Jan BENIEST c....- ‘II.\ --se x--- ...
Jan BENIEST
c....- ‘II.\\
--se x---
CDH-PNUD
B.P. 154 Dakar
Tél. 22.25.06
NOTE CONCERNANT UN BREF APERCU SUR LES CULTURES MARAICHERES
D E T Y P E A F R I C A I N
DANS LA REGION DE THIES
J . P . RENSON
Expert-ass0ci.é F.A.O. en Horticulture
Juillet 1983

Table des matisres
Page
A .
PRESENTATION
DE L’ENQUETE
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.
LocalisatiAn et importance de ces legumes
dans la région
*,.....,,....,,..**...,..,....
2.
Enquête approfondie
,,.....~,...~,........,.
B.
RESULTATS OBTENUS
. . . . . . . ..*.......**......*.....
1.
Patate douce
..............................
2.
Manioc
....................................
3,
DSakhatcw
..................................
4.
Piment
......................................
ANNEXES

N o t e c o n c e r n a n t u n b r e f apercu s u r l e s c u l t u r e s m a r a î c h è r e s
d e t y p e a f r i c a i n , d a n s l a r é g i o n d e T h i è s
A,
PRESENTATION DE L’ENQUETE
Afin de mieux situer l’importance de ces légumes, de dêterminer
les techniques culturales et les rendements obtenus en milieu
paysan traditionnel , ainsi que la commercialisation et les problèmes
pouvant en rêsulter, il a été décidé d’élaborer une enquête sur
les 16gumes de type africain, dans la r6gion de Thiès, en insistant
particulikrement sur le manioc et la patate douce,
L’enquête était prévue en deux phases :
1,
Localisation et importance de ces légumes dans la région
(cf. formulaire en annexe I)
Cette première partie devait nous permettre ensuite, selon la
localisation et l’importance de ces cultures, de procfder à
une enquête plus approfondie au niveau des diffêrents maraîchers.
Il était prévu pour cette première partie, de remettre dès le
mois de fêvrier, des formulaires d’enquêtes simples, aux
encadreurs SODEVA de la région, qui devaient nous les retourner
dans un bref délai (maximum un mois), vu la facilité avec
laquelle ces formulaires pouvaient être remplis.
En fait, pour des raisons d’ordre interne à la SODEVA, ces
formulaires nous sont parvenus début juin. Malgré cela, nous
sommes quand même en possession d’éléments justifiant la
rédaction de cette note.
Cette première partie portait uniquement sur le manioc et la
patate douce. (ci. carte 1 - Annexe II),

2.
2.
@quête approfondie
(formulaire : cf Annexe III)
Cette deuxi&me partie de l’enqu^ete est basée sur un questionnaire
Concernant :
. la production de semences ou de matQrie1 végétal
0 les techniques culturales
, la commercialisation
et devait être réalisée directement par l’expert-associé accom-
pagn8 d’un encadreur SODEVA, chez des maralchers choisis dans les
principaux endroits de ces cultures.
Vu les retards pris par la Premiere partie et afin de disposer
néanmoins de quelques &lêments, l’expert-associé a pris la
décision de commencer cette enquête approfondie dans des zones
qu’il connaissait, ceci avec l’aide du personnel de l’inspection
de l’Agriculture de Thiès, d’un stagiaire de l’E,N,H. et d’un
encadreur SODEVA (zone de Mboro). Cette enquête n’est évidemment
que partielle, maia malgré tout indicative,
16 enqu&tes ont ainsi rStG réalisges :
11 :
patate douce
2 :
manioc
2
:
diakha tou
1 a
piment
(cf. carte 1 - Annexe III,

