CET A ?? ????????????????? - 3 mère...

CET
A ?? ?????????????????

- 3 mère chérie
Toi qui a guidé mes premiers pan0 avec amour et tondresse, trowo ici
toute l'affwtion qu'uni, enfant peut yortor pour oa mamw.
- Xon père. bien aime
'Eoi qui atout mia en oeuvre pour m~sssurer une bonne éducation, je ns
saurai te t&noigwr ML?, profonde gratitude. Que Dieu 3raccorde une longw vie
encore afin de te r6jor-ir un jour du fruit de tau$-26 pûine,
- Xes frères et oocurs adorés.

Remerciement3
Je tiens a adresser me3 rcmorciements,
- Au personnel de lfécolo nationale de3 cailrûs ruraux (ENCR).
- 1: meo chers profcso eur3e Qu'ils trouvent a travers ces quelques ligne3 tou&2
ma reconnaissauce ct ma gatitude , Ibntion spfkiale â Xme HXRiTimZ pour touto
son attention et sa didponibilit4 à mon &wd.
- Au cTJRLI de Bambey pour m'avoir as3urer le stap,
- A Efonsieur iiarocl Galiba pour la &nérosité dont il a fait i:reuve pour la 2
reussitc totale de cc rapport,
- A:;
c:: tuteur dc 3ta;sc qui m'a assisté ct appris tant de choses avec rigaeur
et indulgence, mo3 remerciements les plu3 sincércs,
Enfin 5 tous oeux qui de prés ou de loin ont apport6 lour concours
pour que ce travail aboutisse, surtout 5 l'équipe du sor-$o sud sans oublier
le coordinateur du croup& III, la secrétaire et le photographti du CNRk, que
ce travail soit n?3trc, uh~2 modeste contribution à l'~iculture de notre pays.

Liste des Tableaux
introduction
Chapitre 1
Revue de litt6ratu.w
Chapitre 2
f;Yatériel ct Wthodes
21 Xat&iel Végstal
22 %thodes Exp&imcntalcs et Statia@q~e,s
221 Protocole exp&rimental
222 Analyses G&étiques et Statisques
Chapitre 3
31 Résultats et Discussion
32 Conclusion
Bibliographie
Annexes
Remerciements

LISTE DES TOLEAUX
Ta3leau 1: SchQma du polycross cffoctue
/
Tableau 2: Wtimations de Z'hCtérosis et du dcgr6 de dorrjnance pour la
hauteur
Tableau 3: .Mzi.mations de l'hétérosis et du deqrb de dominancc pour la
circonf&xKx CO 1'7 tige
Tableau 4: Btinlations de l'hétérouis et du degré de dominanco pour la
lOnguo urPe~bwioe udS
Tableau 5: IZistimations de 11h&6rosis ot du degré de dominante pour la
L
surface foliairo
Tableau 6: Estimations de lth6tbrosis et de degré de dominante pour 12
.
circonférence panioulsirc
Tableau 7: Estimations de 1’hGtCrosis et du de& de dominante pour la
longueur paniculsire
1
Tabioau.3: Estimations des Carr& moyens de ltanalyse de vxriance des
diQ6rcnts caractères

