~CADIXEMENT & surw DES SITES ARBORICOLES...
~CADIXEMENT & surw DES SITES
ARBORICOLES FRUITIERS DANS LES
ASSOCIATIONS VILLAGEOISES DE
DEVELOPPEMENT
Par
Diatta %lJl~O!lV?E
Iqénîeur dk Thvauiq
Juillet 1997

SOMMAIRE
PagttS
Introduction.. . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..<.....<<.~......<....<...............................
l-2
Chaoitre 1: LE JARDIN D’ESSAI DE SOR
1.
CARACTERISTIQUES DES CARRES & DE LA PEPINIERE.. . . . .
1.
La collection de manguiers.. . . . . . . . . . , . . ..I....<...I.....<.....................I.,,............
1.1.
Le carré VII (annexe 1) . . . . . . . ..I..>..<...I.......I.....~..........1......I......<..............
1.2.
Tableau récapitulatif du nombre de pieds par variétés et du nombre de
plants total dans le carré IV au 20/04/97.. . . . . . . . . . . . . . . . ..<<.......................
1.3.
Le carré VII (annexe II) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..t...........<...................................
2.
Les vergers d’agrumes : mandariniers, pomelos, citronniers, limetiers
et orangers.. . . .‘. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~....................
3.
Les fruitiers secondaires du Jardin d’Essai.. . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . , .
4.
La pépiière . . . . . . . . ..<.........<...............................<.....................................
II.
LES DTFFERENTES ACTMTES MENEES AU JARDIN D’ESSAI
8
1.
Les techniques de production de plants fruitiers.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8
1.1.
La pépinière fruitière.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , , . . , . ,
8
1.1.1. L’emplacement de la pt@nière ..............................................................
9
1.1.2. L’aménagement de la pépiniere .............................................................
9
1.1.3. Le matériel spécifique de la pépinière ....................................................
9
1.1.4. Les carrés de semis ...............................................................................
10
1.1.5. Traitement chimique .............................................................................
10
1.1.6. Traitement par la Chaleur( Ex: semis en germoir ). ................................
10
1.2.
Les carrés d’élevage .............................................................................
1 o

1.2.1 Les carrés de pieds-mères .....................................................................
1 0
1.2.2. L’entretien et la conservation des graines (agrumes). ............................
1 0
1.3.
Caractéristiques de la polyembryonie ....................................................
1 0
1.3.1.
La récolte des graines.. .........................................................................
11
1.3 2 Conservation des graines ......................................................................
11
1.3.3. Le traitement géneral des graines..........................................................
1 1
1.3.4. Prétraitement des graines......................................................................
1 1
1.4..
Les propriétés germinatives ..................................................................
1 3
1.5.
Quelques données sur le nombre de graineskuit des différents porte-
greffe utilisés au Jardin d’Essai et à Ndiol.. .........................................
1 3
1.6.
La récolte des graines de manguiers .....................................................
1 4
1.6.1. Le semis des porte-greffe d’agrumes ....................................................
1 4
1.6.2. Les soins post-semis............................................................................
1 4
1.6.3.
Le semis des porte-greffe de manguiers ...............................................
1 4
1.7.
Le repiquage. ......................................................................................
1 5
1.8.
Le greffage. ........................................................................................
1 5
1.8.1. Les diffërentes techniques de greffage .................................................
1 6
1.8.2. Les soins post-grefFage .......................................................................
1 7
ICI.
LA TAILLE DES ARBRES FRUITIERS & LA CONFECTION
DES CUVETTES .............................................................................
1 7
1.
La taille de formation .........................................................................
1 7
1.1.
La taille de fructification ou taille d’entretien ......................................
1 8
1.1.2.
La taille de rajeunissement ..................................................................
1 8
1.2.
La confection des cuvettes .................................................................
1 8
Iv.
LE DIAGNOSTIC DE QUELQUES MALADIES D’AGRUMES
ET DE MANGUIERS.. . . . . . . < . . . . . . . . . < <a. . . < . . . . . . . . . . . . . . < . . . . . . . . . . . . . . . < . . .
2 8
1.
Méthode d’analyses des problèmes rencontrés au champ.. . . . . . . . . .
2 8
1.1.
Tableau 7 : Exemple de méthode d’analyse des problèmes rencontrés
sur le terrain . ..<...................................<....<........I....,<..........<,...,<,..,...,.
2 8
l-1.2.
La systématique des manguiers.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ., , . . , , . , . ., ., , , . . . ..,., . . , , , .., . . , ,
28

Chapitre II : LA STATION FRUITIERE DE NDIOL
7.
Les différentes activités menées à Ndiol.. ...........................................
32
2.1.
La systématique des agrumes .............................................................
3 2
2.2.
Les différentes variétés d’agrumes rencontrées à Ndiol.. .....................
3 3
2.3.
Le parc à bois,, ...................................................................................
3 5
2.4.
Le greffage.. .......................................................................................
3 5
2.5.
La transplantation ...............................................................................
3 5
2.6.
Conclusion (II) ...................................................................................
36
2.7.
Propositions .......................................................................................
3 6
Chapitre III : L’ENCADREMENT ET LE SUIVI DES SITES
3.
Les caractéristiques des sites.. . . . . . . . . . . . , . . . . , . . . . . . . . . . . . , . , . . . . , . . , . . . . . . . . . . . .
3 9
3.1.
Les différentes interventions effectuées dans les sites.. . . , . . . . , . . . . . .
3 9
3.1.1 Tableau récapitulatif du pourcentage de réussite des sites : (Touba
Ndiaye, Mbalansone, Mékhé, M&ina Diop, Mbousso Ndir, Batal). . . . .
3 9
3.2.
Tableau récapitulatif du % de réussite des sites (a, b, c, d, e, f, g, h, i)
4 2
3.13. Tableau du pourcentage de réussite des sites de Diagnom, Maka
Diama, Gnetty yone, Gnith, Keur Mbarick; Ndame Keur Nguiry,
Ndengou Ndiaye, Keur Sidy Mbengue. , . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . , . . . . .
42
3.1.4 Tableau récapitulatif du % de réussite des sites ( k, 1, m, n, o, p, q, r)
44
3.15.
Tableau récapitulatif de tous les sites(a,b,-----r). . . . . . , . . . . . , . . . . . . . . . . . .
44
3.2
Impressions et Propositions.. . . . . . . . , . . . . . , . . . . . . . . . . . , . . . , . . . . . . , . . . . . . . . . , , . . . . . . , . , .
4 5
Coaclwion .<,......,.....,........................................................f..........
49
Bibliographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..I............
5 0

REMERCIEMENTS
Notre Prophète Mohamed (SAW) disait :
Celui qui ne remercie pas les hommes, ne remercie pas Dieu.
Au demeurant, il me plaît ici de remercier :
l
Sidy Mohamed SECK, Chef de I’URR/FLEUVE qui m’a offert ce stage;
l
Massaër NGUER, Chercheur à 1’URR/FLEUVE, lui qui a été plus qu’un « Talibé )),
un fière, qu’un chef de programme;
l les Techniciens de 1’Arboriculture Fruitière que sont Alioune FALL, Abdou SECK,
Yéro GUEYE pour leur franche collaboration;
l
Mme FALL, Secrétaire à 1’URR/Fleuve pour sa disponibihté et sa loyauté;
l
tout le personnel de l’URR/FLEWE.
A tous et à toutes que Dieu, lui qui fait Miséricorde vous garde en paix.

Introduction
L’arboriculture fruitière, culture et production de fruits jouent un rôle fondamental dans
l’alimentation et le bien être social de nos populations. Les fruits qu’elle nous offre
fournissent :
l
de la nourriture d’awoint : les teneurs élevées en vitamines et en A;els minéraux font des
fruits le complement agréable et indispensable à une alimentation équilibrée (agrumes,
mangues, avocats, sapotilles, corossoliers, . . .),
l de la nourriture de base : la banane plantain, du fait de sa haute teneur en amidon
représente pour certaines populations un aliment de base tel que le riz ou le manioc,
l des médicaments : certains fruits ou certaines parties d’arbres fruitiers sont utilisés en
pharmacopée (goyave, papaye, citrons, karité, baobab,. . .),
l les arbres fruitiers, en plus de leur rôle nutritif et curatif, jouent également le rôle de
protection et de récréation (ombre, brise-vent, alignement,+. .).
Ainsi, pour un équilibre écologique durable, pour une lutte plus rationnelle contre la faim,
la pollution et la malnutrition, l’homme se doit d’introduire selon son desiderata des arbres
fruitiers dans son exploitation agricole.
Dans leur article intitulé “ les arbres contre la faim ” George et Ursula
KALLISTRATATOS écrivait en 1988 dans la revue ATHENA :
« Des problèmes comme l’insuffisance de la production de nourriture, la sécheresse, la
diminution de la surface cultivable en raison de l’extension constante du désert, associés à
l’augmentation incontrolée de la population mondiale provoquent la famine ainsi que de
nombreuses maladies dues à la malnutrition . . . Ainsi plus par ses interférences négatives
sur notre équilibre écologique sensible qui maintient la vie, notre écosystème est
aujourd’hui en grand danger surtout du fait de la pollution de l’environnement. Chaque
jour, des milliers d’être humains, en majorité des enfants meurent de faim et de maladies
dans les pays les moins développés du tiers-monde.. .
Notre dernière chance pour sauver la terre est de faire une ultime tentative, de développer
une technologie nouvelle qui pourrait combiner les différents domaines de la recherche
fondamentale et appliquée.. . »
Ces deux auteurs avaient cerné deux problèmes majeurs que sont la faim et la dégradation
de l’environnement. Ainsi George KALLISTRATATOS a mis en oeuvre une méthode
nommée KALLIDENDRON. Cette technique permet de réduire de 80 à 90 % la quantité
d’eau nécessaire à l’irrigation d’un arbre. Elle constitue un pas non négligeable dans la
maîtrise de l’arboriculture en général en pays arides et semi-arides.
Depuis fort longtemps, le Sénégal lutte pour son autosuffisance alimentaire. La maîtrise de
l’arboriculture fruitière aiderait à éradiquer la faim tout en rehaussant le prestige de nos
populations.

C’est d’ailleurs dans cet ordre d’idée que le projet ISRAIFleuve-Réseau tique 2000-
FONGS a été élaboré et mis en oeuvre.
Le projet vise à fournir des plants fruitiers aux associations villageoises de développement
à les encadrer, à assurer le suivi et l’évaluation des vergers. Nous avons effectué dans le
cadre de ce projet un stage de sept (07 mois).
Notre travail consistait d’une part à améliorer nos connaissances en arboriculture fiuitière
et d’autre part à assurer l’encadrement des paysans, le suivi et l’évaluation des vergers
villageois. Le stage qui a débuté le premier Octobre 1996 pour se terminer le 30 Avril
1997, s’est dtkoulé alternativement au Jardin d’Essai de Sor, à la Station Fruitière de Ndiol
et en milieu paysan.

mitre I : LE JARDIN D’ESSAI DE SOR
Le Jardin d’lcssai de par le passé a eu une activité florissante. Aujourd’hui sa contribution
à la recherche reste très limitée. Cependant, il ne faut pas perdre de vue qu’en plus de ses
activités de production et de vente de plants fruitiers, le Jardin d’Essai a la meilleure
collection de manguiers au Sénégal. Nous notons :
l
une collection de manguiers de 0,74 hectares; carréVII;
l
une collection de manguiers de 0,5 hectares; carré IV;
l
un verger de mandariniers et d’orangers de 0,7 hectares; ca.rréVI;
0 un verger de mandariniers, de limetiers, d’orangers, de pomelos de 0,65 hectares;
carré v
l
une parcelle de production horticole et de fruitiers divers 0,63 hectares; carréVII1;
l
une pépinière de 0,3 hectares.
Seuls les carrés IV, V, VI, VII et la pépinière vont nous intéresser car représentant
l’essentiel des activités fruitières du Jardin. Nous passerons sommairement en revue les
autres carrés dont les arbres n’existent qu’à l’état relictuel.
1. CARACTERISTIQUES DES CARRES & DE LA PEPINfERE
1. La colkction de msnguiers
Famille : Anacardiacées
Genre : Mfmgz4ijèra.L.
Espèce : Mmtguifera im2ca.L.
1.1. Le carré VII (annexe 1)
Le carré VII totalise 14 variétés de manguiers. Tous les sujets ont été surgreffés en 1969.
Aujourd’hui, le carré compte 55 manguiers contre 70 par le passé (voir tableau 1).

