11INEIiTKRK DU RURALFZTME.1, w------ INSTITUT ...
11INEIiTKRK DU
RURALFZTME.1,
w------
INSTITUT SXNEUIS DK
RlRXKHE AGRICOLBS
(1.S.R.A)
------_
DOC. N” . . . . . . . . . . . . . . . . f
-1
Aly NDiAYl’3
Chercheur
.,- .,. ..__. . .,
CRA DE SAINT iDUIS
(Introduction à l’animation scientifique du Centre du 10 Avril 1991.)

Si on remonte dans l’histoire de l’agriculture traditionnelle dane la vallée
du fleuve Sénégal on constatera que le sorgho a été la plante la plus largement
cultivée dans cette zone écologique. Pour cette raison il a fortement marqué l.ee
habitudes alimentaires, sociales, pour tout dire la civilisation de la zone.
1.6 fcmim la plus sbpandue &ait, la cultme du mxgho en d6crue. Bbe Atait,
pratiquée sur la plaine alluviale où après les hautes eaux. le fleuve ee retirait
dans son lit mineur laissant derrière lui des terres humides et enrichies par le
limon. Cette plaine ou terre Wallo est constitu6e de sols à composition’d’argile
variable. Ceux qui sont très argileux lourde sont les hollaldés et ceux argilo-
sablonneux plus légers sont les fondée (voir figure 1).
Le sorgho cultivé eur ces terre0 est le sorgho de ddcrue (“Same” chez les
“halpularen” 1 et est du type botanique duw.a. il est photosensible.
Les habitante de la vall6e ont cultivé Bgnlement Se sorgho en pluvi.ale. mais
cette forme de culture, généralement autour des cases. occupe une place moins
Important,i? q\\ie 1~ pwmlhrw ( In rli+rilo).
Une enquête menée par l’l’nspection d’Agriculture de Saint Louis en 1989-90
,
dans le département de Podor montre que 77% des populations interrogbes prefèrent
la culture de décrue B celle sous pluies et que 59% préférent la kcrue 6.
l’irriguée.
Pour illuetrer l’importance du sorgho de décrue par rapport aw autres
spéculations notons qu’en 1988-89 le sorgho occupait 91% des euperf iciee emblavkes
par les cultures de décrue. ce chiffre était de 78,9% en 1989-90.
.
Les sé6héressee successives ces derniérea années ont beaucoup réduit les
surfaces occup6ee par le sorgho de décrue si el.les n’ont pas tout. simplement, par
quelques années, supprimé complètement cet te forme d’agriculture. Il faut aussi
mentionner l’influence de la régularisation des eaux du fleuve par les barrages sur
cette culture (voir production 1988-89 et 1989-90. tableau 1).

c
L’importance de la culture du sorgho pour les populations de la vallee a étk
assez tot perçue par la recherche qui y a consacré beaucoup d’efforts et de moyens.
Leo premiers travaux sur l’amélioration du sorgho au Sénegal remontent aux années
50.
Avant 1965, les objectifs étaient peu précis et il s’agissait, surtout
d’améliorer les rendements tout en conservant les types voisina pour le port et le
cycle dee sorghos de décrue.
Après 1965 avec les perspectives de 1’intenBification les demandes se
précisent pour un sorgho a cycle court, productif et supportant les fortes
densités.
En 1974 un programme spécial est consacré au sorgho Nord.
L’ORSTOM a entrepris notamment en 1.956-57 à la station de Guedé divers essais
sur :
J
c
t la date de retrait de 1 Eau : les résultats montrent que
pour le Hollalde la date de retrait (qui conditionne les semAs ) était.
importante maie que la duree de submereion de l’eau ne l’était pas.
Vari&$&e : le “Sambe Souki” s’est montre plus performant que
le Fellah rouge et le Fellah blanc.
ce édaphisuedusorgho : pour des taux d”argile compri8 entre 9
., ^
et 40%, la relation entre le rendement et ce taux etait r&gie par la
relation de corrélation y = 21,8x + 135 avec R = 0,96 ; y = Renqement en
Kg/ha et x = taux d’argile en !%.

