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INSTITUT SENE/GALAIS
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DE RECHERCHES AGRICOLES
ZSKA e jP;i-gYt’~
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DEPARTEMENT DE fPECHERCHES
BlilCl9THi'~i~~
l
SUR LES SYSTEMEj AGRAIRES
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ET L'ECONOMIE ~~GR~~OLE.
,
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111
I'ROGRAMME DE RECHERCHE SUR LES
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4
1
SYSTEMES l>E PdODUCTIi>N
L/
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DU DELTA
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------.--
7
(12ooo$53
/
T323
EXPERIMENTATION MULTILOCALE DE VARIETES DE RIZ.
Résultats de la campagne d’hivernage 1989.
Mamadou NDIAYE.
Mars 1990.
('ENTRE DE RECHERdHES AGRICOLES DE SAINT-LOUIS.

Ont particip4 à la réalisation de ce travail :
,
Pour 1’ADRAO : J. P. FAUCHER, agronome, dans l’élaboration du protocole, la
mise en place des essais
et 1% s u i v i ;
<J 0.
*
OLUFOWOTE,
sélectionneur,
dans l’élaboration du
protocole ;
0
0. NDIAYE, observateur, dans la mise en place, le suivi et la
conduite.
Pour I’ISRA :
Y. FALL, A. SY, A. DIACK, 0. KOUNDIA, observateurs, les uns
pour la mise en place, lequivi, la conduite, et les autres,
pour les contrôles de laboratoire.
Pour la SAED : D. SEYE, conseiller agricole ; responsable de la ferme de
Diomandou, pour la mise en place, le suivi, et la conduite.
Pour I.a FAO :
A. TOTTE, expert associé, pour les tests de décorticage et
l’initiation des observateurs au matériel de désorticage.
Nous remercions Samba DIOP et Amadou Sala NDIAYE, paysans à Thilène et Fanaye
Lill i c-n nous louant une partie de lellr rizière , ont bien voulu abriter les essais
dans leurs parcelles.
Lors des vilites (ISRA-SAED-DPCS-ADRAO) il a été suggéré de conduire en
t$xpérimentation pendant la saison sèche chaude les variétés de cycle court pour
confirmer leur precocité pour cette saison.
i

3
I SOMMAIRE I
1c
1
INTRODUCTION
II
MATERIEL ET METHODE
2.1
- LE PROTOCOLE
2.2
- LES SITES
2.3
- LES PRATIQUES CULTURALES
2.4
- LE SUIVI
%
III
CONDITIONS DE REALISATION DES ESSAIS
3.1 - DESCRIPTION DE PARAMETRES CLIMATIQUES DES ZONES D'ESSAIS
3.2 - QUELQUES EVENEMENTS EXCEPTIONNELS
IV
RESULTATS
4,f - RENDEMENTS >EN PADDY
4.1.9 RESULTATS GLOBAUX
a
4.1.2 RESULTATS PAR SITE
'S.l.8 ANALYSE DES COMPOSANTES DU RENDEMENT
4.2 - RENDEMENT EN RIZ BLANC
4.3 - LES CYCLES VEGETATIFS
V
DISCUSSION$
I
5.1 - LE CYCLE VEGETATIF
.
5.2 - LEiPCRT VEGETATIF
5.3 - LE RENDEMENT EN PADDY -
5.4 - LE RENDEMENT EN RIZ BLANC
VI
CONCLUSICN
.-
'*,,
,

