S E M I N A I R E S U R : "LE DEVELOPPEMENT ...
S E M I N A I R E
S U R :
"LE DEVELOPPEMENT
DU MARAICHAGE AU SENEGAL"
CAMBERENE 8-9 JUIN 1982
D H
CENTRE FOUR LE DEVELOPPEMENT DE L'JXlRTICULTURE
CAMBERENE - DAKAR
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES

"SEMINAIRE SUR LE DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE AU SENEGAL"
8 - 9 Juin 1982
1. INTRODUCTION
2. PRESENTATION DES ACTIVITES MARAICHERES
2 . 1 . - C.D.H.
2 . 2 . - S.T.N.
2 . 3 . - SODEVA
2.3.1. - SODEVA DIOURBEL
2.3.2. - SODEVA SINE SALOUM
2.3.3. - SODEVA THIES
2 . 3 . 4 . .m SODEVA LOUGA
2 . 4 . - SOMIVAC
2 . 5 . - SAED
2 . 6 . - E.N.H.
2 . 7 . - CARITAS
2 . 8 . - SENPRIM
2.9. - PROJET BAS SALOUM
2 . 1 0 - ISRA SECTEUR CENTRE SUD
2.11 - D.G.P.A.
2.12 - SODAGRI
2.13 - SONAR
2.14 .. GOPEC
2.15 - CONCLUSIONS GENERALES

3. OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS
3.1.
FORMATION
3.2.
PROTECTION
3.3.
LIAISON RECHERCHE "MARAICHERE - DEVELOPPEMENT"
3.4.
COMMERCIALISATION
3.5.
APPROVISIONNEMENTS EN INTRANTS
3.6.
DIVERS
4, SEMINAIRES FUTURS
- ANNEXE1
LISTE DES INVITES ET DE DIFFUSION DU QUESTIONNAIRE
- ANNEXE II
LISTE DES PARTICIPANTS
- ANNEXE III
PROGRAMME
- ANNEXE IV
QUESTIONNAIRE
- ANNEXEV
LISTE DES ABREVIATIONS

1.
2
Présentatio.: des activités maraichères
- - ‘..-__--- -_-.-.
2 l.
Le Centre pour le Développement de 1’Horticulture CC D H )
2 1 1 .
Présentation
Le TT D D présente aux participants les différentes activitbs du Centre
en donnant une synthèse des r6sultats obtenus et des programmes en COUI‘S
de réalisation, ceci pour les différentes sections composant le C D H :
&p&imentation, Amélioration, Protection des Cultures, CotnmerCialiSatiOn,
Production de semences, Vulgarisation. et Formation
Il est prBcis4 que ce tour d’horizon rapide des actions menées, ne permet
pas d’entrer de faSon approfondie dans le dGtai1, mais que des informations
plus complètes peuvent etre obtenues d’une part dans le rapport qui a et6
remis aux participants et d’autre part à partir des publications. du CD H.,
documents qui sont d’ailleurs envoy& au fur et à mesure de leur parution
aux dîfferents services et organismes concernés par des actions de dévelop;
pement .du maraichagc. . ‘Y “*
2 1.2
ln@$efli $$ied$; $i&!$j~$~f~ t f 1 a d er:sit& de plantation pour l’oignon
réalisée de fason traditionnelle, ne correspond pas aux recommandations
du C D :i ) mais parait donner actuellement satisfaction aux producteurs
‘- Les fumures minbrales : ce problème extrêmement complexe dans le choix
de8 engrais et les doses ci appliquer liés à la fertilité ou la pauvreté
naturelle du sol, ne permet pas dans 1’4tat actuel de nos recherches de
déterminer, pour les différentes r6gions du Sénégal, des doses optimales
d’utilisation Des essais locai!x devraient Etre menés afin de determiner
une politique de l’emploi des fumures minérales par espèce légumi&re.
‘- Problème du controle phytosanitaire du matériel vilg&al produit au
Sdnégal : un service National a Qté cr6e et doit devenir opérationnel dans
les mois qui viennent, il sera chargb en outre d’établir une rQgleuoetation
et un contro1.e du matériel produit- Au niveau du C D Y la Section produc-
tion semences devra produire des semences de base et apporter un support
de conseiller auprès du Service semencîer en cours d’organisation.
- MatBrie didactique * le C D 11 dispose de différentes &ries de photos
diapositives et est dispos6 21 autoriser la multiplication de ce mat&iel
par les organismes d6sireux d’en disposer pour leur programme de formation
interne.

. . Transformation et conservation des productions ;
roncernant les problèmes de transformation un institut spécialis6 existe
B Dakar (1 T A ). avec lequel le C D H travaille en étroite collaboration,
et qui est a meme de fournir les renseignements nécessaires B cette tech-
nologie. Pour la conservation de certains produits faisant l'objet de
cultures saisonniéres et de forte consommation au Séndgal (oignon - pomme
de terre) le C D 9 B étudi.4 la possibilité d'une conservation en milieu
rural par des moyens simples et l'utilisation de variétés adapt&es* Le
Centre met en garde la conservation par le froid qui implique des inves.,
tissements couteux et une augmentation du prix du produit?.$ la::qonte.
.- Patate douce * actuellement différents clones sont en exp6rimentation
dans le but d'obtenir des varit&& mieux adaptees aux différentes saisons
culturales et plus performantes en rendements.
2 2
La Soci&é des Terres Neuves (S T N 1
2 2 1
PrBsentation
La S T N a une mission de colonisation et, plus récemment s"est vue
confier l'encadrement du secteur mara'lcher et fruitier dans la zone des
"Niayes", les régions concerntles sont : le Cap.Vert, Thiès, Louga et le
Fleuve.
- Deux nouvelles directions ont ainsi renforcé l'ancien organigramme de
1aSTN
a) Direction des Opérations Mar$?ch&es et Fruitières !
~ Division Production
~. Division %opr$ration et Crédit
.- Division Commercialisation
b) Direction des Aménagements et de L'Equipement :
*- Division Aménagement
- Division Equipement
- Division Agro-industrielle
- Vu l'importance qu'accorde la S T N au maraichage, une structure
hi&archique bien adapt6e a son programme de ddveloppement a été mis en
place.

Cette structure comprend : YJn Directeur Général, des Directeurs de
Division, un responsable Vulgarisation, un PhytOpatolOgi8te; et sur le
terrain un personnel appropri& au niveau des projet8
- Le programme de la S T R
sera réalise 21 partir d'une étude entrepriee
par le "Bureau de Developpement de la Production Agricole II (B D P A
France) et concernant un plan de developpement du secteur maraicher dans
les Niayes de Dakar à Saint,-Louis, 6tude financée par la Caisse Centrale
de Coopération Economique CC C C E?
-. Les activité8 en cours et prévues :
a\\ Projet test d'assistance a quelques maraichers de8 Niayes en vue
d'améliorer la production de : l'oignon, la pomme de terre et de la
tomate (budget : 344 00.5 400 FSFA)
b) Projet test de d&eloppement dans 18 zone maraichere du Gandiolais
pour l'oignon pomme de terre., tomate de table (budget : 245 000 300 FCFA)
cj Sous projet à Keur Momar Sarr et concernant le maraichage, la rizicul-
ture, l'arboriculture fruitière et le reboisement (budget : 138 809 OOOCFA)
di Projet plu8 g6néral de d&eloppement dan8 :La zone des "Niayes" ceci
dan8 une politique de production devant permettre une auto..suffisance en
oignon, pomme de terre et tomate au Sénégal;
- Pour l'ensemble des actions la S T N envisage une étroite collaboration,
avec le C D H en matière de recherche et de formationj et avec la SODEYA,
dan8 les Regions concerr&es,en matière de développement
- L'intervention de la S T N auprès de8 maraichers portera sur la formation
et l'encadrement, as8urera le8 approvisionnement8 en intrants, apportera
aide et conseils dans les problèmes et l'organisation de la commercialisa-
tion des produits. ceci sans intervention directe.
- La S T N fait remarquer que les difficultés pour un bon dt-veloppement
du maraichage sont surtout d'ordre technique et organisationnel,ceci dans
la planification> la commercialisation, les approvisionnement8 en intrants,
la qualit de8 produit8 et leur conservation et l'étude des marchés.

2 2 2
Interventions des participants
- La commercialisation * la S ‘T N ne s’engagera pas physiquement dans
des actions de commercialisation, elle n’apportera qu’un support dans
l’organisation des producteurs ,:fin de les aider et les conseiller B
résoudre les problèmes de wnte et d’éco*ulement dos produits.
” Importance de l’encadrement : ni les surfaces, ni le nombre de paysans,
& encadrer par la S 7’ N nc sont d&ermin&; à 1 ‘heure actuelle
- La collaboration SODEVA~,STN : un protocole d’accords devant déterminer
les responsabilitds et la collaboration entre 1~s deux organismes est en
cours d’élaboration., ceci pour les Rdglons de ‘ïhiz?s ot de Louga.
- L’extraction industrielle de la tourbe dans la zone des Niayes : de
nombreux participants font part de leur pr&occupation en ce qui concerne
les conséquences d’une extraction de la tourbe dans les Niayes et du
danger que cela représente pour les cultures marnichères réalis&es dans
cette zone
Il est demandd ZI la STN de s’intéresser à ce problème afin
de préserver les int6rets des deux parties
2 3
Société de Développement eL de Vulgarisation Agricole (SODE!?AJ
2 3 1
Présentation
La SODEVA intervient essentiellement dans lr: bassin arachidier dans les
Régions de Thiés Louga, Diourbel et le Sine-Saloum. elle est chargée d’y
assurer le développement intdgré Su monde r:!ral , Les priorités de dévelop-
pement de la SODEVA sont les grindes cultures (arachide, mil . . .) et l’dle-
vage. Rien qu’il y a des actions marzich&rcs, cotte activitd est margina-.
lisée par un manque de budget sp&iLi+e c.l IC?liZ r?u marai chage .
La Direction G&&ale de la SODWA par l’intez~~?diai:~e de la Division
Technique des Opérations CD 7 0 1 a la rccpcz>,z bilité ies actions menées
dans les régions ,

