REPUBLIQUE i)U SENEGAL / __--_--- ...
REPUBLIQUE i)U SENEGAL
/
__--_---
rlINI!;TERF, DU DEVELOPPEMENT RURAL.
_.----_ -
INSTITUT SENEGALAIS .DE
,DEPARTEMENT DE RECHERCHES
/
RECHERCHES AGRICOLES.
SUR LES PRODUCTIONS
i
,
------
VEGETALES.
CROISSANCE, FLORAISON, FRUCTIFICATION
MATURATION ET DORMANCE DE L'ARACHIDE
DANS LES CONDITIONS EDAPHO-CLIMATIQUES DE
BAMBEY
PRESE:NTE A LA REUNION D'EVALUATION DU
PROGRAMME ARACHIDE
PAR ALY NDIAYE
1 - 2 - 3 AVRIL 1986

1 - INTRODUCTION :
Cette ikude a été initiée depuis les années 60 et a vu son contenu,
ses onjecvifs évoluer plusieurs fois depuis sa création.
A l'origine avec le Code G (germination), ce test devait avoir pour
but d'étudier la germination d'un certain nombre de matériel végétal mis au
point par la sélection ou en voie de l'être pour voir le caractère dormant ou
non dormant de ce matériel. L'pbjectif initial devait ikre de donner au sélec-
tionneur des 6léments qui lui permettent de mieux connaître ses variétés et les'
enseignements recueillis ne devaient pas faire l'objet d'un rapport, ce devait
être donc une production interne au service.
Vers les anniies 1966-67, le test est devenu AG (Analyse de Germination)
et s'est élargi à d'autres considérations, on y a étudié notamment la croissance,
la maturité et les ramifications. Peut-être même que ces indications étaient recueil-,
lies avant 1966 mais non consignées dans des documents publiés.
I
Les variétés étudiées alors étaient : 60-l ou 59-457 (rouge de couleur),
la 55-,437, 57-422, 28-206, 48-111 et 47-16.
f
Les premiers rapports publiés devaient être séparés du rapport général
/
i
du service (jusqu'à 19'rg au moins).
A partir de l980 les résultats de cet essai ont été comme tous les autres :
du service consignés dans le rapport général de la sélection.
En 1982 cet essai est repris en début de campagne par le service physio-
logie de l'arachide.
La disponibilité des documents fait que nous nous limiterons dans notre
r6trospective concernant les objectifs et les résultats de cet essai dans 1s. période
ly(B- 1984.
ii - LES CAMPAGNES 1978 A 1984 : PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
11.1 - OBJECTIFS ::
Pour la période 1978-84, les objectifs de l'essai ont été dans leurs
grande lignes les mêmes, néanmoins Suivant l'opportunité et la disponibilité des
moyens, quelques notions supplémentaires ont été étudikes, d'une année à l'autre,
mais toujours dans le sens d'une meilleure compréhension du comportement des
variétés.
L'btude ,a porte sur la croissance, la floraison, la fructification, la
maturation et la dormante d'un nombre de var iétés reprlésentat i,ves pour l'essentiel
dos types vulgarisés au Sénégal.

Selon les, types d'hivernage 8 Rambey, on devait observer, comprendre
et expliquer le comportement et les réactions spécifiques des divers types
d'arachide et analyser les mécanismes de formation du rendement.
II.2 - ANNEE 1978 :
Les variétés testées étaient :
Chico
spanish très hâtive
59-457
Valencia hâtive tri-graines rouge
55-437
Spanish hâtive
7 3 - 3 0
Il
II
dormante
73-33
Virginia semi-tardive
57-422
,t
II
rampante
Florunner
Virginia tardive
rampante
2&%0h
II
II
érigée
Les semis ont eu lieu le 21 Juillet et la pluviométrie a été suffisante
et régulière jusqu"au 83e jour après semis. Il est tombé 688,8mm de pluie en 53
jours pendant cet hivernage.
Résultats :
En ce qui concerne la croissance, le développement optimum a été atteint
à une date normale pour les hâtives et semi-hâtives mais plus tôt pour les tardi-
ves. II est remarquable en 1978 que la croissance de Fappareil aérien n'ait pas été
pius prolongée chez les tardvies que chez les hatives.
La faible productivité aboutit à un total inférieur à la moyenne des
années précédentes.la cercosporiose qui a infesté les plantes peut expliquer en
partie la limite de la croissance foliaire. Il se confirme que le développement série:
de l'arachide n'est pas proportionnel à la quanti6 d'eau tombée.
I
Pour la floraison,
les variétés ont produit 30 à 50 fleurs de moins quk
j
les années précédentes (sauf la 73-30). Les retards de semis pouvant expliquer cela, j
du mcins en partie comme cela a été observé'ailleurs (ON0 1972).
En ce qui concerne la fructification, il y a un faible nombre de gousses
i
produites comparativement aux années passées (tableau 1).
Conclusion :
Les essais ont donné des rendements de 2t/ha, ce qui est inférieur aux
années précédentes malgré une pluviométrie suffisante. L'analyse des résultats mon-
tre une bonne qualité de récolte et une efficacité florale peu différente des années
pi*éc6dentes (sauf pour les tardives). On peut donc penser que la faiblesse des ren-
dements est dfie au faible nombre de fleurs formées lié
à des semis tardifs, ce qui
ti (ionni: un f'aible .nombre de gousses formées.

