REPUBLI~UE DU SENEGAL !Ministère de...
REPUBLI~UE DU SENEGAL
!Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Ministère de l’Agriculture et de I’Elevage
Recherche Scientifique
institut Sénégalais de Recherches Agricoles
(M.E.S.R.S)
e
(1.S.R.A)
- - - - -
-m-e-
- - - - -
Ecole Nationale des Cadres Ruraux d
Centre National de la Recherche
Bambey
Agronomiques
(E.N.C.R)
-(C.N.R.&
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- - - - -
Mémoire cje Fin d’Etudes
Pour l’obtention du DipBm$ d’ingénieur des Travaux Agricoles
l
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-
Evaluation de ~(Sénotypes de Niébé
(Vigna
(L) Walp)
ungui~ulata

Pour la Rési#zanc,e aux Thrips
(Megalurothjrips
sj6stedti)
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l
---_
-
--.^ri
PrésentQ et Soutenu par :
MANFOUMBI-M UNGTJENGtJI Romuald
-----
---Tuteur de Stage : --.-
Maître de Stase :
Mr Cheikh Mbacké MBOUP
Dr Ndiaga CISSE
Ingénieur Agronome
Chercheur au C.N.R.A.
Professeur a 1’E.N.C.R de Bambey
Responsable Volet « Sélection Niébé »
~.-
Novembre 2000
-

. - -
- - - I - - -
_ I .
- -

Au terme de ce document je tiens à exprim r tous mes remerciements à :
C 1’Etat
r
gabonais qui a donné son accord a financement de ma formation durant les trois ans.
0 Monsieur Sidy Haïrou CAMARA, Dire tarr de 1’Ecole Nationale des Cadres Ruraux de
F
Bambey qui m’a accepté dans son Etablis, ement et à travers lui, le personnel Administratif
0 Docteur Ndiaga CISSE, mon tuteur ’ e stage, chercheur sélectionneur qui a accepté
%
volonté de m’accueillir dans son Départ ment pour mon travail de stage. J’ai beaucoup
apprécié sa modestie, sa disponibilité et s4 compétence. Je lui présente toute ma gratitude et
à travers fui, son épouse ainsi que toute sa famille. Que Dieu bénisse ses œuvres.
0 Monsieur Cheick Mbacke Mboup, Profesbeur à l’E.N.C.R., mon tuteur de stage, pour ces
corrections et tous les professeurs de I’EN R pour toutes les connaissances transmises.
0 Monsieur Abdourahmane Diom, Secrétair au CNRA de Bambey.
0 Madame Rosalie Diouf, documentaliste our sa disponibilité, .Mr. Ousmane SY et Mr
NGOR Sène,respectivement pour la
ion de certains documents en anglais et l’analyse
statistique
0 Tout le personnel du service de Sélection N\\ébé pour leur soutien moral.
0 Tous mes Collègues étudiants de la 34” et dt a 35” promotion.
0 Mes remerciements vont aussi à l’endroit dc Moïse MAGANGA MOUITY, MIHINDOU
Frangine, MOUBAMBA Hilaire, HAS SA GAIALE, Tacko DRAME,IKAPI-KAPI et
MAKOSSO-POATHY Jean-Pierre.
~-~.“-“--“---
---
---
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--
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ii
Je dédie ce travail à :
l
0 La Mémoire de mes fi-ères IGNOUMB -MOUNGUENGUI Franklin, MOUBAMBA-
MOUNGUENGUI J,Alexis, NZIGOU MOUNGUENGUI J. Hilaire qui m’ont quitté
alors que j’étais en 2è”” Année de formati 1n.
0 Mon père MOUNGUENGUI-MIHIN OU Albert et Ma grand- mère NDEMBl-
BOULINGUT Pauline et Mon
MLKALA Urbain qui m’ont quitté depuis. Que
la terre leur soit légère.
0 Ma mère MAGUETOU-BIHOUNDOC Marie Jeanne, pour qui je ne trouve pas des
mots pour traduire mon amour. Que le 1 eu tout puissant t’accorde santé et une longue
vie
0 Mon épouse Mme MANFOUMBI Isabc le et mes enfants : NZIENGUI-MANFOUMBI
Clauv, MANFOUMBI-MANFOUMBI Dan-Dastier, MANFOUMBI-MANFOUMBI
Bernardin, qui ont effectué le déplacem nt au Sénégal pour me soutenir durant les trois
Années de formation.
0 ‘Ma fille ADA-MANFOUMBI Cheranne restée seule au pays à attendre.
0 Ma grande soeur Mme MACKAYAT Oc le.
0 Mon Oncle MOUELLI Pierre et sa famil
0 Mon Neveu KOUMBA-MOULOUNGU Hugues, pour son soutien moral.

P;age
INTRODUCTION
1
Première partie: REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
3
1. IMIWRTANCE DU NIEBE
1.1. ORIGD‘SE
1.2, PRODUCTION
ii. CONTRAINTES DE LA CULTURE DU NIEBE
2.1. CONTRAINTES ABIOTIQUES
2.1.1. La Sécheresse
2.1.2. La Chaleur
2.2. CONTRAINTES BIOTIQUES
2.2.1. Maladies Cryptogamiques et Virales
6
2.2.1.2. Cowpea Aphid borne mosaic
6
2.2.2. plantes phanérogames
2.2.3. Insectes
7
2.2.3.1. La chenille poilue du niébé
7
2.2.3.2. Les pucerons
7

22.3.3. La bruche du niébé
7
2.2.3.4. Les Thrips
7
2.2.4. Méthodes de luttes contre les insectes
8
2.2.4.1. Lutte chimique
9
2.2.4.2. L!utte biologique
9
2.2.4.3. L(utte culturale
1 0
2.2.4.4. Lutte physique
1 0
2.2.4.5. Lutte intégrée
1 0
2.2.4.6. Résistance variétale
1 0
HT. GENERALITES SUR LA RESISTANCE AUX THRIPS
12
3.1. RESISTANCE VARIETALE DU NIEBE AUX THRIPS
1 2
3.2. IDENTIFICATION DE SOURCES DE RESISTANCE
1 2
3.3. MECANISMES DE RESISTANCE DU NIEBE AUX THRIPS
1 3
Deuxi6me partie : EXPERIMENTATION
14
1. MA.TERIELS ET METHODES
1 5
1 . 1 . OBJECTIF
1 5
1.2. SI:TE DE L’ESSAI
1 5
1 . 3 . MATERIEL VEGETAL
‘15
1 . 4 . DISPQSITIF EXPERIMENTAL
1 8
1.5. OBSE:RVATIONS
1 8

1.5. RECOLTE
1 8
1.7. ANALYSE DES DONNEES
1 9
II. EWSULTATS ET DISCUSSION
2 0
2.1. POPULATION DES THRIPS
2 0
2.2. CYCLE
2 4
2.3. RENDEMENT
2 4
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
2 6
BIBLIOGRAPHIE
2 8
ANNEXES

A.C.C.T : Agence de Coopération Culturelle et technique
D.1.S.AJD.A. : Division des Statistiques Agricole/‘Direction d’Agriculture
C.N.RA. : Centre National de Recherches Agronomiques
F.A.O. : Organisation des Nations - Unies pour 1’Alimentation et l’Agriculture.
L1.T.A : Institut International d’Agriculture Tropicale
J.A.S. : Jours après semis
‘T.V.U., : Tropical Vigna Unguiculata.
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vii
P a g e
Tableau 1 : Codification du matériel végétal testé
1 7
Tableau 2 :: Nombre de thrips/5 fleurs obtenu au 1” prélévement
21
Tableau 3 : Nombre de thrips/5 fleurs au 12~” prélèvement
2 2
Figure 1: Différence entre traitement et non traitement au 1”et 2蔓prélèvement
2 3
Figure 2: Différence de rendement entre protection et absence de protection
2 5

