ISRA CNRA Bambey Phytotechnie Arachide Evaluation...
ISRA CNRA Bambey
Phytotechnie Arachide
Evaluation Agronomique de
Variétés d’Arachide
de Bouche
Isra-Ggp-Cirad 1998
par José Martin
agronome Cirad-Ca,
A’lmamy Ndiaye et Matar Hane,
techniciens Isra Bambey.
Mai 11999

l SRA CNRA Bambey / Phytotechnie Arachide ! Evaluation Variétés de Bouche UG-P 98 / J. Martin, agronome Cirad, mal, 1999
EVALUATION AGRONOMIQUE DE VARIETES D’ARACHIDE DE BOUCHE
1998 GGP / ISRA / CIRAD
RESlJikZE ,~
2
JNTROD LJCTION
4
MA TERYEL ET METHODES
5
Matériel végétal
5
Dispositif
6
Implantation et conduite de la culture
6
Observations et analyses de récolte
7
Décomposition du rendement en graines de bouche
7
Le modèle de Duncan
8
Analyses statistiques
9
RESULTA TS ET DISCUSSIONS
9
Des problèmes particuliers pour 5 variétés
10
Trois variétés pénalisées par des problèmes de dormante _
-~~ 10
Le cas très particulier de la spanish ICG 7641
-
10
Autre cas particulier : Fleur 11
-~- 10
Commentaires sur les variables importantes _
11
Dates de récolte et niveaux de maturité
11
Groupes de précocité
12
-
Des calibres variés
12
Les paramètres du modèle de Duncan
-~- 13
Les composantes du rendement en graines de bouche -
-
15
Les variétés sélectionnées
16
Les dix meilleures en production de graines de bouche-
-
16
La plus performante : 73-27, une virginia sénégalaise -
16
GH 119-20, un témoin encore honorable
-~- 17
La NC7, pour la production de graines XL -
-
18
Les trois meilleures virginia ICGV
-
18
Quatre spanish ICGV parmi les virginia de bouche
-
18
EN CONCLUSION, LES PERSPEC’TIVES
19
UBLEA ïZJX, PLANCHES ETANNEXES
20

ISRA CNRA Bambey / Phytotechnie Arachide / Evaluation Variétés de Bouche GGP 98 / J. Martin, agronome Cira& mai 1999
2
RESUME
Dans le cadre du Groundnut Germplasm Project (GGP), I’ISRA a reçu le mandat de mener, au bénéfice
des NARS d’Afrique de l’Ouest, une évaluation agronomique des variétiis d’arachide de bouche les plus
prometteuses parmi celles disponibles dans la région. Cette activité a debuté en 1998-99 avec un essai
variéta comprenant 25 variétés de bouche ou valorisables en bouche, de type virginia. (15) et spanish
r: 1 0), fournies par 1’Icrisat (15) et l’lsra (10). Le dispositif etait un lattice 5 x 5 à 3 répétitions (parcelle
rilémentaire de 10 mZ, semis à 133.333 graines /hectare). Les principales variables etudiées
comprennent les composantes du rendement en graines de bouche et des données phénologiques sur la
floraison et la maturité.
La faible disponibilité en semences en première année nous a conduit à installer cet essai dans un seul
lieu : la ferme irriguée à la station Isra de Bambey. Semé le 30 juin, l’essai a été irrigué pendant les
premiers 35 jours jusqu’à l’installation des pluies d’hivernage début août. Celles-ci ont eté très
régulières jusqu’à fin septembre. Une dernière irrigation a été à nouveau nécessaire en octobre. Les
(:onditions de croissance ont été bonnes, hormis le pH du sol, alcalin et à la limite de l’induction de
chloroses ferriques. Ceci a certainement limité la productivité des plantes et le rendement moyen de
l’essai s’établit à seulement 2,65 tonnes de gousses par hectare. Malgré des coefficients de variation de
j’ordre de 20 % pour les variables de productivité en gousses ou graines, l’essai a fourni des résultats
permettant de faire ressortir les variétés les plus performantes pour la production de graines de bouche.
Certaines variétés fournies par l’lsra avaient été multipliées en contre-saison chaude à la station de
Nioro du Rip. Trois de ces variétés ont été pénalisées par des problèmes de dormance et se retrouvent
donc hors compétition pour cette année. 11 s’agit de 756A, 73-28 et H75-0. La levée de la première
ayant été très tardive et quasi nulle, elle a été de facto éliminée. L’analyse statistique Ien lattice n’étant
plus possible avec une entrée en moins, l’essai a été analysé comme un dispositif en blocs complets
andomisés. La spanish ICG 7641 est marquée par des valeurs extrêmes et défavorables pour presque
toutes les variables.
Hormis les spanish Fleur 11 et ICG 7641, récoltées respectivement 95 jours et 119 jours après le semis,
toutes les autres variétés ont été récoltées entre 102 et 114 jours après le semis, la maturité des gousses
woisinant les 2/3 (nombre de gousses mures / nombre total de gousses) ou les 4/5 (poids de gousses
mures / poids total de gousses) de façon tout à fait satisfaisante. Bien que cet intervalle de 12 jours soit
faible, les tests des contrastes font apparaître deux groupes de précocité : le groupe des variétés
“tardives”, comprenant les virginia récoltées à 1.10-l 14 jours, et le groupe des “précoc.es”, comprenant
les spanish, récoltées à 102-109 jours, excepté ICGV 93030 spanish à grosses graines classée avec les
virginia parmi les tardives.
En corollaire, les spanish présentent dans l’ensemble des graines plus petites que les virginia. Trois
spanish, Fleur 11 et ICG 7641, et dans une moindre mesure ICGV 93041, se marginalisent par leurs
petites graines (grades 50/60 pour les deux premières et 40/50 pour la troisième), alors que deux
virginia, NC7 et ICGV 93077, se distinguent par leurs très grosses graines (grade 28132). Le
l:lassement des calibres selon les types botaniques se vérifie aussi dans les classes intermédiaires, à
quelques exceptions près. Les virginia sénégalaises d’origine ou d’adoption, notamment 73-27 et GH
119-20, présentent des calibres inférieurs aux virginia ECGV et équivalents à ceux des spanish

ISRA CNRA Bamhey / Phytotechnie Arachide I Evaluation Variétés de Bouche GGP 98 / J. Mattin, agronome Cirad, mai 1999
3
moyennes (grade jumbo runner 35/45), alors que deux spanish accompagnent les virginia ICGV à
grosses graines (grade virginia medium 32/40).
Dix varie& ont produit plus de 1,5 tonnes de graines de bouche HPS (“hand picking selected”). Ces
\\/ariétés correspondent à une exception près, aux variétés les plus productives en gousses. Cependant,
les classements productivité gousses et productivité graines de bouche différent sensiblement en raison
de variations non négligeables des variables rendements au décorticage et proportion bonnes graines.
Ces 10 variétés comprennent 6 virginia et 4 spanish. La plus productive en graines HP!; (2,l t/ha) mais
aussi en gousses (3,36 t/ha) et est la variété sénégalaise 73-33, confirmant ainsi les excellentes
performances obtermes en expérimentation et en vulgarisation par le passé au Sénégal. Elle est suivie de
deux spanish, ICGV 88434 et 93030, puis de l’américaine NC7, et de la variété témoin, GH 119-20,
~Jariété américaine acclimatée au Sénégal. Viennent ensuite une spanish, ICGV 93057, puis trois
virginia ICGV, soit 94204, 93104 et 94222, et enfin une autre spanish, ICGV 88421. A noter que GH
I 19-20 confirme le bien fondé de sa position de témoin malgré les vicissitudes rencorrtrées en milieu
paysan. Les meilleurs calibres sont dus à NC7, la meilleure précocité à ICGV 88434.
Dans la littérature récente, l’évaluation agronomique des variétés d’arachide est principalement abordée
a travers le modèle de Duncan :Y = C x DR x p, où Y est le rendement en gousses, C la vitesse
moyenne de croissance de la culture au cours du cycle, & la durée de croissance des gousses et p
(partitioning) un coefficient d’allocation à la croissance des gousses, Le paramètre p est le quotient
entre deux vitesses de croissance moyennes estimées : celle de la culture (CGR) pendant toute la durée
du cycle, et celle des gousses (PGR) pendant la durée correspondante. Au Sénégal, ces paramètres ont
r!té estimés pour la première fois cette année. Les varietés retenues pour leur productivité en graines
HPS présentent aussi des valeurs de p élevées. Cependant, pour pouvoir estimer la stabilité des
paramétres du modèle de Duncan, ou plus généralement des composantes du rendement, il faudra tester
les mêmes variétés dans plusieurs environnements.
Pour 1999, la disponibilité en semences étant plus importante, l’évaluation agronomique des variétés de
bouche devrait être poursuivie aux niveaux régional et national.
En effet, le GGP propose aux NARS d’Afrique de l’Ouest un essai régional à conduire en réseau, avec
les 10 varietés les plus productives en graines de bouche de l’essai de Bambey 1998. Ce pane1 offrant
une importante diversité de types botaniques, de calibres et de précocité, il sera possible aux
sélectionneurs ou aux agronomes des NARS d’identifier les variétés de bouche les mieux adaptées à
leurs besoins et à leur contraintes. Parmi ces variétés, CH 119-20 et 73-27 devront confirmer les
excellentes performances obtenues à la ferme irriguée de Bambey en 99.
.~LI niveau national, outre l’essai régional qu’il est propose de mettre en place en culture pluviale à
Nioro, des essais nationaux spécifiques pourraient être envisagés, notamment un essai avec des variétés
II grosses graines valorisables en culture irriguée dans la Vallée du Fleuve, et un ou plusieurs autres
essais avec des varietés à graines moins grosses plus adaptées n priori à la culture plutviale, mais qu’il
serait également possible de tester en culture irriguée. Une attention particulière devra être apportée au
comportement des variétés de types spanish, potentiellement avantagées en culture pluviale par leur
meilleure précocité mais potentiellement désavantagées par leur plus grande sensibilité aux maladies
foliaires.

ISRA CNRA Bambey / Phytotechnie Arachide /Evaluation Vari&és de Bouche GGP 98 / .J. Martin, agronome Cirad, mai F 999
4
INTRODUCTION
Dans le cadre du GGP, I’Isra a recu le mandat pour mener, au bénéfice des SNRA d’Afrique de
1 ‘Ouest, une évaluation agronomique des variétés d’arachide de bouche les plus prometteuses parmi
celles disponibles dans la région.
:Dans la littérature récente (Williams et Boote, 1995) l’évaluation agronomique des variétés d’arachide
est principalement abordée à travers le modèle de Duncan (1978) :
Y=CxD,xp,
où Y = rendement en gousses,
C := taux de croissance moyen de la C&ure pendant toute la durée du cycle,
D, = durée de croissance des gousses,
et p (partitioning) = coefficient de répartition de la croissance totale à la croissance des gousses
De nombreux travaux ont montré de la contribut.ion déterminante de l’amélioration de p au progrès
génétique en général : Duncan 1978, pour l’amélioration de la productivité des varietés de bouche aux
USA, Greenberg et al, 1992 et Ndunguru, 1995 au Sahel pour l’adaptation à la sécheresse avec du
matériel africain et indien.
Classiquement, les analyses de croissance requièrent des prélèvements destructifs en ‘cours de culture
c:Duncan, 1978 , ou Bell, 1993 pour l’étude de l’évolution de différents indices de récolte). Cependant,
une estimation valable des paramètres du modèle de Duncan peut être obtenue à partir de l’analyse de la
récolte finale et d’observations phénologiques sur le développement reproducteur (Williams et al, 1992
et 1997).
En couplant le modèle de Duncan au modèle phénotypique classique Y = G + E + GxE, et en utilisant
la méthode statistique de Finley et Wilkinson (1963) la stabilité des effets génotypiques (G) par
rapport aux effets environnementaux (E) peut être estimée (Pour Y, ainsi que pour C, D,, et p). Des
iravaux récents conduits au Nord du Bénin (Adomou et al., 1997) font état de variétés présentant une
meilleure stabilité de C et d’autres variétés présentant une meilleure stabilité de p.
Pour pouvoir estimer la stabilité les paramétres du modèle de Duncan, ou plus généralement les
composantes du rendement, le même essai doit être répété dans plusieurs environnements : plusieurs
implantations par campagne, avec plusieurs campagnes d’essais (en ,pluvial et sous irrigation) sont
donc nécessaires. Cependant, cette activité débutant en 98, une faible disponibilité en semences a limité
a un le nombre d’implantations possibles. Les semences produites en 98 serviront de multiplication pour
les campagnes à venir.
Les objectifs pour -1998 consistaient à :
n) Fournir une première évaluation agronomique et technologique des variétés fournies ;
0 Identifier les variétés les plus performantes en production de graines de bouche, de façon à les tester
en essai régional en 1999 (réseau d’essais à mettre en place en 1999 par plusieurs SNRA d’Afrique
de l’Ouest dans le cadre du GGP) ;
N Compléter l’évaluation agronomique de la production de gousses avec le modèle de Duncan.

