QUELQUES DONNEES SUR LA CULTURE DU MANIOC EN...
QUELQUES DONNEES SUR LA CULTURE DU MANIOC
EN BASSE-CASAMANCE
G u y DE LANNOY
E x p e r t F . A . O . e n 3laraîchage
e t A m é l i o r a t i o n d e s L é g u m e s

TABLE DES MATIERES
Page
1.
Introduction
1
7L..
Yar iétes
3
a .
KOYO (variété blanche)
b.
KOLWO (variété rouge)
c .
variété noire (brun-foncé)
3.
Epoque de C:ulture
‘Y .
Techniques culturales
2.
Problèmes phytosanitaires
a.
La cochenille (Phenacoccus manihoti)
b.
La mosaïque
C.
La bactériose (Xanthomonas manihotis)
d.
Autres maladies et insectes
i.
Récol te
10
7.
Préparation des boutures
11
8,
Conclusions et recommandations
12
Anne XC? $
-._ -
Carte 1 :
arrondissements de Loudia-Ouolof (département
d’Oussouye), de Nyassia et de Niaguis
(département de Ziguinchor) : localisation
des villages prospectés
Carte 2 :
arrondissements de Niaguis (département de
Ziguinchor - suite) et de Diattacounda (dêpar-
tement de Sédhiouf : localisation des villages
prospectes.

1 . Tf:ï~i.:3U~:PIUN
----
Le manioc est asseL bien. déve?oppS en Sasse-.:asa:nance oi, il participe,
avec la patate douce > à une partie non negligeable de la prodtiction
a1 inentairé locale,
.G-er/e prScieu-;e d’hydrates de carbone en periode difticiJ.2, les ra.zin?.>
de manioc: rspresentent égalerient, pour ceux qui la cultivent, une source
apprGciable de revenu (culture de rente!.
Les paysan; lui réservent traditionnellement les meilleures terres
(jardins de casz), mais la culture s’est aussi répandue au niveau des
plateaux,
Cn raison de ses diverses qualités et de ses rendements intéressants, le
manioc a pu trGs rapidecent occuper une place de choix dans le cadre des
activités agricoles de la zone,
Cependant, il y a quelques annSes, s’est propagé à partir du ZaI’re un
insecte particulièrement redoutable (Phenacoccus manihotij.
La Basse- Casa.mance n’a malheureusement pas été épargnee par ce fléau
qui, s’ajoutant au problème non moins préoccupant de la mosaiique, a
entraîné un abandon notable de la culture dans la plupart des villages,
C’est dans ce contexte que, conjointement avec la Station de Djibélor
(CEFOH), une mission de prospectian a été effectu4e les 11 et 12 janvier
1334 en Basse-Casamance.
Différentes zones de production ont été visitées (cf. carte) essentiel-
Zenen t dans les d&partements de Ziguinchor et d’Gussouye, mais aussi

2.
dans celui de Sédhiou (Goudomp) au niveau des villages suivants :
LOLDIA-OUOLOF
2
BOCKITL?jGO
3
BAFIKANE
4
‘LAHAYOCDA
5
NIAGUIS
6
BANGAXGA
7
ADEXNE
a
KOCXDIOUNDOU
9
DIAGNOti
10
GOUDOW'
N.B. Tou:s les renseignements significatifs obtenus au cours des
diffkentes visites de terrain sont présentés dans le texte qui
suit, accompagnés entre parenthèse du numéro du village corres-
pondant.