1.2.
Tableau récapitulatif du nombre de pieds par variétés et du nombre de plants total
dans le carré IV au 20/04/97.
Tableau 1
1 (8 plants) iaitide - (S plants) finale 1 70 - 56 = 14 pertes J
Il ressort du tableau qu’aujourd’hui on enregistre 14 pertes imputables en grande partie à
une divagation d’animaux. Toutefois, l’état sanitaire du carré mérite une attention
particulière. Au demeurant, a-t-on pensé à l’âge des sujets et à l’environnement immédiat
du Jardin ?
1.3. Le carré VII (annexe II)
Ce carré compte 22 variétés totalisant 88 pieds de manguiers. Avak, le nombre de sujets
était de 121 donc les pertes s’élèvent aujourd’hui à 33 (voir tableau No 2). Si nous tenons
compte des deux variétés (Divine et Musca) du carré VII absentes au carré VIII, le Jardin
compte une bonne collection de 24 variétés de manguiers. Ces variétés sont en grande
partie F’loridiennes.
4

Tableau 2
variétés
Nombre de pieds / variétés
Valencia
6
Zill
3
Ruby
2
Keitt
13
Kent
8
Cameroun
2
Early Gold
4
Irwin
4
Urdinaire
4
Brooks
3
JES
2
I
Dixon
I
Ï
1
Am&e
4
Tommv Atkins
4
Amadou Ndao
Bewerly
4
Buka Diexal
3
Nombre de plants total
88
(S plants) initiale - (S plants) finale
121~ 88 = 33 pertes
2. Les vergers d’agrumes : mandariniers, pomelos, citronniws, limetiers et orangers
Famille : Rutacées
SF
: Auruntioid~s
Tribu
: Citrae
S/T
: Citrime
Genre : Fortunella
Poncirus
Citrus
2a. Le carré VI (annexe III)
Le carré VI compte 6 variétés d’agrumes (mandariniers et orangers) pour un total de 142
sujets. En 1991, 170 pieds y étaient recensés. Les pertes s’élèvent aujourd’hui à 28
arbustes (voir Tableau No 3). Ces pertes sont dues en grande partie à une divagation de
chèvres. Nous notons aussi une forte attaque de cochenilles, d’acariens et de la mouche
mineuse sur agrumes. Le même constat est valable pour le carré V.
5

2b. Tableau récapitulatif du nombre de variétés et du nombre de plants total
recensés au 20/04/97 dans le carré VI.
Tableau 3
Variétés
Nombre de pieds/variét&s
clémentine
4 8
Frémont
1 9
Hamlin
18
Commune
0 1
Nombre de plants total
141
(S plants) initiale - (S plants) finale
170 - 141 = 2 9 pertes
2c. Le carré V (annexe IV)
Ce carré compte 18 variétés (mandariniers, orangers, citronniers, pomélos et limetiers). Le
nombre total de pieds est de 108. En 1991, il ktait de 126.
2d. Tableau récapitulatif du nombre de variétés et du nombre de plants recensés au
20/04/97 dans le carré V.
Tableau 4
Porn&o Red Blush
0 2
Porklo Red Shambar
03
Pomklo I@l&
0 1
Pom&lo Thompson
0 1
Pomélo Reinking
0 1
Citron du Pays
0 5
Bigaradier
0 2
Poncirus trgoliata
02
Pomdo Shambar
02
Total
118 pieds
(S plants ) initiale - (8 plants) finale
126-lM=Spertes
6

3. Les fruitiers secondaires du Jardin d’Ewi
3a. Le corOssolier
Famille : Anonacées
Espèce : Anona muricata
23 pieds de corrossoliers sont décomptés dans la parcelle III. Cette espèce se multiplie
.
actuellement dans la pépinière.
3b. L’avocatier
Famille : Lauracées L.
Espèce : Persea americana. Mill.
L’avocatier n’existe qu’en pépinière
3c. Le sapotillier
Famille : sapotacées
Espèce : Achras sapota L.
Il existe dans les carrés & IB et III.
Nous avons dénombré 22 pieds de corossoliers qui en fait sont devenus assez vieux.
3d. Le papayer
Famille : Caricacées
Espèce : Caricapapaya
Le papayer se rencontre dans la pépinière où il délimite les planches d’élevage des porte-
greffe. Le goyavier Psidium goyajava, famille des Myrtacées et la pomme cannelle Anona
squumosa famille des Anonacées sont pratiquement absents du Jardin d’Essai.
4. La pépinière
La pépinière du Jardin d’Essai couvre une superficie de 0,3 ha. La composition variétale de
la pépiière est assez diverse. Voir tableau suivant :

Tableau récapitulatif des diff&rentes espèces greffées et en cours de greffage
,
Nous noterons toutefois l’apport important de fümier qu’il convient de réaliser dans la
pépinière. En effet, la succession des spéculations date de longtemps et ce+ a entraîné
l’épuisement et la vulnérabilité du sol de la pépinière.
II. LES DIFFERENTES ACTIVITES MENEES AU JARDIN D’ESSAI
Nous avons dans un premier temps passé en revue toutes les techniques de production de
plants fruitiers. Ensuite, nous avons eu à faire les techniques de taille, les techniques de
confection de cuvettes, le diagnostic des maladies sur agrumes comme sur manguiers et les
techniques de greffage. Nous avons terminé par les techniques de plantation.
1. Les techniques de production de plants fruitiers
1.1. Lapéo’ ”
miere fi-u’ ”
ttlere
Installer une pépinière consiste à produire des plants fruitiers prêts à être plantés. Il y a
trois types de pépinières :
l
la pépinière d’agrandissement qui consiste à produire des plants Guitiers destinés à
l’extension du verger;
l
la pépinière de remplacement produisant des plants destinés à remplacer les plants
manquants du verger;
l
la pépinière commerciale dont la production est destinée à la vente de plants.
8

1.1.1. L’emplacement de la pépinière
Une pépinière doit être accessible à tout moment, toute l’année. Les grandes pépinières
nécessitent l’utilisation d’engins comme les camionnettes et les gros camions. L’eau doit
être disponible, en qualité et quantité suffisantes. Eviter toujours les eaux riches en
calcaires et en Nacl ainsi que celle contenant des germes.
Le sol doit être ameubli, bien drainé, non asphyxiant et riche en éléments nutritifs. On
choisira les sols humifères pauvres en Nacl et au PH moins élevé, Il faut souvent
augmenter la qualité de rétention du sol en apportant du fknier. Une amélioration
physique peut être apportée à la pépinière:
l
fumier et compost en terrain léger (rétention) et lourd (ameublissement),
l
sable en terrain lourd,
l
chaulage en terrain trop acide,
l
arroser peu et fréquemment en sol sableux,
l
beaucoup d’eau et moins fréquemment en terrain argileux.
1.1.2. L’aménagement de la pépinière
Une fois l’emplacement judicieusement choisi, on procède comme suit :
l
d&niter la pépinière par une clôture,
l installer une ombrière,
l
installer les brise-vent (côté des vents dominants),
l
faire une adduction d’eau (puits, SONEES...),
l
aménager une compostière (très important),
l
construire des magasins.
1.1,3. Le matériel spécifique de la pépinière
Nous retiendrons six sortes de matériels principaux :
l le matériel f’chiruraical” : greffoir, serpettes, sécateurs, mastic à greffer, flint-coat,
bandes plastiques, tuteurs.. . . ;
l le matériel cultural : germoirs, sachets plastiques de diiérents formats, plantoirs,
crintings, tamis.. .;
l
le matériel de traitement: pulvérisateurs, masques, gants, balances. .;
l le matériel d’arrosage: arrosoirs, asperseurs;
l
le matériel d’identification : étiquettes, panneaux.. .;
l
le matériel de bureau.
9

1.1.4. Les carrés de semis
Ils sont de superficies restreintes et sont constitués de sols légers, filtrants, riches en
matière organique et bien désinfectés. Les semis s’effectuent sur de petites planches de 1 m
à 1,20 m de large séparés par des allées de 0,50 m à 0,60 m. Les semis peuvent être aussi
effectués en caissettes, gobelets ou en sachets plastiques. En général, le mélange est
composé de : 1/3 de sable, 1/3 de terre et 1/3 de compost ou 2/3 de sable, 1/3 de compost
auquel sera ajouté 50 g de 1 O- 1 0-20/mz. Ce mélange doit être stérilisé.
1.15. Traitement chimique
+ Traiter à raison de 10 Vm2 avec une solution à 2,5 % de métam sodium (Vapam).
+ Faire pénétrer le produit et éviter son évaporation en arrosant pendant 3 à 4 jours.
+ Travailler le sol plusieurs fois pour éliminer le produit et ne semer que 3 à 4 semaines
après le traitement.
1.1.6. Traitement par la Chaleur( Ex: semis en germoir)
Le mélange mis dans un demi-baril est chauffé par un feu de bois. Etendre le mélange et
arroser pour obtenir un dégagement de chaleur durant 1 h et à 90°C
1.2. Les carrés d’élevas
Les jeunes plants y sont transplantés; repiqués en pleine terre ou en containers individuels.
Cette opération dite de repiquage est fondamentale.
La disposition des plants peut se faire en simple ou double lignes espacées de 20 à 30 cm
sur la ligne et de 80 à 100 cm entre lignes. C’est dans ce carré que les plants seront greffés
et attendrons leur mise en place définitive.
1.2.1. Les carres de pieds-mères
Dans ces carrés, une collection de fruitiers indemnes de maladies y sont élevés en vue de
produire des graines de porte-greffe (semencier) etlou des greffons, du bois pour
marcottage et de bouture.
1.2.2. L’entretien et la conservation des graines (agrumes)
La plupart des agrumes produisent des graines polyembryonées à l’exception de Citrus
grandis.
1.3. Caractéristiques de la nolyembryonie
Parmi les graines polyembryonées d’un fruit, un seul embryon est issu de la fécondation.
Sa constitution génétique provient des deux parents. Les autres proviennent de la
multiplication de cellules particulères du nucelle (tissu somatique maternel). Ils
reproduisent exactement les caractères de la plante mère. Ces embryons vont concurrencer
l’embryon sexué qui deviendra par la suite moins vigoureux. Ainsi, la polyembryonie
permet de multiplier aisément des plants identiques à la plante mere.
10

1,3.1. La récolte des graines
La récolte des graines est une opération fondamentale pour la production de porte-greffe
sains et vigoureux. Pour cela, les pépins doivent provenir des fruits de semenciers sains et
vigoureux. L’extraction se fait à l’aide d’un couteau. L’opération consiste à :
l inciser tout au tour et transversalement la partie médiane du fiuit sans le couper
complètement en deux parties séparées;
l séparer les deux calottes en effectuant des mouvements de rotation inverses avec les
deux mains;
l
presser les calottes,dans un récipient propre;
l
faire passer à travers un tamis, le contenu du récipient dans un autre afin de récupérer
les pépins. Ces pépins seront fortement rincés pour les débarrasser de leurs pulpes.
Les graines seront séchées de manière à éviter un soleil trop ardent et une humidité
excessive pour ne pas altérer leur faculté germinative.
1.3.2. Conservation des graines
Les graines bien séchées sont prêtes au semis. Seulement, il se peut que le semis ne soit
immédiatement possible. Pour éviter des attaques et pouvoir garder leur faculté
germinative, les graines doivent être bien conservées. Nous tiendrons compte du pouvoir
germinatif de la graine qui est fonction de son taux d’humidité.
Il faut donc :
l
stratifier les graines préalablement désinfectées dans du sable humide et les conserver à
une température assez basse;
l mettre les graines désinfectées dans des sachets plastiques et les conserver dans un
réfrigerateur.
1.3.3. Le traitement ~&réral des graines
1.3.4. Prétraitement des graines
Certaines graines peuvent être semées telles qu’elles sont récoltées ; d’autres par contre
passent par une phase de dormante au cours de laquelle l’embryon achève son
développement. Dans ce dernier cas, il faut procéder à un prétraitement pour hâter la
germination.
Le traitement varie en fonction du type de dormance des graines :
l
Dormante exo&ne ou térmmentaire : elle est en rapport avec les propriétés physiques
ou chimiques du péricarpe de l’embryon;
l Dormante endo-& : elle affecte les propriétes morphologiques ou physiologiques de
l’embryon ou de l’endosperme.
11

