INSTITUTSENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES ...
INSTITUTSENEGALAIS DE
RECHERCHES AGRICOLES
ETUDES ET DOCUMENTS
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INFLUENCE
DE LA VARIATION
DE PLUVIOSITE ANNUELLE
SUR LE REGIME HYDRIQUE
DES RIZIERES -

CONSEQUENCES SUR
LA GRAVITE
DES SYMPTOMES
DE PYRICULARIOSE

(Pyricularia oryzae Cav.)
Yamar MBOD J
ISSN OSSO-8798
Vol
2 N” 4
1989

ISRA
Institut !%n~galais de Recherches Agricoles
76, rue Mousse Diop
BP 3120
DAKAR, SENEGAL
Tel 21.24 25 122 66 28
Telex 3117 SG
Document réalisé par la
Direction des Recherches sur les Productions Végktales
Route du Front de Terre
B.P. 2057 DAKAR-HANN
SENEGAL
m 3 2 - 5 3 - 0 3
Yamar MBODJ
Phytopathologiste,
Chercheur à I’ISRA en poste
au Centre de Recherches Agricoles
de Djibblor (Casamance)
0 ISRA 1989
Cmcrptian et &Iisation UhYVAL-ISRA

ES
L travaux qui font l’objet du prkcnl document, extrait d’une thbse de doctorat en
sciences agronomiques, soutcnuc le 18 Avril 1989 B la Faculté des sciences
agronomiques de Wnivcrsid Catholique de Louvain (Belgique), ont été réalisés
au Centre de Rcchcrchcs Agricoles de DjibClor, dans le cadre d’un programme
conjoint entre le Projet CILSS de lutte int6grke contre les ennemis des cultures
vivrières dans les pays du Sahel ct l’Institut Sén6galais dc Recherches Agricoles (ISRA).
CeprogrammcaétCfinancépar1’USAIDctareçuI’appui~chniquedelaFAOctduCIRAD/
IRAT, ainsi que Ic soutien documcntairc dc I’ADRAO, de 1’IRRI et du TARC.

2
L’influence de la variation de pluviométries annuelles sur le regime hydrique des rizières
et ses conséquences sur la gravite des épidémies de Pyriculariose (Pyriculuria oryzae Cav.) a
été étudiée dans quatre situations de riziculture aquatique et durant sept années cons6cutives
(1981- 1987) marquées de pluviom&ries differentes. Les résultats obtenus montrent que les
dates de début de submersion des rizières et d’observation des attaques maximales de
Pyriculariose sur feuillessont plus tardives en année de déficit pluviométrique prononcé (769
à 1077 mm de pluviométrie annuelle), particulièrement en Juin-Juillet. La fin de submersion
est par contre plus précoce en cas de pluviométrie déficitaire. Il en resulte de tri% fortes attaques
sur feuilles et sur panicules, avec des conséquences très marquées sur les rendements.
L’analyse de l’état nutritionnel de trois varietés de riz.(Barafita, IR 934.450.1, Peking)
cultivées dans trois types de riziculture (pluviale stricte = plateau, submersion intermittente,
submersion continue) revèle des teneurs en azote soluble du limbe foliaire beaucoup plus
élevées sur le plateau qu’en conditions de submersion où les teneurs en silice et en manganèse
sont les plus fortes. Une analyse en regression multiple montre que c’est le taux d’azote soluble
qui contribue le plus a la variation des taux d’attaque, suivi du taux de silice et en fin du taux
de manganèse.
Il a Cgalement été observé un effet des diguettes de retenue d’eau dans l’amélioration des
conditions hydriques et partant, dans la réduction des niveaux d’épidémies, mais qui disparaît
en cas de déficit hydriqueprononcé comme durant l’hivernage 1983 (avec 769 mm). L’analyse
des données pluviometriques, au cours de la période 1953-1988, montre que ces années
déficitaires sont fréquentes ; ce qui fait apparaître qu’il est en plus judicieux de sélectionner des
variétés qui ne présentent pas de sensibilité accrue en rizières à regimes hydriques moins
favorables. Dans cette perspective, un dispositif expérimental comprenant plusieurs régimes
hydriques a été recommandé.
MOTS CL;ES : Pyriculariu oryzue Cav., régimes hydriques, épidémies, azote soluble,
silice, manganèse.

3
1 - IN’IRODUCTION
Le riz est la principale culture Vivr&e des populations de la partie méridionale du Sénégal
où la pluviometrie est plus abondante et lariziculture plus diversifiée que dans le reste du pays.
Le type de riziculture dominant dans cette région est encore la riziculture aquatique sans
maîtrise de l’eau (13). A cause de la persistance de la sécheresse, rendant aléatoire lariziculture
en zone salée, il est devenu imp&ieux de sécuriser et d’améliorer la riziculture aquatique d’eau
douce (16). Pour ce faire, les services de recherche preconisent la technique du semis direct afin
de mieux adapter le cyclevegétatif delaplante au cycle de lapluviometrie. Dans ces conditions,
une partie importante de la phase vegétative de développement du riz peut se réaliser en rizières
non encore submergées. Et d’après plusieurs auteurs (24, 7, 19, 9), ces conditions sont
favorables aux attaques de Pyriculariose (Pyricularia oryzae Cav.), maladie qui constitue un
grave danger pour la riziculture en Casamance (10). Cet effet de sensibilisation aux attaques
de P. oryzae pourrait être dû a des ruptures physiologiques pour lesquelles les variations de
teneurs en azote soluble, en silice et en manganése des plants de riz jouent un rôle important
(28,19,9). Mais l’importance de ces facteurs n’a pas encore été étudiée dans le contexte de la
riziculture en Casamance.
La presente étude, menée durant sept annees consécutives (1981-1987) marquées de
pluviométries différentes, dans plusieurs situations de riziculture, tente :
0
de quantifier l’influence de la réduction de lapluvioméuie annuelle sur la gravité
des symptômes de Pyriculariose et ses consequences sur l’irregularité de la
production variétale ;
@
de vérifier le rôle de l’azote soluble, de la silice et du manganèse, dans l’effet du
régime hydrique sur la variation du comportement variétal vis-à-vis de la Pyricu-
lariose. Elle a pour but également de developper des méthodes culturales de lutte
et une technique de criblage pour la résistance à la Pyriculariose.
2 - TECHNIQUES ET METHODES
Trois types d’essais ont été réalisés, de 1981 à 1987, dans diverses situations de riziculture
définies suivant les critères de leurs positions dans la toposéquence et leurs caractéristiques
édaphiques et hydriques (tableau 1).
Dans une première expérimentation (Essai A), trois variCt& sensibles (14) ont tté implan-
tées dans deux types de riziculture aquatique faiblement noyée (avec et sans diguettes de
retenue d’eau), au cours des hivernages 1981-1987. Le dispositif expkimental utilisé était en
blocs aléatoires complets à six rQ&.iùons, avec des parcelles élémentaires de 15 mZ, constituées
de 10 lignes @l’écartement de 30 cm) de 5 m de long, separees par une allée d’un mètre de large.
Dans une deuxième expérimentation (Essai B) ayant également dure sept ans (198 l-1987),
la vari&é IR 442, sensible à 1aPyriculariose sur particules, a et& installke dans trois conditions
hydriques differentes correspondant à trois types différents de riziculture aquatique (faible-
ment, moyennement et profondement noy&), en cinq parcelles éKmentairw de 2 1 m2 (14 lignes
de 5 m de long), séparées par une allee d’un mètre de large.

