REPUBLIQUE DU SENEGAL Mll\iiS’TERE DU...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Mll\\iiS’TERE DU DEVELOPPEMENT RURAL ET DE L’HYDRAULIQUE
FSlTMJT SENEGALAIS
MINISTERE DE L’ENSEIGNENENT
SUPERIEUR
DE
ECOLE NATIONALE DES CADRES RURAUX
RECHERCHES AGRICOLES
ENCR (BAMBEYI
-
-
MEMOIRE dE FIN D’ETUDES
Présentk et soutenu par
MALA PAULINE

- CE MEMOIRE EST DEDIE A TIT E POSTI-KJKEA MES PARENTS, PARTIS
POUR TOUJOURS, JE NE SAURA S OUBLIER CE QUE VOUS AVEZ ETE
POUR Mol.
:
- JE DEDIE CE TPAVAIL A MES RERES ET SOEURS. VÛUS MERlTEL
CERTAINEMENT MIEUX MAIS J' 1 ESSAYE DE FAIRE CE QU'IL ETAIT
l
POSSIBLE DE FAIRE, CE QUE OUS M'AVEZ TOUJOURS DEMANDE ET
CONSEILLE.
a-- _---~-_-

R E M E R
1 E MENTS
---------_
-__------_ -.----- -.-- -----
-____---------
.
f
- Je suis nrofondément reconnaissante a Mr. SIDI HAIROU CAMARA, Directeur de
1'ENCR pour sa confiance sans cesse renouvelée et ses encouragements. Grâce
à son appui constant, ce travail a pI être réalisé..
'- Mr. SAMBA DIONE, Directeur de l'UNEA ‘JÛS qüalitis humaines et VGtïz ccmpré-
hension sont sans égal. Je T:OUS exprime toute ma gratitude et ma rec-nnaissance.
- Mes remerciements s'adresse a Mr. .VDIAGA CISSE, Sélectionneur à l'ISRA, qui
a bien voulu accepter ètre notre maî:re de stage et qui, malgré ses muitipies
tâches .Liées à ses fonctions a consai -r é une partie de son temps à mon encadre-
ment, à la lecture et la correction ( e ce travail. Je vous remercie pour tous
les moyens matériels mis à ma dispos:i‘t ion pour la réalisation de ce stage.
- “lr. WALY NDIAYE, Ingénieur de Trav; PUx à l'ISRA, pour son ouverture, sa dis-
ponibilité et SÜ franche collaboratic'n pendant cette période de stage.
te collaboration.
- Je tiens a remercier vivement Mr. 1 CTAR WADE pour son aide constant. Il a
pr:is une part importante à la réalis;
ion de ce travail qu'il soit assuré de
ma reconnaissance.
- 11 mes collègues et ami ; JEAN . A CQUES MADDY, SOUAIBOU DIOUF, F.M., JEAN
MU'CABAZI, BINTOU SIGNATE, COLETTE ASI G AR, Mme SERA, NELLY BEALTA, ILDJINA
MALLOT. Que nos rapports connaissent
d es lendemains meilleurs. Je vous témoi-
gne tclcte ma sympathie-
- A la 26e et 27e promot ion de 1’ ENCI
: Recevez tout mon soutien moral et mes
enroiirag~ments.
s :)nt :?pportE Leur contribution et con.-
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____.
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SO M
A I R E
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Page
- -
DDPfiMRlIT P
1
. &.Y Y.-“-..-..,......**D
. . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 - INTRODUCTION ....................
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2
PREMIERE PARTIE :
;ENERALITES
1.1 -- Lc genre Striga........‘..
...................................
4
1.1.1
Descriptjon Botanique e
Morphologique .....................
6
1.1.2 - Biologie du Stri$a.....
...................................
7
1.1.2.1 - La Germination...... ...................................
7
1 1
1 1 I .?.2 - Fixation et Pbnétrat
?n dans les Tissus de l'hôte .......
9
n
1.1.2.3 - La Phase Aérienne... ...................................
,
1.2 - Méthodes de Lutte......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . .
10
1.2.1 - Méthodes culturales.... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1.3.2 - I,a I,iir.r;e cnimiuue......
in
. . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.2.3 - L2 lutte chimique...... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
11
1
7
10
-
Le ll?tte

~iil~tlfl~lle.....
11
A._.
.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.7.5 - Conclusion............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
12
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
1 - MATERIELS ET METHODES.......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13
2.1 - Le Matértel végétal ....... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13
2.2 - Méthodes d'..?tude ..........
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13
2.2.1 - Essai zu champ .........
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13
2.2.2 - Essa !. en pots ..........
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
15
1 - RESULTATS..................... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
16
3.1 - Au champ ..................
. . . . . . . . . . . . ..*....................
16
3.2 - 011 1."JL". ... .;. ............
. . . . . . . . . . . . .._.__._..
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17
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10
V - CüNCL,USiUN.....................
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-

Le progrs.mme de selection de nj6.hP. a été mené au Centre National Agro-
nomiyue ùe Dambey (C.E.;i.A> t?ïi’iïe 13+8 et l.975 aboütissant I la rreation de pill-
sieurs variétés, telles que Mougne, 18-57, Bambey 21 etc... Ces variétés sont
actuellement vulgarisées.
Par ailleurs la collaboration avec des institutions étrangères a per-
mis d'introtiuire et de tester de nouv'lles variétés telles que CB5, TVX 3236,
y
TN 88-63, ed&..
l
Certaines contraintes à l'accroissement des rendements ont été iden-
tifiées.,
Pour iever ces contraintes ,;un nouveau prügïâmme de selcction a Ote
en;amé depuis 1983 portant sur la résistance à la sécheresse, l'augmentation
du potentiel productif, la resistanc~ aux insectes et aux maladies. Ainsi ont
été obtenues les lignees 1s 8b-215N,~IS 88-2b3N, B ÛY-5G4ii q u i
SUI~L eu pïGi;üL
ga.:isû:j.ûi;.
I
zc-,.;;s !?80 . . . ..Tr 12
/ .+“1L
ycqhrtior. qv0 prend. 1 ‘i nfestati n n ri11 n i 6hé mr
le StrZgag,~sner=o~c?zaun autre volet~du programme de selection a été initié
po.rtant sur la résistance du niébé a$ striga.
-. LCS généralités sur le S$riga gesnerioides
l
- l'etude expérimentale : matériels et méthodes
1
- Les résultats de l'essai1
- La discussion
l
- La conclusion.