Prétraitement des semences dans le cas de dormante exogène
+ Trempage dans de l’eau froide : pour beaucoup d’essences, un trempage à l’eau froide
suffit à assurer la germination. Ce trempage agit en ramollissant l’enveloppe de la graine et
en permettant une bonne absorption de l’eau par les tissus vivants. Si le trempage doit
durer longtemps, il est recommandé de changer l’eau de temps en temps. Il faut semer les
graines directement après le trempage lorsqu’elles sont encore humides, la dessiccation
entraînant souvent une diminution du pouvoir germinatif.
+ Trempage dans de l’eau bouillante : les graines de certaines espèces ont des téguments
extrêmement coriaces qui peuvent retarder la germination, à moins qu’on ne leur fasse
subir un prétraitement par immersion dans l’eau bouillante. Le volume de l’eau doit être de
2 à 3 fois le volume des graines. S’il y a trop d’eau, la masse refloidit trop lentement ce qui
peut entraîner la cuisson de certaines graines.
+ La scarification : les graines à téguments trop durs peuvent être scarifiées. La
scarification consiste à frotter le tégument de la graine contre un objet dur (pierre) pour
diminuer son épaisseur.
Traitement B 1’& SO4
Le trempage de l’acide sulfurique concentré est une des méthodes les plus courantes de
traitement de semences en particulier les graines à téguments très durs. Cette technique
nécessite de 1 ‘Hz SO4 concentré de qualité commerciale (94-96 %), de récipients (verres),
de tamis résistants à l’acide et de l’eau en abondance pour rincer les graines après le
traitement. Il faut prendre de grandes précautions (gants, lunettes).
Il ne faut jamais verser de 1 ‘Ha 0 sur de l’acide sulfùrique cela provoquerait une ébullition
explosive.
Procddé :
l
laisser les semences prendre la température ambiante et s’assurer qu’elles sont bien
sèches
l
mettre les graines dans un récipient en verre,
l
verser directement l’Hz SO4 de façon à recouvrir toutes les graines,
l
remuer de temps en temps,
l
vider totalement 1 ‘Hz S04, retirer les .graines et rincer abondamment à l’eau et plusieurs
fois.
N.B. : La durée de trempage ne dépasse généralement pas 30 mn.
Prétraitement des graines dans le cas de dormante endogène
La Str&cation
La stratification consiste à stocker les semences en milieu humide de façon à maintenir leur
viabilité.
12

Le Traitement Chimique
Certains produits chimiques tel que le peroxyde d’oxygène s’est révélé efficace pour
rompre la dormante interne de la plupart des graines. L’acide gibérellique accroît la faculté
germinative.
Dans le cas de la double dormante, traiter la graine de façon à rendre son enveloppe molle
et à provoquer dans l’embryon des modifications indispensables à sa germination.
Traitement contre la fonte des semis
Afin d’éviter une fonte de semis, il faut traiter les graines avec un fongicide (thirame,
mankbe,..).
I
1.4. Les propriétés germinatives
Les propriktés germinatives d’un lot de graines permettent de connaître la capacité qu’a ce
lot de fournir un maximum de plants. Nous en distinguons trois : la pureté du lot, son
pouvoir germinatif et sa valeur culturale.
1°/ -
La purctd du lot : c’csi Ic poids r6cl du 101 ddw~s~ des irnpurçlCs, Elle s‘cxprirnc
par un coefficient de pureté ( CP %) ;
CP : Poids na
Poids total
2”l -
Le pouvoir germinatif : c’est le pourcentage de graines susceptibles de germer, Il
est exprimé par le coefficient de faculté germinatif (CFG).
CFG : Graines aui germent x 100
Total des graines
3”l - La valeur culturale(CV) : elle est utilisée pour fixer le prix des graines et indique le
rendement d’un lot.
1.5.
elaues données sur le nombre de P;raines/fruit des différents Porte-areffe utilisés
&u-JBrdin d?Essai et à.mii~!
1 3

1.6. La récolte des graines de mansmiers
Les graines de manguiers sont dès la récolte, morphologiquement et physiologiquement
mûres et donc prêtes à être semées. Les semences de manguiers sont souvent prises sur
des mangotiers dits manguiers ordinaires. Ces manguiers ordinaires donnent des graines
polyembryonées. Ces dernières fournissent des porte-greffe homogènes pour les variétés
monoembryonnées.
Cependant, le pouvoir germinatif du manguier étant très court, la conservation des graines
reste très délicate. Ainsi, il serait préférable une fois les graines récoltées, de les faire
germer rapidement et après les maintenir à une température assez basse (ex : sous
ombrière). Les plantules peuvent être conservées plusieurs mois.
1.6.1. Le semis des porte-greffe d’agrumes
La préparation des planches de semis a été décrite au 1.1.4.
Pour le semis de porte-greffe, des lignes sont tracées sur des planches de 1,20 m de large.
Ces lignes sont distantes de 30 cm. Les graines sont mises à 2 cm de profondeur et
distantes l’une de l’autre de 2 à 2,s cm sur la ligne.
Le semis se fait après la saison des pluies et généralement au mois de Novembre. Quelques
heures avant le semis, les graines doivent être traitées avec un fongicide (ex Manèbe).
Après le semis, les graines seront recouvertes de sable et plombées légèrement à la main ou
avec une batte ( voir fiche technique no1 et n”2).
1.6.2. Les soins post-semis
Dans un premier temps :
l arroser avec un arrosoir muni d’une pommelle;
l
désherber régulièrement;
l faire de légers binages chaque semaine pour ameublir la couche superficielle;
l éviter les arrosages trop abondants;
l apporter chaque 15 jours 10 gr de 1 O-l O-20/m2 et 5 gr d’urée/m2 en alternance;
l si nécessaire traiter à l’insecticide (Décis...) ou lutter contre la fonte des semis (Lanate,
Aliette, benlate.. .).
1.63. Le semis des porte-greffe de manguiers
Les semis se font en germoir enrichi de compost ou de fùmier, Les amendes sont placées
en ligne l’une après l’autre dans un substrat. Les embryons étant généralement localises
dans la zone mycropilaire, il faut positionner l’amande de sorte que sa partie bombée soit
au dessus.
Il est à noter que dans des zones comme la C asamance ou Mboro, vers la fin de la saison
des pluies, les petites plantules sont déterrées sous les mangotiers et repiquées directement
en sachets.
14

1.7. Le repiquage
Au Jardin d’Essai, le repiquage se fait en planches de repiquage mais aussi en sachets. Les
plants seront repiqués lorsqu’ils auront 30 cm de hauteur. Le repiquage constitue une
opération fondamentale quant à l’avenir de la pépinière. C’est pourquoi, il faut un tri
méticuleux en &ninant :
l
les plants malades,
l
les plants mal formées,
0 les plants aux racines en crosse,
l
les plants au col de cygne.
Il faut aussi :
l
les trier par taille pour constituer des carrés homogènes,
l
les effeuiller pour liiter l’évaporation,
l
sectionner le racines trop longues qui risqueraient de se recourber lors du repiquage.
L’utilisation d’un transplantoir et d‘un plantoir est vivement recommandée.
a) Le repiquage en planches
Avec le plantoir, des trous suffisamment grands sont faits afin de ne pas permettre le
recourbement des racines. Au moment de la plantation et pour éviter les poches d’an dans
le trou, introduisez obliquement le plantoir à 2 cm du trou et effectuer un rabattement vers
le trou afin de coincer ou de borner le plant; un second trou apparaît alors. C’est dans ce
second trou que se fera le premier arrosage. Dans les planches de repiquage, les plants sont
placés en lignes distantes de 1,lO à 1,20 m et espacés de 0,35 à 0,40 m. (Voir fiche
technique n”3).
b) Le repiquage en sachets
Les trous dans les sachets sont faits au moyen d’un plantoir. Seulement la mise définitive
du plant dans le trou se fait généralement à la main sans trou oblique.
1.8. Le greffage
Le greffage ou chirurgie végétale constitue une très belle méthode de production de plants
fruitiers; notamment chez les manguiers et agrumes.
Au Jardin d’Essai, nous avons eu à passer différentes techniques de greffage. Nous
reprenons ici les techniques concrètement utilisées au Jardin d’Essai et à Ndiol. Nous
citerons en passant les autres techniques moins utilisées au Sénégal.
Le greffage consiste à prélever un oeil ou un rameau (greffon) sur un pied-mère (dans un
parc à bois) et à le fixer sur un autre végétal (porte-greffe) de même famille que le greffon
et sur lequel ce dernier se développera. Aussi, il faut qu’il ait afkite entre greffon et porte-
greffe.
15

Le greffon doit être :
0 sain
l bien aoûté.
Il doit présenter 3 yeux ou plus et son bourgeon terminal prêt à”exploser”; surtout chez
les manguiers.
Le porte-greffe doit être :
0 vigoureux
l homogène
l résistant aux maladies
l
adapté au sol et au climat.
Le porte-greffe doit être préparé un mois avant le greffage. Les épines, les pousses, les
feuilles doivent être supprimées du sol jusqu’au tiers supérieur. L’arrosage du carré de
greffage doit être soigné de sorte que les porte-greffe soient bien en sève le jour du
greffage. En cas de transport qui risquerait de dessécher les greffons, il faut les emballer
dans un torchon humide.
1.8.1. Les différentes techniques de greffage
Au Jardin d’Essai comme à Ndiol, le placage est utilisé sur manguiers comme sur agrumes.
Dans les deux cas, nous avons toujours obtenu de très bons résultats.
a) Le placage
Le placage est une technique de greffage assez délicate. Il a lieu dans l’aubier. Un bon
greffon est inséré sur un porte-greffe sain.
Le greffon
Avec un greffoir bien aiguisé et bien propre, prélever une partie du bois du greffon en
partant de la partie médiane du greffon vers la base de celui-ci. La plaie doit être rectiligne.
pratiquer une entaille dans le tiers inférieur de la plaie en tenant cette fois-ci le greffon en
sens inverse. Tailler légèrement en biseau la base du greffon. (Voir fiche technique no 4).
Le porte-greffe
La longueur de la coupe doit être la même que celle du greffon. L’entaille est pratiquée
dans le tiers supérieur de la plaie.
b) L’écussonnage
La technique consiste à prélever un oeil sur une tige dans le parc à bois et l’insérer sur le
porte-greffe en pratiquant une fente en T .
16

c) L’écussonnage anglais
Cette technique est largement utilisée à Ndiol. La seule différence entre celle-ci et
l’écussonnage fente en “T” est que l’entaille sur le porte-grege n’est pas en “T”. Sur le
porte-greffe, on pratique une coupe descendante de 1, à 1,5 cm et on biseaute à la base de
cette coupe. Une portion de bois de 1 cm environ est dégagée. L’oeil préalablement
prélevé vient remplacer cette portion de bois. On ligature finalement le tout ( voir fiche
technique nos). Les autres techniques de greffage sont :
0 l’anglaise améliorée,
l
en fente (double ou simple),
l
en Couronne( voir fiche technique no 6),
l
par approche (voir fiche technique no 6).
1.82. Les soins post-greffage
La réussite du greffage depend du matériel utilisé (greffoir en bon état, ligatures bien
effectuées), de l’état du greffon et de porte-greffe (greffon et porte-greffe sains et
appropriés) mais surtout des soins après le greffage. Après le greffage, éviter l’aspersion
dans les premiers temps pour limiter le risque de pourriture des greffons.
1’1 - Quinze jours après, effectuer un premier contrôle en dégageant l’oeil, S’il s’agit du
placage, enlever la deuxième ligature supérieure.
2O/ - Etêter le sujet à 10 - 15 cm au dessus du point de greffige.
3O/ - Faire le palissage à l’onglet.
4Ol - Ebourgeoxmer le porte-greffe.
5Ol - Désongletage, masticage de la plaie de taille avec du flint-coat
Oo/ - Effèctuer les premières tailles de formation tout en supprimant les gourmands
(Voir fiche technique n O 7).
III. LA TAILLE DES ARBRES FRUITIERS & LA CONF+ECTION DES
CUVETTES
L’arbre a besoin d’éducation pour être performant. Laissez à lui-même, il grandit et
produit d’une manière anarchique. Cela ressemblerait à un enfant mal éduqué et qu’on veut
responsabiliser. Donc tailler un arbre, c’est lui appliquer une certaine éducation. Nous
distinguons trois types de taille :
1. La taWe de formation
Cette taille s’applique aux jeunes plants. Elle a pour but de former :
l
une charpente solide pouvant supporter les charges (fruits et feuilles),
l
une charpente bien équilibrée : les branches doivent être régulièrement réparties autour
du tronc.
17