*..
VI11
RESUME
Ce mémoire de fin d’études a été réalisé au Centre National de Recherches
Agronomiques (C.N.R.A.) de Bambey au niveau du service de sélection du niébé sous le
thème: : 6: Evaluation de génotypes de niébé (Signa unguiculatcr (L) Walp) pour la
résistante aux thrips (Megnlurothrips sj6stedti».
L’étude a eu pour objectif d’évaluer la réaction aux thrips des lignées de différentes
provenances et celles de 1’ISRA (Mélakh, Mouride, 20-65 et 20-52). Les lignées TVU 1509 et
la TVX 3236 ont servi de témoins de résistance à cette espèce. L’essai composé de deux blocs
(parcelles traitées et non traitées) a été installé à la station de Bambey dans un dispositif en
blocs complets randomisés avec trois répétitions. Dans l’ensemble, deux applications
insecticides au DECIS ont été effectuées au 46C:‘n2 et 5 I”l” jours après le semis.
Les résultats montrent des différences hautement significatives entre lignées
relatives a l’infestation par les thrips. La Bun 22 a été la moins endommagée dans l’essai non
traité. Elle est également parmi celles qui avaient les populations de thrips les plus faibles aux
deuxiéme prélèvement qui était caractérisé par la présence d’une forte pression parasitaire.
Elle s’est montrée plus résistante que les deux témoins TVU 1509 et TVX 3236. La lignée
Daipel a egalement été peu endommagée avec une population de thrips parmi les plus faibles.
Certaines lignées ont montré une certaine tolérance. En effet, les variétés Mélakh, ISRA 20-
65 et Ex-adidane,* II présentaient de faibles dégâts, malgré la présence de populations de thrips
relativement élevées. Les lignées 58-77 et Daipel avaient montré aussi des niveaux
d’infestation comparables à celui de TVU 1509.
En terme de perspectives, les tendances à la résistance observées sur les variétés
Bun 2.2, Daipel et 58-77 devront faire l’objet de confirmation non seulement par des tests
additionnels, mais également et surtout par des études génétiques pour déterminer la nature et
les mecanismes de cette résistance.

INTRODUCTION
Lai diversification des cultures joue un rôle important dans les stratégies paysannes de
sécurisation de la production vivrière. C’est ainsi que dans les pays de la zone soudano-
sahélienne où une baisse de pluviométrie est souvent observée, la culture du niébé y joue un r6le
important grâce à son cycle végétatif relativement court.
Toutes les parties de la plante de niébé sont utilisées dans l’alimentation humaine, du
bétail et dans l’industrie agro-alimentaire, Le niébé a une valeur nutritionnelle supérieure à celle
de la plupart des céréales (mil, maïs sorgho, riz). Il représente une source importante de
protéines pour les populations rurales. Son taux élevé de protéines (environ 25 %) et I’excellente
qualité de cette substance, font que le niébé joue un rôle important dans l’équilibre nutritionnel
des populations rurales et plus particulièrement dans la lutte contre la déficience protéique chez
les enfants’. La graine est consommée à l’état sec, toute l’année. Cependant, sa consommation en
gousses vertes augmente considérablement pendant la période de soudure en milieu paysan, ‘du
fait de la rareté des denrées de base. Les feuilles constituant une source importante en vitamine
A et C sont utilisées comme épinard. Les fanes représentent également une excellente source de
minéraux et d’acides aminés pour les animaux.
Le niébé est cultivé dans le monde sur environ 7,7 millions d’hectares dont 6 millions sur
le continent Africain (Singh et Singh, 1992). Le Nigeria à lui seul exploite 4 millions d’hectares
et demeure le plus grand producteur mondial avec plus de 850.000 tonnes par an (Alzouma,
1992).
Les superficies cultivées en niébé varient fortement au Sénégal, oscillant entre 40.000 et
120 000 ha avec une moyenne annuelle de 70.000 ha. Le Nord et le centre Nord constituent les
principales zones de culture. Environ 93 % des superficies cultivées en niébé sont concentrées
dans les r&ions de Louga (48 %), Diourbel (25 %), et Thiès (20 %). La région du fleuve
englobe environ 5 % de la superficie totale, le reste étant réparti dans les autres régions et
principalement en basse Casamance et au Sénégal oriental. Les principaux départements de
cultures sont Louga (22 OA), Kébémer (17 %), M’backé (14 %) et Tivaouane (12 %). La
production nationale a également fluctué pendant la dernière décennie entre 13.000 et 80.000
tonnes, avec une moyenne de 30.000t / an.

2
production nationale a également fluctué pendant la dernière décennie entre 13.000 et 80.000
tonnes, avec une moyenne de 30.000t / an.
Le niébé est particulièrement adapté au Nord et Centre Nord du bassin arachidier
Sénégalais, dont la pluviométrie est faible (200-500 mm). Dans ces zones de sécheresse, où
l’hivernage se résume souvent à 50-65 jours de pluie, le, niébé est l’une des rares spéculations à
atteindre la maturité. Les variétés les plus précoces y jouent un rôle vital en milieu rural pendant
les périodes de soudure (Août - Septembre). Elles sont fortement consommées et
commercialisées comme haricots verts dès la mi-Août, contribuant ainsi à assurer la sécurité
alimentaire des populations. En plus de l’intérêt qu’il présente pour l’alimentation humaine, le
niébé contribue aussi à l’amélioration de la fertilité des sols par sa fixation symbiotique de l’azote
atmosphérique.
L’Agriculture de la zone du bassin arachidier est essentiellement pluviale. Les
rendements moyens obtenus en milieu paysan avec le niébé sont généralement faibles (300-500
kg / ha). Différentes contraintes biotiques et abiotiques sont responsables de cette péjoration
des rendements. Parmi les contraintes abiotiques, on peut citer la sécheresse et la faible fertilité
des sols. Différentes espèces d’insectes et types de maladies causent des dégâts importants sur
le niébé. Parmi lesquels, les thrips (h4eplurothrips sjostedti) qui sont dominants dans les zones
plus humides de culture du niébé. Ils peuvent entraîner la perte totale des récoltes par chute des
boutons floraux et l’avortement des fleurs, la non formation des gousses.
Les symptômes
d’attaques se manifestent sur la plante par le brunissement des parties reproductrices.
On recommande pour son contrôle un premier traitement dès l’apparition des boutons
floraux et un second 7 à 10 jours plus tard. Cependant, il est plus judicieux d’effectuer des
traitements en fonction de l’importance des populations de thrips. Ainsi, un premier traitement
est applique lorsque la densité moyenne de population est de 3 adultes par bouton floral et un
second lorsque celle-ci atteint 9 adultes par fleur. Toutefois, lorsque la densité de population
d’insectes est de 4 adultes par fleur, l’application d’un traitement unique au décis à la dose de 15
g de matière active par hectare permet de réduire les pertes de rendement. Malgré le soucis de
rationaliser les traitements chimiques, leur application reste limitée à cause du faible pouvoir
d’achat des paysans. La résistance variétale qui ne nécessite pas d’investissement que pour les
semences semble plus indiquée dans ce contexte socio-économique.