3.
7
_ * E$L ETE>;
--*-
i n rer,contre en Basse-Ca;amznçe p l u s ieur5 variét3s sui s e
di.fEérenciect
trts facilemznt les u n e s d e s a u t r e s p a r c e r t a i n s cara-t?res :norpholo;iques
s i ‘;?p ;. t 5 ) comne p a r e x e m p l e l a c o u l e u r d e 1’éYcorce des racines.
Fr; for.ct:ion d e c e c r i t è r e , t r o i s varistés p r i n c i p a l e - or?t B t é ic!entifi,Ses
l-Lf “rouge”‘,
l a “ b l a n c h e ” e t l a “ n o i r e ” ( p l u t ô t brun-ft.jrrcé,i,
a - La variété blanche est co!:mun-?msnt désignse sous le nom de “r;@Yij
-.
Cl, 4 , 7 , 101.
On la cultive relativemenr peu en raison du fait quo, rZco?tée en
hivernage,
elle produit des racines gorgées d’eau et difficiles ,i
cuire (4).
11 faudrait donc, en principe, la récolter en saison sèche (avril-zai)
à une période où les rendements sont assez faibles (1).
C’est la raison pour laquelle, elle a été progressiveaent rezy2srée
par,la variété rouge (7).
Néanno iris, elle supporterait bien la sécheresse et sa résistance à
la chaleur serait meilleure lorsque le sol contiendrait moins de
sable (1).
Ses feuilles sont portées par des pétioles qui sont toujours de
couleur rouge,
Enfin, on lui reconnait un go0t agréable et, contrairement à la
variété noire, dépourvu d’amertume (loi.
b - La variDté rouge est certainement la plus cultivZe du fait de sa
bonne adap:ation et de ses rendements élevés.
On l’appelle KO-IBO (1, 2, 4, 5, 7, 9J, faisant ainsi allusion à
sa région d’origine qui est la Gambie (“KOMO” pour les Nandingues).
Elle aurait été introduite de Sierra Léone en Gambie (1) et se
serait propagée au Sénégal à partir des années 50 (l.,3).
Atteinte par la cochenille avant la variété blanche (3), son rendement
aurait considérablement baissé (1,3)I

4,
Les péticles <des feuilles ainsi que les nervures foliaires sont
de couleur rouge.
want aux racines, elles sont très appréciées parce qu’elles
cuisent très Facilement (5) et conservent toutes leurs qualitcis
même lorsqu’elles proviennent de cultures réalisées au cours de
deux hivernages successifs (lj.
Un lui reproche une teneur élevée en fibre dans la partie proximale
des racines, laquelle ne se fend pas à la cuisson (1,4).
Elle serait mieux adaptée à des sols argileux car l’écorce des
racines est généralement plus épaisse (1).
C
- La varieté noire ou brun-foncé est cultivée ZI une moindre échelle
en Basse-Casamance.
On la désigne sous des noms très divers : EINTA (4), TOUDA (71,
DINAR (9) et FING (10).
son importance aurait fortement diminué depuis l’introduction de
la variété KOMBO.
Elle nous a semblé par ailleurs moins productive que KCiYO (2 20 ;i).
Ses racines seraient moins amères à l’état cru que celles de la
variét6 rouge.
Enfin, on la reconnait facilement ZI ses pétioles de couleur verte.

5.
3. EPO(UE DE CULTURE
La mire en place du manioc dépend surtout des conditions climatiques
et en particulier de la pluviométrie.
3n geniral, les plantations sont effectuées au début de la saison
des pluies en juin (1, 5, 6, 8, 9, 10) ou en juillet (2,4). iiarement
en fin d’hivernage (11.
La ricolte se situe parfois en janvier (loi, le plus souvent en
iGvrier (4, 5, 8, 9,) et occasionnellement en mars (9) ou avril-mai (1).
Le cycle varie de 7 à 12 mois, ce qui oblige dans certains cas le
paysan à conserver durant plusieurs mois les tiges nécessaires en vue
de la campagne suivante.

