NOTE SUR LtA SITUATION DES SEMENCES MARAICHERES ...
NOTE
SUR LtA SITUATION DES SEMENCES MARAICHERES
‘:ENTRE POLIR L 5 DEIVF LOPPE ME NT DE L’HORTICULTURE
I:AMBE RE NE
D A K A R
R E P U B L I Q U E D U S E N E G A L
MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES

Table des matières
RESUME
INTRODUCTION
1.
BILAN DE LA SITUATION VARIETALE AU SENEGAL
1.
Le Centre de Cambérène et ses stations d'appui
2.
Les programmes d'amélioration variétale en cours
2.1.
Service de recherche sur les plantes à tubercules
2.2.
Amélioration des Solanacées marakhères à fruits
2.3.
Amélioration des espèces diverses
3.
Acquis de l'amélioration variétale
II.
BESOINS ET PRODUCTION DE SEMENCES
1.
Les besoins estimés en semences et la production au Sénégal
1.1.
Productions estimées de légumes au Sénégal et besoins
théoriques en semences certifiées
1.2.
Besoins théoriques en semences de souche et de base
localement productibles
1.3.
Production de semences de base au C.D.H.
1.4.
Production de semences certifiées de pomme de terre
et d'oignon
2.
Situation actuelle de la filière semencière marakhère
et possibilites d'amelioration
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES.

RESUME
La nouvelle politique agricoIe prévoit dans le VIIe plan
quinquennal de développement, une augmentation de la production légu-
mière de 82 %, soit au total 200.000 tonnes sur 12.000 ha, donc un
accroissement aussi des surfaces cultivées d'environ 60 %. Les prévisions
pour l'an 2000 sont de l'ordre de 400.000 tonnes dont 30.000 à l'expor-
tation.
Pour atteindre cet objectif, la maetrise de la production sur
tous les plans s'avère nécessaire (politique de l'eau, commerciali-
sation, intensification des cultures, etc...).
La disponibilité et l'utilisation de semences en quantit& et
en qualité suffisantes est déterminante pour l'amélioration du niveau
des rendements que vise l'intensification des cultures.
Les besoins estimés en semences certifiées pour le Sénégal
toutes espèces confondues, s'élèvent à environ 45.320 kg de graines
et 2.300 tonnes pour la pomme de terre. Ces besoins englobent la
consommation en frais, la tomate industrielle et l'exportation, et
sont généralement couverts par l'importation, l'autoapprovisionnement
par les paysans et la production par les institutions officielles ou
privées.
Les besoins théoriques en semences de pré-base (Go), de base (Gl)
pour les espèces dont l'approvisionnement est fait sur place (oignon,
tomate et légumes de type africain) , s'élèvent respectivement à
environ 21 g et 4,5 kg pour une quantité de semences certifiées (Rl,)
d'environ 9.500 kg ; pour la pomme de terre, les besoins en plants
de base sont à l'heure actuelle entièrement couverts par les importations.
Ces faibles quantités (Go, G1) proviennent des taux élevés de
multiplication qui caractbrisent les cultures marafchères en général.
A l'heure actuelle, la filière semencière est telle que la
DPCS (Direction de la Production et du Contrôle des Semences) 'ne
maltrise pas totalement la production à tous les niveaux.
. . . /

La couverture des besoins en semences pour les espèces
concernées au niveau local, doit nécessairement, pour être effective,
passer par une organisation de toute la filière qui permettrait aux divers
intervenants de jouer pleinement leur rôle. A cet effet, le P.S.L. (1)
devra à terme, couvrir l'ensemble des speculations importantes. Ainsi,
les semences de souche et de base qu'elle reçoit de la recherche (ISRA)
suite à l'amelioration variétale, seraient multipliees par des personnes
physiques ou morales sous contrat ;
le Service Semencier interviendra
sous forme de conseils, suivi, contrôle,
certification. La vente
au producteur ou revendeur serait assurée par les grainetiers de la
place, en appliquant des marges bénéficiaires raisonnables, afin qu'à
terme l'autoapprovisionnement par ceux-ci soit supprimé. Cela permettra
outre l'aspect quantitatif, de satisfaire également la qualité requise
pour les semences commerciales.
(1) Projet FAO - SEN/82/001 de productions de semences légumières.