4
Pour la troisième exp&imentation (Essai C), trois vari&% (Barafita, IR 934.450.1, Peking)
connues pour leurs niveaux de sensibilité variétale à la Pyriculariose particulièrement en
conditions de fumure min&ale azotée intensive (14, 15, 11, 12), ont été cultiv6es dans trois
régimes hydriques différents (exondé, submersion intermittente, submersion continue) au
cours de l’hivernage 1987. Dans chacun de ces trois régimes hydriques, les variétés ont reçu
quatre doses dé fumure min&ale azot& (0,50,100,150 kg N.ha-‘). Le dispositif expérimental
utilisé a Cté le split-plot à six rép&itions, avec les doses d’azote en parcelles principales et les
vanétés en parcelles secondaires (parcelles de 6 m2, constituées de 10 lignes de 2 m de long,
Zt l’&rtement de 30 cm). Entour&es par trois lignes de la variété sensible Peking, les parcelles
principales sont &par&s les unes des autres par une bande de 4 m de large et les parcelles
secondaires par une allée de 2 m. Ces bandes et alICes sont remplies avec la variété résistante
IRAT 10, pour réduire les contaminations (de fumure entre parcelles principales, de maladies
entre parcelles secondaires).
Les semis ont ét6 rCalisés chaque annCe entre les 25 Juin et 5 Juillet sur des parcelles à sec.
Les engrais phosphads (50 kg P. ha-‘) et potassiques (40 kg K.ha-‘) ont été enfouis avec la
reprise du labour ; l’ur& (100 kg N.ha-‘, pour les Essais A et B ; 50,100 et 150 kg N.ha’ pour
1’EssaiC) superficiellement incorpork au sol, à l’aide d’une houe manuelle, pour 2j3 de la dose
& 20 jours après semis (JAS) et pour 1/3 de la dose à 40 JAS. Les autres techniques culturales
(dhsherbage, rkolte, etc...) ont Cté celles habituellement utilisées en riziculture intensive.
Pour l’essai C, des échantillons de feuilles ont été prélevés en début d’attaque par P. oryzae ,
et analyds pour leurs teneurs en azote organique total et en azote soluble (pour chacun des
niveaux de fertilisation azotée), en silice et en manganèse (pour seulement le niveau 100 kg
N.ha-l). Chacun de ces échantillons est çompos6 de 200 feuilles d’ordre 2 (situées juste après
la feuille paniculaire). Ils ontétéprél~vés entre 15 et 17 heures et mis à sécher, au plus tard trois
heures aprbs la coupe, durant 48 heures dans une Ctuve pré-chauffée réglée à 65’ C. L’ensemble
des 200 feuilles est ensuite broyé. Les inéthodes d’analyse sont celles décrites par YOSHIDA
et al. (1976), ainsi que par OLIVIER (1978). L’azote organique total est déterminC par la
méthode Kjedahl et l’azote soluble par la méthode au phénate alcalin.
Pour les Essais A et B, l’intensité des attaques de Pyriculari?se a été évaluée suivant le
système standardisé de I’IRRI (1980) tous les sept jours à partir de l’apparition des symptômes,
et la note maximale et sa date d’apparition retenues pour les comparaisotis; pour 1’Essai C, en
nombre moyen (sur 10 feuilles) de lésions par 15 cm2 de feuille, par variété, dose d’azote et
rép&ition. Les taux d’attaques sur panicules ont été estimes ?I 10 jours de la récolte, à raison de
400 panicules par repétition.
Les dates de début et de fin de submersion ont également été notées et des analyses de sol
réalides (sur un mélange de 15 prises effectu&s avec la tarière sur une profondeur de 25 cm)
en début d’hivernage pour chacun des sols de rizières recevant les essais (tableau 1).
Des analyses statistiques n’ont pas Bté réalisées pour les essais A et B. Pour 1’Essai C par
contre, une analyse’de vtiance suivant trois critères de classification (modèle mixte croisé) a
Bti r&lis& pour chaque environnement (rbgime hydrique), en vue d’étudier l’effet de la fumure
et du type de varitté sur la valeur des variables Ctudi&s (teneur en azote soluble, Pyriculariose
sur feuilles et sur panicules, rendement). En cas de regroupement possible (homogénéité des

5
variantes résiduelles des analyses par régime hydrique), une analyse globale sur les trois
environnements a Cté r&li&e suivant un modéle ANOVA 4 croisée mixte, en vue de savoir s’il
y a en plus ou non un effet de l’environnement sur la valeur de ces mêmes variables. A la dose
d’azote recommandee de 100 kg N.ha-’ (25), une ANOVA 3 croisée mixte a également été
realis& pour Ctudier l’effet du regime hydrique (environnement) et de la variété sur les teneurs
du limbe foliaire en azote soluble, en silice et en manganèse. Puïs, lorsque cela est possible (pas
d’efffet blocs ou interactions blocs x traitements, analyse par varieté en cas d’effet variété,
manque d’autocorrelation, etc...), les paramètres d’un modble de regression linéaire multiple
entre les taux d’attaque de P. oryzae et ces trois Cléments mineraux ont été calculCs et utilisés
pour determiner les contributions relatives de chacun de ces élements, sur la variation des
degrb d’attaque par P. oryae.
3 - RESULTATS ET DISCUSSIONS
La pluviométrie annuelle varie, au cours des sept années d:étude, de 762,2 mm en 1983 à
1426,9 mm en 1984, en se maintenant à un niveau moyen de 1020,4 mm, largement inférieur
à celui de la p&iode “normale” 1931-1960 (1546,9 mm) ou à celui de la période 1953-1978
(1334.5 mm) (tableau II). Aucune annte ne se montre aussi pluvieuse que la “normale”, tandis
que seule I’annee 1984 montre une pluviomCtrie supérieure à celle de la moyenne 1953-1978.
A l’exception de celles des mois de mai 1981-1982, de juillet 1981 et de septembre 1985,
toutes 1espluviomCnies mensuelles sont largement inférieures à celles de la période “normale”
(tableau II}. Les submersions demarrent entre les 25e et 71e jour après semis (JAS) en rizière
sableuse, entre les 15e et 25e JAS en rizière de la vallée munie d’une diguette de retenue d’eau.
Elles sont plus precocesen 1984 recevant 1426,9 mm de pluie, dont 264,6 mm en juin ct 349,4
en juillet, etplus tardives en 1983, annéeplus déficitaire avec 769,2 mm de pluviométric totale,
dont seulement 102,3 mm en juin et 222,3 mm en juillet (tableau II).
Les attaques maximales de Pyriculariose foliaire apparaissent entre les 30~ et 59~ JAS en
rizière sableuse, entre les 19e et 59e JAS en rizière de vallée. Elles sont observées plus tôt en
1984, -an& plus pluvieuse, et plus tard en 1983, année la plus déficitaire sui le plan
pluviometrique (tableau II). En essai de comportement “3 varietés - 2 types de riziculturc”
(tableau III), les niveaux d’attaquede Pyriculariose foliaire varient, en fonction des variCtCs, de
l,O- 1,8 à8,0enrizièresableuse, de 1 ,Oa 8,Oen rizière devallée. Ils sont les plus élevés en 1983
et les plus faibles en 1984. Ces taux d’attaque sont, à l’exception de l’année 1983, toujours plus
élevés en riziere sableuse. C’est egalement la même tendance en ce qui concerne les taux
d’attaque de Pyriculariose paniculaire qui sont les plus élevés en 1983 en rizière sableuse, les
plus faibles en 1984 en rizière de vallée. Dans l’ensemble, les fortes pluviométries et les
situations favorables aumaintien d’une lame d’eau en rizière, sont défavorables à la Pyricula-
riose. En essai “toposéquence avec la variété IR 442” (tableau IV), seules des attaques sur
panicules sont observées et les taux sont les plus élevés en 1983 et en rizière faiblement noyée
(90.8), les plus faibles en 1985 et en riziere profondément noyée (6.3). La pluviométrie
exceptionnelle en septembre 1985 se montre favorable à la réduction des taux d’attaque sur
panicules.
Les dverites d’attaque sur feuilles ne sont superieures a la note 4 que lorsque Ia date de
submersion intervient 30 jours apres semis. Sur panicules, on n’observe pas plus de 25 % de

