S Y N T H E S E D E S T R A V A U X R E A L I S E...
S Y N T H E S E
D E S T R A V A U X R E A L I S E S D U R A N T L A
C A M P A G N E 19$h-82
J U I L L E T 1982

TABLE DES MATIERES
Page
INTRODUCTION
1. POHXE DE TERRE
1,,..,.lt,.~.t.,.tt~.,...,.,...,~.~~*~...
1.1.
Etude pour l’étalement de la production
. . . . . . ...*
1.1.1.
La culture trEs hâtive à partir de semences
du pays
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
1.1.2.
La culture tardive
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
1.1.3.
La culture très tardive
. . . . . . . . . . . . . . . . .
5
1.2.
Etude des méthodes culturales
,......,..*........
12
1.2.1.
L’incidence de la coupe des tubercules
. . . .
12
1.2.2.
La culture de la pomme de terre à partir
de graines
..,.*t***.*..........,..*..,..
14
1.2.3.
La c.onservation des semences locales durant
la période chaude et humide
, , . . . . , . . . . . . .
17
1.3.
Essais locaux dans les Centres d’fippui Technique
(C.A.T.) à partir de semences de production locale s
21
1.4.
Essais de lutte phytosanitaire
. ...*...........,*.
21
3.4.1.
Contrâle de la pourriture du collet provo-
quée par Rhizoctonia solani
. . . . . . . . . . . . . . .
21
J .4.2.
Lutte-contre Gryllotalpa africana
.a . . . . . . .
2 2
1.4.3.
L u t t e c o n t r e Liriomyzatrifolii .,....,,..
2 4
1.5.
Amélioration
.~.~.....~.,.‘~~.................~...
2 5
1.5.1.
Sélection pour la culture très hâtive
v.....
2 5
1.5.2.
Sélection pour la production en hivernage . . .
2 5
1.5.3.
Orientation de la poursuite du programme
sélection pomme de terre
. . . . . . . :.,. . . . . . . .
2 6
1.6.
Production de semences de pomme de terre
.*...,...
27
1.7,
Les actions de vulgarisation
2 8
l *.........*.*....*..,
2.
31
2.1.
Etude pour l’étalement de la production
31
l .*,......
2,.1,1.
Tri-variétal pour la pleine saison avec la
variété VIOLET DE GALMI
.,.......,...“.,..
31
2.1.2.
Tri-variétal pour la production hâtive à
partir de bulbilles avec la varigté
RED CREOLE
..~~,,...,..~~..~....*..,.*,...
33

Page
2.2.
Etude des méthodes culturales
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 3
2.2.1.
Etude sur la densité du semis mécanique, sans
éclaircissage,
sur sol diéri dans la région
du Fleuve
,**‘**.‘.*.*..*.*.*...,.........
33
2.2.2,
Etude de l’incidence de la durée du cycle en
fonction de la date de semis pour la
production de bulbilles b partir de la
variété VIOLET DE GALMI dans la région du
Fleuve
,,.**.),,.,,.,,.*.................
35
2.3.
Essais locaux dans les Centres d’llppui Technique
( C.A.T,) production hâtive à partir de bulbilles
VIOLET DE GALMI
3 7
l ~,~,l~,.,.,~~~.......~......,,...
2.4.
Amélioration
l ~t,..~.,~,.,.,,.,~.................
38
2.4.1.
Sélection généalogique en vue d’améliorer
l’aptitude à la conservation
..t*..,*.....
38
2.4.2.
Sélection du VIOLET DE GALMI pour la produc-
tion 2 partir de bulbilles
..,,...........
3 9
2.4.3.
Sélection généalogique de la variété
GAXDIOLAIS
.**,t*,.t.,......*.......".....
42
2.4.4.
Etude de l’influence du calibre des bulbes-
mères sur la production grainiêre (WURUS) . . .
4 3
2.4.5,
Maintien du matériel génétique en collection
et niveau de multiplication atteint en 1982
44
2.5.
Production de semences
,*1.,...1*,..*..~....~~..,,.
46
2.5.1,
Semences, bulbilles et bulbes-mères
.* . ..*.
46
2.5.2.
Traitement herbicide l,....t........~.....
4 7
2.6.
Actions de vulgarisation
. . ..*....***.......l.,.*.
48
3 . TOXATE
~,....~ll~t.,..~1.~~~,~,~.,~,........~...,.,..~.
51
3.1.
Triuariétal
l ~...1~,,.11.,,..~~,.~‘..~.~.~.~,...
51
3.1.4.
Tri-variétal pour la production de gros
fruits fermes destinés au marché frais
.*.*.
51
3.1.2.
Tri-variétal pour la production de tomate
industrielle
t*.t...*.,...*..*..,...,.....
52
3.1.3.
Tri-variétal pour la production de tomate
pour le marché en frais durant la saison
chaude et humide
*.*,.*.,.......,*..,*.*.*.
5 3
3.2.
Essais locaux dans les Centres d’Appui Technique
(C.A.T.) production hâtive pleine saison
. . ..t. *.*
56
3.3.
La lutte phytosanitaire
t.*..*...*....,..*..,.~,..
58

(ii)
Page
3.3.1.
Contrôle de Bemisia tabaci, vecteur du
"Tomate Yellow Leaf Curl Virus" (TYLCV)
. . .
58
3.3.2.
Essai de lutte contre Xanthomonas
yesocatoria
..............................
59
3.3.3.
Essai de phytotoxicit6 en pépinike
......
61
3.3.4.
Lutte contre Heliothis armigera
..........
61
3.4.
Etude de la dynamique des populations des ravageurs
62
3.4.1.
Heliothis armigera
. . . . . . . . . . . . . . . ...*....
62
3.4.2.
Bemisia tabaci
.,..*.,........*..*....*...
63
3.5.
Sélection pour la résistance aux maladies
..*.,..
64
3.5.1.
Programme sélection de la tomate pour la
résistance au TYLCV ,,,.....l..,.,.......
64
3.5.2.
Programme variêté XEEWEL I NAWET
(résistance aux nématodes)
. . . . . . ...*.....
64
3.5.3.
Programme variétés ROTELLA et ROMITEL
. . . . .
64
3.6.
Amélioration
,.*,.*e*...*,*..*.*.................
66
3.6.1.
Sélection de la variété SOLO pour la
culture en hivernage
,...................
66
3.6.2.
Sélection d'une lignêe SMALL FRY pour la
culture en hivernage
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
66
3.6.3.
Sélection apr!?s hybridation
.,...*......,
67
3.6.4.
Maintien en collection de la variété
XEEWEL 1 NAWET
.,.*,,.*...*.....,..**.*,.
68
3.7.
Production de semences
...,,,...,.,....,..C.....
68
3.8.
Actions de vulgarisation
.*,,*.....,...**....,...
69
4. C A R O T T E .~..~,.~~,.,~.,,~~.,.,....................,~..
71
4.1. Tri-variétal ,,,~,,l*t.'.~~,.~.......~~....~...*~
71
5. CHOU-CABUS VERT
,.l,..,.**~.1,~~~1..,.~.~.......~.*.....
7 4
5.1.
Actions de vulgarisation
(,,,~.~.,~...,.....,...
74
6, DIAKHATOU .~.~.,,~,,t,,t~.,ttt,~,*~.~...~.~...~..~~.~..
7 6
7. G O M B O ~1~..=~.‘,..~t.,tt...*,~,~~.~..~..,..........~,.~
7 8
8. M A N I O C .~t..,..,..,,.,~.tt~.,~~.,,,.~....~~,....,*.*~~.
81
9, N A V E T ..,,...*lt.tt.,,t~~~~~..~.~,~.~~...~~,~,.,.,...
8 2

( i i i )
Page
10.
PATATE DOUCE
. ..*.*...*,,....*............*,..*,..
8 3
10.1.
Tri-varigtal pour la production en saison sèche
8 3
10.2.
Amélioration
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
84
10.3.
Multiplication des boutures
. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
89
11
90
.
P
I
M
E
N
T
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
12.
POIVRON
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9 2
12.1 I
Contrôle de Cryptophlebia leucotreta Meyr,
..**.
9 2
12.2.
Dynamique des populations de Cryptophlebia
leucotreta
,.,,,~,.1~.~....~..~.~..~....~....,.
95
13.
ACTIONS DE FORMATION, CAMPAGNE 1981/82
t...,.........
97
13.1,
Cours de formation
,..,,.,.........*.....*...,”
97
13.1.1 . Les programmes de formation
. . . . ...*...
102
13,1.2. L e s s t a g i a i r e s ,,.,.,..........,...,,,.
102
13.1,3, Les centres de formation
. . ..*...*.....*
,103
13.1.4, Les formateurs
<t,*,.........r,.,.*.,~.
104
13.1.5. Matériel didactique et audio-visuel
. . . .
104
13.2.
Séminaires de formation, journêes d’étude,
journées de synthèse
*.t.*,..*.........,......
105
13.3.
Les démonstrations
.,~,.~,‘.1~...~..~....~.....
106
13.4.
Les probléCmes
,**,,<,.*.*..........e........,
107
13.4.1,
Cours de formation
107
.* . . . . . * ,... l . . . . .
13.4.2.
Séminaires , journées d’étude, journée
d e s y n t h è s e l.,I,,...............,...
3 07
13.4.3.
D é m o n s t r a t i o n s ,,...... ,*...........
108
13.5.
Conclusions
.~L.(....,,.~..~~.............‘....
108
OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES POUR LA CAMPAGNE CULTURALE 1981/82 $09
PJWEXE 1
:
Résultats sur l’étalement des espèces maraîchè-
res dans la zone de Nianga
. . . . . . . . . . . . . . . . .
113
ANNEXE II
: Personnel International et National
.e.....**.
154

INTRODUCTION
Ce rapport sur les activitês du Centre, durant la campagne 1981/82
est présentê par espêce et non par section, comme cela était le cas
les années précgdentes Uniquement, la partie “formation” a été traitée
dans un chapitre séparé,
Les travaux réalisés dans le cadre de la section Commercialisation
n’ont pas été repris dans ce rapport, étant donné qu’un rapport final
a été présenté sur les activités de l!Expert CI la fin du mois d’Avri1 1982.
Il en a été de même pour les travaux réalisés ?i Nianga, car l’expert-associé
a présenté son rapport final au mois de Février 1982. Seulement un tableau
mentionnant les rêsultats sur l’étalement de la production des espèces
maraîchères dans la zone de Nianga (région du Fleuve)
a été joint en
Annexe I.
Conformément aux recommandations de la Mission d’Evaluation et du
Comité Scientifique et Technique du Centre, les programmes sur la pomme
de terre, l’oignon, la tomate et le chou touchent à leur fin, sauf
quelques études prioritaires qui seront maintenues et les efforts seront
davantage concentres sur les légumes “type africain”, pour les années
à venir,

1.
POMME DE TERRE
1.1.
L’étude pour l’étalement de la production
Dans le cadre de cette étude, trois époques de plantation ont
encore fait l’objet de recherche ; il s’agit de :
- la culture très hâtive (plantation mi-septembre)
- la culture tardive (plantation mars)
- la culture très tardive (plantation avril)
1.1.1. ,La culture très hâtive à partir de semences du pays
Intérêt de l’étude
- - - - - - - --m--m -e-m-
Cette technique culturale doit permettre l’approvisionnement du
marché national à partir du 15 décembre.
Les contraintes pour le développement de cette technique
_-________--_--- -_----------- ---------------_-----
Les contraintes pour l’application de cette technique dans le
milieu rural sont :
- la date de plantation des cultures très hâtives coïncide avec
les travaux de récolte des cultures vivrières
- le prix d’achat au producteur devrait être supérieur au prix
appliqué en pleine saison, afin de compenser le rendement/ha
moins élevé.
Rêsultats de la campagne 1981-82
__----------------- - - - - - - - - - - -
La production très hâtive, avec plantation le 15 septembre,
n’avait jusqu’a maintenant pas été testée. Les premiers résultats
obtenus et mentionnés ci-dessous sont assez encourageants, compte
tenu qu’il doit être possible d’améliorer encore le rendement par
une bonne prégermination des semences, spécialement en ce qui concerne
les variétés BARAIZA et ALPHA dont le taux d’occupation était très faible,
. . . l

Tableau No J
Taux
Date
Rende
Variété
Cal ibr e
d’ occupation
récolte
Cycle
+ /ha
DESIREE
35145
81,5 %
10 déc.
8 7
1897
a
MATAANGE
50/60
81
10 déc.
8 7
15,2
b
NAATAANGE
40/50
78,9
9 déc.
86
14,6
b
CARWXALI
35/45
8J,5
2 2 déc.
9 9
13,7
b
NAATAANGE
30/40
77,7
1 0 déc.
86
11,4
C
BARAKA
35145
52,9
2 2 déc.
9 9
10,l
cd
ALPHA
35/45
57,9
2 2 déc.
9 9
990
d
Ecartement 30 x 60 cm // coeff, de var. res. 10,8 % // ppds (5 X) = 2,14
Conclusions
La variété DESIREE a donné une production satisfaisante (19 t/ha),
dont 68 % des tubercules avaient un calibre supérieur à 35 mm. L’état phyto-
sanitaire de la culture a été bon, seulement une attaque de jassides s’est
produite vers la mi-octobre et à titre préventif, deux traitements contre
les acariens ont eu lieu dans la première quinzaine du mois de novembre.
Orientation de la poursuite du
- - - - - - - - - - - - - - - - - -

-----------m programme
- - - - - - -
Néanmoins les contraintes rencontrées dans le domaine de la vulgarisation
de la production hâtive , ce programme semble quand même intéresser une partie
des maraîchers, vu que d’une part les semences produites par le Centre les
années précédentes trouvent tr&s facilement acquéreur et que d’autre part,
cette production pourrait se réaliser dans le cadre de certains périmètres
maraîchers ou dans les grandes exploitations privées qui n’ont pas de
contraintes pour la récolte des cultures vivrières. La région la plus
indiquée pour la culture très hâtive et hâtive, se situe pour des raisons
climatiques, dans la zone de la côte Atlantique Nord et le delta du Pleuve
Sénégal jusqu’au niveau de Savoigne.
Les semences locales 3 utiliser pour la culture devraient provenir des
récoltes effectuées en avrillmai, donc plantation 15 janvier-J5 février,
et ceci pour deux raisons :
1,
pouvoir disposer de semences bien prégermées (BARAKA)
2.
éviter les vols de pucerons qui font généralement leur apparition
au mois d’avril (éviter transmission maladies virales).
. . . /

3.
Priorité
- - - - - - - -
La prioritg à donner à ce programme dépendra de l’importance qu’on
attache au ravitaillement du marché national dès le 15 décembre, à partir
d’une production de semences locales, encore faut-il que le rendement
hectare soit satisfaisant et le prix aux producteurs rêmunkateur.
Durée du programme
- - - - - - - - - - - - - - - -
Jusqu’h fin 1984
1.1.2. La culture tardive (plantation mois de mars)
Résultats antérieurs
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Depuis 1975 à 1981, Il essais ont été mis en place au courant
du mois de mars. Parmi les 64 variétés testées à Cambérène, les variétés
BARAKA et DESIREE ont été les plus performantes avec respectivement
un rendement moyen de 30 t/ha pour 7 essais et 21 t/ha pour 6 essais.
La variété ALPHA également peu sensible à 1’Alternaria solani a donné
en moyenne pour 7 essais un rendement de 19,7 t/ha. Elle a été maintenue
pour sa bonne aptitude à la conservation. Entre les varié& dernièrement
introduites, on peut citer CLEOPATRA et GRACIA, qui n’ont toutefois
pas donné de meilleurs résultats au point de vue phytosanitaire ou
rendement,
A la station de Ndiol, 3 essais ont été réalisés, 2 au mois de mars
1979 et un au mois de mars 1980. Les variétés DESIREE et BARAKA ont
donné les meilleurs résultats) soit une moyenne de 33 t/ha pour 3 essais
et BARAKA 35 t/ha pour un essai, n’ayant été testé qu’en 1980.
Les 2 variétés ont montré une faible attaque de Rhizoctonia bataticola
de 3 à 4 % sur les tubercules.
Résultats de la campagne 1981-82
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ---------_
Un seul essai comparatif a été mis en place le 15 mars à la station
de Ndiol, avec 19 variétés.
Les résultats obtenus sont mentionnés dans le tableau ci-après.
l . . /

4.
Tableau No 2
Taux
Rendement
%
Rendement t/ha
Variétés
d'occupation
Cycle
t/ha
tubercules
tubercules
%
pourris
sains
CLAï!STAR
100
79
39,4
139
38,O
GRACIA
100
79
38,5
4,6
36,7
DESIREE
100
8 3
38,1
6,8
35,5
73-4-72-l
100
7 4
35,5
192
34,s
BARAKA
100
8 6
34,2
Q
33,5
CLEOPATRA
1 0 0
78
33,3
097
33,-
LOLA
100
77
32,9
3,-
31,9
LAMIA
100
78
32,6
2,3
31,8
73-FBI-32
100
75
32,3
0,6
32,l
MONALISA
100
8 2
32,3
6,4
30,23
PREMIERE (1)
100
83
32,l
1 SO
31,7
MARLENE
300
77
31,4
032
31,3
IROISE-H
99,2
78
3J,2
O>f3
31,o
MORENE
100
8 2
31,l
3,3
30,o
ARKULA
100
69
30,8
1,-
30,4
73-15
100
8 3
30,3
3,s
29,2
LIZEN
99,2
77
30,2
191
29,8
KROLISA
100
8 3
28,3
390
28,-
70-46-2
JO0
7 7
28,2
4,-
27,0
-
-
(1) Les semences de production locale provenant d'une plantation du 5 octobre
et récoltGes le 5 janvier 1982 à la SOCAS (Savoigne).
La variété CLAUSTAR a donng un rendement en tubercules sains supérieur
à la variété DESIREE et BARAKA.
La récolte de la variété DESIREE a subi une perte de 6,8 % des tubercules
par la pourriture des tubercules, provoquée par le Rhizoctonia bataticola.
La varieté PREMIERE avec les semences de production locale a donné un
résultat très correct de 32,J t/ha et un faible taux de perte (1 X) par
pourriture.
.*. /

5.
Conclusions
-m-w-------
Les varietés DESIREE, BARAKA ayant été testées plusieurs années de
suite avec des résultats satisfaisants, peuvent être recommandées pour
la culture tardive. La variété ALPHA donne un rendement inférieur aux
deux précédents, mais est avec sa longue période de dormante, la variété
qui se conserve le mieux.
Parmi les varietés dernikement introduites, il faut citer comme
intéressantes : CLAUSTAR qui a trzs bien produit à Ndiol et les variétés
GRACIA et CLEOPATRA.
11 est également prouvé que des rendements très satisfaisants peuvent
être obtenus avec la variété PREMIERE à partir des semences du pays, à
condition qu’elles proviennent d’une culture de semences d’importation
plantées au plus tard début octobre et que les semences provenant de
cette culture soient bien prégermées avant la plantation, ce qui est
rarement possible pour le mois de mars.
La pourriture des tubercules dûe au champignon Rhizoctonia bataticola,
observée sur la récolte des productions tardives en sol sablonneux, peut
être limitée en continuant les irrigations à faible dose jusqu’au moment
de l’arrachage des tubercules (5 mm tous les deux jours).
L’ensemble des renseignements disponibles actuellement permet
d’ arrêter
la poursuite de l’étude en faveur d’autres études prioritaires.
1.1.3. La culture trZ!s tardive (plantation avril)
Intérêt de l’étude
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
Ce programme peut se justifier s’il y a lieu d’étaler davantage
la production pour les raisons bien précises citées ci-après :
- la plantation au mois d’avril doit permettre l’utilisation de
semences de production locale provenant d’une plantation
effectuée fin septembre-début octobre

6.
- une plantation très tardive dans les bas-fonds‘des niayes
permettra probablement une production de pommes de terre de
meilleure qualité, Gtant donné qu’à cette époque de la saison
sèche, les sols sont moinshumides et les pommes de terre
récoltées au mois de juin probablement moins gorgées d’eau
que celles récoltées au mois d’avril, donc de meilleure
conservation
- dans le cas oil le prix de la pomme de terre serait libre, la
pomme de terre trgs tardive pourrait être vendue à un prix
supérieur au prix de vente de la pomme de terre de pleine
saison. Ce qui récompenserait le rendement/ha qui risque
d’être moins élevé qu’en pleine saison, mais qui, par contre
éviterait les difficultés d’écoulement et de conservation de
la pomme de terre de mauvaise qualité.
Ce problème se pose presque chaque année et va de pair avec
des pertes financières importantes.
Résultats antérieurs
-----_-------------c
Depuis 1976 à 1981, il y a eu 12 tests, donc 10 au mois d’avril
et un au mois de mai. Le nombre de variétés utilise.es pour ces essais
étaient au nombre de 45 et chaque variété, suivant les disponibilités
en semences, a été plantée de 1 à 6 fois.
Les meilleures variétés, en tenant compte du comportement phyto-
sanitaire et du rendement, ont été : DESIREE, BARAKA et ALPHA, à
partir des semences d’importation et PREMIERE à partir de semences
locales provenant d’une plantation du mois d’octobre.
La variété CLALJDIA a donné des rendements légèrement supérieurs
mais n’avait pas été retenue à cause de sa sensibilité à l’illternaria
solani. La variété PREMIERE est également assez sensible à 1’Alternaria
solani et au Rhizoctonia solani, mais elle est actuellement la seule
variété permettant de faire une deuxième culture à partir de semences
locales la même campagne.
. . . /

7.
R&sultats de la campagne 1981182
c__-----^---------c - v-----.-c WI
Les résultats du tableau No 3 montrent que la variété DESIREE
provenant de semences d’importation, a donné le rendementlha le plus
élevé (37,5 t/ha) , Toutefois, la variété PREMIERE à partir de semences
locales se situe en fonction de l’origine des semences, entre 29,9
et 27,4 t/ha, soit également de tr6s bons rendements.
Les autres variétés a partir de semences locales provenant d’une
culture tr&s hâtive (35 septembre) n’ont pas donnê des rendements
satisfaisants, Les raisons de cette faible production proviennent
probablement du fait que les semences récoltées le 10 décembre?
n’êtaient physiologiquement pas en état pour une plantation le 31 mars.
La culture très tardive (plantation fin marsldêbut avril) à
partir de semences locales provenant d’une plantation de début de
campagne pose le probleme d’obtenir des semences physiologiquement
prêtes B la plantation spécialement quand les semences d’importation
d’Europe arrivent tardivement (fin octobre/début novembre). Comme
il ressort des résultats mentionnés dans le tableau No 3 ci-aprês,
la variété PREMIERE peut “etre utilisée pour cette technique, B
condition que la plantation hâtive à partir de semences d’importation
soit réalisée en temps voulu. Dans le cas contraire, il n’est pas possible
de disposer des semences prêtes à la plantation fin mars/dgbut avril.
Cette période doit être considérée comme étant la date limite de
plantation, sans vouloir prendre des risques d’obtenir des rendements/
hectare sensiblement plus faibles à cause des températures élevées
qui peuvent se présenter couramment durant la période de tubérisation
de la culture tr&s tardive,
Dans le but de trouver une technique culturale permettant d’avancer
la récolte et d’avoir des semences prêtes ê. la plantation début avril,
un essai a été mis en place c1 Ndiol le 5 novembre 19811 Les résultats
obtenus sont mentionnés dans le tableau No 4.