3
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

4
1. IMPORTANCE DU NIEBE
1.1. ORIGINE
Le niébé (I’@m zwgl&nfn) est une des plus anciennes plantes cultivées par l’homme. Il
a été domestiqué en Afrique de l’Ouest et a été difisé dans les autres régions de l’Afrique et sur
les autres continents par migration et les routes de commerce. Le centre d’origine principal
semble être le Nigeria et les centres secondaires, la zone côtière de 1’EST et SUD de l’Afrique
(Magah, 1984). Il est arrivé très tôt en Egypte, en Arabie et en Inde. On le retrouve encore sous
les formes sauvages en Afrique. Actuellement, le niébé est largement cultivé dans les régions
chaudes, principalement en Asie et en Afrique de l’Ouest. En Afrique Orientale, c’est une autre
forme, le Vig77n sir7errsis ou haricot kunde ou encore dolique mongette que l’on cultive le plus
souvent.
1.2. PRODIJCTION
La production mondiale de niébé s’élève à 1.400.000 tonnesJan. L’Afrique occidentale
réalise à elle seule 1.1 15.000 tonnes par an soit 82,5% de la production. Le Nigeria vient en tête
avec une production de 850.000 tonnes l’an soit 60% de la production totale. Il est suivi du
Niger, avec 240.000 tonnes/an soit 17%, du Burkina Faso 75.000 tonnes soit 5%, le Sénégal
avec 17.17 I tonnes soit 1% de la production totale (FAO, 1999). Le reste de la production est
assurée par les autres régions du continent ainsi que l’Asie et l’Amérique.
II. CONTRAINTES DE LA CULTURE DU NIEBE
.Au Sénégal, le niébé est rencontré dans toutes les zones agro - écologiques. Le centre et le nord
du Bassin arachidier représentent 82% des superficies (Camara, 1997). Les rendements moyens
obtenus en milieu paysan avec le niébé sont généralement faibles Différentes contraintes
abiotiques et biotiques sont responsables des pertes de rendements,

2.1. CONTRAINTES ABIOTIQUES
2.1.1. La Sécheresse
Deux types de sécheresse ont été identifiés, la première se caractérise par le
raccourcissement de la saison pluvieuse, la deuxième, par l’occurrence de périodes sèches en
cours de cycle. Le raccourcissement de la saison de pluies à 60-65 jours est la principale
contrainte rencontrée dans le Nord du bassin arachidier alors que, les sécheresses en cours de
cycle intéressent toute la zone.
Le niébé est adapté aux régions à faible pluviométrie.
Cependant, en fonction des zones, ses besoins maximums en eau sont diversement satisfaits. Ils
ont été estimés pour un niébé de 75 jours à 370,430 et 520mm à Bambey, Louga et Guédk dans
le fleuve.
Alors que la moyenne pluviométrique en années sèches (1968- 1985) sont
respectivement de 476, 247 et 195 mm dans ces localités. L’adaptation à la sécheresse a
principalement été obtenue par la création de variétés précoces comme Bambey 21, CB5,
Mélakh.(Cissé et al)
2.1.2. La Chaleur
Comme chez beaucoup d’espèces, la chaleur peut causer des dommages importants sur
le niébé pendant sa période reproductive. Généralement les températures minimales nocturnes
supérieures à 18°C sont dommageables à l’appareil reproducteur. (Ndiaye, 1997). A Bambey et
Louga, les températures minimales observées pendant la période de culture du niébé sont
supérieures à 2OT ; indiquant que la chaleur peut avoir des effets négatifs sur cette culture au
Sénégal. De fortes températures intervenant pendant la période de longs jours, au début de la
phase reproductive peuvent entraîner l’avortement des boutons floraux ou l’arret du
développement de ceux-ci, de sot-te qu’aucune fleur ne sera formée (Madina et Hall, 1986). Il
est à noter aussi que de fortes températures survenant à une période avancée du développement
des boutons floraux peuvent causer une stérilité mâle, ce qui conduit à une non production de
gousses (warrag et hall, 1984). Des études aux champs en Californie pendant la p&iode
reproductive ont montré une diminution linéaire du rendement en graines de 4,4% par degré
centigrade pour une température minimale journalière supérieure à 15°C.

6
Par ailleurs, des études aux champs menées à Bambey et Thilmakha en 1998 et 1999 par
Mifouna (1999) ont montré une absence de différence significative entre des lignées sensibles et
celles tolérantes à la chaleur. Ainsi, ces résultats semblent montrer que la chaleur n’affecte pas
le rendement en graines du niébé et ses principaux composants. Elle ne semble donc pas
constituer une contrainte à la culture du niébé au Sénégal.
2.2. CONTRAINTES BIOTIQUES
Parmi les contraintes biotiques on peut citer les maladies Cryptogamiques et, Virales, les
mauvaises herbes en particulier les strigas qui sont des plantes Phanérogames et les insectes( la
chenille poilue, les pucerons, la bruche, les thrips).
2.2.1. Maladies Cryptogamiques et Virales
Parmi ces maladeis, le chancre bactérien et la virose constituent une des principales contraintes à
la production du niébé au Sénégal.
2.2-l. ‘I .Le chancre bactérien
C’est une maladie bactérienne causée par [ Xanlhomonas Campestris pv vig-nicola (Burkholder)
Dye] qui est très répandue en Afrique tropicale, en Amérique et en Inde où il revêt beaucoup
d’importance sur les cultures du niébé. Elle occasionne une fonte des semis pouvant frapper
60% des plantules à partir de semences contaminées. (Singh et Allen, 1979). Au Sénégal, elle
peut induire chez les variétés sensibles (Bambey 21 et CB5) des pertes de rendements de 1”ordre
de 20% et que les moyens de lutte recommandés sont l’emploi des semences saines et des
variétés résistantes telles que Mouride, Mélakh,(Cissé et al., 1996).
2.2.1.2. Cowpea Aphid borne mosaic
Cette maladie virale du niébé est la plus répandue au Sénégal où elle est transmise par les
semences et les pucerons (Cissé et al., 1996). Elle peut occasionner des pertes de rendements de
l’ordre de 40% chez les variétés sensibles (Mougne, Ndiambour 58-77). Les moyens de lutte
consistent ;a l’emploi de semences saines ou de variétés résistantes (Mouride, Mélakh).

2.2.2. Les plantes Phankrogames.
Parmi ces mauvaises herbes le striga est le plus important. L’espèce S#riga gemerioia’es (Willd)
Vatke est une plante parasite qui provoque le dépérissement prématuré des plants de niébé. Les
moyens de lutte consistent à l’emploi de rotation culturale, de fumigènes ou de la variété
résistante (Mouride).
2.2.3. Insectes
2.2.3.1.. La chenille poilue (Arnsacta moloneyi) s’attaque aux plantules de niébé. Les adultes
commencent à voler dans les trois jours qui suivent la première pluie utile et pondent des œufs.
Après éclosion, les larves s’alimentent à partir des jeunes plantes. Les dégâts commencent à etre
visibles une dizaine de jours plus tard. Lorsque les chenilles atteignent leurs 3” et 4” stades, elles
deviennent très voraces et peuvent anéantir complètement les plantes.
2.2.3.2. L’es pucerons (Aphis craccivora Kock) figurent parmi les plus importants insectes
ravageurs du niébé au champ dans le Centre - Nord et le Nord. Ils peuvent causer des pertes de
rendement considérables (jusqu’à 100 OA) à la culture par suite de leurs attaques directes sur la
plante hôte et / ou des dégâts du virus (CAbMV) qu’ils véhiculent. Il est recommandé pour leur
contrôle, le traitement chimique ou l’utilisation de la seule variété résistante ; Mélakh (Cissé et
al., 1996) ou des traitements chimiques à l’endosulfan.
2.2.3.3. La Bruche du niébé (callosoobruchus maculatus L.) est le principal ennemi des
produits emmagasinés ; son aire de distribution s’étend à toutes les régions du globe. Lors
d’infestations graves, le pourcentage de graines endommagées peut atteindre 30% après six mois
de con.servation (Singh et Allen, 1979). Le contrôle de cet insecte se fait par .une approche de
lutte intégrée.
2.2.3.4,. Les Thrips (kfegalwofhrips ,~jostedti) figurent au nombre des principaux insectes
nuisibles du niébé en Afrique occidentale (Singh et Allen, 1979). Ils sont fréquemment
responsables de la perte totale de la récolte par chute des boutons floraux et l’avortement des
Beurs et donc la non formation des gousses.