6
panicules malades si la submersion intervient dans les 30 jours après semis en rizière sableuse.
En rizibre de val& par contre, on peut ne pas observer ce taux d’attaque même si la submersion
interviententreles35eet38ejoursapr&s semis. Celaestdû U’étatdesaturationdusolbienavant
le début de la submersion. Les rendements baissent avec les niveaux d’attaque :
+
en essai “3 variétés x 2 types de riziculture”, ils sont plus faibles en ann& et en
rizières plus favorables à la maladie (1983, rizière sableuse), plus Clevés en annCe
et en riziéres moins favorables à la maladie (1984, rizière de Thalweg) ;
+
pour l’essai “toposéquence x une seule variété”, les rendements sont également
plus faibles en année et en rizières plus favorables a la maladie (1983, rizière
faiblement noy&), mais l’effet des taux d’attaque ne semble se manifester que
lorsque ceux-ci sont supérieurs a 16,9 %.
L’examen du tableau V ne révUe pas de variation du pouvoir pathogène des populations de
P. oryzae au cours des sept années d’btude, la note 2 obtenue avec la variété Ikong Pao en 198 1
étant probablement due a l’effet de rbduclion des taux d’attaque sur cette variété tardive par la
pluviométrie exceptionnellement élevée du mois de juillet de cette ann&e (433,8 mm).
Le tableau VI montre un effet significatif dc chacun des trois facteurs étudiés (environne-
ment = régime hydrique, dose d’azotè, variétc5) sur les teneurs du limbe foliaire en azote soluble,
sur les degrés d’attaque par P. oryzae, aussi bien sur feuilles que sur panicules, ainsi que sur les
rendements. Mais, ces effets varient les uns en fonction des autres. Aussi, les analyses ont-elles
été orientées vers la comparaison des paramètres de courbes de r$onse a la fumure azotée (par
ajustement à des fonctions de forme y = a + bx + cx2) de chacune des quatre variables citées
; ceci par variété et par environnement. Le paramètre”a” sert àcomparer les situations de départ
(initiales) et le paramètre “b” l’effet de la fumure azotie. Il apparaît ainsi (tableau VII, figures
1,2,3 et 4) que la teneur du limbe foliaire en azote soluble est la plus élevée sur la variétéPeking,
dans tous les trois régimes hydriques. Elle est ensuite intermédiaire sur la variété IR 934.450.1,
excepté sous le régime hydrique d’inondation variable où elle est légèrement plus importante
sur la variété Barafita. Hormis sur cette dernière variété, les réponses sont toujours plus elevées
sur le plateau et plus faibles sous inondation continue. C’est la même tendance avec les niveaux
d’attaque par P. oryzae sur feuilles, les taux de croissance de la maladie étant plus forts sur le
plateau et plus faibles en rizières inondées de manière continue. Mais ils sont plus importants
sur Barafita, puis sur Peking et plus faibles sur IR 934.450.1 qui a un taux plus élevé en
inondation variable. Cela est dû, pour cette dernière variété, à la forme de la courbe de réponse
sur plateau qui montre un taux initial d’attaque important de 24.06 %, suivi d’une progression
lente aux faibles doses, puis du plus important eux d’accroissement Y aux fortes doses d’azote.
Pour le rendement, on observe la tendance inverse, les taux de croissance les plus faibles
étant observés sur le plateau, c’est à dire dans les conditions plus favorables a la maladie. Nous
avons, cependant, remarqué que le régime discontinu donne des rendements initiaux plus’
élevés que ceux obtenus en inondation continue. Ceci est en accord avec plusieursr&&.ats (21,
6) qui montrent l’intérêt de la submersion intermittente sur sol bien pourvu en matière
organique, ou dans des conditions où les déficits hydriques sont peu prononcés et limités a la
phase vCgCtative de croissance du riz. D’autres observations importantes confirmées par nos
résultats (tableau 1, VII et VIII) dans les deux situations de riziculture aquatique où la maladie

