RZPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE $XJ DE'JEZOPPEMENT...
RZPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE $XJ DE'JEZOPPEMENT RURAL
1
t
RAPPORT $E STAGE
DD 6 JANVIER AU 28 FEVRIER- 198$
a
L'IITA fIba&m)
WALY NDIAYE
Mars 1966
Centre Nathm!l de Recherchea Agmnok.qura
de Btkboy
;%TITUT SENZGALAIS DE RECHERCHES~AGRICOLES
(1.s.R.~)
.

INTRODUCTION
Du 6 janvier au 28 février a été organisé à 1'Intitut Interna-
tionale dlAgriculture Tropicale (IITA) à Ibadan, un stage sur les Techni-
ques de recherche et de production sur le niébé et le soja. Ce stage est
destiné aux chercheurs travaillant sur lSamélioration génétique de ces
deux cultures et aux cadres de la vulgarisation des régions tropicales.
Le Niébé constitue la première légumineuse & graines cultivée dans: la
zone inter-tropicale. Bien que la plus grande étendue de terres consacrées
à la culture du niébé se trouve en Afrique, cVest dans cette région que
l'on enregistre Ies rendements les moins élevks.
Le soja, quant à lui, est cultivé dans le monde entier du fait
de son taux de protéines élevé (38-40 Y;-;) et l'excellente qualité de son
huile. Les Etats-Unis d'Amérique sont le principal producteur de soja.
Cependant, la culture du soja sur le continent africain n'a pas étk ex-
ploitée de manière extensive, malgré l*immense potentialité de la culture.
De ce point de vue, l’une des principales missions assigné aux
chercheurs de 1'IITA est justement de chercher & identifier les contraintes
à l'accroissement de la production de ces deux cultures, de mettre au point'
différentes variétés, adaptées à diverses écobgies, à haut rendement, ré-
sistantes aux insectes et aux maladies et enfin, d'assurer la diffusibn du
matériel végétal amklioré dans les programmes :nationaux de recherche.

1 - BUT DU STAGE
- -
Le stage a pour but de familiariser les participants aux
tcchaiques de sélection variétale, d@appréhcnder les systèmes de pro-
duction appropriés, d'identifier et lutter contre les principaux rava-
geurs et les maladies du niébé et du soja et d'étudier les méthodes de
stockage dans de bonnes conditions,
Ce stage avait également pour but de nous initier aux tech-
niques de production semencière, aux methodes spécifiques de vulgarisa-
tion et enfin aux techniques de cownunication.
Par ailleurs, dans le souci de mieux familiariser les parti-
cipants aux techniques dtcxpérimcntation,
a la gestion des essais sur
le terrain et & la rédaction dos rapports scientifiques, il a été assi-
gné aux stagiaires des projets collectifs et dos projets individuels,
Chaque sous-groupe avait .% présenter à la fin du stage, un
rapport afférunt ù son sujet. La rédaction et la ;?r&sentation de ce
rapport sont prises on considération dans les notes rclativcs aux
évaluations théoriques et pratiques qui devaient sanctionner la mention
du Certificat délivré aux stagiaires.

-3 -
REMERCIEWX':S
-w--e-
Je rcmerçie particulièrement Hr. Fldiaen. CISSE, sélectionneur
de niébé pour m'avoir permis de bénéficier de ce stage ; ainsi qu'au
Dr. Mbayc NDOYZ, cbeI du Département Productions Végétales pour son
‘accord et ;IU Directtsur du C.N.R,R de Bambcy.
Wcs remerciemonts vont également à Mr. 13. U. SINGE, sélec-.
tionneur de niébe et au Dr L, JACKAI, entomologiste de 1~IITA pour
leur assistance ct leur disponibilité dans la résfisation des projets
individuels.