ISRA CNRA Bambey / Phytotechnie Arahide / Evaluation Variétés de Bouche GGP 98 / J. Martin, agronome Cirad, mai 1999
5
MATERIEL ET METHODES
Matériel végétal
Les 25 variétés mises en comparaison sont présentées dans le tableau 1. Elles ont été fournies par
I’Icrisat et l’lsra.
* Lkisat a fourni par le canal du Ggp un ensemble de 15 variétes (ICGW 97) comprenant 9
virginia et 6 spanish, sélectionnées pour leur bonnes performances obtenues à Hyderabad en Inde,
dans un environnement climatique voisin de celui prévalent dans les zones soudano-sahéliennes
d’Afrique occidentale .
L’Isra a fourni 10 variétés, soit 6 virginia et 4 spanish, provenant de la station de Nioro et du centre
de Bambey. Certaines sont des obtentions de la recherche sénégalaise, d’autres sont des sélections
dans du matériel local ou des introductions sélectionnées pour le Sénégal.
* GH 119-20 est une virginia américaine introduite au Sénégal en 1960 et largement vulgarisée en
culture pluviale depuis plus de 30 ans dans le sud du Bassin Arachidier pour la production de
graines de bouche, voire parfois de gousses triées export. Malgré de sérieuses vicissitudes en milieu
producteur, elle reste notre variété témoin. Elle a servi de géniteur dans la plupart des croisements
du programme sénégalais d’amélioration des variétés de bouche.
NC 7 est la deuxième virginia américaine. Introduite dans le but de produire des graines ou des
gousses export de gros calibres (“jumbo”), elle n’a pas percé en vulgarisation.
73-27 et 73-28 sont des obtentions sénégalaises qui ont connu un début de vulgarisation dans les
années 80 dans le sud et l’est du pays pour la production de graines de bouche, et qui n’ont pas
prospéré en milieu producteur pour des raisons indépendantes de la valeur des variétés. Ces virginia
ont néanmoins kté conservées et régulièrement multipliées par la recherche, puis retestées dans les
années 90, la variété 73-27 donnant régulièrement de très bons résultats dans les essais variétaux
multilocaux en culture pluviale (Ousmane Ndoye, communication personnelle).
756 est une virginia locale introduite dans cet essai en remplacement d’une autre virginia sénégalaise
créée par la recherche, EH 30 l-l 3, mais dont les semences n’étaient pas disponibles en quantité
suffisante. Sélectionnée dans un vieille population d’arachide du Sud du Sénégal, 756 A est variété à
cycle long adaptée aux climats humides ; ses gousses et ses graines peu adaptées à l’usinage et aux
débouchés de l’arachide de bouche export (coque non ceinturée et faiblement rkticulée réputée retenir
beaucoup de sable, graine à méplat marqué) ; elle a néanmoins servi de géniteur dans le programme
sénégalais d’amélioration des variétés de bouche.
H 75-O est une virginia sénégalaise en expérimentation avancée, susceptible d’être proposée à la
vulgarisation si elle confirme ses bonnes performances des campagnes antérieures.
*
Trois des quatre spanish fournies par 1’Isra sont originaires de l’krisat. 11 s’agit de cultivars
introduits antérieurement, conservés et multipliés en station.
. La quatrième spanish Isra est la variété Fleur 11 (PI 1174 selon la nomenclature internationale).
C’est une variété chinoise (résultant d’un croisement interspécifique spanish x virginia, Ousmane
Ndoye, communication personnelle), introduite au Senégal en 1985, et sélectionnée pour sa
productivité en conditions sèches. Vulgarisée depuis quelques années dans le centre du bassin
arachidier, elle se montre également très performante en culture irriguée dans la Vallée du Fleuve
Sénégal. Avec un poids de 100 graines de l’ordre de 45 à 55 grammes, voire 65 dans la Vallée, elle a

ISRA CNRA Bambey / Phytotechnie Arachide !Evaluation Vari& de Bouche GGP 98 / J. Ma&, agronome Cirad. mai 1999
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été retenue dans cet essai pour être confrontée aux autres spanish valorisables en production
d’arachide de bouche.
Dispositij
,
25 variétés de bouche ou valorisables en bouche
plan d’expérience : lattice 5 x 5 à 3 répétitions (page 403 dans W.G. Cochran and G.M. Cox. 1992.
Experimental designs (2nd edn). Chapter 10, Lattice designs, p 396-429)
.
parcelle élémentaire (PE) de 10 m2 (4 lignes de 5 mètres, interligne 0.5 m)
a
densité de semis : 133.333 plantskectare (interplant 0.15 m)
Implantation et conduite de la culture
* à la ferme irriguée de Bambey, dans la sole allouée au Gbzp, pendant Ila campagne d’hivernage 98
* sol : sableux dunaire meuble
* passé cultural : ferme irriguée (maraîchage et pépinière) jusqu’en 83, puis longue jachère plus ou
moins exploitée pour le bois et le fourrage ; réhabilitation en 96 par déssouchage, apport important
de fumier de bovins et labour profond
. précédents : arachide pendant l’hivernage 97, puis deux cultures d’engrais vert de mil enfouies
précocement au cover-crop en contre-saison chaude 98l
.
semis le 30 juin, semis à 2 graines par poquet, avec démariage précoce effectué à la demande
* alimentation hydrique : irrigation par aspersion de fin juin à début août, relayée par les pluies qui
ont été régulières et suffisantes jusqu’à fin septembre, puis par une irrigation finale en octobre ; l’eau
d’irrigation étant chargée en calcaire, elle provoque une alcalinisation progressive du sol et des
risques de chloroses ferrique2
* semences traitées au granox (bénomyl-captafol-carbofuran 10-10-20) à 0.2 %
* carbofuran -: 100 kg par hectare de furadan 5G, fractionnés en deux apports (60 kg/ha au semis et le
reste au 45eme ’Jour) ; le but de ces apports est de réduire Ihétérogéitb du peuplement de la levée à la
récolte
.
engrais NPK 6-20-10 : kg/ha en side-dressing à la levée
.
désherbage à la demande
’ L’enfouissement précoce est distiné à lutter contre Polymixa graminis, champignon vecteur du clump,
maladie virale causant un rabougrissement de l’arachide ; les plants clumpés sont souvent groupés en taches ; à
Hambey. le clump cause de sérieux problèmes d’hétérogénéité : en 98, l’hétérogénéité à la feIme irriguée a été
sensiblement plus faible qu’en 97.
Y1 Malgré la longue période de jachère, l’héritage des irrigations passées s’est en partie maintenu, puisqu’en
août 9TI le pH du sol en surface était compris entre 7 et 8, après seulement quelques irrigatiolns entre juillet et
mi-août.

‘SRA CNRA Elambey / Phytokxhie Arachide / Evaluation Vari&és de Bouche GGP 98 / J. Martin, agronome Cira& mai 1999
7
Observations et analyses de récolte
densités à la levée (7& et 20è”” jours) et à la récolte (2 lignes centrales)
dates de 50 % de levée et de floraison (2 lignes centrales)
suivi phytosanitaire : relevés et cotations à la demande
suivi bi-mensuel de la surface foliaire, à partir du 30ème jour @cor LAI 2000)
détermination de la date de récolte par analyse de maturité des gousses (noircissement du
parenchyme intérieur des gousses) sur échantillon de 2 plantes prélevées deux fois par semaine sur
les lignes latérales, à partir du 90ème jour pour les spanish, et du 1OOème jour pour les virginia
récolte à 65% de maturité (nombre / nombre)
poids gousses et fanes (2 lignes centrales), après séchage prolongé à l’air libre
analyse technologique et sanitaire des gousses (sur 1000 g de gousses) : proportions numérales et
pondérales des gousses selon leur type (mono, bi ou t&i graines), leur aspect @ormes gousses, sans
défaut et autres gousses
-_
: scarifiées, percées, cassées, tachées, ou malformées), et leur maturité
(gousses matures
-
et immatures)
-
rendement au décorticage en graines TV (tout venant) et tri manuel des graines en bonnes graines
Hps (hand picking selected) valorisables en bouche (soit en terminologie anglo-Sa[xonne les SMK
sound mature kemels) ou autres graines valorisables en huilerie industrielle3 (graines avariées ou
petites et immatures, soit damaged kemels et other kemels), avec dénombrements et pesées
pour mémoire : un deuxième tri a &é effectué pour récupérer parmi les “autres graines” celles
valorisables en semences dites de 2ème choix (graines faiblement avariées ou faiblement ridées ou
de petite taille pour la variété) ; ces semences de ler choix et de 2&me choix ont &é emballées en
sachets conditionnés sous vide ou sous vide compensé à l’azote et livrées au Ggp.
Décomposition du rendement en graines de bouche
L’équation du rendement en graines de bouche (en masse /ha) s’écrit :
nombre de plantes /ha
x nombre de gousses /plante
x masse d’une gousse
x rendement au décorticage en graines tout venant
x rendement au triage en graines HPS
= Les lère, 3ème , 4ème et Sème composantes sont obtenues directement, la première par
dénombrement, et les deux autres par pesées. La 2ème composante est obtenue par calcul, en
divisant la production de gousses par /ha, donnée mesurée, par le poids moyen d’une gousse,
également mesurée (c’est la 3ème composante).
’ Equipée pour le rtinage de l’huile et détoxication des tourteaux, car leur valorisation en huilerie artisanale
c:st dangereuse pour la santé des consommateurs ; en effet les graines avariées, et a fortioiri parmi elles les
graines moisies, sont les carégories les plus contaminées par les aflatoxines, suivies par les graines immatures

]SlU CNl<A Bambey / Phytokchnie Arahide / Evaluation Variétés de Bouche GGP 98 / J. Martin, agronome Cirad, mai 1999
8
Le modèle de Duncan
Y:=CxD,xp
Les paramètres du modèle sont déterminés à partir de donn&es phénologiques et des dolmées finales sur
la récolte (Ndunguru et al, 1995).
Les données phénol.ogiques concernent la détermination des durées D, et D, , D, étant la durée totale du
cycle de la culture, du semis à la récolte, et D, la durée de la phase de croissance des gousses. La date
de récolte constitue la deuxième borne commune à ces deux durées. Elle est fonction de la maturité, le
seuil de 65% de gousses mures étant le plus fréquent dans la littérature“; ; en pratique, il est nécessaire
d’opérer à des sondages avec analyse de maturité comme décrit dans le paragraphe précédent. La
première borne de DR correspond au début du stade de formation des gousses, qu.i se traduit par
l’apparition d’un renflement à l’extrémité des gynophores une fois en terre ; elle est estimée, suivant la
littérature, à partir de la date 50 % de floraison des gousses majorée de 14 jours (la variabilité
génotypique et surtout environnementale de ce délai de .14 jours mériterait cependant d’are vérifiée).
Les données de récolte concernent les masses : cumul de la biomasse aérienne produite pendant le cycle
cti masse totale de gousses. Le cumul de biomasse aérienne produite pendant le cycle est estimé en
multipliant par deux la biomasse des tiges (littérature, dont Adomou et al, 1997)). Le cumul de
biomasse aérienne ne peut être estimé à partir la production de fanes à la récolte à cause de la
défoliation; très variable suivant les conditions. D’après l’irn Williams (communicat.ion personnelle,
1998), il est avéré que la biomasse foliaire et biomasse caulinaire maintiennent ce rapport d’égalité de
?àçon très stable et constante, au cours du cycle de développement de la plante et quels que soient les
conditions de culture et les types de variétés d’arachide. La biomasse des gousses est multipliée par
1,65 (coefficient d’ajustement énergétique) pour tenir compte de la plus grande valeur énergétique des
lipides stockés dans les graines d’arachide (Duncan, 1978)5.
!Rs deux types de données, phénologiques et de récolte, servent à calculer deux taux de croissance,
celui de la culture dans sa globalité, C ou CGR (Crop Growth Rate), et celui des gowses, PG.R (Pod
Growth Rate) :
CGR = piornasse aérienne + (biomasse des gousses x 1.65)] / DT
PGR = @ornasse des gousses x 1.65) / D,
Le coefficient de répartition p est le quotient du taux de croissance des gousses sur celui de la culture :
p = PGR / CGR
??
.4 noter qu.e dans l’équation Y = C x D, x p, le rendement en gousses Y doit être tigalement ajusté
(Ix 1,65) pour que l’équation se vérifie6.
’ Le seuil minimal de 50% de gousses mures est parfois retenu (Ndunguru et tzl, 1995)
! Le coefficient 1.5 a été parfois retenu par certains auteurs. En fait, il nous semble que ce coefficient devrait
tenir compte du taux de remplissage des gousses, qui peut varier dans d’assez fortes proportions selon les
conditions environnementales (E) et les génotypes (GxE).
” Le modèle de Duncan peut être utilisé avec d’autres cultures à développement indéterminé, telles que le pois
chiche (Williams et Saxena, 1991). Dans ce dernier cas, aucun coefficient d’ajustement émkgétique n’a été
utilisé, les pois chiche n’étant pas des graines oléagineuses.

ISRA CNRA Biambey / Phytotxhnie Arachide /Evaluation Vari&és de Bouche GGP 98 / J. Martin, agmnome Cirad, mai 1999
9
‘Ilne fiche technique présentée en annexe consigne les éléments à prendre en considération pour la mise
en œuvre du modèle de Duncan.
Analyses ,statistiques
Une variété n’ayant pas levé, l’analyse statistique du lattice n’était plus possible avec 24 entrées au
lieu de 25. L’analyse de variante de l’essai a eté effectuée selon un plan d’experience en blocs
complets randomisés, à l’aide du logiciel SAS7, procédure GLM (general linear model). Classement
des moyennes par la méthode Newman-Keuls au seuil de 5%.
En outre, 23 analyses de contrastes ont été effectuées sur les variables présentant un effet Vari&a1
significatif, soit pour comparer entre elles les meilleures variétés pour la production de graines de
bouche ou comparer des groupes constitués à partir des virginia Icrisat et des Spanish Icrisat
(tableaux 2 à 6) soit pour comparer des groupes correspondant à des partitions eRectuées variable
par variable (résultats non montrés).
RESUL’TATS ET DISCUSSIONS
Les conditions de croissance ont été bonnes, hormis le pH du sol, alcalin et à la limite de l’induction de
chloroses fèrriques, notamment fin juillet - début aôut, avant l’installation des pluies. Ce problème a
certainement limité! la productivité des plantes et le rendernent moyen de l’essai s’établit à seulement
.2,65 tonnes de gousses par hectare. L’état sanitaire des cultures a été satisfaisant et n”a pas justifié de
cotations particulières. A noter cependant une pression non négligeables des jassides, provoquant le
_ aunissement et l’incurvation de l’extrémité des folioles. A signaler également, tout à fait en fin de cycle,
1 ‘apparition brutale d’un foyer parfaitement délimité de plants ayant A&i, la cause de ce flétrissement
&ant encore indéterminee ; ce foyer a atteint une des 72 parcelles élémentaires, dont la production a kté
corrigée proportionnellement à l’extension du foyer*.
.!Les tableaux 2 à 6 consignent l’ensemble des résultats des 24 variétés pour les 37 variables analysées :
;malyses de variante, classement des moyennes et analyses de contrastes.
Tableau 2:
La production de gousses
Tableau 3:
La production de graines
Tableau 4:
Le peuplement végétal
Tableau 5:
Les composantes du rendement en graines de bouche
Tableau 6:
Les paramètres modèle de Duncan
Malgré des coefficients de variation de l’ordre de 20 % pour les variables de productivité en gousses ou
graines, l’essai a fourni des résultats permettant de faire ressortir les variétés les plus performantes pour
la production de graines de bouche.
’ Grâce à la collaboration du Ceraas (Centre d’études régional pour l’amélioration de l’adaptation à la
sécheresse, Thiès) et à l’appui de David Boggio, biométricien
3 Production corrigée = production des plants sains / nombre de plants sains x nombre total de plants

