République du Sénégal - - DEPARTEMENT DE...
République du Sénégal
- -
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR LES
MINISTERE DE LA RECHERCHE
PRODUCTIONS VEGETALES
SCIENTIFIQUE ET TECHNIKIUE
INSTITUT SENEGALAIS DE
(.haJl.Ob~2/6
RECHERCHES AGRIICOLES
‘1. S. FI. A.
RAPPORT de la PREMIERE REUNION dle MICROBIOLOGIE
24 MAI 1983
EDITE EN MARS 1984
DIRECTION GENERALE DE L’ISRA

S O M M A I R E
-
*
Liste des participants
1
Introduction par Mbaye NDOYE .
..*...........t......................."...
2
Utilisation de Sesbania rostrata en rizière par RINAUDO.....,....,.....
3
Perspective
sur l'utilisation d'Azolla pinnata var. africana par
REYNAUD......
. . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*.....*....*.*.......*.&...
. ..**......
6
Le point sur lee études des cycles biologiques du soufre et du fer en
rizières inondées par Vincent et KLAUS . . . . . . . . . . . . ..**......*.*..*.....
9
ArbLGa fixateurs d'azote par DC%WERGUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..v...........
1 4
Recherches sur les Mycorhizes au SBnBgal par DIEM . . . . . . . . . . . . . . . ...*...
1 7
Bactkies et -Cultures in vitro par DUHCUX . ..*.....*.*..a.......*.......
20
Fixation biologique de l'azote atmosphérique ; grandes orientations de
la Recherche par 1. NDOYE . . . ...*...* . . ...* . . . . . . . . . . . .."...............
2 4
L'inoculation du soja avec Rhizobium par J. WEY . . . . . . . . I. . . " . . . . . . . . . * . .
2 9
Fum~e phosphatée et inoculation du soja. R&ultats obtenus en 1982 à
Séfa par F. GANRY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~~........~..~..~
33
Symbiose Rhizobium - légumineuses (Arachide - Niébe). Synthèse des
résultats 1982 et perspectives par M. NDIAYE .,.*.*.....a...............
3 5
Les légumineuses à graines. Cas de Signa unguiculata par M. GUEYE......
42
Les Centres de Ressources Microbiologiques (MIRCENS) par M. GUEYE......
51
Points retenus à la suite de la réunion de microbiologie du 24 Mai 1983
6 2


. 5; ,j’ >, i P’.
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,t .J’., !
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l

Document no 1 :
UTILISATION DE SESBWIA RO,STRATA EN RIZICUL~
INTRODUCTION ::
Parmi les différentes pratiques culturales destinées à
accrolltre la teneur en azote des sols de rizière sans apport d'en-
grais azotés, l'utilisation d'engrais vert à base de systèmes fixateurs
d'azote est particulièrement intéressante.
Un nouveau progrès a été accompli dans ce domaine avec la
découverte au S&négal de Sesbania rostrata. Cette légumineuse présente
l'avantage sur les autres légumineuses actuellement connues, de fixer
l'azote plus activement en raison de sa double nodulation,;.racinaire et
caulinaire
; la nodulatian caulinaire de S. rostrata peut en effet être
très abondante (de l'ordre de 30g de nodules,r>our une piante âgée de 2
mois), ce qui explique le potentiel fixateur très élevé de cette légumi-
neuse.
PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DE S. ROSTRATA :
A la latitude du Sénégal (15' N), S. rostrata se développe
bien pendant la saison chaude dans les zones inondables. Par contre pen-
dant lit saison sèche et froide, sa croissance est médiocre, la florai-
son précoce,. la .nodulation difficile, comportement qui s'explique par
la grande sensibilité de S. rostrata à la photopériode, à la température
et à. l'humidite de l'air.
La caractéristique majeure de S. rostrata consiste en la
-.
pr6sence sur la tige de sites de nodulation disposés en lignes vertica-
les. Infectés par le Rhizobium spécifique, ces sites donnent naissance
à des nodules (nodules caulinaires).
On a isolé deux types de Rhizobium :
les souches de tige qui sont capables de ncduler à la fois les tiges et
les racines, et les souches de racines qui nodulent exclusivement les
racines.
INOCWLATICN DES TIGES ET FIXATION D'AZOTE :
Dans son milieu naturel,la nodulation des tiges de S. rostra
I -II_
ta est souvent tres irrégulière. Par contre, si on pulvérise les tiges
-
avec la swche de Rhizcbium spécifique, la majeure partie des sites de
nndulation donne naissance à des nodules.

Cette inoculation peut Gtre cffectu6e par pulvdrisation d'une
culture de Rhizobium renfermant jenviron 1$
-1---r-"
bactGries :?ar ml, ou mieux
par pulv&isaticn d'une solutior. colloC%& de Rhizobium inclus ,dans un
polymère de type alf+nate.
La. fixation d'azote /nbr les nodules de tige pr&ente deux
propriétis remarquables :
/
,
- la capacité ?ie S-a /rlstrata à fixer l'azote est consid&able:
de l'ordre C!C 5OCy moles CyHq/pliante/h pour une plante adulte, soit 5 à
.-
10 fois plus que le soja ;
- S. rostrata peut npduler et fixer l'asota en r;résence ,ie
I -
doses três Glev6es
:l'az~te combi& dans le sol (200 kq N/ha), ce qui lui
confère un avantage considérable sur le plan agronnmiqüe.
UTILISATION DE S. ROSTRISTA CCWlI: BNC,RAIS VERT EN RIZICULTIJRE
-
-
Conditions expérimentales :,
-
-
-
- -
Li::s qraines de S, ro;trata sont semées en liTne en terrain
-- -7
humide. La rizGre est inondee crllaind les -1antes atteignent une hauteur
de 20 à 3Ocm. Les tiges sont i!loculées 4 deux renriscs (environ 3 et 5
semaines amèer le semis). Lorsque? les plantes atteignent âne hauteur de
1 pSm (7 5 8 semaines après le semis); la rizi.&re est ass6ch&, les ,nlantes
arrachées, counées en morceaux dl; 10 à 20cm et enfouies a une profondeur
de lO-15cm.
Le r.iz peut être repiqué immédiatement .anrès l'enfouissement.
Effet r?e l'enqrais vert S. ystrata sur les rendement en riz :
- -
Las essais conduits tu. nicronarcelles de lm* i! la station ORSTOM
de Bel-P,ir ,i Ilakar au cours de I!.'hivernaqc 1980, ?uis 4 :!a station rkzicole
ISFA de D jibélor au cours des hiTrern;iqes 1981 et 1982, ont montré que l'uti-
lisation de S, rostrata comme engrais vert 2lermettai.t -ie multiplier les
-
rendements
en riz nnr un facteur' comwis entre 2 et 3. On a constat! Gqale-
ment que les teneurs en azote des* grains et yailles des i~arcelles ayant reçu
l'engrais
vert étaient ei@.fici.tivement plus blev&s (de l'ordre de 50%)
que celles des parcelles n'en ayant 3as reçu.
Oxiqine de l'effet observé :
--
LIS bilans d'azote ef'fectués sur l'essai rdalis6 en 1980 en
microparcelles ont montr6 que l'introduction de S. rostrata se traduit
- .
-
par un gain d'azote consid@rahle (~estimation minimale : 32g N/m?- soit
320 kq N/ha) p.rovenant ;jour l'ossentie de la fixation d'azote rar les
nodules de tiges ; l'nucmentatioc des rendements observés s'expliquait
parfaitement &lar cet n>yort d'azcte.
. . . / . . .

5
11. est probable également que l'enfouissement des parties
aériennes de S. rostrata (environ 2 kg/m2 de matière seche, soit 20 T/ha)
-
-
-
contribue à améliorer très significativement la structure et la produc-
tivité des sols.
Enfin il. a été montré que dans le cas,de rizières infestées
par des nématodes parasites du genre Hirschmanniell~, S. rostrata agis-
- -,--.-
sait comme une "plante-piège" envers ces nématodes : à l'issue d'une cul-
ture de S. rostrata le taux d'infestation du sol en nématodes est suffisam-
-
ment faible pour que
le ri.2 n'ait pas à en souffir au cours des premiers
stades de son développement.
PROJETS DE RE?CHERCH-.: /:
Les recherches actuellement en cours ou envisagées dans un
proche avenir, comportent à la fois des as.pects appl.iqlu& et fondamentaux :
- Perfectionnement de la technologie de l'utilisation de S.
-
rostrata comme c7ngrai.s vert afin de faciliter l'application au niveau
paysan ;
- &ude de l'humification de S. rostrata dans le sol ;
-- caractt5risation biochimique des 16ghemoglcbines des nr?dules
de tige et de racine ;
- ?-ielinrativn cles souches de Rhiznbium ;-wz manipulation géné-
tique.
4 cherchaurs QRSTOM du service de Yicrobiolcgie des Sols sont
actuellsaent
affectes au Jyogramme S. *ostrata : D. BOGUSZ, H, DREYFUS,
.-
A. MOUDIONGDI, G. RINAUDO. Un 58 chercheur, D. RLAZWRD, a entrenris des
recherches SU.~ une autre légumineuse à nodules cnulinaires découverte au
Sénégal : Aeschynomene sfraspera.
-

INTRODUCTION ':
..--
l
Les previsions sur /les besoins alimentaires et sur les dispo-
nibilités en matière première\\ Iénergetique préoccupantes obligent à une
réfléxion ;SUT des systemes de/ iproduction qui, s'ils ne sont pas toujours
nouveaux, sont: encore riches /d:? promesses, Parmi ceux-ci nous nous inté-
ressons S. :La fixation biologiqae de lsazote dans le système symbiotique
Azolla-fougère aquatique Anabsena azollae cyanobacterie fixatrice d'azote,
. - I I --,"----_
L'Afrique de l'Ouest possède sa propre variété : Azolla pinnata
var, Africana que l'on a trou45 dans 'tous les pays de la zone. La connais-
- - . -
sance de son ecophysiologie et de ses possibilités agronomiques permettra
de l'int6grcr dans les futurs/ whémas de dévelop,pement,
Ecophysiologie d'dzolla i~$ricana :
-
-
-
-
Les études écophysiologiqucs ont mis en evidence un certain
nombre de facteurs qui limitent la productivité d'Azol.Za africana,
res facteurs biotiqws peuvent agir de deux facons : i) s- comme
des prédateurs utilisant kzolia an tant que substrat nutritif ,principal
e..- -.
ou secondaire (insectes, mollusques; poissons, champignons, parasites) :
les attaques sont en général saisonnières, dépendantes des conditions
climatiques et peuvent Gtre stjopecs dans la plupart des cas par l'emploi
1
de pesticides snécifiques ; ii') -. comme des espèces compétitriccs dans la
1.
même niche 6cologiquc (algues jVi2rtC?S,, Salvinia)
; l'absence d'azote permet
à AzolZa un développement préfi6renti:cl qui lui fait alors jouer un rôle de
,
bio-herbicide pour un grand nolmbre dCadventice du riz,
Parmi les facteurs a jiotiquês,
il faut considérer ceux qui affec-
tent la physiologie de la
I
foug3re pendant sa croissance ou sa sporulation
et ceux qui exercent un effet oréf6rcnti~l sur le processus de fixation
d'azote de la cyanobactéric synbiotique
Il semble que la rarcst6 d'A* africana soit plus lice à un pro-
--.--e
blème de conservation et do
dissémination qu'à des con-
ditions limitant son développerwnt : la durée dn la saison seche ct la rarete
!
des points d"eau permanents sont peu compatible s avec la conservation d'une
plante qui ne supporte pas la clessication.

7
11 sera tenu compte pour les inoculations d'k. africana des
- .--
facteurs du milieu .hiérarchise de la façon suivante :
l- une maitrise totale de l'eau
2- une protection contre les hautes intensités lumineuses pour
un cri+-rage
3- une multiplication lorsque les températures minimales seront
supérieures à 1% c
4 - un apport de phosphore, et à un degré moîndre, de calcium,
de magnésium et d'oligo-éléments
5 - une protection antiparasitaire.
Essais d'inoculation en microparcelles :
-
Les essais d'inoculation poursuivis sur 4 cycles culturaux du
riz aménent Aux conclusions suivantes :
Suivant le régime hydrique l'apport d"Aeolla aura :
--1
1 - sur un premier cycle cultural un effet positif ou nu1:AzoH.a
"--,
décomposée en partie, en aérobiose, fournit de l'azote imm6diatement dispo-
nible, qui peut soit être perdu par dénitrificatinn dans le cas d'une ana&-
rcbiose des premiers centimètres du sol , consécutive 2 une submersion pro-
longée trop longtemps avant 1e repiquage, soit être assimile par le riz si.
l'enfouissement a li.eu juste avant le repiquage.
2 - sur un deuxième cycle cultural un effet résiduel Fositif ou
négatif : Fositif car la décomposition anoxygQniqw d'Azolla pendant le
premier cycle cultural permet la minéralisation d"une fraction pouvant cor-
respondre à 60% de l'azcte fix0 aères l'embouage et une première submersiryn
précédent le repiquage. Dans ces conditions, l'incculation d'Xzo1l.a lors
d'un cycle cultural 'permet un rendement équivalent à. celui de l'incorpora-,
tien de ~CJ x 2 kg d'azote-urée : negatif si pendant l'intersaison les con-
ditions atmosphériques CU culturales amenent une succession d'aérnbiose-
anaerobiwwz du sol dans lequel est enfoui Azolla. Les nertes d'<azote très
importantes :>rovoqueront un désiquilibre du rapport C/N et le processus
de deccmposition hourra dans ces conditions favoriser l'accumulation de
substances
phytotoxiwes.
Utilisation en riziculture traditionnelle :
- --_1_
L'introduction en riziculture traditionnelle d'une nouvelle tech-
nologie doit tenir wmpte de nlusieurç -rinci;>es fondamentaux pour ne pas
être invariablement vouée à l'échec.
1 - Elle doit cnrresvondre à une demande : les paysannes du Sine-
E?S
Snloum se sont rendu/compte que 1orsqu'Azolla recouvre I.eurs riziFrcs, le
-.-
désherbage est f,acilite et le rendement en riz est augmenté.
t