7
a exer& une faible influence sur le rendement, sont que : les sols plus riches en matière
organique fournissent de plus grandes quanti& d’azote mais ont un pouvoir de réaction plus
faible à l’incorporation d’engrais azotés, alors que les sols moins bien pourvus sont caractérisés
par un fort pouvoir de r&ction a cet apport de fumure azotie. En condquence, les rendements
sont plus élevts sans apport d’engrais azod mais les rQonses variCtales à cet apport plus faibles
sur sols bien pourvus en matière organique (2,3).
A la dose d’azote recommandk de 100 kg N. ha-’ (25) les teneurs moyennes du limbe foliaire
augmententpourlasiliceetlemanganèse,diminuentpourI’azotesoluble,enpassantduplateau
aux rizières inond&s de manikre continue. En même temps, les taux il’attaque par P. oryzae
baissent et le rendement augmente. La submersion provoque donc une réduction des teneurs
du limbe foliaire en azote soluble et des taux d’attaque par P. orytae. Mais, elle augmente les
teneurs en silice et en manganèse des feuilles, en même temps que les rendements.
Calcul~s B partir des paramètres (coefficients de régression partiels standardisés) de la
r&ression lintire multiple, les contributions relatives des trois Uments minéraux sur la
variation de l’incidence de la Pyriculariose, en passant du plateau aux riziéres submergées, sont
pour la variété Barafita :
+
71.18 % sur feuilles et 69.47 % sur panicules, pour l’azote soluble. Le tableau IX
et la figure 5 montrent des relations linéaires serrées entre les taux d’attaque par P.
oryzue et la teneur du limbe foliaire en azote soluble ;
+
- 25.01 % sur feuilles et - 16.38 % sur panicules, pour la silice ;
+
- 6.66 % sur feuilles et - 18.06 % sur panicules, pour le manganèse.
Les actions de l’azote soluble, de la silice et du manganèse dans l’effet de la variation du
milieu (fumureazot&,régime hydrique) sur lagravitides symptômesdePyriculariose (28,17,
19,4,9,27) sont ainsi confirmées. Nous avons cependant observé, une action plus marquée de
l’azotesoluble,alors que KIM et al. (1986) notent un effet prépondérant du manganèse. Le mode
d’action du manganbse est trb peu connu, alors que la silice s’oppose à l’envahissement des
tissus de l’hôte par P. oryzae (28,19,4). L’azote favorise cette invasion (23,8,19).
Les niveaux des teneurs en azote soluble du limbe foliaire sont faibles. On pourrait penser
à premibre vue qu’elles sont dues Z+ une moindre absorption par le riz. Toutefois, les contenus
des feuilles en azote total infirment cette hypothèse. les valeurs obtenues (tableau X) étant
importantes pour des teneurs en azote obtenues 60 jours apr&s semis et pour des feuilles d’ordre
2 (Situ&es juste apr&s la feuille paniculaire) (28,26). Nous pensons que les teneurs faibles en
azote solublepourraient être dues au fait que les échantillons ont Cd pris en dCbut d’attaque de
P. oryzae. En effet, le processus de décomposition des acides aminés qui aboutit à l’accumu-
lation d’azote soluble est tri?.~ faible en dtbut d’attaque et ne commence a être important que 9-
10 jours apr&s infection (22,20). Les plus fortes valeurs obtenues avec les variétés Peking et
R 934.450.1, attaqu&es quelques jours avant la prise des &hantillons semblent le confirmer.
Mais si c’est le cas, l’accumulation de fortes quamit& d’azote soluble dans le limbe foliaire est
plus une cons&.quence des attaques de Pyriculariose qu’un facteur y contribuant. D’autres dans

8
lesquelles les teneurs en azote soluble sont suivies dans le temps, avant et apres déclenchement
de l’épidémie, sont cependant necessaires pour v&ifier cette hypothèse.
La teneur en manganèse semble correcte tandis que celle en silice est faible (28). Les valeurs
obtenues sont similaires à celles observt% sur differents sols de Basse Casamance (1,2,3). II
y a donc intérêt a ameliorer la nutrition du riz en silice dans la region, particulierement la où
l’on applique de fortes doses d’azote dont le r61e, d’apres YOSHIDA (198 l), est de r&iuire la
mobilisation de la silice sur les sols à faible aptitude a fournir cet Clement. YAMAGUCHI et
WINSLOW (1987) ont pu obtenir, sur des sols de plateau fortement lessives par les eaux de
pluie, d’importantes reductions des niveaux d’epidemies de Ryriculariose, de fl6trissement des
gaines (Rhizoctonia soluni kühn), de Rhynchosporiose (Gerlachia oryzue) Hashioka et
Yokogi) W. Gams et Muller) et de moississure des grains, par apport d’engrais riches en silice,
mais contenant également du manganese.
Un fait important donc a retenir pour la Casamane est que la réduction de la pluviométrie
a pour conséquence de maintenir les rizieres plus longtemps en conditions exondees, favorables
aux attaques par P. oryzae. Il est a remarquer cependant, l’effet des diguettes de retenue d’eau
dans l’amélioration des conditions hydriques et ‘@rtant, dans la reduction des niveaux
d’épidémies de Pyriculariose (tableau III). Cette technique d’aménagement très simple et bien
connue de certains riziculteurs de la région devrait donc être encourag6e par la vulgarisation.
Cet effet des diguettes s’estompe en cas de déficit pluviométrique prononce comme durant
l’année 1983. Cette situation étant frequente (tableau XI), il est egalement judicieux de
sélectionner des variétes qui restent encore resistantes à la Pyriculariose en cas d’ann&s skches
où l’on peut manquer d’eau dans les rizieres.
Pour la sélection de ces vari&és, un dispositif pluriannuel combinant plusieurs regimes
hydriques, allant des conditions exondées aux conditions aquatiques, apparaît comme un outil
intéressant dans lad&& tion des différences intervari&ales de niveaux de stabilid de r&.&ance
quantitative.

9
BEF’EBENCESBIBLIOGRAPHIQUES
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1 0
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13
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Tableau 1 : Position sur la toposéquence et caract&istiques physico-chimiques de 6 sols de rizieres utilisés en expérimentation pluriannuelle (1981-1987)
FI Djibélor, en Basse Casamance (Sénégal).

I
I
Caract6ristiques édaphfques
l
Types de
I Position dans I
I
riziculture
l la toposequence i Argile
Limon
Sables
,N
No
PH
N
P.ass. Lass.
Soanaes des bases
CEC
;
khangeables
I
L

(p.100) (P. 100) (p.100) (P.IOO) (P.IOO) (eau) (p.100) (ppm) (ppm)
b=.l/lwl)
(=q/lDCQ) ;
I
I
I
I Pluvial strict
I Plateau
I
9.4
5.3
85.3
0.56
1.0
5.4
0.4
5.1
5.1
2.0
2.8
l
I
l
I Aaquatique faible-
I Plaine alluviale
1
5.7
2.7
91.6
1.3
2.3
4.6
1.1
0.9
1.2
I
ment noyée de

I
I
I
I plaine sableuse 1
I
I
I

I
1 Aquatique faible-

I Partie haute
I
1

11.0
21.0
68.0
2.1
3.6
4.8
1.6
11.9
3.2
4.1
10.3
I ment noyk de vallée1 vallée
I
I
I
I
I
1.
I
Aquatique moyenne-
I Partie moyenne
I
34.1
36.6
29.3
2.7
4.6
.
3.9
2.1
1.0
1.4
3.9
17.0
I
1 ment noyPe de vallée1 vallée
I
l
l
I
I
Aquatique profondé-
l Partie basse
i
24.8
41.3
33.9
3:5
5.9
4.0
2.5
2.1
4.7
3.1
13.4
I ment noyée de
I vall6e
vallt?e
I
I

Tableau II : Evolution au cours-de 7 années successives (1981-19871, des prkipitations mensuelles et annuelles
ainsi que des dates de submersion et d'observation des attaques maximales de Pyriculariose foliaire, dans 2 types
diffërents de riziculture aquatique, ?i Djibélor (Basse Casamance, %Wgal).