4
1 INTRODUCTION
c
Dans la poursuite du programme d’amélioration variétale de l’ADRAO,, des
essais multilocaux (ou de vérification) ont été conduits en collabora$ion avec
1
I’JSRA (Syspro/Fleuve) et la SAED durant l’hivernaqe 1989.
L’objectif de ces essais est d’évaluer et $e comparer entre elles
des
vat*iGtés qui ont, émergé (par leur rendement et leur cycle) des tests Benes en
~Lut, ion.
II MATERIEL ET METHODES
!
2.1. L,E PROTOCOLE
Les essais out été conduits dans trois sites : Périmètre SAED de Thilène
(Delta) ; Périmètre Irrigué Villageois de Fanaye III ; et Ferme de démonstration
de Diomandou (Moyenne Vallée).
3
9 variétés dont 2 témoins (Jaya et 1 Kong Pas) étaient en comparaison, Le
tableau N’l donne les caractéristiques fournies pour ces variétés*. Elles peuvent
Gt rc regroupées en deux lots : un premier lot qui regroupe les variétb de cycle
,,:r)urt (3 premières plus ler témoin) et un deuxième lot qui regroupe les varibtke
(le cycle moyen (No4 à 7 plus Ze témoin).
Tableau 1 : Quelques caractéristiwws des variétés’testées
Variétés
C y c l e
Hauteur
Poids de
‘otentiel de
(jours)
(4
1000 grains
rendeaegt
(g)
t/hrr :
-
1
IR 13240 - 108 - 2 - 2 - 3
109( 110)
95(70)
21,l
8 (6)
2
IR 50 ’
104( 115)
95( 70)
19,0
8 (6)
3
IR 18348 - 36-3-3 (IR 64)
107(114)
lOO( 75)
24,5
8 (6)
4
ITA 222
125
105
27,7
8
5
ITA 306
125
9 3
27,l
8
6
BG 90-2
* 120
100
2 8
5-6 et Ix*
8
7
TTA 304
120..
104
27,7
8
1 Kong Pai> (ler témoin)
105(140)
90
24,0
7 (5)
6 et plus*
9
Jaya (2e témoin)
115
8 5
2 9
i-
* En bonnes conditions de culture des rendements de 1 ‘ordre de 8 T/ha peuvent
être obtenus.
1”‘Y
() valeurs indiquées pour la contre saison chaude.
b
- - - c _ - - - - - - - - ------+-----
*
* OLUFOWOTE 1989 Notes for monitoring tour participant9

5
C’est le même dispositif qui. a été retenu pour les trois sites : “blocs
groupés” selon le dispositif des blocs de Fisher, Le, nombre de répétition était de
6 et, la superficie des parcelles élémentaires de 25 m' (5 m x 5 m).
2.2 LES SITES
4
THI LENE
Le périmètre est aménagé sur des sols lourds*et salés par endroits. Depuis
slt réhabilitation en 1981, il est cultivé une fois Par an (hivernage). Un mauvais
Font:.ionnement du réseau de drainage (engorgement en périodes de fortes pluies et
‘1: debut de cycle, après les premieres vidanges) conduit à une mauvaise maîtrise
$1~ l’eau. L’essai, installé dans ‘une partie de la parcelle d’un paysan avait accès
d i r e c t à 1 ‘irrigation, mais pas au drainage pour lequel on était totalement
(-lépendant du paysan.
JUNAYE (P.I+’ N’III)
C’est également dans une partie de parcelfe paysanne que l’essai a été
implanté. Les sols de type “fondé” sont plus légers que ceux du site précédent;, ils
drainent donc mieux. L’essai ayant accès à l’irrigation n’a connu aucun problème
d’eau.
DICMANDCU
L’essai a été installé à la ferme nouvellemont aménagée pour abriter des
rossais et des démonstrations. La parcelle retenue se situait sur un sol de “fohdé”.
2.3 LES PRATIQUES;CULTURALES
- Le semis : c’est un semis en prégermé à la volée qui a été t:éalisé. Il a
6té e f f e c t u é :
- le 2.4 Juillet 1989 à Fanaye ;
- le 11 Août 1989 à Thilène et Diomandou,
C’est la dose de 120 kg/ha qui a été retenue.
- La fertilisation : les doses suivantes ont été appliquées :
- 60 kg/ha d’acide phosphor’que (134 kg/ha de TSP)
f
.
’ <_‘2
- 120 kg/ha d’azote (260 kg~d’ur~e/ha).~
*,’
Le TSP a4t.é apporté avant semis“$g l’urée, en couverture en 3,apports :
.
<- 1 er apport : 50 % de la dose totale, 7 jours après semis ;
~
c
- 2e apport
: 25 % de la dose totale au milieu du tallage ;
- 3e apport
: 25 X de la dose totale B l’initiation paniculaire.
- Le désherbage : à Fanaye et Th’ ène, un désherbage chimique au propanil a
été effectué aux environs d e la 3@ ‘OB
s aaine après semis. Il a été suivi d’un
désherbage manuel sur quelques parcelle$.
A Diomandou,
i 1 n’y a eu prat i*emen‘1 pag d’adventices. Les quelques
mauvaises herbes qui avaient poussé ont 6th élimin&?s manuellement.