3
II.3 - ANNEE 1979 :
Le matériel végétal est le même que celui de l'année précédente.
Les semis ont été effectués dans d'assez bonnes conditions le Il Juil-
let (réserve hydrique du mois de juin assez bonne : 12C,3mm, pluie de 4Cmm le
1C Juillet.) . Mais il est tombé peu d'eau du 11 Juillet au.11 Août, période suivie
d’une sécheresse de 10 jours ; la 3e décade d'AoÛt étant bien arrosée. Avec un
mois le Septembre moyennement arrosé, les essais ont reçu leur dernière pluie le
1G Octobre (au 91é jour de cycle).
La croissance :
11 y a une forte production de feuilles pour toutes les variétés malgré
2OOmm de pluie de moins qu'en 1978.
Le stade de 50 feuilles est atteint i?i la même période qu'en %97ti, et
celui de 100 feuilles plus tôt. Ces observations confirment que le développement
foi.iaire n'est pas proportionnel à la quantité d'eau reçue.
La floraison :
Grâce à une bonne intensité florale avant ou après les périodes de séche-
resse selon les ,variétés, le total des fleurs se situe dans la moyenne des ann6es
précédentes (mais plus élevé qu'en 1977 sauf pour la 28-206).
L'efficacité florale a été meilleure chez Chico, 73-33 et 55- 437, elle
est faible chez 59-457, Florunner et 73-30.'
Fructification :
(tableau 1) :
11 y a un nombre de gousses formées meilleur qu'en 1978, mais le poids
sec de la récolte est inférieur (sauf pour Chico et 55-437). Cette baisse de poids
est moins importante chez les deux autres hâ;tives, mais de 5 à lOg par pieds pour
les Virginia, II y a eu une faible taille de graines et leur maturation a été incom-
plète. Pour expliquer cela nous retiendrons :
- un ,ralentissement, voir l'arrêt du développement des graines issues
de la première floraison lors de la sécheresse.
- un d6veloppement incomplet des gousses issues de la seconde génération
i
f
de fleurs..
1
/
s
- un déséquilibre nutritionnel entre la parti.e végétative et la partie
;
reproductrice de la plante, déséquilibre dû 3 la période où est intervenue la séche- ;
resse., La 57-422 a produit cette année 53% de croissance foliaire de plus que les
années standards. La sécheresse n'a eu aucune incidence sur le rythme de croissance :'
le stade 50 feuilles a été atteint à la même époque qu'en 1978 et celui de 100 feuil-
les mëme un peut pl.us tôt. Pour expliquer ce déséquilibre il faut certainement pren-
dre en considération le rapport C/N qui a dû être fortement, déstabilisé en faveur
'
de N (Composés azotés), ce qui a favorisé le développement de la partie végétat,ivse
au détriment de la reproductrice.

4
Conclusions :
En concl.usion la sécheresse pénalise la production en gousses Èi plusieurs
niveau et de plusieurs manières.:
- en intervenant dans la période de floraison utile, elle baisse la pro-
duction de fleurs ;
- elle entraîne un mauvais développement des premières fructifications for-
mées, voir même leur avortement.
- lors de la reprise des pluies il y a eu une floraison importante sans
grande efficacité et un développement végétatif important, ce qui peut s'expliquer
p,ar un déséquilibre nutritionnel.
L'étude montre l'importance du coefficient d'utilisation des fleurs qui
varie en fonction du nombre de fleurs produites, 1& prkcocité, l'étalement de la
floraison et les conditions climatiques.
4
Au niveau de la sélection une approche d'amélioration de la productivité
serait d'évaluer et de combiner ces trois fakteurs de la floraison que sont : :La
production de fleurs, l'efficacité florale et le phénomène de compensation qualité/
quantité de floraisons.
- Ajouté à tout cela, un arrêt trop précoce des pluies en fin de cycle qui
handicape d'autant plus les Vari&és semi-tardives et tardives qu'elles avaient déjà
:In appareil végétatif trop développé,
ANNEE 1980 :
Même matériel végétal qu'en 1978 et 79*
Les semis ont eu lieu le 7 Août sur une pluie de 51,5mm.
L'hivernage 80 a été caractérisé dans ses grandes lignes sur le bassin
arachidier sénégalais par :
- une arrivée très tardive de la première bonne pluie, les semis ont eu
lieu à. Bambey le 7 Août ;
- des périodes OÙ il tombe trop d'eau 3 la fois et des périodes de séche-
resse ;
- et un arrêt précoce des pluies.
i
Aucun de ces facteurs n'est bien sÛr pour un 'bon développement de l'arachide /1.
Les périodes d'excès d'eau ont entrain6 une asphyxie au niveau de la partie souter-
/
raine de la plante entrainant un jaunissement au niveau des plantes sur les parties
1
du terrain en hauteur. La végétation était florissante (et les rendements ont été meil-!
leurs contrairement aux années normales.
L'essai étant inclus dans le périmètre des essais Arachide a reçu comme
:
le:l autres des irrigations complémentaires de 20mm chacune au 48, 59, 73 et 79e jours
après semis. Ces irrigations se sont révélées nécessaires pour sauver un matériel
prkieux.