PNTRODUCTlON
Les années de sécheresse qui ont successivement sévi
dans le Sahel en général, ont rendu les cultures pluviales (arachide,
&Gales) trGs aléatoires. Au Sénégal, les cultures légumikres cons-
tituent face à cette situation, une alternative sécurisante pour la
couverture des besoins alimentaires du pays et la garantie de revenus
substantiels aux producteurs.
Par ailleurs, le développement des cultures maraîchères
durant les dernières années, a été favorisé entre autres par le sous-
emploi, l'accroissement de la population et l'existence de conditions
Favorables à cette activité (climat, sol, eau , infrastructures).
Au Sénégal, la production maraîchère estimée en 1984 à
140.000 tonnes de légumes sur environ 9.000 ha essentiellement situés
dans les Niayes, est assurée à 80 % par les petits producteurs
(0,2 ha par exploitation en moyenne).
Les prévisions pour l'an 2000, compte tenu de la pression
démographique (10 millions d'habitants) et des objectifs d'exportation,
s'élèvent à 400.000 tonnes. Le VIIe plan prévoit pour 1990 une production
de 200.000 tonnes * dont 30.000 tonnes pour l'exportation, pour une
superficie de 12.000 ha.
La réalisation de tous ces objectifs suppose une maîtrise
de I.a production (intensification, planification, etalement, . ..) et
de l'eau, avec une meilleure organisation de la commercialisation.
L'intensification de la production, maillon important de
la chaîne, sera fortement conditionnée par l'utilisation de semences
adaptées, en quantités, mais également en qualité suffisantes.
A cette fin, il est essentiel de rechercher les voies .et moyens propres
il aplanir les dFf.ficultés réelles Liées h l'approvisionnement en
semences maraîchères, notamment en ce qui concerne la production locale.
Pour cela, une bonne connaissance du problème semencier pris dans sa
globalité, semble nécessaire.
. . . /
(*) non compris .La tomate industrielle, le manioc et la patate douce.

2.
Dans cette note, nous essayerons d’analyser la situation
dans le contexte du Sénégal et à titre indicatif, de proposer un
exemple de type d’organisation de la filiere semencière.
1 .
111.LAN IIE LA Sll’lJATION VAHlE’I’AI,E AU SENIXAI,
-
-
L’utilisation de variétés adaptées aux conditions de
cultures existantes, est le principal gage de l’amélioration de la
production locale de légumes.
L’objectif de l’amélioration des plantes consiste à mettre
au point de nouvelles variétés qui répondent aux critères essentiels
suivants :
a>
produit adapté aux exigences du marché
b)
haut rendement dans les conditions écologiques locales
cl
stabilité des caractères utiles.
La création variétaie
est dans les pays developpés, le
fait non seulement des organismes d’état, mais aussi des firmes privées;
quant a”~ pays sous-déve Lsppés et en voie de developpemcnt , elle est pratiquemen
l’apanage exclusif des institutions officielles de recherche, avec
souvent des moyens assez limités.
1.
Le Centre de Cambérène et ses stations d’appui
Le Centre pour le Développement de 1’Horticulture (C.D.H.)
rattaché à l’lnstitut Sénegalais de Recherches Agricoles (I.S.R.A),
créé depuis 1972, est la seule structure habilitée à mener des recherches
dans le domaine de la sélection des espèces légumières au Sénégal. Ce Centre
bénéficie de l’appui de trois stations de recherche de 1’I.S.R.A.
situées dans les régions de Saint-Louis, au Nord du Sénégal, Kaolack
au Centre Nord et Djibélor
au Sud. Ces stations abritent en général
I.es tests a~ultlJocnux destinés ;i verifier L’ndnptnbIlité de nouvelles
variétés améliorées (ou introduites) aux conditions agro-ecologiques
spécifiques aux dites régions.
. . . /

3. .
Depuis sa creation, le C.D.H. a mis au point ou amélioré
un grand nombre de variétés. Les recherches
ont d’abord porté sur
quatre espèces dites prioritaires que sont la pomme de terre, la tomate,
le chou et l’oignon ; par la suite, le Centre s’est tourné depuis 1978
vers les espèces locales communément appelées légumes de type africain
(gombo, patate douce, jaxatu ou aubergine locale, bissap ou oseille
de Gui.nee, piment, etc.. .) .
2.
Les programmes d’nm~l.lorat.Lon
variétale en cours
Le C.D.H. qui. depuis sa création ne comprenait qu’une
seule section “amélioration” avec un sélectionneur, s’est vu restructuré
avec trois services de recherche sur la sélection, en raison de la
nécessité d’améliorer davantage les légumes de type aIricain. En effet,
si un grand nombre de variétes de légumes de type européen mises au
point ailleurs, ont été introduites, testées et retenues, peu d’acquis
en matière de variétés améliorées sont disponibles sur les légumes
alricains.
D’une manière générale, l’objectif poursuivi dans cette
section est l’obtention de variétés adaptées au goût des consommateurs
et à nos différentes saisons.
2.1.
Service de recherche sur les plantes à tubercules
Les recherches sur les racines et tubercules amylacées
portent sur les espèces suivantes :
a >
manioc
---I-w
s&tction de clones doux, à faible teneur en acide
cyanhydrique (HCN) , adaptés à la sécheresse, avec résistance à la
cochenille du manioc et à la mosarque.
b) patate douce
---.m.-m.---II-
sélection de clones adaptés à différentes écologies et à
différentes saisons (étalement de la production) à partir de matériel
local ou introduit de 1’II’M.
. . . /

