Note techniy. NOTES STJR QTJELQUX3 PROBLMES DU...
Note techniy.
NOTES STJR QTJELQUX3 PROBLMES
DU i&RAICHAG~ TRRDITIOï'DZ3L ATJ CAP-VERT
S,N.F%, Roorda Vzn ?&singa
Expert--.hssoci& en Vulgaris~.tion
bec 1s colhboration de:
S. Na.ve z
Zxpert F,R,O. en Vulgarisation
L, Dieng
Homologue aux experts en Vulgarisation
Décembre 197.4
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Sommaire
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1
1
L e s j a r d i n s p i l o t e s
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2
I - l C h o i x . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
I-2 Intervantions du CDH
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
I - 3 A n a l y s e i n d i v i d u e l l e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
I - 4 R é c a p i t u l a t i o n ot d i s c u s s i o n d e s rdeultats. . . . . . . . . . . . . . . . . .
17
I - 5 C o n c l u s i o n - Hodèlo de jardin pilote . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
19
II
L e s fumures traditionnalles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
22
SI-1 Les sous-produits de la trituration de l’arachide . . . . . . . . . . . 22
II-2 Les dachets de poisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 5
: I X - 3 L a pouline. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
27
III
Lllrrigation e n m i l i e u traditinnel - salinitd d u s o l e t
des eaux d J irrigation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
29
III-1 Irrigation en milieu traditionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
29
III-2 Salinité du sol et des eaux dtirrigation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
30
III-2-a Mdthodes et quelques d é f i n i t i o n s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
30
III-i!-b L ’ e a u u t l e s e l d a n s l e s o l . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3uJ
111-2-c Les sels dans l’eau d’irrigation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
33
I I I - 2 - d L’eau e t l e s s e l s d a n s l a p l a n t e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
33
X11-2-6 Différ:>ncas s p é c i f i q u e s d o rasistance à l a salinitd e t
11alcalinit6 d u s o l . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
35
1 1 1 - 2 - f M e s u r e s d e l a s a l i n i t é d e s e a u x d’irrigation d a n s les
“niayes” du Cap-Vert
37
l *........*...*..~.*..*,...~~*.**.”.....
B i b l i o g r a p h i e s o m m a i r e . ..*...**.,......,*,.......*.....**...
40

1.
Introduction
Cette note complète l'enquete socio-technique, Elle comprend 3 chapitres s
1 Les jardins pilotes
II Les fumures traditionnelles
III Les techniques traditionnelies d’irrigation - salinité du
sol et des eaux d’irrigrtion.
Le 2ème chapitre vient compl$ter le chapitre 12 du rapport technique sur
L'enquQte.
Le 3bme, tout en complétant le chapitre 6 de ce mQme rapport, veut aussi
rassembler des BlGments de base pour une vulgarisation. Cette m&me
optique a guidd la rgdaction du chapitre 1.

2.
Chapitre 1
lBLes jardins pilotest9
Resultats obtenus et observations
Les jardins pilotes Constituent une approche de la populationmaraichère
en utilisant flexcmplell. Rien ne convinct mieux quOune démonstration faite
aux champs.,. si on sait tirer partie des rckxaltats obtenus.
Les jardins pilotes sont aussi WI moyen d'établissement de contacts,
de Voies de communications" entre lwagriculteur et le vulgarisateur
et un moyen permettant lgétude du milieu rural,
CPest sous ces deux derniers aspects yu@il gonvient de considérer l*actioY:
du C.D.H. en cette campagne : (I\\Jov 73-I?ai 74)
'
- étude du milieu rural
- ktablissement des premiers contacts
- mise au point d'un modèle de jardins pilotes.
J;a lg:formationff -oQest & dire lx lltransmission de connaissancesi'- n'a pas
été négligée, mbme si elle ngétait pas le principal but recherché.
C$es-t dans une optique d%ude et de prise de contact avec le mi1ie.u
rural qu'ont été faits le plan qui suit et l'évaluation des résultats :
J-l Choix - analyse des caracteristiques des jardins pilotes
l-a critéres du choix des jardins
1-b situation sociale des maraîchers pilotes
7-c qualit&! de l'eau - mesures du lrCPfl
I-2 Interventions du C.D.H.
a-='& conseils
a-b, introduction dco nouvelles variétés et techniques
I-3 Analyse individuelle des jardins pilotes
1-4 Récapitulation et discussion des résultats
f-5 Conclusions. Modèle de jardins pilotes,

3,
,
I-1
Choix et analyse
1-a critères et choix des jardins
Dans 'Le cadre du progra;:oie des "jardins pilotes", 9 Jardins ont été
retenus dans 3 vill.ages les plus proches du C.D.1-I. : CambGréne, Hann et
Pikine. Le noriibrc de jardins p::r village a C-t& fixe Clgaprès 19impor-
tance relative des 3 villages, telle qti@elle est apllarue dans l*enqu%tc
menée en 1’573 :soit : 4 jardins à Camberene
2
"
H ann
3
"
Pikine
Cette IïlÉ~l~ cnqudte a permis d'&tablir une lèrc liste de marafchcrs sus--
ccptibles de convenir.
Les criteres qui sont intervenus dans le choix deo merarchers :;Ont les
s u ivan t s :
- le rnarafcher doit; etre volontaire et posséder une technicité suffi-
sante. Les chefs des villages, des coopératives et autres notables
trop importants, ont été écartés, afin de resserrer l*action auprès
du petit maraîcher.
- pas du source de revenus autre c,.uc: le maraîchage, c vest à dire un
faire valoir direct des terres.
- 1 jardin par niaye et en position centrale dans celle-ci
- la niaye dans son ensemble doit 8tre cultivée
- pr8nence des 2 principaux types de sol o sol dior et sol tourbeux,
Dans chaque village, une r6union avec tous les maraîchers a permis
d'exposer les buts de cette action J par In suite une liste de 5$ ma-
rafchers volontaires par village a éte dressée, toujours en respectant
Le plus possible les critères ci-dessus.
Les 2 listes ont éte confrontées. Le choix définitif nîa eu lieu qu9après
une visite de tous lc~ jardins proposés et un discussion avec chaque
maraî&er., .Les -*:!araii:chcrs pilotes sont donc choisis avec un accord vil-
lagoois, et non pas individ-uel.
Une fiche dc rc:nseignwcnts iyWrmx (sur la famille, sur le jardin, sur "
les mktllodcs de travail..,) a été etablie.
Un plan topogra$li.que du jardin avec l'emplacement des céanes et p.uits
a 6th relevé.
l l JI. l .

4,
'!
Deux jardins sur 10s 9 possédaient des puits busés et un des 3 proprié--
t?ires a acliét~6 une: motopompe en cours de campagne,
4 intcrv~allés r6gulicrs le Cl?* des wux deirrigation a été mesuré.
*(-J$ = voir définition page 6-.
l-b Les marafchers - leur situation sociale
.a-,
Sur les 9 marafchers ,uilotes, 2 sont "El Hadj", Un est profvaseur de
Coran et d'krab& ; un, président de coo!Grativc azricole et un, commer-
çant intermédiaire (il commercialise la production de ses voisins, en
même temps que la sienne) g ces activites nc sont pas incoi:lp,atibles avec
une activit6 maraîchère, soit '6tn sPintégrant dans 10 maraîchage (commer-
cialisation), soit non rénumérécs.
Par contre, un des :$laraîchers a pris un travail rénuméré à plein temps
en cours C 'ann&e, laisr.;ant son jardin sous la responsabilité aPun chef
de culture. Les üul.res maraîchers n*ont. pas dc responsabilités partici+
,
lières.
Quatre des 3 maraîchers sont de grands propriétaires, 3 de petits ou
moyens.
&.,&une étude n"a esijayé dl:: d&tcrminer l*influence de2 maraîchers pilotes
dans leur cormnunaut 6 D ni leur attitude onvers lginnovation.
Toutcf'ois koir: mararchers ont une forte influence dans leur village et
sont ouverts 5, l'innovation ; h :j,,rtir dveux lginnovation diffuse bien.
Deux marafcher:; ont une assez forte position sociale, mais sont réfrac-
taires, du moins fortement attentistes.
Les quatrcs autres n'ont pas de position sociale d&crminante. L"un d@c,ux
accepte imGdiatement lginiiovation, mais très individualiste et trop
dvavant garde, l@innovation diffuse mal. Les 3 autres garlent une position
assez indifferente envers l'innovation.
Il est apparu en cours de campa;;nc que dans certains cas la rcsponsabi--.
lité de 19cxécution des travaux est renisc entre les mains d'un chef dc
culture : cas 06 la superficie du jardin est suffisante pour le permettre
Tas dc certains notables du village ("El Hadj" entre autres...)
Cc chef Cie culture peut Etre un membre de la famille et dcttenir alors un
pouvoi.r de ct6hsion mais, souvcnt il s*agit d'un ouvrier permanent, et
dans ce cas lCcncadre:nent
devient très difficile.
* . .a.
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Non seulement le niveau tc!ctiique du c!lcf dc: culture est souvent tièS
.*
bas, mais encore toute crr6cution devra @trc agrétia par le propriétaire.
Il en fut aussi des cas NO 2 et 9 p lqcncndromcnt du 2 fut difficile,
c
aelui du 9 impo ssiblc a prolongt:r dans lc: wdrc du -grogramE dc cette
année,
Si lPcncadrenent du maraîcher ayant accepté un travail cn ville s'est
avéré aus:* difficile p il n*ct pa;; 6té n6cc;:;airc cependant d"interrompre
ces visites,
I-c Los CF
.Le CF ou "conductibility factor"' est la. conducti:?ilité cilcctrique de
lgeau exprimée èn phos/lOO ;I C:L~-(2 est rcli6e à la teneur en sels totaux
contenus dans lqcau, En début dl? campagne le CP mpyen pour 10s 38 céanes
des 9 jardins était de 12,g (octobre ‘1973) g il a lcntcrwnt rcgreszé
pour atteindre un CT moyen do 12,l cn Février 1974 et iO,g en Xai j9?'4,
Les eaux dPirrigation des jardins pilotes ont donc 6th satisfaisantes
pour lpcnscmblc des cspeceo rnar::!îchèri:s :;wf pour le haricot, très sen-
sible au sel,qui s"est trouv6 tieuvent en conilitions linitc~.
La salinite du sol .a 6té un facteur d"abandon dc: no-,brcuscs tcrrcs de
culture dans lc Cap-Vert (3 enG.ubtes‘) (-:t clic a en (7.6but de campagne
notablement perturbé notre action de vulgarisation,
1-2 Les interventions du C,D.H.
v=.e--~-
Il avait été établi on début dOann& culturalc un calcndricr de visites
sur la base dc 2 visites/mois,
Il s9est avCr6 en cours dc campagne que cc; rythme A-:c vi::ites était trop
faible et sauf dans UV%@ 1, ?x Iiann) lc rtornbre de visites a été dc
3 à 4/mois. Parfois lcn vi::;itcs ont éte ??lus rapprochCus suivant les
besoins du moment. Les lundi et jeudi matins étaicht reaerv6!s aux visites.
Les intcrvcntions du ccntrc peuvent etrc cla:;séos en 2 cdtG;ories :
2-6 du type consultatif
Si le Centre a aidé leu mara:ichcrs pour tous 10s problèmes qui ont pu se
poser, c;uelques points ont retenu plus particulièrcmcnt l*attcntion:
- pépinière
: aménagxnent, exposistion, ,date d(i: sci-As, semis en
ligne, ~derxité.
b. "Il
. . J . . .