Croissance :
i,e développement foliaire a été très peu atteint par les périodes de
s;cheresse. Les courbes de croissance ont été régulièrement ascendantes sans
!'léchissement 5 ces périodes, ce qui confirme ce que nous avons observé jusqu'k
rnaïnlenarit .
Les irrigations et la pluie isolée d'octobre de 23mm ont profité aux
tardives, chez les variétés précoces, cette eau n'a pas été bénéfique.
Au niveau du 70e jour une attaque de chenilles défoliatrices a entrain6
une baisse des feui1l.e:; produites. Après traitement, le développement reprend nor-
malement.
Floraison :
Il. y des pics de floraison, le premier dû 8 la pluie, le second à l'irri-
gation. L,e nombre de fILeurs émis dans le premier pic est moins important que celui
en année normale, ce qui explique le faible nombre de gousses par pied dans le ter-
rain n'ayant pas reçu d'irrigation. On note que L'irrigation est intervenue un peu
tard car les fruits des fleurs produites ne sont pas arrivés à maturité.
<
Cette irrigation a été faite en s'appuyant sur des critères agronomiques
(3ioclimatologie,
flétrissement des feuilles...etc).
Ceci montre .l'intérêt de prendre en compte d'autres critères, notamment.
physiologiques pour déterminer le -moment d'intervention.
IL y a eu une faiblesse générale de la transformation des fleurs en gyno-
phares et gousses. Ce qui était,prévisible,
Fructification :
(tableau 1) :
-
-
- grand nombre de gousses en formation et gousses ,non mûres.
- la mauvaise maturation et petite taille dÉ?s graines ont entrain6 un
faible poids sec par pied de la récolte, l'irrigation n'a pas su compenser le défi-
cit dû à l'hivernage.
On notera l'attitude intéressante de la 55-b37, qui comme en 1979 (année
également sèche) a mieux limité les effets du déficit hydrique.
La considération entre la croissance aérienne et souterraine semble mieux
se réaliser au niveau de cette variété, on sent moins les effets d'un déséquilibre
nutritionnel ici.
Conclusion :
Disons que pour l'année 1980, les faibles rendements au niveau de l'arachi.
cre sont essentiell.ement dûs à la physionomie de l'hivernage, surtout aux périodes
,
iie skheresse qui ont entrainé :
- un faible nombre de fleurs formées par pied, il faut ici prendre en
considération les semis très tardifs ;

6
- une mauvaise transformation des gynophores en gousses
-_ une mauvaise transformation des gousses en formation en gousses
récoltables
- un déséquilibre nutritionnel.
Au niveau de notre essai, l'irrigation d'appoint n'a pas SU COmpenser
enti?remerlt les defauts de l'hivernage.
Nous avons ici aussi une confirmation du fait que la croissance végétative
S~I. m~inc sensible au manque d'eau que le développement reproducteur.
CI.5 - ANNEE 1981 :
Même matériel végétal.
Les semis ont eu lieu le 25 juin sur une première pluie utile de 25mm
le 24, I1 a fallu atten,dre trois semaines pour avoir une autre pluie après les
semis, A la fin juillet la turgescence des plants etait retrouvée, août a été peu
pliivieux. L'eau reçue en septembre a été mal répartie, sur un total de 272mm, 161,91~~
sont tombes en un seul jour. Une grande partie de cette eau a été perdue par perco-
Lation et ruissellement. L'hivernage s'est arrêté le 1'7 septembre avec une pluie
de lknm, ce qui fait 76 jours après semis.
Croissance :
Il y a tune similitude de comportement dans l'évolution de la production
de feuilles des variét6s. L'insuffisance de pluie au 55e jour est moins ressentie'
aii niveau de la production des feuilles, les hâtives seules accusent une rupture de
pente passagère. La pluie au 79e jour relance la production chez les semi-hatives
et tardives, les h8tives ne réagissent pas.
Floraison :
La hiérarchie variétale de précocité est respectée et une chûte de flo-
raison est observée à partir du 5'je jour, ceci dû à la rareté des pluies et peut
être à la chaleur et au rayonnement.
Il y a deux pics de floraison aux 55e et 68e jours espacés de 13 jours.
La relance florale du 2e pic est d'autant plus importante que le nombre de: >
f'luurs issues de la première période est faible : Chico avait pratiquement term'iné 1
sa floraison, la 28-206 et Florunner ont eu une forte reprise.
i
L'efficacité florale est médiocre. Les semi-tardives et tardives contrai-
rement à l'année passée ont eu un coefficient d'utilisation meilleur que les hâtives
ce qui peut être dû à la pluie du 79e jour. La majeure partie de la floraison utile
coïncide avec la période la moins arrosée. L'avortement des fleurs est dû non seule-:
ment au manque d'eau mais aussi à la chaleur.
Fructification et maturation (tableau 2) :
Le nombre de gousses en formation et non mûres est resté très important . ,
Le nombre de gousses miires est fonction de la précocit6.
Le stade normal de r&olte,
75% 4e maturit6,
n'a été atteint par aucune variété.

11 y a un faible poids de gousses par pied et les caractères technolo-
glques des graines sont mauvais.
I
Dormante :
un test de d'ormance se plaçant dans les meilleures conditions de germi,-
nation a été réalisé avec les variétés vulgarisées et a donné les résultats suivants
- non dormante de 55-437, la 73-30 a une dormante assez prolongée, l.a
7 3-33 a une dormante intermédiaire, la 57-422 a une dormante supérieure à la 73-33
et, 1z.t S.206 est celle qui a présenté la dormante la meilleure.
Parmi les varietés testées chez la 28-206, l.'aptitude à germer semble ici
t?t.re influencée par la date de récolte, alors que chez: les autres variétés, elle
,;L+rnbi.e avoir 'ane relation avec la durée de la liaison gousse-plante.
Conclusion :
-
Les semis précoces de 198 1, présageaient d'une bonne production, mais la
physionomie de l'hivernage a déçu tous les espoirs :
- le "trou" de sécheresse après le semis retarde le développement des
jeunes plantes même si leur flétrissement n'apparaît pas.
- la faiblesse de la
quantité d'eau tombée en Août a pénalisé les plante:
a0 moment; où celle s-ci avaient un grand besoin d'eau. L'efficacité florale a été
réduite par le manque d'eau et la chaleur (35% de transformation des fleurs en
gynophores).
- l'arrêt de la pluie d'une manikre relativement précoce a entrainé une
maturation incomplète : grand nombre de gousses en formation et gousses non mûres,
ie stade normal de récolte n'est pas atteint et les caractères technologiques des
graines sont inférieurs aux normes connues,
Nous avons aussi des informations sur la dormante des variétits vulgarïs,&cr,.
11.6 - ANNEE 1982 :
Le matériel végétal est composé de :
55-437
73-3G
73-33
57-422

