P R I M A T U R " DELEGATION GENERA~ ALARE% ...
P R I M A T U R "
DELEGATION GENERA~
ALARE%
C%E SCIJXNTIFIQUE
ET TECHNIQUE
L'AMELIORATION VARIETALE
DANS LAREGION DU FLEUVE SENEGAL
1. Recherche de variétés tol6rantes au froid
II, Recherche de variét6s à haut potentiel de rendement
III. Contribution à l'étude de la repousse du riz en ri-
ziculture irriguée.
Par Aliotie COLY
Ingénieur de Recherche ISRA
Projet Sp#écial A.D.R.A.0.
Richard-3011
Rapport de synthèse
I ISRA - FLEUVE ’
BIBl.IOTHEQUE
Nd,7978.
m3c.w . . ..#..S........
I
,'
4
.
1
ASSOCIATION POUR LE DEVEZOPPEWT DE LA RIZICULTURE
EN AFRIQUE DE L'OUEST
(AÇD.R.A;O~)
I
IXTRODUCTION
i
La zone sahélienne est riche en potentialités rizicoles qui sont
encore peu exploitées.
La maitrise complète de l'eau en perspective, avec la construction cnvi-
sagées de barrages, sur le fleuve Sénégal libérera les énormes Jossibili-
tés existantes de riziculture irriguée.
Les objectifs en matiere d'Amélioration Varié-tale, sont définis
en fonction des prioritês de développement rizicole à court et long terme
et orientés vers la solution de problèmes vapiétal, agronomique et tech-
nique quivc:lorisenGle travail des riziculteurs et les investissements
coûteux nécessaires à la réalisation de périmètres hydroagricoles avec
maitrise totale de l'eau,
Le problème varié-ta1 est d'une importance particulière, dans le r
contexte d'une riziculture intensive qui doit précéder les aménagements
envisagés. Ce problème se présente sous plusieurs volets :
- Les variétés devant étre préconisées pour ce type d'aménagement
doivent &tre hautement productives, répondant à certains caractères or-
ganoleptiques au godt du consommateur de la région ou de la sous-région
POssédant de s cycles appropriés permettant la double voire triple culture.
- Le problème de résistance variétale aux maladies et insectes
doit être abordé parallèlement, du fait de la possibilité de modifioa-
tion de l'kco-système de la sous-r6gion avec les aménagements prévus et
la riziculture intensive qui en decoulera.
Les contraintes climatiques sont, dans une large mesure des facteurs li-
mitants dans la sous-région. Il s'agit en l'occurrence des problèmes de
froid et dc vents chauds qui se posent avec acuité pour les cultures de
riz en saison sèche. Une large adaptabilité des variétés, indépendamment
de la saison est souhaitable. Ce qui implique que le choix des variétés
doit se faire en tenant compte de ces facteurs.'
. . /
. ..*
2
- La présence de sel dans certaines Parties des zones rizicultiva-
bles du fleuve Sénégal, constitue un o.bstacle à surmonter par la
recherche de variétés tolerantes.
- Les oiseaux constituent un problème majeur pour la riziculture
de saison sèche. Un type de variétés appropriées doit-étre trou-
vé afin de réduire les dégats qui sont extrdmenent importants.
Le programme de recherche du projet spécial en matière d'Améliora-
tion Variétale, pour la remière phase, a été axé essentiellement sur les
trois volets suivants :
- Recherche de variétés hautement productives, ba-
sée dans le contexte actuel sur l'introduction
de matériel végétal à partir d'instituts spécia-
lises.
- Recherche de variétés tolérantes au froid
- Etude de.la pcssibilit6 d'utflisathoa de.la
repousse du riz.
Les résultats que nous vous nrésentcns dans ce rapport constituent
une tentative de réponse aux différentes questions que se posê et doit se
poser, le d&velopT)ement rizicole de la zone sahélienne.
Ce projet de recherche sur le riz irrigué a été financé sur fonds
canadiens (CRDI) et CIDr'r), Nous saisisBons ici 1'oÇcasion pour remercier
les responsebles de ces deux Agences Cariadiennes de développement agricole
qui cnt rendu possible l'implantation du projet spécial 1;DRAO Richard-Toll-
Fanaye.
Nos remerciements au Docteur KER du CRDI à Dakar qui a manifesté
un vif inter& dès les premières heures pour la mise en place du Projet
.*. / . . .
3
Notre gratitude et nos remerciements au Directeur Général de
llISRA Monsieur Louis SAUGER, Monsieur Gora BEYE Directeur du CNRA de
Bambey, Monsieur Mamadou SONKO Directeur f2X.A de Richard-TO11 qui ont ma-
t&ialisé ce projet par leur assistance quotidienne, leur collaboration
et leurs conseils.
l .>I/....
4
I - Criblage variétal pourla tolérance au froid.
Le criblage de variétés tolérantes au froid est un des objectifs
essentiels de l'kmélioration Varietale dans la sous-region. Les basses tem-
pkatures Observ&es dc mi-octobre à fin Mars posent de sérieux problèmes à
la riziculture de saison sèche (Fig. 1). Le riz est dès son jeune bge, gra-
vement affecté par les températures en deça de 20°C en présentant des symp:
tômcs de mauvaise reprise au champ, de nanisme, de jaunissement et d'un al-
longlcment considerable du cycle végétatif accompagné d'une forte stérilité
des graines.
L'effet des basses températures sur le riz se manifeste à diffé-
rents stades de la vie de la plante :
- Levée
- Vdgétatif
- Reproductif,
La levée et la phase végétative sont généralement affectees par
lrs kempérature de l'eau, alors que la phase reproductive l'est par la tem-
pérature de l'air.
Le criblagc que nous menons pour isoler des sujets' porteurs de
gènes de tolérance au froid se fait sur une base triangulaire :
- Stade émergence de la plantule, aux phases végétative et re-
productive.
La complexité du pPoblème de criblage des variétés tolérantes
réside dans le fait que le caractère tolérance au froid n'accuse pas une
continuité verticale aux différents stades végétatifs du riz.
Il est gjnéralement difficile dc voir la tolérance se manifester
aux différents stades de croissance du riz.
.
P
5
6.
Le cas le plus typique est illustré par CHINA 1039 présentée
dans le programme international de tolérance au froid comme témofE tclé-
rant.
CHINA possède, une excellente tolérance au stade végétatif,
mais devient extrêmement sensible au stade reproductif accusant ainsi une
,stérilité avoisinant les 100 96.
L'etudc de la tolérance au froid au champ requiekt une dlmar-
che et un esprit critiques à tous les niveaux de l'étude du phénomène. Cet
aspect du problème est tenu en considération dans la procédure de criblage
que I1GUS avons adopte au centre de Richard-Tell. Le matériel végétal intro-
duit (generalement des indicas) est mis en culture tous les mois à partir
d'octobre (après avoir préklablement étudié son cycle en saison humide).
G-q.ui nous permet d'appréhender le comportement du végétal dans toutes ses
phases végétatives durant les périodes concernées.
Au cours de la première phase de fonctionnement du projet nous
avons testé plus de 500 variétés.
Durant la première année, 400 numéros introduits ont été mis en test de
comportement en hivernage pour une étude de caractères agronomiques. Les
résultats de ces teste sont consignés au tableau 1. Ce test constitukit
une étude'préliminaire du criblage pour"ia tance au froid.
Pendant la saison froide 76/77, le criblage a porté sur 286
numéros qui se ré'partissent comme suit :
Test international pour la tolérance au froid 157
Introduction 129
Le test international sur la tolérance au froid a permis
d'isoler 14 variét&s (Tableau 1). Celles-ci ont été reprises en test de
tolGrznce au cours de la saison froide 77/78. Les résultats n'ont pas été
depouillés au moment de la rédaction de ce rapport.
Tab;Leau 1 : Variétés retenues pour la tolérance au'froid,
Cycle
Variété
Hauteur
Floraiscn
Matyrité
(4
50% bJours)
(jbard
K 4.l -85-l
70,3
106
"136
K 2E - a6 - 81
71,a
109
'145
K 41 - ~46 - 1
a8,a
116
146
K 28 - 77B - 2 - 1 - 2
76,O
112
142
K 28 - KH - 74
7a,a
113
A45
K30- 820 B-l
76,3
115
'146
K 31 - 163 - 3
9a,5
106
i3a
K 35 - 54 - 3
7083
115
147
JUMA Nol
76,O
Al7
i47
HABIGANJ BORO II
733,O
120
i51
GIZL
103,v
128
?56
IR 1846 - 300 - 1 - 1
97,a
125
153
LiZUCENA
102
in
$57
DODO
103,l
128
15s
1
- - -
- -
1 - e
8
x,es 729 rmhros d'introduction ont permis de déceler 6 vartétés
- PRATAO
Origine
Brésil
8 % de stérilité
- LENG KVANG
Il
Chine
27 %
n
- hZUCENL
n
Philippines
30 %
n
-DODO
n
Corée
31 %
n
- HR 33
11
Inde
A4 %
n
-C - 21
n
Philippines
25 %
11
Quatre de ces variétés se sont bien comportées à la levée z
- PRATAO
-C - 21
- DO DO
- HR 33
17 variétes (Tableau 2) uniquement des indicas de haute ta Ile,
versant facilement ont été isolées. Celles-ci nous servirons comme
éni-
teurs dans notre prof;ram-:e d'hybridation qui commencera dans la deu ième
phase du projet.
. . . y...
*
Tableau 2 : C!aractéristiques de 17 variétés isolées pour
leur tolErance au froid..
_.
..-
w
$J de stérilité !
Variété
Saison fsoide
SaiY
WiRSHI
10,4
391
NIL0 48-L
18,3
?3,1
NIL0 4.8
15,8
15,2
SATHI
17,6
296
.'LP 430
AO,
794
BULULRFAN SILJG
15,9
14>2
DOURLDO !GULLIi‘.
10,6
68
VI&RY L';vi\\ -4
Il,4
2,9
Vi&RY LJL - 739
13,4
soIQzo - 1196
14,7
THkNGONTZ
898
ai. moy (L.B.B. - 22)
10,8
snLw:ti
13J
'I3,6:
Pi,RE MIN.I&
PARE Ni',NGH'-
'SE PULUTEJz';
%E PULUTS?$JTQJ
Les six variétes suivantes : P!?RE MINF&, PARE N>:NGWI, 13 PULUT
EJi'.. et !+SE PULUT S,'JTi;N son éli-
minées par la suite à cause ie
leur cyqle trop long.
. 4 J...
1 0
Des études organmeptiques sur ces variétés ont donné des résul-
tats satisfaisants. VARY LAVA * 739, VARY LAVA-&,&e sont révélées ies meil-
leures au point de vue gofft et cuisson.
D'autre part les variétés du tableau 3 ont été retenue&
Tableau 3 : Variétés retenues pour leur tolérance au frbid soit
au stade végétatif soit au stade rcproductif.