- techniqucn culturales : travaux du sol :
distances de plantation
rotations et caltindricr de plantation
- engrais
: modcz et doses dfutilisation dti:3 engrais or-
~ani4e;u~:.3 i:t ciiimiques. Par cxci iple 0 fraction-
nement de 1~ fumure ,ozot&c 9 ;;nfoui.s:tc:~wnt des
déchets de poisson.
LE!S proi-,lèKX:s ph.ytosanit.:ir~s, bien que cruciaux, ont Gt6 pnrtieU.ement
écartbs, volontzire!nent,
cn EZtt~ildELïlt les rësultzts de In acetion
Il Défi$ns ë deh; cultures" du CDIE.
De;ux traite:;?ents ont &té effectues chez les maraîchers.
Le Ccntrc; a pr-~r ailleurs aide lez tiI:Ar,Zichcrs dans 1" &coulc;nent dc quel-
ques légtic3s nouvellement introduits.
2-b Jntroduction de nouvelles variétés
.
..---II_
P
En 3ccond lieu, le: interventions ont consisté en une introduction de
nouvel.1;;:~ y3ri.6té.s dc: haricot (XonX.:l, Pickcr) p dqoignons (Texas Early
grano 502 P\\?R, Retl Com:7tander), di., tomates (Cantate); dc! laitue (Kesa,
Idontemar, Calr,iar).
Dc chac~uc v‘zri.&té o 1~ maraîclicr recevait la. ciuantit6 dc ;;..;,,icnccs néc~s-.~
sairi:s pour planter' 10 m2. LCB tcchiqucs CUltUiXlLS Lurent e:<-~IOsées e-t
montr6c:i oralc:nent (Ia'liour, a;G;Jort d 'cn(gMs Organique c-t chir:i?iqucs
avant; ct en cc)urs dc cul-turc, Ji:.j-tznccw dc plantations, confection dc la
pépinillro ctc,..) Parfois, il ;I Et1 p0ssibl.c de laisacr quoique:-; ino-
tructions récrites rr,ais cc moyen dc: cozwnication a Qtd fr!duit au mini-
IilUIlfl. Le:; tirigrzis chi:?G.qucs fournis par li-: czntrc étaient ap-or-tés en
doses frac1,ionnGec; et rwlis un ou deux jours avant la da-tz dçapi31ication.
Le maraîcher ri qzvait donc c,u'à se préoccuper du mode dqa;~~)li.cation, et
non cI.C% dOSC?S D ni d.AtcS. Ces 2 Glémcnts étaient cxpliciu6:; au fur ct à
mGsurc, et il a été pos::;ible en fin dc: campagne: dc donner à ciuelc;uos
marnîchers 1~ total de7 engrais cn mÉrm temps que leo scm;nccs. Les
produit:; dc: r6c:oltcï: rcvcnniént au maraîcher qui nous a fournit en contrc-
partie Ics rCs,ultats dL:3 rwtdcwnts.
Dans la mcsur~ du. possible, 1~:: nouvcllch; introductions ont Gté fc*itcs
parallèlwcnt au cslvndrier du mafafchcr ; il était donc pos::ible de
comparar "au champ" Ic comportI;mtint de CC'S introductions ct celui deo
vari6tés traditionnelles (dites variétes 'lparallclcu'V).
.*. ;. . .

I-3 Etude individuelle
Dans cette étude, le maraîcher nta. pas toujours donné lca r.:ndemcnts
(voir p.17,. Dans lc t'extc :
II -*) indiciuc une culture ab;:ndonnée cn CXMX <II; campagne
llNCV1 indique une culture dont It' maraîcher nFca pas co::>luniqué les
rendements.
Pour les laitues, le rendement indiqu8 tz;<t une moyenne des 3 varié$$s g
celles-ci ont & peu prt3s les rnrSmcs c!ar~~~I=tfili'istiques co:merci.al~s, et
les maraichzrs n90nt jam3.i.s8 cffcctué les pcstks par variaté.
Pour les oignons : T 1: G = Texas Early Grano 502 PEUI
.d c
= ïkd Commander.
. . . / ..*

3 -Q Maraîcher HQ 1 (Mann)
Jardin dc: 3220 m2, tout en sol dior. La nap;?e phréatique sti trouve à
6 m dc profondeur, dqoù une perte très grande on terrain czt les d&blais
Gtal&s cn surface p sont du sctblc parfaitcmcnt stérile, L9wu dOirrigation
est convenable (CP = 6). Il a Cte effectué 16 visites dvpuis le Ier sep-
tcmbrc 1973, soit én rnoyennc 2 visites par mois, comme pr:?vu par lc
calwdrier. Le centre noa ou qu'un iaible impact, car il ~?'a $a:; été
possible dti modifier la conception du maraîcher eu Egard (1~:s rotationa
et 5 fois sur El successions culturalcs, il a rcsscmé des I&mincuscs
sur lc:gwlinwsc:s (1) ; jointe à cela unc~ cz3osition trés TJL:ntGe, les
rc!coltes furent médiocres.
CQe:st; un ca'; typique où seuls 1;::; 9ri.x du marche & la dat:-: du semis
ont ét,& dEtcrmi.nants dans lc choix dc: la nouvc11~: culture.
Par aille,ur, lc: Flaraîcher habite loin dc son jardin et n9y vient pas
r(?,guli~rwtint, cc qui nti .facil.ite pas 1LS contacts. Lc marsîchcr a reçu
les sLmcnccs suivantes c!t nous z. déclarC le:> rcndcménto correspondants:*
Haricot
Pickvr
3,O T/ha
jiione 1
2,4 T/ha
Laitue
70
T/ha
Oignon
TEG
57
T/ha
R C
60
T/ha
LGS SCI~CZZC~S dFoiiznons ont $té di::t;:ibuéos fin 1973, mais nc: furent
semées qU9Cn Svricr 1974.
(1) (haricot vert, ptitits pois, haricot à Gcowtir)
* Voir ps 17
.>, . . .
l *. / . . .

9.
3-b G.waîchor NO 2 (Camb~~rkne)
Jardin dc 8219 m2 dont GI&) I-II' (75,3 $) ~+n sol dior. Le -&a fond est
salé et nva pas pu @tm? mi:: Al CUl-tUTT ccl;tL! a n n é e .
Le CF dc lvcau a ht6 assc;z bon, 8 on ?.~oyc-nn!:~
tout au long dC la cam-
pagne sans qu@il. ait varié 5wucouge
11 a dt 5 efftictut5 20 visitc;s depuis sc;lti:i33.rL: 1973, soit éll ~ilOyePXl~
2,?/moix.
En d&but d@ann& 1974p il LIc‘ ; c:-;t absc,nt& pendant deux mois ct s 'est
d6sinté:ressé depuis dos travaux du jardin.
Il a rct;u les scmc;nccs s-hlvantos et nout; a dGclar6 11.;; rcndemtints
correspondants :s
Haricot
4,5 T/ha
Laitue
Oignon
Y.C.
Le faible rcndwcnt des haricots s:cxpl.iyucnt par un pr&paration insuf-
fiaante des pnrcellcs, une c.;.,
-*..lîo:;ition trop vc.:nti:c y un manque dc soins,
Les laitues c-t tomate ont C:L~ uni: ~~r~eI.1.i;n-t~., v5&6t;otion en pépinière D
mais nvont pas Gt6 rcpiqu&s.
Los travaux sont lai.asCs sous la ri:c:rponi-,al,il_ité d c un chéf dc culture >
mais ccl&-ci il' cx4cutc aucun .trava ii ~3:3n:3 1 %*utorisation d.u proprié-
taire. COiT,ic cc: dornitir ni: vL3ai-t qui3 r::r,9xnt au jardin, il riva guère
étd possible dc lc contactc;r r.l~uliéren~::l-t . Lvaction s v WI. cS:;t profon-
dkment r2ssGnti.e.
*Voirp. 17
. . ./A I

kP Maraîcher No 3 (Camb6réne)
Jardin de 5797 m* dont 3019 (52,2 $1 cn sol dior. Lc bas fond sale', n'a
pu Gtrc mis CT1 cu1turo ccttc 2nnc0, contraircmcnt aux anndcs normales
dc pluviosité. Lfi3au est dc bonne yu~lité : Cl? 7 cn debut et 4,5 en fin
de campagne.
La station lui a rendu visite 33 fois depuis ~eptcmbre 3973, soit un
peu plus dc 4 fois par mois.
Lc mar:.!S1cher a 3321;~ 1~s scnicncas suivkntcs ét nous a déclaré les r-en-
domc.nts correspondants :*
Haricot
M.C.
Tomate
Oignons TEG
89 T/h
RC
73 T/h
Los tomates ont eu à souffrir d Fum forte at-Laque dPinsectcs, comme les
soins par ailleurs étant .&gli~fés, aucun traitement noa 36 cffcctué.
QS haricots ont cu unv c25cellénte vé~?kation, mais lc;s pcs6es nPont
pas étd faites, 1~; marsîcher étant malade et le personné:l n'ayant pas
reçu lés instructions,
Un traitcmcnt a Sté effectué sur poivron contre lc "levtiillula taurica'"
avec succès. Lc maraîcher a cff;ctué =iur lca conseils dti wntrc des
traitkfitbn'ts' sur choux fleurs t:t choux pommés ; lc: cou-t des produits
phytosanitaires ri,stc un grand handicap.
* Voir p. 17
*** / . . .