Dans chaque Région une Délégation assure la réalisation et le suivi des
programmes pr&vus au niveau departemental, communautés rurales, pour
arriver au village lieu d'activité des encadreurs de base.
La SODE'JA dispose d'une Division Formation et d'un Centre placé dans la
Région de l'hiès à Pout (CETAD)
Dans Le cadre de la diversification des productions la SODEVA a débuté
en l-70 (R6gion de ThiGs1 des actions d'encadrement des zones maraichères
ceci en collaboration avec Pe C.D.H.
Actuellement l'appui du C D R Vulgarisation est surtout actif dans les
Régions de Thi&s et du Sine Saloum par la mise en place de deux experts,
dans les deux autres région s la collaboration se place sur des actions
ponctuelles ~
En ce qui concerne la formation de l'encadrement. celle-ci est assurée
par des Formateurs Régionaux qui sont eux.mèmes recyclés au CETAD (POU~)
avec l'assistance du C D H
2 3 1 Présentation SODEVA
Diourbel
Dans cette Régior. les actions maraichères sont coordonnées par le
responsable du Suivi Technique et par le Formateur.
Un Technicien Lilorticole a été affecté dans la vallée du Sine et y assure
l'encadrement des paysans.
Le programme cultural est prévu sur les deux saisons
- en hivernage, les ldgumes de type africain
- en saison sèche, lea légumes de type européen
L'assistance de la SODE"A portera sur :
- l'approvisionnement en intrants a partir d'un magasin instar16
CI Diourbel
-. l'introduction d'espèces et de variétés adaptées et performantea
- l'am&lioration des techn?.ques culturales et la lutte contre les
parasites des cultures
- la réorganisation des Cooperatives afin de mieux responsabiliser
les Producteurs et de faciliter les problèmes de commercialisation
Ces objectifs devraient permettre de solutionner les problèmes existants
Le présentateur fait également observer le manque de disponibilitd en eau
et de moyens d'exhaure,

2 3 2
Interventions des participants
fmportance des surfaces et du nombre Oc mryseus maraichers . les cultures
légumi5res étant une activit6 compl&M?ntaire pour le paysan, il est ex."
trémement difficile de donner der précisions sur ces points
- Protection des cultures, utLli%tion du Ikradan : du fait de sa toxité
&levée ce produit n'est actur?'inmcnt yas recommand5 11 est d'ailleurs
homologuts au SQnBgal quo pour ; ' t:::.?f* .-i :**zt:t.- $-j-on
,_ ____.&
_
11 peut etre remplac6
avantageusement par d'ciutr~2r: m9w ?:~-ir,~ea
'-~ L'eau et les am&q+?mentû : La SODY'I!\\ ne *YIsposo d'aucun budget deatiné
au fonçage ou au foragc da puits., '1 '~~;-~~,$znTP.?.q
u......c. ,. artfsancl de puits se
heurte à des problèmes de percement de cuiraasrs oe iatérite ou à la
salinité de la nappe at:t:i.ntt<
- Collaboration SODE'TA
Diol?rbe: etSTN
: actuellement aucun contact
n'a été pris pour une rctivklé commune dans cette région
233
Presentation SODEVA - %iès
- Pour la campagne 82 CI3 la Cr;l,Ggation avai.t Frévu un budget de l'ordre
de 4 200 000 Fr destin6 L?U:: action: m?::aichères, actuellement ce crddit
ne sera pas débloqué tant c:w lx m~)d~~litGs de wllaboration entre la
S T N et la SODEVA ne reroxt pas ahpt%i:
La réalisation du programme mLTai.ch-r ~:a:;;: Ya Kgion est assuré par
20 Encadreurs de Base et 12 Ag--X+:C ?oc,h?i:-i-<-?-i ;.'Y:.; Sommunaut6.s Ruràles
CATCR'
Les actions maraichères dznv ?.:a :: .r;io:i ont ~~'Ib:lt& -n 1978 par des cultures
de contre saison avec do:. 16~1~ ; I.-. !q-;.:- n.:~r.q-é~n
L'&entai1 des espi-cas s'o?f: rzqi~?r:~zt
2: a:-;:L or 10s légumes de type
africain cultivé en saison de, pluieo ont. AZ:-! I.;,troduit dans le programme
Quelques 3.80 maraichers ort 2:; o~cad~^é~: 2u niwcu ie "jardins pilotes".
ces jardins dispersés dsnr l,e:~ :':o ::' il for.~~ iE::zit& de producteurs,
servent de points de démonstrati.oc
t33Uï Ier exploitants vois,ins.
L'approvisionnem5nt en fntrsnt., (<cmrn-esj c?grais? se fait par le service
d'intendance de la SODEVA à ,Y <PS ~r~~~t:-: ' ytay;-,sins ('1 <:z vente.

La formation pratique et théorique de l'encadrement a lieu au CETAD de
Peut, celle des maraichers est faite sur le terrain dans les "jardins
pilotes"
Les principaux problèmes concernant le d&eloppement de ces cultures
dans la Rggion sont : commercialisation, protection phytosanitaire,
manque d'organisation et do donnzes de base, approvisionnement en facteurs
de production, formation den paysans
2 34'
Interventions des participant3
- Situation de la collaboration entre la SODEVA la ST?? et Caritas : pour
les d4partements de Thiès et de Tivaouane les actions prévues entre la
STN et la SODEVA seront regies par un protocol? d'accords, Mbour n'étant
pas concerné
Il n'existe pas d'actians communes entre Caritas et la SODEVA
- La formation du personnel de la SODEVA : la SODEVA a opté pour une
formation du type "cascade", partant des A V S (agents de vulgarisation
et semences) pour arriver en fin de circuit aux E B
(encadreurs de base)
ceci dans le but de sensibiliser I'cnsembln des échelons concernés par
les actions maraichères
2 3 5
Prksentation SODEVA
Sine Saloum
Actuellement le personnel concernE par l'encadremont des exploitants
maraichers I comprend : 8 A V S, 9 A T C P et 10 E B
CR programme a demarr6 en 1981 avec la collaboration du C D H sur des
actions de formation et de d6monstration et sur une gamme de 16gumes de
type europgen et africain
La SODEVA a assuré l'approvisionnemçnt de 7 magasins d'intendance repartis
dans les departements de la Zgion ; cn s:zences et produits de traitement
ceci pour un montant de 334 700 Fr
La Société dispose de 7 cerztres 20 Irrmatior, cc:lui de Foundiougne a &é
utilise pour le maraichage et pou:: le personnnl d'encadrement
La formation des narnick, "~8 ,? "'- : :‘ .'.. : : / -, .- * > -1
..-
:.* ,. pJ -lCi+w orgahJ.kriées 'sur
les 10 jardins de d&monstration mis on place

Da:;s ! a !?&gio;- l e prob’ème 3 ‘2 ~1. s marq ta: t est celui de 10 rommer ialisa-*
ti,,.i des nrodii.ctio:,s
I?~I ce q*,i col (-er.:.e 1 ‘assisCa~.ce du ‘: D K B 3 a SODEVA Sirié Sala m i l SQ
place dans le cadr:: d’s : appui technique ci la formati 1:: et aux jardins
pilotes
2 36
I,:terventic.ns des parti.cipa.. ::s
‘- Approvisicz -cmr.- t des magasi s d’ir.tendance
: la ven.te de sww ces dans
la Région a wnnu un gra,!d succès auprès des maraichers
Le col,di tionnemer t
a été fait Y! sachets de 5 gr vendl:s a .c: prix I:nit:aire de 12.5 Fr P::ur Les
légumes d e type afrirait
Te cr::*di. tior:rement
ainsi q?Ie SOI: prix, est a
la portée de la borirse dw paysans
L ‘approvisionnement a également port6
s !r les pri:lcipa.:x lbg mes de type européer
- Collaboration SODEVA-IRPA : un parti: ipant émet lr souhait
que la zone
maraichère auto--r de Kaolack, face l’objet d ‘i:ne action commune IRPA-SODEVA
- Prieicipales zones de production, les espèces ,ultivées, la commerciali-
sation, les zones maraichères les plus importantes sont : Kao’ack, Gandioye
Toubacouta et PTioro En saisos sèche et par crdre d’importan; e : laitue,
navet, chou pommé, chou rave
radis.. etc . .
La SODEVA %? ‘apporte au
r:e assistance e= matigre de -ommercialisation
237
Présentation SODEVA
Lau ga
- L’action maraichère dans la rdgion a démarr? e:~ octobre 3981 avec la
formation de ‘5 agents envoyés au CETAD de Po,.t daw le cadre des journées
d ‘6tlides données par 1 e ? D Jg
La campagne 82 83 verra 1 ‘implartation de 5 jardins de d6mowtration
(320 000 Fr de blldget! et la poursrite du programme de formation
S.-r le plan Régional l’action maraichère est !.oordonnée par le Chef de la
Division des Artions et Programme
et le %ef de la Section Vulgarisation
et Formation, SI:~: le terrain la Societé dispose de 3 A V S , 43 A T C R
et 129 E 7
Comme dans les a* tres DelGgations la formation est du type “cascade”
(Formateur
AVS
ATCR
EB) et le centre de Kelle Gueye sera ritilisé
2 cet effet.