8
Les Thysanoptères représentent un petit ordre d’insectes appelés « Thrips ». Ce sont des
insectes de taille minuscule (environ 1 mm) suceurs reconnaissables à leur forme allongée,
flanquée de longs poils. C’est un parasite très nuisible du niébé endémique dans toute l’Afrique
tropicale (Taylor, 1974). L’adulte, d’un noir luisant, est un insecte minuscule que l’on trouve
sur les boutons floraux et sur les fleurs de niébé. Il est connu comme étant un parasite des fleurs.
Les larves ressemblent aux adultes, mais elles sont aptères et plus claires. Lors d’attaques
massives, les plantes sont dépourvues de fleurs. Celles qui parviennent à l’épanouissement sont
déformées et décolorées. Leur abcission a lieu très tôt et empêche, par voie de conséquence la
formation des gousses, (Singh et al., 1979).
D’après ces mêmes auteurs, le cycle de l’insecte dure entre quatorze et dix-huit jours.
Les tufs sont déposés à l’intérieur des boutons floraux et, lors du développement, les nymphes
occasionnent des dégâts considérables. Les pupes se forment dans le sol. En Afrique, le niébé
héberge également d’autres espèces ; le Sericothrips occipitalis, un insecte d’importance
secondaire que l’on rencontre sur les jeunes plants, surtout durant les périodes sèches, possède
un abdomen de couleur pâle ceinturé d’une bande noire, Frankliniella. Schultzei, qui vit sur les
l-leurs du niébé, est un insecte de couleur brune à tête jaunâtre.
On évalue les populations d’insectes soit en procédant à un examen des fleurs soit en
secouant kgèrement les bourgeons sur un tableau blanc pour ensuite dénombrer les thrips. Les
dégâts provoqués par les thrips sont déterminés en constatant visuellement les bourgeons des
fleurs.
2.2.4. Méthodes de lutte contre les insectes
La méthode de lutte contre les insectes la plus classique est celle chimique. Il existe
toutefois d’autres méthodes susceptibles de limiter l’infestation des parasites. Selon la nature de
l’environnement, elles se substituent à la lutte chimique ou s’ajoutant à cette dernière.
On peut repartir les méthodes de lutte contre les insectes en 7 grandes catégories : Lutte
chimique, lutte biologique, lutte culturale, lutte physique ou mécanique, lutte intégré et
résistance variétale.

9
2,2.4.1. Lutte chimique
IJ s’agit de la méthode la plus onéreuse, mais c’est aussi la plus eficace. La lutte
cArnique est en effet fondée sur l’utilisation d’insecticides qui anéantissent le parasite par le
truchement de leur action chimique. La manipulation des insecticides peut également représenter
un dang.er pour l’utilisateur et l’environnement. Quatre types d’insecticides, qui se différencient
par leur mode d’action, peuvent être cités : Les insecticides d’ingestion, de contact, les
svstémiques et les fùmigants. Certains insecticides peuvent tuer un insecte par contact en
aYectant son système nerveux. Le produit pulvérisé peut être ingérée par l’insecte et constituer
une intoxication au niveau de l’estomac. Les insecticides systémiques, une fois pulvérisés sur la
piante, sont absorbés par ses tissus et transmis aux insectes. Enfin, les fbmigants attaquent le
s!&ème respiratoire des insectes.
On d,istingue 4 types d’insecticides, du point de vue structural ;
41 Organe-chlorés : BHC. DDT, Dieldrine, Aldrine
41 Ckgano-phosphorés : Diméthoate, Parathion, Malathion
4~ Carbarmates : Carbaryl
* Pyrétrinoïdes de synthèse : Deltaméthrine, Cyperméthrine.. .
2.2.4.2. Lutte Biologique
Celle-ci se définit comme étant l’action exercée par certains parasites, prédateurs et
pathogènes pour maintenir les populations d’insectes dans des proportions acceptables. Plusieurs
parasites et prédateurs sont présents dans la nature et l’utilisation irrationnelle d’insecticides
peut compromettre leur équilibre, En conséquence, si l’on veut que les agents biologiques
jouent pleinement leur rôle, le recours aux insecticides se doit d’être judicieux et opportun.

2.2.4.3. Lutte culturale
Cette méthode requiert certaines pratiques culturales qui permettent éventuellement à la
récolte d’échapper aux dégâts causés par les insectes. Cela comprendrait l’implantation d’une
culture lorsque les parasites ne sont pas encore actifs ; libérer les champs des plantes adventices
afin d’éviter I’infestation. Utiliser des variétés précoces pour éviter les dégâts tardifs.
2.2.4.4. Lutte physique
Il s”agit d’une méthode moins complexe dont l’efficacité ne se manifeste que dans le cas
de quelques espèces d’insectes. Elle implique la destruction physique de ces derniers. Dans le
cas des Oothrcn rnutahilis, les adultes et les oeufs enfouis dans le sol peuvent être détruits par le
labour de la terre. On peut parfois contenir une population initiale de vert gris tels que Prode?;ria
titwa et Sjrodoptera littordis en recueillant les larves à la main.
2.2.4.5,, Lutte Intégrée
Ce processus, définit comme étant un système de gestion intégrée, est à la fois une
approche pluridisciplinaire et une méthode économique de lutte contre les insectes.
Elle
combine la lutte chimique, biologique, culturale, physique et fait recourt aux variétés résistantes
aux insectes.
2.2.4.6. Résistance variétale
Il implique l’utilisation de variétés résistantes aux insectes. Il s‘agit de la méthode la plus
éc,onomique, puisque ne nécessitant pas d’investissement en matériels et produits de traitement
chimique et elle est respectueuse de l’environnement. La résistance aux insectes est un
phénomène relatif Il peut être défini comme étant la capacité d’une variété à produire une
récolte plus importante et de bonne qualité qu’une autre sensible pour une même densité de
population d’insectes. Une résistance variétale peut être verticale ou horizontale.
?
La Résistance verticale est contrôlée par un gène majeur et ne couvre que des races
spécifiques d’un déprédateur. Souvent, il existe une relation de gène pour gène pour le
pathogène. C’est une résistance qui s’affaiblit au fil du temps à mesure que le gène virulent
devient prédominant dans la population de pathogène (kim, 1992).