.?
11.
.*
3-'dI2waîchcr No 4 (CamhrSrkne)
Jardin dk 4059 m2 dont 2859 (70,4 $) en b;:s fond. L@cau d9irrigation
est dc très '~~0n.w; qualité : CI? de G tin fl.:3~ut et cn fin dc car.lpagne,
Il a dté effectué 21 visites depuis scptembrc 1374 soit cn moyenne 3
visites par mois.
Le maraîcher a pris en janvier un travail on ville,
Depuis lors, lPcncadrwlcnt B !i:,to plus difficile.
Les rêndcmcnts ont c5t6 fournis,, mais il n"Gtzit plus possible dc: 3.ui
exposer dc nouvel7eu techni.ciuc:s cultural.c:z. TSno fois de plus est ap-
paru ici lr! difficulte dc comziuniqucr a;rcc lc! maraîcher par intorzxé-
diaire dos ouvriers9 dont 1~ niveau technique rc!:,te très bas.
ç
Le mar.îcher a T~$U lots scrnwxcs suivantos c-i; nous a dGclar6 les
rondemcnts correspondants : *
Fiari cet
Picker
9 T/ha
Elonel
8 T/%a
Oignons
TEG
89,6 T/ha
RC
81y2 T/ha
* Voir p. 17
. . . / . . .
.

32,
2-p Maraîcher NO 5 (Hann)
4452 m2 dont 4017 m2 (90 $) en sol dior,
Le sol du bas fond est légèrcmvnt sa.16, Les eaux d'irrigation sont
passables (CF moyen de '7 à 13).
La moitié du jardin est planté en fraisier, La campagne a début6 assez
tardivement, parcequlil a COIXX~C~ par des pommes dc terre dont les se-.
mentes n'ont et6 livrées quo courant décémbre.
La station a effectué 22 visites depuis 1973, soit cn moyenne 3 visitus
-par mois,
Le maraîcher a resu les semences suivantes9 ut a déclare les rendements
correspondants t *
5
Haricot
Pickr
9,75 T/ha
Mons1
7,25 T/ha
Oignon
TEG
13
T/ha
R.C.
il
T/ha
Il est un des marailchers oti il a été possible de laisser des instructions
écrites. Il applique une rotation fraisier - pommé de twre,
Les faibles rendements d'oignon et de tomates s'expliquent par un semis
trop tardif, la saison humide étant déj& trop avanc6e. Il conviendra
l'année prochaine d'adapter les techniques:culturalesr
.
* Voir'p; Y?'
I../. . .

.
.q
13.
+?Karaîcher NO 6 (Pikinej
. . .
.:
.4
Jardin du 3960 m* dont 3160 ('79,8 $) en sol dior. Le CP do lpoau est
resté STationnaire autour de 8. Le bas fond cu:Ltivé en riz pour le
compte <tPun tiers, riva porté qu"unc culture dc tomate fort tardive.
Le Centre a rendu 4,5 visitcs/moia (36 depuis 1.c Ier septembre 197.3)
Le mara?cher a reçu 1::s ~semcnccs sui.vantes e-t a declaré las rcndemcnts
correspondants : *
Haricot
- f'orte attaque pourriture du colle-t; 'due pro-
.
bablcmcnt à un rhizoctonia, phytiu-m
Laitue
60 T/ha
Oignon
TEG
31 o 2 T/h& ':
I
H.C.
4,O ,O T/ha
Un ler lot dc: laitucti, a Gte commercialise par intermédiaire du Centre g
le 2ème le fut par lc marafcher lui-mÉmc, avec dPe'xcellents résultats,
Dans ce cas-ci, il a Gté pos:::i.ble de proposer au maraîcher un schéma
complet de @roduction-ventc,
* Voir p. 17

,
14,
3% Maraîch cr No 7 (Pikine)
Jardin dt: 6315 m2 compl6tcmen-t en sol dior:Sol trés pauvrè cn matière
organique , L1 cxw 6. 7 irrigation est d3as:;cz bonno qualité : le CP a varié
do 7 en d%ut à 6 cn fin dc campagne,
Le Contre a efféctué 22 visites soit environ 3 viaites/mois,
Le marâicher a reçu ion scxwxos suivantes c-t n0us a déclaré les
rendements correspondants o *
haricot
pickcr
Il,7 T/ha
monel
13,8 T/ha
laitue
oignon
T:ZG
H.C.
R.C.
N.C.
Un Ier semis dc haricot s9est soldé par un échec parccqw lt: sol e:xt
trop pauvre cn r.latièrc or,2;ani<Aue. Au 2ème acmia, un apport dc cet élément
a permis une excellente récolte. Les ls.ituc:; n90nt rien produit, .proba-
blwxnt pour l.a mCme rainon. Les oi;gDns ont été asuez vigoureux, mais
la r&colte a 6té mélrx4~éc avec ses propres variétés, donc il noa pas pu
nous fournir des rendements,
Lc maraîcher a de nombrcusés autres occupations et hnbitc loin du jardin
où il nc va pas ré.:ulièremcnt ; son encadrement s-*est fortwr&t ressentj
Le ri;aménagexnt du jardin est difficile parcequ@il est planté d'arbres
fruitiers que li: mwnîcher nc veut ni ar:rachcr ni trsnsplantcr "bien qugils
nc produisent pas vt c;ugiB ombragent 1~s cultures maraîtires (il rccon-
riait quQ'Cc*3*~rbre.~ a.p;?ortmt plus del ;jcrtes que de profits, néanmoins
il ne change rien ~4 13 situation).
fc Voir p. 17
. . . / ..,
..-
._,
w--I

15.
J--J Maraîc~her NO 8 (Camhérène)
Jardin de 18.314 m* dont 13.750 (75,l $) cn sol dior. Le bas fond est
laissé en gronde partie en fricho.
Lgeau deirrigation est dc: quantité moyonnc:, Le Cl? a varié dc: 9,3 en
début de campagne à. 10 en fin.
La station a rendu 39 visites, soit 5/mois en moyen-ne.
Le jardin se trouve a quelques ccntainea de mètres du Centre, CO qui
explique ce grand nombre de visites,
Le maraîcher a reçu les semcnccs suivantes ct nous a declaré 1~s ren-
dements correspondants : *
Haricot
Pickor
Monel
Laitue
Oignon
!lYx
R.C.
Un traitcment phytosanitairc g u:y 1 9 t-3. ub 12 rginç. locr~le (solarium pyrarethrium)
- .
a été effectué avec succès.
La récolte des haricots n;a pas o-te donnec, le maraîcher étant absent
et n9ayznt pas laissé d7instructions. Le ::cmis dFoignons a &té effectué
trop tardlvcmcnt et ont eu & souffrir dvunk forte attaque dc thrips,
* 'L'air p. 17
. . . / l . .
._.

.“.

3-S FIaraîcher NO 9 (Pikine)
*
Jardin do 108(36 m2, to,ut en sol dior.
Jus~~u"cn janvier 1374, l.2 station 2 fait 3 viaitcs/mois;
Le maraîcher avait fait crc'uscr dos puits busés, cimentés ct &ait
achet6 une motopompe,
Kais 1;: marzîchcr ne sOoccupait pas lui-mbmc do son jardin et lc; lais-
sait sous la wspon.sabil.it6 dîun chef dt: culture. A partir du mois
dc janvier, il s8cst avCrQ inutile de prolonger lrencadrc~~wnt qui a
censé ?L partir dc janvier sauf 1 visite par mois.

J-4 RQcapitulation et discussion des résultats
_--.. v
:.--.-
4-a Semences distribuées
-..
PI-w--m.F--Y
. . - - . - - *
<m...---_--- -LF-Y.-
4
j
-
(1) .l
(2)
(0)
!
i
,&,-#-----..--
&$-.mev.-,.",--,...L
a-,- --.. --r--a---
4
1 HÈkicot
Pickser
1
la2
/
cj
I
8,4 T/ha
i
f
1
12
f
/
I
(0) espéce et vqriété
(1) nombre de, parcelles pilotes miotis en place:
I . . I
(2) nombre de parcelles ayant fourni des rendement:; chiffr6s
(3) rcndorncnts moyens cslculés sur ces parccll.cs
(I
Le nombre de parcullc~ ay:-:!nt s(:rvi au calcul C~C:; re.ndc:xcnts e:;t inf6rieur
au nombre! total dc: p~-7rc~ll~s ~.:i.scs cn plt‘cc; ut; ceci pour plusieurs raisons3
- lc maraîcher nFa pas toujours ~nrw;istr6 Ics poids
dc:s r&coltcs
- 10s parccllcs échouées nPont pzs été prises i‘n consi-
dération.
Dans prcsquo tous le:-; cas un manque d.cï: soin de Il.a p:-:rt du rx.raîchc:r est
à l*origine do lvCchcc o re~i.cilm.gc trop -i;~~*dif' ( OLI ~22s du tout si 1~
maraîcher a ;2odifi6 son Tlan. d:: culture ;:IL~ dcrnii:r monwt), irrigation
excessive ou insuffisante, c::po,r:ition dÉî~c:tucwc 9 :?xxnq,ue de fumure l . .
A lPorigiLne il y a. un manque d"intGr3-t; pour lîr:ssaii;, qui nea pu ctre
éveillé.
Dans COS cas d"GchCc, un rerxsccr,is ;a &tG -t;cnt;,? kns la mesure du possible
en augmentant provisoircwnt 1-c nombre dcr: vi;;:itas 9 cn ci)i3ortant un soin
particulier à 1" cxpos6 dcn i.n:;-tructions ..:'î; surtout i:n vzillaJTt 3~ leur
exécution correcte. Dans tous :Les cas, 1~::; r6rsultats furent bons*
Les tomates n'ont donné aucun :rCsultat. La culture fut m6diocrè pour
l~ênsemblc du Cap-Vert. L<JS ,x~:rcellcs dck9sai3 ont subi dcz srûves attaques
d'insectcss dc naladics.
l .* / ..*

Pour les 3 autres cspèccs, lus rendements obtenus sont bons pour la
region du Cap-Vert, Ils représentant un objectif honnête pour le milieu
rural traditionnel.
Ils sont le résultat d*un ensemble dvamCliorations cultuPales :
- 10s nouvelles variétés plus productives
- ap,p&rt de matiere
organique
- apport dgcngrais minéraux
- meilleures techniques culturales,
Il faut noter lQinterdépendancc de ce s améliorations culturales, au point
que l'innovation c:it nulle si lgun des facteurs est negligé. Cotte négli-
geancc d'un des fac:$eurs est à l!origine de la plupart des échecs
4-8~if&,-@3 et contact6
Le rythme des visites initialement prévu (2 par mois) s9est avér6 trop
faible ; celui de 3 par mois à pcinc suffisant pour une prcmiéro année
dgcncadrcment, Par 'un emploi du temps par ailleurs très chargé, il noa
pas été possible dgaugmcnter 1~: nombre de visites.
Les r6unions préliminaires dans les villages ont grandement facilite
lPEtablisscmc.nt de::; contacts,, Une difficulté a été la lan,gue ; les maraii-
chers nc parlant que très peu le Îrançais. Elle a éte en grande partie
rés.oluc par lc: personnel sénégalais (homologues$ qui non seulement ont
servi d*intcrprète, mais encore ont doAn& en grande partic les explica-
tions ct effectué les démonstrations,
Les contacts ont 6té surtout du type technique ot individuel. Il aurait
ét& intéressani de prolonger l'Action dG démonstration dans le jardin
par des contacts plus larges, 4tre les maraîchers pilotes au niveau
du village par exemple. 6~s contacts, qui r&.nisscnt un plus grand
nombre di-: gLns, renforcera l'action tit devrait, dans unc certaine mesure,
permettre de diminuer lc nombre de visites individuelles.
473 L'introduction des nouvcllcs techniques
Les mar%lchurs sont satisfaits de ccttc initiative des jardins pilottis'
et souhaitent sa poursuite. Les connaissances ont migré, 1~s nombreuses
demandes cn sont la preuve. Le succès dc;s jardins pilotes tient esscn-
tiellcmcnt dans sa réussite technic;ue.
0../ l . .