-24
(
I - INTRODUC:TION
l
La production mondiale du n\\ebé (Vkgna unguiculata) en 1980 - 1981
s'est élevée à 1 427 000 tonnes dont environ 90% ont été réaiisées en Afrique
de l'Ouest soit 1 234 000 tonnes. Le kigéria est le premier producteur avec
800 000 tonnes suivi du Niger avec 300 000 tonnes.
Au Sénégal les superficies bultivées en niébé en 1987 étaient de 71 480
ha donnant une production totale de 2à 625 tonnes avec un rendement à l'hectare
I
de 400 kg (NOTES BCAO) (1989).
La culture du niébé revêt un intérêt considérable dans la région Nord
l
et Centre Nord du Sénegal (Louga, Thiès, Diourbel, St-Louis) a cause de la dégra-
,
datlon des conditions agro-écologiques (sols sablonneux, sécheresse). Le nlébé
s'&.dapte mieux C, ces conditions par lJapport aux autres cultures telles que l'ara-
l
c'hi.de , 1; suïgho tt 1e mil.
1.a région de Louga, a elle ~Seule, englcbc 504 (35 11 ha) des superfi-
I
cies avec une production de 11 412 tonnes et un rendement de 325 *K~/?M (Is%,
1987).
,
Le njébé est cultivé pour 'es graines qui peuvent étre consomm&tls cn
gousses à l'état frais, ou semi-form 1 es comme légume. Les su-ostances tjïùîEiqü:û
contenues dans les graines (environ 1 5%) sont de qualités supérieures pouvant
jouer un rôle important dans l'équilibre nutritionnel des popuiations . ..---'--.
LULcAILd
Il est kgalement cultivé pour ses fanes s&ch&e5 qui cvnczituent un 27imeni C~E va-
leur pour le bétail à cause de sa haute teneur en substance protéique.
Le niébé est la deuxième legumineuse
cultivée au Sénégal après l'ara-
chide. 1:l est souvent cultivé sur de(petites surfaces uu en âssociaticn aver
d'autres cultures (mil, sorgho). Très rustiques, il peut s'adapter à des condi-
tions de stress. Bien que les rendements soient élevés en station 1 500 a 2 200
kg/ha, ceux en milieu paysan sont tobjours faibles 200 à 400 kg/ha. Ces faibles
LeIIcleluell~~
ouz;
-Y*--
UU” oc=-nn+inllnmpnt
L”.., ->__-__ -_..
b des contraintes abiotiques (deficits hy-
1
driques, faible fertilité des sols) et biotiques. Parmi ces dernières, on note
les insectes: pucerons (Aphis craciv'ra).
La chenille d'Am.sacta .noiom?y~ , ies
thrips) et !cs maladies (lec
P
virus, le chancre bacterien).
‘7.

----..
-
l
4

-3-
Le Striga gesnerioides parasite le niebe en se fixant aux racines. Il
entraine ainsi un ralentissement de la croissance, et une baisse de rendement.
.
Le Sti+ga gemer<cCdes est encore Mali connu en milieu paysan ; contrairement au
St?+@ hermonthica qui s'attijque au S!orgho et au mil.
Des informations sur son écologie, sa morphologie et sa bioiogie ont
et&, obtenues. Plusieurs méthodes de lutte contre son développement ont été expé-
,
rimentées,
Elles étaient axées sur lels méthodes culturales, chimiques, biologi-
l
quels et génétiques (par la séiection odes variétés résistantes).
Cette dernière méthode est la plus appron:'.iOe aux conditions socio-
économiques du paysan. Ainsi l'object1i.f de notre étude est d'identifier des sour-
ces de résistance du niébé au Striga pouvant être utiiiser pour l'amélioration
& C'cs vâïiétés : ûcz;lcs.

.
PFtEMtERE PART~IE : GENERALITES
--------------,------------------
__-__--_. -._------,------------------
=-
-----

4-
1.1 - Genre Striga
. Le genre Striga appartient à la famille des scrophulariacées connu à
travers 50 espéces. On les trouve da s plusieurs parties du monde. Ces vegétaux
parasitent ie système raciriaiïé des
lantes hôtes c+L. YGRt appelos,
parasites
épirhizes.
Le Striga est Iine adventic e à pouvoir d'infestation très élevé 40 000
a 100 000 grains/plant. Très répandu > il pousse dans des conditions climatiques
et pédologiques variées. On le renco tre surtout dans les sols pauvres et dans
les régions sèches.
Le Striga cause actuelleme .t d'énormes dégâts dans plusieurs pays du
Sahel. De nombreux rapports nationau font état de pertes variant entre 30 à 70%
et au niveau d'un champ de niébé, le dégats peuvent atteinàre 100% dans le cas
des parcelles très infestées (SALLE 't RAYNAL, 1989).
LL; ticcc; c;pcccc UC st?fg
sont : 12 strigu .ker,mc%thCcc~ , le ,Stu
principales cultures hôtes parasiiee
le sorgho, ie maPs et le riz. Le Str
gho,
ia canne a sucre. Le 3trtga gss
bé et également a la parare douce (2
parasitent également la végétation s
été répertoriees clans i'espéce yesna
Certains auteurs PARKER et REID (lY/Y) rapportent qu'en Afrique de
l'ouest, une espèce ramifiée à tige V erte a été constatée uniquement sur le nié-.
bé. Ils ont également observé une au t re forme différente qui parasite l'ephosicr
Feu'icel ~LU ri qui, paï cûr,tïe r,c pû ï asitc pas le 1~i6bP,
Le Striga gesnerioides est rencontré en zone Soudano-Sahélienne, en
Af'rique du Sud, en Inde et est découvert
récemment en Floride
et aux USA
WUNDERLER et al. (1979).
-

- 5 -
L
IL est rencontré également dans les zones côtières parasitant les Ipomoea pes-
caprae (Ngor, Yoff, Thiaroye) (BA, 1983). Le Striga gesnerioides parait ainsi
capable de s'adapter 21 des biotopes relativement variés.
-- --