8.
Essai comparatif avec des semences d'importation et des semences de'
production locale (cal. 35/50)
Lieu : Ndiol
Date de plantat -on :
31 mars 1982
Tableau No 3
Origine
Taux
%
Variétés
des
d'occupation
Cycle
Rendement
t/ha
tubercules
semences
%
pourris
DESIREE
Imp.
100
89
37,5
ARMEN
Imp.
100
70
32,4
359
PREMIERE
Loc/SOCAS
100
87
29,9
498
pl. 5/10 ;
réc. 5/1
DIAMANT
Imp.
100
29,0
CLAUSTAR
Imp.
100
28,7
BARMA
ImP*
100
28,6
UNIVERS
Imp.
100
27,7
PREMIERE (B3)
Loc/Ndiol
100
27,4
pl. 5/11 ;
réc. 2311
NICOLA
100
88
26,7
CARDINAL
Imp.
100
89
25,4
VULKANO
100
68
24,8
697
ALPHA
Imp.
100
96
24,0
TROUBADOUR
Imp.
100
75
22,l
NAATAANGE
LocJCambérDne
96,l
92
15,8
pl. 1519 ;
réc. 10112
DESIREE
Loc/Cambérène
100
15,8
Pl.
1519 ;
réc. 10/12
CARDINAL
Loc/Cambérène
90,6
12,6
pl. 15/9 ;
réc. 22/12
Loc/CambérBne
60,2
pl. 15/9 ;
réc. 22/12
Loc/CambWne
pl. 15/9 $
réc. 22/12
(B3)
: voir tableau suivant

Tableau No 4
Résultats d'un essai comparant différents traitements raccourcissant le cycle eultural et les incidences sur la
germination des semences destinées à une deuxiame culture la même campagne
Variété
: PREMIERE (Cal. 35/45)
Date de plantation :
5 novembre 1981
Ecartement
: 30 x 60 cm
Lieu. :
Ndiol (Région du Fleuve)
Nombre de jours
Observations de la germination (cal. 35/45)
après la plantation
Taux
d'occup
Taux
%
Début germination
IlO0 % des
IJombre jour:
à la
Rdt
de
tuberc.
Nbre
a
entre
erm.
g zrm .
bjets
%
%
Arrêt
Défannage
rkolte t/ha
Ière planta1
nultipl. 3lessés
jours
Récolte
tuberc Nlxe Long tuberc
jours
Nbre Long Lumul.
2ème plantat
irrigat
manuel
%
après
Zen&s
mm
pourris
après
mm
tuberc .
récolte
récol te
pourris
60
61
61
100
21
7,24
75
31
19,4
2
39,7
71
39,a
132
Al
60
61
(1)
70
100
20,6
7,lO
56
31
093
OS5
197
61
199
131
A2
60
70
70
100
22
7,59
52
31
797
1
2,3
61
296
131
A3
70
71
71
100
24,8
8,55
35
31
21,2
2
734
61
7,8
132
B1
70
71 (1)
80
100
23,6
8,14
26
21
095
095
194
51
198
131
02
70
80
80
100
25,7
8,86
20
21
996
1
195
51
231
131
D3
C
90 (2)
100
100
100
30,2
10,41
0
21
17,8
2
0
51
0
151
(l)! Fanes laissées en couverture de la ligne de plantation
(2) Irrigation s'est poursuivie après 90 jours à la dose de 5 mm tous les 2 jours,
afin de tenir le sol suffisamment frais
pour éviter l'attaque de Rhizoctonia bataticola sur les tubercules.
(3) Mise en germoir 1 jour après récolte et observations effectuées tous les 10 jours.
(Germoir : abri en paille ouvert sur les côtés permettant une bonne ventilation et luminosité, température ambiante).
W
.

Conclusions
_--- --m-s--
Les résultats de la présente campagne confirment les résultats
obtenus anterieurement. Les rendements moyens en fonction des nombres
d’essais réalisés figurent dans le tableau ci-dessous :
Tableau No 5
Lieu de l’essai :
Lieu de l’essai :
Cambérène
Ndiol (Fleuve)
Origine
Variétés
semences
Nombre
.d t /moyen Nombre
tdt/moyen
l’essais
ha
l’essais
ha
DESIREE
impor t .
2
25,l
4
29,95
BARAKA
import.
2
25,8
2
33,9
NICOLA
impor t .
2
30,65
DIAMANT
import.
2
29,25
CLAUSTAR
import.
2
23,5
1
28,7
ALPHA
impor t .
2
22
1
24
PREMIERE
lot.
1 (1)
29,9
PREMIERE
lot.
5
2 3
1 (2)
27,4
-
-
(1) Semences provenant d’une culture plantée le 5/10, récoltée le 5/1
(2) Semences provenant d’une culture plantée le 5/11, récoltée le 23/1
En ce qui concerne la production très tardive à partir de semences
locales avec la variété PREMIERE, il a été observé que :
- pour diminuer le cycle cultural en cas d’importation tardive
de semences (fin octobreldébut novembre), il y a possibilité
de gagner 20 jours sur le cycle cultural normal et de disposer
de semences physiologiquement prêtes ZZ la plantation fin mars/
début avril, en arrêtant les irrigations 70 jours après la
plantation, en effectuant immédiatement la coupe des fanes,
en laissant la végétation en protection de lignes de plantation
et en récoltant à 80 jours, suivi innnédiatement de la mise en
germo ir
- pour un m^eme cycle, la rgsistance de la peau augmente avec la
coupe des fanes
. . . /

11.
- l’intensité de l’attaque de Rhizoctonia
solani
sur les
tubercules augmente avec la durée du cycle cultural.
Orientation du programme futur
_____---------- - - -------m--v
Les essais pour la culture tr&s tardive à partir de semences
d’importation (plantation début avril) méritent d’être poursuivis dans
les bas-fonds des niayes, afin d’observer la qualité organoleptique
des tubercules et leur aptitude B la conservation. Les essais à partir
de semences locales demandent confirmation.
Priorité
_-------
Ce programme mêrite une attention particulière, compte tenu de
l’importance de la culture de la pomme de terre dans les bas-fonds des
niayes et les conséquences financiEres qui y sont liées.
Durée du Programme
_-------- - - ---es
Campagne 1982/83 et 1983/84.

12.
1.2.
Etude des méthodes culturales
1.2.1. L’incidence de la coupe des tubercules
Résultats antérieurs
_-------------------
Le sectionnement des tubercules est une pratique courante dans
le milieu maraîcher traditionnel, sans doute liée à l’importation de
semences de gros calibres.
Les différents tests avaient pour objectif d’gvaluer les différentes
méthodes de coupe et de densitt- de plantation habituellement pratiquées
par les paysans.
D’après les tests effectués sur SPUNTA 35/50, RARAKA 45/55 et
35/55, il résulte qu’en coupant de gros tubercules en deux, on a pu
obtenir des rendements comparables 2 ceux obtenus avec des tubercules
entiers. On peut ainsi réaliser une &onomie de 50 % sur le coût des
semences à condition de ne pas resserrer l’écartement, mais de cultiver
à 30 x 60 cm.
R&ultats camPagne
------c------ -
i981-82
------c---
Deux essais ont gté rgalisés, un avec la variété BARMA et un
autre avec la varigté PREMIEIIE,
Variété :
BARAKA (semences importation)
Date plantation : 4 mars 1981, Cambérène
Tableau No 6
1 Prod ction
-
-T
Prix de
Ecarte-
Xdt/ha Prix vente
vente
ment
Poids/ha
(1)
90 F-/kg
moins
)rix semence:
-
-
20 x 2 0
6,9 t caL 45/55
841 ,800
494
30,3
2.727.000
1 e885.200
2 0 x 40
3,3 t caL 45155
402.600
8,9
29,5
2.655.000
2.252.400
3 0 x 6 0
1,5 t caL 45/55
183.000
15,8
23,7
2.133.000
1.950.000
2 0 x 40
4,3 t cal. 35/45
524.600
781
30,6
2.754.000
2.229.400
3 0 x 6 0 en deux
60,7
1,9 t cal. 35/45
231.800
12,8
24,3
2.187.000
1.955.200
20 x 40 P as coupe 91,5 8,J t caL 35/45 988.200
4,7
37,8
3.402.000
2.413.800
30 x 60 b as coupe 92,4 3,4 t caL 35/45 414.800
10,l
34,3
3.087.000
2.672.200
I--
-
-
-

13.
Variéte :
PREMIERE, Cal. 45/55 (semences prod. locale)
Date plantation :
13/4/82, Camb&&re
Tableau No 7
-
-
:emences utilisées
Production
Prix de
Taux
Coef .
Ecarte- Mode de
vente
l’occup
Pr ix/ha
LnaL Prix vente
ment
coupe
‘oidsfha
X
:dt/ha
moins
%
122 F/kg :uberc
var.
90 F/kg
)r ix semence:
-
-
-
w.--
20 x 40 pas coup1
97,6
13,4
1.634.800
2,6
34,5
t
3.105.000
1.470.200
30 x 60 pas coup
100
694
780.800
490
25,5
b
2.295.000
1.514.200
20 x 40 en deux
58,7
6,-
732.000
2,8
16,6
c
1.494.000
762.000
20 x 20 en quart
35,5
7,2
878,400
1,g
13,5
c d 1.215,OOO
336.600
30 x 60 en deux
62,5
238
341.600
396
10,2
de
918.000
576.400
20 x 40 en quart
23,8
393
402.600
2,7
898
de
792.000
389.400
30 x 60 en quart
38,4
1,6
195.200
398
691
e
549.000
353.800
L’analyse statistique n’a dgmontré aucune différence significative entre
les rendements des différents objets pour l’essai réalisé avec la var.BARAKA,’
par contre il y a une différence hautement significative entre les rendements
des différents objets pour l’essai avec la variété PREMIERE.
Le taux d’occupation pour les objets plantés avec les tubercules entiers
varie entre 100 et 91 %, tandis que pour les tubercules coupes, le taux
d’occupation se situe entre 23 à 64 %. Ce faible taux d’occupation est dû à la
pourriture des tubercules dans le sol,
Conclusions
- - - - - - - - - - -
Pour l’ensemble des quatre essais réalisés jusqu’à ce jour, on a pu
observer que la plantation de tubercules entiers à l’écartement de 30 x 60 cm
a donn&? trois fois sur quatre, le meilleur r&ultat financier et une fois,
le deuxième meilleur résultat apr&s l’objet “coupe suivant le nombre d’yeux
et plantation à l’gcartement 20 x 40 cm”.
On peut conclure cette gtude en disant que la plantation de tubercules
entiers à l’écartement 30 x 60 cm est actuellement la méthode qui puisse
assurer au producteur, la meilleure production avec le moindre risque et le
moindre travail,
l *. /

14.
La méthode de la coupe des tubercules présente trois fois sur
quatre le risque d’une faible levée, suite à la perte des tubercules
par pourriture. Elle demande un travail complGmentaire au producteur
pour la coupe et les écartements serrés de plantation ne permettent
pas d’effectuer correctement les soins culturaux,
Au cas où la méthode de la coupe des tubercules serait quand
même utilisée, il est conseillé de laisser cicatriser la tranche.
1.2.2. La culture de la pomme de terre à partir de graines
Intérêt de l’étude
___--------.------F
La production de pormnes de terre à partir de graines peut présenter
un intérêt pour les régions éloignées pour lesquelles le transport
de tubercules de semences est difficile et coûteux.
Obiectif
- - ----m
L’êtude débutée en 1981 avait un double objectif qui consiste à
chercher une méthode culturale applicable en milieu rural et de tester
le matériel végétal introduit.
Résultats de la ca.mQagne 1981-82
_------------------ - ---------c
Deux essais orientatifs de comportement ont bté réalisés à un
mois d’intervalle. Le semis en place a été effectui5 à un écartement
de 70 cm entre les lignes et sur la ligne, un semis en poquets de 3
à 4 graines espacées de 10 cm.
Une plante tous les 20 cm fut gardée après démariage. Le buttage a été
réalisé aprês chaque épandage de la fumure de couverture (50 kg/ha de
sulfate d’ammoniaque, 40 kg de superphosphate triple et 50 kg de sulfate
d ’ ammoniaque), soit B 40-50 et 60 jours après le semis. La fumure de
fond consistait dans l’enfouissement de 20 t. de fumier à l’ha.
l . .
/

Tableau No 8
Date de semis
8 Dikembre 1981
7 Janvier 1982
Observations
Moyenne
Taux
Zycle
Taux
Aspects des
nombre
Calibre
Variétés
Développement
' occup !dt
en
1' occup Idt
:ycle
végétatif
tubercules
tuberc
%
:/ha jours
%
:/ha
plant.
PAN AMERICAN 1684
81,3
96
13,2
124
Bon développement
Forme ovoïde,
23
moins de 3 %
beaucoup de
peau jaunâtre,
atteignent 35 mm :
ramifications
lisse, assez fragih
chair jaune clair
PAN AMERICAN 2905
118
91
798
117
14" à 20 % des
Forme ovoïde,
9
13,5 à 17,5* %
plantes présen-
allongé, peau
supérieur à 35 mm
taient un aspect
rugueuse et noi-
virosé
râtre, chair
blanche avec
anneau grisâtre
PA8 2907
118
84,5
106
très faible
Forme sphérique,
5
nains de 3 %
développement
peau jaunâtre
atteignent 35 mm
rugueuse, très peu
fragile, chair
blanche
ul
.

16.
Conclusions
--_--------
Le semis rgalisg au mois de janvier semble être plus favorable
que celui du mois de décembre,
L’écartement Etait satisfaisant â condition d’être en mesure de
pouvoir rgaliser correctement les trois buttages 5 JO jours d’intervalle.
Les rendements actuellement obtenus sont tr6!s faibles et la
qualité des tubercules 6tait médiocre.
Orientation du programme futur
_-_------------ mm ------e----
Les variétés testées n’ont pas donné satisfaction et ne méritent
pas d’être réintroduites. En fonction de la priorité qui sera accordée
ZI ce programme, un micro essai orientatif pourrait être réalisé avec
des semences récoltEes localement, de la variété NAATAANGE.
Un semis par mois pourrait se réaliser à partir du mois d’octobre
jusqu’au mois de février.
Priorité
-------m
Actuellement,
il est difficile d’admettre que cette mgthode
culturale puisse trouver un intérêt chez le producteur des régions
éloignées du Sênégal, En effet, le semis ainsi que les jeunes plantes
sont trks délicats et dans la limite des connaissances acquises
jusqu’à ce jour, les chances pour les maraîchers de r&ssir cette
technique semblent faibles.
En outre, les rsgions gloignées où cette technique peut présenter
un certain intérêt, ont des conditions climatiques généralement
défavorables B la culture de la pomme de terre, & moins qu‘on ne trouve
des variétés plus vigoureuses et mieux adaptées.
Durée du programme
- - - - - - - - - - - ----m
Campagne 3982/83, la poursuite sera déterminée en fonction des
résultats détenus.

17.
1.2.3. La conservation des semences’locales durant la.période chaude et
humide (juin-juillet-août-septembre)
Rgsultats antêrieurs
-------------------m
La conservation de semences au frigo donne de bons résultats.
Toutefois, cette technique est or&reuse et la capacité puis la dispo-
nibilitê des frigos dans le pays sont limitées.
La conservation de semences des variétés CARDINAL et BARAKA en
milieu ambiant, sous abri couvert d’un toit en paille, ouvert sur les
côt& permettant une bonne ventilation et une bonne luminosité, a
permis d’obtenir des résultats â peu près semblables aux semences
conservées au frigo,
En comparant les incidences des deux modes de conservation sur
une culture hâtive, il 6tait apparu que l’on pouvait obtenir le même
niveau de rendement (20 t/ha),
Résultats de la campagne 1981-82
__-----------------
- - - - - - - - - - -
Le programme a été poursuivi durant la campagne 1981-82 avec
d’autres variétés et les résultats obtenus sont mentionnés dans le
tableau ci-aprss.

18.
Lieu : Cambikène
Date plantation : 2 novembre 1981
' Cycle 'lère culture
Ecartement : 30 X 60
, Plantation : 13/2 - Récolte après 65-75 j.
Conservation frigo : 28/4/81
-
Tableau 9
-
1
% perte durant la
l I Rendement
conservation (1) et
Taux
1 Variétés
Ia prggermination (2)d 'occupa
ycle
tion
t/ha
A.V.
ation
8/4-10/9
0/9-28/10
(1)
(2)
-
-
DESIREE
AL
036
1,7
95,8
101
3238
DESIREE
F
0
0,5
100
101
!9,6
b
GRACIA
F
0
057
100
98
!4,5
bc
ALPHA
AL
199
199
89,6
101
?2,5
bcd
TROUBADOUR
F
0
0
99
91
!2,5
bcd
DIAMANT
AL
2,g
337
90,6
101
22,4
bcd
GRACIA
AL
099
338
90,6
101
21 ,9
bcd
CLEOPATRA
F
0
0
97,9
87
21,5
bcd
UNIVERS
AL
31,3
48,9
87,5
101
21,4
bcd
DONATO
AL
034
137
98,9
91
21 ,l
bcd
DIAMANT
F
0
0
99
98
18,9
cde
UNIVERS
F
0
Il,2
95,9
98
la,8
cde
DONATO
F
0
098
89,6
87
18,6
cde
CONSTANTE
A?d
0,5
2,5
93,7
87
l7,4
cde
CONSTANTE
F
0
0
97,9
87
17,2
cde
HOLDE
F
0
0
00
87
16,6
cde
TROUBADOUR
AL
037
336
91,7
98
l5,4
de
CLEOPATRA
AIl
0
J,7
87,5
98
l4,4
de
SN 70-07
F
0
0
'96,9
91
14,5
de
JIJDITH
AL
034
1>5
96,9
91
Il,6
ef
ALPHA
F
0
097
22,9
101
596
f
JOELLE
AL
094
2,g
83,3
87
4,2
f
JUDITH
F
0
2,7
67,7
91
2,7
SN 70-07
AL
34,8
25,2
37,5
87
2,3
JOELLE
F
0
599
28,1
87
098
HOLDE
AL
2
7,6
633
97
093
,
AL : conservation à Ilair Iibre, +'mMx 31,6'C, mMn 20,S°C, m 26,3'C //
HE1 ml%x 97 % mMn 63 %, m 81 19
F
: conservation au frigo du 28/4 au 10/9 (t03-6'C/80 à 90 % H.R.)
Coeff. de var. res. 36,l
p.p.d.s. (5 %) = 8,6 t/ha

19.
Le pourcentage de pertes de semences par pourriture, jusqu’au
15 septembre était de 0 % pour toutes les Varié&s conservées au frigo
et une perte de 0 â 3 % pourcellesconservées â l’air libre, â
l’exception des varigtés UNIVERS (31 X) et SME 70-07 (14,s X).
Pour tous les objets conservés au frigo, les germes des tubercules
étaient plus courts que 5 mm, sauf les variétés CONSTANTE et HOLDE
(+ 10 mm), Les objets conservés â l’air libre avaient les germes
supérieurs â 10 mm, sauf les variétés ALPHA et ALTENA.
Le nombre moyen de germes par tubercule était supérieur sur les
tubercules conservés au frigo, sauf pour les variétes DONATO, JOELLE et
ALTENA .
Le pourcentage de tubercules germés était de 99 à 100 % pour toutes
les variétés conservées au frigo, sauf pour les varigtés ALPHA (52,4 X),
JUDITH (95,4 X) et UNIVERS (97,4 %),
A l’air libre 100 % de tubercules étaient germés, à l’exception
des variétés UNIVERS (76,5 X), ALTENA (84,l X), SM 70-07 (SS,8 %),
ALPHA (90,5 %) et JOELLE (95,2 W),
Les germes les plus longs ont été observés sur les variétés JOELLE
et JUDITH â 1 ‘air libre (22 mm),
Les germes les moins développés ont été constatés sur la variété
ALPHA (frigo 3 mm/air libre 6 mm).
Conclusions
----------F
La yariét6 DESIREE,semences conservées â l’air libre, plantées
début novembre et récoltées le 5 février, a donné un t&s bon rendement
(32,s t/ha).
L’application de cette technique doit permettre l’approvisionnement
du marché local durant les mois de fgvrier et mars, â partir de semences
de production locale, conservées sous abri construit en matériaux locaux.
. . . /

20.
Orientation du programme
_--a----------.- - - -m-w-
Les résultats obtenus jusqu’â ce jour sont três encourageants,
mais la technique actuellement utilisêe, semences êtalées sur claies
en mono ou bicouche, nécessite de trop grandes surfaces pour permettre
le stockage des quantités importantes de semences à conserver sur le
plan national. Il faudrait améliorer la technique de stockage au
moins durant la premisre pêriode de conservation, jusqu’au moment
où les semences puissent Btre vendues au producteur et mises en pré-
germination par ses propres soins. Les tests seront poursuivis avec
les variêtés DESIREE, BARAKA et ALPHA.
Priorité
-----m-w
Ce programme est prioritaire, vu les économies que la mise au
point de cette technique peut permettre par la diminution des semences
d’importation d’environ 600 t. â 150.000 F/tonne, soit 90 millions
et une économie pour frais d’entreposage frigo de l’ordre de 18 millions.
Durée du programme
_-------- - - - - - - -
Campagne 1984/85,

1.3.
Essais locaux dans les Centres d’Appui Technique (C.A.T.) à partir
de semences de production locale
Entre le 6 et 10 novembre, 3 essais comparatifs variétaux, à
partir de semences produites localement, ont été mis en place dans
3 localités : Ndiandg (Diourbel), Potou (Louga) et Mboumbaye (Fleuve).
La variétê DESIREE a donné les meilleurs rendements, soit 16 t/ha
à Ndiandê, 14 t/ha à Potou et 8,J t/ha à Mboumbaye, suivie par la
variétê BARAKA,
L’origine de ces faibles rendements est probablement dûe 2 un
manque d’irrigation au moment de la tubérisation.
Conclusions
- - - - - - - - - - -
Ces tests ont permis de confirmer que les variétés DESIREE et
BARAKA sont les deux Varié&s les mieux adaptées aux conditions clima-
tiques de ces trois régions.
L’activitê du Centre dans les différents C.A.T. sera arrêtée
conformément aux recommandations de la mission d’évaluation, et les
essais locaux pourront se rêaliser dans les stations et centres de
1’I.S.R.A.
1.4.
Essais de lutte phytosanitaire
1.4.1. Contrôle de la pourriture du collet provoquée par Rhizoctonia solani
Intêrêt de l’étude
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
Ce champignon du sol peut provoquer des dégâts importants au
niveau du collet des tiges apres le buttage.
Résultats antérieurs
m-------------^-----
Les rêsultats de 1980/81 ont montré la bonne efficacité de
l’iprodione et du captafol dans la lutte contre Rhizoctonia solani
ainsi que la nécessitê d’effectuer le traitement peu avant buttage.
Ces essais avaient êgalement montré la phytotoxicitf5 et le manque
d’eff îcacité du pyracarbolide.
‘.
. /

22,
Résultats de la campagne
-------------c----e.m
- - - - 198Ji82
- - - - Mm
Un essai pour confirmer les résultats obtenus fut mis en place
en novembre 1981, Les diff grents traitements étaient :
- captafol,
traitement au collet avant buttage B 8 kg m.a./ha
- iprodione,
traitement au collet ci l’émergence et avant
buttage (0,65 + 0,65 kg m,a,/ha)
*I iprod ione )
trempage des tubercules avant plantation pendant 7 mn
- thiabendazole T trempage des tubercules avant plantation pendant 7 mn
Aucune différence significative n’a étg constatée, ni dans le
pourcentage d’attaque, ni dans les rendements, entre les différents
objets. L’attaque du champignon a été trop tardive et limitée.
Orientation de la Poursuite du
__-----I----c-----

----------c- programme
- - ----_
Le programme “Rhizoctonia solani” va se poursuivre par l’étude
de l!influence des prgcédents culturaux - oignon, chou pommé,
h a r i c o t n a i n -
sur l’importance et l’évolution de la maladie sur une
culture de pomme de terre.
Priorité
------c-
Cette êtude mérite d’etre poursuivie, afin de trouver des rotations
permettant de diminuer l’attaque de ce champignon sans traitement
chimique, Elle est Egalement tr&s importante dans le cadre du programme
“production de semences”,
Durée du Programme
__------- ^- ---clm
Jusqu’en .l984/85 +
1.4.2.
Lutte contre Gryllotalpa africana (la courtilière)
Intérêt de l’gtude
--“--------------”
L’insecte creuse des trous dans les tubercules, endommageant
parfois plus de la moiti6 de la rêcolte.
. . . /

23.
Rgsultats antérieurs
_-_--------.-----.--“c
Trois essais ont gté effectués en utilisant des insecticides
micro-granulés, en traitement du sol. Parmi les divers produits
testés, le chlorpyriphos-éthyl, le fonofos et le diazinon se sont
montrés efficaces en application avant plantation ou avant buttage.
Dans plusieurs essais orientatifs, le chlorpyriphos-Gthyl,
concentrg gmulsionable en pulvérisation, a donné des résultats pro-
metteurs et mériterait d’être retesté.
Résultats de la campagne
_______------------ -
1981-82
-I----c-c-
Le but de l’essai mis en place en novembre 1983 était de tester
l’efficacité de la formulation concentrg émulsionnable du chlorpyriphos-
éthyl à divers stades de la culture.
Tableau No 10
?Ombre moyen de
% de
Objet
Kg
Moment de
tubercules non
].a. /ha l’applicatior
ubercules
troués
troués
par parcelle
Chlorpyriphos-éthyl
avant plan-
095
549,2 a
:Concentré émulsionnable)
tat ion
Chbrpyriphos-éthyl
avantbuttage
190
509,o a
(pl + 21 j)
Chlorpyriphos-éthyl
plantation
17,3
438,g b
+ 50 j
Chlorpyriphos-gthyl
plantation
25,9
363,2
c
+ 50 j
Témoin non traitê
50,4
236,B
d
PPdS
= 61,3 j C.V. = JO,9 %
Conclusions
- - - - - - - - - - -
Il n’y a donc aucune différence significative entre une application
avant plantation ou avant buttage, la protection est quasi totale.
Par contre, les applications 50 jours après plantation - au milieu
du cycle - ne semblent pas indiquêes, surtout avec une dose réduite.