19.
.q
Parmi 10s thèmes rctcnus cn fi$but dc campac)ni: 9 lgintroduction des nou-
velles varidtés a connu le plus dc succès, ~Coci parcc~uc lc maraâcher
nOavait pas à modifier ses 'hrS.biJudes trzditionncllcs. Di: cc point d;c. VU~, t'
plus significatif est pcut4tre l*adoption
de!; nouvelles variétes de
laitue, du type américain, avec lcaqucls l?l rupture avec les habitudes
était la plus foete. Lc maraîcher a dû. reclwrchcr soit un circuit com-
mercial nouveau, soit convaincre ses achotcurs traditionnels.
Pour d *autres thèmes, il &tic;mblc:rait que: 1~: maraîcher ait Cté sensibilisé :
cn pépinière
semis on ligné
densitb dc semis
en culture
dansitt: culturalc:
travaux du sol
De nombreux mar;z-îlchcrs reconnair:;scnt 1. *utilité d*une rotation culturale p
mais né la rcspcctcnt pas, sc laissant influencer pn.r 1~s cours du marché 4
au moment du semis.
Les maraîc:hcrs ont lPht;2hitude dEutiliser dc:.> engrais organiques ct miné-
raux, mais ccttc utilisation rostc très cmpiricuc.
.!.
La limitation est sur-
tout duc aux prix d'q,c;hat ct 5 ls. difficul.t& d *apwovisionnemont.
Le maraîcher ne dis?osc gCnéral;mcnt pas dc. beaucoup dc: fonds d;inves-
tissement, et nc possède pas CC~;~~C dcrniérc, notion.
L@aménagcmcnt rationnel dc l*vxploitation si.: hcurtc souvont à la struc-
ture Sociale rclativc 5 la _ropriét6 y 1~ ;:lztrzîchcr refuse tout invcs-
tissement pcrmancnt (brise-vent,, puits ci!n<:ntés, ctc,,..) s@il n'est pas
propriétaire coutuiilier du jardin.
I-5 C!onclusions
Le maraîchage du Cap-Ve:rt date Cte la fin du Ê9e siècle g il est essen-
tiellemcnt pratiqué par dos Lébous, cthnic M.zn structurée et indivi-
dualisée, forte. Cos 2 faits ont permis la création d9unc: tradition
maraîchère adaptée jadis ,X l*ap~~rovisionnc~:~t-.nt du marc216 dzikdrois.
Actuellcncnt avec lfcxtcnsion di. celui-cip 2-t. les nouvcllcs possibilités
'
offcrtcs pzr l"exportation, lr: marraîchcr doit modifier non sculamcnt
ses techniques mais surtout sa j,..:ntalit&.
ii,
-.
.*. /
.**
.

20,
En cette campagne ‘73~74~ les thèmco vulgarisés par lc: centrl; concernaient
surtout la production, c;est 5 dire rc .taient ponctuels. Or-des c~angc-
ments ponctuais SC: r&pcrcutent toujours 2 l*cnscmblc du maraîchage : ces
ré~>trcussions doiv4t etre prises i.n considération ct doivent rcccvoir
des sohtions. Las maraîchers par cxemplc ont soulev6 des problèmes en
amont dc la production (investissements..,) ct cn a-J-a1 dc celle-ci.
(com: crcialisztion,.. ) et l@action y a souvînt bûté fau'cti actucllcment
de solutions,
LF&tudc des jardins pilotes a montrd les difficultés d2encadrcmcnt dFoÙ
la nGctssit$ d'une pression dc vulgarisation très forte. Ccltte vulgari-
sat
ion, par aillcur, devra partir du niveau actuel tcchni
intellcctucl du mardicher c-t non pas des objectifs du vulgarisateur.
C Oest à dirr c,uvellc serz cssenticllwent ura-tiquc au d6but.
.‘ _&.
QI, :ji&thode dl: la ltdC1;lonstrationl' s~klc; étre bien acceptk -2 condition
dPutiliscr 1~:; rc:sultats obtenus au cours de rbunions (or:;anisEi\\es ou
spontanéês), dc confrontztions, di; visites organiseks pour les maraichws*
du vi.llqc ztc. Ceci nc devrait pas poser de grands problkmcs, compte
tç;nu ds la cur.iosité que lea nutres maraîchers ont I&anifzsté pour'lcs
j a r d i n s pilotca en cette campagne.
Très souvent, lors du; nos d6K:onstration.s QU village, les voisins
vonaicnt assister.
Les sCUlcrS visitez techniquca ne sont suffisantes en début doaction
pour scnsibiliscr les maraîchers. Dans ccttc: ;iction, il :;~a bon de
s"appuyc;r sur lks qroupca c;ui constituent la société :;araîchèrc, aussi
bien au ciivoau dc la région du Cap-Ve;rt quîau niveau du village. Les
changwznts Y(_ font au niveau du villagcr -tout cnticr ct non ,5 dtis ctil-
lules socialés plw3 petites,
Il est h &vit(rr d'appuyer 1°action sur I-ch: distributions <i vzngrais OU
dç scmenccs. &uvils scrv;~-~t aux d&~onstrations car dans lJ esprit du
marafchcr, il y ~7, un. risque. Maio ces "cadeaux" n, doiwnt cn aucun cas
Itre la hase mbmc dc lvqz ction de formction entreprise g ils ne doivent
jamais d$gassLr -merno dans l:csprit dc clar:Aîchcr- lc r81c: dc moyen*
+o* / . . .

21.
Le choix du *naraîchcr cl-;-t (:3:-;c13"ticl pour X::i ?néti:z(;i~tir,, 11 est impératif
que lc mara~chcr cultive lui--lnBiac son jardin, soit lPc:;:écuttiur deo, nou-
,t
velles twhniques p quo il ait un tisyrit; c! o initiat:ivc o r: UC son jardin
s'ait la principalv C;~~r~ë dc se:? mvmus.
1;~ choix judicieux r,c "pourra si; fnirc C~C~:~~;C LXU.J ~OXIIIC connaissance de
la comunaut6 villa:coisc,
.
De ceci dGcoulc, ainsi yuc; dL: toutes les Cc2TT~ct:~:rir;tic:uca du milieu,
que 1~ vulgarisateur devra ~OS:.:;~'3er d $ indi~nia.blcr, qualitbs tent tech-
niqUvs, qJghuï-îl~ines. Il ne saum. SC contctntcr dgun r81c dc sizlple
conseiller technique, mair; dl:vm s v int&gri,In 3, la commnaut6 ~ju 9 il cn-
cadre, S0.n r6l.c; sera bitin plus vnutc c;uv uiic simnplc vulgarisation agi-
colp 0 il ~~&+a celui d9ufl coascill;r, dvun anirmtl:ur rural,
. . . / ..*
i

22.
Chapitre II
Résultats de l'onqu&te complémentaire sur les
fumures traditionnelles
Une enquéte mende clans 12. villages maratchers
de la presqu'île du Cap-Vert,
.a rOvélQ l'utilisation des fumures dites "traditionnelles", par opposition
aux fumures dites “modernes” c’est 3 dire 12s engrais nindraux. E l l e s ccmpren-
nent par ordre d’importance : les sous-prodtiits des huileries de la place,
las dbchots de poisson, le fumier de parc, les fientes de volaille.
Ltemplci de ces fumures, serait dictb surtout par la pauvreté des sols ttdiortt
on ndtièïes organiques et par la non-intggration
de l'élevage existant dans
ltagricultt2re.
Les maraîchers soucieux donc de la rentabilisation de leurs
exploitations, ont bien adopté l'usage de ces fumures h ddfaut d’autres sources
de matiGres organiques pour s'adapter aux conditions du milieu. Llooquete a
surtout mis la lumiéro sur la provenance équivoque des d5chets de pc&sson
tant pour ks maraîchers que pour lcatochniciens de lcagriculture.
$
II,l,Les spus-produits résultant iie la trituration de l’ara.chide
La conmcrciali.nation de l’arachide est monopole de l’état par le truchement
de lt3NCr\\D (Office National de la Coopération de l'Assistance pour le
Ddvcloppcncnt) ; sa trituration confige B 5 usines dont deux seulement, Lesieur
Afrique et Paterseri, approvisionnent le Cap-Vert en mati8re nrganique,
%réloignement des 7 autres ueincs rendant 10 prix de leurs sous-produits
’ ’
prohgbitif. CC!~ deux huileries absorbent plus de 60 $ 'de la production
nationale annuelle d’arachides d'huilerie, Le d4corticagc est assuré en
partie aux lieux di? la trituration. Doux sous-produits intéressent le maraîcher:
. aes poussi9res is:ues du nettoyage des arachides livrt5es a u x usines*
- Les tourteaux.
?.a,Les poussiéres ou "Büd"
La plus importante est 1a”poussière d’arachide> ou “terre d’arachide?
Les pou ssibres d e p7iille e t l e s poussières blanches produites uniquement par
l'usine Petersen sont d’importance moindre.
1, n, ‘id. -Ter-ras.. .&!..ara.chi;l~s’
<
Elles proviennent ;du ncttoyago des CO~U~S livrées aux usinas. Ellss sont cons-
tituées par des sablas, des brisures de coque, des gynophores et des fanes.
,** / . . .