79-2 : varié%6 semi-hâtive
Virginia
28-2m
69-101 variéké tardive Virginia
57-313
"
)1
r,

Ves variétes sont ceLles qui sont vulgarisées sur le bassin arachidier
sauf la 'I'y--;' qui ne l'est pas encore et qui constitue un espoir de 105 2 110
jours. !.In suivi des températures diurnes et nocturne est effectué.
Les semis ont eu lieu le 12 Juillet sur une pluie de 44,8mm le 11 et
Les pluies sont g6néralement régulières et il est difficile de parler de périodes
vraiment. sèches à Bambey. Mais une fois de plus, ‘les pluies se sont arrêtées d'une
façon precoce le 1% septembre, ce qui fait 67 jours entre le semis et la dernière
pluie.
Les conséquences sont prévisibles.
Croissance :
Elle a été régulière et la moyenne des feuilles obtenue est supérieure
2 ce.LLe de l'année dernière. Une chute générale de la production de feuilles est
observée au 7oe Jour après semis consécutivement à l'arrêt des pluies.
Floraison :
L'ordre de précocité est respect6 pour la dynamique de la floraison, la
71)-;, a dne dynamiq,ue qui rappelle la 57-422. Les dépressions dans les courbes de
f'loraison, malgr& une présence d'eau sont dues aux fo:rtes températures diurnes
(FORTANIER,
1957 et NDIAYE 1982). La 57-422 est celle qui fleurit le plus et la
;18-206 celle qui fleurit le moins. La 55-437 a eu l'efficacité florale la meilleure,
la 73-30 qui avait beaucoup fleuri a l'efficacité la plus faible.
Le pourcentage de transformation gynophores/gousses est faible chez les
tardives, la 55-437, '79-2 et 57-422 ont les pourcentages les meilleurs.
Fructification et maturation (tableau 3) :
Chez les semi-hatives le taux de gousses en formation et celui de gousses
non mûres restent élevés (44,50%). Ce taux est encore naturellement plus élev6 chez
Les tardives (jusqu'à 7512.
La maturation n'a été acceptable que pour les hâtives,
Dormante :
Un test a été mené pour surtout avoir des informations sur la dormante
Cie la 79-2, les premiers résultats indiquent une dormante meilleure que celle de
la 55-437 et la 73-33.
Conclusion :
C'est un hivernage qui a fait naître des espoirs à ces débuts. L'arrêt
précoce des pluies a été tellement préjudiciable aux plantes que celles-ci, compte
tenu de la régularité des pluies, avaient eu un bon développement aérien, ce qui
donne :lne grande surface évapotranspirante,
le cas le plus marquant est celui de
1. a 'i 7 -- 422 .

:Les temljératures diurnes élevées ont réduit la dynamique florale.
j,'arrêt l J-6coc e des pluies entraine chez les semi-hatives et surtout
etleZ l e s
tardives 1.111 nombre &levé de gynophores non transformés, de gousses en
formation et de gOU!jSeS non mûres. Les variétés hatives seulement ont pu attein--
,ire le stade de récolte normale. Pour les variétés semi-hâtives ou tardives, leur
mat~uration est très mauvaise. La nouvelle variété 79-2 montre une dormante meil-
leure que la 73-33.
II .7 - ANNEE 1983 ::
Par rapport à 1982, les variétés 79-40 et 79-87 semi-hâtives ont été ajclu-
,
'&, ,: t '
..‘.,
ait matgriel étudié, ce qui nous donne 10 variétés dont trois non encore
vulgari sees
: l a serie des 7 9 .
Les semis ont eu lieu au CNRA le 10 Août après une pluie de 27mm le 9.
Un retard de semis de cette importance a été très peu observé à Bambey. Pendant
une partie du cycle, les pluies ont été régulières mais la dernière pluie (47mm)
est tombée au 49e jour après semis ce qui constitue même pour les n&ives un déf 1 .-
I
cit hydrique important.
Les cons&quences sont alors prévisibles.
î
I
Croissance :
i
Ul croissance a été régulière avec les pluies et une baisse de production
es1 intervenue au !;le jour après semis consécutivement à 12 jours de sécheresse,
baisse qui se poursuit ,jusqu'à la fin de 1'3n3lySe.
~a variété 69-101 montre ici
'me croissance semblable à celle des h%tives, les variétés 79-40 et 79-87 aussi..
Floraison :
L'ordre de précocité est respecté, les nouvelles variétés 79-40 et 79-87
ont une dynamique semblable aux hâtives. Une baisse de production intervient au 4Oe
et 50t: jwr ma.lgré une ,présence d‘eau. Les courbes des températures nous montrent
des valeurs diurnes élevées à ces périodes, ce qui peut déprimer la floraison (FOR-
'rANIEH 1957 et NDIAYE 1982, 1983). Les semis tardifs ont entrainé un nombre de
fl.c:urx; plus faible qu'en 1982. L'efficacité florale est plus importante chez les
tardives (53,481) et plus faible chez les hâtives (27,CQ%).
La variété 79-40 se rapproche des tardives et 79-87 des i8tives pour ce
caractère.
Fructification et maturation : (tableau 4) :
L'importance des pourcentages de transformation gynophores-gousses est
pour I.'essentie.t fonction du cycle.
ILa maturation R ét6 très mauvaise. Le taux normal de récolte n'est m$mc
pas a*;teirit pour les hâtives.