Comportement stade (jl)
'Variété
I
3
Végetktif
Reproductif
CXINA
t
"
BARU
f
CALROSE
+
+
KH 998
sr
+
I?JGA
-b
c
KULU
+
+ :
>L_." J
:
io
+ Bon comportement
- Mauvais comportement.
La variété KH 998 offre le type de plant recherché. El!le est
recommandée au developpement pour la tester en condition de vraie!gran-
deur d'exploitation.
100 autres varietés ont et6 testées dans la m@me
,
annee , le criblage a permis d'isoler 47 sujets qui ont été repris' l‘année
suivante. Les résultats sont analyses aux tableaux 4, 5 et 6.
Lc mise en place de l'aire protégée de culture permet& dès la
campagne prochaine de poursuivre les observations sur ces Variété;s, en me-
sur-.nt WCC une certaine prkision leur niveau de stérilité.
Présentement, les dCgats occasionnés par les oiseaux rendent
difficile une telle étude.
. . .!;/,*.
Pour la campagne 77/'78, 117 sujets promo-tteurs ont été isdlés.
Tous ces sujets sont du type Indica, de haute taille versant facilement et
qui > sur le plan de la production, n'offr4%ucun intérêt particulier pour
l'instant,
L'analyse des résultats a montré que les varie-tés tolérantes peu-
vent différer dans leur comportement vis à vis du froid. Trois éléments de
comportement sont revélateurs de la manifestation de ce phénomène :
- La taille parce qu'elle semble dtre proportionnelle à lq hauteur
des plants constatées en hivernage.
- Le cycle, qui varie en fonction du degre de tolérance de la va-
rikté.
- L'échelle de notation , qui traduit visuellement le dcgr& de ma-
nifestation de l'effet du froid sur le plant du riz.
Cette constatation nous conduit à stratifier la tolérance4 Ainsi
nous degageons, trois notions à 1'intGrieur de celle-ci.
Cette manière de voir le phénomène nous semble appropriée pour définir et
ap-réhendcr les objectifs du criblage qui peuvent être différents suivant
3.:S
zones et doivent répondre à des exigences données en fonction du degr6
des contraintes climatiques.
Ceci pwkdu point de vue que la réaction du riz en particulier,
à ces contraintes du milieu peut-&rc perçue dans une certaine limite, com-
me moyen de défense naturelle.
La notion de zone qui découle de la stratification de la tolé-
r.2nec confère à celLle-ci une certaine élasticitc (Fig. 2)
Aussi nous définissons :
-Tol&rance - I 0 Pourrait-être conçue comme eclle qui confère à la
var$.&te une tol6rancc permettant à celle-ci d'avoir un cycle végétatif quasi
normal par rapport à son cycle naturel. C'est la tolérance la plus interes-
sante,
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“f
Dans cette classe, entrent les variétés dont l'écart entre' le
cycle normal et le cycle constat6 en saison froide
reste très faible.
Le tableau 4 montre la liste des variétés isolées et entrabt
dans ce groupe.
Tableau 4 : Liste de variétés retcmues pour leur tolérance au
froid (stade végetatif) tolgrance - 1.
Cycle saison humide
Gycle contre-saiison
(jours)
(jours) I
Variété
,
/
Floraison Maturité
Floraison
Matuyité
50 %
50 %
- lvqpk
KENDALI
87
t *112
91
120
SIRUBU
89
116
91
123
SITAMBA MERAH
99
125
100
128
RAI NUG - 4 - HA0
83
113
92
118
14 SON
77
108
85
114
SISIOR
112
140
113
142
HS 8
79
114
95
l?O
DON CREM
93
119
101
126
SIJARUM
130
154
131
159
SIR4NTORAMIS
80
110
83
113
SILEGH
112
138
114
146
SITAMBA PERAK
72
112
88
120
PHEDENG (b) (LB.B.~~)
85
115
91
120
PATUDILIiWfLN
85
115
$5
117
SAMBAWEE
85
115
82
118
PHEDENG (SB.B.10)
85
115
85
117
MUNE L:AJE
83
113
aa
118
Y MOUN (V.T.B.15)
98
127
105
130
HkNDIR,'.N
85
115
85
116
HL',KPI-L'iY
89
118
88
119
‘ L~*WuJI
82
113
89
120
C%LOR0 - 11 - Y - 316
71
100
88
114
PAR !~IT..':.LICA FL:XCO
83
113
88
119
CRILLO
88
12rw
1 4
(Suite tableau 4)
CT-5453-l
93
119
aa
123i
PIAH LI;R
95
123
96
124
RANG DARRTA
79
110
a 3
llj
LATE
a3
113
91
12a
KHONORULLO
a3
113
91
1201
PiiNLETW,
58
126
105
136;
Cette classe de tolérance va bénéficier d'une étude très ap-
profondie au cours de la campagne prochaine du fait qu'elle offre un in-
t6ré-t particulier qui reside dans la stabilité de son cycle.
L'étape suivante consistera à préciser le degré de tolér 4.nce
au stade reproductif'.
Tolérance II - Varié% dont le cycle végétatif accuse to 4 t au
plus 15 - 20 jours de retard par rapport à son cycle normal : (Tabl e au
5- Fige 2).
. . . / l . .
.-.-v
-e-e
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“S . ..-
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/
Cycle sniooïa kxxids
Cycls coxïtro-sniCon
(s our û 1
Florabox
L,turiCC
Floraison
ikturpt6
50 /o
50 $
103
91
12/3
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91
120
Il4
104
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107
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140
83
113
101
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73
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120
79
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t33
713
713
742
75
108
107
133
79
105
105
133
7s
104
101
130
77
102
99
124
a3
773
712
144
75
103
113
143
79
109
113
143
73
100
107
130
79
103
107
138
107
139
112
140
77
102
9s
731
83
113
113
144
76
108
101
131
7 7
108
107
136
77
102
101
129
77
102
101
127
*.. /
.*.
( Suitca tcblom 6 )
17
79
103
120
149
69
93
101
1 2 7
75
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107
132
79
10û
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121 :
75
102
113
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II/
113
139
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PS
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7 7
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101
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110
138
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113
112
143
79
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91
125
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130
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107
103
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72
107
103
139
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113
105
135,
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113
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77
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112
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137;
83
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103
737
35
115
105
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32
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105
137;
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134,
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115
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IZP
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101
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(Suite tabac 6)
No 451
77
103
135
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72
104
91
123
TASJLI
83
113
108
139
SBCAt?OBOLITA$4~ 1
77
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GXjXtJ
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79
107
96
126
SIDAIJ:
79
108
96
128
AC r-400
83
112
105
135
SACfWNp
79
108
98
130
c.- ?!
88
~18
L1e~semble de ces tolérances doit &tre~ VJ 8::s un angle~4&~ J&b-
jectif étant de nous doter d!un outil rationnel deU~t~$k!.l~~a,ble de mieux orien-
ter nos recherches'sfin d'appr&honder, $ati une $pp$$xhe &&&;'&atiorée,
i,<'. ,.,, i-LIS
lt2 problè-
me de tolékance du riz kfroid,, dans‘ses"aspieclts-~lt~~Zers"~~'.çBai da@k‘,la r&ion
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qui notis &werke. ',
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La région cju F+uve a, & spéëificités,,
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Lg pqoblfme du froid detw cette région est &t$xèment aSsoci8 au vent
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fort de sable durant la p&iode de culture en saison froide,-< 1.'
;
1'.
-.
."
I
Ce vent, qui nous arrive avec violence pourrait êikresponsable de
beaucoup d'avortements du riz. Il s'avère, dès lors nécessaire de'bâtir une stra-
tégie .d'approohe du problème et celle-ci est basée sur une étude discriminatoire
du phénomène en fonction des stades végétatifs susceptibles de subir l'effet du
froid, Chaque forme de manifestation du froid sur le riz devrait être étudiée
j.
séparément avant de se faire une id6e générale sur le comportement de la vari&té
durant 19 p&iode,de fro%
Nous avons d'autre part, cherché à associer le cycle de la variété en
saison humide (cycle normal) h son cycle de saison froide (Fig. 3), pour voir
s'il n'y a pas une relation entre ces deux éléments,
Deux constatations ressortent 'dé" cette analyse t
150
140
130
120
Il0
90
100
110
130’
130
140
Cycle en hivernage
Significatif au seuil 1%
Fig.=j
-
Relation entre les cycles de saison humide et
froide des varfétés des tol6rances 1 - II -III,
, 20
- La première est qu'il existe une étroite relation dont le degré
est en rapport avec le type do tolérance concernée.
- La deuxième est que nçette relation s'affaiblit au fur et à me-
sure qu'on se rapproche de la tolérance III.
De ces deux constatations nous bâtissons l'hypothèse suivante :
- L'allongement du cycle d'une variété tolérante au froid tient
de l'état de magnitude du cycle d'hivernage de celle-ci.
Plus la variété devient susceptible et plus cette relation
tend à ne plus exister et le cycle ne dépend plus que du degré
de susceptibilité de la variété,
L'autre aspect du probléme est, la réduction, parfois considéra-
ble de la hauteur du plant de riz sous l'effet du froid. ( jusqu'à 30 voire
50 % d;r la taille normale),
Ce point rev& un caractère technique et agronomique très important. L'ac-
eptabilite d'une variété est en général li$e au phénotype quJ.i.1 présente
en zmison froide,
L'analyse a montré qu'il existe une corrélation entre ces deux
éléments. Pour avoir un plant de riz dont la hauteur pourrait &re accep-
table en saison froide, il faudrait que la hauteur initiale se situe entre
110 e$ 140 cm (Fig. 4),
Cette étude permet de dégager deux zones de choix de hauteurs :
- La zone de 110 à A20 cm qui nous permet d'avoir des hau-
teurs de riz situées approximativement entre 70 et 80 cm.
. . . / . . .
\\
-
FLEUVE
, . . . . . . . . . . . , . . .
BIBLlOTHEOUE
N“ ._I_I-.
ISBA
D()O. I
22
- ‘I,,1r_ m--me de 120 à 140 cm qui nous donnerait en saison froi-
de dclc &I?%-JL':~ .z.pprnxipm.t,i'ves de 80 à 100 cm.
Cette Etude n'est pas exhaussive, la relation entre la hauteur
initiale du plant de riz et sa hauteur en saison froide se poursuivra dans
les prochains programmes de recherche6
23
II " ESS'JS VARIETIJJX
La recherche de varietés de riz à haut potentiû2 de rendement
et à haut potentiel d'adaptabilité constitue notre but primordial.
L'objectif de 1 'l;méliorstion Variétale est actuel et propcctif.
;,ctuel, parce qu'il faudrait solutionner les problèmes pendants de la ri-
sziculture irriguée ; prespectif parce qu'il faut degager d'ores et déjà
des solutions à proposer au développement dans le cadre de la riziculture
intensive qui se situe en aval des am&nagements prévus.
