CENTRE POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’HORTICULTURE ...
CENTRE POUR LE DÉVELOPPEMENT
DE L’HORTICULTURE
SÉNÉGAL
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS DU PROJET

PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT
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-
O R G A N I S A T I O N D E S NATiONS U N I E S P O U R L ’ A L I M E N T A T I O N
L’AGRICULTURE
ROME, 1975

Rapport proparé pour
le Gouvernement du SénéC;al
I-J=-
l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'sgriculturo
agissant en qualit; d'agence d'ex&ution du
Progrsmmo des Nations Unies pour le développement

.., .
2.2 I~~monotra.t.ion
;‘.ï. 1 Jwdins pilot.eB tfo dkmonstration
%.%.Z Pr&ul~rrisntion e t d é m o n s t r a t i o n au C e n t r e
i1.2.3 P o i n t e d ’ a p p u i

3.4 Pro~:rnmmr! ~lc vul~nrisntion et d'cncntù-cnient en milieu
r u r a l mnr-:iFrlwr
17
3.5 ~evo~o~~p~lnt~nt
dll <k?ntn? polir lc d&.wloppement de l'horticulture
.-9
3.6 Crtht,iorl Cl? f t‘n trc!!: dr production 3 vocation maraîcf&re
40
3.6.1
Justification
40
3.6.2
Concept (1~ r&li~aticn
30
3.6.3
IstuOc et rin2ncemenb
4 1
3.7 Organitwtion de In comm0rcialiaation
42
3.7.1
1 ,~y, pvtitn marnlchers
42
3.7.2 Conpdrnt ion n.v~c la production industrielle
43
3.7.3 iloycn:: <if> commrrf~i~lj.sntion, de stockage, de transport
44
3.7.4
ÇolltvSlr: ~PI: exportntione
46

1933 produit n l\\or-tic01 f:s occupent une plncc! de plus en pluo importr.3nto dmn
l'ticonomie du :X%~:~l.
I,cn pr?mibres culturcp mnratcti~r~r,~
o
n
t
“II 1 iw1 nux RI ?ntourn
de Dakar vers 1910. En 1965, l'exportation de ccrtninn l&~~mco teln que 1c.o hnricotn
verto, lee poivrons, les nubcrginer;, les tomates, lcc laitueo, R ddbut6 modentemont.
L'implantation de plusieurs organieations B vocation mnsaîchfiro eot vonuo confirrncJr
l'importance konomique et sociale de cette branche do l'horticulture; en 1970
la production de type industriel faisaitsonapparition avec 10 lanccmont des op&ations
.t?JnhSENEGhL
Certains indices prouvent que des exportationo de grandes quantit6e
pourront être envisagées pour la production fruitike et, les planteo oxnomentalee.
La production ma.raXch&e de l'eneemble du S6ndgal est estim6e B 42 000 t environ;
29 000 t proviennent de la seule rggion du Cap-Vert.
Toutefoie, bien que producteur
de novembre B juin, le SénBgal doit importer annuellement 24 000 t de lQgumes, en
particulier des oignons et des pommes de terre.
Le march6 Gouffre donc d'une
alternance de saturation et de pknurie.
Le r81e toujours plus grand jou8 par l'horticulture au SQn6gal provient en
grande partie de la rapidité de la croissance dkmographique, surtout urbaine. La
population, estimbe B 2,7 millions d'habitante en 1955, est actuellement voisine
de 4 millions; elle atteindra peut gtre 9 millions en l'an 2000. Il d6pend aussi
des powibilitée d'wzportation des 18gumes, dee fruits et des fleurs primeurs
eu.~- les marchés de l'Europe qu'offrent une situation gdographique et climatique
privilégide, ainsi que lee rflwource8 en sol, en eaux souterralnee et humaines.
La n&eesit8 de créer un centre national de d6veloppement horticole o'eet
donc fait sentir, dans le dessein de disposer d'une station bien situ6e par rapport
aux rhgions du Cap-Vert et de Thibs; une aide ext&ieure a étd envisagt?e, les
moyens h la diaposition deo servioes de recherches ~icoloe cxiotanto btant
inauffiwanto.

h
!:
E n dÉcembrc 1760 10 Gowcrncrwnt d u S6n6@ a d o n c 6t6 rJnn::d h prArlc,~ti,r unr,
rQcfuo”tC? w mmn (h~t~ur Ehrlrlo ol”cinl) WI v-un (10 bEnt?ficicr d’une oidr? pue- 1~
rbaliaation d ’ u n pro,jct a.y:wt pou.r o b j e t l a cr&ation d’un Centra pur le
d6veloppcnont de 1 ‘horticultu.re.
Cette requête fut ncceptf% p;lr le PNLm nprnn
d e u x modificatLons ùu plan i n i t i a l i n t e r v e n u e s , In prcmiEr8 h In syite d’un0
mission d’experts conseils du RWD, en 1970, la seconde propostSo en 1971 par une
mission d’experts de la FAO.
L’exdcution de ce pro jet fut confike 2la FAO, tandis
que l’organisme de contrepartie &ait le Minist$re du d&eloppemcnt rural.
Les a.ctivit&s pr&liminaires du projet ont conunenc8 en novembre 1971, date h laquelle
le Directeur du pro jet est arriv6 & Dakar. Le travailsurleterrain
BCamb&Ene acommenc8
en avril 1972; le document de projet a ét6 sign6 en mai 1973 par le Gouvernement
aih&plais, la FAO et le PNUD.
Il Qtait prbvu que le projet dure trois ens) c’est -
%-dire de novembre 1971 B d&cembre i974.
L’allocation du Fonds epbcial fix6e & 714 830 dollars US a servi B couvrir les
frais du personnel (cf’. liste en annexe l), de bourses (cf. liste en annexe 2),
d’&uipement et de mat6riel (cf. liste en annexe '3), de bâtiments, de sous-contrats,
d’administration et divers. La contribution de contrepartie en nature du Gouvernement
anest &levQe 8. 1’6quivalent de 61 759 000 IXFA lf; elle comprenait des prestations
en personnel (of. liste en annexe l), des constructiona et du matdriel divers.
1.3
O&JECTIFS DU PROJET
Le but du projet 6tai.t de crker un centre d’expkrimentation, de démonstration
de cultures maraîchéres et d’ktudc dc la commercialisation des 10gumes, en vuo
d’&ablir les bases techniques devant permettre d’augmenter la production maraîchkre
d u Sé&gal, de la diversifier, de satisfaire les besoins locaux en légumes, d’augmenter
l e s r e v e n u s d e s p e t i t s mnraichers, d ’ a m é l i o r e r In r.fiKime a l i m e n t a i r e d o s populations
l o c a l e s e t d e p r o m o u v o i r l e s e x p o r t a t i o n s de 1J.
:: d e p r i m e u r s v e r s 1’5urope.
Aux t e r m e s d u d o c u m e n t d e projrt, l e s ohjrctifn i m m é d i a t s ktaient lr~ nuivzntn:
- CrEer un Centre d’experimentation et de démonstration nur leo cultures
mararchhre R .
- E t a b l i r et r<nlin~r, u n prop;rnmme d ’ e x p é r i m e n t a t i o n e t dc: dlmnnntrntion dt!
p r o d u c t i o n mnrnlchhrc~.
- 1)fmoritrer lcrr tnchniques d e c o n d i t i o n n e m o n t e t d e trnnnport ci?<< l*~~y~~~::~n.
- AmXliorcr lt?n c?rcuit:; conmc:rc:inux et t r o u v e r de nouvrfifiu-. dt!10uçt;+!!i p,:ir
le!: 1 f:plnt?Fl.

(i
?
- Coopérer R In tliffu~ion (!CC ~%S:U! tiltR o!)tc~riiir: 311 Centre.
Le Centre a été cr6é et établi en neuf mois, de janvier h septembre 19-{2, aIl
cours deequele 4 ha de terrai.n ont 6t6 nivelds; sur cet emplacement des bâtiments,
des chambres froides et den r6servoire ont étb construits.
Deux hectares suppl6mentaires
ont 6té nivelle par la suite en vue de l'installation du syst&me d'irrigation pour la
section de vulgarisation en octobre 1974.
Les prcmikresèxpkimentat ions ont commencé
en septembre 1972; les investigations dane les domaines de la protection des végétaux,
de la vulgarisation et de la commercialisation ont d&utt? avec l'arri%e des
experts.
Au cours du projet,leo efforts ont &6 concentrés sur la promotion des cultures
maratchkes qui, de par le situation géographique de Dakar, sont rassembléesdnnsla
r6gion du Cap-Vert.
Nknmoins, des études sur les poeeibilitt5s de développement
horticole dans les autres régions du Sénégal ont ét6 entreprises. Les résultats
de l'activité: et des observations des quatre sections du Centre: exlkimentation,
protection, vulgarisation et commercialisation, ont ét6 consign6s dans un certain
nombre de publications dont la listeest donn&e en annexe 4.
l-5
RELATIONS ET COOPERATION AVEC LES INSTITUTS ET ORCIANISATIONS EXISTANTES
Lors de son démarrage, en octobre 1972, le Centre disposait de quelques donnt?es de
b-aoe qui ont en partie dktermink son orientation ; elles provenaient des rdsultats
dQj& acquis par certaines organisations en place et avec lesquelles il a 6tabli uno
collaboration.
Ainoi. JXID-SEIJEGN, procédait déj3 depuis deux txns R des essais GUI' un ~ertai?.
nombre de cultivaro nouveaux.
Pluoiwrs d'entre eux furent repris R CambErEne
po~xr Etudier leur compOrtement dnnn cc milieu diffkrent; ion r6sultatn fursnt compnr6s
par la rmite. Les contnctc ont 6t6 Gpéciniemcnt nuivis dans le donnine ph,fiyt+
patholoGiqur:.

introduit do nouvelleo vari&tCtl,
o n t peïnic quelques comparnit3onfi, cojw~~~lt~nt
plus limit6ecr par ouite d e l ’ o r i g i n e apécifiquemont noiatiquc dnn int,rotiuct,ionn.
Les travaux de l’Institut de rechercheo agronomiquea
tropicales (IIMT), hion <;Un
plun wpécial inéo dans l’étude des cultureu vivri8raa, ont JXI en parti.0 5i.I.o
utilixéu.
C~es informatione importantes ont &k recueillies dans 10 domaine fruitier,
& la suite de la collaboration Etablie avec l’Institut de recherches fruitieres
d’outre-mer (IFAC).
Le Centre a Bous-trait8 3 1’Organioation de la recherche scientifique et
technique d’outre-mer (ORSTOM) 1 a conduite d’essais de lutte contre les nkmatodes.
Des liena de coop&ation ont 6t6 établie avec les divers projets notamment
- Le projet de formation professionnelle rural de M’I!oro (OIT)
- Le pro jet pour l’approvisionnement en eau et l’assainissement de Dakar (OMS)
- Le pro jet *‘:II’ 1 e J.5vo1~~;1c:tICllt
de la rccherchc :;;r’onomique dans le baonin du
fieuvc Sénégal H.+\\F 68/‘114
- L’Institut do technologie alimentaire SEN 68,/505 (FAO)
Enfin des relations ont ét6 6tablies avec divers organismes s’intkresaant
au développement de l’horticulture au Sén6ga1, tels que:
USAID
U.S.A. Peace Corps
Secours catholique a.u&icain
W3.ritaa” Sui~~e.

La premiére cCupa+~e d’expérimentation a Et& mine en place W-I octobre 1972.
Il a’@asait principalement d’introduire de nombreux cultivara afin d’en obpnrvnr
le comportemont, 1 ‘adaptation et la r4sistxncc aux parasites. IJ>G deux nnnben
d’expérimentation ont permirt la mian en place de 120 essais orientatifo tir:
C:omportement,
14 escaic comparatifs variQtaux, 6 eoaais phytooanitaireo et 4 eannin
de techniques culturales.
En outre de nombreuses observations sur lee parasites des cultures et sur loa
besoins en eau des cultures maraîchkes en "601 dior" ont 6% effectuges. Les t'soLs
dior" sont de.s sols sablonneux peu humifkes que l'on rencontre en bordure des
niay d et -i sont cultivbs pur les msraîchors de la Higion du Cap-Vert et de la
bande côtikre, jusqu'!A St.-Louis.
Les valeurs donn6es par culture pour les besoins en eau reprdsentent les
quantit6a moyennes recueillies au niveau du feuillage ; elles ne tiennent pas compte
e
do.0 pertes variables suivant l'installation et la m&hode d'irrigation. La progrsmma-
tion de l'irrigation ne d6coule pas d'essais systématiques mais est le r6sultat de
l'observation simultan8e du comportement des diffdrentes espaces, de l'appréciation
de l'humidit6 du sol et de la mesure journali&re de 1'6vaporation d'une nappe d'eau
libre.
Afin que ces mesures des besoins en eau des cultures puissent servir dans
d'autres régions, elles ont 6t6 exprim&s en pourcentage de la hauteur d'6vaporation
dans un bac de classe “A”.
Il s'agit d’un evnporimètre circulaire g nappe d’eau
libre d’l m* de surface, de construction stsndardisde. Ce pourcentage constitue
l'é16ment fixe de rkf&ence (tableau 1).
Les formules d'engrais utilisées sont les formules propres A chaque esp8ce. Il
s'agit des formules courantes adaptées au moyen d'un coefficient aux conditions
de sol sablonneuxde la région et ?I l’irrigation par aspersion.
Lea renseignements sont fournic en unit6s/ha et non en poids de produite
commerciaux; il a fallu en outre modifier A pl~nieur:? reprizrn ?r: cn-rA>aition
commerciale de la formule pour tenir comète des possibilités d’approvisionnement.