ISRA CNRA Bambey ! Phytotedmie Arachide i Evaluation Variétés de Bou&e GGP 98 f J. Martin, agronome Cirad, mai 1999
10
Des problèmes particuliers pour 5 variétés
Trois variétés pénalisées par des problèmes de dormante
Parmi les variétés fournies par l’lsra, certaines avaient étb multipliées en contre-saison chaude à la
r,$ation de Nioro du Rip (tableau 1). L’intervalle de 1 mois entre la récolte à Nioro et le semis à Bambey
s’est avéré insuffisant pour lever la dormante des variétés les plus dormantes. Trois variétés
knégalaises ont ét& particulièrement pénalisées et se retrouvent donc hors compétition pour cette année
: 756A, 73-28 et H75-0). 756A ayant eu une levée très tardive, irrégulière et inJine très: faible, elle s’est
retrouvée de facto &ninée9.
Le cas très particulier de la spanish ICG 7641
Cette variété se dbmarque par un comportement tout à fait particulier, caractérisé par des contre-
performanezs dans à peu près tous les domaines. Elle se démarque nettement en dernière position pour
la producti’on en gousses et de graines, le poids moyen d’une gousse ou d’une graine, le rendement au
décorticage ainsi que la proportion de bonnes graines. Le peuplement à 1.a récolte n’est pas en cause. La
maturité insuffisante au moment de la récolte (47 % en nombre de gousses), pourtant réalisée à 119
jours (récolte la plus tardive), peut expliquer en partie la faiblesse du rendement au décorticage et de la
proportion de bonnes graines, ainsi que la faiblesse de p (coefficient de répartition du modèle de
Duncan). Mais le déficit de maturité ne semble pas suffire ;i tout expliquer. Le nombre de gousses par
plante est figal à celui de la moyenne de l’essai, et inférieur à celui du groupe des spanish, et ne peut
donc pas compenser les calibres minima. La surface foliaire pendant le deuxième mois, période de
1prmation des gousses, se situe également à des niveaux très faibles, ce qui est peut être dti à des
problèmes de croissance racinaire, intrinsèques à la variété ou liés au pH du sol à tendance basique.
Enfin, les paramètres du modèle de Duncan présentent pour cette variété, dans les conditions de cet
essai, les valeurs tout à fait extrêmes : maximum absolu pour D, (durée de croissance des graines),
minima absolus pour C (croissance journalière), et p (coefficient de répartition).
Autre cas particulier : Fleur 11
Cette spanish d’origine chinoise introduite et sélectionnée au Sénégal fut intégrée dans cet essai pour
deux raisons. D’abord, au vu des calibres des semences reçues, équivalents pour certaines spanish
DCGV, à celui de Fleur 11 (tableau 1). Ensuite, pour la forte productivité de Fleur 11 avérée au Sénégal
dans de multiples essais en pluvial et sous irrigation. A la récolte, il s’est trouvé que les spanish TCGV
présentaient des calibres bien plus importants qu’espéré au vu du calibre des semences rques, alors que
” La variété 756 A s’est montrée particulièrement dormante, et c’est peut-être une caractéristique de cette vieille
wriété. Le niveau trks élevée de dormante est certainement aussi à rechercher dans une maturité probablement
insuffisante des semences imputable à une récolte un peu tôt hâtive pour cette variété à cycle plus long que les
autres.
Pour occuper le terrain laissé vide par la défaillance de 7564 une spanish hâtive issue du programme Isra
“Arasec” d’amélioration de l’adaptation pour la sécheresse a été semée an mois après les autres. Cette
implantation a également échoué, la croissance ayant été très faible dès la levée, probablement en raison de
conditions édaphiques au voisinage des premières racines rendues plus alcalines par les arrosages du premier
mois (eau chargée en calcaire).

i SRA CNRA Ehmbey / Phytoteclmie Arachide / Evaluation Variétas de Bouche GGP 98 / J. Martin, agronome Cirad, mai 1999
II
‘Fleur 11 est restée dans la gamme attendue, avec 53 grammes pour 100 graines HPS. Son petit
,:alibre la marginalise dans cet essai, en compagnie de ICG 7641, et dans une moindre mesure de ICGV
9304 1. Fleur 11 se situe en tête pour la précocité de la récolte et la proportion de bonnes graines ou
dans le groupe tête pour la précocité de la floraison et le nombre de gousses par plantes. Egalement bien
classée pour le rendement au décorticage en graines WS, elle présente un rendement au. décorticage en
graines tout venant (67 *A) inférieur à la moyenne de l’essai (69 %), en partie imputable à un léger
déficit relatif de maturité à la récolte (61 % de gousses mures). Sa production en gousses (2,36 t/ha) est
:Inférieure ,i la moyenne de l’essai (2,66 t/ha), en raison d’un nombre de gousses par plante élevé (19)
mais insuffisant à compenser la faiblesse du calibre, d’autant que le nombre de plants à la récolte (85
%) est inférieur à la moyenne de l’essai (88 %)lo, A noter que les mesures de surface foliaire du mois
d’août (deuxième mois de végétation) situent également Fleur 11 en queue de classement, cette situation
s’améliorant en septembre. En tout état de cause, le léger déficit de densité de peuplement semble
Ansuffisant à expliquer la contre-performance de Fleur 11. Comme pour ICG 7641, il ne faut pas
exclure un possible problème de limitation de la croissance racinaire lié à une sensibilité variétale au
pH du sol à réaction basique. Enfin, les paramètres du modèle de Duncan présentent pour Fleur 11,
dans les conditions de cet essai, le minimum absolu pour DK (durée de croissance des graines), et des
.Jaleurs proches des moyennes de l’essai et du groupe des spanish ICGV pour C (croissance
journalière:), et p (coefficient de répartition).
Commentaires sur les variables importantes
Dates de récolte et niveaux de maturité
Hormis Fleur 11 et ICG 7641, récoltées respectivement 95 *jours et 119 jours après le semis, toutes les
autres Vari&és ont &é récoltées entre 102 et 114 jours après le semis, la maturité des gousses s’avérant
légèrement supérieure à 2/3 (nombre de gousses mures / nombre total. de gousses) ou 4/5 (poids de
gousses mures / poids total de gousses). Excepté KG 7641 qui se démarque par une maturité très
f&ible, les tests de comparaison de moyennes et les contrastes testés ne font pas ressortir de différences
significatives entre variétés pour la maturité. C’est bien ce qui était recherché dans la protocole,
puisqu’il était prévu de récolter les variétés non à date fixe, ce qui implique des niveaux de maturité
variables, mais à maturité fixe (ce qui implique des dates de récolte variables)“. La gamme de maturité
obtenue, qui si l’on excepte ICG 7641, varie de 55 à 77 % est tout à fait convenable et correspond à ce
qui est généralement obtenu dans ce genre d’expérimentation (B.R. Ntare, communication personnelle).
Cependant, en examinant les données de plus près, on peut distinguer deux groupes de maturité : les
variétés récoltées à “sur maturité” (moyenne et écart-type = 75,4 f 1,l ‘XI, maturité exprimée en nombre
I nombre) et les variétés récoltées à maturité idoine (64,2 f 4,3). Or le contraste entre ces deux groupes
c:st hautement significatif, ce qui signifie que in-fine toutes les variétés n”ont pu are récoltées à maturité
” Déjà à 20 jours, la densité du peuplement (92 %) situe Fleur 1.1 en queue de classement, ce qui est à relier à
une faible kulté germinative (de l’ordre de 80 % contre 95 à 100 % pour 1e:s autres variétés dans les tests de
germination réalisés en laboratoire avant le semis), que le semis à deux graines par poqucrt n’a pas suffi à
compenser. Seules les variétés ayant eu des problèmes de dorrnance présentant des valeurs plus faibles pour les
densités de peuplements.
” Lorsque les variétés sont bien connues, une solution de compromis peut &re retenue, en programmant les
dates de récolte d’après les groupes de précocité.

! SRA CNRA Eîambey / Phytotechnie Arachide i Evaluation Vari&és de Bouche GGP 98 / J. Martin, agronome Cirad, mai 1999
1 2
liquivalente. Cela. est attribuable aux insuffisances du “monitoring” de la maturité tel qu’il a été
effectué. En premier lieu, le nombre de plants prélevés (2 par parcelle élémentaire et par sondage) est
certainement insuffisant, car il aboutit parfois à moins de 30 gousses par échantillon. Secondairement,
)a cadence des prélèvements n’a pas toujours été bien respectée, et le délai entre le prélèvement positif et
la récolte effective de la parcelle a été parfois trop long. C’est là le point sensible de la méthode de
Duncan, sur lequel il faudra porter une attention particulière en 1999.
)En effet, le niveau de maturité affecte le niveau de remplissage des graines, et par con&quent, le niveau
des variables concernant les poids des gousses et des graines, le rendement au décorticage, la
proportion de bonnes graines, et in jîne, les performances de la culture. En somme, les 3 termes du
modèle de Duncan sont sensibles à la variation de maturité. Les histogrammes et le tableau récapitulatif
présentés en annexes (annexes 1.1, 1.2 et 1.3) illustrent les différences de performances enregistrées
dans notre essai entre les gousses matures et les gousses immatures. Par simulation, il est possible
permet d’apprécier les variations de performances liés aux variation de maturité. Dans notre domaine de
-lariation, une progression de 50 à 80 % de gousses mures à la récolte entra^me un gain de 2,5 points du
rendement au décorticage en graines tout venant, et de 8 points sur le rendement en graines HPS
i:décorticage + tri). Une variation de maturité de 50 à 65 % Latraîne un gain 1,2 points du rendement au
décorticage (graines TV) , et de 5 points sur le rendement en graines HPS (décorticage + tri). Ces
Tlariations illustrent bien toute l’importance de parvenir à maîtriser au mieux la cinétique d’évolution des
niveaux de maturité à la récolte, tout en relativisant son importance. Pour 1999, il faudrait parvenir à
limiter à rt 5 points les variations autour de la valeur cible fixée 65 % (en nombrelnombre) par la
plupart des auteurs.
Groupes de précocité
Comme nous venons de le voir, toutes les variétés excepté Fleur 11 et ICG 764 1, ont été récoltées entre
lO2 et 114 jours après le semis, à maturité convenable. Bien que cette gamme de précocité soit
restreinte, on peut considérer 2 groupes de variétés, les préwces récoltées avant la date moyenne et les
tardives récoltées après. Le groupe des variétés “tardives”, récoltées à 110-l 14 jours, se compose des
virginia (Içrisat + Sénégal + NC7), et le groupe des “précoces”, récoltées 102-109 jours, qui se
compose des spanish. Seules 2 variétés échappent à ce regroupement : ICGV 93030, spanish à grosses
graines qui se retrouve parmi les tardives, et H75-0, virginia à petites graines qui se retrouve parmi les
précoces (ceci étant à considérer avec précaution en raison des problèmes d’établissement du
peuplement qu’a connus cette variété, suite aux problèmes de dormante). Les tests des contrastes
confirment ces diff&rences, puisque les virginia et les spanish de 1’Icrisat différent significativement, et
que la virginia sénégalaise 73-27 diffère des spanish en général et de 88434 en particulier.
Des calibres variés
A défaut de pouvoir grader exactement la production de graines (répartition par calibres par tamisage à
travers un jeu de grilles normalisées à l’aide d’une chaîne stock-farmer, opération qui nécessite des
quantités de graines de l’ordre de 5 kg), les poids moyens de 100 graines fournissent une approximation
du calibre moyen des graines récoltées. Moyennant une conversion, il est ainsi possible de situer les
perFormanc:es des variétés selon la classification américaine, qui s’appuie sur le nombre de graines à
l’once. Cette classification considère des catégories (virginia, runner, et spanish) et des grades (par
arxemple 50160 graines à l’once), certains grades pouvant se recouper au sein des catégories ou entre
catégories (Annexe 2).

ISBA CNR.4 Bambey / l?bpkhie Am&i& I Evaluation VaiL& de Bou&e GGP 9X f J. Martin, agronome Ci&, mai 1999
1 3
La partitiosi effectuée sur la variable poids de 100 graines HF% est très voisine de celle efEctuée sur
la variable poids de 100 graines tout venant, les contrastes entre groupes étant significatifs. Les 2
groupes extrêmes se démarquent clairement-
$8 Le premier groupe comprend deux virginia à graines “extra-large, XL” (grade 28/32);. de l’ordre de 1
gramme par graine : ICGV 930’77 et l’américaine NC7.
te Le quatrième et dernier groupe est constitué de trois spanish : Fleur 11 et de KG 7641, qui se
classent dans le grade 50/60 spanish Nol (environ 0,5 g&raine), et de ICGV 93041 qui se classe
dans le grade 40/50 US ruuuer (0,66 gigrairxe).
Les deux groupes centraux couvrent les intervalles [0,7 - 0,8] et [0,8 - 0,9] g/gnaine, qui réunis
correspondent au grade 32/40 virginia medium de la classification américaine.
y* Le groupe [0,8 - 0,9] comprend 10 varietés, soit la total& des virginia de 1’Icrisat (excepte celle à
graines XL) et deux spanish. Les deux meilleures vari&és de ce groupe se sitwnt à la limite
inf&ieure du grade XL.
‘1 Le groupe couvrant l’intervalle [0,7 - 0,8] g/graine peut également être classé en rwmer jumbo
35/45, car les classifications des virginia et. des runner se recoupent en partie ; il est composé de 4
spanish de I’Icrisat et des 4 virginia sénégalaises.
11 convient de signaler que la moyenne des 9 vanish ICGV (73 grammes pour 100 graines I-PS) se
situe pratiquement au barycentre du grade runner jumbo 351’45, et que la moyenne des 9 virginia ICGV
4.89 grammes pour 100 graines HPS) se situe exactement à la frontière eutre les grades virginia XL et
T&$ria medium, le contraste entre les deux ensembles (9 spanish contre 9 virginia) étant tr&
hautement significatif Quant aux virginia sénégalaises, elles sont toutes situées dans l’intervalle [0,7 -
$81 g/graine, ce qui les rapproche davantage des spanish ICGV que des virginia ICGV.
Les paramktres du mudèie de Duncau
l,es valeurs prises par les paramètres C, DR et p sont conformes à celles’ rencontrées dans la htterature.
1~s valeurs de C sont comprises entre 5 1 et 79 kg/ha#jour de matière s&che (ajustée pour l’énergie) ; la
moyenne de 66 kg/ha/j est largement inférieure au potentiel dimatique théoriquement accessible, evalué
a 150 kg/ha/j dans des conditions comparables en Inde (d’après Adomou et al, 1997, citant le rapport
annuel de 1’Icrisat pour la campagne 1982). Les variations de C liées aux génotypes ne sont pas
signi&atives .
1~s valeurs de DR sont comprises entre 48 et 75 jours, la moyenne s’établissant 6 63 jours. Les
w-iations de DR liées aux génotypes sont significatives. L’analyse des contrastes fait ressortir 3
groupes : un groupe de variétés à développement reproducteur long, supérieur à 67 jours (5 virginia et
une spanish à cycle long f le cas particulier de XCG 764 l), un groupe de variétés à développement
reproducteur court, inférieur à 61 jours (5 spanish + 2 cas particuliers Ii75-0 ainsi que 73-28 pour les
mêmes raisons d’hét&ogénéité des stades phénoiogiques en rapport avec les problèmes de dormante), et
im groupe intermédiaire. Certains contrastes particuliers s”avèrent également significatti. La gamme
des valeurs de DR obtenue n’appelle pas de commentaire particulier.
Les valeurs du coefficient de repaitition p sont comprises entre 065 (KG 7641) et 1,24 (H75-0), ou
0,92 et 1,19 si on exchrt ces deux valeurs extrêmes dont on a vu qu’elles sont dues à des cas très
lwticuliers. Les wtriations de DR liées aux génotypes sont significatives. L’analyse des contrastes est