-mm.
---
--
8
2- Le rappxt entre le bl/Sntéfice attendu et l'investissement doit
/
être très positif. La technoloqieide l'azollisntion Fermet une augmentation
de henéfice de 508 par rapport à :,.c. riziculture traditiennelle sur deux cy-
cles culturaux.
3 - Le travail. à effectuer; Idoit être simj>le et ne T)as demander de
matErie trop s~~écialise. L'inoculation d'une Farcclle de .! 000 m2 demande
400 kq A'Azolla fraxche ce qui est1 'facile 3 rassembler ; les instruments
aratoires habituels sont utilis&s \\Pour l'enfouissement.
1'
4 - 11 doit être facile de\\ suivre le ~dérnulement de l'expérimenta-
tion cour pouvoir reméllier ranidemept aux ~~roblèmes qüi se posent.
Les études Cconhysioloqiqu,s ont montré qu~~zoll~ avait la narticu-
laritd de reponire par des
1
changements d'aswcts sp5cifiques (couleur et
forme) aux conditions t3e stress.
/
Poursuite des recherches :
Comme il a cF:té mis en Gvidc:r;~ce en Asie 17our A. pinnata difffkentes
variétês adaptées .aux conditions prticuliPres des biotopes dans lesquels
elles survivent, il neut en être r%! même nour Sa souche $'A. africana. Aussi
- -
une collecte des variétés africaines est entreprise avec la collaboration de
i
Z'ADRAO afin d'en connaitre les caractéristic~ues physiologiques d'une part,
et 3e sélectionner celles qui seront le mieux ada::tdes nour un sol. un site,
une saison donnee d'autre oart.

quand irs fonctionnent dans le sens d'une reduction excessi-
ve, ces deux cyclesbiologiques ont pour effet une accumulation d'icns
toxiques pour La riz : ions sulfures (C= et H2S), icns ferreux (Fe++).
L'accumulation de ces ions est significativement plus, importante dans
les sols engorgés,, les processus microbiens réducteurs étant moyenne-
ment (ions Fe ++) ou fortement anaérobies (ions S=), et les maladies phy-
siologiques qui en découlent sont caractéristiques du riz irrigué de
bas-fond, :où la vie nicrnbienne~&olue sous excès d'eau (engorgement
prolongé).
Il arrive que certains sols scient sensibles aux deux toxici-
tés simultanément (certains sols de Basse-Casamanee) mais en géneral,
ils ne sont sensibles qu'à une seule forme de ,toxicité, en fonction de
leurs caractéristiques physico-chimioues,
Si la sulfata-rsduction peut
survenir avec des intensitds comparables dans les sols alluviaux du I&l-
ta du Fleuve SGnégal et les sols de manqroves et sulfatés acides de Casa-
mance, la toxicité ferreuse semble limitée 3 certaines rizières de I$asse-
Casnmance. La otmotCmo1ogi.e
: _
des deux processus est maintenant bien connue,
et le repérage des maladies? in situ, est relativement aisé.
--.
1 - TECHNIQUES D'ETUDES D
1 1.
ï;"ensemble de In technologie d'étude est parfaitement au point :
numérations bacteriennes, dosages chimiques des. ions toxiques, analyses
du matériel vBg&al. A l'exception de ces dernières, elles sont applica-
bles sur le terrain, et permettent à 13 fois des études en microparcel-
les. (etudes fines de laboratoire, avec pr6lèvement à intervalles de
temps très courize) etl lors des suivis sux le terrain, des essais en vraie
grandeur. Cette technologie, relativement neu coûteuse, est désormais
transferable à d'autre s organismes de recherches c>u sociétfs de développe-
ment, et Teut être enseignée lors de stages.
. . . / ..a
. .

II - PRINCIPMJX RESULTATS :
11.a - Cycle du soufre :
LI-
..-
.Ont Bt;6 définis les sols, 'les plu!3 sensibles, zt une cartographie
est possible (Delta du Fleuve , cer,taines zones de Yasse-Casamance) :
*Ont et6 localises les primcipaux microsites de'l'activitd produc-
trice de . sulfures idans l'ordre : snermosphke et rhizosphère, interface,
/
horizons profonds) ;
.Est connue la nature des, principaux groupes microbiens. Certains
d'entre eux, inconnus ailleurs, reskent a
. ?6crire. Le fonctionnement global
du cycle in situ est connu.
I
-.
Enfin sont connus, et cliass&, pzr impartance relative, les prin-
cipaux facteurs du milieu. Ces der Fers sont :
L
- microbiologiques : on oeut distinguer 3 groupes de producteurs
------.
des sulfures : iles sulfatoreducteurs non s,pnrul8s (Desulfovibrio) dont l'ac-
-- .
tivité est princiJ-al.enant régio par les exsudctsl les sulfatozéducteurs
sporulés (Dcsulfstc;naculurn)qui évoluent en fonction des exsudats et de la
_ I I - -
matière organique fA courtes chain~~carhon~cs) et les sulfo-réducteurs,
pour lesquels n'existe pas d'effet:. yhiznsDhGre.
- biot.iqucs ; par
wdre? d'importance decroissante : l'exsuda-
1_-
tion et l'âge de la plante (trois stade s &mJc‘reux rxt CkB repsrés :
germination,
tallnqe et floraison-.;S-iaison:
; les doses lét‘hales sont con-
nues à chaque stade, et un-:3 sensib.,Ll.itf varietale a été misa en évidence.
- physico-chimiques : ( fi~N!tW,Ir S liés à la nature tdes sols) :
-
par ordre d'importance : nntentiel/&dox basr teneur totale en soufre Sle-
vée, granulomctrie défavorable (S~:A; très argileux) ,$Y acides (4,3 à 6)
et salinité.
- agrcinomiques : (facteurs Ii&3 aux systèmes d'amt~nagementj :
-
-
-
conduite et maîtrise de _/_-1 'eau inadaptées, drainage insuffisant,
/
emploi de certains _
engrais, effets positifs ,?e certains amendements, autres
pratiques culturales (:')ar exemple, /le semis direct est decnnseille dans
I
certain8 sols, tandis que pour d'akres une culture en bilions est @Fe-
rable, etc...).
- climatiques' : delcompz~raisons ont été faites (sur les mi-mes
sols et les mêmes cultivars) entre cycles d'hivernage et cycles de contre-
saison.
1I.B - Cycle du fer :
.---s-P-
IL~S sols Y.es nlus sensiblIss sont Sfinis ; IcLnt? cnrtogxaphie est
prkue en Basse-Casamance.
/
/
. . . / "..

L'activitG r&Yuctrice de fer est maximale dans la rhizosphère
et les horizons :irofon&s.
Les wincinaux grnupes microbiens sont onnus et isr\\lGs. Certains
restent à identifier,
Le9 principaux facteurs du milieu sont inventori5.s :
- microbic.: ;yiques.
- ' hiotiquerL. +âqe d.e la plante (la sensibilité est maximale à la
flnxaison, t&s rare en début de cycle), la nutrition de la plante (princi-
Falement en p et K) @t. donc l'influence nette de la nature et ?es doses C?es
enqrais sur l'exsudation ; il y a, en Qutre, 4e qrandes
_
difP6rences de sen-
sibilit6 variétale. Pour le riz, il a 6té dZfini que des teneur5 de 300 pm
Le Fe++ , mesurbes dans les fwilles, constituent le seuil fie toxicité.
- ?hysico-chimiques :(nature du sol,. et ,princinnlement teneurs
en fer li brp él.evéesj .
- agrrm9miquas ; ^nutre la wture des cnqraiz, crxmme 6it plus haut;
il faut tenir ccm>te :?l- la tnw?raphie des parcelles, et de la cwduitc c7e
l'eau. Il semble aussi que les apports nrrpniques ont une certaine importance.
III - POINT DES TRAVAUX :
.n.
La totalité 5~s r&ultilts intéressw2t le +&7elo~p?ment sera connue
en 1983 ; et il sera Dossible de sugqérer la mise en application &s rcisul-
tats r?e nos recherches,
A - Travaux C?e terrîiin :
L'gtude ;Ju cljcle du soufre dans le Delta (Conventic>n ORSTOM-SAED)
est réalisé. L'interprGtation c?es r@sultats au chamr; est en cc)urs.
L'Citude simultanée de5 cycles du soufre et r?u fer en Basse-Casamance
(accords ISN\\ (de DjihRl\\-+r) - ORSTOM, w-jets CEE sur l'aménnnement des belons)
_
s'achdvera à la fin de la camgaqne 2'hiverni-e 1983. Des essais communs sont
c
prevus, et
la nrospecti7n sera 6tanrtue.
R- Exp6rimentatians en microparcelles :
Rap;:elnns que le seul but de ces essais est j'exy>liquer les obser-
vations et masures de terrain.
. Deux cultures de c&-kre-saison sont en cnurs (elles s'achGveront
fin juin), P*ur :
1 - définir, dans chaque microsite,
les praportions relatives des
différents groupes micrcibiens, et
/
. . . .
.P

\\
/
2 - pour obtenir les souches les :?~US caractéristiques.
. UnQ série d 'hhverna7e i 3; 7Tarti.r
f:
d'août) est .?révue, au cours
de laquelle il sera également t\\tud:.di les effets :>ossi.blcs d'un aDport de
matière organique fraiche (Sesban+ rostrata et Azolla) e
c- Travaux de microbiologie ~iondamentale :
Sont en cours, l'identif:.cation, l'isolement et la description
des pzincipaux croupes. Sont &tudi+s en Triorite les stuches Farticulières
aux
sols sénbcalais. L'étude finals, suivant des techniques plus nerfor-
mantes que celles disponibles b Da1:qr , se fera en 1984 (3 Stuttgart pour
M. PRADE, a Marseille ?OU~ M. JACO)/.
/
D - Publications
- - - et rap;:ort fiqaux :
L'arrêt des mnnioulation~~errain a été dBci3e au 31/12/83.
Le départ de M. PRADE se fera .5 cette date, celui de M. JAC9 dans les mois
qui suivront. CeXndant, l"ensemblei ides resultats 5 caractère agronomique
sera communique des que possible (sivsnt notre départ) et suivant le calen-
hier approximatif suivant :
1. IJne premikc synthEsc sur le fonctionnement du cycle du soufre
en rizière a été publifc en 1982 : I
-FRENE?~, J.R, JAC': V.A e,t BALDENSPPRGER, J.F, sous le titre
"The signifiante of the biolagical siilfur cycle in rice production".
Chapter 10, pp. 271-317, in ; "Micr~l~ialocy of Tror>ical Soils nnd Plant
Productivity",
Y.R DOMMERGUES and Hi.5 DTEM (enO) Martinus NXROFF/Dr W. JUNG
(Pub .) The Hague.
/
If. 1Jn rapnort d'interêt /glZnéral (Rapport de synth5se) pour les
deux cycles, comportant des recomma,ndations pour la mise en v,aleur, sera
rédiqé fin 1983 - debut 1984.
Destinataires
: SERST, ISBA, SAED, Projet CEE-PVD en Casamance
et ORSTOM : DG, Pédnlogie, Microbiologie, Départements B et E.
III. Des rapports narticu ders (5 diffusion restreinte) sont
prévus :
"
- cycle du soufre dans le Uelta (Rapports officiels,de Convention
ORST@M - SAED) : rapports prtiels f juillet-août 83, raport ae synthbse :
décembre 1983.
/
. . . . . .

.L 3
- cvcle du soufre en Casanance : rapport final : janvier ou fé-
vrier 19FJ4 .
- cycle du fer en Casamance : rapport final mars-wril 84.
IV. Publications de microbi.oloqie fondamentale : courant 1984
et 1985.
V. A partir de ces documents sera 'également rGdigé( au premier
semestre 1984, un cours sur les cycles du soufre et du fer en rizière.

1. INTRODUCT:ION : Nécessite de &iSvelooper leur culture pour deux raisons
immédiates :
T . :1 -' Production de bipmasse : dans Ses pays du Sahel SO à 90%
du combustible u L'.sé par les
,_
39pulations est constitue plr le bois ou
le charbon de bois (chaque usaqr;: consomme 1 tonne de bois par an) ;
I '1
. 4. - ?rotection ou Cak51ioraticn des sols :
_--_
- prctection
: ex. fi:+tion des dunes, brise-vent
- amélioration _, II
(aqrof?resterie) : Ac:acia albida
Acacia sénégal.
."_ .-
--' .
Dans le futur il faut,aussi prévoir le d6vcloppenent dans les
pays tro~picaux des cultures liqna.wzellulnsiqes
i
!arbres et pailles) qui
sernnt valoris6es dans des fili.Gres thormochimiques (c!?mhusticn, gazéi-
fication) ou bicchimiques (hydrolyze enzymatique).
Xl faudra s@lectirnnw des esp&ces nr6 sentant deux qualités
majeures :
1. croissance rapide
2, bonne adaptabilité 2 des environnements climatiques et
edaphiques narqinaux,
cm les bons ~01s doivent être r&er-V~S aux cul-
tures vivrières Iet industriellEs).
II. y R deux prowes d'jeisnèces liqneuses fixatrices d'azote :
les légumineuses (associées au Fhizobiun) et les non-légumineuses (asso-
ciees à Frankia).
- - - -
11:. TRAVAUX PORTANT SUR LES LECUWINEUCES :
- --,
..-
(travaux effectds en &aboratinn ORT.0Y/CWW') .
TT.'l - Twacia holnsericea 0'. Cornet) :
-
-
-- - -,..-
En %,piniF?rn I sur sol s~&?.lisd au bromure de mQthyle, l'ino-
culation d'A. holosericen
-
-
wec 'les Ehizobium-du qrour:e cow-;>ea (Viqna)
-
-
-
donne des rGsultats
1
spectaculair-s.
AU champ (Dandia), l'eififet _positif de 1 'inoculation avec Rhizobivum,
/
marque la première annk. s'est ist:ténud 3u murs de 1s deuxiéme année
pour diff6rentes raisonsS dont 3.5 . .r3rinci.wl.c est l'existence dans le sol
de Bandia de souches ,$e ?hizobiu:n com;&tentr:s (du cjrou;se cow-,?ea) , du
- - - -
ccurs de l'wnn4e 1W3, Ses Acacia holosericea ont de~eri. en raison de la
e--w
sécheresse.
. . / *.