Le rond2mcnt b l’hectoro n 6t6 c a l c u l 6 p a r e x t r a p o l a t i o n d(3 I n moyenne clct3
r&sultats obtenus pur parcelles de dimcncion r6duite.
A i n o i le cnlcul d u r e n d e m e n t d ’ u n cultiva.r,aynnt f a i t l’ob,jct d'rs~ni~~ oricntatife
rEp&tGr; mensuellcmont,
w f a i t 3 p a r t i r ~111 rcnticmrnt mo:ien d'ulic p;~rc.ellc cdl>
7,5 mz faisant partie intégrante d’une bande de 300 m2, comprenant do nDrnt)rcux
autres cultivaxs de la même esp&ce, tous sem6s au mGme moment.
Le rendement d’un objet a la suite d’un eosai
c o m p a r a t i f oc c a l c u l e 3 parti.r
du rendement moyen d’une parcelle de 7,5 m* ré&& entre quatre h huit fois
mr un bloc d’essai de 1 200 m2, comprenant d’autres objets toue de In mtime espace
et sem6s au même moment.
Lee r6sultato et observations qui méritent d’être retenus 3 la suite de cette
bAve p6riodc d’exprkisentation sont rikm6n ci-aprks. L e d é t a i l dee t r a v a u x
et 6tudcs rdalisés figure dans les documents citée en Annexe 4.
Toutefois il
est nCor?r:sairo de signaler que la tr8s courte dur6e de la période d’expérimentation
n”a pno permis de confirmer ces r6sxltats par la r6petition dos essais.
La poursuite
des en!;nis fait donc l’objet de recommandations d&tRillées (cf. par. 3.2). .
2.1.1
&&w&tit~ (Solarium melonEcna)
-e
La culi;ure de 1 ‘aubergine p e u t 8tre faite d u r a n t t o u t e 1 ‘8.nnkcI L e s h y b r i d e s
donnent dos rnndwncnts variant entre 35 et 45 t/ha de produits de premikre qualit
avec une donsitd de plCantation de 28 571 pieds/ha (kartement 0,50 x 0,70 m). Loe
cultivaru traditionnels plant& dans les mômes conditions ont accus6 un rendement
de 25 t/ha.
LC fwi.llaGo est gbn&alomont BEIUQZ sensible au champignon Leveilluln taurica ,
toutofoio cette maladie ne semble pas provoquer une diminution importante du
rcrK~clnent.
l)oo tsttaque~ d’araign-bco rouqs o n t Et6 observbes a u dEbut d e In oniuon
pluvif.w:;o.
Co parsoitr! peut ê t r e Ol.iminX e f f i c a c e m e n t p,zr d e s pulvkrisations
CIL I)rrr:c thontc.

2.1.3
Concombre (Cucumis sativus)
La culture de concombres est possible durant toute l'annAe, toutefois les d&$lts
importants cauods sur les fruits par la mouche Dacus vertebratus provoquent une perte
de rendement allant de 70 8 95 pour cent pour les semis effectués du mois de mai
au mois d'aofft.
Los diffdrents insecticides A faible toxicitd, utilioableo dans
le milieu rural, n'ont pas don& satisfaction dane la lutte contre ce diptkre.
Parmi les cultiver6 ayant don& de bons rendements pour lee pkriodes de
semis du mois de septembre au mois d'avril, on peut citer: "High Mark II" et
'lPoinaett*'.
Ces oultivars se sont mont& 6galement r6sistants au Pseudoueronospoxa
cubenoisr
La production a l'hectare a dépas& les 100 t pour le semis du mois
.
de dt?cembre, mais est tomb& progresaivement B 60 t pour le semis du mois d'avril
(&z.rtement 1,50 x 0,50 m, denuit 13 333 poquets/ha).
Les jeunes plantes de concombres sont g6n&alement sensibles aux attaques
de &thium aphanidermatwn.
La lutte contre cette maladie wnsiste d'abord B
dt$sinfecter les graines avec un produit Q base de Thirsm dan8 le cas oil le fOUMieSQUr
n'aurait effectu6 aucun traitement avec un produit similaire; il faut ensuite mouiller
le sol autour du collet de la jeune plante 6galement avec une solution de Thiraa.
2.1.4
Courgette (Cucurbitn pelé)
Loo cultivarc “Eurpce Zucchini”, VIDiemantIt, "Elite", et ~~Prckor~* ont produit
en moyenne 30 t/ha sur quatre cultures effectu&o du mois d'octobre au mois do favricr.
Cou c u l t i v a s se nont montr&u nonez r6oitnqt.n b l’ordium.

2 .
1 .)
l-
(Frafmria
Frnisier s
p
)
Les cultiwars suivants se sont r&&ks intdreecants dans les conditions de Xa
Li
st at ion :
- ‘iAl i no” pour FR productivit6, sa qualit. et sa précocitb. La production globale
est de 1 ‘ordre de 35 t/ha, dont 32 pour cent de qualité extra; 93 pour cent
rlflr fwits de cette cntFgo:ic! sont r&oltbs avant le 31 mar8.
- (“1‘ i (:f*e?I pour sa productivit6 et s a prdcocit0. La production globale atteint
]QF C]C t/hn; 90 wur cent dos fruits de la catdgorie extra sont rkcolt&s avant
le 31 mm-n.
- Vocahontas8t pour cm. pr&ocit6 et se6 excellentes qualit organoleptiques;
/19 p-u- cent CI~F: fruits de la catke;orie extra sont rbcolt& avant le ‘mois de
janvier.
- “Corella” p o u r s a productivit6, sa qualité et 5a rksistance aux maladies
du sol.
La production globale est de 1 ‘ordre de 40 t/ha dont 32 pour cent
dr: minlit6 extra.

LCG cultivars offrant une cert:iine rEt;ifit.znce oont
Durant la @riode de production pcn de pnrasitcs ont Et6
quolqucn att‘aquen de mtrvm GUI- dnn fruit0 trop n$lrc.
2.1.6
Haricot nain (Phaseolus vulcraris)
Le haricot vert est un produit maraîcher d'exportation traditionnelle. Les
exportations atteignent l'ordre de 1 300 t entre d&embre et mai.
Lea cu1tivsro
sont du type "filet", rÉpondant au go& de la clientale frangaise; c'est un haricot
extra-fin de section cylindrique et ovoïde.
Les semis s'bchelonnent de fin octobre
& fin fkrier.
JSn dehors de cette Epoque, les oultivars traditionnels tYQ-njarma.r~l et "Fin de
Bagn018'~ semblent moins bien adaptés.
Ils d&eloppent rapidement des fils et du
parchemin.
Des nombreuses observations effectu6es sur les semis mensuels d’un important
assortiment de nouveaux cultivars introduits, il ressort quer
Pour un semis de novembre a d6but mars les oultivars TIoy-alnel~~, Vrime’ur” et
Wonel l1 (toua du type filet) peuvent donner de 8 & 14 t/ha pour une densit8 de
62 500 poquete/ha (Qoartement 0,40 x 0,40 m). Le oultivar tWyrto~l est cSgalement
tr8s productif, maie presente ~incon&ient d'être marbre de viola&; ce6 taches
disparaissent & la cuisson.
Il a &t& constat8 que les cultivars du type filet &taient particuli8rement
sensibles aux al6as climatiques.
Quelques jours de chaleur impr&us (vent
d'Harmattan) suffisent pour diminuer consid&ablement le pourcentage de bonne
qualitd. (Apparition de fils et de parchemin.) Par contre les cultivars du type
ilmangetouttl semblent pluo rustiques. Tout en btant moins fins que le type filet,
leur qualit& culinaire eot approcinble. Farmi les cultivars typa %:ul+twlt" approchant
1 'aspect '(filet" et pour la môme ~5poquo de culture, les typeo ci-4prb.s peuvent Etre
retenus8
Vroneltf et "Picke9, avec des rendement:; -;~-z-iz:. :ic ::! 5 :( t,':.;:.
pour- la culture hors snioon, ooit pour 1~3~ G?UI~~~ ~'ac!~lcnnnnt d'avril h
uoptombre, lec cultivaru h rNnes semblent mieux adapt6o.

Au point do vu0 p~onanitniro,
10 problkmc majeur rEnido rinnn le r.ontrSle
des cryptogmoa du collet (F'uonrium, Rhizoctonia, F';y-t.hilm). hn erlr:ajg
de dÉsinfection do semence3 et do pulvEriontion de~ jounes semis ont 4th
effectuéo.
Une sOluti0n satisîaisnnte vulgar;.r.nblc en milieu rurnl n'n pn:~
encore QtE mise au point.
D'nutro pnrt, il ofit ndceonairo de puldriner rfl;uli8ro
ment au Dimethoate jusqu'A oept jours avant la rbcolto afin dc lutter contra leo
chenilleo qui attaquent les gousses.
Il ressort d'un essai fumure que la poudre d'arachide, arnnndomnnt disponible
cn crande qu‘antit6 au Sbné@l, peut entrer trEs avantae;eusement dans la formule de
fumure pour hariwts vertn 3. la doue de 1 h 2 kC/m2.
2.1.7
fiaricots a rames ~PhO.scoluc vulga.riQ)
Durant la saison d'hivernage des essais orientatifs variétaux sur haricots B
rames ont OtO; mis en plncc.
Il est génbralement admis que les cultivars h rames
résistent mieux que les cultivars nains aux conditions ddfavorables 3, la culture
ea
du haricot, c'est-&-dire 5 la temfirature et l’humidit6 Élev&s,au: pr&cipitationa
intenses et violentes.
Les cultivaro h rames sont moins affect6s par les cryptogames
tsls que Fusarium, Rhizoctonia et Pythium, trés virulents en hivernqe.
Les cultivars ayant donne les meilleurs rbnultats sont Wangetout blanc de
juillet” avec un rendement variant de 3 a 14 t/ha pour une densitd de 20 600 poquets/ha
(kartement 0,50 x 0,70 m). Le cultivar du type 9Iangetoutt WC Caslent est Qgalemont
productif, mais la forme plate de la gousse en diminue l’aspect commercial.. Un
des cultiw.re du type l’Filet’l prkbentant une certaine r6sistance aux nt$matodes a
fourni de l’ordre de 8 t/ha de gousses de bonne quakl.t6r Les graines de cette
vari&& ne sont pas encore disponibles dans le commerce* La dur& moyenne d'un cycle'
de haricot B rames en hivernage est 80-90 jours.
2.1.8
Jzkituc
( L n c t u c n sativa)
Dans la r&$on du Cap-Vol-t on cultive trnditionnellement la laitue 10 T%on
jardinier '1 avec des oemio n'bcholonnant de mi-octobre h janvior. Un0 laitue
croquMte "Datavia la brillnnte" donno do borin r6oultats auoci en pdriodo de
trnnsit ion, entre la fin do la saison oEc:he ot l'hivorn~qc.

Lt-?I-, .lc!r, dwx cultivfu-0
st!lectionnÉs çIffrnient des pormwo
.?s ct plus fcrrnos, d'un fcuillags tendra snne 6u~thocyane.
tt tlBlonde de Laokcn19 ont donn6 &p.lemcnt do bons r6rmltnte.
:iode, des Inituee .% feuilles croquantes peuvent Egalement
!e laitue offre une trEs bonne rÉaistance ?I la chaleur
ctre qutapr8s la coupe, ce qui est un atout non nt5gligeablo
en p.w.s chaud.
00 et Tklontemar't peuvent donner respectivement 43 t/ha et
wr de ~PLI g et 636 g pour un semis en ddcembre et un
*,_
1 m (densit6 83 333 plants/ha). Les pommes sont bien
avec tr6s peu dtQclatoments internes.
I la brillantett prksente un port &ige', un encombrement
e moins bien Coiff&e et moins dense. Le cultiver Tksa 659”
omme tr8s satisfaisant. A partir du mois de mars le choix
8 la ha~~ssedelatcmpBrature,surtout nocturne, devient
3rekentent un certain int6rêt sont du type croquant ou
mrt . 'La densité de plantation peut être accrue (20 x 25 cm)
f'octuer di5s la formation d'une petite pomme. Les cultivars
tatfxY ont pu Itro cultivésavecun certain succQ6.
,lorsquo Ieo semis ont eu lieu entre juin et septembre, une
ëtre const&e sur aucun des cultivars introduits.
Les
urrisnent facilement par oxc8.s d'eau et d'humidit6. On peut
:rtain rbsultat avec les cultivasa %al.ad Bowl" et "Waya.head"
:m ot en rEcoltant li ~0-40 jours.
3 a r&&& que la poudre d'araciiido pourra avant~cuoement
i, do îumurc b la dooo de : S 2 kg/m2.
wl@? de 20 3 40 1/4x2 do tc~rc kumj,fSr*o des niayc3 avec le eubatrat
AS recommnntinblc.
La salinit6 &ev&e do cotte mntikw organique

?.l.?
Jklcn (Cucumis
-. n-10)
-zL-.-
Ln culturedesmelons est fortement libe C~~ problbmos phytosnnitaires. Le mildiou,
f'soudoncronosnora cubcnsir,, peut dbtruire dan3 l'espace de quelqueo joursdos culturon
entihren lorsque les conditions climatique3 sont p~articuli&remont favornblos au
dbveloppement de ce champignon.
La recherche de cultivars Asistnnts n'a pas abouti
3 un rAsultat satisfaisant jusqu'à ce jour.
En effet, on a observ6 que certains
cultivrll‘s d'origine asiatique,trho productifs et ayant une bonne rksistance au
mildiou,sont actuellement peu accepix?s par le commerce.
Il s'agit de petits fruits
tras sucr6s avec peu ou pas d'ar8me et une chair tr83 claire et croquante. Les
cultivnso ‘Yorne Gardontt et 'tGulf-Stream'l d'origine am&-icains
sont asssz Asistants
mais la mine ?k fruits est parfois difficile.
Ils pAsentent toutefois 1'avantae;o
d'6tre plus ou moins tolbrsnts h l'oïdium et d'avoir une bonne valeur organoleptique.
I,f:s esnais de luttes entrepris contrr le mildiou laissent apparaître quo les
traitements pr&vcntifs h hase de lk-wb et de Captafol assurent une certaine protection.
En ce qui. concerne la lutte contre l'oïdium, (Erysiphe cichoracearurn), il est A noter
qu'il existe des souchesr~sistantes aux fongicides syst6miques & base de Benomyl.
1Jne autre maladie observee est le Fuuarium solani; elle n’a pas encore’ fait
1. 'objet d'une 6-tude approfondie.
La p&iode de semis qui semble actuellement être la plus favorable à la culture
du melon dans les conditions de la station est le mois d’avril.
Les attnquos
d'o1diu.m et lo mildiou sont relativement faibles pendant cette p6riode de culture
ot l’explication possible est. (lue len tem&atures maximales enregistrkos sont
supErioures e~m optimums pouf le d6vcloppement de ces &:ux pxrasiton, soit 26-27'C
l,ollr 1 ‘oïcli~ et IG2L°C pour le mil tliou.