4.
-
~relat.ian.t_e~.~~~~~~~~-~~~~~~~ : 1 a réaction du sorgho
par rapport au milieu physique
s e t r a d u i t p a r u n e variabilite
morphologique.
L’IRAT avait entrepris à Richard Toll notamment en 1966 - 1967 - 1968 des
essais sur :
- Late e t l a WO~Q&W d’mml.&&im,&a ena : L e z rezultats
montrent que :
- l’azote marque très fort le comportement de la plante ;
- le phosphore n’influençait pas celui-là ;
-- la profondeur d’enfouissement de l’engrais de 20cm avant submersion
était la bonne profondeur et avait dea effets équivalents à l’engrais
mis au semis.
Des tests de rzro&xtilm~aaxiwJ.aaximals: en vue des futurs périmetres irrigués;
lez tests concernent surtout, des techniques cul tura.les :
- f e r t i l i s a t i o n : les 4 tonnez/ha ont pu &tre depassks :
- hillonz
- écartements.
Les sorghos locaux comme le SOR 12 ont eu un bon comportement alors que lez
premiers hybrides importés de France, des Etats Unis et. d’Israël ont été très peu
performants.
--: elle a éte basée zur la recherche de mei!lleurs
ecotypez par des prospectionz dans la vallee (de Rozso à Bakel).
L a premitke prospection en 1962 apr&z tri au laboratoire a perrhiz d e
déterminer 4 grands groupez (lez RT = Richard Tell) :
1’>f ,IlrYl t
- Smbe-Soukci
- sévi1
- Diakhnate

5
Des test8 de comparaison ont permis de retenir les meilleurs numéroa.
Une ~eu.xi*me Prmpection en 3.965. le8 SD (sorgho de decrue ) ~ a permis de
retrouver 3 groupeB :
- Pourdi
- sévi.1
- Sambe-Souki
En 19%’ restait en conservation 6 numéros de sorgho de decrue (RT13,, RT!jO,
SD3. SM. SDIO, et, SD24).
Les objectifs du projet Btaient de definir les potentialités agrico$es du
basein du fleuve Senegal et de fournir les cléments techniques nécessaires 5 la
préparation du schéma d’aménagement de la val.lée. Concernant, le sorgho les travaux
ont porté sur :
-les
. le type de terrain
. lea travaux de sol
1 la fertilisation
. les dates et densites de semis
. le démariage
. le désherbage
. l’irrigation
. la protection des cultures.
- l e s ea.aah3 varietaux e t . l e c a l e n d r i e r cul.t.~w~L : l e matdriel vegetal
local représentait l’essentiel de8 type8 etudiés.
En 1974. il y a eu 2 programmes sorgho au CNRA de Bambey. dont l’un devait
etre tourné vers la résolution des problémes du sorgho pour le Nord du pays,
notamment avec son aspect irrigue.

in 1!37fi , km! nrl I nrdcmrt I rI (10
i o t*t-E;f~l. 1011 ~III Iw~~r~r~rnrnc iIc!p~b~rt Nctr*cI. 1 1 pnl.
demandé à celui ci de produire des sorghos à tailles courtes, supportant les fortes
densités. Ce sorgho doit ëtre egalement de cycle court avec lin bon rapport
grain/paille.
038
caractéristiquee
devaient
repondre
au
b e s o i n d e
l’intensification.
Pour réaliser ces objectifs le programme a eu recours :
a - aux introductions ;
b - à la création variétale
c - aux techniques culturales.
Elles ont permis après plusieurs années de crihlages sur plusieurs sites et
en diverses saisons de retenir pour les ljgnees :
la 73-13 en provenance des Etats Unis ;
la 75-14 en provenance de Z’ICRISAT (voir résultats tableau II).
A l’arrêt des travaux aprés la campagne 1983/64 le materiel se pr&entait
comme suit :
c
les les plus avancées étaient : la CE
243 - 132
la CE
243 - 134
la CE 242 - 38
la CE 204 -
5
la CE
195 -
3
la CE 192 - 13
Toutes avaient donné en 1983 des rendements supérieurs au témoin 73-1.3.
hvhri8ea
612A x 6 8 - 2 9
_a
612A x 75-14
612A x 73-208