.
24.
Orientation de la poursuite du programme
__--___---__----.sc - - - - - - - - - - - - - - *---- .
Ce programme s’orientera sur la recherche d’une méthode d’éva-
luation des densités de population sur culture de pomme de terre,
en corrélation avec les dégâts sur tubercules, en vue d’établir un
syst@me d’estimation des dégâts prévisibles.
L’influence du précedent cultural sur les niveaux de population sera
étudiée,
Priorité
------cc
L’importance des dégâts en milieu rural montre la priorité à
donner à ce programme,
Durée du programme
_-------- - - ---tic
Jusqu’en 1985,
1.4.3.
Lutte contre Liriomyza trifolii
1981 a vu l’apparition au Sénégal de la mouche mineuse nord-
amêricaine des feuilles sur de nombreuses cultures et plus particuliè-
rement sur pomme de terre, souvent détruite par ce ravageur, Les
divers insecticides testés n’ont permis aucun contrôle de la mouche :
acéphate, dimgthoate, diazinon, deltamgthrine, .,,.,
Par contre, deux microhyménoptéres Eulophidae ont été identifiés,
ils parasitent un pourcentage assez élevé des larves et pupes de
Liriomyza, D’autre part, certaines variétés de pomme de terre se
sont montrées moins sensibles que d’autres et attaquées à un stade
plus avancé de leur cycle : ALPHA, CARDINAL, DESIREE, GRACIA, 495/2.
C’est dans ce concept de lutte intégrée, qu’un projet “TCP” vient
de démarrer pour 1’6tude des possibilités de lutte biologique classique.
Le consultant, d6jB sur place, est chargé de la formation du
personnel de contrepartie dans les techniques d ‘&raluation, d’élevage,
de lâcher et de contrôle d’implantation d’insectes parasi.tes.
Il Etablira et démarrera un programme d‘étude êcologique de la
mouche ; il assistera dans l’établissement d’une installation de
réception et d’élevage/multiplication d’insectes parasites.

25.
1.5.
Amélioration
1.5.1. Sélection pour la culture tres hâtive
Une plantation d?s le mois de septembre nécessite un clone
relativement bien adapté à des conditions de températures minimales
de l’air défavorables pour la tubérisation :
- septembre
:
25,3’C
- octobre
:
24,8’C
- novembre
:
21,7Oc
En dgbut de campagne, une élite de 700 plantes appartenant à
5 familles de 3e année (variétg NAATAANGE) a fait l’objet d’une
sélection sévZke.
A la récolte, 10 plantes ont étg retenues pour la poursuite du
programme en fonction des critères suivants :
- nombre de tubercules/plante supérieur à 15 (moyenne 19,3)
- absence totale de pourriture sur les tubercules-fils
- poids moyen par plante satisfaisant (moyenne 503 g = 25,1 t/ha).
Dans la perspective d’une gvaluation en septembre 1982, ces plants
de base ont été multipliés :
plantation :
13 avril
récolte :
78 jours
nombre de plantes :
161
poids moyen de tubercules/plante : 624 g
nombre moyen de tubercules/plante :
11,4
l-5,2. Sélection pour la production en hivernage
L’étalement de la production par une plantation au mois de juin
exige avant tout le recours !$ un matériel génétique capable de supporter
des conditions de tempgrature minimale de l’air relativement glevées :
- j u i n (23,3’C)
- j u i l l e t (25,O’C)
- aoik
(25,6%)

26.
A cette époque de l’annêe, le cycle de NAATAABGE oscille entre
70 et 80 jours.
Suite au travail qui a été effectué au cours de l’hivernage 1981,
les plants de base ont Gté multipliés au cours de la campagne (plan-
tation 30 décembre, r&zolte 70 2 84 jours).
Sur un effectif initial de 6.000, 150 plantes ont été retenues
au sein de 5 familles de 4e annêe en vue d’un test a réaliser en 1982
durant la saison chaude et humide.
1.5.3. Orientation de la poursuite du programme sélection pomme de terre
Le matériel sélectionné sera testé par la section Expéri;mentation
durant la campagne f982/83. Conformêment aux recommandations de la
mission d’gvaluation, ce programme sera suspendu et le matériel
sélectionné sera maintenu en collection.

27.
1.6.. Production de semences de pomme de terre
Suite !i une multiplication mise en place au mois de février 1981,
le Centre a distribué 16 tonnes de semences aprk triage, calibrage,
traitement phytosanitaire, conditionnement et conservation en chambre
froide.
Une culture t&oin a gté mise en place a partir de ces semences,
les résultats sont mentionnés dans le tableau ci-dessous :
Tableau No 11
1
Date plantation : 6-10 novembre 1981 ; récolte : J8/1/82
Ecartement : 30 x 60 cm
Rendement t/ha
Germination des semences
19
Satisfaisante
18,5
Mauvaise
13,5
Mauvaise
13
Satisfaisante
Une production de semences plus importante était prévue au mois
de février 3982, par suite d’un retard dans l’installation du système
d’irrigation sur le terrain d’extension, la surface a été limitée à
7.380 m2 et .a plantation a été réalisée du 20 au 23/4/81
Tableau No
1
1 Calibrage % sur poids
Variété
3q-a
-28
--
58,5
20,7
12,l
46,8
8>7
4
59,4
19,3
Il,9
51,2
11
7
-
-
Ecartement
; 20 x 50

28.
1.7.
Les actions de vulgarisation
Les actions de vulgarisation pour la culture hâtive de la pomme
de terre ont été réalisées à partir des semences produites sur les
parcelles de la section (juin 1981 : 600 kg).
La distribution des lots de semences des variétés DESIREE, BARMA
et CARDINAL a efê faite au cours des mois d’octobre et novembre,
suivant les régions (de Thiès, du Sine Saloum et de la Casamace).
La majorité des semences disponibles fut attribuée à la région de
Thiès, 400 kg répartis sur 20 jardins et au Centre de Formation de la
SODEVA 2 Pout (démonstration),
Le solde fut réparti entre la région du Sine Saloum (40 kg sur
3 points de culture), la région de Casamance pour les parcelles expéri-
mentales (15 kg) et sur un bloc terrain vulgarisation au Centre (105 kg).
Les résultats obtenus ont été les suivants :
zgiqn
- d e T h i
---------wê s :
var. MRAKA,
moyenne .l,7 t/ha - rendement max.
4 t/ha
var. CARDINAL,
moyenne 2,5 t/ha - rendement max. 5,5 t/ha
var. DESIREE,
moyenne 4,0 t/ha - rendement max. 11,0 t/ha
région du Sine Saloum :
_- ----------------“.3
v a r . BARAKA,
moyenne 3,8 t/ha
var. CARDINAL $
moyenne 6,8 t/ha
var. DESIREE,
moyenne 3,0 t/ha
rggion
c-
de Casamance (parcelles expérimentales)
----------_--m--
var. ALPHA,
moyenne 7,5 t/ha
var. BU,
moyenne JO,0 t/ha
var , DESIREE)
moyenne 9,0 t/ha
Pardle terrain yulgarisation
~dQL.* I .-----q---Tmcv--
--
-.-c---~-c
var. ALPHA,
moyenne 8,5 t/ha
var. BARMA,
moyenne i6,3 t/ha
var. CARDINAL,
moyenne 13,O t/ha
Var, DESIREE,
moyenne 21,8 t/ha -...
. . . /

29.
Il est évident que ce type de culture en milieu rural et ceci
plus spécialement dans la rEgion de ThiPs oii Cette action est mise
en place depuis quatre ans, n’a pas donné les résultats escomptés.
Sur Thiès, la baisse généralisée des rendements, d’une année sur
l’autre, montre bien le peu d’intérêt des paysans pour réaliser
une culture hâtive de pomme de terre. Les raisons d‘une telle situation
ont déjà été mises en évidence et sont citées ci-dessous :
- les paysans sont peu disponibles en octobre, la campagne
arachidière et vivri&re n’est pas terminee
- les rendements obtenus sont nettement plus faibles en culture
hâtive qu’en pleine saison, 12 à 15 t/ha pour 25 à 30 t/ha
en bonnes cultures
- l’obligation pour les paysans de choisir un site cultural
différent de celui oil ils pratiquent traditionnellement cette
culture (bas-fonds encore innondés) d’o3 un surcroît de travail
- enfin l!ensemble de ces dgsavantages n’est pas compensé par
une juste rétribution lors de la vente du produit, étant
donné que le prix fixe de la pomme de terre, reste constant
toute l’annge quelque soit la saison ou la qualité de la
production,
Afin de rendre plus évident ce problsme de la pomme de terre en
culture hâtive, il est prêyu d’ouvrir des listes de souscription
pour l’achat de semences? en septembre f 982, comme il a été le cas
pour les semences d’oignon VIOLET DE GALMI.
En culture de saison et d’arrière-saison, la région de Thiès
reste la zone la plus importante pour la production de la pomme de
terre, Pour la campagne 198J/82, la SONAR a distribué 558 t. de
tubercules de semence , pour une valeur de 68 millions de francs CFA
022 b’kgl q
Cette année, un nombre encore relativement important de tubercules
des variétés 3ARAKA et DESIREE destin& aux cultures de démonstration
pour la pleine saison et l’arrike-saison, a ét(s. distribué.
l . .
/

30.
Au .total 28,000 semences devant permettre de réaliser la mise en
2
culture de plus de 5.000 m répartis sur plus de 30 p’oints de démons-
tration (2 p&-iodes - 2 variétés),
Les rendements obtenus ;
BL#UM, élevés
43 t/ha
DESIREE, élevés
35 t/ha
BARAKA, faibles
6 t/ha
pour la pleine saison
DESIREE, faibles
6 t/ha
BARAKA, moyenne gênérale
23 t/ha
DESIREE, moyenne générale
20 t/ha
BARAKA, êlevés
48 t/ha
DESIREE, élevés
46 t/ha
BARARA ,
faibles
9 t/ha
pour l’arrière-saison
DESIREE, faibles
7,5 t/ha
BAF%RA, moyenne générale
25,5 t/ha
DESIREE, moyenne générale
22,0 t/ha
N.B. - les rendements faibles sont dûs essentiellement 3 une insuffisance
dans les doses d’irrigation.
Sur les parcelles de la vulgarisation au Centre, un bloc-temoin
de 1.000 m2 a été plantê le 9 mars avec 2 variétés (BARAKA et DESIREE)
récolte le 1/6. Ces tubercules avaient pour objet une utilisation de
semences aprks conservation, une tr&s forte attaque de nématodes a
modifié cette destination premike.
Rendements à titre indicatif : BARAKA
= 28,8 t/ha
DESIREE = 25,6 t/ha

31.
2.
OIGNON
2.1.
Etude pour l'étalement de la production
Dans le cadre de ce programme,
il restait deux points à étudier :
- tri-variétal pour la pleine saison avec la variété VIOLET
DE GALMI
- tri- variétal pour la production hâtive à partir de bulbilles
avec la variété RED CREOLE.
2.].],Tri-varié-a1 pour la pleine saison avec la variété VIOLET DE GALMI
Intérêt de l'étude
___--_-----------
Cet essai a été mis en place dans le but de comparer la variété
VIOLET DE GALMI, sélection CDH, variété à couleur rouge et goGt piquant,
préférée par le consommateur Sénégalais aux autres variétés recomman-
dées pour leur rendement/ha élevé.
Résultats antérieurs
_------e-1--------3
Les variétés T,E.G, 502, BEQ!l ALPHA et GOLDEN CREOLE ont été
recommandZes dans le calendrier de culture pour les productions suivantes :
Produczion
Epoque
récolte
I
Septembre
Février
Pleine sAison
T,E,G. 502 PRR
Décembre
375
Juin
Pleine scison
GOLDEN CREOLE
Décembre
375
Juin
1
1
Résultats de la camPagne
_----------------- -
1981182
------- --
Les 4 variétés ont été comparées dans un essai à 6 répétitions,
semées le 23 septembre et repiquées le 30 novembre. Les résultats
obtenus sont mentionnés dans le tableau No 13 ci-après.
. t. /

32.
Tableau No 13
TWX
Rdt
%
dt/ha
i'occup :ycle
Date
bulbes
:otal
..V,
,ualité
Observations
à l a
<jZ
récolte
n o n
r/ha
ommerc
:écolte
.ommerc
T.E.G. 502
98,7
Il mars 32,6
397
79,5
pour la vente
immédiate, mau-
vaise conser -
vat ion
BETH ALPHA
96,2
159
28 fév. 76,7
lb
398
73,8
13,5 % bulbes mul
tiples, bon
aspect commercial
GOLDEN CREOLE
97,3
1170
II mars 70,8
b
1,1
70,l
bon aspect commer
cial, goût assez
piquant
VIOLET DE GALM
92,3
156
25 févr 62,7
C
14,3
53,8
35 % bulbes
f l e u r i s
Ecartement : 0,20 x 0,lO
C.V. : 8,12 %
p.p.d.s. (5 Z) : 7,3 t/ha
Conclusions
- - - - - - -e--w
Il est possible de cultiver la variété VIOLET DE GAMI pour la
pleine saison, avec un rendement dans le présent test significativement
inférieur aux autres variétés, mais permettant toutefois encore
une culture très rentable, L’inconvénient de la variété consiste
spécialement dans sa sensibilité aux thrips, par contre elle est
plus prBcoce et permettra une ikonomie d’eau, En outre, cette variété
étant recherchée par le consommateur Sénégalais, est souvent vendue
2 un prix supérieur aux autres variétgs.
Le choix de la variété 3 cultiver durant cette saison doit être
fait par le producteur merne dans le cadre des quatre variétés mentionnées
dans le tableau No 13, en fonction de la demande des marchés à appro-
visionner. Les résultats disponibles permettent de clore cette étude.
t.tf

33.
2.1.2.
Tri-variétal pour la production hâtive à partir de bulbilles avec
la variétê RED CREOLE
Intérêt de l’êtude
c-.v--m.m.------.-----
La variété RED CREOLE se prête bien 2 la production de bulbilles
en fin de campagne et a l’avantage sur la variété VIOLET DE GALMI
d’être tolérant aux thrips,
Résultats de la ca.mEagne J98Jl82
- - - - - - - ------c ---BS - -M-c--T -cy
Un essai fut mis en place à Ndiol le 1 octobre 198J avec quatre
calibres dif f êrents ; 6/JO, Jl/J5, J6/20 et 21/25. Le rendement
hectare a été trSs faible, variant de 11 t/ha pour le petit calibre
a J6,5 t/ha pour le calibre 2J/25. L’analyse statistique n’a démontré
aucune différence significative entre les différents objets. Il est
2 signaler que 198 jours après la date de plantation, la mâturité
physiologique n’êtait toujours pas atteinte, sauf pour environ 18 %
des plantes, pour le calibre 23125.
Conclusions
c - - - - I - - - - -
La variété RRD CREOLE n’est pas adaptée à la culture hâtive à
partir de bulbilles et llétude ne sera pas poursuivie.
2.2.
Etude des méthodes culturales
2.2.1.
Etude sur la densité du semis mécanique, sans éclaircissage, sur sol
diéri dans la région du Fleuve
Intérêt de l’étude
__-__-------------
La culture de l’oignon étant une des cultures à rentrer dans la
rotation des sols diéri dans la rêgion du Fleuve et compte tenu du
temps important que nécessite le repiquage manuel (en moyenne 890 plants
par heure) 2 cette Etude était opportune.
Résultats antérieurs
c------------------_
Un premier essai, semé le 23 fgvrier 1980 avec la variété RED CREOLE,
a été détruit par un vent de sable. En effet, une accumulation de sable

34.
au niveau des lignes de smis durant la période de la levée, a provo-
qué une très mauvaise levge (J5 à 20 X) .
Résultats de la campagne
_".___--------c----- -
1983182
m.--w--.- -r
Un autre essai avec la variété VIOLET DE GAIXI, sélection CDH,
a 6té sem$ le 17 novembre I98J,
Les résultats obtenus sont mentionnés dans le tableau No J4.
Tableau Ko 14
,Y l
1
Quantité
semences (2)
/
No
utilisée
Rdt
de
bulbes
Ic,,
I
1
1
objet
kg/ha
I
t/ha
a u
jours
50.000 ml/ha
m l
-20 20/40
I
40,'60 60/80
+80
sans passage
(3)
1
22
3 6
797
42,5
10,5
141
1,35 16,05 43,17 30,58
8,59
2
18
22
896
42,5
10,7
141
1,72 17,46 41,53 31,36
6,96
3 CT)
2 2
2 2
936
42,6
11,3
141
1,82 16,69 45,53 28,96
6,78
4
22
14
12,4
44,6
16,8
141
4,04 30,07 44,55 19,05
2,lO
5
36
22
14,2
46,6
19,l
141
4,16 33,48 45,28 15,08
1,84
t
\\
C.V.
: 5,35 %
p.p.d.s. (5 X) : 4,4 t/ha - pas différence signif .cative
(1) Semoir EBRA
(2) Semences utilisées pouvoir germinatif (75 X), 245 graines au gramme
(3) Calibre +80 mm y compris les bulbes doubles.
Il a été observé que :
- le poids moyen par bulbe diminue progressivement avec l’aug-
mentation de la densité de 80 gr pour l’objet No 1 à 47 gr
pour l’objet No 5
- le pourcentagede bulbes fleuris augmente progressivement avec
la densité de 11 % pour l’objet No 1 à 17 % pour l’objet No 5
- tous les objets ont donné plus de 99,5 % de bulbes de qualité
commerciale,
l . . /

35.
Conclusions
_-----e m--e
Les vents de sable peuvent provoquer des dégâts importants sur
le semis et une bonne protection des champs contre les vents de sable
durant la période de le levée semble difficilement réalisable, dans
la pratique un nouveau semis sera nkessaire,
Le semis mécanique a permis d’obtenir de bons rendements variant
entre 42,4 et 46,6 t/ha.
Vu qu’il n’y a pas de différence significative entre les rendements
des objets, il est 5 conseiller d’utiliser les objets 1 à 3 qui
permettent une konomie de 30 B 40 % en semences,
Les renseignements actuellement disponibles permettent l!arrêt
de ce programme.
2.2.2, Etude de l’incidence de la durée du cycle en fonction de la date de
semis pour la production de bulbilles à partir de la variété VIOLET
DE GALMI dans la région du Fleuve
Intérêt de lTétude
c - - - - - - 3 - - - - - - - - - -
Comme mentionné au chapitre précédent, la culture de l’oignon
est importante pour la région du Fleuve. En effet, il doit être
possible de faire la culture hâtive à partir de bulbilles, mais aussi
la production de bulbilles, Le calibre le plus avantageux est situé
entre 11 et 25 mm et l’objectif de l’étude consiste donc à obtenir
en fonction de la date de semis et la durée du cycle, le maximum
de bulbilles situées dans ce calibre.
Résultats antérieurg
------------------~
Le résultat obtenu lors d’un essai semé à Ndiol le 15 avril 1980
avec le semoir ERRA, plateau 40 P4, combinaison pignon sur trémie
14 dents et sur roue motrice 36 dents, avec les variétés VIOLET DE GALMI
et GOLDEN CREOLE, avait donné un rendement satisfaisant, soit en 90
jours respectivement 9,7 t/ha et 9,l t/ha, mais le calibre des bulbes
prgsentait une trop forte proportion du calibre 6/10. Ce calibre
présente lors
de la plantation en milieu rural, l’inconvénient d’une
reprise plus difficile que pour les calibres supérieurs.
.*. /

36.
Résultats de la campagne
_---------ce.----3-- -
1.981182
c------ WC
Un essai a été mis en place avec un semis êchelonné du 23 mars
au 4 mai a deux semaines d’intervalle, soit 4 dates de semis.
La durée du cycle de la culture a gté fixée à 60, 70, 80 et 90 jours
par l’arrêt des irrigations. La variété utilisée fut VIOLET DE GALMI.
Le semis fut éclairci 5 50 plants au ml.
Tableau No 15
Calibrage
Rendement
Date semis
Cycle
% en poids
jours
kg&
-11
Il/25
+25
23.3.81
60
5.008
136
89,6
898
7 0
9.545
0,4
67,9
31,7
8 0
13.300
091
27,-
72,9
90
15.280
20,-
79,9
6.4.81
60
4.125
197
94,7
336
7 0
6.830
034
83,5
16,l
8 0
10.660
091
40,l
59,8
90
12.525
24,9
75,I
21.4.81
60
3.335
4,-
93,-
3,-
7 0
5.850
192
88,5
IO,3
8 0
8.620
092
49,7
50,l
90
10.850
31,9
68,l
4.5.81
60
2.525
793
92,7
70
4.190
231
93,-
499
8 0
6.015
1 Y-
59,-
40,-
90
8.250
49,4
50,6
Poids moyen en gr/bulbille/ca .ibre
0,371
2,4 g
1099 g
Conclusions
---------y-
Les résultats obtenus montrent que pour les conditions dans
lesquelles l’essai a eu lieu, le semis situé la dernière semaine du
mois de mars et un cycle de 70 jours, permet d’obtenir un maximum de
bulbilles du calibre il 1/25,
..C /

37.
En cas de nécessité, l’époque de semis peut se prolonger jusqu’à
fin avril, mais le cycle de culture devrait se terminer bien avant
le début des pluies , pour permettre de récolter et sêcher les bulbilles
dans de bonnes conditions,
En effet, ces précautions sont indispensables pour assurer une
bonne conservation des bulbilles,
Les résultats disponibles permettent d’arrêter l’étude,
2.3.
Essais locaux dans les Centres d’Appui Technique (C.A.T.)
production hâtive B partir de bulbilles VIOLET DE GALMI
Entre le 5 et le 29 octobre 1981, 4 tests de production ont été
réalisés dans 3 localités,
Le tableau No 36 permet de juger des possibilités de production dans
le milieu rural.
Tableau No 16
‘Diourbel) 1 Potou (Louga) 1
Mboumbaye (Fleuve)
6116
78,7
123
45,8
98,7
114
54,4
90,3
100
21,75
8 4
108
38,2
16,'21
99,3
115
54,9
98,0
110
53,9
94,7
9 0
32,7
92,8
104
45,8
21/25
100
113
58,3
100
95
32,4
84,-
8 8
33,4
100
100
47,l
25/35
98
108
48,5
96,7
8 9
41,l
IOO
8 5
46,7
98,4
92
54,7
Conclusions
_----------
Les résultats obtenus sont très bons et confirment l’intérêt que
l’application de cette technique culturale peut avoir pour la production
hâtive de l’oignon au Sênêgal et pour le ravitaillement du marché
national dgs le mois de janvier,
Comme mentianê précédemment sous le chapitre l-3., au cas où il
serait nécessaire de poursuivre les essais locaux sur la culture de
l’oignon, ceux-ci pourront se réaliser dans les stations et centres de
1’ISRA.