2f34 l/nr'/joui- o n t +5t4 dir;tritruc?n et leo plnnteo en ont compl.kt.emcnt 116n6sficj.h.
w
2.1.10
Oifpon (Allium cc)
Actuellement la pririodc de production au S&&gaJ. se situe au mois de mai-juin
et la conservation des bulbes est lj.mitde 3 quelques mois.
Les essais entrepris cur la culture d’oignons avaient donc pour but de t,rouvcr
c
d'autres bpoques favorables
et d'autres cultivars adaptés pour permettre la production
d'oignons durant toute l'nnn&, et rdduire les importations qui sont de l'ordre
de 70 000 t,/an.
Le comportement des cultiva.rs d'oignons dbpend dos conditions de photo- et
thermopériodismc h l'époque de leur culture.
Le cultiva traditionnellement cultivd
au S&n6$ est le “,Jaune h3tif de Valence” qui peut produire en 162 jours 65 t/ha
pour un semis effectué mi-dhcembre .% une densit8 de 416 666 plants/ha. (Ecartement
0,12 x OP20 m.) Un rendement identique peut être obtenu avec les cultivars
Wranex Yello~~t, 93eth Alpha” et "Teras Early G~&UI~~~ qui sont de 20 h 25 jours plua
hâtifs.
Le cultivnr Y!eth Alpha" semble presenterune bonne aptitude B la conservation
jusqu'au mois d'août.
Un semis effectué au mois de mars permet un; r6colte au mois d’aoQt mais le
rendement hectare est faible et 10 calibre des bulbes est tr8s irr6gulier.
Aucun
des 100 cultivars testés jucqu'& ce jour ne convient 8 cette Epoque. Toutefois
une s&ection de bulbes m8ren B ét6 effectu& sur ces cultures, ce qui devrait
permettre d’effectuer dnns l’avenir une sklection de oultivars adaptés.
Un troisisme oemic, effectué fin juin, permet dans l’esp~e de 100 jours de
produire des oignons d'un calibre normal et homogbne.
Les mlltivnrs If\\-/?litt~ Critnexf’, Ykxns Enrly Crrmo”, “!<CV !+Xiv> Yellow Crnno”
e t “Beth A l phn” :;crnbl.?nt être adnpt,&s h c e t t e é p o q u e d e ccrnis xinci C;IL~ ic: “J;U~IIC
ll$t;if de Val CilCE” pi rc t,ïOuVc.? h cettr) p&rio?c C!C? ! ‘>:::;X;i
?CG ,jOii?l;
~;iiîîi!j?JX.~~~lt
l o n g s pur ~3c;llrcI‘ fia ln:l~;~ir~on et J’;‘<‘tliliïC IL? i*cJldC?ZlPnt dc i ‘or-k-c de :10 t/hn.
Les fj(?illf; ]);~asii,f:fi irnprt~wt~ observés juscy’h c
e

jûüi. Wiit LOkj 2-z :;:i,*ic:i
~,on plv&rionti()n~3 nvoc un produit 3 bncc d
o

Dinothontc semblent Ftrc cfficacen.

1
t
I,oo poivrons pciivcnt 8trc cirltiv8o durant toute 1 fw~~,<e.
Lnn ctfifi;kin
orinntntifo do comFrtcmont effcctiiéo aont en faveur du cultiv:u- "ïclo 'Gondor 1".
CO cul.tivnr a produit 42 t/hn, dont 33 pour cent dc produit de CatF&oric 1. Une
n6loction nointiquc “401 Fcngohan Duby Ki.n$’ s’eot montr& plun productivn mnif3
do qualit infXricurc.
Lo rendement le plun f?levE n i\\t{ oirtc!~,~ avec le remis
du mois de ueptembre.
La densitb de plantation e& de l'ordre de 32 500 piedc;/hn. (Ecartement
o,40 x 0,40 x 0,80.)
Le cultivar traditionnel "Gros caxr6 douz", est &yLlemont productif maie
Bemble pluo sensible h une maladie, la crispation des feuilles, qui a attaqu8 avec
plu@ ou moins d'intenoit6 lefi 70 cultivars tQSt6Be Cette maladie non encore
identifibe est probablement due & une virose. Elle se manifeete & des 6poques
r&ulièren, pluoieurs semaines apr8s le d&ut de la production. Les piments B
oaveur b&lante comblent être plus r6sistants. Une autre maladie tr&s rfSpandue
est le Levoillula tauricn.
Auoun cultivarr4sistant n'a E-t& observb J%squl&
ce jow, bien quo certains hybrides semblent ae montrer pluo tol&antn.
Parmi
iee insectes qui provoquent des d&$ts à cette culture il y a lieu de signaler
la mouche m8diterran6enne Ccratitis capitnta, les pucerons et l.es chenilles.
2.1.12
Pommes de terra (Solarium tuberown)
La culture de la pomme de terre est bien répandue dans la région du Cab-Vertt
toutefois les rendements sont assez bas; la pAriode de production est actuellemont
limitbe en raison de l'importation tardive des semencesa Troie essais Comparatif8
effectu&s au mois de dkcembre-janvier et f&rier permettent de retenir les
renseignements PuivantB:
- le cultivcar ltDÉsirdell a don& deR rendements Entisfaisants pour l'ensemble
des cwai-'
Ut iiuivnnt l'ordre chronologique de plantation on a cnregintr6
26 t/h, 38 t/hü ct 22 t/hn.
Le cycle vÉ&tatif est en moyenne de 88 joure.
cc oui t ivar semble posoÉder de bonnen qunlitbo de conoervation$
- leo 6xitivaro “hcrpidy” et. "Bintjeti tr~xiitionnellemont cultiv6c ont
p r o d u i t p o u r In plCantation d u m o i s c l e d6combro 30 t/hn e t connervont d o n c
actucllomcnt un intérôt Cert<ain ponr 10 culture CL cette époquC.
1k.f.i leo
rr:nli~~::i.:l:t G ohncnds. pour !a plaittit,ion d u mois de j a n v i e r n’c<tnicnt q u e
(le 1 ’ 0riirP de 31 et; ;Cc t/iin, tioi t nnt;ihlcrnc:nt ~1~0 l>nn que celui du cul t ivar
1*])6:liI-(t?“;

Cette culture présente un triple intkrêt; elle peut d'abord garantir
l'approvisionnement du march6 local, il existe ensuite des possibilitk d'exporter
tion en oaioon skhc, du mois de janvier au moi.8 d’avril, et enfin une partie de
la production peut être orientée vers la fabrication de concentre de tomate dont
le SEn$yl est un trEs grnnd consommateur.
Los tomates peuvent être cultivdes en toute saison; ce légume, tr8s appr&i&
par len Séne'3alais et d&j(L cultivé en assez grande quantit6 pendant la saison sache,
mérite d'être cultive' A plus grande 6chell.e en saison pluvieuse, afin d'améliorer
l'approvisionnement du marché local.
Le choix des cultivars est d'une importance capitale pour la r&ssite de la
culture étant donné les risques d'attaque de parasites qui peuvent provoquer
des d&$to considbrables.
Le premier problame est celui des nknatodes Weloïdogyne spp". La d8sinfection
du sol semble actuellement totalement exclue dans le milieu rural vu le prix
tr&s &ew? des n&matccides; une solution se trouve peut-être dans l'application
d‘une rotation appropriée If et l'utilisation de cultivars rt?sistants aux
nEmatodcs.
Le cultivar ayant don& de bons résultats en toutes saisons est l'hybride 6HE'-11~1
qui a E&ement 6t6 s&ectionné. pour sa r6sistance au Fusarium et Stemchrlium et
qui est tolérant A l'Alternerin
-
- et au Leveilluln. Cc cultivar a proLuit des
rendements allnnt jusqu'h 47 t/ha en Raison de3 pluies, dont 28 t de fruits de
qualitd commcrclnlc. Lce 19 t clnooEe53 en rebut peuvent &tre r0p.wtien en proàuit
con:~omnablo e t n o n conc;ommaùlu.
Quir,r,c p o u r cc:!t d e 12 p:‘c*uctiûn totnlo o n t EtE

D'autres cultivare intdreasants sont: '%O~>S No l”, Wope No 2”, tfH63-18fl ot.
"Rosool" .
Ce dernier cultivar produit des tomates du type allonC6 et oemble
actuellement être un des cultivare lee plus productifs de ce type.
Le rendement
le pluo Élev6 enree;iRtrQ en saison de pluies pour le cultivar l'R~~sol't dene un
essai comparant des cultivers intbressant l'industrie était de l'ordre de 53 t/ha dont
63 pour cent de fruits entièrement sains, 12 pourcentdefruitsnécroks et 15 pour cent
attaquks par les chenilles. Ce cultivar semble être tol&ant au Leveillula,
au Stnmph.yl1iu.m et rénistant au Fusarium.
En ce qui concerne le Punarium ~sporv.m,
-
-
il y a lieu de RiCnaler que le cultivar
Yasaque rouC;c'* traditionnellement cultivk dans la r@.on du Cap-Vert c'est montré
trE3 cwsiblo à ce parasite, spbcialement quand il y a simultan6ment une attaque
de n6matodcs.
Dans l'ensemble, on peut dire qu'une importante partie deo parasites peut être
Eliminée par le choix du cultivar. Les parasites les plus 3 craindre pour le moment
sont les insectes.
De nombreuses chenilles attaquent les fruits et provoquent
deo pertes de 15 pour cent et plus de la r&olte. Ceo chenilles proviennent
des papillons noctuelles ;
certains ont d6ja Qtk d&ermin&: Laphyma exircua,
Phytomctra ocuta et Chloridea armiera.
La lutte contre ces parasites se limite actuellement B des pulv&isations
effectubec une ou deux fois par semaine avec un produit a base de Cabaryl ou de
Y!richlorphon" . Toutefois ces produits ne oont pas assez efficace8 pour arrc^ter
complktcrncnt I’nttaquc. DCILX autres inaecteo,lc Vassatec Lycoperoici et 10
ktrnnuchun
__ sp provoquent des dégâto sur le feuill<age.
Le contr6le de COS parasites
eBtpocsrlle par dos pulv&isationo avec des produits 2 baw de Dimethoato ou Dicofol
mnio il faut cesoer lec traitement0 huit jouro nvnnt la r+Scoltc.
p. l'occasion d'un essai comparatif de n&thodoü d'irrigation
r,uo sous irrit;ntion pnr fispersion seulemont 49 pour cent do 1 ‘eau
r:,;ait rf5ollnm~:iit ottcint In v6g6tntion.

< .,
- l’introduction, en milieu traditionnel, deo vnriEtEn r-etr?nuefi par In
ßcct i on 0xpCrj wnl.;il.ion du 02ntrc ;
- 1 ‘nmQXiorntion da cortnineo tcchniqupn rnilturrilcn dc bn:-r(: tnllef; cqn: 1~
c h o i x d e 1 ' e m p l a c e m e n t de la pbpinifire t?t les coinn R Rprartor aux jaunes
p l a n t e , les &sartemcnte
B o b s e r v e r par osp8cc l o r s d e la p l a n t a t i o n
ou des semis en place, l’utilisation rationnelle des fumures, inculquer
les notions d’un programme de culture comprenant un assolement et des rotations,
enfin essayer de limiter l’extension et la prolif&ation des maladies
par une hygi8ne des jardins.
Ce progmnune,
mi6 en place pour la campagne culturale 1973/74, a port6 sur neuf
jardins réparti.6 sur trois villws proches du Centre.
La principale raison du faible
nombre de points d’intervention retenus dans cette premi8re phase
&ait l e d&sir
de pouvoir évaluer les rosultats obtenus au cours de cette Premiere snn&e, et rectifier
éventuellement les mkthodeo.
La deuxibme phase prkroit un programma extensif, englobant
l’ensemble des zonea maraîchéres du Cap-Vert sous la responsabilit8 du Ger&ce
agricole de la région.
L’opération jardins pilotes débuta par une action prt?liminaire comprenant:
- la recherche d’exploitants volontaires lors de réunions tenues au niveau de
chacun des trois villages;
- la s&lection des maraâchers disposés a participer B l’action suivant
r
certains critares, tels que:
valeur technique, emplacement et 6uprfici.e
du jardin, etc.
- choque jardin s&cction.k? a fait l’objet d’une &ude détaillée en vue
d’&ablir s e s poossibilitds culturales.
LE ‘J’.r, i
C-ce c o n t r ô l é e p a r l e Centre d a n s c h a q u e j a r d i n f u t %oujourrs 1imitÉc
B quelquen p l a n c h e s p n r espr?ce IEgumiErc.
EU-IS la mrcure d u possible o n s’est
cfforcÉ d o p l a c e r c ô t e 5 c ô t e e t e n c o n c u r r e n c e c h a c u n e des v,zri6t&s cultivbcn
tïaditionncllement
P<ar 1 ‘exploit,tnt a v e c tuiles recomm;uldLsos p<a.r l a wctiori
exltirincntnt ion.
Le3 ccmcnccü
e t lou enpaie chimiques É t a i e n t distribu6s
gratuitcmcnt , par contra t o u a leo trnvnux nnnueln îw*ent cxEcut6:; pW 1 ‘enploitnnt
rzlivrult \\oo tiircctivcrs<ior:nCc:; pu. lc pc+Go:zncl CV2 Cc:1trc.