‘:----“-----:-‘----------------------------‘----
--
-------_-_--_

Années
Précipitations
I
.__- _-------. _--__----_-_---_------------~ ’
/
-

_-_
-1
I
I
1
Juin ; Juillet! Août
1
Septe,+t&,re ;,&a,,,. 1 T‘,b, IRiziere ‘ziere Filme IEihre 1
I
I
nai
.__.________________-I - _--- --
1’
Isableus'vallée sableuse vallée
1
____--__-_-__-_-___-_--__--_---------
- --______ -
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
l
I
I
1981
I
24.0 1 47.4

433.8 / 196.8 I 229.0 l 90.3 l 7.5 I 1028.8 I 27
I
19
I
33

Ii?5
I
/
I
I
I
I
I
I
I
I

.l
/
/
l
/
1982
I
37.5 I 33.4

204.3 1 302.3 1 233.0 1 133.3 I 0.0 I 943.8 1 60
I
38

l
55

143
I
I
I
I
l
I
l
I
1
I
I
I
/
I
I
1983
/
7.0 I 102.3

222.3 1 152.3 / 264.3 I 21.0 I 0.0 1 769.2 I 71
1
52

1
59

i
59

I
!
/
I
l
I
I
I
/
I
/
I
I
I
1
1984

I
0.5 1 264.6 1 349.4 1 219~8 I 258.9 1 31.7 1 2.0 / 1426.9 1 25 1 15
I
30

I

19
/
I
I
I
I
I
I
I
I
I
/
I


I
1
1985
I
0.0 l 46.2 I 351.4 I 386.5 l 401.4 I 76.7 I 0.0 i 1262.2 I 32
I
23

I
38

!
28

1
I
I
I
I
I
l
I

I
I
I
I
I
I
I
l
1986
I
0.0 1 40.7 I 211.8 I 337.2 / 303.7 1 41.0 1 0.0 1 934.4 1 53
I
31

1
57

I
36

1
I
I
l
I
I
I
I
/
I
l
I
/
I
I
I
1987

I
4.2 l 117.0 I 186.6 I 453.2 I 247.9 I 68.3 / 0.0 I 1077.4 l 64
1
35

I

58
I
39

i
/
._...___.__! _______L ________! ________ Le--

I
I
___

l
1

----A
l
I
I
l
-
-
l
b!eyenne

I
10.4 1
93.1 1 279.9
I 292.6 1 276.9 1 66.0 1 1.0 1 1020.4 1
1..1_981-L9~~_!_-_-___!--
_____ !- ____ -A. __----- I -.----! ------- A..-...--i-----I
I
Moyenne I

9.7 1 12511 1 362.7
1
532.4
1 361.0 ; ,146.O ; 8.0 I 1546.9 /
~L~%x?i~~!--..~-.
^____ --!-- _-__ !-----A-.
-_____
----__
I
Noyenne

1
4.8 1 127.5 I 335.3
1
490.4 1 339.3 1 126.7 1 9.5 ;
1334.5 1
.!195?E!78~!~~~‘______
I __-_ --‘----L------‘l_l_
‘-
I

Tableau III :Comportement de 3 vari&& de riz aquatique dans des conditions variables de début de submar~ion.
en rizi&res faiblement noy&s de plaines sableuses et de vallee, b DjiMlor (Basse Casamance, Sénegal).

--_---~-
--
'
Andes 1 Dates de i

l
vari.ms
'

ddbut .-
l
I
'
sumber- '

l
I
I
IET 3137
CR 1022
CNM 31
I
l

sion
l_-
I
I
I
I
I
I
Pyriculal Pyricula IRendenentlPyricula.lPyricula.lRendementlPyricula.lPyricula;lRend~nt

I
I
Ifoliaire Ipanicul. I
Ifoliaire Ipanicul. l
I
I
i
(p.100) i(kg/ha) i (D-9) i(p.100) I (kg/ha) / (O-9) i(p.100) I (kg/ha) I

I.______-____-_-_I_-____-____-_-_~
I
I
A. Riziéres de plaines sableuses (sans diguettes)
l
1
1984
l
25
1
1 . 8
1
9.2
I 3639
t
1 . 2
I
5 . 5
1 4673
1.0
l
2.4 I

3941
I
I
1981
/
2 7
.'
2.6
1 21.0
I 2917

1.6
1
9.4
1 4422
2.2
1 6.9
1
3597
l
!
1 9 8 5
1.
32
I
4 . 1
1 12.9
i 3093
I
3.4
1 16.7
I 4174
3 . 1
I
4 . 7
I
3753
I
1
1 9 8 6
I
53
t
6 . 4
'
65.7
t 1075
'
6.8
t 42.1
'1 2433
5.2
1 40.9
I
2737
I
1
1 9 8 2
I
60
1
6.8
1
50.3
1 0949
'
7 . 6
1 3 2 . 7
' 2051
7.2
/ 31.5
I
2191
I
1
1987
1
64
t
7 . 4
t
54.2
i 0842
I
7.8
I 62.0
I 0752
7.5
I 64.0
I
1429
I
I
1983
l
71
t
8.0
t 80.6
1 0437
I
8.0
l 83.3
I 0395
8.0
r
88.6
I
0186
I
6. Rizihes de valMe (avec digwttes)
l

r9a4
I
15
I
1.0
l
5.2
3932
1 . 0
l
3 . 5
1.0
l
1 . 2
I
4218
I
I
1981
1
19
I
1 . 2
I
7.4
3703
1.0
I
5.7
4846
1.0
I
3 . 1
l
4009
I
I
1985
I
23
l
3 . 0
I
1 6 . 9
3400
1.3
l
5.4
4609
1.0
I
I
4116

I
t
1986
I
31
1
4 . 9
I 25.7
3198
5 . 6
1 3 6 . 7
2363
4.4
I

6:P
I
3760
I
l
1987
I
35
1
5 . 2
I 55.9
1063
6.2
l 20.0
2942
4 . 6
I 40.9
I
2603
I
I
1982
I
38
t
7.2
' 24.4
3127
6.8
1 51.8
1 2 2 1
5.2
I 18.1
I
3685
1
I
1983
I
52
1
8.0
t
58.8
8.0
/ 78.9
0713
8.0
I 73.7
I
0610
l

Tableau IV : Effets de la pluviométrie annuelle et de la position de la ririhe dans la topos6quence sur
le développement de la Pyriculariose sur panfcules de la variété IR 442.
a DjibPlor (en Basse Casamance.
Sen6gal) de 1981 1 1987.
___I____________ --- _______-__. - ----__- - ---.-I__I________
- _______-___
I
Années
Types de riziculture aquatique de vallee
I
l
I
----~___II-------___-----------------
------ ----_
I
I
l
Faiblement noyée

Moyennement noyée
Profondément noyée
l
I
I
.
I
l
IPyricu1ari.I Rendement Pyricula.
I
I
Ipaniculairel
paniculafre
paniculafrei
!
I
I
I
I
j
(p.lOD) / (kg/hal

(P.100)
(@/ha)
(p'.lOO) : (kg/ha) j
_-~_--_--
----------_- ----_____ - ____
I
I
,
I
1981
I
1028.8
1
49.5
i
3864
38.7
4790
26.3
'
5182
'
1
/
I
I
1982
I
943.8
/
66.7
2676
54.9
3053
42.2
4046
1
I
/
I
I