L'effort entrepris est multidisciplinnire, La diversite des pro-
blèmes posés requiert une conjugaison d'effort et d'imagination. Aussi,
pendant la première phase du projet qui a débuté en Juillet 1976, nous avons
entrepris un certain nombre d'essais variétaux de comportement et do rende-
ment. Les résultats obtenus sont analysés ci-dessous :
l* - tissai Comparatif de Comportement et de Rendement.
Cet essai a été mis en place dans le but d'évaluer le compor-
tement et le potentiel de rendement de 6 variétés tolérantes au froid. La
variéte IR 8 servait de témoin. (Tableau 7).
l . . / l **
Tableau 7 : Caraatéristiques agronomiques et rendement de
6 variétés
tolérantes au froid, comparées- 2 1 R 8,
.w.
Rendement
Cycle
Hauteur No
Verse
% Attaques
Variété
(Kdha
Maturité
CI2
Talles,'
(b)
borers
poquets
IR 8
6936
127
70,2
Ii3
1
490
M:ARfiHI
3934
“125
mo,5
14
9
0 ‘ 5
NIL0 48 - A
3651
ii3
106,6
10
1
2,55
V,',RIy L-,Q,iA - 4
3 6 0 0
125
707,8
10
3
b36
BULUL%N SIL,'JlG
3 4 7 3
qq5
102,8
8
1
2,59
&L :P- 430
3 3 5 4
119
w7,4
7
1
3,05
SOMILO - 11%
3 0 8 6
1 3 3
105
7
1
1,17
(b) =
Système standard d'evaluation pour le riz
1 = moins de 1% d'attaque
3=1
- 5% d'attaque
9= Plus de 5 0 96 d'attaque.
B - Essai Comparatifvari&té x ,',zote
Six variétés ont été mises en compétition pour leur réponse
à l'engrais azoté en saison froide. Ces vari6tés testées au stade végétatif
pour 1~. tclérance au froid, ont donné de bons rbsultats et reprises pour
un t2st à l'épiaison.
L'objectif dans ce cas ëtait, tout en les testant à ces condi-
tions d5fevorablc,s, évaluer cn ni&ne 'temps leur potentialite de rendw~ent
en saison froide (Tableau 8) et situer leur capacité de réponse & l'en-
graismoté.
Tableau 8 : Réponse de six variétés à. différents niveaux dra-
zote en saison froide (Rendement Kg,ha).
V12RIETE
Niveau
N
CHINA
Bi.RU
CXLROSE
KH 998
INGA
KULU
0
408
915
2732
3289
2583
2675
32,5
575
1762
2859
3806
3123
3095
65
1495
3979
5374
4945
4215
53-v
130
1778
5005
6630
8383
@
@
Les résultats montrent que la variété CHIN1i bien que tolerante
au stade vJgétatif, ne semble pas l'&re à l'apiaison. Elle a accusé une
très forte stdrilité,
KH 998 a fourni le meilleur rendement à 130 unités d'azote et
ceux de BIIRU, CALROSE, INGA, KULU sont satisfaisants à 130 Kg N/ha.
Toutes ces varictés se sont biencomportéesvis à vis du froid.
CHIil.'- a &té très pkcoce au point de vue épiaison mais sa maturite a étc5
très lcngue et a produit des tallcs tardives três importantes. La variZt<
KULU 2 6té très peu attaquée par les oiseaux ce qui est en soi un aspect
positif que nous comptons étudié de près etcxploité.
. . . / . . .
26
c - Essai variétal de rendement ( Essai de confirmation)
C'est un essai de confirmation des résultats obtenus au cours
de la première année du Projet. Les résultats sont analysés au tableau 9.
Los varictés sont comparées à IR 8.
Tableau 9. Rendement (Kg/ha) de 8 variétés comparées à IR 8.
Rendement
Floraison Maturité
Nbre de
Hauteur
Variété
Kdha
50 % jours (jours) plant/
(cd
poquet
IR 8
8694 a
116
125
99170
ICN 998
7663 b
104
124
20
113,30
VLRY L:.v-- - 739
4453 c
106
129
15
174,90
VIAY L?i,v,l. - 48 A
3694 d
105
125
13
186i65
ZOMIZO - 1196
3464 d
114
137
21
180;25
WiRSHE
2552 e
114
138
16
194,47
rd? 430
2412 e
101
124
14
162,30
BULU> SIL.:'.NG
2384 e
97
117
12
11?,70
NIL0 - 4811
2012 e
101
124
9
117;20
Sl-THI
1420 f
91
115
14
147;20
cv = 6,s. %
Dans cet essai, IR8 se revèle la meilleure suivie de KW 998
La variété VARY LjiV/, - 739, vient en deuxième position suivie de V!;RY
Li,V.,-48 et ZOMI70 - 1196.
. . . / . . .
27
Les varié-tes - VARY LI'kV.i. 739, V.JAY LG'.V,'A~,'~, ZOMIZO - 1196 M/IRSHI
et l,P 430 presentent de très haute taille. Ceci tient du fait que cc sont
des Indicas non améliorees.
L'ensemble de ces variétés constitue un materiel génétique impor-
tant. Elles pourront servir cozae gBn(itcurs pour la tolarance au froid.
D - Le deuxième essai mis en place concernait la Pépinière In-
ternational- sur le rendewnt cycles court et moyen.
Le cycle ccurt cc~r.;~?:!r';-.~ Qit 7 variétés comparées à KH 998. (Tableau\\#).
Tableau 10 . !?eytdexn-i- (?Q :'h,a de 7 variétés comparées à KH 998
campagx J 'hiwrnage 1977) .
Rendement
Floraison Maturite
Nbre de
Hauteur
Vari&{
(Kgha)
50 %
(jours)
Talles/
bd
(jours)
poquets
IR 2071-625-252
7647 a
91
114
13
~OWJ
IET 3262
7457 hb
94
477
13
119,82
IR 3
0
7363 ab
82
105
14
lOO,5
D '6845
7109 abc
91
lA3
15
108
ô
B.541 B-FN-58-5-31 7010 abc
98
119
14
121,6
IR 1561-228-3-3
6950 abc
87
113
18
101 ,Q
KH 998
6894 abc
86
IIQ
14
119,3
IR 2307-217-2-3
6502 c
79
104
17
92,9
-w-u
Dans cet essai seul lr: rcndcment de IR 2071-625-252 est si-
gnificativement différent de celui de IR 2307-217-2-3.
Lecyole moyen comportait 15 Variétés camparées 3. IR 8.
2 8
Les r<sultnts du tableRu 11 révirlent 1.~ supériorité de 3 varié-
té5 :
IET 2815, ]CET 1785 et IR 26,
Tableau 11 : Rendement ( Kg : ha) de 15 variétés compareeb à IR8.
Rendement
Floraison Maturité
Nbre de
Hauteur
kdha)
50 96
(Jours)
Talles/
(cm)
(jours)
Poquets
IET - 2815
7232 ,
96
721
14
107,6
IET - 1785
6993
104
131
13
‘94,3
IR 26
6783
103
123
15
#94,9
BR 51 - 91 - 6
6395
115
130
13
li30,9
B 542 B-FN-68-9-2-2
6349
104
134
13
1'23,9
IR 2863-38-1-2
634
104
134
15
'93,4
IR 20-58-78-l-3-2-3
6330
102
132
15
113,'1
4421
6318
107
12q
12
128,32
BR 51-4-5
6130
110
136
13
w6,g
BCi 374-Z
6111
109
133
14
112,oz
B 541 B-KN-58-5-3
6075
99
12;4
12
123,5
BG 375
6044
101
130
13
1'05,8
IR 8
6040
112
136
13
ls3,6
IR 2058-10-3-Z-3
5752
102
130
12
vI4,3
TET 2775
5542
97
117
14
1:01,2
L S D ( 0,05)
=
874 Kg/ha
L S D ( O,ol)
=
1208 Kg/ha
c v
=
9,38 94.
Onze occupent une position mediane, La variété IET 2775 rira pas
révé1C une bonne performance par rapport aux autres.
E- Un essai de 25 variétés a été mis en place durant la campagne
d'hivernage, Le but de cet essai était de situer le pctentiel de rendement
de ces Vari&és.
.
Y,15
7$1,4.
7 1
707
17,u
115,d
72
109
12,3
Y34,6
74
105
Ii;,5
1$6,5
74
lC5
12,c
lLJ,4
7i:
105
f3,G
145,l
30
109
11,l
145, i
102
JO,6
145,4
103
12,1
13;,3
1 0 5
11;,6
141,Y
107
17,2
127, f
510
tG,y
14r,%i
1cs
10,s
l44,Y
132
1382
134,4
1GG
10,7
7?9,7
109
9r3
154,5
109
13,2
145,5
113
ll,3
15515
109
10,Y
150,l
1 0 6
12,5
118J
1lC
Il,14
135,3
1 0 6
73,7
137,05
109
9,s
14G,o
lcq
1/,4
VE,4
785
173,3
-,.-
-
-
c v = 3789 5
72,3
93
221
2319
Ch,,?
92
CO
2815
t;7,5
63
26
2730
100
105
24
3767
1GoJ
1 1 0
2 2
2'139
149,6
1 1 0
1;
2630
13&3
103
19
3435
l .* / . . .
(s-.ite ta:d.sau 13)
31
il4
22
3340
tm
16
29Q
107
29
2ocg
109
23
2U5Q
93
21
2742
705
26
3303
99
20
350$
176
23
3709
106
25
346a
9 1
24
2713q
103
21
205
705
17
3230:
9 5
20
m3Q
107
20
2850
107
13
2752,
110
25
3217
101
27
3167
100
1 5
2920
99
19
3Mo
117
17
3040’
32
III-Corkribution à l'étude des facteurs de
Production de la Repousse du rii dans
la zone du FleuiTe Sénégal.
I-Etude de l'interaction de la hauteur de coupe et du niveau
d*azo-be,
La repousse, en tant que pratique culturale n%st pas encore
adoptée dans nos régions. L'adoption de la repousse peut apporter aux
paysans des avantages appréciables. C'est une pratique qui demande peu
d'investissements et pourrait servir comme deuxième culture dans la zone
où l'humidité résiduelle reste suffisante après la première récolte.
En Asie un certrain nombre d'auteurs s'était attaqué à ce probl&-
me, Les résultats obtenus indiquent qu'on peut avec cette pratique augmen
ter sensiblement les rendements et partant le revenu du paysan.
Nous nous sommes attaqués à cela depuis un an en investigant tous
les aspects possibles de ce problame.
Ltétude la plus pertinente est celle du Docteur S.K. De DUT6
(IRRI), qui a montré qu'on peut avec cette pratique obtenir des rendements
corrects.
Le premier aspect du probl;Ètme auquel nous nous sommes attaqué,
est l'étude de l'interaction hauteur de coupe, niveau d'azote. De DI,TTI;
(15176) a situé l'optimum de la hauteur de coupe à 15 et 20 cm.