11 est demandé au C D "r une assistance pour la formation et pour La mise
\\
en place de tests de variétés performantes et de produits phytosanitaires
2 38
Interventions des participants
- Principales espèces cultiv6es dans la Région * oignon> carotte. navet,
cho::
laitue, past&que, piment > gombo. diakhatou
2 4
La Société pour la Mise en Valeur Agricole de la Casamance (SOMIVAO
2.4 1.
Pr&entation
- La SOMIVAC est responsable du developpement rural pour l'ensemble de
la R&gion de Casamance
Le secteur production végétale comprend les cultures vivri&res, fruitières
et maraichères
La SOMIVAC a intt-gré les projets de développement t6l.3 que :
- Projet Rural de Sedhiou (P R S )
.s Projet TlntBgré de Développement Agricole de Basse Casamance (PIDAC)
- La Mission Agricole Chinoise CM A C 1
L'ensemble des actions maraichères de la Région sont coordonn&es par la
SOMIVAC à Ziguinchor B partir du bureau des Etudes, de 1'Evaluation et
de la Planification (R E E P) assisté par un expert du C D H affect6 dans
cette Région
TJn recensement des surfaces culturales maraicheres, effectué en 81-82, fait
apparaitre les chiffres suivants pour la RGgion. pour le PIDAC 46 ha, la
MAC 290 ha, le P R S h,5 ha a Velingara 7,9 ha, soit un total de 351 5ha
Depuis l'annde dernière on constate une tendance a l'augmentation des
surfaces en 16gumes de type africain au détriment de celles cultivées en
légumes de type européen, ceci en raison des problèmes de vente et d'écou-
lement
!In Centre de Formation Horticole (CE FO H ) a ét8 cr&e à
Dj ibelor dans
le but de former les responsables des actions maraichères des projets
PIDAC - MA? - P R S Ir un deuxième Centre existe à Guerina, ce dernier a
une vocation de formation polyvalente
Le support de la SOMIVAC en milieu maraicher se limite a l'encadrement
et aux conseils techniques, le seul support financier existant concerne
l’approvisionnement en semences

10
Les principaux problèmes rencontrés sont : la commercialisation des
légumes, la programmation des productions.
l'approvisionnement en intrants,
les disponibilit& en eau
L'assistance don&e par le C D T-1
se place dans le domaine de la recherche
ivari6tGs adaptises
étalement des productions) ainsi que dans celui de la
formation de l'encadrement
2 4 2
PrBsentation du projet : PIDAC
La responsabilité des actions maraichères au niveau de la Direction est
donnée au responsable de la Formation et au responsable de la Protection
des Cultures. La Division Vulgarisation est charg4e de la coordination des
programmes
Sur le terrain., l'encadrement est assuré par 2 coordinateurs, 28 chefs de
zone et intendants
et par 70 encadreurs de base
- Le programme maraicher a été lancçl au cours de la campagne 80/81 et a
concerné environ 10 000 maraichers; les espèces cultivBes furent de type
europ6en et africain
Le PIDAC a apport& une assistance par un approvisionnement en semences;
produits phytosanitairesj petit outillage et par des actions de formation
et de d6monstration
Les freins au développement du maraichage sont : la commercialisation la
qualité et les disponibilités en eau
l'approvisionnement en intrants
L'assistance du C D H portera : sur la formation et les résultats de la
recherche en Casamance
2 4 3
Présentation du projet * >i A C
L'encadrement des maraichers par la Mission Agricole Zinoise a début6
en 1975 il concerne l'arrondissement de IJiaguis et la commune de Ziguin-
char
Deux 1 T A sont responsables de ce programme, sur le terrain 1 chef de
zone et C vulgarisateurs assurent l'encadrement
Les principales cultures réalisSes sont : tomate et pastèques pour les
1tSgumes de type européen plus un éventail de légumes de type africain
La M A C n'intervient auprès des exploitants que dans des actions d’en-
cadrement

2 4 4
Interventions des participants
- Importance des surfaces cultivées en légumes : piment 52:,7 ha. dtakhatou
X,1 ha, patate douce 4.5,5 ha, gombo 44.7 ha soi.t 204 ha en légumes de
type africain et tomate 33 ha, oignon 23,2 ha, choux loi.5 ha, pomme de
terre 4,l ha soit 70,8 ha
Le recensement de ces surfaces culturales a été réalisé B partir de fiches
d'enqui% remises aux encadreurs des différents projets concernés Ces
donnbes ont une valeur indicative
des surfaces réelles mises en culture
- Le projet test de développement maraicher en Casamance : le but de la
mise en place de ce projet est de permettre de définir une stratégie de
développement ceci, par une meilleure connaissance du milieu, des techni-
ques culturales adaptées, et un étalement des productions devant permettre
un approvisionnement des marchés sur des périodes plus longues
- Options et perspectives du programme : suivant les priorités établies par
le Gouvernement, la SOMIVAC envisage de promouvoir les cultures d'oignons
et de pomme de terre
Pour la tomate la production saisonnière est actuel-
lement suffisante mais un effort devra t-tre fait pour un étalement de ces
cultures dans le temps
- Budget et assistance aux maraichers :
la SOMIVAC ne dispose pas d'un
budget spécifique ZI destination du maraichage, par contre le PLDAC a une
enveloppe financikre lui permettant l'approvisionnement des maraichers en
semences et produits divers, intrants remboursables en fin de campagne par
les paysans
Ce projet apporte également son assistance pour la commercialisation des
légumes par des transports et des contacts pris avec les hbtels de la
Région
- La commercialisation et les prix des produits : afin de pallier au
problème de l'écoulement des légumes,
la SOMIVAC recommande la program-
mation des productions par une diversification et un etalement des espèces
légumières mises en place ainsi que par l'organisation de coopératives
maraichères
Une enquete des prix légumes surle maréh& de ZQuinchor a été faite et les
I_*.
r&ultats sont disponibles a la SOMIVAC

12
2 5
Société d'Am&agement et d'Exploitation de la Moyenne Vallée et de la
Faldmé
2.5,1
Présentation
La s A E D intervient dans le Delta et les vallées du fleuve SÉin&gal et
de la Fal&mé Son programme comprend principalement la riziculture irriguée
et la production de tomate industrielle (800 ha!
La Direction (Saint-Louis' assure la coordination des programmes par
l'entremise de la Direction de la Production et ceci 3 destination des
responsables des 12 périmètres encadrés qui sont les chefs de la Division
Agronomique,
et le responsable de la Structure "Julgarisation
Sur le
terrain l'encadrement est assuré par * les Adjoints d'encadrement. les
Chefs de Zone et les Encadreurs
- L'opération tomate industrielle a début& en 72/73 et une deuxième
spéculation a été introduite en milieu paysan : l'oignon
L'assistance de la SAED aux paysans se fait par la distribution d'engrais,
de produits phytosanitaires. de petit mat4riel, par les préparations
mécanisées des sols, elle assure les besoins en eau d'irrigation, et met
B la disposition des exploitants le personnel d'encadrement
- La commercialisation de la tomate est assurée par la SO CA S et la
S M T L
-' Sur le plan de la formation la SAED organise des stages et des démons-
trations 6ur le terrain afin de parfaire les connaissance6 de son personnel,
dans le domaine des techniques d'irrigation Elle dispose également du
matériel didactique du Centre National d'Application des Techniques d’Ir-
rigation ICNATI)
- Les principaux problèmes ne sont pas d'ordre agronomique mai6 l'organi-
sation la conservation et le transport des productions
- Le 2 D 2% assiste la SAED par des actions de recherche et de premlga-
risation

13
252
Interventions des participants
* Collaboration SAED-CARITAS : bien que Caritas intervienne également dans
la EGgion il n'y a pas d'action commune
- La tomate industrielle, renseignements divers : variétés cultivées :
Wma V F - Super Borna et Indie:-.a
Prix d'achat aux producteurs : 17 CFA/kg
Rendements : entre 15 et 20 t/ha ces rendements faibles sont lif% B des
problèmes phytosanitaires [Yeliothis) et un mauvais suivi des techniques
culturales malgrd les acquis de la recherche déjà test6 en milieu rural
La saison culturale : semis en novembre, repiquage en décembre, fin de
production mi mai, la r6colte s'dchelonne sur 4 à 5 mois
%Qt des opdrations, préparation des sols, exécutés par la SAED : labour
8 OC0 CFA/ha, passage offset 5 000 CFA/ha, billonnage û 000 CFA/ha
Transformation usine : six kg de tomates donnent environ un kg de concentrd
Sur le plan variétal, l'usine marque une préf&ence pour les vari&&
Eoma et Super Rama
2 6
Ecole Nationale d'H-rticulture (E N H !
2.6.1
Presentation
L'E N H crée CT-. 19<;2 a po:,r objectif de former des techniciens pour le
secte.;r pl*blic et le secteur privd dans le domaine de l'horticulture
La formatiot est faite a 4 niveaux donnant ?ieu en fi? de cycle à la
remise de diplomes :
a? B T S,
Brevet de Te.rh$-*iciez S,*périeur
b' B T
Rrevet de TeThnicien
c! ?l P ,
Brevet professionnel
d) C A P,
"ertifi.cat d'Aptit;.de Prnfcssion;le!
BTS : recrutés au niveau Bacheliers 'formatiol-: interrompue en 19781
B T : recr tés au niwa: D F E M, Y A P, ou diplcme d: î,ei-tre d'Etudes
des Techi.iqxles Appliq ées au Développement. cycle de 3 ans comprenant
des +O::rs thCoriq:les et pratiques ctt un wsej gï*eme:- t g&,dral.
BP et CAP
: les nuditer!rs de ces cours sont admis, soit à la demande
de leur employeur, soit sur leur propre demande ou encore sur proposition
d'organismes privés ou publics. Le système mis en place repose sur l'al-
ternance d'une formation école-employeur
(cycle de 3 ans).

14
Une réorganisation du programme de l’école est en cours d’étude et,
d’autres formules de formation sont envisagées.
Afin que la mission confiée à 1’E.N.H puisse se réaliser avec un maximum
d’efficacité il est nécessaire que :
- elle b&bficie du budget prévu (projet FAC 138 millions de CFA)
pour la remise en état des locaux, l’amenagement d’infrastructures
d’exploitation,
disposer de vehicules, etc. .
- enfin, s’organiser et cr6er des liens étroits de collaboration
avec la recherche d’une part et les organismes de développement d’autre
part L
L’assistance Souhait&e du C.D.H. devrait porter sur :
- la dgfinition des objectifs de formation
- la participation B la fonction p6dagogique
- un appui technique à 1 ‘exploitation (s ‘ages, documents, confdrenced
2.6 2.
Interventions des participanïs
- Dans le cadre de la r6organisation des programmes d’enseignement que
fera 1’E.N.H. pour les anciens dipl&n& :
l’école espère mettre en place des cours de recyclage par le biais de
1 ‘Association des Anciens élèves.
- Capacité d’accueil de 1’Ecole :
Une trentaine d’6lèves par promotion soit un total d’environ 200.
2.7.
C A R I T A S SénEgal
2.7.1
Pr&entation :
- Caritas Sdnégal est un organisme a but non lucratif qui, dans le cadre
de ses objectifs encadre les paysans dans différentes zones du SQnégal,
actions liées au projet Hydro-Agricole.
- Les actions maraichères (département de Mbour) sont sous la responsabi-
lit6 d’un chef du service agriculture, deux responsables de zone et deux
adjoints responsables de zone Les autres personnes concerncSes par le
maraîchage sont : le chef du service animation, le directeur des centres
de formation, le chef du service de la maintenance et le chef du service
commercial, Sur le terrain l’encadrement est assure par 2 chefs de zone
(1.T.A > e t 2 encadreurs (B.T.H.).