1983
I
769.2
I
90.8
1943
71.4
2503
64.6
'
2620
'
I
I
I
I
I

1984
I
1126.9
I
35.3
4599
16.9
5405
11.7
5565
1
I
l
I
I
1985
I
1262.2
1
17.3
5 3 5 4
9.6
5397
6.3
'
5510
1
I
I
/
/
1 9 8 6
I
934.4

68.5
2550
59.9
3062
37.4
1
397 1
I
I
I
I
l
I

1987
l
1077.2
l
42.2
'
4391
26.3
4993
;,
23.;
!
5327
!
I
I
I -----11_----
--------- ------~
I

Tableau V : Evolution des reactions ?I P. oryzae de 12 variétés différentielles de riz à Djibélor
(Basse Casamance, Sénégal), de 1981 & 1987.
I
Vari&és

Ghes de 1
Notes de Pyriculariose foliairel)
I
resistance 1
-1
connus
I-
A-.
I
1981

1982
1983
1984
1985
1986
1987
------I
I
Shun 2
Pi-KS
1

6
6
8
4
4
6
7
I
Aichi-Asahi
Pi-a
l
8
8
9
5
4
8
9
Fujisaka 5
Pi-i, Pi-KS
7
7
a
5
4
6
6
Kl
Pi-ta
5
5
5
4
4
5
5
Pi-no 4
Pi-ta2
3
3
3
2
1
3
3
Torlde 1
Pi-zt
5
5
7
4
4
5
8
l
K 59
Pi-t
l
5
3
5
6
Barafita
?
1

8
5
7
l
Se 302 G
?
1
6
3
6
IRAT 10
1
2
Ikong Pao
2
6
7
4
4
5
6
I
Peking
6
6
8
4
4
6
8
l
I
-L
I Pluviométrie i
I
I du mois de
433.8
204.3
222..3
349.4
351.4
211.8
186.6
1
L juillet(m) I
-!-
I

Tableau VI : Influence de la fumure minerale azotae sur le taux du lfmbe folfafre en azote soluble (N SO~U.), le c-r-tant i la Pyrfcularfose
folfafre) et panfculafre (Pyr. pan.), ainsi que sur le rendement (Rdt) de 3 varf&és de riz cultfvks dans 3 types dfff&ents de r&f!aa hydrfque,
b Arfngala (Casamance. Sénégal), en 1987 :
Analyse de la variamce de l'ense&lc des r&suJtats
I
begrds 1
Soasaes des car& des écarts
I
Carr-b moyens
l
F. obscrvC
I
I Sources de
fdef
.
I
l
variation
Ffb,,+j
N. sol". i P(+b.efol.y.pan. i Rdt
1 N. SO~U. iPny;.Jol. f Pyr. pan.1
Rdt.
1 N. solu.rF$;kfol.
f Pyr.pan. f Rdt.
I
I
, (wd
I
Il&ions) f(p.100) f (kg/ha)
I (Ppn)
Il&ions) i (kg/ha) i (kg/ha)
I(PP)
fl&fons) [(p.lOfJ) i(kg/ha) i
I
I
l
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
1 Envfronnement(Env.)f
2 18270398.62 / 2819.72 I 50925.64 135298978.58 14135199.31 t 1409.85 1 25462.62 117649489.29 1 8296.20*‘i1687.49Ht1944.08H
i973.36** 1
I
l

I
l
I
I
I
I
I
I
I
I R&&ftf;;; dans l 15 I 8013.53 l
23.79 1 374.59 1 269067.13 I
534.23 1
1.58 i
24.97 I 17937.80 I
i
l
.
I
I
I
I
I
l
I
I
l
I
I
l Dosesd'azote (N) 1 3 12913391.74 I 1595.60 I 16781.75 117572308.75 I 971130.58 I 531.86 1 5593.91 l 5857436.25 I 1948.32**( 636.60-i 427.OP k89.85* I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
l
I
I
1
I
I
1 Env. x N
,
6 ;1722586.90 ; 637.48 i 8286.54 ;1153812179.0; 287097.81 1 106.24 I 1381.09 I 1923020.29 I 575.99+A 127.17-l 105.45* I 95.16* I
l
I
I
I
I
1
.I
I
l Erreur(a)coasaune
I 45 I 23430.03 I 37.60 1 589.39 1 909396.36 I
490.44 I
0.63 1
13.09 I
20208.80 I
I
I
l
l
l
I
I
l
I
I
I
I
I
I
Variétés
(V)
1
2
12475963.59 1 1205.89 1 6664.49 1 5008492.03 11237981.79 1 602.94
1 3334.24
2504246.01 t 4004.13*4 614.36*1 129.40* 1142.76”’ 1
I
I
l
I
I
l
I
I
I
l
1
I
l
Env. x Y
1
4
t 1295526.85 1 319.83
t 6752.76 1 7735991.81 1 323881.71 t
-79195 i
1688.19
1933991.95 1 1407.56+ 81.47*1 65.55* 1110.25* 1
l
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
NxV
1
6
1 65947.48 1 510.71
1 1501.68 1 272100.56 1 10991.24 1 85.11
1 250.28
4 5 3 5 0 . 0 9 1 3 5 . 5 5 - i 86.73-i 9.72-I 2.5W 1
I
I
I
l
I
l
l
l
I
I
l
I
Env. x N x V
I
12
1 94600.96 I 213.33 i 2079.04 I 6280217.94 i 7883.41 l
17.77
I
173.25
523351.49 I 25.501 18.11-l 6.73** I 29.8F I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
1%
I
I
I Erreur(b) coamwne
I 120
I 37101.11 1 117.77 1 3090.28 l 2105069.00 1
309.17 I
0;98 t
25.75,
13542.24 1
I
I
I
I
I
l
I
l
I
l
I
I
I
I
I
I
l
I
I
CV (a) (p.100)
7.5
17.3
17.0
6.2
CV (b)
5.9
18.7
23.8
5.8
**Jignfficatfon au seuil de p = 0.01.