- 6 -
1.1.1 - Description botanique - morphologie
-----_----------c--_------~~~-
-w---e
.
La.partie aérienne du Striga gesnerioides haute de 15 à 20 cm est cons-
tituée de plusieurs rameaux florifères. Le rameau florifére principai porte à sa
tase de nombreux rameaux floriferes secondaires.
L'axe florale porte des feuilles de 0,5 à 0,7 cm de long ; elles sont
vertes, charnues, recouvertes de poils raides et blancs. Les feuilles sont sub-
opposées a la base du rameau principal et nettement alternées plus haut.
Les inflorescences sont àes grappes spéciformes simples. Les fleurs
solitaires sont axiiiées chacune par une bractée charnue portantdes poils. Elles
sont longues de 2 cm, de couleur bleue, violette ou blanche.
Le fruit, une capsule oblonde pouvant contenir 400 a 500 graines minis-
cülcs :u,2c c? 0,35 mm do long et G,I.5 mm de large), légères. Ces caractères fa-
çiiitent
ia JisstAw.riat.iü~ des graines par le vent et par l'ealuZMIJSSEI,MAN et
;AHKEÂ (1983;.
Les grains sont recouverts de tégument sombre et coriace Cette pcui+eL-
tion leur permet de rester vivant dans le sol plus d'une dizaine d'années SAMB
(1990).
i,a partie souterraine est divisée en trois parties comprenant : lune
~~OrLiuii de la Lige, les racines et l'appareil parasitaire (haustorium). La portion
cnfnL!!e de la ham pu florale est blanchâtre ainsi que les feuilles qu'elle porte.
E.llc est parfois relativement importante par rapport à la partie aérienne.
Le système racinaire est variable suivant l'hôte, les racines secon
daires prennent. naissance à la base de la feuille. Elles peuvent être plus abondan-
tes si elles parasitent certains hôtes (Ipomea pres-caprae). Elles forment une
r
touffe très serrée de racines ramifiées, enchevêtrées autour de l'haustorium
Jirimaire qu'elles enveloppent totalement. Par contre lorsqu'il parasite des hô-
tes comme i'ephrosia %ipini.foiia,
les racines secondaires sont moins nombreuses.
Autre modffication du système racinaire consiste à l'hypertrophie des
racines secondaires sans qu'elles soient en contact avec les racines de l'hôte.
L'haustorium se forme au moment où la jeune plantule se fixe par sa radicule
.
II
sur la racine de i'hôte.L'haustoriumdéveloppé dans les premiers c.onl;ac~s C~L
3ryrll lcictûrium yrimai 7-P (Hp) par hypertrophie de l'hvpocotyie.
Selon 'I'IAGJJI (1955) cet haustorium primaire se developpe pour ùev<*ili.L
'L !! C?L :J,d!lY eï1 f<tyiqF 4~ tllhc-rri:ftr
: CL au dessus de l'hautorium primaire, SUL' la
J:artie enfouie de la hampe florale, apparraissent de nombreuses racines adventi-
ie:i Gui. GLdblisse-nt 1~ cont.aîC avec 1~s racines de l'hste nmir
~--- former les hatis-
rnria GPç0nciairf.s.
-- --.- ----.~

,
-7-
Selon RIOPEL (1989), les cellules de la plante hôte produiraient une substance
simple (flavonoide) qui favoriserait la formation de l'haustorium. Une fois ce-
lui-ci fixé sur la racine de la plante hôte, le parasite détourne tous les elé-
ments nutritifs indispensables à la croissance de l'hôte.
i.i.2 - Diologie du Striga
-----__----------c
"
Classiquement le cycle biologique du striga comprend deux phases :
- La phase souterraine avec la germination, la fixation sur la tlante
hôte et le début de développement souterrain.
- La phase aérienne avec l'émergence, le developpement
'
vegetatll
,, . , la
floraison et la fructification.
1.1.2.1 - La germination
Le striga est parfaitement adapté aux conditions des tropiques ari-
des. Les graines exigent une periode de prématuration au cours de laquelle elles
entrent en dormante (6 mois avant la germination).
saison sèche constitue la période normale de dormante.
Dès que les premières pluies ont suff isamment humidifie 10 sol, les
graines subissent un "pré-conditionnement" qui correspond à une hydratation.
REID et PARKER ont montré que la duree de cette période varie entre une et cinq
semaines selon la temperature et l'humidité.
Cependant,
les graines de striga préconditionnées ne sont pas toujours
ca.Dables de germe, elles ont besoin d'un signal chimique contenu dans les sécré-
tions racinaires (exudats racinaires) de la plante hôte.
Pour que les stimulants produits par les racines de l'hôte déclanchent
la germination des graines de striga, il faut que ces dernières soient à proxi-
miré des racines de la plante hôte (4 mm).
Cette nouvelle exigeante limite efficacement la germination du parasi-
siiLe.
Les graines qui sont éloignées de la racine de l'hôte entrent en dor-
mance dite humide. Si elles ne sont pas stimulées durant la saison des pluies,
cl:.es se déshydratent et nécessite alors un nouveau pr~~onüirionnernenc. Ceci peut

-a-
Plusieurs plants de striga peuvent s'attacher 21 un seul pied de la
plante hôte, bu alors un seul plant de striga peut parasiter plusieurs pieds
de niébé à l'aide de ses haustoria secondaires.
Lc r,m?xî .-a,. .nl -,-,+,Y
UL yI.u”Lc”
pouvunt germer est fo?*cfiQn de la c0mpPtitiot-1 qui
existe entre eux et avec l'hôte pour les éléments minéraux.
Ainsi lorsqu'on arrache les plants de striga émerges, les striga sou-
terrains sortent a leur place, ce qui rend difficiie l'estimation du nombre de
pieds de striga qui ont attaqué la plante hôte.
>mIc
-.---

-

t
- 9 -
1.1.2.2 - Fixation et penétration dans les tissus de :L’hôte
. Apres la germination, la graine émet un organe tenu dont seules les
ceIt.l.ules terminales sont actives bien que presentant peu de caractéristiques
-------
scructuraies racirlairas, cet o~ga~t: est appelé radicule. Celle-ci croît vers
la racine de l'hôte.
Peu avant la fixation ou au moment du contact avec la racine, l'extré-
mité de la radicule du striga se renfle legèrement et émet des papilles qui
facilitent l'adherence.
Le parasite, désormais solidement fixé, développe un organe speciali-
sé appelé haustorium ou sucoir qui lui permettra de se nourrir au dépend de
l'hôte ; détournant ainsi en sa faveur tous les éléments nutritifs (eaux, sels
minéraux,
assimilants...).
Pour la suri;ie du parasite, il faut qu'il établisse obligatoirement
u n contcct a’~=: la -< ez ,L 1; i-if. c. 2 l'hôte ; à ddfaut d'uïS 'w: contact, .^a v-le du
striga sera courte (5 à 7 jours aprks germination).
1.1.2.3 - La phase aérienne
Elle comprend : l'émergence, le développement végétatif, la floraison
et la fructification.
L'émergence du striga au dessus du sol a lieu 35 a 50 jours après le
semis du niébé. Cette durée est fonktion de la profondeur des graines. Les grai-
nes se trouvant au delà d'une certaine profondeur (30 cm) ne pourront pas émer-
ger. BA (1983).
Dès que le parasite émerge au dessus du sel, les feuilles se dévelop-
pent sous forme d'écailles
; la cro,issance et le déveioppement végétatif sont
br-CI:se~; fleur-S blanches irr@guliPres a symhtr-ie bii atereie.