‘SRA CNRA Bambey / Phytotwhnie
Arachide / Evaluation Variétés de Bou&e GGP 98 / J. Mariin, agronome Cirxi, mai 1999
14
:jignificative pour quelques comparaisons particulières ainsi que pour une partition des; variétés en 3
groupes. La gamme des valeurs de DR obtenue appelle des commentaires particuliers, car la moyenne se
situe à 1,06, avec 20 variétés sur 24 présentant des valeurs supérieures ou égales à 1.
IlEn effet, d’un coeffkient de répartition (ou partage) on s’attend à ce qu’il reste inférieur à 1. C’est le cas
par exemple dans Williams et Saxena sur pois chiche (1991). Adomou et a1 (199’7) rappellent en
ntroduction de leur article que les premières variétés d’arachide présentaient des coefficients de
+partition inférieurs à 0,5 alors que les sélections récentes présentent typiquement des coefficients
elevés, de l’ordre de 0,9 ou davantage, l’effort de sélection ayant conduit en général à des variétés plus
rkkermitks. Dans le même papier, ils font état de leurs résultats avec des valeurs de p comprises entre
$76 et 0,97 en culture pluviale et entre 0,81 et 1,40 en culture irriguée. Avant cela, Greenberg et a1
111992) avaient obtenu des résultats équivalents : valeurs de p comprises entre 0,l et 0,9 en culture
pluviale et entre 0,X et 1,l en culture irriguée.
IEn fait, il apparait par construction que 1 ne représente pas une valeur limite pour p, car p est le
quotient entre deux vitesses de croissance moyens, CGR et PDR qui ne se rapportent pas aux mêmes
périodes. CGR et PDR sont des bilans de fin de cycle (ratios biomasses / durées), et correspondent à
des pentes, les courbes de croissance étant assimilées à des droites. En réalité les courbes de croissance
sont des sigmoïdes, qui comprennent des phases de croissance lente en dcbut et fin de période ; celles-ci
sont plus importantes , relativement, pour la biomasse totale que pour les organes reproducteurs’*.
Dans ces conditions, il peut advenir que la pente de la deuxième droite de croissance (PGR) soit
supérieure à la pente de la première (CGR), ce qui aboutit à un p > 1.
Des valeurs de p supérieures à 1 peuvent également s’expliquer par le fait que le modèle de Duncan fait
démarrer DR 14 jours après la floraison, ce qui revient à ecourter le développement reproducteur en
supprimant. la phase de croissance lente correspondant à la croissance des gynophores. En faisant
démarrer le développement reproducteur DR à la floraison, on réduirait les valeurs de p. A noter
cigalement que p augmente avec le coefficient d’ajustement énergétique appliqué à l’arachide en raison
de sa forte teneur en huile. En appliquant à nos données un coefficient de 1,5, à l’instar de certains
auteurs, au lieu de 1,65, la moyenne de p diminuerait de 1,06 à 1,02. Un examen critique du choix des
valeurs du coefficient d’ajustement énergetique serait probablement utile.
En outre, il faut considérer que la production de gousses ne résulte pas seulement du partage des
produits de la photosynthèse quotidienne entre les gousses et les autres organes en croissance, mais
qu’elle résulte aussi de la remobilisation d’assimilats précédemment orientés vers les tiges et les feuilles
puis remobilisés en faveur des gousses à la faveur des processus normaux de sénescence affectant les
kuilles et les tissus âgés. Le paramétre p étant le ratio masses de gousses / durée, il intègre aussi la
mmobilisation, ce qui contribue aussi à expliquer qu’il puisse être supérieur à 1. Le terme de coefficient
de répartition, a priori inférieur à 1, utilisé pour désigner p dans la littérature ne semble donc pas
approprié ; les termes “coefficient d’allocation aux gousses” ou “force de puits reproducteur” seraient
peut-être plus indiqués.
l2 En effet, la phase végétative en début de cycle correspond à une la phase: de croissance lente, la phase de
croissance rapide intervenant généralement avec le début de la floraison.

! SRA CNRA E:ambey / F’hytotechnie Arachide / Evaluation Variétés de Bouche GGP 98 ! J. Martin, agronome Cirad, mai 11999
1s
Enfin, si les valeurs de DR n’appellent pas de commentaire particulier, celles de C et p semblent
respectivement faibles et élevées. Cette situation peut être reliée aux conditions particulières
d’implantation de l’essai : irrigation en début de cycle avec une eau chargée en calcaire sur un sol déjà
;31calinisé’3. En effet, La croissance végétative a pu être limitée pendant les 40 premiers jours (avant
l’installation des pluies) par une disponibilité en fer insuffisante maintenant les plantes dans une
situation à la limite de la chlorose ferrique. En revanche, la richesse du sol en calcium a permis une
bonne croissance des gousses, puis un bon remplissage, leur permettant d’atteindre des tailles de
gousses et de graines proches du potentiel variétal.14
ILes composantes du rendement en graines de bouche
Les productions à l’hectare en graines TV et HPS se déduisent, dans l’ensemble, assez fidèlement des
productions en gousses, via le rendement au décorticage et la proportion de bonnes graines, variables
qui fluctuent relativement peu autour de leur moyenne (voir graphes planche 1). Ainsi, 9 des 10
meilleures variétés pour la production de gousses se retrouvent dans les 10 meilleures variétés pour la
production de grai.nes de bouche HPS. Cependant, leur classement a été partiellement bouleversé,
certaines ayant été avantagées par des combinaisons rendement au décalrticage x proportion de graines
HPS élevées, et d’autres pénalisées dans le cas contraire.
Quant aux deux composantes du la production de gousses /ha, soit le nombre de gousses /ha et le poids
moyen d’une gousse, aucune des deux ne semble primer de façon évidente. En effet, ces deux
c:omposantes présentent approximativement la même gamme de variation, approximativement de 1 à 2.
Ceci n’est pas surprenant dans le contexte de notre expkimentation,, l’importante gamme variétale
imgmentant les variations du poids moyen d’une gousse, et l’unicité des conditions des cultures
kduisant la variation du nombre de gousses /ha.” Cette demikre composante est d’ailleurs
principalement déterminée par les variations du nombre de gousses P;ar plante (de 1 à 2), celles du
nombre de plantes par hectare étant 4 fois moindres (planche 1).
En portant sur un premier graphe la composante nombre de gousses par plante en fonction du nombre
de plantes par hectare, puis sur un deuxième graphe la composante poids moyen d.‘une gousse par
rapport au nombre de gousses /ha, et en y dessinant les courbes enveloppes (planche l), il semblerait
que, dans les conditions de notre essai, les seuils de compétitions entre composantes (Fleury, 1990) aient
rké atteints : au delà de 110.000 plantes /ha, le nombre de gousses par plante aurait été limité par le
nombre de plantes, et au delà de 1,4 millions de gousses par hectare, le poids moyen d’une gousse aurait
3 Valeurs comprises entre 7 et 8 pour le pH du sol, horizon O-20 cm, d’aprks des mesures effectuées en août
I997.

4 En effet. le calcium des gousses et des graines est directement absorbé par les coques ; le Cla absorbé par les
I,acines est distribu dans le sens ascendant par la voie xylémique (flux transpiratoire) mais n’est pas
r~edistribué dans le sens descendant par voie phloémique (s&ve élaborée).
’ 5 Tel n’est pas le cas des réseaux de tests ou essais en milieu paysan. avec des variétés en nombre très restreint
c:t des situations culturales très diversifiées, où les variations de la premi&re composante {les nombres de
gousses) sont généralement bien plus importantes et déterminantes du rendement que les, variations de la
tleuxième composante (les poids moyen d’une gousse).

1 SRA CNRA E,ambey ! F%ytote&nie
Arachide / Evaluation Variétés de Bouche GGP 98 i J. Martin, agronome Cirad, mai 1999
16
-
c$té limité. Or nous avons vu que les variables rendant compte de la croissance individuelle des
gousses et des graines sont élevées et proches du potentiel variéta (poids moyen d’une gousse, maturité,
rendement au décorticage et poids moyen d’une graine TV et HPS). La principale source de variation
du poids moyen d’une gousse étant dans notre cas le génotype, le diagnostic ne peut être porté
directement en ces termes. Les variétés les plus productives se trouvent logiquement le long de la
courbe enveloppe du deuxième graphe. Tout se passe néanmoins comme si les variétés à grosses
gousses avaient formé - ou conservé - un moindre nombre de gousses, en s’ajustant à un niveau de
production limité à environ 3 tonnes de gousses par hectare. Ces considérations sont cohérentes avec
celles formulées en conclusion du point précédent sur les paramètres du modèle de Duncan.
Les variétés sélectionnées
!Les dix meilleures en production de graines de bouche
S’agissant d’un essai d’arachide de bouche, la sélection s’est faite sur les performances de productivité
en graines HPS. Les 10 meilleures variétés pour la production de graine de bouche ont été retenues
pour l’essai régional arachide de bouche Afrique de l’Ouest proposé pour 1999-2000 par le GGP
r’planche 1). Neuf de ces 10 variétés présentent des valeurs du coefficient de répartition p du modèle de
Duncan supérieures à la moyenne, la dixième n’étant pas très éloignee de la moyenne (voir graphe
planche 2). Quatre variétés présentant des valeurs de p élevées ne figurent pas dans le groupe des 10
Tfariétés retenues : d’une part, H75-0 et 73-28 pénalisées par les problèmes de dormante, et d’autre part
Fleur 11 et ICGV 93041, qui en raison de leur petit calibre s’avèrent “hors jeu” dans cet essai. Il
apparaît donc dans l’ensemble une bonne adéquation entre production de graines de bouche et le
coefficient de répartition. Ceci est en accord avec la littérature ancienne (Duncan, 197X), le progrès
génétique sur I’amelioration de la productivité se traduisant généralement par une amélioration de p,
coefficient qui recouvre la notion de force de puits reproducteur, ou d’allocation de la croissance totale
a la production utile. Des travaux plus récents (Greenberg et al, 1992: ; Ndunguru et al. 1995) font
egalement &at de l’influence de p sur la stabilité des rendements en culture pluviale, mais pour pouvoir
apprécier cet aspect-là, il faudrait disposer de résultats obtenus dans des environnement variés.
ILa plus performante : 73-27, une virginia sénégalaise
Cette variété se retrouve en première position pour la production de gousses et de graines HPS. Pour ce
qui est de la production de gousses, même si elle ne parvient pas à se démarquer significativement de
ses suivantes immédiates, elle forme avec ces dernières (ICGV 94204, 88421, GH 119-,20 et 88434) un
groupe de 5 varietes au rendement supérieur à 3 tonnes par hectare, significativement supérieur aux
autres.
Le rendement en gousses de 73-27 est la résultante d’un poids de 100 gousses moyen et d’un nombre de
gousses par hectare élevé (les trois variétés ayant un nombre de gousses à l’hectare plus élevé étant des
spanish à petites gousses). Le nombre de gousses par hectare est lui même la résultante d’un nombre de
gousses par plante moyen et d’un nombre de gousses par plante élevé.
Pour ce qui est des, paramètres du modèle de Duncan, 73-27 se situe dans le groupe de tête pour C et
DR , et en milieu de classement pour p. Le niveau élevé de C traduit une croissance globale soutenue ;

ISRA CNRA Bambey / Phytotedmie Arachide / Evaluation Variétés de Boudle GGP 98 i J. Martin, ;agrcnome Cirad. mai 1999
17
ceci est parfaitement cohérent avec les mesures de surfaces foliaires., qui sont supérieures à la
moyenne à partir de mi-août et en premiére position à partir de mi-septembre. Le niveau moyen de p
(proportion. de la croissance allouée à la production de gousses) est compensé par le niveau élevé de DR
qui résulte d’une floraison plutôt précoce et d’une récolte plutôt tardive. La stabilité de C étant
généralement moindre que celle de p et & , il conviendra de confirmer les bonnes perfknances de 73-
33 dans d’autres environnements.
ta première position de 73-27 en production de gousses est consolidée en production de graines HPS
grâce à un excellent classement pour le rendement au décorticage qui se maintient lorsqu’on le compose
;ivec la proportion de bonnes graines (HPS). En effet, 73-27 constitue avec 4 autres variétés un groupe
au rendement à l’égrenage très élevé, proche de 75 %, et significativement supérieur à celui du groupe
suivant, peu dispersé autour de la valeur moyenne de 70 %. Dans les variétés du groupe de tête, on
retrouve deux varietés qui se trouvaient déjà dans le groupe de tête pour la production de gousses, soit
$8434 et GH 119-20 (variétés à graines “moyennes”), et deux autres variétés à grosses graines, soit
1VC7 (graines XL) et ICGV 93030 (spanish à grosses graines).
GH 119-20, un témoin encore honorable
‘Témoin incontournable dans les essais variétaux d’arachide de bouche au Sénégal, cette virginia
américaine vulgarisée depuis une trentaine d’années en culture pluviale dans le sud du bassin arachidier
t:onnaît de sérieuses vicissitudes en milieu producteur depuis au moins une quinzaine d’années. Ces
problèmes correspondent à une faible valorisation de la récolte en produits de bouche haut de gamme
fIfaible proportion de graines HPS, calibres élevés non représentés) et tiennent à deux types de facteurs :
?
absence de renouvellement des semences à partir du noyau génétique de la variété conservé
par la Recherche,
?? péjoration des conditions de production de la culture arachidière (culture continue mil
arachide, bilans organo-minéraux dkficitaires),
:a contribution respective de ces deux types de facteurs @@tique et agro-environnemental) restant à
civaluer.
ILes résultats obtenus dans notre essai confirment la valeur intrinsèque de GH 119-20 comme variété de
bouche : 55 % de rendement en graines HPS de grade jumbo runner 35/45, valeurs proches du potentiel
~y7ariétal’6. Sa productivité élevée la classe dans le groupe des 5 variétés les plus productives (production
lie gousses supérieure à 3 tonnes par hectare). Un rendement à l’égrenage élevé associé à une proportion
de graines HPS moyenne lui permettent de conserver son rang dans le classement productivité en
;;raines de bouche. Récoltée à 112 jours avec une maturité excellente, elle devance les virginia ICGV
pour la production de graines de bouche et se retrouve aisément classée dans le groupe de tête des 10
meilleures variétés de bouche retenues pour l’essai régional 1999-2000.
16 En milieu producteur, les performances sont bien moindres : 6 à 7 points de moins pour le rendement en
;Saines HPS classées dans le grade 45/55.