Lo sorgho cultivé, .S&gh-L bicolor (L > i4oenck ? krait 035.&lLiirc dc
-a-
l’Afrique do 1% st ;.!lus pr&cisemment des hautes terres d’%thiopie. C&r&xlc %r&
ancienne o lc sorgho occ~.lpe la quatrieme place dazs le monde apr& le bl&, le
riz et le ~:a!ïs. Du latin surgo (s ‘élever à cawc de sa pande taille surtout
chez les culSvar3 traditionnels, cette gra&Ge qui assure aujourd’hui la vio
de plus de r31jO kllions de personne8,Qc.t oultiv6e sur une cinqumtaine de zil-
lions d%eotares. Son énorme variabilité lui permet d8évoluer dz,ns les condi-
tions lez plus diverses ( conditions de chaleur et do séchere;>se mais aussi C:e
fortes prkipitations),
Cette panico?dée a KM? valeur alimentaire presque égale à celle du
blé avec :%!,‘j ;; de ma;tiércs amylac&sg
12,3 $ de protol’nes et 0,6 $ dc ma-.
ti&res crasses, 3q plus de ces constituants qui coi:Îkent au sorgho ünc valeur
nutritio nellc ilon négligeable, sa qualité apparaft aussi dans sa corxposition
en vitamines ( thiamine, riboflavine, niacine, 3 6 ctc ).
3 on
ctilisation pour 1 Pnlimentation, humaine est trés variée; d’ail-
leurs plus de Ç$ de la production est destine à cet effet dans les pays en
voie de développemont u Par contre dans 1 ..s pays d6vcloppés, plus de 95 $ de
la production est dostiné & l’nliocntation du br3zïl. .A cet Egard, il est 26
:zoi!ligner que les valeurs fourr,agGres de cette andropcgonée sont tout & fait
honorables
selon les critères utilisès en zootechnie. :?uelques r&ultnts au
stade débu-t Gpiainon donnent les valeurs suivantes: :. S (matiGre séche)= 13 $;
UFL ( unit& fourra@%? lait) = O,Mp UFV ( unit6 fourragère viande ) = 0,61;
MD ( matiGre azotée digestible ) z 80 grarmxx.
L*i&wtrie n’est pas en reste, car le sor;l;11o sert de matière pre-
Aère d;;ns la fabrication de Slasse, de sirop de sucre? de bière, de teizturo,
de balais et de matières d’cmballzgc.
Lravers
chifîrcs et les diff&Axx u%ilisations du sorgho
LL
l e s
wr+
si bien on alimentation
humaine, qu’animale, s tinposc 1 ‘opportwit é du d&vc-
loppement d’tu?e tslle culture pour 10s payse sous-d&veloppÊs.
3,eprésentcult 2$
de la conso~~~~ation totule de céréales dans ces pays, .les rendements de la cul-
ture on milieu paysan (850 1:: en moyenne) sont oxcore faibles pour faire face
au déficit alilmnt~.:ire.
? ? ? ? ? ? ? ?

-Linsi face à cette situation d’insuffisance céréalière et compte
tenu du r81c des cultures vivrièrcs dans la vio des masses paysannes du
Sénégal, l.*acccnt est mis aujourd’hui sur leur valorisation. Le sorgho
demeurant une des solutions, l’objectif fondamental de la rechercha dans ce
domaine wtde créer des variètes adaptées aux conditions édapho-clirnatiqucs
et préscntzwt un très bon rendement. Pour atteindre de tels objectifs, la
génétique appliquk doit Bxc prise en considèration.
L ‘bot Grosis s’avère btrc un outil incstimabla dans la réalisation
concrétc d’uno telle tache. Aussi notre étude se bornera à mettre en évidcnco
sa manifestation, la vigueur hybride, dans le matèriel vè@tal utilisé, 2 1s
mesurer à travers les composantes caractéristiques do la productivitéV
:-
.
*<
.

ïkpuis longtemps l’homme connait les effets néfastes dc la consan-
guinité et ceux bensfiques des croisements éloignés, Dans le domaine de la
zootechnie, les croisements sont utilisés dans l’implantation de nouvelles
races pour une meilleure adaptation et égalcmnt dans l’obtention d’individus
manifestant plusieurs caraotèros intcressants, spécifiques aux parents. Le
cas du mulet demeure un exemp$c classique.
Cependant le monde vegétal m”échappo point à $.a réglo de l’hybridGa-
tion. En effet les conlaissanccs en matière de croisoment datent seulement du
l& siéole avec lca travaux de koclreuter en 1763 qui fit des hybriclstions
sur las plants de tabac et remarqua une lunuriancc excessive, D’autres càw-
chours firent des hybridations et remarquèrent tous ce comportement des hy-
brides qui depassaie.nt les parents en taille et en vigueur gén&ale,,
Une dbfinition plus précise considère la sup’&ioritè d&veloppée chez
les hybrides comme vigueur hybride et le mécanisme par lequel cette supériorité
wt dévelop~OC COT~~E! hétérosis, Ainisi d’une façon cïinple, lc\\ vig>ur hybride
serait la ma&fcstution de l*hCtérosis.
Un très grand nombre de chercheurs rapportent des résultats sur lb:
vigueur hybride pour plusieurs caractères économiques. Ainsi J,tf Gown (‘lS43)
et dfautres chercheurs ont étudit: cinq caw~~ Srcs parmi lesquels la produc-.
tien d’oeufs chez La drosophile. Cette étude portant sur une comparaison de
8 lignèes pures consanguines et leurs croisements avait montrS la performo&co
des hybrides: Ii: moyenne de la production de ceti-ci Gpawant celle dds pa+
rents o
Chez les plana et notnmment chez le sorgho, la litt&rature est
egalement abondante. 3artel ( 1949 ) ktudiait l a viz-ueur hybfidesur des croi-
sements d, tikwgho en portant son attention plus particuliérement sur lc ron-
dement en L;1’k- I la hauteur des plcanto s et deautres caractores tels que lc
nomb- o do feuille de la tige principale et le poids de 130 grains. IL rap-
porte que 46 des 15 hybrides avaient excéd6 les moyennes parentales ton r:n-
dement tandis quo tous, u:anifestaient une augmentation dans la hauteur al-
lant de 6,2 ;3 à 113,8 $ par rapport aux parwts.