6.
4.
‘ï~(;~-~;i!‘u{s
Cx?LTURALES
--A--P-
Le canicc est cultivé seul (1, 2, 3, 4, 6, 7) ou en même temps que
d’autres esp$ces telles que le ;r.als, l’arachide et le sorgho (5, 5,
9, 1CJI.
;e sys--&:?e de cultures dérob6e.j a l’avantage de permettre une meilleure
rt:?art ition de; risques surtout en cas de pertes occasionnées par de
::~zu:.~aise; contlitions climatiques ou d’attaques parasitaires
i:ip~rtc?~t?,; ~
Ld plantation dec boutures se fait en ~en&ral sur bil Ion, quelquefois
sur butte (&,7).
SZepsndent, cette dernière méthode (dite “peuhle”) est à éviter en
raison de
la verse importante des tiges qu’elle occasionne.
sans certains ca5, le paysan effe crue un buttage au moment du sarclage,
même au niveau des bilions (6).
La plantation sur bilions,
bien que susceptible de donner des rendement:;
un peu moins élevis que sur terrain plat, se justifie pleinement dans
tcute la zone car elle permet une diminution considérable des travaux
de disherbage et de récolte.
Les bilions sont parfois groupés en carrés de 7 m x 7 m, les bilions
de deus carrís contigus faisant entre eux un angle de 90”, de façon
A mieux lutter contre l’érosion et à permettre une meilleure accwnulation
de 1 *eau a.:~ pied des plantes (5).
La mise en place des boutures se fait à la main et verticalement. Rare-
ment avec une inclinaison de 45” (1).
La plantation n’est jamais faite en position horizontale au-dessous de
la surface du sol, ce qui est tout à fait normal en raison des fortes
precipitations et des risques elevés de pourriture,
La densité de plantation varie suivant les zones entre 3.333 et 10.000
pieds /hectare. Les écarte4ents sont compris entre 1 m x 1 m et 1,5 x 2,O m,
L’espacement entre l’axe des bilions est en géneral de 2 mètres (1, 5,
6, 8, 9) et la culture associée se seme toujours sur le billon.
Le paysan utilise le plus souvent une bouture par trou de plantation,

7.
rarewznt d e u x (10). D a n s c e d e r n i e r c a s , l e s Scarteaents s o n t alors
port&
à 1,s m x 2,5 m, c e q u i correspond 21 u n e d e n s i t é d e 5,333 p l a n t s ,
‘hectare.
D”une irianiC?rt! g&zérale,
l e s c u l t u r e s d e m a n i o c n e sent pas irrigiMi6es
ec ce font l’objet d’aucune a p p l i c a t i o n d ’ e n g r a i s e t d ’ a u c u n t r a i t e m e n t
i n s e c t i c i d e (1).

8.
5. pF;o 3L!?ES PHfiOSXNIJ2JES
mm----
-
a - La cochenille (Phenacoccus manihoti)
..---
F..u niveasl de la zone étudiée, elle est de loin le ravaokur l e
plus nuisible.
L’attaque se traduit par une chlorose des jeunes pousses et des
jeunes f e u i l l e s (1, 2, 3 , 5 , 6, 7 , 8).
La reduction de surface foliaire qu’elle entraine et les pertur-
bations qu’elle provoque au niveau de la croissance, sont 3
l’origine d’une baisse générale des rendements.
Les prraiers dégâts auraient été signalés en 1979 (3, 3, 5) et
la multiplication de l’insecte débuterait surtout en octobre (5).
A côté de cette pseudococcine, on trouve également une diaspine
dont les femelles immobiles vivent en colonies denses à la base
des tiges où elles forment alors des croûte; grisatres (le).
b - La mos.ailque
Cette virose sévit actuellement dans toute la Basse-Casamance
avec une virulence d’intensité variable suivant les zones de
prod,uction (1, 2 , 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10) mais telle qu’aucune
plante indemne n’a pu être décelée.
La maladie se traduit par une panachure vert clair ou jaune des
limbes foliaires ainsi que par le recroquevillement des feuilles.
Sa diffusion a certainement été favorisée par l‘absence de sélection
au moment du prélève.,ent des boutures et par la présence de mouches
blanches et de puçerons sur les plantes (10).
c - La bactériose (Xanthomonas manihotis)
Cette maladie est Caractéris&e par le dgpérissement de l’extrémité
des tiges.
A l’heure actuelle, la bactériose semble relativement peu répandue
en Basse-Casamance (1).

