FACULT$ DES SCIENCES DE L‘AGRICULTURE ET DE...
FACULT$ DES SCIENCES DE L‘AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION
DtPARTEMENT D E PHYTOLC)GIE
CitrPf~--QQl
F’3nj
THÈSE
6dL
PRCSENTEE
14 L’ECOLE D E S GRADUh
DE L’t+lNIVERSIT$ LAVAL
COMME EXIGENCE PARTIELLE
POUR L’OBTENTION
BU @WDE IJE “MASTER OF SCIENCE”
PAR
MARCEL GAL 1 BA
Ingthiaur a g r o n o m e
E,fq,S,A, Abidjan (R.C.1,)

A ma gtrand-mhe. Heti&r,
A m a mndtre Made-RO~C
A m o n p&te adoptid ?a&!

REMERCIEMENTS
Je tiens a exprimer mes remerciements tres sincères au
Centre de Recherches pour le Developpement international (C.R,D.I,)
pour m'avoir accordé pendant trois ans la bourse d'étude et facilité

mon séjour au Canada.
A mes directeurs de tR&se,
Dr R. Bédard et Dr R, Michaud,
toute ma reconnaissance:
mille et un mercis pour l’attention, la dispo-
nibilité et surtout l'apport scientifique.
A mon directeur de stage, Dr J.C. Denis, toute ma gratitude
pour avoir guidé mes premiers pas dans 1"expérimentation au champ.
A 1'Univeristé Laval, où j'ai réellement pris contact avec
la méthodologie expérimentale,'tous mes remerciements.
Au Centre national de la Recherche agronomique (C.N.R.A,)
de Bambey, tous mes remerciements.
A ma femme, pour toute son abnégation et sa patience, mes
remerciements les plus profonds.
Enfin a ceux qui, de prGs ou de loin, ont bien vou'lu que
ce travail aboutisse, surtout Zi mon Gquipe du CNRA de Bambey., que ce
travail soit le nôtre:

une modes.te contribution a l'agriculture de notre
pays -
i

TABLE DES MATIÈRES
Page
REMERCIEMENTS
...................................................
i
TABLE DES MATIÈRES ...... .......................
0 ...............
ii
LISTE DES TABLEAUX .................................
............
iv
INTRODUCTION
..........
1
............
.............................
CI-IAPITRE 1 -
REVUE DE LITTÉRATURE .......... .................. ., .
4
1 .1
La maladie des bandes de suie ....................
4
1.2
Corrélation entre caractères ......................
5
1.3
Héritabilité
................ .....................
7
1.4
Hêtérose et rendement ............................
a
1.5
Résistance aux mailadies
............ ..............
11
CHAPITRE 2 -
MATÉRIEL ET MÉTHODES .............................
14
2.1
Matériel végêtal ..................................
14
2.2
Méthodes
..........................................
18
2.2.1 Protocole expérimental ........ .............
ia
2.2.2 Analyses genétiques et statistiques .......
21
CHAPITRE 3 -
RÉSULTATS ET DISCUSSION ..........................
26
3.1
Dynamique du Rcvnutisporu sorghi dans' les
populations parentales ...........................
26
ii

iii
Page
3.2
Etude des corrélations
. ...‘...‘.*.“.‘...*...>‘.‘
35
3.2.1 Corrélations entre variables du rendement .
35
3.2.2 Corrélations entre variables de la
m a l a d i e. ‘ ‘ . . . . . . ‘ . ‘ . . . . . . . . . . * * ‘ ‘ II ‘ . ‘ ‘ I, ‘ > .
35
3.2.3 Corrélatiws entre les variables du
rendement et celles de la maladie . ‘ ‘ . . , * I, .
39
3.3
Héritabilité et nombre minimum de gPnes
40
?? ??? ? ? ???? ?? ?? ?? ?? ?
3.4
Nature et action des gènes . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~....
4P
3.4.1 Hétérose et rendement . . . . ‘...“Y"".‘.‘*YE.
42
3.4.2 Variation génétique .
. . . . . . . . . . ..“‘...‘*.‘.
52
3.4.3 Distribution des fréquences d'observation .
55
RÉSUME ET CONCLUSION . . . . . . . . ‘ . . . ,,. . . . ..‘"‘.*.‘...“.““"“.“.
61
BIBLIOGRAPHIE
..................................................
64
APPEYDICES
.....................................................
79

LISTE DES TABLEAUX
Page
TABLEAU 1
Données climatologiques recuei 1 lies aux deux
environnements pour les années 1977 et 1978 .eeaa*>
15
TABLEAU 2
Caractéristiques de 5 cult'ivars employés * * I + * * . s 0 <,
16
TABLEAU 3
Détail des générations et croisements étudiés
a Bambey et a Nioro au cours des deux ann&s tiO.0t.c.
17
TABLEAU 4
Echelle de notation utilisée pour iztablir
l'indice d'infection . ..~n."=<.*~..*.e*~~~~~~~~""~.
20
TABLEAU 5
Dynamique du Ramdispora sorghi dans les po-
pulations parentales étudiées a Bambey (B)
et a Nioro (N) au cours des deux annees 1 Id 0 " a . , a 0 * I
27
TABLEAU 6
Composantes de l'analyse de variante pour les
croisements utilisés à Bambey au cours des
deux annees . ..O~.".......D*~..O..~...~..~~"~.*~~~~
29
TABLEAU 7
Composantes de l'analyse de variante pour les
croisements utiljsés à Nioro au cours des
deux annees * * . . , . . . . . . . . I * . . , a . . . *, * . a * * . ., /I Y / a e * . u c
30
TABLEAU 8
Carres moyens de l'analyse de variante du
croisement 63-43 x CkEO a Bambey, pour les
caracteres de la maladie .~"ldO**.‘,~..~"~llb..".~=~
31
iv
_ _ _ - _ _ l _ _ l
_ _
- -
-- -..--
-
, d * s T - - -

V
Page
TABLEAU 9
Composantes de l'analyse de variante pour les
croisements gtudiés, combinée pour les dewx
lieux en 1977 et en 1978 LIYI....(.DII1~JII.~..~..~
32
TABLEAU 10
Analyse de variante combinee aux deux lieux
et aux deux annees, du croisement 1~4225 x
Ck60 pour les variables de la maladie i < I e 0 " c 1 ‘I * 0 * I)
34
TABLEAU 11
Matrice des coefficients de corrêlations phéno-
typiques observes en F2 pour les croisements
CElll-6 x Ck60 (en haut) et 1~4225 x Ck60 (en
bas) en 1978 à Nioro . . . . u * . . . m . . . I 9 . I a a 2 . L a 1 " s (1. d .
,36
I
TABLEAU 12
Matrice des coefficients de correlations geno-
typiques observes en F2 pour les croisements
CElll-6 x Ck60 (en haut) et Is4225 x Ck60 (en
bas) en 1978 à Nioro . . I . . . " . . . s . . f . * ‘I . . 0. , * a . 1, . . .
37
TABLEAU 13
Estimation de l'héritabilité au sens large
(H) et au sens strict (hz) et du nombre mini-
mum de gènes (ni et n2) pour les croisements
étudiés en 1977 et 1978 ."..~~.*.<O~...V~~..*..~..*
41
TABLEAU 14
Moyenne des génerations et détermination de
l'hétérose et de la dépression chez le croi-
sement Is4225 x Ck60 (Nioro 1977) *.*"*_""*.*..UII*
44
TABLEAU 15
Moyenne des génerations et détermination de
l'hétérose et de la dépression chez le croi-
sement Ck60 x Is42,25 (Niaro 1977) ~**e*‘~,~OI.~"..m
45
TABLEAU 16
Moyenne des génerations et détermination de
l'hétérose et de la dépression chez le croi-
sement 1~4225 x Ck60 (Nioro 1978) .**..a" e"".*.e..*
46
TABLEAU 17
Moyenne des gênerations et détermination de
l'héterose et de la dépression chez le croi-
sement CElll-6 x Ck60 (Nioro 1978) .,ee."I.*a*O...*
47
TABLEAU 18
Comparaison des moyennes observées et calcu-
lées en F2 pour une action arithmétique et
géométrique des genes et determination du
degré de dominante en F1 (hl) et en F2 (hz)
chez le croisement 1~4225 x Ck60 (Nioro 1977) *=.*a
48

Page
TABLEAU 19
Comparaison des moyennes observées et calculees
en Fz pour une action arithmétique ou géomtZt+i-
que des gènes et determination du degrb de domi-
nance en F1, (hl) et en F2 (h2) chez le croise-
ment Ck60 x Is4225 (Nioro 1977,) II 0 II 0 0 a I il n . . e a * d 0 .t e a
49
TABL.EAU 20
Comparaison des moyennes observées et calculees
en Fz pour une action arithmétique ou gbométri-
que des gGnes et détermination du degr8 de domi-
nance en F, (hL) et en F2 (h2) chez le croise-
ment 1~4225 x Ck60 (Nioro 1978)
50
? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ?? ??
??? ? ? ? ? ? ?????? ???? ?????
TABLEAU 21
Comparaison des moyennes, 'observées et calculees
en F2 pour une action arithmétique ou géometri-
que des gGnes et determination du degré de
dominante en F (h,) et en F2 (h,) chez le
croisement CEltl-6 x Ck60 (Nioro 1978) Y II * e * sa c * . * * m
51
TABLEAU 22
Estimation des paramètres génetiques specifiant
la variation 0bservPe chez les woisements
1~4225 x Ck60 (1) et C'El11-6 x Ck60 (2) pour
les variables Etudiées (Nioro 1978) * * G ‘ I a jr .eU"a*e./l
54
TABLEAU 23
Test de Chi-carré (X2) pour un gf?ne de rés'is-
tance chez le croisement CElll-6 x Ck60 a
Nioro . . . . . . ..*.........>.0....*.*.*.. * I *.Y I I CYIC. B u
59
TABLEAU 24
Test de Chi-carre (X2) pour un gene de résis-
tance chez le croisement 1~4225 x Ck60 a Nioro .*.*
59
TABLEAU 25
Carrés moyens de l'analyse de variante des
générations F1 et F1 du croisement
Is4225 x Ck60 a Nior FI en 1978 . e n * e . e . Y Sl c I) ,, s 0 < * m e 11 e
60
1 LM-lIm”-.-”
-.-
--...-_-_
--IIII-w

INTRODUCTION
QuatriGme ceGale dans le monde, apres le ble, le riz et le
"Ii-A $ le sorgho cultive, Sorghwm bico20r (L.) Moench, demeure 1 'une des
principales cultures surtout en Asie et en Afrique. Il serait issu du
sorgho d'Alpe, Sorghwn
bai!.epense Pers., vivace, 8 rhizome traçant, indi-
gene de la région méditerraneenne,

ou bien de l'herbe du Soudan (Sudan
grass).
L'origine africaine du sorgho est g&-Gralement admise; il
se serait développé en Abyssinie.
Toutefois ?a difference d'aspect
entre les sorghos africa'ins et asiatiques laisse egalement supposer une
origine indépendante de ceux-ci dans les deux continents,'
L'anciennete du sorgho n'est plus mise en doute; elle remon-
terait a l'Egypte pharaonique , environ 2 000 ans avant notre ere, Appel@
tiZizun, miliarina, puis tilo (contenant mille grains), le sorgho (du
latin surgo:
s'élever, a cause de sa haute taille, surtout chez les cul-
tivars traditionnels) régit aujourd'hui la vie de plus de 400 millions
de personnes.
Il est cultive sur près de 103 millions d'hectares dans
le monde.
La valeur alimentafre de la farine de sorgho est, presque
egale a celle du ble, avec 69% de matieres amylacees, 27% de matiGres
grasses et 8,9% de matiëres proteiques.
Sa faib'lesse en matiGre protei-
que empêche de le considérer comme lin aliment complet. En comparaison
avec le ma!s, l'analyse chimique #du grain de sorgho montre moins d'huile
et de lysine, mais plus de fécule et d'acides amin&,
Le sorgho est un
agent allélopathique qui, jusqu'au stade floraison, synthétise un hété-
1

2
roside toxique:
la dhurrine.
Une dose de 0,051 gramme de ce produit
est mortelle a 1"homme contre 0,s % 1 gramme pour le bétail. Toutefois,
cette substance toxique disparaît entierement a la recolte.

Cette panicoydee sem@e dans les régions tropicales et sous-
tropicales présente une grande variabilité. Elle est non seulement
capable d'endurer les conditions de chaleur et de secheresse, mais égale-
ment les fortes précipitations, 'De plus, elle peut croître
sur certai-
nes terres inaptes à la culture du ble, du riz ou du ma!s.
Quant a son emploi, cette andropogonée entre dans "J"al7men-
talion humaine comme sorgho-grain, et dans l'alimentation du bëtail
comme sorgho-fourrager.
Le sorgho sert aussi de matiere première à
plusieurs industries telles que: mélasse, sirop de sucre, biëre, tein-
ture, balais, matiëre d'emballage, . . .

Au Sénégal, où il prend parfois le nom de grtua mX, par
,pposition au petit mil (Fe~misetwn typho&ks), le sorgho reste une des
Jases de l'alimentation de toute la masse paysanne.

Un effort est
déployé afin de sélectionner des cultivars 21 haut rendement, epousant
{lu mieux les conditions édapho-climatiques du pays.
Au Centre national de la Recherche agronomique (CNRA) de
Bambey, bes cultivars mis en prévulga~risation, ont vu leur acceptation
:,'avérer difficile 3 cause de la présence d'une maladie foliaire causée
par un champignon adéiomycëte:

~m~Z;Jsp~ra ~rgbi (Ell. et EV,) Olive
et Lefebvre.
La maladie des bandes de suie, comme on l"appelle, est la
maladie fo?iaire du sorgho la plus importante au Skégal. La lutte
Fhytosan?taire permettrait d'assurer un certain contrôle du pathogGne.
Toutefois, le développement de cultivars résistants
semble, 3 priori,
le moyen de contrôle le plus efficaice et le plus économique.

L"amélioration de cultivars résistants au.x maladies peut
s'effectuer sans une connaissance précise de s systémes grZnf?tiques qui
gwvernent les mécanismes de résistance.

Cependant, lorsque cette con-
wissance est acquise, elle permet 1 'emploi des méthodes d'amélioration
11~s plus efficaces et les plus sûres en vue de l'incorporation de ces
caracteres dans de nouveaux cultivars.
L'ob;jet de notre etude est

3
triple.
D'abord, elle vise a établir les corr6lations entre certaines
variables du rendement et celles de la Imaladie; en second Yieu, a dé-
terminer le mode d'h6rédité de la résistance, et enfin, a Pr&iser la
nature de la variabilite genetique a l'interieur des populations
etudiées.

CHAPITRE 1
REVUE DE LITTÉRATURE
1.1 Qaladie des bandes de suie
De distribution mondiale, la maladie des bandes de suie se
retrouve particulierement dans les zones OU le sorgho est cultivé sous
des conditions de fortes prkipitations et d'humidité. Elle peut inter-
venir tout le long de la saison des pluies, dépendamment des conditions

épidémiologiques et du niveau de sensibilité des cultiwars (Futrell
Webster 1966a).

Les sympt8mes sont trés typ-iques. Les taches foliaires sont
de formes circulaires a elliptiques et de couleur brun-pourpre a brun-
rouge selon le pigment présent chez le cultivar.

Le centre de la tache
presente une couleur de paille (tissu mort) avec un halo J'aune. A matu-
rite, une couche de sclerotes noirs, facilement détachables au toucher,
recouvre la tache.

Les sclérotes peuvent se retrouver sur les deux
faces foliaires, mais surtout sur la face inferieure. En cas de forte
sevérite, les taches deviennent coalescentes et forment des raies ou des
bandes (Olive et ~2. 1946).

4

5
Par la production de conidies, les solerotes sont les structu-
I
res de survie et demeurent la base de l'inoculum initial pour l'infection
lors de la saison des pluies.

Le stade parfait n"a jamais eté observe
au champ, et aucune spécialisation physiologique n'a été détectée dans
les prelèvements (Odvody et aZ. 1973; Sharma 1978). Les hyphes sont
surtout intercellulaires dans le parenchyme du tissu foliaireg

Il:s sont
intracellulaires dans les vaisseaux oti ils s'étendent longitud inalement,
provoquant ainsi l'accroissement en longueur des lesions,

Les pertes économiques évaluees sur des cultivars sensibles
seraient de l'ordre de 36% (Sharma 1978). D'apr& cet auteur, la lutte
phytosanitaire a permis un contrôle de la maladie et un meilleur rende-

ment chez les parcelles traitées.
Les fongicides employés ont PttS le
captan et le thiram à O,Z%.
Des :résultats similaires ont éte obtenus
avec du Captafol (orthodifolatan 80) a la dose de 160 g/hl, et du methyl-
thiophanate (Pelt 44) a raison de 100 g/hl (Girard 1977).
Des tests effectués en Inde sur la collection mondiale de
sorgho ont montré que les lignées sensibles seraient du groupe Nemosuni
ou ~ttrrct et proviendraient des U .S.A. et de l'Inde (Nagarajan et aZ.
1971) rn

Par contre, les lignées résistantes seraient du groupe &VZS@&.NU
et C~~J@POXJWTI et origineraient de l'Afrique. Ainsi, l'Afrique de l'Ouest
serait le centre d‘origine des sorghos résistants a la maladie des ban-
des de suie (Futrell et Webster 1966a).
1.2 Corrélation entre caractères.
La sélection de nouveaux cultivars exige la manipulation de
nombreux caracteres qui sont souvent associés, d'où 14importance des
corrélations phénotypiques et genotypiques.

