NOTE CONCERNANT UNE PROSPECTION MARAICHERE DANS LA...
NOTE CONCERNANT UNE PROSPECTION MARAICHERE
DANS LA REGION DE CASAMANCE
c~rilmfi P O U R L E DEVEL~F~PEMENT D E L’HORTICULTURE
CAMBERENE - D A K A R
KÉPUBLIQUE D
U

SÉNÊGAL
SECRETARIAT D’ÉTAT A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
INSTITUT SÉNÉGALAIS DE: RECHERCHES AGIWXLES

TABLE DES MATIERES
1.
INTRODUCTION
1.
2.
ECOLOGIE GENERALE DE LA CASAMANCE
1.
2.1,
CADRE GEOGRAPHIQJJE
1.
2.2
PEDOLOGIE
1.
2 3.
CLIMATOLOGIE
3.
2 3.1.
TEMPERATIJRE
3.
2.5 2
HUMIDITE RELATIVE
3,
2.3,3,
EVAPOTRANSPIRATION POTENTLELLE
3,
2.3,4
PLUVIOMETRIE
3.
2.4.
HYDROLOGIE
5.
2.5
VEGETATION
-
-
7
2-6.
POPULATION
7
3,
METHODE
8.
3 1
CONTACTS
8,
3.2
VISITES
8.
3.3.
PROSPECTION
8.
3 3 1..
DUREE DE LA PROSPECTION ET ZONES PROSPECTEES
9.
3 3 2.
MOYENS DEVELOPPES POUR LA REALISATION DE LA PROSPECTION
9.
3,4‘
REM4RQUES
10,
3.4 1.
HISTORIQUE DU MARAICHAGE EN CASAMANCE
10.
3.432,
LOCALISATION DES ZONES D'INTERVENTION DES ORGANISMES DE
10.
DEVELOPPEMENT
4.
OBSERVATIONS
11.
4.1
SUPERFICIES, ESPECES CULTIVEES, NOMBRE DE MARAICHERS,
11.
LOCALISATION
4 2
ANALYSE DU TABLEAU COMPARATIF - SAISON 80-81/81-82
27,
BASSE CASAMANCE
4 3
CALENDRIER DES PRODUCTIONS
31,
4 4,
ORGANISATION DES MARAICHERS
35.

TABLE DES JtATIERES
4.5
PROBLEMES RENCONTRES DANS LE MARAICHAGE EN CASAMANCE
36,
4 5 1.
PROBLEME D'n?PRO~~SIOMNE~~~~T EN FACTEURS DE PRODUCTION
36.
4.5 2.
PROBLEMES D'EAIJ ET DE PROTECTION DES CULTIJRES CONTRE LA
36.
DIVAGtiTION DES i?iNI&:dJX
4.5 3.
PROBLEMES PHYTQSANITAIRES
37.
4.5.4.
DISPONIBILITE EN PETIT MATERIEL DE JARDINAGE
37.
4.5.5.
PROBLEME DE DISPONIBILITE EN MAIN-D'OEUVRE
37.
4.5.6.
LA COMMERCIALISATION
38.
4 5.6.1.
FLUCTUATIOE\\T DES PRIX DE VENTE
40.
4a5.6.2.
LA DEMANDE EtT LEGUMES SUR LES MARCHES IJRBAINS DE BASSE
40
CASAMAIJCE
4 5.6>3.
LA DEMANDE EN LEGUME EN MILIEU Ia:JRAL
50.
5.
CONCLUSIONS
50.
5,l
IMPCRTANCE DU MMAICHAGE EN CASAMANGE
50.
5.2‘
ENCADREMENT EN MARAICHAGE
51.
I).
PERSPECTIVES ET RECOMJ%.'iNDi'iTIONS
51.
6.1
OBJECTIFS
52.
6.1 1.
OBJECTIFS GENERAUX
52.
6.2
MOYENS A METTRE EN OElJVRE
52.
6 2.1.
EN WE DE LA SATTSFACTION DES BESOINS P33GIONAUX
52.
6.2,l.l.
LEGJMES DE TYPE ETJROPEEW
53.
6.2.1.1.1. BASSE CASMANCE
54.
6.2.1.1.2. MOYENNE CASAMANCE
60.
6.2.1.1.3, RWJ!E CASAMANCE
60.
6.2.1.2.
LEGUME DE TYPE AFRIC
60.
6.2.1.2 1. BASSS CASAMANCE
61.
6.2.1.2.2. MOYE%JE CASAMANCE ET HAUTE CASAM&NCE
64.
6.2.2.
EN WE D'EXPORTER LE SURPLUS DE PRODUCTION EN LEGUMES DE TYPE
64.
AFRICAIN AU NIVEAU NATIONAL
6.2 2.1.
LE PIMENT
65.

TABLE DES MATIERES
6.2 3
E?T VUE D'UN APPROVISIOJYNEMENT D'UNE AGRO-INDUSTRIE
66.
ALIMENTAIRE PRO?3ABLE
6 2.4.
MISE EN PL;iCE DE MARiICHEiiS PROFESSIONNELS
66.
ANNEXES
1
BIBLIOGRkPHIE
II
LISTE PERSONNES ET ORGANISMES CONTACTES
1T.L
FORMULAIRE ENQUETE GROUPEMENT OU i3LOC l%VAAICHER

1.
INTRODUCTION
Dans le cadre d'extension de ses actions de recherche et de vulgarisation horti-
cole, le Projet d'Assistance au 3NTRE POTJR LE DEVELOPPEMENT DE L'HORTICULTURE
(C D H.) a affecté un de ses experts, Mr .JF LA%, B Zfguinchor en Casamance. Les
objectifs de son action en Casamawe sont les suivants :
- mise en place et suivi de tests d'adaptation des cultures maraCch&res ayant
pour objectif d'étudier le comportement d'espèces-vari&& légumieres dans les
conditions de milieu de Djibelor (Station ISRA) en Basse Cnçamance, en vue de
rgunir des renseignements sur les possibilités de divcrsification des cultures
et sur l'étalement des récoltes,
- réalisation d'une prospection dans cette rbgio:, afin de clarifier une situation
mal connue en ce qui concerne les ci!ltares maraîcheres et d'etablir des priorites
dans les zones et les espèces à cultiver. Cette note rend compte de cet objectif.
2
<ECOLOGIE GENERALE DE LA CASAMANCE
2.1.
*CADRE GEOGRAPHIQUE
La Casamance est la région du Sénégal limitée 3 l'Ouest par l'Océan Atlantique,
$9~ Sud par la Guinée-Bissau, 2 l'Est par la Koulountou, affluent de rive gauche
de la Gambie et au Nord par la Gambie (ci l'heure actuelle Série-Gambie). Sa situa-
Ition au Sud de la Gambie en fait une r6gion enclwée par rapport à Dakar.
Elle est subdivisée en trois régions (carte no 1)
- la Basse Casamance regroupant les d8partements de Ziguinchor, Oussouye
et Bignona
- la Moyenne Casamance, département de Sédhiou
- la Haute Zasamance regroupant les départements de Kclda et de Velingara.
Sa capitale est Ziguinchor.
2 2
PEDOLOGIE (1)
La multitude des sols en %samance rend difficile une description sommaire.
D'une manière gén&ale, ces sols, issus de matières homogènes ferralitique, sont
de texture sablo-argileuse à argilo-sableuse, les horizons suptsirieurs étant plut8t
(1) Plan Directeur du Développement Rural pour la Casamance - avant projet -
Tome II livre 2, SOMIVAG-MDR-UPR, septembre 78.


3
sableux et de couleur gris-blanc, gris-beige, gris-rose. Ils sont chimiquement
pauvres, lessivés et 3 faible capacité d’tschange.
Suivant la topographie, on trouve grossièrement :
- sols rouges (et beiges) de plateau
- sols de pente (sols B cuirasse démantelée en bordure de plateaux, sols
ferrugineux ocre de versant et le groupe des sols gris)
_ sols alluviaux des bas-fonds et des basses terrasses (sols argileux ou
argilo-sableux,
sols de rizieres aquatiques),
- sols des mangroves et des tannes.
Les trois premiers conviennent e;i gEnéra1 au maraechage, tout au moins durant
une partie de l’année (suivant la profondeur de la nappe phreatique, de la pluvio-
metrie, des inondations,...),
2.3.
CLIMATOLOGIE (1)
2.3.1. TEMPERATURE
La Casamance se trouve en climat tropical Nord, a une seule saison des pluies.
Les deux stations de Kolda et Ziguinchor nous donnent les mesures de temperatures
(tableau l> de 1951 B 1975.
2.3.2
HUMIDITE RELATI VE
Elle varie environ de 50 % pour les mois de janvier et fbvrier, à environ 80 %
pour les mois de juillet à octobre (tableau 1, humiditd relative à Kolda et à
Ziguinchor) s
2.3,3
EVAPOTRANSPIRATION POTENTIELLE (ETP)
Le tableau 1 donne l’évapotranspiration potentielle (moyennes mensuelles) à Kolda
et à Ziguinchor. La carte 2 donne les courbes de même E. T. P.
2.3.4
PLUVIOMETRIE
La saison des pluies est unique, de 5 mois environ de juin à octobre, li6e aux
déplacements du front inter-tropical pendant l’année.
‘La pluvion&rie,
Situ&e au delà de 1500 mm par an (tableau 1) à Ziguinchor, s’est
vue réduite au cours des années de sécheresse consécutives qui ont S&i sur la
région depuis 1968 notamment. Un examen détaillé de celle-ci au cours de ces
(1) Plan Directeur du Développement Rural pour la ‘Jasamnnce - avant projet -
Tome II livre 2, septembre 1978, SCMLVAC-MDR-WR,

n
- r7
x
X
“1
-
0
E
a .

k
-ti
4.

5,
dernieres ann8es fait ressortir d"une part son extrème irrégularité, d'autre part
son déficit presque généralis& a:1 cours de cette période (tableau 2)
--
ANM%E
OU§SOUYE
ZCHOR
BIGNONA
-
-
1968
913,5
879,d
826,2
1969
1607,3
1460,6
1464,5
1970
1248,5
1398,3
1971
1183,9
1098,G
904,6
TABLEA:: 2 : plwiométrie annuelle
1972
$91,1
951,8
655,3
à Oilssouye, Ziguinchor et Bignona
1973
1371,7
1289,4
1052,9
de 1968 à 1977. (1)
1974
1470,2
1240,4
10&3,9
1975
1515,o
1417,Z
1352,O
1976
1682,5
1296,O
1207,7
1977
1030,o
790,3
WC?,5
-
-
1271,3
1182,3
1043,9
-
-
La carte 2 donne les isohètes po;.lr la Casamance ; ceux-ci doivent toutefois Btre
décalé vers le sud pour correspoy:drc aux isohètcs actuels.
2.4.
HYDROLOGIJ
La Casamance est un immense plateau dont la pente générale est très faible (alti-
tude maximale B 350 km de la mer : 7C m, pente C,O2 X). La majeure partie de cette
rGgion est comprise entre les altitudes 25 m et 45 m.
L#a nappe phréstique existe partout e:. Casamancc a une profondeur faible ou moyenne,
Le mur de la nappe est situé à des profondeurs variables :
- 40 à 50 m en Haute Casamance
- 60 m à Dabo, Kolda et Sefa
- 20 ?i 30 m en Basse Casamance
En Basse Casamance, on trouve l'eau t-ri moyenne entre 0 m (rizière) et 20 m (plateau)
suivant la topographie et la période de l'année,
(1) : Les Mangroves du Senégal - Ecologie, pedologie, utilisation - C. HARIUS
ORSTOM - DAKAR - Mai 1379.

