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REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
Institut sénégalais
De Recherches Agricoles
Centre National de la Recherche A$
3mique
RAPPORT A 4LYTIQUE DE LA
CAMPAGNI 4GRICOLE 1999
ETUDE DE LA S
IESCENCE MONOCARPIQUE
RETARD1
DU NIEBE A BAMBEY
Par
NDIAYE*
* Avec I’assistanc
Dr.Baldé, Entomologiste
Mbaye Diagne, OI
3ne Sy et Ousseynou Ciss
Mars 2000
Bureau : ISRACNRA, Centre Nation;
la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
Q (221) 9 7 3 6 0 50/51/54
Fax (221) 9 7 3 6 0 5 2
nail : isracnra@telecomplus.sn
Code NINEA 0120 212

!NTRODUCTION
l
La sénescence monocarpique retardée dhez le niébé permettant à certaines variétés de
produire deux (2) pics de floraison, donc de fructification et de présenter une meilleure
qualité de fane lorsque les conditions de pluie le permettent, est une particularité importante
dans nos systèmes de cultures où les hivernages sont très souvent irréguliers et déficitaires.
Nous avons entrepris depuis la
1997 d’évaluer à Bambey le comportement de
quelques matériels ayant cette
en comparaison avec le témoin local de la
zone : Mouride. L’hivernage
installé à bonne date (6 juillet 1999 avec
34 mm). Pour des raisons
service nous n’avons pas pu semer à
cette période idéale, comme à la
le 11 juillet mais avec un niveau
insuffisant (II .l mm). Les
troisième survenue le 29 juillet
‘1999 avec 28,6mm. A
de périodes réellement sèches
le 19 octobre (Fig.1). II faudrait
au niveau du système
d’irrigation ne nous ont pas permis d’inte
quantité voulue sur le dispositif
avec complément d’irrigation ;
de “prolonger” à volonté
l’hivernage. Nous avons espéré en vain e rétablissement du système d’irrigation pendant
plusieurs jours avant de nous
arrosoirs, ce qui n’est
MATERIEL ET METHODE
II est constitué d e 4 lignées : 1 - 2 ; 9 - 1 - ~1 ; 9 - 1 - 2 et 10 - 2, à sénescence monocarpique
retardée, de la 8517 (témoin de sénescence monocatpique retardée) et de Mouride (témoin
local).
Methodes
I-es semis ont eu lieu le 30 juillet 1999, après une pluie de 28,6 mm tombée le 29 du même
mois. Les écartements sont de 50 cm )C 50 cm avec des poquets de 2 graines (sans
démariage). Nous avons utilisé les blo
de Fischer randomisés avec 4 répétitions (6
traitements). Les moyennes sont campa ées avec le test de Newman Keuls à 5%. Nous
Y
avons adopté un dispositif avec 2 parties : ~
l’une strictement pluviale, l’autre avec complément
d’irrigation à la demande. Sur cette demiere, nous avons apporté:
??55 litres d’eau au 87e jour après
I 66 litres aux, 88e, 89e, 92e, 94e,
97e, 98e, 99e et IOle jours après semis
l-‘engrais est du 6-20-10 à raison de 150 $g/ha
Observations et mesures
l
- suivi de la floraison
- évaluation des cycles, de
- suivi entomologie et
,RESULTATS