En afrique et en pa&&CUlier au Sénégal, les hauteurs de coupe du
paysan dépasse génêralement cette hauteur,
Notre étude a commencé par définir des hauteurs de coupe optima-
les en prenant celles indiquées par De DATTA. C'est donc une démarche ex.1
I ploratoire qui nous permet de définir les hauteurs de coupe qui se rappro-
chent des pratiques du paysan africain.
Dans cet exposé nous rapportons les résultats obienus au cours de
cet essai.
La variéte utilisée dans cet essai est KN-lh-351 qui poss&de un
bon potentiel de repousse.
. . . / *..
33
Ta culture pi'inolpa~e Q ïc~u cinq doses d’azote :
0 - 60 - 90 - 120 - 150 Kg N/ha.
La culture de repousse a reçu la moitié de ces doses :
0 - 30 - 45 - 60 - 75 Kg N/ha
Quatre hauteurs de coupe ont été adoptées :
O*cm - 5cDl " 15 cm et 20 cm.
Le dispositif expérimental adapté est le split-plot avec 4
répétitions.
Résultats ;
Les rendements de la culture principale sont linéaires. Il y a
une bonne réponse de la variété aux doses croissantes d'azote (Fig. 5)
Le meilleur rendement (9,QoO T/ha) est obtenu avec 150 KgN/ha.
Cet essai a 13~~16 que les sols de la r&gion son assez carencés
en azote.
L'apportde cet élément en quantité suffisants parait @tre es*
sentie1 pour obtenir des rendements corrects. L'optimum reconnu pour le
region du fleuve se si-& à 150 Kg N/ha,
Tableau 8 : Effet de differentes doses de N sur les caracté-
ristiques agronomiques di- KN - Ih - 351.
(Première culture contre-saison)
Truite-
Cycle
Nombre de
Hauteur
Poids
ment
(jours)
talles/m2
(cd
1000 graines
(1)
vs
ON
130
282
98,42
‘19
60M
Il
372
114,32
26
90N
II
413
U8,36
27
120N
Il
431
121,87
27
150N
11
458
127$22
28
o*cm = Coupe au ras du sol.
(1) moyenne prise sur quatre Spétitions.
Le nombre de talles au m2 , la hauteur des plants et le poids de 1000 grai-
nes ont sensiblement augmenté en fonction des doses croissantes d'azote
(Tableau 8).
. . . / . . .
1oooo
9000
Rendement premiZm? i'ulture
8900
5000
L
60
m54
Rendement moyen de
K,M-?h-353 12 culture
prfncipala m1~1 diff6rcratïlos doses d'azote,
3 5
l3OP@WS SUR LA REPOUSSE
La hauteur de coupe qui -L don& le willeur rendement se situe
entre 35 et 20 cm.
Les résultats obtenus dans cet essai concardent avec ceux ob-
tenus par d'autres auteurs. Les hauteurs 15 et 20 cm sont-elles l*opti-
murn de coupe qui permet de maximaliser les rendements en repousse 3
Les investigations que nous comptons mener ultérieurzzent sur la hauteur
de coupe, en rapport avec les pratiques de coupe des rizict.ilteurs, I)~I---
mettront dtapporter'we réponse $ cette question.
Rendement
Le meilleur rendement moyen (2100 Kg/ha) est obtenu avec 75 KgN/
ha sur les hauteurs de coupe de 15 et 20 cm. Les rendements sont linéaires
(Fig. 6). Nos investigations se poursuivent pour déterminer lroptimum CII
faisa& varier les doses d'azote.
Le cumul des rendements (tableau 14) de la première culture et
de la repousse, montre qu'on peut réaliser un gain appréciable par ci-i-t&
pratique.
Tableau 14 t Rendement cumulé de la première culture
et& la repousse.
1:
__w.<.UI.-.B-_.. L~,i_~~.~~~_-x-..s-_
-----LI
RENIEMENT (Kg/ha
TRlJTEMENT
.
1 ère culture
Repousse
Total cumulé
t
---
-A--I----
O N
2346
910
3 2 5 6
60 N + 3 0 N
4919
1251
6 1 7 0
90 N + 45 N
6098
Wo
7 7 8 8
720 N + 6 0 N
7278 1820
9098
150 N + 75 N
=wo
2105
10995
-
-._..w
.--c---e
. . . / . . .
3
iv
.
Fi& .6
En fonction des hauteurs de coupe, (tableau 15) le temps d'accu-
pation du terrain par les deux cultures va en décroissant.
Tableau 15 : temps cumul6 d'occupation du terrain par la prcrnière
culture et la repousse (en jours).
Hauteur
1 ère
Repousse
.'
Total
de coupe
culture
cumulé
-7.
,m
--
-XII
0 c m
130
7 5
205
5cm
130
73
203
15 cm
l 30
56
386
20 cm
130.
56
186
On voit apparaftre dans ce tableau qu'à 0 cm, le temps d'occupa-
tion du terrain est de 205 jours ; à 5 cm de coupe, il est de 203 jours
et à 15 et 20 cm il sc ramène à ?86 jours.
Cette pratique, révèle qu'on peut avoir un gain non ndgligeable en
temps d'occupation du terrain permettant ainsi un allègcmtnt du calendrier
de travail du riziculteur.
. . . / . . .
r
trr
5
15
’ 20
*Significatif.au Seuil
5%
Fi(F7 :
Relatio n
e n t r e la hautftut de cowpe et lé re n Qement
La fig. 7 montre la corréïatfon positive existant qntye
f.a hauteur de cotipc et le rendement.
.
a
,..“--..eI--L-
-_
^_
11
-
.
.
.
,I
, .
70
65
60
55
50
+-,..Hlkfteur de couve c C‘M L,
La corrélation existant entre la hauteur d" coupe
8
et Le $ de poquets manqyar.ts
est négative.
Pluq la coupe est haute4 noias
1
ie 5 de manquants est i~portanta.
Le 9, le plus élevé (?,6$ $)
cor(eapand à la hauteuride cou-
6
pe Ocm. (coupe au ras d+ sol).
Ces manquants pourrai$nt etré!
impvtabïes B plusieurs kauses
5
Par$i lesquelles la nap$e d'eau
recouvrant leu cfrrr,ustaaa,' Des
investigatisns sont né+ssai.res
4
pour déterminer de façon prkcl.-
se gel!.es-ci.
3
3
1
I
0
5
1.5
20
Atauteur d
e
cwpe(cml
ReiatWn entre la hauteur 66 coupe et le !% de pfqmtr
$lRmqumts.
I
m
-
0
5
15
20
F iCJl0; Pclatiort erilre iz
hauteur de coupe et la hauteur de
ISPFET HAtTTl3.!R IIE COUPE-NIVEAUX D’AZQTE
SUR LE NOMBRE DE= TALiES/b?
Ire nombre de tafles/m2 augmente en fonction des doses
croisssantcS de N.
Cettec0rrélatiOnest illustrée par la figure 111.
250
4
1.60
NIO
Significatff au seuil 5pC: ‘
Fig. 11 - Relation entre doses de N et narnbre talles/m2'
culture repousse.
Cette pratique, rivèle qu'on peut avoir un gain non ndgli+zable
en temps d*occupation du terrain pczrmettant 2'Jn~i un allègement du calen-
dkier de travail du riziculteur.
En ce qui concerne l'effet de la hauteur de coupe per se sur le
nombre de talles/m'. La complexité de ltanalyse statistique n'a pas permis
de le prouver.
Cependant, il semble (tableau 16) qu'il existerait une relation
multiple entre, d'une part hauteur do coupe, doses d'azote et nombre de
talles/m' d‘autre part. L'effet de la hauteur de coupe per se sera etudié
avec un dispcsitif expérimental approprié dès cette campagne,
Tableau 1) : Effet conjugu6 de la hauteur de coupe etdes
doses de N sur le nombre de talles/m2.
N
0 cm
5 cm
15 cm
20 cm
0
‘. 155
4166
183
153
60
142
139
229
254
/
90
198
208
265
255
120
193
202
261
266
150
1%
212
308
2 8 3
Moyenne
-,
172,2
185,4
249,2
242,2'
Conclusion GÉnérale .
fiu cours de cette première phase de fcnctionnenent du projet
spécial, des ;>roblèmes rizicoles sp6cifiques à la zone sahélienne ont été
identifi6s dans le Car!re de l~knélioration Variétale. La tache primordia-
le qui se dessine dans le contexte de la dcuxieme phase sera essentielle.T
ment Orient&e vers une recherche de solutions rapides à ces problèmes.
Les thèmes abordés au cours de cette première phase seront ap-
pi*ofondis et précisés. La priorité établie est fondce sur quatre urgences :
- La première sera la recherche de varié-tes hautement producti-
ves ayant des caractéristiques agronomiques conformes aux exi-
gences techniques, agronomiques et possedant une benne jodap-
CBbflité.
- La deuxième portera sur la recherche de solutions aux aontrain-
tes climatiques en mettant un accent particulier sur le, cri-
blage pour la tolérance au froid, la création dEhybridEs to-
lérantes au froid, le criblage pour la tol&ance à la sieche-
resse.
- La troisième sera l'étude des facteurs de production de la
repousse associae à une recherche d'insertion de cette prati-
que culturnle dans'un système plus large de production ,c'est-
à-dire son insertion dans un cadre de double ou tri;3le icultu-
re par an.
- La quatrième abordera des aspects plus fondamentaux dont la
connaissance est essentielle pour la mise en place d'unaa-
lendrier rationel de culture et d'exploitation. Il S'a?ira
_-_x
de l'étude des @iodes optimales d'féquilibre entre la photo-
synthèse et respiration.
Nous disposons d'ores et déjà des moyens nécessaires pour, cette
investigaticn.
Un autre aspect non moins ir,pcrtant qui va bénéficier de notre
attention est l'étude du photopériodisme programme dont l'exécution est
lice aux moyens qui seront dégagés dans le cadre de la deuxième phasb pour
la mise en place de la chambre noire avec les différentes photopériodes
dont nous aurons besoin. En attendant la r&lieation de cette phase, nous
soU.iciterons la collaboration du Département de Physiologie du Docteur
Vergara à IL' IRRI.
I$&+i - FLEUVE. ’
I
Rma l&Tu*ru -
f
I
DELEGATION GENERA~
ALARE%
C%E SCIJXNTIFIQUE
ET TECHNIQUE
L'AMELIORATION VARIETALE
DANS LAREGION DU FLEUVE SENEGAL
1. Recherche de variétés tol6rantes au froid
II, Recherche de variét6s à haut potentiel de rendement
III. Contribution à l'étude de la repousse du riz en ri-
ziculture irriguée.
Par Aliotie COLY
Ingénieur de Recherche ISRA
Projet Sp#écial A.D.R.A.0.