38.
2.4.
Amélioration
2.4.1. Sélection généalogique en vue d’améliorer l’aptitude à la conservation
La sélection se poursuit pour 3 variétés :
. VIOLET DE GALMI
La variété-population VIOLET DE GAIN1 présente des avantages
appréciables (qualités organoleptiques, adaptation aux jours
courts, absence de besoin en froid pour la vernalisation, pré-
cocité, bonne aptitude ci la conservation) liés cependant à
quelques défauts non négligeables (floraison hâtive, hetérogénéité
dans la forme et la couleur des bulbes, sensibilitg aux Thrips)
L’objectif visé par le travail en cours est d’obtenir un matériel
plus homogêne, mieux adapté à la culture tardive et de meilleure
conservation.
Des bulbes Io ont été produits au cours de la saison sèche (semis
12 janvier - récolte 129 jours). Sur un effectif initial de 6.000
bulbes, la moitié seulement a été retenue pour la conservation en
hivernage (1982).
Un choix sévère en fonction de la forme sera effectué en fin de
conservation et avant plantation des bulbes-mères (novembre 1982).
La variétê YAAKAAR a été spécialement retenue pour ses qualité3
de conservation, son rendement élevé (20 % supdrieur à celui du
VIOLET DE GALMI) et sa bonne résistance aux Thrips.
Le programme de sélection généalogique entrepris sur cette variété
est entré au cours de la campagne 1981/82 dans sa phase finale.
Les JO meilleures lignées I2 (2.400 bulbes) ont $té plantées pour
production du noyau de base en allopollinisation (plantation le
5 novembre, récolte 137 2 176 jours). Un lot de 900 g (NA 223) a
été mis 2 la disposition des services de multiplication.
l *. /

39.
A partir des familles constituées au cours de la 2e culture
porte-graines, une production de bulbesmères a Egalement été
faite,afin de poursuivre la sélection en l’orientant plus parti-
culièrement sur l’amélioration de la qualité des bulbes (semis
12 janvier, récolte 156 jours),
, WLJRUS
Au sein du groupe des variétés B bulbes jaunes de bonne conservation,
la variété WURUS compte certainement parmi les plus intéressantes.
Au cours de la campagne écoulée, un programme de sélection génea-
logique a débuté pour une production de bulbes-mères I. (NA 216) :
semis
: 5 novembre
r é c o l t e s :
16J à 186 jours
rendements
: 28,5 t/ha
poids moyen des bulbes : 85 g
Il a été observé que pour une production de gros bulbes-mères, un
semis dès novembre/décembre s’avère indispensable. En effet, dès
le mois de février, le cycle se raccourcit (125 jours) et le calibre
des bulbes diminue considérablement (58 % dans le diamètre -30 mm).
D’autre part, une irrigation quelque peu excédentaire semble favo-
riser le développement du “pink-root”.
Pour la conservation * 1.500 bulbes ont été retenus sur 17.500 au
départ avec comme critères de sglection : la forme des bulbes, la
hâtivité et l’absence de symptômes de pink-root.
En fin de conservation (air libre 2 mois, frigo 3 mois}, les meilleurs
bulbes-mères seront choisis pour la création de lignées Il (1982/83),
2.4.2.
Sélection du VIOLET DE GALMI pour la production 2 partir de bulbilles
Ce programme de sélection doit permettre de constituer un physiotype
parti,culier VIOLET DE GALMI, apte à produire :
1.. /

40.
- des bulbilles avec un p.ourcentage élevé de calibre 16/21
(pour une date de semis donnée) et de bonne conservation
- des bulbes peu sensibles B la floraison hâtive, de forme donnée,
de gros diam&tre et avec une proportion élevée de simples.
Une observation morphologique a porté sur la structure interne
des bulbilles :
Calibre
% de bulbilles avec
I
Nombre moyen
des
d’kailles
bulbilles
concentriques
1
-16
100
-
139
l6/21
100
-
296
21/25
97
3
299
25/35
85
15
491
*35
31
55
535
La réaction de ces bulbilles aprBs plantation a Gtg observée en
fonction de deux types de conservation :
Calibre
% de bulbes
multiples 3
des
la récolte
bulbilles
-16
291
16/21
13,o
21/25
56,5
25/35
94,8
Plus le calibre des bulbilles est faible, plus des chances d’obtenir
des bulbes simples sont élevges (en relation avec le nombre de
points végêtatif s),
a.. /

41.
Le poids des bulbes individuels augmente avec le calibre des
bulbilles (conservation frigorifique), tandis que le calibre 16/21
assure le meilleur poids à la récolte, en cas de conservation à
l’air libre.
En cours de culture porte-graines, ce sont les bulbes simples
les plus gros qui se divisent le plus (éclatement), produisent le
plus grand nombre d’ombrelles, mais également le poids de graines par
ombelle le plus bas,
Une conseryation frigorifique des bulbilles durant un mois avant
plantation ne modifie pas le taux de multiplication en nombre, mais
améliore sensiblement le poids des bulbes à la récolte (plantation
29 octobre - récolte 88 jours) :
:
Calibre
des
Type
%
b u l b i l l e s .
de
floraison
(plantation)
conservation
AL
-16
F R
AL
16/21
F R
890
Le calibre minimum pour l’induction de la floraison est situé
entre 16 et 21 mm (2,6 écailles),
A partir de ce diamZ?tre, le taux de floraison hâtive augmente avec la
grosseur des bulbilles et un traitement frigorifique accentue le
processus.

42.
Nêanmoins,
le pourcentage de floraison est également sous la dépen-
dance des conditions de température en cours de culture.
Au cours de la campagne 1981/82, un choix a êté fait parmi les
bulbes simples produits 2 partir de bulbilles J6/2i et caractérisés
par une forme plate-épais (plantation 6 octobre - récolte 92 jours).
Ces bulbes avaient les caractéristiques suivantes :
Calibre
Nvmbre de points
Nombre
végétatifs
d’écailles
20/30
30/40
40/50
50/60
Une partie du matériel a été plantée en fin de campagne (26 mar.s)
pour tester la possibilité d’une production tardive de semences
3 partir de bulbes produits au cours de la même année,
L’autre partie est conservée pour production de graines en allv-
pollinisation (novembre 1982).
2.4.3. Sélection généalogique de la variété ÇAlWIOLAIS
La variété traditionnellement cultivée dans la région du GANDIOLAIS
est une population excessivement hétérogène, composêe d’un mélange
d’oignons rouges (2 50 %)) jaunes (2 15 X), blancs (2 JO X), ainsi
que d’intermédiaires (2 25 %) ,
Semée hâtivement (fin octobre), elle monte en graines; quand le
semis intervient plus tard dans la saison (janvier-février), le
pourcentage de floraison hâtive diminue, mais les bulbes sont souvent
de faible valeur marchande et inaptes à la conservation.
. . . /

43.
La sélection généalogique vise 3 isoler un écotype CI bulbe rouge,
de bonne conservation et susceptible de se prêter à une production
hâtive de semences en premike année.
Dix lignees Il ont Gté sélectionnées au cours de la campagne
pr&cédente sur les critères suivants :
- coloration des bulbes (rouges)
- absence de floraison en culture tardive
- aptitude a la conservation
- absence de besoin en froid (vernalisation)
Ce matériel a été évalué au cours de la campagne 1981-82 en
culture hâtive en recherchant en priorité le caractêre d’aptitude
à la floraison après repiquage. Les meilleurs bulbes ont subi une
deuxikne autofécondation en vue d’obtenir des lignées 12 (plantation
16 novembre) ,
D’autre part, 20 lignées 1, a bulbes rouges retenues avant tout
pour leur résistance b la floraison en culture tardive et leur apti-
tude à la conservation ont été semges em vue d’une production de bulbes-
mkes (4 février),
Enfin, 18 lignées X2 à bulbes rouges sélectionnées au cours de
2 générations dans le sens d’un maintien de la floraison hâtive en
culture précoce ont été testées en culture tardive (semis 5 février)
dans le but d’obtenir un matériel de bonne conservation (absence de
floraison, coloration, forme des bulbes).
2.4.4. Etude de l’influence du calibre des bulbes-mères sur la production
grainiêre (WURUS)
Variété
: WURUS (NA 186)
Conservation des bulbes
: 3 mois (air libre) et 3 mois (frigo)
Calibres
:
- 3 0 , 30/40, 40/50
Plantation
; 18 décembre
Densitg
:
100,000 plants/ha
Récal te
:
123 3 130 jours
. . . /

44.
Calibre
-30
30/40
40/50
Mesures
Nombre d’&aill~bulbe
690
636
688
Nombre de bourgeons/bulbe
298
634
698
Indice réfractométrique
12,9
i3,4
11,8
Pourcentage de M,S,
14,o
14,5
12,l
% de floraison
77,5
98,3
99,2
Taux de multiplication (nombre)
230
238
3,8
Nombre moyen ombelles/pl.
130
2,l
296
Hauteur moy, h. florales (cm)
71,5
73,2
74,3
Poids graines/ombelle (g)
2,13
J,85
1,76
Poids graines/plante (g)
2,13
3,93
4,60
Lorsque le calibre des bulbes augmente, le nombre d’ombelles
et le poids de graines par plante deviennent plus Elevés, tandis
que le poids moyen de graines par ombelle a tendance à diminuer.
L’influence du calibre est davantage liée au développement des
points véggtatifs & l’intérieur du bulbe qu’au nombre d’écailles
concentriques. En effet, le calibre 40150 ne présente que 13 %
#écailles supplémentaires par rapport au -30, alors que l!augmen-
tation du nombre de bourgeons internes s’élève a f 43 %.
Il est possible d’obtenir un rendement de 460 kg/ha à condition
de respecter les points suivants ;
- vernalisation suffisante en chambre froide (3 mois)
- utilisation de gros bulbes-mères (40/50).
2.4.5. Maintien du matêriel génétique en collection et niveau de multiplication
atteint en 1982
- BEN SHEMEN (production de semences et de bulbes-mères stade M3)
- BLANC DE SOUMAUNA (pmhction de bulbes-mères stade M3>
*1<. /

45.
- BLANC DE GALMI (production bulbes-mères stade Ml)
- BLANC DE GAMBiE (production bulbes-mères stade Mo)
- EGYPTIAN (production graines M3)
- WURUS x VIOLET DE GAINI (5 lignées F2)
- WURLJS x YAAKAAR (6 lignées F2)
- GR.ANO (production bulbes-mères stade M3)
- BETH ALPHA (production bulbes-m&-es stade M3>
Ce matériel de collection fait partie d’un patrimoine génétique adapté
aux conditions écologiques du Sénégal.

46.
2.5.
Production de semences
2.5.1. Semences, bulbilles et bulbes-mères
un programme très important a été entrepris depuis la campagne
1980/83 en vue d’assurer une certaine production de semences destinées
aux maraîchers, Ceci en attendantque le projet “production de semences”
financé par le PNUD, puisse prendre la relève.
Le Centre a produit en J 980/8.l environ 100 kg de semences
VIOLET DE GALM) ., sélection CDH. Ces semences ont été mises en sachets
de 50 B 500 gr. ayant fait l’objet d’un test-vente au comptant au
producteur. Le prix de vente avait été fixé â IO.000 F/kg et 68 kg
ont Sté vendus. Le reliquat, soit 32 kg a été conservé pour assurer
les besoins du Centre.
Durant la campagne 1981/82, de nouvelles semences ont été pro-
duites, soit environ 63 kg de VIOLET DE GALMI et 15 kg de YAAKAAR.
En outre, une production de bulbes-m&es a été entreprise â grande
&helle, La quantité de bulbes-m&es qui sera disponible pour la
plantation en octobre 3982, après conservation, est estimée dans le
tableau No 17 ci-après :
Tableau No 17
Variétés
Bulbes-ères
Production semences
?n nombre 5n tonne
attendu
VIOLET DE GALMI, sélection
6,4
440 kg
CDH conservation
VIOLET DE GALMI, sélection
895
585 kg
CDH bulbilles
YAAKAAR, sélection CDH,
438
330 kg
tolgrant thrips
271,000
1.355 kg

47.
Suite B une demande de la SociEté des Terres Neuves, une production
de bulbilles a 6té entreprise en fin de campagne. La S.T.N. sollicite
environ 700,000 bulbilles pour lancer la production hâtive d’oignon
au mois d?octobre 1982.
2.5.2. Traitement herbicide
Lors d’une culture pour la production de bulbes-mères ci partir
d ‘un semis mkanique,
une 6tude économique a ét6 réalisée entre
un champ traitE au chlortal, herbicide de pré-émergence et un champ
non traité. Il est apparu qu’un champ non traité demande quatre fois
plus de main-d’oeuvre pour assurer l’ensemble dess2rclages, qu’un champ
traité. Toutefois, compte tenu du coût du produit et de l’utilisation
des machines (tracteur t pulv&isateur), la différence entre les
deux traitement n’est que de 15.000 F CFA l’hectare, en faveur du
traitement herbicide.

48.
2.6.
Actions de vulgarisation
La section a mis un accent tout particulier, au cours de la
campagne 1981/82, sur la production d’oignon hâtif, variété VIOLET
DE GALMI à partir de culture de bulbilles.
A cet effet, elle a produit plus de 2 tonnes de bulbilles. Ce matériel
végétal après r&olte a 6th calibré et conservé à l’air libre jusqu’en
octobre.
La répartition des poids par calibre était la suivante :
$4 6-16
=
8 3 k g
soit environ
122.000 bulbilles
0 16-21
=
200 k g
soit environ
109.000 bulbilles
0 21-25
=
308 k g
soit environ
82.000 bulbilles
0 25-35
=
717 k g
soit environ
84.000 bulbilles
0
+35
=
742 k g
soit environ
36.000 bulbilles
Totaux
:
2.050 k g
soit environ
433.000 bulbilles
Les bulbilles du calibre supérieur à 35 mm n’ont pas été retenues
pour la mise en culture, après calibrage 310 kg furent remis à la
section Production de Semences. Ils furent utilisés comme bulbes-mères.
Le solde, soit 430 kg fut vendu en oignon de consommation. Les 1.300 kg
restants furent conservés sans problème jusque début octobre, à partir
decettedate et jusque fin novembre, les bulbilles préparées en dif-
férents lots furent expédiées dans diverses régions du Sénégal
(Thiès, Sine Saloum, Casamance, Cap-Vert, Fleuve, Louga, et ceci à
travers différents Organismes et Sociétés d’intervention, tels que :
SODEVA, Ecoles d’Agriculture, Actions Féminines, Projets de Jeunes,
Maisons Familiales, Inspections d’Agriculture, Peace Crops, etc.....).
Des démonstrations ont été réalisées dans les régions de Thiès et
du Sine Saloum et des parcelles expgrimentales mises en place’en
Casamance. En outre, du matériel végétal a été donné aux C.A.T., pour
mettre en culture dans les régions du Fleuve et de Louga.
Au Centre de Cambérène, la section a mis en culture un bloc-témoin
et d’observation de J ,000 m2,
*.. /

49.
Dans l’ensemble, les rgsultats obtenus furent extrêmement encou-
rageants :
- pour la région de Thiès, les rendements contrôlés se placent
dans une fourchette de ;
, rendements êlevés
:46
à
57 t/ha
. rendements faibles : 9 à
1 2 t/ha
* rendemenys moyens
: 20 3
2 8 t/ha
- pour la région de Casamance, en parcelles expérimentales de 10 m2,
pour 3 dates de plantation, avec les 4 calibres, les rendements
varient entre 12 et 25 t/ha, ces données ne sont hélas pas
utilisables, ces cultures ayant fortement souffert d’un manque
d’eau
- pour la région du Fleuve, entre 38 et 55 t/ha (C.A.T.)
- pour la région de Louga, entre 32 et 54 t/ha (C.A.T.)
- pour la région de Diourbel, entre 46 et 58 t/ha (C.A.T.)
- sur le bloc-témoin de la vulgarisation au Centre, il a été
obtenu â partir de :’
* bulbilles calibre
6/16 entre 73 et 90 t/ha
* bulbilles calibre 16/21
entre 82 et 9 3 t/ha
bulbilles calibre 21/25 entre 72 et 74 t/ha
l
bulbilles calibre 25/35 entre 7 6 et 80 t/ha
l
Afin de contrôler la sensibilisation des paysans à ce type de
production, des listes de souscription pour l’achat de semences VIOLET
DE GALMI ont été ouvertes dans les villages, en vue d’une auto-production
de bulbilles, la vente des graines a été proposée au prix de 10.000 CFA/kg,
paiement à la réception. Les résultats obtenus ont mis en évidence le
succès des actions de démonstration et de sensibilisation menées pré-
cédemment,

50.
Semences vendues :
* région de Thiês
: 20 kg 250
* région de Louga
; 6 kg 450
. région de Diourbel ;
4 kg 400
région du Cap-Vert :
2 kg 400
l
t région du Fleuve
: 10 k g 900 (S.T.N. + C.A.T.)
soit un poids total
44 kg 300
les semences vendues avaient été produites par le Centre, elles
avaient été conditionnées en sachets plastiques au poids demandé.
Une visite réalisée dans la région de Thiès, afin de contrôler un
échantillonnage des semis réalisés en milieu paysanapermis de dire
qu’en général, les recommandations techniques ont gté observées et
que le principal problgme rencontré provient des attaques de Thrips
quand les semis furent effectués au milieu de cultures d’oignons de
saison, en fin de culture ou en cours de récolte.
Toujours au sujet de cette culture, la section a rédigé un
document reprenant les différentes observations faites sur la pro-
duction desbulbilles, leur conservation, la plantation et la production
d’oignons précoces, ces diverses phases culturales’ sont liées à une
étude économique,
Une fiche technique destinée aux encadreurs et aux formateurs a êté
également rgdigée et distribuée.
Afin d’assurer la continuité de cette opération, il a été mis
2
en place une superficie de 1 .OOO m en semis mécanique et 150 m en
semis manuel , pour la production de bulbilles. De plus, la section
Production de Semences a réalisé en semis mécanique une surface de
6.000 m2. L’ensemble de ces productions doit déboucher sur une opé-
ration-test de vente.
La production d’oignons de saison en milieu paysan ne pose aucun
probl&me majeur, les rendements obtenus pour les deux variétés intro-
duites sont :
- rendements &levés
: 57 2i 45 t/ha
- rendements faibles : If $I .l2 t/ha
- rendements moyens
: 28 a 32 t/ha

51.
3
. TOMATE
3.1.
Tri-variétal
3.1.1. Tri-variétal pour la production de gros fruits fermes destinés au
marché frais
Intérêt de l’étude
----------------F-
Ces essais ont été entrepris dans le but de trouver une variété
B gros fruits, bien fermes, destinés aussi bien â l’approvisionnement
du marché local qu’â l’exportation vers les pays africains que vers
l’Europe, quand la conjoncture est favorable.
Résultats antérieurs
_-_-------c.m--------
Les r$sulats peuvent être r6sumés comme suit :
en saison sèche, les récoltes peuvent s’échelonner de janvier à juillet
et août, en étalant les semis de septembre â avril, avec HOPE No I-H
(D) 1/ ou UHN-52-H (1) l-/, deux variétés à gros fruits, résistantes
-
aux nématodes.
Pour l’exportation, DUKE-H présente des fruits très charnus et très
fermes, mais sans r&çistance aux nématodes.
HEINZ 1370 donne de bons résultats pour le marché local, sur les sols
indemnes de nématodes.
Résultats de la campagne 1981182
__-cI------------^- - a------ -c
Un essai a ét& mis en place le 17 mars 1981, avec 3 variétés :
--
PRESIDENT-H
couleur rouge foncé
HOPE No 1 -H
sensible Stemphyllium
Coef. de var. resp. : 19,9 %
p . p . d . s . ( 5 %) : 9,31 t/ha

52.
Conclusions
---------cc
Aucune différence significative n’a été d6montriZe entre la
variété PRESIDENT et le tcmoin HOPE No 1. La première est légèrement
plus prQcoce et plus coloré, tandis que le témoin a un pourcentage
plus élevê de fruits sans défaut, La fermeté des fruits est la même.
Ce programme sera momentanément arrêté, sauf si la variété
HOPE ne correspondrait pas suffisamment bien aux besoins du marché
en frais.
3.1.2. Trtiari6talpour la production de tomate industrielle
-
Intérêt de l’étude
--..--------------cc
L’importance de la culture de la tomate industrielle dans la
région du Fleuve n’est pas à demontrer, et l’objectif à atteindre
à travers les essais tri-variétal, consiste â disposer d’un certain
nombre de variétés adaptées et de les comparer aux variétés ROTELLA
et ROKITEL, toutes deux obtentionsCDH/INRA,
sélectionnées pour leur
résistance aux ngmatodes B galles et au Fusarium oxysporum pathotypes 1
et 2.
Résultats antérieurs
------c------------r
, Dans le bas du delta du Fleuve, sur sol sableux sous irrigation par
aspersion, les rêcoltes peuvent s’échelonner de mi-octobre â mi-
juin, par des semis de mi-juillet à fin octobre, avec des variétés
comme SLUMAC, ROMA VFB et ROFORTO, plus productives et plus prkoces
que ROSSOL. Les maxima de récolte sont concentres entre mi-janvier
et mi-mars.
. Dans les périmètres de Dagana, Nianga et Guédé, des rendements
supérieurs 3 30 t/ha devraient être obtenus avec ROMA VF, en respec-
tant les techniques culturales préconisêes,
..* /