6
2.4 LE SUIVI
c
T o u t ai.1 long du c y c l e végktat,if,
des observations phénoïogiI:ries ont été
t‘a j tes : elles ont porté sur les dates de début tallage, d’initiation panjculaire,
,-i(~ floraison et; de maturité.
*
A la récolte, l’évaluation du rendement a été fait sur des carrés de 11 m*
placés au centre des parcelles. A l’intérieur de chique carré, 4 parcelles de #0,25
m* ont été prélevés pour une évaluation des composantes.
III CO~~~NS DE REALISATION DES ESSAIS
3.1 DESCRIPTIONS PARAMETRES CLIMATIQUES DES ZONES D’ESSAIS
Nous nous limiterons essentiellement aux températures (un des principaux
facteurs intervenant dans le développement du riz), et aux relevés disponible’2 des
stations de Ndiol et. Fanaye.
9
La figure 1 donne sur Ndiol pour la période JUIN-DECEMBRE, par décade, les
moyennes (mini et maxi observés) pour la période 1981 B 1988 et pour l’année 1989,
En ‘$uin on note une continuation de la baisse du maximum journalier. De la
première décade de Juin à la première de Juillet, il passe de 35,5’c environ B $3’~
et reste proche de cette valeur jusqu’en fin Août. A partir de la première déCade
de Septembre, on note une hausse presque régulière, d’un degré (par décade), Le
maxi (pour cette période Juin-Décembre) est atteint B la 3e décade d’octobre
(presque 39 Oc) puis on revient à la baisse.
En comparant le maximum observé en 1989 à celui de la moyenne 1981-88, on
peut diviser la période considérée en deux sous-périodes :
- Juin à Septembre 2 pendant laquelle, les maximum observés en 1989 $Ont
légèrement supérieurs ou égaux à ceux de la série 1981-88.
- Septembre 3 à Novembre 2 ,pendant laquelle,,les maximum observés en 1989
sont légèrement inférieurs à ceux de la série 1981-88.
Pour le minimum, on a noté quelques variations pendant. le mois de Juiilet,
1989, A partir d’octobre, le minimum observé a été légèrement supérieur à celui d%, j
la moyenne 1981-88.
i
I
A Fanaye (figure 21, l’évolution dés températures observées est la .même lu’&
Ndiol mais avec des maximum un peu plus élevés alors que les
1
minimum res ent
presque identiques. En comparant 1989 8 4 moyenne de la série 1981-88, on note,
pour 1989 de fortes variations pour la*.firiode fin Juillet. à début Septemt)re.
Comme pour
Nd#ol, les minimum observés à partir d’octobre sont légére~ent
supérieurs à ceux abserués général.ement.
En comparant les deux stations, Atinexe 1 et II, on note qu’& Fanaye les
températures sont en moyennes légèrement supérieur%8 B celles de Ndiol (écart d’un
:i deux degrés). N’erhpêche qu’en fin Août-mi-Septembre et en Décembre, on a observé
/ es mêmes moyennes (en 1989). En général à partir de début Novembre, on observe les
mêmes moyennes dans les 2 stations, (Ann$xe II ) .
/ . .
4
Avec des minimum légèrement supérieurs, et des maximum parfois inférieursaux
moyennes habituelles,
les températures de 1989 ont été trks favorables au
développement du riz.
.
,

\\
>
\\ \\ \\
A
0
..
<’
\\ :

:
R
E
n
8-
I
I

:1.2 QUELQUES EVE[NEMENTS -EXCEPTIONNELS
?.
- A Thj lène, on a eu des problèmes cl’e~cès d’eau, et ceci une cemaine après
+c>mis. Des fluites provenant de la parcelle du paysan et les pluies de fin Août ont
yubmergé pendant quel.ques jours 1 ‘essai.
1
Des mortalités de plants dues U la salinité ont été également observées’ ; par
manque de drain, il n’a pas été possible de renouvkler l’eau d'irrigation.
Pendant le premier mois et à la maturité
motopompe pour vidanger 1’ essai.
J on a eu recours à une D&ite
- A Diomandou, on a eu une attaque d’acariens et de mouches blanches, cette
:lttaque s’est manifestée vers la mi-Novembre et a surtout touché les semis tardifs
caffectués à ia ferme (dont l’essai). Ce sont les variétés de cycle moyen qui ont
été surtout touchées, l’attaque s’étant produite au moment où elles commengaient
& Epier et s’est très vite dévelo’ppée. Le liqujde visqueux dégagé a ainsi firii par
couv r i r l’ensemble des feuilles et empêcher
le déroulement normal de la
photosynthèse. Les plantes ont fini par sécher sans pour autant boucler leur cycle:
les panicules étaient remplies à moitié ou au trois quart.
- A Fanaye, aucun problème pouvant entraîner des dégâts ou des chutes de
v~endements n’a ét& enregistré.
JV RESULTATS
4.1 RENDEMENTS EN PADDY *
4.1.1 RESULTATS GLOBAUX
L’analyse globale sur les 3 sites donne les r$sultats suivant
rendemeilt moyen des essais : 5 9 26 T/HA.
rendement par si te : Thilène : 4,60 T/HA ; Fanaye : 5,66 ; Ndiomandou : 5,52
T/HA.
Le tableau d’analyse de la variante est donné ci-dessous.
Tableau 2 Résultat~ de l'analyse de la variante sur l'ensemble des sites
0
Source de variation
Degrés dé
Somme des
Carré
Fobs
Prob
liberté
,carrés des
Moyen
écarts
Site
2’
36,08
18,038
12,72
O,O$l
1,058
0,75
HlOC
5,29
Interaction bloc s site
14,ll
1,411
VnriétP
18,66
2,332
4,74
0,000
Variété I site
68,69
4,293
8,72
oJ”go
Erreur résiduel
59,05
0,492
cv = 13,3 %

