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I- I?J4TRODUGIION
2.. ~~Tc?IPAT.~X XESULTATS OBTENUS EIT 1976
21 Matériel et N&hode
22 Résultaiïs
221 Thilmakha
22 11 l?rélèvenen~on
cour;3 de cycle
2272 Rbcolte
2213 mtlarque
222 I'hi&naba
2221 Frélèvgments cil COU~L; de cxcle
2222 Récolte
2223 zmarque
3- B-AN IX 5 A:?XiDS DZ IT?A!J!IQU~S C!lJItTK?J~ES
31 I?odul&ion
311 lebour
312 ftier et chaux
313 remarque
32 Fixztion
321 labour
322 fumier et chawr
33 Rondmente matière séche
331 gousses
t
3311 labour
3312 chas
3313 fumier
332 paille8
3321 labour
3322 cha.uX
3323 flmier
3324 renarques
1 - IXX!GLXJCTION
Les sols scinégalais renferment de nombreuses souches rhizobiales
capables de noduler sur arachide. Des essais lttechniques cvlturales~t im~lan-
tés dans deux zones dcologiqucs diffkentes (Thilmakha et Thiénaba) avaient
pc-2 bLiii it'é'iudier les effelx du labour, ;Cv. fumier et de la chaux. sur la
fixation symbiotique de l'azote par les rhizobium, facteur .important du ren-
dement,.
L'objectif prinoi.pal était de rechercher si, dans un premier temps,
il n'&tait pas possible d'accroitrq tr ce%e fixation symbiotique par de simples
techniques d'amilïorationrs fcncières, sans avoir recours pour ltinstant à, la
méthode de l'inoculation par des souches rkizobiales import6es plus efficientes
mais dont la survie, dans les sols s4n@,lais riclies eu souches autochtones
très infcctives reste problématique.
.
Deux estais ont été &&LantYs B ThiWa et Uxi4rtaba depuis ‘1972
dan3 le but de créer une ambiance favorable au d&zloppemeat modulaire et
donc & h fixation ayrnbiotique,facte important du rendement.
Pour oela différentes teck;niquos culturaler; sont test&+3 : il s'agit;
du labour, du fumier et de la C~EUX.
21 Nat4riel et Mthodes
C’est un essai bloc & G,ré~&titions et 8 traitements avec une sec-
cession culturale Arachide - Eil,
Les différent3 dzaitenenta considérés da.m ce teste sort les sui-t
1 Iémo-in
2 Labour
3 Labour + fumier
4 uc9w.x
5 Inoculation
6 Labour+ Chaux
7 Labour + fumier + clm.xx
8 Labour i- inoculation
TourJ le3 traitements ont reçu ur”-c fxxnure forte de 75C kg/ba de
a-16-27.
Le fUmiW est aPpOdé à le ~CE@ de 1Ct de miltière s&che à l’hectare
et ïa chaux & la dose de 600 kg/ha.
22 Résultats
221 Thilmakha
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2211 Prélèvemcnt3 en ~MG% de cvcïo
-,m..w..--.w----“Y..-
Le3 obaervation3 faite3 au 6jème jour sur 1:: acdulntion, ont montré
un effet positif de k chaux (meilleure modulation) et &a traitement combiné
labour x fumier a ohaux. Ies mesureo de ï’aetivitQ nitrogkwnique ne rktilent
pas de différences significative3 sxtro les traitaaeata.
2212 Rc5colte
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Sur lea fgx33ef3, le3
ndemenk sont obtenu3 avec Ile~.%
foulasement du fwier, la chaux non exfouie et le traitement combiné s hbour
x fumier x chaux) : l& ~ent&tiOiB kqmtables Q llcxfYcmtisenent du fumier
sont de-E55 !::&ha (+ 21%) 3ur le poids de3 gousses et ce + 676 @/ha (+ 78$)
3ur le poids de3 pailles.