4.
c> pomme de terre
------1-------
en collaboration avec le Centre International de la Pomme
de terre (C.I.P.), recherche de clones adaptes à la chaleur et recherche
de progéniture
adaptée à la production de tubercules-semences à partir
de semences botaniques.
Les travaux de sélection portent sur la tomate, le piment
et le jaxatu.
a> tomate
- - - - - -
l’ani&lioration varietale essentiellement mentie eu colla-
boration avec 1’INRA de Montfavet (France), vise l’obtention de variétés
adaptées à la chaleur, résistantes aux nématodes, aux Fusarium oxysporum
f. sp. lycopersici, résistantes au TYLCV (Yellow Leaf Curl Virus).
b ) Fiment
--w-w
recherche de varietes proches du type localement consommé
et résistantes aux PVMV (virus de la panachure).
c ) j a x a t u
--e-e-
sélection de variétés nouvelles productives, bien acceptées
par les consommateurs et suffisamment resistantes aux familles des acariens
phytophages, en l’occurence les Tetranychidae et les Tarsonemidae.
Travail avancé (FS-l;& effectué par recours à la pilosité foliaire de
dif lérentes sous-especes.
2.3.
&&lioration des espcces diverses
Ce troisième et dernier groupe de produits comprend toutes
autres espèces n’appartenant pas aux deux groupes pr&ités. En ce moment,
.. , >
at.s
pro~~~milleu
,3
(7oiit 4211 c o u r s
p o u r l’«i#I~orl
e t L e ~OdXJ. ;
oignon
a>
- - - - - -
l’objectil vis6 par l’am6lioration de cette espèce, consiste
h créer une ou plusieurs variétés productives, h?itives, d’une bonne
. . . !

conservation, non exigeantes en vernalisation pour la production
gralnière, résistantes au ‘J.%rips et à la pourriture de racines
(complexe fusariose - racine rose).
b ) E;ombo
- - - -
les recherches sur le gombo visent l’obtention de variétés
resistantes aux nématodes ri galles et au Fusarium oxysporum et adaptées
à la culture en saison frakhe.
N.B.
: Pour la plupart des espèces précitées, le C.D.H.
a déjà mis
au point une ou plusieurs variétés qui sont actuellement diffuszes.
Celles-ci seront présentées en détail dans le chapitre suivant.
3 .
Les acquis de l’amélioration variétale
Le Centre pour le Développement de 1’Horticulture a déja
testé plus de 2.000 variétés et hybrides d’espèces en provenance de
diverses parties du monde. Les meilleurs parmi ceux-ci ont été retenus
pour la culture au Sénégal: ils appartiennent à toutes les espèces
généralement cultivées dans notre pays.
Parallèlement, les services de recherche sur la sélection,
ont mis au point notamment en ce qui concerne les légumes de type
africain, un certain nombre de variétés performantes, également conseillées
pour la culture au Sénégal.
L’ensemble de tous ces acquis (obtentions et introductions)
a été publié par le C.D.H. sous Eorme de liste de cultivars sélectionés.’
L’annexe 1 est un extrait succinct de ce document qui’ ne concerne que
l e s e s p è c e s et variétés sélectionnées par le Centre.
N.kI. :
-.---
I,e C.D.H. ne s’est pas encore intéressé à la création de
vnrlétCs3 liyhrides,
m:I.Lgr& Leur LI1tGrGt s u r .I.e p.Laii pficutiler et ngronomique,
Par ai.Lleurs, il semble qu’il y ait beaucoup de potentialités à cet
effet,notamment pour les légumes de type africain. En outre, pour
certaines espèces européennes (chou, tomate), nos producteurs sont
actuellement bien habitués aux hybrides importés.
. . . l

II.
BESOINS ET PKODUCTION DE SEMENCES
6.
1.
Les besoins estimés en semences et la production au Sénégal
Le Sénégal ne produit pas la totalité des semences pour
les espèces qui y ont cultivées ; eneffet,en plus de tous les hybrides
cultivés dans notre pays, la plupart des semences de légumes de type
européen utilisés sont entièrement ou partiellement importées; c’est
le cas par exemple, des espèces suivantes : chou, laitue, oignon,
tomate, pomme de terre, etc...
Pour certaines espèces, les paysans produisent eux-mêmes
leurs propres semences, quoiqu’avec des techniques artisanales, qui
contribuent forcément à en abaisser la qualité : tomate, oignon, jaxatu,
gombo, etc...
La quantification des besoins globaux en semences du
Sénégal, toutes espèces confondues est assez difficile, car n’ayant pas
encore fait l’objet d’études approfondies. Toutefois, une estimation
des besoins théoriques basée sur Iles productions nationales de Icgumes et les
superficies emblavées également estimées (campagne 1986), peut être faite
à titre indicatif.
Les besoins en semences peuvent être divisés en 3-4 caté-
gories, suivant les stades classiques généralement reconnus, A savoir
Les semences de souche, les semences de base, les semences certifiées
ou commerciales.
.l.l.
Productions estimées de légumes au Sénégal et besoins théoriques
-
en semences certifiées (tableau 1)
-
La production totale estirke de légumes basée sur les
études de J. Delvaque (1980,W et de la Direction de la Statistique (1984),
s’elève théoriquement à 176:150 tonnes sur 17.360 ha, soit 110.000 tonnes
sur 7.51.0 ha, tomate industrielle, manioc et patate douce non compris.
Ces chiffres englobent la consommation de légumes et les exportations,
ces dernières étant estimées à une production de 5.650 tonnes sur 1.090 ha.
Le VIIe plan prévoit pour 1990 une augmentation de 60 % des superficies
et de 81 % de la production de légumes.
l . .
/