10
Cette itllt~l)+Sf? fni t. ressortir :
-- des differences entre les variétés (effet significatif à moins de 1 p, m)
- des differences entre les sites (effet significatif à 1 p.m) à Thilène
‘::rec. un rendement, plus faible est significativement différent des autres sites ;
- et une interaction site-variété : les rendements enregistrés pour une
‘vclriéti: donnée, varie d’un site à un autre (cf figure 3).
Cos résultats nous amènent. à une analyse par site.
4.1.2 RESULTATS PAR SITE
THI LENE
‘I’ableau 3. Resultats de l’analyse de la variaece à Thildne
1
Source de variation
Degrés de liberté Somme des carrés Carré Fobs ‘Prob
des karts
Moyen
To ta1
5 3
33,86
Variété
8
8,52
1,065
1 , 0 6 5 2,95
2,95 jO,Ol
jO,Ol
Rloc
5
10,89
2 , 1 7
2,177 7 6,02
6,02 0,OO
0,OO
Erreur
4 0
14,46
0 ,
0,361 3 6 1
-
cv = 13,l %
L’effet variété est significatif à 1 P.C. Le classement fait avec la méthode
CEP Yewman e!. Iieu,ls [cf figure 4!-a) montre que la variété No7 (ITA 304) avec un
I elldemen t tir) 5,345 T/HA est nettement, supérieure à V, (18-18348-36-3-3) avec 4,20
‘T/HA et V, ( IR-50) :Ivec 3,84 T/HA. Les autres variétés ayant des rendements compris
entre 4,82 et .1,43 T/HA, ne sont différents significativement ni avec la première,
ni avec les deux dernières.
Le rendement de la IR 50 semble avoir été affecté par une verse precoce et
généralisée et des conditions de &colte difficiles (dans l’eau ou sol trés
humide).
1
La IR 18348-36-3-3 s’est trouvée aussi dansodes conditions très difficiles:
esces d’eau surtout en début de cycle.
La ITA 304 semble mieux tolérer les conditions difficiles de culture dans
Lesquelles SC? trouvait l’essai : excès d’eau et sols salés.
On note également un “effet” bloc. Il est à lier à des problèmes d’irrigation
et de salinité : certains blocs ont plus souffert que d’autres de ces probMues.
-_--------------+ ------ --
* les rendements sont exprimés à 14 40 d’humidité
I

n M
Iii
ru . .
l
I
-

-
11

222
306
304


IR-13240-108-2-2-J
IR 50
IR-18348-36-3-3
1.T.A
1.T.A.
1.T.A
JA A

12
FANAYE
C’est le site où on n’a pas de difficultés en cours de cycle, cependant la
rkolte a été effectuée dans des conditions un peu difficiles : tardive et verse
,
i)resq\\le gén&ralisée sur l’ensemble de l’essai.
Ici ég;11emerlt on note un “effet.” variéte, significatif à 5 p.m. Le classement
i‘:~it. (méthode de Newrnarr c,t Keuls cf figure 4-b) montre que sur les deux premières
,/ :Lt i6tés (ITA 304 et. TR-13240-108-2-2-3) sont significativement différentes de IR-
18348-36-3-3 0
i,es oi)serv;it ions réttl. is6es n’ont pas permis d’expliquer ce classement en
i+lvIl.iGre posi +,ioll d(, lx IR-1.8348-36-3-3, ell(-> a &té la seule à n’avoir pas versé.
‘rab 1 eau 4 : Résultats de l’analyse de la variante ià Fanase
%
l
T
Source de variation
Degrés de liberté
Prob
:--
Total
53
30,93
Variété
lqm5
l5006
-L
cv = 10,7 %
DIOMANDOU
‘l’ah1 eau 5 : Résultats de
.____ :--Le _ - l’analyse de la
-
variante B Dioaandou
/
-
-
-
-
T
Source d
e