7
c--TechniquRs6:
(dates de semice et type de sol)
Les essais ont permis de dire pour chaque materiel le type de saison OU le
matériel était le plus performant.
_ Au niveau des lignees la 73-13 était retenue pour l’hivernage et la 75-
14 pour la contre saison froide (Tableaux II et III bis).
Les hybrides :
la 812A x 68-29 pour l’hivernage et contre sa$son
froide (Tableaux III et III bis).
la 612A x 75-14 contre saison froide
la 612A x 73-208 hivernage.
Des essais ont également permis de dt%erminer la saison 1.a plus ind.iqutle pur
la culture du sorgho dans la vallée et le type de sol répondant le mieux en culture
irriguée.
- Ainsi pour la saison, la contre saison froide s’est montré 18 plus
performante, elle est suivie de l’hivernage. D’une manière générale, le sorgho est
tres peu performant en contre saison chaude (voir figures 2 et 3).
- En culture irriguée, le type de sol fondé est meilleur que le type hollaldé
(alors qu’en culture de décrue c’est le contraire : le hollaldé rend mieux que le
fondé). La différence résidant dans les pouvoirs de retention, et de ressuyage des
ROIB.
Pour des raisons de choix et de limites budgetaires le programme sorgho pour
le Nord est arrête après la campagne 1983.
Avec la mise en place du programme diversification a Saint Louis, les
recherches sur le sorgho reprirent dans la vallée du fleuve Sénégal, en rapport
..,
avec le programme sorgho de Bambey.

Des prosptxtions ont 6t6 menhes dans le département de Podor. C’est un? année
où les eaux du fleuve n’avaient pae autorisé la mise en place des cultures de
décrues par leurs faibles quantitAs.
Mais lea paysans du département avaient profite! des zones de dépression oü
l’eau de pluie avait stagné pour semer ce sorgho au fur et A mesure que celles-
ci s’assbchaient. Lee points visit6s (6) sont Fanaye et 5 sur l’axe Figo-N$anga.
Le matériel recueilli est identifie avec les paysans avant analyse au laboratoire
(voir en annexe le rapport de mission).
Lez meilleures lignées disponibles à Bambey ont été misee en com&tition à
Fanaye. Ainsi la 73-13 (tdmoin) avait été mise en comparaison avec la CE 151-262,
la SSVG, la 75-14 Anthocyane, la 75-14 Tan, la CE 157-95. Malheureusement le témoin
a eu des problèmes de germination et la comparaison a porte5 sur les 5 lignes (voir
tableau IV). La CE 151 262 s’est montrée plua performante.
Un esaaide comparaison entre un hybride &n&galais, la lignée CE 151 262 et,
5 hybrides en provenance des Semences de Provence avait 6galement eti! mis en place.
L’hybride sénégalais s’est mont& plus performant que les hybrides des Semences
de Provence (tableau V).
Nouvelle prospection dan8 lea champs de décrue du “cologal” de Podor, cette
année les eaux du fleuve avaient permis la rhalisation des cultures de décrfle. I)ci
matériel vbg&al a été prélevé et analyak au laboratoire.
.Entre temps, l’université du Nébraska - Lincoln (Etats IJnis d’Amér$que)
intéreash par le travail réalisé à Saint L~ui13 entreprit, une collaboration avec
1’ISRA sur la recherche eur le sorgho. Ceci a permis d’élargir 1’6vent+.l du
travail notamment par la reprise du volet crbation variktale.

9
w vuriét&J& : Elle A porte sur :
. les meilleurs numéros de la sélection arrétée en 1983
35 décendanccs interessantes (a partir de F6).
Nebraska et Texas A & M, INTSORMIL).
15 lignées F7 intéressantes qui commenceront leur test de rendement des
campagnes suivantes.
.
testa varti : dix (10) dont l’un reprend l’essai lignée conduit
en 1988. Les autres essais font intervenir des lignées sénegalaises
avancées et des lignées d’introduction.
Il est testé 82 lignées avancées et 126 hybrides
. 10 lignées se sont révelées prometteuses et la CE 151-262 confirme ses
performances.
. 20 hybrides sont 6quivalents ou supérieurs A notre hybride témoin.
39 lignees d’introduction en phase avancée ont Bté test6es et 13 têtes
de lignes retenues (F6 et P7).
Evaluation de 82 lignées et 88 hybrides
. lignées (fixées) : . 15 numeros retenus dont. particulierement 5 trés
intéressants ;
. Essai avancé aucune li.gr&e n’est meilleure que la
75-14.
-
hybrides : 15 nouvelle3 formules se sont révélée3 intkressantes
comparées à notre hybride témoin (61ZA x 74-14).
A l’issue de cette campagne la 75-.t4 (lignée) et l’hybride 612A x 75-14
restent proposés à la vulgarisation.