Le poids dit I~)O graines est très faible, respectivement 25,tl6 ; 39,‘74
'Ii ,c j,yg pour les tardives, semi-hâtives et hâtives. Le poids de la récolte pal
pleti est f'aihle.
Conclusion :
-
L'hi:,~.rr.ag~ 1783 a été l'un des plus mauvais qu'a connus le Sénégal.
:jl,r- 1 tarctcfiicle les semis tardifs et leurs conséquences et l'allure de
1'hi‘rernage 3nt entrainé un nombre de feuilles et de fleurs par plante plus faible
qu ' en 82 ,,Le pourcentage flobal de transformation fleur-gousses récoltables est
p--u: faible et la r?aturation s'est très mal effectuée. Tout ceci a comme cons6quences
- une faiblesse générale du rendement
- une mauvaise qualité des graines, ce qui pose le problème de qualité
de c;emences pour 1981~.
- un risque important d'infestation des graines par certains micro-p?'Lrga-
nismes (Aspergillus flavus par exemple). :
En ce qui concerne la dynamique de productions de feuilles et de fleurs,
i
,)'. -Jari&és nouvellement testées 79-40 et 79-87 rappellent les variétés hâtives.
11.8 - ANNEE 1984. :
-
-
-
Même matériel végétal que 1983.
L'hivernage 1984 a 6té.relativement précoce, la première pluie de semis
t,3t tc~m!rGe le 14 Juin. Alors, la question s'est posée de savoir s'il fallait semer
titi It:>r!. Les paysans des environs qui étaient prêts ont semé à cette période.
Compte izr:u de la physiologie de l'essai, nous avons semé le 15 Juin
Tomme le paysan. Nous avons fait un deuxième semis le 10 Juillet pour avoir des
informations par rapport au semis dans la station.
On peut. dire que la pluviométrie a été normale jusqu'à la fin du mois de
juillet. Le mois d'Aoiit a été très peu pluvieux et une attaque de pucerons est venue
s'ajouter à cette sécheresse.
Le retour des pluies dans la deuxième décad'e de septembre a posé plus de
1 r*~~t,li;nit~ qu' il n'en a résolu.
Il est tombé un total (de 460mm pour 33 jours et, la
répartition dans le temps a été mauvaise.
Croissance ::
Pour le premier semis la croissance a été régulière jusqu'à la fin juil-
Let. Le plateau intervenu en Août se prolonge jusqu'en Septembre, La sécheresse et
les pucerons sont à 1"origine de ce plateau.
Le nombre de feuilles produites est fonction du c;rcle. Pour le 2e :;em:ls
la pente des courbes est faible, ceci dû à la sécheresse et aux pucerons qui oni
i>l;*:~ rtttaqui les jeunes plantes. La. pluie entraine une relance en septembre notarn-
r*:+I] t , t:? cfje;: le:; t:Irdives surtout.