Dans tous les cas, on jouera sur le UN. C = activité foliaire et N = activité racinaire. Si le
jeune plant est de faible vigueur, il faut abaisser son C/N en pratiquant des tailles sévère. Si
le jeune plant est de forte vigueur, augmenter son UN en pratiquant des tailles légères.
1.1. La taille de fructification ou taille d’entretien
Au moment de la fructification, il faut que le CM soit équilibré. On apporte alors de la
fùmure organique ou minérale tout en faisant des tailles d’entretien.
1.1.2. La taille de rajeunissement
Elle a pour but de rajeunir les vieux sujets. Elle consiste soit à élaguer l’arbre, soit à le
rabattre pour la reconstitution d’une frondaison jeune. Cette taille est utilisée pour le
surgreffage du manguier.
1.2. La confection des cuvettes
Au Jardin d’Essai comme à Ndiol, la technique de confection de cuvettes employée chez
les agrumes comme chez les manguiers est la double cuvette. Très pratique, elle permet de
ne pas mouiller constamment le collet de l’arbre. Le collet en contact permanent avec l’eau
favorise la gommose.
18

--

‘b
.

.


-h



w-

IV. LE DIAGNOSTIC DE QUELQUES MALADIES D’AGRUMES ET DE
MANGUIERS
La reconnaissance des maladies touchant l’arboriculture fruitière n’est pas toujours facile.
La maîtrise de ces maladies déprendra non seulement d’une longue expérience de terrain
mais aussi d’une démarche scientifique qu’il faut toujours observer (voir tableau no7 et
fiche technique no 8 ),
1. Méthode d’analyses des problèmes rencontrés au champ
Il n’est pas toujours facile de déterminer avec exactitude les causes des dégâts rencontrés
sur une exploitation agricole. Certaines peuvent être évidentes (attaque de sauterelles)
d’autres moins évidentes (des plants morts par endroit dans un champ). Dans tous les cas,
le paysan en collaboration avec les techniciens doit apporter une solution aux problèmes
rencontrés. Nous vous donnons l’une des démarches utilisées pour résoudre les problèmes
d’attaques et de maladies des vergers.
1.1, Tableau 7 : ExemDle de méthode d’analyse des problèmes rencontrés sur le terrain
Observations
Hypothèses
vérification
Diagnostic
sohltion
Pucerons
Aucun produit
Question,
Ex: Pas de traitement Traiter
Mouche mineuse Manque de produit
Autoquestion
Ex : Mauvais produit Traiter avec un produit
Acariens
Mauvais produit
Enquête.
Ex : Colkt de l’arbre approprié
criquets
Mauvais dosage
toujours humide.
Confection d’une double
Gommose.
CUvette.
Pas de
1guoranc-e du
Question
Ex : Ignorance du
Vulgarisation, Formation2
traitement alors phénomène,
Enquête
problème
Recherche de tonds pour
qu’il y a
Manque de produit
Ex : Manque de
achat de matériels.
plusieurs
Problèmes financiers
matériel
pucerons.
Plants chétifs et
Infestation,
Enquête
Ex : Zone inondée en
Drainage
en tâches parmi Hétérogénéité du sol
Auto-question hivernage
Traiter (extirpation des
d’autres très
Problèmes hydriques Prélèvement
Ex : Plants
plants et traitement du
vigoureux.
Précklent cultural.
pédologique.
remplaçants d’autres sol.
pr-t
malades.
N.B. : Au Jardin d’essai, il urge d’appliquer des traitements appropriés aux attaques incessants de
certains parasites (cochenilles, acariens, mouche mineuse) sur agrumes comme sur manguiers.
1.1.2. La systématique des manguiers
La systématique des manguiers repose essentiellement sur la reconnaissance des différents
fruits et le port des arbres. Au jardin d’essai, nous avons utilisé les caractéristiques des
fruits des diffërentes variétés de manguiers.
28

Fiche Technique No 8
FICHE PHYTOSANITAIRE DES AGRUMES ET MANGUIERS
Maladie ou parasites
symptihe
Lutte
Anthracnose du manguier
Iâches noires sur les feuilles. Les tâches
Pulvérisation au BENLATE
leviennent &ches et blanches et se
(2 applications, espacées de 15
Lrouent.
jours).
M&ues tâches sur rameaux qui ont des
rtries noires ou marrons à l’int&ieurs
$l&kcbement progressifde l’arbre qui
knalement meurt).
SofbNose du manguiers
L’apex (ou le nez) du fruit pourrit à
Récolte avant maturité et
maturiti
pulv&isation au BENLATE
- gratter les plaies jusqu’au bois
Gommosedes agrumes
Plaies sur le tronc avec écoulement de
sain, appliquer du Flint - Coat et
gomme. Tue beaucoup d’agrumes
pulveriser le feuillage au Benlate
- Irriguation à la double cuvette.
Traitement des feuilles à
Mouche mineuse des agrumes
Larve de la mouche qui crée des mines
WLTRACIDE
serpentées sur la feuille qui finalement
s’enroule
Traitement à IWLTRACIDE ou
Pucerons sur agrumes
Ces petits parasites attaquent les jeunes
au Decis
Feuilles qu’ils sucent. Les
feuilles
s+enroulent en se recourbant.
Traitement à I’ULTIUCIDE
Acariens des agrumes
Petits suceurs des feuiks qui p&entent
denombreuxpelitspointsjauues-
blanch&es; donnant ainsi aux feuilles m
Traitement au FOLIMAT
Cochenilles des agrumes et de
Petits insectes ava c.arapace qui se
manguiers
collent aux feuilles, ils sucent les feuilles
qui deviemmt jauukes. Quand l’attaqm
atteint les grosses bl-aucb, l’arbre
Jg5uémIementmeurt
Traitement à FULTRACIDE ou
Chenilles des jeunes arbres
Elles mangent les feuilles des jeunes
au Decis
agnuuesetmanguiers
Traitement du sol avec du
Nknatodes des manguiers et
Les trés jeunes feuilles sont rf&.r&ies et
FURADAN ou du MOCAF
am
cwutchouteuses. CesN&wtodespeuveni
entrainer la mort de Partwe
Traitement à I’ULTRACIDE
Tarson&nes des fruits
Ces parasites font des cicatrices sur les
quand le fruit est au stade de
d’agrumes
fiuits. Ch fiuits auront le.ur valeur
bouton.
come d,imbk. L’attaque
oommencequandlefnùtestaustadede
bouton
Carence en Azote sur agrumes
J-ment de l’abre. Les feuilles
Faire des cuvettes ou des double
et manguiers
expode au soleil ont leurs nervures
CUVetteSetyappliqUerde
tramparentes.
lkngrais et du fumer

Tableau 8 : Quelques caractéristiques des différentes variétés de mangues du JES
variétés
Poids
chair (mamité)
Peau (rnatunté)
n
Période de
Phiode
maturation
floraison
;(lEté)
Keitt
T F - % - Orange à jaune jaune orange coloré
Fin Juil-Fin Sept.
2el15
foncé
en jaune carminé
Fkrier
sur le ch? au soleil
hwin
270 - 360 Jaune orange
vert jaune coloré de assezbon
Début Juin-Fin
pourpre
Juin
Ruby
150 - 225 Jaune
ocre jaune, rubis sur passable
Fin Juil-Fin Août
2el15
la partie au soleil
Jauvier
fin F&ier
rommy
400-700
Orange
orange jaune avec
assez bon
Début B fin Juin
2e/l5
Atkîns
coloration rouge
Janvier
brillant
Zill
200 - 350 Jaune orange
vert jaune it jaune très bon
2ème 15 Juin
lère/l5 Ian.
abricot
lère/l5 F&
Haden
300 - 560 Jaune orange
jaune avec
bon
Début Juin à fin 2e/15 Janv.
coloration rouge
Juin
for& sur la plus
grandepartie
Bewerly
500 - 750 Jaune vert
jaune vert baisse
assez bon
D&ut Juil. fin Juil. 2e/15 Janv.
Amdlie
300 - 550 Jaune
jaune orangé
bon
2èmeJl5 Mai-Juin
2415 Déc.
fbt%ldOU
500-800 Jaune
jaune viola&
bon
lkre à 2&me/15 2e/15
NDAO
Juil.
Janvier
Valencia
300 - 600
très bon
D&ut Juillet
lWl5
Janv.
30 Janvier
Kent
400 - 800 Jaune intense à jaune veratre
bon
26meJ15 Janvier
2e/15 Janv.
jaune orange
l colorée dc rouge
Palmer
200 - 450
assez bon
Juil. à fin Juil.
2&/15 Janv.
Early gold
300 - 500
bon
2&/15 Juin-Fin Juil. Début
Janvier
Divine
300 - 550 Rouge orange
rouge
viole bon
2ème/l5 Mai-Juin
2ème/l5
rugueuse
Déc.
Smith
600 - 850 Jaune orange
Violet à jaune
assez bon
Début Juil. -Fin
2è/15 Janv.
Juil.
Cameroun
150 - 300 Jaun&e
Jaune fine
goût
2e/15
*ificrue
Février
l
d’anis
Dixon
250 - 450 Jaune orange
Jaune rugueuse
assez bon
2ème/15 Juin
2d15
Janvier
Hativede
200 - 400 Jaune
Jaune fine
trèsbon
MaiàfïnJuin
lèreI15
Passy
Janv.
Brooks
400 - 750 Jaune
Jaune fine
assez bon
2e/l5 Janv,
JES
600 - 1,5 Jaune
Verte rugueuse
assez bon
2e/15
Janvier
l
Musca
600- 950 Jaune
,
jaune rugueuse
très bon,
2~915 Janv.
lgoûtdu
IMusCa
30

Conclusion (1)
Le Jardin d’Essai de Sor bien que vieux et démuni en partie, représente un patrimoine
national non négligeable. Même s’il ne joue plus un rôle primordial dans les activités de
recherche, il n’en demeure pas moins que son rôle de production, de conservation des
collections, de protection et de récréation reste indispensable. En effet, le Jardin d’Essai
est en pleine ville et chaque jour que Dieu fait il y a des visiteurs. Les uns sont venus pour
acheter soit des plants fruitiers, soit des fruits; les autres pour se divertir ou pour se
ressourcer (mourides, touristes ). Ainsi, il nous paraît très opportun de rentabiliser
rationnellement le jardin d’essai en conservant et en améliorant les acquis (la flore) et en
introduisant des espèces fauniques adaptées.
Il n’est pas toujours facile de voir un jardin comme celui de Sor installé en pleine ville, Il
urge donc aujourd’hui de sauver cet écosystème très fragile en procédant à un
aménagement soutenu et durable.
31