- 10 -
1.2 - Méthodes de lutte
. Il n'existe pas de méthode unique capable de maitrier 1.e striga-
LZ -Plupart des méthodes proposées n'ont souvent qu'une application limitée sur
6,: peiiiés expioltâîlûïiS.
1.2.1 - Les méthodes culturales
___I___---------~-__---
Dans les sols très infestes par le striga, il est recommandé de pra.-
tj.quer une rotation avec d'autres espèces non parasitées.
Certaines plantes culcivéqs comme le coton et le soja provoquent i.a
germination du striga à cause des substances chimiques contenues dans leurs
racines,
sans pour autant être parasitées. Ces plantes sont utilisées comme
de faux hôtes.
Une methode de lutte cuituraie également. ütilis&e est la ^7*'+B1rn
LUICULL C!es
legumineuses fourragères comme le CFotaLaria, le Cassza ODtuSifoiiu, ipurrr8u pt;S --
- - .- .^ -. ^
C~L~1UO . CES ’ .
:eg~üiKïccüscc pecïent être ~utilisr?~s
comme plantes piextrs. &JL&S 6~~
mination et infestation du striga, on peut également enfüuir
les piôctcs puru-
sitées comme engrais vert avant le semis de la culture principale et bien avant
1‘3 fructification voire même la floraison du striga.. Cette méthode qui ameiiore
la fertilité des sols tout en réduisant leur potentiel inrestieux, doir prenùre
en compte la doit-ée de la saison de pluie souvent trop courte dans les zones ae
culture du niébé.
T.'arrachage manuel est une méthode qui permet de réduire l'infesta-
tion , mais comprend certains inconvénients , car elle necessite beaucoup de
temps et de main d'oeuvre. Elle est pratiquement impossible sur des terres Eor-
tement infestées. L'arrachage est recommandé avant la floraison en prenant soin
d'extirper l'haustorium.
1.2.2 - La lutte chimiquk
----------------
Ce moyen de lutte curative repose essentiellement sur l'emploi des
herbicides en pré ou post émergence,du parasite. Les herbicides qui ont été tes-
tées et montrées plus efficaces en bré-émergence sont : la trifuraline, le chlor-
fenac, ia pendiméthaline et l'oxyfluorféne. Celles qui sont recommandees en TX~SL-
exergence SOili
: Lc z - 4 1 3 ,
ie Eicambg, ia ~~iG~ry;t:, 1~ ~lsp'----"- r'hTTT2
::il~a~~=-IIIIuL,'. -t
<
O!?G!!EC
i IYX9l.

.
- 11 -<
L'utilisation des substances gazeuses ou fumigantes comme le bromure de mkthyle
permet la des.truction compléte des draines du striga. Cependant un problème ma-
jetir dans la lutte chimique contre I;e striga par les herbicides et les fumigants
reside d'une part dans les risques de phytotoxicité au niveau àe ia culture hijie
principalement avec les herbicides systémiques ; appliquées sur le système fo-
l:.aire de l'hôte et qui doivent traqsiter par celui-ci pour atteindre le striga
(via haustorium). D'autre part les Qraitements
tr&s onéreux sont Inaccessibles
aux petits agriculteurs ; et de plus ces produits détruisent la microflore du
sol nécessaire à son équilibre.
1.2.3 - La lutte biologique
---------------- --
/
Certains organismes pouvarit contrôler Le striga ont été identifiés.
A:.nsi les coléoptéres du genre Smicpomyx umbrinus,
les lépidoptères du genre
Junonin et les diptères du genre Omqhiomya,
provoquent des galles sur les tiges
et: sur les capsules , dévorent les feuilles, les bourgeons et les capsules de
pl.usieurs espèces de striga.
Des champignons du genre Sphacrothèca,
cercosporu nocammt:rlL ie
Fuskl-
r?:um équisiti provoquent une annélatlion des tiges et d'autres déggis allant jüs--
qu'à l'avortement des capsules de sqmen~es.
i;epe1iLiant des me;ÎiCrük?i; pïâiïqües de
lutte biologique n'ont pas encore été mises au point.
1.2.4 - La lutte génétiqtie
----------------iv
Elle consiste à cultiver des variétks rie nj&bé résistantes au striga.
Il faut distinguer la résistance où la plante parasit& ne peut pas
accomplir
la totalité de son cycle 'biologique de la tolérance qui permet une
r6,colte satisfaisante malgrk Le développement du parasite. La résistance ou la
tolérance au striga peut avoir trois origines :
- Une faible production vairc une absence de production du stimulant
de germination par le système racinaire de l'hôte.
- La mise en place d'une barrière mécanique ou chimique.
- La production d'un facteur "anti haustorium".
Elle est par consbquent
p1 ns apprripri Pt- HI~:< i~nndil.ions socio-économi-
ques du paysan sahélien.

- 12 -
4
Un programme de création de variétés de niébé résistantes au Striga
gemerioides a et6 initié,
. L'objectif de cette étude es% d'identifier des sources de résistan-
ce
au striga pouvant êtreutilis&espour l'amélioration des variétés locales de
niebé.
1.2.5 - Conclusion
--_-------
En définitive, aucune des techniques de lutte envisagées précédemment
ne permet à elle seule l'éradication du striga. La technique de lutte intégrée
qui fait appel simultanément à pl-usie.urs techniques a donne des résultats satis-
faisants aux Etats-Unis.
La pratique des techniques culturales combinée à l'utilisation de va-
riktés améiiorées resistantes au scrlga pourraient. aider les agriculteurs à com-
battre ce fléau qui prend de l'ampleur.

DEUXIEM
tJAkTIE
: ETüDE E;Cf>EKi~~~~~E
--------------=1============-----
_.__-_-
;---------
zc=-----

- 13 -
II - MATERIELS ET MTIBDES
2.1 - Le matériel végétal
L'essai était constitué de dix entrées dont trois variétés vuigari-
sées au Sénégal (Mougne, 58-57, CB5), trois importantes lignées du programme de
recherches sur le niébé (IS 86.-275N,
IS 86-283N, B 89-504N) et quatre introduc-
tions (SUVITA-2,
IT 81D-1137, B301, IT 82D-849)(tableau n"1).
Mougne est généralement utilisée comme témoin de snncihi
~....,....%,_._ lit6 dans la
sous région. La variéte 58-57 a été mentionnée comme tolérante au Burkina Faso
(::ITA, 1988). CB5 étant une variété très précoce a été observée dans certaines
zones comme sensible.
LES lignees IS Rk-27SN et TS 86-283N sont des créations récentes pour
la résistance aux Uruches ; en t2 qui concerne la première, elle est également
crékt!
WJUL id i&s<oj-afic- a.;-2 -;~y,~~ 2t ~hap.crp hnctbri en.
En nlus Le niveau d'in-
f,#estation de ces lignées dans les essais MINIKIT en 1989 a été trti!s faible.
Des lignées IS 86-275N et IS 86-283N sont issus du croisement entre
50-57 et IT 81D-1137. La lignée B 89-504N estissue du croisement entre LS 8ô-
292 (qui provient du même croisement que IS 86-275Net IS 86-285N)et I'l' 85 S-742-
13 ; elle a été selectionnée pùursa résistance aux pucerons.
?T 82 D-849 et B301 ont été rapportées comme résistantes au striga
au Burkina Faso et au Nigeria.
SUVITA-2 est résistante au Burkina et non au Ni-
geria indiquant la présence de différentes races de striga. Très peu d'informa-
tion est connue dans la réaction de IT 81 D-1137 au striga, cependant des obser-
vations préliminaires au Ghana suggérent une certaine tolerance. L'essai a été
implanté dans deux villages (Ngalbane et Ndatt FALL) sur des terrains préaia-
tmlement identifies comme infestés de Striga yesnerioides et en pc8t.s au CNRA de
E,ambey.
2.2 - Methodes d'étude
2.2.1 - Essai au champ
--------_-----
Le dispositif expérimental est du type blocs complétement randomisbs
-:
f
Gül resuite de l.‘affcct,;t?vn 2i: "hasard" des diffhrentes variPt&:; à l'ensembic