1 1
?
La Résistance horizontale est de nature polygénique et plus durable (Singh, 1992). En
eflst, elle permet à la plante de résister à plusieurs ravageurs (kim, 1992). Cette résistance,
une fois qu’elle est établie, permet d’éviter le risque que comporte celle dite monogénique
ou verticale (rupture de résistance à tout moment) et offre une solution de remplacement
supérieure d’un point de vue écologique.
Il existe 3 grands types de mécanismes de résistances aux insectes. 11 s’agit d’après
Pathat ( 1972) de la non préférence ou antixénose, de l’antibiose et de la tolérance.
0
La Non Préférence ou antixénose est caractérisée par l’existence au niveau de la plante de
facteurs qui la rendent peu attrayante pour l’insecte en quête d’un abri, d’un lieu de ponte et
de nourriture (Painter, 195 1).
*
L’ Antibiose se manifeste par des actions négatives de la part de la plante hôte sur le
développement, la survie ou la reproduction de l’insecte après prise de nourriture.
*
La. Tolérance est caractérisée par la capacité de la plante de se développer en dépit d’une
population d’insectes suff&amment élevée pour endommager gravement une variété sensible
(Painter, 195 1).

12
IIIGENERALITES SUR LA RESISTANCE AUX THRIPS
3.1. IREISISTANCE VARIETALE DU NIEBE AUX THRIPS
Les thrips des fleurs sont des ravageurs importants du niébé et des légumineuses à grains
a travers l’Afrique Tropicale (Koehler et Mehla, 1972 ; Singh et Van Emden, 1979).
Les plantes sévèrement attaquées durant la phase de développement ne donnent pas de
fleurs et subissent une baisse importante de rendement de 20 à 100 % (Singh et Allen, 1980).
ICelles ‘qui parviennent à l’épanouissement sont déformées et décolorées.
L’application d’insecticides est la méthode communément utilisée pour lutter contre les
thrips des fleurs. A cause des contraintes à l’utilisation des insecticides par le paysan, l’utilisation
de variétés résistantes aux thrips apparaît comme la méthode de lutte la plus accessible. Ainsi, la
recherche a 1’IITA au Nigéria a été centrée sur le développement de stratégies de lutte intégrée
contre les ravageurs par l’utilisation des variétés résistantes comme principales composantes
(MofIYta’ma, 1980 ).
3.2. IDENTIFICATION DE SOURCE DE RESISTANCE
La collection mondiale du niébé a été évaluée à 1’IITA pour trouver des sources de
résistance aux Thrips des fleurs. Une seule lignée TVU 1509 a été identifiée avec un niveau de
résistance modéré (Singh, 1977). Cette résistance a été incorporée dans la TVX 3236 issue d’un
croisement entre Ife Brown qui est une variété locale du Nigeria et la TVU 1509. Cette variété
diispose d’une résistance aux thrips et d’un haut potentiel productif.

1 3
3.3. :MECANISMES DE RESISTANCE DU NIEBE AUX THRIPS
Les mécanismes et le niveau de résistances aux thrips ont été largement étudiés (Roesing,
1980 ; Salitù, 1986).
Une étude a été conduite durant la seconde saison de pluie (Septembre - Novembre)
1983-l 984 au Nigeria. Il s’agissait de comparer la variété résistante TVX 3236 à quatre autres
génotypes (TVU 1509, Ife Brown, VITA- et VITA-7) au champ et en expérimentation en
serre. Le résultat de cette étude montre que la TVX 3236 et son parent résistant (TVU 1509)
(ont été significativement moins préférés pour l’oviposition comparée au génotype sensible
‘VITA-7. Ces différences d’oviposition seraient dues à des mécanismes physiques et chimiques.
En effet celles-ci semblent être la conséquence de l’organisation interne du tissu du calice ;
Sali& et Singh (1986) ont observé que les œufs de thrips étaient déposés sur l’espace aéré du
tissu du calice. Par conséquent, la différence d’oviposition est reflétée par le volume inclu des
différents génotypes. Ainsi donc le génotype comme TVX 3236 laissant peu d”espace donne peu
de possibilité à l’insecte de déposer des oeufs. En plus de cela, le parenchyme des cellules
inférieures de TVX 3236 a été arrangé de manière plus compacte que celui de Ifé Brown et
VITA-‘7. Ces cellules peuvent poser des problèmes mécaniques pour le dépôt des larves.
Roesing (1980) avait trouvé dans la TVU 1509 que les cellules du parenchyme du tissu
du calice étaient disposées de manière très rapprochée et étaient à l’origine de l’antixénose
comme mécanisme de résistance. Ainsi, des larves enfermées dans ce calice sont probablement
incapables de percer leur coque et de se nourrir des tissus compacts.
Un essai conduit durant l’hivernage en 1988/1989 à Bambey par Bal (1988) sur l’effet de
la protection chimique a également démontré que la non préférence constitue le mécanisme de
rksistance de TVX 3236. Des études génétiques ont indiquées que la transmission de gènes
C?¶hérita,ge) de résistance aux thrips de TVU 1509 ou TVX 3236 est contrôlée par deux gènes
rkcessifs (IITA, 1983). Une seule source de résistance de TVU 1509 aux thrips a jusqu’à présent
donc été id.entifiée sur le niébé. D’ailleurs cette résistance modérée de TVU 1509 qui a été
introduite dans la variété TVX 3236 ne protège que partiellement le niébé. L’objectif de cette
etude e:st donc d’identifier d’autres sources de résistance à combiner à la présente pour une
meilleure protection de la culture de niébé.

14
EXPERIMENTATION

15
1. MATERIELS ET METHODES
1.1. OBJECTIF
L’objectif de l’essai est d’identitïér parmi les entrées testées celles qui présentent des sources de
résistance aux thrips
1.2. SITE DE L’ESSAI
Les essais d’évaluation de lignées pour la résistance aux thrips ont été implantés à
Bambe:y sur un sol Deck-Dior.
Les semis ont été effectués le 24 Juillet et le 3 Août 2000. Ils ont été précédés d’un
labour., d’un hersage et d’une fertilisation avec 150 Kglha de 6-20-10 (N.P.K) effectuée sur
l’ensernble des parcelles.
A ‘cause du niveau d’enherbement assez important, un binage des parcelles a été fait
aussitôt après le semis. Le deuxième binage avec sarclage a été effectué le 7/08/2000, suivi d’un
autre au cheval, le 16/08/2000.
II .3. MATERIEL VEGETAL
Le matériel végétal utilisé pour cette évaluation a été constitué de vingt (20) entrées dont
neufs (Daipel ; Ejura red ; Kintimpo ; Sanzi Sambinli ; Ex-adidane 1 ; Ex-adidane 2, Dagartie,
Simbiri ; Bun 22) sont originaires du Ghana, quatre issues de la collection de 1”IITA (TVU ‘1509,
lT89K-349 ; IT 83KD-374-57 et TVX 3236) et deux provenant du Burkina Faso (KVX 404-8.1
et KW 404-22.2). Les autres composées d’une locale (58-77) et de quatre issues de croisement
{Mouride ; Mélakh, ISRA 20-65 et ISRA 20-52) ont été choisies dans la collection du CNRA de
.Bambey.
La variété Mouride ou IS86-275 provient du croisement entre la 58-77 et la lignee
IT81D-1137. La Mélakh ou B89-504N est issue du croisement entre les lignées IS86-292N et
U-83 S-742- 13.