3.
B,
RESULTATS OBTENUS
1. Patate douce
Deux zones de production sont 21 signaler dans la rêgion de Thiès,
l’une B Kayar et villages environnants, l’autre sur Mboro-Diogo.
A Kayar, la culture se fait sur billon, à Mboro, en plat et
en décrue dans les Niayes. Dans les deux cas, les sols sont salés.
a. Profiuction de matériel végétal
cv- .?-L--.w---C---------I -M-I
Zone Mboro (4 enqu”etes)
Zone Kayar (7 enquetes)
- Boutures gardêes par quelques
- Certains maraîchers gardent
maraîchers sur les versants
quelques billons de patate
pendant l’hivernage, mais en
douce pendant l’hivernage.
petites quantités, beaucoup
En général, les maraîchers
doivent donc en acheter pour
n’achètent pas de boutures, mais
contmnencer leur culture et
se les donnent mutuellement,
ensuite étendent progressi-
selon les besoins en quantité
vement leurs champs (septem-
et dans le temps.
bre 8 fin mars),
- Les boutures ont de5 àlOfeuilles(l
- Les boutures ont en gênêral
à 30 cm) sont apicales ou non
de 7 ci 10 feuilles, elles
et ne sont jamais effeuillées.
sont apicales ou non et ne
sont jamais effeuillées
- Les boutures ne sont pas
pour la plantation. Le sac
conservées avant la plantation
de bouture coûte 1.000 F,
(une exception)
la charrette, 4,250 F.
Les boutures sont parfois
- La principale variété est Israël
conservées jusqu’à 7 jours
(rouge) qui est plus précoce,
maximum en tas non couvert
plus productive ; il existe aussi
et 8 l’ombre, avant la
de “essayement” ainsi Lai lai
mise en culture.
et Samba o 10 (peu) .
- La principale variétg est
- Les paysans manquent de boutures
la Lai lai (blanche, plus
en général, en début de campagne.
sucrée et de meilleure
conservation, elle se
- Le démarrage de la campagne
vend plus cher que les
est plus tardif ici, car la
rouges), on trouve éga-
préparation des bilions demande
lement un peu d’Israël
beaucoup de travail,
et d’“essayement”, ainsi
que Samba 010
7 Les boutures manquent en
g&kal en début de cam-
l *q /
pagne et du moins, il nly
a jamais suffisamment,

4.
b. Techniques cultuJales
--v.-c- -I-3<--- -“-I
- Apr&s briilis et labour,
- Billonnage en incorporant
repiquage des boutures
la matière organique du sol.
(a 1.5 cmdans le sol), à des
Bilions de 60 cm à 1 m de
gcartements variant de
large 3 50 cm de hauteur
20 x 20 à 50 x 50 en
au-dessus de la nappe phréa-
tous sens, Aucune fumure
tique, 60 à 80 cm entre les
organique n’est apportée,
billons.
ni de fond, ni d’entre-
Les Gcartements varient entre
tien, souvent une fumure
15 x 15 et 30 x 30 cm.
de fond mir&rale est
appliquêe, tr@s variable
- Quelques paysans utilisent de
(de 200 kg/ha $ 1,8 t/ha)
la coque d’arachide, & raison
soit en urge, soit en
de 2 5 10 t/ha (rare) en engrais
6-20-J 0 (engrais ara-
de fond, jamais de fumure
chide) I soit en 14-7-7
organique ou d’entretien.
(engrais mil),
Fumure mingrale de fond variant
entre 1 à 2 t/ha (10-10-20 OU
- Aucun traitement, aucune
urée, ou 14-7-7). Fumure minérale
irrigation,
d’entretien de 0,25 à 1,3 t/ha
(urée 10-10-20 ou 14-7-7).
- Le cycle de la culture
Les fumures de fond ou minérales
varie entre 5 et 8
ne sont pas pratiquées par
mois. 11 semble que
tous les paysans.
d& la première pluie,
l’arrachage est gén&al.
- Aucune irrigation n‘est faite,
- Le sphinx de la patate douce
(Agrius convolvuli) est signalé
par tous les maraîchers.
5 maraîchers sur 7 enquêtes
traitent avec du zithiol, du thimul
ou d’autres produits dont ils
ne connaissent pas le nom.
- Le cycle de la culture varie
entre 3 et 6 mois.
- Les récoltes s’échelonnent
- Les récoltes se font le plus
entre 1 semaine et 1 mois,
souvent en une fois.
selon la demande des bana-
bana.
- Les rendements varient de 6 à
45 t/ha (26 t/ha en moyenne) .
- Le8 rendements varient
ces chiffres sont à considérer
entre 12 t/ha et 30 t/ha
avec prudence, les rendements
étant calcul& sur base des
renseignements fournis par les
paysans : estimation du nombre