- 4.
II . HISTORIQUE ET ORIGINE DU NIEN ET DU SOJA
we..- -- r.-m-c se- .r . ..--- m..e..-.*..-"m-.-- - C.-U-.ZIIL-U*-.
a/ - Le ni,Cbé-
De i=a:~Elollc (1886) stipul:iit que pour la plupart des cultures
on dcvxxit pouvoir trouver les variétés sauvages correspondantes lb où
llespècc trouvait son $riginc. Ainsi le niébé (m unquiculata) ~CRI-
bic trouver son point do départ en Afrique occidentale et tri"s vrais-
semblablement au Nigéria ori les espèces sauvages lrt adventices abondent
dans la savane t?t les Îorcts (Rawal, 1975).
La confusion qui entoure quelque peu l'origine du niébé est
due en majeure partie à la predominanco dt différentes variétés culti-
vées suivant les régions : sous-espèce unguicu:Latn en Afrique, Cylin-
dricz en Asie et Sesiquipednlis en Asie du Sud,-Est. Cependant les f‘aits
donnent l'avantagti 5 l'Afrique quant à l'origine du niébé, car on paut
trouver les trois espèces dans chaque région.
La culture du soja serait la plus ancienne pratiquée par
f~hommc. La littérature chinoise de 2838 avant Jésus Christ pr&sente
les premières preuves tangibles dc son existrnce, et qu'il serait origi-
nairi: de Manchourie.
Mais l'introduction du soja en Afrique s'est opérée d'une
manière très lentfi, Dès 1907 le soja a fait son ap?arution en Afriq,ue
de lfEst (Tanzanie-Ougand?), mais ce n'est qu'au debut des années qua-
rante qu'il s'y zst véritablement inplnnt6
(Auckland, 19'70).
III - IG'ORTAXCE ET DISTRIBUTION DU MIEBE ET DU SOJA
-I---w..*-,+
-.-u-
Le niébé constitue la 16gumineuse à graines la plus importante
en Afrique Tropicnlc, Il est cultivé sur une ligne allant de la Cbtu-OuQSt
à la limite sud saharienne, jusqu'à L'Afrique de l'Est, L'Afrique compte
pour plus de 75 % de la production mondiale et les statistiques de la
FAO en 81 Epntrent que la superficie consacréo 3S ctstte culture dans le

continent est dc- 6,l milliordsdVha,
soit 80 % GIC la superficie mondiale
Rffectéc 2% cette cu1turc*
Les principaux producteurs sont lc Nigérin, le Uurkina-Faso,
le 3igcr et le Sénégal. Les rendements sont souvunt très faibles 150~
200 kg/ha, nnia peuvent atteindre plus dc 2 tonnas lorsque les condi-
tions sont favorzblcs. Quant au soj2,, il existe un vaste potentiel de
production cn Afrique, mnis la surf\\Tce 3nsei::encBc: reste inférieur<: nu
demi-millier d'hcctares ; 1~:s rcndcments sont &@encnt bas.
Cotte Eaibltissc des rcndem~nts 3 emwzn& les scientifiques
de 1'LITA à. identifier lvr, causes à travers divers environnements et
à élaborer une zkrst8gic d'am6lioration de 1~ situation.
IV - FACTEURS LIE,fITANT LE RKNDXMENT DU NIZ3E I:T CU SOJA DANS LES
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I U-ru----ir---.Fv
TROPI$W
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4-A - Teiiiperaturc *luviosité
MI... e. -.e
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11 a ét;6 const'ltil après des et:rdea menées à. 1'IITA que, les
tenpératurrs élcv&çs, cornac c'est 1-e czs en Afrique, ne favorisent ni
la germination, ni L'Qlongation dc l'hypocotyle chez le niébé. Ces
phases deviennent critiques lorsque 1.7 tcmpérsturc? excède 35°C.
Par c0z.t-m chez lû sojn, In levée des pl,?atulç;s et Ic dGve-
loppcncxt folizirc sont rotzrdés par les faibles tcnpératures et promus
p-w des tempGratu.rcs élcv&es,
Ln pluviométric insuffisnntc, mal r6pnrti.e dans lefi pays
s?aéli.ens ou exc::ssivc d?ns les p:\\ys de forêts limite la culture du
ni&b& et du soja cn Afrique.
Les recherches EHcctu&es à 1'IITA ont mis au point dos
varietés
& rnnturité précoce et intermédiaires, insensibles à In photo-
période, fournisw.nt dc bons rcndcments pour $zutnnt que 13 pluviom~tric
soit peu sufïisfintc.
r~ious llo’uvons
.
citer en exemple bcs r6centes vnri&tGEl: de 60 jours.
ITâ3S-S’l8, IT8;5S-844, ITg4E-724 etc. e. 11 est prouvé egalement qu’après
une r&colts de riz, llhunidit& résiduelle qui dure 40 à 45 jours, per-