11
ir:rIi:, i t::; ~!~ID. .;emis, le nombre de feuilles est proportionnel 811
:
_ t‘:, +gr.iGt,( ; e('i--4(j et 79-87 rappellent les hâtives pour leur dynarcique
<t l’.‘l‘ pl“:‘ll:çt,i~.)n.
i+.l.<irai :ion f-L efficacité florales :
_ _. ---._ ~--
iJi \\ir i +-A premlex semis, .Les varietés précoces et les :;erni - hâtives avaient
JsI‘ii!, ii~~,L.fii~Jllt
fini 1t:ur fl.oraison utile dans la première quinzaine d'Ao6t et n'ont
1;a: .,.:r.fSfj c-i 6 sles i)i.uiest, de la deuxi.ème quinzaine d'Aoû't et la baisse des tempéra-
: ,:I‘t : ,: ,: ! ;: ci u 1 v i > a+:Ules les tardives ont tiré profit de ces pluies.
..,,.:1 .: 1. 1. i~~~~x~t?me semis Les semi-hatives et tardives ont bénéfici de La
1. ,i..c i:u 1-f Août. c-t cei.les de septembre. Les variétés 79-40 et 79-87 ont. liE ttus~i
I
Z’aJj~jt‘!. t J.t. comportement. des variétés &tives pour la dynamique de floraison,
La séchere:;srr et les températures diurnes ont là également influence la
:ir‘i ,:G.'l Jo*! le flCUr:j. L'efficacité florale à longueur de cycle comparable a été
mej ilcure au second Semi:s qu'au premier.
Fructification et maturation : (Tableaux 5 et 6)
-
.--
".
:L~U~ le:- leux semis les tardives ont eu plusieurs gynophores qui n'ont
jJt2.J .~u:,I~; lie gousses récûltables,
les semi-hâtives également mais à un degré moin-
lr‘f'
:,Y:; il~~i~ hivernages n'ont pas été favorables à ces deux cycles à Bambey.
Au niveau du premier semis, les semi-hgtives qui avaient un bon pourcen-
i.ii)rc '':$: transfcrmation fleurs-gynophores non transformés en gousses récoltables
:.;ti:t,t: L j.a sécneresse ciu mois d'Août, cette dernière a en effet ralenti ou arrêté
1 t: !CV :e::s:is pnysi.oLogique de transformation des gynophores et a rendu également
Lt+ 301 impénétrable par ceux-ci.
!,a m;it,grat,ion a été faible pour les deux semis. Elle est seulement int,C-
.
:‘t:. ..;kl,:,<: f,' .:.lr !i::i I:C:I~~ -Jariétés hâtives qui, _
comnte tenu de leurs avantages particu-
1 ll'l‘!, 'ut' S’.tIit "l,ül‘i :Fgca :‘ ' les deux hivernages. En effet la 73-30 dormante a tiré pro-
Yit CI(?~ p111les Je :;eptembre et a donné au premier semis 86,15% de maturation mais
a.pI.Gs 1215 ,jours de cycle. La 55-437 de ce semis a été kcoltée pour éviterlesreger-
miri:rtioris.
Par contre, dans le second semis, la bonne résistance à la sécheresse de
Lt: '>'I-4.3'7 Lui 21 permis d'avoir le meilleur pourcentage de maturation (elle a atteint
te: ,y$) *
* ,: : wltur;i.t,ion s'est faite en général plus tardivement dans le second semis,
::lil‘ti:l.L ;)fJilr le::. :?:ii.ives s les fleurs formées dans ce semis ayant fructifié dans des
,,!r:ditions iie s6chdresse,
alors que celles du premier semis ont bénéficié des $Xuies
li ,j ailll.çat .
!,e pr,id:; :Le 100 graines, à longueur de cycle (6gale est pratiquement le
y,.c::;G! pc,;:- if,:- i::?tilfes et .Les semi-hâtives dans les deux hivernages, les tardives
'.,II * .'t*' .l;i~/i!Ilt,:-)'t-' [),lrj<iJ ;k‘;i:es darlx .L I> secon semis.

wrinüricc :
.
_---.
A!I h i ‘J. ;tl; ie>. champs suite aux arrêts des pluies, il y eu beaucoup
, ::.,;, ::lc~l-+,,. :;i‘l’ 1~:: r>lantes du premier semis. Au retour des pluies, beaucoup
. . .,. !. !!,‘<.1-:1t.
! l.1 ,“(.J 1-i SS e s 5; ’ 6tai ent dt?t..achées ont regermé, comme dans !Jn 3 em i s
: ,1'!li L i. .
p pi)< ir...sr:1

-*rit' :i 6té rixtureilement plus important chez la 55-437, m:lir;
"r::: t'rrl~':, 1. Caxi.st6 criez des variétés comme la 73-33 ; 57-422 et la 79-C’.
:;:, :" qui concerne notre test, là aussi la 55-437 a montré le taux de
. .. . : .~!'!l;iir. ‘6,: i.? 1,lus élev6 (100% à 77 jours dans le second semis et 80% en 88
<_ .i!‘
iir.:15 if: premier semis j . La 79-87 a eu une dormante meilleure que la 70-h;:.
I
I’, ; ..ii+ ,.!., ,:t'.; j.( ,u*l;e:i Je gtrrminntion ont. été plus fortes dans le second s cm i ::
: 4'
;':;:!
1 C' ;!ra:micr semis, Le taux de germination le plus fort pour la 73-33 et.
.- ., -.
.‘1 + “ ii-tL, P:I:: dans le deuxième semis. Dans ce semis les premières graines
* ,rm-7~::
1
Y-! td :n:; !‘ 1 ?'LlJ mois d'Août, mois sec, ce qui a entrainé une faible teneur en
‘i ‘e i F‘ .7 (.> ;< $,rairif: f; slui , mises dans les conditions de germination, germent alor:;
-‘XC ilement .
,',lr; !,, !LC
ionc ici en plus des qualités intrinsèques des graines, l'impor-
* ,:;;\\‘.'
.;.-
;a ;,hysicnomie de l'hivernage sur leur dormante, c'est là une notion
".[
. \\Jr!
z :irj:.t: IlIl" Lc d&efoppeur
et le paysan doivent avoir pour être à l’abri de
<:‘i?:‘.l .;e: 3Gsaprésbles.
I
Rendements en gousses :
i1.s ont été géngralement faibles.
Les varietés hâtives ont eu le même rendement moyen dans les deux semis
,t
tii1a). Pour les autres cycles les rendements ont été meilleurs au premiers semi
Rendements en paille :
:I:i ont et; meilleurs au premier semis qu'au second semis. Les cc,;-,o :t,z;on::
ii.*
~~:'+rnl er
!!iverringe ont été plus favorables au développement de la partie aérien-
./ /
:;+, SI. .f., ;;~rl(.f,s-~;
tardives y ont donn6 des rendements les plus élevés. La pailie
ii-~.': .il'. ..!i !', t1.i w:r ficonomique de plus en plus important dont il faut tenir compte.
'
lohciusions :
Le debut de l'hivernage a là aussi laissé naître beaucoup d'espoir, mais
ia rcpartition dans le temps des pluies n'a pas été bonne.
Au niveau de la croissance, le bon élan du premier semis s'est vu bloqué
;"tr la sécheresse du mois d'Août et les pucerons, ces deux facteurs ont aussi ralen-
1: :
L La croissance des jeunes plantes du deuxième semis.
LCl .;CC h<?r es s le a ralenti la production de fleurs, réduit leur efficacité
IV
1 :r!it,a ' l.ti:ir :‘r ictification.
La maturité n'a été intéressante globalement que
,
':.e.: .lec ieux :At. ives.
Ia récolte effectuée dans cette zone
SOUS
l'humidit6, verra
i 3 i~roduit (gC,l:!Ts<?s, graines et fanes) très attaqué
par les moisissures.