Sur les Paiïle3
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: On note LUI effet bénéfique ùc chacun des traite-
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men-r;e ayant reçu du fumier ou c% 1s cllizx (efzïet significatif).
Le.. meilleur
rendement est obtenu avec le traîte::ezt complet (labo~.~:~ fumier x obaur) :
Ces r&ultats son-t illu3trés
:x3 le tableau 1F 1.
2213 &xwque
- - - mm
Cette année le labour seul n’a pas eu d’eïfet positif sur la no-
dulation et les rendements en matière sèche : la +pr&sence de nombreuses tlt&
ches jaunes II dans les parcelles lcbour4es uxiquement gourait être une des
raisons de cette baisse de nodulation et de rendement,
2 22 Thiénaba
--<I-i--
2221 $~lèvements en coxrs de cycle
--l---l--l--u
Les traitements avec chaux ont nette233n-t anGlior8 la nodulation
au m&e degré que les traituuents avec fmier,, La fixation n* est cependant
que légérement améliorée.
2222 Récolte
a---
Cn ne note pas des différentes ,a ignif ic a-b ives entre les traitements .
Cependant le labour et la chaux donwnt lz~ meilleurs rendewnts. I?o$went
la cham enfouie améliore le poids des @usses de -1-130 !;g/ha (+ 22 $) et le
poids des pailles de c 124 Irg/%a (+ 22 $),
Les rendwents de matière sèche ol:tenus cette ann&e sont faibles
et ne dépassent guère une tonne à l’hectare.
TaSleau no 1 - T?Khakï~ 1976 : Accroissement des rende:.mtts par rapport
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au témoin.
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Cette expérimentation a ét6 réalis&e avec deux mriétés d'araC&ide :
- la V@i&t& 55-437 pour Thilmakha ;
i la V~i&t& 57-422 ~O;U: ThiSnaba,
Les analyses statistiques plu2iwmellea n'é-trlnt pas encore ache-&es,
la mise au point de 5 andes d'études (1972 à 1976) qui va suivre est bas&
uniquement sur des interprétations faites à partir des moyennes des résultats
annuels obtenus dans ces zones.
3; La nodulation
Le criti?re choisi pour ap@cier llintensité de nodulation est le
poids sec de nodosités par pknte.
311 La labour
--mm.-----
JC labour fcn,vorise la nodul~tion à Ihiénaba : il accroît le poids
sec de nodosités de -k 25 lTsg/plante Soi-t f 14 $ par ra:yOrt aU témoin non
labouré. Xais à Thilmakha, SOC effet est nul.
312 Le fumier et la chaux
----...L--w-I------w--
Ces deux techniques ont un eBfet très net ~LU' 1.;~ nodulation ; nota-
ment le traitement combiné labour x mies x &atxx qui zusente le poids sec
de nodosités de + 67,?(Dg/pl.ante soit + 57 5.
313 Bemzxque
--------
Ies effets du labour, du runier, de :La chaux sur la nodulation sont
beaucoup plus accel?tués à filhiénaba qu'Q !ikilm&ha.
Cey résultats :!Ont iliustrcis ;XXr les tableari: nos 2 et 3.
32 La fixation
k pamnètre se-te-m pour 6valuer la fixation cai la mesure de l';.c-
tivité nitrOgGaasique des nodosités,
Les résultats de 6 séries dc wxxres effectu&s I-Z 1974 B lhilm&&~
sont illustrés par les gr,rphiques 1 à 3.
321 Le labour
s-1----...-
Le labour seul favorise lVactivité fixatrico des souches rhizobiales:
a~mentetioii de 12303 ~(2pd.nca2aa de CpIQ/h/plante soit + 73 7;.
CombinG, à l'inoculation, lr? labour provoque LE.~ précocité de lfac-
tivité fixatrice max2.male sans pour autat l*intensifier.
322 Le fumier et la chaux
------1---------I----
L'enfouissei,zent de fumier dou22.e EU UOLES llactivité nitrogénasique t
augmentation de + 21635 aaaomties de QHll/heure,/plante vew le J3ème jour. Cet
off& est d'w&ant plus marqué en pr6eenco de chaux.