L e pourcentage des terres d’arachides d;rns las tonnayes d'arachide trai-
tés: varie beaucoup avec la pro\\;onance des :z~p~~rovis.ionnements. Cn moyenne
*
i-L!3
representeraient 3 7; chez Petersen et 1,25 $ chez Lesieur.
Le mode de commercialisation varie Gans lea 2 usinus* Lesisur les cède pour
.e
son compte aux maraîchers SI ::aison‘de 7011 F CFA le camion que.lquo soit
son tonnage. Cn .1373 elle a ainsi vendu un peu Plus de 3OIIO T.
Petersen donne les terres d’arachide à son pe~:sonnel WI guise de gratifi-
cation, qui SO charge de la vente, Elles sont olors veindues dans des sacs
de 60 à 70 kg pour IfICD F'CFI\\ les 45 sacs.
Cn 1973 l'usine a l i v r é pendant
la campagne environ 8 t/jour soit environ :RCl:l t pour .La campagne complète.
Dans' les deux usines les frais de transport sont à la charge de l'acqué-
reur ; i l peut 5' agir d'un intorrnddiaire tran3portour ou d'un naraPcher
disposant des m&mes moyens. 51 I:!st toujours entendu que les prix restent
fixes sans tenir compte de la pl>rsonnalité du client. IJn seul client
dépose si L'usine Peterscn des arrhes en debut do campagne.
1.a .*+ Poussieres de paille
4
Elles sont Constitu&es en ma'jeu:ce partie de monus
debris do fânes d’arachi-
de et do bouts de gynophoros.
l
Peterson les Ecoule à TII0 F CFA le camion sans tunir compte du chargement
du véhicule. Les quantites l i v r é e s n e s o n t p a s connuos,
1, a. w* Poussières blanches
Elles comprennent uniquement der; brisures ce coques avec 50 $ d'.eau.
L'usine Petersen soule on produit et les livre gratuitement a raison d'en-
viron 1 t/jour.
l,b, Les coques d’arachide : (“Khotu gerté”)
Elles sont cstim6es à 30 $ do tonnages
1iVrGoo 3 l’usine Losieur et attei-
gnent seulement 21,4 $ chez Peterson. Toutcs les deux usinos les emploient I 1)
en autoconsommation pour le chauffage de leurs '1~ .areils : cent prur cent
par Lasieur Afrique ct prosquo ontièroment par Potorsen. Gommes 10s pous-
sibres blanches qui ne sont quo leur dbriv6, 10s coques d’arachide ne
font l'objet d':3ucun cowerceI
l'huilcric Potcrsen ies donne à tout venant.
4
1 .c. Les tourteaux d’arachide ("Rake.1")
Ils proviendraiont suivant les runseignomonts rcc:ueilLis 9 Losieur Afrique,
des résidus de nettoyage dos :tp,-areils aprés chaque campagne. Le mode de
commercialisation do cc’ sous-nroduit chnnJo par rapport b celui des terres
d’arachi‘de;
/
. . . , . . .

2 4 ,
Les ouvriers le payent en moyenne à 4,5 F CFd/kg et le revendent à leur
pro@tro compte. En 1973 les lcesidus étaient estimés à 10 T. L'usina Petersen.
n'en met pas B la disposition des maraîchers.
;
1.e D i s c u s s i o n
Lvenquête menée en milieu rural a montré une consommàtion de poussière
d'arachide (oe terre d'arachide, poussières do paille et poussiera; blanches)
de; Cl403 T/ha soit pour les 2100 ha en culture, 17600 T/an.
Il est difficile de confronter cc chiffre des consommations à celui des
productions
données par les usinos, car la campagne do l'usinage des
arachides étant décalee par rapport à la campagne maraîchère (celle-l&
commence
courant février-mars, colle-ci en octobre-novembre >
Les quantités irtilisées par le maraîcher proviendraient aussi de la cam-
pagne précQdente.
En cette campagne 73 la quantité de terre d’arachide
produite par les 2 usines a étb de 5OCLl T, et 2400 T de poussières blanches
soit au total 7400 T. La production de poussiéres de paille n'est pas
connue,
e l l e d o i t ?tre légerornent infQ$ieure à c e l l e d e la terre d ’ a r a c h i d e .
Il reste donc un t'soldelr
en cette campahjne d’environ ICIOn 7’.
En partie, on peut l’imputer au fait que :Les maraîçhers ont donné lors d.e T
l'enquete leurs achats totaux pour l'ensemble de tous leurs jardins, ce
qui conduit & une surestimation des consommations/ha.
L'estimation Jcs possibilités de production des huileries et des besoins
du milieu rural montre quo les peemièros ne peuvent satisfaire 10s derniers
qu'en annee normale de pluviosité.
quant aux tourteaux, l'enqucte a montré une consommation d’environ 0,9 T/ha,
soit ?800 T. Dans ce cas il est possible que las marotchers utilisent des
tourteuux avariés provenant de la trituration artisanale des arachides.
CetLe hypothese n'a pas pu Btre vérifiée.
1 rIil
Conclusion
Cette étude sur les sous-produits de la trituration des arachides conduit
B des données contradictoires du fait en partie du peu d'im,portande
qu'attachent les huiliers à ces produits et donc ne disposent pas de
statistiques.
Ru nivcou des usines, les estimations suivantes peuvent “tre récapitulées,
obtenues par extrapolation des chiffres recueillis cuprés d’elles :
L.....
.
.
. /.
.
.

a) Terre d'arachide :
l à 3 ;; du poids d'arachide E'n coques.
1972
: 12300 T de terre d'arachide
1973
:
5000 T
II
1974 (prévhsion) 8
0000 T
Il
tr) Poussières blanches
Estimées ci 0,5 $ du poids d'arachide en coque
1972
: 625 T
1973
t 300 T
1974 (prévision)
: 3 6 0 T
c> Poussières de paille
d). Coques
Très variable d'une année sur :L'outre
1972
: 1092 T
e) Tourteaux
1973
f
10 T
II,2 Les déchets de Poisson
Ils occupent 12 deuxième plact? après les ri;s.i dus d’huilerie et proviennent
de la p&che ortisanal’e.
Afrique Azote, une usine sp&cialLsée en farine dn poisson, fonctionne à
Dakar depuis 1365 pour assurer 1”absorption totale dzs déchets do la pechc
industrielle, Par eilj-curs
ce mOme comphexo industrie1 récupérerait quel-
que fois en dehors dos p o r t s de D a k a r , les d;::chr?ts laix;Gs par l a p&che
artisanale.
Les mises à terre nationales tit: l'anr.oe lY73 s 0 n t CI s t irrl15 12s à 3 0 L:: . 0 0 0 t 0 n n 0 s
dont 25 :.< par la p0che industriel.Le. Les qcrc:ntitGs de sa.rdinelles braisées
représontcnt lo tiers des mises i:i trrrc totales de la pl9che artisanale et
_
I
pro'duiscrit 20 5:: de r6sidus.
Ce travail est; corl1‘icS aux -F~ww~es. Le traitement
auquel sont soumises les sardinelles et quelques aut.res ospbces, mais de
moindre importance à c8tB des prr!mibres, c!e,2; a:;scz rudimentaire. Les poïs-
sons étal8s & mémc 1~7 sol sont; hl:z:is&s SOLIS une couche 1dr3 paille à laquelle
le feu est mis, L'opération fi.nal.(F! oonsiste ?I 3nlevur le:; QfZûillos avec la
p e a u , l e s t ê t e s e t 1~s v i s c è r e s qui consti.tu(>nt l e s résidus.

26,
Le départemnt de Fi'Bour demeure le creuset de ces déchets do poisson,
avec sos ‘7 cooperatives de p@cheurs et une production de l’ordre de 25 7;
de la pBchc ûrtisanûlo nationale totale. I!uolques statistiques du service
départemental des pechcs maritimes : 1P73 l e s cooperotives d u d é p a r t e m e n t
ont capturé 56727 tonnes (25 i' de la peche artisanale du p a y s ) soit ‘IE340
tonnes do poissons braisds d'où 3700 tonnes de dechets.
L'intercampagne :laraTchère se situant entre la fin du mois de juin 8tles
premiers jours d “octobre, les tonnxgas rlo cotte potiode creuse pendantt
loquelie le cornmorce des déchets s'ustompe,
no sont pas compris dans les
chifÎros suivsnts,
P o u r la campagne agricole 1973-1974 (fin octobre 1373 à fin avril 1374)
l e s mernos coopGrotives ont rapporté 40.460 tonnes, tronsformt 16.153 tonnes
et recueilli 290’7 tonnes de sous-produits.
D'après l'enqueto menée en milieu rural on pout estimer que les marafchers
utilisent environ 1 ,310 T/ha soit 2757 T pour les 2100 ha de culture. CO
chiffre' viendrait corroborer l'estimation de la production,
fie commerce si f.lorissant des dbchots do poisson pour lestransporteurs
interesscs par c*?tte activitd aussi bien que les productrices, a vu ses
debuts en 19;jEl et continue à prendre dz l’essor, parceque faisant fi
I
de tout protocole com~ricrcial et aussi parceque la marchandise s'écoule
sans difricultes.
Aux ports de p9cne le sac de 25 kg est cedé en moyenne de '75 F CFA a
1 Z!5 F CFP p:ir les femmes, et ce marché, comme tout système GO~i~~OrCi.01, e s t
soumis à des fluctuations.
Les morafchers d;!s environs de KAYAf? utilisaraient les rebuts d’une usine
de poissons de 11 place, mais les faits restent à confirmer,
Dans catte éoude le but recherché est une approcha dcs,Aolités faute de
statistiques confirmées pour une étude exhaustive.
N o t a : N’Eiour chef lieu du dgpartemcnt elrce %@BOUC
[rGgi& du
ThLi&gj

grand port de pBche.
K ;! Y r, 1-7 : grand port de p0cho du dGp..rtement de Thiès (rdg.ion de Thiès),
.*. / *a*