,
- 14 -
Les blocs sont subdivisés en 10 parcelles élémentaires de 4 lignes de 4 m de
long et comptant chacune 17 poquets (écartement 50 1: 25cm). Sur chaque Parcel-
.
le.,
a_ les deux'lign- es centrales constituent la parcelle utile. La distance entre
;! parcelles est de 1 m.(cf. annexes).
Le semis a ileu le i8 et i4 juillet resp~iLi\\~ihïiïkt P P!U?ltt LFLL (E-
berner) et Ngalbane (Bambey) après une pluie respective de 36 et 55 mm. Le semis
il été fait à deux graines par poquets sans démariage sur des sols du tvpe DIOR.
A la levée, nous avons constaté des manquants dans les poquets ce qui a conduit
~1 un resemis au 18e jour après le semis. Un épandage d'engrais (6-20-10) a la
dose de 150 kg/ha suivie d'un :Leger hersage a été effectué. Trois saciages ont
tité effectues le 18e jour, le 26e jour et le 35e jour après les semis. Ces sar-
clages ont été suspendus à partir du 35e jour du fait de l'approche de la date
d'émergence du striga afin d'éviter leur arrachage. Le matériel utilise est
l'Hilcr. Deux traitements FnsP(-ticides ont kté effectués contre les thrips et
!CC pucerons _ . __
=4X,PT d~2 (necis et dl1 Thimlll 3 la dose de 2.51/ha de nroduit),
Les observations effectuées tout le long du cycle du hiéh+ pùrtâient süï :
- la date de semis et de la levée
- le nombre de plants de niébé/2 lignes ientrales
- le nombre de plants de niebé attaqués!? lignes centrales
- le rnmvrternpnt
_ _ ,-
dr rhague variété a l'attaque du striga durant
cycle végétatif.
En ce qui concerne le parasite, les observations portaient sur :
- la date d'émergence du striga
- le nombre de pieds de striga/2 lignes centrales.
Deux comptages ont été effectués le 41e et le 60e jour sur le.nombre
'de pieds de niébés parasites et le nombre de plants de striga/parcelle utile 2
Vgalbane. Un seul comptage a été fait à Ndatt FALL au 54e jour d,u semis.
La récolte a débuté à Ngalbane au 60e jour du semis par contre à Ndatt
FALL il n'y avait pas eu de récolte.

- 15 -
2.2.2 - Essais en pots
-e--e---------
*Chacune des 10 variétés de l'essai a été semee sur 8 pots ; dont 4
in:Eestés de striga et l'autre moitié non infestée.
Les pots de 75 cm de diamètre et 35 cm de profondeur ont été remplis
au 314 de sol Dior collecté sur les parcelles d'essai du CNRA. Aucun traite-
ment particulier (tamisage, desinfestation, fertilisation) du sol n'a été ap-
pliqué avant la mise en pots.
Les graines de St,*igu yesn&roides utilisées pour l'infestation oni
été récoltées une année auparavant, pendant l'hivernage 1989. La coliecte a eü
lieu sur la variété locale llNdiassive" à Bambey Sérère. Les graines de striga
ont été gardées à la température ambiante pendant la période post-récolte et
aCr"n
. . . . tact de germination n'a été effectue.
L'infestation a eu lieu 48 heures avant ie semis du ni5be. Lss giui
Ileb de stïigû ant 5t5 placees dan-s !.a crnicne supérieure 6.u voi (:C cm ----G.-nn“
GI‘YILY.., .
Q~tatr~> graines de chaque varleté ont été semées 21 un a deux centimètres de la
surface du sol. Dix jours environ après la germination, un démariage a deux
pieds 9 @të effectué. Les pots ont été maintenus propres de mauvai.ses herbes
nar un désherbage manuel. Le sol a kté maintenu humide par un arrosage J(iiiïÏt6
lier 2 l'eau distillée ou par la pluie.
En mi-cvcle soit au 57e jour du semis, deux pots infestes et % au-
tres non
._- . . infestrks de chaque variété ont été déterrés. Un comptage du nombre
de "griffes"
(jeunes germinations de striga) présent a été effectué et les par-
ties aériennes ont été récoltées, pesées et séchées.
En finde cycle (84e jour du semis), les pieds de striga germés ainsi
que les gousses produites ont été d4nombrés.
Les parties aériennes ont égale-
ment été récoltées, pesées et séchées.
Y---
---..-

16 -
III - RESULTATS
3.1 - Essai au champ
A Ndatt FALL les observations ont montre au 59e jour du semis que les
variétés les plus infestées ont Bté Mougne et CB5 avec respectivement LUY et
10'!,3 plants de striga sur la parcelle utile (2 lignes centrales). Alors que SUT
d'autres variétés telles que la IT 82D,-849 aucun plant de striga n'a été obser-
; et que sur B 301 un seul pied était présent sur les trois répétitions. Les
lignées IS 86-275N ; IT 81D-1137 ; IS 86-282N et Suvita-2 ont un nombre relati-
vement faible de striga, par contre 58-57 et B89-504N ont un nombre assez élevé
avec respectivement 51,7 et 55 pieds de striga (tableau n"2). Pour ce paramè-
tre (nombre de pieds de striga), les observations pour la réaction aux attaques
de striga ont mis en évidence trois çategoricv de ~:zrF~tOs 1 le grnl11-w cnnsti-
tue de CB5 ; Mougne, celui de 58-57 et B89-XYiY, et le dernier qui englobe les
VâTiétéS