vari.ation Degrés de 1 ibertk
Somme des carrés Carré Fobs
Prob
.
des écarts
Moyen
Total
5 3
i
lOQ, 11
i
8 .
66,26
8,283 11,07 ti,ooo
5
3,91
0,782
1,05 (8,404
4 0
29,93
0,748
cv = 15,7 %
D
Le coefficient de variation est legèrement plus élevé que ceux des ~Sites
précédents.
La différen,ce entre les variétés est hautement significative (moins de J pour
mille).
,

13
Bien qu’ il y ait; quelques recoupements sur le rangement fait (figure 4-c) on
n’eut regrouper les variGt,és en deux groupes : les cycles courts avec des rendements
Y
de 6, 11 à 7,50 T/HA et les cycles moyens pour des rendements de 4,19 à 5,00 T/HA.
ce faible rendement des variétés de cycle moyen est dû à l’attaque d’aca,riens
1*1. de mouches blanches qui a provoqué un dessèchement des plants de riz avant
inaturi té tot,alc entraînant ainsi un avortement éleué (grains vides) : la ITA 222
tsi la ITA 306 de cycle UII peu plus long que les autres se retrouvent en dernière
1~0s i t. ion.
4.1.3 _ANALYSE&S COMPOSANTES DU RENDEMENT
El.le II<: sera faite que pour deux sites : Thilène et Diomandou. Deux
,.omposantes t:oil t. essentielles pour le rendement en paddy :
- l e nombre de grains (remplis)/m’,
dépendant d’autres composantes et des
techniques et conditions de culture ;
4;
- le poids de mille grains qui est une caractéristique variétale, mais dépend
aussi de l’état sanitaire du végétal et de l’état hydrique en fin de cycle.
Le tableau 5 ci-dessous donne les composante; du rendement.
Ce tableau montre que les rendements assez faibles obtenus à Thilf?ne sont
ftssentiellement dus à un nombre de grains/m* faible. Cette composante a été
;rffectée par le nombre de grains/panicule faible, mais surtout par le nombre de
panicule fert;ile, petit. Cette faible densité de panicules/m* est à imputer à un
faible peuplement et à un tallage limité (conditions de levée et de tallage
,iifficiles).
Seule la IR 50 a eu un nombre assez élevé de panicules/m”, ceci est
i;ertainement lié à une densité d.e pieds au m* plus importante (cette Variét;é a le
poids de mille grains le plus faible, en semant à la même dose, on apporte plus de
grains/m* que pour les autres variétés).
A Thil.itne deux variétés ont eu des poids de mille grains inférieurs aux
:wrmes : la Jaya, 24,8 g contre 29 et la BG 90-2, 24,O g contre 28 g. Des maladies
!,‘ayant pas +;té abservées nous retenons l’hypothèse de la salinité (l’essai a été
,, idangé pour permettre la récolte des variétés de cycle court arrivées à maturité,
i’effet d u
:>VI ;I puse manifester pendant cette période où le remplissage des
{ra iris pour i pc; cycles moyens se faisait).
A Diomandou, le tableau imontre bien les différences qu’il y a entre les
variétés pour le nombre de grains/m* .* Trois groupes se forment : ler groupe, une
seule variété : la IR 50 ; 2e groupe : les autres variétés de cycle court (IR
13240-108-108-2-2-3 ; IR 18348-36-3-3 et&,IKP) ; le 3e groupe : les variétds de
cycle moyen. c
Cette différenciation des variétés est due essentiellement au nombre de
grains/panicule qui a suivi le même classement que le nombre de grains : les
différences observées sur le nombre de panicules fertiles/m’ est très faible et
cet te composante est élevée pc’ur l’ensemble des variétés : de 1 ‘ordre de 580
pani cules/m*.
Avéc le nombre de grains/panicule le plus élevé (94) la IR-50 a pu rattraper
son handicap de ‘poids de mille grains faible.
Les faibles valeurs de grains/panicule des variétés de cycle moyen montre
bien que c'est à cause d'un avortement: important (un tiers à la moitié des
panicules) que l:eurs rendements sont bas.

