R E P U B L I Q U E DtJ S E N E G A L I N S T...
R E P U B L I Q U E DtJ S E N E G A L
I N S T I T U T S E N E G A L A I S DE
R E C H E R C H E S A G R I C O L E S
__-s--.-.--
M I N I S T E R E D U D E V E L O P P E M E N 1
_- __..____ _-
DEPAR.TEMENT D E R E C H E R C H E S
S U R L E S P R O D U C T I O N S V E G E T A L E S
----.--_--
\\
R A P P O R T D E M I S S I O N
1 B U R K I N A F A S O E T A U GHANA
‘)
T O U R N E E D’INSPECT
N D U R E S E A U M A I S S A F G R A D
D U 1 7 A U
S E P T E M B R E 7 9 8 8
,
P a r
Ai
bu N D I A Y E
O C T O B R E 7988
S E C T E U R C E N T R E S U D
K A O L A C K

N o m
Pu vs
1 . Yallo, G
Benin
2. Sanou, Jacob
Burkina Faso
II. Tour-é, L a n s a n
Guinea (Conakry)
4. I d e m , N . U.A. ( D r . )
Nigeria
P
5. NDiaye, A .
Sénégal
6. N a d i n g a r , A .
Tchad
7. T o k y , P a r o g o
Togo
8. Fajemisin. J. M. (Dr. )
Coordinateur

Déroulement de la miss o n d’insoection du réseau maïs
d u 77 au~Septembre 1988
BURKINA FASO
j
7 7 Septembre
:
A r r i v é e des partic ipan ts à Ouagadougou
1 2 Septembre
:
Station de recherc he, Kamboinsé
1 3 Septembre
:
06 h 00 - Départ 3our Bobo-Dioulasso
10 h 00 - A r r i v é e à Bobo-Dioulasso
14 h 00 - 78 h 00 : Visite Farako-Bâ
1 4 Septembre
:
07 h 00 - 11 h 00 : Visite Farako-Bâ
73 h 00
: Départ pour Ouagadougou
77 h 00
: Arrivée à Ouagadougou
15 Septembre
:
Départ pour Nyan kpala, Ghana
a
G H A N A
9 5 Septembre
15 h 00 - 18 h 00 : -
a tion expérimentale de N yan kpala
I- Evaluation
gramme national de sélection de maïs
- Evaluation
‘gramme national d’agronomie de maïs
- Dr. Schmidt.
onomie pour la multiplication de semences -
hez les paysans au Nord Ghana -
7 6 Septembre
08 h 00 - 10 h 00 : Visite au prog
mme de sélection de maïs à la station de
70 h 10 - 17 h
: Visite au prog
mme agronomie de multiplication de semences
11 h 10 - 12 h 10 : Visite au prog
mme agronomie à la station de Nyankpala.
13 h 30 - 18 h
: Visite au prog
mme agronomie à la station de Nyankpola.

17 Septembre
08 h 00 - 70 h 30 : Visite au ‘Fou
tion Seed Fields’ ,(champs de semences
Seed Compan y’,
70 h 30 - 72 h 30 : Visite au ‘Fou
tion Seed Fieîds’ (champs de semences
14 h 00 - 18 h 00 : Visite au progr
me de recherche chez les paysans à
P aux alentours de Tamale.
18 Septembre
07 h 30 - 09 h 00 : Voyage à Da
09 h 00 - 13 h 00 : Visite aux a
du Projet “Global 2000” aux alentours
;14 h 30 - 77 h 30 : Visite au prog
me de recherche chez les paysans dans
.’
- Parc National.
19 Septembre
O8hOO- 70hOO :
sélection de maïs et programmes
station de Damongo.
10 h 30 - 72 h 30 :
73 h 00 - 76 h 00 :
20 Septembre
- Départ de Tarn