9.
d - Autres maladie; et insectes
1 - Les termites
: e l l e s p r o v o q u e n t p a r f o i s d’importants
dé&ts s u r l e s t i g e s , e s s e n t i e l l e m e n t
d u r a n t l a s a i s o n s&che (1, 2)
,.
i - L e s a r a i g n é e s r o u g e s (Tetranychus spp,)
w----
e t l e s p u ç e r o n s
: o n l e s r e n c o n t r e s o u v e n t 3 l a f a c e
i n f é r i e u r e d e s f e u i l l e s (4)
3 - Les mouches blanches
: l e u r s p i q û r e s e n t r a i n e n t u n a f f a i b l i s -
sement des plantes (10) e t f a v o r i s e n t
l a t r a n s m i s s i o n d e l a m o s a ï q u e
4- L e s s a u t é r i a u x
: i l s s ’ a t t a q u e n t a u x f e u i l l e s e t à
l ’ é c o r c e d e s t i g e s s u r t o u t e n août-
septembre (S)
5 - L a c e r c o s p o r i o s e (Cercospora h e n n i n g s i i )
: elle se caractérise par des taches
f o l i a i r e s p l u s o u m o i n s a r r o n d i e s e t
d e c o u l e u r b r u n e (8)

10.
6, REULre
-
-
La prod3ct ion de manioc, q ui a fortement baisse a::: cours de ces
derniPre.s a n n é e s > n e d6passe g.&re, d a n s d e tres b o n n e s cozi?itions,
1 0 t o n n e s à l ’ h e c t a r e (l(J).
!Jr! tel rende,-!Lent
p e u t d ’ a i l l e u r s ê t r e considérf i3ryG7;2 trt:=z satic.-
faisant compte-tenu de l’état sanitaire actuel des plantes.
L e s r é c o l t e s l e s p l u s h â t i v e s s’operent apres 7 m o i s d e ctilturs.
Le.s r a c i n e s é t a i e n t j a d i s destinGes e n p a r t i e B l a c o u v e r t u r e d e s
b e s o i n s d e l a c e l l u l e f a m i l i a l e e t e n p a r t i e à l a v e n t e d i r e c t e (1).
Actuellement, les produits sont destinés en priori.té à l’autoconsom-
m a t i o n (2).
Q u a n d
i l y a v e n t e , c e l l e - c i s e f a i t a u d é t a i l ( p a r t a s ) o u e n s a c s
d e 5 0 k g .
L e p r i x q u i e s t h a b i t u e l l e m e n t c o n s e n t i p a r l e bana-bana p o u r l ’ a c h a t
d ’ u n s a c v a r i e e n t r e 4.000 (3) e t 5 . 0 0 0 f r a n c s (10) m a i s i l p e u t
a t t e i n d r e 7 . 5 0 0 (1) et même 8,000 francs (5).
S i l a prod.uction n ’ e s t p a s a b o n d a n t e , la, commercialisation se fait
par sac.
Dans le cas contraire, l e bana-bana p e u t a c h e t e r la r é c o l t e s u r p i e d
h u n p r i x q u i e s t é t a b l i s u r l a b a s e d ’ u n e e s t i m a t i o n d e l a p r o d u c t i o n ,
L’n tel système s e r a i t p r o f i t a b l e t a n t ô t a u p a y s a n , tantot à l ’ a c h e t e u r .