La corrélation phénotypique
entre deux caractères peut être due a des facteurs gisnétiques identiques
ou a une réponse similaire a certaïns facteurs ambiants.
La correlation
phénotypique ne donne toutefois aucune indication quant a l'importance
relative et EI la direction des composwtes environnementales et genéti-
ques.
La corrélation génotypique par contre spécifie la part de la
relation entre les caracteres qui se trouvent sous l'influence des genes.

6
Les relations gënétiques entre deux ou plusieurs caracteres
indiquent la facilité avec laquelle de nouvelles combinaisons inusltees
de ces caractères peuvent être créées. Par exemple, si la corrélation
génetique entre deux caractères est elevee, un effort de sélection pour
un caractere peut être accompli via la selection pour l"autre caractere.
Cette situation est surtout avantageuse lorsqu'un caractère d"importance

économique appréciable possede une basse hëritabilite en comparaison
avec celle plus grande d'un caractère associé.

Chez le sorgho, la litterature nous presente beaucoup
d'études de corrélation.
Des corrëlations positives ont ëtë rapportées
entre le rendement et la hauteur du plant, le nombre de grains par pani-
cule, la maturitë, le poids en grain et le nombre d'epis par plant

(Beil et Atkins 1965;
Kirby et Atkins 1968). Liang et a:Z, (1969a) ont
ëgalement trouve de fortes corrëlations positives entre le rendement et
le poids de la panicule (0,61), 12 nombre de grains (0,97), la demi-
floraison (0,68), le nombre de feuilles (0,52), mais une correlation
négative avec le poids en grain (- 0,31) et le pourcentage de protéines
(- 0,52)*
Crook et Casady (1974) ont montré que le pourcentage de pro-
te-ines est nëgativement et significativement associé avec le rendement
(- 0,42), la demi-floraison (- 0,31), la hauteur (- 0,382, la surface

foliaire (- 0,38) et le nombre de panicules par plant (- 0,12). Ali-
Khan et Weibel (1969) ont trouve une corrëlation phenotypique de OS96

entre le poids de la panicule et le rendement en grain, et Sindagi e$
,zZ. (1970a) ont rapportë une correlation génotypique tr& significative

(0,39) entre le poids de 1 000 grains et le rendement.
Adamou et Weibel (1976) ont trouve de fortes correlations
significatives entre la taille des grains et le rendement en grain, la
tail‘le des grains et le poids de 1 000 grains, le rendement en grain et
le poids de 1 000 grains.

Ils ont conclu que le rendement en grain
pourrait être augmenté en sélectionnant soit pour le.nombre de grains so?it
pour leur taille;

mais puisque les deux caracteres semblent independants,
il serait possible de sëlectionner pour les deux caractères.
Se?on
Choudhari et aZ. (1977), il existerait, a l"initiation de la panicule,
une forte corrélation nëgative entre l'accumulation de la matr"ère seche


7
et le rendement en grain (- 1,29);
ainsi plus forte sera l'accumulation
en matiere sèche a l'initiation de la panicule, plus bas sera le rende-
ment.
En somne, comme l'ont montre beaucoup d'auteurs (Hadley
1957;
Casady 1963; Dalton 1967;; Niehaus et'pickett $966; Liang eti
aZ. ?969b), de fortes corrélations positives lient le rendement, la hau-
teur et la maturité et des corrélations négatives lient le pourcentage de
protéine a ces caracteres sus-nonmes.

La forte corrGlation entre le ren-
dement en grain et le poids de la panicule permettrait a ce dernfer
d'être un indicateur de confiance du rendement (Liang et a,?. 1969b).
1.3 Héritabilité
Le choix d'une methode d'amelioration dépend de la perfor-
mance moyenne des populations etudiees et également de la grandeur re-
lative des variations génétiques et environnementales. k"estimation
précise des parametres qui concourent a la variation d"un caract?re
permet de mieux orienter les travaux de selection concernant ce carac-
tère.,

Les gains permanents de la sélection dans le sens de la
ressemblance entre parents et descendants dépendent du degre de relation
entre le genotype et le phénotype (Bartley et Weber 1952). La correspon-
dance entre ces deux composantes est exprimee par l'hérltabilitë qui est
une mesure de la valeur de selection pour des caracteres en jeu; elle
est ainsi un indice de leur transmissibilite. Dans la littérature on
retrouve deux concepts de 1"heritabilité: l'héritabil<te au sens 'large
et 1"heritabilité au sens etroit.
Selon hush (1943), l'héritabilité au
sens large considere l'ensemble du génot,ype comme une unite; elle est
employée en contraste avec les effets de l'environnement.
Au sens
étroit, l'héritabilité ne tient compte que des effets moyens des ghes
transmis additivement des parents a la descendance. Différentes méthodes
permettent d'estimer l'heritabilit~!.
Le Cochec (1972) donne une revue
bibliographique assez détail?ée de ces méthodes de calcul.

8
Chez le sorgho beaucoup d'études concernant l'héritabilité
de la plupart des caracteres agronomiques. sont rapportées dans la litte-
rature.

Ali-Khan et Weibel (1969) ont estime des valeurs d'heritabilète
chez le croisement CK60 x CK7078 pour la hauteur du plant (0,73), le
poids de la panicule (0,119), le poids en grain (0,19), le poids de 1 000
grains (0,30) et la maturite (0,51).

Ces résultats sont en accord avec
ceux précédemment rapportés par Voigt et ai?.. (1966), Chiang et Smith
(1967b) et Liang et aZ. (1968).
Sindagi et aZ. (1970b) ont trouve pour le croisement TBK x
IC3437 les valeurs suivantes pour 1"hertabilité au sens large: 0,82
pour 'la hauteur, 0,60 pour le poids de 1 000 grains et 0,81 pour le ren-
dement en grain.

L'héritabilite pour le pourcentage de proteane, estimee
par Govil .et Murty (1973), se situe entre 0,09 et 0,14. Dhimmar et Desai
('1978) rapportent une héritabilité de 0,80 pour la hauteur et le diametre
de la tige, et 0,56 pour le rendement en grain.
L'heritabilite étant une proprieté non seulement du caractere
mais aussi de la population et du milieu dans lequel se trouvent les in-
dividus, les valeurs trouvées dans d'autres circonstances et pour d'au-

tres populations seront plus ou moins le!; mêmes selon que la structure
des populations et les conditions environnementales sont elles-mêmes
plus ou moins semblables (Falconer 1960), Ainsi, comme démontré par
Ljang et aZ. (1969b), les différences d'héritabilité pour les mêmes ca-
racter-es
dans deux populations pourraient dépendre des dafférences entre
ces populations.
En consequence,
une prudence est souhajtée en comparant
des valeurs d'heritabilité estimées par différents chercheurs car I'héri-
tabilite peut être influencee par le cho7x des parents, la tai?le des

parcelles, la densité de semis, le nombre de répetitions, etc.. En somme,
l'héritabilite est le reflet de la composition géneltique de la population

étudiee et du milieu dans lequel elle a et6 mesuree,
1.4 Hétërose et rendement
L'hetérose définie çomme la supériorite d'un hybride FI sur
la moyenne des parents, a eté observee depuis tr$s longtemps chez le sor-
gho.
Son exploitation économique sur une échelle corrznerciaie a conduit

9
?I la production d'hybrides a haut rendement en grain. L'hetérose se
caractérise en genéral par une prGc0cit.e accrue, un fort tallage, une

grande taill e et un rendement plus élevé (Quinby 1963). Son interêt
premier chez le sorgho est son rapport; avec le rendement et les compo-

sartes du rendement.
Ce facteur a fortement influence l'amelioration
du sorgho vers le développement d'hybrides (Quinby et Karper 1954;
Argikar et Chavan 1957; Biel et Atkins 1965; Grewal et Paroda 1974).
Bartel (1949) rapporte une augmentation de 97% pour le
rendement en grain dans la F1 de croisements entre lignées genétiquement
ciifférentes pour la hauteur et la maturite.
Il est à noter d'ailleurs,
que la maturité et la hauteur du plant sont en grande partie responsa-
bles du potentiel du rendement. Ainsi, pendant longtemps, i'améliora-
tion du sorgho a été consideree par beaucoup de chercheurs comme synonyme
des manipulations de la maturite et de la hauteur. Liang (1967) compa-
rant la F1 au parent-moyen et au trleilleur parent rapporte les pourcenta-

ges d'hetCr»se suivants:
rendement en grain (32 et 22,2), poids de la
[?II Jl 1 t.
*-!Jle (29,8 et 20,4), poids de 3 000 grains (3,l et 0,7), hauteur
(176 et: 1,3).
Quant a Chiang et Smith (1967a) les valeurs trouvées sont:
haut.c?rrr (38,8), poids de la paniculi? (4.1,2), poids de 1 000 grains (12,l).
Si beaucoup de progres ont été réalises dans l'amelioration
d!? s sorghos hybrides , relativement peu d'attentïon a éte consacree a
l'évaluation des types d'action @nique ou des grandeurs de variante
çf?nétique.

La sélection du sorgho a, pendant longtemps, éte basée sur
des méthodes plutôt empiriques.
Sandlin (1970) cité par Eckebil et ~2. (1977) a essayé d'es-
timer le degré de dominante chez la Fz d'un croisement entre des lignees
homozygotes de sorgho.
Il a trouve que les valeurs etaient dans la gamme
de la surdominance pour la plupart cies caractëres y compris le rendement.
Ces résultats concordent avec ceux de Chiang et Smith (1967a) et Biel

et Atkins (1965):
la surdominance pourrait être un facteur important
dans 1 'hétérose.
Cependant, Leffel et Hanson (1961) rappellent que les
contributions inégales des individu5 dans les populations hétérozygotes
ou le biais dans l'estimation de valeurs des caractères causerait une
surestimation du degre de dominancn.


Robinson et nZ. (1949) et Gardner et aZ. (1953) ont obtenu
des resultats similaires chez des populations F2 de mais issues de croi-
sements simples entre lignées homozygotes.

Ils ont discuté de la possi-
bilité que de telles estimations 'de la surdominance puissent être causées
par des gEnes liés en phase de répulsion, bien qu'aucun de ces gPnes ne
soit plus que partiellement dominant.

Gardner et Lonnquist (1959) ont
confirmé cette hypothfse et obtenu une estimation dans la gamme de la
dominante partielle au lieu de la surdominance pour une étude réalisée
a la génération Fa.

Ces résultats indiquent clairement que le linkage
peut causer un biais dans l'estimation du degré de dominante, spé ciale-
ment si l'étude est realisée aux premieres générations.
Differents auteurs ont montré ensuite que les effets addi-
tifs sont trss importants chez le sorgho, l'aptitude génerale a 1 a com-
binaison se révélant superieure 8. l'aptitude specifique ?i la combinaison
(Kambal et Webster 1966b; Colliris et Pickett 1972; Govil et Murty
'1 g 7 3 ;
!lt.ook ct Casady 1974; EckctrU 62ti nZ. 1977).
En somme, la plupart
&; &')[l,lT()C
\\
a- .> suyyiirent que la dominari~:r. 5 est moins importante que l'effet
adcji t.i f C;c:c, gCnes chez le sorgho.
DP nombreux tests ont Ci.:: proposés afin de déterminer le
moJe d'action et le nombre de gène: r.ontrôlant l'expression d'un carac-
tEre ri;esurriblc (Castle et Wright 1921; Charles et Smith 1939; Charles
et Gcodhin 1943; Mather 1949).
Tr.,us ces tests presentent la particula-
rit6 de s"6tayer sur de nombreuses h:ipotheses souvent impossibles a
satisfaire entièrement, surtout dar:s le cadre d'expériences au champ.
#anrr.oins, les résultats obtenus, t:i(::n que biaises, sont d'une valeur
appreciable pour l'améliorateur conscient de leurs limites.

L'approche
factorielle dfveloppee par Briggs (1226) qui cherchait les genes gouver-
nant la résistance au charbon du bit emploie la distribution des frequen-
c-5 dcr; populations en séyregation pour déterminer la complexité des

caracteres en jeu (Bartley et Weber 1952; Allard 1956; Johnson et aZ.
1966).
L'emploi des croisements dallëles, couplé a l'analyse de varian-
? <,

11
Utilisant les moyent~es des gt?nérations, Mather (1949) a
intr,sduit différents tests, approfondis ensuite par Cavalli (19523, afin
de szecifier la nature de la variation génique, suivant soit le modèle
additif-dominante avec trois parametres, soit le modèle
additif-
dominante-Gpistasie,
avec six paramètres. Employant les statistiques
de premier ordre et la methode des moindres carrés ponde& ou non, le
test des moyennes des générations permet de partitionner la variation
genétique a l'intérieur des populations et de specifier quelle part re-
,vient aux effets additifs, aux effets de dominante, et aux effets épista-

siques.
Des modeles plus généraux ont 15té développes par la suite,
mais il!; rejoignent tous, dans une certaine mesure, les six parametres
susdits (Anderson et Kempthorne 1954; Hayman 1958b; Hayman et Mather

'1955;
Jinks et Jones 1957).
L'intcrêt de ces tests est double; non
seulement ils sont à Gme de spécifier la complexité ou non des carac-
tG?re:; etudiés, mais aussi d'explic.jtcr 'la nature de la variation observée
2! l'intiirieur des populations.
Les rnethodes de sélecti~:~n les plus efficaces et les gains
i?. t t?lidl;s pour des caractPres éttidil?: dépendent du nombre et de la fre-
quence des g?ncs impliques, de la ;r‘>ndeur de leurs effets et de leur
mode d" action.

La constitution gG-lC'i.ique de l'hôte demeure la base
essct~t?clle de sa rGsist.ance ou dc il: sensibilit6 à un pathogene. Un
nombre varie d'hôtes ayant une com!>ii*aison désirable de gènes pour la
rCsistance est le moyen le plus pr,itique et surtout le plus économique
de contrôler n'importe quelle mala;;li~s.

Le découverte que les cultivars
diffErent dans leur capacité à supgC:rter les maladies est trGs ancienne.
DCPLl:i S Ejiffen qui, en 1905, a rapp6r Lt5 que la résistance a la rouille

jaune du blii- était gouvernbe par un seul gène récessif, il y a eu un
trEs grand nombre d'etudes traitan,+ de l'herédité de la résistance.
Chez le sorgho, nous trc~vons différentes études de résis-
tance aux maladies et aux insectes, surtout depuis le succès commercial
des hybrides aux U.S.A. (Quinby 1915). Lebeau et Coleman (1950) ont

rapporté que la rësistance a l'antl?racnose (LL) est un caractGre sim-
ple, dominant sur la sensibilité (l?). De même la résistance a la


12
pourriture rouge de la tige serait contrôlée par un facteur dominant
LsLs (Lebeau i:t ai. 1951).
Les deux facteurs contrôlant la résistance a
'i'anthracnose (LL) et la pourriture rauge de la tige (LsLs) sont liés a
9,57% de "crossing-over"
dans la phase ~du couplage. Ces deux maladies
sont causëes par CoZZ~totric1z~~~1 pminicoZa (C.E.S,) G.W. Wila.
La résistance a la maladie de milo, une pourriture de la
rac'ne causée par i)ewIcowia ci~cSnat-a Mang est gouvernée par un seul gène
dominant.
Les symptômes de la maladie chez les plants sensibles sont
causés par une toxine produite par lc champignon.
La resistance trouvée
il y a 40 ans est encore efficace bien qu'elle ne soit gouvernée que par
un seul gene (Van der Plank 1968; Qüinby 1975).
Co‘!eman et, Dean (1961) ont observé que la résistance à la
rouille du sorgho, causêc par ES;Z:YIT:,::L ;~~~ttrea Cke, était contrôlée par
uil seul ghne dominant, tandis que F;!:il ct CT. ('1972) ont rapporté que
1 ;1 -.crl,;ibilitn eerait d;‘)r:inante e'< (::;'il y aurait plus de deux paires
,.'f i
_I
<y!'~.:;cy; avL'c '!iJf! 1(j Ll"!; iii::di fi catior.~ 1
-1
gouvernant la résistance 5 la rouille.
[:('::i] ., <,.T..
(l:"?b) cnt confirme lc):
;.ravaux de Patil et; ~7,. (1972): la
c;;;!l~ i ii ,i 1 j té ,?y; t, dorni:;ant.? sur la ri- istance et au moins trois genes ma-
J(:[;r: :;;traie:!-t; i~~ipl i(,L;c- ,
Il est c'(:~:c nécessaire que les deux parents
s<jie!!t r!!sistarlts afin que les hybrii-!s commerciaux puissent l'être.
/, ;:
, . ., :; ",y 'i y: f y;.< /-a<,! ;XV>$;~ (Link) Clintor: est responsable du charbon couvert
chez le sorgho,
!vlarcy (1937a, 193/'b) cité par Casady (1963) a conclu que
dr!ux g2nes dominants gouverneraienI 'ia résistance,dont un (R) du parent
mi lo serait comp1Ptement épistasiquc (7 l'autre (B) du parent sensible.
i-lackerott ct: ,zI. (1969) rapportent Ci~~~? la résistance du sorgho a
,!:yii.,#; :.:<,y : il2 2: ;: LA
n ! '1 :'y/ 5 pIzi,rt;
v
(Rondani), qui e1.i; une punaise, serait conférée par
cl::.~ gPnes dcminants 2 plus d'un locii!;.
Kulkarni et aZ. (1976) dénotent
l'im~rtance de l'action additive dc,:; gènes pour la résistance ZI AUw&
;y .: 7;~ .: y:: f' i(:l c : ;: .:y;
II
L-I, la mouche du pirttl du sorgho.
La résistance du sor-
gt:o au ,virus de la mosayque de la c;.rine à sucre est contrôlée par un
seul g$ne dominant (Condé ut aZ. 19?(j).
A partir de ces exemples. il appert que les caractëres de
resistance aux maladies sont en gec?ral qualitatifs et peu complexes.
IIjnsi 9 JYIC étude de la distributiori de la F2 est utilisée pour déterminer

:
^’
.)
“7
<a >- . .y+y~

,.,,,.
:“*,~~~c:?
: ”
:
.‘,‘
‘.li.’
*
. _
, ,
i
.‘<.
.’
:/ .,,< <..
13
le nombre de g?nes impliqués dans le contrôle de la maladie.
Mais tel
que spécifié par Allard (1960), un caractère contrble par une seule paire
de giznes peut donner une distribution continue si 50% de la variante de
la F12 est non génPtique,

d'où l'importance de l'utilisation de méthodes
statistiques plu s sophistiquées pour déterminer le nombre et le mode
d'action des genes.