Le tableau 1 présente les productions estimées de légumes
(consommation, exportation, manioc et patate douce), les surfaces emblavées
et les besoins théoriques en semences certifiees correspondants.
11 en ressort que ces derniers s’élèvent a 46.321 kg*de
semences pour les espèces multipliées par graines.(dont 455 kg pour la
tomnre 1 ndustriel.1.e) et 2. 300 tonnes pour la pomme de terre.
Le tableau 1 présente les besoins globaux, donc les
quantités import&es et celles localement produites, ces dernit?res com-
prenant la production par les institutions publiques ou privées d’une
part et l’auto-approvisionnement par les mara?chers ,, d’autre part.
. . * /
(*) Non compris les divers.

a.
Tableau 1, -
Production de légumes et besoins théoriques en semences
certifiées (campagne 1986)
Surfaces
Productions
Besoins
Espèces
fxihl.nvéet3
totales
théoriques
(ha)
de l&gumes
en semences
(T)
(RI)
Pomme de terre
900
20,500
2.300 t
Oignon
1.200
27.000
6.000 kg
Tomate fra?che
1.250
25.000
375 kg
Tomate industrielle
1.850
42.000
555 kg
Chou
550
14.000
330 kg
Piment
450
3.000
135 kg
Carotte
150
3.000
1.200 kg
Aubergine
170
3.000
51 kg
Gombo
500
4.000
2.250 kg
Jaxatu
300
3.000
90 kg
Divers
1 .ooo
10.000
Total
8.270
146.500
"10.986 kg
-
-
Haricot vert
700
3.300
35.000 kg
Melon
130
1.300
260 kg
Piment
100
700
30 kg
Tomate-cerise
150
300
45 kg
Divers
10
50
- -
Total
1.090
5.650
**35.335 kg
-
M a n i o c
6.000
12.000
Patate douce
2.000
12.000
Total
8.000
24.000
TOTAL (sans 3)
17.360 ha
176.150 t
* 46.321 kg
(“1
Sans la pomme de terre et les divers
C**l
Sans les divers.

9.
1.2.
Besoins théoriques en semences de souche et de base localement
productibles (Tableau 2)
Les plantes maraTchères ont généralement des taux de multipli-
cation assez élevés. Cela se traduit par des quantités de semences
de souche et de base nécessaires, relativement réduites, ceci d'un stade
de multiplication à l'autre. Pour les principales espèces dont les
semences sont localement produites,
l'on se limite au Sénégal à trois
générations (souche - base - certifiées), à l'exception de l'oignon et
du gombo qui peuvent parfois en requérir 4, dont 2 de base (GI et G2).
Le tableau 2 indique une estimation des besoins en semences
de pré-base et de base, compte tenu des taux respcctlfs de multfp.l.i.cation
des diversea especes et des besoins en semences certlliécs. II en
ressort que pour couvrir les besoins en semences certifiées qui sont
de l'ordre de 9.456 kg pour les semences produites sur place (*), des
quantités aussi réduites que 21 g (pré-base) et 4.500 g (base 1)
suffisent généralement.
Quant à la pomme de terre, 80,tonnes de semences de pré-base
($) et 385 tonnes de semences de base permettront de couvrir les
2.300 tonnes de semences certifiées nécessaires. Pour cette espèce,
il est possible de produire localement au moins la moitié de ces besoins,
soit 1.150 tonnes pour les cultures hâtive et tardive. Les quantités
de plants de base nécessaires sont pour le moment importées.
Ce qui précède, montre les possibilités de maztriser la
situation des semences mnrarchil?res
et de couvrir les heso.ins par
une orgnuisation nd~qunte de Ja production et de l.'Import:ntion, par
des semences de bonne qualité.
. . . /
(*) Consommation de légumes + tomate industrielle