Quant & Quinby ( 1453 ) il avait dos individus iarus d'un !'tn7J
c .t cross"
de trois li~ec:3 pures par un parent commun. Il rapporte une floraison ray!iCc,
un develo~pement dans :Le tallage et la taille des hyaïridcs. Il a egaloment obevr-.s
ve que la largeur paniculaire,
la largeur foliaire aiid quo la production de
,;,raina et $3 fourrage t&aoiignaient une! ZXl@d?ilt~tiOil pt*r rapl!ort aux l>orentsr
10 li&lOSS males-steriles
et 19 1igGea restauratrices de la fertili_tG
ont éte utilisées par Xambal et Yebster (j$S) pour l'obtention de 1% hybriLica.
Ils ont observe un rondement plus élevé chez 10s hybrides et noté par ailleurs
une forte ~?roduction de matiore sè&he chez ceux-ci.
Ni&& et Picket (1966) ont me& uno 6tude comparative sur 13s pcrfer-
mances dos populations de g&nérations Fi et F2 obtenues par croisement, diallolo
de 8 pEiieiltS* Ils ont aotQ à leur tour l'hetérosis au niveau des crois:e.:ents ~$2 au
moins un dos parents étaient une introduction.
i1ohammad hbrahim et a1 (1974) ont rapA>orté la vigueur hybride! chez plu-
sieurs individus. Ainsi le nombre de feuilles compris en moyenne entre 10, 3 à Ii,
45 chez les parents se trouve entre 11, 20 à 15, 06 chez les hybrides, p ilos 12
hybrides dépassaient 8~ performance leur meilleur parent. Le nombre (de <grrriï: p2':
ganicule cohfirnc les memes constatations do la supériorite des hybrides 3nr
rapport ~;LXX parents. L'aalyse du yoid s de grain rejoint 16; resultrzts obtenu:;
1:ar Kambal o:t .Cbstor qui awicnt note un certain dogr6 d9hCtdro3is pour cc c3rw+
tero. Les comparaisons de rondomonts on grain par ?l.ant ont montré 1~ r&ul-tato
suivants: les hybrides so trouvaiont entre 24,8$ grammes ct 7484 graiilm.,s clor:,
qUC les p3rWits se rangeaient entre 31,25 grs 5 3'/,43 kgrs. CompariSes aux moycnIcs
parentaleo, 9 des hybri::es manifestaient la vigpur h;bridc & dos dcp& vari:.::
allant do 5cj,:;:.'$ 5 116P87,10 Tous les 9 hybrides d&a~~;~ien-l; &;alsi;E:lt lcLp3 :;:C;il-
leurs p3nntu. Parmi les croisements ayant manifcat6 un haut clc,grS &%étUrcsie
figurent 4 pSaront s impliquaht l-ur dominante en termes d*aptitudo @.n6rcle ii la
combinaison 5.~ composantes du rcndcmcnt, Lo nombre do grsin/g-uiicule ct 10 xn-
iloiment par plant semblitnt avoir une relation dirccto. :Beaucoup de tralraux r~:pïwr-
tont dos r$ulta.ts similaires. QuinbJ (1963); l33rtcl (1949); Kirbg (1:356) avoo
Kirby et dtkins (21963)
G3ns une autre étude ra~Jport& par Toïwil et Pcree (1973), deux g3Li:,i?s
do ./j. hybrides avaient manifcsto leur vigueur dans le rendciisnt avec wle aufii:u:?--
tation allant do ~24~: k 5%:; au sessus des parents dans deux cxp$riencas difî&rn-.
tes. J, Lc rendement moyen des hybrides dans les ~~LUC cas état de 3,9 T/%a, lo
parent le plus performefit avait ww valeur de 2,47 t/h.a et se trouvait dtre i;lP&-
rieur & l'!lybride 1 ,,loins productif qui a 3,< t/ha. l.21 MdyScUt tour; ~CC ~'Ao--
+*irncr ;In .n,,:~rl~.,,>;~ç ln.wnLnn An <?-.inCI/.snninnl.i mn;:,?-mn A .~r7~.Chij-:~nin,rl~,
_ ;. _