4WC!&
* CLASSEMENT DES VARIEES SiIVANT LEUR GEMEMENT
V-I
5.X
8
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V5
4, -14 db
v9
4,67
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16,971 c
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289 c
581 a
90 b
27,0 ab
26,7 a
14,471 c
17.014 c
51 a
31 c
I
6. B G 90-2
3.71;
4,02d
424 b
576 a
85 c
24,0 cd
22,5 c
15,417 bc 17,905 c
36 a
32 c
I
;
7.ITA. 304
4,67a
4,87d
316 c
585 a
95 a
28.5 a
26,3 ab 16,281 bc 18,509 c
52 a
34 c
8. Ikong Pao
4,47ab
7,40bc
425 b
539 b
85 e
23,5 cd
$9 c
19,022 bc 32,337 b
45 a
61 b
9. Jaya
4,28abc
5,24cd
336 bc
587 a
80 d
24,8 c
24,4 bc 17,187 bc 21.540 c
52 a
38 e
II
.
-
Sur une même colonne (site) les chiffres suivis des m&mes lettres ne sont pas significativement différents.
l Leur endeaents pn5sentes ici sont les aoyennes des placettes. ils soit lgbrœnt inf6rieurs soit supbrieur à ceux datenus sur les carres du
centre.

.
16
Le poids de mille grains est inférieur également aux normes indiquées pour
chayue variété.
*
Ces résultats montrent que les variétés de cycle moyen ont le même potentiel
(ou plus éleve) que les Variété:s de cycle court,
5
ce qui confirme le cclasslement
obtenu À Fanaye et qui ne tient pas compte du cycle.
D e s t,psts de decorticage o n t é t é f a i t s a u l a b o r a t o i r e d u P r o g r a m m e
l’flctlnologi P P,.IP t. :*Gcoltr (FAO-ISFi!A). Ces tests ont été essentiellement limites aux
\\.rit- ietés de C:yc;le court. Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous.
Tab leau 6 : Résultats issus du d’écorticaae de 100 p! de Daddy
(moyenne de 2 échantillons)
Humidi té
Riz
Rie
Riz
Son
au décor-
Cargc
ht i er/
Brisé/ (sur cargo)
ticage
rix blanc :iz blanc
(N
(Xl
0)
w
(xl
-
IR 13240-108-2-z-3
10
78,7
64,4
53,8
46‘2
14,3
IR 50
10
77,5
55,7
.23,0
77,0
21,8
IR 18348-36-3-3
10
79,l
59,6
29,6
70,4
19,6
I T A 222
79,8
62,l
87,3
12,7
17,6
ITA 306
80,O
65,6
84,l
15,9
14,5
BG-90-2
78,2
63,9
64,4
35,6
14,3
I T A 304
78,9
65,5
85,7
14,3
13,4
IKP
10,4
79,l
59,9
11,5
88,5
19,2
JAYA
79,8
67,0
72,0
28,0
12,8
-.
*
Comme l’indiqtie le tableau,
le décorticage a été fait dans des conditions
.-
~~
d’humidités yroches de celles des usines de .a région (10 ou moins de 10 %
d’humidité).
En riz :;argo, la ITA 306, la.- Jaya, la IR 18348-36-3-3 et 1’IKP donnenl des
r6:ndement.s légèrement supérieurs aux autres variétés : la IR 50, avec 77,5 vient
e n dernière positkon.
Après blanchiment, les variétés de cycle moyen donnent des rendetnents
supérieurs à ceux,des cycles courts, parmi celles-ci, seule la IR 13240-108r2-2-
3 donne un résultat acceptable (si on s’en refère aux normes internationaleti (64-
68 p,c)) et proche des cycles moyens. La Jaya avec 67 p.c donne le meiilleur
résultat.
Malgré le faible taux d’humidité,. le rendement en riz entier de certlines
:viiri étés, surtout les cycles moyens, est très élevé.