2 7 .
prk3, LB poi.iline
S i l e f u m i e r d e p o u l e e s t d ’ i m p o r t a n c e ,noindre compareo û c e l l e d e s 2
t y p e s précedemment etudies, i l c o n s t i t u e nrrnnmoins u n e s o u r c e d’engrais
.c
o r g a n i q u e n o n n é g l i g e a b l e pour l e m i l i e u m a r a î c h e r d u C a p - V e r t .
P a r m i l e s é l e v a g e s d u Cap-Vert n o u s p o u v o n s d i s t i n g u e r 1~s t y p e s s u i v a n t s ,
d u p o i n t d e v u e d e c e t t e é t u d e :
1”) Elevage en batterie (1 6Xewage) produisant une fiente pure.
2O) é l e v a g e d e p o n d e u s e s a u sol. s u r liti&se d e c o q u e s dlarachides, C ’ e s t
le cas le plus fr&quent.
L a liti&re dtura bpaisscur, g6ndralement d e I!I c m ,
e s t changee 1 f o i s p a r a n . Non s e u l e m e n t les c o q u e s s o n t r é d u i t e s e n u n e
esp&ce d e p o u d r a grossigro, m a i s sncorc ingdr5as jpart.iellement p a s l e s
o i s e a u x e t s u b i s s e n t d o n c uno t r a n s f o r m a t i o n l o r s d a t r a n s i t d i g e s t i f .
3O) é l e v a g e d e p o n d e u s e s SUI‘ c o p e a u x e t s c i u r e s d o b o i s - ( 1 Elevage).
4
La litière de 10 cm d’bpaisvour est chang6e cheque 2 mois.
4”) élefage d e p o u l e t s d e c h a i r s u r litii!ro o n c o q u e d’orochido. D e l a
même épaissetir,
e l l e e s t chengGc a c h o q u e cycle d o p r o d u c t i o n s o i t , c h a q u e
I
3 mois environ,
I l e s t Qvidcnt q u e c e s 4 t y p e s d e f u m i e r s n ’ o n t pas les m ê m e s qualitas j
c e l u i q u i p r o v i e n t d e s E+levages d e p o n d e u s o s ciura unc v a l e u r f e r t i l i s a n t e
b i e n plus grando q u e c e l u i p r o v e n a n t d e s élcrvac~es d e p o u l e t d e c h a i r .
Le fumier de volaille a une bonne valeur fertilisanto, mais contient peu
d e mati8re o r g a n i q u e h u m i f i a b l e , l a c o q u e d ’ a r a c h i d e titanC a u s s i p a u v r e d e
c e p o i n t de v u e ; l e f u m i e r rli b a s e d e s c i u r e serait d e meilleure qualité.
L a c o m p o s i t i o n m o y e n n e d o s f i e n t e s t e s t l a suivanto (“Le B o n Jardinier”
1 5 2 é d i t i o n p . 3G9 - E d i t i o n “L.a M a i a o n R u s t i q u e ” ) :
MatiBre o r g a n i q u e 10 B 212 1,; da l a m a t i è r e fralche
I
eau
50 à 6 ::i $a
II
N
1 6
II
,
a 2 $
'2'5
1,5 B 1,8
7:
11
K20
0,8 & 1 ;:
II
Ca0
2 B 2,s g
tt
l . . / . . .

28.
Le fumier à !)ose de coques d'nrachido
est vendu XI maraîcher sn sacs de
70 à 100 kg, au prix de 100 à Î5c) F CF'\\,
Lo fumior à base do sciure est vendu à 100 F CFA le sac de 4Cl - 50 kg.
Les sondage3 effectues dans 1~s élevages du Cap-Vert permettent de faire
lac ~estinatFon3
suivantos d'aprbs les quantités d6clorGes p3r les Eleveurs:
1") quantito de pouline provsnant dzs Slevogcs de pondeuses sur
coque d’crachido
105 T
Y!") quantite de poulino provenant de l'bleva@e de pondeuses sur
sciure (de bois
1400 T
3") quantite de pouline provcnont des Clowages de poulet de
chair sur coques d’arachide
300 T
1005 T
Ce fumier cet ut:.lisé non seulornent par le milieu maraîcher traditionnel,
mais par les quelques grands complexes horticoles existant dans le Cap-Vert.
Un recencement de 1'Inspection d'Agriculture donne une estimation de
25.n30 pondouses/on.
Or si on accepte une production de fiente3 d'environ
63 kg/b@te/an (chiffre fourni aimbblement par 1'Ecole Nationale Supérieure
d’Agronomie Chaire de Zootechnie - Montpellier - France) on trouve une
production do 1575 T, à laquelle il faut 3joutor les 150 h 230 T de coques
utilisés /ar. p:?r 10s Cloweurs 3oit 1725 à 1775 T.
L’encju@te mer:68 en nilieu rural a relev- une utilisation d’environ
0,698 T de fumier de vole.ille/ha cultives Or la surface cultivBe a ét6
sstifiiée par 1::s Services aAgricoles à environ 2100 ha, soit au total une
consommation de 9280 RT.
La différence entre 10s 1605 et 1775 T, ot 1280 T correspond aux achats des
grands complexes horticoles non compris dans l'onqu&te. Entre 1775 T et
1605 T la dif‘fc:rr-lnce est de l’ordre do 10 $,
donc accoptablo dans le cadre 8
de cette Etude.
/
l . . l *.

Chapitre III
III-? Notes sur l'irrigation on !mi.li.w rural trodititinnul
. .
,-
L’irrigation des cultures en milieu maragcher traditionnel du Cap-Vert
se fait B l’arrosoir. L'eau est puisée dans un trou creusé sans aména-
gements
part iculiors, sinon parfois un escalier en branchea, Ces trous
sont appelés "césnes". Leur profondeur peut aller jusqu'à 6 m ; au del&
las risques ~lQb»ulcments sont trop grands, La surface de la caane et ses
déblais variz atiec la nature du sol ct la profondeur t
- en sol compact, il est possible de creuser des flancs verticaux,
la surface est alors faible, de l'ordre de 40-50 m*.
- en ~0.1 sableux, le maraîcher est obligé de creusar une c6ane
:!rl forme de cratbre.
La Surfac;e peut alors aller jusqu'à 200 m*.
L”irrigatior-1 est gén6~?lefiiont faite par das ouvriers ou “sotirgas”.
L’arrosage c3m.bionce le plus souvent au lever du.solei-1, vers 7 h - 7 h 30
Les arrosoirs sort en matai, d'une contenance de 10 1 environ, Ils sont
munis de pommes ou des boftes de conserve à extrémité applatie,
Les doses d’irrigation variunt
d'un maraîcher à un autre ertre 5 et 8 mrry!j
Il est rare par ::ontre que le maraîcher adapte les doses d chaque espèce,
ou par exemple a-1 terrain. Nous avons vu des parcelles de culture situées
en sol thierengal riche en humus (-le sol thiscengal est un sol inturmÉdiairo
entre le sol dior {sable) et le sol de bas- fond (humifère-hydromorphe) -)
irrigué en excès.
L’irrigation est soit Faite erg une seule fois, le matin, soit en 2 fois,
matin ot soir.
Les closes et temps d’arrosage qui suivent correspondent à 12 mesures effet-
tu6es vers 8 h d&l matin. Nous considérons quo ,le maraîcher a alors un
rythme d’arrosage "'moyen".
La dose moyenne apportGo journalièrement est de 7 mm et varie de 5 mm
à 8 mm.
Le dGbit moyen e-,t de 1,3 m3/h et varie de 0,6 à 2,3 m3/h.
La d6bit varie avec la profondeur de la céane, la distance 2 parcourir,
e.t l'individu.
c
Le principal facteur de variation est la distance & parcourir. Pour la
caract.Srisor,
on a mesurb la distance minimale et maximale qui :;tlparent la
parcelle de la c6ane.

30.
Les 12 mesures ont étd groupBe::; en 3 c:la::ses p~lr ordra èacroissant d e s
distances.
Ls calcul des moyenr-es.--.do.nrta lc: tableau suivant :
distance minimale
Itm
!Y m
2 m
distance maximale
3E m
2.1 m
13 m
distance moyenne
27 m
13 m
7,s m
3
débit
0,s m3/h
1,2 m /h
1,8 m3/h
Ceci montre qu'au point de vue efficacité de .1’arrosage, le maraTcher a
t o u t intér@t à augmzntor l e ;lonhre d u s;?s p o i n t s d’ezcr m a i s i l ust
évident qu'en contre partio, il- augmente alors ~!OS pertes de terrain, et
les frais de çrcusage (pour une ceane de 3 m de profondeur
il faut
compter 3503 fr).
111.2. Notes sur la salinité du sol et des eaux dtirciQation
Les phenomùnes de salinité dans les "niayes" du Cap-Vert ne datent pas de
ces derni&res années ; Trochain dans sa "F~~I:A du !;enégal" (1930) signale
dejà une salinisation des niayes en fin de saison sèci-Se.
M a i s aL c o u r s dé! c e s 6 dernigres annces doficitaires su point de vue plu-
viométrie la salinité s 'est for*tement accerituee. Elle est suffisamment
importante pour lui consacrer ce développement,
Cette rote résulte d’observaticqs faites sud le terrain au cours de la
campagne 1973-1974, completees par des donnees bibliographiques.
Elle donnera un aperçu des p.~éromènes en csuse, mais n"a nulle prétehtion
à Btre exhaustive ou originalo,
III.2.a Méthodes et quelques définitions
-
-
La concentration en sel d'une solut:Lon aqueuse pe,Je Btre definie en g de
sels/1 de solution, OLI plus siiaplement pas sa conductivité Electrique,
Celle-ci est mesurée B 2!ZlGC, avec des Glect,rodes ds '1 cm" distantes de 1 cm.
Elle est exprimbe en mmhos, tel que 1 mhos =: TO3 mmhos.
Au C.D.H. nous utilisons plus couramment le CI- (conduotibility factor),
tel que 10 CF = 1 mmhos,
A prremière approximation 1 CF Gquiwaut a O,:i64 g de NaCljl de solution.
La salinite du sol est aussi mesurée par sa conductibilité Qlectrique.
.a. / . . .