nombre de panicules/plant et le poids des grains ), la moyenne
observk chez les hybrides dépassait celle des parents sauf pour la densit5
de population qui G-tait dépressive chez les Croisements.
Les plus Importantes manifestations de l~h6tSrosi.s 6tart ~~laugr~~enta-
tion de In tsillc, le surface foliaire, la croissance, lQaccumulation dc ~a..
tièrc sèche, la préCOCit6 ot un rendement plus élcv6, Jidh et Klm.um (1915)
ont analysé les composantes du rcndcmw~t pour 1~. t?illo de plant ct la sur+
face foliairc. Pour ces derniers, 1,:. vigueur hybride dans la hauteur des
plants est uni: caractéristique commun6 des li~brido6.~~.ct que phyoiologiqueï~~cilt
In hr*utcur d'un plant est le produit du nombre de nc:ouds et dti la longueur
ITlOyWlIlC des ontrenoouds.
Le caractère peut 8trc analysé gen6ti~uomcnt donc
2 travers ses constituants unitaires et on peut _ m. 2w4r,
s i
:1cs deux
COiïlpO3~~tCS
sont lieos ou ind6pcndantcs, L'Studc dos deux chcrchours s'est
ba. sbe alors sur doux parents et leur hybride. Les mosuros effectuées sur
la longueur des cntrcnoeuds ot le nombr.: de noeuds a rCv&lG l'ind6pendanco
des deux composa&cs et en mtsme tcmpmu on a observé q-e l'hybride .jtii.t le
meilleur parent pour les deux caractères. La hauteur Gtant le produi.t et non
la ssmme, la tnille finale du plant apparait Qtro SlU+t.Oiilinc3nt. Il ei3t alorS
clair que 1~ PI hkite les deux caractères dominants et que l'action multi-
plicative des géncs Conduit à l%Sterosis pour la hauteuro Qw.nt à llcanalyse
de la surface foliairo = N (L x k! x IC > avec N étant le nombre tl.e feuillzs;
L'1 lonrU
c>
,ur[ul~LI.f0ufl.3-or;;-~,T;
t>
lar;rzur deo fcuillcc'ot Ii, factcur'de cor-
rcction, l'hybride suit un dos parents pour le nombre i:c feuilles et est
intermédiaire aux deux ascendants pour J-a taille des folioles. IlsQcmsuit
une fois de plus que lQ~~r,rbS~i~rzfdc"l'hCtCrcuis pou~.Ls L;urfa0.2 f~Iiio.iro -
est due eux cffütl; witiplicatifs des compossxntes dominwtes et partiellcmont
dominantes chez hybri'dc.
Bien que beaucoup de travaux aient confirme J.a supériorit6 des !IX-
brides sur leurs parents, l*cxplicntion g&netQue dc I%Ct6rosis ntee,t pas
encore definitivc. Des 1910, Rrucc tente dlcxpliqucr L*hétérosis en se baswt
sur les lois de S.'cndcl et celle de Hardy Veinberg. Si la dominancc est lice
à la vigueur et les éléments recessifs diminwant d*uw genération à l'autre,
le croisement dntrc deux ligneos pures conduirait $ LUC g&5r;\\tion sup3ricac
en vigueur 2~ celle dont elle est issue,
Ccpcndant la dominanco dos g6nes n'expliquent pas touaours la m‘ani-
fostation de l'heterosis. DQaillcurs si l'hypothêsc etait juste, il serait
possible d'obtenir des individus homozygotes pour tous les caractércs doni-
nants c-b qui seraient identiques en vigueur à la 3'1. Or il s'est trouve que
cela était pratiquement impossiWe. A partir ds là va evolucr uno autrw h-.7-