mcttsit d'entro~rondrc une culture dc ni&bé précoce et les risques
d'infesktion zorrt faibles.
4-2 - Les typccs*~ de sols
.--
L:3 cultzrc r.i$bé ct du soja peut .zvoir lieu dans une gamme
de solrj varibs t m2is il conviant de bien connnttrc la vocntion dc tus
sol.5 ct 10s contrzintcs lices à leur utilisation. Los sols de pH 6 & 7
et disposznt d'un bon dr.?iwgs nnturcl sont rccornnand6s pour leur cul-
turc *
Des Gtudcs pédolosi;;ucs
cffcctuécs :p:ir les chercheurs d+
lli.X!A ont abouti 5 1.2 classification cies typvs de sols de culture de
niébé et de soja rcncont&s CH Afrique on deux groupes : les nlfisols
et les ulkiGo1co
<*t, c sont des sols fcrruginzux tro-r>ic:?.ux g&nCrnlenent non ncidc o
On les rcncontrc surtout dans 10s réc:ior:s
.
dc-? sCcivanes guin&cnnes dîAfri-
que occi?cntnl<:, Ils 'GC cTr?ct6risoat p;lr une scnsibiJ,ifé à l'éro,c;ion,
une. faible capac:i.tt': dc: r6tcntion dc ltcztu et donc par une fcîible stn-
bilit6 stru::turKLt.
4.2.2 a- Les ultisols
--.a..----...---
Les ultisols sont des ~01s trés acides et foïtement lcsçivés
des r6gions :!rro::6:.:,s dont In pluviom6tri.e dépasse 'l5Oc? m/m. On ~CE
rcncontrc cd-,ns 112s pays de forEts comme le NigGri.2, 16 I,ibéria, La
Sierra TIGionl; C~C,,, CCE sols SC c<aractériocnt pw un bilan dc fertilité
très bas ct un d&s&quilibrc dcc Clkjcnts minGrz:ux:.
C:~E: typr:s de sols sont souvent jug&:; inaptes 5 supporter unz
.2griculturc perr(!*?ncntc.
Ainsi, pour gwantir l'utilisation continl:c; du
ces terres, les scicntifiqueü dc 1'IITA pr6coniccr; 1% pratique dtu= trn-
vail minikwm du go!. r,-vcc maintien des rtsiduc de r6coltcs et un a-p-port
rnthonncl 2'~ngr:~i.~.

-7-
4.3 - Fcrtiliu:ttion
r--I/... --."wU.
Dans 1.:: PCSUIX OU lee rhizobiums nesurent une bonne nodul?-
tiorl" 1
.I 'inocl~l:~tion nrtF*iciell~~ n'est pas rkzquise.
TJC: ni6125 plus ~~réci~kat et moins 1.~2 soj3, oont 1:~ proie
de plur,icurs ifisect:.+s yi:i pouvcnt dtrc 2 1'origin.c d'une baisse de
production consic?&rzble. Ihlgr6 les cffortn consentis par les chercheur-,
de 1 '1 IITA , viswlt 5 sklcctionner des vari5téc rhsint::ntcs, lc m.î,tCri&~l
végCtn1 produit ;jur:qu's present HC' dispose TX+:; d'un niveau d.c r6sifltz.r?ce
suffisnnt. Ainsi,, 1;~ protection chimique s'avi!re toujours r-hcssniro,

Plusieurs nGtho:lcs de sCl.uctior! sont gGn&rnlcment utilisées
à I'IITA r,our l'.-a:klior.-.tion du ni;ib& ou du SO~;L ; il s'agit dc la sé-
lwtion pudigrGc, 13. CGlcction des popnlztîons hybrides ct *a sélw-
tîon diff6reee


- 10 -

.

A/ - TITRE
: Etude de l'effet de différents traitements pour le contrôle
des broches du niébé.
w - RESUME
Les dégats causés par les bsdches sur le niébé peuvent être
atténués par la sélection de variétés résistantes, Cette voie
étant souvent lente, bien que plus sbire, cette étude se pro-
pose d'analyser les autres alternatives pouvant permettre au
paysan de réduire ou emp&cher d'une maniere plus rapide les
dé\\gâte occasionée par ses insectes,
c/ - INTRODUCTION
Le niébé est certainement l'une des meilleures légumineuses
sur le plan nutritionnel en Afrique, où les prot8ines animales
sont rarement disponibles. Dans la plupart des pays africains ;
Callosobrochus maculatus constitue le principal ravageur des
grains de niébé stockes,
En l'absence d'un Contr&e effectif, les pertes au stockage
étaient estimétraen 84/85 5. ‘j~~67 million de tonnes dans le
monde (Idachaba Olayide, 19761, Une étude menée au Nigéria
montre que chaque année 30,000 t de grains stockés étaient
ravagés par les br&chesO
Le neem ou Azadirachta indica que l'on trowe aisément en
Afrique et en Inde permet de préserver les grains de niéb6
stockés.
En plus des semences de Neem, l'huile d'arachide et certains
insecticides comme de Reldan, 1'Acide sorbique et le Ffarshal
25ST-D peuvent être appliquhs aux grains stockés pour lutter
contre les braches,

e) >elilan-i.n:jc<: ticide (Trnitcrnont & 3 niveaux)
NI
O,T g/l kg sei:ë11ce
312
1 g/l kg stirnence

f) Lc TCmoin né reçoit aucun traitement, Le compbrge du nombre
4.C sorties (mort et vivz.rit) COYl?iiCIl.CC i16Jf; Z'émergOncO (12s c:$ultes
et SC poursuit touç les jours. A l'issus dc chzque comptage, les
nouvtr1l.c;~ sorties sont écnrtécs du boc?l,
.nfèctat iOnc
25 jours 2pr?s 1.'inf(:statiOn.

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