10.
Tableau 2’. -
Besoins théoriques en semences de souche et de base
local.ement productibles
Besoins
Besoins
Besoins
Taux
théoriques
théoriques
theoriques
Espèces
de
en semences
en semences
en semences
wltiplication
certifiées
de pré-base
* de base
(Rl) kg
(Go)
G1
G2
Pomme de terre
4-8. - c2)
2.300 t
80 t (SE): 385 t(S:
Oignon
100
6.000
6g
600 g
60 kg
Tomate fraîche
267
375
595 &
1,4 kg
Tomate
267
555
795 g
2,O kg
industrielle
Piment
1 0 0 0
135
0914 6
135 g
Aubergine
667
51
0,12 g
7655 g
Gombo
111
2.250
197 g
183 g
20,3 kg
Jaxatu
1400
9 0
0305 g
54,3 g
Divers
TOTAUX ( 1)
9.456 kg
21 I:
495 kg
80,3 kg
(3)
(3)
(3)
(1)
Sans le divers.
(Z)
Ce X est dc 8 pour la production de tubercules de cor~~on~~natiou.
iirj
Sans la pomme de terre.
(*j Ces besoins theoriques correspondent à 1.a demande globale en semences
de classe A. Pour les besoins réels, compte tenu de la production
actuelle (1986), voir Seck (1987) - Semences pomme de terre -.

.:<
11.
1.3.
Wroduction de semences de base au C.D.H. (Tableau 3)
Durant les cinq dernières années, le C.D.H. a produit un total
de 2.659 kg de semences (graines) , soit pour une superficie totale à
emblaver de 2484 ha9 Cela correspond à des moyennes respectives annuelles
de 532 kg et 497 ha à emblaver. A cela, s’ajoute environ 22 tonnes de
pomme de terre/an pour 10,4 ha. Le tableau 3 présente le détail des
priditctiotx3 antwc.l.Les avec .Les superficies entblavnbles corrc~pondntites.
Il en ressort que d’une manière générale, les semences de base produites
qui peuvent certes, être considérées comme telles eu égard a leur géneration et à
leur bonne qualité, dépassent très largement les besoins. Ceci permet
au C.D.H. de couvrir en partie les besoins en semences certifiées, par
vente directe aux producteurs. Nous reviendrons sur cette situation
dans le chapitre 2.
1.4.
groduction de semences certifiées de pomme de terreet d’oignon
Le Service National Semencier par le biais de son projet
de Sangalkam est le seul habilité à produire des semences certifiées
pour les espèces maraîchères. Toutefois, pour l’instant, la couverture
effective des spéculations autres que l’oignon et la pomme de terre,
n’est pas encore réelle, ce qui explique la couverture partielle des
besoins par 1’I.S.R.A. (C.D.H.),
Le tableau 4 . indique les quantités de semences com-
merciales d’oignon et de pomme de terre produites par le Service
Semencier, entre 1984 et 1986.
. . . /

12.
‘I’nbl.eau 3 -
Production en semences de base (GI) durant les 6 dernieres
années (kg)
1
Annees et production en kg
Surface à
Espèces
.
emblaver
1981
1
1982
1983
1
1934
i
1985
1
1986
(ha)
(*)
IL s’agit de la production du C.D.H. et de celle de la station
de Ndiol (Saint-Louis).
(““>
En prévision.
(**k)
La pomme de terre non comprise.
N.B. :
Les quantités produites de semences de base sont en général
très supérieures aux besoins théoriques ; cela tient au fait
que le CDH couvre une bonne partie des besoins en semences
certifiées avec ces quantités par vente directe aux producteurs.

13.
Tableau 4 - Production de semences certifiées par la DPCS (P.S.L.)
Pomme de terre
N.B.
- En 1985-86, 700 kg
de semences d'oignon ont été produites
par le prive.
2.
Sltuntion actuelle de la Tillère semencière mararchere et posslbliités
-
d'amélioration
La filiere des semences légumières est actuellement inorganisée.
En effet,
la situation actuelle est telle que les différents intervenants
de la filière ne remplissent pas pleinement leur rôle.
La figure 1 tente d'illustrer cette situation. Il en ressort
que la recherche met au point des variétés dont elle produit les semences
de souche et de base. Le Service Semencier (DPCS) normalement habilité
à la multiplication pour l'obtention de semences certifiées, n'a
pas encore la possibilité de couvrir dans l'immédiat l'ensemble des
espèces importantes. Cela tient entre autres & la jeunesse relative de
sa structure spécialisée, créée à cet effet. Cela se traduit par la
prise en charge partielle par la DPCS de la multiplication de quelques
espèce.~; (oignon*, pomme de terre*),ce qui «bli.ge la structure de recherche
qu'est le C.D.H. à produire des semences de base dépassant assez lar-
gement les besoins pour l'ensemble des espèces concernées, afin de
satisfaire la demande des producteurs. En plus de cela, le privé se livre
à .La production de semences d'oignon en quantitbdirectement .vendues
aux producteurs, ou indirectement, via les maisons grainières existantes.
ti (:CI
:1 V

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~Oltllt’lll~~Ilt (:Otl(‘c!t-I1!Il1t: (!<*t’t:/l i 1IC.H
e s p è c e s
(production locale de semences avec des méthodes artisanales).
. . . /
(*) essentiellement