13
1,o pri.,.:i. riomie dc
l'hivernage a entrain6 beaucoup de regermination
I
'I:I!,!
/
?' ;~1~ernirï : em 1 s, qui correspond R celui des paysans dans la zone. Les ren-
!t:i:ik!n?,s '>;IL 6t.G naturellement. tr?s faibles suite à la sécheresse et ses conséquen-
t.
i I i :i *+;i t S'L r l3 i‘loraison, l'efficacité florale, la maturation et la fior-.
!!Iii I! ,‘.’ IJ *
. . -
.,i"~..!.;i;;N~i?i~,NTS ET PERSPECTIVES :
: e' t, r.: rGt.ro:;pective au niveau des principaux résultats étudiés nous rrontre :
: )
1 ,fI
~i~vcloppement végétatif est moins sensible à la sécheresse que ie
'i.1f'
1 t-,,ent r‘eI~r~.l~-lucter~r.
En effet , sous certaines conditions de limite d'eau, LIOil j
i
:
j
a dyr;tml que )ie production de feuille se faire presque normalement alors
'
5
: :
i
{ 1‘1 ,,r;ll :: :. ~1.. .I'efficacit.é florale etaient sérieusement entravées.
i: ‘0 !:I v eau ) l'équilibre nutritionnel doit être pris en considération et
:II 1 ;i!!,:n-r1' i '~~:~~I.ut.1.01~ du rapport C/N. Le déséquilibre du rapport dans ces cond,î,tion:.
: '_ :,tre::c. hydriquc en faveur de N favoriserait le développement végétatif au détri-
5., *:+ : : :-t:pro i:i!Ot.*.'llr . Dans certains cas la 55-437 s'est révélée moins sensible R. ce
ii: ',!,'i GI,t:.
! _ 1, :‘ :‘ Q : des semis tardifs sur la production de fleurs a été également,
* :,.;t?.t c. Mên-r :;i I 'arachide est une plante aphotique (puisqu'il semble que lsinitia-
t1 IL II iir:il e sr) il, indgpendante de la lumière) le développement des bourgeons floraux
c: . 1' 'j
~2cic.,:.;juli ;ic:!: J' Leurs ne peuvent pas être indépendants de certains facteurs liés
1 :: :.u:,,ïltTu1~ de <jour. On n'oubliera pas que la période de floraison chez les ,plantss
\\
e
', r‘r's e-y igp>AIlte i:n éléments nutritifs et comme la photosynthèse est.liée
à .la
1 .Y; ; ,y. y- p > if I,:wc~~:;:;us de floraison ne peut donc pas être indépendant de certaines
.'L. *:: b
fs y 1 :.; t j q 1 1 e ::; '16.~ la journée, notamment sa longueur.
.I i - L'effet néfaste aes températurcs
diurnes sur la production de fleurs
i 1 *" :1 5 : i‘ :s , (*c.ri:it.r-I,G malgré Iine présence suffisante de l'eau. Dans le cas de skhercs-
: .,
L ri;iil.l:ti:in (-I!I 1 'arrêt de la floraison est non seulement dû
au manque d'eau,
'I , :' I!l! :; 'f:.:d fc:ri;e: températures hivernales surtout quand le ciel n'est pas couvert
,J'!.1 i e:. n;KLgt::; .
Li
i,e mode de fructification de l'arachide limite les phénomènes de Comm*
i,f'ii..iit,.
!! bit df?
S.~:guiation internes, communs aux plantes à floraison axillaires
i 1: j c.+ f5r‘ir.i C rir F:. i:~.:!"II,.~ratj.vement aux types à fructifications aériennes où des rkoltes
r.', ',', l,li,t<!->: :/ BC!. 'i mr:; possibles. En plus si le gynophore trouve un sol sec et dur,
1,
:it Lu ?én;it,rc I,as, donc il ne se développera pas pour donner une gousse. Lors
d' lne r6colte effectuée apres une sécheresse de fin de cycle, la production est éga-
lement réduite pai Les nombreux restes en terre.