Tableau VII : Paramètres des courbes (de forme Y = a + bx t cx2) de réponse (azote soluble, Pyriculariose, rendement) & la fumure min&ale azotée chez
3 variétés de riz cultivdes dans 3 types d'afférents de régimes hydriques, a Aringala (Casamance, SénGgal), en 1987.
Variétés
Azote soluble (ppn)
Pyriculariose foliaire
Rendements
(nbre de lésions/15 cm2)
(Wha)
a
b
C
R2
il
b
'tiusti
zi b c
P
a
b
C
R2
a.itKté
ajusté
&ïUSté
-1
I
l
I
l
l
Enhmmteœnt 1 : Plateau
l
l
I
8araffta
1 60.38
0.197
0.624
0.99-
0.96** ; ;;.f3; 0 . 1 7 4
0.0002
CL;;=; i 1262
16.47
-0.08
0.69**
IR 934.450.1 , 344.00
1.216 . 0.024
0.98*
0.76**
.
0'058
0.0028
.I 1824
8.79
-0.07
0.61**
Pekfng
1
484.00
3.473
0.003
0.96*
1
4.39
0.107 0.80** 1
37.96 0.553 '-0.0014
0.73**
, 1791
1.88
-0.03
0.45**
I
I
l
I
l
I
Enviromement 2 :
Inonklqtion virfable
I
I
I
I
l
Baraflta
, 47.72
1.269
-0.004
0.93-
, 1.87
0.054 0.93** ,
6.01 0.077'
0.86**
, 1932
6.63
-0.03
0.72'*
IR 934.450-l , 110.00
1.040
-0.040
-o.qrc*
1 0.36
0.020 0.84- ,
2.61 0.060 0.0001
0.82** i 2254
9.92
-0.02
0.93**
Peking
, 212.00
2.403
-0.007
0.92*
, 1.73
0.017 0.79** ,
2.58 0.123
0.89**
1 2409
20.15
-0.09
0.88**
I
E n v i - t 3 i. Inondation perra~~~te
I
I
I
I
Barafita
1 28.99
0.758
0.95*
) 0.45
0.035
0.93* 1
3.61
0.046
0.0002
0.88**
, 1790
7.96
-0.02
0.90**
IR 934.450.1 1 36.95
1.022
O-96*
, 0.09
0.010
0.76- ,
2.13 -0.036
.0.0006
0.94**
, 1503
14.41
-0.02
0.98**
Peking
1 60.43
1.275
0.95*
, 0.11
0.014
0.87** ,
5.18
0.129
-0.0003
0.90** , 1620
18.19
-0.05
0.95**
I
I
l
I
I
l R2 ajusté = R2 - (-&----) (1 - R2) ,
n = nombre d'observations (= 12)
.
k = nombre de variables explicatives (= 2).
n = signification au seuil de p = 0.01.

Tableau VIII : Influence du régime sur la teneur du limbe foliaire en azote soluble (N. SO~U.), en silice
(siOp) et en mangan*se (Mn), ainsi que sur le comportement a la Pyriculariose (foliaire : Pyr. fol.,
panfculaire : pyr. pan.) et Pour le rendement de 3 vari&& de riz cultivées b Arlngala (Casambnce, Sénégal),
1987.
__________x___ - ___------ - - --1-1- - - - - - - - -
1

1

Variéte%
1
N.

Régimes
salu.
l
SiOp
1
M n
1
fol.

Pyr.

IPyr.
pan.
1
Rdt.
I
I
I
I(nbre le- I
I
_____-_____________!
____ lybrique ______ --!!...-L!W”)
/
(PP)

1 (wm)
jsiong/15cm2)] (p.100 )
-_-_-_-A
1
(kg/ha)

1
I
I
I
I
I
I
I
I
l
I
I
I
I
l
l
/
I
1
I

I
Plateau

I
344.83

I
1.45
l
92.50
I
20.53
I
29.50
l
1882
I
1

Barafita l In. variable I 124.16
I
4.76
l .120.33
I
7.51

I
13.16

I
2315

I
I

I
In. permanente

I

111.66
I
7.86
I
135.66
I
4.18

I
8.98

I
2425

I
i
I
l
I
I
I
I
I
I
I
I
I
/
I
I
/
I
I
I

l

Plateau
I
682.16

I
2.81
/
84.33
I
5.06
1
48.46
I
1824
l
I

IR 934.450.1
I
In. variable

I

196.33
I
5.96
I
119.00
I
1.90

I
10.33

I

3025
I
I

1

ln. permanente
l
154.50

I
8.66
I
132.50
I
1.75

I

4.26
i
2730
I
I
I
I
l
I
I
I
!
I
I
I
I
l
I
I
I
I
i
I

I
Plateau

1
895.83

I
1.88
I
74.33
I
11.30

I
76.83

l
1592

/
I

Peking
I

Ill.
variable
I
391.33
I
3.76
I
104.33
I

4.00
/
22.15
/
3350
I
I

1
In. permanente

I
206.83

l
6.48
1
110.33
I

2.03
I
14.36
/
3016
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I ________-__---....
J .._.______________.!
_._________! ___________! ____..__.__! ___________! ___________’
/
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _.
1
~yenne

1

Barafita
193.55
1
4.69
I
116.16
1
10.74 ! 17.21

'
2207
1
1
k’ayenne

1

IR934.450.1
344.33
1
5.81
I
111.94
1
2.90
1
21.07

2258

/
Moyenne Peking

1
498.16

1
4.04
1
96.33
l
5.77
1
37.78
I<_ 2653

I
l
l
l
I
I
I
I _____.__..._._______------.------...-.
I ____________! ___________! ___________! ___________! ___________! _.__._ * . ...’
;
Moyenne Plateau

I
640.94
I
2.05

83.72
I
12.30
/
51.60
/
I 1766
,
/
1

Eloyenne In. variable
1
237.44 ,
4.83
1 114.55
, 4.47
1
15.21
i
2896
/
l

Hovenne In. permanente
I
157.66

I
7.67
l
126.16
l

2.65
i
9.20
1
2725
/
I

-
I
I
I
I
I
l
I
______-_________________________________~-~----.~~-~~~~~.~~~--~-.-----..---~~-~---~--~~--~~--~----~-~~~-------~

Tableau IX : Paramètres des courbes'(de forme Y = a + bx + cx*) de réponse (Pyriculariose, rendement) à la teneur du limbe foliaire ena azote soluble,
chez 3 variétes de riz, cultivées dans 3 types différents de régime hydrique, à Aringala (Casainance, Sénégal, 1987).

I
Pyriculariosd foliajre
I
Pyriculariose aniculaire
I
Rendements
Variétés
I
(nbre lésions/15 cm )
I
(p.100 P
( Wha)
1
a
b
c
R*
-1
a
b
C
R*
b
C
R2
l
a j u s t é 1
ajusté 1
ajusté
.
I
Environmnt
1: Plateau
Barafita
4.76
0.04
0.003
0.86**
I
11.28
0.05
0.005
0.83**
1575
0.75
0.317
o.*oNS
IR 934.450.1
-2.63
0.01
0.001
0.91**
I
-6.42
0.08
0.006
0.83**
2257
-0.69
0.180
0.40**
Peking
-1.71
0.01
0.001
0.81**
1
-8.31
0.08
0.011
0.74**
2354
-0.94
0.197
o-51**
I
Environnement
2 : I n o n d a t i o n . variab&
I
Barafita
-3.10
0.09
0.008
O-85**
1 -0.62
0.12
0.011
0.85**
1733
4.35
0.468
0.79**
IR 934.450.1
-1.24
0.02
0.001
O-89**
1
-8.38
0.09
0.007
0.89**
1211
9.60
0.634
0.91**
Peking
1.32
0.01
0.001
0.85**
1 -10.01
0.08
0.006
0.89**
1512
4.86
0.619
0.73**
I
Environnement
3 : Inondation permanente
I
Barafita
l
-1.05
0.05
0.002
0.96**
1
0.56
0.09
0.006
0.90** I
1639
6.79
0.360
0.94*-
IR 934.450.1
I
-0.43
0.01
0.001
0.90**
I
-1.12
0.05
0.006
0.76** 1
1235
9.82
0.486
0.94**
Peking
I
-0.69
0.01
0.001
0.93**
I
2.64
0.06
0.005
0.90** I
1312
7.74
0.566
0.89**
I
l
l
NS = non significatif ;
* = significatif au seuil de p = 0.05 ;
** = significatif au seuil de p =
0.01.
(nombre d'observations = 24).