14.
‘Tout cela fait donc que la DPCS ne martrise pas la filière
semencière maraîchère, avec pour corollaire un approvisionnement en
quantité et quelquefois en qua.Lité
insuffisante, 1 ‘absence de cent rôles
réguliers, etc...
Cette situation est évidemment dictée par l’inexistante
d’interlocuteurs privilégiéspour la DPCS et la non prise en charge
par celle-ci de toutes les espéces importantes.
La situation vers laquelle l’on devrait tendre à termes,
serait celle qui donnerait aux structures nationales officielles, la
possibilité de maîtriser la filière à tous les niveaux.
La figure 2 présente à cet effet un exemple d’organigramme
</Il 1 H C
t?~fWlll~ f211 CCH tCI’IlIC’H :
- amélioration varietale, production de semences de pré-base
etdebase par les services de recherche
- multiplication et obtention de semences certifiées* par des
multiplicateurs qui peuvent être des ONG, des coopératives
;ou groupements de producteurs, ou simplement des paysans
contractuels. Tout ceci sera coordonné et supervisé par
la DPCS sous forme de contrôle (champ et laboratoire),
conseils, certification, etc...
- decourager l’autoproduction par la diffusion de semences de
qualité
- distribution de semences certifiées aux producteurs par
1.e binis des grainetiers A des prix 0fficielIlemcnt fixes.
Le fonctionnement de cet ensemble d’acteurs serait mieux
assuré par la mise sur pied d’une législation semencière qui permettrait
egalement la maîtrise des importations.
(*) Pomme de terre, oignon, tomate et légumes de type africain.

BIBLIOGRAPHIE
1.
DELVAQUE, J. ;
Etude pour une planification des cultures
(1980)
marakhères au Sénégal.
Tomes 1 - II - III.
2.
DELVAQUE, J. ; Production, commercialisation, évolution éco-
(1982)
nomique et perspectives des productions marabhères
57 p.
3.
DIRECTION DE LA STATISTIQUE ;
Situation économique du Sénégal
(1984)
Ministère de 1'Economie et des Finances.
520 p.
4.
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL ; Nouvelle Politique Agricole
(1984)
132 p.

fi> . :
Fig. 2
- Organigramme proposi ta terme)
-
Situation actuelle
Souche Go
y
Contrôle
Certification
Coordination
i
SCXItS?nC~S
certifiées
(R, 1
1
I
i
I
I
1
---
1
-
s--q
1 f
n
PRODUCTEWS
(1) Une grande partie des semences de
I
base (E.S.E.)
est importée.
!
Xultiplication
d--w
Distribution

3
.
Cycle en jours
Eurtcrll
du sasis au (3)
6Q
Espèces
Non cultivar
Période
-
description
deseuûs
ObserPatioua générales et phytosanicaïrea
arI
izG
.ip
-
-
PAIATX WOCE
mAIGo, sel. CX [42)
Nw à mers
20 (90 j
9c
13c
30
SC
1
Obsewations culturalcs
(Ivower batatas
-
-
Clone vigomeux, particu-
à
Le merlleur rendement a été obtenu P partir
lièrement pmductif en
4 0 ( 1 3 0
de boutures coupées sur les plantu âgées de
saison chaude et sèche ;
Avr à août
15 ( 9 0 j
9c
110
M
80
4 5 à 6 0 j o u r s .
tubercules tvse-riolacé,
à
lknaturege en place, bout&-& 6 uoeuda.
de forme allongée i arrvn-
25 are:
Deusité de plantsiha avec passage de 1.2 r/
die, chair jaunmrangé,
2 1 à g0 CD - 33.333
19 I de matière sicbe.
La prolongation du cyle de 90 i 130 jours
résistante m Diaatodes,
pc-t une augmentation brcantt du rende~n
Wyenmment sensible
Dens la vallée du Fleuve Sénégal, le cycle est
aux cylar.
plus long, 120-140 jours et Lu rendements sou
moins élevés.
.
W, sel. CD8 (42)
Nov à mars
2 0 (90 j
90
Clone très vigourern,
1
Observatious phytosanitaires
particulihemznc produr
4 0 ( 1 3 0 j
Les maladies cryptogamiqws sont peu inportant
tif en saison sècke,
Avr 3 août
10 (Wj
90
IJO
Les dadies présumées d'origiae virale saut
tubercule blaucjarmâtre
à
plus graves sur las cultures de seiton sèche,
de forma cônique, i chair
2 0 (IJO j
/
froide. Le clone UaIo est apparu nettement
de couleur blanc laiteux,
I
wiua sensible aux symptômes présu&s d'origini e
36 I de matiëre sèche ;
virale.
résistante aux né=todes.
Jl
peu sensible aux cylas.
C l o n e 1 4 8 7 , s e l . CZ? (42)
Nov à mars
15 (9Oj:
90
Clone à dévcloppracnt fo-
à
liaire réduit, doit pcr-
25 ( 1 3 0 j
mettre un écartewn: plus
Avr à aoüt
10 ( 9 0 j)
90
I J O
se&, tubercule jnme-
a
rosâtre. à chair de couleur
15 ( 1 1 0 j
blmc. 36 X de matière
sèche, résistante aux
nématodes.
PMEKf
SALNON, sél. CIE (12)
Toute
50
85
175
Observations culturales
(Capsiccrm spp. L.
Sélection bien adaptée,
1’ année
Semis eu pépinière eu iigoe à 20 as et
cowenant i la productim
3 g/pz
destinée au séchage et P
Besoins en scnrnces/ba = 1.2 kg
la amsosmmtion a frais.
Lkncité de plauts/ha a'Kc passage 2 e/3 1 P
fmits dressés eu grappes
5 0 cp * 3 0 . 0 0 0
corprctcs et très pi-
Densité de plautsha avec paraage 1.60 d
qPints, 4 i 6 a de hu-
2 1 à 90 o = 9.662.
gueur et 0,s i 1 a de
Rrkté de plants/ha 0.50 x 0.70 ID : 26.666
diauhre.
%drc de graines aut: 290
CW sélection CDI/ISR.+, Sénégal