II.2 - Acac:La raddiana (F. Cornet) :
-
-
-
Au niveau de la népinière les résultats sont très satisfaisants.
Aucune expérience au champ n'a été réalisée , mais il est probable que, compte
tenu de la spécificit6 plus grande des souches de Rhizobium impliquées,
- -
l'effet de l'inoculation aurait persisté, contrairement % ce que l'on a
observé pour Acacia holosericea.
En outre, A. raddiana, planteet!?ative,
- _
est beaucoup plus resistan-
te à la sécheresse qu"A. holosericea /i:on Ctudc mt<rit:erait d'être poursuivie,
.-
-
contrairement à celle <'A. holosericea.
--
11.3 - 'Projet BOSTID (Roerrd on Science and Technology for Interna-
- - - - - .
tional Development?;
Ce projet n'est pas encore financé , mais un jeune chercheur sénéga-
lais (Ousmane DTAGNE) a dejà aborde l'etude de certains aspects du programme.
Le V.S.N CNR?!’ q;li doit prochainement rejoindre Dakar-pourrait participer au
développement de ces recherches.
Légumineuse~ ftudiees :
.- -
- Prosopis africana
- Prosoyis juliflora
- Albizia lebbek
8'
-
-
- Albizia feruginea
W I -
- Leucaena lcucocephala
Programme des recherches à effectuer au laboratoire :
-
- piégeage de souches de. Iihizobium dans cinq sols forestiers de
Casamance ;
- purification des souches, étude de leur infectivité, effectivité,
spectre d'hdte ;
- sélection des souches en fonction de'leur tolérance .5 des facteurs
dBfavorables
: salinité, acidité, secheresse, icomparaison de
souches natives et introduites).
Programme des essais en ptZ,r\\inière et au champ :
-
A définir ult&ieurement.
.., /
..,

_--
/
/
1& /
,
III. NON LEGUMINEUSES FIXATRICES D !ZTQH : CACUARINZS
(H.G, DIEM, D. Gauthier, E. Sougoufara).
Les rechernhes
c.nt assentiellement pour ob:jet Lsam6!lioration de
la fixation de N;! par Casuarina eqL.isetifo1i.a et l'introdnction au Sénégal
e-I-- A
-.
de diverses espe~ces du groupe Casuer;ina sonsu stricto dont C:. obesa et C.
-. -(-
- - -
-.. II_ -
glauca qui pourraient pre senter un !grand intérêt en raison de leur resistan-
/
ce à la salinité-et à l'aridité.
/
III.1 - Etude du symbiote fipateur ?de3 : Frankia :
m-w
-
-
- constitution diune collection de souches
- mise au point d'un milieu de culture
- l'étude du métabolisme de/ L'azote
- spectre d'h8te.
rr1.2
- Etude de la plante-l@te :
.-- _
- mise au point d'une techn:l?[ue simple de mult.iplication vég&ative
- application
: sfilection d arbres à croissance rapide et fixant
activement N2"
III.3 - Intimation du pntentiiel fixateur de N7 :
- -
-.
Utilisation simultanée de ci.nq. mbthodes dont trois isotopiques
(collaboration ISF?A t:t: UniversitP Pieyre et Marie Curie).
III.4 - Essais au champ : (5angalkam) :
--
Envisaqes avec la ctrllaborat~~~nn
in de la D.G des Eaux et Forêts de 1'ISRA
et de la FIS .(b~ursc der?and& par B!. Sougcufara). l'absence de Frankia
-
-
dans la plupart d<?s sols permet *3c prGvoir un effet spectaculaire de l'ino-
Pour le financement de ces
sera présente 2% la CEE
(projet CEE/PVD) .

Document No 5 :
-
Le programme de recherches sur les mycorhizes a debut en
1979. En dehors des questions relevant de la recherche fondamentale,
les objectifs Cr:: ce programme sur le plan pratique ont e-té les suivants I
1 - Etude au laboratoire de l'efficacité des souches pures
d'endomycorhizes dans des conditions climatiques, éda-
phiques du Senéqal,étude faite sur la légumineuse bien
connue : le Niébé.
Cette! Etude comoortc, bien entendu, ls selection de l'esp2sce
de champignon vésicule-arbusculnire,
lc choix du cultivar, la ddtermi-
nation du type de sol, l'association avec les differents fertilisants
phosphntQs en vue d'optimiser la performance des endomycorhizes.
Les travaux d'Ollivier et de Guèye ont rnQntr6 que, parmi les
souches de la collectinn de l'ORSTr)Rf, Glomus m:::sseae &ait la plus
..I_-
efficace et que i parai les T3 cultivars test&s,, le CV.!?~-185 était 3.6:
plus mycotrophe et que le sol du nom vernaculaire Dok convenait par-
faitement à l'inoculation avec les endomycorhizes. Mamadou GUEYE a encore
montré que le sol Dek préleve à Bambey était déficient en Zn et que
les mycorhizes pouvaient remzdiar h ce défaut.
Ollivier et GUEYE ont aussi rnt,ntrC que I."appnrt d'une petite
quantité (1Oppm) d'engrais phosphat6s SCIUS forme de supertriple non
seulement ne nuisait .nas 4 la mycorhizaticn mais au contraire augmen-
tait l'effet b?cCfique des mycorhizes sur la croissance de la 7lante.
2 - Application des endomycorhizes au cham!J :
Les belles ex?Eriences r6alisées :)ar Ganry en 1981 et 1982
wr soja sont Cas T?rouves indiscutables de l.'intérét &s mycorhizes
en Agriculture. Parmi les r6sultats les ~1~s marqwnts, on doit citer :
- l'abaissement du coefficient de variation dans les rende-
ment?. autrement dit, les Flantes inocul6es avaient des rendements en
grains et en ~J.lles :>~US homog&nes que ceux des Flantes t&moins non
inoculées.
? ? ? ? ? ? ?

*
i ;
3 .
- augmentation de la 'èencur en N des graines (+ 17%) et l'aug-
mentation ?u pourcentage dr: W d+ivé de la fixatiw (+ 754) .
La même exrerience
L'
, rcidlis& au cours de l'hivernage +ernier,
a cnnfirm& l'effet b%n&figue de L'inoculation du SO~~T au ch-am? wec des
mycorhizes. B~rievem~~nt, le rendement en grains ?.es plantft
inoculés a
augment6 de 302 kg/ha par rnVwO: aux plants non inoct?lBs.
3 '- Etude de l'effet r!es endcmycorhizes sur In croissance des
.-
7
-
l~qumineuses farcr: '.ières (Acacia) E
.--
-
-
Grâce au travail ?e Cornet, cn sait que, pc:ur charrue type de
sol * on doit
i i -
utiliser une combinaison I-lante-hete.-cham7,iqnon a?pronriti;e
pour que l'effet de L'inoculaticm soit maximum. Prw un sol à ?U neutre,
la combinaison G, mosseae-Acacia Iholosericea répond mieux à la mycorhiza-
-. -
--- -
.--
tion que les combinaisons CI. fa:,qiculatus avec A. holosericea ou avec A.
- -w-11-"---
---
.-
raddiana. Par Contre# G. fascicL.Latus e-t nlus efficace que G. mosscae dans
I- .-=qe .-
- - - - -
le cas de
sol. aci.de. Sur la twrnin, Cornet a aussi remzrque que l'îno-
culation avec les endomycorhizos luniformisnit la croissance ?es nlants:
cc qui suggèr'a que l'i.noculntiorI l
7,r.es arbre.s en n6piniSre ,avec les endo-
mycorhizes est nbcessaire si l'iom veut obtenir une pro3uction de bois
réguliere sur l'ensemble d'un Pewlement.
4 - Stuf2.c de la mycorhieation 3~s P.in.5 c'?o Caraf:bes (S?inus cwf--
1-*.-11<1111 -l
---.
baea) rlans différen&s~ls [!II ~Séné~al :
-
-
-
-
i
Kabré a. examiné 10 sols de Ca.samance en vue f?c: Ictur réceptivité
vis-a-vis de Pisolithus tinctoriug,cham~i~non
ectomyccrhizicn hautement
..--A- -
--
efficace des !?ins.
D'hb0r5~ il a montr6 quia, étant 3onn6 l'absence quasi t?talc 3e
champignons ectomycorhiziens spébifiquocr 4nns 'ces sols, l'innculation odes
Pins avec un &3mpiqni?n ectnmyc~7r%izicn est indisnenssble b l'intra?uctian
de ces arhrrs au S&Gqal..
Ensuite, il a montrR c;ur? seuls Y.es ~~1s pauvres cn F et à pH
acîr'e
(< 6) étaien-t favorables $ la nvcorhization.
Cm peut citer les snl~ J?e Diakenrn,
% Kabrousse et de Tendnuk,
A?s Paynttes <, Nais en ‘1chczs dt:/s carnctGri.sti~wzs physicc-chimiques du
sol, on doit ?:enir compte aussi 171,~ r6le +a la microflorc: du sol. Kabr6
a montre que certeinec microflorr:s (celles 3e Djibélor par exenple) pou-
vaient inhiber l'infection %:s r]i?cines ??c-.s Pins par z. tinctorius et par
,-
---
suite, r&Iuire l'effet da la myc,~hization sur la croissance 3e ces arbres.
/
. . . .

Cette ohservati:~n exdiquerait peut-être, du moins en partie, les Echecs
des essais d'inoculation avec r?es champiqncns ectomycorhiziens dans Ile:s
sols .hébergeent -!es micrwrqanismes antac7cnistes.
Conclusion :
Depuis 3.979, trds thèses de Dc\\ktnrat de 3~: cycle et un 6i?l&-
me d'Ing6riieur nnt 6335 soutenus pour montrer les 3erspectives et les
limitations ?e 1'at~AAcation des endomyccrhizes ou des ectomvcorhizes
ccmme méthode de abi!?fertilization au W-Gqal.
Ces travaux su@rent que cette application. -eut être envisa-
gée (dans des cas suivants ;
End~mycorhizes :
-
-
1. pour les dantes annuelles croissant d%ns des sols pau-
vres en P, en Zn et préalablement test& -pur ~éturminer la faible ;Ictivi-
té des cham-pignons mycorhiziens naturels.
2. pour les arbres (arboriculture ci- sylviculture). Le sol
32 p@inière <doit dtre Lumigué pour éliminer les p2thnqGnes. Dans ce C?L~,
l'inoculation avec les cham?iqnons mycorhiziens est indispensable et neut
rem,ylacer nartiellement les enqrais dowhnt5s.
L'utilisation ,?ks @ndomycarhizes est yarticuliÊrement re-
commandée en citriculture. Des emér~ences vent diimsrrer prcchainement
à ~"IR?A CMbDrc).
Ectomycorhizes :
L'innculaticn 3es arbres réceptifs est indispensable pour
leur assurer une c,roissance viioureusc au stade f.3~ la p&inif?re avant
leur transnlnntati0n sur le'terrain.

Document No 33 :
Laboratoire de Cytpphysioloqie
Departement de Biclogie Végétale
Faculté des S:ciences
DAKAR -- SEpEGAL
présenté par Y. l3WIMERGES
Les teeh:iqurs micro@iologiques
appliquBes aux végétaux vas-
culaires ont d'abord donnd des curiosités de laboratoire (cultures de
tissus,de cellules, de protoplastes... ), Cependant, depuis une dizaine
d'anndes, on perçoit de mieuxi en mieux l'&endue des applications pos-
sibles de cette methode dans Le domaine de 1'Agronomi.e.
Pour rester dans 1e1 @trict cadre de la Micr&iologie qui est
l'objet de nntre rsunion d"aujourd'hui,
je voudrais prikenter hriève-
ment deux axes DDE recherche d5veloppés denuis deux ans au Laboratoire
r?e Biologie v&$tale de la Facult6 :les r'ciences de DAKAR. Ce sont :
l"/ - La multiplicntlion vég6tative in vitro_.
X0/ - L'interêt des cultures in vitro dans L'IÉtude des
-_-- --
interactions BactPries-Cellul% végétales.
Ces axes ont trait i un problème biologique et agronomique
extrêmement important : celuide la fixation symbiotique de l'azote
atmosphérique. NOUS allons mo,itrer l'apport de la methodc in vitro dans
-
-
ce domaine particulier.
-!
l
1 - &A MULTIPLICkTïON VEGETATWE IN VITRC :
.--
La mu:Ltiplication vi?grGtative in vitro ou "Mic+o?r--agations"
est une technique en plein es:;or. Elle consite à reproduire, au labo-
ratoire, dans :3es tubes de cn:Lture, des ;3lantes semblables à la plante
mère, en induis3nt une nouveLLe organogénèse
de bnurge-ns et de racines
3 partir d'un "ex::lant" qui yut être un bourgeon5 un morceau de feuil-
le, une racine, etc...
/
/
. . ./...