-.
,
-
I
‘W s Y . k 7 a $

7.
2.5
VEGETATION
La couverture végétale est constituée au Nord du fleuve par une forêt sèche
secondaire et, au Sud, par une savate boisée soudano-guinéenne
Dans sa partie
Ouest, delta du fleuve, la formation v&gétale dominante est la mangrove.
Les cultures principales Pratiqu&es en saison des pluies sont le riz (riz pluvial
et riz irrigud), le mil, le sorgho, l'arachide, le coton (en Mgyenne et Haute
Casamance),...;
en saison s&che, la culture maratchère et fruitière (mangue, bana-
ne, agrume,...)
2.6.
POPULATION (1)
Selon les r&ultats du recensement démographique national (2), la Casamance
compterait 729.953 habitants en 1976, soit une densit6 de 25,7 habitants au kilo-
mètre carr6 avec une répartition comme suit :
TAI?&EAU 3 : Repartition de la population de la Casamance selon les
zones 4cologiques et selon les départements en 1976.
(1.)
"'PLAN DIRECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL POUR LA CASAMA1‘JCE's - avant projet -
Tome II, livre 3, septembre 79 - M.D.R. - SOMIVAC - U.P.R.
(2) D'après "Résultats provisoires du recensement général de la population
d'avril 1976, Dakar 1976" =. Direction de la Statistïque, Bureau National
du Recensement.

8.
Le peuplement de la Casamance est essentiellement caractkis4 par sa diversité
ethnique. La région est partagée avec prkision entre des groupes ethniques ayant
une personnalitt5 affirmée,
Les DIOLA,
les PEULH, et les MANDINC constituent les principales ethnies de la
Casamance, (avec BO,2 % de la population en 19761, chacune dominant l’une des
trois sous-régions, C’est ainsi que la Haute-Gasamance est assimilée aux pays
Peulh ou Fouladou, la Moyenne Casamance au pays Manding et la Basse Casamance
au pays Diola.
3.
METHODE
3.1.
CCNTACTS
:Dès son arrivée en Casamance, en décembre 1980, l’expert s’est mis, en contact
avec les différents organismes oeuvrant dans le marakhage,
ILa liste et pour certaino *organismes leurs activités sont mentionnées dans
l ‘annexe II,
3 2.
VISITES
Prbcedemment à la prospection, 1’Exper.t a rencontré le Responsable de la Section
Sociologie du PIDAC, afin de prendre connaissance du voket ethnique, social et
culturel de la region.
C’est en sa compagnie, que des primo-visites ont dté effectuées sur le terrain
dans les zones et départements encadrés par le PiDAC,
Parallèlement ?I ces visites, d’autres ont et& pratiquées en compagnie du Respon-
sable maratcher - MAC, dans la Commune de Ziguinchor.
Cette primo-prospection des départements de la Basso Casamance =- départements de
giguinchor, Oussouye et Biqnona
‘- effectuée au cours des mois de janvier et février
1981, a permis & 1’Expert :
- de se rendre compte des réalités de terrain
- d’affiner un questionnaire d’enquete pouvant s’appliquer aux particularités
des activites marakhères de la rdgion.
3.3.
PROSPECTION
La prospection en elle-même a Gté realisée sur la base du questionnaire d’enqu&te
repris en annexe 1.
Les questions portaient principalement sur :

9
" la localisation des zones, villages, périmètres,... de production marae-
chère, ainsi que sur l'organisme d'encadrement
-. la structure de production et l'ancienneté de l'action
- le nombre de maraîchers Participa?it à cette activité
- la superficie totale mise 5 la disposition de cette activité ainsi que
le temps consacr6 par les paysans
- les superficies nettes par culture, cultivée durarit la saison
** les problèmes renoontrks er, cours de production avec en particulier
les problèmes d'eau et de natériel de jardinage
s* la commercialisation de la production (prospection complt$t&e par une
enquête sur les marchés).
3.3.1. DUREE DE LA PROSPECTION ET ZONES PROSPECTEES
La prospection s'est dkoulée sur deux: saisons :
-. la saison 80-81 -de février à juin 1981*- au cours de :Laquelle 41 questionnaires
d'enquête ont Qté remplis pour le département de Ziguinchor, tandis que pour les
départements d'0ussouye et de Bignonn, le document de base Btait constitué par le
rapport "Etat de RBalisation des &lturcs Marafchères
-1 Année 1980-1981" du PIDAC,
complété par de nombreuses visites de 1'Expert dans ces départements.
-- la saison 81-82 -d'octobre 1581 3 mai 1982- qui a vu :La zone de prospection
s 'étendre de la Zasse Casamance 5 la Moyenne Casamance (département de Sédhiou)
et à la haute Casamance avec 222 questionnaires d'enquête remplis.
. 131 questionnaires pour le PIDAC >
2
4
11
la 'WVC
sasse Casamance
j
. 48
Ii
11
le PRS
Floyenne Casamance
11
II
.
19
la P.H
Haute Uasamance
3 3 2. $)YENS DEVELOPPES POUR LA RE*ILISATICN DX LA PXOSPECTIOR
La réalisation de la prospection a pu être effective grke au support des Organismes
de Développemen t de la région CSOMIVAC -1 MAC - PIDAC .- FRS, PROMOTION HïJMAINE, . . . >
qui ont bien voulu mettre leur personnel et leurs moyens B la disposition de l'en-
quete. L'Expert les en remercie vivement.

10‘
3.4.
REMARQUES
3.4,1. HISTY)RIQUE DU MARAICHAGE EN CASAMANCE
Pour mieux comprendre l'activité maraîchère en Casamance, un bref rappel historique
s'impose.
- l'activité maraecherc rurale a depuis toujours existb en Casamance où elle est
l'apanage essentiel des femmes. Elle se pratique principalement sous forme de
'>jardins de case" c'est-a-dire situé dans ou près de l'enclos de la ferme. Les
cultures développées sont essentiellement des 1Bgumes de type africain, diakhatou,
gombo, tomate cerise, oseille de Guinde (bissap), patate douce, piment, et ce,
sur de petites surfaces de façon à couvrir lrs besoins directs de la cellule fa-
miliale.
- l'introduction dans cette activité des légumes de type europden, tomate de table
(grosse - ronde), chou cabus, oignon, salade, aubergine, carotte, etc... date des
années 1972 et correspond à l'arrivce des Missions Agricoles Chinoises (FORMOSE-
PEKIN). Son action s'est surtout portée sur la périphérie de la ville de Ziguinchor
en créant une ceinture maratchère,
introduisant en m&ne temps la notion de culture
de rente pour les légumes.
- en 1979, le PIDAC suite au déficit vivrier relatif 9 la période de sécheresse
des années 1970, ajoutait à son volet d'encadrement, celui sur le maraechage. Son
#action allait Btre suivie par d'autres organismes d'encadrement (P.H, PU, V.P,
etc.. . ) oeuvrant dans le monde rural.
- h l'heure actuelle, on peut considérer que le mara£chage en Casamance, marafchage
de type européen, fait l'objet, vu la jeunesse de son action, d'un encadrement de
type dense ci très dense ; c'est pourquoi la prospection s'est limitée au maraschage
sous encadrement.
3.4.2. I,OCALISATION DES ZONES D'INTERVENTION DES ORGANISMES DE DEVELOPPEMENT
La SOMIVAC, de par ses projets, &olue sur la Basse et la Moyenne Casamance de
l.a façon suivante (carte 1)
- la MAC a sa zone d'action de part et d'autre de l'axe routier Ziguinchor-Kolda,
jusqu'a Simbandi. Sa zone de prédilection est la commune de Ziguinchor et ses
abords.
- le PIDAC couvre les 3 departementa de la Basse Casamance *. Ziguinchor, Oussouye
et Bignona. Sa zone de prédilection est le département de Bignona.
'- le PRS développe ses activités sur l'ensemble du departement de Sedhiou (Moyenne
Casamance)

11.
La Promotion Humaine, de par son r62e de coordination et de tutelle des organismes
présentés en 3 + 1 D 5, , évolue sur l’ensemble de la Casamance (Basse, Moyenne et
Haute Casamance) en fonction des moyens logistiques dont elle dispose,
4.
OBSERVATIONS
4.1.
SUPE@‘ICIES, ESPECES CLTLTIVEES p NGMIRE DE MAI”UICHERS o LOCI1LISATION
Les tableaux 4 .? 14 donnent les informations suivantes sur le recensement des
cultures maraichères durant les saisons SO-81 /81-82.
- localisation des zones de maraichage sous encadrement ; regroupement
suivant les organismes d’encadrement et totalisation des superficies par
département
- les espèces cultivées et leurs superficies nettes par espèce en ha
(non compris abords et chemins)
Elles sont subdivisces en 2 groupes :
1. légumes de type africain : tomate cerise, gombo, diakhatou 1 patate douce, *piment,
aubergine et bissap (l’aubergine étant cultivée précédemment à l’introduction des
15gumes de type européen, elle a &td reprise dans les légumes de type africain).
2. légumes de type européen : tomate, oignon, chou cabus, pomme de terre, les
divers qui regroupent les légumes tels que carotte, navet, laitue, concombre, cor-
nichon, persil,... cultivés sur de petites superficies, et la pastèque.
Les tableaux 6, 7, 10, 11 et 14 présentent en outre le total général des superfi-
cies cumulées en légumes de type africain et européen (derniere colonne).
Les superficies totales cultivées en Basse Casamance au cours des saisons 80-81 et
81-82 avoisinent les 300 ha. On obse,rve une augmentation totale de 43 ha au cours
de la saison 81-32, soit une augmentation de 15,5 ‘Yl0 par rapport 3 la saison 80-81.