33 Rendeuent en matière seche
331 Les pusses
-ML- ----w-
3311 Le labour
-m--m
L'effet du labour est faible ût se révole plttt', wQXy.Eé h Thï&aba
où il réduit une augmentation de f If!-3 kg/ha Soit + 15 t ??11 !%ikXikha Cet 8C-
croissement n'est que + 49 kg/ha (+ 5 $5).
3312 La chaux
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La chaux non enfouie a un efi'et 16géremcnt positj.f, E!ais son cn-
fouissement ax&liore nettement les rendements de -t- 236 kg/'hz (+ 26 $5) à Phil-
makha et de 159 kg/'ha (+ 16 $) à Thiénaba.
3313 ge-fumier
WI-
Les traitements avec fumier ozt montre un effet j708itif très net
aussi bien à Thilmakha qu'à Thiénaba, r.~::lu il se trouve atténué dans cette
dernière zone. C~I enregistre une augmentation de + 34C kg'ha soit + 38$ à
Thilmekha. (Graphiques 5 et 6 tableaux 4 et 5)
332 Les pailles
-------"--e..
3321 Le labour
- m m - -
Contrairement aux rendements en gousses9 l'efl'et &A labour est
beaucoup plus marque a Thilmakha.
3322 La chaux
- - - -e.
La chaux non enfouie a marque relativement :olus ?L Thiénaba : elle
augmente le poids des pailles de + 335 I:&I. SO~L$ -F 36 ;J :%.r raj?port au té-
moin, cette augmentation étant de llordrc de + '193 kg/& (+ 24 $)& Thilmakha,
3323 Le fumier
--m-w
Pendant les 5 années de pratiques culturz.lc~ l'eibouissement du fu-
mier par le lobonr a révélé un effet spectaculaire sur 1~:: pailles; cet effet
est plus marqué A Thilmakha :
3324 Remarques
- - e m -
- L'effet de la chaux b2&1 que plus faible que celui du fumier
mérite d'attirer notre attention cm 5. ;:e s 'eüt i~~llileüté d'une maère spec-
taculaire qu'à la 58me année d'applioztions.
-I D’une mcni&re générLi.c9 les effets du Labour, du fumier
de la chaux sur les rendements en ma-S&e sèche, sont beaucoup plus marqués
a Y?hilmakha. A Thiénaba, ces effets, bien que très nets sur les prélèvexents
faits en cours de cycle, sont nivel& au moment do la recolte. (Graphique 7 ;
tableaux 4 et 5.
4- CONCLUBION
Parmi les techniques cultur&s trstécs rkns les zones de Thilmakha
et Thiénaba, l'enÿouissement du fumier ;x.r le laboiu: (a la dose de 10 tonnes
de matière aecheh est celle qui donw les mcillcurs rendements de matibre
sèche sur arachide.
Nous devons en outre 9 préciser l'effet tardif de 1s chaux dont le
suivi dans le temps serait sans doute int&re scut. En plus p la chaux favorise
fa nodulation à un degr& au moins é@ à celui du fuxier.
Les effets du fumier ct de la ckwx sur la ~cpLi.ation rhizobiale et
sur les rendement3 méritent d lêtre précisés quant h leuw3 r3les spécifiques
sur la bactérie et sur la plante.
Les r&x.ïLtets obtenus sur ces essais CO ntribuent positivement, non
seulement aux études entreprise6 dzns le domaine de la microbiologie des sols9
mais aussi constituent des éléments int6rrsscnt:: pour les etudes physico-
chimiques et physiologiques.
En outre, les différence3 coi-&tatées entre Thilm~akha et Thiénaba
sur la nodulation et les rendements aéritent d'&tre )réci&es en tenant ccmpte
des facteurs édnphiyues et climatiques de ces 2 zones écologiques.