CHAPITRE 2
MATERIEL ET M:THODES
2 . 1
i4a?.6riei vt!gPtal
_-.--. ..--.- _---. ..---
Cette étude a et@ menée au Sénégal pendant les campagnes
agricoles de 1977 et 1978.
Deux environnements caractérisés par des con-
ditions épiphytologiques différentes ont eté choisis a Bambey, au Centre
national de la Recherche agronomique, et Nioro, dans la region du Sine-
Saloum.

Eambcy est un environnement où l'incidence du R. sorghi est
faible, contrairement à Nioro.
Le tableau 1 présente les donnees clima-
tologiques recueillies 3 ces sites aux deux années.
Cinq cultivars ont @té utilises. Leurs principales caracte-
ristiques sont résumees au tableau 3.
Il est ZI noter que le sorgho
cultivé est une plante autogame et diplofde (2n = 20). Les cultivars
employés n'étant pas des hybri'des, ils seront donc considérés pour les
fins de cette etude comme etant homoaygotes. Cinq croisements ont éte

realisés et poursuivis jusqu'a la generation F2 en 1977 et jusqu'aux
retro-croissements en 1978 (tableau 3). Tous les croisements ont Eté

effectues au champ, 'en contre-saisori,
par la technique du sac d'auto-
fecondation.
14

TABLEAU 1:
Donnees climatologiques recueillies aux di-i~:c c<vironnements pour les années 1977 et 1978
Bambey
Nioro
l_~__-.---l_--_ __-.- ._.-_.-..- ..---- -_...
.~-- ---.- -. _- - ~_. _-.~~_-
!4ois
Année
PrPcipitation
thmidit@
relative
1 min
T max
Prhipitation
T min
T max
T moyenne
(mm)
7;
oc
@C
!mn)
O C
oc
OC
Juin
1977
8.5
5 7
22,9
3fi.7
18,0
24,l
37.5
30.5
3978
8,9
6 3
22,9
36 ,s
76.6
23.6
35,8
29,7
Juillet
1977
63.8
6 8
24,0
34,6
64,6
24.9
35.0
29,9
1978
84,4
72
23,5
33.0
191.6
24,4
33,2
28,8
AoDt
1977
138,4
72
23,4
33,7
2R,6
162,5
24,2
33,5
213,8
1978
244,7
8 2
23,7
32,2
28,O
254,s
23,5
32.5
28,0
Septrmbre
1977
1?0,7
8 2
23,3
32.0
27,:
23,4
32.2
27,8
1978
c.117
..%,,
. . - ",
797
Q
iLli
Jr*.~
i_ r .Y
01
., *.:
23.?
î9,9
28,O
Octobre
1977
46.3
fi4
21,9
__,.
x.5
29.2
?7
r-l
--,-
22.4
35,v
28,?
1978
27,7
72
22.9
34 ,5
7E,4
23.5
22,3
34,l
28,2
Novembre
1977
--
40
17,4
36,6
27.0
15.1
37,8
26.4
1978
25,l
49
18.9
34,4
26.7
55,O
17.5
35,4
26,3
TOTAL
383,4
514.6
688.6
757.4
T:
temperature

TABLEAU 2:
Caractéristiques
des cultivars employés
Cycle
Hauteur
Réaction
Cultivar
Origine
(jours)
(4
au R. sorghi
_--~
- - -
-
-
IX60
u.s.a.
90
190
résistant
:Is4225
Inde
90
235
sensible
CElll-5
Sénégal
12c
195
sensible
Senégal
120
430
sensible
Nipu
1 1 13
350
sensible

TABLEAU 3:
Détail des genérations et croisements &tudi% 3 Bambey et d Nioro au cours des deux annees
~ __--__.__ --. .l-.l_--._ -_---_---- ..__. _ - _..._ -. - .._.
--- . . ..- --.- - - -
----._-_-.---
Gcrnération
Rambey
Nioro
et
-_-------.-
~... _ _.-_. ..-_-
_____________ --_l-_---l-_-_------~
---
ann&e
154225 X Ck60
Ck60 x 1~4225
Ck60 x 67-33
63-43 x Ckfx
1~4225 x Ck6O
Ck60 x 1~4225
CElll-6 x Ck60
__-~-.
~---
_I_ _ _ _ _ --.--.--.--- --. -----...--
_____ -.-.-.-- -
___--I--
Pl
1977
-4
t
t
3
4
t
1978
t
.4
+
P2
1977
+
t
+
+
t
+
1978
t
t
t
FI
1977
t
4
t
t
+
t
1978
t
4
t
t
F?
1977
t
t
t
.t
t
t
1978
t
t
+
ac1
1978
t
t
+
8%
1978
t
t
+

2.2 Méthodes
2.2.7 Protocole expé_rimental-
La première année d'experimentation, les générations PI,
P2, FI et F, ont eté semées dans des blocs compl$tement randomisés. A
Bambey, chaque bloc s'étendait sur 16,20 m x 7,50 m. L'écartement

était de 0,90 m entre chaque ligne de semis et de 0,30 m entre chaque
paquet.
Le démariage a été fait à trois plants par poquet. Chaque
bloc comprenait une ligne de chacun des parents, une ligne de Fi et
cinq lignes de F2, rëparties au hasard.
Sur chacune de ces lignes, 20
plants ont été choisis au hasard.
Le nombre de repétitions n'était pas
identique entre les croisements:
six répétitions pour les croisements
1~4225 x Ck60 et Ck60 x 1~4225, quatre peur Ck60 x 67-33 et deux pour
63-43 x Ck60.
A Nioro, les blocs mesuraient 10,80 x 7,50 m. Six li-
gnes a tester etaient réparties au hasard: 1 P,, 1 P,, 7 F, et 3 F,.
il ,y aj:;lit neuf repé?itions pour le croisement 1~4225 x Ck60 et sept
pour CkGO x Js4225.
A la seconde année d'expé-imentation, deux nouvelles généra-
tions ont éte ajoutées, soit BC, et BC,. A Bambey comme a Nioro, les
parcelles mesuraient 20,7 m x 7,8 m.
Douze lignes reparties au hasard
étaient à tester: 2 P,, 2 P,, 1 F,, 5 F;!, 1 BC1 et 1 BC,.
Le même
écartement de m&ne que le nombre de plants à observer par ligne ont éte
conservés et six répêtitions ont été uti:Iisêes pour chaque croisement.
Pour une meilleure répartition de l'inoculum, vu que l'étude se faisait
en épiphytie naturelle, un cultivar infestant (1~4225) a eté semé entre
chaque ligne à tester.

Les données ont été collectées sur chaque plant choisi tout
au Iong de ?a saison des pluies, en moyenne tous les quinze jours depuis
l'apparition de la maladie.
Les caractères qui ont fait l'objet d'ana-
lyse sont les suivants:
- ffdLLtcwL dc I.a p&&c (cm): la hauteur en centimètres, de
la surface du sol au niveau de la feuille paniculaire

- Hautem d'attque (cm):
la hauteur en centimetres, de la
surface du sol au niveau de la plus haute feuille malade
- Powcevuîzge d’titque (ix):
le ratio du nombre de feuilles
malades sur le nombre total de feuilles observées.
Aucune feuille n'est
comptée deux fois
- Poid.4 paticuRaXhe:
le poids en grammes de la panicule
entière
- Poidn du gtiws :
le poids en grawnes de la panicule
battue
- Po.i& d e 1 0 0 0 g,taW:
le poids en grammes de 500 grains,
multiplié par deux
- indice d'.in~c&or:
le degre de maladie de la feuille
observfe etahli selon l'échelle de notation décrite par Sharma et Jain
(1975) (tableau 4).
L'indice d'infection a été calculée de deux façons:
- Ic~~x d’&zOecLLoM mn,timum (1,): la valeur moyenne des
indices les plus élevés à chaque date d'observation
- Irzdicc d’indecLlc)M mC.Cmum (1,): la valeur moyenne des
indices d'infection moyens observes 3 chaque date d'observation
- Tncidem.e moyenne (1%) :
la valeur moyenne du nombre de
feuilles malades sur le nombre de feuilles obs8ervées
1%
Nombre de feuilles malades
-------.-----
x 100
= Nombre de feuilles observées
- SCvchi;tE moyenne. (76):
la sévérité exprime la gravité de
la maladie.
Elle s'apparente a la surface de tissu foliaire affectee.
Elle a Et6 calculée comme l'incidence par la formule suivante:

TABLEAU 4:
Echelle de notation utilisee pour établir l'indice d'infec-
tion
Indice
% de tissu
Description
foliaire
d'infection
attaque
---
_----
1
Feuilles saines
1
Résistant
2
Taches petites et largement
reparties
0,l a 5,0
3
Taches grosses et large-
ment réparties
5,l a 20,o
4
Taches grosses et densément
réparties
20,l a 35,0
Sensible
5
Taches qrosses et pIus ou
moins liées
35,l a 50,0
6
Taches grosses et wales-
centes
5 50,l
--
__“...
-_____-_.
-_-_._
- __.- --_-
__.---.-_--.-.-.--
..__
--I
L(Xi - 1) Yj
S% =
[q-q)-]N
OU
xi =
indice d'infection Xi = 1, 2, . . e , 6
E(Xi) =
étendue de l'echelle
Yi =
nombre de plants ayant l'indice d'infection Xi
N =
nombre total de plants observes.
Il est .?i noter que le stade de developpement a éte recueilli
a chaque date d'observation selon 1'rZchelle de Feekes, prasentee par
Large (1954).


21
2.2.2 Analyses @netiques et statistiques
-.A
La variabilite de plant a plant dans une population non
segrégante est essentiellement environnementale.
Elle peut être esti-
mPe par le carré moyen de l'erreur dans une analyse de variante.
Chez
les plantes autogames, la variante environnementale en F, peut être
estimee a partir de la FI ou de la racine cubique du produit des varian-
ces des générations P,, P2 et FI.

Dans cette Etude, le carré moyen de
l'erreur de la F, a eté employe pour calculer la variante genotypique
en F2 de chaque caractere.
Dans les cas où la variante de l'erreur de
FI Hait superieure a celle de la Fg, la racine cubique du produit des
variantes des générations P,, P2 et F, a et6 employée.
La méthodologie
a été identique pour l'estimation des covariances genotypiques en F,.
Ainsi nous avons:

vx
- vxG + VXE
F2 -
covxy
-
covxyG + COVXQ
F2
-
où vxF2 et vyF2
correspondent aux variantes phenotypiques totales
observées en F, pour les caracteres X et Y respectivement,
VXG et vyG
représentent les variantes génotypiqües pour X et Y respectivement, et
VxE et vyE) 1 es vari ances environnemental es.
quant a covxyF2 9 covxy~,
CovxyE, ce sont les covariances phenotypiques, genotypiques et environ-
nementales des caractères X et Y.

En utilisant les symboles sus-mentionnés, les correlations
phenotypiques ont été calculees selon la methode decrite par Weber et
Hoorthy (1952) et les corrélations #notypiques par la
Mthode de Burton
(1951):
covx+p
Corrélation phénotypique entre = -",
x et Y
evy f
F2
FS!

22
C0VX.Y F
- covxy
2
Fl
Carr6lation gEnotypique entre = --tvx
_ vflTvy
X et Y
F, - VYgn
F2
h
L'héritabilité au sens large (H) a éte calculée comme le ra-
tio de la variante génotypiquie sur la variante phénotypique totale de
la F2.

L'estimation de la variante génotypique s'est faite en considé-
rant soit la F,, soit les genérations non ségrégantes PI, P2 et FI.
L'héritabilité au sens etroit (h2) a été Mablie d'aprss la methode de

Marner (1952).
vxF2 - VXF 1
H
=
--.-
vx F2
vx
- vx
’ vx
* vx
1/3
F2
Pl
p2
Fl
H*
= -
-
-
vx
)
(
F2
- v&-& + vxBc2
2+,
1
h2 = -c---I_-
vx F2
La comparaison des moyennes observées et calculees en FP
permet d'étudier la nature de l'action génique. Une concordance entre
les moyennes arithmétiques calculées et les moyennes observees indique
une action additive
des gcnes,
tandis qu'une concordance entre les
moyennes géométriques et les moyennes observées montre Une action
géométrique des genes.
Il est a noter que l'action arithmétique des
genes assume que les effets individuels des gënes sur le génotype sont
additifs, tandis que l'action géometrique considke qu'ils sont multi-
plicatifs.

Les moyennes arithmétiques et geométriques ont été calculées
selon Burton (1951).
Pl + 2F1 + 5
Moyenne arithmetique ?y2 =
4
log Pl * 2 log FI t log P2
Koyenne gbométrique F2 = antilog de ----- 4
.-----.

23
où p’l est la moyenne du plus petit parent
72
celle du plus grand parent
FI
étant celle de la g&-&ration F1.
Pour estimer le nombre de facteurs genétiques effectifs
dans le contrôle d'un caractere,
deux méthodes ont ete choisies, La
première (n,) est de Castle et Wright (1921) et la seconde (nz) est de
Wright (1921), presentée par Bur,ton (1951). Ces deux formules permet-
tent d'estimer le nombre minimum de facteurs.

(P-1 - P2)2
nl =
xi-$/x
-;q--$7
n2 z
0,25 (0,75 ; ix+ h2) D2.
7x "F2
Fl
1
“ - -
FI - PI
i?n h =
-_. - - - -
-_P, - 5
Le degré de dominante a ét'é calcule en FI et en F2 selon la
méthode décrite par Petr et Frey (1966).
'
Degré de dominante en F,:
P, - MP
h!, I -
-
-P- -MP
2
Degrë de dominante en F2:
2 F2 - MP)
h2 = .-- ..--
F2 - MP

24
où me rcpr6sente la moyenne des parents P, et P,
P, étant le plus grand parent.
Le pourcentage d'héterose et la dépression due a la consan-
guinite ont éte calculés selon Liang et aZ. (1972). L"h6terose par
rapport au parent moyen a bté nommfe A et celle par rapport au meilleur
parent a été nommée B.

jT1 - Fp
A =
------. )( 100
MP
jr1 . p2
B = -----
x 100
F2
FI - F2
Depression = ---- x 100
6
La nature de l'action gGnique impliquée dans la variation
des caracteres a pu être evaluée par la methode de Jink et Jones (1957)
et I-layman (1958b).
Les moyennes, des generations ont permis de calculer
six paramètres susceptibles d'expliquer toute la variation génétique
a l'intérieur des populations OW "m" réfère a la moyenne de la F2, "a"
aux effets additifs et "d" aux effets de dominante.

Les interactions
épistasiques additif x additif, additif x dominante, et dominante x do-
minance sont respectivement exprimees par "aa", "ad" et "dd".
aa =- 'F2 f 2B1 + 2B2

25
La signification de ces effets génétiques a ét6 évaluée
par les erreurs types obtenues 2 partir de l'analyse de variante des
moyennes des populations (Mather 1949). La concordance des ratios
obtenus dans les populations en ségrégation, avec l'hypothèse d'un gène
dominant pour la susceptibilité, a été vérifiée par le test du chi-
carré (X2).


CHAPITRE 3
RÉSULTATS ET DISCUSSION,
-
? 1
*.
Dyparniqu_e du ~,~~tii:~pcrn sor~~ll2 dans
-
- les populations parentales
Dans l'étude de la résistance à une maladie, il est essen-
tiel de s'assurer de la réponse des cultivars parentaux, surtout quand
l'expérimentation se déroule en épyphytie naturelle. Les valeurs moyen-
nes obtenues pour les variables de la maladie, dans les populations
parentales, aux deux environnements et aux deux annees sont détaillees

au tableau 5.
Toutes les moyennes ont été calculées FI partir des don-
nees originales;
aucune transformation n'a été faite.
A Bambey, au cours des deux années, le cultivar resistant
Ck60 s'est nettement distingué des cultivars sensibles. Il a presenté
les valeurs optimales pour un cultivar resistant: aucune trace de mala-

die.
Les cultivars 67-33 (1977) et CElll-6 (1978:) ont présenté la plus
,forte incidence pour la maladie des bandes de suie. A Nioro, Ck60 a
évolué identiquement par ses valeurs moyennes plus faibles comparative-

ment aux autres cultivars.
Mais il s'est situé pratiquement à la limite
maximale de la resistance,
théoriquement établie a deux feuilles malades
26

1977
1978
Caractéristique
Environnement
-
--
Ck60
1~4225 63-43
67-33
Ck60
1~4225
CElll-6
--
-_ ---.-- -_-. ______
-.
-
-
--_.
Hauteur d'attaque (cm)
B
0
55,3 2,0
50,o
0
10,o
11,9
N
29,l
97,0
11,9
110,5
99,4
Pourcentage d'attaque (ii)
0
6,7 1,0
13,6
237
6,s
Fi
2Q,2
68,5
:,4 30,9
b8,6
Indice moyenne (xj
B
0
5,s
1,l
836
0
1,ll
434
N
;2,2
-37,6
335
67,2
64,3
Shérité moyenne (7:)
B
û
^ A
û,4
5,b
0
139
N
639
49:;
195
413:;
41,5
Indice d'infect on m (Im)
B
l,o
1,2 1 $1
133
190
N
1,3
335
1,l
Indice d'infect on M (IM)
B
l,o
1,5
1,2
136
190
192
134
N
1,9
5,3
132
495
531

28
sur dix feuilles observées, soit 20% d'incidence, 5% de séverité et 2%
pour les indices d'infection. Quant au cultivar 1~4225, 11 s'est révélé
te plus sensible aux deux années.