TABLEAU 4 : SAISON 80-81
i
!
ESPECES
LEGUMES DE T 'E AFRICAIN
rn ha)
.sRGANISMES-
NBRE de
1
û1JALISATION
DKT
PATATE
/
BISSAP .
TOTAL
'IDA&
?EPARTEMENT DE BIGNONA (ZON ; DE)
310uIJ0uL0u
8
ZADIANA
6
~~~RTIAK
14
3UELLE
6
~3JIBIDIONE
2
SINDIAN
7
i TEp3GHORY
4
i ÛUONCK
14
i TENDOUCX
8
f TDTAL BIGNONA
69
I
0,18
-
-
:-
I I)EPARTEFfENT DE ZIC.XJINCXOR (ZONES DE :)
i 3IAGUT.S
6
; i?YASSiA
1 0
l-.
i TOTAL ZIGUINCHOR
16
!
+".,
I
]
: DEPARTEMENT D'OUSSOUYE (ZON$S DE :)
1 CXJSSOUYE
0,08
0,08
i 'KABROUSSE
1
12
0,02
0,03
1 TOTAL CKJSSOtlryE
I
29
N
i- TOTAL PIDAC
Il.4
P

LEGESP"S DE TYPE AFRIGkIN (en ha)
DKT
PATATE
PIMENT
AUBERG.
BISSAP
'l0TAL
t
iiIAGUI.S
21
4,24
16,61
i 1,33
2,86
0,fO
f
7,23
)rYASST,A
i
0,17
O,?l
l 0,Ol
O,l@
0,Ol
ZIcxrrNcxOR (cmf.) 22
2o,i3
29,49
I Il,16
1,16
1,52
.-.
-c
-
i
YOTAL MAC.
41
12,7s
i 3é,?l 37 , Lt ;3 ! 12,so
155,62
.m.,..
-XI
-"-*-l_-__-lw
ii
c
/
I YOTAL BASSE-CASAMANCE (MAC f PIDAC) -
1 SAISON 80-81
37,47
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I
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c-4 OD
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:
m- 8
-
16,

i7.



TABLEAU 12 - Comparaiso I et +,wl*~t.ior~ des çurfnces cultivées
e!$ légumes africains par rapport 3 cehlcs cultivées
. .
en légumes type europeen, par départeme:.t et par
campagne pour la Basse Casamance
Départements
Campagne 80-81
Campagne 81-82
L, af" ha :
2,58
:=0,12
L. Eu. ha :
L. Eu. ha
: 21,71
L, Af. ha
: 229,77
Ziguinchor
= 1,46
:=3,69
L . Eu * ha :
62,33
L. Af. ha
:
L. Af. ha :
0,39
:=o, 12
L. Eu. ha :
3,39
L. Af ha : 232,74
Tot. Basse Casa.
=2,66
L. Eu. ha :
87,43
Les rapports léglines africains/lbguraes européens (tabloal; X2) olo:;trent que :
- dans les dspartements de Bignoyia et d'Oussollye ses rapports sonit faibles et
inférieur 9 l'unit6 : les l@gt:mcs européens y dominant largement en saison.
- dans le département de Ziguinchor, cc> rapport est inverse ; les légumes africains
dominent cl,5 à 3,7 fois les wperficiw en légumes européens) et sont en croissance
Les tableaux 15 à 18 donnent Il.es informations par zone 01; coordination, par dépar-
tement et par organisme d'encadrement sur :
- les villages où SC situwt les actions d'encadrements maraîchères
- la superficie totale nette r3n ha
- le nombre de groupements (NBRE DE GRPTS)
- le nombre de producteurs, hommes, femmes et total - (1-I. F. TOTAL)
- le nombre de producteurs par groupement (NBIRE PROD/GRPT)
- la superficie moyenne nette de culture par groupement en ha (52 MOY/GRPT)
- la superficie moyenne nette de culture par producteur en rn2 (S2 MOY/PROD)
Comme on le remarque, les producteurs sous encadrement MAC détiennent la première
place en superficie totale, en superficie moyenne par groupement et en superficie
_

LE-S DE lTPE AFRIC;AIN i en bai
P A T A T E
PIMENT
AUBERG.
BISSAP
TOTAL
O,û?
0,12
+
Q,Ol
u,o2
0,44
0,84
+
û,Q6
0,27
-t
0304
4-
0,13
CI,52
X,41
+
0,Ol
Z,75
a,31
0,4X
4,38
-
i,75
û,3i
û,4i
4,39
i3TAL CASAMANCE SAISON 31-8:
i
kx-wE CASAMANCE
i
133
43,62
73,81
232,75
07!?3NNE CASAMANCE 4 8
0,43
CI,52
1,4l
t
,ILMJTE CASAMANGE
15
0,76
0,41
4,38
1f0TAL
196
12,85
6,06
238,54

t
1
1
1
i
.
I
._ ” ~.,
. .. ..-.- ..- -----.- -
-

TABLEAU 15 : SAISON 81-82
ORGANïSMES
SUPERF.
MBfm?,E DE PRODUCT.
NERE
sz MoYf
DEPARTFXENTS
L%&ICES CONCERNES
T0TALE
PRL)D/
PROD.
ZONES
en ha
WT
en ha
an pû
LE-+L.A.
-
PIDAC
DEPARTEMENT DI
BIGNONA (ZOKES DE : )
DIAKWAH - DOMBONi)IR - ALBAQAR -
KABADIO - KOLOMBA - MTACK -
KATABA 1 et 11 - ABE%NE - YÇAFOUN-
3,59
13
28
871
TINE - DIOULOULOLT - BITE-BIT23 -
BAlknxAcKY
l
BADXANA - BARANLIR - DIAM0RAL -
BADIANA
BALONGHINE - WINAKY - KABIL1NG.I
1,m
8
la2
560
Os08
l
KARON~E - RUNGONE
1
DIANKI - KARTIACK 1 eë II -
i
THXONCK -
d
ESSYL 1, II, III, Iv -
1
fUIM@?DE 1, 11 - BESSIR - THIOBO6
KARTIACK
1, If - MGNOBON 1, II - M'LOMP
5,33
20
1940
0,27
27
1, 11, III, IV - FINTHIOCK 1 -
MFOYE
KAPARAN- BAILA (BAYONGA, KATIPA,
~OLiiYE, COLOBANE, BANAPJA) -
2,82
7
3j3i
Di[ABOUD~OR
BCULIGHAYE -,D.XONGUI - XXTIBIANE
0,22
3
108
36
MEDIEGUE 1, 11 - TANKORON - XX!
i SINDIAN
ROUCK - KAKENE 1, II, 111 - SIN-
1,OO
10
16
535
DIANNORD, SUD - LEFEU
BOUTRNGHOR- TENGBORY - TRNDIMANE
TENGHORY
COUBALANG-~IGuINOm-'SIm~
1,x5
7
2
506
72
0,16
j
soumu CmA

TABLEAU 16 : SASSON 81-82
0RcANsSmS
SUPER!?,
NOMBRE DE PRODUCT.
NBRE
i2 MoY/
52 MoYi
i.XPARTEM?NTS
VILLAGES CONCERNES
TUTALE
NBRE
PROD/
PWD.
/
ZONES
en ha
H
en ha
en ir2
S+E+L.A.
II_”
N*DLAGt?E 1, II - OOUBAXAQ - NIAN-
CJUONCK
DANE - N'DXEBA - TBOUREQi T., II -
0,30
8
2
313
3 9
10
PXJULEDIENE
TENDOUCK
TENDOUCK 1, XI - BODE - BXL33KORE
1,%6
6
2
505
84
37
AFFTNTAN - BOUTECOLE -
OULAHPANE
u,93
4
45
205
45
-...-
-Me
-..,_-- -
-v
24,29
86
437
5.925
4 1.
-
--y
. --,.---
__-"M -
DEPARTRHENT DE Z3cf.JINcHOR
NIACUSS
BOUMOTE - ARXGHAL4 - AGNACK -
x,17
4
4.
1 64
41
71
.
ADEANE-
NYASSIA
BADEME - ETOME - DJIBONKER -
0,25
5
105
21
24
DARSALAH - BAFICA?:
KI?%L DEPART?X??NT DE ZIGUINCHOR
X,42.
9
4
265
269
30
53
-I_.- -
-
DEPARTEMEHT D uiJssouYE
OVSSOUPE
~
KA'HINDA - NIAN BALRNC - EDIOUGCW
1,lO
7
809
809
116
0,16
14
DJLVENTE - OUSSOUYE - ~CMOUNATE -
DIAKENE -
CABROUSSE
BOUCOTTE - AGHOTINE - Ix3IRACK -
2,f33
3
5
226
75
0,89
119
CtiBJXOUSSE
TOTAL DEPARTEMENT D'OUSSOUYE
3,78
0,38
37
TOTAL PIDAC
29,49
105
486
41

52 !P--- 3 u PI
P
h4
fi C-J
?
d Q
c-4 r-4 c-l
4
d 3
r-l
5: m
.
.
25.

m..

‘3

*II-..-..“..-.---_---

I
26.

moyenne par producteur ; ceci étant du a la longévité d'action de ces producteurs
(environ 10 ans) et 3 la proximité du marché de Ziguinchor.
Ils sont suivis en Basse Casamance par les producteurs sous encadrement PIDAC,
avec cependant une nette différence due principalement à la jeunesse de l'action
d'encadrement (en moyenne 2 ans>. S'il est à yrevoir pour les années à venir une
augmentation des superficies totales et des superficies moyennes par production,
il est 2 supposer que celle -ci n'atteindra pas les proportions obtenues par les
producteurs MAC vu leur éloignement par rapport aux narch&s h grande capacité tel
que Ziguinchor. Les cas des zones de Diouloulou et CaSrousse (110 et 114 m2 par
producteur) situées respectivement près de marchés tels que le marche Gambien et
le marché du complexe touristique du Cap Skiring nous donnent une idée des pro-
portions de croissance des superficies moyennes par producteurs (4 années d'acti-
vit& pour ces deux zones).
4.2.
ANALYSF DU TABLEAU COMPARATIF - SAISON 80-81/81-82 s- DASSE CASAMAiiJCE (tableaux
19 et 20)
Les tableaux 19 et 20 presentent une comparaison des superficies nettes et des
tonnages produits sous encadrement en Basse Casamance au cours des saisons 80-81
et 81-82.
Les rendements prtssentés dans la premiEre ligne du tableau et qui ont permis
d'evaluer la production, ont été choisis suivant les riialités observées sL;r le
terrain. Les fourchettes des rendements réels en milieu paysan s'&tablissent
comme ci-dessous :
tomate cerise
. * 15 h 25 t/ha
tomate
: 15 à 25 tjha
gombo
. .
5 :I
9 t/ha
oignon
:
6 à 20 t/ha
diakhatou
: 10 B 20 t/ha
chou cabw
: b.5 à 25 t/ha
patate douce
: 10 A 20 t/ha
pomme de terre :
5 a 15 t/ha
piment
:
3h
7t/ha
divers
. .
aubergine
: 20 9 40 t/ha
pastèque
: 15 3 35 t/ha
bissap (leg. feuille) :
5 à 15 t/ha
D'une manière générale, la tendance est à l'augmentation I+) des superficies
excepté pour la tomate (de table et ceric;e), et pour la partequc dont la regression
(1-J de 52 ha est très nette,
Cette diminution des superficies en tomate et en pastèques a touché essentiellement
le departement de Zigninchor, au profit des légumes de type africain, gombo, dia-

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-- A! .._. __--_.” ..-. L.-.
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--

m
7-I N
30.

31. (
khatou , piment ) aubergine et surtout patate douce et bissap qui o,nt gagné respec-
tivement 33 ha et 23,s ha, avec une augmentation totale de 77 ha pour les 16gumes
africains .
Les légumes de type européens gagnent quant à eux, non compris la pastèque, 18 ha
dont 11 ha pour le département de Rignona et 7 ha pour le dgpartement de Ziguinchor.
Oussouye apparaet comme dtant plutbt stationnaire, cependant les informations sur
ce ddpartement ont dté fractionnaires.
La régression totale en légumes de type européen se chiffre à 33 ha, 13 culture
de la pastèque comprise.
Une question s’impose : “Quelles sont. les causes de cette augmentation des
superficies donc des tonnages produits en légumes de type africain, de la relative
stabilite des superficies de légumes de type européen, et de la régression des
surfaces emblav&s en pastèque dans 1.e département de Ziguinchor ?“.
Une explication est prksentée en 4.5.6.
4.3.
CALENDRIER DES PRODUCTIOMS
Le recensEment à permis d’obtczir des; iuforn rtions star Les périodes de mise en
place des cultures maraîcheres donc des pkiodes de production traditionnellement
pratiqcbes en milieu rural au cours de la saison 81-82. Les calendriers des pro-
ductions sont présentés aux tableaux 21 et 22,
Le tableau 23 issu des deux pr&zGdents, donne une id6e de l’intervalle (en semaines)
de mise B disposition des pro:Iuctions#
sur les marchés (principalement les marchés
d e Z i g u i n c h o r ) .
L’auteur dEfinit une pi?riode moyenne de production comme etant la période où les
facteurs combinés ou non, la disponibilité des productions et prix pratiqués sur
les marches, rendent les productions IQumières accessibles à un volume d’ache-
teurs represcntatif d’une consommation normale. Cette notion sera utilisée dans
ce qui va suivre pour définir un volume de consommation sur la période définie,
soit une demande saisonnière.
Des tableaux 21, 22 et 23 il ressort que les cultures de type européen ont une
pkiode de pleine production de 3 2 5 mois ; la période totale de production
n’excédant pas 6 a 7 mois.
Les l&umes de type africain présente quant B eux une période de pleine production
de 5 (5 6 mois (excepté pour le gombo) pour une p&riode totale de production s'&
talant en g&éral sur toute l’année.

.-./------- -
Tableau 21 : Calendrier des Epoques de semis et de récoftes des Iiguxnes de type européen, -a 'après f L&es d'enquête
saison Si/SZ et Etude des prix du marchg 3 ZiguicnLw
Sept
uct
Mov
Dec
Jan
Fev
Mar:s
Avril
plai
JUiI3
Juil
-r-.
-".-A, i ,."*. -_U-w".-. --.
-. . . ..a<-
--"III
II_ .e--*. <_.*..
S
- w vu -
x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x - -
R
s
x x x x - a-? - -
R
i3TKxb"CARUS
S
x x x x - - ‘- -
R
DIVERS
S
KXXXXXXXXXXXXXXXXXXXxxx----
R
u El 0 .eJslcrcr”7parp w-r-._
PASTEQUE
S
xXxX--~- -‘xxxxxxxxx-----
R
--
csoooools~go~nao..n