5.
- Il semble que les petits
de sacs récoltes sur le champ ;
tubercules aient plus
estimation du poids d’un sac ;
de SU~C&S auprès des
calcul de la surface du champ
bana-bana qui les commer-
en mesurant le périmttre au
cialisent plus facilement.
pas dlun mètre.
Les maraîchers eux,
préf@rent avoir les plus
- Les maraîchers pr8fBrent récolter
gros tubercules possibles,
les tubercules les plus gros
afin de gagner en rende-
possibles, afin de remplir
ment.
davantage de sacs.
d, Commercialisation
--c..,-c------.-...
WC
- Tous les maraîchers
- Tous les maraîchers vendent
vendent leur rQcolte
leur production au bana-bana ;
directement au bana-
un seul commercialise luim&ae
bana, celui-ci se dêpla-
sa production au niveau du
tant au village pour
marché de Thiaroye.
acheter un certain
nombre de sacs, la pro-
- Tous les maraîchers vendent leur
duction n’est donc pas
production au volume (sacs),
pesée, elle est vendue
parfois sur pied, c’est alors le
au volume , parfois sur
bana-bana qui se charge de la
pied (rare). Le prix de
récolte. Le prix ramené au kg
la patate douce ramenê
varie entre 60 F (mars â juin)
au kilo oscille entre 60 F
â 125 F/kg (août, septembre).
(avril) et 125 F (hiverna-
Les paysans disent que le prix
ge -7 dêcembre) ,
de la patate douce diminue, quand
il y a beaucoup d’autres légumes
- La production est vendue
sur le marché.
par le bana-bana sur les
grandes villes (Dakar,
- La production est vendue dans
Kaolack, ThiBs, Thiaroye,
les mêmes villes que celle de
Saint-Louis et en Mauri-
Mboro,
tanie “Nouakchott”) .
Parfois, une infime partie
- Les paysans conservent une
de cette production est
partie de leur production plus
gardée par le maraîcher
rarement qu’a Mboro, ceci jusqu’à
pour l’usage ménager familial.
3 mois, dans l’attente d’un
meilleur prix,
- Les paysans conservent parfois
une partie de leur production - Le feuillage est le plus souvent
2 mois maximum, quand les prix
distribug au bétail et donné
sont bas,
autres paysans, pour étendre
leur champ, Rarement les boutures
- Le feuillage va g&&ralement
sont achetêes, Plus rarement,
au b&!tail, il est rarement uti- une partie est enfouie dans le
1% comme engrais vert,
fond du billon pour une prochaine
culture et une petite partie est
- Les tubercules blancs sont
parfois gardée comme matgriel de
les plus appréci&, car plus
multiplication.
sucrés, de meilleure conser-
vation et sont vendus plus
- Ici aussi, les tubercules blancs
chers,
sont plus appréciés, bien qu’Israël
soit la plus cultivée.
. * . /

6.
Remarques :
Il faut constater que chez presque tous les paysans enquêtgs,
un problgme de bouture se pose. Il n’y en a pas suffisamment
au moment de la mise en route de la culture.
Les plants bouturi% en février et mars n’ont pas le temps
de tubériser suffisamment, puisqu’ils sont récoltés en juin.
- Aucune fumure cohkente n’est appliquse, les maraîchers
utilisent de l’engrais quand ils en ont, toujours
à des quanti& et 3 des moments trEs variables, selon
la disponibilité de l’engrais.
- Aucun habillage de la bouture n’est effectug, ce qui
entraTne un grand nombre de mortalité et un retard
B la reprise,
- Aucune solution efficace n’est adaptée pour lutter
contre 1’Agrius convolvuli, 11 faut conseiller aux
paysans, un ramassage manuel et éventuellement, un
traitement aux pyréthrinordes, en cas de forte attaque.
- Le choix des variétés est fort limité pour les paysans,
ce sont des variétés traditionnelles, il serait
très intéressant de mettre du matkiel sélectionné
par le CDH, 2 leur disponibilité (NDARGU, variétg rouge
trSs productive, WALO, variété blanche qui semble très
appréciée des consommateurs), en insistant aussi sur
la précocit@ des clones introduits.
2. Manioc
t Deux paysans ont été enquêtés dans la zone de Mboro, les deux
cultures sont situées dans les bas-fonds. Les cultures durent
de 9 3 12 mois, les boutures sont prélevées à ce moment et
repiquées aussitk ou dans un dêlai de 15 jours (afin de pouvoir
prgparer le terrain), Les boutures sont coupées à 20 ou 25 cm de longueur
et sont plantées droites à 5-10 cm de profondeur dans le sol.
Certains en poss”edent suffisamment, d’autres pas (vente : 7.50 F CFA/
30 à 40 tiges : 4-7 boutures par tige). Les varistés ne sont
dêtermir&es, excepté la var. “Gombo” (rouge).
l l 1
l