La multiplication végétative in vitrooffre de nombreux avanta-
ges . Ella permet d'obtenir une très grande vitesse de multiplication et
de propagation de plantes "identiques" 5 la plante de depart. Cette tech-p
nique peut être exploitée en particulier par la sélection clonâle. Cette
methode ne nécessite que des délai s trGs courts entre deux cycles de cul-
ture (3 à fi semaines). Enfin, c'est une voie possible pour la production
de plantesinlemnes de maladie ; la culture d'apex permet, en effet, d'dli-
miner certaines maladies virales.
A Dakar, plusiears essences foresti&es sont expérimentées :
Acacia albida Eucai'~~tus calmadulensis + ont donné des rQsultats trds
encourageants et pourront ~&.re propagées par cette voie dans un avenir
proche,
D'autres esnpces vont être testées : Acaciasenegal, Nefaleuca
leucadendron, Casuarina equisetifolia.
- -
On peut dcnc concevoir assez facilement dans le cadre d'une
amélioration intégr&s des arbres fixateurs d'azote, une cnl~l'ab~~ration
Etroite entre Microbiologistes et "Multiplicateurs" in vitro.Ce regrou-
pement Fermettrait de ._nroduire ries cl6nes d'in4ividu.s sélectionnds dans
une nnnulaticn reconnue peur ses caractères Ferformants. Ces clbnes, dejà
"inoculés'~ourraient Alors cwstituer un parc de pieds-meres important.
* : Eucalyptus calmadulensis est cultiv6 pour ':1'nutres raisons. Il s'agit
pour cet arbre
déjd tnl&ant au sel, de sélectionner, ,>ar les techniques
de culture in vitro, des vari&% resistantes à des concentrations elevées
en chlorure de sodium, travail commencé par N. DIALLO.

II - INTERETS DES CULTURES IN V:PJ'RO DANS L'ETUDE DES INTERACTIONS
-
-
BACTERIE:S - CELLULES VEGETIF :
Ce second axe de recherche, plus prospectif, concerne l'utili-
sation des cultures in vitro..
/
- comme methode d'étuile expérimentale de 1.3 ohysiolcgie de la
symbiose
- comme outil de mnnirjulation cellulaire,,
A Dakar, nous avons cbejrch5 à obtenir un mndèlc experimental de
la symbiose
Rhin.otiiam _
- I _ -
Sesbsr~4.a en faisant appel aux cultures tissu-
-
laires in vitro. Des nodules caul~inair&, cultive-es in &.t.ro ont permis
--
d'obtenir des cals. Dans ces deriniers on a rctrouvA des F!!lizobium qui se
multiplient dans des poches Lntcr~cellulaires
/
offrant une analogie certaine
avec des ooches d'infection &serwees dans la r:lant.e. La réalisation de
la synthëse
ex.rdrimentale de ceitte symbiose constftuer?it un modèle qui
faciliterait (TraMement l'étude o:nysiologique et hi&himiquc de l'infection.
Certaines techniques de manipulation ce,llulaire offrent des
perspectives d'application fructueuse dans le domaine de la création de
nouvelles variétés. 'Il en est aussi de l'hybridation son^tique qui pour-
rait 6tre un m0yen, par exemple,1 dc transmettre à d'autres plantes des
caractéristiques agronomiques faaqx&les.
En collaboration avec ,le laboratoire de microbiologie des sols
de llOR~TO~-D~~~~, nous avons pu montrer que
Sesbania rostrata et le genre
Aeschynomene possèdent le long dl? la tige des ébauches razinaires qui se
développent,
après infection par un Rhiwbium specifique, en nodules fixa-
teurs d'azote atmosphérique. La zpansmission de ces structures, sites de
ou d' un genre
nodulation, 5 une plante du même qrenre/voisin scr,?it du plus haut intérêt
/
.
agronomique. C'est pourquoi il est: envisagé d'entreprendre un programme de
manipulation de protnplaste de c3/!6: lf$umincuses tropicale:;.
/

RZFZ3ENCES RTRLKIXAPHIQUES
---
1 - DUHOUX, E., et B. DREYFUS, 1982 :
Nature des sites d'infection par 1 e .Rhizobium de la tige de la légumi-
.
neuse Scsbania rostrata Brem.
'?
C.R. Acad. SC., ‘t. 294, ser. III, 407-411.
2 - En collaboration bvec 1'ORSTOM (DAKAR) et 1.S.R.A (DAKAR).
Biotechnologie c?t Production végétale. Bilan de trois années de recher-
ches effectuées au Sénégal (1979-1982), 23~.
3 - 7-12 Juin 1982. Journées Nationales de réflexion sur la Science et la
Technologie, DAKAR.
Exposition d'un poster. La recherche au service du reboisement : un
exemple, la multiplication vég&ative in vitro du Cad, Acacia albida.
_I-
4 - DUHOUX, E. et ALAZRRD, D,., 1983 :
Culture in vitrr de nodules de Sesbania rostrata : mode d'infection
-_I-*
des tissus néoform& et comparaison avec l'infection chez la plante.
C.R Acad. SC. Paris t. 296, IIIp. 93-100.
5 _< BARRETO, MM. 1983
Etude expérimentale du développement des racines adventices de la tige
du Sesbsniz
-
rostrata en fonction des corrélations morphng&&tfgues
de la plante.
D.E.A. Universite de DAKAR.
6-
DUHOUX. E, 1983 :
Ontogénèse des nodules caulinaires du Sesbania rostrata.
Can. J. Bot. (à pzraitre).

Document no 7 :
FIXATION BIOLOGIQtJE
DE L f AZOTE ATMOSPHERIQUE
GRANDES ORIENTAlJIONS
DE LA RECFERCHE 0
par ,I. NDOYE
Un des ~roblemes fondamentaux de l'agriculture est c?%%iter
1"épuisement des sols. L'emploi des engrais chimiques, des pcstici-
des et des herbicides, po,se de plus, un grâve prot.lème écologique.
En effet il Para/ît vain de considérer le sol comme un as-
semblage de roches, comme; un simple reservoir de minéraux dans le-
l
quel puisent les végétaux. Si tel Etait le cas, le sol serait rapi-
dement .us6
i.prcpre 5 pr?%ouvoir la vie cm surfare. Grâce i'; sa
microflore, le sol peut être consid6rE comme un PZtout'8r un organisme
vivant qui possede une l
stucture gui respire, assi:m.ile, excrète,
peut vieillir et même mou::i.r. Les micro-organismes, en équilibre
entra ouf, mais également awec I.s:; plantes et les facteurs physiques
du sol: entrent dans dive:rs; groupements physiologiques (cycle du
carbonc
et dc l'azote cn/a~articulisr) qui confèrent la vie a un sol.
/-
II - 3XPORTANCE DE LA FIXll'lCN DE L'OXWE.
.-II_
L-
slsuls certains
Dans la naturc/pnocaryotes possèdent 1 'information géné-
tique necessaire 5 la fixation do 1' azote atmosphérique : qwlquos
algue-s bleues-vertes et ur nombre :ro:;treinf: dses,p&:es bactériennes.
Parmi CC:C, ckrnières ccrtaincs fixent l'azote à l'État librr! (Ex. e-
totobactcr vinclandii, Klcbsiella pneumoniae,.,) O Ces bactéries ont
c -
-
-4
A-
des niveaur: Ae fixation tr,ès faibles ; ,dc plus lrs dérivés azotés
c[U 'el.loss ri:! jettent dans lc! sol sant très ra,pidement lessivés. Leur
incidctncc 8u.r la producticn agricole: est donc quasiment nulle.
D[autrcs entrent; isn symbi.oso avec des vég5taux supérieurs
(bactWies du gorue Rhizobium
La quantité annuelle d'azo-
_1_3-
te fiz:&: par cette voir: es/t estim& -i plusiw2r,,c mil.lions 6.:: tonnes.
C'est dire son importance elt, compt: t<inu dc son implication dans
la production mondiale de protéines, l'i.nt&rCt quo représcntcrait
pour l'agriculture la maît iise dk or-tte symbiose,
i

11 est difficile de classer les travaux de recherche par
ordre d'i.mport,ance.
3.O) jkquisition de la maîtrise des systemes fixateurs-
d'azote actuellement existant
Cette mnjftrise est loin d'être faite. Ainsi, bien souvent
1:arachide ne fixe nas l'azote alors que c'est une legumineuse..
Au SGnégal, les conditions climatiques et édaphiques sont
sévères , :,a mise en valeur des sols exige des quantités importantes
d'enqrais, notamment d'engrais azotes, qui sont malheureusement coû-
teux: puisque liés au prix de l"énergie, T;a mission consite donc, tout
en accroissant la fertilité des ~01s~ de reduire la consommation d'e,n-
grais, Il faut pour cela maîtriser e-t dPvelqpr3er les connaissances
s : s t ë me s
sur Icertains/:,.o ateurs d"azote qui ,prêscntent 'un intérêt majeur sur
le plan agronomique et forestier, Ce sont z
-- le système Sesbaniil Rostrata s- Rhizobium
le systemc Casuari~~ '- Prankki
I_--
- 12 système Azolla j Anabaena
-
-
-- les systèmes ilcxcia, Soja _ Vigna unguiculata -,'
arachide - Rhizobium.
Pour domestiquer les syst+mes natureILs (fixation biologi-
ques) t il faut analirser les mécanismes biochimiquês ct génétiques qui
régissent la symbiose. La localisation de l'information genetzigue néces-
saire 5 la fixation de I.'azote gent>nif ) est l.a condition sine qua
non de l"am&lioration, de la transformation de la symbiose et surtout
de l'extension de la fixation biologique do lsazote.
.- La synthese de la nitrogénasc (enzy'mo de fixation de
l'azote) est souvent re,primAc par la présence ?lazot< comK.n6
(ET?4p t)
t
dans lc sol. J,e but recherché consistera donc 3 isoler des mutants na
possédant plus (de système represseur:
il<; façon .5 ce qu'ils puissent
fixer X 'a.zotc inddpendamment de 1a ~ri:sence d'ammoniac (Sesba;ia est
-
-
le w32micr fi::a-twr symhiotique CO!llKiU nor, réprimf; par la ~résënce
d'azota combiné dans le sol, du moins C dos concentrations moyennts) D
On j?ourrait aussi, par l'c?mploi ilc certains microorqariismes
dérépri.mGs,
obtenir un enrichissemcnt en azote des déchets resultant
par exemple du traitement des produits d'oriqinz vBgétalc.

'~ 111 convient de ,mcttr:: en relief les CxpGriences de génie
géntstique qui tendent, lorsque li-s géncs nif seront localisés chez
Rhizobium, A multiplier ces igenes dans les InactPries; créant ainsi des
mm-_
souches plus efficientes oc 15 introduire ces genes directement dans
des cellules v@qétalcs Je rrajnierc à produire deç vtSgétaux transformés
capables de fixer l'azote atiaospherique.
Notons Ies exemple!; qu;: nous offrent Les bactéries ~grobac-
terium tumefaciens pos&dan,t des
--
plC3smidcs transmissiblas à &s cellu-
les végétales. Ces plasmides son'i responsables des .tum..?urs végétales.
Il est concev.zb.l.e d'utilisc,r GIS r~lasmidcs comme vecteurs do gènes
dtrangers, après modifioati&w .
2') Production
-
dc!\\ ~~~ouvt?llcs symbioses OI.%-+ plantes
?-
-
fixatrices.
-
Les relations symbi.otiques qu'6tablissent :Les Phizobium avec
les vegétaux supérieurs soni: ëtroitement spécifiques" I%me si ces rela-
tions spécifiques ne sont pr/:s ~~COTE' clairement définios, il n'en demcu-
ri- pas moins que la modifici:tion dc; la specificitf d'hôte du Bhizobium
au profit des plantes de gri.n,du culture (cérEaLes,. -1 devra figurer
parmi les objectifs â long t.*.
Pour amPI.iorer la fixation, il ast indispensable d'adapter
la plante aux conditions du milieu. Ceci est maintenzn t réalisable
grâce aux techniques modernes dc? mesure e
C'est pourquoi il !o\\st maintenant possible d'entreprendre la
sélecticn dc plantes pour nc,roiltrc leurs capacit6s fixatricos et
/r
étendre leur aire de d8velo~?p~~m,:nt.
Les recherches devralient être intensifiees dans quatre (4)
directions :
- enquete pour dét?arminer les espdces les plus fixatrices
'- s6lection pour al:a:roitre le pouvoir fixateur de la plante
..- meilleure connair;sancc de 1 'interface plante-batterie
_e transfert d'azot.+ 0 la cuiture associi-c (2:s Sgumineuses
peuvent nourrir en azote les /
plC1n-k2s qui leur sont associees) ou au
sol (les l6gumineuses enrich:(.sssnt 1~: sol en azote : :Les nodosités se
renouvel:lent : celles qui meurent se detachent des racines et sont miné-
ralisées. A la mort dc l.a p1;tr.t~ ( c'est l'ensemble de l'azote qui
retourne au sol.. Comme les 9/11iC dc rct azote !Sont CO~~C~~US dans ses
r "
organes faerw.ns8 on comprcnd,qu"il soit bénéfique d'enfouir ces orga-
nes, Exemple : recherche sur ,l~utilisation d2 Sesbani~~ comme engrais
---,
vert en riziculture).
1
/

2 7
3') Amélioration t'es symbioses f2ctucllcs,
- - -
T,es différ~?nts resulL3t.s obtenus par I'IÇRA et l'ORSTQ?:
mont-rent qu'il est possible de dCvc:l.oppt-:x les recherches et d'envi%.--
cv ‘ pour un avenir yroche? In mise au pccint i!~ la préparation d"ino-s
culum à l"éch~l.2~ industrielle (Rechcrcl~~ de milieux de culture ;~I.us
simplesP moins coûteux et ,permettant un: croi,.,2L..
=*"'"n~e abondante de sou
ches tr6s actives) a
<._ Ii. :?st indisnensablc de disposer de méthodes d'inocula-
tion cnp~$Aes C:~C: prot@er 3. bncterie au sein du sol, vis-S-vis Cc
f.'aci.ditCc; des températures élevies et du lessivage etc,...
a.- Les operations do rebnisemr:nt devront être facilitées par
lPinoculation #des plants en @pinièr> non plus par des broyats de nodu
les mais :XI- u:n inocuïum constitué de souches pures de Frankia et dc
champignons
tndomlycorhirsiens.
-. I:o'~r les ICoumineuses
_:
à graines, las recherches üoivcnt
être poursuivii:s notamment dans deux (2) directions :
A- perfectionnement des techniques d'inoculation (inoculu~
Phizobium ct inoculum-mixte Ehizobium--champignon endomy-
-
corhizien)
C rcch.:rche des systenos tripwtitcs ltiSgumin,:use-T?hir,obiua-.-
cham&non endomycorhizicn " les plus performants.
4O) Iwcherche sur la fixation non sy&iotique
.-_
.-
L'effort actuel de recherche sur la fixation non symbioti--
que ,dc l'-.zot... dcvrai.t concerner esscntic:lL~mcnt la g&Stique et la
biochimie dos microorganismes, la répartition, 1'Pcologie des systGmcs
fixa,teurs non symbioticues
et la physiologie do telles associations
Flantes-.bnct~rLcs, L "analogie avec la symbiose légumineuse-Rhizobium --
dont on connaït mieux l'ecologie ct la physiolocrie: est malheureuse-
ment souvent compromise.
Les ?.zotohacters ;résentefit un i.nt&rdt agronomique certain
bien que souvent inconnu et insuffisnmm>nt stimule. Leur fcurniture
d'azote aux plantes peut être tr& appr9ciable (IC 2 ?.5 unites/h;r/an) :
encore qu?il faudrait qu"L de bonnes conditions leur soient procur&s
(abondantes restitutions organiques, fumurcs ,azotécs insolubles des
engrais :azot& organiques, fumures phosphat<cs sous forme insoluble
etc..,.) D