Lez echantillons reunis lors des prospections des contres saisons 1987-88
(Mars) et 1988-89 ont éte semés à Fanaye afin d’avoir de meilleures informations
sur ce matériel.
Poursuite du travail entrepris en 1.989 sur le matériel avancé de 1983, et
continuation de la Sélec-tion sur les pépinières des .lJgnées d’introduction.
11 lignees F7 qui vont donner 12 têtees de lignées FH ont. éte retenues. Ce
matériel va etre mis en test de rendement en 1991.
Le matériel retenu est precoce (semis - floraison jnferieur 6 62 jours). b
taille est inférieure h i6Ocm et en majorSte Tan.
.
I
w : 5 essais ont eté mis en place (1 essai ligrkes et 4 essais
hybrides) :
il y a eu 2 essais, l’un avec les hybrides
et l’autre compara.nt les mei.l.Ieures lignées à l’hybride
612A x 68-29.
A l’issue de cette campagne In CE 1.51-262 et l’hybride 612A x 66-29 restent
proposes a la vulgarisation.
Les 2 campagnes (hivernages 88-89 et 89-W) nous ont permis de retenir la
lignée CE 151-262 comme lignee recommandée A la vulgarisation.

Nous avom lors de la campagne 1999-91 mis en place des essain technj.ques
culturales afin de tirer meilleurs profits des matkriols veglita.ux &lectjonne$. Ces
tests ont porté sur :
Fertilisation : 9 traitement23 faisant varier les el.ements mAJeurs
N et P ont été compares.
L”az,ote apparalt comme déterminant, dans le dkwloppement et la productbon de
la plante.
Le Phosphore ne marque pao énormement et peut meme des fois avoir une action
dépressive. Quand l’azote est absent lc P n’apporte pas d’effets positifs.
IL!2kidwté d-b : A plat ~II 31-w bj I.lons avec des densit88
variables.
. les bilions ont donne de.7 effets posit,ifs sur le tallage. la floraison.
la maturite. le wj.tk de la production et la hauteur de la p1ant.e.
. Jea fortes denfij t,& ont donn4 dsa reponwfw pnwi tjves concernant, 1.0
floraison, la maturi.te, les rendements (semis A plat,) et des influences
négatives pour ce qui est des poids des panicules et de8 grains et les
rendements sur hillons.

1 ‘-,
,‘l
NOUS venons de passer en revue quelques travaux et. résu1t,atg ayant marqve la
recherche sur le sorgho dans la Vallee (1~ fleuve Senégal. CF t,ravail 11~9 P;is la
prétention d’être exhaustif mais se veut. seulemrnt, d’indiquer l’amplrs~zr des efforts
consentis.
la diversitt5 des axes c,xploi.tks et. le nombre imFort,ant. dea resultats
obtenus; tout ceci en rapport avec J.a place de choix occup6 par le sorgho dms la
civilisation des populations locales.
- Nous avons vu que les premiers travaux ont d’abord essayer de c:onnaitre et
d’améliorer le matériel v6gétal et, les technologies employbs, avant. de passer, S In
phase d’introduction et de crt+ntion.
Les aménagements des pf5rim&t;res irriguk3 ont fait naltre des objqctifo
d’intensification faisant appel ti II~ materie v$gktal e-t une technologie adaptés.
C!es données nouvelles ont été prises en c:onsl.d6rat.i.on par la recherche!
Les performances obtenues par le dével.oppement (Tableau VT: etO VIJ ) doivent
être amkliorées. on notera que dans La faiblesse des rt5nultat.s obtenus, c ‘est, moinn
le matériel vég6tal que la conduite de la c:i~lt,~we qui. est, en f-x~~se,
La recherche doit faire des efforts silppl6mentaire8 en ce q\\ii concerne 1.4
phytotechnique de la culture du sorgho et. l’aspect gest.S.on de l.‘eau doit. y occuper
une part importante. L’eau est un facteur d6terminant. pour le d6veloppement,
des plantes mais ai sa gestion est mal maitrisee elle peut, constit~wr un handicap.
C’est 80~s cet angle notamment,. qw la pratique de la dfkrue mérite d’6tre
mien &tudi&e. En effet 1.e matfl?rie’l végétal et 1-a technologie utili&s en cUlt,~w?
de décrue se sont r6velés trks adaptés 5 la culture du sorgho. Nous gommes
persuadés que la recherche peut encore tirer de prtkieuses informa.tions 4 partir
de cette forme d’agri.cuLture. C
c
n*cr;i; pi13 pn\\lr ri.cn q\\li? 1.r mnt.brlel v6ght.31 pt, In
t,ochtiologie emyloyfk o n t pu !nwv.irrc i’l j~l\\l:‘: if!lil’:i ~C’II(?I’~~t,.iOIl~j
Amour 11cu.13 ~wuf-91 i ta.
11 y-a là des traits particuliers d’adaptation au milieu naturr.l ot. Ann besoins des
.y
populations locales.
A ciité de la culture irriguée pure In culture de dkrue du sorgho doit
trouver sa place. La recherche doit c:ontribuer ZI trwwer 1 c)g solut,ionR a u x
.--“-.” . ..- I.. ..”
..,.
..--
problèmes qui se poseraient.
Les efforts déployés ces dernières annees pour le renforcement de le
recherche sur le sorgho dans In vnllke doivent +tre renforcên et. cli.versifi& car
soulevant déjà beaucoup d’espoi KS <+ 1. ‘enc-troi t des pop111 atlons locales _