15
- Les culture6 encadrdes sont le melon (115 ha), la tomate (30 ha), le
haricot (20 ha), le gombo (20 ha) et le piment (10 ha>, environ 2352
paysans sont concernés par l'action sur un total de 225 ha.
- le projet assure l'approvisionnement en semences, engrais, produits
phytosanitaires et ga6oil. L'assistance aux paysans concerne des travaux
de labour, l'entretien du systeme d'exhaure d'eau, un service de commer-
c&alisation et un magasin de vente à Sandiana.
- La formation en matière de maraîchage se fait dans les Centres de
Formation Agricole à Nianning (2.. F.A.N.) et Bambey (C.F.A.B.). Cette
formation est théorique et pratique, selon 2 formules : cycle long (3 ans>
et un cycle court (3 mois répétitifs). Une partie importante de la for-
mation des paysans se fait sur le terrain.
_ Les grands problemes & maraîchage sont l'approvisionnement en facteurs
de production et la lutte contre les maladies et insectes.
- Caritas estime que son premier objectif a ét$ atteint, par la sensibi-
liaation des paysans dans la zone des projets et par un accroissement du
niveau de vie. Son deuxieme objectif prévu est d'aider les population6
rurale6 a prendre en charge les actions et les structures mises en place.
2.8.
S&égalaise des Primeurs (S E N P R 1 M)
2.8.1
Pr&entation
En août 1979 après la dissolution de BUD Séndgal, la DGPA fut charghe
de reprendre la gestion et les ûtructures d'encadrement des p&îm8tres
de Kirène, Baobab et Sl-Bis a vocation meraichère.
- Les programmes de campagne sont planifiés à partir de la Direction
G&&ale de SENPRIM.
Sur le terrain au niveau de chaque périmètre,
l'encadrement est asaurd
par une direction composde par 1 chef de Périmètre, un chef de Production
et son adjoint, les Chefs de Blocs et les Encadreurs,
Actuellement,
l'encadrement porte sur environ 625 familles d'exploitant6
travaillant sur une superficie de 311 ha, la repartition par périmstre
est la suivante :
Baobab
: 300 familles sur 150 ha
g%rène :
300 familles sur 150 ha
Sl-Bis :
25 familles sur 11 ha

Les objectifs de SENPRIM sont :
- fixer les familles dans leur terroir par une activite culturale
maximale sur l'année
m améliorer l'alimentation des collectlvi~é~ locales
a- accroftre le revenu des paysans
- freiner l'exode rural
- ameliorer la balance commercizle du pays par dos exportations
- L'assistance donnée aux paysans concerne, l'approvisionnement en
intrants sous la forme de prC?t de campagne (85 millions de CFA>, la
pr6paration mécanisee des sols, la commercizliflntlon des produits 3
l'exportation ou en vente locale, l'nncadrc3nt des Fnysans et leur
formation sur le terrain.
- Les problemes rencontres son: :
- la faiblesse de la recherche pour 11-s l&umes d'exportation
- le manque d'organisation de la commercialisation sur le plan local
- l'approvisionnement en facteurs de prr*'uction
- le manque de contacts avec la rocherchc
2.8,2.
Interventions des partictpants
- Revenus des paysans : les exploitants g?orlent entre 200 000 et 400 000
CFA par campagne maraichare.
- Statuts de SENPRIM : l'absence d'une structure jurcdique pose effecti-
vement des problèmes.
- Evolution du personnel d'nncPirww-'t : C'or*,~:is:at!-on des coopératives,
l'evolution dans les connaissa-pn.s drus trJ+:f:u~s culturnles, devraient
permettre un allégement gr! cr: ~JYXY-XY.C~.
- Perspectives d'extension : WI? c:?enn?on Iraq w.yfccca culturales est
en cours d'étude pour les p@rim?Cres Eoob-3 c: Sl-Pin (150 ha).
2.9.
Projet Bas Saloum 3 Netna N'Ding (sLn---sa*c:~-,)
2.9.1.
Présentation
- Le projet
"Bas Saloum" situb rlfins Ta ?‘-I? <P ~'3 '..a f?:mn (Cpartement de
Foundiougne) a été cr&e en ??7? p$'-. "-,n--n-r-C an '* ?.F.A.

17
La Direction de projet comprend : 1 Directeur (IRPA), 1 Chef de Projet
assistés par 1 responsable pour la Commercialisation.
Sur le terrain, l'encadrement est assuré par 6 personnes.
Le périmètre comprend 17,7 ha irrigués à 1~q raie et reportés en 57 parcel-
les. Les cultures réalisées sont très diversifiees, tant en légumes de
5 4, LA * _
type europ&en qu'africain.
- Le projet assiste les 57 maraîchers dans,
l'approvisionnement en intrants,
la vente et la commercialisation, ainsi que pour la formation dans le
cadre de conseils et de dQmonstrations
Cette assistance dgborde les limites du projet pour les maraichers instal-
lés dans la zone sous la forme de conseils et de distributions de plantes.
- La formation des encadreurs se fait sur le terrain et lors de réunions
d'information par les responsables du projet,
- Le C.D.H. intervient par des recommandations dans les différents domaines
de la production et lors de visites.
Cette collaboration devrait encore être renforcée par une augmentation de
la fréquence des consultations sur le terrain,
- La commercialisation des produits et la protection des cultures sont les
facteurs limitant du développement de ces actions.
2.9.2.
Interventions des participants.
- Rendements et revenu des paysans :
Pour la pomme de terre 15 t/ha, tomate cerise 45 t/ha.
Le revenu moyen par paysan est d'environ 100 000 CFA pour une période
culturale de 6 mois et sur une parcelle de 22 ares.
- Actions hors projet, distribution de plants :
La distribution de plants d'espèces légumiéres aux maraichers installés
près du périmètre a pour but de les sensibiliser et de les interesser aux
activités du projet.
- Intéressement des exploitants du projet aux différents problèmes de
gestion : ils sont inform& et participent 3 l'organitiation des campagnes
et ZI la vente des produits par l'intermédiaire d'un délégué.

18
2.10
ISRA - Secteur Centre Sud (Sine Saloum)
2.10.1 Présentation
- Le Secteur Centre Sud a débuté son programme maraechage en 1970,
actuellement la surface totale encadrée est de 1,2 ha. La principale
Unit& se trouve a Koumhidia.
- Le personnel du Secteur se compose : d'un responsable du Service d'Ap-
plicatfon de la Recherche (S.A.R) assisté par un Technicien Sup&rieur en
Horticulture (T.S,H) de deux encadreurs et d'une Responsable des Actions
Féminines.
- L'XSRA assure la distribution des semences des principaux lfigumes
cultiv&, et en collaboration avec le C.D.H. organise des d&nonstrations
en milieu paysan.
- La formation du personnel d'encadrement est assurtse par le responsable
du S.A.R et son assistant le T.S.H. au cours de réunions d'information,
formation ponctuelle et continue,
Celle des paysans se fait sur le terrain au moyen de démonstration par
les encadreurs et la monitrice rurale.
Les principaux problèmes rencontrés :
- l'eau : disponibilité,
exhaure, puits insuffisants
- commercialisation, conservation, transport
- protection phytosanitaire
- l'approvisionnement en intrants
- 11 est demandé au C.D.H.
: d'amplifier ses actions de liaison recherche-
dkeloppement, de solutionner le problème d'approvisionnement en semences
des varié&% recommandées, d'avoir une meilleure connaissance des probl&mes
du milieu paysan.
2.11.
La Direction G&&ale de la Production Agricole (D.G.P.A.)
Division Horticole
2,11.1. Pr6sentation
- La D.G.P.A. est l'organe technique du Minist&re du Développement Rural
chargé du suivi de l'ex&ution du programme agricole national et comprend
trois Directions Techniques :
. Direction des Etudes, M&hodes et Plans (D.E.M.P.)
. Direction de la Protection des Végétaux (D.P.V.)
, Direction des Actions et Programmes (D.R.P.)