1-a levée (pluvial strict)
l
Le pourcentage moyen est de 99 %. Il ~n’y a pas de différences significatives entre les
moyennes {tableau 1).
!Jombre de jours semis - floraison (pluv~l strict)
Les différences entre les moyennes sont hignificatives (tableau 1). La moyenne est de 33
jours. La lignée 10-Z et Mouride ont été lez!/ plus tardives (respectivement 33 et 34 jours). Les
autres lignées plus précoces (32 jours), a#artiennent à la même classe.
lUombre de jours semis - production de ~premières gousses (pluvial strict)
Les différences dans le comportement ~
des entrées sont significatives tableau 1). La
moyenne générale est de 35 jours.. Les~ lignées I-2 et 9-l-l se sont révélées les plus
1 é ces 34 ‘ours) la lj née IO- la pl s t rdive 36 . ur
NoSLe de &s SemtSI premi&es rkofles (pLvi# s&ct]
II existe une différence significative entre Iles entrées, la moyenne générale est de 66 jours
(tableau 1). La lignée l-2 est ici aussi la lus précoce (59 jours), elle est suivie de la 8517
(63 jours), Mouride est la plus tardive (70 j turs).
Dynamique de la floraison
pluvial strict
L’hivernage a permis I ‘expression des debx pics de floraison (Fig 2). Pour le premier pic, le
matériel à sénescence monocarpique ret&dée a démarré sa floraison un à deux jours avant
Mouride qui a débuté à 31 jours après
mis. La production journalière de fleurs la plus
t5lev& dans ce pic 15 fleurs ) est obtenue vec la 8517, Mouride et la 9-l-2. A 57 jours après
semis, il y a un arrêt de la production de fl urs qui ne reprendra que 17 jours plus tard soient
:
‘74 jours après semis avec la l-2 et la Q-1:2. Mouride, la Q-l-l et la 10-2 recommenceront à
fleurir 4 jours plus tard. Quant à la 8517~ elle redémarrera sa production de fleurs un jour
après ces dernières ; elle aura d’ailleurs I production journalière la plus élevée dans ce pic
(110 fleurs par jour ).
t
Les lignées 10-2 et Q-, -2 ont atteint ou dépassé 6 fleurs par jour. La Q-l-
,1 a été la dernière à produire dans ce pic La l-2 s’est arrêt&e de produire àva& les autres
entrées, à 97 jours après semis.
avec complément d’irrigation
I-à également, il y a eu deux pics d ! floraison (Fig 3). Les lignées à sénescence
monocarpique retardée ont commencé 2 produire les premières. Mouride et la 8517 ont
démarré avec un retard de un jour sur les premières. Dans le premier pic, la 8517 a culminé
iji 7 fleurs au 47e jour. Le nombre de fleur: par jour le plus élevé produit par Mouride dans ce
pic est de 5. La production s’est arrêtée a I 56e jour, pour reprendre au 68e jour avec la Q-l-
2, la 10-2 et la 8517. Les autres matériels *eprendront à fleurir 9 à 10 jours plus tard.
Comparé au dispositif sous pluie, il y a eu Jrte faible stimulation de la floraison par l’irrigation.
La Q-l-l, la 9-l-2, la 10-2 et la 8517 ont atteint ou dépassé une production de 6 fleurs par
jours dans ce pic après l’irrigation.
)lombnz de fleurs!pied
Pluvial strict :