21”
b
_.
. .
b
h
: !;
$try c;onsid6rEo comme tr8s
ic pointu d'appui a Et6 mis en place en coop&ntion avec
31ui de 1. ‘effet pnycholOWPe
-e .
Ile but 6tait do vbrificr le comportement des cl~ltivaro
oins. A titre indicatif
lnditions de chacune des r&ions et de dkmontrer
aelquer; variQtEn recommandbes
ommand&es.
Selon ce systGme, 1'insPocteur met une
cure la main-d'oeuvre; le Centre fournit leo semencea,
L'essai est mis en place par un petit groupa de
trc
~cndernent
Rendement
avec les semences et les pesticidcs, et des
minirW.m
maxirmlm
tubes pour observations et consultations. Dur<ant
t/ha
t/ha
;s d'appui sur ThiEs, kola& et Ziguinchor ont
3
11 7
3 souhaitent que cette initiative soit poursuivie
294
1318
31
89
40
81
00
90
C~DANSLESZONES HARAIC~~S DU CAP-VERT
recueillir rapidement des informations sur la
maraîchage dans le Cap-Vert, &ant don& la pauvret6
ont &6 mis B la disposition
WAivité.
Aucun programme ne pouvait se concevoir,
&B morcelle en bloca de
'importance prioritaire, a;Lns une connaissance
r de façon autonome en oc gui
nnt dions ce milieu.
Toutefois, le Pler~d'opErations
itf?y en eau.
Ces diffdrents
e 6tude; vu l'importsnco de la tkhe, c'est avec
la
enquête a d6but8 dos mars 1973.
rtSali:;ation d'un prOgT"mmo
Yvclo~,~)cs,c:tt tics cultwcs m2rnTchEr~~o dnno le
ions officielles couvrirait 2.500 ha pour une popula-
.:a! i: P 4Ft.i: dl'Ci(!É C!C coxiuizc une onquôte pris sondwe
'ira~~ortnnce de l'enquête an niveau de cfli?rp~ 7.0net
.ts a Qt6 retenu comme chiffra indicatif do bnnz.
d i x moia rbJm.rtiG I;ur d o u x cniaono cu~tl.lr~dc?n;


La rbpwtition en aonos a bt6 faite sur la base de l'étude de la docwnentation
exist~antc SUI* le climat lJ, sur 1c3 0016 et les eaLcc soutcrraincn ZJ et compte
tenu des considbrations p;éopaphiques et commerciales. L'obscrvatLon des cultures
en place nt 10s publication:3 do 1'Inotitut fransais de recherches fruitic?res
outre-mer 3/ ont Gcalrment Ét6 priccs en consid&ration.
Tes zones du tableau 2
ct de la figure 1 ont &t& dcfinies en grande partie rlu moyen des recommandations de
1'IFAC.
Huit; zones ont Qt6 d&limit&es au point de vue de leurs potentialités horti-
coles. Onnoteque ces zones ne correspondentpasauxr&gions administratives.
2.4.7
J,e Can-Vert et la c&e Nord (Zone 1).
Cette côte a wu1 climat culrcannrien caract&isk par des températures modér&o
lmndnnt la lanpo wison nEchc de d&cembre .% juin.
Pend<ant prooque toute cette
&iode, les alizbt: soufflent r&uli.Erement du nord-ouest au-dessus du oournnt
froid Vanaricn8f de 1 'Atl‘ant ique, maintenant las nuits fraîches (minima moins de
20°C) ct les journ&s q;~bnhlos (ma-fimn moins dc 28OC).
SOU~, I'influcncc de ce vent
maritime, 1'ltuk.di-l~ re:lte :~IXJOZ 6lcv6c:
GO pc ur cent do décembre 3 janvier,

nlorr, qu’1~11c nttritl i.0 l~‘\\ilr r-rbi?:
]y>:, ,‘ 161 r’0ct.i~ 20 In rx7.i::on.
1pri I.f~‘<~!.!: r];t
Vent n o n t crpond;ult c;uel.lju~-‘Coi r: nl<!‘n::tr:: ; uc:; ririrw-vnni Gant. f:ollv~rlt irlrlin!u?tirl:~i,lcn
pour lcc Clll t.uPf?~: cni~;!Îc!~~:~~r: c t I‘l-71i 1. i>rh:i.
C’cr:t c:n juin que 1 ‘a1 i-4 C~~~I~ 1.n plnw
h I
n

mouflnon du nid-owrrt ; p:nckwt In
cnison t i r : : pltiicn, ou “hivorn;li;c” ( juill.r:t-ocl0brc), Dnknr rcsoit cn p?nJ~nl
qufLi.f~w C;OO mn d-9 plllic?, nvcc une yoinkc Oc 2fr,O m m en n0Qt.
Pcnciwt crst t n
pfkiodc, I’liumiditG C:C: m?A.nticnt ;Llitour de DO pour cent ot lcn tompbrntlti‘(!0
oont nc-l.tcrwnt plus El cv& s ( e n v i r o n 25OC l a n u i t et 30°-7?oC le j o u r ) . CO
climat chnuct ct huntidc pcrr:ic;tc!
pcntkant 10 moio do novembre, mCmc n'il est moi.no
pluvieux.
Lcn ooln de In tût.c Lord et toute Zn r&$.on dco niaycs du CapVcrt sont trEs
oahlonnoux mais vers I ‘ i n t é r i e u r , nprh3
Rufis!;ii3, on trouve des solo moins
lbger3 du type limoneux ou silice-ar&leux.
Les re330iwc03 cn eau 3outarrninc sont trEo importantea, mais l'explosion
probable de la population de Daknr et de
fws banlieues posa la problbme de
la rdpnrtition des rcszolu-ces en enu entre les bocoin-., urbains et ce115 du maraîchaga.
Des dbcinions devront Ctro prises lorsque les r6sultats des recherches actuellement
en cours sur lco rbscrvcs et ressourceR hydrologiquos seront connus.
Partout oïl c‘xistcnt des poosibilit6s d‘irrigation, les conditions climatiques
de la saison obcho do cette zone conviennent ?t une grande vari&t! de Idgurnes
haricots verts, laitue, tomates, oiLvons, choux, pommes de terre et carottes
poussent trEo bien, s'ils sont bien prot&$s des vents. Nelons, concombres,
courgettes :Sont wssi vigoureux, mais souffront des mildious favoris6s par
l'humiditb atmesph&riquc.
Les plants de fraisiers import& chaque ann6e
produisent (des fra$scs d'exce.llente quàlitb.
Pendant l'hivernage le c1mma.t est moins favorable aux cultures de lbgumes
de typo ouropéan.
Ceci pourrait ijtre camélior6 par le choix des varibt6s
et par de3 coin3 cul. turauc appropriÉs; cepcnclcmt l e s effet3 de3 p l u i e s
vi01cnte3,
-
t:{c 1 ‘humiùi t6 c-t des t~:alp&r*aturc:: &lcvfcr, r.crcr.t tou josu 3. craindre
(103 cul~r~;pacc, pojrrz:lll, c?t p01V:Oli:j Font plus rE:ic;tnnts h cette uni C:on).
~Ju:;~L~‘)~ miir\\tetwri !. , 1 ‘>s cc! ?CC!; pmi’titcs cn p l u : ; Br,andc qunntit6 J~M-
1 ’ npprovi r:iorknrmcri 1 cits:: rn;tr.chlcr: rit, li:G::!z, :mt!t IL::.: C)~OU~, les pommar, dc tcrrc,
leo toihntos, 1~s la.itu<:!I ct le!; h;t.ricoto vertn.
L e 3 l&pmco qui o n t rcmportX
lr!
plw 60 .iYlc,c"r; !:UT' IP!: r&l:ll+cilc::; fwop~crls sont 103 haricoto vcrtri, 30:~ rJc>lons,
1~3 fr;ll;;ajl1,
11::: f,oi:.;!t.~~i:,
II::: ;:\\Ii -r,;ilir::i
t.t lu:; jiciivron:; vert{;.
L’;ir~~Tnil. r!li rl~T~‘;k~Y!‘!::!i”!! Ii;lji:J ;I: I;CiJ:*-‘v’f.:i~t C!. l;t l:GtC il0r.d 7 ti+s!iu (;l.;:::iii:::
ycr::pcr: t, ivc:: :
! ;: i:l’Of.illfT t l(Jl1 !;U\\ll’ 1C !!!e\\l’C!I\\,
’ ‘: loc.al f>t 1 ‘f.~x~*~l.t.;iiio:l ci,> (:**I!I+!;
(!C cc:) (:L[lt::!x~!t ~illi , ‘-11 :.:i , ::C>I! ,:tt ~7 it!;tl C>L~ t i c : : (!it‘i‘.jcul Lt?,: tic trxt::!~p7 t., II”’
Jxuvcn t ]‘a:: c (,:‘y ~“““Il!, tc::; !1:!:1:; 1 , :: ::!l t I’C! :; ::o:ll::: 1
C’I-st <:II.(’ ‘IIlfL lc

Il y aux-n tc>Ujoiir8 place pour quelques cocotier-n, mfqyiior-n ot nvocntiors.
I>n misoion I F A C a i n t r o d u i t avec facc~s des CU] tivnrn d’nvoc~tlara fio rncn
mcxicaino.
Pour 18 production defi fleurs et plan-Los ornomont;il0a, 100 fWIilitdn
de tranoport rendent 10 CapVert at 10s aoneo avoioinaultcn la w~ule r&ion
propice bcette activit&.
2.4.2
~hi&s-TivaauMe (Zone III
Cette r8gioa a un climat su&cunarien analogue A oelui du Cap-Vert et de la
&e Nord mais modifié par l'influenoe du climat soudanien de llintbrieur.
La saison des pluies va de mi-juin $ octobre.
A ThiEs, la pluviosit& moyenno est d'environ 691, mm et h Tivaouano de 615 mm*
Maio pendant les dornikee douze
-des, on a obaorv6 don variationa allant de
019 mm (ThiÉs
1969) a 228 mn (ThiBs 1972) et de 758 mm (Tivaouane 1967) br
156 mm (Tivaouane 1972).
L'hwniditb atmoflph&rique oet la même qu'a Dakar apr8o lee pluies (tonaion
vapour & 12 mb le 20 septembre) main moins grande pwdant la saison oEche (Dakar
15 mb et l'hlb~ 10 mb en janvier).
LOS tempbrature8 maximales moyennes sont de 30°C & '33'C pendant toute
1’MIlbO.
Locr fefi&ratures minimale8 moyenne5 au contraire varient avec la oaison.
Elloe Pont da 2%23'C pendant l'hivernage, et de 1p18'C pendant la saison
sache (49-20°C mai-juin).
1~:s eaux souterrainee aont abondantes dnns deo grandes
con6~ de outtb r&gion.
Uno napp phrdatique se trouva B une profondeur variable'
entro 0 ot j0 mi il exir?te aussi. une nappe maestriahticnne profonde entre
250 ot 350 m.
Leo conditions cl~mrrtiqwri cl? 1.n saison nhcho conviennent h toutoo 100
euficotj do Ibgumoo cnlltiVb0 nu Cap-Vert, mai0 comme la oaioon frnîche o'nchbvo
m pu plu.~ f,6t et COIGC~CC UR pcc p?ür; tard, la caicon de production diminue
p-ogro~:3iv~rwnt
vore 1 ‘Int6ri~~W.