19
- La Division de 1'Horticulture est sous cette dernière Direction (D.A.P).
Elle est l'organe conceptionncl et exkutif de la D.G.P.A. dans sa
potitiqy;e des cultures horticoles et a pour mission :
. la dQfinition du programme national horticole en relation
avec les sociétés de développement et services concernés
. le contr8le et le suivi technique de l'exécution des
programmes de production horticole
. l'&ude et l'organisation des structures de valorisation
des produits horticoles
. l'organisation du milieu horticole
. le contrôle technique des organismes du d&eloppement
horticole
. 1'6tude du marché des fruits et légumes
a. Définition du programme national horticole
Le programme national horticole est pluri-annuel et est défini dans le
ne plan économique et financier du Sénégal. Ce plan définit les orien-
tations et objectifs suivants :
- Orientations :
. specialisation des zones de culture
. intensification des acquis de la recherche (variétés adaptées,
conservation,
ltsgume du type africain)
. coordination des actions de développement
- Objectifs :
11 s'agit, a terme, d'améliorer et d'accroitre la production en vue de
satisfaire les besoins du marché intérieur en Iégumes frais et de pro-
mouvoir les exportations des produits horticoles de contre-saison. Pour
atteindre ces objectifs les mesures suivantes devront étre prises :
. introduction du crédit agricole pour les maraîchers
. organisation d'un encadrement dense et de qualité
. établissement d'une bonne politique de l'eau
. rendre accessible les facteurs de production
. révision de l'application des taxes

20
~ protection de la zone des Niayes
. amélioration de l’enseignement horticole
. désenclavement des zones mara£ch&res productives
. Qtablissement de marchBs de gros
. ,miae au point du conditionnement des #t>duits
. déveluppement des exportations par voie a&rienne et maritime
organieation de8 marchés africains
l
b. Contrôle et suivi technique de l’exécution des programme8 de production
horticole
En ce moment, il n’existe qu’un programme pour la pomme de terre (pro-
duction-commercialisation) et pour quelques cultures d’exportation 80~8
contrble de l’ASEl?AS (Association des Exportateurs de Produite Agricoles
du Sénegal )
c. Etude du marche de fruit8 et de légumes
Sur le plan national il n’y a que la commercialisation de la pamme de
terre qui est organisde. Les autres spéculations obéiseent à la loi de
l’offre et de la demande. En ce qui concerne la pomme de terre les prix
suivant8 peuvent Btre citQ8 :
. achat au producteur :
9 0 FCTFA/kg (pdt calibree)
: 55 FCE’A/kg (grenaille)
. vente commercants agrees : 100 FCFA/kg (pdt wilibr86)
60 JXFA/kg (grenaille)
. vente demi-gros par commerçants agrées
aux détaillants
: 113 FCFA/kg (pdt calibree)
. vente au d&ail
: 1 2 0 FCFA/kg (pdt Calibr&e)
Les problemes en ce domaine sont : retard dan8 le financement dss
caopératives,~r&tard dans l’importation de semences de pomme de terre,
buvertxirr2 tardive’ de la csmpc9gne, la production groop&a, les blocage6 &z
I&V~+ tlu1.1~ cmercialisation, le marché parolléle.
L’exportation de légumes B partir du Séndgal est assur par I’ASEPAS
(Association de8 Exportateurs de Produits Agricoles du S&Ggal), le
FFI% (Flor Farm Holding Seaegal) et l’hgrocap.

2 1
Pour la campagne 81/82 les chiffres sont les suivants ( en tonnes) :
ESPECE
ASEPAS
FFHS
AGRO CAP
TOTAL
HARICOT VERT
5000
-
200
5200
MELON
800
-
300
1100
PIMENT
400
-
-
400
POIVRON
300
1400
1700
AUBERGINE
-
300
300
TOTAL
6500
1700
500
ggg
Les tarifs pour le fret atsrien sont très 614~és et varient: entre
130 FCFA/kg et 185 FCFA/kg
2.112. Intervention des participants
- Organisaticn de la commercialisatio:i sur le plan national : afin d’or-
ganiser ce secteur et de resoudre les problèmes exista&s il a 4tk
propos& de : cr&r un marché de gros sur Dakar, de créer des marchés
ruraux et de d6senclaver les zones de production.
- Fixation des prix pour les différents légumes : est difficilement
réalisable et peu souhaitable, étant donné le caractère perissable de la
majorit4 des ZQumes, la variabilité de la qualit&, et l’aspect fluctuant
des tonnages produits
- Statistiques et données chiffrées destinées B la programmation des
productFons : actuellement il n’existe que des estimations, ces donnbes
sont peu fiables et constituen”c un danger dans le cas d’une utilisation.
La mise en place d’un projet de statistiques agricoles est B l’étude.
- La pomme de terre, sa commercialisation, sa conservation : ce problème
doit trouver avant tout trne solution dans l’étalement des ptlriodes de
production et ceci B partir de la liste variétale et le calendrier de
culture proposé par le C D.H
- Projets maraichers existants : la division horticole de la D G P A est
au courant de la majorite des projets maraichers opérationnels dans le
pays.

2 2
2 12.
La Société de Développement Agricole (SO. D.AGRI >
2.12.1. Présentation
- La SODAGRI sera opérationnelle pour la campagne maraichare 82/83 au
niveau de 2 projets : les fermes pilotes maraichères de Louga ot des
actions dans le Bassin de 1’Anambé.
- Le personnel comprend une directio.-. CO;:.lposée d’un Directeur de projets
et d’un Hydrolicien (coordinateur) ainsi ql!e d’ur, responsable de la for-
matio!-.. Sur le terrain, l’encadrement des paysans sera assur par : 1
Directeur Technique, 3 Chefs de Perimètre et 6 Encadreurs de base
La sirface totale B mettre Ci: culture sera de 150 ha ou seront installés
qtielques 450 paysans,
- L’assistance de la SODAGRI portera : sur 1 ‘organisation des crédits
destinés à l’approvisionnement en intracts sous la forme de prets de
campag.le, et également s!lr la formation des exploitants aux divers
techniques et secte’irs de la prody*ction
- La formation du personnel d’encadrement se fera B partir : de séminaires,
de cours théoriques et pratiques, de visites
La création d’un centre de documentation est pr&u
Le ceritre de formation de Kerol:ane équipé en matériel audio-visuel sera
également utilisé.
- La SOD%GRI est consciente des différents problèmes qui apparaitront :
commercialisation, planification des productions, l’approvisionnement en
semences de qualité, etc .
2.12 :.
Interventio‘zz des participants
- Commercialisation et stockage des productions : il est pr&u la
construction de petits hangars dans les villages, destinés au triage et au
stockage des 16gumes
La vente des produits est prévue d’une part pour
l‘exportation et d’autre part pour l’approvisionnement des marches locaux.
- Encadrement, superficies, spéculations prévues : deux encadreurs sont

prévus par village (3 villages), chaque projet comprendra 12 ha de cultures
maraich&es,
36 ha de cultures fruitières et 2 ha destinés aux démonstrations

23
Dans une deuxieme phase, l’action pourra s’etendre à d’autres projets
2 13
La Société Nationale pour 1 ‘Approvisionnement Rural (SONAR)
2.13.1. Prdsentation
- La SONAR est un 4tabliseement public a caractère industriel et cormnerciai
plac& sous la tutelle du M.D.R.. Elle a Btd créée en 1980 suite B la disso-
lution de l’ex-ONCAD
- Sa mission comporte en activitee principales l’arsistance au monde rural
à savoir :
. la gestion du capital semencier (arachide) national
‘ l’achat et la mise en place des engrais et du m&t&iel agricole
dans le cadre des programmeo annuels arrGt&r par le Gouvernement
, l’achat et la distribution des semences 84lectionn4es dYarachide
en collaboration avec les soci&& rGgionales de ddvetoppement
rural
. l’achat et la mise en place de semences de pomme de terre dans
l e s coop&atives maraichères
- La Direction Générale est à Dakar et il existe huit agences (régionales)
implantées dans les différentes régions Au niveau des départements sont
1ocalisBs des coordinations (départementales), ZI la base il y a les gbrants
d e seccos
qui assurent les opérations d’intendance et la distribution
des facteurs de production, et les commis chargés de la répartition des
engrais au niveau des centres d’dclatement
- Dans le cadre de ses activités la SONAR fournit les facteurs de production
n&essaires aux coopdratives maraichèrea, ceci pour la culture de la pomme
de terre locale. Environ 930 tonnes de semences de p.d t. repr&entant une
valeur de 109 millions de F.CFA et 862 tonnes d‘engrais pour une valeur de
29 millions de F.CFA ont t3t6 distribu& (1981/82). Les Unions de coopéra-
tives maraichbres sont Charg&es B distribuer ces intrants et doivent assurer
la récup&ation int4grale des dettes à l’échéance du 30 juin.
- Les difficultés rencontrées sont structurelles et proviennent essentiel-
lement du fait de la mauvaise organisation du secteur maraichar :
. absence d’une organisation dans la fourniture des facteurs de production

24
notamaent les semences ; les importations sont faites de façon anarchique
excluant toute possibilité de contrôle de la production.
. absence d'infrastructures de stockage adéquates ; impossibilité de
canaliser la totalitd do la production dans les circuits commerciaux offi-
ciels.
En raison de ces difficultés la SONAR éprouve beaucoup de peine pour le
recouvrement des dettes
m
La SONAR propose d'organiser un crédit maraîcher (semences, engrais,
mat&iel) à définir par In S.T.N et la désignation d'un organisme unique
pour s'occuper de l'approvisionnement du secteur maraicher en facteurs de
production,
2 13.2, Interventions des participants
- Approvisionnement en semences diverses, engrais, équipement, en gén&al
les marafchers achètent leurs semences directement chez les grainetiers
et ne paraissent pas intéressés par une intervention de la SONAR dans ce
domaine. Les engrais distribués aux coopératives sont le 10-10-20, l’ur&e
et le
auperphoaphete triple.
11 n"existe actuellement aucun programme pour l'équipement,
- Etalement de la production de l.a pomme de terre : suivant les recomman-
dations du C.D.H. il a été proposé aux exploitants des cultures de primeurs
et
d'arrière saison, mais l'intérêt marqué par les paysans pour ces types
de production est très limité
2 14
Groupe d'Etudes et de Concertations (Go PE.C >
2.14.1. Présentation
- Le GDPEC fait partie du SecrBtariat d'Etat auprès du Ministère de l'Edu-
cation Nationale chargé de la Promotion Humaine.
Le OPEC n'a pas un rôle d'encadrement mais celui d'un bailleur de fonds
dans le cadre de la mise en place de petits projets ayant comme objectif
la promotion de l'emploi non salarié.
Les financements pr6vus touchent des groupements de jounes de moins de
35 ans, professionnels ou non, mais reconnus juridiquement.