--

DOCUMENT No 8 :
-.
L'absence de Rhizobium japonicum dans les sols du Sénégal, comme
dans la plupart des sols d'Afrique de l'Ouest, ne permet pas a la symbiose
de s'établir naturellement. Les rares nodosités qui se forment sur le système
racinaire (O- 5 par plante) sont pour la plupart induites par les Rhizobium
du groupe cowpea, d'efficience qénéralement faible sur le soja.
L'obtention de variétés à spécificité plus lâche vis-à-vis du R?!izo-
bium infestant est une voie de recherche trop récente pour permettre, dans
l'immédiat, une éventuelle application en milieu paysan.
L'extensio- de la culture du soja ne peut donc sienvisager à cours
terme qu'en ayant recours à l'inoculation de souches de Rhizobium spécifique.
I - SITUATION ACTUELLE :
-
L*inoculation par enrobaqe des semences? techniques couramment uti-
lisées, entraine fréquemment des perturbations importantes de la germination
des semences (de 20 a 60% de levée selon la pluviometrique et le type d'enro-
bage).
:L'introduction de l'inoculum directement dans le sillon de semis per-
met d'éviter ces inconvénients, tout en induisant une nodulation satisfaisante.
Cette technique nécessite cependant L'utilisation d'une quantité plus
importante d'inoculum, et granulé de façon à ,permettre l'épandage mécanisé
(25 kq/ha, renfermant 5 litres de culture SactBrienne à 10' Rhizobium par ml).
Nous avons retenu comme objectif pour la campagne 83 :
f/ - la pro~duction d'inoculum : amélioration du fermenteur,type EX.&,
Pnditionnement de la culture bactérienne.
2/ - introduction de l'inoculation du sol en milieu paysan : mise
au ooint d'un épandeur d'inoculum, et test en champ paysan.
3/ - confirmation de la difficulte de survie de la souche USDA 138
dans le sol - testaqe de souches d'origine diverse. ,
. . . / ..a

II - RESULTATS :
.*
2.1 - La production d'inoculurl :
----.
2 . 1 . 1 -* Ameliorations porbées sur les fermenteurs type ISPA :
--...--.e--..".".------
w.-------.-.--- -----, "....-.--------------
Apr& quelques essais d'endurance, il nous est paru nécessaire de
porter quelques modifications sur la version des fermenteurs, retenue l'année
I
passée.
/
La régulation thermique, /alssurée war une plaque chauffante reliée et
thermosonde,
se montrait trop sensi,ble aux variations de tension du courant.
Ce système a été remplacé avantaqeusiement par une resistance plongeante, reliée
à un thermomètre a contact (plus f9alible).
De façon à rendre autonom a chaaue module de fermenteur, le puissant
compresseur qui assurait l'oxyqenat'on de l'ensemble des fermenteurs, a été
1
substitue par de petites unités du (ype "pompe d'aquarium" (beau.coup moins
onéreux et surtout très souple diuti&ation) . c)rk écartait Ggalement par ce
moyen, le risque d'immobiliser 1'en:;qzmble des fermenteurs en cas de 8anne de
compresseur.
2.1.2 - Conditionnement dc! la culture! bactfirienne :
Y--.--._I-----I----..-f.----P----1-<l-Y----"-,.--".-I-
La culture liquide issue de ces fermenteurs est alors injectée dans
des sacs plastiques contenant dc la ,tourbe préalable:?ent neutralisée et stéri-
lisée (400 g de tourbe sèche et 3001ml d"inoculum).
1
Chaque sachet ainsi prépar/e, et directement utilisable pour l'inocu-
lation des semences.
l
Si le paysan souhaite eff&tuer l'inoculation du sol, ce produit
est alors granulé en l'enrobant sur /des paillettes dïat:tapUïCIJi,te.
Ces inoculum sont conserv6is en chambre froide en attendant leur uti-
lisation.
Le suivi de la dynamique dle la ponulation de Rh&ohium dans les ino-
1
culums "tourbe'" et "granulé", nous gbsrnet d"'avancer qu'ils peuvent être conser-
vés 2 température ambiante (30°C) pendant 4 mois environs sans craindre d'affec-
-
ter leur qualité. Ce dél;ii est larqenent suffisant pour nssurer la distribution
de l'inoculum sur les lieux d'utilisai:tion, et son stockage momentanné chez
l'utilisateur.
/
. . . . . .

2.2 - Mise îu point d'un épandeur - test en milieu paysan :
La SISVAR (Société Industrielle de Mécaniques, matériels Agricoles
et Reprësentation)
nous a confectionné, sur proposition des services F rhizo-
biologie et machinisme agricole, un énandeur d'inoculum granulé qui s'adapte
sur le chassis d'un semoir super-écho. Un pignon dent6 assure la distribution
de l'inoculum dans le fond du sillon de semis, avant son recouvrement par la
rasette. Ces prototypes sont prÊréglés pour épandre 1"inoculum à raison de
20 kg/ha.
Ces derniers ont êt6 testés en milieu paysan (projet de développement
du soja SEIB/ISRA/PRS) sur cinq chiunps d'un hectare chacun. Parallèlement fut
mené, SUT une colt de même surface, un test comparatif avec inoculation par
enrobage des semences, Deux semaines après le semis, on a pu constater un effet
dépressif très net sur lu germination des semences prealablement enrobées par
l'inoculum (-50%) par rapport à l'inoculation du sol 1:semi.s plus irrégulier,
attaques plus importantes de champignons) o Ce manque C! la levée se traduit sur
les rendements en grains par une baisse de 50% par rapport aux cultures inoculées
$*Sol @' . Par contre, on ne note aucune différence sur la nodulation.
Tableau 1 : Comparaison des deux techniques d'inoculation, appliquées sur des
soles de 5 hectares.
-_
!
!Inoculation par en-!
!
!
!robaqe des semen-
! Inoculation du sol
!
!'ces
!
!
!
! Pieds levés par hcc-tare
!
!
!
!
133 200
!
253 oo0
!
! Nombre de nodosités par plante
!
5 3
!
53
!
!
! Rendements en grains kg/ha
!
!
!
871
!
1 632
!
!
Ces résultats obtenus au champ paysan tendent à confirmer la supério-
rité de l'inoculation du sol sur l'enrobago des semences.
2.3 - Etude de la survie du rhiz&um dans le sol 4 Testage de diverses
-
souches sur l'efficience :
Les résultats de cette campagne confirment 1 a difficulté de survie
d'une culture de soja à l'autre, de la souche USDA 138 utilisée zu Senégal.
Des souches d'origine diverse (ISRA, IRAT, ORSTOK, IITA) sont en
cours de testage sur leur potentialité fixatrice, ainsi crue sur leur i‘ptitude
à
.L
.*. /
*.a

/
Pour l'instant, deux so,~:hes
1'
retiennent particuli&ement notre
attention : CnRS 406 (ORSTOM Dakar\\ et S 2 (ISRA Rambey) ; cnlle-ci isolées du
sol du SénQgal, sont d'efficicnce, iiquivalonte à la souche de r6férence USDA
338 (tableau no 2) II On peut espérer- qu'elles soient plus adaptees aux condi-
1
tions pedoclimatigues de la zone + culture du soja (ces tests de survie sont
en cours).
Tableau no 2 :
Test d'efficience!de souches en serre - (prG1èvements au 50e
jour du cycle de la plante) :
i-j--
! !
T
!
!ORS 406 ; S2
!
!
!
G3
!
- -
!
7
-
-
! !
T--
!
!
!
! Nombre de nodosités/plante
; j f3,7 a ; 30,4 G ! 29‘8 b ; 45,8 b
;
!!! Poids sec nodosités mq/plante ! /lu a !520 b ;461 b !653 b !
l
! 'ti N des parties aériennes
! j
1,13a !
2,3oc !
1,87b
! 2,32c !
!
! /
!
!
!
?
I_- _
!
-1(
-
-
! j
F
!
!
"
! Poids sec parties aériennes
! j6,85
! 8,28
! 8,35 ! 7,33 !
! g/plante.:
!
!
!
!
!
--,
-
-
2.4 - Conclusion :
/
-me- ---
/
et de Sa camnacrne ~COU~&, nous
1/ -- L"introduction de l"i.noculum dans le sol à l'aide dîun épandeur
fort simple, monté 2 l'arrière du siemoir, et qui disperse l'inoculum au fond
du sillon de semis à raison de 20 kig,/ha.
/
2/ - L'utilisation de la jsouche TJSDA-133 en attendant la confirmation
/
des souches actuellement en testagel, pour leur caractPre de survie dans le
Bol.
1
l
3/ - La production de cet1 jinoculum peut être faite sur place 1 la
culture liquide de EhizoDium est proluit d.?n s des fermenteurs simplifiés et
fiables en conditions technologique; précaires L31 puis conditionnée sur un sup-
port de tourbe ; la granulation de ~#e! produit pulverulent est obtenue par enro-
i
bage sur un autre support inerte en l'occurrence des paillettes d'attapulgite.

L’ inoculation par G.?.cXus I?lCSSEie,
en plus de i'inocuiation par
Rhizobium -7aponFcum. induit un effet positif significatif sur le rendement
en nrain du soja et la tencl?r en azote des grains ; cet accroissement de
rendement en qrain'de -f-320 kg/ha et en protides de -!-1.3? kq/!>a (% N x rende-
ment kq/ha x 6,X) ne se manifeste qu'en présence de phosphate supertriple,
non en absence de phosphat:e ct non en présence de ,phos,$ate tricalcique, Oc
enrecjistre 6galement un effet sur la rgduction de l"hGteroqénéite du peuple-
ment véqetal expri.mGe na:r le coefficient variation. Ces 2 effets positifs :
l'un sur le rendement en pr6sence de phosphate soluble ci ILautre sur la
réduction du coefficicn
Je variation, avaient déj.5 e-te mis en évidence en
1380 (cf. p l a n t & soi1 ~31. 56 K* 3 - - 1 9 8 2 ‘-’ pe 3 2 1 ) r
Les rdsultats !Pc fi::.>tion de N 2 (NJ? % = 'L, i'; total du soja prove-
nant de la fixation) fondt;s sur la m6thode isotopiquc îsiçj.. ne sont pas cn-
corc connus ; rappelons qu'en 3980, en conditions de sGchcresse, l'inocula-
tion par Cfomus mosseae avait accru significativement le HF %,
Notons enfin qa::i la différence de rendement entre les 2 formes de
phosphates en faveur du slpertriple n'est significative !qu90n présence de la
double inoculation Rhizobium -t- endomycoxrhizes..
CONCLUSION
Les résultats obtenus cn 1902 confirment (1) la supériorité de
l'inoculation par Rhizcbium sur la fumure azotée, en cc qui concerne le ren-
dement et la teneur cn protides des yrains : (2) 1 ' effi:.t positif CT:: 1. ' inocu-
lation par des endomycorrhizes (('T~O~US mosseae) sur 1~ ri:nd?ment tin protides
des grains seulement en ;rCSsonce de phosphates solubles (mais! l'absence d'cf,-
fet direct des endoxycorrhizes
sur le soja avant reçu du :ohosphate tricalcir!uc
n'implique pas pour autant l'absence d'arriere-effet q.uc nous testerons l'an-
TOC suivanta sur une culturr! di: riz pluvial) ; (3) la ,possilAliti; d'utiliser
la phosphate tricalciqua 5 la place du phosphate supcrtripie, en sachant nean,-.
moins crue 1 ~inoculation niixtc 'izhizobiun: japnicurt; x ~1o~.ws inosseae" valorise
suffisamment le phcsphatc: sw?nrtri,plo pour justifier son i::nl?loi.

--
-
Sur un p.l.an pratique, la vliqarisation de 1 'inoenlntion Rer2domycor~~
rhize" serait jl.H:ifi&~: par les f.tffe~r;; favorables -1~ d .::l-le induit, notamment
l'acroissement du *en&ment c:n proti<ies du 4-3.32 k-/ha
& c-t Ggard, notons
/
qu" en culture de mil., il faudrait. pr&uirx 13qj'ha pour obte17i.r 1'6quivalent
de 132 kg/ha de protides, IvlalhF!urcusc!n,:cnt, cette vu1g;.J;-r:Lsation se heurte av
probleme de la confwtiop d<? l'inoculi.ym dor;t; la prYy.ra!5.on e:jt: longue. La
l
dose d"application G,t;3it 6%: 700 l/hc? /
(d'un C;cl d 'PIlgir~cl-~!
I
aw.:c mtdomycorrhi 1
zes incluses, sous foras d.2 petites k/iilcs? 1;~ Ijpr&xxz?t:ion dc! 300 l/hn dT ino,-.
l
CUMUL d'ex?omycorr.bize rc?@.r:rt 1,3 cc\\Lture p+~:!abl:L- 6;:. IOO m;! de ni6bG mycox-
rhizA, dont on rBccl.tc: ?r?n racines. Cici:3st le broy-ii-. iit: cês -acines q,ui est
incorporé au gel d 'a.l.ginate (tcxhnique, mise nu point 5. 1 ~rX!!TC~M D,akar) - Dans
les ann6es à venir, la ,Rechcrche devra ssattachc~.r 5 :nc.:tt.ri2 au point un inocu-
lu171 pu coûteux r--t c"zp~li.catinn simpjl:- à 1,'inst:nr dc !.'i.r;ocul,um Rhizobium.
Cela pcnrrait Etre w Pes obgcctifs du' MIRCEPJ.

