SENEGAL :::+TUT SEXEGALAIS DE PRO<JET ...
SENEGAL
:::+TUT SEXEGALAIS DE
PRO<JET USAID/ISRA
.WFERCHES AGRICOLES (ISRA)
SUR L.A RECHERCHE AGRICOLE
Au SENEGAL (SAR II)
---...-...--
-----------
Rapport Provisoire
Recherche de formules'd'engrais
N-P-K pour la
culture du maïs pluvial
par
Mamadou Ndiaye
Ibrahima Dioum
Ganda Dème
Secteur Centre Sud
Station de Nioro
BP 17 NZORO-DU-RIP
Avant - Propos
Celte étude est menée dans le cadre d'initiation d'une partie du programme phyto-
nie SUT le maïs pluvial entrepris à la Station TSRA de NIORO. EIle a été financée
-
-
l'USAI dans le cadre du Projet LlSAll)/lSliA sur La Recherche Agricole au Sénégal
II>,
2 qui nous exprimons nos remerciements.
.
Cl Intrpduction - Objectif
Le mais était cultivé autour des cases, mais depuis quelques années sa culture se
t en' plein champ grâce aux résultats déjà très prometteurs obtenus par la recherche
onomique (surtout en matière de génétique et d'amélioration du maïs pluvial et aussi
:e à l'encadrement fourni par les Sociétés de Développement dans les régions de :
uinchor, Kolda, Tambacounda, Kaolack et Fatick.
~
Cependant,
l'aspect agronomique de la cl11 tut-c du !ilaïb. ,iluvi31 n'a pas été explore
nême degré que l'a été l'aspect genétique et amélioration. Cette situation se traduit
l'introduction du matériel végétal en milieu paysan :~vec des techniques culturales
>erm ttant pas souvent l'expression du potentiel optimum du rendement ou tout simple-
e
c inappropriées.
L'o'bjectif de l'expérimentation est de rechercher I.es doses optimales en éléments
ilisants N,P, etK,pour les productions du maïs pluvial dans le cadre d'une rotation
Lhidc-Maïs.
1:1
Materie et méthode
L'essai a été implanté à Paoskoto (Département de Nioro) sur un sol de type ferru-
IUX tropical avec tâches et concrétions ferrugineuses, sur sab.Le ou grés sablo-
ileux,
et cuirasse pouvant afleurer (Piéri, 1969). L'essai a été conduit dans le
:e d une rotation Arachide - blaïs. C'est ainsi que cette annee le précédent cultural
1
la varihté d'arachide 73-33.
Le dispositif expérimental est un arrangement composé rotatiF central ("Central
cc posite Design") basé sur l'hypothèse selon LaquelLe la réponse de surface peut être
1’E rése tée par un polynôme du second degré en dessous (Cochran and Cox, 1957).
y 5 b(, + blQN + b2P + b3K + b4N2 + b5R2 + b6K2 + b7NP + bgNK + b9PK
S,P,
et K, représentent les doses respectives d'azote, de phosphore et de potassium
2ù b ,....... ..bg sont les cœfficients du polynome du second degré.
4
doses d'engrais de trois éléments : N,P, et K, sont indiquées dans le tableau 1.
Les essais factoriels sont souvent utilisés en matière de recherche sur la fert i-
:i ation de cultures. Cependant le dispositif factoriel aboutit à un nombre excessif
de traitements
lorsque
1 e nombre de facteurs ou de niveaux augmente.
. . . /.
Tableau 4 : Effets de l’absence d’éléments feti.1 isants N-P-K .sur le
rendement-grain du maïs (variété Synthétic C
Paoskoto 1990
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Eléments fertilisants
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Tableau 5 : Effets des engrais NPK sur le rendement en grain (Kg/ha) et %
d’augmentation par rapport au témoin sans engrais
Paoskoto 1990.
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Tableau 1 : Doses d'engrais
Eléments fertilisants
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CO hran et Cox (1957) ont reporté un dispositif central et rotatif qui donnait un
C
k
nombre total de traitement de 2
+ 2k + 1 (où k = nombre de facteurs). Le centre de ce
di$positif est répété six (6) fois pour avoir la même erreur standard des points équi-
distants du point central (c'est Ii dire une meilleure précision pour ,l'extension du
l
F,aramètre étudié par la réponse surface).
I.es différents traitement indiqués dans le tableau 2 sont identifiés par un code com-
pris entre -1,682 et +1,682. Le traitement (O,O,O) est le centre du dispositif.
~
Tableau 2 : Matrice de traitements de l'essai
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Doses d'engrais
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>7< 1 ! jori* et 40% au 41e jour. Le phospl~orc et
IC potassiitm sont app~~rtes en une seule
fci.$ au semis sous formes de supertriple (45% P205)
et de chlorure de potassium (60%
li.$ 1) res ectivement.
E1
Chaque parcelle expérimentale est composée de 8 lignes de IOm de long et de 6,30m
de 1’ arge. Les écartements sont de 0,90m entre lignes et 0,25 entre poquets sur la ligne.
Le matériel végétal utilisé est la variété synthétique C d'un cycle de 90 jours
(SC :m is à la récolte).