Chapitre II : La Station Fr&i&re de Ndiol
La station est située à 25 km de Saint-Louis en allant vers Ross-Béthio. Une superficie de
8 ha a été aménagée et destinée à la recherche fruitière.
Chaque parcelle a un réseau dense de brise-vent composé de Prosopis juliflora, Parkinsonia
aculeata, Bauhinia rufescens, Leuceana leucoceaphala et du Per$setum.
Actuellement, nous notons :
l
une pépinière munie de deux ombrières, d’un carré d’élevage et d’un carré de semis,
l
sous l’une des ombrières, l’autre étant pour le moment inopérationnelle, s’effectuent
les travaux de semis et de repiquage sur sachets préalablement rempotés avec du
terreau,
l
quatre parcelles expérimentales d’un 112 hectare chacune et dont les essais portant sur
des variétés de mandariniers, d’orangers, de citronniers et limetiers, de Pomelos
(de v),
l une parcelle de collection de manguiers plantés en Novembre 96. La transplantation
s’est effectuée avec des sujets de 30 mois, la première ligne étant en Kent déjà, le
greffage des autres pieds se fera avec des variétés comme Valencia, Ruby, Keitt,
Betverly, Pêche, Musca, Tommy Atkins, Divine, Buka diexal, Amélie. (Voir annexe
w,
l
deux parcs à bois dont l’un se trouve en annexe VII.
2. Les différentes activités menées 8 Ndiol
Les activités menées à la Station de Ndiol ont été le greffage, la systématique des agrumes
l’entretien des parcelles d’expérimentation et de la pépinière, la transplantation.
2.1. La svst&natiaue des wrnes
Les agrumes sont des arbustes ou arbres épais à ramifications très basses et très
abondantes. Le feuillage vernissé et au couleur vert foncée est généralement persistant
Leurs fleurs isolées ou en grappes, très nombreuses et blanchâtres sont parfumées. Les
fruits sont appelés des hesp&ides. A l’intérieur du fiuit, il y a plusieurs quartiers couplés
de poils à jus. L’écorce du fruit est appelée zeste. Leur système racinaire est pivotant et
fasciculé. Les agrumes sont avides oeau.
La station de Ndiol nous offre une belle gamme de variétés de mandariniers, d’orangers, de
pomelos, de citronniers et de limetiers. La reconnaissance s’est faite alternativement avec
le feuillage, le port et le fruit de l’arbre. Chaqu’e jour, il fallait oonsacrer au moins 1 h de
temps à la systématique. Nous vous donnons ici une descriptionassez complète des genres
d’agrumes rencontrés à Ndiol.
32

a) Le genre Poncirus
Ce genre est représenté par Poncirus trifoliata. c’est un arbtisseau épineux aux feuilles
caduques et trifoliées.
b) Le genre Citrus
Le genre clitrus regroupe : le Cilrus sinerisis (l’oranger), le Citrus reticuluta (le
mandarinier), le Ch-us limon (le citronnier), le Citrus paradisi (pomelo), le Citrus grandi
(pamplemoussier), le Citrus volkameriana (porte-greffe), Citrus aurantijoha (le limetier)
Citrus aurantium (le bigaradier = porte-greffe) ,
c) L’oranger : Citrus sinensis
Arbre moyen de couleur vert-foncé. Le feuillage est en boule, la feuille est arrondie avec
une petite aile.
d) Le Citronnier : Citrus limon
C’est un arbre assez grand très ramifié et à port retombant. La couleur du feuillage est
vert-claire, les feuilles sont arrondies, l’aile est généralement absente. Le zeste du fruit est
granuleux la coloration est jaune à maturité, la pulpe juteuse et acide.
e) Le limetier : Citrus aurantifolia
II est appelé à tort citron. C’est un arbre moyen à grand . Le port est semi érigé, semi
retombant. II est très ramifié et est épineux. Le feuillage est vert clair. En général, l’aile est
absent sinon très petite. La pulpe est très acide et très parfbmé, présence de graines.
Seulement, il est à noter que certaines variétés sont asperme ( Ex : Lime Tahiti).
f) Le Mandarinier : Citrus reticulata
C’est un arbuste au feuillage vert-foncé. Les feuilles sont lancéolées, le port est
buissonnant, le fruit est généralement petit et aplati aux deux extrémités. La peau est peu
adhérente, la pulpe très sucrée.
2.2. Les différentes variétés d’agrumes rencontrées à Ndiol
Nous vous donnons ici et sous forme de tableaux le nombre de pieds/variétés des différents
espèces d’agrumes de la station, Pour tout complément, voir l’annexe V.
33

Tableau 5 : Nombre de piedshariétés de mandariniers et nombre total de
mandariniers
variétés
I
Nombre de
pieds/variétés
Kara
11
Carvalhall
12
Fortune
10
Fairchild
Clémentine
12
Fr6ment
12
12
Murcott
T
12
T&al des mandariniers 1
161
Tableau 6 : Nombre de piedslvariétés d’orangers et nombre total d’orangers
VaTi&éS
Nombre de pieds / variétés
Mans early
11
Navel at wood
12
Peneapple
8
Navel late
9
Valencia
9
*/z sanguine
10
shamouti
10
salutiana
11
New hall Navel
12
Washington
.
12
Kmgofsiam
12
TotaI des orangers
161
34

“..-
Tableau 7: Nombre de piedshariétés de Pomelos et nombre total de pomelos
.
Variétés
Nombre de pieds/variétés
Little river
12
Red blush
12
5 Ruby
Ïi
Mash
12
I
Shambar
12
Thompson
12
David seedless
11
Red star
12
Pink
12
I
kehkhlg
Ïi
Kao Pane
12
Sunshine
12
1 Total des Domclos 1
143
1
Le tableau du nombre de pieds/variétés de limetiers et de citronniers et du nombre total de
limetiers et de citronniers ne peut être donné ici. En effet beaucoup de variétés greffées ont
avorté pour laisser la place à un porte-greffe qui est le Citrus volkameriana. Cependant la
Lime Tahiti, le citronnier Eurêka et Eustis ont pu résister et sont en pleine production
(voir schéma de plantation de l’essai variétal en annexe V).
2.3. Le oarc à bois
Le parc à bois est représenté par deux carrés présentant une variété d’agrumes assez riche .
2.4. Le greffage
Les techniques que nous avions utilisées sont :
0 le placage amelioré,
0 l’écussonnage anglaise.
Le greffage s’est effectué sur Bigaradier, Poncirus trifoliata, et Citrus volkameriana. Les
greffons concernaient la Clémentine, la Commune, la Fortune, la Nova ( mandariniers);
Red shambar, Thompson( pomelos) ; Lime Tahiti (limetiers) ; Valencia late, Hamlin, Navel
late (orangers).
2.5. Lmation
Des porte-greffe de manguiers et sept Kent tous âgés de deux ans et demi ont été
transplantés dans le carré VIII b, soixante trois pieds ont ,été transplantés. La
transplantation s’est effectuée à racine nue. Cependant des dispositions techniques ont été
prises. Il nous a fallu creuser tout au tour du tronc en maintenant un rayon de 30 cm. Ceci
nous a permis d’éviter d’endommager beaucoup de racines. Le pivot est coupé quand la
tranchée a une profondeur de 30 cm. Ainsi une motte assez importante enrobant une bonne
partie des racines est obtenue. Le plant muni de sa motte est transporté par deux personnes
au moyen d’un sac jusqu’au trou de plantation (la distance faisait 80 à 100m environ ). Il
faut éviter d’endommager la motte au cours du transport. Le plant et sa motte sont mis
35

dans le trou de plantation avec précaution. Le trou bouché, la terre tassée, l’arrosage doit
être copieux pour éviter les trous d’air. Des techniques de plantation sont consignées sur fa
Fiche technique no 9.
2.6. Conclusion (II)
La Station de Ndiol est très apte aux activités de recherche. C’est une station bien
délimitée, au réseau de brise-vent très dense. L’eau n’est pas un facteur limitant.
Cependant le réseau d’irrigation connaît quelques problèmes de fuites qu’il urge de
réparer. Les ombrières de la pépinière sont aussi en mauvais état et mérite d’être réparées.
En plus des essais d’expérimentation variétale d’agrumes installés par le Projet
Britannique, aucun autre essai n’est mis sur place.
Des essais sur le greffage au champ pourraient être installés (largement expliqués dans nos
propositions). Jusqu’ici, les porte-greffe largement utilisés sont le Cibws aurantium
(Bigaradier) et le Ciirus Vokumeriuna. Cependant, dans la majeure partie des sites que
nous encadrons, le Ponciw t@oZiiatu a le meilleur comportement. La recherche pourrait
alors s’inttiresser à ce porte-greffe.
Dans tous les cas, beaucoup de choses restent à faire en arboriculture. Notamment dans les
zones très difficiles où l’installation des vergers reste aléatoire. Seulement avec des
activités de recherches bien orientées et bien menées, nous arriverons certainement un jour
à trouver des espèces très adaptées à ces zones dites difficiles et à produire des variétés
plus productives et plus compétitives. Ce jour, nous dirons avec certitude que
l’arboriculture fruitière est bien installée au Sénégal.
2.7. Propositions
Les propositions que nous donnons pour la Station de Ndiol sont du ressort des constats
réels de terrain,
a) Le greffage au champ
Dans une bonne partie des zones où nous encadrons (Thiès, Diourbel; Mboro), le
mangotier se porte très bien au champ. Le transport des plants greffés vers les zones très
éloignées est toujours préjudiciable aux plants. Le porte-greffe semé en pépinière et
transplanté au champ au début de saison des pluies, sera greffé un ou deux ans après selon
son aptitude.
Un exemple concret est la parcelle de Maguette Niom dans le Fisse1 (région de Thiès) où
nous avons recensé de très beau porte-greffe bien plantés et bien alignés avec un
écartement de 8 x 8. Ces plants pourront être greffés sur place d’ici Novembre 1997.
Ainsi, nous proposons à la recherche de mener une expérimentation sur le greffage au
champ. Les porte-greffe peuvent être Poncirus trifoliatu (agrumes) et mangotiers
(mangers).
36

b) Introduction d’autres variétés
A part les agrumes et quelques collection de manguiers, et de corossoliers, il n’y a pas
d’autres espèces fruitières à Ndiol. Le papayer, l’ananas, le goyavier, le bananier,
l’avocatier, le sapotillier doivent être introduits ou réintroduits,
c) La génération des recettes
En plus des activités de recherche, la station de Ndiol peut générer des recettes. Ainsi, des
cultures intercalaires peuvent être incorporées dans les plantations de manguiers et
d’agrumes. Un bon entretien des essais variétaux d’agrumes pourrait conduire à de bonne
productions de mandariniers, d’orangers, de limetiers et de citronniers, Beaucoup
d’espaces pouvant génerer des recettes sont aujourd’hui en dormante à la station de Ndiol.
Nous pensons également que un volet production doit largement être développé afin que
l’institut puisse réduire considérablement sa dépendance.
d) L’arrosage de la pépinière
L’arrosage de la pépinière doit se faire à la main. L’aspersion ne fait qu’augmenter le
nombre d’adventices. La pépinière devient très enherbée et par conséquent l’entretien
devient très délicat et très coûteux. En plus nous avons vécu l’avortement de quelques
greffes lié à une irrigation par aspersion qui a entraîné une augmentation du taux
d’humidité de la pépinière.
37