5) - ijans notre rétrospective, la maturation n'a été seulement int&
r~~.ssante .ians la zone q\\l' en 1978 oii toutes les variétés (sauf la 28-206) avaient
cttteint Ie stade normal de récolte (75% de maturité) sinon, seules les hCitiver
;.-.1 ,,j i':c '~5% de maturité et cela pas toujours. En 80, 81 et 83, aucune variété
n' :1 'it +, t-i:, nt ce :;tsd e .
:ec:i nontre combien ces hivernages ont été mauvais pour l'arachide,
'
:' ~r~fl.r:n+: que nous rious situons to$jOurs dans la période des années sèches.
6) - k répartition de l'eau est apparue comme facteur important non
.; ii1 ~:In?*!::
f>i,ti:r :15 ii&:eloppement et la fructification des plantes mais aussi pour
: ,J.".'i"),,
. ..< . e "y: v~ri.~t,6s. Pour l'importance de la répartition de l'eau sur la pro-
Î ./.t, '.ili, I!c>\\i:; ::itwons en exemple 1980, 1981 et 1984.
.i 1 C:>I Iit%:o-ede sur 1985, la quantité d'eau tombée à Bambey est respecti-
-'I'.t':l:
1,. ii*
t *1. ~i+~mrr! en 198L et 1985 et pourtant on parle de 1985 comme une bonne
,I
':I!I.*":: 'ij(h1.S qu';.l y :1 eu plus d'eau en 1984.
l;lir .i :L dormante,
1984 a vu beaucoup de vari6tés regermer en pleïn
:,i:!!.p:.L ';iiris t:e..- cA:;:;a.i. En champs paysans, cela était spectaculaire dans la zone car
i '2: paySi3rls avaient surtout semé de la 55-437.
.
i'res
souvent les hivernages ont été très prometteurs compte tenu de
!
:-ur pr&ocitG Et?. (de la régularité des pluies en début de cycle, mais très souvent
'1 ii:;: i .le:, fin: des hivernages ont été mauvaises. Il se confirme que les al6as cli-
P,.dLt J :i ii. : r:~t.ra;:ic~:~t un étalement anormal de la floraison ou un déséquiliibr6~ nutri-
* it r.:if?j. ,;N,j',~.'pr!l.
:,rG,,l;diciable à l'arachide.
i,t:b :~iijas les mieux compensés sont ceux qui interviennenT, avant la f'lo-
3. i : 0 ti .
JE;. facteur:: favorables à une bonne production sont ceux qui favorisent une
:'loraison ~~~ccIc::, SC- situant dans la phase de floraison utile. Il est apparu aussi
]Llc‘ l.' wacrlitii, tl'ainic pas recevoir beawoup d'eau à la fois. Les années 1980 et I?F1
;‘iontrent ces mgfsits sur l'arachide.
'.y i
En p.Lus de ces informations sur les réactions de l'arachide selon
+,.yi+ :. ,! 1:.
.i*J~.:.r.;ige,
nous précisons nos connaissances sur les différentes varie-
/ [.:; t!iJt' ilou:: gCt:l:iions : diverses réactions selon les conditions de l'hivernage ont
<'. t, :> enregistrks sur le matériel étudi6.
i:n suivant la plante pendant les périodes importantes de son cycle, noiic
Lvij~i:s nc)t6 ie CIIJ les divers niveau Suivant les hivernages où les mecanismes qui
l’i~,l~,llt
:t 1 JI production ont vu leurs processus ralentis ou bloqués par un ouPplusieir
1-L éac: r:limatirLues.
C'est donc :Là des informations déterminantes dans la connaissance
.le La plante arachide, informations dont, les utilisations sont multiples.
~A?S :iuelques r$sultats et les enseignements qui s'y dégagent montrent
*II. ',' :i< ‘25:; L:::' !. 'intbêt qUe toute personne, directement ou indirectement,, attn-
1 , c r- :-i _ __'a~~iclii:*' peut manifester à l'égard de cet essai.

1 '3
!i l’.; t :-~.ii~j-~:~itabie dans l’avenir que les domaines d’ intervention dan:.
’ ,:t ., i< ,:c:iq
,:l ‘I r-p,i. 2 ci d’arit,res disciplines (Exemple défense des cultures, etç ~. j .
L.:,‘“,r; a i.-j. 1 iS!T.t’[ ’ ,i“II~~ grand intérêt, d’implanter l’essai dans les diverses zc,rie s
c
‘j(l.:,zdc: :14 k,:L<-::ir! arachidier (au moi.ns Bambey et Nioro) .

i:;ipp’r?,
;Lnnut:.L expérimentation variétale arachide 4' h\\ii !.tiri (.
1y81.
lloclument ISRA - CNRA/BAMBEY lg8;?
I
:
l(Je, -
quelques aspects de la physiologie de l'arachide :
,

,
::.
floraison et fructification de huit variétés d'arachide
dans 1 es conditions agro-climatiques de Bambey
iuc~umt~nt lSRA-CNRA-BBAMBEY - Mars 1982
\\
1.
1 C’
i*:tll,iE, physiologique de l'abscission floral e t hez 1 e
Nié6 (Vigna unguiculata (1) Wa:Lp) dans le cadre <lu
CRSP-Nigbé.
I;ocument no 8312 ISRA-CNRA BAMBEY - Janvier 1983.
a!
:!‘.
[.,
j
1

.-
Hud es physiologiques de l'arachide d'huilerie
Xkeloppement et tolérance à la sécheresse.
:.x:c,u:lcrlt no 8375 - ISRA-CNRA BAMBEY - Juillet 11-983.
Rar.port de synthèse 1983.
?hysio.i~:~ie de l'arachide.
Ir)eument ISRA-CNRA BAMBEY - Mai 1984.
X;,~ùr:~ -hys:ioI.ogique? rie 1 'arachide d'huilerie
: lkreloppement,
et t.ol&ance 2 la sécheresse.
hJ i. am r n ! Il @ 11 I%/I-CNRA BAMf3EY Mai 1985.
,
,.*‘i’Y 1 !,g illici
t'ruitirig of peanut plants - Jarq, Vol 1.
c-.
,:
11 .
4' <#.,
_
,1 '
1 ,y.,
'a'.> ,J,f
'>'Y
> 1'; 1 , 62,
83 et 1984 du groupe "~ltilisatio:; t-rttioc-
?f?l 1 t ,lt‘:’ rtJ:;:u1u-rf’r en eau " Mkéorologie des St.citiop,r. TSF:,.
!SRûICNRA BAMRE1