S ; GpQque de semis ; - - - semis faibles et irréguliers ; x x x époque de pleins semis
R : époque de r&oltes ; - r&oltes faibles et irrégulikes
; b-o époque de récoltes régulières
et abondantes

x
x
x
x
x
x
x
x
1
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1
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1
1
I
I
t
l
t
l
I

TABLEAU 23 : TABLEAU DES EXJ.3DES DE PRODUCTIOiS TMDITIONNEL-
LEMENT PRATIQJEES EN BASSE C&%.MANCii
(D'APRES FICHES 3'ENQUETE - SAISON 81-82)
PERIODE DE
PERIODE DE
PE2i;ICO:Xi -3TALE
PERIODE MOYENNZ
LEGUMES
PLEINE PRODUCT. FAIBLE PRODUCT. DE PRODUCTION
:DE PRODUCTION
(en semaines)
(eri semaines)
(en semaines)
(en semaines)
(1)
TOMATE
22
9
31
26
OI GNON
13
13
26
20
CHOU CABUS
18
7
25
18
POMME DE TERRE
. .
18
DIVERS
17
9
25
22
PASTEQUE
17
9
26
20
GOMBO
15
24
39
35
DIAKHATOU
22
22
44
40
PATATE DOUCE
26
26
52
40
PIMENT
28
24
52
40
AUBERGINE
28
24.
52
40
BISSAP
26
26
52
40
(1) période definie par l'auteur comme étant la periode où les facteurs disponi-
bilités des productions et prix sur les marchés rendent les productions de
légumes accessibles 5 un volume d’acheteurs représentatif d'une consommation
normale.

35.
4.4.
ORCANI SATIOM DES MA&11 CHERS
On peut dire que dans la région cla Casamance, les exploitations maraichères ont
pour la plupart un caractère collectif voire communautaire.
Cependant
il existe de nombreuses variantes qui sont sujettes 3 évolution dans
l e t e m p s .
1. Toute actiou d’encadrement procède au départ par un regroupement des paysans
(uniquement des femmesj qui travaillent la terre en commun. Il s’agit ici d’un
groupement ou bloc maraîcher collectif : le travail et les profits sont collectifs
(PRIS ” PIDAC) .
2. Très rapidement, parfois d6jA au cours de la première année d’encadrement, on
assiste S une individualisation du travail (et donc des profits). Chaque femme
disposant e-i propre d’une ou de plusieurs planches de légumes ; l’achat de certains
facteurs de production, l’encadrement:, la construction des puits et de la cldture,
1’ Ecoulement des produits reste communautaire. (PIDAC) . Ln participation des hom-
mes reste timide.
3. Au bout de quelques années (2 3. 4 ans), on assiste h une extension des super-
ficies de legumes hors du groupement (entendre hors de la clôture de base du
groupement: et à une individualisation presque totale des activit&s. La protection
des cultures et l’encadrement seul reste A caractère collectif (MAC). La partici-
pation des hommes tend à égaler celle des femmes.
4. >Ipparitioc des professionnels du mnra£chage en général spécialisés dans cer-
taines espèces - pastèques - patate douce - diakhatou - Le nombre d’homme égale
voire depasse le nombre de femmes. Cette ébauche de professionnalisme reste cepen-
dant liée B une activite annexe de type cultures cér&lières d’hivernage, commerce,
État de salarié (fonctionnaire - militaire), etc...
Une Jes premieres resultantes de Cett:e 5volutiorr est l’augmentation progressive
des superficies par producteur :
- PIDAC
80-81
S2 M0Y/PROD
:
31 m 2
81-82
‘#
ti
Pi
:
41 m 2
- MAC
80-81

‘.
1:
:
563 m 2
81-82
"
Ir
"
: 2.050 m2
La deuxième rçSsultante sensible chez les producteurs aux abords des marchés est
la décision dans le choix des cultures 4 emblaver - le cas de la saison 81-82 pour
les producteurs de Ziguinchor qui se sont orientes surtout vers les productions
de type africain au détriment de la pa.stèque, est frappant.

4.5.
PROBLEMES RENCONTRES DANS LE MABAICUAGE EN CASAMANa
On peut sêrier les problemeo de la mmière .miva?te :
1. les problèmes d'approvisionnement en facteurs de production
2. les problèmes d'eau et de protection des cultures contre la divagatfon
des animaux
3. les problèmes phytosanitaires
4. les disponibilit& en petit matériel dejardinage
5. le probleme de disponibilit6 en main-d'oeuvre
6. la commercialisation des ;>roductions : récolte, transport, prix, vente,
marchés, conservation, etc...
J'
4.5.1. PROBLEMES D'APPROVISIONNEMENT EF! FACTEURS DE PRODUCTION
Ce problème reste un point majeur dans la résolution des problemes maratchers
et ce, malgré l'implantation .j Ziguinchor, d'un graftnetier.
'
'
Les recherches en matière horticole (CDU-ISBA> sont susceptibles de proposer un
éventail d'espèces-variétés-techniques culturales adaptees aux conditions ecolo-
giques casamançaises.'La mise 2 :ïispositions des semences sur les marchés de
Dakar et de Ziguinchor reste à l'heure actuelle une lacune. Pour les engrais
(lO,lr?.20 et uree), le problème est semblable de plus Leur prix les rend prohi-
bitifs dans l'optique actuelle.
Une amélioration a pu être apportde pour les pesticides par l'achalandage du
grainetier de Ziguinchor, en produits phytosanitaires ,de base sous la forme de
petit conditionnement. Toutefois,
celui-ci reste lits au suivi des approvisionne-
ments.
Outre cette relative mise h disposition des facteurs de production sur le marché
de Ziguinchor, un autre problème se pose avec l'approvisionnement effectif des
zones maraîchères éloignses du marchE de Ziguinchor.
Enfin, au cours de ces deux annees, on a pu observer un retard important dans
l'approvisionnement génsral des centres de vente et du milieu rural, qui a provo-
qué un retard de un 3 deux mois sur la mise en place précoce des cultures par les
paysans.
4.5.2. LES PROBLEMES D'EAU ET DE PBOTECTION DES CULTURES CONTRE u: DIVA@TION DES ANIMAUX
Ces problèmes sont liés dans le temps et surviennent e:i fin de saison sèche froide
(h partir de mars-avril) lorsque la nappe phréatique commence B descendre et que
les champs de cereales d'hivernage sont laissés en libre pâture aux animaux. Le




40
4 5 6,1, ~2TlJATIOW DES PRIX DE VENTZ,
Le tablea: 2 4 donne une ic1C.e de 1-a fluctuation des prix au co;rrs de I “al,nGe sur
l e s march& ESGILE et St MN%. de Zig1 i:-chor (moyewes ~.iW:SljellCIS et annuelles
des prix de 1979 à 1981 sur Les 2 marchés) (12
Les figures 1 et 2 montrent la vs.ria~ti.c;- saison:.ière des prix des légumes (tomate,
oig:ic,:,, pomme de terre, ai.:bergii;e, gombo et tous légi:.:les co>fondlls) s:,r les marchG
St WJRE et ESG’iLL, à Ziguiiicl-ior ile 1’379 9 1981
(2)
Lorsqu’on se refère aux différecltes études (Lois
nerser en 1976, De La Chapelle
en 1 9 7 9 , ?DH - ,J Delvaque e:: 1980) qui se sont pencht5es de pres ou de loin sur
le nrobleme
.
de la demande en ldgur.:es pour la Casamance, toutes cconcluent h une
producti~~n er. vue d’une autosatisfactio;i des besoins. Cependant ceux-ci sont
dcfinis de fa9on fort g&nérale pour les légumes de type européeu et peu ou pas
définis pour les légumes de type africain,
La rikente étude (3) réalis& par JOLLY ClJRTIS sur la commercialisation des
1 égunes at, ::iveac des march&; les i:lus importants de :La ksse Casamance apporte
des precisions sur ceux-ci. Le re;irochc qu’on peut toutefois faire à cette étude
rdside dnns le fait qu’elle a cssentiellemect port6 srlr le volume des productions
commercial isees au niveau des cti::tres urbains et du complexe touristique Mtelier
de la Basse Casamance, négligeavIt pour ainsi dire totalement la consommation (et
1 ‘nutocoasommation) par le milieu rural, ce qui dans ‘1~: cas des départements de
Tasse Casamarlce, départements ?l p.l;lulation rurale importante risque de ne pas être
representatif des besoins réels et totaux de la région. Ac:ssi afin de valoriser
au mieux ces premiers r&ü?tnés, 1lr.e Etude de la consommation ert milieu rural
serait souhaitable
L’enquête JOLLY CUXTIS a porte sur des estimations de consommation par semaine et
par habitant pour chaque 1Zgume repris dans le tablea‘: a;.: ;iivcau des centres ur-
(1) d ‘apri?c do;;;iées br! tes de Mm F dfiDJI-TRAORE, BEEP - SOMIVAC - r e l e v é d e s
prix Sur les marchés St ?NJR et ESCALE B Ziguinchnr de 1979 ,4 1981 (non publiC!
(2:: d’apres analyses de JOLLY ClXTZS - ISRA - “La com.lercialisation des légumes
en Casamance Ii .- en voie de p~bPicati.oi;
(3) f&vrier> mars, avril 1982

TABLEAU 24 : FLU~ATION DES PRIX (1) i- (2) SUR LE MARCHE i]E ZICUINCHOR
JANV,
MAI
33xN
SEPT.
TOMATE
320
140
137
238
264
241
226
22s
OI GNON
206
118
101
181
193
184
187
168
CHOU c,
278
140
172
369
495
273
47s
275
P. de t.
175
142
147
215
184
182
51 VERS
PASTEQUE
65
51
54
65
61
391
130
191
245
22s
277
109
137
224
289
167
2NJ
722
A .I -I
85
105
9s
147
118
2.129
647
858
360
1.053
853
X.257
975
15s
131
16x.
190
178
3.26
148
158
-
-
(1) D'apr&s données brutes relev&s par Mme F.. TRAORE BAxUL (SOEffVAC-BEEP) de 1979 à 1981 8ur les
marchtSs Escale et Saint Maur
(2) Moyennes mensuelles (en FCFA) des prix, calculées sur les 3 années de collecte et sur les deux
marchbs.

A!
L
c-2.b. /
/
r.
--.
---.--_
---%~~~
---.--

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-----.~~~~
I,-I -0i
42.
N
m
*
N
t-i
u
F1
m

43.

44,

E i
45

4.5
bains de Ziguinchor, Bignona, Kafountine et Oussouye ainsi que sur la consommation
des iiôtels et grandes institutions de liasse Casamance.
L.‘enql’ête s ‘est déroulée en p6riodr de pleine production maraîchè.rc (février, mars,
avril 19@21 et 01.: peut donc consi:?<rcr que la consommation y est maximale.
Elle a ten’.’ compte d’un Qchar’tillonnnge sur 3 groupes de population : expatriés,
autochtones urbains, et hûtels et grandes institutions .
Elle a différencié les 3 départements de Tlasse Casamance, 2. savoi.r Bignona,
Ziguinchor et Iiussouye
Elle a essentiellement porté sur la quantit6 de production maraTchère susceptible
de faire l’objet d’un échange sur les marchés urbains,
A defaut d’autres données et considérant que 1 a consommation obtenue par 1 ‘en-
quête J, CIJRTIS (tableaux 25 et 23: do~‘r:c une idée rcpr&entative de la demande
en légumes sur les grands marchés de Basse Casamancc,
on peut calculer les volumes
de productions susceptibles d’ctrc satisfaits par la producti.on locale et saison-
niere en multipliant la consoinmatio~ par semai-le obtcn’o (tableat 25) p a r l e
nombre de semaines durant lesquelles lr! production arrive sur le marché (tableau
23, période moyezne de productiw) Ces volumes de production, ou demande saison-
ni.Etre (c’est-a-dire demande couverte par le production locale) sont repris dans
le tableau 27
Le tableau 28 pr6sente crie comparaison de la production estimée sous encadrement
(d’après recensement des superffcics!
ot de la demande calculée A part,ir de l’en-
quête sur le consommation durant la saison 81-82
Vu les restrictions faites sur les deux enquêtes, ces chiffres doivent etre plus
CGfiSid6réS comme indicateurs de tendance que comme valeur en soi-méme,
D’une manière g&Grale il y a déficit de la production par rapport à la demande