13
l-
Etude expérimentale des facteurs naturels influant sur les cultures de
décrue. Les eseais de GuCdé 1956-1957
Bulletin No 110
Fascicules A et B.
2-
Document analytique des extirimentations men6es du l-7-67 au 30-6-68
(Projet rapport final fascicule 1 - IRAT).
3 -
Compte rendu des essais sur le b16 et le Triticale (1975/76).
Le maïs (hivernage 1975, saison s&che froide 1975-1976, saison sèche
chaude 1976 et hivernage 1976) et le sorgho (campagne 1975/76)
Dkembre 1976Par T. MOSCAL.
4 -
Rapport de campagne saison séche-froide 1976-77 et hivernage 1977 (Maïs.
Sorgho, Triple culture Cék+alière et Soja)
Juin 1978
Par T. MOSCAL.
5-
Rapport sur les résultats des essais concernant le bl&, le maïs et le
sorgho - (campagne de saison skhe-froide 1977-78)
Juillet 1978Par T. MOSCAL.
6 -
Rapport sur les r6sultats des essais concernant le b16, le maïe et le
sorgho - (campagne de saison sèche-froide 1978-1979
Juillet 1979Par T . MOSCAL.
7 -
Agronomie tropicale riz et riziculture et cultures vj trières tropicales
(l’amélioration variétale du sorgho par 3-C. MANBOUSSIN. 1. GUEYE et
M. NDIAYG) No 3 - Juillet et Septembre 1977.
8-
La culture du sorgho dans la Valltse du fleuve Sénégal - Sbminaire SAED
Document 1 SRA/Rd-To 11
Séminaire SAED 2 au 3 Juin 1981.
.

.

.
. - . <

. - . - , .

- .
. - -

.

_

. . - . .

I _ .

. ~ . _ .

.

.
.
9-
Recherche varibtale sorgho 8ur le fleuve Sénhgal en culture irriguée
Document ISRA/CNRA Bambey - Février 1981.
10 -
Le semie du sorgho de dkrue au Fouta - Document ENDA 1986
Par A. WATT.