En conclusion nous suggéroiis que ces essxis qui ont fourni jusqu'à
présent de nombreux résultats intireasats du point de vue de la pratique
ykgricole ainsi que sur le plan scientifique, puissent 3tre poursuivis au moins
pendant deux années.
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22 Résultaiïs
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2213 mtlarque
222 I'hi&naba
2221 Frélèvgments cil COU~L; de cxcle
2222 Récolte
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3- B-AN IX 5 A:?XiDS DZ IT?A!J!IQU~S C!lJItTK?J~ES
31 I?odul&ion
311 lebour
312 ftier et chaux
313 remarque
32 Fixztion
321 labour
322 fumier et chawr
33 Rondmente matière séche
331 gousses
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332 paille8
3321 labour
3322 cha.uX
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3324 renarques
1 - IXX!GLXJCTION
Les sols scinégalais renferment de nombreuses souches rhizobiales
capables de noduler sur arachide. Des essais lttechniques cvlturales~t im~lan-
tés dans deux zones dcologiqucs diffkentes (Thilmakha et Thiénaba) avaient
pc-2 bLiii it'é'iudier les effelx du labour, ;Cv. fumier et de la chaux. sur la
fixation symbiotique de l'azote par les rhizobium, facteur .important du ren-
dement,.
L'objectif prinoi.pal était de rechercher si, dans un premier temps,
il n'&tait pas possible d'accroitrq tr ce%e fixation symbiotique par de simples
techniques d'amilïorationrs fcncières, sans avoir recours pour ltinstant à, la
méthode de l'inoculation par des souches rkizobiales import6es plus efficientes
mais dont la survie, dans les sols s4n@,lais riclies eu souches autochtones
très infcctives reste problématique.
.
Deux estais ont été &&LantYs B ThiWa et Uxi4rtaba depuis ‘1972
dan3 le but de créer une ambiance favorable au d&zloppemeat modulaire et
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Pour oela différentes teck;niquos culturaler; sont test&+3 : il s'agit;
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21 Nat4riel et Mthodes
C’est un essai bloc & G,ré~&titions et 8 traitements avec une sec-
cession culturale Arachide - Eil,
Les différent3 dzaitenenta considérés da.m ce teste sort les sui-t
1 Iémo-in
2 Labour
3 Labour + fumier
4 uc9w.x
5 Inoculation
6 Labour+ Chaux
7 Labour + fumier + clm.xx
8 Labour i- inoculation
TourJ le3 traitements ont reçu ur”-c fxxnure forte de 75C kg/ba de
a-16-27.
Le fUmiW est aPpOdé à le ~CE@ de 1Ct de miltière s&che à l’hectare
et ïa chaux & la dose de 600 kg/ha.
22 Résultats
221 Thilmakha
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2211 Prélèvemcnt3 en ~MG% de cvcïo
-,m..w..--.w----“Y..-
Le3 obaervation3 faite3 au 6jème jour sur 1:: acdulntion, ont montré
un effet positif de k chaux (meilleure modulation) et &a traitement combiné
labour x fumier a ohaux. Ies mesureo de ï’aetivitQ nitrogkwnique ne rktilent
pas de différences significative3 sxtro les traitaaeata.
2212 Rc5colte
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Sur lea fgx33ef3, le3
ndemenk sont obtenu3 avec Ile~.%
foulasement du fwier, la chaux non exfouie et le traitement combiné s hbour
x fumier x chaux) : l& ~ent&tiOiB kqmtables Q llcxfYcmtisenent du fumier
sont de-E55 !::&ha (+ 21%) 3ur le poids de3 gousses et ce + 676 @/ha (+ 78$)
3ur le poids de3 pailles.
Sur les Paiïle3
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- - .
: On note LUI effet bénéfique ùc chacun des traite-
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men-r;e ayant reçu du fumier ou c% 1s cllizx (efzïet significatif).
Le.. meilleur
rendement est obtenu avec le traîte::ezt complet (labo~.~:~ fumier x obaur) :
Ces r&ultats son-t illu3trés
:x3 le tableau 1F 1.