04
I
.

Chapitre III : L’encadrement et le suivi des sites
L’encadrement et le suivi des sites a été effectués dans 19 associations villageoises de
développement (A.V.D.). Les sites se localisent dans les départements de Bambey (Batal,
Mbousso Ndir, Merina Diop), Mbour (Ndadafakh, Mbalamson); Tivaouane (Touba
Ndiaye, Darou Fall, Mekhé); Louga (Keur Mbarick, Ndame Keur Guiry, Ndeungour
Ndiaye, Keur Sidy Mbengue); Dagana (Gnith, Yetty yone, Maka Diama); Podor
(Ndiawar).
Dans ce qui suit, nous vous donnerons un tableau récapitulatif général du pourcentage de
réussite de tous les sites du Projet. Dans la majeur partie des cas, le constat a été
satisfaisant. Néanmoins, nous avons noté quelques problèmes dans certains sites,
problèmes liés surtout à un manque d’eau.
3. Les caractéristiques des sites
Les caractéristiques des sites ont été effectuées et sont consignées dans des fiches
caractéristiques mises en annexe.
3.1. Les différentes interventions effectuées dans les sites
Trois rapports assez détaillés du suivi des sites ont été effectués en Novembre 96, Janvier
97 et Février 97. Nous reprenons ici les grandes lignes de nos interventions. Après la
livraison des plants fruitiers, nous avons eu à descendre plusieurs fois dans les A.V.D.
Chaque descente faisait l’objet d’un constat de la situation du site. Après le constat, nous
déterminions avec le paysan les causes des mortalités et des attaques. Ensuite suivaient les
solutions et les suggestions.
Le peu de sites qui ont connu des problèmes de techniques de plantation ont été recyclés
sur place. Aujourd’hui, nous pouvons dire que certaines techniques de plantations ont été
maîtrisées par les paysans. Dans tous les sites, la trouaison (80 cm x 80 cm x 80 cm); Les
écartements agrumes (7m x 7m); manguiers (8m x 8m) ou (9m x 9m); la confection des
cuvettes, le paillage ont été largement maîtrisés.
La régularité de l’arrosage 3 à 4 fois/semaine a été respectée dans la majeure partie des
sites bien que certains souffrent d’un manque d’eau chronique (Merina Diop, Mbahmson,
Batal).
3.1.1.
Tableau récapitulatif du pourcentage de réussite des sites : (Touba Ndiaye,
Mbalansone,
Mékhé, M&ina Diop, Mbousso Ndir, Batal)
a) Mbousso Ndir
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Manguiers
1 1
0 6
05
4 5
Agrumes
2 1
0 3
1 8
6 9
Bananiers
2 0
1 3
0 7
3 5
Total
5 2
2 2
30
5 7
39

b) M&ina Diop
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Manguiers
1 4
1 2
0 2
1 2
Agrumes
4 6
1 1
3 5
7 6
Corossoliers
0 7
0 1
0 6
8 5
Total
6 7
24
4 3
64
c) Mbalamsone
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Manguiers
1 4
0 8
0 6
4 2
Agrumes
5 5
2 1
3 4
61,18
Goyaviers
2 0
1 8
0 2
1 0
Total
8 9
4 7
42
47,19
d) Ndadafakh
e) Darou Fall
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Manguiers
4 0
0 3
3 7
9 2
Agrumes
7 5
0 0
7 5
1 0 0
Total
115
0 3
112
9 7
40

61
fj Touba Ndiaye
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Manguiers
07
03
04
57
Agrumes
31
00
31
100
Goyaviers
07
01
06
85,7
Total
AS
fiA
A l
I
01
N.B : A Touba Ndiaye, les plantations sont individuelles et pratiquées dans les périmètres
maraîchers couvrant un rayon de 15 km. Nous avons préféré regrouper 3 parcelles
représentatives et en faire un Tableau.
En effet, dans presque chaque périmètre marakher, nous notons 1 ou 2 manguiers, 2
agrumes 1 ou 2 goyaviers. D’ailleurs, plusieurs parcelles n’ont pas de goyaviers.
Quant à Darou Fall, la parcelle de Bassirou Fall qui a été prise comme parcelle commune
pour tout le groupement a été seulement prise en compte. Cependant, les restants des
plants (50 manguiers, 80 agrumes, 50 goyaviers) ont été plantés individuellement.
g) Risso PAD 1
Espèces
Livraison
I
Mortalité
Vivants
% Réussite
Manguiers
50
26
24
48
Agrumes
04
00
04
100
Goyaviers
53
53
00
00
TotaJ
107
79
28
26
h) Risso PAD II
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Agrumes
94
34
60
60
Goyaviers
60
43
17
39
Total
154
77
77
50
i) AJAM
Est+&es
1 Livraison
t Mortalité
1
Vivants
1 % Réussite
Manguiers
25
03
22
8
Agrumes
60
00
60
100
Govaviers
15
08
07
46
41

j) Batal
Le site de Batal a subi un échec cuisant lié entre autres à une panne du forage 15 jours
après la livraison des plants.
3.12. Tableau récapitulatif du % de réussite des sites (a, b, c, d, e, f, g, h, i)
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Manguiers
3 1 1
1 2 4
1 8 7
6 0
Agrumes
7 1 1
3 0 2
409
5 7
Corossoliers
0 7
0 1
0 6
8 5
Goyaviers
2 3 0
188
4 2
1 8
Bananiers
120
113
0 7
5
Total
1379
7 2 8
651
4 7
Dans les sites (a, b, c, d, e, f, g, h, i, j) les agrumes ont eu le meilleur pourcentage de
réussite suivis des corossoliers et des manguiers. Les bananiers et les goyaviers ont subi un
échec assez significatif.
Il nous a été donné de constater à maintes reprises un bon comportement du porte-greffe
Poncirus trijôhata; surtout dans les zones difficiles comme le département de Bambey. Le
bon comportement des agrumes peut s’expliquer entre autres par une résistance des plants
au dessèchement grâce à leur écorce assez coriace.
Nous avons noté aussi un bon comportement de la lime Tahiti greffée sur Poncirus
hjofiata et sur Volkumeriana dans toutes les zones. C’est d’ailleurs pourquoi les paysans
ne cessent d’en demander. Les pertes recensées côtés manguiers comme côtés agrumes ne
concernent en grande partie que les greffons. En général, le porte-greffe reste intact. Ainsi,
nous pensons qu’il faut souvent livrer des plants greffés après au moins 1 an de pépinière.
Souvent les paysans nous disent que les plants livrés ont été trop fragiles.
3.13. Tableau du pourcentage de réussite des sites de Diagnom, Maka Diama, Gnetty
yone, Gnith, Keur Mbarick; Ndame Keur Nguiry, Ndengou Ndiaye, Keur Sidy
Mbengue
k) Diagnoum
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Agrumes
1 4 0
2 9
111
79,2
4Total
140
29
111
79,2
.
42

1) Maka Diama
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Manguiers
30
02
28
93
Sapotiers
35
02
3 3
9 4
Agrumes
90
07
8 3
92
Total
155
11
144
9 3
m) Gnetty Yoone
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Agrumes
66
0 3
6 3
95
Total
66
0 3
6 3
95
1
n) Gnith
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Agrumes
142
16
126
88
Total
142
16
126
88
o) Keur Mbarick
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Mang$ers
70
56
14
20
Agrumes
39
22
1 7
43
Total
109
78
31
28
p) Ndame Keur Nguiry
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Agrumes
17
00
17
100
,Total
1 7
0 0
17
100
q) Ndengour Ndiaye
4
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
+
Agrumes
30
00
30
100
Manguiers
10
02
0 8
80
Goyaviers
10
0 2
0 8
8 0
t
Total
50
0 4
46
9 2
43

r) Keur Sidy Mbengue
3.14. Tableau récapitulatif du % de réussite des sites ( k, 1, m, n, o, p, q, r)
corossoliers
49
07
4 2
86
~Total
109
785
81
Le tableau montre que dans ces sites, les agrumes ont le meilleur comportement suivi des
sapotillers, des corossoliers et des goyaviers. seuls les manguiers enregistrent un
,
pourcentage assez faible.
3.1.5, Tableau récapitulatif de tous les sites(a,b,-----r)
.
Espèces
Livraison
Mortalité
Vivants
% Réussite
Agrumes
1348
382
966
72
Manguiers
4160
196
264
57
-,
Goyaviers
250
191
-5;
2 4
Dattiers
04
01
03
75
Sapotilliers
45
06
3 9
87
Corossoliers
56
08
48
86
Bananiers
120
113
0 7
0 6
Total
2283
897
1386
61
A vue d’oeil, les Corossoliers, les Sapotilliers, les Dattiers ont le meilleur pourcentage de
réussite. Toutefois, ce pourcentage n’est pas représentatif vu le nombre de pieds livrés
comparé aux nombre de manguiers et d’agrumes. Aussi la livraison des plants de Dattiers
et de Sapotilliers ne concerne que la région du fleuve. Dans un cas général et en fonction
du nombre de plants livrés, les agrumes auraient le meilleur pourcentage de réussite suivi
des manguiers. Les bananiers et les goyaviers auraient le plus faible pourcentage de
réussite.

3.2. Imnressions et Propositions
* Impressions
Compte tenu du caractère différent des sites, nous les diviserons en sites faciles et en sites
difilciles selon le degré de disponibilité de l’eau.
a) Les sites difficiles : M&ina Diop, Mbousso Ndir, Batd, Mbalamsone,
Ndadafakh, Keur Mbarick, Keur Sidy Mbengue
Le problème majeur de ces groupements reste la rareté de l’eau. Si certains(Ndadafakh)
ont la possibilité d’avoir de l’eau douce à 8 ou 10m de profondeur, d’autres (Mbousso Ndir,
M&ina Diop ) l’ont à 70 voir plus de 90m et l’eau contient souvent du calcaire.
Le problème de Ndadafakh est la descente sensible de la nappe phréatique à partir du mois
d’Avri1 jusqu’en hivernage. Mbousso Ndir et M&ina Diop sont confrontés à un problème
d’exhaure. Les moyens d’exhaure se font à l’animal. Ainsi pour des puits de 80 à 90m de
profondeur, la régularité de l’arrosage devient assez difficile.
Mbalamsone est doté d’un forage mais une mauvaise organisation des membres du
groupement ne permet pas un arrosage régulier. Les plants reçus par cette A.V.D. sont
distribués dans des parcelles assez éloignées du forage. Le transport de l’eau se fait à dos
d’âne.
Batal a connu une panne de son forage 15 jours après la livraison des plants. Jusqu’à
présent la parme persiste. Le comportement des plants dans ces AVD suit une courbe en
dents de scie. Les Agrumes puis les Manguiers ont le meilleur comportement. Les
Bananiers et les Goyaviers n’ont pas pu survivre.
Le porte greffe Poncirw tr@oZiata résiste très bien dans ces zones. Car, malgré un manque
d’eau assez chronique, même si le greffon meurt, le pieds de Poncirus trrjcoriata reste intact
et émet des pousses, La Lime Tahiti aussi semble bien s’adapter à ces zones. Toutes les
Limes qui ont été livrees ont bien repris.
D’après les analyses tirées des études de milieu faites par 1’Ecole Nationale des Cadres
Ruraux de BAMBEY, il serait très risqué d’introduire des bananiers et des goyaviers dans
les zones comme Mbousso Ndii et M&ina Diop. Pour se faire il faut au préalable maîtriser
le facteur eau.
La zone de Ndadafakh présente le meilleur résultat côté Agrumes comme côté Manguiers.
D’ailleurs le groupement possède des vergers contenant plusieurs mangotiers dont l’âge
varie entre 6 et 7 ans. Ainsi un surgreffage pourrait être programmé pour cette AVD.
Aussi du greffage au champ devrait être expérimenté avec des mangotiers de un à deux ans
dans la zone de Ndadafakh et dans d’autres zones siiaires. A Keur Mbarick et à Keur
Sidy Mbengue, quelques retouches dans la gestion de l’eau du forage et de l’éolienne
donneraient certes des résultats appréciables.
45