7
Cette mission avait pour ob et d’effectuer une inspection des
Programmes Nationaux de recherche
sur le maïs des pays membres du réseau
SA FG R A D, B&‘occurence le Burkin
Faso., et le Ghana. Elle s’inscrivait dans
les grandes lignes d’une collaboratio
étroite et d’échanges fructueux entre
chercheurs nationaux.
La nouvelle politique agric le dans les pays en voie dwddéveloppement
en général, au Burkina Faso
hana en particulier, vise à atteindre
r”au to-su ffisance alimentaire. P
les superficies en maïs pluvial
devraient doubler et la produc
râce à un accroissement moyen des
des rendements.
Ce développement de la c
ure du maïs se situe dans le cadre d’une
politique agricole soucieuse d’écono
ser les intran ts. Le maïs étant une plante
qui répond bien aux intrants et s’
ommodant mal d’une culture extensive, il
faut donc être conscient qu’un min
u m d’intran ts sera nécessaire et que tout
ce qui concerne les systèmes de c
re, les rotations, le recyclage de la
matière organique . . . ,
exte, une importance capitale.
L’ensemble des remarques
ue nous formulons serons regroupées sous
les rubriques suivants :
<
7, Sélection
2. A gronomie
3. Contrôle de
4. Production

7 - SELECTION
I
Pour avoir la production
ximale, l’agriculteur doit utiliser les
meilleures techniques culturales, m
il doit aussi choisir les meilleures variétés.
Dans une certaine mesure, il doit
pter les unes aux autres. En fait, ce sont
ies interactions varié tés x technique
culturales qui sont utilisées par le sélec-
lionneur,
le progrés économique r
te d’une véritable dialectique entre la
création variétale et les techniques
Cela étant, deux questio
aies se poseront au sélectionneur :
i ,i
- la première concerne le
veau de rendement escompté en milieu réel
(type d’agriculture visé
ivant les conditions de culture et les
con train tes liées au sy
- la seconde question est
lative à la précocité car on sait que les
plus forts rendements s t obtenus avec des variétés tardives (corré-
lation forte et positive

re le rendement et la tardivité).
La réponse (7 ces deux
et de dé finir les caractéris ti(ques
des variétés à créer et par la s
la grille variétale,
Pour les deux pays visités la sélection, et surtout l’évaluation des
nouvelles variétés, doit se faire
à haut niveau d’intrants, mais
aussi à faible niveau et dans les c
itions de l’agriculteur.
Les objectifs de sélection
ivent tenir compte du niveau technique
(des exploitants et devraient pa
luer avec leur progrés tech.ni’que
(disponibilité en intrants par e
Les efforts de sélection doivent être
classés entre court, moyen et
- pour le court terme,
élioratiwn des populations
locales et de la con
s synthétiques et de composites ;
- pour le moyen terme,
synthétiques et amélioration de
I’ap titude générale
- pour le long terme,
urra en visager la création d’hybrides.

A l’état actuel des choses,
a priorité doit être donnée aux recherches
de variétés à pollinisatio
allant de 20 à 40 quinta
Vu les considérations précé
n tes, il restera aux programmes visit(és
de développer leurs liaisons interne
(équipes systèmes et sociétés de dévelop-
pement) et ce, pour me
peut schématiser comme suit :
s nombreuses - 6 à
!
!
!

! de recherche sur le
!
! maïs et systèmes de !
,, production

!
-
-
!
I
!
!
-
-
!---
! Sociétés de développe- ! .
ment
!
!
!

Ce schéma implique une p
icipation massive à tous les niveaux de
tous les in tervenan ts et débouche,
partir d’un réseau national d’évaluation,
sur la possibilité de choi.x variétal
les paysans eux-mêmes pour une situation
donnée.