-..
s -- SYMBIOSE RHIZOBIUM-hRACHIlX<.
Dans le souci d'accroître l'efficacité de la symbiose naturelle Rhi-
zoblum-Arachide, les objectifs fixe5 pour la campagne 1982 peuvent être formules
de la façon suivante :
- Incidence, de cluelqucs techniques culturales sur la nodulation, la
fixation et le rendement de l'arachide ;
- Amelioration gde l'efficacité de la symbiose n.atureile par la sclec-
tion de variétes à haut potentit!l fixateur d'azote.
Dans le cadre dz ce programme des essais ont eté conduits à Thilmakha
et à Hambey.
1-l. Incidence des tec>h,niques culturales sur la no&Aation, la fixation de
N-2, et le rendement dc l'arachide 2 Thilmakha.
1.1.1. RéEXllti3t:;
----.--.--.m
Les principaux 6sultats obtenus sur la nodulation et la fixation
sont dans le tableau 1.
Tableau 1 : Effets du fumi.r.r et do la chaux sur la nodulation et la fixation de
l'arachide variete 55-437 au 55Gmc jour apres s,zmi.s.
_-!
!
NODOSITES
!
;
!
1
!
1
Activité fixatrice
!:
-_"--
1
TRAITEMENTS
!
!
'!
I,
!
! f\\JomWe/plante! Poids sec
(UV C2Hq/h/plante)
j
! (mg/#inte f
!
!
;
!
!
! -
!
1
?
!
Labour
!
33 a
!
84 a
1
17 a
!
!
Labour + fumier
!
72 c
!
206 b
1
!
?
!
!
!
62 b
!
0
Labour + chaux
!
43 h
!
114 a
1
26 a
.!
!
!
!
!
!
Les valeurs suivics d'une meme lettre ne sont pas significativement
différentes à P = 0,05 (test de Newman et Keuls).
Par rap,port au labour seul, l'enfouissement du £*umic>r par un labour
permet d'obtenir des plus va?ncs de + 313%, + i45%, et ")Fro
r,J-:i: respectivement sur

> 'Y-
La chaux enfouie par un labour auqmen& significativement le nombre des
i
nodosités, mais n'a pas d'effet signi/:Lcatif
*/
ni sur le poids sec des nodosi-
tés, ni sur l'activité fixatrice.
L'enfouissement du fumier par un labour est donc le meilleur traitement sur ccc:
trois paramètres dc la symbiose natur~z]i.li: Rilizobiîm: -,ArachiUc, >
En CO qui concerne les rendtmcnts,
les r&ultats sont indiqués dans
le tableau ci-après:
Tableau 2 : Fffets de mcd.ques technic[ues cultuelles SUT: le rendement dc; l'ara-
chidc (varit 55,437) et ;arrièrc,>--effet. sur le mil (Souna III).
!
!
Rendement de; l'arachide
!
!
!
!
,Arriere-effet sur !
!
Traitements T-------
I
-
--;le mil Souna III
!
!en gousses (kg/ha) /
+~ fanes (kg/ha)
!Rentit. en @pis&gha):
-
-
!
!
a
!
-1
1
F . M .
!
212 a
j!
222 a
!
189 a
0
I
!
E
I
F.M. + labour !
11
!
167 a
212 a
177 a
!
i!
!
!
! F.M. + labour f ?
j!
!
!
! fumier
!
Lc-57 l-J
If
/-
1080 b
!
541 bb
!
f F . M . = chaux
!
205 a
1’
!
?
!
331 n
!
223 3.
! M.F. + labour I- !
!
! chaux
!
340 a
j!
3!jO a
277 a
!
!
!
! F.M, + labour+ !
l!
! fumier + chaux !
lW30 b
13.4? 8
!
597 b
!
!
I
0
!
! cv %
3 8
;;
22
4 4
!
i
!
!
!
If --
!
!
LCS valeurs suivies d'üne m6ac1 lettr:! nc sont pas significativement
différentes à P = 0,,05 (test de Newman' j?t Kouls).
F.M. = Fumurc minérale vulgarisée, soit S-18-27 pour l'arachide et 14-7-7 pour
le mil cultivé on "arrière-eff+".
Le rôle du fumic:: enfoui pari un labour reste prGpond6rant dans les
sols sableux de Thilmakha à cause de San effet trt.‘=s significatif sur les rende-
ments en gousses ot 121: finnas do 1'ara~'Cde ct de SOI~ wrrièw--e:ffet sur le mil.
Les rendements sont mnltipli.& par 5 psr rapport au témoin recevant la fumur2
vulgarisée.
1.1.2. Conclusion
-mm. -."". ",._. ,w-<..
Les résultats obtenus dans ct:t essai. montri.nt qu'il est possible d'a-
méliorer la symbiose nzturolle de l'ar;~hide par action indirecte sur les popu-
lations rhizobiablcs gr;lcr: à 1 ' nnpli.caAon
.
de c~,~-t :incs t,c:chniques cultur.al(s 1
Ils font r:.isscrtir clairemen.:, qui, dans x-~ systsme de rotation zachi-
de-mil, 1~s fumures m:in~:~:r~:les vulgfirisczs
1 ne permcttcnt p&s dc maintenir les
sols s~ableux dégra&s % un niveau de fi~+tilitG convcnihlc _ Il faut nécassairc-
.---A e--i 2 -..- --
I *
. . .
_l.
-

Parmi lesquelles, l'~~~nfouissemont du fumier par un labour est la technique la
mieux indiquée.
1.2. Etude du comportemont symbiotiquc de qu~:lques vari&& d'arachide,
.-
~t&jectif Vi536 dans cette cxPC?riencc prGli.minaire est de verifior si
1~: potentiel fixalrcur d'azote de l'?rachidc varii: en fonction de la variet& on-
pourrait alors sélectionner les variétés sur cs ca.rac+Grc. Pour cela, las varid-
tés suivantes ont et& tcst&s : 57-422 (105 j), 55-437 (90 j), 73-30 (90 j),
73-33 (105 j), 79-2 (110 j), 79-95 (100 j), 7 5 6 A (110 j) e t 69-101 (120 j).
1.2.1.
IGsultats
m-.-m.---_ -.e.
Le nombre ct .Lc poids sec de s nodosités vqricnt selon en fonction de la
vari6té. Certaines varic~tés atteignent leur maximum dc formation et de dévelop-.
pement des nodosites de manière plus pr~%~~ce quo d'autras Vari&es : c'est li:
cas de 55-437, 69-101 ois 73-33.
En ce qui concerne l'activitt" fixatric~ /"-C2H, -7, elle est m2ximal,z
.".:
quand les plantes sont iigees de 60 jours. LCS varietes 79-2 et 69-101 manifes.,
tent des activités plus intenses respectivemont -.ux GOc et 74e jour après semis.
La variété 756 A révèle unc nctivitg nodulairc dont I'intensitG augmente jus
qu'au 74e jour. Par contra, les vari&& 55-437 et 73-30 possèdent les nodosites
les moins actives au 60~: jour,
1.2-2. Conclusion
l-.Ye.e,--..ll.._..
Du point de l'sfficacité symbiotique l'.~.ptituda à noduler et à fixcx
l'azote varie en fonction de la plante-hôte,
Ces pramir?rs
YrSsultats obtenus dclns wtt;: voiz de recherche, montrent
qu'il existe de différcnccs
varietales $n fonction des CiffGrents parametres de
lcn symbiose mesur&s. 0s caractères héréditaires s.#cifiques de 1;r Mgumincuse-'
hôte peuvent être exploit& pour améliorer 1.' efficience de la symbiose naturalle,
Dans les sols sCr&galais, les Rhizobium nodulaht le niEbë sont prd-
scnts , de ce fait, on observe une nodulation naturcllo de la plante lorsqu'.?llu
zst cultivée sur ces sols.,
L'ob;jectif f'ixil: Clans l'experience de 1933 est l'etude des comportement-
do quelques variétés de nisbc, en symbiose avec lr: XR.X~~C~S locnlcs de Rhizobirtm,
t?n vue de les classer cn fonction de leur cfficacit$ & :F::~ur l'azote, Pour cola,
nous avons testé cinq v?.ri.,lt:Zs : Ndiambour, Mougne, Dambey 21, 59-57 et California
Black-eye (CB5) o

2.1. Résultnts,
/
Pour 1.3 formation .3es nodcsiti,s, les wriétés :Tonb;.t~nt nvoir des com-
portements différents dès Le dc‘isut du c-,;Ele mxk IX sont dl~£~r~..:~t-.cs do xanière
significative, qu'a partir du 4% jour *Iit cc sont .les vari./~t~?c 5F?-*57 et NdiCam-
bow qui ont ltss mt:illzurr-!s ,gerforv-.x(:r, 62t .Xoucpe forme! w no~4x:c: plus faible
de nodosit&,. 5c dBvcl.oppc!ment m;Mmal E,e la nodosité est r!tteir.t quand ILils
plantes sont âgees de 30 jours. Il. est FIJUS important chez 1~s w:ric'jt@s 58-57
et Ndiambour.
I
En ce qui concc-me Le fixation, 1 '7:ctivitC fixatr-ice J'"- C21fn-/ 6vOlue
--. * *--
de manière similaire chez les cinq varié,tBs et son profil, sur l.'ensemble du
cycle, présente une forme en cloche relaitivement semblable 5 celle observée
pour l'arachide, On note surtout une trC ; nette inférioritk de l'activité fixa-
trice chez la variéte E*ougne (tableau 3)
Tableau 3 : Activité rGduc39ce de l'a&
-
-
naturellement par 1~s Rhizobi ijn du 531.
7
-
--v--
!
Variétés
!
!
!
0
Fi :ation nanomoles dc C2!3n/h/plante
y _ - - -
!
"C--r
-*--
!-
Mougne
! -
!
!
125 !3
!
I_--
1
!
!
I
!
Ndiambour
!
336 25
I-
!
!
Rambey 21
!
!
!
3 27 40
!
--
!
!
58-57
!
!
261 2C
------s-1
!
/
!-
-1.
CBS
0
!
!
270 27
_1-
/
!
-/-T.
-
---
!
On note également que lc type If,? port influence 1:: pr&ocité du pic
nodulation. Ainsi les vari$tfs & port ér .q6 i3ambey 21 et C*I:5 ont tendance à
fixateur
mettre en place leur appareil./tr+s tcit c ws la durer du cye1.u !our rbpondre
probablement aux exigences dc. Ix c.ise er place/des organes reproducteurs de la
plante.
précoce
Enfin, les rendements c.n gouss
tableau 4,

Tableau 4 : Rendement du niib6 c? la recolte (Bamhey 1982) 0
!
1
!
!
!
Variét&
!Rendement c!.n gousses (kq/ha) !Renderwht èn fanes(kq/ha)
!
!
!
!
!
!
MXlgI-&
!
667
!
3800 b
!
!
!
Ndiaibour
!
!
!
!
482
!
4100 b
!
!
Bambey 21
!
653
!
1900 a
!
!
CB5
!
!
!
382
!
!
!
1700 a
!
!
58.-57
I
158
!
‘:xX? b
!
!
!
!
!
Les valeurs suivies d'une mbme lettre ne sont pas significativement
diff&cntes au test de classcmcnt de Newman et Keuls 3 P = r),Q5.
Les rendements en gousses sont difficilement intcrprétables à cause
des attaques de brûches cnrc4.stréos, Par contre, l'annlysc: statistique de la
production de fanes montre q::c: les variétés Bambcy 21 ct. CB5 sont nettement
inférieures aux variétes 58-57, Ndiambour +.tt Mougnc. Ce résultat corrobore ceux
obtcznus sur la nodulation,
Cependant, on remarque que 13 variet4 Mou-ne qui a
donn6 les v~aleurs les plus faibles du point de vue de la nodulation et de la
fixation, se clnssr: parmi lc!s moillcurcs variétés sur la production de matière
secfie, Il est donc probdYLl? qu’cllc assurz sa nutrition asot+-? à partir de l'a-
zote minéral essentiellement.
2,2.. Conclusion.
.-
Les vari&& 58-57 et Jdiambour sont dotées, d'apr& cette premi&e
expérimentation, de caractères svmbiotiqucs.. intéressants e,t mériteraient d'~>tre
Atudi&s de manière plus approfondie pour avoir r&lisé les mciili2ures combinai-
sons avec les souches locales. C::tto affinité avec les po~pulations rhizobiales
localos semble être liée à la nature du port de la variet6.
La variét6 Mouqm, n!n7 grC son bon développement vt+%atif, n'etablit
pas un;- rc:lation symhiotique cfkicn.z? avec lus souches n;tturc:llc?s (3 confirmer) ~
III - METBODOLOGIE ET PERSPECTIVES BE RBCBERCBES.
3.1. Methodologio dc: rochcrche.
-.uI--
A notre avis la d6m;irche qui devrait être consacrée à la recherche sur
la symbiose Rhizobium-Légumineuses
"traditionnelles" à grains (Arachide et NiébG)
peut être représentée par le schéma qui figure à l'annexe.