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Jnor

a?Jde
S~UI~S

mod

sa1

SaTCAa

‘SUaAOu!

l
18
Tableau 7 : Queloues stades Dhénologioues
INITIATION PANICULAIBE
WATUBITX ’
FANA
THILBNE
FANAYE
JAS
CB
a0
JAS
2x3
: i+
l-IR-13240-108-Z-2-:
1312
45
1354
4 9
2697
95
2776
$2
2-IR-50
1312
4 5
1240
44
2620
9 2
2713 90
3-IR-18348-36-3-3
1370
47
1354
49
2721
96
2836
*94
i?i+
4 ITA 222
1673
57
1680
61
3056
110
3387
114
5 ITA 306
1673
5 7
1680
61’
3056
110
3387
114
6 BG 90-2
1609
55
1623
5 8
2902
105
3307
1x0
7 ITA 304
1609
55
1623
5 8
2902
105
3307
110
3 1 Kong Pao
1218
4 2
1182
47
2646
9 3
2776 92 <*
3 Jaya
1609
5 5
1623
58’
2902
105
3 3 0 7 , 116,
L
‘,_
.*1:
+
II.
LB = Somme des températures moyennes pendant la pkiode.
V DISCUSSION’
Pour une analyse globale de ces résultats nous tiendrons coapte de quatre
facteurs : le cycle végétatif, le port de la plante, le rendement en paddy et lec
rendement en riz blanc. ’
@,$
5.1 LE CYCLE VEGgTAipIP
* :t
. “3
Dans l’ensemble des essais,
écarts de+ cycle obser.+
différentes variétés sont presque i
B ceux qui .ohtNBté don&
l), cependant on a noté un raccourc.
, général, des cycles de 7 B
éventue 1 lement
deux facteurs :
T(,
_..
” >
-‘>
.i!
,-
j,’
.h.
,,“,y a ! .:; ,, ,
*A,’
- des -températures assez douce: (les minimum observés en fin d’hivernàge i’gS$

sont légèrement sup&rieurs B ceux observés habituellement) en fin de cycle,
- aux dates d’application du 2e apport d’urée assez précoces (dès.
l’initiation panicuiaire).
,_ /
En retenant les deux grands gro
es Cycles courts et ‘cycles moyens,. une
Y
classification distinguant à l’intérieu ~&Ides sous groupes peut être faite :
.P
- Cycles courts : Sous groupe 1. Plus
‘cote que IKP : IR 50.
S~US groupe II : ‘de pr cocité
@t
égale $ IKP.
IR-13240-108-2-2-3 et IR-18348-36-3-3.

.
1
1 9
- Cycles moyens : Sous groupe 1 : de précocité égale à Jaya :
ITA 304 et BG 90-2
Sous groupe II : moins préçoce que Jaya :
ITA-222 et ITA 306.
5.2 LE PORT VEGETATIF
A partir des observations de hauteur généralisées B Diomandou,. les variétés
peuvent être classées en 3 catégories :
- Taille “faible” (75 cm) IR-13240-108-2-2-3 et IR-50 (cette dernière étant
par endroit plus petite).
- Taille “moyenne” (80 B 90 cm) : IR 18348-36-3-3, Jaya, IKP, BC-90-ZI ITA
306.
W
- Taille “haute” (> 90 cm) ITA 222 et IZtp 304,.
Presque toutes les variétés ont leurs feuilles paniculaires dreasées,‘maia
(tortaines, ayant des feuilles plus larges et longues (exemple IR 18348-36-3-3 et
les ITA) protègent mieux leurs panicules contre les oiseaux.
La sensibilité à la verse a été très nette :
- La IR-50 apparemment très sensible a versé’ sur l’ensemble des essais
- Peu sensible ou moyennement sensible B la verse :’ IR-13240-108-2-2-3, IKP,
JAYA, ITA 222, ITA 304 et ITA 306. Elles n’ont versé que dans des Condit/ions
d’excks d’eau ou le surmaturité.
~
I
- Résistante à la verse : 18-18348-36-3-3, ctest la seule ik ne pas @voir
versé, même dans les endroits où la récolte a été $grdive.
Si la Gerse généralisée de la IR 50 n’est pas liée à des doses d’azote fqrtes
(besoins moindres aux quantités apportées) elle passera très mal dans des systèmes
de récolte mécanisiée (moissonneuse-batteuse).
5.3 LE RENDESENT Ea PADDY
L’analyse des composantes faite montre que les variétés testées ont presque
1.e même potentiel de rendement en paddy.” n conditions de culture normales (bonnes
maîtrise de l’eau et des adventices,
ff
ab,ence de maladie) dea rendements de 7 B 8’
T/HA (voir plus) peuvent être obtenus:
A partir des résultats obtenus sur:‘les 3 sites, le rangement suivant, est
fait.
:
c