Tableau X : Teneurs (en p.100) moyennes* du limbe foliaïre l * en azote organique total à 60 jours apres
semis de trois variétés de riz cultivées dans trots régimes hydriques différents et recevant quatre
doses croissantes de fumure minérale azotée (Arin&?la, C&aman~t!, S&légal, 1987).

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
-
----------,‘-
- - - - - ------.--
-_
I
I
I
Doses de fumure azotée (en kg/.ha-l)
1
Moyennes 1

1
Variétés

IRégimes hydriquesI.--------------------------------~------/
sur les
I
I
I
50
1 0 0
1 5 0
I
quatre doses /

I._________
I
-- ________ -_-- _________ I
-_-_- __-_ O -_-_- -____ - ___....__. - _------- -__-_--__- __--_- - --------
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
Plateau
I
1 . 8 7
2.q
2.51
3.03
l
2.39
/
I
Barafita

I
1n. variable
I
1.98
2.43
2.78
2.77
I
2.49
l
I
1
In. permanente /

2.03
2.68
2.91
2.89
I
2.62
,
I
l
I
I
I
I
I
l
/
I
1
Plateau

I
2.25
2.59
3.04
3.23
I
2.77
I

II R

934.450.1
I
In. variable
I
2.24
2.87
3.00
3.29
l
2.85
1
I
I
In. permanente
I
2 . 0 9
2.58
2.84
3.35
I
2.71
/
I
I
I
,
/
I
I
l
I
I
I
'
Plateau

I
2.32
2.6R
3.17
3.19
I
2.Rî

I
i
Peking

i In. variable '
2.80
3.00
3.33
3.35
3.17
:
I
I
I
I
I
I_______
- __________c
_~~~~.~~~~-~~~~~~ 1
I
_--____.
l ___.
/
/
I
Moyenne Barafita

I
1.96
2.47
2.73
2.89
I
î.srj
l
/
Eloyenne IR 934.450.1

I
2.19
2.68
2.96
3.29
I
2.78
l
I
Ebyenne Pekihg

I
2.42
2.76
3.11
3.15
/
2.86
1’
I.-__ -____ -______.-_
_ -----------.---
1
I
_.
I
_ _ _ _ . _ _
I
1
I
Moyenne Plateau

I
2.14
2.48
2.8’3
3.15
I
2.66
t
1
Moyenne In. variable

I
2.34
2.76
3.03
3.13
l
2.81
1
1
b!Qyenne In. permanente

I
2.09
2.62
2.88
3.05
I
2.66
1
I
I
_________.___.__________________________--------------------------------------------------------------.
I
l Myennes sur six répétitions et à raison de dix feuilles par répétition ; l * Des feuilles de rang 2
l * Des feuilles de rang 2 (après feui118s.~aalculaires)?

Tableau XI : ProbabilitBs des précipitations mensuelles (dans la période
1953-1978)
?I Ziguinchor (4 km de Djibéloi), en Basse Casamance (Sénégal).
I
l
I
I
Mois
Probabilités de précipitations
I
l
I
25 %
I
I
I
.I
50 %
80 %
90 %
I
l
I
I
I
.I
I
I
l
I
j Mai'
I
12.1
l
1.6
1

-
I
-
I
I
I
I
I
I
I
Juin'
s
153.1
118.4
1
67.4
1
47.3
l
I
I
I
Juillet
<I,
417.1
341.1
l
283.6
1
223.4
1
I
l
I
Août
I
653.1
520.2 I
428.8
1
344?5
I
l
I
l
Septembre
1 386.6
333.1
I
248.7
1
226.4
1
I
n
I
l
I
I
I Octobre
206.3
1
-136.1
1
72.9
l
60.6
I
I
I
I
I
I
I Novembre
10.7
I
0.9
l
-
I
-
I
I
I
I
I

Pyri. Foliaire
Nombre Esions

t PpI (15 cl-J>
loo-
go-
. I’aKING-Ehv~l
0 IR 93440-1.ENV.1
ao-
. PEKING-w-2
q IR 93445~1-Eh%‘-2
TO-
+ BARATTA-WV-1
. PEKlNG-W-3
HI-
X BARAFEA-WV-3
+ BARAImA-EN%?
SO-
l M 9344J~I-ENV-3
40-
30-
m-
10-
Fig. 1 : Influence de la fumure minkale
Fig. 2 : Influence de la fumure minbrale
azotée et du régime hydrique (Env. 1,
azalée et du régime hydrique (Env. 1,
Env. 2, Env. 3) sur’le taux du limbe
Env. 2, Env. 3) sur la gravilé des symptômes
foliajre Fn azote s o l u b l e , chez 3 v a r i é t é s
de Pyriculariose foliaire chez 3 variétés de riz,
e; 19’8; Armgala (Casamance,Sénégal),
à Aringala (Casamance, S é n é g a l ) , ca lY87.

Rendement
(Tonne /ha)
t
.
I’EKISGENV-1
0 M 934-450.1.EEN-1
sm-
. WKNGESJ-2
tR934450.1.KW-2
7ooo-
: UARA,T,‘A-E\\T’.1
.
FEKLVG-EM’-3
6CQO-
x
BAiWTA-Eh”-3
+ BARAFlTA-WV-2
.
50
lR9z.t.450.I-lsv-3
40
30
3000
20
7.000
10
1020
c
.a
0
50
100
KgN/ha
‘5’
Fi. 3 : Influence de la fumure azotée et du
Fig. 4 : Influence de la fumure azotfe
régime hydrique (Env. 1: Env. 2, Env. 3)
et du r&gime hydriquc (Env. 1, Env. 2,
s u r l a g r a v i t é des..symptomes d e Pyriculariose
Env. 3) sur le rcndcment de 3 vari&%
paniculaire chez 3 variétés de riz, à Aringala
d e r i z sensibles à l a P~riculnriose, à
(Casamance, Sénégal), en 1987.
Aringala (Casamance, Sénégal, en 1987).

Var. Barajïta
Var. IR 934.450.1
Var. Peking
(Nbre de lésions / 15 cm2)
0 250 500 750 1000
500 750 1000 1250
250 500 750 1000 1250
0 250 500 750 1000 250 500 750 1000 1250
250 ,500 750 1000 1250
3500
3000
2500
.;
2oal $
1500 a
1000 i
500- -
5Ooe
0 250 500 750 1ooO
250 500 750 1000 1250
250 500 750 1OGa 1250
Azote soluble (ppm)
Fig. 5 : influence de l’azote soluble sur le développement de la Pyriculariose
foliaire (A) et paniculaire (B), ainsi que sur le rendement (C) de 3 variétés de
riz, en riziculture pluviale stricte, à Aringala (Casamance, Sénégal), en 1987.