? SKA CNRA Ebmhey / Phytotedmie
Arachide / Evaluation Variétés de Bouche CSP 98 / J. Martin, agronome Cirad, mai 1999
18
La NC7, pour la production de graines XL
‘Malgré une productivité en gousses un peu faible (inférieure à 3 t/ha), NC7 se retrouve dans le groupe
de tête pour la productivité en graines de bouçhe grâce à des valeurs excellentes pour le rendement à
!‘égrenage et plus encore pour la proportion de graines HPS. Ses graines de tres gros calibre
(:orrespond.ent au grade 28/32, virginia extra-large (XL). A noter que NC7 présente une floraison très
précoce pour une variété tardive (respectivement 3 et 4 jours de mieux par rapport à GH 119-20 et 73-
,7) et une valeur élevée pour le coefficient p (partitioning, modèle de Duncan).
ILCGV 93077 est une autre virginia produisant des graines XL, mais elle ne figure pas dans le groupe
des 10 meilleures variétés pour la productivité gousses ou graines HPS. Ces deux variétés sont les
seules parmi les 24 &n-liées à produire ces graines XL et peuvent être retenues pour d’éventuelles
6valuations ultérieures ciblées XL (production d’arachides à très grosses graines).
Les trois meilleures virginia ICGV
Trois virginia ICGV se sont avérées productives en graines de bouche grâce à tme très bonne
productivité en gousses (environ 3 t/ha) et des taux moyens pour le rendement à l’égrenage et la
proportion de bonnes graines, Ces trois variétés à cycle long (2110 jours) et à grosses graines (grade
:f2/40 virginia medium) sont tout à fait typiques des classiques virginia de bouche. Par rapport aux
trois autres virginia commentées ci-dessus, elles s’avèrent comparables pour la longueur des cycles,
elles s’en différencient par la taille des graines, intermédiaire entre les XL (représentée par NC7) et les
Jumbo runner (représentées par les virginia sénégalaisesi7, 73-27 et GH 119-20).
(Quatre spanish ICGV parmi les virginia de bouche
Quatre spanish se retrouvent parmi les 10 variétés les plus productives de cet essai, aux côtés des 6
TArginia commentées ci-dessus. Parmi ces 4 variétés, deux sont à grosses graines, soit ICGV 93030 et
1;CGV 93057 (grad e virginia medium 32/40), la première présentant un cycle long comparable à celui
des virginia ICGV de même calbibre (112 jours), et la seconde étant un peu plus précoce ( 106 jours).
Les 2 autres, soit ICGV 88434 et TCGV 88421, présentent des graines moins grosses (jumbo runner
:35/45). En cela, elles sont comparables aux deux virginia “sénégalaises” à savoir 73-27 et GH 119-20,
mais elles s’en differencient par une plus grande précocité (10 jours d’écart à maturité équivalente, soit
102-l 04 jours pour les spanish contre 112-l 14 jours pour les virginia).
KGV 93030 et ICGV 88434 se distinguent par des valeurs élevées pour le rendement a l’égrenage et la
proportion de graines HPS, alors qu’inversement, ICGV 88421, très productive en gousses, s’est
trouvée pénalisée par des valeurs faibles pour ces deux paramètres de la productivité en graines HPS.
Cet aspect mérite d’être surveillé dans les évaluations futures.
cr3ertaines de ces spanish offrent des potentialités intéressantes à exploiter en production de graines de
bouche, notamment en raison de leur précocité. Cependant, leur domaine d’utilisation demandera à être
défini avec soin, en raison notamment des risques liés à la sensibilité généralement plus importantes des
spanish vis à vis des maladies foliaires, et peut-&-e, de la moindre vigueur de leur système racinaire.
” Le terme sénégalisée serait plus approprié pour GH 119-20.

ESRA CNRA Bambey ! Phytotecbnie Arachide! Evaluation VariéteS de Bouche GGP 98 / J. Martin, agronome Cirad, mai 1999
1 9
EN CONCLUSION, LES PERSPECTIVES
Pour 1999, la disponibilité en semences étant plus importante, l’évaluation agronomique des variétés de
bouche devrait être poursuivie aux niveaux régional et national. Par bouche, on entend ici des variétés
produisant des graines de calibre suffisant pour être classées dans les grades des catégories
commerciales virginia et runner (grade 40/50 et supérieurs). Les variétés produisant des graines plus
petites dans les catkgories commerciales spanish ne sont pas considérées ici comme variétés de bouche,
bien qu’elles puissent être aussi valorisées en bouche.
Le GGP propose aux NARS d’Afrique de l’Ouest un essai régional à conduire en réseau, avec les 10
variétés les plus productives en graines de bouche de l’essai de Bambey 1998. Ce pane1 ofiant une
,mportante diversité de types botaniques, de calibres (voir graphe planche 3) et de précocité, il sera
possible aux sélectionneurs ou aux agronomes des NARS d’identifier les variétés de bouche les mieux
adaptées à leurs besoins et à leur contraintes. Parmi ces variétés, GH 119-20 et 73-27 devront
c:onfirmer les excellentes performances obtenues à la ferme irriguée de Bambey en 99.
.4u niveau national, outre l’essai régional qu’il est proposé de mettre en place en culture pluviale à
‘Vioro, des essais nationaux spécifiques pourraient être envisagés, notamment un essai avec des variétés
;i grosses graines valorisables en culture irriguée dans la Vallée du Fleuve, et un ou plusieurs autres
essais avec des variétés à graines moins grosses plus adaptées a priori à la culture pluviale, mais qu’il
F;erait également possible de tester en culture irriguée (voir tableau planche 3). Les varietés proposées
pour ces essais sont présentées dans le tableau X. Une attention particulière devra &re apportée au
comportement des variétés de types spanish, potentiellement avantagées en culture pluviale par leur
meilleure précocité mais potentiellement désavantagées par leur plus grande sensibilité aux maladies
foliaires .
Enfin, en amont, il conviendrait de remettre en essai en 99 la plupart des variétés testées en 98, si
possible sur deux sites (Bambey, et Nioro), afin d’évaluer la stabilité de leurs petibrmances. Les
performances de H75-0, virginia sénégalaise pénalisées par des problèmes de dormante en 98, méritent
d’être évaluées précisément, notamment par rapport à 73-27 et GHl19-Z!O. Concernant la 73-28, si l’on
t:onsidère que par le passé, elle s’est régulièrement montrée moins productive que 73-27, elle pourrait
&re écartée du programme d’évaluation de 1999. De même la 756A pourrait ne pas être reconduite, en
raison de la morphologie particulière de la gousse et de la graine. Quant aux spanish plus précoces à
graines plus petites, telles que Fleur Il, elles correspondent à un autre catégorie commerciale. En
contrepartie des variétés écartées, de nouvelles introductions proposées par I’ICRISAT seront en
complément des variétés maintenues.

ISR4 CXRA Bambey / Phytotshie Ara&ide! Evaluation Vari&& de Bouche GGP 98 ! J. Martin, ;agronome Cirad. mai 1999
20
TABLEAUX, PLANCHES ET ANNEXES
Tableau 1:
Les variétés de l’essai
Tableau 2:
La production de gousses
Tableau 3:
La production de graines
Tableau 4:
Le peuplement végétal
Tableau 5:
Les composantes du rendement en graines de bouche
Tableau 6:
Les paramètres modèle de Duncan
Planche 1 :
Les composantes du rendement en graines de bouche
Planche 2. :
Les paramétres du modèle de Duncan
Planche 3 :
Les variétés sélectionnées
.knexe 1.1 :Variations du poids moyen des gousses et des graines en fonction des catégories de gousses
.tinexe 1 .î! : Variations du rendement au décorticage en fonction des catégories de gousses
.4nnexe 1.3 : Résumé des effets simples dus aux catégories de gousses
.kmexe 2 : Classification américaine des grades d’arachides de bouche
.kmexe 3 : Fiche technique sur le modèle de Duncan.

I S R A C N R A B a m k y / P h y t o t e c h n i e A r a c h i d e / E v a l u a t i o n V a r i é t é s d e B o u c h e G G P 9 8 / J . M a r t i n , a g r o n o m e C i r a d , m a i 1999
Tableau 1. Les variétés mises en comparaison
N”
code variété
t y p e b o t a n i q u e
p e d i g r e e
o r i g i n e d e s s e m e n c e s
1
I C G V 9 2 1 5 1
spanish
I C G V 8 8 3 6 1 x U S A 5 4
ICGVT 97
;
I C G V 9 2 1 6 7
spanish
M 1 3 x I C G V 8 6 7 3 4
ICGVT 97
tu
I C G V 9 2 1 7 3
spanish
I C G V 8 8 3 6 2 x I C G V 8 8 3 9 0
ICGVT 97
4.
I C G V 9 3 0 3 0
spanish
U S A 1 0 x I C G V 8 6 5 6 4
ICGVT 9 7
57
I C G V 9 3 0 4 1
spanish
ICGV 86361 x (ICGV 68361 x ICG 7 8 8 8 )
ICGVT 97
6
I C G V 9 3 0 5 7
spanish
I C G V 8 8 3 6 1 x I C G V 8 8 3 9 0
ICGVT 97
Ï
I C G V 9 3 0 7 7
v i r g i n i a
ICGV 86564 x ICG 1105
ICGVT 97
E.
ICGV 930%
v i r g i n i a
U S A 1 4 x I C G V 8 6 5 6 4
ICGVT 97
$;
I C G V 9 3 1 0 4
v i r g i n i a
I C G V 8 8 3 6 1 x I C G V 8 8 3 9 0
ICGVT 97
113
I C G V 9 4 1 9 8
v i r g i n i a
ICGV 86361 x (ICGV 88361 x (KG 7 8 7 8 )
ICGV-T’ 9 7
1 1
I C G V 9 4 2 0 4
v i r g i n i a
USA 54 x (ICGV 86564 x ICG(FDRS) 39-l x ICGV 88438
ICGVT 97
1.2
I C G V 9 4 2 0 5
v i r g i n i a
USA 54 x (ICGV 86564 x ICG(FDRS) 39-1 x ICGV 8 8 4 3 8
ICGVT 97
1:s
I C G V 9 4 2 1 6
v i r g i n i a
Chalimbana
x ICGV 88381
ICGVT 9 7
1 4
I C G V 9 4 2 1 7
v i r g i n i a
I C G V 8 8 4 0 2 x C h a t i m b a n a
ICGVT 97
l!j
I C G V 9 4 2 2 2
v i r g i n i a
I C G V 8 8 3 6 2 x I C G V 8 8 3 9 0
ICGW 9 7
If$
I C G V 8 8 4 2 1
spanish
B a m b e y Cs98
1”
I C G V 8 8 4 3 4
spanish
Bamky Cs98
1 8
I C G V 7 6 4 1
spanish
Bamky CsS8
1!3
756A
v i r g i n i a
Senegal, s é l e c t i o n d a n s u n e p o p u l a t i o n l o c a l e d e C a s a m a n c e
N i o r o Cs98
20
7 3 - 2 7
v i r g i n i a
S é n é g a l , s é l e c t i o n F8 7 5 6 A x G H 1 1 9 - 2 0 , l i g n é e 2 5 2
B a m b e y CsS6
2 1
7 3 - 2 8
v i r g i n i a
S é n é g a l , s é l e c t i o n F8 7 5 6 A x G H 1 1 9 - 2 0 , l i g n é e 2 5 5
B a m b e y + N i o r o , Cs98
22
H 75-O
v i r g i n i a
S é n é g a l , s é l e c t i o n G H 119-20 x 5 7 - 4 2 2 , l i g n é e
B a m b e y + N i o r o , CsS8
23
( P I 1 1 7 4 ) F l e u r 1 1
spanish
C h i n e
Bamky CsS8
2 4
GH 11920
v i r g i n i a
U S A , G e o r g i a
N i o r o CsS8
25
NC7
v i r g i n i a
U S A , North C a r o l i n a
B a m b e y Cs98
ICGW : Icrisat groundnut varieties tria1 1 SS7
CsS8 : contre-saison 1998.
Page 1

ISRA CNRA Eambey / Phytotechnie Arachide / Evaluation Variétés de Bouche GGP 98 / J Mati~n, agronome Clrad, mai 1999
Tableau 2. Analyse de variante et comparaison des moyenhes sur la production de gousses
T y p e s d e g o u s s e s
hspect d e s g o u s s e s
M a t u r i t é g o u s s e s
‘oids moyer
WductivitC
onograines trigraines
bigraines
bonnes
autres
nblnb
pdslpds
l’une gousse
e n g o u s s e s
vanété et type botanique
D nombres % nombres
%poids
Ib nombres
%Poids
%
%
9
tlha
/
73-2’
virginia
)F
4.9 A
81 DE
83
71
5 A
81 A
.7 ABCD
.36 A
CG\\’ 88434
spanwh
3EF
0.1 c
85 BC
fil
70
5 A
85A
.51 CD
.03 A
CG\\’ 93030
spanlsh
5 CDE
0.0 c
82 CDE
56
65
6AB
76 AB
.63 BCD
.81 AB
NC,
virginia
3F
0.9 c
87 AB
80
70
6A
85A
.97 AB
.76 AB
GH ‘19-20
virginia
LEF
2.6 B
83 CDE
57
67
5 A
83A
.75 ABC
.04 A
CG\\’ 93057
spanish
j DEF
0.8 C
82 CDE
95
76
8AB
77 AE,
.62 BCD
.74 AB
CG\\’ 94204
virginia
I
EF
0.4 c
87 AS
65
72
5 A
85A
.59 CD
.13A
CG\\’ 93104
virginia
3 CDE
0.2 c
82 CDE
63
73
7AB
79 AS
.82 ABC
.97 AB
CG\\ 94222
virginia
2Bc
1oc
76 F
60
70
3AB
74 AE
.69 ABCD
.98AB
CG\\’ 88421
spanish
3F
0.6 c
89A
dl
72
1 AB
75 AR
.45 CD
.12A
ICG1’ 92151
spanish
36
03c
77 F
68
76
7 A
86A
.52 CD
.69 AB
CG\\’ 93077
wrginia
$B
0.1 c
75 F
+
71
OAB
80 AE:
.OO A
.56 AB
ICG\\’ 93095
virginia
1 BCD
0.2 c
82 CDE
57
65
5AE
65 Ae;
.04A
.77 AB
Fleu 11
spanish
3 CDE
0.1 c
85 BCD
73
82
1 AB
72 AR
.09E
.36 AB
CG\\’ 94217
virginia
38
0.9 c
73 FG
61
71
6 A
88A
.64 BCD
.33 AB
7323
wginia
!EF
3.7 B
82 CDE
63
73
6A
84A
.7 ABCD
.41 AB
ICG\\’ 92173
spanish
)BCD
I.OC
80 E
69
76
6 A
86 A
.6 BCD
.42 AB
CG\\ 92167
spanish
)A
0.1 c
71 G
88
79
6AB
80 AE:
.35 D
.46 AB
ICG\\’ 94205
virginia
3EF
0.8 c
85 BC
d3
73
9AB
69 A6
.63 BCD
.67 AB
ICG\\’ 93041
spanish
3F
0.2c
88 AB
57
64
9AB
70 AS
.56 CD
.71 AB
ICG\\f 94198
virginia
38
0.3 c
76 F
tl’
72
3 A
82A
.8 ABC
.17AB
H 75.0
virginia
3EF
3.4 6
81 DE
I5
67
3AB
75 AE;
.59 BCD
.37 AB
ICG 7641
spamsh
2EF
0.4 c
85BC
50
60
78
56 B
.90 E
51 B
CG\\ 94216
wginia
I BC
2.8 B
74 FG
Ei2
74
6AB
78 A5
.6 ABC
.Of3 AB
Moyenne g6nérale
5
1.1
81
62
71
8
78
.62
.65
F da Fisher
7.61*‘*
13.62 ***
34.59 ***
.4 **
2.43 **
1.28 ***
.03 *
CcciTlchnt de vsruttion (7.)
4
59.0
1.8
3.0
10.1
.2
8.7
Conltrastes test&
752 7 I ICGV 88434
3.52 ns
0.01 ns
0.38 ns
3.07 ns
0.66 ns
7527 / ICGV 93030
13.57 ***
1.43 ns
0.60 ns
0.42 “5
1.85 ns
752rlNC7
0.15 ns
0.05 ns
0.45 “5
6.51 *
2.20 ns
ISRM3.27 I GH11920
2.75 ns
0.01 ns
0.17 ns
0.21 Il*
0.64 ns
73-27 / 3 meil. virginia ICGV
20,85 ***
1,27 ns
0.50 ns
1.03 ns
2.89 ns
7327 / 3 mal. spanish ICGV
12,31 ????
0,62 ns
0.45 ns
3.66 ris
3.21 ns
GH ’ 19-M / ICGV 88434
???????
0.00 ns
0.04 “S
4.90 ?
0.00 ns
GH’192O/ICGV9?030
4.10”
1.66 ns
1.40 ns
1.23 ns
0.31 ns
GH:1420/NC7
4.17*
0.02 ns
0.07 tls
4.37 *
0.47 ns
ICG\\’ 93030 / NC 7
16.53 ***
2.03 ns
2.08 ns
10.23 *”
0.02 ns
FIeu, 11 / 9 spanish
0.05 tls
1.44ns
1.43ns
21.22~*
0.69ns
9 spmish / 9 virginia
23.00 ***
0.04ns
0.01 ns
78.25-
0.02ns
3 meil. spanish / 3 mal. wrginia
2.23 ns
0.231~
0.00”s
3.34ns
0.49ns
Moyenne 9 virginia
29
0,7
79
67
78
2,63
Moyenne 9 spamsh
26
0,4
82
70
80
1,46
2,61
Moyenne 3 meilleures wrginia
26
03
82
68
79
1,70
3,03
Moyenne 3 meilleures spanish
25
0,3
83
70
79
1,59
2,86
page2