excepté pour la tomate, le diakhatou et la patate douce
Pour la tomate, le léger surplus semble indiquer que pour la période de production
retenue il y a équilibre vairs! 14ger déséquilibre entre production et demande en
Basse Casamanco. Cette tendance se verifie d’ailleurs au niveau de chaque départe-
ment
Le diakhatcu semble obéir au mi-me raisonnement que pour l,.: tomate,
Zn ce qui concerne la patate douce, le surplus important qui est d&gagé et le peu

c; .
w
47.

--_1
$1 GNONA
suR.??m f
TdEGiJraES
PRCXHJCT
~E~N~~
PRO 3-u CT
CI5xTCB.T -
-/
-.--
b--..-“. I- I -_y.
-.- .
..--
533 T
.;.<m,
TOMATE
127
1E
+- 96
OI GNON
148
432
15
- 315
CHOU GABUS
34
2c?5
6
- 82
P. de t.
18
465
1
- 531
DIVERS
9
- 354
PASTEQUE
2
- lea
2
3Q3
- 106
16
729
c 100
683
4 527
4
24
- 102
3
94
354
5
- 321
738
053
-
- 45
-
1

4 .:
de problèmes de commercialisation rencontré pour ce légume en 81-82, semble pr6-
sager d’un d6bouché autre que la consommation locale PoLr ce légume, il existe
pect-Btre un débouché de niveau national par l’exportation vers d’autres régions,
La saturation ne semble pas encore at.teinte
Le chou cabus, la pastèqtie, le gombo et Le bissap malgré un léger déficit semble
eux aussi se stabiliser à ::n niveau d’eqxilibre identiqlre a celui de la tomate
et du diakhatou quoique légerement ddficitaire.
L’oignon quant à lui présente UC probleme plus complexe, car si deficit marque
il y a (311 tonnes) des problemes de commercialisation importants existent égale-
ment. Deux explications existent a notre avis :
1. il y a saturation du marché de Ziguinchor par les productions venues des autres
regi.ons du pays, vue les Prix intéressants pratiqués sur ce march,é, saturation
d’autant plus rapide que les prix élevés limitent l’accessibilit6 de cette spécu-
lation à une catégorie de population B pouvoir d’achat élevé.
2. la période locale de production estimée à plus ou moins 4 mois est réduite à
un intervalle de temps plus court (1 B 2 mois - mai et juin principalement).
3 enfin nous penchons plutôt vers la cumulation de ces deux explications.
Pour la pomme de terre, l’explication est simple : cette culture est peu pratiquée
B l’heure actuelle en Basse Casamance - les besoins sont couverts essentiellement
par l’importation à partir de Dakar,
Les divers, radis, laitue, carotte, navet, concombre.. sont peu pratiqués et sur
de petites surfaces.
L’aubergine présentait précédemment C?i la saison 81-82 un surplus marqué ; son
renversement ne s’explique pas.
Enfin, le piment accuse un déficit d’une centaine de tonnes en Basse Casamance
et des prix très Qlevés toute 1’8nnée en frais.
Le fait que cette culture malheureusement peu pratiquec, difficultés de trouver
des semences de qualité, appréciée par le consommateur, productivité faible des
variétés locales, explique en grande partie ce déficit et les prix Blev6.s. Toutes
les études s’accordent cependant sur cette culture concernant sa production, en
Casamance et ses débouchés potentiels au niveau des autres rt?gions du Sénégal,
principalement en saison sèche

50.
Sur la base des consommatio s de l'&tucte GretjïURA (1) e;, cilieu rural et d'une
population estimée en 1974 ;i 139.9CO rurazx, o:i obtient ut.~- estimation de la
consommation en milieu rGra1 c?t pzr a:: reprise dans le tableau suivant :
--m--w.
CONSOM /-.N/HAB
CONSOM TC)TALX/AN
e2 kg
er1 tO!~.neS
-
-
-
-
-
TOMATE
3
420
OIGNON
2
220
CHOU CA%!S
c,5
70
GOMBO
3
420
DIAKHATOU
4
560
PATATE
2
280
PIMXNT
192
158
TABTJAU 29 : Co~:sommation estimée en tor,nes d:r milie{ rural
de la Basse Casamance
Cette consommation est & ajol,ter 3 celle calci.ilée pour les centres urbaiw et
touristiques.
5
CONCLUSIONS
-
-
-
51
L'IMPORTANCE DU MARAICHAGE EN %SAMANCE
L'importance du naraîchage en ZS~,
-q:na:-;co n'est plus a d;Zmontrer, L'engouement
provoql:4 par cette c*:lture auprès des paysans va grandissa t
La sa‘rface nette
totale de cultc!res maraîchères sous encadrement en Casamance avoisinait les 350 ha
en 1981/82 et est ei! pro;ressioi, constante
(gair: de 30 ha par rapport à la saison
1980/81 e!? Basse Casamance)
Les cr:ltures les ~1::s importaiites er: s.perficie selon le recensement par espèce
en 1981-82 Sor~t (cfr tableaI, comparatif
SAISONS SO/81 - 81/82)
(1 1 "Dheloppement dl:!-..e activite marajlchèïe villageoise dans le !$ir,e Saloun"

51
1
le bissap
!;
l a pastèq.!e
2.
l e diakhatou
7
1 ‘oignon
3
la patate douce
8
les divers
4
l e gombo.
9
le chou cabus
5
la tomazze (de cablc -t cerise) 10
le piment
Le dGpartement l e pL:.!s iriiportarii- en productic.-: est ce1,i.i. de Ziguinchor, suivi de
Bigzoza , d ‘Ousso~~ye ) de Sadhio.. et de Kolda-Vélingara
TA fourchette des s?Lperficies moyen :w nettes par prodLlcteur varie de 41 m2 à
2 000 m2
5 2
L ’ ENCADREMENT EN M?&AI CHAGE
L’encadrement d!.c marafchage en est a ses débuts, tout ccw~c la c<ilture en soi,
I!l!e certaine coordination des actions maraîchères dans la région est A 1 ‘étude
en ce moment à la SOMIVAC,
La forœaticn ei! matière de maraîc hage a donné lieu dTlrant la saison 81-82 à une
serie de stages de formatior; A. Ce:;tre de Formation Horticole de Djibelor (CE
F(I ;j-MACJ .- SOJYIVf? c) po: r les chefs dc zone du PIDAC Cos stages seront poursuivis
d .rai-.,t- la saison 82-83 e:. 1:: cycle vi.snr;t 9 former ces c:.:efs de zone à la trans-
mission des informations a x cr:cadrei,s de base et azx paysa-ts (fcrmation en cas-
cade) Le même g@.re de formation est prévu ?o~r les cwrdinateurs et chefs de
Z0Ti.E: (1.J P R s
TJ-I progralyme similaire de formation devrait être Elaboré cette
saison pour l’encadrement de la Promotion HI:maine et des C E R
Le CDH assurant la formation de bacc: (théoriqtie et pratique) des formateurs,
apporte également son apsl:i a la delaande dans les étages infGrie:Jrs de cette
formation en cascade
6
PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS
No~!s ~VO;~S la chance en Casamance d’assister à un processus de production mara£chè-
re dans sa phase de démarrage, processus q::i va en s’amplifiant suite au déficit
vivrier de ces dernières anGes et sous l’impulsion d’un encadrement dynamique
Ce processus a d2s B présent degagé des problèmes et des cont.raintes qui ne
semblent ,i 1 ‘helcrc actuelle p a s inslirmontables
Cwx-ci pris :i la base et dirig&

en ionc!.icn d'ç!?,jectii's défihi .3 ,'o:: ,C d6finir peuven.t amener la culture maraî-
chère à participer activement :i la réalisation d'un dhelcppement harmonieux de
la région de Casamance en :
1
améliorant la nutritior:
2
dégageant 1~) surplus monétaire appréciable
51
GEJECTIFS
D$s à présent, la Casamance se révèle. prf5senter une vacaticr, horticole marquée
Celle-ci se concrétise dans l'arboricul.t:jre fr:iitière CC dans la production maraz-
chère de type africain
Ce cwranç ri5pondant également abx desideratas des pro-
ducteurs devrait trouver -.r, tremplin cri Crisamance
6 1 1 OBJETCTIFS GENERAUX
L'objectif prioritaire semble être et devoir TC.>~
c'-er la s<atisfncticn des besoins
régionaux :
- en légumes de type africal'n dürant neuf ,A dwze niois de l'année
- en légumes de type européen dur,?nt 1<z période fF.;orabLe à ce type de
cultures
Les objectifs secondaires sont :i:: i:. forme :
- exportation du surplus de ?rcil-hctioE 2~1 légume-, de type africain vers
Dakar et les autres rsgionu dri i;énégal durant les périodes où celles-ci
sont demaadeuses en ces produits
- production de lé~gutncs p(!‘er L 'industrie agro-alimentaire (concentre de
tomate, rlise en bocal d'oigno.zs, de piments,
J, cet objectif devant
6tre considéré en ccl~:71hzntzrité d'ur:e transformatio‘! industrielle des
surplwz de la production fruitiCre
6 2
MOYENS il METTRE EN OEUVRE
6 2 1
EN W E DE LA SATISFACTION DES .3ESOINS REGIONAUX
-
- - - - -
Une 6tude approfondie de la wnsommaticr. tant rurale q'tirbaine constitue à notre
avis la première activité à mettre en place
Elle devrait permettre d'estimer de
façon relativement précise les besoins au niveac régional
Parallèlement à cet objectif, un recensement des cultures d&ja en place, nous
semble également prioritaire (continuation de l'effort déjB entame dans ce sens>
La localisation des zones de prodzlction, leur impcrtaGcc, leur spécialisation, le

53
nombre de marafchers,.. 0
nous semble un outil de travail de premikre main à la
poursuite des activités
L’ensemble des données dégag6es par ces deux enquétes fournirait un outil de base
au travail visant zi degager les impératifs d’action B entamer en vue d’une plani-
fication de la production maratchère
Nous pensons que les soci&és d’encadrement, plus spécialement la SOMIVAC, de
par son personnel en place sur le terrain et par son rBle de coordinateur régional
des activités agricoles, est la plus apte B rBaliser et ce genre d’enquêtes et
cette planification
L’horizon 85 apparaît comme un intervalle de temps réaliste 9 l’élaboration du
document de planification
Celai-ci pourrait être tests et affiné au cours des
saisons 1985-86 et 1986-87
L’Blaboration d’yin programme-test d’approvisionnement en facteurs de production,
principalement semences de qualit& et en quantité, sur la base de la présente
&ude permettrait pour la saison prochaine (1983-84) et pour les cultures sous
encadrement d’étudier les problemes et contraintes qui pourraient se dégager, Ce
programme serait affiné et mis au point par les données fournies par les deux
études préconis&es ci-avant,
6.2.1 :l., LEGUMES DE TYPE EUROPEEN
“Afin de dissiper toute éqluivoque,
il convient de répéter que l’etude s’attache
a traiter de cultures entreprises, ou h entreprendre dans un contexte économique
rentable, ce qui suppose une productivité suffisante pour couvrir les frais d’une
part, et d’autre part à assurer au maraîcher qui les entreprendra une rémunération
convenable Il arrive trop souvent que cette notion essentielle, soit oubliée par
certains promoteurs, qui ne considérent que l’aspect de “possibilitt-“, et qui
n’aboutit qu’à des échecs ou dkeptions. Bien sur, B l’aide de méthodes ou d’uti-
lisation de moyens plus ou moins artificiels et sophistiqués, tout peut etre pro-
duit ou à peu près dans le domaine maraîcher, il reste 21 savoir si ces moyens ou
méthodes sont applicables, en permettant à celui qui les utilisera de pouvoir en
tirer un profit honn&te et correct” (1)
(1) J. DELVAQUE _ CDH - ‘Etude pour une planification des cultures maraîchères
au Sénégal” aoQt 1980 - p 15 - Tome III

5 4
A cette remarque, spécialement applicable à la Casamance pour certaines especes
de légumes, il faut ajouter la notion du problkme de débouchés-commercialisation