L’y
X?I)-OhY,
- - -

K
d-Jl, 1s
&j-ïâjN,

;y s;;-::;;,

:: g:
275::.
Le camp,,,
+-pe du nombre de pieds de n-i.t+hh. attacrués a été fait 12 Jours
après l'émergence du striga au 59e jour du semis. Les variétés Mougne, B89-504N,
r
CB5 ont été les plus infestées avec 8,7; 7,7; 7,3 plant-s de niébé attaques alors
quse 58-57 et IS 86-283N occupaient une position intermédiaire (5; 2,3). Les en-
trben TT 82D-849, B 301. Suvita-2, IS 86-275N et IT 81D-1137 ont eu un nombre
de pieds nul ou egal à 1 (tableau no2 ).
Le pourcentage de pieds attaqués a été élevb pour les variétés Mougne
.
(38,9%) et CB5 (32,6%). Il est relativement plus faible pour 58-57 (10%) et
IS 86-283N (5,1%). Ce pourcentage est faible ou nul pour IT 81D-1137 (2,7%),
IS 86-275N (2,6%), Suvita-2 (1,7%), B 301 (0,6%) et IT 82D-849 (0%) (tableau n"2).
Encore une fois on remarque 3 groupes de réaction aux attaques de striga.
A Ndatt FALL, malgré la différence du nombre de pieds de niébé atta-
qués et du nombre de pieds de striga sur la parcelle utile, la croissance et le
développement des variétés ne s'étaient pas traduits par une différence de pro-
duct ivité. Les rendements nuls obtenus pour toutes les variétés éta ient peut
être dus g la secheresse de fin de cycle observée.
A Ngalbane, les résultats des observaiions sont présentés

- 17 -
Ce nombre a été de 5 et 14 pour respectivement IS 86-275N et IS 86-283N. Les en-
trées B 30,1, IT 82D-849 et Suvita-2 n'ont pas été infestées (tableau n"3).
Cependant aucune différence significative n'a Bté observée entre va-
riétés pour ce paramètre (PPDS 65,G). Ceci est probablement du* 3 une faible pré-
cision de l'essai (cv = 151,9%) resultante de ia distribution nuri hor~gkne UÜ
parasite sur toute la parcelle d'essai (tableau n"4). Ainsi sur la répétition I
aucun plant de striga n'a été observé sur les variétés Mougne, 58-57.
Le nombre de pieds de niébé attaqués a également été plus élevé pour
les variétés CB5 (10,7), Mougne (8) et B 89-504N (9,3). Les moins attaques ont
été 58-57 (4>, IS 86-275N (2,3) et IS 86-283N (2,3).
Les entrées B 301, Suvita-2 et IT 82D-849 n'ont pas été parasitées.
Le pourcentage de pieds de niébe attaqués reflète cette meme situation avec le:;
taux les plus élevés observés sur CB5 (20,4%), Mougne (24,1%) et B89-504N (14,9%).
ruür ces
J-
..Y. A,,,irrrn
ULUII UIL L.--L . .
parZ!XitrFS (nnmhre de pieds de niébé attaques
et leur pourcentage) aucune différence significative n'a également pas été ob-
servée. Çeci est attribue su~~oui: d la faible pïéclslcn dc l'essai avec II@~ CoPt-
ficients de variations très Elevés de respectivement 135,9% et 163,4% (tableau
n"5 et 6j.
Les rendements obtenus ont été faibles, et ont variés entre 238 et
673,7 kg/ha. Les variétés les plus productives ont été IT 82D-849, IS 86-275 et
B 89-504 et les moins productives étant Mougne et IT 81D-1137.
3.2 - Essai en pots
- - -
Le premier plant de striga émergé a été observé sur la variété Mougne
44e jour
après le semis. Le nombre de pieds de striga émergé a été très faible
et n'a été observé que sur quatre variétés (CB5, 58-57, Mougne, IS 86-283N). Ce-
pendant le nombre de griffes (hnustorium secondaire ou primaire accroché aux ra-
cines du niébé et dont la tige n'a pas encore émergé au-dessus du sol) observées
à la destruction des deux répétitions (57e jour) a été relativement élevé sur
Mougne avec 14 griffes (tableau n"7).

- 18 -
Les différences n'ont pas été significatives pour la matière fraiche (tableau
n"10).
,
En fin de cycle (84e jour du semisj des differences significatives
entre varietes ont éte Observ&es seulement en pots non-infestes po!ir la matF?!re
ir,aiche et séche. Le nom-bre ùe gousses a éte ideniique pour ieL; variGtE> Uan~
chacune des 2 traitements (tableau n"9). La valeur de ces trois paramètres (poids
ma':ière fraiche et sèche, nombre de gousses) a éte plus importantepour ies pots
non infestés. Les entrées les plus affectées ont eté Mougne, 58-57, IS S6-283E
et IS 86-273.':~ lignée IT 82D-849 a eu son poids de la matière sèche signifi-
caxivement diminué en pots infestés. Seule la lignée IS 86-283Na eu son nombre
de gousses significativement plus important dans le traitement non--infesté (ta-
bleau n"10).

- 19 -
IL' - DISCUSSIONS
Les résultats à Ndatt FALL ont montré qu'en utilisant les paramètres :
nombre de pieds de striga, nombre de pieds de niébé attaqués et le pourcentage
et pldiits de ïii$bk ûtt~r;c~s ; que t??Qis grL-^I!ppq
CIP r&acti.on aux attaques du
striga sont présents ; les variétés très sensibles (Mougne, CB5, El 89-504), les
variAtés sensibles (58-57, IS 86-283) et les rksistantes (IT 82D-849, B 301,
Szvita-2 , IS 86-275, IT 81D-1137). Le comportement de la variété Mougne est con-
forme aux résultats obtenus precédemment (CïSSE, 1990). Cependant il eut ccz-
traire à ce!.:!!. rapporte par BA ; ce dernier, aprés irais essais menos jusqu'
après la fructification et le dépbrissement de l'hôte, avait constaté qu'aucun
parasite n'avait émergé sur les variétés Mougne, Bambey 21, 58-57,... Cependant
après déterrement de très jeunes germinations de Striga gesneroz&s d'un C~I:L~-
nli!tre environ fixées sur les racines de l'hôte ont été observées. Il est à men-
t'onner egalement sue la variété Bambey 21 a été plusieurs fois trouvée infestée
de striga dans les essais Minikit à Ndatt FALL (THIAW, 1989) et dans le champ
<'cxpsrimentation lu CNRA. I.3 varlétze 58-57 a ét& Lroavée ré;istantc YU 55~0
t:-tre que Suvita-2 au Burkina Faso et que les études génétiques avaient montré
qur -~Lte ïésistâncc,7 Ç?ai+
< I ccnti^clhe par un @ne dominant ; cependant elle Û 5~5
s:ons$blc au Niger et au Mal.1 (AGGARWAL,
1986). Le comportement de la vari@tb
/
515-57 semble indiquer que id svuche UC Utrcgu ycz~nr~ic!os >rbsPnte a11 SénéeâI
r
e,;t -I..,
pILLL> proche de colle
~yJstante
au Mali et au Niger.
Parmi l e s L&bisi-GïkCc%b, YC,tilC IT 82 I-f!i!U 2 &tP exempte de strinc daris
l'essai. Cette situation a généralement été observée dans toute La sous-région
(Plali, Niger, Bukina Faso, Nigsria);
ainsi que le fait qu'une très faible ger-
mlnation de stri.ga sur B 301 peut être constatée (RENACO, 1988).
Le nombre parfois élevé de pieds de striga (60 - 100) observé dans
l'essai à Ndatt FALL et Ngalbane sur les parcelles utiles, résulte du fait que
182 plus souvent les talles ont été confondues au plant. Malgré ceci le classe-
n?,?rt des vnribtPs nhtenus avec ce paramètre, est Semb:lable à celui offert par
182 nombre de pieds de niébé attaqués et leur pourcentage.
Bien aue l'essai en pots n'a été que peu concluante, des indications
existent montrânt que If croissance Ff?
:F: dCvcloFpement des vnri&t.és sensibles
c;:>nl. affect45 par ['attaque du striga, Les i ;giieEJ 1s 3e-275 *L I> G<. n1.7 .YiX:<
qLie leur parent IT 8lD-k137 ûnt un b:)n c:>mpgrtomPnt-
-- . ..-..- vis-à-vis du Para;i:t: i)itill
que h'stznt pas immuzc.