Richard-3011
Rapport de synthèse
I ISRA - FLEUVE ’
BIBl.IOTHEQUE
Nd,7978.
m3c.w . . ..#..S........
I
,'
4
.
1
ASSOCIATION POUR LE DEVEZOPPEWT DE LA RIZICULTURE
EN AFRIQUE DE L'OUEST
(AÇD.R.A;O~)
I
IXTRODUCTION
i
La zone sahélienne est riche en potentialités rizicoles qui sont
encore peu exploitées.
La maitrise complète de l'eau en perspective, avec la construction cnvi-
sagées de barrages, sur le fleuve Sénégal libérera les énormes Jossibili-
tés existantes de riziculture irriguée.
Les objectifs en matiere d'Amélioration Varié-tale, sont définis
en fonction des prioritês de développement rizicole à court et long terme
et orientés vers la solution de problèmes vapiétal, agronomique et tech-
nique quivc:lorisenGle travail des riziculteurs et les investissements
coûteux nécessaires à la réalisation de périmètres hydroagricoles avec
maitrise totale de l'eau,
Le problème varié-ta1 est d'une importance particulière, dans le r
contexte d'une riziculture intensive qui doit précéder les aménagements
envisagés. Ce problème se présente sous plusieurs volets :
- Les variétés devant étre préconisées pour ce type d'aménagement
doivent &tre hautement productives, répondant à certains caractères or-
ganoleptiques au godt du consommateur de la région ou de la sous-région
POssédant de s cycles appropriés permettant la double voire triple culture.
- Le problème de résistance variétale aux maladies et insectes
doit être abordé parallèlement, du fait de la possibilité de modifioa-
tion de l'kco-système de la sous-r6gion avec les aménagements prévus et
la riziculture intensive qui en decoulera.
Les contraintes climatiques sont, dans une large mesure des facteurs li-
mitants dans la sous-région. Il s'agit en l'occurrence des problèmes de
froid et dc vents chauds qui se posent avec acuité pour les cultures de
riz en saison sèche. Une large adaptabilité des variétés, indépendamment
de la saison est souhaitable. Ce qui implique que le choix des variétés
doit se faire en tenant compte de ces facteurs.'
. . /
. ..*
2
- La présence de sel dans certaines Parties des zones rizicultiva-
bles du fleuve Sénégal, constitue un o.bstacle à surmonter par la
recherche de variétés tolerantes.
- Les oiseaux constituent un problème majeur pour la riziculture
de saison sèche. Un type de variétés appropriées doit-étre trou-
vé afin de réduire les dégats qui sont extrdmenent importants.
Le programme de recherche du projet spécial en matière d'Améliora-
tion Variétale, pour la remière phase, a été axé essentiellement sur les
trois volets suivants :
- Recherche de variétés hautement productives, ba-
sée dans le contexte actuel sur l'introduction
de matériel végétal à partir d'instituts spécia-
lises.
- Recherche de variétés tolérantes au froid
- Etude de.la pcssibilit6 d'utflisathoa de.la
repousse du riz.
Les résultats que nous vous nrésentcns dans ce rapport constituent
une tentative de réponse aux différentes questions que se posê et doit se
poser, le d&velopT)ement rizicole de la zone sahélienne.
Ce projet de recherche sur le riz irrigué a été financé sur fonds
canadiens (CRDI) et CIDr'r), Nous saisisBons ici 1'oÇcasion pour remercier
les responsebles de ces deux Agences Cariadiennes de développement agricole
qui cnt rendu possible l'implantation du projet spécial 1;DRAO Richard-Toll-
Fanaye.
Nos remerciements au Docteur KER du CRDI à Dakar qui a manifesté
un vif inter& dès les premières heures pour la mise en place du Projet
.*. / . . .
3
Notre gratitude et nos remerciements au Directeur Général de
llISRA Monsieur Louis SAUGER, Monsieur Gora BEYE Directeur du CNRA de
Bambey, Monsieur Mamadou SONKO Directeur f2X.A de Richard-TO11 qui ont ma-
t&ialisé ce projet par leur assistance quotidienne, leur collaboration
et leurs conseils.
l .>I/....
4
I - Criblage variétal pourla tolérance au froid.
Le criblage de variétés tolérantes au froid est un des objectifs
essentiels de l'kmélioration Varietale dans la sous-region. Les basses tem-
pkatures Observ&es dc mi-octobre à fin Mars posent de sérieux problèmes à
la riziculture de saison sèche (Fig. 1). Le riz est dès son jeune bge, gra-
vement affecté par les températures en deça de 20°C en présentant des symp:
tômcs de mauvaise reprise au champ, de nanisme, de jaunissement et d'un al-
longlcment considerable du cycle végétatif accompagné d'une forte stérilité
des graines.
L'effet des basses températures sur le riz se manifeste à diffé-
rents stades de la vie de la plante :
- Levée
- Vdgétatif
- Reproductif,
La levée et la phase végétative sont généralement affectees par
lrs kempérature de l'eau, alors que la phase reproductive l'est par la tem-
pérature de l'air.
Le criblagc que nous menons pour isoler des sujets' porteurs de
gènes de tolérance au froid se fait sur une base triangulaire :
- Stade émergence de la plantule, aux phases végétative et re-
productive.
La complexité du pPoblème de criblage des variétés tolérantes
réside dans le fait que le caractère tolérance au froid n'accuse pas une
continuité verticale aux différents stades végétatifs du riz.
Il est gjnéralement difficile dc voir la tolérance se manifester
aux différents stades de croissance du riz.
.
P
5
6.
Le cas le plus typique est illustré par CHINA 1039 présentée
dans le programme international de tolérance au froid comme témofE tclé-
rant.
CHINA possède, une excellente tolérance au stade végétatif,
mais devient extrêmement sensible au stade reproductif accusant ainsi une
,stérilité avoisinant les 100 96.
L'etudc de la tolérance au froid au champ requiekt une dlmar-
che et un esprit critiques à tous les niveaux de l'étude du phénomène. Cet
aspect du problème est tenu en considération dans la procédure de criblage
que I1GUS avons adopte au centre de Richard-Tell. Le matériel végétal intro-
duit (generalement des indicas) est mis en culture tous les mois à partir
d'octobre (après avoir préklablement étudié son cycle en saison humide).
G-q.ui nous permet d'appréhender le comportement du végétal dans toutes ses
phases végétatives durant les périodes concernées.
Au cours de la première phase de fonctionnement du projet nous
avons testé plus de 500 variétés.
Durant la première année, 400 numéros introduits ont été mis en test de
comportement en hivernage pour une étude de caractères agronomiques. Les
résultats de ces teste sont consignés au tableau 1. Ce test constitukit
une étude'préliminaire du criblage pour"ia tance au froid.
Pendant la saison froide 76/77, le criblage a porté sur 286
numéros qui se ré'partissent comme suit :
Test international pour la tolérance au froid 157
Introduction 129
Le test international sur la tolérance au froid a permis
d'isoler 14 variét&s (Tableau 1). Celles-ci ont été reprises en test de
tolGrznce au cours de la saison froide 77/78. Les résultats n'ont pas été
depouillés au moment de la rédaction de ce rapport.
Tab;Leau 1 : Variétés retenues pour la tolérance au'froid,
Cycle
Variété
Hauteur
Floraiscn
Matyrité
(4
50% bJours)
(jbard
K 4.l -85-l
70,3
106
"136
K 2E - a6 - 81
71,a
109
'145
K 41 - ~46 - 1
a8,a
116
146
K 28 - 77B - 2 - 1 - 2
76,O
112
142
K 28 - KH - 74
7a,a
113
A45
K30- 820 B-l
76,3
115
'146
K 31 - 163 - 3
9a,5
106
i3a
K 35 - 54 - 3
7083
115
147
JUMA Nol
76,O
Al7
i47
HABIGANJ BORO II
733,O
120
i51
GIZL
103,v
128
?56
IR 1846 - 300 - 1 - 1
97,a
125
153
LiZUCENA
102
in
$57
DODO
103,l
128
15s
1
- - -
- -
1 - e
8
x,es 729 rmhros d'introduction ont permis de déceler 6 vartétés
- PRATAO
Origine
Brésil
8 % de stérilité
- LENG KVANG
Il
Chine
27 %
n
- hZUCENL
n
Philippines
30 %
n
-DODO
n
Corée
31 %
n
- HR 33
11
Inde
A4 %
n
-C - 21
n
Philippines
25 %
11
Quatre de ces variétés se sont bien comportées à la levée z
- PRATAO
-C - 21
- DO DO
- HR 33
17 variétes (Tableau 2) uniquement des indicas de haute ta Ile,
versant facilement ont été isolées. Celles-ci nous servirons comme
éni-
teurs dans notre prof;ram-:e d'hybridation qui commencera dans la deu ième
phase du projet.
. . . y...
*
Tableau 2 : C!aractéristiques de 17 variétés isolées pour
leur tolErance au froid..
_.
..-
w
$J de stérilité !
Variété
Saison fsoide
SaiY
WiRSHI
10,4
391
NIL0 48-L
18,3
?3,1
NIL0 4.8
15,8
15,2
SATHI
17,6
296
.'LP 430
AO,
794
BULULRFAN SILJG
15,9
14>2
DOURLDO !GULLIi‘.
10,6
68
VI&RY L';vi\\ -4
Il,4
2,9
Vi&RY LJL - 739
13,4
soIQzo - 1196
14,7
THkNGONTZ
898
ai. moy (L.B.B. - 22)
10,8
snLw:ti
13J
'I3,6:
Pi,RE MIN.I&
PARE Ni',NGH'-
'SE PULUTEJz';
%E PULUTS?$JTQJ
Les six variétes suivantes : P!?RE MINF&, PARE N>:NGWI, 13 PULUT
EJi'.. et !+SE PULUT S,'JTi;N son éli-
minées par la suite à cause ie
leur cyqle trop long.
. 4 J...
1 0
Des études organmeptiques sur ces variétés ont donné des résul-
tats satisfaisants. VARY LAVA * 739, VARY LAVA-&,&e sont révélées ies meil-
leures au point de vue gofft et cuisson.
D'autre part les variétés du tableau 3 ont été retenue&
Tableau 3 : Variétés retenues pour leur tolérance au frbid soit
au stade végétatif soit au stade rcproductif.
Comportement stade (jl)
'Variété
I
3
Végetktif
Reproductif
CXINA
t
"
BARU
f
CALROSE
+
+
KH 998
sr
+
I?JGA
-b
c
KULU
+
+ :
>L_." J
:
io
+ Bon comportement
- Mauvais comportement.
La variété KH 998 offre le type de plant recherché. El!le est
recommandée au developpement pour la tester en condition de vraie!gran-
deur d'exploitation.
100 autres varietés ont et6 testées dans la m@me
,
annee , le criblage a permis d'isoler 47 sujets qui ont été repris' l‘année
suivante. Les résultats sont analyses aux tableaux 4, 5 et 6.