53,
Résultats de la campagne
___-__------..e------ - - - - 1981182
- - - - mm
L’essai mis en place a été abandonné, les conditions climatiques
défavorables (vent d’harmattan, tempgrature élevée t4OoC) ont provoqué
des dégâts importants sur les jeunes plants.
Orientation de la poursuite du programme
-w-w -_--_-_-------
- - - - - - - - - - - - -c ----c
Le programme peut se poursuivre au rythme d’un essai par an
à mettre en place dans une des stations de 1’ISRA sur le Fleuve.
Les variétés ROTELLA et ROMITEL seront Compar$es aux variétés habi-
tuellement cultivées sur le Fleuve et variétés performantes sorties
des essais antérieurs.
Priorité
_------m
Dans l’intérêt des nouvelles variétés CDH/INRA dont les semences
pourront être produites au Sénégal, ce programme mérite d’stre retenu
parmi les priorités,
Durée du
_---s---m Hrogramme
- - -e--v
Fin campagne 1984/85,
3.1.3, Tri-varigtal pour la production de tomate pour le marché en frais
durant la saison chaude et humide
Intérêt de l’étude
_----------------m
Le marché Sénégalais est tri-s mal approvisionn$ en période
d’hivernage, et spécialement B partir de tomate de production locale.
Les prix moyens détail relevés sur les principaux points de vente
à Dakar varient & cette époque, entre 360 et 750 CFA/kg.
Résultats antérieurs
_------------c---cB-
Cette étude a été entreprise depuis l’hivernage 1974 jusqu’à ce jour.
90 variétés introduites de diffgrents pays du monde ont été testges.
La variété SMALL FRY-H introduite depuis 1977) a jusqu’a ce jour
donné les meilleurs résultats. Le rendement moyen calculé sur 11 essais
l .t f

54.
mis en place entre 1977 et 1980, pour les semis réalisés entre mi-mai
et fin juillet, a ‘donné 23,8 tfha.
La varigté XEWEEL 1 NAWET, obtention CDH, comparée depuis le mois
de mai 1979 2 la variété SMALL FRY VFN, atteint un rendement moyen
de 22,9 tjha calculé sur 9 essais. Les travaux de sélection se pour-
suivent sur cette variété, afin de la rendre résistante aux Gmatodes
8 galles.
Résultats de la campagne 1981182
c--...---------I----- - - - - - - - - - -
Cette étude a étê poursuivie par la mise en place de 6 essais
comparatifs, répartis en 3 essais avec des variétés à croissance
déterminée et 3 essais avec des variétés à croissance indéterminée.
Les dates de semis ont gtê espacges d’un intervalle de 15 jours à
partir du 6 mai, Les résultats des essais sont résumés dans le tableau
No 18.
Conclusions
_ - - - a - - - - - -
Les variétEs ,!! gros fruits et la varidté ROSSOL n’ont pas donné
des rendements satisfaisants et les essais ne seront pas poursuivis.
En ce qui concerne les variétés B petits fruits, le têmoin
-Hybride SMALL FRY VFN est toujours la variété la mieux’indiquée pour
la eu1 ture en période d’hivernage. Les semis réalisés au mois de mai
donnent, pour les meilleures variétés, des rendements/ha qui sont de
50 % supérieurs aux semis réalisés mi-juin.
Les variêtés fixêes, cerise (AVRDC) et XEWEEL 1 NAWET produisent
des rendements satisfaisants, mais ont l’inconvénient d‘être plus
sensibles au Xanthomonas vesicatoria que l*Hybride SMALL FRY VFN
(kg semences 400.000 CFA) ; en outre, elles ne sont pas résistantes
aux nématodes â galles, mais il faut signaler que durant la période
chaude et humide les variétês résistantes sont souvent attaquées.
1.. /

Tableau No 18
Lieu : Cambérène (E 100-101-102)
Date semis
6.5.81
21.5.81
15.6.81
Variétés
% fruits
Rdt A.S.
% fruits
t/ha
sans défaut
Rdt A.S.
sans défaut
t/ha
sans défaut
Croissance déterminée
SMALL FRY-H
43,5 a
87,7
18,6 a
55,4
CERISE (AVRD)
43,0 a
80,6
15,4
b
57,8
XEWEEL 1 NAWET
39,1 ab
77,6
19,2 a
40,6
SOLO
35,8 b
80,4
5,0
c
62,0
SMALL FRY F5
30,o c
79,5
391
64,5
SMALL FRY F,
4,8
c
64,6
ROSSOL
22,4 d
64,7
0,7
d
28,6
HOPE 1-H
4,l
c
17,l
'
CVR 10,77 ppds (5%) 4,57
CVR 15,5
)pds (5%) 2,03
t/ha
t/ha
Croissance indgterminée
F 150-H
29,3 a
42,7
4,2 a
37,6
F 147-H
23,7 b
60,9
TARASQUE
4,4 a
29,6
CVR 12
ppds (5%) 4,97,
CVR
1 bpds (5%)
t/ha

56.
Orientation de la poursuite du programme
---_------_..---_--- - - - - - - - - - - - - ,_- --w--
En considérant que d’une part la tomate-cerise est un des légumes
les plus recherchés par le consommateur Sénégalais et que d’autre
part de nouvelles variétés capables
de s’adapter à cette période
de culture difficile sont &lectionnêes, il est recommandé de pour-
suivre le programme. Toutefois, seulement un essai par campagne sera
maintenu à partir de 1983 et la date de semis sera située à la période
la moins favorable (semis mi-juin).
Priorité
_-------
Ce programme mérite une grande priorité,
Durée du programme
_-------- - - - - - - -
Jusqu’au moment 03 une variété adaptée soit trouvée.
3.2.
Essais locaux dans les Centres d’Appui Technique (C.A.T.)
nroduction hâtive nleine saison
Entre le 29 et le 31 octobre 1981, 3 essais ont été semés dans
3 régions différentes,
Le tableau No 1Ç donne les résultats obtenus.
Tableau No 19
Régions
Xdiande (Diourbel)
Potou (Louga)
Mboumbaye (F euve)
Date
semis
31 .lO.J981
30.10.1981
29.10.1981
._
-1
-
-
- ---_1-.---_
Date
repiquage
25.11.1981
27.11,1981 1 26.11.1981
---_
%
%
%
Varié&s
Taux
Rdt
Taux
Rdt
Taux
Rdt
i’occ,
t/ha
fruits
fruits
Fruit!
sains d’occ.
t/ha
sains d’occ.
t /ha
sain!
_
-
-
HOPE No I-H
97
17,3
47,2
9 8
27,5
63,2
9 8
21 ,Q
80,4
ROSSOL
98
15,4
88,4
9 8
19,o !79,8 100 21,2 86,7
SMALL FRY-H
9 6
14,6
-
89,s
9 7
J8,7
9 4
100
19,7
91,8
-
- -
-

57.
Conciusions
_----------
Les rendements obtenus sont assez faibles, en comparaison avec
ceux obtenus en station. En outre, un pourcentage assez élevé des
fruits abîmés a été observe sur la variété HOPE No 1 z dêgCits provo-
qués par attaques d’Heliothis, oiseaux, nécrose apicale et éclatement.
S i nêcessaire, le programme des C.A,T. sera poursuivi dans les
centres de l’ISRA,

58.
3.3.
La lutte phytosanitaire
3.3.1.
Contrôle de Bemisia tabaci, vecteur du “Tomate Yellow Leaf Curl Virus”
(TYLCV)
Intérêt de l’étude
_-__--------e--3Cm
Bemisia tabaci cause rarement des dégâts primaires sur culture ;
néanmoins cet homoptke revêt une importance économique certaine
comme vecteur du virus TYLCV, responsable de perte de production
importante sur culture de tomate.
Résultats antérieurs
___---------Me
contrôle du vecteur
l
,--,,,,t-,,--,,,,,,-----,,
Les résultats des essais de la campagne 1980/81) ne sont pas
orientatif s, E?tant donné que l’attaque de TYLCV est restée limitée
et que les symptômes ne sont apparus que tardivement. Néanmoins, les
observations effectuées en fin de culture (03-81) indiquaient une
réduction significative du nombre de pieds viroses pour les traitements
au diméthoate en pépinikce , suivies de traitements au dim6thoate
ou au bromophos , en plein champ - avec une légère phytotoxicité
du bromophos. L’endosulfan semblait donner un contrôle moins efficace
de Bemisia tabaci.
-
-
Au cours de cette campagne, diverses lignées de tomate en prove-
nanc:e de Bet Dagan (Israël) et de 1’I.N.R.A. (France) ont été testées
pour leur résistance au TYLCV.
Résultats de la campagne J98Jl82
_-------------v---s - - - - - - - - --
Un essai comparatif insecticide pour le contrôle du vecteur
g. tabaci â 5 objets et 6 repétitions a été mis en place en juillet 1981,
comprenant les insecticides : acéphate, diméthoate et endosulfan
(traitement en pépinière et 4 semaines en plein champ). Aucun
symptôme évident de TYLCV n’est apparu dans la culture. Ceci nous
permet de conclure que le TYLCV ne constitue pas un problême pour la
culture de tomate d’hivernage.

59.
Orientation de la
_--------_--------Eoursuite du programme
c-c----‘---c _- a---_
Des gtudes de résistance variétale au TYLCV, la poursuite des
essais de lutte chimique contre B. tabaci, 1 ‘étude de méthodes culturales
seront les principaux thi-mes du programme TYLCV - 2. tabaci qui se
poursuivra jusqu’en J 985.
3.3.2. Essai de lutte contre Xanthomonas vesicatoria
Intérêt de l’étude
_----_-----------,”
Cette “galle bactérienne”, maladie d’Ilhivernage” - saison chaude
et pluvieuse c, provoque l’apparition de taches liêgeuses sur les
fruits, entraînant une baisse de leur valeur commerciale, elle se
manifeste également par l!apparition sur les feuilles de petites
taches entrarnant leur jaunissement et leur dessèchement rapide.
Les pertes de rendement sont importantes, comme en têmoigne le
tableau ci-apres t
Résultats antérieurs
-----------v-----c-p
La pratique a mont& la bonne efficacité des produits cupriques
- cuprosan - vis+-vis de cette bactérie.
Résultats de la campagne
__----------------- -
J981182
--es---

mm-2 conclusions
l
- - - - - - - - - - - -
a) Un essai comparatif bactéricide â 4 objets et 6 rêpétitions,
repiqué le 7.08,81, variété XEWEEL 1 RAWET, a été mis en place
Rendement kg/17,5 m2
Objet
C*l
Cuprosan
4,5 kgjha
47,45
Nordox
7,5 kg/ha
36,SO
Nocide
3 kg/ha
29,98
Témoin
(non traité)
28,43
(*) Début récolte : 09,10,81 ; F i n r é c o l t e : 26.11.81

60.
Le cuprosan (4,s kg P/ha) a donnE un résultat significativement
supérieur aux autres objets, aussi bien en ce qui concerne le
contrôle de la maladie sur le feuillage qu’en ce qui concerne les
rendements (augmentation du rendement de 67 % par rapport au
témoin) .
b) Un essai comparatif variétal pour la résistance au Xanthomonas
vesicatoria,
B 4 objets et 6 répétitions, a été repiqué le 31.07.81
1
% de fruits par classe
Objet
Rendement* kg/10 m2
0
1-3
4-10
1 I-20
tache
taches
taches
taches
14,0
5 2
4 3
5
0
899
63
33
3
0
130
61
3 5
3
0
190
3 9
52
7
1
-
(*) Début récolte : 02.10,81 ; Fin récolte : 12.11.81
Les variétés HOPE No l-H, ROSSOL et SMALL FRY-H sont apparus
significativement moins sensibles au niveau de leur feuillage
que la variété XEWEEL 1 NAWET.
En ce qui concerne l’attaque des fruits, les variétés XEWEEL 1 NAWET
et ROSSOL ont gté les moins attaquées, l’hybride HOPE No 1 s’étant
montré le plus sensible.
A. remarquer également, un rendement significativement supérieur
obtenu avec l’hybride SMALL FRY par rapport aux autres variétés.
Orientation de la poursuite
---------------...-- ------cp
Les thèmes de recherche seront axés sur ;
- la determination de l’origine de l’infection - semences, sol - ;
- l’étude d’un traitement de semences non phytotoxique
- la poursuite des essais des moyens de contrôle de la maladie :
diverses doses et fréquences d’application de produits cupriques.
Durée du Programme
- - - - - - - - - - - ---Fm
: jusqu’en 1984.
l *.
/

61.
3 . 3 . 3 .
Essai de phytotoxicit?? en pépinière
Poursuivant les essais orientatifs de l’année précédente et
en vue de pouvoir donner les recommandations phytosanitaires
demandées par la SAED pour la pépinike de tomate, un essai com-
paratif (13 objets, 3 répétitions) a été mis en place en juillet 1981.
Les pesticides suivants, seuls ou en mélange, en traitement du
sol et/ou en traitement foliaire ont été testés : acéphate, captafol,
carbofuran, deltaméthrine, diméthoate, endosulfan, métalaxyl.
Aucun traitement ne s’est montré phytotoxique. Des observations
supplémentaires nous ont permis de constater un bon contrôle de
la pourriture du collet provoquée par Pythium sp. à cette époque
de l’année, avec un traitement du sol au métalaxyl et avec les
traitements foliaires, au métalaxyl et au captafol.
3 . 3 . 4 .
Lutte contre Heliothis armigera
Intérêt de l’étude
_-_--------------m
a La noctuelle de la tomate constitue un des ravageurs les plus
importants de nombreuses cultures maraîchères. Les chenilles
trouent les fruits, entraînant à certaines époques de l’année, une
perte quasi totale de la récolte.
Résuliats antérieurs
_-__--------------_
. Lutte chimique
Un vaste “screening” d’insecticides a été réalisé depuis 1976,
aboutissant b 1’Etablissement d’une liste d’insecticides très
efficaces contre cet insecte organo-chloré, endosulfan 4 ;
organo-phosphoré,
acéphate, tétrachlorvinphos ; pyréthrinoldes de
synthèse, cyperméthrine,
deltamgthrine, fenvalérate.
. Lutte biologique
Au cours des essais mengs depuis 1976, le Bacillus thuringiensis
(3 souches, 2 formulations) s’est révélé d’une efficacité très
moyenne vis-à-vis d’Heliothis armigera,

62.
En 1981, des 1Cichages inondatifs de Trichogramme, microhyménoptère
parasite des oeufs d’Heliothis arinigera n’ont pas permis la diminution
du pourcentage de fruits piqués.
Résultats de la campagne 1981182 et conclusions
_-------------- --a- - ------e -wcr---c-------r”
. Lutte chimique
Suite aux r&sultats obtenus les années antérieures, le screening
d’insecticides nVa pas $tê poursuivi.
. Lutte biologique
Comme l’an dernier, un essai réalisé en collaboration avec le
projet “Lutte Intégrée du CILSS” a gtê mis en place. Cet essai utilisait
comme parasite un Trichogramme - parasite des oeufs d’Heliothis armigera -
-
élevé sur Ephestia kuchniella par la cellule cotonnière de Kaolack.
Dix 1”achers inondatifs ont Gté effectués pendant la durée de l’essai,
à raison d”un par semaine
et d’environ 150.000 individus/ha et par
lâcher. Comme l’an dernier, ces lâchages de Trichogramme n’ont pas
diminue le pourcentage de fruits troués, supérieur à 65 % sur parcelles
avec ou sans parasites.
Orientation au programme
_----...--------- - - - - - - -
Le screening d’insecticides ne devrait pas se poursuivre, sauf si
toutefois, une molécule peu toxique et intéressante devait apparaître
sur le marché.
Un troisième essai de lâchages inondatifs de Trichogramme pourrait
avoir lieu si toutefois, une souche plus performante du parasite est
mise â notre disposition (collaboration ISRA-GERDAT-CILSS).
D
- -u- r- é
- e
-
- - d- u

- - Erogramme
-w-c-
Le programme ne devrait pas se poursuivre au-del3 de 1983.
3.4.
Et.ude de la dynamique des populations des ravageurs
3.4.1. Heliothis armi era
Inter-et ae-YIY&dè
c - - - - - - - - - - - - - - - - -
La noctuelle de la tomate provoque des pertes de récolte très variables
l .* /

63.
selon les gpoques de l’annêe ou les régions; Pour rationnaliser les
applications d’insecticides en limitant les interventions aux période&
et aux endroits où celles-ci sont indispensables, il était important
de connaître avec prkision l’activité saisonnière du lêpidoptère.
Résultats antérieurs
_----------c...-.-----c
Depuis 4979, les essais ont montré l’excellente attractivité de
la phéromone sexuelle de synthsse,
Z-1 1 -héxadécénal
vis-à-vis des
mâles d’H. armigera, permettant de suivre avec précision l’évolution
-
des vols des adultes et d’établir des histogrammes de captures précis.
Résultats de la campagne
_-_--------------m.- -
1981182
--w-e--
et conclusions
-------.s-.-----3-v.
A l’aide d’un piége à eau appâté d’une capsule de phéromone
sexuelle (Z-l 1 -hexadécénal) , nous avons établi une relation entre les
captures de mâles au pi.Ege, le nombre d’oeufs pondus et les dégâts
sur tomate non traitée, pour tester de définir un seuil de capture à
partir duquel il faut déclencher les applications d’insecticides.
La comparaison du piège à eau aux deux pièges à glu (INRA et Montedison)
a abouti 2 l’abandon de ceux-ci : glacage et ensablement trop rapide
de la glu et surtout dégradation accélérée de la phéromone (1 mois)
par rapport au piège Fi eau (3 mois).
Orientation de la poursuite du programme
___I_-_-__----_--- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
L’gtude d’une corrélation entre captures des mâles, oeufs pondus
et dégâts sur fruits sera répétée pour confirmer le seuil de captures.
La phéromone Z-Il-HDA(lmg) sera comparée au mélange phéromonal
Z-II-DHA (2 mg) + Z-9-HDA (80 g) - INRA
Durée du Erogramme
- - - - - - - - - - - - - - - -
Ce programme devrait se poursuivre jusqu’en 1984.
3.4.2.
Bemisia tabaci
Les estimations de population de mouches blanches sont effectuées
régulikement au moyen de pif-ges jaunes ; cependant les résultats sont
très irréguliers * Des populations élevées ont été constatées en fin
d’ hivernage. Elles pourraient cokcider avec une présence importante
de TYLCV sur les cultures prikoces de tomate (semis octobre), mais ces
.
résultats restent à confirmer.

64.
3.5.
Sélections pour la rgsistance aux maladies
3.5.1. Programme sélection de la tomate pour la résistance au TYLCV
En collaboration avec la section “Recherche” de la maison
grainetiêre SLUIS & GROOT, 13 populations de tomate, originaires de
divers croisements, ont Eté testges pour leur résistance au TYLCV.
Le pourcentage de plantes virosées a été très réduit (2 % pour le t&noin
ROSSOL). La sélection a uniquement été effectuée sur des caractères
agronomiques, en même temps qu’une préservation de tout le matériel
génétique était assurée.
3.5.2. Programme variété XEWEEL 1 NAWET (résistance aux nématodes)
a) Méthode de la sélection généalogique (méthode pédigrée)
Les 6 populations de tomate (F2) originaires de 6 croisements
différents ont été mises en place en juillet 1981, en vue de sélec-
tionner des plantes adaptées aux conditions d’hivernage, vigoureuses,
peu sensibles aux maladies foliaires et si possible â gros fruits.
C’est ainsi qu’en collaboration avec la section “Amélioration”, 92
pieds ont été choisis et égrainés individuellement. En février 1982,
les 92 lignées ont été testées pour leur résistance aux nématodes.
La méthode mise au point pour ces tests, est la suivante : semis en
terrain désinfecté de 150 graines par lignée ; repiquage en terrain
contaminé par les nématodes des plantules au stade premiêre vraie
feuille, en 2 répétitions de 50 plantes ; témoins sensibles et résis-
tants plantés chaque JO lignées ; observations des racines et tri
pour la résistance 6 semaines après le repiquage.
Des 92 lignées testées, 8 se sont montrées homozygotes résistants
(génotype MiMi), Ces 8 lignées trouvées résistantes, devront être
testées pour leurs performances agronomiques en hivernage et la
poursuite du programme définie en fonction des résultats obtenus.
b) ?Iéthode de la sélection massale - pédigrée
Une population génétique de grande variabilité a été constituée
â partir des hybrides doubles : 16 plantes de l’hybride double
(FI XIN X ROSSOL) X (F1. XIN X VFN BUSH) ont été croisées avec 16
plantes de lfhybride double (FI XIN X INRA 5-l-8 B) X (FI XTN X KOLEA C) +
(Croisement effectué 2 l’INRA, France).
. . . /

65.
Trois générations (autofécondations) successives seront effectuées,
afin d’obtenir une population homozygote (fixée) pour de nombreux
caractkes. Pendant ces trois générations, les plantes sensibles
aux nématodes (mimi) seront éliminées par un test en terrain contaminé
et afin d’obtenir une population de grande variabilité génétique,
l’extraction des graines sera faite par la méthode du Single Seed
Descendance. Cette population sera soumise â une s8lection pour
l’adaptation climatique à l’hivernage et la sélection se poursuivra
par la méthode pedigrée.
:3.5.3. Programme variété ROTELLA et ROMITEL (résistance aux nématodes et
Fusarium oxysporum pathotypes 1 et 2)
Le matériel retenu a été testé à différents endroits, dans la
région du Fleuve.Cependant,les résultats ne nous sont pas encore
parvenus .
A u C.D.H., la sélection généalogique est poursuivie et la production
de semences a été prise en charge par la section attitrée.