- 20 -
V - CONCLUSIONS
.
L'essai a permis d'identifier des variétés résistantes et des varié-
l:és st-iïsibles. Tari;;1 ces dernieres,
deux niveaux de sensibilites ont été ob-
SerVéS :
- Le premier regroupant CB5, MOUGNE, B 89-504N
- Le second regroupe les variétés 58-57, IS 86-283N.
La L-ësistaace au Stri&a a éte definie comme la capacite de la varié-
të à produire un rendement satisfaisant en présence des graines du parasite
dans le sol, tout en supportant beaucoup moins de plants de striga en florai-
:;On que les variétés sensibles. Ainsi le second niveau de sensibilité icienti-
fié pouvait être consideré comme une tuléiance.
Ccpcndant le tolbrance d'une variété est dangereuse en ce qui con-
--.-nc
VLL
1^ St--i CT-2
--o- ~~lis~l~'elle
*---- -i
a11Pmente l'infestation du sol tout en permettant
des rendements élevés (DOGGETT. 1984).
La lignée IS 86-275N peut être considérée comme résistante contrai-
rement à Mougne et CB5. Cependant des résistances plus puissantes et plus sLa--
bles existent dans la sous--région ; c'est le cas de Ii a2D-849.
1+-n@-
création de variétés de niéhé
--o.-
pellt etr-e à la base de 1~
C
e
t
t
e
olus fiables sur les sols infestés de Striga gesnerigtdes.
*--.
--.--- -.--

- 21 _
Tableau des entrées N" 1
Variétés
Origine
Pédigrée
CB5
U.S.A
B 301
BOTSWANA
58-57
SENEGAL
Collection de podor
IS86-275N
SENEGAL
58-57 x IT 81D-1137
IT82D-849
NIGERIA
SUVITA-2
BuKkïNA FASU
MOUGNE
SENEGAL
Ndout x 58-74
NTGERIA
IS86-283N
SENEGAL
58-57 x IT 81D-1137
K 8U-504N
SENEGAL
IS 86-292 x IT !33S-742-13
L
--
- - -

- 22 -
Tableau no 2 : Résultats de l'essai résistance au striga à Ndatt FALL.
-
-
-
-- .
-
-
Jbre de pieds det Nbre de pieds
dbre de pieds de
'% de pieds
VariétCts
lqi&bé/pu
de striga
Xihbé attaques
Jiébé
r
attaqués
_-.---...
_--- -.,_- ..^_
!-
--
CB5
23,3
D
105,3
A
7,3
AB
32,6
A
J3 301
45
AB
0,3
c
0,3
D
0,6
D
t
58-57
51,3
A
51,3
B
5
BC
10
BC
IS 86-275N
-, 1
2,7
c
1
D
2.6
97
ABC
D
XT 82D-849
39,7
ABG
0
c
0
D
0
D
SUVITA-2
34,3
BCD
10,7
c
0,7
D
1,7
D
IT 81D-113 7
29,7 CD
5
C
1
D
2,/
D
LS 86-283N
45,7
AB
5,7
c
2 93
CD
5,1
CD
B 89-504N
47,7
AB
55
B
7,7
AB
15,6
B
Mougne
1 22.7 D I_- 109' A
.-
-
8,7
A
J-_ 38.9 A __-
X
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1:
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L ” /o
2 ! , 2 :Ci
4Q,3%
h9?lX
34.1%
PPDS O,O5
13,9
23,9
239
694
----__--
_____
---~_----__I-I.._-
-<-1--‘._--
-w-e
--
-----
--.
es--...-----------
._-._ -------------
**
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F (RcP)
l,23NS
2,98*
4.98
1,23‘"O
**
**
If;
F (1rarJ
\\ .--,
4,74
29.16
12,56x*
41,68

- 23 -
Tablea[u 3 : Résultats de l'essai rt-sistance au striga à Ngalbane.
-
-
-
Sbre de pieds
gbre de pieds 1
l-I
abre de pieds
Variet.&s
niBbejPU
de sixriga
tle riiCb6 aLLa- T-9
!;ué 3
c
CB5
53
ABC
48 A
10,7
A
20,4
A
338
ABC
/
B 301
59,3
AB
0 A
1
0
B
0
A
348,5 Al32
58-57
57,7
Ai2 i; /
69,3 A
i
I
4
AB
6,7
A
592
ABC
IS 86-:!75N
51,7
BC
5 A
2,3
AB
4.6
A
659,6 AB
IT 82D--849
52,3
ABC
0 A
0
B
0
A
673,7 A
SUVITA-2
21,3
E
0 A
0
id
û
A
X8,3 EC
i?OLJGNE
37,3
D
52,? A
n
AS
24,l
P
238 c
IT 81D-1137
35
D
0,7 A
0,3' B
U,8
A
266
c
ISCG-293N
47
c
14 A
2,3 AB
5,4
A
456,5 ABC
B t34-5d4N
62,3
A
uî,3 A
7,3
AU
1 J , 9
‘4
537 fi
,- AK
_--
I
- L
L
-. -..
X
47,7
25,2
7 97
~\\Vo
ii 4%
>
i51,9%
iv;,~;o
PPDS 0,115
994
63,b
2i,5
NS
NS
NS
NS
NS
F (rép)
0,19
1
0,48
ti,i13
û,4s
I, 76
xx
ii (val")
I /I 70
: > 76 NS
*
iir, ,"
2,OP
&S
7 ; SG
-,----

- 24 -
Tableau 4 : Nombre de pieds de Striga ii Ngalbane.
I
--
-
Pépétitions
\\ ”
1
II
II1
Variétes
CB5
37
63
t
44
B 301
0
0
0
/
58-57
0
8
124
IS 86-275N
1 1
2
2
IT X2--D-84yN
0
0
l
0
SUVITA-2
0
0
0
MOUGNE
0
15
142
IT 81-D-1137
û
0
2
IS 86-283N
0
25
17
I
B 89-504N
123
57
7
I
- -
-L
T
l-
SOURCI: DE
DDI,
XE
CM
F calculé
VARIAY‘TON
TOTAL
29
50568,17
NS
REPETIT:.ONS
2
1399,27
699,633
0,48
i
VARIETES
Y
2541,256
i
1 ) 76.NS
151.88%
ERREUR
18
LbZY9,hü
1&4;,87c,
-
i.
1.