ar
Le Q-)PEC dispose d’un service d’études techniques et ses actions portent
principalement sur la maftrise et l’exhaure de l’eau.
- Actuellement il existe 8 2 10 projets en cours de financement ou d’&ude.
L’enveloppe financiàre par projet se place dans une fourchette de 3 B 10
millions de CFA.
Le remboursement des investissements par les groupements represente 50 %
du financement dans le cas d’infrastructures.
2.14.2. Interventions des participants
- Origine des fonds du GOPEC : sur financements extérieurs’ du FED, FAC,
ONG, etc . .
- Types d’assistances : une fois le facteur eau maftrisé, les financements
peuvent porter sur d’autres facteurs tels que équipements, formation, etc..
Tout nouveau projet doit être approuvé par le C.R.D., assuré d’un encadre-
ment compétent, et d’une participation des jeunes aux travaux d’amdnagement.
- Continuité dea actions GOPEC : le GOPEC n’est pas un projet mais une
structure administrative donc de durée indéterminée.
2.15.
Conclusions générales
Après étude des questionnaires remplis par les différents organiames
participants, ainsi qu’à la suite de la pr6sentation des programmes, il
apparatt :
- que pour les actions menées en milieu rural, il est extr&nement difficile
d’obtenir des renseignements chiffrés sur : l’importance du nombre de
maratchers, les surfaces exploitées, les types de productions, les budgets,
e t c . . .
Cette activité agricole, parait encore a l’heure actuelle, considérée
comme marginale a aspect qui se concrétise par une absence de budget ou
par des sommes extremement réduites affectées spkzifiquement au dévelop-
pement des cultures maratchbres.
- un manque de coordination et de planification dans les interventions
Wlalisées QU programmées soit à l’trchelon National ou R&gional
- que les problemee de développement dans le domaine du maraîchage sont

26
pour chaque organisine d'intervention, en g/snéral i.?entiques, à savoir :
la commercialisation, l'approvisionnement en facteurs de production, la
protection des cultures, la liaison recherche développement.
3.
Cbeervations et recommandations
Faisant suite aux différentes présentations et interventions des parti-
cipants, il est proposé d’6tablir rar vote à m.?lns levees, une liste des
diff&ants points et problèmes retenus en les plC
'q?rnnt par ordre de priorité
1. la Formation
2. la Protection des cultures
3. la Liaison Recherche Développement
4. la CommercialSsation
5. l'Approvisionnement en intrants
Les débats sur ces différents point,,c ont abo*?ti sux conclusions et
recommandations suivantes :
3.1.
Formation
3.1.1.
Conclusions :
La situation et les perspectives concernant la formation dans le domaine
du marazchage sont extrêmement complexes et les participants ont mis un
accent particulier irur les points suivants :
- en général, les organismes d'intervention disposent d'un personnel et
de structures destin& h La form-tinn de leurs agents mais ceci dans les
limites du principal objectif So développement de la Région : cultures de
rente, cultures vivrières, Blcwge, alphebétisr+<nn, etc... par contre,
l’horticulture en g&Gral et les cultures ITT-..r*c%res on particulier n'ont
pas fait l'objet d'un programm? spkifique, ni du recrutement d'un person-
nel qualifig. Il est donc nécesagire, k court terme, de faire appel aux
8pécialiSteS existants, c'est-~-?!.??? : IQ C.-.X., Tw'?.*l,?:. et lf.~.i,&f),R,
- 8ur le plan national, le nombre d'encadreurs ?i former ou à. recycler est
très Elevé et géographiquement sispers?, il n'wt r’onc pns possible au
C.D.H. de former ce personnel de bc?co, LTI s-Trrt/~ -y:-+.nngeable est la
formation de formateurs en utilisant un systerc? en "cascade" pour en
répercuter les acquis, ceci m?lgrS lez r'+a~~~':*~??r du 9rockdé.

27
_ la formation @w$rale du pcrçonncl concerné, peut pour une meme fonction
dans la ~oci&té, Btre extr??mcment héterogène, par exemple, un encadreur de
base peut avoir ou.non &d scolarisd, être bachelier, ou avoir le niveau
B.T.H.
- la variabilité des conditions écu-climatologi$tes et sotie-économiques,
l'absence de données statistiques, la faiblesse des résultats de la recher-
che dans l'adaptation variétal your certaines zones climatiques ;rendent
difficile, le choix des themcs 3 enseigner (particularités régionales),
ainsi qu'une planification et coordination de la formation du maraîchage
a l'&zhelle nationale.
- actuellement, les actions dispersees de formation et de production de
matériel didactique, provoquent des pertes de temps en moyens humains et
financier.
- en dehors du Ministère du Développement Rural, il n'existe aucune strttc~
ture permettant d‘organiser la formation marailchère sur le plan National.
Les quelques organismes qui interviennent.5 ce niveau et dans ce domaine,
tels que le C.D.H. et l'EN.H., ont un mandat tout particulier ne permet-
tant pas la mise en place d'un tel programme.
3.1.2,
,Recommandations
- Etant donné la complexit6et l'importance de ce secteur dans le cadre du
développement du maraîchage au S&tSgal, il est retenu d'organiser un
s&ninaire axé sur le thème Formation
- 11 est indispensable d'étudier les possibilités d'organiser et de
coordonner un programme de formation h l'kzholle nationale et de dt?finir
le rt)le du C.D.H. et de 1'E.N.H. dans les limites de leurs moyens. La
Direction des Etudes, des Wthodes et des Plans (D.E.M.P.) du M.D.R. parait
?Xre la seule structure en place pouvant jouer un r81e important dans cette
tache.
Il
est souhaité la création d'un Centre National pour la Formation
Horticole sous la tutelle de l'organisme responsable.
- Dans l'immédiat, il est retenu que les sociét& et organismes ayant des
actions dans le domaine du maraichage,
formulent leurs besoins en formation,
z%~prè~ du C.D.H. pour le personnel en place, dans le cadre d'une formation

28
des formateurs et sur des thèmes techniques de transfert, auprès de 1’ENH
en ce qui concerne la formation scolaire et continue en vue de déterminer
le profil et le nombre des futurs agents à utiliser par ces sorvi&s.
- ~8 CD H. continuera d’assister la SODEVA, la SOMIVAC et la S.T.N.
euivant les accords déja établis. Il organisera des séminaires afin.de
permettre d’etudier les différents problèmes et d’y apporter des solutions
ou des informations dans le cadre recherche-développement.
3.2.
Protectiob des cultures maraichéres
3.2.1.
Conclusions
- Le C,D H. a fait un travail remarquable, sur le plan national, en ce
qui concerne l’identification des ennemis des cultures maraich+res et les
moyens de lutte à mettre en place (vari4tés résistantes, calendrier d’ap-
parition, lutte chimique et biologique, techniques culturales).
Toutefois, il apparait que ces résultats semblent assez peu connus et
encore moins appliqu& par les utilisateurs potentiels.
Il en résulte des pertes importantes de production, une utilisation de
produits mal adapt& ou une mauvaise identification de l’agent causal
- Produits pesticides et matériel d’application ne sont souvent pas dis-
ponibles dans les zones de production Le coQt des traitements, en gdnéral,
n’encourage pas le maraicher a protéger ses cultures.
- La diversité des espèces et variétés légumières et leur sensibilité
spécifique aux ennemis, l'importance et la diversité de ces derniers, le
nombre et le stockage des produits, rendent le problème
de vulgarisation
extr&memeW complexe en ce domaine
- Par ailleurs, un certain nombre d’ennemis snnt encore difficilement
contrblables du fait du coQt ou de l’absence dans le commerce d’un produit
spéeifique(courtilière;s, nematodes, mouche des fruits et mouche mineuse)
-L ‘aspect du contrble phytosanitaire concernant les importations du
matériel vdgétal destin6 à la production (semences, tubercules, bulbes,
boutures, etc.:) necessite la mise en place d’un service de quarwtaine
bien équipé.

2 9
3 2.2
Recommandations
- 11 est demandé au C D H. de mettre un accent particulier sur Le transfert
des acquis de la recherche vers les utilisateurs par :
‘.
- la formation du personnel des Soci&Qs
‘?
- des sdminaires d’information regroupant les responsables protection
phytosanitaire des organism@ d’intervention.
- Organiser l’approvisionnement en produits et matériel de traitement
- La Direction de la Protection des Végétaux devrait jouer un r&le
important dan8 la coordination des actions de protection des cultures
maraichéres, 1’8tude et la mise en place d’une stratégie nationale d’in-
tervention, enfin, déterminer les r8les et les responsabilités de : recher-
che - d&eloppement - producteur.
- Assurer un contrôle phytosanftaire du mat&rie1 vbgétal, import8 et de
production locale, étudier et établir une réglementation à ce sujet.
- Le C.D H. poursuivra son travail sur la lutte int8gr6e des ennemis sur
cultures légumières sans perdre de vue l’aspect économique du problème
ainsi que les possibilités d’utilisation des pesticides par les paysans.
Dana la mesure du possible ce travail sera effectué en collaboration avec
les diffkents organismes d’intervention et sur le plan national,
3 3
Liaison Recherche MaraichEre- Développement
3 . 3 1 . Conclusians
- Les résultats de la recherche en maraichage sont nombreux et prets B etre
vulgarisgis, on constate toutefois que le développement ne suit que tr&s
lentement son application 6ur le terrain
- Le C.D.H. a des contacts fréquents avec les responsables int6ressds par
ce secteur d’activité et plus particuli6rement avec la SO.DE VA,la S.T.N. et
la S0.Mx.VA.C Le C D H a en plus des experts associés basés dans les zones
d’intervention de ces Sociétés de développement pour assurer un meilleur
passage des acquis de la recherche,
Certains organismes OU projcats ne consultent pas toujours le C.D.H. avant
la mise en place d’un progranrne ou d’infrastructures fi usage maraicher,

ceci est souvent l’origine d’une perte de temps et d’investissements
- Les documents publitls par le C. D.N
et expGdi& aux services int&esa&,
n’arrivent que rarement aux utilisateurs et ne font pas l’objet de re-
marques ou commentaires
- Les actions menées sur le terrain par le C D.H (Centres d’Appui Tech-
nique .v Jardine Pilotes) n’obtiennent pas toujours les r&ultats excomptés
du fait d’un impact trop limité et du manque d’int6gration des intéressés
sur le plan Regional.
3 3.2.
Recommandations
- Le tranefetit des acquis de la recherche sera redynamisc2 notamment par le
lien qu’offre la Formation et par le biais de journées d’information
- Assurer de façon plus efficace la diffusion des brochures et documents
provenant du C D H. afin de toucher les utilisateurs directs.
I- Il est recommandé que la mise en place de programmes ou d’aa&age&nte
destinés & des actions mara2chEres se fasse en étroite collaboration et
avec les recommandations du C,D M,
- Afin de mieux sensibiliser et de mieux intégrer les organi2mes de déve-
loppement aux résultats de la recherche, il est proposé que les aoci&és
concernéee participent activement à des tests réalisés sur des