SRONOMIE
Les programmes d’agronomie
incluant les études sur les systèmes de
culture et le développement, doivent
ltre développés et toujours en liaison
avec la sélection dans I’iden tifica tion
les contraintes liées au milieu pour la
définition des objectifs de recherche.
Ce volet semble mieux struc dré et renforcé au Ghana qu’au Burkina
Faso.
Néanmoins, il faut renforcer et formaliser les liens entre les instituts
de recherche et les sociétés de dével ppement (Global 2000) afin d’assurer une
meilleure coordination des recherches et des activités de développement. Des
reunions régulières devraient permet le de faire passer l’information de /a
recherche vers le développement mai: aussi du développement vers la recherche.
La recherche agronomique d it être axée sur la recherche en milieu
réel. Cette dernière fournie une meil bure information sur les facteurs spécifiques
responsables des faibles niveaux de , wduction. De la sorte, l’étude des agricul-
teurs et de leurs systèmes agricoles
st un intérêt vital pour la planification de
la recherche agronomique et le dévelc ?pemen t varié tal,
Les essais en milieu
paysan fournissent aux chercheurs e aux développeurs l’in formation sur les
!
préférences des agriculteurs, les COI;
aintes de production et les pratiques de
production susceptibles de changer e
ou d’augmenter significativement la
F
production.
En somme, la recherche en
lieu réel est plus qu’une simple expérimen-
tation dans les champs paysans.
une technique expérimentale comprenant
un travail approprié d’études,
ceptions spécifiques de découpage en types
d’exploitations et diverses méthodes d’ nalyse des données.

3 - CONTROLE qES MAUVAISES HERBES
A ce niveau, les recherc
doivent être concentrées sur les méthodo-
logies concernant les faibles niv
d’intrants, celles qui sont faciles à mettre
en oeuvre et qui impliquent le mi
m de changement dans les méthodes des
agriculteurs et qui fournissent les
eilleurs résultats par unité d’in tran ts.
Ceci nécessite des analys
de coMs/bénéfices pour les différentes
méthodologies,
ainsi que des reche
hes en milieu réel en coopération avec les
sociétés de développement du ge
loba1 2000. Les pertes en rendement dues
au contrôle des mauvaises herbes s
t à déterminer. Le cont& chimique de
même que la mécanisation (traction
imale) du contrôle des mauvaises herbes
devront faire l’objet d’études su
4 - PRODUC ION DE SEMENCES
1
Ce volet semble bien dém
er au Ghana contrairement au Burkina Faso,
où la production de semences revie
au programme de recherche, faute de
moyens au niveau du service seme
er. Cependant, les gouvernants respectifs
doivent inclure des producteurs p r
s et publics de semences en veillant au I
respect des règles de certification
s semences.
II Y a aussi à noter que
apacité actuelle de production des semences
demeure insuffisante pour satisfai
s objectifs nationaux de production. .A
cette fin, les gouvernements doiven
encourager les investisseurs privés à parti--
ciper à’ la production de semences
ndjtjons de maintenir les normes exigées
par le service national de certifie
des semences. La participation du secteur
privé augmentera la capacité de
tion de semences à faible co0t pour le
gouvernement et assurera une r
plus rapide aux besoins des agriculteurs.

Par ailleurs, les programme
nationaix de recherches sur le maïs
doivent tendre à la pluridisciplinarit
En d’autres termes, ils doivent associer
d’avantage les défenseurs des CUltU
notamment les pathologistes et les
entomologistes.
- Pour la pathologie, la pri
ité doit être donnée ~3 la recherche d’une
résistance génétique et le program
mené dans une étroite collaboration entre
sélectionneurs, pathologistes et ent
ologistes en relation avec les sociétés de
développement.
- Pour l’entomologie, i’ac
t doit être mis sur les vari&és résis ton tes
et sur les techniques culturales,
v
le coût et la rareté de produits insecticides
efficaces dans nos pays,
,. Lx’
Les pertes en cours de
kages doivent être évaluées et de nauvel/es
m&hOdes vuklarisées dans le cad
ICI conservation des semences et de /a
production.