- La rdgion de 56bikotancPout, sola limoneux, site .des grandes entrcprisae
m;lritîcth~~z:;
rncntionn&c ci4eE;w.w j
- 1,:1 rl~/~;.ion ::abl.onncu::e de Tivaouano sphcialisâo en manguiers, on y trouve
3g;i 1. wwn 1 .ic grandea resT.ources d’eau souterraine ;
- La r.&f;ion au sud et A l’ouest de ThiAs où on remarque des grCandee vallées:
aux ::olsc~‘;illuvioris tri38 fertiles, bien adaptée aux pommes de terre, oignona,
tomates et choux.
Une large zone centrale de climat soudanien pourrait être ouverte au developpement
horticole,de Xourbcl A l’ouent
juoquI”‘b Koumpentoun et même plus loin vere l’eet.
Xnulnck ent l a pluo crande v i l l e d e c e t t e z o n e e t l ’ o n considAre s o n climat
c0m1110 plu0 ou moino typique.
La pluvioaitE moyenne de 800 mm est A peu prEo la
mCme dnnü t o u t e I n z o n e (832 m i n 1971 e t 500 m m 1972) m a i 6 p o u r l a tempSrature e t
llkwniditC il f a u t c o m p t e r a u n o r d e t A l’est dc Knolack a v e c l’influcncn croitltinnle
d+>a 1 ' fli~l'l~l;l~.~~'Jl , !;urtou t do f6vrier A mai.
Lea bris+vent
riont toujourtl nkccJ~lnnlrcf3
p o u r rCciuir0 lcn dGgGt.0 de ce vent nf?fnoto.
I’f2nd;~s1t In t;nit:orr C:Bchli,
leo nuit9 130nt fraîcheo (2OOC a u moire) et 1 (!II journt!«e
CtI:t\\iilr’l; (y-/ioOc)
et t:h~hofi (n.11. 35 poker cent - ~15 pour conl.).
rf!n(l:~fl 1 1 ’ tiivcrnn~n
( .,t~ir~--~?(.toI~l,r,) ,lr:f; rbu1 tii rctitf:nt torijo~tr~f~ It::cb!:: fr:!fctlc:rl ( C>..?,j°C) ,:1,-l 1 :: 1 S’!, “kl!l rn~~c-,;
Irollt C~~;rllc!‘~(‘;
( j:J-.j[)“‘(;) i:t t,l.>fi Il~iitlifj6r!; (ri.If. ‘j’,i j-d~~r rctiI - Ii0 I*)II~* f.t,iit).

pour les l&umes de type européen, lazone mara$chSre pr6sente localement quelque inthrôt
pour les carottes, lee poireaux et surtout le6 laitues; toutefois len poz3uibilitéa
I.ee plus intbreeaantes pour l’avenir concernent les oignons. Lea variétds do ttjour
moyen", du genre de celiee cultiv6ea au Texas et au Mexique, en raison de 1~ grande
rksistanoe de cette esp8co aux tempc?ratures élevéee,
conviennent particuli~remant
aux conditions de 1 ‘ouest de cette zone centrale, partout oh il y a de8 beno 001~
et l’eau d’irrigation. Mi%ne oi les problémeri de stockage ne permettent pan
d’6liminer les importationo, les besoin8 potentlels dee marchéa eénkgalnis sont
énorme8 et lea possibilités d’exportation en avril-juin, quand il y a p0nurie
d ’ o i g n o n 8 our leo march60 europ&ns, fort int&easantes.
Une autre possibilit8 de production en grand est celle dos melons. Cette
eop8ce aime la chaleur et le type Wharentaie” donne des fruito hstifs et de bonne
qualité.
Le marché dakarois &ant rapidement eaturé, la future expundon dopendra
dee exp&?itiono e t ventou ,sur l e s march6o oxt&iours.
Pour la culture des fruita,certaincs ap&&alisationa peuvent Etre nuggEr6eo
pour cotte zone.
Cc climat tropical moyen-oeo convient trba bien &ux UIMgUiQre
qui normalnrncnt n e r e ç o i v e n t pas d’i.rrie;ation una f’oio q~‘fls s o n t ndulteo u t bien
6tnblio. L a c u l t u r e dee agrumeo doit ôtre limitée h colleu de5 limcn, dco phmplc-
I~OUROCB ct deo tang&oe.
Leo orangere sont B é l i m i n e r par ouito de In trop Criible
qui11 it& 20 leur- pr*h!iction.
Les Ixinnniorzi rf50irrtont I)i~i h In clinlcur mici I~II-a
exiyn~~cr:r; CII e:xu d’irri.rn!icn rùndciit l e u r p r o d u c t i o n plu15 intBrc!7!4;ulto (i.U11~ lf!fi :*F/;ions
,j<> !,1,,:1 i-n!~i.<~ pl!:iin~:: tac I

:,,:: !,,::l,,!‘!: : ‘I!,:“],).‘,,‘,. ,!1, l:, ,!iS3,‘ ;;.<,‘.>,.<a :;;vII:l:*v 1,:;: C:I ::.r- :‘:;,,$,, ,! i 5 .,,., 8 ,!$ <:.:;
,
1 ‘IirliY!:~l, 18111.
C'of:l 11) cl~l3:~t lr I!l.iiri Iloux (111 p:L;;:l, ~~VI:I.
i"", Ii G. < ,,: /':</, 1.1 i1.:,1. li!IIt* ',
1 ('1, ~11,c~til:ti~I11~*<. r.,~:!,~:ornlo~:jr~,l<~r~ !r;r!!rii:r,:;: ql,a-. I~~f3 tl,:.,y,,:I,;!tII;-,,,, IS:!~~~:. ,Ias;:
ftt iiiiLXil’icTlC!!I
C!C 1:1’ik~Ur, 311 COIIt.~‘P cl<: In It“1.i t? ci7t0, r;oiit, !,oiiajc)lir:: S]I~ ‘i:it’l’lll’)i’
c
fi~tf-rf~y : tll;8l;-i~:üyr>~-, :i Ctlllf::; dC Ilf~k.îl. 0 t r!IIr! 1 Pr: J:rGcipj tntionrr i:pnf!;~nt 1 ‘iii*:i~r ,1:1,-~.
.:o,, 1
tgl~.jc~:~rr: rie r!iirlquitn diznin2a Oc! mil 1 irn?btrer, plllr; nt~onr!;u?tc:i.
I;n c:‘:‘ct, I$I:. ; I 6~. 1 I:i I ,a I I f,llii
n’31’!1l;ll~l;
tic ii ’ I!ou 1’ nont d ’ e n v i r o n 750 mm; pc~n(!;wt II?~; d~rt~i2Jrcf: (!ou~,I! nw~:t~::,~:i is~:I
o n t vnr-iC cnbra 1 0 7 5 m m en 1912 et 20’7 ]III;1 f’ll 1 3 7 2 (<ardC dc pmdn rv~rllcrP!:nc) l
L’absence dor:. grnrldes zones do b o n s o l f a c i l e m e n t irrigablns n’a p:ln bcnucoup
enrourn& jusqu’B maintenant la production maraîchEre.
On y trouve une Cranrlc
variPt.6 de :;O~S cargilcux, sablonneux et calcaircs-
Quelques-uns sont trop rocheux
et d’autres trop lourds pour l’horticulture; i l existe q u a n d mt’mr! de bonncn zonl,:t
autour de IiUBour et cur la route do Jonl.
L’eau souterraine est souvent A une
grnnde profondeur, on manque toutefois d’informations sur ce sujet.
Pour pos~étlor
des indications plus précises, i l uera nkessaire de faire des recherchan
pFdolocique!: et hyctrolociques plus d6tailléen et de commencer queelquco nrisaia
explorntoircs.
Il existe snns doute quelques poosibilités pour l’horticulture.
Cette zone doit Qtre adapt&c aux petits vergers priv&s et aux exploitations mixton
autour de:: I~-!f;its forq;eü.
Selon les consei1.s de l’I.l?AC, l e s a v o c a t i e r s guuptdrnaltéques trouvw’t h.ns lor;
cItes protégés des microclimats qui leur conviennent.
L e s man&ers tistifn
sont bien adapt6s ainsi que peut-être le papaycr et certains n@wmos.

i *,:,i- I(*f; c:u~:ntionn horticoles,
il fout c.onr;i&r-e:- troi 9 I-rc,-ionf;:
1 :: lvi!:iln
f::.,:~,:~t~::.i A, 1,~ zorlc de
:;~~!l!lioiI Cl# la haute CnE,%wLncc.
,,1.::
,
ri‘.iix !~I~I!~;I i*rc!; onI, un climat. plus pocha du clilw.1,
~il~b-,:il i 11‘:Qn (1 'lJ!l
I.' t.;'! j;' : I\\ -jr,1,1, ~'El!S'?lt Ttlll!> '?JlJ8,t;'.)rinl (IUO CelUi tien ,Y;~iOI,r; Jil,,!: ;,11 rVX-<i, rG-$-$r G,iit,q
,{r, 1 ' :ti~r:~cc totnlc dnf; vents frais nlixoa .
Lrn autron vents nc writ paf4 .~I+IJ
i’crts <lanS c e t t e zona.
Pendant la saison skche (novembre-mai) les nIlits sont
!'I~?l*Ch~!:
(minimum 16-20'C) et les journées chaudes (maximum 3î-37°C). L'humidit8
rwyeanc Vario de 35 pur cent en janvier 3 45 pour cent en f'évrjer 3 mai.
IA'hivern~e est long (juin h octobre) avec une pluviosité totale moyenne de 1 500 mm
t: Zighinchor et une pointe de précipitations de 6O=O mm an aoat. Dursnt cette
:;ai.son,
les nuits sont moias fraîches (22-23'~) et les journées toujours chaudes,
r/-33°c.
L'atmosphère est beaucoup plus oppressnnte par suite de 1'hygromÉtrie
ClcvGe (70 pour cent en juin; 80-87 pour cent peur les autres mois),
LC:Y ressources en eau souterraine sont k-88 grsndes; le BRCM indique des
de'bits do 40 à 100 m3/h et des surfaces irrigables de 130 000 ha.
En ce qui concerne les 16gumes de type eurogen, les conditions en basse
Cacam;mce et Se'dhiou sembl.ent peu favorables.
Cependant il y surait des potcntialit8s
pour certaines espkes, surtout les poivrons et les aubergines.
Pour le reste,
il faut se limiter 3 l'approvisionnement du march6 local avec les espèces plus
typiquement africaines comme le manioc, la patate douce et le gombo.
Les conditions conviennent mieux a la production de fruits. En particulier,
june hyCrom&trie et une temp6rature plus Elevées etun r6gime des vents plus faible
sont plus îavo.rablos!!la culture des bananes et ananas que dans les rk&ons Nord
du pay3.
~,a Culture intensive de bananes, notsnunent des trois vnri6t6s uPetito IIaino",
~~Crcande Ijainc", et "Poyo" (In prcnit\\re dominnnt), a &6 introduite avec rmccb~
par 1;\\ mission II;'kC. :?Joutes trois appartiennent au groupe "Cavendinh,"
qui convient
l,-: trij.4:llx nl"lx cc:ldit j.3!!3 cl imf?tiqxc:z
loc.des.
La qualité du fruit, RU otndr correct
Lt.3 in~turité,cnl cXcellCtltC.
Les Wavcndish" rdpondcnt bien a l'irritation qui est
ioujours n4cczxaire pondant la pÉriodo sbche.
Ce mEme typa de bawanc est JWOthit
r.0'11; irl-i(;ritiOll C?l &i;yJl~o,
on Somalie et aux îlcfl CMaaTiCs.

Coo COnditionn conviennent moins bien aux agrumes, la temp&wture Etant trop
fjlovkc A llE.poquo do la maturntion, exception faite pour les pomc(lr>s et limettiers,
/
La tradition loonla pour les orangers et mandariniers a utiliob ie eystèmc
I

l

:.wbPO Q t’seed.1 ing’t twno irri,&i.on*
mais avec de mauvais rksultats.
%
Les avccatiero p‘ar ~.wj.ta de leur enracinement profond pourront mieux r$ointor
quo 1cf-j agumes i3 l a
HEcharesso;iln devront recevoir des irrigation0 wppl&mentaires
J,O~I~ nnsurer une production importante. La race antillaise est recommandoe par
1 x fni t:rfioii IE’AC.
tel conditiohn do 1:7 h a u t e C~GEUXUI~~
sont comparables a celles de la basse CasamanCe i
($1 J.~!~I no modi,fiont prog+oartivement
en direction du climat soudanien.
C’est-&-dire
CHUS! wrt3 1 tinttiriaw, 100 tbmpératurcs maximales sont de quelques dogr6n eupdrieures
9~ lao tem$rhturoa mlnin&aa de quelques degrés inférieures. La aaicon cllhival*nc\\t;e
a plue o u mofns In mF%no dur6a,maio l a plwiosit8 e s t rdduite d e quelquoe oentainaa
de millititreg F- an; pnr oon&quent 1 ‘humidit6 relative est WI PU modifide.
k:n rainon dn l’&of~omont doo ports et des grands centren d’habitation, loa
oulturo:, ho;,t,icoles n’ont pno reçu beaucoup d’attention en hnuto Canamance; pout-dtre
qu’clla,: n a 10 m&itrnt pan9 Du point de vue technique, on polrrrnit produire leo
mi;men OII~$~OC qu’en basne (:nr:nrnnnw dans lec sites p o u r v u s da \\.\\on no1 e t d e
res::ourcr.!h ~11 NU, bierl qui 1011 conci\\ tien:; s o i e n t moins fnvorahloc~ ukx hnnnes e t
anCana:: c t , I n qunlitc! moino boMlob