La plantation se fait par boutures de 15 à 20 cm de longueur ($1,
parfois 25 cm (1).
zlles sont prilevées sur des tiges provenant de plants mûrs.
:Aucune attention particulière n‘est portée ;1 l’état sanitaire des
pieds-Gres (mosaïque).
l&elques paysans proc&dent entre eux à un échange de matériel
vigetal.
Parfois, les tiges font l’objet d’un commerce organisé et le prix
de vente par unit& de longueur (3 metres) varie entre 8 francs (1)
et 15 francs (10) si la r6colte se situe entre janvier et avril.
En hivernage, par contre, les prix peuvent monter jusqu’à 25 francs/
pièce (10).
Entre la rzcolte et la. plantation , il s’écoule le plus souvent une
période de 2 & 5 mois durant laquelle les tiges S$ont conservees soit
suspendues à un arbre ou dans une case, soit le plus couramment en
jauge dans un endroit aéré et ombragé, au pied d’un arbre par exemple
(1, 5).
Certains arrosent avant et puis juste après la mise en terre (5, 10).
D’autres continuent d’irriguer chaque semaine leur jauge, jusc;“‘au
momenl: de la reprise (5).
ZnEin, quelques rares paysans ne recourent à aucune forme d’irri-
gation (9).
La division des tiges en boutures se fait au moment de la plantation
et les parties terminales,portant les repousses, sont eliminées.
Il n’est pas courant de prslever des tiges en cours de culture, car
les racines des plantes ainsi taillées sont alors de qualite infé-
rieure et se comportent moins bien à la cuisson (1, 4).

12.
8. ~ONCIJSIOFJS E T RF,COL~ANDATLONS-
Le manioc constitue, en Sasse-Casamance, un aliment populaire
dont la culture est à l’heure actuelle solidem-nt établie dafis
de nombreux villages.
Il occupe le plus souvent des superficies reduites, concentr<e;
surtout au niveau des jardins de case.
Jadis considéré comie culture de rente, le manioc: est devenu
aujourd’hui une spéculation orientée essentiellement vers L’auto-
consommation,
Ceci résulte d’une baisse importante de la production qui a comme
origine, d’une part la cochenille et la mosaïque, et d’autre part
le déficit pluviométrique de ces dernières années.
Cependant, vu son rôle privilégie comAme vivre de réserve durant
la période de soudure (juin à octobre) et sa bonne rg:;istance à
des périodes relativement peu pluvieuses, le manioc mérite qu’on
lui consa.cre un programme de recherche plus important.
Il serait notamment urgent de mettre au point de nouvelles varistés
tolérantes à la cochenille et aux principales maladies qui entravent
actuellement son développement (mosalque, bacteriose).
En Basse-Casamance, trois vari6tés principales sont cultivées mais
toutes sont fortement atteintes par la mosaïque.
Il semble donc que le moyen de lutte le plus approprié est de
procéder au remplacement progressif des souches Locales par un
matériel génétique plus performant.
X cet effet, un choix devrait être réalisé parmi les meilleures
sélections retenues au C.D.H, mais à l’issue d’une expérimentation
locale sous forte pression parasitaire.
Compte-tenu des conditions climatiques très favorables, la multi-
plication du matériel sélectionné devrait @tre r&alisé localement
plutôt qu’à Cambérène.
Une attention particuliPre devrait cependant etre accord4e à
l’élimination systématique de tous les plants virosés en vue de
la production de boutures,

13.
Trois clones sont actuellement en observation au CEFOH de Djibélor,
parmi lesquels le na 30.555 résistant à la nosarque et à la bacté-
riose.
Cette gamme pourrait être complétée ultérieuremen; en fonction de
l’evolution des travaux au niveau du V.D.H.
Ztant donn5 que les variétés actuelles peuvent être rscoltées
hâtivement dès l’age de 7 mois, il serait utile d’essayer cette
spéculation en l’introduisant dans le calendrier cultural tradition-
nel des paysans (après le riz) en culture de décrue d’octobre à
mai.
Enfin, son développement mériterait d’être encourage sur les sols
de plateau, mais la mise en place devrait alors se situer en
juin,‘juillet plutôt qu’en septembre, de manière à permettre un
bon développement des plantes au moment du retour de la saison
sèche.

Carte 2 ; arrondissements de Kiaguis (département de Ziguincsor -
suite) et de Diattacounda (département de Sgdhiou) :
localisation des villages prospectés.