du l&ume. En effet on peut se demander à quoi sert-il de produire des l&umes
dans un lieu où il n’existe ni potentiel de consommation, ni moyens d’évacuation
dans le laps de temps permis par le légume, et/ou à un moment où tous les marchés
accessibles sont eux-memes dtsjà saturés
Il sera tenu compte de ces deux remarques dans ce qui va suivre !
La caractéristique phytotechnique principale des légumes de type européen est
qu’ils sont limités écoclimatiquement à la saison sèche voire même à une partie
de celle-ci.
Le CDH effectue 2 l’heure actuelle et depuis deux ans, des tests d’adaptation des
légumes à 1’ ISRA-Dj ibelor s en vue de réunir des renseignements nécessaires à l’é-
laboration d’un calendrier agricole dans les conditions de milieu de la Basse
Casamance
La poursuite de cet effort de recherche est nécessaire.
A dIsfaut de données plus précises, le calendrier agricole traditionnel (tableau 23?
présent6 prkédemment, sera pris en compte pour l’élaboration des recommandations
qui vont suivre.
L‘objectif principal à ne pas perdre de vue, sera la satisfaction des besoins
durant la période propice à ces cultures (demande saisonnière).
Vu les informations concernant la demande saisonnière au niveau des centres
urbains et touristiques dont nous disposons sur la Basse Casamance, cette sous
région sera traitée plus intensément à titre d’exemple, (cfr tableau 30)
6.2.1 .l 1. DASSE CASAMANCE
- - - - - - - -
1 Tomate
G&-&alités :
- - - - - -
la tomate (de table et cerise) s’adapte très bien aux conditions
de la saison sèche en Basse Casamance
Sa réussiste en hivernage est plus aléatoire.
Pdriode de semis optimum
- - - - - - - - - - -
: elle s’étend de septembre (semis pouvant &tre cependant
affectés par les fortes pluies de fin de saison d’hivernage) - octobre à mai
(suivant disponibilité en eau),

55
Période de production correspondante
___----------- - - -
: va de d6but janvier à fin aoGt, soit 35
semaines.
Demande saisonnière : rattachée B cette période de production est de 880 tonnes
- - - - - - - - - -
soit 110 tonnes par mois
--- m------- chaque ---
Surface à emblaver mois : elle variera donc de 5 ?ï 6 ha, du 15/10 au 15/05
soit 40 à 48 ha au total.,
Varié&%
: le choix des variétés devra être guidé Tar les qualités de résistance
--IC
aux nématodes, verticilliose, fusariore (V.F N.), par la rgponse CI des tests
préalables et par la destinatioii du produit,
- tomate de table (grosse-ronde) : variétés préconisées HOPE no 1, V H N 52.
- tomate de type 130s~ : ne fait pas l'objet de test h l'ISRA-Djibelor et est
plutBt une varibté à destination agro-industrielle.
- tomate cerise : une variété - SKAI& F?Y - a été test6e depuis 2 ans a Djibelor
et donne des rendements acceptables Il? à 30 t/ha) ei* hivwnege (c'est-à-dire hors
de la période de semis proposée)
On la trouve difficilement dans le commerce au
SéntCgal et son prix est dlevé !-' 4CZ 000 FCFA/kg de semences>, Une étude plus dé-
taillée devrait indiquer si son emploi en hivernage (comme en saison) est rentable
économiquement
2. Oignon
Gén&-alités :
----.m..-
l'oignon n&zessitc pour sa bulbaison des conditions particulières de
température et de longueur de jour qui ne sont rencontrées en Casamance qu'à partir
de mars-avril, ce qui a pour conséquence de limiter la période de récolte aux mois
d'(avril) - mai - juin La consommation d'oignons verts (r6colté.s à partir de mars
dans les meilleures conditions) est peu g6nérnlisCc
Une nouvelle technique mise au point au CDH et testée 3. Djibelor permet d'espérer
une récolte dEs janvier
Elle consiste à planter des bulbillcs rCcolt&es en juin-
juillet, dès le mois d'octobre, au lieu de semer les graines selon la méthode cou-
rante.
Une autre amélioration, susceptible de diminuer sérieusement les importations,
consiste dans l'utilisation, d'une part,
de variétés adapt6es aux saisons, et plus
spécialement celles r6coltées en juin, qui devront être pourvues de grandes facultés
de conservation, et d'autre part, des magasins séchoirs,
permettant de stocker la

rdcolte en bonnes conditions. Les travaux du CDU ont permis, 19 egalement, de
retenir plusieurs variétés et aménagements capables de donner satisfaction et
d'assurer l'approvisionnement pendant les mois de juillet-aoat-septembre et partie
d'octobre. Si les variétAs O:it dté testées en partie h Djibelor, il n"en est pas
de r&mc des magasins skhoirs
Avant toute diffusion de ceux-ci, et aux regards
des conditions d'humidite et de pluviométrie de la Basse Casamance, il serait
souhaitable qu‘ils soient testés dans le milieu casamançais
Période de semis optimum :
--w----e- - -
- bulbilles : elle est susceptible d'aller du 15 octobre au 15
novembre
- semences
: elle va du 15 novembre-15 décembre B fin février
Pdriode de production correspondante
------m---w--- - - -
- bulbilles : du 15 janvier au 15 mars soit 9 semaines
- semences
: de fin mars a fin jL1i.n soit 13 semaines
- oignons de conservation : dans les conditions actuelles de connaissances, elle
est estimée B 1 mois et demi soit 5 semaines
Demande saisonnière rattachée A cette période de production :
---c------
- bulbilles : 231 tonnes soit 115 tonnes par mois
- oignons à partir de semences + oignons de conservation : 590 tonnes soit 115
tonnes par mois
Surface a emblaver chaque mois
------,.w---- - - -
- bulbilles :
-f 20 ha du lS/lC au 15/11
- oignons semences : de 10 à 15 ha du 15/11 au 15/02 soit 40 ,i 45 ha au total
Variétés
- - - -
- bulbilles : VIOLET DE CALMI !Oignons rouges!
- semences : variétés précoces (jaunes ou rouges > et variétés rouges de bonne
conservation (RED CREOLE, VIOLET DE CALMI) Les variétés rouges sont plus
appréciées que les variétes jaunes car plus piquantes
3 CHOU CABUS vert
C&GralitBs
M----M : le chou cabus est un ldgume peu fragile et capable de se conserver
plusieurs jours en conditions naturelles sans
grands dommages, Sa production est
difficile dans les régions chaudes. Les rendements commerciaux restent faibles

par suite surtout des dégâts causes par ses principaux ennemis (chenilles de
plusieurs familles d’insectes) qui creusent des galeries clans les pommes
Fériode de semis oEt&rnzrn : elle va du 15 octobre au 15 février
- - - - - - - - -
P$riode de production correspondante : elle s’étend du 15 janvier au 15 juin
---m------w---
-
-
-
soit 22 semaines
Demande saisonnière
-------B-w
: elle est de 332 tonnes soit &O tonnes par mois,
Surface B emblaver cahgue mois : 2 ha du
_
15110 au 15/02 soit 15 ha au total
- - - - - - - - - - -
Variétés : aucune étude n’a déterminé la
- - - -
prdférence du consommateur casamançais
pour des pommes petites ou grosses Les vari6tSs suivantes présentent des pommes
d’un poids moyen de 1 kg : F?.FJLA, CREEM EXPRESS, SUMNFZ -i-i- 50
4, Pomme de terre
Gnéralités :
- - - - - -
La pomme de terre, pou’r végéter et surtout tubériser normalement
et suffisamment, exige des conditions part;culières de climat et notamment de
température nocturne qui doit rester inférieure à 20” C, Les donnees de la recher-
che en Casamance (ISRA-Dj ibelor? :iur cette culture restent très vagues et peu
encourageantes.
Des essais précddents font 1 ‘objet: d’échecs ddsastreux
C’est la raison pour
laquelle 3 certaines rcgions, telles (qui3 la Casamance, seront encore considérées
comme impropres B la culture de pomms de terre ou ne seront retenues que pour
une production très partielle et pendant une période relativement courte.
Toutes recommandations sur cette culzure concernant la Casnmancc se devra de
passer par une intensification de l’effort de recherche et la mise en place de
parcelles d’essais en vue de déterminer les zones les plus favorables à celle-ci.
5.. Divers
Gén&al it és
- - - - - - : les divers dans la présente étude regroupent tous les légumes de
moindre consommation et cultivés sur dc toutes petites parcelles comparativement
aux autres legumcs étudies
Ils représentent un potentiel indéniable pour le
producteur. L’augmentation des superficies en ces légumes ne semble pas d’après
1 ‘étude poser de gros problèmes do commercialisation dans 1 ‘immédiat, Toutefois
ces cultures doivent étre pratiquees a proximitd de marchés urbains ou hôteliers

car elles ne sont consommées que ~XC une petite parti<: do la population (expatri&,
urbains ?I haut pouvoir d'achat et hBtels) certaines espèces sont périssables dans
un laps de temps court
Des précautions seront B prendre MI vue de limiter les superficies emblavées en
laitues p ce produit ne se conservant que quelques heures et presentant une de-
mande fixe et limitée
Une cStude devra être faite sur les léhxmes conservables es bocaux tels les corni-
C~O~S, les petits oignons,
Zes cultures pourraient occuper certains paysans
spQcialisés dans ce type de production pourvu qu'un dGbouché (grossiste - expor-
tnteur: soit dispoad h leur ;>re:rdre 13 production,
Période dc semis : du 15 octobre 5~1 15
- - - - - - - -
mai (suivant les espèces)
Période de production : du 15 décembre
- - - - - - - - - - -
au LSJ juin
Demande saisonnière globale : entre 500 et 600 tonnes
- - - - - - - - - - - - -
Surface totale 2 emblaver : environ 20 ha
----m-------m
6. Pa.st&que
Généralités
- - - - - - : La pastèque (W,,TE? Y4ZLi3N) a donné lieu ii des revenus monétaires
importants dans certains villages aux alentours de Ziguinchor. Cette culture
ne semble plus :i l'heure actuelle apporter les mêmes avantages par saturation
du marché local et semble-t-il des autres régions Noua subodorons que les ré-
gions du Sine et Saloum et du Cap Yert ont pris le relais et que la Casamance
n'a plus le monopole comme cela semble avoir ét& le cas de 1976 ;9 1980.
Une reconversion d'une partie des producteurs semble dQjh avoir eu lieu durant
la saison 1981-82 en faveur (!es légumes de type africain,
Pkiode de semis : du 1.5 octobre rl fin fgvrier
- - - - - - - -
Période de production :
--....----Y---
du debtit janvier au 19 juin
Demande saisonnière
- - - - - - - - - - : environ 800 tonnes soit 150 tonnes par mois
&~f~c~ 2 ~m~l~v~r-chaque --- mois: 8 ha du 15110 au 15/02, soit environ 30 ha


60
5 2.1 1 2 MOYENNE CASAMANCE
------m-m
Concernant cette sous-r&gion, les rccommandatiocs vont surtout dans le sens
de la limitation des tuperficies en lébwmes de type européen
Certes 3 on ne peut aller à l'enc&tre du courant payson,qui veut cultiver
(et cultive) des légumes européex: mais dans l'attente de données plus précises
sur la demande (permettant d'orienter le volume de ces superficies), il ne semble
pas raisonnable que l'encadrement favorise et encourage la multiplication des