Pour le premier pic, il n’y a pas de différfnce significative entre les entrées (tableau 2). La
production moyenne est de 55 fleurs. MOuride a eu le nombre de fleurs le plus élevé en
ltaleur absolue (60). Pour le second ~Pic, les différences entre les moyennes sont
significatives, la moyenne générale est de~60 fleurs. La lignée 1-2 a eu le nombre de fleurs le
plus faible (32).
Pour la production totale, les différences , ntre les moyennes sont significatives, la moyenne
é
est de 116 fleurs. La lignée 1-2 a la produpion la plus faible (84 fleurs) et n’appartient pas à
la même classe que les autres lignees, &i ne sont pas significativement différentes entre
elles..
avec compkment d’irrigation
~
Pour le premier pic, la moyenne est de 63~fleurs et les différences ne sont pas significatives’
rjableau 3).
Mouride a la valeur absolue la plus élevé (70 fleurs), et la lignée 7-2 la valeur la plus faible
r:52 fleurs). En ce qui concerne le deuxiè e pic, il y a des différences significatives entre les
moyennes. La production moyenne est d 62 fleurs, la lignée 1-2 a le nombre de fleurs le
plus faible (28) et n’appartient pas à la
ême classe que les autres entrées , qui elles, ne
1
sont pas significativement différentes les ynes des autres.
Pour ce qui est de la production totale: les différences sont significatives, la moyenne
générale est de 125 fleurs. Le classemenk observé pour le deuxième pic se retrouve ici. La
l-2 a le nombre le plus faible (80) et n’ ppartient pas à la même classe que les autres
a
entrées , qui ne sont pas significativement, différentes entre elles.
-ombre de gousses par pied
pluvial strict
I-es différences entre les moyennes sont significatives pour le premier pic la moyenne est de
A8 gousses (tableau 2). La lignée l-2 ocdupe la première place avec 28 gousses, la lignée
10-2 et la 8517 la dernière classe.
Pour le deuxième pic il n’y a pas de différ4nce significative entre les moyennes. La moyenne
générale est de 10 gousses.
Au niveau de la production totale les diffé rentes sont significatives, la moyenne est de 28
gousses, et la l-2 est la lignée la plus prqductive (37 gousses) ; la lignée 10-2 est la moins
productive (21 gousses).
avec complément d’irrigation
~
Pour le premier pic les différences entre I
moyennes sont significatives avec une moyenne
de 20 gousses (tableau 3). La lignée 1 -2 est la moins productive avec 16 gousses et,
Mouride la plus productive (25 gousses).
Pour le deuxième pic, les différences ek les moyennes ne sont pas significatives, la
moyenne est de 10 gousses par pied.
~
Au niveau de la production totale de gous$es, la moyenne est de 30, et les différences entre
les moyennes ne sont pas significatives. ~
:Taux de transformation fleurs/crousses ~
(Fig. 4 et 5 )
I-e même schéma est observé dans les d$ ux dispositifs pour le premier et le deuxième pics.
,es différences sont significatives, et il y q deux classes (tableaux 2 et 3). La lignée l-2 a eu

le taux le plus élevé et n’appartient pas à; la même classe que les autres entrées, qui elles,
ne sont pas significativement différentes. iLes pourcentages de la lignée l-2 en pluvial sont
de 54,39 pour le premier pic et de 30‘3 pour le second pic ; ils sont respectivement de
44,92 et 27,66 dans le dispositif avec com Iément d’irrigation.
B
Concernent la transformation totale, les ifférences entre les moyennes sont significatives
dans les deux dispositifs ; dans celui aVec complément d’irrigation nous avons le même
schéma que dans le premier et second pi& Concernant le dispositif sous pluie le nombre de
l:lasses est plus élevé, la lignée 1-2 garde le pourcentage le plus fort (4564) ; la lignée
AO- a le taux le plus faible (16,60 ),
)
jFtENDEMENT
pluvial strict (tableau 4 et Fig. 8) ~
!~ousses
-es différences entre les moyennes sont dignificatives pour le premier pic, la moyenne est de
:?180 kgnia. La lignée l-2 et Mouride a
à la première classe et sont les plus
productives (respectivement 2540 et
Pour le deuxième pic les différences ne
!Sont pas significatives, la moyenne
; il en est de même pour la production
totale où ta moyenne est 3221 kg/ha.
:. Graines
Pour le premier pic, les différences entr les moyennes sont significatives la lignée l-2 et
Moutide
B
ont été les plus productives et ppartiennent à la même classe (respectivement
1916 et 1956 kg/ha). La moyenne est de 1668 kg/ha. Pour ce qui est du deuxième pic, les
Nférences ne sont pas significatives. L moyenne est de 833 kg/ha. Pour la production
totale les différences ne sont pas
:
significa ives, la moyenne est de 2501 kg/ha.
Les différences entre les moyennes sont ~significatives, les lignées 9-l-l et 10-2 ont été les
plus productives (respectivement 3938 et 4325 kg/ha). La moyenne est de 3617 kg/ha.
avec complément d’irrigation (tdbleau 5 et Fig. 9)
- Gousses
Pour le premier pic, les différences sont bignificatives, la production moyenne est de 2351
kg/ha et la lignée l-2 et Mouride ont été es plus productives (respectivement 2610 et 2833
kg/ha). Les autres entrées appartiennent a la même classe et ont été les moins productives.
Pour ce qui est du deuxième pic, la mo enne est de 824 kg/ha, les différences entre les,
moyennes ne sont pas significatives.
k(
Quant à la production totale, sa moyenne est de 3175 kg/ha, les moyennes ne sont pas’
significativement différentes entre elles.
~
Graines
Pour le premier pic, la moyenne est de l?97 kgnia, les différences sont significatives. Il y a!
deux classes imbriquées, la lignée l-2 fait la jonction entre les deux classes avec
1890 kg/ha. Mouride est au-dessus ave 2104 kg/ha, les autres lignées sont à la même
classe inféfieure.
m--w-
--,-,---