b) Les sites faciles : Mékhé, Risso, Darou Fall, Touba Ndiaye, Lac de Guiers,
Maka Diama, Gnetty yoone
Dans ces AVD, l’eau ne constitue pas un facteur limitant. Si les unes sont dotées de puits e
séane ( Touba Ndiiye, Darou Fall ), les autres ont soit des pompes ATD (Risse) soit un
forage assez puissant ( Mekhé ) ou tout simplement sont dotées d’une motopompe
branchée sur un chenal dérivant du fleuve Sénégal ou du lac de Guiers.
L’irrégularité de l’arrosage n’est pas due à un manque d’eau mais à une mauvaise
organisation du travail. Ce qu’il faut noter c’est surtout le comportement séculaire des
populations vis à vis de la riziculture et du maraîchage. Le paysan aime des résultats
immédiats. l’arboriculture est une spéculation au résultats à moyens et longs termes,
Dans la région du fleuve de vraies études participatives doivent être menées au sein des
populations afin d’asseoir une arboriculture plus adaptée et plus efficace. A vrai dire il est
possible de développer l’arboriculture dans la vallée surtout dans les Hollaldé non salés,
Seulement, il suffit de travailler franchement avec le paysan. Il suffit de mettre en
application un schéma concret d’aménagement de la vallée en tenant compte du desiderata
des populations. Il ne suffit pas de renouveler le cadre ou de redistribuer les rôles. Il faut
aussi modifier les règles et l’approche. Il faut que la réflexion précède l’action, que les
finalités respectent les réalités, que les objectifs tiennent compte des contraintes, qu’on
trouvent des opérateurs patriotiquement motivés et que les décideurs assument leurs
responsabilités.
Dans la zone de Mboro, le maraîchage reste l’activité principale de subsistance. Nous
avons noté que avant d’arroser les plants fruitiers, le paysan arrose d’abord toutes sa
parcelle d’oignon ou de chou. C’est un comportement normal. Dans deux ou trois mois,
après avoir récolté son chou, il aura de quoi nourrir sa famille. Devant cette situation, une
arboriculture intégrée doit être développée dans cette zone. Nous avons tenté de monter
un schéma d’aménagement des Niayes. Une intégration arboriculture- maraîchage constitue
la base de ce schéma (voir page 48).
* Propositions
Les plants fruitiers sont en général très exigeant en eau de quantité et de qualité
suffisantes. Ils affectionnent les terrains mois lourds et moins sableux. Le plus souvent le
paysan ne rassemble pas toutes les dispositions nécessaires pour mettre en valeur un
verger. Ainsi, pour une arboriculture plus crédible en milieu paysan, nous devons :
l mener des études socio- économiques dans les villages choisis afin de cerner tous les
problèmes,
l
choisir des villages crédibles ayant des dispositions pratiques d’arboriculture fruitière et
ayant formulé une demande,
l
distribuer les plants un ou deux mois avant l’hivernage,
0 faire la trouaison trois mois avant la plantation,
l
choisir des villages dotés de réseaux de brise-vent efficaces,
46

l
assurer le suivi constant des sites nouveaux comme anciens,
l
continuer le suivi des anciens sites; car l’arboriculture n’est pas seulement une question
de six mois ou de douze mois ; l’encadrement des AVD s’avère indispensable au moins
jusqu’à la première production,
l
assurer l’encadrement du paysan en aval comme en amont de la production fruitière
( choix de l’emplacement du verger, trouaison, plantation, techniques. de pépinières,
tailles, systématiques des agrumes et des manguiers, diagnostic des différentes maladies
et attaques, études de marchés, tenure d’un compte d’exploitation ).
47

I-,
%
--I-

-------

._
.^

.-

..“.
------A-
.

-_-

Conclusion
Notre stage qui a duré sept (07) mois a été très riche d’enseignements. Le Jardin d’Essai
de Saint-Louis et la Station d’arboriculture fruitière de Ndiol ont été pour nous un lieu
privilégié pour améliorer nos connaissances notamment en matière de :
l
montage et conduite de pépinière fruitière,
l greffage, taille, fùmure,
l
systématique des agrumes et des manguiers,
l
diagnostic de certaines maladies et parasites,
l
montage de vergers villageois.
L’encadrement et le suivi des sites arboricoles fruitiers nous ont également permis de
mieux appréhender les réalités paysannes et de nous familiariser avec les conditions du
milieu réel. Ainsi , nous pensons avec des approches beaucoup plus participatives pouvoir
travailler étroitement avec le paysan sénégalais afin d’asseoir une arboriculture soutenue et
durable.

Bibliographie
Anonymes :
Fiches techniques CDH, Dakar, 1986
Anonymes :
Centre techniques de coopération agricole et rurale (J.A.)
Production de fruits et légumes frais dans les A.C.P pour
l’implantation vers les pays de la (CEE), 1991; 298 p.
Jürgen Werner :
Développement participatif d’innovations agricoles : 199 1; 2 16 p,
Marc Brasseur :
Sylviculture générale Tome 1 E.N.C.R.; 1992; 141 p.
Patrice Leroux :
Arboriculture spéciale Tome 1 E.N.C.R; 1989; 106 p.
Patrice Leroux :
Arboriculture générale E.N.C.R.; 1989; 101 p.
50

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Indice
Variétés
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FR 117 FR 129
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128 FR
142
Cl 12
CI 29
CI 44
o c SQ
oc 7 3
oc
88
OC 102 FR 115 OH
127 OH
141
CI 11
Cl 28
CI 43
OC 72
OC 87
OC 101 FR 114
OH
140
c
10
Cl 27
CI 42
oc 5 8
oc 71
oc
88
OC 100 FR
II3 OH
128 OH
138
CI 9
Cl 28
Cl 41
oc 5 7
oc 70
oc 85
OC 99 FR
112 FR
125 1
Cl 8
Cl 25
CI 40
o c 5 8
oc 69
oc 84 oc
98 F R
Ill FR
124 OH 138
CI 7
Cl 24
oc 39
oc 55
OC 68
oc 83
OC 97 FR
110
OH
137
CI 8
Cl 23
Cl 38
oc 54
oc 67
109 OH
123 OH 138
Cl 5
CI 22
CI 37
oc 53
oc 88
z iii FFR
108 OH
122 OH
135
CI 4
CI 21
CI 38
oc 52
OC 65
OC 82 OC
94 F R
107 OH
121 OH 134
CI 3
CI 20
CI 35
oc 51
oc64
OC 81
FR
108 O H
120
Cl 2
CI 19
CI 34 1
oc50
o c 8 3
oc
80 oc
93 FR 105 CO 119
CI 1
Cl 18
CI 33 1
oc 49
oc 82
oc 79
FR 104
OH
133

No
Indice
variétés
1438
Cl
Cldmentine
39
o c
Osekola
4OA48
CL
Clhentine
49 à 103
o c
Osdola
104à 118
FR
Frémont
119
CO
Commune
120 à 123
OH
Oranger Hamlin
124 - 125
FR
Frémont
126 - 127
OH
Oranger Hamlin
128 - 129
FR
Frhont
130 à 141
OH
O r a n g e r H a m l i n
I
1 4 2
FR
Fr&ont

JES : VERGER DE MANDARINIERS .POMELOS LIYETIER’. CITRONNIERS CARRE No V / ANNEXE IV
l

CLE dem aska!f~~n..mPaJmlijtem
eswgpsmar au - PT
,
NO
Indice
variétés
l - 2
M
Tangor Mmmtt
3 - 4
Cl
Clémentine
5
M
Tanger Murcott
6
Cl
Clémentine
7 -27
1/2 s
smguine 112
8
ti
Tangor Murcott
9
FR
Fremont
10;97;99
M
Tangor Murcmtt
Il
FR
Frmont
12 - 13
o c
Oscéoia
14 - 15 - 16
FR
Fremont

__-_

.-._
----
.


NDIOL: COLLECTtON IWBRS CARRF No VIII I Annexe VI
SupEwiK=IE : 0,60 h a
avr-97
SMITH
SMITH
SMITH
SMITH
c
SMITH
I
I
i
TOMMY ATKIN~OMMY ATKINZfOMMY ATKIN$OMMY ATKIN! TOMMY ATKINS
I
L
MUSCA
MUSCA
MUSCA
MUSCA
MUSCA
BUKA DIEXAL BUKA DlfZXAL BUKA DIEXAL BUKA DIEXAL BUKA DIEXAL
PECHE
PECHE
PECHE
PECHE
PECHE
PECHE
AMELIE 1
A M E L I E 1
A M E L I E 1
A M E L I E 1
AMELIE
AMELIE
I
I
I
I
DIVINE
DIVINE
DIVINE
DIVINE
I
DIVlNE
DIVINE
l
I
I
-BEWERLY
BEwEf?LY
0EwERLY
mf?Ly:
BEWERLY
BEWERLY
VALENCIA
VALENCIA
VALENCIA
VALENCIA
VALENCIA
V A L E N C I A 1
I
I
KEITH
KEITH
KEITH
KEITH
KEITH
KEITH
i
KENT
KENT
KENT
KENT
KENT
KENT
1 KENT 1
I

I
/

k

_

.---
Q
_

PROJET D’APPUI EN FORMATION ET FOURNltURE
,
DE PLANTS FRUITIERS AUX AVD ET ONG
I
l
1
,
l
l
1
I
SROUPEMENT :
1 GIE de YEln 30~~
4
Membre
74 personnes qompos&s de 41 hommes el
de 33 femmes.

l
’ 0
collsatlon
,
I
l
%hectam
’ !
I

PROJET D’APPUI EN FORMATION ET FOURNlTURE
DE PLANTS FRUITIERS AUX AV0 ET ONG
VE
+l
(;ROUPEh#ENT
:
4
\\
(
Sa& DIOP
ç
*
I
Wdoune DIOP
rh : 6i-m-55
-h
1 Jlembrë
50 personnes! dont 26 lwmmes et 244!
klmmp . sig@hw 21 .pefynw afaves.
c
I%anoement
cotisation - cofnpte
ire CNCAS
-7
’ I r I
*
!
lhectare
’ /
C
4
Nàant
I
I
!
c
1Scwced
n
I
LeFleuveSk#gal.
,
I
Type dWigation
Par submersioa 8 la Raie.
I
IExh8ure
Motopompe-Zcybdres
I
Prwopis’- Ew&yptis
1cl6tufe
Haie - Morte
I
L’hectare d’Ar&xic&re n’est pas m
i'!
les es~enc8S qui y pQssent, dàjà.
RCqUiS
' 1
' I
Besdtls g plants
155 plantes : dont 30 matigubs, 9O,Agrume$,
36 sa$w3tilli8rsi
,I

P R O J E T D ’ A P P U I E N F O R M A T I O N E T FOURNDURE
DE PLANTS FRUITIERS AUX AVD ET OIVG
lSRA4LEUVE
8
1 N’DiAWAR
I
/lhef de Village
Ousmane Abdo@aye LY
ràsldent GIE
Oumar Abou TkjIELLO
dresse
Oumar Abou WIELLO et Ousmane Samba
s o w

UJAC
Tel : 65-l O-09 /16!5-12-16 / 65-30-22
embre
6dont,3actifs
I
1 hectare
Lpefll
SuLmwsion à h raie
re
1
ent
Eucalyptus - Pariring Sonia
nostic
Prfrsence de $el dans b’sol.
A@S
Un bon iideaq d8 brise-veht rebc&& par les
CM@ FomstWs (Pmgona - Prinrina cdt Pc#
V811).

i ,’
1 <
I
8 en plants
1160
mangulen.
<’
t+
1 1
I
I

PROJET D’APPUI EN FORMhTION ET FOURNITURE
DE PLANTS FRUITIERS AUX AVD ET ‘ONC
ISRA-FLEUVE
: 67-66-OQ & 67-66-03
/

PROJET D’APPUI EN FORMATION ET FOURNITURE
DE PLANTS FRUITIERS AUX AV5 ET PNG
ISRA-FLEUVE
Fiche de Caractérisatim
JROUPEMENT :
,
:hef de viilag
l
El Hadj AliiWW~
/ <
1
‘ràsSclent GE8
I
‘ane GUEYE
!
I
4df8SS8
El Hadji Aliiunq L
11
Membre
83 persoirnes
Financement
SUpelfki8
Composition
VWiéta18

Mang&ers 8t A&um8S
soim8 d%Tlgwn
Chateau d’eau
l
Type-
Bassin de kption, 1 à la main ou
gfaViWem8nt
l
Exbaure
l
Moto-pompe
’ I
I
l
Bfise-vent
Nthlt
CwJre
Haie mOit8 SU~ grillage f8lio.
Diinostic
Acquis
Bon ràseiiu dm.
Besoins 8n plants
115 ManguJal$.