Cette th6oric soutient qu'il ya un stimulti:; physiol&iquc au dk~olop-
pcmcnt qui nuGwnto avec 12 diversité des gamc:tcs qui s'unissent. Autrement
il ye des lotis pour lcsqucls l*hZt~rozygotc est supkicur 5 n'iinpOl?te loqwl
des homozygotos.
Czttc thèoric n'exclut pas toutefois celle do la domin2nc.2
wis 011~ établit que la dominante à elle seule ilo peut btrc prise w coilsi-
dSration pour 1°expression cntiéro de l'h<tGrosis.
.+: ï.loi:loilt de l'établisscr~~t de l'hypoth&so il n'y avait ~1ucunc évi+-
tience dirccto C~C n'importe quel locus chez qui 1 '116tCrozygotc dèpsssnit l'ho-.
mozygote ixis aujourd'hui plusieurs cxomples iliuu-tront bien de mamière coiî-
vnincanto 1;: surdoninanco,
surtout grand clic implique des caract&os gcuvar-
nés par un set... locus, d'où parfois 1~ nom de %iagl.o géni: hêtSrosisll cpcst
à dire hst&osis duc 5 un seul &nc.
Xn 15.36, Zast élabore plus profondément lshypoth&3e en proposP&t 11~s
soricc all6lig.c~ dont la divcrgonce do fonction augmcnt graduc:llcment. Ainsi
l'htitérozy,otc devient plus cfficient d'autant plus que les nllèl:;u Jivcr;Ci:flt
du plus en plu S &XtlS leLU fOiXtiOLlS.
Ainsi quatre Qpes d'action allSliquas
ont 6tô sug@& comme base plausible de la surdominancc, surtout pour des
caractères gouvernés par une seule paire de &ncs:
A) Action Sup3J16r2cnt.::,irc
Qwnd deux allèlos gouvernent, chacun LLKU fonction différcntC, lthO
tkozygote peut btrc capable de réaliser 10s deux fonctions.
B) Voio SvnthEticiuc .dtornative
-,--x--.--
Xlc diffère dc l'action supplémentaire avc;c 10 r81e joué par l’on-
vironncmcnt. Ainsi si un allèlo produit un pi2mcn-t quelconque avec une reprcs-
sion m;7ximun à 80° c et un autre allèle en produit Cgalcment mais plus ectif
à fjooc, cil t,bscncc de dominancc, l'hétèroeygote pourra synthetiser cc Pi&%lent
ausai bic;1 on basse. qu’en hcutc tempdrature.
Les analyses de v~ariancxs pour
,
certains caractCrcs mktriqucs se xpportcnt bien à cette hypoth6sc. Los con-
saquias ho;.lozygotcs et leurs hybride s n'ont pas th6oriqucment de varicanco
&ntZtiquc.
Leur varianco phGnoQpi.quc ost cnti&remont environnementtlle.
A
partir d’observations aux champs, i l a é t é tkouv& que les varianccs environ-
nementales sont beaucoup plus pctit.npour les hybridus que pour 1cu:rs parents
cons~anguins.
C) Total Optimun
L’hox!ozygote d’un allèlc produit trop peu ilfuni: subih;taaci: ut ~a;-
~1131; bxucou2-ltrop9 1’hStérozygoto de tels deux allèlcs est supposé pro-
duirc un total plus pr6s de 1 ‘optimum pour 1 lorgCanisme.

D) Substance Hybride
131
L'homozygotc d'un allèlc produit une substance quelconque, l'ho~z;:-
gctc de l'auérc allklo produit uns nutrc substance, l'hdt6rozygotc des deux
allèles produit une substance diffèrentc dc toutos les deux prc3mières.
DBwtrcs théories donnent des cxplicntions de lshétérc)sis mcis il
est clair aujourd'hui qucs ccllss de la dominancc des ,rréncs liés et de le sur-
dominancc Justifient do manière convaincante 1.3 vigueur hybride. En SO~IE,
la dominancc 3t la surdomincrnoe constituent deux cxplicstions qui, loin ck
s'cxclur,, se compl~tcnt dafis li.1 co.:.pr&ension C?c 12 pcrft2rmancc dos crois+-
monts sur lcors parents.