Lc mise en place de l'aire protégée de culture permet& dès la
campagne prochaine de poursuivre les observations sur ces Variété;s, en me-
sur-.nt WCC une certaine prkision leur niveau de stérilité.
Présentement, les dCgats occasionnés par les oiseaux rendent
difficile une telle étude.
. . .!;/,*.
Pour la campagne 77/'78, 117 sujets promo-tteurs ont été isdlés.
Tous ces sujets sont du type Indica, de haute taille versant facilement et
qui > sur le plan de la production, n'offr4%ucun intérêt particulier pour
l'instant,
L'analyse des résultats a montré que les varie-tés tolérantes peu-
vent différer dans leur comportement vis à vis du froid. Trois éléments de
comportement sont revélateurs de la manifestation de ce phénomène :
- La taille parce qu'elle semble dtre proportionnelle à lq hauteur
des plants constatées en hivernage.
- Le cycle, qui varie en fonction du degre de tolérance de la va-
rikté.
- L'échelle de notation , qui traduit visuellement le dcgr& de ma-
nifestation de l'effet du froid sur le plant du riz.
Cette constatation nous conduit à stratifier la tolérance4 Ainsi
nous degageons, trois notions à 1'intGrieur de celle-ci.
Cette manière de voir le phénomène nous semble appropriée pour définir et
ap-réhendcr les objectifs du criblage qui peuvent être différents suivant
3.:S
zones et doivent répondre à des exigences données en fonction du degr6
des contraintes climatiques.
Ceci pwkdu point de vue que la réaction du riz en particulier,
à ces contraintes du milieu peut-&rc perçue dans une certaine limite, com-
me moyen de défense naturelle.
La notion de zone qui découle de la stratification de la tolé-
r.2nec confère à celLle-ci une certaine élasticitc (Fig. 2)
Aussi nous définissons :
-Tol&rance - I 0 Pourrait-être conçue comme eclle qui confère à la
var$.&te une tol6rancc permettant à celle-ci d'avoir un cycle végétatif quasi
normal par rapport à son cycle naturel. C'est la tolérance la plus interes-
sante,
/
l çr . . .
.I i ,< a “i
-.-“--’
-
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._...
II
-.
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1.
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I
.,.
“^
.
.
-
“4
.**.
_
--
“f
Dans cette classe, entrent les variétés dont l'écart entre' le
cycle normal et le cycle constat6 en saison froide
reste très faible.
Le tableau 4 montre la liste des variétés isolées et entrabt
dans ce groupe.
Tableau 4 : Liste de variétés retcmues pour leur tolérance au
froid (stade végetatif) tolgrance - 1.
Cycle saison humide
Gycle contre-saiison
(jours)
(jours) I
Variété
,
/
Floraison Maturité
Floraison
Matuyité
50 %
50 %
- lvqpk
KENDALI
87
t *112
91
120
SIRUBU
89
116
91
123
SITAMBA MERAH
99
125
100
128
RAI NUG - 4 - HA0
83
113
92
118
14 SON
77
108
85
114
SISIOR
112
140
113
142
HS 8
79
114
95
l?O
DON CREM
93
119
101
126
SIJARUM
130
154
131
159
SIR4NTORAMIS
80
110
83
113
SILEGH
112
138
114
146
SITAMBA PERAK
72
112
88
120
PHEDENG (b) (LB.B.~~)
85
115
91
120
PATUDILIiWfLN
85
115
$5
117
SAMBAWEE
85
115
82
118
PHEDENG (SB.B.10)
85
115
85
117
MUNE L:AJE
83
113
aa
118
Y MOUN (V.T.B.15)
98
127
105
130
HkNDIR,'.N
85
115
85
116
HL',KPI-L'iY
89
118
88
119
‘ L~*WuJI
82
113
89
120
C%LOR0 - 11 - Y - 316
71
100
88
114
PAR !~IT..':.LICA FL:XCO
83
113
88
119
CRILLO
88
12rw
1 4
(Suite tableau 4)
CT-5453-l
93
119
aa
123i
PIAH LI;R
95
123
96
124
RANG DARRTA
79
110
a 3
llj
LATE
a3
113
91
12a
KHONORULLO
a3
113
91
1201
PiiNLETW,
58
126
105
136;
Cette classe de tolérance va bénéficier d'une étude très ap-
profondie au cours de la campagne prochaine du fait qu'elle offre un in-
t6ré-t particulier qui reside dans la stabilité de son cycle.
L'étape suivante consistera à préciser le degré de tolér 4.nce
au stade reproductif'.
Tolérance II - Varié% dont le cycle végétatif accuse to 4 t au
plus 15 - 20 jours de retard par rapport à son cycle normal : (Tabl e au
5- Fige 2).
. . . / l . .
.-.-v
-e-e
--,m
“S . ..-
. -.m..-
/
Cycle sniooïa kxxids
Cycls coxïtro-sniCon
(s our û 1
Florabox
L,turiCC
Floraison
ikturpt6
50 /o
50 $
103
91
12/3
10;
91
120
Il4
104
12i5
108
91
1243
102
i35
116
102
83
m
90
90
12io
103
79
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108
36
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102,
9 1
12D
113
9 1
12p
109
95
12b
1OG
86
l;nl
105
86
11;p
102
35
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120
101
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105
00
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88
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113
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107
30
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105
91
143
113
88
143
103
38
1119
104
91
120
108
101
la4
103
91
q2
107
96
140
83
113
101
132
73
99
9%
120
79
108
113
144
t33
713
713
742
75
108
107
133
79
105
105
133
7s
104
101
130
77
102
99
124
a3
773
712
144
75
103
113
143
79
109
113
143
73
100
107
130
79
103
107
138
107
139
112
140
77
102
9s
731
83
113
113
144
76
108
101
131
7 7
108
107
136
77
102
101
129
77
102
101
127
*.. /
.*.
( Suitca tcblom 6 )
17
79
103
120
149
69
93
101
1 2 7
75
100
107
132
79
10û
a
121 :
75
102
113
139
93
II/
113
139
83
119
113
139
66
91
PS
1 2 5
3 0
106
36
125
7 7
107
101
129
91
121
110
138
83
113
112
143
79
107
91
125
63
772
83
130
79
107
103
139;
72
107
103
139
i33
113
105
135,
83
113
113
14q:
77
102
93
130;
83
113
108
137:
3 0
112
103
137;
83
173
103
737
35
115
105
135;
32
113
105
137;
23
113
103
i3pi
(33
112
iO1
134,
35
115
101
i3a
35
113
il3
14ti
35
115
1OC
136
79
407
101
13P
77
106
103
14a
79
104
lO!5
137
83
773
105
13%
79
106
10s
134
73
101
9%
IZP
76
101
90
129
(Suite tabac 6)
No 451
77
103
135
cs - 17
72
104
91
123
TASJLI
83
113
108
139
SBCAt?OBOLITA$4~ 1
77
105
98
IN
GXjXtJ
lX@ONT
79
107
96
126
SIDAIJ:
79
108
96
128
AC r-400
83
112
105
135
SACfWNp
79
108
98
130
c.- ?!
88
~18
L1e~semble de ces tolérances doit &tre~ VJ 8::s un angle~4&~ J&b-
jectif étant de nous doter d!un outil rationnel deU~t~$k!.l~~a,ble de mieux orien-
ter nos recherches'sfin d'appr&honder, $ati une $pp$$xhe &&&;'&atiorée,
i,<'. ,.,, i-LIS
lt2 problè-
me de tolékance du riz kfroid,, dans‘ses"aspieclts-~lt~~Zers"~~'.çBai da@k‘,la r&ion
~
T
<'
.'.
.,
. ,, -
qui notis &werke. ',
.' .-.
'i
'/ *<
T' . .
".
,. -~ _',
,,
_'
La région cju F+uve a, & spéëificités,,
6. '
:
...,.
-
: 1
: ,. .'
Lg pqoblfme du froid detw cette région est &t$xèment aSsoci8 au vent
< -
'. -
fort de sable durant la p&iode de culture en saison froide,-< 1.'
;
1'.
-.
."
I
Ce vent, qui nous arrive avec violence pourrait êikresponsable de
beaucoup d'avortements du riz. Il s'avère, dès lors nécessaire de'bâtir une stra-
tégie .d'approohe du problème et celle-ci est basée sur une étude discriminatoire
du phénomène en fonction des stades végétatifs susceptibles de subir l'effet du
froid, Chaque forme de manifestation du froid sur le riz devrait être étudiée
j.
séparément avant de se faire une id6e générale sur le comportement de la vari&té
durant 19 p&iode,de fro%
Nous avons d'autre part, cherché à associer le cycle de la variété en
saison humide (cycle normal) h son cycle de saison froide (Fig. 3), pour voir
s'il n'y a pas une relation entre ces deux éléments,
Deux constatations ressortent 'dé" cette analyse t
150
140
130
120
Il0
90
100
110
130’
130
140
Cycle en hivernage
Significatif au seuil 1%
Fig.=j
-
Relation entre les cycles de saison humide et
froide des varfétés des tol6rances 1 - II -III,
, 20
- La première est qu'il existe une étroite relation dont le degré
est en rapport avec le type do tolérance concernée.
- La deuxième est que nçette relation s'affaiblit au fur et à me-
sure qu'on se rapproche de la tolérance III.
De ces deux constatations nous bâtissons l'hypothèse suivante :
- L'allongement du cycle d'une variété tolérante au froid tient
de l'état de magnitude du cycle d'hivernage de celle-ci.
Plus la variété devient susceptible et plus cette relation
tend à ne plus exister et le cycle ne dépend plus que du degré
de susceptibilité de la variété,
L'autre aspect du probléme est, la réduction, parfois considéra-
ble de la hauteur du plant de riz sous l'effet du froid. ( jusqu'à 30 voire
50 % d;r la taille normale),
Ce point rev& un caractère technique et agronomique très important. L'ac-
eptabilite d'une variété est en général li$e au phénotype quJ.i.1 présente
en zmison froide,
L'analyse a montré qu'il existe une corrélation entre ces deux
éléments. Pour avoir un plant de riz dont la hauteur pourrait &re accep-
table en saison froide, il faudrait que la hauteur initiale se situe entre
110 e$ 140 cm (Fig. 4),
Cette étude permet de dégager deux zones de choix de hauteurs :
- La zone de 110 à A20 cm qui nous permet d'avoir des hau-
teurs de riz situées approximativement entre 70 et 80 cm.
. . . / . . .
\\
-
FLEUVE
, . . . . . . . . . . . , . . .
BIBLlOTHEOUE
N“ ._I_I-.
ISBA
D()O. I
22
- ‘I,,1r_ m--me de 120 à 140 cm qui nous donnerait en saison froi-
de dclc &I?%-JL':~ .z.pprnxipm.t,i'ves de 80 à 100 cm.