Les reswurces en e a u dÉpendent pur l a rnomcnt d o l’~a~nhqymnnt dnn mnriptt.~
trihtxircs
d u îleuv~,, qunnd i l s n e s o n t p a s ~~16s. Dan3 l’avenir, i l faut
1rrl~pcc,c::‘0uc 1:t conntruction d ’ u n barr<xf de rctonue cr&ern r i e 1;rande6 pofj!ii\\)ililén
d’irriention.
Naturellement il existe aussi de grandes ressources en sols alluvinuw,
les moins lourds d’entre eux doivent Etre choisis pour l’horticulture.
Juocpl& maintenant, ltint&êt de la production des l&gumes 8 l’&..: rlle industrielle
s’est 1imitE aux tomates pour la conwrve.
Une fois que certain6 problèmes de culture
et protection auront kit& résolus, cette culture devra être rentable.
Il ne semble pas
exister de raison contraire & la production de grandes quantitbs d’oignon8 primeurs
pour llexportation et quelques essais sont & faire. 11 y a peut être aussi des
poseibilites pour les pommes de terre, si une variété as6ez r8sistante aux tempkratures
de l'apr8bLmidi est trOUVt?C,
Ces cultures doivent être limitées B la saison3 novembre .
A mai.
AprBs c e t t e periode, le climat devient trop difficile. Pour cette raison
le0 cultures fruitiEro ne sont pas 3 conseiller,& part celle du manguier.
La moyenne et la basse vallee du fleuve (Zone VIII1
La grande rdgion de Dagana 3 Bakel, qui constitue la moyenne et la basse
vallée du fleuve,ont quelques potentialitks pour le d&eloppement horticole; elle
reste cependant dgpendante du futur aménqemcnt du fleuve, et surtout d6 la construction
des barrages.
Cette r8giOn rlt(joit normalement 400 mm de pluie dans la moyenne vallJe
et un p-x moins dans la basse vall6e; elle a souffert depuis pluoieurs annbes
d’une forte sQcheresse.
Le climat cet sahélien; il est caract6risE par l’influence du vent du dbsort
3 ‘harrnnttan, qui est Écc, chaud et charcb de sable.
Dans la p&i.ode dominée par
l'harrrnttnn, d e ù6but mars 3 jtiin-j:jilTt:t, :t::;:,:l::ii:l:r.ntrl:‘es cent E l e v é e s , 1 ‘ e f f e t
d u v e n t e s t t e l l e m e n t néfnstc q u e In p r o d u c t i o n c?c lé,-ies e s t tr+?s difficile:
L .
f,emp&ratLire mfuirnr.?e h !Crltz?! !‘kCj@C; i -,.~i-~i-ztiil’e> rnny~~nr!c 27-jOoC.
C e t t e p&i-iode
e s t s u i v i e ~<XX- 1’ hivowqo , p3-1d~zt Ieq.!el I n tempCraturn r e s t e toujows Clov~Se
(m~zximum 36'C h MatArn) et 1 ‘lnlmidit& J)~UG IX~-qu&e.
L’hivern~age c o n v i e n t mn1 .Ux
cLllturco des 1Eplmcp par mtitc de In chnlcur, tic:: attlul\\lc:> d ’ inucctcn e t den
mal nd i c :3 .
Ce3 candi tiens rie ~rolo:?;:cnt :I!I~+:; la L:ni son tic:; pluie!i proprerncnt

L~:E -meilleuren C:~p?cCf: adaptéeo sont 1~23 poivrono roup:; et verts, 1~0 allùcri:incn t
1~0 tofxat,cf;, 1Cfl melono, l
e
gomb, le3 oignona, le0 pntatec ticücc:; 2: :‘c,;;oi::~
; ü
Guin6c.
iIorn;ile-ncnt t o u s 12s lf?tumeo Font cultivf5o en d&rut:, apAf lt: r e t r a i t
de3 eaux en octobrc/novembre.
Leur c u l t u r e d o i t ê t r e limitC\\c iu~x SU~S ~&x~u e t
b i e n d r a i n é s .
Les cultures fruitikes sont .&galement dbfavorisdes par l’influence de l’harmattan
qui peut tuer ou endommq-er 16s jeunes arbres.
Deux espEces soulemcnt prksantent
quelque intérêt :
l e manguier et le dattier.
Ce dernier peut avoir quelque
valeur sur le p1,o.n national parce qu’il ne peut pas être produit dans les autres
rÉgiona du S&dgal par suite des pluies. Entre Dagana ot Ma-km, les tempkratures
sont assez Qlevt?es et l’humidité assez r6duite A la saison de la floraison;
les pluies sont assez rares avant la rkolte en début juillet. Les dattiers peuvent
ê t r e f a c i l e m e n t nssoci8s & d e s c u l t u r e s d e 16gumes e t B c e l l e d u l i m e t t i e r
Leur protection est utile dans ce climat dur.
L’inconvBnient majeur est que
pour avoir de bonnes varikt6s de dattes, adaptees aux conditions locales, il faut
acheter des rejets de palmiers s&leotionnks,
les transporter et les planter avec
grand soin. Ceci exige des depenses et des travaux considdrables mais in&itables
pour la crdation d’une bonne l’palmeraie’t.
Le d&eloppement de cette culture
peut être envisa&
sous forme extensive si n6cessaire.
Le dattier s’adapte aux
sols lourds et aux sols 16gers s’ils sont bien irrigués et bien drainds.
I
2.5
LA CCbIHERCIALISA1’ICN
2.5.1
&pec-ts 6conomiques
de la production
La production do légumc~ est assur pca.r environ 10 000 maraîclzcrtl qui

.
Z-5-3
Circuita commercirrux d’exportations
Le producteur est en &nkral 1iQ 3 un exportateur qui lui avance les semonces,
et auquel il doit livrer sa production.
L’exportateur limite le plus oouvent son
action & un Recteur cl8terminb, ce qui lui permet de concentrer ~~1s efforts d’orSnnisa--
tion et de contrôle et rdduit QCS frais (collecte et transport). L’ensemble de la
profession compte environ dix sociét&u.
Le Ccuvernementen
1966, par l’interm6diaire des coop&atives coiff8es par l’UNICOOP,
a tenté de dbgager le maraîcher de l’emprise exclusive de ces exportateurs. Par
suite du principe de coop&ative qui ne repr8oent.c pas une wité &elle, la tentative
s’est soldba p a r u n demi-bchec e n 1971,
Cette entreprise Plac&e depuis QOUS la tutelle
de l’OlJCltD, Echoue &;alement en raison de difficul.tÉs d’organisation RMS bases
d’appui r&?elles, sans personnel spBcinlisÉ, sans service de contr&le.
Le Service
de commercialisation du Ccntrc c’Etnit mis a ~0x1 entike disposition pour l’assioter

!.r mnr:~fclier nvcc rxn quclrpco dizninofl Or! kilol;r,ammcr, dr protluc:I,i~!î auot idiprinc, 12
m6ciincri td r!n In fjunl itC, !;n tlir:pcrr7ion ~~<Op;lphiquc!, l';lcc~Jrl :!!.Cfi. il" y ,-
son Oxploitnt ion, n’inléïcono pnrr 10 cocuwrç~lt
o u
lc groonint,r. 11 r!o i t r-,q.i:::p:-
obli~ntoirerrxw&
IXXr 10 ihn~.Ihnn, 011 courtier;
1~51 trannnnctionr; r:c fo::t 2:: ;::-4
de c c dcrnicr f p o u r 10 qunntit<5 h 1 ‘e:ltimc (In \\43[3cul\\? oat inii,nn::r 1 ;:‘j:I:* le
pi x selon f:on InUJlour , In ni tuation du marnîchcr, ltfSloi~lement d o l’nxploitntion,
etc.
A Da.kzr In vonto n’cff’ectuc sur une douzaine da ma.rchEs de qunrticr, la
plupart du tempo nanu ~~a&, lea COU~CJ vwiant dlun point ?L un autre dnne des
proportiona conaitibrxbleo, nelon 1 ‘approvisionnement , la notion de qualité
Etant le plus souvent ignorée.
De gronda offorta ont 6tb entrepris pour corriger cette situation et convninora
lea responsablea do la néceaaitd d’implanter un marcho’ de gros (mdmorandum adreaab
i
nu &linistrc du d&veloppemcnt
rural, juillet
I
1973)+
113, ont abouti 3 la cdation

d’une Commiosion d’<?tude par Arrêt6 minist;&4el du 23.11.73 aux activit6a de
lut-elle l e Centra porticipc. I)os eoue-commi3Oions ont c’tE d~uignbes p0ur
proceder aux enqu$tcu prEli.minairea indispensables dans les diff&enta secteurs
int4re;sba, afin de connaltre le volume devant transiter par 10 mnrchb, le nombre
11 ‘usagers, les 3i.t~~ poaniblcs, e t c .
I,or3(p+l'OlleS aUrORt s?WnlS lrure rapportai
lea séances de travail do la Commiaaion pou,rront reprendre.
2*5*5
Autrea activbt69
Par ailleura,h la demande du Nrectew de Z’Ecole de formation professionnelle
d’horticulture de Cambbrbne, qelquea ooura de commercialisation ont &6 donnba
aux Blbvea des claaaea terminalea.
Deo Etudea o n t bt6 effootuboa sur lea oignona et les pommas de terre a~
SOrtbgnl, ainsi que aur l’hortioultura en C;Bn6re.l.
i:nîin, le conditionnement et In vente de la production du Centre ont 6t6 orgN?iaea*
C(]c: op&t’“LtioIlI~, rondue:~ difficilot; lar In ,yrande diverait6 do~ produite due
:Il1 I~WIIOIY~ f.i<r 9~1 ti vCa.r3 mis o n oocnin,orrt oopendnnt
pormia de concr0tiscr certainos
nc;+,i7jit&u toll(!lj f[tiG Ill .Ybl~GtiOfI d0 qU~lit5, 10 choix dee omballqy00 ot leur
~~3praviaiO~~~0rncllt, In diocuooion ùcn prix, In conaorvotion pnr 30 froid, 100
d~ff~~*ontcu conditionu utlirnitc?np,aI'
0i1pùc0 i 0n outre leo problbncs :Ic lfi tOlSJ0
(1~0 ::tockn de fournitUroa ot m,u~clnntliüos,
In rcchcrcho ùoe ddboucl~e’n et 1n vcnto
-t*‘v
.
..L. ro::s:ic~rçn,,tr o n t 6th onk*iuryJ6o.
L~:j (!pj':rihl'00 O~~~I';~!.~GliG Ont I'(?t%i0
1 il forrniit ion prnt iqua tic! 1 ’ II~::I~~~ 0~~0, qui
<r<:i.a~.l!oiilnllt :\\üsurc ::\\?:Il CC‘ E7t!Vicc.

t’
P
P

3. 1
~:l(l’O:X IX; Ii.7~:: Cl3ElJ.AIr, ZT AVIWIR D U PRGZZT
Leo objectifs visks par le Centre sont d’aider efficacemont le I7roducteur
s4nLZF;al ai 0, afin de lui assurer un revenu équitable pour les efforts consentis
et de contribuer au ddveloppemont
Economique du pays, par la diminution des
importations et l’accroissement des exportations.
L’augmentation de la production
apportera cn outre une am&lioration du r6gime alimentaire de la population.
Pour atteind.re ces buts le Centre doit chercher & promouvoir l’extension
des surfaces cultivEes et 5 intensifier les cultures en toutes saisons par
l’introduction des vari&tés adapt&es, l’utilisation rationnelle dlengrais et de
pesticides, la diffusion de nouvelles techniques de culture et l’organisation d’un
circuit commercial dans les march& internes et externes.
Il _serait utile
d’essayer de connaître la position exacte occupée par les cultures mara?chares,
compte tenu de ces contraintea techniques, de ces possibilités économiques et de
1 ‘orientation &n&ale de d&eloppement agricole determinge par le Gouvernement.
b ‘effort d’extension de ccl 1.7 activité ?I diffdrents niveaux apparaîtra plus clairement
et I ‘apport suppl6mentaire ouo pourrait offrir l’horticulteur B 1 ‘Qconomie nationale
et rdgionale acrnit plus ain& 3 identifier. La prolongation d’une assis-t anoe
technique daim cc domaine reste actuellement encore trés souhaitable.
D~~IS l’avenir, l’action de ce Centre, qui dispose aujourd’hui d’une infrastructure
op&ante,
devrait pouvoir s’6karcir et discipliner les autres productions horticoles
yo sont la culture fruiti?re et la’floriculture. Le Centre devra Bssurer une action
catalytique par la création de nouvelles unit6s de production et l'organisation de
la commercialisation.

v. .
1,~s essais mensuels orientatifs
dc comportnmcnt o n t df?montrE l’intE&t
des semis et d e s plantations h d e s tiriodes donr&s d e l’annEc. Ces p6rioriee
doivent être d6tcrmin6es de manibrc plus pr&isc afin d’obtenir dos productions
optimales aussi bien en saison s8che qu’en saison d’hiverno~c.
v i . Les essais d’écartement déjb entrepris pour quelques espbccs seront
pratiqu& sur d’autres es$ceu en utilisant les meilleurs cultivars retenus.
v i i .
Les essais effectués en vue de contrôler les dégâts causéo par certains
parasites importants sont insuffisants et doivent ôtre poursuivis. Ces p,wasitcs
sont:
Leveilluln tauricn sur Solanaceac, Pseudoperonosporn cubensis e t Er.ysinhc
cichoracearum sur Cucurbitaces “pourriture du collet” sur haricots, pommes do terre
et concombres.
v i i i .
Les Etudes et la lutte contre les nématodes Jllelo!ldoEwnz menées en collabox%-
tion avec 1 ‘ORSTOM doivent également continuer.
i x .
Los essais entrepris sur la conservation des oi,ynons et de8 pommoe de
terre durant les pkiodes d’hivernage doivent être répét&.
x. Une grande partis des semences de 16gumes ou de fruits sont importéco et
leur coût grEve lourdement les disponibilités en devises du paya. Aussi il serait
souhaitable qu’une action soit nntrcpriso en vue de la multiplicntion e-w place du
matÉrie vé&tnl; le pro~rarnme pourrait porter sur la production do wnwnccn d’oignonr.
et de stolono de fraisiers en septembra-octobre (ii- partir de plants imprt6:;), la
multipl icntion de :;~?IIII:II~CI~ Ue hnri cote nains, de rnclon.s, d o po:mnc?n rlc tCrI..II (provc!r!nrl t
de semrnce d ‘importntion) pour In dc~ibme cul turc!.
Le moyen <IF r~~clrlira 12 pXrioti-
UC
’ c!ûÏE:L:;i’cC C.;‘7‘;1 3 imul tc?ilGiiit2llt
CtLlilit5.

a
.:LT: entrepris sur les culturce spgciales p o u r ddterminer l a
Ilturnle doivent se powxuivre. Il s’agit ici spécialement
lisiers et d’asperges.
zrsonnel et le terrain disponible le permet, il serait souhaitable
un programme de recherche appliquée dans le domaine de la
culQree fruiti8res en collstxxation avec les service8 techniques
! th&mei: d’expbrimentation reprgsentent un travail important qui
i!ri 8 en même temps.
Les impératifs d’ordre 6conomique permettront
witr5e.
Certains objectifs pourront donner des résultats valables
utrc3 3 long terme.
Il est cependant ndcessaire de signaler qu’il
de brûler certaine8 étapes.
1
lui tcchnirme
,I’appui technique doivent se dkvelopper BOUS le contrôle des
;erviccs régionaux àe l’agriculture 2 Saint-Louie, Thiks, Diourbel,
iinchor.
Une somme doit être prévue au budget du Centre pour
iris e n swnences , enfyraia, peeticides et petit matdriel h o r t i c o l e
t:SRL!;.
.x1 avec les nociEt.és do protiuction i n d u s t r i e l l e h o r t i c o l e
jcvrnit n;nintenir IUIC 6troitc 1 iai ocn
y , . . nvec ?CD ~ociét’éo de
: t r i (2 1
en vus d’ftnhl ir den contacts r&liers et d’ncnurer u:le
r,tuel 1 e .