3,2. Perspectives d<r rcchcxchcs.
suivants :
a) - Etude dl: lkfficiencc ut c
hiales
nutochtonc?s : ceci
de l'inoculation dans cert
f) _. Etude 1' .!~dnn!yc~orrhizrltion
cl) - Etude dc !.Y fixation symbi
fourrqPr.2 t:r~2&itiormellc c /
(en reli~tiori 2vcc le LNEXV i”

ANNEXE
METHODOLOGIE DE RECHERCHE
.-
SUR L'ARACHIDE "T LE NIEBE
- -
par M. NDIAUE
~~_ ~~.
x
SOL POURVU DE HHIZOBIUM
X
X ---
I
x,
-AL-
i
,
J
-
-
X
-x x---
DENOMBREMENTS
:
ISOLEMENTS
TEST D'EFFICIENCE
X
- - -
x x-
x
-
I
. . "
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. . . . .
i
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.
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-. -‘\\
A---- ..c.. .
---.
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‘---.- _
---
--.. <____
- -a
3 x
SOUCHES EFFICIENTES
x
X-
X
x
SOUCHES INEFFICIENTES
x-
x
;
t7,
!
4 x
NOMBRE INSUFFISANT
NOMBRE SUF- X
FISANT
X
- -X
; '1‘\\ '.,
\\
COMPETITIVES
I
~-AL-~
I
x
---L
L?':BOUR,
Jc.l-ex
INOCIJLATION
X
x VARIETES A HAUT
6 X'
FUMIE3?, :
-
-
X
-
x
CHAUX
X X POTENTIEL
FIXATEUR
Y X INOCULATION
--Y
x
‘\\
X
X x
Y
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‘\\ :
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I
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i
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,,. ’
/
,--L---
r/
&r
X
SYMBIOSE FIXATRICE D'AZOTE
X
X
X
2et5 : Travail à effectuer
3 et 4
: Résutats
attendus
5
: Méthode

DOCUMENT No 11 -
L E S I,EGUMINI3.JS13Q~
A GWiINES
-
-
_,~--__._--
C.AS D E VICNA I~JMJICULATA
- -
-----”
I
par M. (XJEYE
1. INTRODUCTION :
1
L'augmentation des rendements des legumineuses à graines exige un
apport considérable d@engrais azotes C[G. sont extrêmement coûteux. Grâce à
l'utilisation de microorganismes conver~ablement choisis, il est possible de
réduire l'emploi de ces engrais et aboutir au meme résultat. Nous avons orien-
té notre recherche sur une l&umineusf! 5 graines riche en ,proteine, Vigna
unguiculata OU niébe (1).
Notre travail est donc une c:qntribution 6 l'dtudc du rôle de deux
symbiotes racinaircs Rhizobium et Glt~mus mossea e dans la croissance et la
nutrition
de Vigna unguiculata culti# dans des sols déficients en azote,
phosphore
et accessoirement en zinc.1/I
2. MATERIEL ET METHODES
--.
2.1. Souches de microorganismes
-
- - -
*i
Nous avons utilisé deux types de microorganismes :
2.1.1. Souches de Rhizobium
-----.__"--.-------l_I_
Pour chaque souche de Rhizohium, nous avons preparé l'anticoxps
fluorescent correspondant selon la métihode SCWt'llDT (19741%. Les anticorps ob-
tenus sont rigoureusement spécifiques4
2.1.1. Souches dc champiqnorl imycorhizien à vdsicules et arbuscules (VA)
-.-- """..-_ --.-. _ .. ..---- *--&---.q --U----*IY_.--...I-.- I....w ----.-.. "S ----- ---Y---.-
'Nous avons utilise 6qalement. une souche de champignon VA, Glomus
mosseae que nous multiplions sur des ;racines de Vigna unguicuA!ata cultive sur
sol stérile..
2.2. Cultivars dc Vigna unguicukfa f
.---
I-
Nous avons eu à notre dispo$,ition des cultivars de Vigna unguicuïata
prover,ant des stations expGrimentalcs jdu CNRA de 3ambey (SENEGAL) et de 1'IITA
j
de Ibadan' (NIGERIA).
Les plantes sont cultivées en sol sterilc ou sol non stérile dans
des jarres léonard modifiks T des pots/ ou dans des buses,.
( (1) : Non de Vigna unguiculata en ~a;rclof - r~riwipa1.t: langue nationale séné-
galaise.
I

43
3. RESULTATS :
-
3.1. Association V+a unguiculat? - -Rhizobium :
Pour amGli.orer les rendements de Vigna unguiculata, nous avons cher-
Deux
thé par criblaqe la soumche de Rhizobium la plus performante . / qualités princi-
pales sont requises ; L'effectivite et la compétitivité des souches de Rhizo-
bium. Nous avons étudie ces deux caractères chez huit souches de Rhizobium
associées 5 Vigna unguiculata sur sol stkrile et sur sol non stérile.
3.1.1, Expérience sur sol stérile :
-----.-- ---------- --W^ Y._...-.-
3.1.1.3. Effectivité des souches de Rhizobium:
-. - - - - - - - -- - - - - - - - - -
Des expériences préliminaires ont montré que sur le cultivar 53-185
les souches de Rhizobinm ORS 407, CE3 756 et 8~11 sont plus effectives que les
autres testées (tableau 1). Nous avons donc testé ces trois souches sur trois
cultivars : 58-185, Ndiambour et Bambey 30. Il apparait que l'effsctivitd des
souches de Rhizobium varie en fonction du cultivar utilisé (tableau 2),
3.1.1.2. Co%pétitivité des souches de Rhizobium :
- d - -- - - - -* - I- - -. - - - - - - _
Nous avons étudié le caractère compétitif des souches ORS 407, CB 756
e,t 8All sur le cultivar 58-185.
a/ - ORS 4C?7 est dominant sur CE 756 et sur 8~11.
W - CB 756 est dominant sur 8Al.l.
3.Z.2. Expériences sur sol non stérile :
------.-...----------------~------.,.
Le:s experiences conduites sur sol non stérile n'ont pas montri-, une
différence significative entre les plantes inoculées avec une souche ou un FG-
lange de souches de Rhizobiurr et les plantes non inoculées. En effet, quelque
soit le traitement, 1'Indice de Récolte a été le m$mc (tableau 3) : les souches
de Rhizobiun?
ne sont pas plus effectives que les souches natives du sol.
Par contre, ces expériences ont montrG que les souches ORS 407 et
c3 756 sont plus compétitives que les souches natives du sol.
3.2, Association V!gna unguiculata - GLomus mosseae :
. -
3.2.1. Influence du génotype de la plante hôte :
-------------i-----j---." . . . -_--"l-.-------.--
Les champignons VA agissent sur la croissance et la nutrition phos-
phatée I des légumineuses. Dans beaucoup dc cas, certakes espèces; voire ccr-
tains cultivars répondent mieux à la mycorhization. Nous avons donc dtudiè la
réponse à la mycorhization avec Glomus mosseae de 11 cultivnrs de Vigna ungui-
culata cultivé sur sol stérile.

W
03
>Y

Tableau 2 :
-
ELfecti.v~%. des scnches de Rhizobim OI?S 4G7, GB 756 et 8 A11 sur les cultivars 50-185,
i‘Jdiambour et Eambey 30 cultivés pendant $5 jours sur sol stérile 1
----
e-m-
-
Classement en fonction
UC? X2 fixé (méthode par
cv. 58-185
CV. Ndiambour
CV, Bnmbey 30
différence-
.----
- -
--_-
-
1
ORS 407
ORS 407
s .cill
2
CE 756
8 Al1
ORS ,207
3
8 Al1
CB 756
CE? 756
-.--
_-l

c-. t-i
a .
II

Les résultats obtenus ont montré que quelque soit le paramètre
étudie (poids sec des parties aériennes. Y total, F total ou Zn total) p le
cultivar 58-185 répond mieux à la myccrhization avec C1omus mossêae,
9 2.2
4.
IntEractions Glomus mosseae x P Zn :
--.-l.-.-._-----Y--I--_I---I ---.m"m-s~... ---_.
be but a et.5 de vdrifier si des apports combinés ou non de phosphore
et de zinc pou7:aicnt influcnccr la réponse à 1 a .mycorhization avec Glomus mosseae
de Egna unquic~lata~ cultive sur le sol dek sterile dc Rambey.
Les resultats ont montre au'i:L cxistr- des interactions Zn x P unique-
ment en ce qui concerne 1.2 poids sec des parties aeriennes. Pour les autres
narametres (poids sec des nodules, N total et P total) il y a interaction C~C+-
ms mosseae x P (tableau 4).
L'effet de l'apport de zinc sur ces autres paramètres a 6tS ind+andanl
de toute interaction, cc qui peut Stro intcrprétG comme indiquant que ln faiole
concentration cn zinc ;:st un facteur
limitant dans le sol dek utilise?, Nou:s nvcns
confirme 1e:s riisultats de OLLIVER et nl.. (î%S2) qui avaient trouve que le zinc
- -.
est à des concentrations anormalement faibles dans le mBmc sol dek.
3.2.3 Cinetique do la rdponse de Viqna unquiculata à la mycorhiza.-
- ---_,------- _.- ----ee...-----. . . ..-.- .<-. ""m..-.e...s.i O...CI-,.C ---ew._-.." m-L^--.Y*.s--*
tion par Glomus mosseae :
-- .,.e -. . . . .
"-s-m .--- -.w.----I--
Nous avons observé lors des expcricnccs d'inoculation de Vigna unqui-
culata qu'au dkbut du cycle vBqétntif, les pl.nntes inoculées .avec Giomus .mo:;seae
semblaie12t sa devclopper moins bien que les plantes tdmoin ~ Puis progressivement
1 a croissance dr s plantils inoculEci:; ctvi:c ~lUorw.5 rr~osseae rattrnwit celles des
plantes
tdmoix, . Nous avons donc CtudiE 1.3 cinctiquc de 17. concentration en phos-
phore (P '%) des plantes de Viqna unauiculata mycorhizCas et non mycorhia&s. Les
lX%S2itatS
ont montre cw'i.1 y avait quatre phases en ce qui concerne lcç plantes
mycorhizées :
- U~T: p,remiCre ph&asc qui corressnncl à l'dtablissèment de 13 symbiose
mycorhizi.c:nne T c'est lr phasç: dc "crisc' au cours dc 1squi:llc il
y a diminntion dc la concentration .zn phosphore ;
- un:- deuxi@me phase ?u cours de l:~Iuclle il y a nugnentation de la
concentration en phosphore :I c'est 1~ phase d'accroissement de l'ac-
tivitt' myccrhiziennc ;
- un.: troisiPmc7 phase dc decroissance de l'ictivit:? cycorhizienne :
la conccntr-ition C?C phosphore diminue :
- 'une qu:triOme qhasc: de stabilisntion de l'activit4 mycorhizienne.

‘3 ô c i-J
..-.
.

.


e.-d.

.,..-

-
I


_:
-.
-

__-...

.-I_-

-

..&-,..
-..

-

4. CONCLUSIONS
1 - -ilalgré la dominnnce de Or\\S 407 sur les .Ahiaobiun natifs, il n'y a
pas eu d'effet d'inoculation sur la croissance et le rendement de
Viyna unguiculata, Il est donc: plus facile d'obtenir ,par criblage
des souches competitives aue des souches effectives. Il faudra alors
constituer unc véritable collection dz Rhizobium tour avoir une sou-
che plus effective. Il existe un autre moyen d'avoir 1-7~s souches plus
effectives
: la voie de manipulation g&Gti.que.
2 - Le d6terminisme génetique est un facteur triSs important qui influence
l'effcctivitti des Rhizobium ct la renonse de la plante à. la mycorhiza-
tion Les
. .
i-tudes doivent donc se pours,uivre et s'orienter vers la re-
cherche du meilleur cultivar afin d'augmenter les rendements de V:@a
unguiculata.

3 '- L'emploi du cham,piqnon endomycorhizicn VA Glomus mosseae ? pemic; àe
mettre en 6vidence la concentration en zinc anormalement faible du sol
Dek de Rambey
4 '- Il existe quatre phases dans la cinétique de l'absorption du phosphore
par Viqna unguiculatn inocule avec Glomus mosseae : une phase de 'crise";
des phases d'accroissement, de décroissance et de stabilisation rie
Z'activitG nycorhizienne.
. .

_.
l
- AMARGER. N. 1979. Cometitive
<,
abilitv'. . land seiec?:ior, of Phizobium çtrains.
Physiologie végetnl-,. 17, 671-,5?2.
- - -
.- 1 .-
- RERTHEAU, Y, 1979. Les mycorhizes du bilé : cffH. variétal et :quelques aspects
5iochimiquos.
1
ThF-sr,' de doctorat 3ené cycle.
---.y-----.- 11-.---.--
Univ~ersité de !?ijo/i 40 ,pO
3évc.Loppemc?ITt i:t e:<prcssion de l'association endonycor!li-
zienne chez le 816. 1. Flis:: m évidence d’u:n effet varietal,
Ann. Amél. Plantes 30, 67-:78.
----_*
,y---
- DOMMERGUES t‘ Y.R, 19'79, Thc plant micr!borganism systm.
En
Interaction between
--
- DUNCAN
ME~!-iplt? rance and jmltip!;: F tests. R.iotxct:ri~ll, l-42.
? ?
D
??
?B 1955
? ? ?
-
-
-
- MOSSE, 3. and N~YMA:Ff, IJ,S. 1950. Kycorrihiza in agricultura.1. pknts. In :
-
'T'ronical Pycorrhizr lResr!x?ch. (P, ?!i*kolri cd. )
Clarlcndoa Press , Lcnldon, ;~p,. 213.-230.
- OLLIVIER B.# DIEV, F!,C., PI‘JTi1, y* lj9/92. Fffìct of cndomycorrhizae on the
concentration of P and Zn in Gp:z r:n.~i~icf..& ta shoots.
Agrochitiica. In prcsia.
-----_
- SCHMIDT, E.L. 1974. r)uantitativc a»d 6-m
:4loqical 5tudy of microorqanisms in
soi.1 'by immunoEluornr;cence, Soiï. Sci. 119. 141 - id9,.
-.-v--_II