Cette Etude n'est pas exhaussive, la relation entre la hauteur
initiale du plant de riz et sa hauteur en saison froide se poursuivra dans
les prochains programmes de recherche6
23
II " ESS'JS VARIETIJJX
La recherche de varietés de riz à haut potentiû2 de rendement
et à haut potentiel d'adaptabilité constitue notre but primordial.
L'objectif de 1 'l;méliorstion Variétale est actuel et propcctif.
;,ctuel, parce qu'il faudrait solutionner les problèmes pendants de la ri-
sziculture irriguée ; prespectif parce qu'il faut degager d'ores et déjà
des solutions à proposer au développement dans le cadre de la riziculture
intensive qui se situe en aval des am&nagements prévus.
L'effort entrepris est multidisciplinnire, La diversite des pro-
blèmes posés requiert une conjugaison d'effort et d'imagination. Aussi,
pendant la première phase du projet qui a débuté en Juillet 1976, nous avons
entrepris un certain nombre d'essais variétaux de comportement et do rende-
ment. Les résultats obtenus sont analysés ci-dessous :
l* - tissai Comparatif de Comportement et de Rendement.
Cet essai a été mis en place dans le but d'évaluer le compor-
tement et le potentiel de rendement de 6 variétés tolérantes au froid. La
variéte IR 8 servait de témoin. (Tableau 7).
l . . / l **
Tableau 7 : Caraatéristiques agronomiques et rendement de
6 variétés
tolérantes au froid, comparées- 2 1 R 8,
.w.
Rendement
Cycle
Hauteur No
Verse
% Attaques
Variété
(Kdha
Maturité
CI2
Talles,'
(b)
borers
poquets
IR 8
6936
127
70,2
Ii3
1
490
M:ARfiHI
3934
“125
mo,5
14
9
0 ‘ 5
NIL0 48 - A
3651
ii3
106,6
10
1
2,55
V,',RIy L-,Q,iA - 4
3 6 0 0
125
707,8
10
3
b36
BULUL%N SIL,'JlG
3 4 7 3
qq5
102,8
8
1
2,59
&L :P- 430
3 3 5 4
119
w7,4
7
1
3,05
SOMILO - 11%
3 0 8 6
1 3 3
105
7
1
1,17
(b) =
Système standard d'evaluation pour le riz
1 = moins de 1% d'attaque
3=1
- 5% d'attaque
9= Plus de 5 0 96 d'attaque.
B - Essai Comparatifvari&té x ,',zote
Six variétés ont été mises en compétition pour leur réponse
à l'engrais azoté en saison froide. Ces vari6tés testées au stade végétatif
pour 1~. tclérance au froid, ont donné de bons rbsultats et reprises pour
un t2st à l'épiaison.
L'objectif dans ce cas ëtait, tout en les testant à ces condi-
tions d5fevorablc,s, évaluer cn ni&ne 'temps leur potentialite de rendw~ent
en saison froide (Tableau 8) et situer leur capacité de réponse & l'en-
graismoté.
Tableau 8 : Réponse de six variétés à. différents niveaux dra-
zote en saison froide (Rendement Kg,ha).
V12RIETE
Niveau
N
CHINA
Bi.RU
CXLROSE
KH 998
INGA
KULU
0
408
915
2732
3289
2583
2675
32,5
575
1762
2859
3806
3123
3095
65
1495
3979
5374
4945
4215
53-v
130
1778
5005
6630
8383
@
@
Les résultats montrent que la variété CHIN1i bien que tolerante
au stade vJgétatif, ne semble pas l'&re à l'apiaison. Elle a accusé une
très forte stdrilité,
KH 998 a fourni le meilleur rendement à 130 unités d'azote et
ceux de BIIRU, CALROSE, INGA, KULU sont satisfaisants à 130 Kg N/ha.
Toutes ces varictés se sont biencomportéesvis à vis du froid.
CHIil.'- a &té très pkcoce au point de vue épiaison mais sa maturite a étc5
très lcngue et a produit des tallcs tardives três importantes. La variZt<
KULU 2 6té très peu attaquée par les oiseaux ce qui est en soi un aspect
positif que nous comptons étudié de près etcxploité.
. . . / . . .
26
c - Essai variétal de rendement ( Essai de confirmation)
C'est un essai de confirmation des résultats obtenus au cours
de la première année du Projet. Les résultats sont analysés au tableau 9.
Los varictés sont comparées à IR 8.
Tableau 9. Rendement (Kg/ha) de 8 variétés comparées à IR 8.
Rendement
Floraison Maturité
Nbre de
Hauteur
Variété
Kdha
50 % jours (jours) plant/
(cd
poquet
IR 8
8694 a
116
125
99170
ICN 998
7663 b
104
124
20
113,30
VLRY L:.v-- - 739
4453 c
106
129
15
174,90
VIAY L?i,v,l. - 48 A
3694 d
105
125
13
186i65
ZOMIZO - 1196
3464 d
114
137
21
180;25
WiRSHE
2552 e
114
138
16
194,47
rd? 430
2412 e
101
124
14
162,30
BULU> SIL.:'.NG
2384 e
97
117
12
11?,70
NIL0 - 4811
2012 e
101
124
9
117;20
Sl-THI
1420 f
91
115
14
147;20
cv = 6,s. %
Dans cet essai, IR8 se revèle la meilleure suivie de KW 998
La variété VARY LjiV/, - 739, vient en deuxième position suivie de V!;RY
Li,V.,-48 et ZOMI70 - 1196.
. . . / . . .
27
Les varié-tes - VARY LI'kV.i. 739, V.JAY LG'.V,'A~,'~, ZOMIZO - 1196 M/IRSHI
et l,P 430 presentent de très haute taille. Ceci tient du fait que cc sont
des Indicas non améliorees.
L'ensemble de ces variétés constitue un materiel génétique impor-
tant. Elles pourront servir cozae gBn(itcurs pour la tolarance au froid.
D - Le deuxième essai mis en place concernait la Pépinière In-
ternational- sur le rendewnt cycles court et moyen.
Le cycle ccurt cc~r.;~?:!r';-.~ Qit 7 variétés comparées à KH 998. (Tableau\\#).
Tableau 10 . !?eytdexn-i- (?Q :'h,a de 7 variétés comparées à KH 998
campagx J 'hiwrnage 1977) .
Rendement
Floraison Maturite
Nbre de
Hauteur
Vari&{
(Kgha)
50 %
(jours)
Talles/
bd
(jours)
poquets
IR 2071-625-252
7647 a
91
114
13
~OWJ
IET 3262
7457 hb
94
477
13
119,82
IR 3
0
7363 ab
82
105
14
lOO,5
D '6845
7109 abc
91
lA3
15
108
ô
B.541 B-FN-58-5-31 7010 abc
98
119
14
121,6
IR 1561-228-3-3
6950 abc
87
113
18
101 ,Q
KH 998
6894 abc
86
IIQ
14
119,3
IR 2307-217-2-3
6502 c
79
104
17
92,9
-w-u
Dans cet essai seul lr: rcndcment de IR 2071-625-252 est si-
gnificativement différent de celui de IR 2307-217-2-3.
Lecyole moyen comportait 15 Variétés camparées 3. IR 8.
2 8
Les r<sultnts du tableRu 11 révirlent 1.~ supériorité de 3 varié-
té5 :
IET 2815, ]CET 1785 et IR 26,
Tableau 11 : Rendement ( Kg : ha) de 15 variétés compareeb à IR8.
Rendement
Floraison Maturité
Nbre de
Hauteur
kdha)
50 96
(Jours)
Talles/
(cm)
(jours)
Poquets
IET - 2815
7232 ,
96
721
14
107,6
IET - 1785
6993
104
131
13
‘94,3
IR 26
6783
103
123
15
#94,9
BR 51 - 91 - 6
6395
115
130
13
li30,9
B 542 B-FN-68-9-2-2
6349
104
134
13
1'23,9
IR 2863-38-1-2
634
104
134
15
'93,4
IR 20-58-78-l-3-2-3
6330
102
132
15
113,'1
4421
6318
107
12q
12
128,32
BR 51-4-5
6130
110
136
13
w6,g
BCi 374-Z
6111
109
133
14
112,oz
B 541 B-KN-58-5-3
6075
99
12;4
12
123,5
BG 375
6044
101
130
13
1'05,8
IR 8
6040
112
136
13
ls3,6
IR 2058-10-3-Z-3
5752
102
130
12
vI4,3
TET 2775
5542
97
117
14
1:01,2
L S D ( 0,05)
=
874 Kg/ha
L S D ( O,ol)
=
1208 Kg/ha
c v
=
9,38 94.
Onze occupent une position mediane, La variété IET 2775 rira pas
révé1C une bonne performance par rapport aux autres.
E- Un essai de 25 variétés a été mis en place durant la campagne
d'hivernage, Le but de cet essai était de situer le pctentiel de rendement
de ces Vari&és.
.
Y,15
7$1,4.
7 1
707
17,u
115,d
72
109
12,3
Y34,6
74
105
Ii;,5
1$6,5
74
lC5
12,c
lLJ,4
7i:
105
f3,G
145,l
30
109
11,l
145, i
102
JO,6
145,4
103
12,1
13;,3
1 0 5
11;,6
141,Y
107
17,2
127, f
510
tG,y
14r,%i
1cs
10,s
l44,Y
132
1382
134,4
1GG
10,7
7?9,7
109
9r3
154,5
109
13,2
145,5
113
ll,3
15515
109
10,Y
150,l
1 0 6
12,5
118J
1lC
Il,14
135,3
1 0 6
73,7
137,05
109
9,s
14G,o
lcq
1/,4
VE,4
785
173,3
-,.-
-
-
c v = 3789 5
72,3
93
221
2319
Ch,,?
92
CO
2815
t;7,5
63
26
2730
100
105
24
3767
1GoJ
1 1 0
2 2
2'139
149,6
1 1 0
1;
2630
13&3
103
19
3435
l .* / . . .
(s-.ite ta:d.sau 13)
31
il4
22
3340
tm
16
29Q
107
29
2ocg
109
23
2U5Q
93
21
2742
705
26
3303
99
20
350$
176
23
3709
106
25
346a
9 1
24
2713q
103
21
205
705
17
3230:
9 5
20
m3Q
107
20
2850
107
13
2752,
110
25
3217
101
27
3167
100
1 5
2920
99
19
3Mo
117
17
3040’
32
III-Corkribution à l'étude des facteurs de
Production de la Repousse du rii dans
la zone du FleuiTe Sénégal.
I-Etude de l'interaction de la hauteur de coupe et du niveau
d*azo-be,
La repousse, en tant que pratique culturale n%st pas encore
adoptée dans nos régions. L'adoption de la repousse peut apporter aux
paysans des avantages appréciables. C'est une pratique qui demande peu
d'investissements et pourrait servir comme deuxième culture dans la zone
où l'humidité résiduelle reste suffisante après la première récolte.