En considérant les deux environnements, les cultivars se
sont comportés intrinsêquement de la même façon, en dépit des différen-
ces enormes dans les moyennes observées.

Le cultlvar resistant Ck60 a
evolue aux deux lieux et pour les deux années, dans le sens de la résis-
tance par rapport aux autres cultivars classés sensibles. Nioro, confor-
mement aux attentes, s'est montré un environnement OU la maladie des ban-
des de suie a explosé, contrairement à Bambey.
En prenant la limite maximum théorique de la résistance,
tous les cultivars lorsqu'employés à Bambey aux deux années se sont situés
ddns la fourchette de résistance.
Ainsi ils présenteraient une pseudo
resistance à Bambey et une sensibilité à Nioro.
En d'autres termes, les
cu'ltivars sensibles à Nioro auraient pu être considérés comme résistants
à 13acbey du possiblement

(3 l'absence de maladie.
Ceci rappelle, rapporté
oa** Sharma (19?8) qui cite Annon (19/3), le cas du cultivar Vidisha 60-l
en Inde, qui a déjà été considéré comme 'immune en infestation naturelle,
tandis qu'il est essentiellement sensible.

Le problème de la méthode de
tamisage intervient,
L'expérimentation en infestation naturelle bien que
permettant l'emploi d'un grand nombre de plants, présente des sources
d'erreur.
La méthode n’assure pas la presence du pathogène et s'il est
present, elle ne garantit nullement une répartition uniforme de l'inow-
lum sur les cultivars mis en jeu.
L'analyse de variante pour les caracteristiques de la maladie
a montré une variation beaucoup plus faible a Bambey qu'a Nioro (tableaux
6 et 7).

Ainsi le carré moyen de l'indice d'infection minimum (Im) entre
genérations est 150 fois plus peti,t à Bambey qu'a Nioro pour le croise-
ment 1~4225 x Ck60.
D'ailleurs, a Bambey pour le croisement 63-43 x Ck60,
l'analyse de variante n'a révélé aucune différence significative entre
les générations pour les variables de la maladie, exception faite du pour-

centage d'attaque (tableau 8).
L'analyse combinée pour les deux lieux
(tableau 9) a montré des différences tres significatives entre les deux
environnements.
L'interaction génotype x environnement a @té tres

TABLEAU 6 : Composantes de l'analyse de variante pour les croisements utilisés 3 Bambey au cours des deux
ann&s
Source
Bambey 1977
Bambey 1978
--_II-_-. _
Caracteristique
d e
variation
1~4225 x Ck60
Ck60 x 1~4225
Ck60 x 67-33
1~4225 x Ck60
CElll-6 x Ck60
-
-~-
Pourcentage d'attaque
@nerations
311,35 **
936.35 **
2 016.61 **
1 675.60 * *
1 156,67 **
Repétitions
468.95 **
171,03 **
1 253,28 * *
831,66 * *
759,Zl ???
GPn. x Rép.
116,06 **
92,24 **
433.80 ? ? ?
1 767,54 **
???????
? ?
Erreur
35,57
34,85
44.53
17,82
21.88
Incidence moyenne
Ghérations
585,60 **
736,81 **
1 281.28 *+
297,91 **
571.67 ?? *
RépPtitfnns
z23,43 **
65-58 **
1 282,59 **
143,99 **
266,06 **
Gen. x Rep.
89.19 **
60.57 **
240.70 **
316,72 **
111.64 **
EKCUt-
13,59
??.R?
?6,?2
, cn
9,""
!O,Jl
SPvér i i.G moyenne
Génh-ations
268,51 **
2.13.38 **
533,22 **
83,&9 **
105.85 ? ? ?
Repetitions
73,51 **
19,55 **
577.22 **
39,32 **
57.03 ???
ûen. x RSp*
?????????
30,23 *+
153,74 **
67.74 z1
23.63 **
Erreur
10:42
3,05
11,22
1.34
2,43
Indice d'infectlon m
GeMrations
0,44 ???
0,89 **
1.56 **
0.13 **
0,20 **
Repétitions
?????
? ?
0,OG **
2.06 **
0,05 **
0,13 ???
Gen. x Rep.
0.08 **
0,13 ??*
0,43 **
OS19 **
0*05 **
Erreur
0,03
0,03
0,04
0.04
0,Ol
Indice d'infection M
Générations
5,67 **
5,05 ???
5,64 **
2.00 *+
3.82 **
Repetitions
1,80 **
0978 **
7-30 **
0,93 **
2,18 **
Gen. x Rep.
0,98 **
0.69 **
0.74 **
2,13 ???
0,70 ???
Erreur
0,21
0,17
0.25
? ? ? ?
????
_- _---. -.-_--_~_----
----
-.-- .._.._ - .-__ ______
~ .__-_-_ ~ ________I. ._._ - .._ -_----- -_..--- ~-.---- _I--
+*a. Significatif a 1%
N
a

TABLEAU 7:
Composantes de ?'analyse de variante pr3ur les croisements utilisés E! Nioro au cours des deux
années
Source
Nioro 1977
Nioro 1978
Caractéristique
de
variation
154225 x Ck60
Ck60 x 1~4225
1~4225 x Ck60
CElll-6 x Ck60
Pourcentage d'attaque
Gênérations
29 269,14 **
34 884,29 **
115 519,12 **
79 351,81 **
Répétitions
10 500,31 **
3 812,56 **
14 787,27 **
2 966,75 **
Gén. x Rép.
1 434,89 **
1 293,86 **
2 752,91 **
979,41 **
Erreur
408,95
478,81
569,80
484,92
Incidence moyenne
Générations
24 668,96 **
25 249,35 **
90 045,44 **
75 102,oo **
Répétitions
2 303,22 **
2 410,67 **
14 079,15 *
5 4X,96 **
Gén. x Rëp.
722,23 **
868.60 **
2 !65,27 **
792,ll **
Erreur
279,23
364,50
429,61
348,60
Sévérité moyenne
Générations
19 097,40 **
20 130,75 **
"népet lions
384,37 **
30 130,75 **
3 284,29 s-*
4 707,32 **
7 323,14 **
2 326,56 **
Gén. x Rép.
575,32 **
971,75 **
1 395,08 **
337,44 **
Erreur
220,92
235,42
454,21
140,08
Indice d'infection m
Générations
68,22 **
54,60 **
94,27 **
72,43 **
Répétitions
9,03 **
11,32 **
18,27 **
5,62 **
Gén. x Rép.
1,98 **
2,25 **
3,53 **
0,72 **
Erreur
0,58
0,61
0,53
0,35
Indice d'infection M
Générations
166,36 **
158,43 **
238,34 **
275,50 f*
Répétitions
18,36 **
39,56 **
23,83 XR
15,89 **
Gén. x Rép,
5,07 **
6,73 **
5,86 **
2,41 **
Erreur
1 ,46
1,64
1,lO
1,oo
--
**..
Significatif a 1%

TABLEAU 8:
Carrés moyens de l'analyse de variante du croisement 63-43 x Ck60 ZI Bambey, pour les caract$res
de la maladie
. Source de
Pourcentage
Incidence
Sévérité
Indice
Indice
variation
d'attaque
moyenne
moyenne
d'infection m
d'infection M
_~
Générations
15,40 **
12,13
2,18
0,007
0,19
Répétitions
1,49
25,55
10,21 **
0,04
0,99 **
Gén. x Rép.
0,99
19,28
1 87
,
C,O5
0,15
Erreur
2,14
5,03
1,27
0,07
0,08
**: Significatif a 1%

TABLEAU 9: Cnmposantes de l‘analyse de variante pour les croisements etudiés, combinee pour les deux lieux
en 1977 et en 1978
--
Source
1977
1978
Caractêristique
de
variation
1~4225 x Ck60
Ck60 x 1~4225
1~4225 x Ck60
CElll-6 x Ck60
Pourcentage d'attaque
Générations
24 021,87 **
10 364,16 **
63 708,97 **
10 535,53 **
Environnements
750 239,50 **
659 823,44 **
1 382 991,00 **
1 158 167,00 **
Gén. x Env.
22 843,89 **
13 725,09 **
54 656,40 **
38 393,32 **
Erreur
1 098,80
180,89
353,32
245,94
Incidence moyenne
Générations
17 357,35 **
12 595,46 **
46 508,03 **
37 436,70 **
Environnements
637 005,75 **
479 462,12 **
841 608,12 **
883 'X5,12 **
Gén. x Env.
14 640,20 **
12 764,73 **
44 081,OO **
36 885,39 **
Erreur
153,39
ibb,32
258,77
182,73
Sévérite moyenne
Générations
14 274,28 **
9 191,02 **
19 688,81 **
14 546,41 **
Envirorïnemenis
397 û68,5û -akk
27û g5g,i2 x-k
282 872,69 X+c
283 965,06 **
Gén. x Env.
13 877,41 **
10 960,78 **
19 183,67 **
15 255,44 **
Erreur
125,17
122,68
130,50
71,77
Indice d'infection m
Générations
32,80 **
26,31 **
47,12 **
34-29
Environnements
945,80 **
696,80 **
666,54 **
674,22 **
Gén. x Env.
33,42 **
28,85 **
48,07 **
37,37 **
Erreur
0,33
0,32
0,35
0,18
Indice d"infection M
Générations
96,72 **
83,20 **
128,211 **
146,82 **
Environnements
3 485,55 **
2 603,7? **
2 230,41 **
2 643,92 **
Gén. x Env.
69,69 **
78,06 **
112,69 **
129,58 **
Erreur
0,91
os95
0,65
0,55
--~
--
w
nl
**:
Significatif a 1%

33
significative,
avec des carrés moyens sensiblement égaux a ceux trouvés
pour les générations.
L'analyse de variante combinée pour les deux an-
nées et les deux lieux du croisement 1~4.225 x Ck60 (tableau 10) a montré
des différences tres significatives entre les générations et les environ-
nements mais aucune différence significative entre les années pour le
pourcentage d'attaque et l'incidence moyenne, L'interaction genotype x
environnement a été tres significative pour toutes les variables de la

maladie. Quant à l'interaction génotype x environnement x annee, elle
n'a Pté significative que pour le pourcentage d'attaque et l'incidence
moyenne.

L'infection quasi nulle des cultivars sensibles ;i Bambey
s'expliquerait à l'aide de quelques hypothèses qui peuvent se compléter.
Semée le 13 juillet 1977 sur précédent jachëre, l'expérimentation à
Bambey a connu dans les premiers stades (de développement une sécheresse

d'une quinzaine de jours.
La pluviosité y a été de 383,4 mm, en 33
jours de pluie, sur une période de 120 jours.
Acceptant la grande plas-
ticité du sorgho qui lui permet d'endurer des conditions de mauvaise
pluviosité, l'inoculum, au contraire, aurait plut,ôt souffert de ces pau-
vres conditions épiphytologiques.

En 1978, le semis s'est effectué le
ler juillet, sur précédent niébé (I/~~TZD unguicuZata).
La pluviosité a
été de 688,6 mm pendant 52 jours.
Mais contrairement à toute attente,
l'infestation n'a pas été meilleure qu'en 1977. Le précédent cultural
pourrait dans ce cas-ci expliquer cette faible infestation, En effet,
contrairement a une jachère où l'inoculum hiverne sur les pailles sèches
des sorghos attaqués, l'utilisation d'un engrais vert a nécessité un tra-
vail du sol, avec enfouissement des pailles.

L'inoculum aurait alors
été détruit et malgré les lignes infestantes, l'infestation primaire
n'aurait pas été optimale.

Le manque d'inoculum primaire ou l'absence de spécificite
entre l'inoculum primaire et les hotes impliqués aurait conduit l'inter-
action hijte-pathogène à ne pas se traduire par une forte infestation,
TOutefois,

l'existence de races physiologiques n'a jusqu'a present jamais
été rapportée.
Ainsi Bambey serait un environnement où au cours des deux
années d'expérimentation, le pathoqene n'a pas permis une differenciation

TABLEAU 10:
Analyse de variante combinée aux deux lieux et aux deux années, du croisement Is4225 x C(i60
pour les variables de la maladie
Source de
Pourcentage
Incidence
Sévérité
Indice
Indice
variation
d'attaque
moyenne
moyenne
d'infection m
d'infection M
Générations
97 602,44 **
78 338,62 **
41 308,14 **
99,ll **
266,48 **
Environnements
2 193 650,OO **
1 295 705,OO **
611 576,37 **
1 458,66 **
5 161,43 **
Année
92,98
504,35
15 643,91 **
38,36 **
212,61 **
Gén, x Env.
87 672,06 **
74 636,31 **
41 409,35 **
103,69 **
2X,41 **
Gén. x Année
5 125,42 **
1 785,84 **
3i,4,07 **
0,73
2,19 *
Env. x Année
2 257,87 *
416,27
11
872,41 **
32,52 **
119,98 **
Gén. x Env. x Année
9 505,17 **
3 997,29 **
292,87
0,56
1,26
Résiduel
419,58
208,58
370,52
0,34
2,673
n_-~---~~.-----. - -
*: Significatif Zi 5%
Jr*.e Significatif a 1%
w
P

optimale entre les cultivars sensibles et le cultivar resistant.
Devant
ces faits et pour une meilleure certitude dans l'interprétation des t-e-
sultats, seules les données de Nioro, aux deux annees, seront considérees.

3.2 Etude des corrélations-
-
Les corrélations phénotypiques ont &S calculées pour toutes
les genérations jusqu'en Fa.
Le tableau 11 presente celles trouvtFes
pour la génération F2 des croisements utilises en 1978, a Nioro. Le
détail des autres corrélations, trouvees aux deux anneSes, pour les au-
tres générations, se retrouve en appendice (tableaux I et II). Les cor-
rélations génotypiques sont présentees au tableau 12.
3.2.1 Corrélations entre variables du rendement
- - - -
.~
Une comparaison des résultats montre de fortes correlations
positives tres significatives entre toutes les variables du rendement,
mais surtout entre le poids de la panicule et le poids en grain,
Les
corrélations génotypiques n'ont pu etre estimees % cause des covariances
negatives qui apparaissaient dans l'évaluation de la covariance genotypi-
que, entraînant des résultats erratiques.

Exception faite de certains
cas en 1977, la hauteur de la plante est en moyenne significativement et
positivement associee au poids de la panicule, au
poids en grain et au
poids de 1 000 grains (appendice, tableaux 1 et
II). Ces resultats con-
cordent avec ceux dejâ trouvés par d'autres chercheurs (Niehaus et
Pickett 1966; Liang
et aZ. 1969a; Ali-Khan et Weibel 1969). Le ren-
dement en grain est lié au poids de la panicule de même qu'a ‘la hauteur.