-
*~?a en jours
Ecartement f
du semis au (à)
en cm
f
1
Nom cultivar
Période
endement
Espèces
-
d
Observstioas gé&raIes et phytosouitaires
description
de samis
th
Récolte
l
wr entre I
i
Rép.
ligne
igocj
!
PTUEHT (Suite)
SAFI. sa. mm Ch?)
:oute
9 0
üo~ervations phytosanitaires
Variété sélectionnée pour
.' année
*i.e blanc (Laveillula taurica) se développe
XI~ pro&ction desrlnée
par terrps assez sec et une tapérature de
au marché en frais, fmits
20 à 2goC. b variété Safi est assez résistante
globuleux. parfumés et
les autres uariétés~soat myeuuement attaquées.
très piquants, 3 à i, on
b galle bactérienne (Xanthmmnas campestris
de iongueur et 2 à 3 ca de
P.V. vesicatoria) peut se propager rapldezent
diasètre, poids moyeo, 6 g
par temps numide et pluvieux, la température
Nombre de gxaincs au g: 250
optimum se situe entre 21 et 3CPC. Cette uuladie
est transmissible par la se-ce. Les cultivats
Saimn, Saataica et Red Chili ont été observés
CO- les moins attaqués.
'L-es maladies d’origine virale sont très répan-
I
dues sur plant. Le piment est wins sensi'ole
aux némacodes à galies (!+éloidoqyue spp.) que
les autres cultures légumières.
__._~
-.
x??zxz. 1 NilJET (58) -
--
ObscrPations culturales (tomate industrielle)
sept à avril
4 0
Variété rustique. i port
Serms eu pépinière, en lignes à 10 cm et
mai à août
3,s *
(Soianum
détetié, sensible aux
litsoins e n semenceslha : 2 5 0 g
csculentum L.)
nématodes, très bien
adaptée à la saism c.haudc
Iknsité de plants/ha
: 2 0 . 8 3 3
et buaide, fruits rouds de
+ :2 iio de diamètre.
youixe de graines aug: 355
Xzntiwmnaa camestris p.v. vesicatoria
apparaît surtout en période chaude (3OOC)
et humide (pluies et irrigarion par aspersiou)
BDLcu (61)
4 0
El a été obsemé que le cultivar Small Fm VE4
Variété de type Bcssol, à
est plus seusible (21 X des fruits attaqués)
croissance détetie.
pue Zaeuel i Navet (1 2 des fruits attaqués).
fmit de forme allongée,
__.^
_
----.---
cyliadrique, souvent avec
FusariGaxwuorum f. sp. lycopersici
-.-
pointe apicale, Z 2 ou 3
Les cuiuvars Potella et Fxmitel sont résir
loges, sans collet vert.
tants au pathotype 1 et 2 ; Slumac, Rama VEX,
3
très CIICRU et gros, apa
Small Fry VF??, Xeevel ikuet. Hope No 1 et
P la eimsformatiooo +sis~
[SQ;52 sont résistants au pnthotype 1.
2
tante aus nématodes
s&ato&s à qalles Wloïdogpne spp.)