66.
3.6.
Amélioration
3.6.1. Sélection de la varigté SOLO pour la culture en hivernage
La population locale améliorée (SOLO) constitue un matériel de
choix pour son adaptation ?i la chaleur et à lthumiditE.
L’objectif recherchE par la sglection est de créer une lignée à
fruits plus gros, productive et moins sensible aux maladies.
Durant la saison seche 2981/82, le matériel G5 , issu de la
population locale a été multiplié et sélectionné sur les critères
suivants : production, aspect sanitaire, développement végétatif et
grosseur des fruits
semis
: 24 novembre
récoltes
: 80 à 120 j.
densité
: 4 0 . 0 0 0 pl/ha
rendements
: 64,6 t/ha ( f r u i t s } - 390 kg/ha (graines)
poids moyen :
18,3 glfruit
poids graines/kg de fruits
; 6,9g
poids graines/plante : 9,8 g
production moyennelplante : 1615 g - 95,9 fruits
poids graines produites : 3495 g (NA 249)
Au niveau du matériel sglectionné (10 pieds), la production était
de 1904 g, soit une moyenne de 102,8 fruits/plante. Un lot de 150 g
de semences a été produit (NA 250). Après semis en sol infesté de néma-
todes, 88 plantes indemnes d’attaques ont été suivies individuellement.
Un lot de 20 lignées intéressantes a $té constitué et fera l’objet
d’un contrôle ultérieur (conditions d’infestation contrôlée).
Au cours de l’hivernage 1982, le matériel d’élite G6 sera évalué
pour son aptitude ii fructifier en conditions chaudes et humides (semis
16 juin).
3.6.2. Sêlection d’une lignée SMALL FRY pour la culture en hivernage
Les Lign$es sélectionnêes Ii partir de l’hybride SMALL FRY ont été
. . . /

67.
suivies au cours de quelques générations, ce qui a permis d’obtenir
un matériel assez stable et intgressant pour la mise à fruits en
conditions chaudes et humides.
Le travail s’oriente actuellement vers la crêation d’une lignée
f ixi+Ze, productive, 2 fruits plus gros et rêsistante aux nématodes.
Au cours de la saison s&che J981/82, une partie du matériel
(NA 222) a été testé en présence de nématodes.
A partir des 23,6 % de plantes indemnes, certaines lignées ont
étG retenues pour un test ultérieur en conditions dlinfestations
contrôlées et pour Evaluation en hivernage (1982).
L’autre partie du matériel (NA 223) a été multipliée et sélec-
tionnée (productivitG, grosseur des fruits).
semis :
7 décembre
récoltes
: 993 119 jours
densité
: 40.000 pl/ha
rendements :
73,4 t/ha ( f r u i t s ) - 431 kg/ha (graines)
poids moyen : 13,7 g/fruits
poids graines par kg de fruits : 7,1 g
poids graines par plante : 10,8 g
production moyenne/plante : 1836 g - 146 fruits
poids graines produites :
2188 g (NA 256)
lignées SGlectionnnées ; 12 (NA 257)
Durant l’hivernage 1982, les 10 meilleures lignées (NA 255 et
257) seront contrôlées au point de vue homogénéité et aptitude à
fructifier en conditions chaudes et humides (semis 16 juin).
3.6.3. Sélection après hybridation
Suite à un croisement naturel entre la population locale améliorée
(SOLO) et diverses lignées à gros fruits (AVRDC), un travail de
sélection généalogique a gté entrepris.
. . . /

68.
Les perspectives ouvertes par ce travail sont importantes, en
raison d’une part, de l’excellente adaptation de la variété locale
aux conditions d’hivernage et d’autre part, de l’augmentation de la
grosseur des fruits que les lignkes introduites de Taiwan sont
susceptibles d’apporter t
Durant la saison ssche 1981/82, 3 lignées F3 ont été suivies de
près. Sur 300 individus) 4 ont été retenus en fonction d’un ou
plusieurs des critéres suivants :
- poids moyen des fruits supérieur à 20 g (NA 239 et 240)
- production supérieure B 1 kg après 111 jours (NA 240, 246, 247)
- nombre de fruits supérieur B 120 (NA 139, 240, 246 et 247)
Au cours de l’hivernage 1982, ces 4 lignses seront testées aux
points de vue homogenéité et aptitude à fructifier en conditions
chaudes et humides (semis 16 juin],
3.6.4. Maintien en collection de la varigté XEWEEL 1 NAWET
En attendant l’aboutissement du programme entrepris sur cette
varigté, afin de la rendre résistante aux nématodes B galles, le
matériel génétique a été maintenu par sélection massale.
Au cours de la saison sèche 1981/82, un lot de 10 plantes a été
sélectionné pour la poursuite du travail :
- poids moyen/plante : 1.820 g
- nombre moyen de fruits/plante
: 56
- poids moyen des fruits : 33,5 g
Ces 10 lignées seront évaluées au cours de l’hivernage 1982,
afin de déterminer le matériel le plus performant (semis 10 juin).
3.7.
Production de semences
Tomate industrielle B gros fruits allongés
Les deux variétés de tomate industrielle ROTELLA et ROMITEL, CO-
obtention CDH/INRA, France résistantes aux n&natodes 2 galles
(Méloïdogyne SP.) et au Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici,

69.
pathotypes 1 e t 2 , ont étG multipliées en fin de campagne (semis
2 février - début récolte 21 mai) et une production de semences de
respectivement 2 et 4 kg a Eté obtenue.
3.8.
Actions de vulgarisation
La tomate est placêe dans le programme en culture toutes saisons.
Deux types de tomate sont mis en dêmonstration, la tomate à gros
fruits représentée par la variété HOPE No 1 et la tomate-cerise par
la SMALL FRY .
La HOPE No 1 ne figure pas dans le calendrier cultural en saison
d’hivernage, son comportement par temps chaud et humide est extrêmement
mauvais, en ce qui concerne la nouaison.
Dans les régions de Thiès et du Sine Saloum, les rendements
obtenus pour la HOPE No 1 :
rendement faible :
6,5 t/ha
rendement élevê
: 37,0 t/ha
rendement moyen
: 15,O t/ha
pour la SMALL FRY-H :
rendement faible : 14,O t/ha
rendement élevê
: 60,5 t/ha
rendement moyen
: 30,O t/ha
Dans la rêgion du Sine Saloum, les rendements sont en gênêral
plus faibles que Thiès, ceci est surtout provoqué par une technicitê
moins évoluée des paysans.
Dans la région de Casamance, sur les parcelles expérimentales,
4 variêtês ont été mises à l’essai :
- HOPE No 1
- SMALL FRY-H
- UHN 52-H (croissance indêterminée)
- PIERSOL

70.
. pour la HOPE No J ,
rendement entre 25 et 43 t/ha
. pour la SMALL FRY,
rendement entre 12 et 62 t/ha
. pour la UHN 52,
rendement entre 30 et 43 t/ha
. pour le PIERSOL,
rendement entre 9 et 33 t/ha
Au Centre, une culture témoin sur un bloc de 1 .OOO m2, variété
HOPE No 1, semis en octobre, récolte janvier-fGvrier, a donné un
rendement de 53 t/ha.
Conclusions
Les cultures hâtives, semis en octobre, sont celles qui présentent
le plus de sécurité en ce qui concerne les attaques d’insectes et
dans une certaine mesure de maladie ; de plus ce sont des cultures
rëmunêratrices.
Il a été Egalement constaté que le marché des tomates à gros
fruits est limité, la demande est plus ou moins importante autour
des grandes villes (surtout au Cap-Vert pour Dakar), les paysans
trouvent plus aisément des dEbouchés pour les tomates à petits fruits
(type cerise), *aussi y-a-t-il lieu de donner une préférence à la
SMALL FRY, cette variété présente le désavantage d’un coût d’achat des
semences élevé (400,000 CFA/kg ) environ).

31.
4.
CAROTTE
4.1. Tri-variétal
Intérêt de l'étude
----- --------e---m
La carotte, vu ses qualités nutritionnelles, est placée parmi les
légumes prioritaires pour le marché Sénégalais. Les importations sont
de l'ordre de 263 tonnes par an et la consommation nationale pour
l'annge 1980 a été estimge ?r 4,600 tonnes.
Les prix de dêtail relevés sur cinq points de vente à Dakar varient
de janvier B juin, entre 130 et 175 CFA/kg et du mois de juillet à
décembre de 300 à 390 CFA.
Résultats antérieurs
_-_---------------m-
Les essais sur le tri-variétal ont débuté à Ndiol (Fleuve) durant
la campagne 3980/81,
Trois essais ont été mis en place et 11 variétés ont été comparées.
Le semis du mois de novembre a permis en 90 jours de culture des rende-
ments variant entre 25 et 30 t/ha, de produits de bonne qualité, avec
les variétés NEW KURODA, TABOR et NANTAISE TANTAL. La variété NANDOR-H,
lors d'un semis effectué mi-janvier a permis en 76 jours, un rendement/ha
de 21 tonnes de petit calibre pouvant intéresser l'agro-industrie pour
l'appertisation et pouvant également convenir pour la production de
carottes nouvelles en bottes. Un autre semis realisé B la mi?me date,
a donne un remdement de 39 3 36 t/ha en 105 jours, pour les mêmes
variétés performantes de l'essai du mois de novembre.
Résultats de la campagne
------------------T c
1981182
------- -_
Ce programme s'est poursuivi à Ndiol avec deux essais mis en place
en fin de saison sèche 1981 (16 mars). L'un était destiné à la production
de carottes de petit calibre (conserverie - carotte nouvelle), l'autre
pour le marchg en frais,
A cambérène, également deux essais ont été réalisés, dont un a été
semé en novembre pour la production de carottes nouvelles et un au mois
de janvier pour la production de grosses carottes, Les résultats obtenus
sont mentionnês dans le tableau No 20.
l . .
/

Tableau No 20
i
f
î
Lieu
N d i o l
Ndioï
N d i o l
Cambérène
1
Cambérène
I
Date semis
16.3.81
16.3.81
18.11.81
12.11.81
I
13.1.82
Destination
Conserverie
M a r c h é f r a i s
Marché frais
Forme
Marché frais
produits
,carottes n o u v e l l e s ,
Marché frais
1
Cycle 161 j.
c a r o t t e s n o u v e l l e s 1
r a c i n e
Rdt
XE-
Rdt ’
Rdt
Rdt
Caux
Rdt
Taux
‘anes
Rdt
ianes Taux
,
t/ha
t/ha
‘OC(
t/ha
‘anes
t/ha
t/ha
t/ha -4--
lloc Cycle
t/ha d’Occ
7’
:ANDOR-H
112,2 8 4
22,3
28,7 12,8
113,8
25
27,6 100
60,6
3,3
cônique
CYl l ,
-
-
USCADE D’ALGER
110,3 7 0
19,9
59,9 31,7
-
-
‘ANKAR-H
107,2 8 7
19,5
27,2
895
-
-
YTAN
111,ol 91
19,l
25,5
I
697
ABOR
Ill,2 8 4
15,4 10,3 108,l 105
26,2
993
48,9 637
106,4
19,7 31,5
100
50,8,
9,6 CYl. > cônique
EW KURODA
99,91 77
15,2 12,8 101,7 105
42,8 16,4
45,6 736
-
94,l
54,7 24,4 conique
E FRISE DECCA
112,2 8 4
15,0
9,6 106,0105
25,9
994
-
-
-
I
ANTAISE TANTAL
110,7 9 1
14,6
8,7 110,6 105
28,4 14,7
46,3 635
-
-
INKO CHANTENAY
109,4 7 3
14,6 18,5 35,8 1 0 5
35,8 15,4
-
94,4
60,8 2 7 , - cônique
OLMAR COEUR ROUGE
108,8 9 4
/
14,4 14,2 12,l 1 0 5
27,3
g,g
36,3 795
-
94,3
$6,9 14,5
OUCHON
108,8 8 4
12,7
9,4 111,5105
27,4 J1,8
113,5
21,8 24,9 95
?2,7
3 , -
ANTAISE
w
I
-
95,9
16,8
7,0 CYl. > cônique
!
l-

73.
Conclusions
_-_------.m-
Les résultats obtenus confirment ceux de la campagne antérieure.
La variété NANDOR-H convient pour la production de carottes de
petit calibre, mais a donné également un très bon rendement/ha
(60 t/ha) pour la production de carottes de gros calibre, avec un semis
en janvier. Par ailleurs, pour le semis tardif mi-mars à Ndiol,
elle ne semble pas Etre adaptée (28 t/ha).
Les variétés KINKO CHANTENAY et NEW KURODA ont par contre, bien
produit en culture tardive, soit respectivement 36,8 et 42,8 t/ha,
ceci peut s’expliquer par leur précocité.
En effet, dans un essai mis en place 2 CambérBne au mois de
janvier, ces deux variétés ont produit respectivement 57 et 47 % de
leur récolte après 75 jours.
La précocité de la variété est également très appréciable dans
la lutte contre les nématodes, plus le cycle est long, plus il y aura
des racines attaquêes par les nématodes. Ces deux mêmes variétés
ont egalement été les moins sensibles à 1’Alternaria
dauci.
Les renseignements disponibles permettant d!arrêter le programme
tri-variétal en faveur d’une étude sur l’incidence de la densité du
semis.

74.
5.
CHOU-CABUS VERT
5.1.
Actions de vulgarisation
Les actions concernant la production du chou, ont porté sur
3 périodes culturales, productions hâtives de pleine saison, d'arrière-
saison et sur les 3 régions : Thi&s, Sine Saloum,Casamance,
. Région de Thiss (var. SUMMER H-50)
culture hâtive
rendement faible : 28 t/ha
rendement élevé
: 63 t/ha
rendement moyen
: 48 t/ha
culture de saison
rendement faible : 13 t/ha
rendement élevé
: 55 t/ha
rendement moyen
: 30 t/ha
N.B. arrière-saison, chiffres non encore disponibles.
. Région du Sine Saloum (Expert en congé, chiffres non communiqués)
* Région de Casamance (parcelles expérimentales)
4 variétés mises en comparaison : GREEN EXPRESS
SUMMER H-50
FAMA-H
FABULA-H
Résultats fragmentaires à la suite d'une destruction des pépinières
par une forte attaque de Zoonocerus variegatus au cours de la période
- - - - -
de mars $i juin.
Rendements mini et maxi au cours de la campagne :
GREEN ~xpmss :
15 5 65 t/ha
SUMMER H-50
:
18 a 72 t/ha
FABULA-H
:
16 3 68 t/ha
FAMA
:
30 t/ha
. . . /

75.
Ces rendements obtenus sur mini-parcelles ne sont qu’indicatifs,
aucune variété ne para’it ressortir du lot. Les meilleurs résultats
furent obtenus en cultures hâtives par des semis réalisés en octobre-
novembre.
* Région du Cap-Vert (CDH) parcelle terrain : 1.000 m2
1 culture hâtive ; semis octobre, récolte janvier,
rendement 59 t/ha.
Conclusions
_----------
Pour cette culture, le principal problème en culture de saison
provient des attaques de chenilles et plus spécialement, Plutella
et Hellula, problsme qui se complique en milieu rural par l’absence
de matériel et de produits de traitements.
Les cultures précoces, semis octobre, se placent dans une période
intéressante, tant sur le plan d’une absence d’insectes que sur celui
des prix actuellement obtenus.
La recherche de pommes de petits calibres reste toujours un
élément important pour la facilit6 de la commercialisation.

87.
3,
plantation :
3 novembre (boutures apicales de 8 noeuds)
densité
: 10.000 pl/ha
récolte
: 355 jours
Nombre de
Poids de tub.
Poids moyen des
Clone
tub/pl.
par pl. Cg)
tubercules (g)
KOYO
894
2 . 4 5 0
291
lOB-11
Il,3
2.375
210
IOB-15
f-399
4.087
458
2.544
J5,7
4.112
262
2,532
14,6
3.950
271
2.498
v
3.408
379
1.487
6?4
3.483
543
4.
plantation :
11 décembre (boutures apicales de 6 noeuds)
densité
: 40,000 pl/ha
rêcolte
: lJ9 jours
Nombre de
Clone
Poids de tub,
Poids de feuilles
tub/pl.
par ~1 (g)
par ~1 (g)
NDARGU
693
1.264
325
KOYO
793
1.142
696
IOB-Il
890
1.471
661
1013-15
997
1.660
832
2.544
798
1.356
435
2.532
890
1.437
497
2,498
595
1.053
425
1.487
5,J
755
204
Des observations sur La vigueur des boutures apicales de tiges
comportant 8 noeuds effeuillés, ainsi que les deux premiêres jeunes
feuilles épanouies ont été mesurées sur les 8 clones (prêlevement B
34 jours].

76.
6.
DIAJBATOU (Solanum aethiopicum)-JAXATU
Intérêt de l’étude
_---.m---...---.----“v-
Cette aubergine locale (tomate-amère) fait l‘objet d’une demande
importante sur les marchés, mais sa culture est surtout concentrée
en hivernage,
Résultats antérieurs
----------.m---.T--ls--
La sglection a permis la mise au point d’une variété susceptible
d’être cultivée toute l’année (SOXNA),
En saison chaude (semis en juillet), il est possible d’obtenir
24 t/ha (114 jours - 26,666 plants/ha) et, semée en contre-saison
bars), elle peut produire 30 t/ha (125 jours - 40.000 plants/ha).
Dans de bonnes conditions, le rendement en semences atteint 767 kg/ha
(semis en juillet - 40,000 plants/ha)
Résultats de la campagne
_---..m-------I------
-
1981182
---w-c- Ct
Amélioration
A partir de graines récoltées sur 5 plantes sélectionnées, une
étude de descendance a permis de caractériser 5 familles distinctes
sous divers aspects morphologiques et agronomiques, au sein même de la
population locale SOXNA
- semis :
5 novembre
- récoltes
: 13 fgvrier au 7 avril
- récolte production de graines
: 145 à 175 jours
Une sélection de 5 plantes a été effectuge au sein de chaque
famille, mais l’une d’entre elles (No 4) s’est avérde nettement plus
intgressante :
- récolte
: 102 à 146 jours (durée 44 jours)
- rendement
: 7J,l t/ha
- rebuts
; 10,7 %
- calibre dominant
: 50/60 (39,l X)
l t* /

77.
- production fruits commercialisables
: 59,3 fruits, 1.777 g/pl
- rendement kemenees) : 1.496 kg/ha
- qualités :
. aspect sanitaire satisfaisant
9 jaunissement des fruits normal
fruits fermes après cuisson
l
, faible amertume des fruits
Actions de vulgarisation
_------------c ------t-Cm
L’action de vulgarisation de la variété SOXNA (obtention CDH) a
été entreprise dans les régions de Thiès, du Sine Saloum et de la
Casamance, Elle n’a jusqu’cE ce jour , pas provoqué de remarque parti-
culiere.
Les bons rendements obtenus se placent dans une fourchette de 14
a[ 20 t/ha, ce qui correspond 3 ceux obtenus en station,
En Casamance,
le diakhatou cultiv& en hivernage et début saison
&che, est fortement attaqué par un insecte parasite du fruit (Cecydomie),
il a été proposé comme objectif de déterminer le plus exactement possible
la période d’infestation, dans la zone de Ziguinchor et de faire une
enquête, pour déterminer si en Casamance, une région ne serait
éventuellement pas exempte de ces attaques.
Orientation du
--------...---c-- programme
..e- ----c
Il a étê observé un mauvais pouvoir germinatif des semences de
l’année, Une étude sera entreprise par la section Production de semences
pour trouver une solution b ce problème.
Par ailleurs,
la section Vulgarisation poursuivra son programme
dans les différentes régions et la section Amélioration maintiendra
la collection.

78.
7.
GOMBO (Hibis’cus esculentus)
Intérêt de 1 ‘étude
----------------c-
Ce légume prend une place importante dans l’alimentation tradition-
nelle d’une part, et mérite en plus une attention particulisre pour
son rôle nutritionnel non nggligeable.
Résultats an& ieur s
--_---------cI----c_
La section Amélioration a sélectionné un génotype amélioré et
adaptQ aux conditions locales : variEté PUSO.
Pour un semis réalisé en juin-juillet (26,666 plants/ha - 150 jours)
une production de 12 h 13 t/ha peut É-tre obtenue. Le niveau du ren-
dement de semences est de l’ordre de 1,4 t/ha pour 40,000 plants/ha.
Résultats de la camPagne
-----------------c- - - -
Amél iorat ion
Maintien de la collection
. variété PUS0
Une sélection massale a été appliquée à la variété PTJSO, de
manifire à conserver un matériel le plus performant possible.
s e m i s :
18 juin
récolte graines :
116 jours
rendement moyen :
1,226 kg/ha (1.818 kg/ha) sur 10 plantes
sélectionnées
nombre moyen capsules/plante :
10,7
p o i d s graineslplante : 30,6 g
p o i d s graines/capsule ; 4,4 g
. POPULATION No 12
Le même travail a été réalisé au sein de la population locale No 12

79,
semis
: 8 décembre
floraison
: 4 9 j o u r s
récolte capsules sèches :
121 à 133 jours
sélection
: 10 plantes
production
: 4 kg semences
remarque
: Etant donné le niveau relativement bas des températures
B cette période de l’année, la croissance est restée
faible.
Le semis devrait etre réalisé de préférence à partir
d u m o i s d ’ a v r i l , .
Production de semences
- - - - - - - - - c - - - - - - - - - c - -
La section Production de Semences a multiplié la variété PUS0
sur une superficie de 1,050 m2 t semé le 2 décembre 1981, la récolte a
débuté le 10 mars 1982,
Action de vulgarisation
_------------ - - - F - - - - -
L’action dans les régions a porté sur 2 variétés ;
- l e PUS0 (obtention CDH)
- la POPUUTION No J2 (obtention ISRA, Bambey)
Pour le PUSO, dont les fruits ont tendance B se lignifier après
un certain stade de croissance, et le fait que les paysans, en hivernage,
ne disposent pas du temps n&essaire pour des passages
fréquents de
récolte, gtant occupés aux cultures arachidières et cér&alières, ils
ont reproché au PUS0 d’gtre peu apprécié des consommateurs,
La POPUMTION No J2 qui autorise une récolte 3 un stade avancé
de dêveloppement,
est préféré au premier.
Orientation du programme
--------1------ - - --w-r
La section Exp&-imentation a entrepris depuis la campagne 1981/82
des tests de production avec les deux variétês mentionnées ci-dessus
e t ceci, ci différentes époques de l’année,

80.
Durant la campagne 1982/83, ce programme se poursuivra, afin
de disposer des éléments indispensables pour la rédaction d’une fiche
de vulgarisation.
La section Amélioration maintiendra la collection et la section
Production de Semences assurera la production des semences nécessaires
aux différentes actions,

81.
8.
MANIOC
La manioc étant considéré comme un légume au Sénégal, le Comité
Scientifique et Technique, a estimé utile de constituer une collection
de clones sains, d’en faire des observations et de rassembler une
documentation sur cette culture, Le manioc est vendu sur le marché
de Dakar entre 172 et 252 CFA/kg ,
Amélioration
Quatre clones en provenance de 1’I.I.T.A. (Nigérïa) ont été
introduits en vue de tester leur valeur d’adaptation aux conditions
écologiques du Sénégal. Il s’agit d’un matériel résistant, très pro-
ductif et indemne de maladies virales,
Un des clones (30,395) n’a pas été maintenu (mauvaise adaptation)
tandis que les autres ont été récoltés à 10 1 mois, Les plantules de
départ étaient toutes issues d’une culture de tissus (méristZ!mes).
Production moyenne par plante :
30,555
:
3,278 g
(9,l racines)
30.786
:
2.565 g
(lO,2 racines)
30.572
:
1.610 g
(8,3 racines)
Sensïbilité aux Méloïdogyne pour l’ensemble du matériel.
Ces 3 clones ont été bouturés pourune étude de production et de
comportement (plantation 6 novembre).
D’autre part, le clone 30.555 est en cours de multiplication
sur plus grande échelle, ce qui permettra de dêterminer ses poten-
tialités réelles de culture au Sénégal (plantation 30 mars).