16
Par contre la ISRA 20-65 et la ISRA20-52 proviennent du croisement ‘entre Mouride et
la 58-77. Avant leur utilisation, les graines ont été triées et traitées au granox et un code a été
affecté à chaque entrée (Tab. 1)

17
Tableau 1 : Codification du matériel végétal teste
-
-
-
C O D E
DENOMINATION
ORIGINE
COMPOKTEMENT-
.---
-
1
Daipel
GNA
1
.---
-
2
Ejura red
G N A
1
. - - -
~--
3
Kintimpo
GNA
1
.---
-
4
Sanzi Sambinli
G N A
1
_---
-
5
Ex-adiadane 1
G N A
1
_~-
-
6
Ex-adidane II
G N A
1
_---
-
-
-4
7
TVU 1509
NIA
RMT
- - - -
-
8
KVX 404-S. 1
B N A - F
RMT
- - - -
9
KVX 404-22.2
B N A - F
RMT
---~
1 0
IT 89KD-374-57
NIA
RMT
-
-
-
-
- - - -
II
IT 89K-349
NIA
RMT
- - - -
1 2
5 8 - 7 7
SGAL
RMT
- - - -
1 3
Bun 22
GNA
1
- - - -
1 4
2 0 - 6 5
SGAL
RYMT
- - - -
-
1 5
Dagartie
G N A
1
- - - -
1 6
Simbiri
GNA
1
- - - -
1 7
Mouride
SGAL
S E N S
- - - -
1 8
Melakh
SGAL
RMT
- - - - -
1 9
TVX 3236
NIA
RMT
- - - -
20
2 0 - 5 2
SGAL
RMT
----
G17NA = GHANA ; NIA = NIGERIA ; BNA-F = BURKINA FASO ; SGAL = SENEGAL ;
BM1 ST = Résistance Modéré aux Thrips ; SENS = Sensible ; 1 = Inconnu
---m.

1.4. DISPOSITIF EXPERIMENTAL
Deux essais ont été mis en place, l’un était protégé contre les thrips par des traitements
au DECIS et l’autre était isolé et non traité. Un dispositif à blocs complets randomisés à 3
répétitions a été utilisé dans chaque essai., isolés et non protégés a été mis en place. La parcelle
élémentaire était constituée chacune de 4 lignes, de 5m de long, semée aux écartements de 50 x
SOcm, soit 11 poquets par ligne en raison de 2 graines par poquet. La distance entre parcelle
était de lm.
Les traitements au DECIS étaient effectués à la dose de 15 g de matière active/ha. Au
total, deux applications espacées d’une semaine ont été effectuées ; la première ayant lieu au
début de la. floraison, soit au 46” ou 51” JAS (jour après semis) à l’aide d’un atomiseur.
k5. OBSERVATIONS
Les observations ont été effectuées sur les dates de semis, levée, floraison et de 95%
maturité. Des prélèvements hebdomadaires de 5 fleurs sur les lignes centrales ont été effectués.
Ces prélèvements ont été exécutés le 5 1” et 58” J.A.S, dans l’essai non traité pour déterminer la
population de thrips. Cinq fleurs par parcelle ont été collectées dans des bocaux en verre et
plastique contenant une solution de 29% d’alcool. Ces fleurs ont été disséquées au laboratoire
sous loupe binoculaire pour le dénombrement des thrips. Le comptage a été fait au lendemain
des prélèvements.
Une évaluation visuelle des dégâts occasionnés sur les plantes a été faite au 66” et 67”
J.A.S. suivant une échelle de 1 à 5. La note 1 traduit des dégâts très faibles et 5 des dommages
très importants.
1.6. RECOLTE
La récolte des gousses dans les deux lignes centrales de chaque parcelle avait permis
d’obtenir le poids des graines pour l’évaluation des rendements. A cet effet, les parcelles ont été
rkoltées le 8 lème et 82ème J.A.S. Les gousses ont été par la suite séchées à 32” C pendant 48
heures, battues et pesées pour avoir le poids des graines.
m
1-11.

19
1.7. Analyse des Donnees
L(‘analyse statistique des données a été effctuée avec le logiciel MSTAT.C. la comparaison des
rnoyennnes a été faite avec le teste de PPDS(la plus petite différence significative), a:=0,05

20
II. RESULTATS ET DISCUSSION
2.1. POPULATION DES THRTPS
Le premier prélèvement effectué le 12 Septembre, au niveau des parcelles traitées une
semaine après traitement montre que la population de thrips était relativement faible pour la
plupart des entrées avec une moyenne de 7,4 individus par 5 fleurs. Le nombre de thrips était
yplus éllevé avec Ex-adidane II et IT89KD-374-57 (Tab. 2). Au second prélèvement effectué le
19 Sepltembre, le nombre de Thrips était resté faible avec Bun 22 et TVU 1509 et a augmenté
wec toutes les autres lignées. La moyenne de l’essai était de 18,4 insectes par boutons floraux et
les difI%rences entre lignées n’ont pas été significatives comme au premier prélèvement (Tab. 3).
L’examen de la situation au niveau des parcelles non protégées, montre des différences
plus importantes entre lignées aux deux prélèvements. Comme le montrent les tableaux 2 et 3 ci-
dessus, les moyennes (36,6 et 102,3) de ces populations étaient plus élevées que dans l’essai non
Iraité. Au premier prélèvement les lignées Simbiri, Dagartie, TVU 1509, Sanzi Sambinli, Bun 22
et Daipel ont été les moins attaquées. Cependant, Ex-adidane II, Mélakh et ISRA-20-65 ont
obtenu des populations de thrips relativement élevées avec des moyennes respectivement de
80,3 ; 72 et 52

21
‘Tableau 2: Nombre de thrips/5 fleurs obtenu au 1”’ prélèvement
--
--
Lignées
Sans traitement
Avec traitement
-
-
DalipeI
24 defgh
336
-
-
Ejura red
35.3 cdefgh
3,6
-
-
Kintimpo
39,7 cdef
2
-
-
Sanzi Sambinli
21 efgh
376
-
-
Ex.-adidane 1
42 cdef
933
-
-
Ex:-adi dane II
80,3 a
2 0
-
-
TVU ‘1509
19,3 fgh
3
-
-
KVX-404 -8.1
36 cdefg
4,3
-
-
K V X - 4 0 4 - 2 2 . 2
47,3 c d
773
-
-
IT 89KD-374.57
36,70 cdefg
23
-
-
IT 89K-349
43 cde
476
-~
5 8 - 7 7
29 cdefgh
4
-
-
-
-
Bun 22
24 defgh
376
976
13,7 gh
Mouride
TVX 3236
20,-52
29,6 cdefgh
1 2
-
-
Moyennes
36,6
7,45
-
-
c v (?q
39,13
56,37
P P D S
6,941

22
‘Tableau 3 : Nombre de thrips/5 fleurs au 2”” prélèvement
--
-~
Lignées
Sans traitement
Avec traitement
-
-
-
~
Daipel
67 ef
10,6
-
-
~
-
Ejura red
202 ab
23
-
-
-
~
Kintimpo
142 bcd
14,3
-
-
Sanzi Sambinli
32,7 ef
12
-
-
Ex-adidane T
221,7 a
25
-~
Ex-ad:idane II
172,3 ab
29,3
-
-
TWJ 1509
68 ef
536
--
KVX-404 -8.1
95,70 cde
29,6
-
-
KVX-404-22.2
75,3 e f
18
-
-
IT 89KD-374.57
61 ef
17
-
-
IT 89K-349
154,7 bc
21,6
-
-
58-77
69 ef
20,6
-
-
Bun 212
27,7 f
L6
--
20-65
59 ef
1 3
-~
Dagartie
43,3 ef
10,3
-
-
Simbiri
71,7 ef
15
-
-
-
-
Mouride
172,3 ab
28,6
-
-
Mélakh
144 bcd
2 6
-~
T‘C’X 3236
83 def
23,3
-
-
20-52
86 def
23
-
-
Moyennes
102,32
18,4
-
-
c v (96)
37,59
56,Ol
- - -
PPDS
63,564
17,034
-
-