ISRA CNRA Bambey/ Phytotechnie Arachide / Evaluation Variétés de Bouche GGP 98 IJ. Martin, agronome Cirad, mai 1999
rableau 3. Analyse de variante et comparaison des moyennes sur la production de graines
-
Rendement au décorticage et tri HPS
Productivité en graines
Poids de ‘100 graines
l-v
H P S
~

HPSfFV
HP;
T

H;
rariéle et type botamque
-
% (base coques)
% (base coques)
% (base graines)
‘3-2:’
virginia
74.6 A
61.6 AB
82.5 A
2.06 A
0.44 A
6 9 B C D E
7 5 E F G
CG\\ 88434
spanish
74.7 A
61.3 AB
82.2 A.
1.86AB
0.42 A
6 7 B C D E
7 4 E F G
CG\\ 93030
spanish
757A
62.9 A
83.1 A
1.78AB
0.35 A
7 5 A B C D
8 3 B C D E F
\\1c7
virgfnia
74.7 A
63.0 A
84.3 A
g.75 AB
0.32 A
85 A B
9 4 B
2.H 119-20
virginia
74.6 A
54.7 AB
73.6 A
1.65 AB
0.62 A
7 4 A B C D
7 9 C D E F
CGL 93057
spanish
69.6 A0
59.0 AB
85.0 A
1.63 ABC
0.28 A
72 B C D E
82 BCDEF
CG\\ 94204
virginia
69.9 AB
51.7 AB
74.5 A
1.62 ABC
05% A
6 9 BCDE
8 1 B C D E F
CG\\ 93104
virginia
65.6 AB
51.6AB
78.1 A
1.54 ABC
0.42 A
7 2 B C D E
8 9 B C D
CG\\ 94222
virginia
67.7 A0
51.8 AB
76.2 A
l.!XABC
0.47 A
76 A B C D
8 9 B C D
CGL 88421
spanish
71.4 AB
49.3 AB
iO.0 A
1.54 ABC
0.69 A
5 9 D E
71 FG
CGL 92151
spanish
69.1 AB
55.0 AB
j9.7 A
1 AO ABC
0.38 A
66 C D E
74 EFG
CG’+ 93077
virginia
71 1 A5
55.4 A0
78.0 A
1.45 ABC
0.3'7 A
90A
103A
CGL 93095
virginia
68.8 A6
51.0 AB
73.6 A
1.44 ABC
0.49 A
75ABCD 86BCDE
=leur 11
spanish
67.2 AB
60.0 AB
89.5 A
T.42 ABC
O.l%A
45 FG
53 H
CG\\ 94217
virginia
69.5 AB
58.0 AB
83.4 A
1.36 ABC
0.26 A
80 A B C
91 BC
73-211
vrrginia
69.9 AB
56.1 AB
80.7 A
1.35 ABC
0.35 A
7 0 B C D E
7 8 C D E F G
CGL 92173
spanish
69.0 AB
54.0 AB
78.2 A
1.32 ABC
0.36 A
7 0 B C D E
7 9 C D E F
CG\\ 92167
spanish
64.4 AB
53.8 AB
83.5 A
1.30 ABC
0.28 A
64 C D E
7 6 D E F G
CG\\ 94205
virginia
66.4 AB
46.9 AB
70.1 A
1.27ABC
0.52 A
66 C D E
8 2 B C D E F
CG\\ 93041
snanish
66.9 AB
43.0 AB
64.1 A
1.18 ABC
0.6~4 A
55 E F
66G
CGL’ 94198
virginia
71.1 AB
51.8 AB
73.0 A
j.17 ABC
0.39 A
7 9 A B C
90 BC
-l75-0
virginia
67.9 AB
51.5 AB
75.8 A
1.03ABC
0.33 A
63 C D E
71 FG
CG ‘641
spanish
60.9 B
41.8 B
68.5 A
0.61 C
0.29 A
42 G
51 H
CGL 94216
virginia
64.4 A0
47.7 AB
74.1 A
0.96 Bc
0.34 A
7 6 A B C D
8% BCD
MoyKtnne générale
69.40
53.90
77.60
1.43
0.41
6 9 . 0 0
7 9 . 0 0
F de Fisher
2.64 *
2.33 *
1.33 ns
2.54 *
1.31 n s
9.04 *
18.93 -
keffïeient de variation (%)
12.2
5 . 7
11.8
23.5
48 2
9 . 3
6 . 0
Contrastes testés
73.2.'/ICGV 88434
0.00 ns
0.00 ns
0 . 5 9 n s
0.16 ns
006 ns
73-2"/lCGV 93030
0.10 ns
0.06 ns
-,
1.12 n s
1.28 ns
505*
73-2" INC 7
0.00 ns
0.07 ns
1.34 n s
10.07*
24.7an*
SRA73-27 I GH119-20
0.00 ns
1.66 ns
2.31 n s
080 ns
1.22 ns
73-2.’ / 3 meil. virginia ICGV
4.76'
4.21*
-,
4.45”
5.28*
6.65**
73-2’7 / 3 meil. spanish ICGV
2.21*
2,12 ns
3.33 n s
2.07 ns
032 ns
JH 119-20 / ICGV 88434
0.00 ns
1.53 ns
0.57 n s
1.67 ns
1.83 ns
JH 119-20 / ICGV 93030
0.11 ns
2.32 ns
0.21 n s
0.06 ns
1.31 ns
;H 119-201NC7
0.00 ns
2.39 ns
0 . 1 3 n s
5.19*
1 5 . 0 2 ”
CG\\.’ 93030 / N C 7
0.08 ns
0.00 ns
0.01 n s
4 17*
7.45-
:leur II / 9 spanish
0.57 ns
2.76 ns
0 . 0 0 n s
22.13"
49.23"•
1
spanish / 9 virginia
0.51 ns
0.80 ns
0.15 n s
52.89”
1 4 7 . 2 5 ”
meil. spanish / 3 meil. virginia 8.74**
9.14**
1.41 n s
0 . 1 2 n s
8.46"
Gnne 9 virgmia
68,3
51,8
75,7
13
0,4.3
7 6
8 9
doyenne 9 spanish
69,l
53,4
77,l
1,41
0,4,1
6 3
7 3
loysnne 3 meilleures virginia
67,8
51,7
76,3
1,57
0,49
7 2
8 6
doyenne 3 merlleures spanish
73,3
61,i
%3,4
1.76
0,35
71
8 0
-
Page 3

ISRA CNRA BambeyI Phytotechnie Arachide I Evaluation VariWs de Bouche GGP 98 I J. Martm, agronome Cirad, mai 1999
Tableau 4. Analyse de variante et comparaison des moyte nnes sur des variables de la1 culture
Dates en jcIIIrs après semis
Surface foliaire
Biomasse
L e v é e
FI< >TiUson
Récolte
estimtie par mesures au Licor LAI 2000
aérienne
50%
début
50%
Ol-aoOt
ICaoGt
29-aoM
13-sept
27-sep
jas
jas
jas
jas
m2/mz
mzlmz
mz/mz
m21mz
mzlm2
tlha
73-27
virginia 95 A
100A
8SAB
‘C
28 AB
31 CDEF
114AB
1 1
0.53
2.02
2.74 k
3.8 A
!,8
ICGV 88434
spanish BOABC 1 0 0 A
91 A
‘ C
27 ABC
30 DEF
102 BC
.22
0.41
1.76
1.99F\\
1.89 AB
!,B
ICGV 93030
spanish 81 ABC 93A
90 AB
‘ C
24C
30 DEF
112AR
.18
0.27
1.51
1.53A
1.37B
!,4
NC7
virginia 65 EC
95A
82AB
27 ABC
28 EF
112AB
.19
0.56
1.84
2.28 A
2.36 AB
!,O
GH 1 ‘9-20
virginia 13 E
86A
QOAB
38
27 A6C
36ElC
112Al3
15
0.62
1.67
2.67 A
2.86 AB
A2
ICGV 93057
spanish 58 CD
98A
91 A
:C
26ABC
32 CDEF
106 AUC
.ll
0.15
1.03
1.23A
1.59B
!,2
ICGV 94204
virginia 81 ABC 98A
94A
‘C
27 ABC
3 2 C D E F IiOAU
.33
0.78
1.58
2.22 A
1.98 AB
41
ICGV 93104
virginla 8 4 A B C 99A
87 AB
C
28 AB
34 BCD
IOAR
.25
0.61
1.47
1.85Pi
2.32 AB
!,5
ICGV 94222
tirginla 7 0 A B C 99A
93A
‘C
29 A
36 BC
114AB
.14
0.30
1.25
1.48A
2.47 AB
42
ICGV 88421
spanish 84ABC 93A
82 AB
C
27 ABC
31 CDEF
104 BC
.15
0.55
1.51
2.55 A
2.23 AB
LO
ICGV 92151
spanish 83ABC Q8A
78 AB
C
25 BC
29 DEF
105 ABC
13
0.37
1.09
1.11 A
1.59 B
!,5
ICGV 93077
virginia 79 ABC 97A
93A
C
28 AB
33 BCD
112AB
12
0.49
1.41
1.55 A
l.BAB
:,1
ICGV 93095
virginia 76ABC Q6A
88 AB
C
28 AB
34 BCD
112AB
.22
0.36
1.17
1.66 A
1.92 AB
IL1
Fleur 11
spanish 79ABC 92 A
85AB
C
24C
28 EF
095 c
10
0.29
1.36
1.92 P,
2.29 AB
!,6
ICGV 94217
virginia 82ABC 99A
95A
C
28 AB
32CDEF
111 AB
14
0.28
1.11
1.26 A
1.53B
!,6
73-28
virginia 18 E
62 B
708
6 A
27 ABC
38 B
112AB
20
0.83
2.21
2.44 h
2.44 AB
!,6
ICGV 92173
spanish 81 ABC 98A
S5AB
C
25 BC
27 F
105 AUC
18
0.16
1.42
l.l7P,
1 01 B
!,3
ICGV 92167
spapish 7 3 A B C 99A
90 AB
C
26 ABC
29 DEF
109AB
20
0.38
1.28
1.42 A
1.08 B
:,7
ICGV 94205
v i r g i n i a 75AEC 96A
84 AB
C
27 ABC
32CDEF 114AB
21
0.72
1.38
1.86 P.
1.85B
‘3
ICGV 93041
spanish 67 EC
92A
9oAB
C
26 ABC
31 CDEF
101 BC
14
0.33
0.94
1.38 P.
1.9AB
:,4
ICGV 94198
virginia 89 AB
99A
91 A
C
28 AB
33 CDE
114AB
18
0.35
1.17
1.63 P.
2AB
:,9
H 75-O
virginia 12 E
5OC
82 AB
C
27 ABC
41 A
103 BC
22
0.32
1.84
1.33 A
2.02 AB
:,8
ICG 7341
spanish 43 D
97A
SUAB
c
26 ABC
30 DEF
119A
12
0.43
0.91
1.53 P.
2.12A6
‘,5
ICGV 94216
v i r g i n i a 79ABC Q Q A
Q4A
C
29A
32CDEF 114AB
17
0.51
1.03
0.80 P.
1.21 B
‘3
6 9
9 3
88
27
32
109
17
0.44
1.42
1.73
1.99
‘2
? ? ? ? ?
???
? ? ? ? ? ?? *”
2.14 *
??????? ** 4.31 ***
9.89 ***
3.99 ***
67 ns
1.65 ns
0.71 ns
1.84 *
2.56 **
,07 ns
Coeffleient
de variation l 13.5
5.2
8.0
.l
4.2
5.6
4.3
1.4
56.:2
50.1
38.8
32.6
‘3,3
73-27 / ICGV 88434
4 07”
O.OOns
0.13ns
- 0.52
“5
9.12**
-
13.00***
73-27 / ICGV 93030
3.23ns
0.07ns
0.06~
-
15.70***
- 0.27 ns
-
21.00***
15.91***
1.85ns
1.53ns
- 0.52 ns
- 0.36 ns
-
7.35’^
ISRAi3-27 I GHI 19-20
117.21*** 12.16””
0.01”s
0 . 5 2 n s
- 0.27 ns
-
3.14ns
73-27 13 meil. virginia IC
4.60”
0.40ns
0.23ns
-
0.14ns
-
0.38”s
-
22.94***
73-27 / 3 meil. spanish IC
15.78-e”
1 .OOns
o.oms
- 4.50”
- 6.10”
-
29.88-
GH l-9-20 f ICGV 88434
77.62**”
12.16**
O.cms
- 0.00
“5
- 6.26”
- 3.37 ns
GH 1’ 9-20 / ICGV 93Ou1
81.53”“”
10.45””
O.Olns
-
10.51**
- 0.00 ns
-
7.91**
GH 1’9-201NC7
46.75*”
4.52*
1.841~
0 . 0 0 “5
- 0.01 ns
0 . 8 9 n s
ICGV 93030 / NC 7
4.80*
1.22ns
2.17~
- 10.51”’
0 . 0 1 n s
- 3.48 ns
Fleur Il / 9 spanish
1.46~
3.43ns
0.49ns
- 6.64’
-
17.05*n*
- 2.73 ns
9 sparush 19 virglnia
7.38””
0.68ns
2.59ns
-
48.50”*
-
17.15*-
-
2.29”s
19.07***
-
3.97
“5
- 4.36”
t- 3
Moyer~ne
meil spanish 9 virginia
/ 3
meil. vir 1 16Ons 79 O.OOns 98 0.06~ 91
7
28
33
Ii2
O,îfJ
O,4B
129
1,5s
2.01
Moywne 9 spanish
72
97
88
7
26
30
107
0,16
O,33
1,27
1,54
1,64
Moyer ne 3 meilleures virgi
79
99
92
7
28
34
111
0,24
0,56
1,43
1,85
2,09
IMoyer ne 3 meilleures spad
73
99
91
7
26
31
107
0,17 0 I 28
1,43
1,58
1,61
Page 4