14
11 - L'amelioration varietale du sorgho au Senégal : Historique en Situation
actuelle
Par C. UJCE
ISRAKNRA - Juin 1987.
12 - Rapport de synthese programme Diversification St-Louis 1988
Par Aly NDIAYE
CRA/St-Louis - Juin 1989.
13 - Le sorgho en
culture
irriguee
(rapport
synthese
programme
Diversification)
Par Aly NDIAYE
CRI\\/S blniil 1 rl .. Avri 1 1990 _
14 - Phytotechnie du 8orgho en irrigue, 6tude de la fertilisation minerale
et du mode de semis
Par Aly NDIAYE
ISRA - CRA/St-Louis - Mars 1991.
15 - Amelioration varietale du sorgho region du fleuve S&kgal (hivernage
1989)
Par G. TROUCHE
ISRA/CNRA Bambey - Mars 1990.
16 - Amélioration variétale du sorgho rdgion du fleuve Sénegal (contre-
saison 1989-90)
Par G. TROUCHE
ISRA/CNRA Bambey - AoQt 1990.
17 - Amélioration variétale du sorgho région du fleuve Senegal
(hivernage 1990)
Par G. TROUCHE
ISRA/CNRA Bambey - Février 1991.
18 - La SAED a 25 ans - Document de travail - Novembre 1090.
19 - Enquêtes sur lea cultures de décrue 1988439
Par Amady DIONE
Document IRA/St-Louis.
20 - Bilan campagne de crue 1989-1990
.
_
.
.-Rapport introductif au Seminaire des 18, 19, 20 Avril 1990
Par Amady DIONE
Document IRA/St-Louie.

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Annke
Superficie (ha1
Prod (t 1
RT
t’ ka’ha J
1988-89
1 064
222
209
DAGANA
1989-90
933
229
245
1988-89
15 107
9 666
640
PODOR
1989-90
13 642
6 783
497,2
1988-89
7 391
5 017
679
MATAM .
1989-90
13 544
7 435
549
1988-89
23 562
14 905
633
REGION
St-UXJIS
1989-90
26 119
14 447
513,R
Tableau 1 :
Les superficies, productions et rendements du Sorgho de décrue
dans la rkgion de St Louis pendant les contre saisons 1988 - 89 et 1989 - $0
(!!ioume IRA st Lmlif$)
_I.” -”
.-_-
.
.

T.&&mJI : Test pluriannuel avec la 73-13 et la 75-14
1980
1981
1982
1983
Moy.,'ha
HIV CS
HIV CS
HIV
cs
HIV
CS
HIV CS
73-i: 3.30 2939 4,96
2,54
4,95
3,57
4,50
2,30
4,43
2,7
75-14
3,68
2,93
3,54
4,49
3,03
3,68
(!Source Amélioration Vari&ale du Sorgho au sénhgal)
=
Historique et situation Actuelle.)

i
DAGANA
NIANGA
* AERO LAO
MOY.
ma
-ms.
t/ha
Vha
612A x 68-29
378
4,24
234
3.5
73 - 13
4,88
3,1$
73 - 185
3795
2,65
75 - 14
5,48
5,27
4'16
iii--p-
1,87
X A A&+ Lao il y-avait dee taches de sel dans lee parcellea-
(scmrce = Recherche Varit%ale Sorgho mar 1~ fl
sén6gal en culture irri l3JF
).
_._ . .._ -
_ _ .- -

Test pluriannuel en contre saiaon froide.
,
1976
1977
1978
1979
MQY
t/hn
t/tm
t,/tm
t/tRl
t/tm
73-13
5,75
4,27
4,98
5,29
5.07
612A x
66-29
6,14
5742
5,04
5,60
5.60
7 - 14
5,15
5,55
5-35
J
(Source = RechercheVari&ale Sorgbmar
le fleuve séné~lenirrigqke).
, _ _
-.,y*...

LIGNEES
Rt 1988
Rt 1989
MO~.
tiha
m a
t/ha
1
75 - 14 T
3.38
4923
3,8Q
1
75 - 14 A
2,57
3,68
3,12:
CE- 15 t-202
4,113
tj,3’?
!j,Z’ 7
CE-157-95
2171
5714
3,92
l
(91)
SSVB
3.90
6.53
5,21
(115)
73-13
II
5,67
(100)

Tableau_y_ : Essai Hybrides 1.980 h l?ANAW$ tmmence de provence
Matériel
RT en t/ha
Argence
3,30
Ariana
4,81
P5202
4.87
P5203
4.79
P5204
4.61
612A x 68.29
5.64
1 Cl51 - 262
(source = rapport synthke 1988 programme diversification)
.< ._ .,... _.. <.
_.
.