(Héloïdogyne spp.)
btella. Pomitel. Posa VFN. Hope No 1. IEIX-Si!
lkmbre de graines an g: 275
et smll Frg VFN sont résistants aux nématodes
.
- (61)
c
b o
% galles ; toutefois cp saison chaude e: hu&i
.
Variété de type Poswl,i
mt été constatées des attaques graves sur Ier
cmirsaace détemiuée,
cdtiva~ résistants, la résistance étant
fmitdeforpe aabiquei
misée par des teupéaturas du sol élevées.
rlkmgi, cylindriqa, à 2 01
ïaxtefois. les cultivars résistants se ccq7or
3 Zoges. sans collet xrt,
tmt mcorrp mieux qoc les cultivirs sensible!
darnu et gros. apte à la
Le cultivar Slumac F2 n'est résistant qu'a ?SI
traosforemtion, Nirmte
ce le cultiva aeue1 i Navet est sensible,
wrx nésmtodes (I6loïdo~
macs par sa rusticité et sa précocité, il
VP.).
nut donner les mkes rendements que l*hybride
Nvdre de graines aug:2?S
imll Fty 9F'N.

I 61 E II
23
f SE: r 02
l 0 9 E M
i
I
1

i
I-OI

;7
-71i-
J-


i
Sasa cul tix-ar
i
Période
Rendemm
kscriptiox
il
Cycle en jours
d u remis au (ii)
!
de semis
,I Observations cuitutait3 tt pbytosanitairer
i
tfi1.a
1
Fir
ignt i
1
18
Variési (17) à upsulcs de-w
Observations phytosanitairer
15
n-t W~JIS vite fihrttu,
I.,c blanc (OLdiua abeimoschij peut provoquer
pirnt-4t lr récoltt des
en période~ivemca: sèche des dégâts
cqsuler ente 16 et 29 cp
importants sur les feuilles. La variété
d t longptur ; poids wyen
Pus0 s'est wntrét nettewnt mins sensible à
des capmlcS - 33 g
I'Cïdiun guc la Population 12.
Nosore & graines aag: IL
Li ctrcoqioriost (Cerccspora abtlwschi) peut
êrre iwortrntt et La Popuiacion 12 s'est
wncrée beaucoup plus sensible que la variété
TUSO.
Le fiétrissement vasculairt (Tusarias oxysporur
1. sp. vasicfecnm) a été observe àurant toute
j
l'année et les deux cultivars sont sensibles.
Pçso f variété précoce,
! Mars à Avr
8-13
32
lft!
Les dem variétës sont également très sensibles
fruits lisses, cvlkdriques,
produit àe 15-25~capsuies
NOV à Fév
7-a
aux némàtodes à galles (Xéloïdogync spp.),
65
i6(
par plante. Récoite
entre 12 et 16 cm,
poids moyen
x 16 p
nombre Ce graines = 17
i
.
c
..1
1
!
-.
f
f
1 .Lixxru
SKX.4 tiliorée (25)
f sept à Imrs
25 3 35
1:
' (Solanmn
Variété cultivable toute
i Avril à août
8 à JO
! Observations culmrales
: :
f
aethiopicum)
l'anie. Pruits d'cwimn
l
, Semis en pépinière en ligne à 20 c9 et
!I
I
80 g, de couleur vert-
:i
1 2 gh?.
il
blanc, an sbdt opthal
i Besoins en semencea/ha = 400 g
i 8
1
de récoite. Production
1
Densité de plantsiha avec passage, 1,lO m/2 1
de ;2 à 26 fruits par
à 50 cm = 25.000
phlte.
l
f
Nombre de graines a~ 0 : 33Q
Observaticms phytosanitaires
J.t
1
La rouille (Aecidiuxm babunguense) est à craindre\\:
l
en saison chaude et humide, ~a sensibilité de

1
la variété Sema se situe à 2.2 sur une échelle ii
de 5 (forte attaque).
1
zt ster@yliose (Stcsmhplium solan est obser
1
vét mate l'année.
i
r;
La variété Soxna a la Gae résistance aux
//
:i
nématodts à galles que les tcnmtes résistaatts ii
k nouveau cultivar résistant aux acarieas
fi
j
est tn voie de sélectioa au CLVL
t
r
8
I
Ji
E
* 5orr.a L se\\is\\:'c
aqx 1c.ar'thy 1
r-D
!
raie-+
CI\\<\\,
rij::! ,3,.-&
o\\uc.b*Ce;
t=-
.w.
j
(24) SéltCtion CLALSE, France ;
(25~ Sélectim AscRow, U.S.A. ;
(26) Sêlcction GEI/ISRA. Sénégal.

ANNEXE 2
A l’heure actuelle, le C.II.H, est équipé d’un lot de
matériel et d’infrastructures destin& au traitement des semences
produites sur place. L’essentiel de ce matériel est énuméré ci-dessous :
- stockage frigorifique : possibilité 450 m3
- atelier de conditionnement : 200 m2
- matériel d’emballage
- 1 batteuse universelle
- 1 table (lens.ttll~triclue
- 1 nettoyeur-séparateur
- 1 polisseuse
- 1 table de séchage horizontale
- 1 trieur-calibreur de pomme de terre
- 1 extracteur de semences par voie humide
- 1 décortiqueur pour radis
- 1 tarare
- laboratoire équipé pour le contrôle des semences.