ISRA CNRA Bambeyl
Phytotechnie Arachide i Evaluati n Var&% de Bouche GGP 96 / J. Martin, agronome Cirad, mai 1999
Tableau !%Analyse de variante et comparaison de: moyennes sur les composantes du rendement en graines.
Décompostiol
du rendement en graines de bouche HPS
nb de plantes /ha
nb de gousses Ip Inte
messe d’l gousse
d&xwticage graines TV
tri graines HPS
pkds/ha
nb/pied
Plgcu
TV
HPS
variét6 et type botanique
nblha
nblnb
glnb
g/g * 100
glg *100
t-
7 3 - 2 7
virginia
Il 6000 AB
1 7 A B C
1 . 7 A B C D
74.6 A
62.5 A
ICGV 66434
spanish
120667 A
1 6 A B C
1.51 CD
74.7 A
62.2 A
ICGV 9 3 0 3 0
spanish
119333AB
1 5 A B C
1 . 6 3 B C D
75.7 A
63.1 A
N C 7’
virginia
106000 AB
1 3 A B C
1.97 AB
74.7 A
64.3 A
G H ” 19-20
virginia
Il 6667 AB
1 5 A B C
1 . 7 5 A B C
74.6 A
73.6 A
ICGV 9 3 0 5 7
spanish
120000 A
1 4 A B C
1 . 6 2 B C D
69.6 AB
65.0 A
ICGV 94204
virginia
124667 A
IGABC
1.59 CD
69.9 AB
74.5 A
ICGV 93104
virginia
114667AB
1 4 A B C
1 .a2 ASC
65.6 AB
76.1 A
ICGV 94222
virginia
123333 A
1 4 A B C
1.69 AEbZD
67.7 Al3
76.2 A
ICGV 6 6 4 2 1
spanish
106667 AB
20A
1.45 C:D
71.4 AS
70.0 A
ICGV 92151
spanish
102667 AB
16 AB
1.52 CD
69.1 AB
79.7 A
ICGV 9 3 0 7 7
virginia
122667 A
10 BC
2.00 .A
71.1 AB
76.0 A
ICGV 9 3 0 9 5
virginia
116667 AB
12ABC
2.04 A
66.6 AB
73.6 A
Flew II
spanish
Il 2667 AB
19A
1 . 0 9 E
67.2 AB
69.5 A
ICGV 9 4 2 1 7
virginïa
125333 A
Il ABC
1 . 6 4 B C D
69.5 AB
63.4 A
7 3 - 2 6
virginia
0 9 2 0 0 0 B
IGABC
1 . 7 A B C D
69.9 AB
60.7 A
ICGV 92173
spanish
119333AB
IBABC
1 . 6 B C D
69.0 AB
76.2 A
ICGV 92167
spanish
119333AB
IIABC
1.35 D
64.4 AB
63.5 A
ICGV 94205
virginia
111333AB
ISABC
1.63 BCD
66.4 AB
70.1 A
ICGV 93042
spanish
116667AB
15ABC
1.56 CD
66.9 AB
64.1 A
CG\\/ 9 4 1 9 6
virginia
120667 A
10 BC
1.6AEK.Z
71.1 AB
73.0 A
H 75-O
virginia
106000 AB
14ABC
1 . 5 9 B C D
67.9 AB
75.6 A
ICG 7641
spanish
Il 6667 AB
14ABc
0.90 E
6 0 . 9 B
66.5 A
ICGV 94216
virginia
124000 A
09 c
1.6AEtc
64.4 AB
74.1 A
Moyenne générale
1 1 6 1 6 7
1 4
1.62
6 9 . 4 0
7 7 . 6 0
2.14 *
2.69 **
11.26 -
2.64 *
1.33 ns
Coefficient de variation (X)
6 . 0
16.6
a . 2
12.2
11.6
73-27 / ICGV 66434
0.13 ns
0.02 ns
3.07 ns
0.00 ns
73-27 I ICGV 93030
0.06 ns
1.05 ns
0.42 ns
0.10 ns
1.53 ns
2.42 ns
6.51*
0.00 ns
ISWi73-27
/ GHI 19-20
0.01 ns
0.93 ns
0.21 ns
0.00 ns
73-27 / 3 meil. virginia ICGV
0.23 ns
2.03 ns
1.03 ne
6.76*
73-27 / 3 meil. spanish ICGV
0.06 ns
0.55 ns
2.66 ns
2.21 ns
G H 119-20 / ICGV 66434
0.06 ns
0.66 ns
4.90*
0.00 ns
GH 119-20 / ICGV 93030
0.01 ns
0.00 ns
1.23 ns
0.11 ns
GH119-20/NC7
1.64 ns
0.35 ns
4.37 c
0.00 ns
ICGV 93030 / N C 7
2.17 ns
0.26 ns
10.23”*
0.06 ns
F l e u r I l / 9 spanish
0.49 ns
4.75*
21.22-
0.57 na
9 spanish / 9 virginia
2.59 ns
16.24-
76.25-
0.51 ns
0.06 ns
0.04 ns
3.34 ns
6.74**
Mqwne 9 virginia
1 2 0 3 7 0
1 2
1,76
66,29
75,7
Mcyanne 9 spanish
1 1 6 3 7 0
1 6
13
69,06
77,l
Mcyenne 3 meilleures virginia
1 2 0 6 6 9
1 5
1,70
67,76
76,3
1 2 0 0 0 0
1 5
1,59
73,32
63,4

ISRA CNRA Bam bey/ Phytotechnie Arachrde / Evaluation Varietes de Bouche GGP 98 IJ. Martin, agronome Ciracl, mai 1999
Tableau 6. Analyse de variante et comparaison des m’oyennes sur les trois paramètres du modèle de Duncan.
Modéle de Duncan
roissance journalière
duree croissance graines
coef de répartition
C
D R
P
variété et type botanique -
kglhalj
j
-
7 3 - 2 7
wrginia
73A
6 9 A B C
1.1 ABCD
ICGV 88434
spanish
78A
5 8 B C D E
1.12 ABCD
ICGV 93030
spanish
63A
6 8 A B C
1.08 ABCD
NC7
virginia
59A
70 AB
1.12 ABCD
G H 1 1 9 - 2 0
virginia
73A
6 2 A B C D
1.12 ABCD
ICGV 93057
spanish
63A
,60 B C D
1.19AB
ICGV 94204
virginia
75A
6 4 A B C D
1.07 ABCD
ICGV 93104
virginia
77A
6 2 A B C D
1.03 BCD
ICGV 94222
virginia
71 A
6 4 A B C D
1.08 ABCD
ICGV 88421
spanish
79A
5 9 B C D E
1.14ABC
ICGV 92151
spanish
67 A
62 ABCD
1.08 ABCD
ICGV 93077
virginia
65 A
6 5 A B C D
1 BCD
ICGV 93095
virginia
70 A
6 4 A B C D
1.04 BCD
Fleur II
spanish
68A
53 DE
1.07 ABCD
ICGV 94217
virginia
59A
6 5 A B C D
1.02 BCD
7 3 - 2 8
virginia
58A
6 0 B C D
1.14ABC
ICGV 92173
spanish
60A
6 4 A B C D
1.03 BCD
ICGV 92167
spanish
6 2 A
6 6 A B C D
0.99 BCD
ICGV 94205
vrrginia
6 2 A
6 8 A B C
1.07 ABCD
ICGV 93041
spanish
69A
5 6 C D E
117AB
ICGV 94198
virginia
57A
6 8 A B C
0.94 CD
H 75-O
virginia
65A
4 8 E
1.24A
ICG 7641
spanish
5 1 A
75A
0.65 E
ICGV 94216
virginia
55A
‘68 ABC
0.92 D
Moyenne générale
6 6
6 3
1.06
F de Fisher
0.92 ns
4.88 ***
8.06 -
Coefficient de variation (X)
2 0 . 8
7.1
6 . 6
Contrastes testés
73-27 / ICGV 88434
8.41”
0.12ns
73-27 / ICGV 93030
0.07ns
0.08ns
73-27 I N C 7
0.07ns
0.16ns
ISRA73-27 / GHI 19-20
3.62ns
0.08ns
73-27 / 3 mei virginia ICGV
1 94ns
3 52ns
73-27 / 3 mei spanish ICGV
4.798
1.23ns
GH 119-20 / ICGV 88434
0.99ns
O.OOns
GH 119-20 / ICGV 93030
2.66ns
0.33ns
GH 119-20 / N C 7
4.73-
0.01 ns
ICGV 93030 1’ N C 7
0.30ns
0.48ns
Fleur 11 / 9 spanish
12.44”
O.llns
9 spanish / 9 wginia
3.18ns
2.93ns
3 meil. spanish / 3 meil. virgini
0.33ns
4.27*
Moyenne 9 virginia
6 6
6 5
1,02
-
Moyenne 9 spanish
6 6
6 3
1,05
Moyenne 3 meilleures virginia
7 4
6 3
1,06
Moyenne 3 meilleures spanish
6 8
6 2
1,13
-
Page 6

ISRA CNRA Bambey I Phytotechnie Arachide I Evaluatpn Variétés de Bouche GGP 98 I J. Mati~n, agronome Cirad, mal 1999
Planche 1. Graphes sur les composantes du rendement en graines
r- - --.-
Rendement gousses (tlha)
Rendement gousses (Uha)
3,s __ ._,___._.
.._. -. .--.--- ..-- “-_-*-111li
“.<__““__ ^_.., T^_“.._ -__.._ ^., ..~.“.~‘
__.__“..
3 . 0
*#
*
*;
*4
??????
2.5
*
+
8@
???
4;
23 --
1,5 --
+
1,3 1
4
1000
1200 1 4 0 0 1 6 0 0
18w) 2mn 2 2 0 0
0,90
1,50
2,lO
nb de go”sses (000 par hectare
poids moyen d’l gousse (g
-
-
-
-
---~-
-
-
-
~--
-~-
-~-.~
Nombre de gousses I hectare (000)
Nombre de gousses I hectare (000)
..l _.- . ..“..._ _i.
__. __ _- ,. ,., ,. .
???
5
10
15
20
??
? ? ?
130
nb de gousses par plsntc
nb de plantes I hectare (000
_- ------~
~---
-
-
_~.------ .---~--_ -.-. ~- -..-.-
Nombre de gousses I plante
Poids moyen d’l gousse (g)
2, --. _.-- _-..-- --.-“.-* -..- *--~‘----
---. 1
21 " .,,. __. ^_".. _ _-_.... _-" "~ ..__... _ ._.. . . _-.. ,-."~""'".'i
4
??? ?????
? ?
?
?? ???
+
?
?? ??
?
?? ?
??
110
130
????
2Om
2500
nb de plant8s / hrctan (000
Nb de go”ss.s par hectare (000
_-.--~..
Rendement graines TV (ffha)
% décorticage TV
” . . ” .._. .- . ..“.._^.~. . ..- “.~ . . . __-_ ..^_ _
,Qfl
..-.,- _-.-, ,“--___” . . “^ ...” ,..-. “._
*“-1X.“._
??
?????????
1,O
1,5
20
25
3,O
3,5
? ?
1,5
20
2,5
3,0
3,5
rondement gousses (Whs
nndomrnt gousses (ffha
~.--
Rendement graines HPS (tlha)
% décorticage HPS
2.5 _ -“__ _,- .._ - _ . .._ -.. “- ” ^“.I... . -.,.. ~-.
70
‘__“.-- . . II.
2,0 --
y= 0,7794x
55
40
f,5
2,o
25
3,O
60
70
80
rendemont graines TV (Vha
% diocrticag. -Il
-
-
-
-
-
-
-
i-
-
-
-
~
-
Page 7

ISRJ4 CNRA Bambeyl
Phytotechnie Arachide / Evaluation Variétk de Bouche GGP 98 / J. Madin, agronome Cira& mai 1999
Planche 3 : Positionnement des variétés retenues pour les essais de 1999
par rapport aux paramétres du modèle de Duncan.
;
p (coeffkient de répartition)

?
?
???
A13 ?
?
-
--- -~~~-~- --------------
1
/
5 1
6 6
6 1
6 6
8 1
C (taux de croissance journali&l
C (taux de croissance journalière)
_-_-
p (coefficient de répartition)
6 0
7 7
D R (dur6e croissance gousses, en
---.~--
-~-~
XMDX : variété figurant parmi les 10 premières pour le rendemenffha
en graines HPS
(xxw) : varié% ne figurant pas parmi les 10 premières pour le rendement/ha
en graines HPS
MCO~< : variété figurant parmi les 10 premières pour le rendement/ha
en graines HPS avec p < m o y e n n e
Page 8

ISRA C N R A B a m b e y / Phytotechnie Arachide / Evaluation Variétés de Bouche GGP 98 / J. Martin, agronome Cirad, mai 1999
Planche 2 : Les variétés retenues pour les essais de 1999
/
Graines de bouche HPS : production et calibre
13
25
rendement graines HPS (ffha)
Les essais proposés pour 1999 :
EVR:
Essai Variétal
Régional GGP, avec les 10 meilleures variétés pour le rendement en graines de bouche à l”hectare
L - M :
essai de production en pluvial etlou en irrigué de graines de bouche dans les grades 32/40 et 35/45 (Largs et Medium)
X L :
essai national de production sous irrigation de graines virginia XL grade 28/32
Variétés
E V R
L - M
X L
t y p e b o t a n i q u e
calibre
précocité
A retester
.73-27
v i r g i n i a
M e d i u m
Tardive
7 3 - 2 7
73-27
I
ICGV 88434

spanish
M e d i u m
Précoce
88434
88434
ICGV 93030
spanish
Large
Tardive
93030
93030
/NC7
virginia
X L
Tardive
NC7
NC7
IGH i 19-20
v i r g i n i a
M e d i u m
Tardive
GH 119-20
GH 119-20
ICGV 93057
spanish
Large
Précoce
93057
9 3 0 5 7
ICGV 94204
v i r g i n i a
Large
Tardive
94204
94204
‘ICGV 93104
spanish
M e d i u m
Précoce
8 8 4 2 1
8 8 4 2 1
‘ICGV 94222
v i r g i n i a
Large
Tardive
9 4 2 2 2
9 4 2 2 2
ICGV 88421
v i r g i n i a
Large
Tardive
93104
9 3 1 0 4
ICGV 92151
spanish
M e d i u m
Précoce
9 2 1 5 1
ICGV 93077
v i r g i n i a
X L
Tardive
9 3 0 7 7
ICGV 93095
v i r g i n i a
Large
Tardive
9 3 0 9 5
Fleur 11
spanish
S m a l l
PrCcoce
ICGV 94217
virginia
X L
Tardive
9 4 2 1 7
7 3 - 2 8
v i r g i n i a
M e d i u m
Tardive
73-28
ICGV 92173
spanish
M e d i u m
Précoce
ICGV 92167
spanish
M e d i u m
Précoce
ICGV 94205
v i r g i n i a
Large
Tardive
ICGV 93041
spanish
S m a l l
Précoce
ICGV 94198
v i r g i n i a
X L
Tardive
94198
H 75-O
v i r g i n i a
Large
Tardive
H 75-O
ICG 7 8 4 1
v i r g i n i a
Large
Tardive
ICGV 94216
spanish
S m a l l
Tardive
Les calibres : XL : Z. 90 g pour 100 graines HPS ; Large : entre 90 et 80 g ; Medium : entre 80 et 70 , Small : C 70 g.
La precocite