superficies de ce type de lbgunes.
Si ce meme encadrement (PRS, Promotion Humaine, MAC, e *.> se voit dans l'obliga-
tion, sous la pression paysanne, de travailler sur les cultures de type européen,
son action devrait s'orienter de la façon suivante :
1, <amtslioration des techniques de cultures (action de formation - vulgarisation -
encadrement) en vue d'augmenter la productivité des parcelles en place, ainsi que
de rechercher une qualité supérieure de production
2 sensibilisation des producteurs aux problèmes de débouchés-commercialisation
rencontrés par ce type de l&gtimes en vue d'une limitation rraturelle des superficies
par ces mêmes producteurs.
3 sensibilisation et valorisation de l'autoconsommation en milieu rural.
4 valorisation des légumes de type africain (cfr. 6 2 1,2 >
6.2.1.1.3 HAUTE CASAMANCE
- - - - - - -
Vu les données fragmentaires dont nous disposons sur cette région, et sa similitude
avec la situation en Moyenne Casamance, les recommandations préconisées pour cette
derniere sont d'application B la première.
6.2.1.2: LEGUMES DE TYPE AFRICAIN
D'après les recensements des saisoiis 1930-81 et 1981-82, ces légumes arrivent
largement en téte dans la production. D'après les diverses enquêtes-recensements
en milieu rural et sur les march&,
il apparaît que ces produits ne sont peu ou
pas sujets aux problemes de commercialisation rencontr& par les légumes de type
européen.
Les causes sont & rechercher dans :
- leur ancienneté de culture dans la région,
et donc la meilleure connaissance
qu'en ont les paysans

- leur forte consommation au niveau local
- peu ou pas de concurrence au niveau des importations
- produits en général de conservation plus longue
- exportation potentielle et ~wiviligi.& au niveau du Gap Vert et des autres
régions où la demande est insaturk 3 certaines périodes de l’année
- sensibilite “moindreli
aux ravageurs par rapport aux légumes de type européen
- possibilitks de culture sur 3 B 12 mois dans l’année.
D’une manière g&érale,donc, ces 1Cgumes sont favorisés comparativement aux
légumes de type européen et présentent un créneau non négligeable pour le déve-
loppement du marafchage en Casamance.
Les enquêtes sur les besoins et les superficies en place devraient permettre la
mise au point précise d’un programme d’ectivit&s visant h harmoniser le volume
de production en fonction de l<a demande
6.2 1.2.1 BASSE CASAMANGE
------mm
Tout comme pour les légumes de type européen, l’enquête de consommation dans
les centres urbains et hotcliers de l.?. Basse Casamance (enquête JBLLY GURTIS)
nous donne une idée partielle de la demande en ces produits. Cependant, le
milieu rural étant tir litiui;, .:llL~.:. -;t: COllSi: ‘i’:Zlt,C!tir ut r~~~rfsc:xtailt L:IZ masse de
A,c;.lilati<sn :‘c:T :;égIi;;e:~bir:, :.: .e tit: de s. r In coi~somm~~tio~ e: mili.eIlr rural s’avè-
re d’nutarlt plus indispe::.:nble ‘:,o-:r le calcul d.2 la demande tot.ale et régionale
en ces produits
A défaut de celle-ci, seule l’a.:.nlyse de la demande urbaiile et h8telière pour
la Basse Zasamance sera présentée i titre d’exemple
1, Gombo
Généralités :
- - - - - -
le gombo para£t donner des r&!:ltats satisfaisar:ts sur 1 ‘ensemble
de l’ennée Il affectionne sp&Anlement le-; périodes cba:ides qui valorisent sa
production
Ces candi tions Soi:t rei~cnntr&es 9 mois sur 12 en Casamance
Piiriode dc semis : 3 periodes si tt traditionnellement
- - - - - - - -
pratiquées durant les mois
de juin-juillet, septembre-octobre et décembre-janvier
P&riode d e productio:i corresRondaIbte :
-----------v-w
-
-
-
9 mois soit 40 semaines ~3.; 15 mars au

15 juillet et &A début septembre L3 fi!> j a::vier
Il faut préciser cependant qu<i le gcmbr, ,zst présent tofïte l'année sur les marches
de Zigüinchor.
Demande annuelle : 610 tor,r.es soit 21 tonnes par mois
- - - - - - - - -
Surface à emblaver :
- - - - - - - - -
environ 10 :?a i)i.r mois soit au tc;<al 60 ha (pour un rendement
moyen de 10 t/ha) sur ,!i mois de sentis.
Variétés : dec;x varietés testf>cs 3 6jihelor : PUSQ, POP 1% - variété
- - - -
préconisée
POP 12 (production ISPSI - 3'~119EY>
2 Diakhato:.
Génfiralit&
-,----- : cult!.!re pratiqt.ée s:.r toi.te l'année, avec cependant :ne limitation
de la productivits dQc 2 ~;n ravageur tic genre CECIDOMYIDAZ Sp (&tude des pertes
et de la dynamique de population &A ravageur recommandée - recherche de périodes
et/ou de zones où le ravageur no serait pas présent *- etudes à entamer)
Période de semis : juin-juillet, et septembre à février
- - - - - - - -
Période de production : 10 à 12 mois soit 44 à 52 semaines
---w-----s-
Demande annuelle :
----w-w-
711 h 840 tonnes soit 70 tonnes par mois
Surface à emblaver : 7 à 8 ha par mois soit 47 R 56 ha au total sur 7 mois de
- - - - - - - - - -
semis
Varietés :
- - - -
une vari&tf test& et recommandee : SOXIU (production CDH - ISRA - Cam-
bérène).
3. Patate douce
- - - - - -
Généralités
- - - - - - : la patate douce: gfl‘!,t se cultiver toute l'année en Casamance ; sa
restriction sc sit\\!e au Qvear de ses besoins en eau d'irrigation (culture exi-
geante) I Le choix de terrains préswtant 9ne hydromorphie favorable est conseil16
pot!r cette c: iltL,re
- LC:T.~S terraiils à bon drainage eu hivernage (sols exondes)
- rizières :3 nappe affleurante cn saison skchc

Période de plantatioil : juin-juiilct c-2 de septembre ? février-mars (suivant
--------..-".---
PGriode de production : 12 mc:is sc*it 52 semaines (bon pouvoir de conservation
- - - m m - - - - - -
du légume.
Demande annuelle : 200 tonnes soit 'ine vingtaine de tonnes par mois.
- - - - - - - -
Surface à emblaver : 1 C$ 2 ha ;ar mois soit 1,2 ha au total sur 8 mois de
_------+--.
plantation
Variét&s : recherches en cours s .r les variétés B tubcrculec rouges N'DARGU,
- - - -
25-32 et 10 B 15 (à t::b blanc)
4, Piment
P&néralit$
: vu les conditions do v&$tation de la planto q.li supporte très
s----m
bien les fortes temyératcrcs,
le Timent est susceptibl:: d'r?tre cultivé tout au
long de l'année.
Période de semis
- - - - - - - -
: une fois les problemes de pertes importantes résolus (techni-
qucs préconisées) ati repiquage le >iment pourrait Gtre mis en place durant toute
l'année.
Période de production : 12 mois ou 52
- - - - - - - - - - -
semainos
Demande annuelle : 170 tonnes soit 15 tonnes par mois
- - - - - - - - -
Surface à cmblavcr :
- - - - - - - - - -
28 lx5 r6Jarti.s sur l'année
Variétés :
- - - -
piment petit, r)iq:lan!: : KilNI KHJXFJE (en frais?) SALMON, SANTAKA (en
frais ou séché)
5. ;\\uberginc
Gén&alités
- - - - - - * ses facultes d'adaptation autorisent la culture sur l'ensemble de
l'année,
Période de semis : 12 mois
-----e-e
Période de production : 1.2 mois O:I 52 semaines
- - - - - - - - - - -

Demande annuelle :
- - - - a - - -
550 tonnes soit 45 tonnes par mois
Surface h emblaver :
- - - - - - - - -
+ 20 ha :i répartir sur l'année (rondement moyen de 30 t/haj
Variét6 :
- - - -
les variétes disponibles dans le commerce peuvent convenir ; le choix
doit irtre fonction de la grQfGre:lcc des consommateurs (LARVE FRUITED - Violette
longue...i
6. Bissap
Cette culture fortement pratiquea ek c:~:~sommée (légumes feuilles et 16gumcs fruits)
ne fait malheureusement pas ekico're l'objet de recherches à Djibelor.
L'&Ide de la demande et du rcccnsenerit seront seuls guides B l'heure actuelle
Elle est susceptible de se cultiver tot:é au long de l'a:;;&
Demande annuelle :
-e-----w-
1 000 tonnes pour le marche de Basse Casamance
6,2 1 2 2 MOYENNE CAShiWJCP: ET I~'~UTE; C;SAl9A;~CE
- - - - - I - - - - - - a- .- ^._ - - -
NO~~S puusons C~\\!C II w~ritsbie essor 9 d:.\\nner ;i la cu1k.re mara£ch&re dans ces
2 solls-.re@ons passe par la culture de type africain,
La saturation dc: la demande annuelle locale semble loin d'etre atteinte (confir-
mation souhait& ?ar ?'enquEtcz 3;ii la consommation),
La culture? dc ces l&~mes tou t 42 long de l'année est recommandée pour ces 2
régions.
5 2.2. -EN -fiJE D'EXPORTER LE SURPLUS DE iJRODUCTION ZN LEWMES 25 TYPE ~~PR1CAI.N AU NIVEAU
..----11
NATIONAL
La r&alisation de cet objectif passe en premier lieu par :
l . une enquete au niveau de la re,gion du Cap Vert et &entuellement du Sine et
Saloum pour déterminer
- quelles productions la région est susceptible d'être demandeuse (espèces,
variétés, qualités gustatives demandGea, etc. )
- la période de produczion déficitaire (si elle existej
- le volume des quantités demandder,
- les prix pratiqués

2 une enquête dans le milieu cnsnman@s en vue de déterminer (une fois l'auto-
satisfaction des besoins assurbl)
- les possibilités de production : producteurs, surfaces, époque de pro-
duction: quantit&,
1' les zones de production
- les cofits de production
~1 les prix pratiqu& sur le marche régional
3. une enqucte sur les coûts dc transport
La réalisation de cette 4tudc devrait coïncider avec 1 '?wrizon t35 et s'intégrerait
dans l'étude pour une planificatisn des cultures maraSchèrcs en Casamance.
0 2 2 1. LE PIMEN'l'
Il faut toucher un mot du piment, plus spécialement, car dès B présent, et toutes
les Etudes de terrain comme de marchés tant au niveau rCgiona1 que national, le
confirme, ont peut considérer que cette culture constitue pour la Casamance et en
particulier pour la Moyenne et 1~ Saute Casamance une possibilité non négligeable:
La consommation élevée j pratiquemczt C ,000 tonnes en 1355 (1) 4 de cet epice,
devrait engager une mise ei: cl;it.:r6 relativement importante, par suite des rende-
ments relativement réduits pouvant être esp6rés
D’ai:tre part, le produit se consrswact I,ien et n’étant pas fragile, il n’exige
pas une vente FmmQdiate après 1s rkolte et yeut etre produit, e!l des points m&me
très éloignés des lieux de consommaticll.
Il serait donc logique, :Ici réservi>r la plus grande part de cette production, aux
r6gions d6favorisées c'est-à-dire dans le cas qui nous occupe3 B la Moyenne et à
la Haute Casamance
Les rendements moyens escomptables peuverlt être estimt% ci 6 ou 7 tonnes/ha.
Sur la base d'une centaine de tonnes à produire durant cette saison h l'horizon
85 et destinée h l'exportation vers les autres régions, lc répartition pourrait
être en ordre de grandeur et approximativement de 20 ha (objectif proposé pour le
P.il.S).
(1) CJX! - J DELVAQIJE

bb.
;:VI:I:~ de se lancer dans un programme plus important (300 h SO0 tonnes représentant
la production de 50 ?I 100 hectares! , il faudra au prdalable disposer des résultats
de 1. ‘étude du marcht- prCconisQc
5 2 3 EN 1CJ15 il' UE ,'.P PRO'KI SIOFJJ:GlPNT G ' Jiil! iiCXO- INDüSTRI%