82.
9.
NAVET
Intérêt de l’étude
-_---------------c
Le navet est une des cultures qui est fortement cultivée dans la
zone des Niayes, durant la période chaude et humide,
Résultats antérieurs
__-_-^------.s------c
Une sélection massale pour la culture en saison chaude et humide
(cycle 42 jours) a été effectuée au sein d’une population locale.
La production de graines doit se situer en saison si3che et le rendement
pour un semis en novembre, avec un cyclede 141 jours et 40.000 plants/ha,
est de l’ordre de 4,600 kg,
Résultats de la campagne 1981182
_____-__----------- - - - - - - - - -c
Une production de semences a été réalisée â partir d’un semis
le 16 juillet 1981. En cours de culture une hétérogénéité a été observée
et une sélection massale a été effectuée,
pour celle-ci, 450 racines
ont été
choisies
et plantées le 2 octobre, afin de poursuivre la
sélection . Le matériel retenu a donné lieu 3 une nouvelle multiplication
qui a permis de récolter 6 kg de semences de base (semis 24/12 -
floraison à 47 jours - récolte graines entre 131 et 137 jours -
densitiS :
43.500 plants/ha - rendement graines 837 kg/ha),

83.
10.
PATATE DOUCE
Intérêt de l’étude
__-_-------------_
La patate douce est un des légumes qui est fortement apprécié
dans l’ensemble du pays, mais encore trop peu cultivé.
En effet, le marché est encore mal ravitaillé, ce qui est confirmé
par les prix pratiqués durant toute l’année sur les marchés. En 1981,
les prix ont varié de 151 à 188 F/kg de février 3 dkcembre, seulement
au mois de janvier le prix est descendu à 108 F/kg. Cette culture,
bien adaptée aux conditions écologiques du Sénégal, mériterait un
développement beaucoup plus important.
10.1.
Tri-variétal pour la production en saison sèche
La section Expérimentation a entrepris cette Etude à partir du
6 octobre 1981, date B laquelle le premier essai comparatif a été
mis en place avec 3 clones, La densité de plantation était de
26,667 plants/ha (0,25 x (1 m x 2 m),
Les résultats figurent dans le tableau No 21
Tableau No 21
Rdt t/ha
% calibrage en poids
I
--ones
de tubercules
Tuber
l
cules
33,9
33
32,5
Conclusions
- - - - - - - - - - -
Aucune différence significative n’a pu être observée, entre le
rendement des différents clones, mais la récolte du clone KOYO a été
difficile, à cause de la position horizontale et la forme allongée
des tubercules provoquant de fréquentes cassures sur les tubercules.
.t. f

84.
Orientation du
_-------------- Programme
a- -e--w
Vu l’importance de cette culture pour le pays, le programme
tri-variétal sera poursuivi et les nouveaux clones disponibles à
la .section Amélioration
seront testés lors des prochains essais.
10.2.
Amélioration
Résultats antérieurs
---------.v--c------~
Depuis 1975, la sélection a surtout porté sur la recherche de
clones productifs, précoces, rgsistants aux maladies et de haute
valeur nutritive,
Par hybridation naturelle, de nouveaux génotypes ont êtê créés
et testés, en vue de l’êtalement de la culture en saison sèche.
En outre, 4 clones hautement résistants aux maladies à rendement
glevê, issus de culture de tissus indexés et confirmés indemnes de
virus , ont êtg introduits du Nigéria (I.I.T.A.) pour êtudier leur
valeur d’adaptation aux conditions êcologiques du Sénégal et leur
capacité de production.
Résultats de la camPagne
_------------------ -
1981182
---s-e- - -
. Amélioration par hybridation
A partir de croisements naturels entre les variétés les plus
intéressantes actuellement en collection, 360 clones ont été suivis
en saison sëche- A la récolte, 77,2 % des plantes ont été éliminées
après examen de l’état sanitaire, du développement vGgétatif, de la
production et de la qualité des tubercules,
Le matériel a été multiplié entre mai et juillet, ce qui a permis
de mettre en place un essai orientatif destiné à comparer ces nouveaux
clones aux variétés actuellement disponibles et à sélectionner les
types les plus résistants (plantation 15 juillet).
. Test des clones introduits de llI,I,T,A,
Quatre clones introduits du Nig&ia ont été testés quant à leur
valeur d’adaptation aux conditions Ecologiques du Sénégal, leur
capacité de production et la qualité des tubercules.

85.
1. plantation : 24 juin
- boutures apicales de 8 noeuds enterrgs
- densité
: 2 0 . 0 0 0 pl/ha
- récolte
: J14 j o u r s
2.
plantation ; 28 octobre
- idem
- récolte
: 107 jours
Tableau No 22
Nombre moyen
Poids moyen
Kdt tubercules
tub/pl.
tub/pl Cg>
(kg /ha)
24 juin
28 oct
24 juin
28 oct.
24 juin
393
10,7
1.076
2.878
6.833
496
892
918
2.722
5.830
596
5,2
1.658
2.867
10.526
692
12,0
1.930
2.628
12.251
597
9,6
1,644
2.441
10.437
3,4
936
1.451
2.650
9.210
533
10,4
1.800
2.5J.l
J3.426
(“1 Clones introduits de 1’ 1,I.T.A. au Nigéria
Le tableau No 22 résume quelques caractéristiques des clones,
recueillies au cours de l’essai réalisé le 24 juin.

Caractéristiques des différents clones à l'essai (test 24 juin)
Tableau No 23
Encombrement
Poids moyen/plante (g)
Caractéristiques
Rapport longueur/
Clone
moyen d'une
diamètre dominant
liante à 44 j.
des tubercules
Tub,
Feuilles
Total
(en X)
Cm21
3,27
0,326
1.076
2.717
3.793
Blanc lég. rosâtre
2,3 - 2,8 (27,l)
(chair blanc jaunâtre)
IOB-11
3,71
0,505
918
3.288
4.206
Violet (chair jaune)
2,3 - 2,8 (26,9)
IOB-15
3,38
0,582
1.658
3.600
-5.258
Blanc jaunâtre, trzs
193 - 1,8 (49,8)
lêg. rosâtre
(chair blanc laiteux)
2.544
1 ,94
0,458
1.930
2.872
4.802
Rouge - violet
2,3 - 2,8 (37,3)
(chair blanc lgg.
jaunâtre)
2,532
3,35
0,454
1.644
2.779
4.423
Rouge - violet
198 - 2,3 (27,3)
(chair blanc lég.
jaunâtre)
2.498
2,47
0,429
1.451
2.287
3.738
Rouge - mauve
198 - 2,3 (36,2)
(chair blanche)
1.487
2,68
0,469
1.800
2.751
4.551
Brun-jaune rosâtre
193 - 1,8 (35,7)
(chair blanche)
VNM
: Valeur Nutritive Moyenne (a l'exclusion du carotène )
Réfkence NDARGU : 3,44

87.
3,
plantation
:
3 novembre (boutures apicales de 8 noeuds)
densité
:
10.000 pl/ha
récolte
:
155 jours
-
Nombre de
Poids de tub.
Poids moyen des
Clone
tub/pî.
par ~1. (g)
tubercules (g)
I
KOYO
894
2.450
291
1OB-11
11,3
2.375
210
IOB-15
839
4.087
458
2.544
j5,7
4.112
262
2,532
14,6
3.950
271
2.498
990
3.408
379
1.487
6,4
3.483
543
-
-
4.
plantat .on :
II décembre (boutures apicales de 6 noeuds)
d e n s i t é : 4 0 . 0 0 0 pl/ha
récolte
: 119 jours
Nombre de
Poids de tub.
Clone
Poids de feuilles
I
tub/pl.
par ~1 ( g )
par ~1 (g)
NDARGU
693
1.264
325
KOYO
733
1.142
696
1013-l 1
f3,O
1.471
661
IOB-15
937
1.660
832
2.544
738
1.356
435
2, .532
890
1.437
497
2,498
595
1.053
425
1.487
5,1
755
204
Des observations sur la vigueur des boutures apicales de tiges
comportant 8 noeuds effeuillés, ainsi que les deux premières jeunes
feuil.les épanouies ont été mesurées sur les 8 clones (prélgvement à
34 jours).
I.. /

88.
ongueur moyenne
Longueur moyenne
Clones
en cm
des boutures
KOY 0
50,3
1 GB-1 5
47,3
2.544
27
2.498
19,4
La longueur moyenne des boutures sur KOYO et 1.487 met en évidence
pour ces variétés, une certaine difficulté au niveau du bouturage,
étant donnd le caractke volubile de l’une et nain de l’autre.
Pour les variétés 2.544 et NDARGU, l’effet de l’utilisation de
boutures basales au lieu de fragments apicaux ainsi que l’influence
de la suppression du bourgeon terminal sur des boutures apicales de
tiges ont été observés :
clone 2.544
: plantation 12 novembre
récolte 90 jours
NDARGU
‘: plantation 23 novembre
récolte 102 jours.
* L’utilisation de boutures basales entraîne :
- une augmentation du poids frais et de la longueur moyenne des
tubercules chez 2.544
- un accroissement du poids frais de l’appareil végétatif et une
diminution de la longueur moyenne des tubercules chez NDARGU
JC La suppression du bourgeon terminal provoque :
- une diminution du poids frais et du nombre de tubercules chez
les deux variétés
+- une augmentation du diam&tre moyen des tubercules chez les
deux variétés.
l . .
/

89.
Tableau récapitulatif (poids moyen tubercules/plantes en kg)
_____-__------------ --------------------------------------~
-~~
Date plantation
24 juin
28 octobre
3 novembre
II dêcembre
Cyc.le en jours
314
107
155
119
Nombre pl /ha
20.000
20.000
JO.000
40.000
-_II_
Clones
NDARGU
1.264
KOYO
I .076
2.878
2.450
1.142
1 OB-Il
918
2.722
2.375
1.471
1 OB-15
1.658
2.867
4.087
1.660
2.544
1.930
2.628
4.112
1.350
2.532
1.644
2.441
3.950
1.437
2.498
1.451
2.650
3.408
1.053
1.487
1.800
2.511
3.483
755
Conclusions
-a--------r
La variété KOYO a été abandonnée, en raison des caractéristiques
dêfavorables des tubercules (longs, dissymétriques, production
dispersée),
Les variétés les plus performantes (1 OB- I/lOB-J5/2.544/2.532)
seront testées
dans les essais comparatifs de la section Expérimentation.
10.3.
Multiplication des boutures
Un programme de multiplication des clones suivants a Z!té entrepris
par la section attitrge :
1 OB-15
1 OB-.l 1
NDAKGU
2.532
2.544
La meilleure époque pour prélever des boutures varie en fonction
des variétés et de l’époque de l’année, mais semble génêralement se
situer entre 30 et 60 jours.

90.
11.
PIMENT
Intérêt de l’étude
__-a-_-----s-----v
Le Sénégal importe chaque année environ 2,000 tonnes de piment.
Ceci explique l’importance que cette culture représente pour le pays
et l’intgrêt que le Centre lui réserve.
Résultats antérieurs
__-_----------------
Tri-variétal
La section Expérimentation a testé un certain nombre de variétés,
les plus intgressantes étaient SALMON, RED CHILI et SANTAKA.
Amélioration
La variété SAZMON a 6tg sélectionn6e en raison de son aptitude au
séchage, de son développement végétatif réduit et de sa bonne produc-
tivité. Pour la vente en frais, une sélection est en cours sur un type
local,
Résultats de la campagne 1981-82
r_-----.w----------d - ----*--WC-
A&lioration
‘Une sélection a été entreprise au sein du type local KANI XEGNE
semis
: 5 novembre
dgbut f l o r a i s o n : 1 0 0 j o u r s
début récolte ;
165 jours (culture encore en place)
quantitE de semences/kg de fruits : 35,5 g
Actions de vulgarisation
Trois variétés de piment ont été introduites dans les régions :
rSALMON
(petits fruits piquants aptes au séchage, sélection CDH)
RANI XEGNE (fruits globuleux, charnus, piquants, selection CDH)
RED CHILI (petits fruits piquants, aptes au séchage )
. . . /

91 .
La réaction des paysans pour ces trois variétés fut extrêmement
diffi%ente suivant la région :
. pour Thiès,
le UNI XEGNE, type de piment cultivé traditionnellement, a été
retenu et préféré aux deux autres
* pour le Sine Saloum,
l’intérêt s’est porté sur le SALMON où un commcerce existe pour
ce type de fruit
. en Casamance z
06 l’on constate une tendance au séchage du piment, le choix
des paysans qui recherchent des fruits très piquants, s’est
porté sur le SAL&!ON et le SANTAKA.
Orientation du
_---------L--C- programme
-- m-w--
La section Expérimentation entreprendra à partir de la campagne
1982/83 un programme d’essai, afin de déterminer la méthode culturale
la mieux adaptée 3 chacune des deux variétés retenues (SALMON et
KANI XJZGNE).
La section Amélioration mettra l’accent sur la variété SALMON
pour le maintien du matériel vegétall
La section Production de Semences fera une production de semences
de base pour les deux variétés.

92.
1 2.
POIVRON
12.1.
Contrôle de Cryptophlebia leucotreta Meyr. (Lep. Tortricidae)
Intérêt de l’étude
_-------s--------e
Les chenilles de ce lépidoptère provoquent des pertes importantes
(voir tableau No 24 ) de récolte sur poivron et piment, en trouant
les fruits, creusant des galeries dans la chair et provoquant des
pourritures secondaires.
Le “screening” d’insecticides réalisé sur cet insecte est
d’autant plus intéressant que C. leucotreta est une espèce dont les
- -
chenilles sontendocarpiques - donc difficiles à détruire - contrai-
rement à 1’H. armigera ou à Plutella xylostella qui sont exocarpiques
-
pendant une partie du stade larvaire.
Résultats antérieurs
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Un essai avait montré l’efficacité exclusive des pyréthrinoïdes
(surtout deltaméthrine et cypermethrine) vis-à-vis de cette espèce
alors que l’acéphate et l’endosulfan, très efficaces contre Heliothis
armigera ne permettaient aucun contrôle de Cryptophlebia leucotreta.
Résultats de la campagne
_-_-.--------_I----- - - - - 1981182
- - - - -c
Un essai “insecticides” a ét6 remis en place pour vérifier les
résultats antérieurs. Il confirme la bonne efficacité des pyréthrinoldes,
principalement de la deltaméthrine et de la cyperméthrine, mais à des doses
plus élevées que pour Heliothis armigera.
-
L’acéphate et l’endosulfan
n’ont pas permis le contrôle de l’insecte. Par contre, ces deux derniers
insecticides ont contrôlé l’importante attaque de puceron vert, Myzus
per sicae, qui s’est développée, mettant même en évidence un “effet
favorisant” des pyréthrinoydes ) puisqu’il y avait augmentation du
nombre de pucerons avec l’accroissement des doses de pyréthrinoïdes
et la fréquence des applications.
Mise en place : juin 1981 ; 3 répétitions et 13 objets (3 pyréthrinoïdes
à 3 doses, acéphate, endosulfan et témoin non traité). Voir tableau No 25,

Tableau No 24
Insecticides testgs contre C. feucotreta : dosage, frgquence et résultats obtenus - 1981 -
-
,
Poids moyen (kg)
Insecticides
Dosage
% de
Nombre moyen de fruits
de fruits non attaqués
(matière active)
(g m.a./ha)
fruits véreux
sains par parcelle (S)
par parcelle (2)
1
1
Deltaméthrine
19
(1 x/7 j>
5
405,O
a
27,7
a
16
(1 x/7 j>
7
398,3
ab
26,5
ab
12,5 (1 x/7 j-)
7
392,0
ab
26,3
ab
Cypermgthrine
75
(1 x/7 j>
8
385,3
ab
25,0
b
60
(1 x/7 j)
11
373,0
bc
24,4
bc
Deltaméthrine
.19
(1 x/14 j>
15
351,O
cd
22,2
cd
Cyperméthrine
45
(1 x/7 j>
16
347,0
cde
22,l
cd
Fenvalgrate
125
(1 x/7 j>
17
342,0
de
21,4
de
100
(1 x/7 j>
20
320,7
ef
18,8
f
75
(1 x/7 j)
24
308,3
f
19,6
ef
Endosulfan
1.000
(J x/7 j>
33
279,3
f.5
17,5
f
Acéphate
750
(1 x/7 j)
40
232,3
h
12,8
g
Témoin
59
160,7
i
839
h
t
>
4
(1) F calculé :
61,36, trZ!s hautement significatif ; C.V. = 5 % ; ppds (5 SO) = 26,62
(2) F calculé : 47,49, tres hautement significatif ; C.V. = 7 % ; ppds (5 W) = 2,34

Tableau No 25
Efficacitg des insecticides testés contre C. leucotreta à l'égard du !'puceron vert", Myzus persicae - 1981 -
Insecticides
onnees non
Endosulfan
Témoin
Deltaméthrine
Fenvalérate
Deltaméthrine
Cyperméthrine
Deltaméhtrine
(1) Donnges transformEes par l'expression f x + O,5
F observé :
21,7 . trSs hautement significatif ; C.V. = 19 % ;
ppds (5 W) = 4,36
(2)
1
: pas de fumagine ; 5
: 50% du feuillage recouvert ; 10
: feuillage entièrement noir de fumagine
N.B. -
1 x/7 j., si la frgquence des applications n'est pas indiquée.

95.
Conclusions
_--------cc
Les pyréthrinoldes, deltaméthrine et cyperméthrine, permettent
un bon contrôle de 5. leucotreta, Cependant, en raison de leur “effet
favorisant” vis-a-vis des pucerons, il convient de les utiliser
en y ajoutant un aphicide spécifique (pirimicarbe) ou un insecticide,
tel que acgphate, diméthoate ou endosulfan. D’autre part, les doses
de pyréthrinoïde utilisées contre C-, leucotreta sont plus élevées
que pour H, armigera.
Orientation du programme
-_-.-.----------- - - --cl-c
La poursuite du “screening ” d’insecticides n’est pas prévue.
12.2.
Dynamique des populations de Crypthophlebia leucotreta
Intérêt de l’étude
_-----------------
Contrairement à Heliothis armigera, les oeufs de C. leucotreta
-
sont très difficiles à repérer sur la plante ; d’autre part, les
chenilles pénètrent directement dans le fruit après éclosion, sans
se déplacer sur le feuillage rendant les observations sur le terrain
tr&s d i f f i c i l e s .
Un syst&ae d’avertissement, efficace, facile d’emploi, est tr@s
précieux pour suivre l’évolution des vols des mâles et connaître les
péri.odes critiques qui nécessitent une surveillance accrue.
Résultats antérieurs
c-------c--...----Fccr
Depuis 1980, les essais entrepris avec le mélange acétoxy-l-
dodécène 8-E et 8-Z en proportion 50/50 (20 mg/capsule) ont montré
le très bon pouvoir attractif de ce mélange phéromonal (fourni par
l’INR,A - France - Laboratoire des Médiateurs Chimiques).
Résultats de la campagne
-_----------------- - 1983182
----w-w cc
L’utilisation du piège à glu - INRA - appâté avec des capsules
de 20 mg de 8-acétoxy-dodécène, remplacées tous les 3 mois, a permis
de confirmer la courbe de vols des mâles, obtenue les années antérieures,
permettant ainsi de situer les périodes critiques de l’année, exigeant

96.
des applications d’insecticides. Des avril, le nombre de captures
s’élève pour atteindre des maxima entre mai et octobre (1.500 captures
mesnuelles)
; les minima se situant en janvier-février.
Conclusions
- - - - - - - - - - -
Ce système permet un suivi aisé des populations de C. leucotreta
-
nuisible aux cultures maraEch&es, mais aussi au coton, mais, . . . . .
il peut trouver sa place dans des stations d’avertissement ou des
exploitations agricoles désireuses de s’orienter vers un système
d’intervention raisonné, plutôt que vers des applications systématiques
d’insecticides.
Orientation du
cT---------c--- Erogramme
- - -c--c
Un piêgeage de routine et de confirmation sera effectué en 11983.

97.
13.
Activités de formation, campagne 1981182
Durant la campagne 1981/82, la section Vulgarisation-Formation
a participé 2 l’exécution de 14 cours de formation et de 5 séminaires.
Ces séances de formation ont eu lieu dans les régions de Thiès, du
Sine Saloum, de la Casamance et du Cap-Vert, avec les Sociétés
d’intervention
; SODEVA, SOMIVAC et S.T.N. (Société des Terres Neuves).
Ces sociétés ont un accord de collaboration avec le C.D.H. Dans la
mesure du possible, d’autres organismes intervenant dans l’encadrement
du maraîchage, ont été invités aux séances de formation (I.R.P.A.,
I.S.R.A.,
Volontaires t ,..) dont le but était de former leur personnel
d’encadrement 3 différents niveaux, afin de leur permettre d’intro-
duire ou d’améliorer l’activité maraîchêre dans la zone d’intervention.
Ce programme de formation est lié à un programme de démonstration
dans des jardins pilotes des différentes zones d’intervention.
La formation des maraîchers a été suivie durant toute la campagne
par des visites sur le terrain.
13.1.
Cours de formation
Lors de la campagne 1981/82, un total de 14 cours de formation
a été organisg avec les différentes Sociétés de Développement, soit
au total 34 jours de cours et un total de 230 participants.
.*. /

98.
Organisme
Région
Date
Cible(s)
Thêorie
Pratique
I
ODEVA
'hiès
4.6.81 AVS (2)
culture de la
ATCR (7)
tomate
culture de l'oi-
gnon
15.6.81
‘S (2)
les démonstratio
récolte tomate
CR (7)
récolte chou
i (13)
culture gombo
semis gombo
récolte oignon
i (13)
culture diakhato
semis diakhatou
culture tomate
semis tomate
hivernage
-
DEVA
Chiès
),10,81
'S (5)
la plante maraz-
:CR (12)
chère
généralités sur
la maraîchage
. la pépinière
* les cultures
la pépinière
précoces : chou,
pomme de terre
1.30.8.l
B (131
- l'oignon
- semis chou
- la tomate
- semis tomate
- plantation
pomme de terre
2.10.81
B (13)
- plantation
bulbilles
IDEVA
Thiès
14.1.82
B (131
- cultures saison
(chou, oignon,
tomate, pomme
de terre)
15.1.82
rB (13)
- les démonstrati
- semis cultures
saison
:B (13)
r test et évaluat
-
SODEVA
Thiès
18.3.82
7B (13)
LTCR (2) l les engrais
19q3.82 7B (13)
le calendrier
iTCR (2)
cultural
le choix varigt
la protection d
- la protection
cultures maraî-
i ch&,es

99.
-7
cganisme
Région 1 Date
Cible(s)
Théorie
Pratique
.
1.3.82
évaluation
les démonstratiom
-
-
-
c
)EVA
fhiès
2.4.82 EB (13) ~ les démonstration
oignon bulbilles
3.4.82 EB (13)
l'oignon â partir
le semis d'oignon
de bulbilles
pour bulbilles
IEVA
Sine Saloum
1.7-82 AVS (5)
la pépiniere
X.P.A.
ATCR (14)
l'exploitation
EB 18)
maraîchère
autres (5)
!.7.82
la protection
la pépinière
( h i v . )
1.7.82
les démonstration
ODEVA
'ine Saloum
j.8.81
LT3 (7)
e la patate douce
.R.P.A.
FCR (2)
1 le piment
utres (3 u l'aubergine
IQA (1)
1 la tomate cerise
. le gombo
* le diakhatou
* le repiquage et
l'entretien
7.8.81
If
u les démonstration
les repiquages
;ODEVA
jine Salour
9.10.81
vs (8)
- généralités sur
1.R.P.A.
'0 (1)
la protection
:.S.R.A.
TCR (1)
(saison)
utres (1 - culture de l'oi-
RPA (1)
gnon
sq (3)
- culture de la
pomme de terre
30.10,81
- la plantation de
bulbilles
- la plantation de
la pomme de terr

100.
kganisme
Région
Date
Cible(s)
Théorie
Pratique
3DEVA
Sine Saloum
1.12.81
i?S ( 6 )
culture de la
.R.P.A.
I’CR (2)
tomate
RPA (1)
culture du chou
utres (1:
2.12.81
II
les démonstration! 8 repiquage du chou
et de la tomate
-
OMIVAC
Ca samance
.z. ( 1 5 )
la pépinière
IDAC
l’exploitation
maraîchère
choix des espëces
en Ca samance
la protection en
pépinière
.z. (15)
le repiquage
- le semis
- -
OMIVAC
Casamance
6.2.82
*z. (-15)
culture de 1 ‘oi-
IDAC
g n o n
culture de la
tomate
culture du chou
protection des
cultures maraî-
chères
7.2.82
:,z, (15)
- le repiquage
- la protection
-
-
- -
-
‘OF4IVAC
Casamance
‘2,3,82
:,z, (14)
la récolte
iutres ( 9
la commerciali-
sation
la conservation
Z3.3.82
!1
*la conservation
w---
--_c_
--
SOMIVAC
Casamance
17.5.82
c.z, (151
- les cultures
- semis en pépi-
d’hivernage :
nizre : d iakhatoL
gombo - diakhato
piment
c,z* ( 1 5
- les cultures
- plantation
d’hivernage :
patate douce
piment, patate
douce
- la protection de
cultures d’hiver
t,. /

cn . e!
-2 *
1

---._-.