En Asie un certrain nombre d'auteurs s'était attaqué à ce probl&-
me, Les résultats obtenus indiquent qu'on peut avec cette pratique augmen
ter sensiblement les rendements et partant le revenu du paysan.
Nous nous sommes attaqués à cela depuis un an en investigant tous
les aspects possibles de ce problame.
Ltétude la plus pertinente est celle du Docteur S.K. De DUT6
(IRRI), qui a montré qu'on peut avec cette pratique obtenir des rendements
corrects.
Le premier aspect du probl;Ètme auquel nous nous sommes attaqué,
est l'étude de l'interaction hauteur de coupe, niveau d'azote. De DI,TTI;
(15176) a situé l'optimum de la hauteur de coupe à 15 et 20 cm.
En afrique et en pa&&CUlier au Sénégal, les hauteurs de coupe du
paysan dépasse génêralement cette hauteur,
Notre étude a commencé par définir des hauteurs de coupe optima-
les en prenant celles indiquées par De DATTA. C'est donc une démarche ex.1
I ploratoire qui nous permet de définir les hauteurs de coupe qui se rappro-
chent des pratiques du paysan africain.
Dans cet exposé nous rapportons les résultats obienus au cours de
cet essai.
La variéte utilisée dans cet essai est KN-lh-351 qui poss&de un
bon potentiel de repousse.
. . . / *..
33
Ta culture pi'inolpa~e Q ïc~u cinq doses d’azote :
0 - 60 - 90 - 120 - 150 Kg N/ha.
La culture de repousse a reçu la moitié de ces doses :
0 - 30 - 45 - 60 - 75 Kg N/ha
Quatre hauteurs de coupe ont été adoptées :
O*cm - 5cDl " 15 cm et 20 cm.
Le dispositif expérimental adapté est le split-plot avec 4
répétitions.
Résultats ;
Les rendements de la culture principale sont linéaires. Il y a
une bonne réponse de la variété aux doses croissantes d'azote (Fig. 5)
Le meilleur rendement (9,QoO T/ha) est obtenu avec 150 KgN/ha.
Cet essai a 13~~16 que les sols de la r&gion son assez carencés
en azote.
L'apportde cet élément en quantité suffisants parait @tre es*
sentie1 pour obtenir des rendements corrects. L'optimum reconnu pour le
region du fleuve se si-& à 150 Kg N/ha,
Tableau 8 : Effet de differentes doses de N sur les caracté-
ristiques agronomiques di- KN - Ih - 351.
(Première culture contre-saison)
Truite-
Cycle
Nombre de
Hauteur
Poids
ment
(jours)
talles/m2
(cd
1000 graines
(1)
vs
ON
130
282
98,42
‘19
60M
Il
372
114,32
26
90N
II
413
U8,36
27
120N
Il
431
121,87
27
150N
11
458
127$22
28
o*cm = Coupe au ras du sol.
(1) moyenne prise sur quatre Spétitions.
Le nombre de talles au m2 , la hauteur des plants et le poids de 1000 grai-
nes ont sensiblement augmenté en fonction des doses croissantes d'azote
(Tableau 8).
. . . / . . .
1oooo
9000
Rendement premiZm? i'ulture
8900
5000
L
60
m54
Rendement moyen de
K,M-?h-353 12 culture
prfncipala m1~1 diff6rcratïlos doses d'azote,
3 5
l3OP@WS SUR LA REPOUSSE
La hauteur de coupe qui -L don& le willeur rendement se situe
entre 35 et 20 cm.
Les résultats obtenus dans cet essai concardent avec ceux ob-
tenus par d'autres auteurs. Les hauteurs 15 et 20 cm sont-elles l*opti-
murn de coupe qui permet de maximaliser les rendements en repousse 3
Les investigations que nous comptons mener ultérieurzzent sur la hauteur
de coupe, en rapport avec les pratiques de coupe des rizict.ilteurs, I)~I---
mettront dtapporter'we réponse $ cette question.
Rendement
Le meilleur rendement moyen (2100 Kg/ha) est obtenu avec 75 KgN/
ha sur les hauteurs de coupe de 15 et 20 cm. Les rendements sont linéaires
(Fig. 6). Nos investigations se poursuivent pour déterminer lroptimum CII
faisa& varier les doses d'azote.
Le cumul des rendements (tableau 14) de la première culture et
de la repousse, montre qu'on peut réaliser un gain appréciable par ci-i-t&
pratique.
Tableau 14 t Rendement cumulé de la première culture
et& la repousse.
1:
__w.<.UI.-.B-_.. L~,i_~~.~~~_-x-..s-_
-----LI
RENIEMENT (Kg/ha
TRlJTEMENT
.
1 ère culture
Repousse
Total cumulé
t
---
-A--I----
O N
2346
910
3 2 5 6
60 N + 3 0 N
4919
1251
6 1 7 0
90 N + 45 N
6098
Wo
7 7 8 8
720 N + 6 0 N
7278 1820
9098
150 N + 75 N
=wo
2105
10995
-
-._..w
.--c---e
. . . / . . .
3
iv
.
Fi& .6
En fonction des hauteurs de coupe, (tableau 15) le temps d'accu-
pation du terrain par les deux cultures va en décroissant.
Tableau 15 : temps cumul6 d'occupation du terrain par la prcrnière
culture et la repousse (en jours).
Hauteur
1 ère
Repousse
.'
Total
de coupe
culture
cumulé
-7.
,m
--
-XII
0 c m
130
7 5
205
5cm
130
73
203
15 cm
l 30
56
386
20 cm
130.
56
186
On voit apparaftre dans ce tableau qu'à 0 cm, le temps d'occupa-
tion du terrain est de 205 jours ; à 5 cm de coupe, il est de 203 jours
et à 15 et 20 cm il sc ramène à ?86 jours.
Cette pratique, révèle qu'on peut avoir un gain non ndgligeable en
temps d'occupation du terrain permettant ainsi un allègcmtnt du calendrier
de travail du riziculteur.
. . . / . . .
r
trr
5
15
’ 20
*Significatif.au Seuil
5%
Fi(F7 :
Relatio n
e n t r e la hautftut de cowpe et lé re n Qement
La fig. 7 montre la corréïatfon positive existant qntye
f.a hauteur de cotipc et le rendement.
.
a
,..“--..eI--L-
-_
^_
11
-
.
.
.
,I
, .
70
65
60
55
50
+-,..Hlkfteur de couve c C‘M L,
La corrélation existant entre la hauteur d" coupe
8
et Le $ de poquets manqyar.ts
est négative.
Pluq la coupe est haute4 noias
1
ie 5 de manquants est i~portanta.
Le 9, le plus élevé (?,6$ $)
cor(eapand à la hauteuride cou-
6
pe Ocm. (coupe au ras d+ sol).
Ces manquants pourrai$nt etré!
impvtabïes B plusieurs kauses
5
Par$i lesquelles la nap$e d'eau
recouvrant leu cfrrr,ustaaa,' Des
investigatisns sont né+ssai.res
4
pour déterminer de façon prkcl.-
se gel!.es-ci.
3
3
1
I
0
5
1.5
20
Atauteur d
e
cwpe(cml
ReiatWn entre la hauteur 66 coupe et le !% de pfqmtr
$lRmqumts.
I
m
-
0
5
15
20
F iCJl0; Pclatiort erilre iz
hauteur de coupe et la hauteur de
ISPFET HAtTTl3.!R IIE COUPE-NIVEAUX D’AZQTE
SUR LE NOMBRE DE= TALiES/b?
Ire nombre de tafles/m2 augmente en fonction des doses
croisssantcS de N.
Cettec0rrélatiOnest illustrée par la figure 111.
250
4
1.60
NIO
Significatff au seuil 5pC: ‘
Fig. 11 - Relation entre doses de N et narnbre talles/m2'
culture repousse.
Cette pratique, rivèle qu'on peut avoir un gain non ndgli+zable
en temps d*occupation du terrain pczrmettant 2'Jn~i un allègement du calen-
dkier de travail du riziculteur.
En ce qui concerne l'effet de la hauteur de coupe per se sur le
nombre de talles/m'. La complexité de ltanalyse statistique n'a pas permis
de le prouver.
Cependant, il semble (tableau 16) qu'il existerait une relation
multiple entre, d'une part hauteur do coupe, doses d'azote et nombre de
talles/m' d‘autre part. L'effet de la hauteur de coupe per se sera etudié
avec un dispcsitif expérimental approprié dès cette campagne,
Tableau 1) : Effet conjugu6 de la hauteur de coupe etdes
doses de N sur le nombre de talles/m2.
N
0 cm
5 cm
15 cm
20 cm
0
‘. 155
4166
183
153
60
142
139
229
254
/
90
198
208
265
255
120
193
202
261
266
150
1%
212
308
2 8 3
Moyenne
-,
172,2
185,4
249,2
242,2'
Conclusion GÉnérale .
fiu cours de cette première phase de fcnctionnenent du projet
spécial, des ;>roblèmes rizicoles sp6cifiques à la zone sahélienne ont été
identifi6s dans le Car!re de l~knélioration Variétale. La tache primordia-
le qui se dessine dans le contexte de la dcuxieme phase sera essentielle.T
ment Orient&e vers une recherche de solutions rapides à ces problèmes.
Les thèmes abordés au cours de cette première phase seront ap-
pi*ofondis et précisés. La priorité établie est fondce sur quatre urgences :
- La première sera la recherche de varié-tes hautement producti-
ves ayant des caractéristiques agronomiques conformes aux exi-
gences techniques, agronomiques et possedant une benne jodap-
CBbflité.
- La deuxième portera sur la recherche de solutions aux aontrain-
tes climatiques en mettant un accent particulier sur le, cri-
blage pour la tolérance au froid, la création dEhybridEs to-
lérantes au froid, le criblage pour la tol&ance à la sieche-
resse.
- La troisième sera l'étude des facteurs de production de la
repousse associae à une recherche d'insertion de cette prati-
que culturnle dans'un système plus large de production ,c'est-
à-dire son insertion dans un cadre de double ou tri;3le icultu-
re par an.
- La quatrième abordera des aspects plus fondamentaux dont la
connaissance est essentielle pour la mise en place d'unaa-
lendrier rationel de culture et d'exploitation. Il S'a?ira
_-_x
de l'étude des @iodes optimales d'féquilibre entre la photo-
synthèse et respiration.
Nous disposons d'ores et déjà des moyens nécessaires pour, cette
investigaticn.
Un autre aspect non moins ir,pcrtant qui va bénéficier de notre
attention est l'étude du photopériodisme programme dont l'exécution est
lice aux moyens qui seront dégagés dans le cadre de la deuxième phasb pour
la mise en place de la chambre noire avec les différentes photopériodes
dont nous aurons besoin. En attendant la r&lieation de cette phase, nous
soU.iciterons la collaboration du Département de Physiologie du Docteur
Vergara à IL' IRRI.
I$&+i - FLEUVE. ’
I
Rma l&Tu*ru -
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I