TAFiWW VI R&dimtions pluriannuelles concernant le Sorgho irriguk en
hivernage par la SAED.
ANNEE
SURFACE
PROD (t)
* REND,t/ha
1980 - 81
15
38
2.53
1981 - 82
22
51
2,32
1982 - 83
41
103
2.51
1983 - 84
83
208
2,51
1984 - 65
311
1056
2739
1985 - 86
562
1311
2.33
1986 - a7
777
1787
2,30
1987 - 88
773
:1777
2,30
1988 - 89
936
2661
2,84
1989 - 90
1047
2351
2.24
* Calcul~ par noa soine.
:.

-. _. ^.. _” -..._ - _-- --_.-- /~ -^ ,__ ., - ,.
ANNEE
SURFACE (ha)
PROD (t)
* RENM' tdha
1983 - 84
66
132
2
1984 - 85
81
204
2'52
1985 - 86
39
90
2.31
1886 - 87
95
78
0,82
1987 - 88
45
62
1.38
1988 - 89
4
13
3.25
1989 - 90
23
58
2. 52
WU VII RBalisations pluriannuelles concernant le Sorgho irrigué en
contre saison froide par la SAED (source la SAED à. 25 ans Novembre 1990)
( * calculé par nous à partir des productions et surfaces)
.._

.
. , . .
_ _ I

._,
--

i. S. R. A. SAINT-LOUIS
-s-v
PROGRAMME DIVERSIFICATION
/- OMPTE RENDIJ DE MISSION’ LES 10 et 11 MARS 1988
OBJET : Prospection de champs de Sorgho dans le Département de Roder et
CO 1 lette éventue 1 le d ‘&Chant i 1 lons.
Le fait que le Fleuve Sénégal et ses diffkrents bras ne soient
pas sortis de leur lit mineur a eu entre autresconséquences que les cul-
tures de sorgho de décrue n’aient pu se faire normalement comme il était
de coutume dans la Val 1Be du Fleuve Senéga 1.
Ce facteur rend la prospection de champs de sorgh.0 cette
an&e et la collecte d’échantillons difficiles.
La connaissance que nous avons du Département visité concw-
nant sa géographie et les habitudes de ses populations nous avait amené
à “suspecter” certaines zones où on pouvait trouver du Sorgho, notamment
dans les dépressions. Dans ces endroits en effet l’eau de pluie arri-

vait à humidifier les sols Zourds a.rgi leux (RO 1 la ldé! jusqu ‘à permettre
le développement de la céréale.
Nous avons pendant deux jours parcourru. la zone entre Fanaye,
Thiewlé, Figo-Walo et Nianga et nous avons effectivment trouvé des ilots
de champs de sorgho et pu recueillir grâce à la compréhension des paysans
quelques échantillons, car les productions étaient faibles.
POINTS VISITES
Jmr&c fh 10/03/fIB
___--_--l---------l
- Point 1 : zone de Kouss localité de Yéro Korko BA situ. à
l’autre rive du Galenka à la hauteur de la station ISRA/Fanaye.
Nous avons peu recueillir 5 “types” de Sorgho (2 épis par type) :
l- le ‘dan&ri” selon le paysan de la place, d ‘autres paysans
consultés ail leurs appe 1 lent ce sorgho ‘?Ourdi II.

2
2- le “Yero helè le” ailleurs ce sorgho est détermine comme
étant le féla rouge ("féla hodedio”)
3 - le “Youmo modio” a.i 1 leurs c ‘est plutôt le “rededé “(ou
“Pf?rlekhé ‘9
4 - Le “Samba souki” : accord general
5 - “Thierno Thioudido” (ou Thierno mournido) : accord géneral

La surface cultivée est en longueur suivant la dépression jusqu’à Fanaye
Walo, 2 10 à 15 ha appartena.nt à plusieurs paysans. ces paysans ont dû
récolté avant la maturité complète à cause des oiseaux.
11 faut d’ailleurs dire que dans tous les champs visités les
paysans ont récolté avant maturité pour échapper aux oiseaux.
Tous %es autres points visités sont sur %‘axe Thiewlé - N i a n g a
EST de Figo #a10
Point 2 : champ
de Abou Pathé NDIAYE (moins de 5 ha)
Le champ est récoLté et la récolte est sous forme d’épis.
11 a dû faire 3 semis car à chaque fois 1 ‘eau de pluie noyait ses semis
ou plantules. il avait cultivé 3 sorghos.