3 1 .
Pour cola on ajoute à 1 W de terre sochde à l'air libre puis broyée,
2,5 V d'eau dtisiolisbe. Un agite ot on laisse reposer pendant 4 h au moins
dans un flacon fermé. Par rapport B la methode de l'extrait saturé, la
pr$cédente methode introduit un facteur de dilution qui dépend de la
texture du sol, Cztte dilution est linéaire lorsque le principal sel est
le NaCl.
Ceci semble fitre le cas pour 1~‘s sols de la RQgion du Cap-Vert, I-e facteur
de dilution a été à peu près de 8 dans nos mesures.
Les mesures de conductivitij
électrique ont Bté faites avec le "CF'I metre
type PIC 4, of Electronic switgear (London) ltd. Ltéchelle est graduée de
0,l à IOO CF, l'eau désionisée ayant un CE de 0,l.
Lors des onquetes effectuées en milieu rural (voir note technique) des
prélèvements systdmatiques d'eau des céanes ont été faits et leur CF
mesur&.
Quelques echantillons da terre ont été pris,
L’absorption de 1 1 eau du sol et de bes élements nutritifs par les racines
de la plante est un phénomene completie.
La prossion osmotique de la
solution du so.1 ot.sa composition ionique jouent un grand r61e. Lorsque
la concentrat&on de la solution augmente et corrélativement sa pression
osmotique, la quantité d' eau effectivement disponible pour la plante
diminue. Chaque éloment a Ipar
oilleur une action spécifique ‘sur la physio-
logie des phénomenes d’absorption et sur la physiologie du wr>gotal en
général (carence, toxicitÉ).
Los él:ments minéraux sont ûbsorbds par la planto sous forme ionique.
Les ions sont en solution dans l'eau du sol et sdsorbds par le complexe
adsorbant (C.P.) ‘ch s o l . L e s i o n s en solution dans l'eau du sol déter-
minont la saliniti du sbl, alors que la sodisation de celui-ci est
.m
déterminée par le taux de saturation en Na' du C.A.
111-2-b L'eau et le sel dans le sol
L a salinit6 dc. sol est mesurée par sz conductivitu , électrique exprimée
on mhos (voir ci-dessus). La sodisation esY mesurée après déplacement des
ions adsorbés (-par cacmple par un acétate-).
On distingue d’après ces 2 mcxurse~ 3 t y p e s d e s o l :
. . . / . . .

1") Sols salins
.*
La coriductivikX - de l'extrait de pâte satur6c est supsr.ieure à CF 40 *,
et le taux de saturation du complexe absorbant an Na+ est inf6riwr B 15 7:.
,4
2*) Sol. salés à alcali
Le CF est superieur à 40, et le taux de Na'
du complexe absorbant supérieur
à 15 $.
3*) Sol.~ 81 alcali non salés
Le CF est inférieur à 40, et la taux de Na+ supilrieur à 15 $.
Le Na+ adsorbb disperse les colloïdes du sui -degradant ainsi sa structiupc-
Celle-ci est mauvaise dans, les 2 derniers types de sol. Elle peut Btre
bonne dans le premier type si l.e taux de Na+ n'est pcs trop élevé.
Elle peut également eitro bonne dans le dcuxiéme si la salinité est
elevée, en pr6sence de sels neutres.
Entre Les ions en solution et ceux adsorbés existe un kquilibre donné par
la relation semi -empiri,que de Gapon (les concentrations sont en meq/l)
Na+
K
N a +
., t +
'5: +..- .-.
tt
L=
ca++ t Mg
i flq
f Ca
2
ions adsorbhs
ions en solutions
(extrait de pâte satur9e)
en meq/100 g terre
en meqJ1
On voit donc qu'une irrigation avec une eau salins contenant du Na+
modifiera l'équilibre et szturora 10 C.n. en Ma+ soluble.
. .
Par ai:Lleur un apport de Ca ou Ng dhplacera le Na*. Nous y reviendrons
dar~.s~L~.%UwxxL@r paragraphe,
Un autre aspedt des sels dans l'eau du sol
zst :LT pression osmotique qu'ils
déterminent. Celle-ci peut @trr: calcul6e -d'après la co~ductiv%ti
8Iectrique (C.C.) de l’extrcit de p8to satJr6a zt'oxprimiie er! miliimhos-
par la relation :
: os = K.C.E.
K étan't une constante d8penclan.t
du sel er, solution (II,36 pour le NaCl).
. . . / l . .
.I.

I

33.
111-2-c Leo..selo dans l'eau d'irrigation .
La concentration totale en sels peut Btre mesuree par la ~&&t.iuU&-
blectr$que qui sera la résultante des conductiv;lt.hs
des difforents
salu‘tés.
On a formé 4 classes d'eaux d’irrigation :
1”)
CE de
0 à
i$5
Faible
20)
C E d e
2
à
775
m 0 y s n l ,:
?
30)
CE de
74 à
279
élEiVé
4O)
CE de
32P g
Plus
très 6levé
(CE en CF)
Dans la qualité de l'eau d’irrigation intervient en outre le taux
d'adsorPti.on du Na+ (T A S) défini par la relation t
Avec cet indice on a constitu6 4 groupes :
0
à
10
faible
*
10
B
1 8
moyen
1 8
à
26
élevé
26 et plus
t r è s Qlevé
Nous reviendrons dans le paragraphe suivant sur la signification cultu-
raie de ces groupes.
111-2-d L'eau et le sel dans la plante
L’absorption de l'eau par la plante -réalisée au niveau des poils
absorbants-
dépend de 3 phénomènes:
l") force do succion créée p-.r la transpiration foliaire
2O) un excès de pression osmotique des cellules par rapport
a 13. solution
du sol
10 ) une absorption active en relotion avec le métabolisme de In plante.
Lo 2Bmo facteur est important un rolation avec.la salinite de l'eau.
En effet la concentration en sels drltermine la pression osmotique ;
celle-ci augrnonte avec la salinité,
.
. . . / .*.

34.
Le 3ème facteur est relié à 19 s13linit.E et .aodisation du sol par l e b i a i s
du mSt*;bolisœe.
quand les promiòres augmentent, la vigueur do la plente
diminue et donc l’énergie métobo.liquo disponible.
L*absorption des sels est 3us:;i Tan phenomenc complerde. A pnrt dos phBno-
menes physiques (cntrainemunt par l'eau, osmose, &Change d'ions), des
phénomènes
métaboliques
interviennent.
Dans les phenomènes d'echango le principal ion sortant est le H+ (d'oh
acidification),
maie d'autres in'isrwiennent.
L'influence des cléments chimiques SL;~ 13 physiologie du végétal va de
la carence B la toxicit6. Pour les dl.tii,leilks mnjcurs (N,P,K) l e s
excès
sont rares à observer ; on observa plus facilemsnt des caronces. Par
contre les û$$cbe des éléments mineurs sont plus courants. (BO, Mg, N:a$...)
Surtout le Na nous int!:resse i c i ParticuliPrement.
La teneur en Na des plantes on croissance normale, est variable d'une
espèce à l’autre, en moyenne elle ast; de Cl,2 3 C,6 /!i exprimé en Na20
(0,5 $ pour le concombre, 0,l & 0,5 1;5 p o u r 3.3 l a i t u e s o u s serre *).
AussitBt que l'on ddpasso cet*:e concentration, le Na’ devient toxique.
Na+ est un ion antagoniste du Ca+*'. Lorsque Io sol ast riche en Na +, l a
plante est relativemont pauvre en Ca+*. Ceci
<<:;t important dans le Cap-
Vert oh la plupart des cultures rnarr;f:chères se font sur sol sableux, O U
-
humique, déjà pauvresen C3'+.
Le Cl qui l'accompûgne souvcn': n'2 pas uno cction toxiquo bien accentuée.
Certaines plantos, comme le t..bac et la ~OIT~.~: do ti>rro sont plus sensibles.
SymptBmes des deq$ts dus aux sels
--M.
La vagstation est tres irr6Juliè:ce, avec des plages vides. Les plantes
ont des bailles variables. Le manque de viguuur dst tres signific3tif.
Les feuilles prennent une colora*ion vert gLouque (surtout sur le choux
pomme ceci est tr8.s net).
.
* C i t é pûr J.P.N.L. Roords v a n Eysinga - Procfststion voor de groenten en
fruitteelt.onder glas. Naaldwijk - Pays-bas '1?71,,
. . . / . . .
. . .

35,
Il peut appcro ître parfois dos zon;js ngcrotiques sur 10s feuilles,.et
celles du h,zricot; sont gûuffr6es et crirjpbes.
Pour la poivron on note 13 pr6sence do chloroses (non corrigaables par
.,
un ûp;,ort d'azote), accompagn6s d'une croiss-nce très Lento. L'aubergine
réagit par uni2 croissance stationnaire.
Chez 112 melon, m:if;ré une croissance pouvant &tre considéree comme presque
normale, les fleurs avortent.
Chez lo hrric ot nous nvonsnot6 une croissance anormale, les cotylsdons ne
se dGg:igent pas ifu sol. L3 t i g e l l e p o u r s u i t sa c r o i s s a n c e , s ’ a r q u a c t s e
brise. Il senblsrait bien que cattù ancme.lie soit en partie imputable à
forto sclinit6 d.J sol.
,
^ De c e s obscrv?tisns
ressort l'éventail des symptbmes.
La f::it le /31&6m:jrqU,-ni; du sel reste l<s zhute de rendement *, une réduc-
tion ds lo croissance, une hélérogéneïté de la culture, des déformations
diverses.
c
Dons son jeune 5ge la plante est plus scjnsiblo 8ux sels. Un CF (extrait
du sol) de 60 imbibe toute germinatjon du har.icot, et un CFde 1% la dimi-
n u e d é j à de 20 $ *Y. Or dans les conditions du Cap-Vert le CF est souvent
aux environs de 15-20 !
C I est pourqtioi
i l e s t s i importent d ’ a r r o s e r la pépini&re cvec u n e e a u
douce afin de disposer de plr,r;ts vigoureux à 13 plantrtion.
III-2-e Cifférences sp6cifiqles de rQsistanca à la salinité et l’alcalinité
du sol
Les diFf&rentes espèces maraîchbres n'ont pas la m@mo sensibilité eux
sels, Par tout ce qui précède, ressort la difficultcf! de définir “la sen-
sibilitg dlLne espZce aux sels" tant SI! trouve-t-elle influencée par le
c l i m a t , 12 s o l , l'état physiologique ct phénologique de la plante,
Les auteurs forrrant génSralemunt 3 groupes de plontos :‘
- les espoccs sensibles
II -
peu sensibles
II
tolf5rantws
* Notons quo cette chute de rc?ndement i>st progressive
*.* Vo8r Oibl$ographie N 11

----.--
36,
*) Sensibilité à la salinité du sa1
-
-
-
NOLB donnons 2 stSri%>s d;; valeurs de CF, L.'unr.; orioe dons lc Handoook of
Agriculture no 60 l!.Y.U.
Depr;rtmont of Agricultur,i,
KiGSlJré5! avec l'extrait
saturé.
L'autre prise dans 172 nota technique
ûccomcognant le CF métre, completé
par n o s propros obsarvations et correspondont 3 une extraction diluée
W2,5).
L
j