Les sites naturels encore di6poniùlca (fondo de "niayes" ou ~01s "tliors'*)
situés sur une nappe phr&tique peu profonde (2 FL 3 m), et RF? prêtant aux culture6
maralichbrea 6an6 afGnagements coateux, sont de plus on plu6 rares et meme
impssibles ?S trouver. L'extension continuelle de la ville de Dakar et do6 villagee
de 6a banlieue a pour conséquence la disparition de6 plu6 anciennes zonea
maraSchÉre6 de la r&ion.
D'autre part, la demnnde en l&pmes s'acaroft r6gulibre-
ment en raison de
- l'augmentation confstante do la population ~~capverdienne6;
- l'&olution des coutume6 aJ.imentairc6;
- 11am61ioration du pouvoir d'achat.
A ~13, s'ajoute une politique agricole d'intensification de la production de
certain6 l&.unas destine6 a l'exportation.
Cet ensemble de faits souligne l'urgence qu'il y a !I mettre Ijur pied un
programme visant à arn~liorer la qualit& et le volume de la production maraîchsre
de6 zone6 traditionnelles, ainsi qu'b entreprendre l'&ude de projets portent sur
l.a création de nouveaux p&imEtrea de culture 6quipbe d'une infrastructure
correspondant aux re6source6 en eau de6 nappes profondes.
- Prorrnmme dc vulrrarisntion et d'cncadrcmenl
Compte tenu de la situation de'crita ci-dessus, la vulgarisntion des nouvelles
t.cchniriurl:~ nt J "cncndrcmcnt devront être d&clopy~n et envirq$6 de deux mnnir?res.
ij : .&;c p1-\\ d;ulr; le6 zones rn;traSchZrcs CXi.iJtcmtC3 qui auront
besoin <'lu1 encadrement
reletivpwnt irnpr+,z!t vu la dispersion de6 cultures et lco difficultCs de circula-
tir!] d'une "nihve"
1 h l'autre.
Lcu agents r.1~~~~~156 dc cc travail devront Etre
spc:c~nicriiwt pr&-mr~s pour- cotte tfiche; leur pro,~r~m~no dcvrn par-ter 31~~ Cie:: points
p&cj r; afin d 'Eviter une trop grirntle clinperai.on cil.,r, i~cti~n:~.
I,f ~4 !)riori t53 aci-Ont :

- Proflamme de formation
Tout progr<amtne d'encadrement et de vulgarisation implique la formation d'un
personnel qualifié, ponsbdant lefl connaissance s nécessaires B la Aalioation de
cette ttiche.
Le Centre de Carnbérbnc pourrait dans une certaine mesure assurer
cette formation.
D?~IS la situation présente (infrastructure d'accueil réduite),
le Centre pourra envisaC;or un programme Port=ant sur un maximum de 15 R 20 Élis~es
externes, pour des tiriodes limitAes B trois 8 quatre mois.
Ces sta.i=iaires devront obligatoirement posstlder une formation horticole
de base.
Le at‘a@ prbvu au Centre pourrait se dbrouler en deux temps. Le premier
serait consacrE au recyclage des connaissances techniques des st-;iaires, plus
spécialement de celles portant sur les sujets prioritaires du prog%mme de .
l'action de vulgarisation prévue pour les zones maraîchsres tradi-tionnellen.
ParallElcmcnt,
il sera nécessaire de les initier aux mÉthodes particuliares
appropriées aux problzmes sp&ifiques des %iayes'l.
La deuxième pdriode aurait
lieu sur le terrain, dans des exploitations proches du Centre, afin que ces q?nts
awièren-t unt: cxpiiriencc pratique tout en restant en relation Qtroitr: nvcc lc
pcroonrxl de la sttltion.

3.5
DEVELOPPEMEXT DU CENTIiE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L'HOATICULTURX
3.5.1
Personnel
Il serait souhaitable que chaque section (celles qui existent
d&ja ainsi
quo celles qui seront créées) dispose.
de deux fonctionnaires des cadres
sup&ieurs, du niveau dlingtkieur horticole de pr&ference.
Le volume sans cesse croissant des essais réalises au Centre nticessite la
crbation d'un bureau chargé de leur analyse statistime.
Ce bureau devrait
comprendre au minimum trois personnes, une de niveau d'étude secondaire (~XC~
laur6at) et deux de niveau primaire sup&ieur (brevet).
La cr6ation de nouvelles sections ou l'extension de la superficie des cultures
n&essitera une augmentation du personnel subalterne, ouvriers et manoeuvres*
Pour
chaque implantation dsns le domaine de l'exp&imentation horticole, les besoins
en personnel peuvent ôtre estim6s 3 un agent subalterne, trois ouvriers et sept
manoeuvres par hectare et ceci pour les cinq premiers hectares.
Par hectare
suppl&mcntaire ce nombre peut être diminuk d'un ouvrier et de deux manoeuvres-
3.5.2
BStiments et matErio
La création do nouvelles sections au sein du Centre accompqlécd'uneextension
(1~ !,F. -!ycrficic cultivÉc nhensitera In c o n s t r u c t i o n d e bureaux e t d c ma@.ains
complfncntnires e n fo!lction àes a c t i v i t é s prbvueo. L e rnat8riol cxintCXrit e n hn
Ictnt r;c:üt --‘“Yzir
L:u Y.
zx.x b e s o i n s , a 1 ‘exception du
m a t é r i e l d’irricntion
q u i dovrcrit
F t r e complc’té e n f o n c t i o n d e 10. r;urfacc h i r r i g u e r .

3.6
CREATION DE fXI?'I!mS DE PRODUCTION A VOCATION ~LkRAICmRE
3.6.1
Justification
La cr&tion de centres de production dgcoule de l'arg-umentation du pLar* 3.4
et des recommandations pour un programme de vulgarisation et d'encadrement en
milieu rural maraîcher.
Les point6 et3sentiels en sa faveur sont:
- le manque de nouveaux sites propres 3 l'exploitation traditionnelle, et
irA.gable à partir de nappes peu profondes (céane~);
- la régression continue des plue anciennes zones maraîchkes envahies par
l'expansion doe centres urbains;
- une demande accrue de produits maraîchers provoquée par l'expanoion dbmopa-
phiyue, l'évolution des coutumes alimentaires et l'amélioration du
pouvoir d'achat;
- l'intensification de l'exportation de certains l&umes.
En conclusion, l'ensemble de ces facteurs met en &idence la nécer;sit& de créer
de nouveaux centreo de production irrigués & partir de forages en nappes profondes
I
pour satisfaire une demande en hausse, alors que l'on asoiste actuellement & une
stwation cinon a une diminution des surfaces traditionnellement cultivées.
3.6.2
Concent de rklisation
La mise en valeur de nouvelles terres de culture en utilis<mt les dis;onihilitéo
en eau de In nappe profonde impose et permet tout B la fois une orpnir:ntion plue
efficace quo celle actuellement existante dans les zones traditionnelles des
cultures maraîch3res.
F:lic impose des moyens d'cxhaurc coateux &II.~ l'utilisation n'cct juntifie'c
ct ~cononiquemcnt vnlahlc pur: par une exploitation intcnsivc et collective.
l,'importa1cc ùcs LwitEs dc p r o d u c t i o n d o i t c^tro e n r e l a t i o n é t r o i t e nvrc lcr;
ùispnibiliti:r;
en enu, les rcwources h u m a i n e s , In topocrnphic du si!.(: c’s 2~s
qualitdo p6dologiquco du 601.

- IA l>lanification dc l’C?3f&l~yrcmcnt
dos unites d
e

production doit r;o concevoir
de maniére progressive en deux temps : dans une premihre phaso,un 3 trois
centres seront cri%s afin de juger et éventuellement dc rectifier
l e programma é l a b o r é . Dans une deuxième phase,le nombre et la concentration
des unit& augmenteront suivant les r<rnJJ.krt? obtenus, suivnnt les besoins
et l’expansion des march6s urbains et le dCkolo!jr*mcnt
des exportations.
- La uromanunation
des nroductiol- devra tenir compl.~: d’une certaine sp&ialisca--
tion déterminQe par leur implat;tation g6ographiquc.
- La création de vill‘ayes destin6s 3 accueillir les erploitants et leur famille
doit être prévue. Il est impwtnnt que 10 maraîclr*r rbsidc sur lc lieu de
son travail afin de limiter l f mraxirnum les pwtc- de tempn et do permettre
un contrôle constant de 80s cu.l%wes.
Ceci impliquerait, dans certains
cas, la construction d’hole, de dispensaire, etc.
3.6.3
Etude et financement
Il dbcoule des diffk-ents points mentionniis ci-dessus qu’il est indispensable
de prbvoir une étude compl&e faisant appel pour leo diff6rents secteurs h des
spEcialisteo (&onomioto , p&dologuo, sociologue, hyckologuo) et çeci en collaboration
Etroito nwc 10 centre p o u r l e d&oloppcmcnt d o l ’ h o r t i c u l t u r e .
Il est 6vidcnt q u ’ i l n o p e u t ctro fait appel h ces e x p e r t s nvnnt t] ‘avoir tibterrnin6
loo 2.nnc:: 4’ir::],l~n...‘.,*tiorI dco futurs ccntrori en fonction do ccrtn~na cri t2.1 O:.T
0 t da 1 n <:or!nai:l~ jQ:lr.:e ~G~I~I,LI.~c d o base c7ur Ier; tlisy3~ilrilitGc C!U torrc::, la ]‘rG::r!icc
J() ,,;>:,,‘*’ v,i!!.J’:li.j ‘:!Je , etc.
. . :
I]n~2 ac tioii d furGence SSt rccorw7ntl& j-wlr 1.2 I*~.Cal i::r:tion
d 'cric tclls Ctutic.
IJn :‘j nm?ccincnt doit ôtrc? ]x‘h , ~~III- <:ouL~l*.i I’ l e cuiit (I<x:: troi :: pl?;ir.:r, nliccc:;::ivcs
C!C In l*Cilli :;:itj,on, ?+, sr+VOi 1’:

cette somme couvre:
nivellement et terrassement
routes et 0:czSs
raccordement au rgsoau 6lectrique
,am&agement dos brise-vent
amRn~a.gcment hydraulique et irrigation
constructions diverses d'exploitation
transport et machines
impr6vus et divers.
- cr6ation d'un fonda de roulement ou prêt de campa,yne, estimable entre
900 000 et 1 500 000 FCFA/ha/an.
Ces prêtG de campagne couvrent les fumures
minérales et
organiques, les produits phytosanitaires, le petit outillage,
les semences et les pkants , les fournitures et emballages pour la commercialisa-
tion des produits, la consommation de produits divero (carburant, lubrifiant,
&lec.tricîtC,

etc.), le personnel d'encadrement, lea m&xniciens,etc. ’
Afin de prdsenter les meilleures garanties, il est indispensable que les
exploitants se r&nicsent en groupements de producteurs et constituent des soci&tés
indépendantes en se conformant à un code national.
Dans ce cadre ilsseront
plus 3 même de bén6îicier de subventîone et de prêts. Le3 modnliths de remboureement
(devront être &udi&e:i en fonction de la rentabilitb de l'exploitation et suivant
La f o r m u l e wt l a :.~Ource tiu fiw.nct:lwnt.
3-7
OHGjùiISi,TIo;: uu LA [~(#,~,ü,;i~I~ISATIO~7
/
3*7-l
I,e3 patit? rniw,zîcl!nrn

3.7.2
Coop&ation avec la pro(?uction industrielle
Le Gouvernement du SénC&l,conscient des potcntialit6.s 6levées du pays et des
la.rflo ouvertures offertes par 1 ‘exportation, a encours.&, par une sérieuse
participation, l’implantation d’une grande sociét6 agro-industrielle, la EUX~~IEGAJJ~
Le dbpnri; de son exploitation a été rendu. difficile par la grande s&hcressc des
dcrnibreo ,annéeo qui n’a pas permis d’atteindre les objectifs pr&us. L’impact
de la jeune socidté bTr le maraîchage traditionnel a subi, de ce fait, les mêmes
retard:;.
I!algrE lez efforts, cet impact s e r a d i f f i c i l e e t a s s e z l o n g 3 Etabli1
tant nont différentes les méthodes, les conceptions, la nature des productions
des 1~1s et des autres.
~i’~~:~w~r~~i:~r,,
il ~13 fzit m:cun doute que tout doit Ctre c;ntrcpri:3 pu2 c0IlVi'il:Cl~~!
?c cm~nîcher dc la nt:ccr,sitb :ic produire dc:; Ic’gume~ de hnutc qunlitr?, ::artoui
;:cÿ..r Ic:: C~:~&CC~ dcstinBea h l’cx~>ortation v e r s lesqucllco i l d o i t 3’or j 0::~ <, 1‘.
11 fnrit. rpr ‘ i l toit p~rr;~~adé que üeulcu cc3 s p é c u l a t i o n : ; :;Ont cnp;kblc?:; c i ‘;iIJ3;T?i’
1':~$lj.o~ation ~213 33 r&rnu.dratiol:; il n donc intFl*Ct A nc pnu nc: liiniter 2:1X
GCiIl ü p r o d u i t s rC:;crv~:;
;i. 1 “n!:l~:‘ilvi:;ir,,nt?cln~~n-t
du rin.rcl~C da.k;u.oi:;.