7.
. Les écartements pratiqués varient de 70 à 120 cm en tout sens.
Aucune fumure n’est appliquée, aucun traitement non plus.
Parfois une irrigation très l@giEere lors du bouturage.
, Les récoltes se font en une fois ou sont gchelonnées selon les
besoins d’argent du cultivateur, Les rendements varient entre
12 et 14,5 t/ha. Les gros tubercules sont préférés.
. La commercialisation se fait au niveau du champ ou du village,
entre le maraTcher et le bana-bana, sous forme de vente au
volume- (sacs), Le prix au kg varie entre 65 F (juin-juillet) à
160 F (novembre-f êvrier) ,
La vente par les bana-bana se fait sur les marchés des grandes
villes (ct, patate douce) ; ce sont les mêmes qui achètent
patate douce et manioc. Les paysans ne conservent pas leur récolte.
Le feuillage est donné parfois au bêtail quand il est séché.
Remarques : - Il est à signaler que tous les maniocs dans la région
sont viro$s et sont attaqués par la cochenille.
- L’absence d’irrigations et de fumures ne favorise certai-
nement pas un dgveloppement et une résistance aux maladies
valables,
- Si la recherche déterminait des varigtés tolérant bien
la virose et les cochenilles, celles-ci seraient certai-
nement à introduire dans les exploitations et offriraient
sans doute des rendements plus intéressants.
3. Diakhatou
. Deux maraîchers ont êté enquêtbs, tous deux travaillent dans
les Niayes et produisent eux-mfzmes leurs semences. Ils récoltent
des fruits bien mors (rouges) ; l’un au debut de la production
(23 fruits), l’autre à raison d’environ 5 fruits par récolte.
Le choix s’effectue parmi les plus gros fruits. L’un dispose
. . . /

8.
les fruits récoltés em brochette sur un bâton qu’il laisse
sécher au soleil deux mois, Après ce temps, il écrase les
fruits et met les semences en bouteille avec un peu de poudre
de cayar (insecticide), Il garde les semences jusqu’en octobre-
novembre, moment otl il effectue son semis, L’autre laisse
ses fruits en “brochette” jusqu’au moment du semis, il écrase
les fruits et en extrait les semences, le jour même du semis,
11 existe deux types de diakhatou : blanc (bu wex) -
plus
gros se vendant mieux - ; noir (bu fiul) - plus petits -.
Les semis se font en fin d’hivernage (septembre-octobre) en
9
pépinière, semis en ligne ou le plus souvent 2 la volée ;
durée de la pépini&e : 40 à: 45 jours. Les plants sont mis
I
en place à plats h ces écartements %‘ri”aht”entre 60 x 60 et
100 x 100 en tout sens. Aucune fumure de fond n’est appliquée.
En fumure d’entretien, de la poudre d’arachide ou du fumier
de volaille sont $pandus apr&s 3 semaines à 1 mois et des
épandages répétés toutes les 3 semaines sont parfois effectués,
la fumure min6rale d(entretien est du 14-7-7 en 2 épandages,
à raison d’environ 0,6 t/ha, L’irrigation varie entre 10 1/2 pieds
(tous les jours) et 20 1/3 pieds (tous les 2 jours) , c’est-à-
dire 5,1 à 9 mm/jour, Des traitements sont effectués régulièrement
contre les jassides et les pucerons (supposés) à l’aide d’un
produit non identifié. La duSe de plantation est d’environ
5 mois 1,
, Les récoltes s’effectuent tous les 8 à 10 jours, Le rendement
de la culture se situe autour de 9 t/ha. Les récoltes se font
avant maturité complète.
* La commercialisation se fait le plus souvent entre les maraîchers
et un bana-bana (1 maraîcher commercialise lui-même son produit
à Thiaroye ou au marca Castor de Dakar). La vente se fait au
volume (sac). La vente des diakhatou se fait a Dakar ou
Thiaroye. Le prix au kg (niveau producteur) varie entre 75 F
(avril) et 150 F (janvier), pour le producteur qui vend au
bana-bana , et entre 150 F (mars) et 250 F (décembre-janvier)
pour le producteur se dtplacant au marché, Le type de diakhatou
“blanc” est le plus apprécil, car peu amer.
l ,*
/