---Npm

Concernant le deuxième pic, la moyenne est de 658 kgnia, les différences ne sont pas
significatives.
Pour ce qui est de la production totale, sa~moyenne de 2454 kg/ha. Les différences entre les
moyennes ne sont pas significatives.
l
Fanes
-
-
La production moyenne est de 2348 kg/hd, les différences entre les moyennes ne sont pas
significatives.
suivi des maladies
Contrairement à l’année dernière, il n’y a
s beaucoup de maladies cette année. On a
quand même noté la présence de
t
Macrop omina avec une incidence et une sévérité non
significatives dans les deux dispositifs. La birose quant à elle est apparue de fagot?
significative sur la lignée 1-2 et la lignée 9-‘l-ldans le dispositif sous pluie, alors que dans
celui avec complément d’irrigation elle n’e présente de façon significative que sur la lignée
‘l-2. Ces maladies n’ont pas eu d’incident avérée sur la production de grains.
!Suivi entomolo~iaue (Voir dans le rappo$ entomologie de Dr. Baldé)
-0NCLUSION
Cet hivernage aurait pu être une bonn saison test pour la sénescence monocarpique
retardée chez le niébé à Bambey : il a té précoce, régulier, exceptionnellement long et
pluvieux. C’est autant de raisons qui n us font regretter le retard pris pour les semis,
1
manquements indépendants de notre serv ce.
La longueur d’hivernage dont nous avons: pu bénéficier a quand même permis l’expression
des deux pics de floraison, on notera b ême que le nombre de fleurs atteint dans le
deuxième pic a été exceptionnellement
important. On n’a pas malheureusement une
transformation consequente de ces fleurs en gousses. Parmi les raisons pouvant expliquer
cela on peut citer entre autres : le retard des semis qui n’a pas permis de bénéficier de toute
la longueur de l’hivernage et/ou les panne intervenues au niveau du système d’irrigation. Le
pourcentage de contribution en graines d deuxième pic dans la production totale a été très
important dans les deux dispositifs ((Fig. i et 7) : jusqu’à 42% avec la 9-l-l dans celui sous
pluie. Le chiffre le plus petit est atteint pair Mouride et la l-2 (23%) ce qui peut s’expliquer
par leur precocité. Les productions, aussi bien en graines qu’en fanes sont importantes cette
année. La lignée I-2 a été une fois encore trés performante, elle confirme aussi sa grande
oapacité à transformer ses fleurs en
Les maladies notées n’ont pas eu une
incidence avérée sur les productions en g
w...--
-l--_l--
-B--A--
B-.-’
--“1*1)1<