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2*2 ZthOdOS Aj7Briikilt~lOS
C-t Statistiques
--P---A-
221 ) Protoc0lc cxp&i~iOnt&
-a.-* se
Les croiSmOnts ct leurs p=arOnts o n t étG placés dGms un clir3positi.l’
On blOcS rc~l~:i>;l!i,:;&s 3. 2 r~pktitions. Chaque ontr;z imupÏ un0 l:ignti dc 7 ciiî.
Les écnrtcwn-tS
Sont de ôo GIT~ Sur 217 cm 3, deux pla&s par poquct ., La c!cn::it5
théorique ik populatim S ( Zl&O 5 125 000 plcmts /ha.
Lc ttirrain ut 6tG irri& pour pcrmOttrc uii semis précocc au 22 juin,
41 inii illcx:~: olr I 5~3 apport& du 15 au 21 juiiî avait l a scnis 0-t aprizs cctt..:
op&atiOil, 1’z,rroS;bgr3 a et& fai.t en :~‘OJTXlilC tous li;S t r o i s j o u r s jUSqU’X! II
jui.llGt, A cet cffct ?16 IIIZI d’eau ont 6tC r&pwtis i.:il six fois, L’apport C:‘o,.u
2 2tiZ f;rit imr aspersion ot 133 duscs v~arian t cl0 IL C 40 :nc pûu.r chaque t ;)>Y
dfirri.gation,
L~cngm.iS de fond atait clu lG.21.21, utilir:& à la dos0 do ,150 kg%;:.
&suito deux apports heur& ont 6tG faits au rl&mrii:g~ ot à la .mont~~~isOr_ 5
raison do 500 1;~ : apport / ha.
222 ) WY*
~++l.w3cS g;GnGti.qws ùt statistiques
Diff&.r.:;.:tS cnractèrza o n t f a i t l*objct d’analyscs~ Il sta,rit ?c Il I~X;....
:;i:::.:r prisO, du Sol 3, lw fouille pzzG.culaire, dc la lmgucu~ dos troiS prtsrsiers
cntrcnoc~~~& p;‘stir du soïmct, dc la circonfércncu ils 13 tige ainsi que 1~~
surface dca trois prcmi8rcS fcuillcs du haut, LOS ïmSurOS cffmtu&S CU ks-*
SUS de la fcuillo pwicul;~ire portent sur la lo;?gmm de la pmiculc Ot Y:
circonf&encO i?c ccllwci.
Df3.trcS caractères peuvcnt faire G*n,2
,Jo;~Oni; 1 ‘I ob&t d t z~.~~A;jrsc?s r kls
qus li! poids Cl~3 pr;niculoS,
1~: poids dr?s gmins ot 3-c nombre cIO grains ; 2 <?P
niculc pour moir un0 nottc . zpprkiztion d u rOm%mOnt mis 1s ~lu.r&~ dz z,l;z,gc
n e couvre pm cntièrcnent lc cycle dc: l a cultureo COS cnr~ct&ras Sûront cm-
t aincmcnt ri;0 sur&, mi?l~%Gs ot feront 1’0 jet L?)i~il mtrc rapport dans 10 pr0-
graaiiz &L servia '1 SCZ&O SUC~ " du CE1TR.i de mbrrjr,

-‘.
Ii.?:
w,lour zoyenx du iwill ,ur parent,

E?
;lésultnts c t
Discwsio.n
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à 1~ surdominzxw. Compa&s aux autres parontr;, lc (4) se trouve Etre sigA.fFcxt?.-
vemcnt diffkcnt do trois cl'2n-bc su ct clcst axec (4) zyctnt la plus 1~n~;u.c ~cQ~-.
CL&, quo les cC!S de pourcentage d9hCt6rosis (L ot B) négatifs ont St4 ~Iwx.-v~u,