20
Tableau 8 : Classement des variétks sur l’ensemble des essais
N”
Variété
Rendement
I
1
IR-13240-108-2-2-3
<,83 a
7
ITA 304
5,66 ab
3
,IR-18348-36-3-3
5,49 abc
8
1 Kong Pao
5,40 abc
2
IR 50
5,22 abc
$
6
BG 90-2
4,99 b c
5
ITA 306
4,97 b c
9
,JAYA
4,$7 b c
4
iITA 202
4,77 b c
Les cycles courts ne se différencient pas entre eux et les cycles moyens non
plus.
Les écarts entre
l e s 2 t y p e s d e v a r i é t é s ( s ’ i l s e x i s t e n t ) sbnt
essentiellement dus aux problèmes Ide parasitismes d’qttaques notés B Diomandop.
Dans ce rangement, il faut retenir le bon classement de la ITA 304 qui a les
meilleurs rendements à Fanaye et B Thilène (malgré les problèmes d’eau et de le1
dans ce site),
LE RENDEMENT $N RIZ BLANC
Les tests mer& montrent que ce critère n’est pas B. négliger. Les résultats
c.)htenus montrent que la Jaya est légèrement au dessus des autres variétés de cygle
moyen et que ces dernières ont des rendements en décorticage supérieurs à ceux desq ;’
cycles courts : parmi celles-ci la JR 13240-108-2-2-3 est la plus intéressante.
Pour mieux juger de ces résultaks, il faut que le décorticage soit réalisé *
dans des conditions d’humidité requises et avec un nombre de répétition permettant
une analyse statistique.
.
CONCLUSION ,’
.
Les résultats exposés ci-dessus permettent demieux caractériserlesvkriéhés
testées et de souligner leurs avantages et inconvénients :
- la IR 50 : e’lle est la plus précoce, mais très sensible à la verse et de
taille courte (peu adaptée aux systèmes de récolte mécanisés où les réglages de
coupe sont peu maîtr’isés). Son rendemeni au décorticage est très faible.
- la IR-13240~108-2-2-3 aussi précoce que l’IKP,
la feuille paniculai,re
protège assez bien la panicule. Elle est un peu sensible à la verse, et de tail,le
petite. Son rendement au décorticage est strésbon avec une bonne teneur en lie
entier.
,

21
- la IR-i8348-36-3-3. assez précoce, feuille paniculaire bien dressée,
résistante à la verse. Son rendement au décorticage est moyen avec une teneur en
riz entier assez faible.
- Les ITA 304 et 306 sont proches de la Jaya pour leur rendement en
ilecorticage, mais la deuxième a un cycle un peu plus long.
- La E-90-2, a le même cycle que la Jaya, mai: son rendement en décorticage
(it la teneur en riz entier sont. légèrement inférieurs.
- La ITA 222, de même cycle que la ITA 306 (donc légèrement supérieur B celui
fie la Jaya, a un rendement décorticage moyen mais une bonne teneur en riz entier.
Pour mieux comprendre le comportement des variétés le suivi du climat
(surtout en saison sèche) et les conditions de culture est devenu indispenpable.
II’
Le suivi sanitaire des rizières dans la Mpyenne.Vallée est devenu nécessaire
tles acariens et la mouche blanche y ont été observés pour la première fois en
hi vernage). L’utilisation du furadan dans les semis tardifs est certainement B
conseiller dans un but préventif dans cette zone.
Les tests de décorticage faits montrent que le rendement brut en paqidy ne
!.joit plus être le seul critère de choix d’une Vari&é. Le cycle (suppression de
la subvention de l’eau) et le rendement en riz blanc doivent être de plus en plus
pris en compte, mais pour cela, il faudrait que des différenciations de prix
puissent être observées aussi bien sur le paddy (taux d’humidité à l’achat, taux
de mélange) que sur riz blanc (rendement et qualité).
Les résultats des essais de saison-sèche chaude permettront de compléter ceux
(Iéjà obtenus et de faire des propositions en fonction des systèmes de cultujre,
Cependant , on peut déjà proposer pour les essais de l’hivernage prochain
1~:s ilispositifs avec des effectifs réduits de variétés : cycles courts et cycles
wycns seront congluits séparemment,
Pour les premières on peut retenir : IR 13240-108-2-Z-3 pour ses bons
!.cndements en paddy et en riz blanc ; IR 18348-36-3-3 rendement en paddy bon, mais
résistant surtout à la verse (témoin IKP),
.Y
Pour les secondes, on retiendrait la ITA 304 pour son bon rendement en padd;
et en riz blanc, mais surtout pour ^uq bon comportement dans les conditions .
difficiles du delta.
.
i
.

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