-_.-

“..---

__...
--

102.
13.1.1 t
Les programmes de formation
Les dates et les programmes de formation sont, en g&réral, arrêtés
par les Sociétés de Développement, après discussion avec la section
Vulgarisation-Formation du C,D.H.
Dans un certain nombre de cas, les
sujets des cours théoriques ont été proposés par les Sociétés après
évaluation ou enquête des besoins, mais dans la plupart des cas, il
s’agît de propositionss du C.D.H., les Sociétés de Développement
ayant peu d’expérience dans le domaine du maraîchage.
Vu le niveau des stagiaires, techniciens du terrain, la pratique
joue un rôle important dans les séances de formation. Chaque Société
d’intervention a un service de Vulgarisation et/ou Formation qui
dispose d’un budget destiné â la formation et d&ide donc des séances
de formation (durée, nombre de parti&ants, lieu, fréquence).
13.1.2.
Les stagiaires
Ils ont un niveau de formation de base très hétérogène (A.T.A.,
I.T.A,),Technicien Horticole (E.P.E., B.E.P.C., . ..) et dans la plupart
des cas, peu ou pas d’expérience dans le domaine du maraîchage.
Selon l’organisme pour lequel ils travaillent, on peut tout de même
distinguer deux niveaux :
1
1.
SODEVA
SOMIVAC
S.T.N.
Encadrement supé-
- Adjoint de vul-
- Coordinateur
- Chef de Projet
rieur
garisation et
(C.P.)
(I.T.A., A.T.A.,
semences (AVS)
Technicien Horti-
cole)
- Agent technique
- Chef de Zone
de communauté
(C.Z.)
rurale (ATCR)
--
II.
Encadrement de base
- Encadreur de
- Encadreur de
- Encadreur de .
(A.T.A., Techni-
base (E.B.)
base (E.B.)
base (E.B.)
cien Horticole,
B.E.P.C., C.E.P.E.)
.*. /

103.
L’encadreur de base, responsable des actions de démonstration,
est en contact direct avec les maraîchers, Il recoit surtout une
formation pratique avec des notions de base théorique en maraîchage.
L’encadrement supérieur étant responsable de la supervision de
l’encadrement de base et de l’exécution de programmes maraTchers de
leur société, reçoit une formation plus théorique avec quelques
séances de démonstrations pratiques.
13.1.3.
Les centres de formation
La SODEVA B Thiès organise ces séances de formation au Centre
d’Entraînement de Techniques Agricoles et du Développement (C.E.T.A.D.)
à Pout (‘t 35 km de Thies). Ce Centre est un lieu idéal pour la formation.
Il y a une structure d’accueil, on y dispose d’un jardin de démons-
tration pourvu de l’outillage nécessaire, de l’eau pour l’irrigation,
ainsi que d’une main-d’oeuvre pour l’entretien des cultures.
La SODEVA, Sine Saloum organise ces séances de formation au Centre
de Formation SODEVA d Sokone (65 km de Eaolack), département de
Foundiougne, Bien que lrinfrastructure de base soit là, ce Centre
laisse beaucoup à désirer par le fait qu’il n’est opérationnel que
peu de jours par an. Pas d’glectricité, pas de personnel permanent
(sauf un gardien), pas de jardin de démonstration. De plus, son
éloignement le rend moins intéressant sur le plan régional. Il peut
avoir une certaine importance pour le département de Foundiougne, zone
de production maraîchère.
Les démonstrations
ont eu lieu à Senghor (+ 3 km de Sokone) chez
-
les paysans de ce village, avec tous les inconvénients que cela
représente (jardin commun, manque de responsable, nêgligence au détriment
d’autres activités, manque d’eau, problêmes de bétail, *.... )*
La SOMIVAC (Casamance) assistée par le C.D.H. a eu l’initiative
de créer un Centre de Formation Horticole (C.E,F.O.H.) 3 Djibelor
(+- 5 km de Ziguinchor). Ce Centre dispose d’un jardin de démonstration
parfaitement équipé (main-d’oeuvre, irrigation, outillage, pulvérisateurs...)
*.. /

104.
Les inconvénients sont le manque de structure d’accueil provoquant
des probl2mes de transport,
La S.T,N, ne disposant pas de Centres de Formation, a eu quelques
séances de formation au C.D.H. 2 Cambêrène. La présence des parcelles
de démonstration et la possibilité de faire de petits travaux pratiques
a justifig ce choix. Il est important pour la S.T.N., jouant un rôle
de plus en plus important dans le développement du maraîchage, de
prévoir la création d’un Centre de Formation.
13.1.4. Les formateurs
Sauf dans le cas de la SODEVA, Sine Saloum, les cours de formation
ont $té dispensês par les experts du C.D.H.
Pendant l’hivernage, le formateur régional SODEVA au Sine Saloum
a organisé les séances de formation et donné un nombre de cours,
assisté par l’Expert-Formateur C.D,H. Malheureusement, ce formateur
a quitté la SODEVA, 1aissant 2 nouveau la formation aux soins du C.D.H.
La SOMIVAC, Casamance, a recrutê un agent (ex-C.D.H.) pour la
formation au C.E,F,O,H,
13 + 1.5. Matériel didactique et audio-visuel
Le problème qui revient 2 chaque séance de formation est la
demande de documents concernant les thèmes théoriques par les stagiaires.
Un certain nombre de documents destinés à la formation, ont été rédigés :
-- Quelques généralités sur le maraîchage
-- Fiche sur la tomate
-- Fiche sur le chou
- Fiche sur la pomme de terre
-. Fiche sur l’oignon
-’ Les traitements phytosanitaires
- Le calendrier cultural
- La protection des cultures d’hivernage
- La conservation des lggumes

105.
Dans la mtzure du possible, les documents existants du C.D.H.
ont été distribués (fiches techniques, ennemis Tomate, Chou, Pomme
de terre)
Basées sur cette documentation , quelques SociétGs d’intervention
ont rédigg des notes de formation eux-mêmes (SODEVA, Sine Saloum -
SOMIVAC, Casamance).
Il existe des séries de diapositives sur la pEpinière, le chou
et les ennemis des cultures maraîchêres, Ce matériel est très utile
dans la formation.
Dans certains cas, des échantillons ont êtê utilisés : semences,
tubercules et bulbilles, produits phytosanitaires, engrais, plantes,
fruits, boutures, ,,,,,~.
Un document sur les cultures maraîchères qui servira d’outil
de travail pour les formateurs en maraîchage, est en rédaction.
13,2.
Séminaires de formation, journées d’études, journée de synthèse
Région
Participants
Date
Thème
Thiès
AVS
10.8.81
Le maraîchage dans
ATCR 23
la région de Thiès
E B
1
Sine Salour
AVS
3.9.81
Le maraîchage dans
DEP
12
la région du Sine
D A P
i
Saloum
Casamance
voir document
28.8.81
La problématique
2 8
maraîchère en Casa-
mance
Sine Saloun
ISRA
14-l 6/
Journées de synthèse
IRPA
12.81
régionale
SODEVA Rég ,
Cap-Vert
voir document
25-261
Séminaire d’ informa-
11.81
tion sur le maraî-
chage
t.. /

106.
Bien que moins nombreux que les cours de formation, ces activités
de formation et d’ïnformation sont d’une importance promodiale pour
le d&eloppement du maraîchage dans les régions, C’est lors de ces
séances qu’un dialogue se développe entre la recherche et les respon-
sables de haut niveau des différentes Sociétés d’intervention, qui
sont chargées de la planification et la programmation des activités
maraîchères.
Les activités de ce type, organisées par la SODEVA, ont eu comme
thgme de discussion :
- les problEmes rencontrés lors des actions de maraîchage
- le maraîchage de contre-saison
- la collaboration CDH-SODEVA
La journée d’étude sur la problématique maraîchke en Casamance
a eu un impact sur la coordination au niveau régional (document
“La problématique maralchike en Casamance” 28.8.8J - SOMIVAC).
Le séminaire de la S,T.N, rassemble les différents organismes
et sociétês travaillant dans le domaine du maraîchage, a permis de
faire le point de la situation et peut être considêré comme un effort
de coordination nationale,
13.3.
Les démonstrations
Les cours de formation ainsi que les séminaires, journées d’étude,
e t c . , . ont pour objectif de dbvelopper le maraîchage par l’intermêdiaire
des SociGt& de Développement, Le but final est la formation du maraîcher.
Ceci se fait par des démonstrations dans des jardins pilotes.
Il existe des programmes de démonstration dans les régions de Thiès,
du Si.ne Saloum et de la Casamance. Les responsables du CDH sur le
terra.in s’occupent de cette activité, L’expert en vulgarisation et
formation visite les points de démonstration d’une facon régulière,
participe à des réunions avec les différentes Sociétes d’intervention,
afin d’assurer la liaison entre le CDH et le programme de vulgarisation
sur le terrain, Cette activité est importante, dans le cadre du
programme de travail,

107.
13.4,
Les problèmes
13.4.1 t
Cours de formation
Les actions sont souvent ponctuelles et manquent de programmation
(SODEVA, Thiês et Sine Saloum),
Pour la région de Thiês, les problêmes sont dûs 8 l’incertitude du
rôle ai jouer par la SODEVA pour l’encadrement du maraîchage, ainsi
qu’aux contraintes budgétaires.
Le maraîchage est pour la plupart des Sociétés, une activité
récente et parfois marginale, donc sans importance. Il y a un manque
de connaissance du métier et d’information, d’où difficulté de
connaître les besoins en formation des différents niveaux de l’en-
cadrement.
Sauf pour l’encadrement de base de la S.T.N. (des techniciens de
l’horticulture) > les th&aes de formation et de vulgarisation sont la
formation de base des encadreurs, Ceci a été prouvé par quelques tests
d'&JaluatiOn. L’entretien correct d’un certain nombre de parcelles
de démonstration prouve que la partie pratique des séances de formation
a un impact plus important,
Il y a un manque de formateurs en matiêre de maraîchage, dans la
plupart des Sociétés d’intervention,
d’où une intervention plus active
de la part du CDH qui dépasse son rôle d’assistance,
13.4.2.
Séminaires
,_journ&es
.
Les séminaires, J‘ournées d’étude et journées de synth”ese organisés
par les Sociétés d’intervention ayant pour objectif la planification
et la programmation, répondent seulement aux besoins de la Société
d’rntervention.
Une coordination des activités maraîchères sur le plan national
est indispensable.

108.
13.4.3.
Démonstrations
L’assistance initialement pr&vue dans le programme de collaboration
avec la SODEVA dans les régions de Thiès et du Sine Saloum, a demandé
au personnel du CDH en place beaucoup plus de travail que prévu,
pour un résultat relativement faible, en ce qui concerne la forma.tion
des encadreurs sur le terrain.
Ceci est spefialement dû à un manque de moyens et de personnel
constant et qualité dans le maraîchage.
13.5.
Conclusions
L’assistance du Centre étant fortement sollicitée par l’ensemble
du secteur maraîcher et ne disposant que d’un personnel très réduit,
il est absolument nécessaire que les responsables des actions maraZ-
chères participent plus activement au développement du maraîchage
et spécialement à la formulation des programmes de formation et des
actions de démonstration, ainsi que dans l’exécution de ces activités.
Afin de faciliter leur tâche, le Centre à travers sa section
Vulgarisation-Formation, envisage d’organiser en J 982-83, plusieurs
sémi.naires sur des thèmes bien précis. Les séminaires devront donner
lieu à des recommandations sur le développement national des cultures
maraîchêres,

Observations météorologiques pour la campagne culturale 1981/1982
-.-
__-__ l__-_l--_--l._ . . ..*..---
Y
I
Température de l'air à 1,5 mZtre (OC)
Humidité relative (Z)
Durée
1
Evapo-
; Précipi-
F
J
1
Mois
Moyenne
Moyenne l Moyenne
Minimum
Maximum
minima
Moy
Min
Max
, C[:i:
i maxima
I calculée
absolu
a b s o l /
u
00
JUIN 81
22,4
29,2
25,8
20,9
31,3
79,2
64,0
99,0
254,9
591
19,8
JUIL 81
24,0
30,2
27,l
20,o
33,l
79,2
38,0
98,0
189,6
598
94,5
AOUT 81
24,8
31,2
27,9
20,l
34,0
84,0
59,0
100,o
244,4
597
18 1.,9
SEP 81
23,9
32,l
27,9
20,9
34,5
77,5
49,5
100,o
219,O
439
100,8
OCT 81
22,4
32,3
27,4
21,5
35,0
79,7
56,0
99,5
267,l
593
339
NOV 81
21,3
29,7
25,5
16,l
36,3
72,3
19,5
99,0
226,5
431
DEC 81
19,8
27,9
23,9
13,4
35,l
61,O
15,o
99,0
204,4
397
JAN 82
16,4
25,l
20,6
10,4
33,9
61,O
15,5
95,0
254,l
4,1
FEV 82
17,l
21,8
19,8
15,8
26,4
76,l
42,5
99,0
226,l
394
MARS 82
18,l
24,4
21,2
16,O
37,l
78,3
17,2
100,o
251,7
494
AVRIL 82
18,5
23,4
20,9
17,o
24,9
84,7
67,0
100,o
276,0
5,5
MAI 82
19,2
24,2
21,7
18,3
25,6
84,3
67,0
100,o
234,4
5,8 'traces
JUIN 82
22,4
27,4
24,9
20,3
31,1
85,2
45,5
100,o
200,4
591
I
Données climatiques recueillies au CDH au cours de la campagne 1981/1982

Tempêrature du sol à différentes profondeurs (OC)
Mois
MOY
Min
Max
MOY
MOY
Min
Max
MOY
MOY
MOY
05 cm
05 cm
05 cm
10 cm
20 cm
25 cm
25 cm
30 cm
50 cm
60 cm
JUIN 81
30,7
23,0
38,0
29,5
29,0
27,7
31,9
28,5
28,2
27,7
JUIL 81
30,o
22,5
39,l
29,5
29,8
27,3
32,8
28,6
28,2
28,4
AOUT 81
31,3
20,o
38,8
30,9
30,l
27,9
32,9
29,8
29,6
29,3
SEP 81
30,2
23,8
35,5
29,9
29,4
28,l
31,4
29,1
29,0
29,l
OCT 81
30,7
24,3
34,8
30,5
29,9
28,3
31,8
29,5
29,5
29,6
NOV 81
28,7
21,6
33,9
28,5
28,3
26,2
30,8
28,0
28,2
28,2
DEC 81
23,8
17,0
30,o
23,6
23,7
22,0
27,2
23,9
24,3
24,8
JAN 82
23,2
15,2
29;4
22,9
22,8
20,8
26,7
22,8
23,3
23,5
FE?,' 82
21,o
17,o
29,6
22,8
22,6
2i,8
26,2
22,5
22,8
23,3
MARS 82
24,8
17,9
33,8
24,7
24,4
22,3
28,8
24,l
24,3
24,6
AVRIL 82
25,9
19,5
33,0
25,6
25,3
23,8
28,4
25,l
25,3
25,5
MAI 82
26,7
19,5
33,l
26,3
25,9
24,3
29,0
25,7
25,8
26,l
JUIN 82
29,1
21,7
35,9
28,6
28,0
25,7
31,l
27,5
27,4
27,5
Données climatiques (températures du sol) recueillies au CDH au cours de la campagne 1981/1982
L-i
0
.


111.

112.
Oir)rnh
m CO cn CT\\ b
N -
uuo
-z---w-,-,
-hcn\\D-
1
1
I
I
I
I
I
I
_--
-----
CJ
ky/
-

ANNEXE 1
113.
qESULTATS SUR L’ETALEMENT DES ESPECES MARAICHERES DANS LA ZONE DE NIANGA
(DEPARTEMENT PODOR
- LRRIGATION A L A RAIE)
kRlt-l.s
S 0 N
D,J,F,M,A
M J
J,A
T
X
X
X
X
X
x
X
X
X
X
X
X
AU3 ERGINE
NT
X
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x -
x x
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CHOU CBUS
NT
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--a--
CHOU DE CHINE
T
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- - - - -
T
X
X
X
X
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X
X
X
DIAKHATOU
N T
- xx
T
X
X
X
X
X
X
X
GO/-% 0
NT
- xx
X
X
X
X
X
X
X
T
-xxxxx-
MELON
NT
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T
X
X
X
X
t
-
- x
X
OSEILLE DE GUINEE
NT
X
X
X
X
x
-
- x
X
.
- x x x x x -
- x
T
PASTEQUE
NT
-xxxxx-
- x
X
X
K
X
X
X
X
X
X
X
X
X
PATATE DOUCE
T
NT
X
X
X
X
X
u
X
X
1
*
X
f
PIMENT
T
X
X
X
X
X
u
u
u
x
a
X
X
NT
X
u
X
X
u
X
X
X
X
X
X
a
POMME DE TERRE
.
T
-
*
x
x
x
-
NT
-
x
x
x
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-
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x
x
x
x
x
x
-
-
O(;GzyN
T
s- rep i quagel
NT
-
-
x*xxxx--
OIGNON
T
0
-
xxxxxxu--
( p l a n t a t i o n bulbl I les1
NT
0
-
x x x x
x x x -
-
x
u
x
-

-
- x
x
x
x
T O M A T E t1 1
T
NT

u
u x-
-
-
xxxx
x
x
-
-
-
0-w
x
T O M A T E (2)
T
NT
-w--e
-0
0
0
(T)
Avec traitements phytosanltaires
132 T o m a t e d e t a b l e : varidté : H O P E N o l - H ,
(NTI S a n s t r a i t e m e n t s phytosanitaires
XEEWEL I NAWET, SOLO et SMALL FRY
as II m P6riode d e s e m i s f avorab I e
(21 T o m a t e i n d u s t r i e l l e : v a r i é t é ROMA
Période de semis moins favorable
0-m
c P6riode d e r é c o l t e f a v o r a b l e
zzzz Période de r&colte moins favorable
C e s r&ultats s o n t basês s u r l e s d o n n é e s r e c u e i l l i e s l o r s d e s t e s t s o r i e n t a t i f s
effpctll6s ?I Ni,qnnn ciliran+ la c~mnsnmn 1QQn-Ql

114.
ANNEXE II
PERSONNEL INTERNATIONAL
Nom
Fonction
Période de service
- -
1.7.81 au 30.6.82
H.G.J. Van der Yeken (B)
Conseiller Technique
Frincipal
SECTION EXPERIMENTATION
W.P. Baudoin (B)
Expert en cultures
1.7.8J au 17.8.81
mara?chZres
(affecté au Siège de la
FAO LI Rome, le 17.8.81)
6. Benvenuti (1)
Expert en cultures
1.7.81 au 30.6.82
maraîchEres
A. Glibert (B)
Expert-associé en
1.7.81 au 31.12.81
cultures maralchères
(fin contrat :
31.12.81)
SECTION PROTECTION DES VEGETAUX
E.F. Collingwood (Br.)
Expert en Protection
1.7.81 au 5.6.82
des végétaux
(fin contrat, 5.6.82)
L. Bourdouxhe (B)
Expert en Protection
1.7.81 au 30.6.82
des végétaux
M. D'Hondt-Defrancq (B>
Expert en Protection
1.7.81 au 30.6.82
des végétaux
P, Van Damme (B)
Expert-associé en
1.7.81 au 1.3.82
Protection des végétaux
(fin contrat, 1.3.82)
SECTION AMELIORATION
G. De Lannoy (B)
Expert en cultures
1.7.81 au 30.6.82
maraîchères et amélio-
ration des lêgumes
R. Verdonck (B)
Expert-associé en
1.7.81 au 30.6.82
cultures maraîchères
SECTION PRODUCTION DE SEMENCES
H. Bartels (H)
Expert en production
1.7.81 au 30.6.82
de semences

115.
Nom
Fonction
Période de service
SECTION VULGARISATION
S. Navez (B)
Expert en Vulgarisation
1,7.81 au 30.6.82
J. Beniest (B)
Expert en Vulgarisation
1.7.81 au 30.6.82
et Formation
J.-F. Lays (B)
Expert-associé en
1.7.81 au 30.6.82
Vulgarisation à
Ziguinchor (Casamance)
H. De Clercq (B)
Expert-associé en
1.7.81 au 30.6.82
Vulgarisation à
Kaolack (Sine Saloum)
J.-P. Renson (B)
Expert-associé en
1.7.81 au 30.6.82
Vulgarisation à Thiès
SECTION COMMERCIALISATION
J. Delvaque (F)
Expert en Cormnerciali-
3.7.81 au 25.4.82
sation
(fin contrat,25.4.82)
MECANISATION ET ENTRETIEN DU MATERIEL
F. Grillot (F)
Expert en mécanique
9.8.81 au 30.6.82
PERSONNEL CONTRAT LOCAL
N. Haddad (L)
Assistante administrative 1.7.81 au 30.6.82
0. Dione (S)
Chauffeur
1.7.81 au 30.6.82
L. Diène (S)
Chauffeur
1.7.81 au 30.6.82
STAGIAIRES F.A.O.
M. Musulubila (Z)
INSTA Holder affecté
1.7.81 au 30.10.81
à Ndiol
(fin stage, 30.10.81)
G. Sanzé (R.C.A.)
Stagiaire du Projet
5.10.81 a u 3 0 . 6 . 8 2
cAF/77/003
-.----_l
Br. = Britannique j B = Belge ; F = Francais ; H = Hollandais ;
1 = Italien ; L = Libanais ; S = Sénégalais ; Z = Zaïrois ;
R . C . A . = RGpublique Centrafricaine

116.
PERSOh'NF:L NATIONAL
Fonction
Période de service
F. Faye
Direction du Centre
J.7.81 au 30.6.82
SECTION EXPERIMEKTATION
?fme Rigoulot
(1)
Ingénieur Agronome
1.7.81 au 31.12.81
(Stagiaire)
T. Ba
Ingénieur Agronome
1.7.81 au 30.6.82
A. Thiam
B,T,S.
(")
A. Ba
I,T,A. (chargé des
J.7.8J au 30.6.82
C,A,T,/Z.E,)
B. Diatta
Technicien Agricole
4.8.81 au 30.6.82
SECTION PROTECTION DES VEGETAUX
A. Mbaye
Inggnieur Agronome
10.8.81 au 30.6.82
E. Coly
Ingénieur Agronome
10.8.81 au 31.12.82
SECTION AMELIORATION
S. Sané
B.T,S,
J.7.81 au 30.6.82
SECTION PRODUCTION DE SEMENCES
B. Lanbal
Technicien
1.7.81 au 30.6.82
SECTION VULGARISATION
1. Biaye
1,T.A.
J.7.81 au 30.6.82
A. Seck
1,T.A. (Région Thiès/
1.7.81 au 30.6.82
SODEVA)
SECTION COMMERCIALISATION
P.A. Seck
Ingénieur Agronome
7+9.81 au 30.6.82
SERVICE AD?lIlWTRATIF
M. Fall
S.A.F.
1.7.81 au 30.6.82
B. Ndir
Secretaire
1.7.83 au 30.6.82
A. Dia
Secrétaire
1.7.81 au 30.6.82
(+) Rejoint Minist&e d'origine, MeDeRe-
( ) Boursier en formation de longue durée d'ingénieur Agronome en Belgique.