TO\\I s 02~; cf’fortr; tcndnnt 3 1 ‘nrdl in~-.71.i-c r’, r,:i r!6~v*~lopponcn t ci<’ In y-oduction
rcntcront
vains s ’ i l s n e s o n t par: c6mfil6tGs nnr tinp orcanisntion vert: l'nvnt, c'eflt-
3--dire:
de commnrcialisntion,
(1~ consorvntion et tir transport.
I,es r!uclqlln!l r?uportnl.Pllrn
~rl:il~lr:, dont 1 'nctivitc! pour la plup;~rt. rente
limi-t&3 aux haricots verts, devront Etendre leur champ d'ac,tion ?I toutcn les
nutreo npfkulations:
cour&ette3, aubergines, pivronn, concombre:;, tomates, etc.
Leur politique commerciale devra être revue,
c'est-&-dire que leur prix à'achat
au producteur devra davantage suivra le cours des vcntcson Europe, et non par;
seulement lc volume offert & la production, comme ils le font actuellement.
Ils devront par ailleurn faire preuve de davantage de dyn.amir,mo en incitant
le producteur 3 produire plua et mieux. Ils devront rechorchcr h btnblir deo
relation5 suivies et confiante9 avec les groupements en leur assurant des contrat8
.3 des prix &uitables et r&mu&ateurs.
Ils devront par exemple fonder COS contrats sur deo, prix garantis, auxquels
6 'ajoute une participation aux b6néfices, afin que les producteurs soient convnincus
de leur intdgritk et de leur d&sir de 10s aider et non pas dc les exploiter. C'est
en parvenant 3 persuader 10s maraîchers quo les exportations reprhsentont la cuite
1oCique et normale de leur travail, en les faisant pnrticiper aussi bien aux
satisfactiont3 qu'aux difficult&o, que ces commerçants rempliront rbellement leur
fonction.
En cas contraire il serait souhaitable, pourpallier leur carence?
de prévoir par exemple la constitution d'une eocit%6 d'Économie mixte deotinbe
3 SO substituer a eux afin d'assurer aux maraîchers le service commercial qui leur
est indiownsable.
Dany ce contexte, EUlHiEIGGAL pourra jouer efficacement un r61e de stimulateur
des ~roupemcnts de producteurs pour la gamme de produits qui l'intéresse.
Cependant le point le plus important rer;te sano aucun dowte l’orpniaation des
trnnnprts. L ’ a v i o n , oeul moyen utilioable actuellement, est incompatible avec
une larp e x p a n s i o n d e s e x p o r t a t i o n s . E n effet, ses t<arifs C?~CV~R ( 1 2 0 FCPA&
brut trnnqortc') ct. lc3 frais ann~xcs qu’il impose linitcnt son emploi aux quelque3
~p&culntionn
dont 10 p r i x d e v e n t e Europe e s t c a p a b l e d e l e s s u p p o r t e r ; c c s o n t
1~0 lp.ricotr: verts, les f r a i s e s , lcr, p o i v r o n s ; l a moyenne des c o u r s de CC~
lé~p~moo cn FrGancc est supbieurr: >. c>,oo ?‘b’/kg-
p o u r to11::
1 c!; wtrcs, r;c111
l
e
trn?l::p3rt cln2.itirne, flr)!l-t 1~::; tarif:; ne tlcvrnicnt
pi:; ùdp-w!:c!l~ 35 ]~~i*‘li/kg, er;t envi ::npS2111c ; 12 m i ::c en :;CI‘\\ i C:C do rno,yc~nt: C!C t rnnapor t
px 011‘ :; ) n-r$rc donc comc 10 cc~::ipl~nc?nt ini! i ::pwr.;i bic dc twltc tantntira c!e tlévclop
I,Cj::Crlt de 1 ‘)ior t iCUltllI*r: I;:ar:tî;:lii~r~~.
or > 1 ’ ci t,uc!c
.
;1;~~':'0!'0::::1"
tiu prol:l ht: nn~!la
3 pr::;cy (,11’il n’,y:it rio créer ut1 VCI’it:llrlt? :;r:rvicr p1li1 ic, car i c i la l3~:rporl:;;li~il it6
.

2.
Frnir, de contlitionnemcnt
3. EJ~IballagC (CatOn r e n d u s t a t i o n )
4 .
Frais Stock%e frigorifique
5.
TrnnsIxwt .sta-tion-aEroport
6. Mise en fob .
Total des frais au SnL'gal
7.
1tLG-I; = 120 RFA sur brut,
soit sur not (+l$) = 132 FCFA, soit
3. llEclln.~l;crilollt , transit, trannport Orly-Runcin
Total

Commission vente & quai (8%)
O,?O
E r e i n t e (lWh*)
0,25
Total.
3.704
Contrûle des e x p o r t a t i o n 8
L e S6ne’gal j o u i t p o u r l ’ i n s t a n t d ’ u n e tr&e b o n n e renommoe s u r l e s marchks
europGens e t s e d o i t d e c o n s e r v e r c e t t e r é p u t a t i o n .
Le développement des exportations
r i s q u e c e p e n d a n t d e p r o v o q u e r s o i t d e s e r r e u r s , s o i t p a r f o i s d e s f r a u d e s .
Or, pour
carder s a p l a c e , e t p o u v o i r d é f e n d r e se0 p r i x , l e p a y s d o i t s e protéger c o n t r e
1 ‘inconscience de quelques expéditeurs, s u f f i s a n t e p o u r p o r t e r prf:.iitdice a 1 ‘ e n s e m b l e .
Aprï?n a v o i r d&fini e t publie u n c e r t a i n n o m b r e d e n o r m e s e t étal,1 j rat-t reglement,
i l c o n v i e n d r a d o n c d e m e t t r e e n p l a c e u n c o n t r ô l e de qualit.,C 3 1 ‘nupr*rtntion. Malgré
t o u t e s l e s difficult6s d ’ o r g a n i s a t i o n q u ’ u n t e l s e r v i c e ene;nce, il *-‘ait3re i n d i s p e n s a b l e
et bénéfique dans le temps pour la profeesion tout
entikrs.

- f;,!!., ! li!ii<ift
-___-- -...-
Il o'avére que touteo ces wzti,vit48 oont étroitement li&es entre elles; elles
d é p e n d e n t
les unes des autres, et toute nbgligence 2 l’égard de l’une d’entre el.les
entraînera 1 ‘échec de tout 1 ‘ensemble.
11 s’agit donc d’une opération qui doit être considérée !I 1’6&elon national
et dont les grandes lignes doivent Btre prises en charge au niveau administratif
g6néral afin d ’ assurer la coordination, la liaison .et l’équilibre des diverses
actions & entreprendre dans les différente secteurs de la profession.

. . .
,
.
Autargine
63
13
80
5
75
20
2 l/m2
4 l/"Qj ;ojlp
Ii) l/m'/
2 x P<ar
2-j j
jour
20 ljrn2/
4j
.
Chou- f 1 eur
‘10
90
60
5
85
20
2 l/rn2
4 1/m2/j
10 I/~I'/
10 l/m2/
2 x Par
2 j
2 j
jour
.
Concombre
26
23
33
5r5
60
25
5 1/m2/j 5 l/tn2/j :” ja 12
10 a 17
2 j
*
Courgette
78
Y2
100
4
60
25 4 1/rn2/j 2 :/m2/ :sjl/rn2/ 12 l/rn’/
3 j
-
.
Frairiier
QO
,
29 300 6
65
35
-
1,~ l/rn2 6 l/m2/
6 l/m2/
3 x par 2 j
2 j
jour
, H a r i c o t -
80
120
60
7
25
4 l/m2/j
8 1/m2! 12 1/m2/
10 l/rri?/
Nain
2 j .2 j
2 .i
. H a r i c o t &
80
120 60
7
25
4 l/m’/ j 8 l/m2/ 12 l/rn2/
10 1/m2/
rames
2 j
2 .i
2 j
. L a i t u e
08
46
08
4,5
70
20
2 l/m2
5 l/m2/j10 l/tn*/
10 1/rn2/
2 x par
2 j
2 j
55
35
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10 l/m2/ 15 l/rn’/ 15 I/m2/
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Directeur du pro,j-t
1,. I<. ‘i’J~rw~:r
Directeur ciu projet
H. Van der Vckcn
Spécialiote e n maraîchère
E.F. Collingsood
Spécialiste de la protection
des plantes
Octobre
1 3 7 2
DGcombrc 1 9 7 4
F’ormatcur - vulgarisateur
Janvier
1973
D&embre 1 y74
Spécialiste de l’organisntion
d e l a commercialisation dr!
18pes
CkAObT‘O
1972
D~ccnbre 1 9 7 4
H.P. Itludoln
Expert nsooci6 en mnrn*chs~c
Janv i c r
1?‘13
16cembre 1 9 7 4
C.A. Munt jwerff
I3xper-t acnocib en vulgarisa-
tion
IGwmbre 1 9 7 3
Juillet
1?73
S . Jioordtt Va11 Eysirq:a
l?xpert ar,r,ocié en vulgarisa-
tion
Aoiit
A?73
Décembre 1974
Parnonne national
Janv i c r
1973
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D&cmbrc 19’13
Juin
197%
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I~o:n
SpEcinlit4
Durée
Liru et pays d'6tude
Dfbut
F'in
(mois)
Hncine Mthily Cultures maraîchsres
Station E?eit-Dagnn, Israël DEC. - Fév. 1974
Station expérimentale
"La Mqyora" , E;spp@e
Ears - Mcarn 1375
Station do recherches en
cultures hwticolen,
France
Avr. - Mai 1975
IRAT - FbXtCt?
Avr. - Juil.1974
OHSTOM - :;6tlé~al
Nov. - DOC. 1374
3x3. II~JvuFLEc, Francr
A-m. - Juil.1974
Apncc gouvernementale,
Israkl
AoGt - Oct. 1374
Ibrahima Diop
Commercialisation
OCE, L!aroc
Jan. - Fév. 1g;r,
IHWl%EC, Franco
Iklrs - Juin 1374
WL, Piëmce
Sept. -oct. 1974

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Clirmttifreur "Air ilcll"
;' 13 1 $VI
Pompe dlcctrique F-lygt B. 2050 - 1 ch
1 324,;3
Pompe klectrioue Fly& B. 2066 - 3 ch
6JIJ ,y6
2
Pompes électriquesFly@ R. 2102 - 7 ch
1 (i54,62
1
"Fork lift" ,arriEre-chargeur "Holder"
830,99
1
Devant-chargeur, hydraulique "Holder"
1 407t74
Houe, rotary 3Holder"
1 207,55
2
Tracteurs, "Holder", Coultitrac AG 4
7 027rW
4
Pulve'risateurs, Knapsack mist '?:olclcr"
456@
Hemorque "Holder"
970,13
2
Houe, "Holder" capacité 8"
223,YO
Pulv&isatour, "Holder" avec Kolbox pompe
366135
2
Tracteurs, Universal, "Holder"
1 361,32
2
H o u e ,
"Holder" capacit'z 4"
245,3’
Remorque, Volder" T.225 B
378,30
2
Houe, "Holder" capacit6 2"
261,oo
Cultivateur, rotary "Holder"
429‘62
Cultivateur, Holder
223,27
Microscope,
"Olympus" FHFTR
480@
Microocope,
ttOlympus'~ Med. X.Tr
300,oo
Lecteur, Microfiche
170,ofJ
1
Machine a photocopier Thermofax YSecretary"
400 ,oo
1
14achine 5 Qcrire 4101ivetti"
245 PJ
Calculatc'w l'Olivetti" ~-26
420,oo
Eureau avec table pour machine & 6crire
306,56
6
Wireaux
1 765,60
Dalance, capacité de 6 kg
295 (36
Bal=ance, capacitb de 60 kg
264,88
~jnlance, capacité de 12 kg
362,Ol
~.xlance, capacité de 6 kg
356,17
1
Palmce ( cnpacitb de lr> kK
366,?6
Abri
me't6o
260 ‘00
::;-oupf? comprcY:m:r "GI-r~~,~!;::cnr;;lr"
3G6,lO
IG;?':hin': ,A c'crire 4lectriquc "OI ivctti"
3'10 ,OO
incl~bntcur,
"Callcnk~~p"
5 33 ,oo
It:nt,briel tl 'irrigation "C;outtc h [:outt.e"
6 I'pj,j'!
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ZQI\\JES RE, DiIVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE AU SFiNÉGAL
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dans les cultures maraîchères du Sénégal - ORSTCM.