3 0
ceci est souvent l’origine d’une perte de temps et d’investissements
- Les documents publi& par le C.D.H et exp6diés aux services intéress&,
n’arrivent que rarement aux utilisateurs et ne font pas l’objet de re-
marques ou commentaires
- Les actions menées sur le terrain par le C.D.H. (Centres d’Appui Tech-
nique - Jardina Pilotes) n’obtiennent pas toujours les résultats excomptés
du fait d’un impact trop limit8 et du manque d’intégration des int&ess&
sur le plan RCSgional
3 3.2.
Rec6mmanda t ions
- Le transfeft des acquis de la rechelrche sera redynamisé notamment par le
lien qu’offre la Formation et par le biais de journ6es d’information
- Assurer de façon plus efficace la diffusion des brochures et documents
provenant du C D H. afin de toucher les utilisateurs directs.
*- 11 est recommandé que la mise en place de programmes ou d’acP(5nag&ents
destinés B des actions marafcheres se fasse en étroite collaboration et
avec les recommandations du C*D H.
- Afin de mieux sensibiliser et de mieux intkgrer les organismes de déve-
loppement aux r&ultats de la recherche, il est proposé que les socit?tbs
concernées participent activement B des tests réalis& sur des points
d’essais en milieu paysan, afin de controler les résultats et d’observer
la rbactiion des producteurs - renseignements qui seront comnwniqu68 au
C.D.H. - ce dernier assurera dans la mesure du possible la visite de ces
peints d’essais
3 4.
Commercialisatian
3.4.1.
Conclusions
- Dans l’ensemble des R&gions productives de légumes, la co~ercialisation
constitue dans la situation actuelle, un frein au développement du marai-
chage
* A tops les niveaux et à l’échelle nationale, le5 participants constatent
un manque d’organisation et d’infrastructures essentielles

- Alternance de surproductions at d? y.I..*-:-ies
de légumes en cours d’année
- ProblSmes : de conservation, de l’étalement des cultures et des impor-
tations anarchiques
- Dans l’état actuel des choses le maraicher se trouve impuissant ;2
dc5fendre ses int&r@ts vis-à-vis des inter&diaires “banns-banas”
- Etant donné le caractère périssable de la majorité des légumes, on se
trouve dans l’impossibilité d’une fixation des prix
3 4 2
Recommandations
- Prévoir et organiser un s&ninaire regroupant les personnes directement
responsables et qualifihes en commercialisation
- Mettre en place, sur le plan national et régional, des structures devant
permettre une organisation de ce secteur par la création de marchés rc5gio-
naux et d’un marché de gros sur Dakar
- Planification des productions, des exportations, des importations
- Organiser, améliorer, vulgariser les techniques de conservation et de
transformation des produits maraichers
- Tendre B spécialiser les zones de producticn et encourager l’autocon-
sommation
3.5.
Approvisionnement en intrants
351
Conclusions
- Tolites actions > de dEveloppement du marafchage r.11 Sénégal, de vulgariss-
tion, ou de transfert des résultats de recherche vers le monde rural, cr
conciitionnkes pour réussir, à l’approvisionnemert en facteurs de production
tels que : semences, engrais, produits phytosanitaires, outillage, etc.
- Actuellement, cet approvisionnement est fragwntaire, incomplet, et sous
organisé. Les semences ne sont souvent dispon!bles que dans les grandes
villes (grainetiers) et les var$B?!r; venr?ues 2e sont %:urt rarement celler
pr6conisées par le C D 1-i

3 2
La SONAR assure la livraison des semences de pomme de terre et de l’engrqi
(lO-lQ-ZO? uniquement auprès des coopératives
- La formule approvisionnement sous forme de prêts de campagne, fait l’ob-
jet de probl&mes parfois importants lors des remboursements
- L’absence de donnèes en superficies, spéculations mises en place, ne
facilite pas les prévisions en matière d’approvisionnement
- L’autoproduction des semences réalisde par les exploitants, dans un but
de sécurité dans l’approvisionnement et d’konomics, n’est en géntlral pas
recommand&e
3 5 2
Recommandations
- CrGer et organiser des centres régionaux de production de matériel végé-
tal (14gumes de type africain) et centraliser les commandes faisant appel
aux importations
‘- La SONAR en collaboration avec la STN devrait
étudier la possibilitd
de mettre en place un circuit commercial d’approvisionnement répondant au*:
besoins du développement
- En matitjre de produits phytosanitaires c’est la Direction de la Protect;/,
de Végétaux qui devrait coordonner B l’échelle nationale les besoins en
approvisionnement
- Les organismes d’intervention devraient Btre a même de recenser et d’éta..
blir la liste quantitative des difftsrents facteurs de production en prévi-,
sions de campagnes
- Enfin, responsabiliser les coopératives dans les prévisions d’approvision-
nement et la vente des intrants.
35
Divers
Les participants font une recommandation toute particuliere en ce qui
concerne leur préoccupation de l’extraction de la tourbe dans la zone 40~
Niayes, des modifications profondes du milieu qu’elle entrainera et des

33
r6percussions négatives que cela pourrait
provoquer dans la production
maratch&re de ces zones
Il est demandé aux autorités comp&tentes de réaliser des études de remise
en état des sites d'extraction afin de pri-server le patrimoine des exploi-
tants maraichers
4 .
Futurs seminaires
Le sgminaire exprime sa confiance dans cette première réunion "le maraichage
recherche et développement" et souhaite que le C D H. organise au cours de
la campagne 82/83, une sbrie de séminaires sur les thèmes prioritaires déjà
retenus
4.1
En début de campagne : un skninaire sur la Commercialisation.
Il est proposé que cette r&nion regroupe les responsables de ce secteur
au niveau : du Minist&re du PZmmerce, Direction du Commerce IntBrieur, une
représentation des Exportateurs, de la SONAR, des Soci&éa et Organiames
intervenant dans le maraichage.
Ce séminaire devra mettre en gvidence et dégager les grandes lignes d'une
organisation sur le plan national et régional d'un circuit commercial bien
structuré afin de résoudre les grands problèmes de la commercialisation des
produits maraichers.
4 2
Premier trimestre 1983 : un séminaire sur la Protection des Cultures.
Celui*ci présentera deux aspects : trouver des solutions aux recommandations
émises par les participants (par 3 2 2 ), pr&enter une série d'informations
relatives aux principaux résultats obtenus en protection phytosanitaire dans
le domaine du maraichage
Il est souhaité la participation de la Direction de la Protection des
Vtsgétaux ainsi que celle des responsables des Services concernés des Socié-
ttse de DGveloppement.
4 3
Premier trimestre 1983 : un séminaire sur la Formation du personnel d'en-
cadrement,
Ce sdminaire devrait regrouper : la Direction des Etudes Methodes et Plan,
1'Ecole Nationale d'Horticulture,
ainsi que les responsables de la Formation
des SociBtés d'intervention,

34
L'objet de ce séminaire est de definir une organisation générale, les
responsabilités,
les buts recherchés, un calendrier de formation.
4 4
Début troisi&me trimestre : lin séminaire sur : Bilan de la Campagne Marai-
chère 82/83
Les thkmes prévus :
. les résultats de la recherche durant la campagne
situation du marakhage dans les zones d'intervention des SociéttSs
propositions et programme pour la campagne 83/84,

MWEXE 1
LISTE DES INVITES ET DE DIFFUSION DU QUESTIONNAIRE
- S.T.N.
- S0.DE.W.
: Direction Générale
Délégations régionales : - Diourbel
- Sine-Saloum
- Thiès
" Louga
CETAD
- SOMIVAC
: Direction G&nérale
P.R.S.
M.A.C.
PIDAC
USAID
- S.A.E.D.
: Direction Générale
Ingénieurs délégués du Delta
de Dagana
de Nianga/GuBdé
de Matam
de Bakel
- E.N.H.
- CARITAS
- SENPRIM
- I.R.P.A./Kaolack
- ISRA (Secteur Centre Sud) - Unités expérimentales
- Experts-associés (3)
- Division horticole (DGPA)
- SODAGRI
- SONAR
- Projet
"fermes pilotes"
- GOPEC (Promotion Humaine)

ANNEXE II
LISTE DES PARTICIPANTS
ORGANISME
PARTICIPANT
FONCTTON
C.D,H.
F.
FAYE
DIRECTEUR C.D.H.
R.
VAN DER VEKEN
CONSEILLER TECHNIQUE PRINCIPAL
S.
NAVEZ
CHEF DE SECTION VULGARISATION
J.
BENIEST
FORMATION MARAICHERE
E.V. COLY
CHERCHEUR ENTOMOLOGISTE
P.A. SECK
CHERCHEUR COMMERCI[ALISATION
J.P. RENSON
VULGARISATION THIES
R.
VERDONCK
AMELIORATION
A.
SECK
FORMkTION THTES
1.
BIAYE
VULGARISATION
L.
BOURDHOUXE
PROTECTION
M.
D'HOlDT
PROTECTION
T. BA
EXPERIMENTATION
s. T.N.
D.
DIATTA
DIR. OP. MARAICHERES
c.
FALL
CHEF DE PROJET G!iNDIOL
SODEVA DIQURBEL
A.
DIRGNE
VULGARISATION - FORMATION
M.
NDIAYE
CHEF DE LA D.A.P.
SINE SALOUM
be FALL K
VULGARISATION FEMININE ET MARAIGHERE
TKIES
M.
GUEYE
ADJOINT TECHNIQUE
N.
FAYE
FORMATEUR
LOUGA
D.
NDIAYE KANE
VULG4RISATION - FORMATION
SOMIVAC
Mme SOW F
RESPONSABLE B.E.E.P.
A.
WANE
VULGARISATION PIDAC
M.
DIOUF
FORMATION