Tableau 1 : Germination et durée de quelques pha$es phénologiques en pluvia strict.
VARIETE
~
(jours)
de gousses( jours)
(jours)
.
-
1-2
% A
.
- 9-1-1
99 A
I
i 32B
I
34 B
I
67C
.-
9-l-2
99 A
~
32B
35 Al3
69B
.
-
10-2
1OOA
.- Mouride
98 A
I
~ 34A
35 AB
70 A
.--
Moyenne
I
99
I
35
I
66
?
: Les chiffre:
Tableau 2 : Nombre de fleurs, de gousses par piedet taux de transformation de fleurs en gousses sous pluvial
strict
0
: Les chiffres ayant les mêmes lettres alphabétiques~ne sont pas significativement différents (P = 0.05)
Tableau 3 : Nombre de fleurs, de gousses par pieds et taux de transformation de fleurs en gousses - essai avec
complément d’irrigation.
l
‘VARIETE 1 fleurs 1 fleurs
1 Total I gou$ses I gousses I Tata1 I Ta1 M (%) 1 Taux (%) 1 Total
.
: Les chiffres ayant les mêmes lettres alphabktique~ne
sont pas significativement différents (P = 0.05)
“,,.--
--me
- ---.-
--.-,.
-_
. ..-.

Tableau 4 : Rendement (kg/ha) en gousses, gmineh et fanes sous pluvial strict.
r VARIETE
Gousses
Gousses
Graines
Graines
Total
Fanes
1”PIC
2è PIC
1” PIC
2è PIC
i-2
3025 B
9-1-l
3 9 3 8 A
9-l -2
3825 AI3
10-2
---
l 2540 A1828 B2173 ABI784B
4325 A
Mouride
2549 A
3000 B
8 5 1 7
2206 AI3
3588A B
Moyenne
2 1 8 0
3617
.
: Les chifies ayant les mânes lettres alphabétiques~ne sont pas signifïcativement différents (P = 0.05)
Tableau 5 : Rendement (kgha) en gousses, graine4 et fanes dans le cas de complément d’irrigation
r VARIETE [ Gousses 1 Gousses 1 Total
Graines
Graines
Total
1 Fanes
* : Les chiffres ayant les mêmes lettres alphal&ques
net sont pas significativement diffkents (P = 0.05)
s”cIuu
---------
-W-L,
--.-

--UI

Figure 1: Evolution de la plUVi0’ étrie a Bam bey durant l’hivernage 1999
-
-
Figure 2: Dynamique de la fIoraisOn d u n i é b é s o u s p l u v i a l s t r i c t à B a m b e y
(Hivebnage 1 9 9 9 )
--.-.-.-.~-~
~_--
” T----
Figure 3: Dynamique de la /floraison du niébé sous irrigation
c o m I&m entaire
P
à Bam bey (Hivernage 1999)

Figure 4: Rwcentage de tm
/--
,
/
/
/
/
~
0L ..--.-~
,,
----~/-
. ..~-------..-.----.~
l-2
s-l-l
S-l-i?
10-2
Mouride
8517
ENTfEEs

Figure 6 : pourcentage de contribution ipes pics dans la production totale en graines
(SO+ pluvial strict)
/
,
l - 2
I
---iir-
9-l-2
1
/
TPC
!
2 4 %
!
1”F’IC
“PIC
WC
l
5 6 %
6 6 %
76%
l
l
10-2
ltilbuide
2”PIC
“PIC
Ic:
l
74%
:
-----.-&---
Figure 7 Pourcentage de eontributic/n des pics dans la production totale de graines
(irrigatidjn complémentaire)
1-2
I
~
g-l-1
9-l-2
z”PIC
TPIC
2 7 %
PIC
/
1 “PIC
‘PIC
7 7 %
7 1 %
7 3 %
10-2
bkmide
8517
2”PIC
YPIC
30
2 4 %
PIC

Figure 8: Fk?mlement en grail
lesenb3%ssouspluvailstrict
E
Figure 9: Rendement en grains de!
Mes avec inigation complémentai~
/
-
-
/’
f
-r---- i----r
---f
l-2
S-l-l
9-l-2
10.2
8617
-RiEs
I
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