2213 &xwque
- - - mm
Cette année le labour seul n’a pas eu d’eïfet positif sur la no-
dulation et les rendements en matière sèche : la +pr&sence de nombreuses tlt&
ches jaunes II dans les parcelles lcbour4es uxiquement gourait être une des
raisons de cette baisse de nodulation et de rendement,
2 22 Thiénaba
--<I-i--
2221 $~lèvements en coxrs de cycle
--l---l--l--u
Les traitements avec chaux ont nette233n-t anGlior8 la nodulation
au m&e degré que les traituuents avec fmier,, La fixation n* est cependant
que légérement améliorée.
2222 Récolte
a---
Cn ne note pas des différentes ,a ignif ic a-b ives entre les traitements .
Cependant le labour et la chaux donwnt lz~ meilleurs rendewnts. I?o$went
la cham enfouie améliore le poids des @usses de -1-130 !;g/ha (+ 22 $) et le
poids des pailles de c 124 Irg/%a (+ 22 $),
Les rendwents de matière sèche ol:tenus cette ann&e sont faibles
et ne dépassent guère une tonne à l’hectare.
TaSleau no 1 - T?Khakï~ 1976 : Accroissement des rende:.mtts par rapport
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au témoin.
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Cette expérimentation a ét6 réalis&e avec deux mriétés d'araC&ide :
- la V@i&t& 55-437 pour Thilmakha ;
i la V~i&t& 57-422 ~O;U: ThiSnaba,
Les analyses statistiques plu2iwmellea n'é-trlnt pas encore ache-&es,
la mise au point de 5 andes d'études (1972 à 1976) qui va suivre est bas&
uniquement sur des interprétations faites à partir des moyennes des résultats
annuels obtenus dans ces zones.
3; La nodulation
Le criti?re choisi pour ap@cier llintensité de nodulation est le
poids sec de nodosités par pknte.
311 La labour
--mm.-----
JC labour fcn,vorise la nodul~tion à Ihiénaba : il accroît le poids
sec de nodosités de -k 25 lTsg/plante Soi-t f 14 $ par ra:yOrt aU témoin non
labouré. Xais à Thilmakha, SOC effet est nul.
312 Le fumier et la chaux
----...L--w-I------w--
Ces deux techniques ont un eBfet très net ~LU' 1.;~ nodulation ; nota-
ment le traitement combiné labour x mies x &atxx qui zusente le poids sec
de nodosités de + 67,?(Dg/pl.ante soit + 57 5.
313 Bemzxque
--------
Ies effets du labour, du runier, de :La chaux sur la nodulation sont
beaucoup plus accel?tués à filhiénaba qu'Q !ikilm&ha.
Cey résultats :!Ont iliustrcis ;XXr les tableari: nos 2 et 3.
32 La fixation
k pamnètre se-te-m pour 6valuer la fixation cai la mesure de l';.c-
tivité nitrOgGaasique des nodosités,
Les résultats de 6 séries dc wxxres effectu&s I-Z 1974 B lhilm&&~
sont illustrés par les gr,rphiques 1 à 3.
321 Le labour
s-1----...-
Le labour seul favorise lVactivité fixatrico des souches rhizobiales:
a~mentetioii de 12303 ~(2pd.nca2aa de CpIQ/h/plante soit + 73 7;.
CombinG, à l'inoculation, lr? labour provoque LE.~ précocité de lfac-
tivité fixatrice max2.male sans pour autat l*intensifier.
322 Le fumier et la chaux
------1---------I----
L'enfouissei,zent de fumier dou22.e EU UOLES llactivité nitrogénasique t
augmentation de + 21635 aaaomties de QHll/heure,/plante vew le J3ème jour. Cet
off& est d'w&ant plus marqué en pr6eenco de chaux.