PROJET D’APPUI BN FORMATION ET FOURNITURE
!
DE PLANTS FRUITIERS AUX AVD ET ONG
1
/
ISRA~FLEUVE
SROUPEMENT :
GIE DEGGO de KEUR SIDY MBEIYGUE
I
Mage
KEUR SIDY Wl#ENGUE
I
Zhef de Viige
El. Hadji Ma AMa KE& ” !I
%sident GJE
El Hadji Ma Anta KEBE
4dresse
kmbre
37 pwsonnes @nt 28 femmes, 12 hommes
Financement
Cotisation 200 :F CfWmois
,
SUperfi
14panzekd~25mx36meturbparce~
ambgb de $5 x 25 pour kis femmes.

composition~ie
6iQNRWS
source fi
Puits muni d’upe pompe Eolienne dot4 dei
l
Type d’ii
Alwnain
‘ ,
’ c I
pompe Eolienrlie
Brise-vent
Acquis
Besoins en plants

PROJET D’APPUI N’FORMATION ET FOURNITURE ,
/
DE
R
PLANTS F UITIERS AUXAVD ET ONG
1
M?A-FLEUVE
!
(
\\
(
I
I
FAPAL B KELLE NDIAYE.
I
t
:\\
(
!
I
I
l
Acquis

PROJET D’APPUI EN FORRUATION Ei FOVRNITURk ” (
DE PLANTS FRVITlERS AUX AVD ET OtiG
i
1SRA~FLEUVE
1
I
I
I
GROUPEMENT:
OIE de NDEMQOUR NWWE
tillage
NDENGOUR INDIAYE
Chef de Village
Babacar NO&YE
Président GIE
MamadouNQlAYE
,
Adresse
Motma NDl#jYE FAPAI=
Tbi : 67-134$
1
A KeIie - Ndk(ye Falal.

Membre
l
71 pwsonnbs dont 30 hommes et’ 41
l
femmes
’ c
I
t
I
Fifmnfxment
cotiii
1
supetfbie
W hecbre
c o m p o s i t i o n -

PROJET D’APPUI EN FORMATION ET FOtlRNITLJRE
DE PLANTS FRUITIERS AUX AVD ET ON6
MA-FLEUVE
,

GROUPEMENT :
ASSOCIATION SPORTIVE Gu-LTURELLF
I
POUR LA RENOVATkM v l
I
we
DW~OUM
1
l
i
Chef de Mage
Seydou Amadou KANE
s
Président GIE
Mamadou FAYE
l
Adresse
ASCRDIFAFD
Fedkation de6 Associ&ons d8 Futa.
I280 personnes
I F i i m e n t
I Cotisation
Type d’iaigakn
!
SubmersionBlaRai~ , , ,
I
I EXhMt=B
IMOt~2cylindWS'
Bftse-vmt
Eucalyptus - Ibrosopis
CIôture
Griu8ge fello
I
Diagnostic
Tous les agiurnes sont morts à cause d’une
in- dw à une aawe de la diiti,
quatfa ans ak@aravent.
Acquis
Bon ttdeau dd brise-vent
uvê.
\\
J
Besoins en plants
268 plantes dont
: 50’ manguiers, 140
agNf!WS et 78 banan’e~ I

P
G3OtJPEMENT :
U N I O N D E $
GROUPEMENTS DE
PAYSANS DE blOG0
-Mw
TOUBA NDIAYE
I
Chafdevatëge
Thiiko NDIAYE
.._ ___ - ..___ _- _...__ --_- _..-- -...-
.
PtWdmt GIE
Gora WADE
A&eqse
~DIoP.-rFsntà -WI
BP. 42 MBORCJ
Membre
60 personnes
CNCAS en 1994 + Cotisaticm de 1000 F CFA
-@ment
*
IHabmo&3
t
i
t
i

PROJET D’APPUI EN FORMATION El FOURNITURE
DE PlAN7S FRUITIERS AUXAVD ET ONG
ISRA-FLEUVE
GROUPEMENT:
UNION DES B;ROUPEMW TS PAYSAN(
DEwooo
r
Village
DAROU FALL
rChef de Vie
lAbdoulaye FALL
P&dent GIE
Bassirou FALL
Adresse
Codou SIDtBE @ouse Basskou FALL
Tel : 51-25-50 4 Thihs.
J
Memh
150 pefsonne$ dont 50 hommes et 100
femmes.
r -~~
Financement
I Cddii Mutuel die MBORO
,wd’i
PlJitWtC%aMj
Type dW@tion
Aspersion h la lance ou à la main
lde Bassirou ,FALL cwi est B haie
ACqUiS
tra~dansleprojet
Besoins en plants
295 plants doqt 50 Manguiers, 1% Agrumes
et !50 GoyaMe*.

PROJET D’APPUI EN FORMATIOAI ET FOURNmURE
DE PLANTS FRUITIERS AUX AVD ET ONG
ISRA=FLEUvE
GROUPEMENT :
As!xmA-floN
DES
JEUNES
Chef de Vibage
Prbsident GIE
I
)188pefsonnesKxrmposeeSde85hommeset
I 101 kmmes,
Financement
CNCAS - SKIS;
S~e
I 2,5 hectare
. .
I
compodm vafibtale
128 Goyaviers & de 15 Orangers
soufce~iation
. CWu d’eau.de 20 m3 dot4 de 2 bassiis -
Ilpuits+unfofpge.
Typa d’if
I A la main
I
des tM&mts bd- pour les
Acquis
Besoins en pIants
x

PROJET D’APPUI EN FORMATION ET FOURNITURE
DE PLANTS FRUITIERS AUX AVD ET ONG
GROUPEMENT:
Viiîage
rblE!Kwsso NDIR
Chef de Village
Ibrahima NDIR
fWsldent GIE
Modou Mbacké NDIR
Adresse
Lambaye 73-02497
80 personnes dont 24 hommes et 56
femmes.
2,5 ha
Composition variMe
50 Goyaviers d@ Btesil, 7 Cerisiers de Tahiti,
36 Cikonniers, 10 Pomelos, 20 Limes de
Tahiti, 22 Ma@daMers, 2 Mangukrs, 4
.
- 15
mbm 1993.
Source d’inigatian
lpuitsde9mdehauteurd’eau
Type d’iMgation
Alamain
TraiSon anima&
LedWerWantissten haiemorte.
Diagnostic
Lbxhaum n e permet p a s lwmentatlon
ACqUiS
Besoins en plants
.

PRO& D’APPUI EN FORMATION ET FOURNWRE
DE PLANTS FRUlTlERS AUX A VD ET ONG
VE
GROUPEMENT :
GROUPEMENT IbE MERJW DJOP
Viilage
Mina DIOP
Chef de vi&age
Prbident OIE
El Hadji DIOP
Adresse
Nloustapha DiOW, Commerçant à Lambaye
Tél : 73-62-97
200 persofwes cpmposbes de 100 hommes
et de 100 femmek.
2 ha pour les hommes + une pa
les femmes non ambnagbe.
Composition vaMaIe
Diospiros, BalanQes
s@oume@snigstion
1 Puits
Typed’Mg&on
Alamain
Tractionanimak~
Panneau~ de Nguer au tour des plants
(Babiée + haie tive en Euphorbe)
Jaunissement et imortatii dûs B un manque
d’eau. Puits
pmfonde aliimentant 2

,etsefva d’abreuvoir etunarrosoir
aux&oupeaux.
AcqUis
Mandarinier,
Besoins en plants
55 dont 10 mang+trs, 45 Agwnes.

PROJET D’APPUI EN FORMATION ET FOURNlNRE
DE PLANTS FRUITIERS AUX AVD ET ONG
I~~UV-E
GROUPEMENT :
ASSOCIATION @ES JEUNES de Ri@0
WR)
Rlsso
Chef de Village
Samba Thi&o ILL
fMsii GIE
NDiogou FALL .
A-s0
Galaye KA tel : 55-51-53 chez Fallou. Bathe
MBAVE
Diogo FALL (PAO) Responsables p&imWe.
140 personnes dont 40 hommes et 100
femmes.
Fint
Compte bancah - BICIS - CNCAS et BAO
de Kkolack
superficie
4biocsde70mx40m
composition vawale
Agrumes - Goyavhrs - Manguiefs
Puits de 3 m”, d’eau 6quip6 d’une pompe
AD7
A la main
Parkinsonia- Leuceana - Pfosopis
.
Gnlkg@fwlo
Alimenter le 4+me bloc non encore insefe asr
le3
*
Acquis
Besoins en plants
205 plantes ffbii dont 50 Manguiefs, 95
*Agrumes, 60 $oyaviefs

PROJET D’APPUI EN FORMATION ET FOURNlTURE
DE PLANTS FRWTIERS AUXAVD ET ONG
fl!mMxEUW

PROJET D’APPUI EN FORMATION ET FOURNITURE
DE PLANTS FRUITIERS AUX AVD ET ONG
lSRA=FLEuVE
GROUPEMENT:
BOK JOM de L’BSSOCIA~ JKNAfUl
Village
MBALAMSONE
I
Chef de Village
1 Mamadou NGOM
Pdsident GIE
NDONGO FAYE
1
Adresse
Fisse1 té1 : 73-64-80 / 73-64-34
I
Membre
personnes dont 49 hommes et 27
Source d’inigation
Forage villageois,
A la main, eau hansport& par char&te B

LISTE DES DIFFERENTES VARIETES D’ESPECES
FRUITIERES RENCONTREES A NiMOL ET
JARDIN @ESSAI SOR / SAINT-LOUIS ,
Carvalhall
Fortune
Dancy
P a g e
t
Osceola
Ellendale
Commune
Malvasio
Fairchild
Clémentine
Frémont
Lee
Murcott
#&46 6 Sian
Tangor ortanique
Tangor temple
Tang&o Orlando
Tangelo Nova
Tangelo Minéola
Tangelo Jacinthe
ORANGERS
Marss Early
Navel Atwood
Peneapple
Naval late
Valencia late
‘Y2 Sanguine
Shamouti
Salustiana
Hew Hall Navel
Hamlin
Maltaise Blonde
Washington Navel

POMELO
Little River
Red Blush
Ruby
Marsh
Shambard
Thompson
David seed less
Red star
Pi&
Reinking
Kao Pane
Sunshine
Lime Eustis
Lie Tahiti
Lie Mexicaine
Lime Perse
Citron Euréka
Citron Lisbonne
Citron Villa Franca
Citron Santa Théresa
l
Citron Feminelo
/
Citron Lakeland
Divine
Tommy Atking
Irwin
Smith
Palmer
231
Pêche de Djiblor
Kent
Keitt
Musca
Ruby
Brooks
Amélie
Valencia
Cameroun
Early Gold
J.ES
Dixon
Haden
Hative Passy

bewerly
Buka Diexal
Amadou Ndaw
Madiama
AVOCA-
Peterson
Collinson
l
Keur Moussa 1
,
Keur Moussa II

‘il5s
Lulla
,
Chouette
,
1.
PAPAYERS
l
I
l
Solo
?
ANAS
Péroléra
Cayenne Lisse
Petite naine
Williams
Robusta
Red Supreme
Elisabeth
Brésil
Grosse Ronde, Petite ronde
Dahomeenne
Ronde
Nône

1
VARIETES RECOMMANDEES ET A VULGARISER
Variétés hâtives
Divine
Zill
Pêche
Amélie
Var&& pleine saison
:
Timmy atkins
Smith
Buka Diexal
Variétés tardives
Kent
Keitt
Valencia
Clémentine
OcMa
Frémont
Coknmune
Page
-2 olangers
Hamlin
Valencia late
, Washington Navel
-3 PomelQ
Shambard
Red Blush
Marsh
Trompson
I
Red star
-4 Lime
Linie de Tahiti

/
!
l
-5 Citronnier
1
I
Citronnier Euréka
-6 Bananiers
Williams
Robusta
-7 Eêgayers
-8 Hybrides (Mandarines)
I1
Tangor
Temple
Tangor
Ortanique
Tang&o
Nova
I
l
l
NB : Nous pouvons également multiplier sur commande les autres variétés ,que nous dlisposons ,
et qui sont sur la liste générale des variétés.
/