*Ainsi le poids de la panicule serait un bon indicateur du rendement chez
le sorgho.
Il est a noter cependant que les deux variables, soit le
poids de la panicule et le poids en grain, ne sont pas indépendantes.
Les estimés du rendement en grain et du poids de la panicule pourraient

être essentiellement identiques mais basés sur des &helles différentes.
3.2.2 Correlations entre vafiables de la maladie-
Les variables de la maladie:
hauteur d'attaque, pourcentage
d'attaque,
incidence moyenne, sévérité moyenne, indice d'infection

TABLEAU 11:
Matrice des coefficients de corrêlat i ons phénotypiques observés en F2 pour les croisements
CElll-6 x Ck60 (en haut) et 1~4225 x Ck60 (en bas) en 1978 à Nioro
-
Caractéristique
1
2
3
4
5
6
7
8
9
1 0
Hauteur de la plante
1
---
0,61 **
0.50 **
0,44 **
0.67 **
0,ll
0,13
0.14
0,15
0.18
Poids panicule
2
0,44 **
---
a,94 **
0,66 **
0.30 **
-0.01
O,O?
0.03
0.03
0,06
Poids grain
3
0.40 **
a,94
---
---
???
0,61 **
0,22 *
-0,04
0.02
0.02
a,05
Poids de 1 000 grains
4
0.25
---
? ? ?
0,45 ???
0,47 **
0,17
-0,08
0,03
0,05
0,05
0,ll
Hauteur d'attaque
5
a,53
---
???
0,22 *
O,l8
0.01
fi,64 **
0,59 **
0,53 **
0.53 **
0.58 **
Pourcentage d'attaque
6
0,07
0,Ol
-0,04
-0.19
0.65 **
---
0,85 **
0,79 **
0,78 ???
0.77 ???
Incidence moyenne
7
0.08
0.01
-0.03
-0,19
0.63 **
0.89 **
0,93 ???
?????
? ?
? ? ? ? ????
SW@rité moyenne
8
0,lO
0.02
-0.02
-0,lR
0,5? **
0.82 **
0,94 **
? ? ?
? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ?
Indice d'infection m
9
0.10
0.02
-0.03
-0,20
0.57 **
0,81 ???
? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ????
? ? ?
? ? ? ? ? ? ?
Indtce d'infectIon M
10
0.16
0.04
-0.01
-0,12
0.65 **
0,84 **
0.19 **
0.91 **
0.91 ?? *
? ? ?
-~.-
*: Significatif Fi 5%
**: Significatif % 1%

TABLEAU 12:
Matrice des coefficients de corrClations génotypiques observés en F2 pour les croisements
CElll-6 x Ck60 (en haut) et 1~4225 x Ck60 (en bas) en 1978 2 Nioro
Caracteristique
1
2
3 4 5
6
7
R
9
1 0
.~----
~ ~
- - -
~.
-
-
~
~-
Hauteur de la plante
1
---
0.70 **
0,El ** 0,71 ?? ? ? 0.60 **
0,30 **
0,16
O,l6
0.20
-0,27
Poids panicule
2
---
Poids grain
3
---
Poids de 1 000 grains
4
---
Hauteur d'attaque
5
0,61 * *
---
0.88 **
0.73 **
0.66 * *
0.67 **
0,80 * *
Pourcentage d'attaque
6
0.20
0,88 **
---
0.84 **
0,79 **
0.79 ???
???? ? ? ?
Incidence moyenne
7
0.06
1,09 * *
1.31 ?? *
---
0,94 **
0,93 *+
0.99 * *
W&-ite moyenne
8
0,08
1,09 **
1.22 **
0,74 **
---
0,97 **
0,99 **
Indice d'infection m
9
o-10
1,17 * *
1,26 *
0,77 **
0384 **
---
1.00 **
Indice d"infectton M
1 0
0,12
0,93 **
1.10 **
0,99 **
0.86 * *
0,91 * *
_-"
---_-- --11111- -.-~
_-ll_l_l-.-- ...-.--. ..--. -.. ._ I .~ ~.~~_ ..-._
**:
Significatif a 1%

38
minim,Jm et indice d'infection maximum, ont toutes @té géneralement tr&s
fortement liées mais surtout l'incidence, la sévérité et ‘les indices

d'infection.
Les coefficients de corrélations phenotypiques ont tous
été très significatifs pour les deux années, dans toutes les populations
considérées (tableau ll), les valeurs trouvées se situant en moyenne
entre 0,70 et 0,90.

Les coefficients de corrélations génotypiques se
sont ,comportés de façon identique (tableau 12),
Il est à noter que ces Variab!les en fait ne sont pas indé-
pendantes, car elles dérivent souvent apres transformation, de l'échelle
de notation employée (tableau 4).
D'ailleurs, un des problèmes dans
l'étude de la résistance a une maladie reside dans la difficulté d'éta-
blir des catégories d'infection ou des catégories de résistance. L"iden-
tification et la détection de la resistance dépend de la précision de

l'échelle de notation.
Une échelle de notation trës détaillée serait
fastidieuse et une autre simpliste ferait perdre de l'information.
Elle
doit être bien définie, compréhensive et surtout bien divisée entre le
point zéro, absence de maladie, et le point M, maximum de la maladie.
S'il est facile de déterminer le point ziiro, par contre le point M
ne
signifie pas nécessairement 100% de maladie. Comme le mentionne Zadoks
(1974), au-dela de 50% d'attaque, l'observateur tend à regarder la partie
saine plutôt que la partie infectée.
En conséquence, 1 'echelle choisie
doit tenir compte de ces possibilités d'erreur,
L'indice d'infection et l'incidence se révèlent des varia-
bles facilement utilisables pour une observation rapide et precise sur
un très grand nombre de plantes.

Les corrélations confirmant leur asso-
ciation, surtout les corrélations génotypiques, 1"incidence qui est tres
facilement estimable serait un indicateur fiable de la maladie des bandes
de suie.
La hauteur de la plante ne semble pas associée aux variables
de la maladie, les valeurs obtenues ne dépassant pas 0,50. Ce résultat
est un peu insolite car considérant que le pathogi-ne évolue du bas vers

le haut, la hauteur pourrait être un facteur supplémentaire dans l'explo-
sion de la maladie.

Mais les coefficients de corrélations génotypiques
ont eté très faibles.
Bien entendu, la maladie peut sembler plus specta-

39
culairc sur un cultivar de 3,50 m avec ses nombreuses feuilles brûlées
que sur un cultivar ayant a peine 1 m, mais c'est sans doute une fausse
I I
impression car dans le cadre de cette étude, l'infection par le R.
sorghi n'a semble nullement être modifiée par la hauteur du plant.
3.2.3 Corr+lations entre les variables du rendement et celles de
-
-
-I_------
la maladie
Les corrt$lations entre les variables du rendement et celles
de la maladie ont été pratiquement uniformes entre les populations aux
deux années.

Elles se sont r&élées faibles, voisinant parfois zéro,
exception faite cependant de quelques cas en FI.
La maladie des bandes
de suie n'aurait causé que peu de dégâts aux cultivars employés pendant
les deux années d'expérimentation.
Afin d'éclaircir cette situation,
une analyse de régression rnultip'le a été faite, avec les variables du
rendement comme variables dépendi ntes.

Les coefficients de détermination
(K2) 9 susceptibles de spécifier la part de la variation du rendement
attribuable aux variables de la maladie ont été quasiment nuls.
Seule
la hauteur de la plante a présenté un R2 de 0,25, conffrmant une fois
de plus son rôle non négligeable dans l'expressjon du rendement (appen-
dice, tableau III).

Devant la possibilité d'une résistance au stade
plantule, ou bien au stade adulte, une seconde analyse de régression mul-
tiple a été rëalisée incluant cette fois 1"incidence et la sévérité obte-
nues à chaque date d'observation pour un stade moyen de développement
dans chaque population.
Les coefficients de détermination trouvés ont
encore une fois été voisins de zéro (appendice, tableau IV),
Ces résultats semblent indiquer que la maladie des bandes
de suie n'aurait pas causé de dommages appréciables aux cultivars de
sorgho ayant fait l'objet de cette étude.

Des résultats identiques ont
déja été rapportés (Girard 1977).
Toutefois, des conclusions définiti-
ves et genérales dans ce sens seraient hâtives et insidieuses, car plu-
sieurs ~7&mwts devraient être considéres. Sharma (1978) a rapporté
des dégâts de l'ordre de 36% sur la variété 370 en Inde, et Webster

(1979, communication personnelle) mentionne: J'ui cféjit vu des Ligmf%-~
.&ti.odu.i.teJ d e TUJL~UC~~,
com~&.kmeti $E~ofiéti ~LVL .!k m&d.ie. deE> bandti
d e 4uCe, avati .t’épiaiÀon.
Sur ces faits, le niveau de sensibilité des
.,*0-m.-
--.----
---
-.-_---
*II--

plants serait le premier élement à considérer.
Comparant la hauteur
d"attaque et celle de la plante, il est apparu que la hauteur d'atta-
que n'a jamais dépassé les deux tiers de la hauteur de la plante. Ainsi
le tiers supérieur de la plante, qui, a partir de l'épiaison, joue un
rôle très important dans le remplissage du grain, a eté épargnée;

d'ou
un rendement peu modifié.
Donc les cultivars sensibles n"ont pas éte
attaqués au point où le rendement en fut affecté. Le second element à
considérer serait l'absence d'une importante masse d'inoculum capable de
permettre une infestation à 100% et de défolier les plants. En considé-
rant la variable temps, il semble que le
R. sorghi apparaît à n"importe
quel moment:
l'infestation ne serait pas facilité par un stade de
croissance bien défini.
Les conditions optimales seraient alors des
cultivars très sensibles, une importante masse d'inoculum et des condi-
tions épidémiologiques favorables.

11 est à penser que toutes ces con-
ditions n'ayant pas été remplies au cours de l'expérimentation, la maladie
n'a pu causer de dommages apprecii'bles.
3.3 Héritabilité et nombre minimum degènes
--.--.- - - - - -
_-.-- .._--
Aucun progrès réel ne peut Gtre obtenu en amélioration sans
sélection.
Il devient ainsi necessaire de déterminer les variantes gé-
nétiques dans les populations en ségrégation afin de conna7tre pour
chaque caractère, la grandeur de
lia fraction héritable. Il n'a pas
toujours été possible d'estimer l'héritabilite, surtout au sens etroit,

de même que le nombre minimum de gènes pour les variables du rendement.
Néanmoins, à partir des valeurs estimées il est ressorti que l'herita-
bilité n'était pas élevée (tableau 13). Le poids de 1 000 grains a
présenté une héritabilité plus grande que celles obtenues pour le poids
de la panicule et le poids en grain.

Ces estimations sont similaires
a celles rapportées par Ali-Khan et Weibel (1969), Les effets environne-
mentaux constitueraient donc une part importante dans la variation phéno-
typique totale des populations observées en F, surtout pour le poids en
grain et le poids de la panicule.

La hauteur de la plante s'est compor-
tée comme un caractère tres héritable avec un petit nombre de gënes.
Quatre gênes pour la hauteur ont eté identifiés chez le sorgho (Quinby
et Ksrper 1954).

D'ailleurs la grande héritabilité de la hauteur de la

TABLEAU 13:
Estimation de l'héritabilité au sens large (H) et au sens strict (h') et du nombre minimum de
gènes (nl et n2) pour les croisements étudiés en 1977 et 1978
1977
1978
Caracteristiqoe
1~4225 x Ck60
Ck60 x 1~4225
154225 x Ck60
CElll-6 x Ck60
-
-
-
-
H
"1
"2
H
H
"1
"2
h2
nl
- -
-
~
n2
H
h2
n1
n2
~
~
- -
- - ~ - - ~ --~_I
Hauteur de la plante
0,-U
1,03
2,5
0.52
1.64 3,12
0.83
1.00 0,85
1,80
0,71
0,70
0.77
1,30
Poids panicule
0,16
--
- -
- -
-- --
0,lO
--
--
18,97
0.34 -- -- --
Poids grain
0,02
--
81,00
0,30
-- --
0,24
--
--
10,15
0.25 __ __ __
Pclds de 1 000 grains
0.32
--
1,22
0.55
-- --
0,47 -- -- --
0,58
0.25 -- --
Hauteur d'attaque
0,51
0,93
- -
0.50
0,70 --
0.88
l,oo
0,43 --
0.64 0,87
1.50
1,32
Incidence moyenne
0.73
0,99
1,04
0,67
1.12 1,13
0,60
0,80
1,91
1,52
0,82
0,70
903
1,32
Sév&-ité moyenne
0,71
I*l4
1,16
0.69
1,41
1.20
0,53
l,oo
2,26
0,71
0.85
1 ,oo
903
1,09
Indice d'infection m
0,73
1.04
1,13
0,67
1,06
1,05
0.58
1,OO
2.53
1,43
0,83
0.83
,lO
1916
Indice d'infection bl
0,70
0,94
0,93
0.69
l-58 1.20
0,68
Os80
1.30
1,08
0,83
0.83
941
1,54
Pourcentage d'attaque
0.88
0.22
0,?5
0.53
1.37 1,42
0,70
0,63
1,07 --
0,89 0,35
0,74 --
~-~
^.--.._~-_~-_"lll_ll
111---11111 -.-_- _"---^ -__-.-_ --_-_-.._l

42
plante et son association avec le poids de la panicule et le poids en
grain, qui sont peu héritables,

a permis de sélectionner pour le ren-
dement par des manipulations qui impliquaient la hauteur et la maturité;.
Pour les variables de la maladie, 1"héritabillté au sens
large et au sens Etroit ont été tres elevees, atteignant d"ailleurs 1
dans bien des cas (tableau 13).
Le nombre minimum de gënes estimé de
deux façons a montre un nombre de facteurs génétiques très petit. Un
gène majeur gouvernerait la résistance.
Les génotypes individuels pour-
raient facilement être détectés â partir de leur expression phénotypique.
Aucune valeur d'héritabilité estimée n'étant inférieure 5 505, des pro-
grès considérables pourraient être réalisés dans la création de culti-
vars résistants, par l'utilisation de n"importe quelle méthode d'amé-
lioration.

La sélection phénotypique devrait être possible dans les
populations ségrégantes.
La formule de Castle et Wright (1921) (n,) pour calculer le
nombre minimum de gènes est une fonction du nombre de gènes operant si
ces genes sont additifs, Egaux dans leur s effets et hêrités fndépendam-

Ilw n t .
L'interaction génotype x environnement, le linkage et P"epistasie
doivent également être absents.
S'i la dominante existe et se trouve au
même niveau pour tous les loti, la formule de Wright (n2) présentée par
Burton (1951) est plus appropriée.

Ces conditions nsont pas toujours
éte remplies surtout dans le cas de variables complexes comme le poids
du grain et le poids de la panicule, d'oij 1"imposcibilité de calculer
le nombre minimum de genes.

Néanmoins, 'les valeurs estimées d'après
ces deux méthodes pour le nombre minimum de genes indiquent que tres
peu de gênes sont impliqués dans le contrôle de la maladie (tabledu 13).
3.4 Nature etaction des genes
- -
3.4.1 Héterose et rendement
- - -
La comparaison des moyennes des générations donne un aperçu
de la nature et de l'action des genes, d'autant plus que les caractères
mis en jeu sont peu complexes.

Les valeurs de l'hétérose ont été calcu-
lées par rapport au parent moyen (A), et par rapport au meilleur parent:

43
(B). Les tabieaux 14, 15, 16 et 17 présentent les résultats obtenus.
L'hetérose par rapport au meilleur parent a ete positive partout sauf
pour le poids de 1 000 grains du croisement CElll-6 x Ck60 en 1978,

Quant aux variables de la maladie, la F1 n'a jamais depassé le meilleur
parent pour la sensibilité au
R. sorgh;,
Les moyennes observEes se sont
toujours situées entre le parent moyen et le parent sensible. Seul le
croisement Ck60 x 1~4225 en 1977 a montré des valeurs moyennes entre

le parent moyen et le parent résistant.
Les valeurs de la dépression due a la consanguinite ont éte
plus élevées chez les variables présentant un fort degré d"hRérose,
comme les variables du rendement.
La depression serait proportionnelle-
ment lice au degré d'hPtërose.
Pour les variables de la maladie, la F2
s'est montrée moins sensible que la F1 pour tous les croisements sauf
Ck60 x 1~4225.
Dans ce dernier cas, le croisement resistant x sensible
semblerait différent du croisement sensible x résistant, surtout a la
F, où le nombre de plants resistants 08 montrant une certaine résistance,
seraient beaucoup plus grand.
L'hetërose chez le sorgho a toujours eté très importante.
Devant la performance des hybrides, la sélection s'est dirigée beaucoup
plus vers la création d'hybrides, bien que le potentiel d'utilisation

des effets additifs des gènes soit encore loin d'istre épuise. Diverses
explications de l'hetérose chez le sorgho ont et.3 avancées sur la base

de l'action génique.
Sinha et Khanna (1975), dans l'explication de la
surdominance pour la hauteur chez le sorgho, ont montrg que la F1 h&-i-
tait de deux caracteres dominants et indépendants qui sont le nombre de
noeuds et la longueur moyenne des entre-noeuds.