INTRODUCT’ON
--
Les progres de la microbiologie peuven t avoir une trGs grande influ-
ence, non seulement sur la qualité de la vie, mais aussi sur la vie elle même
et notamment sur l'amélioration et la fourniture d'aliments et d'energie dans
les ,pays en voie de developpement.
C'est pourquoi l'UKZX!O er, collaboration
avec 1' omi: et le ?NUE et nar l'int~rmediaire de la communau?::? scientifiq,ue
internationaie a consac& d'enormes riforts pour le dévelo.ppemcnt ut l'applica-
tion de la microbiologie2
1 - ROI-3 DE LA MICROBIOLOGIE DANS IX, ïX%ELOPREMZNT DES NATIOMS.
l'est par des exemples simples gue nous allons essa::er de montrer
l'impact de la microbiologie dans le Gvcloppemcnt des nations,
I.1, Lutte contre la mal-nutrition,
-.
Dans les pays f-n voie dc d+5vcloppcment 06 la nutrition dcvient un yro-
blemc social -t politiq'~,
la microk4ologic occupe une place ii;.. choix dans la
recherche Zc solutions wmr cnraycr cr:- fleau. 3n effet, dans l'objectif de l'au-,
tosuffisance alimentniro,
la puissn~c~ du. la technologie microbi..:nne peut sti-
muler ct améliorer 1'ùg:ricultur.~ au sens large du terni-, ;n fournissant toutes
sortes de matiercs de substituttion : conlbustiblcs, dt!nri:r-s,
engrais et aliments
pour bétail.
r!otons d'abord que: les POP !?roteines d'Organismc?s Gnicêllulaires)
utilisecs encorc: do faqon trPs linitk2 sont cmployees pour l'alimentation ani.~.
male (a.lla.itement du veau et du .porcclet) et humaine (potages, charcuterie,
aliments pour nourrissons).
Egalement dans le domaine: cl:, la Fixation Biologique de l'Azote, il
faut ?Oter le roi:: préponderant dos microorganismes fixateurs : (i-1 1~1s Rhizo-
.bium ,pur 1"amelioration des cultures de 16gumineuses à nodules racinaires
(soja, haricot, ni6he,...? et 2 nodules racinaires et caulinairzs (Seshania) et
(ii) I.cç cyanophycks nu algues 51:~~s tcllT~~ que Anahaena, cm syrhiose avec
Azolla, pour l'amélioration des cultures de riz 1

I-2. Production d'énergie..
- Le bois est le plus important combustible dom~:stiqu~ utilisé dans
les pays ïn voie de dQvcloppemenl:.,
Elais la d6forcstation intensive
et la d&3ertifica-Son po s3nt le pxoblème Pnergetiquc dans ces pays.
La microbiologie intc;rvicl:: contr!: 1.a désertification, notamment
dans 1:) domaine C?C la refs>restation. Trois typ2s 12' organismes sym-
biotiqucs i>euvent 6tr:' doinestiqués : (1) un x:tinomycète fixateur
d'azote appelé Fr.=zMa es,t capabk dr nodulGr Cusua.rina equiseti-
folia
(film) It e:spècc fort-f;tière très utilisk pour la fixation
des dunes r3e sablu. (2)
I:L existe: kgalement d'autras microorganis-
mes prflsentsnt uns grand<!, importance pour la reforestation des zo-
nes axidcs czt semi-arides : des Rhizobs'm 5. croissance rapide nodu-
lant Ac~?cia tortilis vîr..rd:ddiana originaire d'$~frique de l'Ouest,
et des !L!Gzobiu.n 2 croiss;lr~lce li>ntc nodulant ~cc?ci,-i bolosericea,
originairi: d'Austre.lie~ En plus, (Y) las -nC7o3ilyyCo3L:rhizes contri-
buent W. accro2tr:r l'adapt&ilit6 des Acacia aax conditions environ-
nementalcs marginales-
- La. prodinXion d;: biog:iz, ~,:&ultat d'une fcrmiznt.atFon anatkobie de
toute matièri! organique,
fait intervenir d:;s microorganismes divers.
..' La production d f -nlcocl
/
pas
.
feri,ent.ation dc ri5sid?ls v63étaux telle
quu la canne: 5 sucxc? au Sresil oii un? ,politiqw: CSC menée poux Gqui-
librw les t.aux de production L:!t dol zonsomrra~zior d;: canne à sucre.
1,3- Lutte contre les malndies..
Les activitks microbioloqiq~~kzs nou,,c pc:rmettcr,t. d'obtenir des anti-
biotiques qui sont les m~illcwrs medicaments F dc s rnzy;rz:; indispansabli-:s tels
que protéasc, ûmylasc, cellulase, ct i.os composés organiqw.s- (-tl~ool, acides,
vitamines) très importants dans notre ilrie quotidienne.
!
I,4, Lutte contre la pollution- /
.-
Les strwturcs et les J,?rati~ucs artu.elles de l'industrie et de l'a-
griculture entrainc:nt d'énormes quantités
-1
do d6chet.s organiques : rësidus ngri--
COL~S, ordures ménageras,
~fflucnts industriels i:tc... *C:ÜX rPCJ.uire cette pol-
lution, beaucoup de trGtemi:nts sont +ilises I> Parmi z..:ux .1!3, !.c?s traitements
microbiologiques rev6ten.t uns grnndc: +portnnci ., ilFous en donnons quelquf3 excm-
pics :
1) Au Japon, 1 t? trait.mi-~nt $5~ soj$ dans les huileries: entrainc un
déchet article
c . . "petit laitj :Se s$ja'" qui par 1 'zc-tion d'une levure,
Torulopsis ca.ndida, Aonnzj !des PCU-

2) L'epuration Esiologi-ue des eaux usées utilise entre autres pro,-
.
cPdés, l'immobilisation de cultures bactériennes dans le traitement
des rejets industriels. C'est ltexemplc du "lit Pluidise microbien"
de 1' universitt? de Liège ,, L'application de cette méthode permettrait
de recuperer et de con-entrer des métaux avant leur dispersion dans
l'environnement,
Les exemples que nous wnons d'enumerer montrent clairement que les
domaines d'application de la microbiologie dans les secteur s de d6wloppement
des nations sont nombreux ct Varii?S. C!ela tient au fait que les microorganismes
ont un potentiel géni?tiqu::~ extrdm::nt dévclopp6 et vario qu'il est rare de trou-
ver chez les autres organismc3.. Il convient donc de collecter, de préserver, de
stockw et ?'ut.iliser ces "pools 2:; q~~sç" qui sont d'un int%rzZt primordial en
raison des énormes potcntialit~.i-5 -ix or@sentent I.cs microorganismes, C'est la
l'unt? i'.?s principa!.es
_.
activit& 3,:s WIRCENS (Centres de Ressources Micmbioloqi-
ques) qui sont destin?+: 9 fournir aux pays en voie Se d&velop~3emwt les microor
qanismLs n&:essairos à l'amélioration de leur agriculture -t dc leur potentiel
industriA.
11: LE:S CENmS DE PcFssorJKc:Js EICR!XIOLOGIQUES (MIRCENS)
II 1, Eistoriquc:
1946 : 1'UPlESCO dQcide d'encourager les recherches ax&zs sur la con-
servation ct l'utilisation dos microorganismes
1962 : Créstion rlc? lP3rganisation Internationale pour les Collections de
Culture (CIRC) .
1972 : Création: C?C la ?Sderirtion Mondiale pour 1;:s Collections de
Cultwi: fWC!C) n
1975 : Sous lc patronage;- conjoint de ~'uPJ?W~O, du FNUE et de l'ICR0,
des centres r&ionaux do rtzsourcos microbiologi;ues ont éte
mis en place dans divers pays du monde.
If,%, Rôle des MIRCENS
a) Le premier rôle des YIRCENS est de fournir l'infraStru.ctuue d'up.
réseau mondial. d.? laljcratoires travaillant on collaboration au
niveau rGqional et intcrrégiona*,
et affect& 5 la gestion, à
la distribution ct 5 l'utilisation des "pools dc ÇAWS" des mi-
croorganismcs,

'ner 3 biw dc nouwllc~~ recherches dans
oiqic .
EINS est alors d<? s~:r\\+.r & cwtrcs de
dz diffusion d~:s ~coni7zi.ssances micro-

Centres
Rctivités
Centre !%m4iel des
Ré,pcrtoire mndial des collections
DomAcs SûIY las mi-
de cul turc dc microcw~mxisn~es
cr0orgnniSxX; (Pris -
banc . . AUSW&IE)
Centralisatio:: des xtivités MIRCE?J
Fournitum tii: mtériel d'enseignc-
ment et de fom5tion.
Biotechnolo-ie : fementation et
recycl-lcje 13c.s cEchets.
Biotechr~~lcgi:: : production d'alcool
et de fsrmcr,t?lt:ion dr la pulpe de café.
Eiotechnalogi:
u?iîizobiux Fixc.tior: Biologique de
1. 'azote
KRizobiu~1 Fix-?tion Biologique de
l'azote,
Rhizohium fixation, Biologique dc:
l'azote.
Rilizobim :Yx,x$& - Mycorhizes
Fixation FioL3qiyue de l'azote.

C’ , repcndant, il
lcction dc souchc5 &: micraorcanisnes
I_=^C---.l-.-Y1-,,"."-Y.-I .a. .j .r__r ,...._.. _I -= . . . . . e--m-

La collectior; porte principaI9wnt sw Ics cultures de F:hizobium,
Frankia cS ci9 Hycorhize., Ceci s'r:xpliqu2 par la contribution de tt?l.s inoculums
2 l'accroisu~-;ment dc la production agricole et forestierc.
IV,3,2. Formation
- ------- -
La bcrmation c.st un ohicctif wfncirzl du P<IRCXW, CC:%~C formation per.-
.
mettra de disposer C.ar!t sur 1~: DOTS!
-.
national C;~C: régional dc s+5.alist.cs des
tc>chnolqies micr&iologiqws , Il cxi.sCc deux types du formation :
ActivitiBç
Obsarvations
Collection zt- utilisation
ii"hlzobiun: _ Lrankla =_ Efycorlzizt-s
&>s socchcs & nicroorrranism~~2s
Autrés (1)
Remation
cn1sr.F - stages -. Echanges
:Crlformz "Lion
'wchl;ologies d'inacula!zion 4-1 Esssis au champ-
Productions d'inoculum pur les esssis, Cnm-
post *- Production de biogaz -r Technologie ali-
m,:sp-.;.2 ira -. !!ultiplication v~~g~tative - Pollu-
tion dss eaux.
,~~l.ltre s I.
(3)
: Ccllaboration avec: 1 ‘ORSTOM.

!
IV.4. Financement
1
I
Le HIRCE?~ sc,r’: fin.-.:>& c'om;7c i;I9iit :
IV.4-1 r Rai3Llc;ure :Jc: fonds n-ition2ux (tnbl.cn~.~ 2)
_,-. - ..--l.-U.l,,.,- _,U-‘="._.I.__.U-_I_--I

: i ‘;
IV.4,,2, Railleurs de fonds internationaux
__,.---sm- ,... I_C_j..-l--.-Q-----".--DC-
Le MIRCEN aura ?:oalement le soutien des hall.leurs de fonds et par-
ticipnnts pctentieïs tels CJiZC : IXESCO, PMTJE, OIFC, !JS;iI!', C?EI, ORSTOE-I, NAS,
'NA, AWP:LF, ~JNIDO, FTS, FJW1, Fondation pour la Xicrohiologin,
IV..5. Assistance techcique
-
Pour sa znise F:I': place effective, le MIRCEhT de l'Afrique de l'Ouest
bGn&ficiera de l'assistarr~ terhnlqm ci.0 I'ORSTOM conformement aux recomanda-
tiens de la confésemze de Cali en mars 1901,
~.n gPn&al, l;?s hictc&ncloqias transférées mnt. des technologies
3otxdc-:s gui ne sent or~rati.o,;~~c~lles qilrt dans des pays dispc:s.wt d'énorme:; ca-
pacit%s firiancièr:e- D ct dP.impox+antcs matières premiercs. C!C n'est pas le cas
22s pys en voie de dévclc~~~r3n.~nt ou par eueaple le trançf:.rt de technologies
w~ricolcs n'a fait que fawriwr les cultures industric!.lcs au detriment des
cultures vivribes et acc ar;tucr les defauts de l'agricul+z~~~ intensive.

UJS3Nl-l

LISTE DES ABREVIATIONS
‘r."*I---.m.-C--
ArJDELF
:
Association des Universités Parti::llement et I!nti&ement de
Langue Française.
CEARER
:
Contre d'Etudc,s c!t $2 Rechcrchss sur 16:s Encrgics Renouvclablcs,
CRDI
:
Centre de Recherche pour le Wwloppament Intc-rnational.
:
Centre National de Recherches Agronomiques.
CRODT
:
Centre do Recherches Oceanographiquas de Thiaroyti.
Eï\\TLIA
:
Environnement i2iz D4veloppement -' Tiers Monda-
ENS
:
Ecole Normale Superieure (Bamako).
ENSA
: B Ecole Nationale Superieure Agronomique (Abidjian).
ENS u!r
:
Ecole Normale Supérieure ct Universitaire dc Tachnologie.
FAO
:
Food and Agricultural Organisation.
FIS
:
Fondation Internationale nour
-.
la Science0
INDR
:
Institut National dr: Dévoloppemcnt Rural.
IRE30
:
Institut dc Recherche pour las Huiles ct les Ol6agincu.x (Mte-Volta)
I!cA
:
Institut Technologique Alimcntairc (S0negal) r
MRST
:
Ministërc de la ricchcrche Scientifique ot Technique
(Senégal)
NAS
:
Xational Academy of Science (tJni.tc-!d States of Amt-rica) +
OTRC
:
Organisation Intxrnationalc dc la Recherche sur la Cellule.
ORSl'QM
:
Office de la RocherchlL Scicntifiquc ct Technique Outre-Mer.
:
Organisation dr l'Unita Africaine,
:
Programme dpc*-3 Nations Unies pour le Développcwnt.
:
Programme des iYat.i.ons pour l'Environnement,
:
United Nations Educational Scientific and Coltüral Organisation,
:
United Nations Xndustrial Developmcnt Qrgailization.
:
United States Lgcncy fer International D2velopmcnt.
:
Water Rcssourcx Zpartmcnt (Gambia) D
:
Yundum Agricultural Station (Gambia).

._.
c