23
Au second échantillonnage, les lignées Bun 22, Sansi Sambinli, Dagartie sont encore
celles qu.i ont été les moins attaquées. Par contre Ex-adidane 1, Ejura, Ex-adidane II, Mouride,
IT 89K-349, Mélakh, Kintimpo ont enregistré le plus grand nombre de thrips. Comme l’indique
la figure 1, les lignées 58-77, TW 1509, Daipel, IT89 KD-374-57 et ISRA 20-65 ont été
relativement moins attaquées.
!I&f
_ - - . -
- . - -
- -
. - . - - - .
- -
_ _ _
. _
- . - . . . . - . -
- - - _ ~ - _ _ - - -
- - -
. - _ _ - . . _
_
?? 2ème
- - I _ -
- . - _ - - - . - . - - I _
- - - - - - -
.
. . -
- - _ - . _ I - . _ - . - - - . - -
. - - -
- ~ - - . . . - - -
- - - - - . . - -
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
VpRIElES
Figure 1 : Différence entre traitement et non traitement au 1” et 2é”” prélèvement
La comparaison entre le traitement et l’absence de protection montre que sur le plan de
la population des thrips que les variétés Sanzi Simbiri (4), Bun 22 (13), Dagartie (15) et 20-65
(14) semblaient présenter une plus grande résistance comparée à la TVX 3236 (19) et TW
1509 (7) qui sont les témoins de résistance.
Des difIërences hautement significatives ont été observées entre lignées pour les dégâts
occasionnés par les thrips. Ainsi IT89K-349, Kintimpo, IT89KD-374-57, Ejura red et Simbiri
ont éte les plus endommagées, leur score allant de 3 à 3,7.
La lignée Bun 22 a été la moins
affectée avec un score de 1, elle était suivie de TVX 3236, Ex Adidane II, TW 1509, ISRA-20-
65, Melakh et Daipel avec des scores de 2.

124
Les scores ont été significativement corrélés aux nombres de thrips du second
echantillonnage (avec un coefficient de 0,44) et non ceux du premier (-0,046).
La Eignée Bun 22 a été la moins endommagée dans l’essai non traité. Elle est également
parmi celles qui supportent les populations de thrips les plus faibles aux deux prélevements. Son
comportement pour ces deux caractéristiques est supérieur à celui des variétés résistantes
connues (TVU 1509 et TVX 3236). La lignée Daipel a également été peu endommagée et le
nombre d’insectes prélevé sur elle, a été parmi les plus faibles. Certaines lignées ont des dégâts
faibles mais cependant avec des populations de thrips relativement élevées ; c’est le cas de
Mélakh, ISRA-20-65 et Ex-Adidane II. La lignée 58-77 a eu un niveau de dommage moyen,
son degré d’infestation était comparable à celui de TVU 1509 et de Daipel. Par contre les
hgnées Ejura red, Kintimpo, IT89K-349 et Simbiri ont été sensibles aux thrips.
2.2. CYCLE
Les cycles moyens des deux essais étaient sensiblement les mêmes ; le nombre de jours
d:u semis à la floraison à 50% était de 45,9 dans l’essai traité et de 46,5 dans celui non traité. L’e
nombre de jours des semis à 95% maturité était respectivement de 72 et 73 dans les deux essais.
Des différences significatives entre lignées ont été observées pour le nombre de jours à la
floraison à 50% et pour la maturité à 95% dans les deux essais. Bun 22 et Mélakh ont été les
plus précoces, tandis que Ex-Adidane 1 et TVX 3236 ont été les plus tardives (Annex3 et 4 ).
2.3. RENDEMENT
Le rendement moyen en graines a été pour les variétés confondues deux fois plus élevé
dans l’essai avec traitement (1189 kg /ha) que dans celui non traité (599,9 kg/ha).
Des
différences significatives entre lignées ont été observées dans les deux essais, même si celles-ci
étaient plus marquées en absence de protection (Fig. 2). Des rendements supérieurs à 1,5 tonne
ont été observés chez plusieurs lignées dans l’essai traité, mais dans celui non traité, seules
Mélakh et KVX 404-22-2 ont dépassé la tonne à l’hectare (Annexe 3 et 4).

25
'1
2
3
4
5
6
7
8
9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
VARIETES
Fiigure 2 : Différence de rendement entre protection et absence de protection.
La lignée Bun 22 a eu le meilleur comportement vis à vis des thrips et a fleuri et mûri la
première. Ce bon comportement aux thrips peut être due à un échappement. Cependant Mélakh
qui a été aussi précoce, a supporté des populations de thrips plus élevées. La lignée Daipel qui a
été parmi les plus tardives avait été peu endommagée par les thrips et le nombre de thrips
prélevé sur elle a été parmi les plus faibles. La lignée SS-77 qui a eu un comportement
comparable à celui de la résistante TVU 1509, a eu le même cycle que celle-ci. Le potentiel
productif de ces lignées qui semblent être résistantes aux thrips, est relativement faible comparé
à celui des variétés améliorées Mouride, Mélakh et TVX 3236.

L’exploitation des résultats de f’essai relatif à la recherche de sources de
resistance aux thrips, Il&$w~&-@.s .+&f~& (~~~~~~p&rzr : l;r27ipidoe) ont petis de
tirer les conclusions suivantes :
Concernant la sensibilité aux thrips en terme de l’importance de la population observée sur
les fleurs, les résultats montrent que la lignée Bun 22 s”est montrée beaucoup plus
résistame aux thrips que les autres. En effet, la population des thrips observée au
deuxiéme prélèvement était avec 27,6 individus par 5 fleurs la plus faible en absence de
protection, contrairement a la variété Ex-adidane 1 qui était la plus sensible avec 221,O
thrips.
Les résultats montrent également sur ce plan l’existence de lignées plus résistantes que les
Varié!tés TVU 1509 et TVX-3236 qui sont considérés comme témoins de résistance aux
thrips. Il s’agit respectivement de Bun 22, Sanzi Sambinli, Dagartie, 20-6.5, IT 89K1D-374-
57 et Daipel. Sur la base de ce critère, ces variétés peuvent constituer de véritables
sources de résistance.
Par ailleurs, les variétés Ex-adidane 1, Ejura red, Ex-adidane II, Mouride IT 89K-349,
Mélakh et kintimpo se sont avérées respectivement les plus infestées par les thrips. Les
trois prernières lignées qui étaient plus sensibles aux thrips que la Mouride (témoin de
sensiblilité) ne semblent présenter aucun intérêt pour l’objectif recherché.
La prise en compte du rendement en graines comme critère d’évaluation de la sensibilitë
ou résistance aux thrips montre que la variété Mélakh dont les pertes par rapport au
traitement s’élevaient à environ 4 %, était la plus résistante. Elle était suivie des variétés
Daipel, TVU 1509 et Bun 22 dont les pertes dans ce domaine étaient toutes infiérieures à
22 % en moyenne. Ces résultats montrent en plus l’existence de deux variétés, notamment
Mélakh et DaipelL qui étaient plus résistantes que la TVU 1509 (témoin de résistance).