L'action multiplicative
des genes conduirait a l'hétérose, illustrée dans ce cas par la surdomi-
nance.
D'ailleurs, l'hétérose pour le rendement se manifeste toujours
chez le sorgho par une supériorité de l'hybride sur le meilleur parent
illustrant ainsi la surdominance.
Les degres de dominante en F 1 (hl) et F, (h2) ont US calcules.
Ils sont présentes aux tableaux 18, 19, 20 et Zl,, La dominante s'est
montrée complète pour les variables du rendement en F,, pour tous les

TABLEAU 14:
Moyenne des générations et determination de l'héterose et de la dépression chez le croisement
1~4225 x CkbO (Nioro 1977)
Génération
Hétérose (74)
Caractéristique
Dépression
Moyenne des
(TO)
p2
parents
Fl
A
B
Hauteur de la plante
165,%9
73,94
119,91
201,73
156,OZ
68,23
21,60
22,66
Poids panicule
26,1%
17,72
21,95
55,32
25,00
152,03
111,31
54,%1
Poids grain
13,79
9,61
11,70
36,00
13,39
207,69
161,41
62,80
Poids de 1 000 grains
13,46
16,27
14,%6
18,X
14,69
23,69
12,9T
20,0%
Hauteur S'attaque
104,93
31,52
6%,22
119,77
%1,%5
75,56
14,14
31,66
Paurcentage d'attaque
70,54
26,7%
4%,66
54,07
50,85
11,17
-23534
5,95
1 ncidence moyenne
61,6%
14,96
3%,32
43,00
38,%1
12,21
-30,2%
9,74
Sévérité moyenne
54,14
9,57
31,%5
31,46
30,25
-1,22
-41,%9
3,%5
Indice d'infection m
3,71
1,49
2,60
2,57
2,46
-1,15
-30,73
4,2%
Indice d'infection M
5,49
2,20
3,84
4,40
3,88
14,5%
-19,%5
11,82

TAGLEALJ 15:
Moyenne des générations et détermination de l'hétérose et de la dépression chez Ïe cruisemznt
Ck60 x 1~4225 (Nioro 1977)
Caractéristique
Moyenne des
Pl
A
B
p2
parents
Hauteur de la plante
65,50
155,56
110,53
171,08
111,08
54,78
9,98
35,07
Poids panicule
16,88
23,95
20,41
64,62
30,78
216,61
169,81
52,37
Poids grain
7,83
9,06
8,44
35,61
12,85
321,92
293,05
63,91
Poids de 1 000 grains
lb,19
12,15
14,17
17,78
15,41
25,48
9 ,-a
13,33
Hauteur d'attaque
26,66
83,57
55,lf
96,46
64356
75,03
15,42
33,07
Pourcentage d'attaque
13,63
66,41
40,02
48,79
50,82
21,91
-26353
-4,16
1 ncidence moyenne
9,34
53,21
31,27
24,36
40,45
9,88
-35942
-17,72
%vérité moyenne
4,13
44,25
24,19
23,07
30,55
-4,63
-47986
-32,42
Indice d'infection m
1,21
3,32
2,26
2,14
2,55
-5,31
-35,54
-19,16
Indice d'infection M
1,58
5,12
3935
3,59
4,04
7016
-29,88
-12,53
--

TABLEAU 16:
Moyenne des générations et determination de l'hétérose et de la dépression chez le croisement
1~4225 x Ck60 (Nioro 1978)
Génération
Hétérose (%)
Caractéristique
Dépression
Moyenne des
(%>
Pl
P2
parents
Fl
F2
A
B
~
_
Hauteur de la plante
163,05
68,ll
115,58
186,35
150,31
60,93
14,29
19,34
Poids panicule
26,53
9,62
18,07
59,19
20,66
227,56
723,lO
65,09
Poids grain
1?,4?
5,38
11,67
43,28
13,34
27t3,86
1&3,84
69,18
Poids de 1 000 grains
15,33
13,43
14,38
19,49
15,55
35,53
27,14
20,21
Hauteur d'attaque
110948
12,87
61,67
163,54
110,19
165,18
48,03
32,62
Pourcentage d'attaque
80,90
7,63
44,26
72,99
51,36
64,91
-9 378
29,63
Incidence moyenne
67,23
3,25
35,24
54,87
37,57
55,70
-18,38
31,53
Sevérité moyenne
44,29
1,40
22,84
28,32
21,02
23,99
-36,06
25,78
Indice d'infection m
3,18
1,07
2912
2936
11,32
-25,79
6,78
Indice d'infection M
4,55
1,25
2,90
3,73
3,26
28,62
-18,OZ
12,60

TABLEAU 17:
Moyenne des générations et détermination de l'hétérose et de la dépression chez le croisement
CElll-6 x Ck60 (Nioro 1978)
Génération
Hétérose (%)
Caractéristique
Dépression
Moyenne des
(%)
h
P2
parents
Fl
F2
A
B
Hauteur de la plante
130,19
68,57
99,38
135,66
98,91
36,50
4,20
27,08
Poids panicule
31,48
13,93
22,70
53,82
22,28
137,09
70,96
58,60
Poids grain
18,95
7,82
't3,38
29,41
t3,35
119,80
55,m
54,6T
Poids de 1 000 grains
20,99
14,39
17,69
19,68
16,03
11,31
-6,24
18,55
Hauteur d'attaque
99,42
10,91
55,16
104,30
68,15
89,09
4,90
34,66
Pourcentage d'attaque
68,58
7,28
37,93
61,95
53,05
63,32
-9,67
14,37
Incidence moyenne
64,30
3,85
34,07
57,08
45,27
67,54
-11,23
20,69
Sévérité moyenne
41,52
1,62
21,57
28,90
25,02
33,98
-30,39
13,43
Indice d'infection m
3906
1,07
2906
2,39
2,21
16,02
-21,89
7,53
Indice d'infection M
5,06
lj22
3,14
4,Ol
3,44
2?,71
-20,75
14,21

TABLEAU 18: Comparaison des moyennes observées et calculées en F2 pour une action arithmétique ou géomé-
trique des gènes et détermination du degrP de dominante en Fi (h,) et en F2 (h2) chez le croi-
sement 1~4225 x Ck60 (Nioro 1977)
Génération F2
Degré de dominante
Caractéristique
Moyenne
Moyenne calculée
observée
hl
hz
Arithmétique
Géométrique
Hauteur de la plante
156,OZ
160,82
149,47
1,76
1,57
Poids de la panicüfe
25,OO
38,63
34,52
7,94
1,44
Poids du grain
13,39
5,85
20,36
11,63
1,61
Poids de 1 000 grains
14369
16,62
16,49
2,50
-2,4l
Hauteur d'attaque
81,85
93,99
82,99
1,40
0,74
Pourcentage d'attaque
50,85
51,36
48,48
0,25
0,20
Incidence moyenne
38,81
40,66
36,14
0,20
0,04
Sévérite moyenne
30,25
31966
26,76
-0,02
-os14
Indice d'infection m
2,46
2,58
1,53
-0,03
-0,25
Indice d'infection M
3,88
4,12
3,91
0,34
0,05

TABLEAU 19:
Comparaison des moyennes observées et caiculees en Fz pour une action arithmetique ou géomé-
trique des gènes et determination du degré de dominante en F, (h,) et en F2 (hz) chez le
croisement Ck60 x Is4225 (Nioro 1977j
Genération F2
Degre de dominante
Caractéristique
Moyenne
Moyenne calculee
observee
hl
hz
Arithmétique
Geométrique
Hauteur de la plante
111,08
98,03
131,41
1,34
0,02
Hauteur de la panicule
30,78
42,51
36304
?2,49
9,861
Poids du grain
12,85
22,03
17,32
43,82
14,22
Poids de 1 000 grains
15,41
15,97
15,79
1,79
1,23
Hauteur d'attaque
64,56
75,79
67,48
1,45
0,66
Pourcentage d'attaque
50,82
44,40
38,31
0,33
0,81
Incidence moyenne
40,45
32,82
27,68
0914
0,84
Séverité moyenne
30,55
23563
17,65
0906
D,63
Indice d"infection m
2,55
2,2Q
3,59
-O,?l
0,55
Indice d'infection M
4,D4
3,47
1,65
0,13
0,78

TABLEAU 20:
Comparaison des moyennes observées et calculees en F2 pour une action arithtitique ou géom&
trique des gènes et détermination du degré de dominante en FI (hl) et en F2 (h2) chez le croi
sement 1~4225 x Ck60 (Nioro 1978)
Génération F,
Degré de dominante
Caractéristique
Moyenne
Moyenne calculée
observée
hl
h2
Arithmétique
Géométrique
Hauteur de la plante
150,31
150,96
140,oo
1,49
1,46
Poids de la panicule
20,66
38,68
30,75
4,86
0,61
Poids du 3-ù;
- n
13,34
27,47
20,62
5,oz
0,53
Poids de i OOÛ grains
15,55
16,93
i6,72
5,38
î,46
Hauteur d'attaque
110,79
923,43
85,29
2,09
2,04
Pourcentage d'attaque
F>i,36
58,62
42,58
0,78
os39
Incidence moyenne
37,57
45,05
28948
0,61
0,15
Sevérité moyenne
21 ,a2
25,5&
74393
0,25
-o,i7
Indice d'infection m
2,20
3,24
2,08
0523
0915
Indice d'infection M
3,26
3,31
2,98
0,50
0,44

TABLEAU 21:
Comparaison des moyennes observêes et calcuyees en F2 pour une action arithmétique ou géometri-
que des gènes et détermination du degré de dominante en F, (h,) et en Fz (h2) chez le croi-
sement (X111-6 x Ck60 (Nioro 1978)
Génération FZ
Degré de dominante
-
Caractéristique
Moyenne
Moyenne calculée
observée
h2
Arithmétique
Géométrique
Hauteur de la piante
98,91
117,52
113,21
1,18
-0,03
Poids de la panieufe
22,28
38,26
33,5?
3,54
-0,09
Poids du grain
73,x
2: 339
18,92
2,88
-0,Ol
Poids de 1 000 grains
16,03
18,68
18049
0360
-1 ,oo
Hauteur d'attaque
68,15
79,73
58,60
1,ll
0,59
Pourcentage d'attaque
53,05
49,94
37,20
0,78
0,99
Incidence moyenne
45,27
45,57
29,97
0,76
0,74
Sévérité moyenne
25,OZ
25,53
15,39
0,73
0,35
Indice d'infection m
2,21
2,22
2,08
0,33
0,30
Indice d'infection M
3,44
3,57
3,15
0,45
0,31

52
croisements, aux deux annties.
D'ailleurs le degré de dominante a éte
supérieur a 1, spkifiant ainsi une surdoniinance.
Quant aux valeurs
trouvées en F,, elles ont indiqué parfois une co-dominante, parfols une
dominante complete, excepté le poids de l 000 grains qua' s'est révélé
moins constant.
Pour les.variables de la maladie, la dominante a éte
partielle, n'atteignant jamais 1, sauf pour la hauteur d'attaque qui
s'est montrée une variable très ambiguë, étant associee a la fois aux
variables de maladie et a celles du rendement bien que ce soit a un

degre moindre.
Dans les conditions de champ, une grande hauteur d'atta-
que n'a pas toujours été synonyme de forte attaque du pathogene et dans
ce cas, la hauteur d'attaque évoluerait comme la hauteur de la plante,

Un bon nombre d'évidences ont montre que peu de gènes se-
raient impliqués dans l'hetérose chez le sorgho. Une plus haute taille,
un tallage abondant, un rendement superieur , ne seraient pas la cause de
1'hGterose mais plutôt une résultante.

En regard des travaux effectues
chez le mals, la vigueur hybride résulterait d'une plus grande division
cellulaire dans le méristème apical et aussi de cellules plus grosses

(Kiesse'lbach 1922, cité par Quinby 1963). La cause d'une division cellu-
laire plus rapide n'est pas connue, mais une difference dans la concentra.-
tion en gibberelline influencerait le taux de division cellulaire.
L'hétérose chez le sorgho impliquerait probablement un type d"action

complémentaire allélique aussi bien que l'action complémentaire non all&
lique (Allard 1956). De toute façon, les fortes valeurs de l'héterose
indiqueraient une grande diversité gcnétique entre les populations
parentales.

3.4.2 Variation genetique
----_
L'observation des moyennes en F, rév$le que les valeurs
obtenues se rapprochent beaucoup plu s des moyennes geométriques que des
moyennes arithmétiques pour les variables du rendement, exception faite
de quelques cas pour le poids de 1 CD0 grains. Les variables de la mala-
die ont ~Zvolue differemment.

Les moyennes observées en F2 tendent plutôt
vers les moyennes arithmetiques calculées.
L'action génique au niveau
de ces deux groupes de variables semble differente. Une action additive

53
des gènes expliquerait le comportement des variables de maladie et une
action multiplicative, celle des variables du rendement.

Il est à noter
cependant que pour la hauteur de la plante , malgré son association avec
les variables du rendement, une action additive des gènes semblerait
plus adéquate qu'une action multiplicative. Le poids de 1 000 grains

a encore eu une attitude différente, comparée au poids de la panicule et
au poids en grain.

Peu associé à ces deux variables et ayant une héri-
tabilitë plus grande, un nombre de genes plus petit et une réponse
héterotique moins prononcée, le poids de 1 000 grains serait un carac-
tère peu complexe et peu sujet à la variation surtout d'après les valeurs

moyennes obtenues pour les générations létudiées.
Les résultats obtenus
sont consignés aux tableaux 18, 19, 20 et 21.
L'estimation des paramètres génétiques a été effectuée afin
de mieux spëcifier la nature de l'action gënique. Les résu?tats sont
présentës au tableau 22.

Les ef"etc, additifs n'ont pas eté significa-
tifs pour les variables du rendenwt, sauf pour le poids de 1 000 grains
dans le croisement CElll-6 x Ck60; par contre, les effets de dominante
ont éte tres importants, de meme que les interactions êpistasiques,
additif x additif et additif x dominante.

En comparant les valeurs
obtenues, les effets additifs ont eté très inférieurs aux effets de domi-
nance 1

Les valeurs des effets additif x additif ont dépassé ceux des
effets additifs, venant directement en importance aprës les effets de
dominante.

Ces rësultats sont identiques à ceux trouvés par Liang et
Walter (1968) â savoir que l'eff#ct additif des gènes aurait une contri-
bution mineure dans l'hëtérose de ces caracteres.
Chez les variables de la maladie, les effets additifs ont
tous été significatifs â 1X, de même que les effets de dominante.
Les
interactions epistasiques seraient nëgligeables dans leur ensemble.
Ainsi, les effets additif-dominante expliqueraient la nature de la varia-
tion pour les variables de la maladie.
Ceci confirme le fait que la
variation additive est plus grande pour les caractëres qui presentent
une hëréditë peu complexe.

D'aille,urs, les différences entre les va-
leurs de "a" et "d" ont augmenté en faveur de "d" en passant des varia-
bles de maladie à celles du rendement. Plus l'hérédité d'un caractëre
devient complexe, plus la contribution des effets de dominante devient

----
--
--,
-111-
.._“_

TABLEAU 22:
Estimation des paramètres g&-$tiques spécifiant la variation observee chez les crûisements
Is4225 x Ck60 (1) et CElll-6 x Ch60 (2) pour ifs rariabïes étudiêes (Nioro 1978)
Caractéristique
Croisement
m
a
d
aa
ad
dd
-~
Hauteur de la plante
1
150,31 **
59 59 **
84,50 **
-54,38 **
12,22 **
109,38 **
2
98,90 **
26140 **
127,57 **
22,72 *
-4,41
29,Ol
Poids de la panicule
1
20,66 **
-8,54
87,Ol **
36,28 **
-16,W **
-0,67
2
22,08 **
3,44
81 ,lO **
36,OS **
-5,33 *
-8,07
Poids du grain
1
17,96 **
-1,14
60,03 **
23,04 **
-7,43 *
10,46
2
18,95 **
1,24
45,16 **
21,32 **
-4,32
-10,45
Poids de 1 000 grains
1
15,55 **
-1,77
25,ÇO **
6,86 **
-2,72 *
-7180
2
l6,03 **
3,53 **
z4,28 **
7,90 **
0,23
3,46
Pourcentage d'attaque
1
51,36 **
37,67 **
59,85 **
23,50 *
1,03 **
-17,w
2
53,05 **
x,42 **
2Cj,Cji3 XX
-1 ,3î
-4,23
-9,80
Incidence moyenne
1
37,57 **
35,92 **
62,72 **
39,84 **
3,93
-4!3,74 **
2
45,27 **
30,28 **
22,09 **
-4,76
0,05
10,75
Sévérité moyenne
1
21,02 **
25,53 **
25,09 **
18,22 **
4,08
18,19
2
25,02 **
27,73 **
5,73
-3,22
1378
7,30
Indice d'infection m
1
î,zo **
1,34 **
1,38 **
O,O8
0,28 *
O,Ol
2
2,21 **
0,99 **
1,17 **
-0,22
-0,005
0,51
Indice d'infection M
1
3,26 **
2,ll **
2,30 **
0,22
0,46 *
-0,22
2
3,44 **
1,94 **
1,81 **
-0,28
0,OZ
1 ,lO

55
importante.
Il est à noter aussi le signe positif des effets additifs
et surtout des effets dominants:
un effet de dominante significatif et
positif indique un effet stimulateur dans la performance des caracteres.
3.4.3 Distribution des fréquences d'observation
-
- - .
Les distributions des fréquences ont été construites d'apres
l'indice d'infection maximum.
En accord avec l'échelle de notation
choisie, les plants ayant l'indice d'infection 1 ou 2 sont considérés
comme résistants et ceux ayant l'indice 3, 4, 5 ou 6 comme sensibles.
Sur cette base, le parent résistant Ck60 s'est nettement
séparé des parents sensibles 1~4225 et CElll-6 (figures 1 et 2). Cepen-
dant, pour le parent résistant Ck60 au cours des deux années d'expéri-
mentation, des plants ont éte trouvés dans la classe 3.

Leur fréquence
n'a jamais depassé 5% (appendice, tableaux V, VI, VII et VIII). La
classe 1 s'est montrée la plus importante en effectifs, pour tous les
croisements, confirmant encore la resistance du cultivar Ck60.

Les cultivars sensibles, 1~4225 et CElll-6, ont occupé tou-
tes les classes de sensibilité.
La classe 5 a été la plus importante
en effectifs pour tous les cultivars sensibles étudiés,
La faiblesse
des effectifs de la classe 6, classe où théoriquement la sevérite est
d'au moins 50% illustre l'infestation moyenne de la maladie au cours des
deux années d'expérimentation,

Mais considérant les populations paren-
tales, il peut être conclu qu'$ Nioro, l'inoculum a quand même été assez
abondant pour permettre une séparation adéquate des plants sensibles et

des plants résistants.
En Fl, comme trouve dans les comparaisons des moyennes de
génération, les plants ont pratiquement tous eté sensibles, mais des
plants ont éte trouvés dans la classe 2 pour le croisement 1~4225 x Ck60

et dans les classes 1 et 2 pour Ck60 x Is4225. Ainsi certains plants
en FI présenteraient un certain niveau de résistance.