33 Rendeuent en matière seche
331 Les pusses
-ML- ----w-
3311 Le labour
-m--m
L'effet du labour est faible ût se révole plttt', wQXy.Eé h Thï&aba
où il réduit une augmentation de f If!-3 kg/ha Soit + 15 t ??11 !%ikXikha Cet 8C-
croissement n'est que + 49 kg/ha (+ 5 $5).
3312 La chaux
w.---a
La chaux non enfouie a un efi'et 16géremcnt positj.f, E!ais son cn-
fouissement ax&liore nettement les rendements de -t- 236 kg/'hz (+ 26 $5) à Phil-
makha et de 159 kg/'ha (+ 16 $) à Thiénaba.
3313 ge-fumier
WI-
Les traitements avec fumier ozt montre un effet j708itif très net
aussi bien à Thilmakha qu'à Thiénaba, r.~::lu il se trouve atténué dans cette
dernière zone. C~I enregistre une augmentation de + 34C kg'ha soit + 38$ à
Thilmekha. (Graphiques 5 et 6 tableaux 4 et 5)
332 Les pailles
-------"--e..
3321 Le labour
- m m - -
Contrairement aux rendements en gousses9 l'efl'et &A labour est
beaucoup plus marque a Thilmakha.
3322 La chaux
- - - -e.
La chaux non enfouie a marque relativement :olus ?L Thiénaba : elle
augmente le poids des pailles de + 335 I:&I. SO~L$ -F 36 ;J :%.r raj?port au té-
moin, cette augmentation étant de llordrc de + '193 kg/& (+ 24 $)& Thilmakha,
3323 Le fumier
--m-w
Pendant les 5 années de pratiques culturz.lc~ l'eibouissement du fu-
mier par le lobonr a révélé un effet spectaculaire sur 1~:: pailles; cet effet
est plus marqué A Thilmakha :
3324 Remarques
- - e m -
- L'effet de la chaux b2&1 que plus faible que celui du fumier
mérite d'attirer notre attention cm 5. ;:e s 'eüt i~~llileüté d'une maère spec-
taculaire qu'à la 58me année d'applioztions.
-I D’une mcni&re générLi.c9 les effets du Labour, du fumier
de la chaux sur les rendements en ma-S&e sèche, sont beaucoup plus marqués
a Y?hilmakha. A Thiénaba, ces effets, bien que très nets sur les prélèvexents
faits en cours de cycle, sont nivel& au moment do la recolte. (Graphique 7 ;
tableaux 4 et 5.
4- CONCLUBION
Parmi les techniques cultur&s trstécs rkns les zones de Thilmakha
et Thiénaba, l'enÿouissement du fumier ;x.r le laboiu: (a la dose de 10 tonnes
de matière aecheh est celle qui donw les mcillcurs rendements de matibre
sèche sur arachide.
Nous devons en outre 9 préciser l'effet tardif de 1s chaux dont le
suivi dans le temps serait sans doute int&re scut. En plus p la chaux favorise
fa nodulation à un degr& au moins é@ à celui du fuxier.
Les effets du fumier ct de la ckwx sur la ~cpLi.ation rhizobiale et
sur les rendement3 méritent d lêtre précisés quant h leuw3 r3les spécifiques
sur la bactérie et sur la plante.
Les r&x.ïLtets obtenus sur ces essais CO ntribuent positivement, non
seulement aux études entreprise6 dzns le domaine de la microbiologie des sols9
mais aussi constituent des éléments int6rrsscnt:: pour les etudes physico-
chimiques et physiologiques.
En outre, les différence3 coi-&tatées entre Thilm~akha et Thiénaba
sur la nodulation et les rendements aéritent d'&tre )réci&es en tenant ccmpte
des facteurs édnphiyues et climatiques de ces 2 zones écologiques.
En conclusion nous suggéroiis que ces essxis qui ont fourni jusqu'à
présent de nombreux résultats intireasats du point de vue de la pratique
ykgricole ainsi que sur le plan scientifique, puissent 3tre poursuivis au moins
pendant deux années.
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