‘1
2 - “Maz^rame Saodata” ou ‘Maîri : accord
2

-“Fi? la: ai 1 leurs on
ap (r\\te
ce matériel : “Maaké” ou
“Magw”
Point 3 : Champ de Aly Gué laye
NDIAYE (moins de 5 ha)
il a déjà battu et mis en sac. Il a,vait cultivé une seule 7Jariété :
“Ma;ri’ (ou ‘Maîrame saodata) : accord.
Journée du 11/03/88
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
POU~ les récoltes effectuées ce ‘jour, d’autres paysans
n’ont pas pu être consultéspour la détermination.
Point 4 : Dépression de Ho101 zone de Koy li Samba Wa.thioum BA
champ de Seydou DIALLO (moins de 5 ha).
_
3 Sorghos cultivés, zone partie battue, 1 ‘autre sous forme
d ‘épis.

3
I - “MaZram Saodata ”
2 - T!%.ierno mournido”
3 - “NDiaye Moulé lt
Point 5 :
zone de NDignobé champ de Kalidou SOW (moins de
5 ha). La récolte est battu. Il avait cultivé 3 sorghos:
1 - t1Ma6wm saodata”
2

- “Samba souhi”
3
- “NDiaye Moulé ”
Point 6 : OUEST de Figo wa20
9x6
C’est la zone de sorgho la plus étendue que a ons v i s i t é ,
4
( 2 20 à 30 ha cuit ivés par plusieurs paysans). Tous ont déjà récolté
une partie est battue, l’autre était entrain de l’être quand nous sommes
passés.
Nous avons pu intérroger un paysan SaZif Samba BA et obtenu
de lui des épis. 11 avait semé 2 sorghos.
1)
1 - “Thierno Thioudido
2 -“Maîram saodata ”

S i Ze calendrier le permet, nous retournerons discuter avec
ces paysans avant qu’ils ne retournent dans les endroits où ils se sont
établis. Car les habitudes sont qu’ils (les paysans) deménagent pour
Itc7h?T/,cr Inr: r!lrtottp!: 1rw1::: f/lWl/fl /f)/I/ f’!:/ tv~,v~//~ fl/ mi:: (‘II ::rIc’::, if::
retournent au village ou la ville.
CONCLUSION
Les paysans ont saisi la moindre occasion pour faire du
sorgho maigre tous les risques qu ‘ils couraient.
Par ces actions
téméraires tes paysans de la Vallée du Fleuve Sénégal prouvent leur
attachement au Sorgho car les risques
étaient nombreux :
- submersion des semis par des pluies alors que beaucoup
<>‘.
‘achètent la semence
.<” l*l. .-, ..-..-,....,M..--, --.- .. .-“-.r- -.
- insuffisance de 1 ‘humidité dans les sols ne permettant
aux plantes d ‘arriver à maturité

4
- cibles faci les des cultures pour les oiseaux, animaux et
autres dépredateurs
- coût élevé des investissements de départs notamment l’achat
de semences
- etc.. .
Avec tous ces risques ont ne pouvait pas s’attendre à des productions ou
rendements importants. Les productions en effet ont été faibles mais les
paysans intérrogés étaient satisfaits d’avoir eu de la nouvelle gra,ine
et de la paille pour les animaux domestiques.

La diversité des appelations du matériel végétal peut tenir à plusieurs
raisons parmi celles là :
- des nuances d ‘appelation suivant les localité d’un même
matérie 1
- u n e derive possible du matériel originel
- des introductions incontrôlées : souvent par manque de

semence , le sorgho des dons a pu être utilisé comme
semence.

Le matériel porte souvent le nom de celui qui 1 ‘a
introduit.
- 1 ‘apparition d ‘une nouve 1 le “race” d ‘agriculteurs ne con-
naissant pas bien le matériel. parmi les paysans rencontrés, il y a
beaucoup de peuthsdont l’activité principale antérieurement n’etait pas
1 ‘agriculture.
- e t c . . .
IZ y a donc lieu de continuer les prospections, de pousser la
détermination en interrogeant certains ancien s agriculteurs et en rapport
avec le sélectionneur
du programme Sorgho d’arrêter le nom botanique du,
matériel. le matériel doit être multiplié dès que possible.
Le Coordinateur du Programme
_ ,
.
_
,
. . ,
.,.,.

_I.

_
_
.
.-
-