Ceci dénote encore
que la sensibilité ne serait pas completement dominante.
En F2, toutes les classes d"infection ont été représentées.
Dans chacun des deux groupes, sensible et résistant, une classe a semblé

56
7P
66,
su
40
30,
m
lb
50
40
FY
3 0
20
10
ti
3
I
I
40
3 0
nl
1 6
Figure 1. Distribution de l’indice d’infection maximum
dans les pJpula@ans @sues du croisement
ÇE 111-q x CK.JO NIORO 1!37Q

@gure 2, Distribution dip l’indice d’infection maxïmum
dans tes ~pAations issue~~~ croisement
1 S 4225 x CK EjO lYW{O 1978
. x
w , bmnuwü,ImII
--n-e”
^.
_... .._.. -_-..- _.-_._.
_-
.-.-,-.
- - .
- . ..--....- -.---^_l_-l_--._l_.---
IW

plus importante, dépendamment des croisements. Mais certaines distribu-
tions ont montré une courbe tendant vers la normale avec une déviation

I
prononcee vers les classes d'infection 3 et 4 surtout chez le croise-
ment CElll-6 x Ck60.
Il s'ensuit que les distributions seraient blmoda-
les, suggérant une activité génique tr7is peu romplexe.
Les retro-croisements effectués en 1978 ont permis de mieux
apprëhender le comportement des g&nérati'ons précédentes.
Dans la gene-
ration BC1 (retro-croisement au parent sensible) tous les individus ont
été sensibles,

la classe 5 étant la plus importante. Ce résultat si-
gnifierait la dominante du caractere sensible.
Par contre, en BC2
(rétro-croisement au parent resistant), les plants se sont repartis
presque également entre plants sensibles et plants résistants. Le de-
tail des r&ultats est placé en appendice aux tableaux V, VI,
VII et
VIII).
Suite a ces résultats, 1'hypothGse d'un gène majeur dominant
pour la sensibilité a eté testge.
Tout d'abord, considérant les popula-
tions non ségrégantes, les parents et les hybrides ont holu@ dans le
sens attendu de même que la gbnération BC1.
Les ratios calculés en F,,
et BC? ont donné des probabilités satisfaisantes, confirmant l'hypothèse
d'un gêne majeur dominant pour la sensibilité.
Les ratios testés ont
été 3:l en F, et 1:l en BC, (tableaux 213 et 24).
Devant les résultats observi5s en F, et F, R pour 1~4225 x
Ck60, une analyse de variante a éte faite. En 1978, 7% des plants en FI
ont été résistants contre 17% en F, .
Les resultats de l'analyse de va-
R
riante ont montré des différences significatives pour toutes les varia-
bles de la maladie exception faite du pourcentage d'attaque (tableau

25).
Il serait hâtif de conclure à un effet r&iproque ou a un effet
maternel, mais cette hypothèse n'est pas a rejeter.

TABLEAU 23:
Test de Chi-carré (X2) pour un gene de résistance chez le
croisement CElll-6 x Ck60 a Nioro
_--.-~
-.
Nombre de plants
Ratio
Wnération
-
-.---
theorique
X2
Probat, i 1 i t;fi
Sensibles
Resistants
S:R
- - - -
-
<---
Pl
174
0
1:O
p2
6
170
0:l
"1
66
0
1:o
F2
450
142
3sl
0,32
0,50 - 0,70
pc1
74
2
l:o
ec2
36
41
1:l
0,32
0,50 '- 0,70
TABLEAU 24:
Test de Chi-carré (X2) pour un gène de résistance chez le
croisement 1~4225 x Ck60 à Nioro
Nombre de plants
Ratio
-
Gkx?ration
Année
théorique
x2
Probabilité
Sensibles Resistants
S.R
-
-
-
1977
80
0
1:O
Pl
1978
194
6
1977
4
81
p2
1978
3
170
0:l
1977
114
3
1978
64
5
1:o
1977
360
104
1,65
0,lO - 0,20
1 9 7 8
376
101
3:l
3,72
0,05 - 0,lO
1978
63
13
3:O
1978
100
1
?:O
1978
23
23
'1 11
0
0,99

TABLEAU 25:
Carrés moyens de l'analyse de variante des générations Fi et FiR du croisement
1~4225 x Ck60 à Nioro 1978
Source de
Pourcentage
Incidence
Sévérité
Indice
Indice
variation
d'attaque
moyenne
moyenne
d'infection m
d'infection M
Générations
803,64
3 122,07 *
2 485,30 **
6,55 **
9,59 **
Répétitions
1 174,72 *
3 408,74 **
2 304,28 **
5,65 **
9,30 **
6én. x RGp.
19,26
2?§,#
233,44
0,51
EÏreüÏ
362,92
469,89
490,04
0,50
*: Significatif a 5%
**.. Significatif à 1%

f?iSUMi ET CONCLUSION
La maladie des bandes de suie, causêe par RmuZZsporix sor#
(Ell. et EV.) Olive et Lefevre est la maladie foliaire du sorgho la plus
importante au Sénégal.

Ce travail avait pour but d'abord d'établir les
corrélations entre le rendement et la maladie afin de conna'ître l'impact
de la maladie sur le rendement, ensuite de déterminer l'herédité de la
résistance et la nature de la variation génétique dans les populations

étudiées.
Il se veut surtout et avant %out un support de l'effort de la
sélection pour les cultivars résistants au R. so??ghi.
Des deux lieux choisis, Bambey n'a pas présenté une infesta-
tion adéquate afin de permettre l'expression optimale des génotypes en
cause.

L'expérimentation s'est effectuée au champ en absence d'inocula-
tion artificielle.
Ainsi, afin d'être plus confiant dans les résultats
et surtout dans les conclusions, seuls les résultats de Nioro ont %té
considérés.

Les études de corr6lation ont montré une grande association
entre les variables du rendement et également une grande association
entre celles de la maladie.

Par contre,, entre ces deux groupes de varia-
bles, aucune corrélation significative n"a généralement Gté trouvée.
D'ailleurs, les coefficients de détermination calculés 2 l'aide d'une

anal.yse de régression multiple ont tous eté voisins de zéro.
Les estimations de l'héritabilité au sens large et au sens
etroit, de même que le nombre minimum de gènes, ont également separés
les deux groupes de variables:
les variables du rendement et celles de
la maladie.
Les variables du rendement ont présenté de faibles
61

62
héri tabil ites avec de grands nombres de gènes tandis que les variables
de la maladie ont montré de tres fortes héritabilités et un nombre
minimum de gënes avoisinant un.

L'hétérose par rapport au parent moyen et par rapport au
meilleur parent a ëté estimée de même que la dépression due à la con-
sanguinité.
Les variables du rendement ont présente de trGs forts
pourcentages d'hétérose, mais egalement de trGs fortes dépressions.
Néanmoins, ces fortes valeurs ont confirmé le haut potentiel de rende-

ment présent chez les hybrides F1 surtout quand les parents sont généti-
quement trPs éloignés.

Par contre, chez les variables de la maladie,
les hybrides n'ont jamais été plus sensibles que le parent le plus sen-
sible.
L'hétérose par rapport au meilleur parent a toujours été néga-.
tive.
En moyenne, les hybrides se sont situés entre la moyenne des pa-
rents et le meilleur parent.
D'ailleurs, les degrés de dominante estimés
en IF1 et F2 ont confirmé ces résultats.
La nature et l'action des gènes estimées a partir des moyen-
nes en F2 ont montré que chez le.1s variables du rendement, l'action geo-
métrique des gènes est beaucoup plus importante que l'action arithmétique,
Far contre, pour la maladie, un modéle additif-dominante serait adéquat.

Ainsi, l'estimation des parametres genëtiques, susceptibles d'expliquer
toute la variation dans nos populations a montre effectivement que les
effets additifs et ceux de dominante étaient significatifs chez les
variables de la maladie.
Chez les variables du rendement, les effets
de dominante et les effets epistasiques (surtout l'interaction additif x
additif) se sont montrés plus importants.

L'étude des distributions des fréquences pour les populations
ségrégantes, appuyëe par les tests de Chi-carre, a montre que la maladie
des bandes de suie serait gouuernée par un g$ne majeur avec la sensibi-
lité dominante sur la résistance, mais la dominante ne serait pas
compl ë-te.

La comparaison des générations FI et FI du croisement
1~4225 x Ck60 (sensible x résistant) suggérerait 1: présence d'un effet
maternel ou d'un effet réciproque.
Des études ultérieures pourraient
mieux préciser ce type d'action génique,

63
En somme la création de cultivars résistants devrait s'effec-
tuer sans probleme majeur.
Les fortes valeurs d'héritabilité pour la
maladie, le petit nombre de gènes, l'importance des effets additifs
font que la résistance à la maladie des bandes de suie est un caractêre
peu complexe, transmissible Sa~ns grand peine aux descendants.


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Ann. Rev. of Phytopathol., 12: 89-98

AlPPENDICES
.
_
--_
.
___.
imrrll----
<mm


TABLEAU II:
Coefficients de ( rrélations phénotypiques entre les carac-
t$res considérks
Nioro en 1978
Population
rentde
1~4225 x Ck60
CElll-6 x Ck60
CarrcUrfstfqur
Ck60
Xc42
CElll-6
FI
FZ
FI
-
-
-
-
-
Hauteur de ta plante et
Poids de la panfcule
0.43
,
? ? ?
0.48 ? ? ?
0.51 ?? *
0.44 **
0.61 **
Poids du grain
0.28
E
0*:5 *
? ? ?
?
0.41 -
0,52 ???
0.40 -
0.50 **
Poids de 1 000 grains
0.41 -
0:35
,
0.28 ? ? ?
O"31 ???
0.25 ? ? ?
0108
0.44 **
Hauteur d'attaque
0.06
?
0.88 ? ? ?
0.18 ?
0.53 *
0,81 *
i"
Pourcentage d'attaque
0.03
K;
O*h *
? ? ? ?
0,07
"y;
Incidence moyenne
0.02
0:os
0.04
????
a:13 *
%V&it6 moyenne
0.01
0.04
0.09
-0:10
oo*:
0:07
0.14 *
Indice d'infection m
0.03
0.05
0.10
-0.17
0:to
0,Ol
Indice d'infection M
0.02
0.09
0.07
-0,15
0.16
-0.06
0:;; ,f
Poids de la panicule et
Poids du grain
4,88 **
0.94
,
? ? ? ?
? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ?
0.94 **
0,91 ??*
0.94 **
Poids de 1 000 grains
0,59 -
0.42
?
0,57 -
??????
0,45 -
0.66 **
Hauteur d'attaque
0.07
0,50
t
0.26 *
0.18
0,22
???? ? ? ? ?
0,30 **
Pourcentage d'attaque
0,o:
0,04
-0.13
-0.11
0.01
? ? ? ?
-0.01
Incidence moyenne
0.07
-0.04
-0,09
-0.10
0,Ol
? ? ? ?
'5.02
S6v6rit6 iwyenne
0.07
-0.14
-0.08
-0.10
0.02
0:.18
Indice d'infection m
0,08
-0.11
-0,04
-0.31 ?
0.02
0,.19
0%
Indice d'infectlon M
0.08
-0.08
0,04
-0.20
0.04
0,16
O:c6
Poids du grain et
Poids de 1 000 grains
0.52 ? ? ?
0.47
t
0,54 **
0,53 **
0.47 ???
O,61 **
Hauteur d'attaque
0,07
0,47
I
0.19
0,16
0.18
Q.22
Pourcentage d'attaque
0.07
-0.02
-0.13
-0,22
-0.04
-0.04
Incidence moyenne
0.07
-0.11
-0.11
-0123
-0.03
S6v6rft6 moyenne
0.08
-0.22
-0,08
-0.23
-0.02
0%
Indice d'infection m
0.10.
-0.19
-0,oz
-0.30 ?
-0,03
(02
Ind'îe d'infection M
0.38
-0,lS
0.07
-0,,28 ?
-0,Ol
0.05
'ofas de 1 OC0 grains et
Quteur a'aftawe
0,27
-oo*;:
0,03
0.01
-0.26
9.17
Pourcentage d'attaque
x3
-0.14
-0,17
-0.19
O"39 -*
-0.08
Incidence moyenne
0:04
-0.24
-0:lS
-0,23
-0.19
0,17
0,03
SCv6ri te moyenne
0.08
-0.31
-0.14
-0.23
-0.18
0.12
0,05
Indice d'infection m
0.07
-0124
-0.13
-0.26 ?
-0.20
0,97
0.05
Indice d'infection M
0.09
-0.19
0.01
-0.23
-0.12
0.19
0.11
Hauteur d'attique et
Pourcentage d'attaque
0.81 ? ? ?
0,43
0,21
0.19
0.65 **
0.64 **
Incidence moyenne
0.78 ? ? ?
0.42
O,ZO
0.18
0,63 **
x83
0.59 ^y*
SWWit6 moyenne
0.74 ? ? ?
0.34
0,Zl
0.14
0.57 **
0:25
0,53 **
Indice d'infection m
0.75 ? ? ?
0,34
0.19
0.14
0,57 ???
0926
c.53 '8
Indice d'infection N
0.78 =*
9.31
0.10
cl*13
???? ? ? ?
O"i3
0.53 **
Pourcentage d'attaque et
Incidence moyenne
0.92 ? ? ?
0.71
0.69 **
???? ? ? ?
0,67 **
0.85 '*
%v&it6 moyenne
0.56 ? ? ?
0.58
0.64 ? ? ?
0.82 **
? ? ? ? ? ? ? ?
a.79 **
Indice d'infection m
0~36 **
0.55
O,66 ???
0.81 ? ? ?
???? ? ? ? ?
0.78 ? ? ?
Indice d'fnfection M
0.77 **
0.47
0.56 *
0.84 -
0.41 -
0.77 **
Incidence moyenne et
%v&it6 moyenne
0,93 ???
0.89
0.63 **
0,90 **
0.94 **
0,32 ???
0,93 **
Ind'ice d'infection m
? ? ? ?? ? ? ?
0.87
0.51 **
0.88 ? ? ?
cl,92 -*
0.94 *=
0.92 **
Ind'ice d'infection W
0.76 ? ? ?
0.78
0.51 **
0.80 **
0,91 ??*
13.51 **
0.90
SSv6rlt6 moyenne et
Indice d'infection m
? ? ? ? ? ? ? ?
0.96
0.65 **
0.98 +*
0.98 **
0,98 **
0,9? '*
I Inalce d'infection M
0.86 ? ? ?
0.80
0.72 **
0.84 -
0,91 **
0,70 +*
0.33 ? ? ?
indice d'infection m et
indice d'infection 11
0,80 **
0.79
0.53 **
0,82 ???
0.91 .**
0.57 **
????? ? ?
": Significatif a 5',
**: Slgnificrtlf I 1;.

8.2
TABLEAU III:
Coefficients de détermination (R2) issus de l'analyse de
régression multip;le pour la g&@ration F2 des croisements
1~4225 x Ck60 1971 (l), 1~4225 x Ck60 1978 (2) et
CElll-6 x Ck60 19'78 (3)
-.-
v---
-_.-~.-
~-..---
Poids
Poids du
Poids de
Caractéristique
Croisement
de la
panicule
grain
'1 000 grains
-
-
-
-
o
Hauteur de 1a plante
1
0!,25
0,12
0,04
0:,20
0,16
0,Ol
3
0923
0,18
0,02
Pourcentage
d'attaque
1
03003
0,003
0,004
2
0
0,002
0,020
3
0,,008
0,020
0,074
Incidence moyenne
0,,002
0,005
0,001
:
0,,003
0,001
3
0
i$O20
0,001
Sévérité moyenne
1
0,006
0,005
0,003
2
0
0,001
3
a,001
0,020
0,005
Indice d'infection m
1
0,006
0,002
0,003
2
0
0,002
0,040
3
0
0,020
0
Indice d'infection M
0,001
il
0,003
:
0,001
0,002
0,022
3
0,003
0,003
0,013

TABLEAU IV:
Coefficients de determination (R2) issus de l'analyse de
régression multiple pour la géneration F, des croisements
1~4225 x Ck60 (1) et CElll-6 x Ck60 (2) en 1978, en consi-
dérant les dates d'observation T1, T2, Th3 et T4
---
Poids
Date et
Croisement
de la
Poids du
Poids de
caractéristique
panicule
grain
1 000 grains
T, Incidence moyenne
0
0,060
i
0,034
Shérité moyenne
0
0,009
0
6,015
0
Stade
0,120
0,009
0,002
0,026
0,020
0,006
T2 Incidence moyenne
0,001
0,009
0
0
0
0,010
SCvérité moyenne
0,012
0,009
0,002
0,002
0,004
0,001
Stade
0,013
0,015
0,001
0,011
0,051
D,138
T3 Incidence moyenne
0
0
0,009
0
Sevëritë moyenne
0
0
0,009
0,025
0,022
0,020
Stade
O,,OOl
0,001
0,001
T4 Incidence moyenne
0,,004
0,004
0,027
0
:,003
Sévëritë moyenne
0
0,001
0
0
0
0
Stade
0,002
0,001
0,007
0,007
0
0,015
----
----

84
TABLEAU V-l:
Distribution de l'indice d'infection maximum pour le culti-
var 1~4225 (Pl) a Nioro en 1977
Indice
Répétition
- Résistants Sensibles Total
12 3 4 5
6
-
-
-
- 7
--
--.--
-
1
4 3
3
‘1 0
10
2
3 3
2
8
8
3
---*5
3
8
8
4
-
-
1
1
7
1
10
5
3 5
2
10
6
-
-
-
2
6
2
10
7
-
-
3
1
2
2
8
8
2 2
4
8
9
-
-
-
3
5
2
-,
‘1 0
10
-
-
- - - - - -
-- .-~_111 *-WV-.-.
Total
-
- 4 18 38
20
80
80
Fréquence '%
-
- 5 22 47
25
100
100