ANNEXE II (suite)
LISTE DES PARTICIPANTS
S.A.E.D.
A.
NDAO
DIVISION AGRONOMIQUE
L.
FALL
S.A.G.D.
KHOI NO LE
D.P.R. ADJOINT
E.N.N.
J.P. EUGENE
ENSEIGNANT
J.
BALMELLE
DIRECTEUR D'ETUDES
SENPRIM
P.L. FAYE
CHEF DE PERIMETRE
C.
SOkH?JA
CHEF DE PERIMETRE
G.
THIAM
CHEF DE PERIMETRE
I.R.P.‘l.KAOLACK
L.
BALDE
RESP. PROD. PRCJ. BAS SALOUH
DIV. HORTI. DGPA
M.
MBAYE
DIV. HORTICOLE
R.
BATHILY
CHEF DE DIVISION
SODAGRI
tie RICX)ULOT N.
DIR. PROD. MARAICHER
SONAK
M.
JUNE
RESP. MARAICHAGE
OOPEC
M. LO
COORDTNATEUR REGIONAL
DIVERS
D.
RAVEAU
B.D.P.A. (FRANCE)
Y.
DUAULT
B.D.P.A. (FRANCE)
0.
FAYE
PROJET MARAICHER "WAN-WI"
A.
DIOUF
PROJET MABAICH8R "WAN-WI"

,a
P R O G R A M M E
Première partie :
- Introduction et pr&entation des thèmes du séminaire
- Présentation du Centre pour le Développement de 1’Horticukture
- Présentation des actions maraicherea des organismes présents
a) - actuelles
b) - futures
Deuxième partie :
- Les problèmes de développement du marafchage
a) - approvisionnement en intrants
b) - choix des espèces et vari&&
cl - encadrement et formation
d) - commercialisation
e> - protection des cultures
f> - liaison recherche maraichère et développement
8) - divers
h) - futurs séminaires
- Formulation des conclusions et recommandations du s&ninaire
- ClIJture du séminaire

31
ANNEXE IV
INSTITUT SENEGALAIS DE
CENTRE POUR Li: DEVELOPPEMENT
RECHERCIIES AGRICOLES
DE L'HORTICULTURE
Skninaire sur le développement du maraichage
au Si-négal
QUESTIONNAIRE
1
- Gén6ralités
- Nom de 1'0rganisme :
- Zone d'intervention :
- Activité(s) Principale(s!
- Budget total de l'organisme
"81-82"
"82-83"
- Budget consacré au marafchage
"81-82"
"82-83"
- Quelle!s) est (sont) la (lesi personne(s) responsable(s) de la planifica-
tion et la programmation des actions maraîchères au niveau do la d$yectbn
de l'organisation ?
NOM
!
FONCTION
- Quelle(s) est (sont) la (les> personne(s) responsable(s) de la vulgari-
sation dans lc marafchage au niveau de la direction de l'organisme ?
NOM
!
FONC'rIOId
!
!
!
!
I

ANNEXE IV 2.
- Quelles sont les autres personnes au niveau de la direction de l’organisme
qui ont une responsabilité dans le développement du marafchage ?
NOM
I
FONCTION
- Quelle est la structure hiérarchique de l’encadrement sur le terrain
(du responsable de la vulgarisation à l’encadreur de base) ?
Font tion
Nombre
Formation de
ConcernB par le
base
marakhage (oui/non)
Ex. Chef de zone
4
ITA,
oui
Vulgarisateur 26
BTH,
60%
- Quels sont les services de support à la vulgarisation ?
Service
Nom du responsable
Fonction
II
- Actions maratchères
- Date de d&arrage de la première campagne d’encadrement marafch&re de
votre organisme :

‘hlt~r~~s maraichéras ?1:cadrées par votr? organisme (par ordre d’importance)
l o r s d e l a campagn:’ 31 “2 -
- - ---. -.- - --.---_.--.- ., ------_.
Sspèce maraich&rz
knbre de paysa!ls S PL-3rficiz Iha)
Production
totale
Quclla assistance: votre organisme accordr: ,t i>lle ai.!x maraichers ?
a1 npprovisiriJ!nc!mrJnt
cn i.T:trants (sem?:;ces, prodriits phytosanitaires . . .J
5ri
!
Quantitg
b\\ Prêt- dc campagne: .l.; mati&r.?
‘,: prestatio 3s
C) Magasitzs de V:!:it a
Ebmbr~~
I
R&par: itio:
- - - - _ _ _-__ ~. ^_ - -
!
!
!
!
!
d) Gommer- ialisatio::.
a) Démo: sVratie..(s’

YZ
ANMEXE I V 4
fj Fnrmation d e s paysaw
1.~ -ombre total d-s paysans
' 0,4le 15st
dans votre zoC.k?
?.a s=pqrficic t o t a l e emblav&
d’i-*terve:.tio, ?
Q >? est le. poL r(:wtage dr\\ ces del-x chiffres *oi1czry>é par le maraichage ?
III
F.2 rma t i crr?
..--.- - __-
Exist.:- t il. uns? cell.j.1 c de formation ac sai;. do votra orgacisme ”
ys t ..’ c .A Q” ‘ e l l e s’adapt:? a l a formatia.-: maraichere ’
- Gxune~Lt s’organise !a formatio:q. agri.cole d e 1 ‘encadremer-t (sotlrs, démorts-
trations) air tres méthodes i yrombre, f r&quence! Ti
“nmme.:t s ‘orga.:.ise 1 a formatio? maraichère 7
des encadw:rs *
d e s paysails *

ANMJ3XE I V 5
----
0 i e s t CsontJ l a !?-s? p:zrsonne!s’ q~li s ‘oct pe(nt! de la formation
maraichèr,? da:-s votre organisme ?
“Par ordre hiérarchiq~!?~
_II-- --
Ni.m
Fonction
Formation de base
- - - - - -_-__ -. _ -_,_ ------------..-.--
~ Fxisti:~ ut il d e s ceitres d e formatin
dans votre zo’. e d’i.:,tervention ‘*
(?krn(s1 Nombre, Lie. , C&apacité’
.’ Existz-t,.il des jardins de d&nonstration po’-Ir la formation ”
Srnt-i1.s dotés d’un système d’irrigation ’ !p!kits, autre.. 3
Se>nt ,ils dquipés de matériel horticole !pulvérisatel~r, arrosoir.. . J 9
Q.eJ. dst le matériel didactique dont ~O:IS disposez po;.ir la formation
maraichère ”
IV
Problèmes de développemes..t du maraichage
Sit!:ex et expliquez, par ordre d’importance, les grands probl&mes qui se
posent da::s 1-e maraichage de :

A
Rente :
.rj
A: toconsommatioa
. . %:mment voyez vo-u8 l’assistawe du CDZ 2 votre organisme ,.
Q*els sont act:elleme:-Lt vos contacts avec la recherche agricole au
Sénégal 1
Existe t-il avec ces CO* tacts :>?ie cellule de liaison recherche-d&elopns-
ment ou une action similaire 7
- Remarques et siggestions :
P S Le but de ce questionnaire est de connaztre l’action de votre orgaa.
nisme dans le développement du maraichage
Rien qr! ‘il soit peut être
difficile pour certains organismes de r&pond+e à un nombre de questions
de ce questionnaire, il est possible de d6crire votre action sous une
autre forme toi.+ en donnant le nombre maximal de renseignements utiles

ANNEXE V
LISTE DES ABREVI.A'X.ONS
-----.--
ASEPAS
Association des Exportateurs de Produits Agricoles d\\i SénBgal
ATYR
Agent Technique de Communauté Rurale
A V S
Adjoint de ~:lgarisation et de Semences
BD PA
Bureat: dt Développement de la Production Agricole
BEEP
Bureau d'Etudes
d'Evalnation et du Programme
B P
Brevet Professionnel
3TH
Brevet de Technicien Horticole
B T S
Brevet de Tschnitien StipfSrieur
c A P
Certificat d'Aptitude Professionnelle
c A T
lentre d'Appui Technique
C?CE
Taisse Centrale de px>opération Economique
SEFOB
Centre de Formation Horticole
CETAD
?entre d'Entrainement de Techniques Agricoles de DGveloppement
CDH
Centre po"r le Développement de I'Hortîculture
C F A B/N
Centre de Formation Agricole de Bambeybianing
c 7: A T 1
Centre ??ational d'Application des Techniques d'irrigation
C R D
%mit6 '.%gional de Dbeloppement
DAP
Direction des Actions et du Plan
D E M P
Direction d'Etudes, des Methodes et des PLans
D F E M
Diplome de Fi.n d'Etudes Moyennes
DC
Direction ,G4nérale
D c P A
Direction G&&ale de la Production Agricole
DPV
Direction de la Protection des Vég&aux
EB
Encadreur de Base
E N H
Ecole Nationale d'horticulture
E.N.D.R.
Ecole Nationale de Dbeloppement Rural

‘7 t
ANNEXE V 2
F A r:
Fonds d'Assistance à la Coopération
F E D
Fonds Européen du DBveloppement
F F H S
Flor Farm Holding Senegal
:OPEC
Groupe d'Etudes et de Concertation
I R P A
Inspection Rdgionale de la .Production Agricole
T S R A
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
ITA
Institut de Techniques Alimentaires
Ingénieur de Travaux Agricoles
Kcl
Chlorure de potasse
M A C
Mission Agricole Chinoise
M D R
Ministère du Développement Rural
03 CAD
Office National de %opération et d'Assistance au Dbveloppement
0 N c
Organieation ?Ion Gouvernementale
Pdt
Pomme de terre
PIDAC
Projet Intégré de D6veloppement Agricole en Casamance
P R S
Projet Rural de Sedhiou
S 11ED
Société d'Aménagersent et d'Exploitation de la Moyenne VallBe et
de la FalémB
S A R
Service de 1'Application de la Recherche
S M T I
Soci&té Nationale de la Tomate Industrielle
SODAGRI
Société de Développement Agricole
SODEVA
Société de D&eloppement et de Vulgarisation Agricole
SOMI WC
Société de Mise en Valeur de la Sasamance
SONAR
Société Nationale d'Approvisionnement Rurale
s T N
SocibtB des Terres veuves
ZER
Zone d'Entrainement ct de RéfBrence