: tardive : cycle semis-récolte > 110 jours ; précoce : < 110 jours.
Page 9

ISRA CNRA Bambey/
Phytotechnie Arachide / Evaluation Variités de Bouche GGP 98 / J. Martin, agronome Cirad, mai 1999
Annexe 1.1
Variations du poids moyen des gousses et graines en fonction des catégories de gousses

Dans les histogrames, les 8 barres correspondent à la combinaison des 2x2x2 catégories de gousses :
type de gousse : monograines (1 C-) et bigraines (2C-)
aspect des gousses : sans défaut (bonnes) ou avec défaut (autres)
maturité des gousses : matures ou immatures

M syennes établies à partir de 72 échantillons (1 essai à 24 variétés et 3 répétiiions)
assorties de leur intervalle de confiance au seuil de 5%.
Moyennes des effets simples,
Poids de 100 Gousses
assorties de leur intervalle de confiance
** différences
hautement significatives (à l%),
* : différence significative (fi 5%),
dns : différence non signirïcatiie
moyenne int.conf.
%
maturite
des gousses
**
matures
151,l
7,4
1 0 0
immatures
105,2
5,5
7 0
aspect des gousses
? ? ?
Ii
bonnes
146,3
7,5
1 0 0
IC-
lC-
2G
2G
autres
109,Q
‘Xl
7 5
bonnes
autres
bonnes
autres
type de gousses
H
Catégories de gousses ~~~~~~~~~
monograines
99,l
4-3
1 0 0
biiraines
157,2
72
1 5 9
Poids de 100 graines Tout Venant
I
100
^ _ -...- “x-x<“I x_.- --.. “~r_.~<.. -<-.e*,_-_.* ^_ ~
E
I
3b 8 0
Q
V- 60

moyenne intxonf.
%
B’iE
maturti des gousses
H
l=- 4 0
!x
76,7
28
1 0 0
49.8
2,3
6 5
fi 20
UI
t*
E
aspect des gousses
P
0
71,9
3,O
1 0 0
lC-
IC-
2c-
2c-
54,6
288
7 6
bonnes
autres
bonnes
autres
*
CaMgories
de gousses
67,9
3,4
1 0 0
~z::::~
-
58,6
237
8 6
Poids de 100 Bonnes Graines
moyenne int.conf.
%
H
matures
82,5
2,5
1 0 0
immatures
61,6
2,6
7 5
aspect des gousses
**
bonnes
7 8 . 2
23
1 0 0
IC-
IC-
2c-
2c-
autres
65,Q
2,Q 84
bonnes
autres
bonnes
autres
typa de gousses
**
Categories
de gousses
Ilgousses
matures
L
monograines
76,7
3,O
1 0 0
W gouses immatwe:
69,4
2 . 4
9 0
Page 10

ISRA CNRA Sambey/
Phytotechnie Arachide / Evaluation Variétes de Bouche GGP 98 /J. Martin, agronome Cirad, mai 1999
Annexe 1.2
Variations des rendements au décorticage en fonction des catégories de gousses.

Dans les histogrames, les 8 barres correspondent à la combinaison des 2x2x2 catégories de gousses :
type de gousse : monograines (1 C-) et bigraines (2C-)
aspect des gousses : sans défaut (bonnes) ou avec défaut (autres)
maturité des gousses : matures ou immatures
Moyennes établies à partir de 72 échantillons (1 essai à 24 variétés et 3 répétitions)
assorties de leur intervalle de confiance au seuil de 5%.

_~~.~~----
Moyennes des effets simples,
Poids Graines Tout Venant / Gousses
assorties de leur intervalle de confiance
* differences

hautement significatives (a l%),
* : différence signifkattt (a 5%)
dns : dtfference non stgntkxrtwe
moyenne intxonf.
%
matmite des gousses
*
maturas
70,8
0.6
1 0 0
immatures
6 3 . 4
0.9
8 9
aspect des gousses
*
bonnes
064
67
1 0 0
autres
66,2
0,8
9 7
bonnes
autres
bonnes
autres
typa de gousses
d n s
Categories
de gousses
monograinas
67,8
0,7
1 0 0
Eizzg
biiraines
66,8
0,7
9 8
-
-
~-.-
-
Poids Bonnes graines / Gousses
1
m o y e n n e i n t . c o n f .
%
matmita des gousses
matures
59.1
1 . 7
1 0 0
--t
immatures
355
*
25
6 0
aspect des gousses
**
bonnes
5 3 , 0
2,5
1 0 0
autres
41.7
2,7
7 9
type de gousses
? ? ?
bonnes
autres
bonnes
““regiiG~~~J;;J
monograines
51,2
2,8
1 0 0
Ca@gories
de gousses
..~~~
-‘
bgraines
434
2,7
8 5
.- - -..---~ -... -.- --.-~.-.--_------~.-----
-A-- --.----- -
Poids Bonnes Graines / Graines T. Venant
m o y e n n e i n t . c o n f .
%
maturité des gousses
H
matures
83,3
2 , 0
1 0 0
immatures
54,6
35
6 6
aspect des gousses
**
0
bonnes
78,6
3,3
1 0 0
IC-
ic-
2G
2c-
autres
61,4
3 . 5
8 0
bonnes
autres
bonnes
autres
type de gousses
ire
0
Catégories de gousses
monograines
74,l
36
1 0 0
btraines
63,9
34
8 6
.._. __--. - -~~~-.-~.-----.--..
Page II

ISRA C N R A B a m b e y / P h y t o t e c h n i e A r a c h i d e / E v a l u a t i o n V a r i é t é s d e B o u c h e G G P 98 / J . M a r t i n , a g r o n o m e C i r a d , m a i 1993
Annexe 2
Classification arachides de bouche

Type
Catégorie
Grade
Equivalences
N b d’uinités à l’once
N b d ’ u n i t é s /lCCg
P o i d s d e 1 CXI u n i t é s
VIRGINIA
Jumbo
8/10
28135
3541283
COQUES
Fancy
10/12
35142
2831236
13114
45159
2181202
14/16
49156
202/177
16/18
56163
1771157
VIRGINIA
extra-larges
28132
981112
101/89
GRAINES
medium
32140
112/141
89171
N”I
45155
1581194
63/52
N”2
50/60
1761211
57147
RUNNER
jumbo
35145
123/141
81163
GRAINES
medium
40145
141/158
71/63
US N”I
45155
158/194
63152
US runner
40150
141/176
71157
SPANISH
N”I
SO/60
176/212
57147
GRAINES
No2
60170
2111246
47140
70180
2461282
40135
1 once = 28,3495 g
une unité désigne une gousse ou une graine, selon les cas
Page 13

ISRA C N R A B a m b e y / P h y t o t e c h n i e A r a c h i d e / E v a l u a t i o n V a r i é t é s d e B o u c h e G G P 98 IJ. M a r t i n , a g r o n o m e C i r a d , m a i 199
Annexe 2
Classification arachides de bouche

Type
Catégorie
Grade
Equivalences
N b d’ulnités à l’once
N b d ’ u n i t é s /lOOg
P o i d s d e 1 0 0 u n i t é s
VIRGINIA
Jumbo
8/10
28135
3541283
COQUES
Fancy
10/12
35/42
2831236
13/14
45159
2181202
14/16
49156
202/177
16/18
56163
1771157
VIRGINIA
extra-larges
28132
981112
101/89
GRAINES
medium
32140
112/141
89171
No1
45155
1581194
63152
N-2
50/60
1761211
57147
RUNNER
jumbo
35145
123/141
81163
GRAINES
medium
40145
141/158
71/63
US Nol
45155
158/194
63152
US runner
40150
141/176
71157
SPANISH
N”I
50160
176/212
57147
GRAINES
No2
60/70
2111246
47140
70/80
2461282
40135
1 once = 28,3495 g
une unité désigne une gousse ou une graine, selon les cas
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-
-

! SRA CNRA Bambey / Phytotechnie Arachide / Evaluatiotl Vari&és de Bou&e @SP 98 / J. Martin, agronome Cirad. mai 1999
ANNEXE 3 : FICHE TECHNIQUE SUR LE MODELE DE DUNCAN
I
GENERALITES
Dans la littérature récente, notamment celle due à I’ICRISAT et au CRSP Arackde, l’évaluation
agronomique des variétés d’arachide est principalement abordée à travers le modèle de Duncan
(références bibliographiques en fin de document). Celui-ci s’écrit :
Y=CxDRxp
où Y est le rendement en gousses, C la vitesse moyenne de croissance de la culture au. cours du cycle,
DR la durée de croissance des gousses et p (partitioning) un coeffkient d’allocation à la croissance des
gousses. Le paramétre p est le quotient entre deux vitesses de croissance moyennes estimées : celle de la
wlture (CGR) pendant toute la durée du cycle, et celle des gousses (PGR) pendant la durée
correspondante. Au Sénégal, ces paramètres ont été estimés pour la première fois cette année.
De nombreux travaux ont montré de la contribution déterminante de l’amélioration de p au progrès
génétique en général : Duncan 1978, pour l’amélioration de la productivité des variétés de bouche aux
USA, Greenberg et al, 1992 et Ndunguru, 1995 au Sahel pour l’adaptation à la sécheresse avec du
matériel africain et indien.
Classiquement, les analyses de croissance requièrent des prélèvements destructifs en cours de culture
t:Du.ncan, 1978 , ou Bell, 1993 pour l’étude de l’évolution de différents indices de récolte). Cependant,
une estimation valable des paramètres du modèle de Duncan peut être obtenue à partir de l’analyse de la
récolte finale et d’observations phénologiques sur le développement reproducteur (Williams et al, 1992
et 1997).
En couplant le modèle de Duncan au modèle phénotypique classique Y = G + E + Gx E, et en utilisant
la méthode statistique de Finley et Wilkinson (1963), la stabilité des effets génotypiques (G) par
rapport aux effets environnementaux (E) peut être estimée (pour Y, ainsi que pour C, D, et p). Des
travaux rknts conduits au Nord du Bénin (Adomou et al., 1997) font état de variétés présentant une
meilleure stabilité de C et d’autres variétés présentant une meilleure stabilité de p.
Pour pouvoir estimer la stabilité les paramètres du modèle de Duncan, ou plus généralement les
composantes du rendement, le même essai doit être répété dans plusieurs environnements : plusieurs
implantations par campagne, avec plusieurs campagnes d’essais (en pluvial et sous irrigation) sont
donc nécessaires. Cependant, cette activité débutant en 98, une faible disponibilité en semences a limité
il un le nombre d’implantations possibles. Les semences produites en 98 serviront de multiplication pour
les campagnes à venir.
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1 SRA CNRA Bamhey / F’hvtotechnie Arachide / Evaluation Variétés de Bou&e GGP 98 / J. Martin, agronome Cirad. mai .l999
MISE EN OEUVRE
Les paramètres du modèle sont déterminés à partir de données phénologiques (phenological data) et
des données finales sur la récolte (harvest data).
ILes données phénologiques concernent la détermination des durées D, et D, .
tb
DT est la durée totale du cycle de la culture, du semis à la récolte.
40 D, est la durée de la phase de croissance des gousses.
La date de récolte constitue la deuxième borne commune à ces deux durées. Elle est fonction de la
maturité, le seuil de 65% de gousses mures étant le plus fi-équent dans la littérature’ ; en pratique, il est
nécessaire d’opérer à des sondages avec analyse de maturité comme décrit dans le paragraphe
précédent. La première borne de DR correspond au début du stade de formation des gousses, qui se
traduit par l’apparition d’un renflement à l’extrémité des gynophores une fois en terre ; elle est estimée,
suivant la littérature, à partir de la date 50 % de floraison des gousses majorée de 14 jours (la
variabilité génotypique et surtout environnementale de ce délai de 14 jours mériterait cependant d’être
vérifiée).
ILes données de récolte concernent les biomasses.
M le cumul de la biomasse aérienne produite pendant le cycle
w la masse totale de gousses.
Le cumul de biomasse aérienne produite pendant le cycle est estimé -multipliant par deux la biomasse
iies tipes (littérature, dont Adomou et al, 1997)). Le cumul de biomasse aérienne ne peut être estimé à
partir la production de fanes à la récolte à cause de la défoliation, très variable suivant les conditions.
D’après Tim Williams (communication personnelle, 19981, il est avéré que la biomasse foliaire et
biomasse caulinaire maintiennent ce rapport d’égalité de façon très stable et constante, au cours du
cycle de développement de la plante et quels que soient les conditions de culture et les types de variétés
d’arachide.
La biomasse des gousses est multipliée par 1,65 (coefficient d’ajustement énergétique) pour tenir
compte de la plus grande valeur énergétique des lipides stockés dans les graines d’arachide (Duncan,
1978)‘.
’ Le seuil minimal de 50% de gousses mures est parfois retenu (Ndunguru et al, 1995)
’ Le coefficient 1.5 a été parfois retenu par certains auteurs. En fait, il nous semble que ce coefficient devrait
tenir compte du taux de remplissage des gousses, qui peut varier dans d’assez fortes proportions selon les
conditions environnementales (E) et les génotypes (GxE).
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SRA CNRA Bambey i Phytotechnie Arachide / Evaluation Variétés de Bouche GGP 98 / J. Martin, agronome Cirad, mail 1999
Les deux types de données, phénologiques et de récolte, servent à calculer deux taux de croissance :
1~ celui de la culture dans sa globalité, C ou CGR (Crop Growth Rate),
CGR = piornasse aérienne + @ornasse des gousses x 1.65)] / D,
a celui des gousses, PGR (Pod Growth Rate) :
PGR = @ornasse des gousses x 1.65) / D,
Le coeffkient de répartition p est le quotient du taux de croissance des gousses sur celui de la culture:
p == PGR / CGR
.4 noter qu.e dans l’équation Y = C X: D, x 1 le rendement en gousses Y doit être également ajusté
I:X 1,65) pour que l’équation se vérifie3.
Variables à mesurer
.. dates moyennes de levée et de floraison (
%)
< détermination des dates de récolte pal malyse de maturité des gousses (noircissement du
parenchyme intérieur des gousses) sur éch tillons de plantes prélevés périodiquement à l’approche
de la période de récolte ; par exemple &
un essai variétal à parcelles élémentaires de 4 lignes,
dont utiles pour la récolte, prélever sur les
pes latérales 4 plantes 2 fois par semaine, par exemple
à partir du 90ème jour pour les spanish, e
lu 1OOème jour pour les virginia ; ne pas descendre en
dessous de 30 gousses par prélevèment
-
récolte ti 65% de maturité (nombre de gous
s mures / nombre de gousses bien formées)
-
poids fanes + gousses à titre indicatif, aprè l échage sufl-kant à l’air libre
Y
égoussage manuel et poids gousses, après b
S< :hage suffisant à l’air libre
effeuillage des tiges et poids tiges
” Le modèle de Duncan peut être utilisé avec d’al
:s cultures à développement indéterminé, telles que le pois
chiche (Williams et Saxena,1991). Dans ce der
:r cas, aucun coeffkient d’ajustement énérgétique n’a été
utilisé, les pois chiche n’étant pas des graines oléz 1 ‘1
B neuses.
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1 SRA CNRA Bambey / Phytotedmie Aradlide / Evaluation Variétés de Bouche GGP 98 / J. Martin, agronome Cirad. mai ‘1999
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