9.
Remarques : - Un problZ?me de
techniques culturales se pose à nouveau ;
pépinière à la volée, repiquage trop disperse, mauvaise
f umure , traitements peu appropri&s, etc..,
- La qualité des semences récoltées, année après année, peut
faire défaut et ces semences peuvent porter de nombreuses
maladies (fusariose - rhizopus - diplodia - helmintosporium)
car elles ne sont pas traitées et souvent mal conservées.
r De même, un choix variêtal meilleur pourrait augmenter également
la produc tien,
- Le diakhatou est néanmoins une culture qui rapporte, vu son
prix de vente minimum de 75 F/kg (par rapport à l’oignon
30 F/kg, chou 40 F/kg en période de forte production).
4. Piment
Une enqutlte a été menée en dehors des zones importantes de
production (Fandenne, Keur Mam Maram, ,,.), Il nous paraît néanmoins
intêressant de donner les résultats de cette enquête à titre indicatif
qui a été effectuée h Touba Ndiaye par un maraîcher exp&zimenté,
Cette culture se situe sur versant de Niaye. Le cultivateur achète
fin novembre des fruits pour la semence, les fruits achetés sont
à maturité complète (rouges) et sont choisis parmi les plus gros.
L’extraction se fait à partir du fruit frais, il l’ouvre, enlève
les semences avec un petit morceau de bois et laisse ensuite sécher
ces semences deux jours au soleil, Il conserve ensuite ces semences
sdchges pendant une quinzaine de jours maximum, dans un sachet chez lui.
Le piment cultivé est du Kani Xegne, Le semis en pépinière se
fait en décembre B la volée, la pépini&re est recouverte de sable,
arrosée et paillée. Le temps de pépinière est d’un mois. La mise
en place se fait dans de petites cuvettes à des kcartements de
80 cm 8 1 m en tout sens, Il n’y a pas de fumure de fond, mais une
fumure organique d’entretien, â environ J + 60 (fumier de cheval
ou poudre d’arachide à raison d’un kg par pied, la cuvette est
remplie) et deux fumures mir&rales d’entretien, à environ J + 30
. . . /

10.
J + 60 disposé au pied du plant % raison de 280 kg/ha/fumure
(2 20 g/pied). Les irrigations sont quotidiennes : 20 l/pied.
Les traitements se font contre la “pourriture des fruits“ dus
% Cryptophlebia leucotreta et % ceratitis capitata, % l’aide
d’un produit non déterming, acheté chez un bana-bana et donnant
peu de r&sultats.
Les récoltes dêbutent 3 mois apr%s le repiquage et durent 5 mois
à raison d!unerdcol’tetous les 15 jours. Le rendement estimé
de cette culture est de 17 t/ha, La rffcolte est faite et transportée
par le maraîcher lui-m@me au niveau de Nboro (marché), la vente
au bana-bana est effectuée au volume (sac de 40 kg), Le prix de
vente au kg du producteur au bana-bana oscille entre 310 F - entre
janvier et avril - et 560 F - entre juillet et septembre -. Les
piments partent ensuite sur les grandes villes : Dakar, Kaolack,
Thi%s, ,.. Jamais le marazçher ne conserve sa récolte, il faut
signaler que ce type de piment ne se prête pas à la conservation.
Remarque
; -Pour cette culture également, il apparaxt que les soins
culturaux sont insuffisants, au niveau des fumures surtout.
-La lutte contre les dggâts de Cryptophlebia leucotreta et
Ceratitis capitata peut se faire par un ramassage régulier
des fruits attaqués et par enfouissement de ceux-ci, hors de
la zone de culture, cette technique simple et peu coûteuse
contribuera % limiter fortement les populations de ces
ravageurs.
-L’accent doit @tre mis aussi sur l’achat de semences de
qualitg.