ALIKENTAIRE PROBABLE
11 faut rappeler que cet objectif r.-..>
Dete subordonné dans le temps à celui d’auto-
satisfaction des besoins régionaux,
~,~itKe d’une usine de transformat:lo:. i.:.dustrielle pour les legumes existe depuis
~:?XI, La rentabilite doit Ctm.? n;~.l;ys& en relation avec une transformation agro-
alimentaire industrielle de la prodwtion fruitière.
Compte tcnii de l’augmentation prGvisibl.+* de la consommation s&nZgalaise de concen-
tre de tomate.,
il n’est pas ikr?ensaSPe de programmer ZI moyen terme un projet
intGgrant ;;roduction et transformation de la tomateo
Jependant pareil projet
devra donner lieu ?I des Etudes consbquentes
6.2 4. IUiISE EN PLACE DES MGUCHERS PROFESSIONBELS
Ce courant existe déj8 naturel1emer.t dans la ceinture mara$ch&re de Ziguinchor
Le recensement des producteurs dans cette zone a totalisé une centaine de profes-
sionnels (hommes et femmes1c
répartissant leurs activités de la façon suivante :
- saison sEche : cultures dc tvpc européen princi@ement + cultures de
type a f ricnin
n hivernage : cultures de type africain exclusivement
La politique actuelle de mar&chage ;>ar les femmes exclusivement, malgré toute
leur
borine volont6, ne pourr: pas assurer un approvisionnement régulier du marché,
ecartelées qu’elles sont entre la riziculture d’hivernage et le marafchage en
.
saison seche.
111~ politique d ‘encadrement visant B fa-:roriser les producteurs professionnels
serait souhaitable, notamment par :
- un encadrement de type conseil rbgulier et durant toute 1 ‘année
-a la recherche de contrats entre producteurs ct consommateurs.
Cette proposttion, d&j:i appliquCc, &?. lier déa producteurs par un Contrat à une
production demandée par un grossiste du genre hôtel, petit exportateur, banas-
banas,...
semble C l'hcurc nctucllz J,lrhsenter un nnximwa de auccEs. Il serait
souhaitable de vois se développer pareilles transactions
Celles--ci responsabi-
.a* . .
T
.3
d . _i.

AMNEXE 1
SI\\lT c : - "::oi.:~l)te-Re;:d!.. c! 'essni de c ltzre de tomate irzdustrielle en Casamance
Corrtirer,tale*' - iivril 1972 - MDR

1. GOLJVERNANCE DE LA CASAXjNCE
- Gowernezr G&éra1 : Mr M N'DOYE
- Gct:ivernccr-adjoint au D6velopyement: : Mr M SEYDOLI DIOY
2. INSTITUT SENEGALAIS DE RECHER%?, AGRICOLE (ISRA:
- La station ISBA de Djiselor - Di::~cte~~r j:isq,.:'er- décembre 1.981, Mr M. TOURE,
Directeur A partir de jar;vier 1962., Zlr M FALL - a acc:cilli 1'Expert en mettant
9 sa disposition UI; Surea:, aiusi q:!e les parcelles nécessaires aux essais prévus,
3 ~OCTET~-, DE IflSE EN VALIlt!R ;'.Ç:iU<:OLZ DE L/1 O;SAW&JCE (SO?E'Vi;C)
3 1. DIRECTION GENERALE DZ Lt? ÇOMïVA::
La Direction iJén&rale de la SO:Z.77~;; rl Directezir jllsqu'e:? jt,illet 1982, Mr M. TALL,
Directe:!r 3 partir d'aofit 1982, Mr fi COLY '1 a acceuil7i 1'Expert en mettant un
bi!reau 3 sa dispositio;; a!.! '3 reai.1 des Etcldes et Evaluatioc des Programmes (BEEP).
- Responsable BEEP : Ilr SCJiILLIWEI: iddpart e:i avril 19823
- Flomologl..e de 1 'Expert h la S0MIW.C : Mrs F SOW (responsable BEEP à partir de
mai 198.2)
- Res~)onsable Division Tr?chrliqut? des O;&ati::ns (D, T,O, > i!r U~MAFA et STORM
- Responsable R:lrea:, Fort.latioil : Mr FI, KAUFMANN
3 2. PROJET INTEGRE DE DEVELOPPEMENT IiGKCCOLE DE LA CASRXANCE (PIDAC)
- Directeur Mr SAKKHC) (ju.sqz 'cl; uai 1.382) - Mr KIETA (A partir de mai 1982)
- Chef Division Vulgarisation : :Ir ï,!ANE
Responsable Section I?ormatiw : Plr COLY
- Chef Division Génie Rural : Mr !? D TRTJONG
- Chef Division Sociologie : Mr 0
SANE
3 3 MISSION AGRICOLE CHINOISE (MhC)
- Directeur : Mr EL HADJ NDIAYE ijusq--'CE-L mai 1982) - 9 0 SAKKHO (ii partir de
mai 1982),
- Responsable maraechage - Comm~~~e de Ziguinchor : Mr fl. XHJDIABY
3 4 PROJET RV&*iL DJ SEDHiOi? (P.K.S.)
- ?i.recte!ir : Mr KIZTA (Jo sqll'en mai 1952) .. Xr KAM.AR,A (3 partir de mai 1982)
Les projets ?IDAC, ?Z'irJ et E<S sent
I . Je6 projets sous tutelle SOMIVAC

ANNEXE! II (2)
4 INSPECTION REJIOn;Li7, DE LA ?ROC.:STION IIGRICOLE (IRP$
- InspecteLlr Régional : Mr G liRIiYL FAR~GEAS
5 INSPECTION REGIONi\\LE DE Lfi FROMTOTION HUMAINE (IRPH)
- Inspecteur REgional : Mr T SfA#
5.1. DIRECTION DE L'ANIMATION RURkLr;: ET iJRRAINL:
- Chef de service départemental de Ziguinchor : Mr. D BADJI
5.2 DIRECTION DE LA FORMATION l?RATIQUE
- Formation Professionnelle Rurale :
* Responsable du Centre d'initiation Horticole (C 1 H ) de Boutoute : Mr
M. SIDIBN
c Responsable du Centre de Formation de GuCrina ; MR z'~. SARP,
5.3. SECRETARII1T EXECUTIF DES COMITES D'EXPANSION RURALE (C E R )
- Coordinateur R&gional : Mr t: ?.,Y
6. U S.r?..I.D
- Projet Manager : Hr C STEEDMAN (départ en mai 1982):; Mr R MAC ALISTER (à partir
de mai 1982)
L"J\\ S A.1.D intervient comme bailleur cde fond important (financement, mat&&l,
techniciens,
! dans les Projets en Casamancc
6 1, PEACI:, CORPS
- Organisme américain qui envoie des volontaires,
un par village, pour une période
de un à trois ans. Tous les iTolontaires
rencontrés s'occupent du maraîchage
7 VOLONTAIRE DU PROGRES (V F )
- Organisme français qui envoie des volentaires i leur action est variée, mais
toucïlc surtout la santii et l'anélioraticn de la nutrition, avec entre autres une
action visant 4 développer le mara$chagc et son autoconsommation
- Mission catholique, dont le responsable pour la Casamance est le Père JOSEPH
(Mission C-itholique de Oussouye)
Caritas s'occupe, entre autres, de former et
d'équiper des groupements de jeunes. agriculteurs,
principalement des hommes (2 à
5 personnes paï :;;rnupement) I' ;iiltureo ;xéconisCes
: riz, mals, scngho, arbres

ANNEXE II (3)
fruitiers, maraîchage
9 ECOLE NIITIONALE DES d\\GENTS TEc%NIQUES AGRIGK)LES (EE\\IAT>i)
- Professeur charg4 de maratchatp : Mr M SCI?LETFER.

. . . . ‘ ,..,
T ‘i’ -.
,.i’l!r.iAl- A.. 1.
I NOM DU CROUPEMEHT/BLOC
......................................
.!JO .............
Préfecture : .................................... ..Sous-préfecture : .............
Village : ........................................ ..Qu)uartic r : ....................
2
NOM DU CHEF DE VILLAGE (OU QUARTIER) : ............................................
Nom du Chef Religieux : ............................................................
Nom du Responsable du groupement :
.................................................
Nom du Président des Producteurs :
................................................
Encadrement : ........................................
Nom de l'encadreur : ..........
7. STRUCXJRE DE PRODUCTION (1)
1. Groupement collectif /-/
2 Groupement individuel /-/
3. individuel
P---j
Itthnie majoritaire : ,~.. . . ..~...i~.~......j.....l......Il~.D..1..................
Nombre de producteurs/nombre de productrices : . . . . . . . . . . . . . . ../....................
Date de dbmarrage dl1 bloc (année de mise en fonctionnement :
. . . . . . .."............
Les maraîchères peuvent commencer les calt!;rcs maraîchères B partir de : . . . . . . . . . . .
<mois) toute l'année /
4. JARDIN (S) (1) :
1,
Clôturi? / non cl8tur6 c1
2. Cl6ture collective j-7
3.
individuelle /!
Superficie totale du groupementjbloc : j~._......O........,.Y~..Y.I ..c.............
2.
:
...............................................................................
2.
:
...............................................................................
3.
:
..............................................................................
/J,
:
..............................................................................
5.
:
..............................................................................
5.1. : Spkialisation du groupemer:t (s'il y en ai : .............................
/
....................................................... ,....* ...........
5.2. : TréfErer!ce de culture du grou-ement : I.I....~.D.~*.......l.~...I....I....
1..

.e...........**.........a
.
..*..o

.
.
.
.
.
.
.
.
.
a.. ..,ao.,.“...,.*.s.........
(11.1 Remplir la case correspondante
12) Indiquer par ordre d'importance, les cinq cultures les plus Iratiquées.

I,NNEXE II I (2)
5 3
Calendrier cultural et superficie cultivée
--I_
TOMATE FAit!CIE
TOMATE CEXISZ
CH@I! POMME
OI GNON
SALADE
POMME DE TERRE
POIVRON
QARICOT
CAROTTE
POIREAU
GOMBO
. . . . . . .
BT SSAP
0 . . . . . . . . .
AUBERGINE
PIMENT
PATi1TZ DOUCE
PASTEQUE
K??LON
(1) Superficies par spéculation et pour l'ensemble du groupement, calcul& en
additionnant les superficies individuelles mesurées au pas, 2 côtés du champ
perpendiculairement.
Remarques : ................................................................
.........................................................................
..........................................................................

6. EAU :
Eau disponible en excès
: de.: ....................... . .................
en suffisance
: .dtz .................... ..? 1 ..................
en insuffisance : de ....................... . ..................
Nombre de puits maçonnés
: ..
........................................
Nombre de puits non maçonnes
: ............................................
Profondeur de la nappe d'eau
: ..........................................
Profondeur totale du puits
: ..................... .......................
Hauteur d'eau dans le puits
: .............................................
Situation des puits par rapport au groupement :
1,
~1 l'intérieur du Bloc
2.
A l'extdrieur du Bloc // 3istance : ~...............,.......,.mètres
7. MATERIEL
ARROSC
-
Indiquer le nombre d'instruments dont 4isposcc.t les maraîchersldres
Ce matériel est-il commun ou personnel 'I . ..".+.... .e..II...O .SjO.,..O...O....Y.......
"..,....n.e.*.eo*~.,....~..,..*.,
s..-. . . . ..".~.0....~..1.~.-.~*0"*".‘....**.
"...S..O..
8. PROBLEMES ~RENCONTRES (expliquer bri&venent)
8.1. : .............................................................................
8.2, : ...........................................................................
8.3. : ...........................................................................
8.4. : ... ...........................................................................
8.5. : ............................................................................
8.6. : ............................................................................
9. CONCLUSIONS SU% LE GROUPEMENT
.
.._ I . . _ ~ I . * s ...<..D , * < ...... . > , . . * . . . . .” * * . .
. . . * * ” . . . .
. . . . . . . . . . . ..~....~..‘.......
DATE . .
. . . . . . . ..e.e . . . . . . . ..s._..s -)MDE L'ENQUETEUR >...o..a^...., ..,.*.....