;CF extrcit de
1' CF extrait /
.ptite snturée 1 d i l u é e
I;
!Xulturo.s possibles

i
4
;
f
,
\\
_-
-
1
i
1 1
1
._
i
4 0
i
:! -4
!
toutes l u s cultures notjûinrnent ,
.j
i
#
i haricot, fraisier, petits pois'
!
. e--. -...-.- ._... _
i radis, celori.
7 .."..^. -- _- -. _-.,_ ._ .-___ _", .-..... -_^ ".."..",.......e_ . .._ +,. I.".. ._ . . ..I - ..-._ _-^ . .~-._"...
. . . ,.__-. .
.,
; II
:
40 - 100
!
L. - 8
i l.oitue,
concombres, poiwon, 1
!
L
i
I
i melon, cr,rotto, oignon, pomme !
; du torro + zt les espèces du ;

I
&
1-s
groupe 1
m
i
!
. ; III
; 100 -120
;
!j - 1 -j
;
( tomtes,

c h o u x - f l e u r s , cholJx t
1
i
,
, pOiil!,iOS
,
betterave,
a s p e r g e , i
f épinord
at
lus espèces des
'
- -
g r o u p e s I o t I I
Les 3uteurs différent
gdnSrP;lemcnt dnns l’ordre de tol6rrncs dnns un
groupe mai.s sont d’accord quant CCIX i;roupes eux-mBmes.
La définition des groupes reste irbitrcires C’e!st ainsi q u e In difydrence
de résistance entre le radis at l e c61eri e t la loitue Gt c o n c o m b r e , l e
plUS SOUVSnt ne sera pcs signific,";,tive, o,ar c.sntre cell::: du haricot
f r a i s i e r , le s e r a pzr r a p p o r t à l a Xoitue, cor-icambre,
Notons encore qu'en dessous de CF ZZZ 2 (extrait dilue) dos co&i-ncos nutri-
t i v e s nppnraisscnt,
**) Eisques de deq$ts dus aux sols contenus dons l’ecu d’irriqotion
Nous avons déjà defini Los 3 groupes % 1-a paqe33,
groupe 1 = cou conwenont à toutes les cultures
groupe II = convunint b la plupart dos cultures, .Lo:3 olu3 o~~nsibles excep-
tées B condition dlLn :Lessivage modéré,
* Le Handbook of agriculture cite !:r:ns ce groupe ç1r.r ordre croissant de
to1éranen
: choux fleur, choux pomr~los et to,ir:t.e, osp&cos gue no US ~VO ns
mise dans le groupe III.
/
.a. l . .

37.
groupe III = un bon drainage est nGccssnirc
- cuec un amendement colcique
et -3agnésiquû. Eviter 1::s cultures moins tolércntcs (groupe 1
et d6but groupe II).
Au delh de CF 32. l'eau n'est plus quaro utilisable, snuf cas très parti-
culier
: un rapport
moasif de r..alcium ou gypse,
u n lessivoqe important, d e s
especes t r è s tolercntes.
N.B. En absence d'zccumul2tion de sels d.:ns lc sol, la oolinitc de celui-ci
(extriit scturs) p o u t etre e s t i m é e & 3 f o i s c e l l e d e l’eau d’irriqction.
111-2-f Masures de lo salinité da ecux d’irriqotion dans las "ninyes" du
CapdVsrt
Il n'est pas souvent 13issé aux aqricultours 13 possibilité de choix de
1;:ur cou d’irrigstion.
C’est pcr celui des espèces ot wcrietés, des métho-
Jcs cultureles et d’irrigation, qu'il devra “faire pour le mieux”.
Parceque la chut2 do rondement due is. lc salinité est prograssivc,
les
maraîchers I I ;? reconnaissent une oau “scline” que d-ns les cc-s de salinité
extrame. ?<ais le; faibles,:; dc germination .des hnricots observés sur le
terrain sont en :zartie imputables à CI: facteur.
Plais 1s nature dl::s sols (snbloux, sien psrcolants ou dot fonds de niayes
riches on humus) limite souvent 1~s cJGg?ts dcis aux sels. Lz salinité
des cau# d’irrigation est on rioyonne 3s8cz bluv6e 3u cours de la’ campo-
gne 73-74.
L.ors dc l'onquete tochnico-sociologique (voir note technique) dos prglé-
vezlents syst:Jmatiques d'Qchanti.llons d e s e a u x d’irriyation furont p r i s
on vue de leur ar-alyse de lo salinitg.
La srilinité 3 clic sou10 nc suffit pc.s
51 caractCriser u n e cau d ’ i r r i g a t i o n ,
mais il n'était pas possible do foire d’nutros cnclyscs.
L es ? :/illoqes
ainsi enquBtés ( p a r t i e E d e lo REqion) accusLnt les CF
suivnnts :
(10s velours donndes sont des moyennes i:t correspondent CI différentes
zones du villoge)
se. / . . .
. ,
-
- _ 1 _

38.
Kounoune
6,8 - '2 , 3 - 4,7
Deni Eiram N'Dao
10,4 - 8,4
Ouyam M'EIam
10,4 - 30 - 25 - 6,5
Niaga
6
-'l
Keur Massar
6
- 3
Niakoul Fiap
8
Malika
898
ces CF sont assez élevas. Las chiffres Los plus extrBmes correspondent
.
aux borde des lacis Youi, Ourouyaye et surtout McBouboussO ot Retbo.
-
Ees zones nrj sont pas cult5vées on années Ynormolos" de pluviosité,
Gt::nt submergees une grande partie de 13 saison.
La nature des"sols de culture permet nésnmkins 1:) culture da la Plupart
des
espèces marzfch&res -snuf le haricot, le fruieier, qui sont souvent
dons uno situation limite. Il va de soi, que dos eaux nysnt un CF de 20
à 30 doivent E)tre r0serv0es aux espèces pûrticulibi-ement rasistantes com-
me le chou pommé, l'épinard et 1;i; betterave.
Notons encore que la r&nu-
m6rstion d'une culture de haricot est telle, qu~oJ.1~ supporte une chute
limitée de randement. Néanmoins d’apr&s noo obsurvations il est déconseil-
18 de cultiver cette esp&ce avec une eau d’irrigation ayant un CF supgrieur
2’ 7,
Une outre particulsrité de le sn:iinité d:!s tiaux d’irriqation est la grande
variabilité,
non seulement d'uno zone à l’autre, rnni.s au sein même d’un
jardin oit le CF peut varier du sllmple au d6cUpie.
Il est aILors essentiel pour le maraîcher de rGIsarver ses eaux les plus
douces 2 1s pépiniére, pouvclnt disposer alors de plante vigoureux au
repiquage qui supportent olors des CF plus Elevés,,
Le CF des eaux d’irrigation subit par' aillour des variations au cours de
la saison culturale, en moyenne :Le CF d'une autre cénne diminue léghrement.
Les échantillons pris dans les jardins Pilota:s (voir p,..Ta) sont passés de
12,V en octobre 73 à 10,9 en mai 74.
Le maraîcher devra prendre un certain nombre do précautions on’relction
avec la salinité :
l") RBeerver les terres 10s mains sr:lées aux cultures sensibles. Assurer
une bonne r8serve humique dans lt: sol par un apport r6gulier d’engrais
organique (fumier, poudre dfnrnchide.., . >

39,
2O) Eviter les npports massS;fs de fumure chimique, mieux vaut fraction-
ner les apports r4duisan ts en merne temps les lessivages.
3O) Eviter dans In rrtasure du possible l'emploi d’engrais alcalinisants
comme l.e KCl qui contient toujours du NaCl. Malheureusemont le 10-10-20
l’engrais maratcher contient la potasse sous forme de chlorure.
4”) La pépinière doit Otre l’objet de soins attentifs. Non seulement l'eau
d'irrigation devrn Ctro aussi douce que possible. Ptnis le maralcher devra
aussi veiller aux autres soins : exposition, densito de semis, phytosa-
nitaire,
date correcte de repiquage.... Tout cela pour disposr de plants
vigoureux,
5O) Le marascher devra choisir les espèces et variétés en fonction des
contraintes physiques de son exploitetion -et non pas en se basant seu-
lement sur les prix de vente-. Le haricot por exemple est particuliérement
attractif de ce point de vua mais est aussi l'espèce la plus exigeante
au point de vue solinito.
Le maraîcher aurait tout interfit 21 tenir une comptatlilite pour determiner
la rentobilit6 reelle de sa culture.
6”) Dans l e c a s o h l e s eaux sont moyennement chargees en sel, une culture
sur ados peut Btro conseillée. Le système n'est toutefois applicable
qu'on bas fond, ob les terres sont plus compactes. Par ailleurs les res-
trictions en eaux sont une autre limitation de CO S$ème.
Ltévaporation devra Btre réduite au minizium, par une mulch superficiel
par exsmple.
7”) Parfois il serait conseillé de foire un amendement calcique mais le
prix d'une telle opération resto nénnmoins un lourd handicap.
..a / . . .

40.
Bibliographie Sommaire
WLG,~RISATION
1) La vulgarisation agricole
P Chantran
G.P. Maisonneuve & Larose 1972
2) Agricultural Extension. A Refarence Hanuel
A.r4. Maunder F.!;,O, 1972
3) Introduction à la Methodologie du travail sn vulgarisation Agricole
A.J. Botelho Neia F.A.O. 1966
4) Animation Rurale
M. Gaudy
La Maison Rustique 1969
5) Guide pour la formation des vulgarisateurs
0.3. Bradfield
F.A.O. 1970
6) Enquetes rurales
tisin-Pao-Yang
F.A.O. 7957
7) La logique des Agriculteurs de Transition
J.C. Rouveyran
Ed. G,P. Maisonneuve et Larose 1972
8) La vulgarisation Agricole - Evolution dans les pnys membres de l'OCDE 1968
Publ. OCDE 90
9) Expgrisncas de développement agricole on Afrique Tropicale T.1, II, III.
3.C. De GJilde
Ed. G.P. Maisonneuve et Larose 1968

41.
S!-lLI:UITE
ICI) Nutrition dos plantes do culture
3. Baeyens
Ed. L. Nanwclaarts k0uvai.n
Beat rice - Nanwelasrts - Paris '1967
.
11 ) Diagnostic 2nd Improvment of saline nnd Alkali soils
Richards and a1
Rgricultural handbook no 60 ( 1954)
12) Salinity in relation to irrigation
Allison Lowel
fldv. in agron. 15, 139-190 ( 1964)
13) Amelioration des sols salés
Techniques Américaines no 07
Ed. Centre R6gional d'6ditions techniques - Paris
. . . / l . .