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Le de~;re de domlnancc s !eUc't wmvont EX+y;S ch, Cd6 de la SU.PdOCiiiiC~.:Cc,
illustr2& ainsi l'effet hét&otique pour ltex~)rcscion C:c l'htit&rosis. 3lCVC;2U
cette situ,zticln deux prsbl6mes se posent: l'importawe :lc llh&téroz;ygos:lti' dw:
l%Mérosis et ln fixation de ccllo-ci . :Zr, effet si lth6t&ozyg3te A,a oat s~yj&..
rieur à u11 point do vue quelconque aux homvzggotos AA etaa, lIhét5rosiu e~k li&
à l'+tat h&t6rozy;;~te donc effactivcmtint infixL=blc, On C:L alors iz fnirc 5 ui:; 02!.:
dc surdomi::ancc, I*n d'autres terrncs on peut se dom,akicr si l'hétCrozy;;M.t< es;
une condition 2Ecassaire pour l'expression de l%&tckoais, Cependant le:; ~&w+l-
tats trowéc permettent dc recorinaitre que 1 a mdfi2StatiOn ch2 la vigww* il3-'Uri,?c:
n'est pas wulement la cons0quwce dc la surdor,~inkancc. Zn effet selon 'l 1 iL~1ìC)T.t
cl' un alï&lc! "1, compar5 à son allèle a dans un nk'3le mon»&niqt.le, lWhom:,sy~ok
$.A peut &;nler l*h6t6roz;ygotc Aa et dans un modblc pclyg&nique, il peut le ii.:$~.-
ser, Et ~032~: les caract&rcs
quantitatifs notcz;n;ncilt le rcndcri~nt sont L)~LWQ~X&
par un nombre tlcvk de @neo, il est posc.iblu d*6?i+nir 16~s ini?ividus h~~~~~:~,,u~~,ss
pr&ent~wt un rcn?.cnent nupkicur ‘5 celui de l~hétdrozy~3t~. &trcncnt, il fnuira
admettre que lY~5t&osis n'est pas 1'2panng~e do l*hc3i%ozygoait6 C?L~ si l>tirî v..~:t
i!es plwteu allo;;?ames. ;.,on e@oitation chez I~?L: p-<l-~~te:-j ,zutaii;-amcs j jjr:rvCpJ 12,
cr&rLtion C~C li~&2s USt Uli! ïT62litiS confiïm3n-t surtout 1 ‘h~lOth&e ch:: pb13.:
dominwts b&Ofiques par rap;iort aux C&es r(~ces~:,ifT: :$Al$tères,
2-l s OiXi~: , la dépression de la consanguini.tC, la stabilité Qirbrik ou
ikornkSostM.i2, 3.~:. aptitu;tco g&nEral+:s à la conbi;;zison, 1: ~u;~;!&~:.~~Q
. ;tc.r;r:
son *plus 1:.:r,e sens sont ~cûnsi~~34s aujourU %:2i cc?ï2.;ti co~i~pos~antcs de 1 %;1t,r.; :ic.
i&fi.iz do conclure dCfinitive3iwt ce rapport, 1 th6tkosi.s iioit BtrC Civil-.*
sid&ée comkie un outil essentiel pour 1 tamélioration des co,:;pos,antes fo~l:i,L~~le~~Cs3.:;h;
UUc!
du rendement, 1,Jous comprenc!rons ainsi i3oX!X.tiWI(I q-i, disait -do 1 'h&i;kro;;-jyj clb *c:;-b
la plus impork&te application de la g&nCtique & lBa@.culturetl.

2
BiitCiVL, L.T 1349
H,ybriC vicour in swghums,
,kron, J. ~41: 137. 152

3
BRuci, ;:.B 1910
kndcliirt? thoory of hercditjr a-x.1 thc augmentation Df vigor.
9ci. 32: $7 - 628

Crop. aci., 12: fiO9 - 411
12 qJIzB~, :'.i? 1$3
iksifcutntion ,sf' 5ybrid viaor in grain sorghum
Crop. mi, 3: 291 - 2gC


Afi de r&liser ces objectifs, 1 futilisation rde iz aflection p&!igr:ii
i;v<zc creation dc Ii$l&S purOs est ad&ptBe. Le laatSric1 loc:zl+ do m&w que les
introüuctiops,
sont à 1.x base dos croiesments &.want Lmu:ir?r ix ïtidentii5catio~2 dc
g&-iotyp~s élites,

ljilo (fo4;l.lej x kaf. ir ( ;$Je > - FI (fortilz)
FI x FI - 211'1 ('i, ii UC yrlmta tnélc
e.
3t6rilc f 3,‘4 de ,plcLiltS (fertiles)

310 x I;~LL~ ot&rilc
.a*.-....1
~)lant fertile.

- Ac:gxwtztion clc .xndamer.t. Bien que s&xtionnwt seulorxnt des li-
.
~~&%S purcrs p un rendement d'au moins jT'/ha, CL:~ consir'L&Q,