- 25 -
Tableau 5 : Nombre de pieds de niébé a ttaqués & Ngalbane.
.
Répétitions
-
-
T T
TTT
14
7
C
0
58-57
0
2
10
IS 86-275N
4
2
1
IT 82D-849
0
0
0
SUVITA-2
9
@
0
MOUGNE
0
3
21
iT 810-;137
0
i
c
1
LS 85-28X4
û
4
3
B 89-5841~

s
2
-.---_-...--
.
-
.
. ,_ -_.-.-__-
Source 'de
Var:iation
DDL
l F calculé CV%
TOTAL
29
NS
RFPKTTTTON
._<_ . .
7
0.19
VAR-[ETES
NS
9
4 6 4 , 9 7
51,663
2,04
135,96%
I
/
__----.--
_. _-

Tableau 6 : % de pieds de n: !bé attaqués g Ngalbane.
.
-----
--!-
Répbtitions
T-
:1
III
JCXLi&L&b
-c
II
CB5
19,:~
28,6
B 301
0
0
58-57
0
3,3
IS 86-275N
832
3,7
IT 82D-849
0
0
SUVITA 2
9
0
MOUGNE
0
896
iT 81 D-l.1 37
0
v
ïY 86-283N
û
Y,7
f%8~-fiicJhPï
25"7
l5.3
--
-
-
-- __.---
-----_--- -- r-----~--
Source de
l-
variation
DDL
SCE
CM
?? calculé
CV%
I
.-- - -
---
-
_~---
TOTAL
t
t
NS
?.EPETITI'L?NL
77.872
!
G.49
1
N s
VAKIL'ïES
/
I

1,5-
EkKEilK

*
I
-
1
Tableau 7 : Nombre de pieds de striga
-
-
.ergés dans les pieds et griffes observées.
--r
VARIETES
RI
RI1
RIII
RIV
--
-
CE'5
t
B 331
58-57
1
griffes
3
IL; 86-275N
11: 82 D-849
MOUGNE
4 griffes
5
4
-
1:: 81 D-1137
-
1:; 86-283N
0
B 89-504N
griffes
grippes
_--L
_-
..--

- 28~ -
)
Tableau 8
--
- : Poids matiére fraiche et sèclie en mi-cycle en pots.
-
-
C;ibtks
~~~~~~~
~~-~:~:s
B 301
i4,9 e
44.6 B
1,6 E
7 c
58-57
25,6 CD
37,2
AB *
2,9 cn 1
,
5,0 AB
IS 86-275N
29,5 BC
j8,7 AB
3,7 BC
4,2 ABC
IT 82 D-849
43,4 A
40
A
4,3 AB
5,7 A
SUVITA 2
36,2 AB 1
j7
AB
5,3 A
5
AE
MOIJGNE
26,2 CD
1
2,9 CD
4,,5 ABC
AB I
IT 81D-1137
25,3 CD
/

419,4
AB 1
3,3 BC 1
4,6 ABC
I
IS 86-283N
I
17,4 DE
ï,L UE
j
3
AD;
n :$CJ--c;f-U,N
/
-_._ li?rJ
TJE
L
?E
/
3.1
RC
x
25,n
$0,7
-.
3,l
3,8
CVå
14,8%
!5,6%
15,6X
iii,i%
PPJ)S (0.05)
896
+7
1 , 1.
2,4
-_.___,__ -- .______ -- _____ ----------------- +----------- ____-------------~---------
NC
NS
F '(rép)
0,50NB
~
o,24~~3
1,09
0,53
N S
F (Var)
10,82**
~2,44
ii,O95*
3,1a*
-
-
-------7

c
Tableau 9 : Poids matière fraiche et
-
-
èche et nombre de gousses en fin cycle en
* pots.
-- Poids matière -séclle
raids maLi.ère iraicht:
71
Variétés
(potsj
1.~~
I-Non infes-
rJ$n. infes-.
-1
Non infes-
Infestés
Infestés
Infestés
- - .--.--
8
-
-
-
CB5
21 A
1,6C
393 c
- B
4s
A
B 3Cil
19,4 A
1,6 c
5,6 BC
B
-
6,5 A
5 8 - 5, 7
21,8 A
6,l ABC
13,2 AB
5,5 A
9,s A
IS R6-275N
17,1 A
5 ,l ABC
1.3 ,4 AB
4,5 A
7
A
IT 82D-849
4091 A
50,2
B
1,9 BC
11,2 ABC
3
AE
6
A
SUVITA 2
26,6 A
35,3
B
7,7 AB
8,9 BC
f!. AB
595 A
MOUGNE
lY,8 A
5Y,2 A B
5 92 ABC
12,l Aa
3
AD
8
A
IT 8lD-1137
23,6 A
54,2
B
J,b A
i2,2 AB
3
Al3
J
A
1s 26. 289E
27
A
Lr)8,4
A
h
ABC
iY,3 p_
2
::,5 A
- ._ -
A H
B 89-504N
1/,2 A
25,7
8
593 ABC
638 B C
22 AB
'!
A
-
-
-
x
22,9
48,7
4,B
1Q;G
257
64
C'J"h
42,6%
44%
49,2%
33%
65;YX
Ii70
PPDS 0,05
22
448,4
594
799
491
10,3
-NS
NS
NS
NS
F CI-ep>
0,oF
0, ,gNS
cJ,sr>
2,x
2,::
‘2,3fi- -
f(ca1.)
NS
095
3,29*
1,99 NS
3,46*
1,94
0,54

Tableau 10
,
: EW& du striga SUI le développement et la croissance du

I
MI - CYCLE
Matière
Matière
'7~;Sombre dg
fraiche
sèche
fraiche
i
sèche
gousses
-
-
-
-
-
I
I
MOYENNE
28,240
3,454
,-1.1
-~
CV%
28,21%
73;62%
-
-
l--
i .‘. .--
t
-
-
-
I
-
-
-
l
I
F CALCULE
3,80NS
/
9,18**
24,64””
.

-131 -
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