A N N E X E 1
E n q u ê t e p o r t a n t s u r l e m a n i o c e t l a p a t a t e d o u c e d a n s l a
Rggion d e ThiBs
Première partie de lfenqu^ete :
Situation et importance de ces cultures
Village
:
Dépar tement
:
Communauté rurale :
Cellule
:
Impor t kce du bas-fond
Nom du bas-fond,
Zulture
Culture
niaye, vallée
pure
lssocige
grand
moyen
petit
ou
las-fond
ras-fond
)as-f ont
zone de culture
(1)
(11
(3)
(4)
/’
.
(2)
1.
2.
3.
4.
5.
PATATE DOUCE
1.
2.
3.
4.
5.
(1) :
Répondre par une X dans la colonne concernée
(2)
:
Un grand bas-fond est celui pour lequel il faut plus d’une heure de marche
pour le traverser dans sa longueur
(3) :
Un moyen bas-fond est celui pour lequel il faut une demi-heure pour le
traverser dans sa longueur
(4) :
Un petit bas-fond est celui pour lequel il faut moins d’un quart d’heure de
marche pour le traverser dans sa longueur,

ANNEXE 11
CARTE 1
IVAOUANE
Y
u
région de THIBS :
Keur Matan Daro Dia
Gotte II
Thiokal
Keur Wada Gueye
Mbodane
Keur Mersa
région de TIVAOUANE :
Sao Mekhe Peuh1
Merina Somb. Mas
Ndioufene
Diama Chemin
Ainoumond
Keur Bione San
Pombal Baye
Mboroglon Birome
Keur Daomane
Mboutou
Cherif Peukon
Keur Demba Ba
Niakha
i
Fas
Balathe
Khondone
Darou Ndiaye Gaby
Principaux sites de production de
manioc dans la région de Thiès
Préfectures
Sous préfecture
Villages
Villages produisant du manioc
(d'apre's enquête effectuée
.
p a r
1~s E.Rs. rla 10 Ci-~nmTs+\\

A N N E X E I[I
ENQUETE APPROFONDIE SUR LES LEGUMES DE TYPE AFRICAIN DANS LA REGIQN DE THIES
Village
:
Nom de la Niaye
:
Nom de 1’ ex.ploitant
:
‘&Placement de la culture
:
Espèce
:
1. Production de semences ou de matériel végétal
A. Production de semences
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
: A u t o p r o d u c t i o n LT o u
A c h a t //
-
1) Période(s) de récolte(s) :
2) Stade de maturité
:
3) Extraction
a-
avant extraction
b-
extraction
‘2 -
conservation
durée
mode
lieu
probl@me(s)
4 ) Variétbs rencontr&es
5) Pouvoir germinatif des semences avant semis
. . . /

2.
B.
Production boutures : Autoproduction // ou
Achat 17
------------1------
-
-
1) Période(s) de récolte
2) Techniques de bouturage
3) Conservation
- pourquoi ?
- lieu
- dur Se
- mode
- probl&ne(s)
4) Si achat :
-&qui ?
- pourquoi ?
5) PossBdez-vous suffisamment de boutures :
6) Techniques de repiquage :
7) Origine de la culture (varié& cultivees ?)
2.
Techniques culturales
,
-1) E n
pépinike /7
en place L-J
2) Plsriodes de semis
3) Mode de eçzrnis ;
- poquet

3.
- l i g n e
- volée
4) Durée en pépinière
B.
Cultures en Elace
------------ m-m-
l) Techniques de mise en place : planche // billon //
cuvette
-
-
!II?
2) Ecartements
3) Eclaircissage
4) Fumures : de fond
organique
c-7
minérale /7
-
-
O r g a n i q u e :
- type
- quantité
Min6rale
:
- type
- quantitg
entretien
organique
17
minérale /7
-
Organique :
- date
- type
- quantitg
Mingrale
:
- date
- Qv=
- Quantité
. . . /

4.
5) Irrigation
fréquence :
q u a n t i t é :
.
6) Traitements
7) Cycle de la culture
c. Récoltes
-v-----m
1) Début
2) Fin
3) Cadence des cueillettes
4) Rendement
5) Stade de maturité
3.
Commercialisation
1) Mode de commercialisation
4 vente par le maraîcher luianême LT
vente par sa femme
L?
vente à un bana-bana
f-7
-
autre
1-T
-
2) Exigence des consommateurs et acheteurs
3) Type de vente : sur pied
au volume
par pesée
4) Prix de vente :
. . . /