85
TABLEAU V-2:
Distribution de l'indice d"infection maximum pour le cul-
tivar Ck60 (P2) ZI Nioro en 1977
Indice
,
Répétition
-- Résistants Sensibles Total
1
2
3 4
5
6
- -
-
-
-. __
- -"m--m-- -
-
5
4
1
-
-j/
9
4
6
-
-
-
-1
10
3
6 4
-
-
-
-'
10
10
4
3
51
-
-
-
8
1
9
5
4 6
-
-
_
_
10
‘80
6
4
5
-
l
-
-
-
9
1
10
7
8
1
-
-
_
-
9
9
8
451---
9
1
10
9
5
3
-
-
-
-
8
8
-
-
-
-
-
-_--
--1--.---
-
Total
4 3
38
4
-
-
- 81
4
85
Fréquences
% 50 44 5 - -
-
95
5
100
--
,.------_-_-

.
TABLEAU V-3: Distribution de l'indice d'infection maximum pour la géné-
ration F1 du croisemenq 1~4225 x Ck60 a Nioro en 1977
--e-m---
Indice1
Répetition
-I Résistants Sensibles Total
12 3 4 5
6:
- -
_

-

-

-

-

- -

- _ l _ - ”

. l l - - l - ~ -
_ “ -
1
--531-=
-
9
9
2

-
-
1
1
i0
%-
c
1 2
12
3
42-
-
6
6
2 12
-
.
1 4
14
4
a
2
-*
Y4
14
1
4
6
1
12
12
3
6 6
2
-
3
14
17
1
19
-
20
20
2
9
3
14
14
-
-
-
-8
-
__ m-v- -
-<-
Total
3
19
41
51
4
3
114
117
Fréquences %
2
16
35
44
2
3
97
100

87
TABLEAU V-4:
Distribution de l'indice d'infection maximum pour la gén&
ration F2 du croisement 1~4225 x Ck60 a Nioro en 1977
~1 :
i
_u-
A...----w-,.---P
Indice
i:
Répetition
-
- Rhistants Sensibles Total
-l1
2
3
4
":5'; 6
-
-
-
- -
-
-
-
- - - - - -
3
2
24 17
6'-
5
47
52
4
2
21 18 8
-
6
47
53
16
2
16
6
8
-
18
30
48
2
1
19
18
15
-
3
52
ç5
14
6
12
9
12
=
20
33
53
8
4
21
'11
9
-
12
41
53
15
8
17
'4
6
-
23
27
50
3
8
19
11
10
-
'1 1
40
51
2
4
14
19
18
-
6
51
57
-
-
-
-
-
- -
-
- ~-----_"- -.a
Total
67
37
163
113
92
-
1 04
368
472
Fréquences %
14
8
34
24
19
-
22
78
100

88
TABLEAU VI-l:
Distribution de l'indice d'infection maximum pour le cul-
tivar Ck60 (PI) à Niyo en 1977
Indice
Répétition
k kesistants Sensibles Total
12 3 4 5
16
-
-
-
-
-
-
- I l - - . - - -
-
g
la
-
c
-'
!
'10

0
10
4
5---
-
9
9
2
8
_
-
-
-
‘10
10
g
1
-
-
-
-
‘1 0
10
3
6
1
-
-
-
9
1
9
2
7
1
-
-
-
9
1
9
5
5 0
-
-
-
1 0
0
10
-
-
-
-
-
-. .--- - - - - - .--
Total
34
33 2
-
-
-
67
2
69
Fréquences %
49
48 3
-
-
-
97
3
100

89
TABLEAU VI-Z:
Distribution de l'indice d'infection maximum pour le cul-
tivar 1~4225 (P2) à Nioro: en 1977
---
-_1
----Pc
Indice
Rfpétition
Rhistants Sensibles Total
1 2 3 4 5 6
-
-
-
A
-
-
*--- --
1
1 1 7
9
9
2
,-
4 5
9
9
3
1
1
8
10
10
4
2 6
8
8
5
2 2
- 3 3
2
8
10
6
6 2
8
8
7
3 2
5
5
- -
-
- --
.-
-
-
“-m-P
Total
2 2 2 20 33
2
Ei7
59
Fréquences %
3 3 3 34 56
3
$7
100

T,WEAU VI-3:
Distribution de l'indice d'infection maximum pour la g$ne-
ration F1 du croisement Ck60 x 1~4225 a Nioro en 1977
--
Indice
Répetition
Résistants Sensibles Total
12 3
4 5
6
-
-
-
-w
-
- - - -
2 2 2
1
2
4
5
9
7 8
4
-
7
12
19
5 5
5 '-
5
10
15
2 2
5
4 1
4
110
14
4
i a
4
0
17
17
1
7
-
8
8
2
2 1
5
5
-
-
-
- '-
-
---
<-.-.
-Me
--,-
Total
4
16 26
17 13
11
20
67
87
FvZquences X
5
18 30
19 15
13
23
77
100

TABLEAU V.[-4,
Distribution de l'indice d'infection maximum pour la gé-
nération F2 du croisement Ck60 x 1~4225 a Wioro en 1977
--.~--
--
m-e
---
-.--
Indice
Répétition
Résistants Sensibles Total
1
2
3 4
-5--- 6
- - - - - - -
-
-
-,--
-
-- --1. -
-
-
_l--.._-.----..-
1
5 9
10 20 9 6
14
45
59
2
4 9
10 19
10 10
13
49
62
3
7
8
9
8
13
14
15
44
59
4
13
14
10
9
8
4
27
31
58
5
2
8
2
7
12
28
'1 0
49
59
6
1 2
- 10 39
1
51
52
7
2
7
2
13
17
15
9
47
56
---_I_-
-
-
.-
-
_
_- ~--- . i--yII.- .._~.._
Total
33
56
45
76
79
116
89
3'1 6
405
Fréquences %
8
14
91
19
19
29
22
78
100

92
TABLEAU vx I-l : Distribution cIIr l'indice d'infection maximum pour ie cul-
tivar Is4225 (1’1 PI> a Nioro en: 1978
Indice
Répétition --
----- Resistants Sensibles Total
1 2 3
(
5
6,
'------ - - - - - - __- -
_--.-- <--.--
i
1
1
7 1 3
2
_i’l
22
23
0-n
L
5
11 1 c
32
37
3
1 1
17
8
35
35
2
1,
19 7
5
3
'4
6
--1.
17
13
-
.31
31
---v--v
--
-
Y
_ .
-
-- -l_l_l~
.----
Total
6 24
4I
76
46
6
194
200
Fréquences % - 3 12 21k
38 23
3

93
TABLEAU VII-Z:
Distribution de l'indice d'infection maximum pour 'le
cultivar Ck60 (P2) à Niloro en 1978
-
-
-
-
-
-11------
Indice
Répetitian
------11
1 2 3 4
5
6 Resistants
Sensibles Toca
-
-
- -----A :PI -.---~ -.
7
23 6
-
-
-
L
29 29
2
25
5
1
-
-
o
!
30
1
32
3
18 21
-
-
-
-
39 39
m
4
23 8
1
-
-
-
31
1 32
5
10 11
a
-
-
-
21
1
2'1
6
12 8
-
-
-
-
20
*D 20
.~I
-
-
-
-3-. --
I- I--II_ ---. -- II_"_.
Total
111 59 3
-
-
-
170 3 173
Frequences %
64 34 2
.=
-
-
98 2
100

TABLEAU VII-3-1:
Distribution de l'indice d';infection maximum pour la
génération F, du croisement Is4225 x Ck60 a Nioro en
1978
/
;
:
Indice
/

:
1
RC%Gtition
1-1 -
-
-- R&istants Sensibles Total
2
3
4
5
1
16’
-
-
,-----m--e

-
--
,.--~-

.-.-
!
3
9
2
/
* -
/

m
14
1
14
2
-
4
10
5
1
16
3
-
"
4
1
2
7
5
li
1
15
16
5
-
5
3
1
1
10
10
6
-
2
4
3
-
9
9
w.--w--- -
-
.<-m
-
-
*"-- -.
l_l--- -=~
Total
-
5
20
268
13
5
5
64
69
FrEquences % -
7
29
38
19
7
8
92
100

TABLEAU VII-3-2:
Distribution de l'indice d'infection maximum pour ?a
gC!nération F,R du croisement 1~4225 x Ck60 a Nioro en
1978
^V----
-------a
--
y-.--
Indice
Repetition
-
----uI--- , Résistants Sensibles TotaS
1
2
3
4 ’
5
6 ’
~-~- -
--
----- --
1
-
5
2
7
7
2
-
8
11
i
. .
8
1-I
19
3
1
3
6
6
1
.-
4
13
17
4
5
4
1
10
10
5
1
7
4
11
1
12
13
6
-
7
3
me
10
JO
-.-
-
-
-
.-
-
-
- - - - .
..--
--

-.-
-_.
Total
1
12
34
23
5
1
13
63
76
Fréquences % 1
1 6
4 5
30:
7
1
1 7
8 3
100

96
TABLEAU VII-4:
Distribution De l'indic'e d'infection maximum pour la 96-
nération F2 du; croisement Es4225 x Ck60 a Nioro en 1978
!
1 - 1 - - o - - -
-
-I-.----
j

'
IndicFp
Répétition
---.-.
----4
Rksistants
Sensibles
Total
1 2 3
4
5
6
/
..----w - - -- -
-.
a-
-
-
- - - -
1
9 1 2 3 1 6
9
1
'
1 0

48
58
2
24 12 20 16
11 3
36
50
86
3
14 14 31 24
11
1
28
67
95
4
2 1 27 23
28 6
3
84
87
5
9 7 30 27
13 4
16
74
90
6
4
4
19
18
4
12
8
53
61
.-m--e -> -
-
.--
y_
-
_- -
-
- ----,- _..-II_
Tota‘k
62
39
150
124
76
26
101
376 477
Fréquences %
13
8
31
24
16
5
21
79
100
- - -
-1.-
-,..
~~-
- - - -

TAl3LEAU VII-5: Distribution
infection maximum pour ?a gtl-
n&ation 561
1~4225 x êk60 %f Nioro en 5978
- - - - - ‘me-__I
-P
if-1 i
Ind,ic:e
Répétition
- - - - y - -
R&s\\stants Sensibles Total
12 3
4 5
j6
-.py_I --
- -
-
-
/-
--

-me
- - - c
<-s.m.-.-
I
1
--1
2
.5 i2
10
'18
j-
2
1
4 9 5
19
'19
3
-
1
8
7 4
-
1
19
20
4
--u
4 5 6
15
15
5
--a1
2
3 2
1%
1%
6
v-4
8 6
1
79
19
.-
-.- _. uI_
.-
Ne
-
- -
-1-m--1- - - -
Total
-
1 25
27
32
16
1
100
ROI
Fréquences %
-
1 25
27
32
16
7
99
100
- “ - - . - - Y
--
..-,
-*--
.eI.Y.li---,.

TABLEPJ VII-G: Distribution
! l'indice d'infection maximum pour la g&
nération BCz
1 croisement 1~4225 x Ck60 Zï Nioro en 1978
--_11
---...l-I--I--
Ind- ip e
I
/
Reoétition
---------. Résistants Sensibles Total
1
2
3
4
5
6
-
-
-
-
-
- ~
-
2
3
2
1
5
8
1
3
4
1
4
9
-
6
4
6
1
,l
10
18
1
3
6
1
4
11
-
-
-
-
-
-
~ ”
'Total
10
13
18
11
23
46
F'requences %
22
28
39
7
50
100

99
TABLEAU VI 1 1 -1 : Distribution (
l'indice d'infection maximum pour le
cultivar CEIl:
i (PI) 3 Nioro en 1978
-
_--,----P-
Indi a
1

I
?
R@pétition -
-a _-+--
-= Resistants Sensibles Total
1
2
:3
4
5
rj.
_----~ --
--
-
.-
--
- <- ------- -<--
1
. .
c
c

9
8
20
20
2
-
m
12
16
28
28
3
-
1
8
76
25
25
4
-
4
28
5
37
37
5
7r
26
1
35
35
6
1
17
11
29
29
___-.-.-~ -
.-
.--. ~--- --1_1- ~- ---
Total
-
16
100
57
174
174
Fréquences % -
9
57
33
100
100

TABLEAU VIII-2:
Distribution de 1"indice d'infection maximum pour le
cultivar Ck60 (P2) a Nioro en 1978
-,-----.-
.----
--m-~-.--m.
Indice
'

1
RepGtition
<>-----__ Résistants Sensibles Total
1
2
3
4, 5
-
--
-
.-
20
3
23
23
21
8
3L.
.-
29
2
31
5
14
2
1
-
19
3
22
37
3
m.
40
40
25
8
33
33
17
9
ï
26
1
27
--
- "_.I --~ -.-.__-~--. --~
?Ota1
125
45
5
170
6
176
Fréquences %
71
25
3
97
3
100

101
TABLEAU VIII-3:
Distribution qe l'indice d'infection maximum pour la
géneration FI du croisement CElll-6 x Ck60 2 Nioro en
1978
'
-----~-
..---_lp_
1
---------
Indicq
1
Wpetition
- - v - m -
----Y- Resistants Sensibles Kota?
1
2
3
4
5 6
.-----se -
--
-
-
i-
- .-
.-1~-. ~
1
5
J--
-*
8
8
2
1
1
lO‘-
-
32
12
3
42-
-
6
6
4
2
12--
-
14
14
5
482-
-
14
14
6
1
4
6
1
-
12
12
---__
-
--.
-.
-iv
- -- ---. --.ll-_ .,., ll_l
Total
-
-
13 32 20 1
-
66
66
Fréquences % - -
20
41 30 2
-
100
100
-.---.I-
- - o - - 1 - n - - - -
-.--.-.~-
I ; - .
. . . A - - . . - -
- - - - -

-7ABLEAU VIII-4:
Distribution de 1 'indic&id'infqztion maximum pour la
ghération F, du Croise@nt CE11il-6 x Ck60 a Nioro en
1978
I--e--_I_--
-.---U
Indice
i
i

1
Répetition
w----t--L
l
R&+istants
Sensibles
Total
12 3 4
5
6i,
/
1,
-
-
-
-

-
-

--7
----.. --_-
/
/

:
15 27 16 22 30 1
j 421 I
49
9-l
5 11 16 18 33 9 1
6
76
92
7 12 17
29 24 9
19
79
98
15 15 29 26 23 1
30
79
109
5
17 32
27 21 2
22
82
104
8
I
a
a2
æ2
33
'24
6
13
85
98
_
---
--
-
-
-
-v-
-
-
-
Total
48
94
132
155
725
28
142
450
592
Frt-qbences %
8
‘16
23
27
21
5
24
76
10D
---1---.11-
--.-
---*p-p

TABLEAU VIII-S: Distribution de 1,'indice d'infection maximum pour la
génération BC1 dLR croisement CElll-6 x Ck60 à Nioro
en 1978
-
Indice
Répétition
-_--
---'Resistants Sensibles Total
1
2
3
4
5
6 /
_-
-
-
-
-
e-.-v
1
2
5
2
'-
9
9
2
-
4
70
3
-
17
s7
3
-
4
7
7
1
-
19
19
5
-
7
'1 0
19
19
6
-
2
1
7
2
8
a0
p-w- -
--- ,-....-- *-_-mI_
Total
-
2
10
22
33
7
2
74
76
Fréquences % -
3
13
30
45
9
3
97
100

TABLEAU VIII-6:
Distribution de l'indice d'infection maximum pour la
génération BC1 du croisement CElll-6 x Ck60 a Nioro en
1978
-----_
Indice
Repêtition
-__1_---
--: Resîstants Sensibles Total
1
2
3
4
5
6i
-.--
-
-
--
-
--
s..-.---,
1
4
3
2
i
7

3
10
2
5
1
3
5
4
9
3
6
9
10
6
15
?6
31
4
5
5
4
1
5
5
'x0
6
7
2
3
5
9
8
17
----.
-
-
-
- -
-
-
Total
22
19
18
17
41
36
77
Fréquences % 29
25
23
22
53
47
100
.--
--
--Ip---

Ph3ïYo 1:
Mise en place de Inexpérimentation 21 Bambey en 19!?

106
Photû 2:
Le cultivar résistant Ck60 encadré par deux lignes infestantes
du cultivar 1~4225 à Barthbey

Photo 3:
La maladie des bandes suie sur une feuille de sorgho (taches
coalescentes)

Photo 4
Détail de la maladie deFS bandes de suie sur une feuille de sor-
yho:
une tache ellipt"i que matûre, recouverte de sclerotes
noirs

Photo 5:
Maladie des bandes de suie sur un cultivar peu sensible: la
maladie n'ayant pas dépbssé les deux tiers de la hauteur

Photo 6:
Maladie des bandes de sJuie sur un cultivar très sensible: 'le
plant de sorgho est enqièrement brûle jusqu'3 la feuille pani-
culaire.
(Photo realisiée par J.6. Girard, phytopathologiste
a Bambey)

4
w-
W-
W-
w-
fO-
n
1
2
O-
O-
O-
O -
r
J.
2
I.
T-
6
fic~ure 1. Oistributi de.f$ndice d’infection maximum
dans (es m? t@w;,,issues du croisement
5 x
N CK 60
IORO 1 9 7 7

bgure 2. Distribt#ion deJ?ndice d’infection maximum
dans les e_qpul~tions issues du croisement
CK(6OxQQ25 HIORU 19?7