27
Par ailleurs, l’évaluation sur la base de 1”infestation par les thrips avait montré que la
Mélakh faisait partie des sept variétés les plus sensibles,alors qu’elle a été la plus résistante
si on se rééfère au rendement. Ces résultats semblent mettre en évidence le caractère
tolérance aux thrips de cette variété. D’où son intéêt pour le programme d’amélioration
variétale.
Sur la base de ces deux paramètres, les lignées Bun 22, Daipel, Mélakh, Sanzi Sambinli,
Dagartie, 20-65 et IT 89KD-374-57 semblent prêter le plus d’intérêt comme sources de
résistance.
En terme de recommandation, il serait intéressant non seulement de reconduire cette étude
pour confirmer ou infirmer les tendances observées, mai de mener des études génétiques
pour déterminer la nature des gènes et leur mécanisme en comparaison à celles de la TVU
1509. Cette étude permettra d’avoir une idée sur la diversité des gènes utilisables dans
l’amélioration variétale.

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.
._-
_
..r_--
_-
:
..-
.
_--
.-
_.

Annexe 1 : Nombre de thrips par 5 fleurs dans l’essai traité.
Nombre moyen de Thrips
Lignées
1” prélèvement
2eme prélèvement
Daipel
376
10,6
Ejura red
3-6
23
Kintimpo
2
14,3
Sanzi Sambinli
376
1 2
ex-adidane 1
9,3
25
Ex-adidane II
2 0
29,3
TVU 1509
3
5,6
KVX 404-8 1
4,3
29,6
KVX 404-22-z
7,3
1 8
1T 89KD-374-57
23
1 7
IT 89 K-349
4,6
21,6
58-77
4
20,6
BUN 22
376
176
2065
926
1 3
Dagartie
7
10,3
Simbiri
3
15
Mouride
7,3
28,6
Melakh
11,3
2 6
TVX 3236
6
23,3
2052
1 2
23
Moyenne
7,450
18,400
PPDS 0,oi
6,94 1
17,034
-
-

.Annexe 2 : Nombre de thrips par 5 fleurs dans l’essai non traité.
Nombre moyen de Thrips
icores d’attaque
Code
Lignées
1 Cr prélèvement
2b” prélèvement noyen des 3
épétitions
-
-
-
l
Daipel
24
6 7
2,000
2
Ejura red
35,3
202
3,333
2
Kintimpo
39,6
142
3,667
4
Sanzi Sambinli
2 1
32,6
2,333
5
ex-adidane 1
42
221,6
3,333
6
Ex-adidane II
80,3
172,3
2,000
7
TVU 1509
19,3
68
2,000
8
KVX 404% 1
36
95
2,667
9
KVX 404-22-2
47,3
753
‘2,667
1 0
IT 89KD-374-57
366
61
3,667
II
IT 89 K-349
4 3
154
3,667
1 2
58-77
29
69
2,667
1 3
BUN 22
2 4
27,6
1,000
1 4
2065
52
59
2 , 0 0 0
1 5
Dagartie
13,6
43,3
2 , 6 6 7
1 6
Simbiri
12,3
71,6
3,000
1 7
Mouride
37
172,3
2,667
1 8
Melakh
72
144
2 , 0 0 0
1 9
TVX 3236
37,6
8 3
2 , 0 0 0
20
2052
29.6
86
2,333
-
-
Moyenne
36,600
102,3 17
2,583
-
-
-
PPDS 0,05
+ 23,673
63,564
0 , 7 7 6
~--
I
-

Annexe 3 : Résultats de l’essai traité.
Ligné:es
ubre moyen de
5 0 %
9 5 %
%dt kg/ha -
rhrips/Fleur
Floraison
Maturité
1 er
2è m e
prélèvement.
)rélèvement
Daipel
396
10,6
48,6
71,3
913,733
Ejura red
376
2 3
50,3
74,6
877,2
Kintimpo
2
14,3
50
72
638,8
Sanzi Sambinli
3,6
1 2
43
66
879
ex-adidane 1
9,3
25
50
79
1222,467
Ex-atdidane II
2 0
29,3
4 4
69,3
L 567,267
TVIJ 1509
3
5,6
43,6
69,6
594,933
KVX 404~8- 1
4,3
29,6
45,3
74,3
1507,667
KW 404-22-2
7,3
1 8
48
75,3
1599,2
IT WKD-374-57
23
1 7
50,3
7 9
1975,333
1T 89 K-349
4,6
21,6
50,6
7 8
1420,267
5 8 - 7 7
4
20,6
43
70
1228,133
BUi’J 22
376
1,6
4 0
65,6
7 7 8 , 8 6 7
2065
9-6
13
43
7 1
1553,667
Dagartie
7
10,3
47,3
72,3
802,8
Simbiri
3
15
4 8
71,6
5 2 7 , 6 6 7
Mouride
7,3
28,6
43
68,3
1648,867
Mela.kh
11,3
26
4 1
67,3
1223,4
TVX 3236
6
23,3
46,3
75,3
14 15,033
2052
1 2
23
43
68,6
1406,067
Moyenne
7,450
18,4
72
1189,018
.--
PPDS
6,94 1
17;,034
2,125
5 4 4 , 7 2 2
.--
-
C.V.
56,37
W.0 1
238
2,88
27,72

Ann]exe 4 : Résultats de l’essai non tr&é.
--
-ignées
\\Jbre moyen de
l- 50%
9 5 %
<dt kg/ha
icore
ThripsLFleur
Yoraison Maturité
noyen
-
l’attaque
1 CT
2 ème
--
prélèvement.
)ré
- 5vement
Daipel
2 4
67
50
71,667
762,6 -
2
Ejura red
35,3
202
50
74,333
297,533
3,333
Kintimpo
39,6
142
50
7 2
236,4
3,667
Sanzi Sambinli
2 1
32,6
43
5 7
467,2
2,333
ex-adidane 1
4 2
:21,6
50
31
3 2 2 , 8 6 7
3,333
Ex-adidane II
80,3
‘2,3
4 3 , 6 6 7
7 2
675
2
TVU 1509
19,3
58
4 3 , 6 6 7
7 2
487,733
2
KVX 4.04-8 1
36
?5
4 8 , 6 6 7
7 3
897,53.3
2,667
KVX 404-22-2
47,3
5,3
50
7 8
1036,267
2,667
IT 89KD-374-57
36,6
51
50,667
81
388,433
3,667
IT :89 K-349
4 3
54
50,333
7 8
533,6
3,667
58-77
29
59
43
71,667
413
2,667
B U N 2 2
24
776
4 0
65,333
615,753
1
2065
52
5 9
43
67
829,26’7
2
Dagarti e
13,6
333
4 7 , 6 6 7
72
419,4
2,667
Simbiri
12,3
1,6
4 8 , 6 6 7
7 5
340,733
3
Mouride
37
72,3
43
6 9 , 6 6 7
855,8
2,667
Melakh
72
4 4
4 2
67
1169,267
2
TVX 3236
37,6
8 3
50,333
79
6 7 4 , 7 3 3
2
2052
29,6
86
43
69,667
576
2,333
-
-
-
Moyenne
36,600
2,317
46,533
73,017
5 9 9 , 9 5 6
2,583
PPDS
23,673
,564
2,167
3,043
3 2 5 , 1 1 2
0 , 7 7 6
C.V.
39,13
7,59
2,82
2,52
18,16