Le labour avec reprise a été réalisé au début de cycle sur une profondeur de 20 -
25,
. Il a été suivi d'un hersage. Le semis a été effectué à plat à raison de 3 graines/
po< et et le démariage à un pied par poquet a tté effectué 15 jours après la levée.
Des analyses chimiques du sol. ont été effectuées avant l'implantation de l'essai.
Del1X prélevements de tissus de la plante ont ÉtÉ effectués au hasard sur chaque parcelle
\\a L’a floraison femelle (feuille de l'épi) et à la rGcoite ( ;lilles, tiges, graines et
rai Ei es), pour déterminer les prélèvements de N,P, et K, en tant que mesure de la nutri-
tic)I+l disponible pour la production de ces organes. Dix feiiilles ont été prélèvées au
ha:sa rd à l'intérieur de chaque parcelle.
11:
Résultats et Discussions
3.1 ~Aperçu sur la pluviométrie
La pluviométrie à Paoskoto (graphique 1) a éte marquée par une première pluie de
17r
tombée le 20 Juin suivie d'une dernière décade du mois très sèche. L'hivernage a
rec
lement démarré le 4 $Juillet avec 18,6mm d'eau. Cependant le mois de Juillet a été
ari
sé : '72,lmm en 9 jours. L'essai a été semé le 26 Juillet dans des conditions d'humi-
dii
ayant permis une bonne levée. Le mois d'Août a été relativement bien arrosé :
23
3mm en 1.3 jours : ce qui a permis une bonne croissance de plantes jusqu'au stade 6-
8
uilles. Le stade 8-10 feuilles jusqu'à l'apparition de l'épi femelle a été marqué
pa-
une sécheresse très sévère durant le mois de Septembre (surtout la dernière décade);
OI-i
enregistré un total de 52,2mm en 6 jours. Globalement la pluviométrie n'a pas été
0
fa?
rable pour l'obtention de bons rendements.
3.2 Aperçu sur les maladies et les insectes
En utilisant les guides pratiques sur les maladies et insectes nuisibles du maïs
3r 10s De L,eon, 1986, Alejendro Ortega, 1987) un inventaire a été entrepris. Au semis,
iules ont été rencontrées dont les dégâts peuvent se traduire par l'arrêt de la
ination des graines. Elles ont i:ti; traitées au Furadan. Les dégâts causés par des
rix de moindre importance ont et4 aussi observés. En cours de végétation certains
ctes ont été identifiés ; il s'agit d'Héliothis zea (très répandu au moment de la
aison),
des pucerons certainement du genre Rhopalosiphium maidis et des termites
enre Microtermis.
* . . 1.
T Ë
Certains microorganismes fongiques ont été identifiés parmi lesquels on peut citer des
ta,:h~es folaires dues à Curvularia lunata et des brûlures de feuilles dues à Helminthos-
poriium maydis et Helminthosporium turcicum.
-
Mais malgré la présence de ces maladies fon-
giaques,
ces microorganismes ne constituent pas une menace pour les parcelles de maïs à
l
Paoskoto.J En outre, quelques très rares cas de plantes atteintes de M.S.V, transmise par
le:; Citadelles (Cicadulina Sp) ont (;tG enrcgi~tr~~s. On doit .i)porter, cependant une
atteintion toute particulière à ces nuisibles du maïs, surtout les maladies fongiques car
les :conditions d'humidité du Sahel sont propices au dével~~ppement des champignons et à
~
].a réalisation des infectionss lie[l en un laps de temps très court (Séré, 1984).
3.3 Analyse du sol
:
Les caractéristiques chimiques du sol d'expérimentation sont indiquées dans tableau
3. Le Ph (eau) est faiblement à franchement acide. Cette acidité sembl.e particulièrement
marquée aux 'horizons O-20cm et O-40cm,
zone de propagation de racines. Le sol est rela-
tivement bien pourvu en matière organique (MO) dans les vingt (20) premiers centimètres,
mais le stock de MO du sol baisse rapidement en profondeur jusqu'à de niveaux d'équili-
bre très médiocre. Cette diminution du taux de MO vient de ce que les seules restitutions
orfaniques aux sols dans les systèmes traditionnels sont celles des systèmes racinaires
dont:les tonnages sont faibles.
Lanote est un élément déterminant pour la croissance et I.e rendement des céréales et du
maïs en p rticulier. La dynamique de l'azote dans le sol est étroitement liée au statut
Li
organique'du sol. La carence chimique la plus fréquente des sols au Sénégal est celle du
phcsphore,
i:L y a rarement plus de 350mg de P205 total par kg de terre (Nicou, 1975).
Dansle sol de Paoskoto le phosphore total varie entre 213 et 270mg de P205 total par kg
de terre, 1
arespectivement aux horizons O-4Ocm et O-100cm. Ce qui confirme les résultats
obtenus p r Nicou (1975). Des teneurs en potasse échangeables entre 0,03 et 0,20meq/lOOg
de sfl, quoique basses peuvent être suffisantes au début de la mise en culture, pour les
besoins des plantes (Nicou, 1975). Dans le sol. de Paoskoto,
tes teneurs en potasse échan-
:r,eables v rient entre 0,026 et 0,137meq/100g,
donc comprises dans l'intervalle ci-dessus.
1
La capacité d'échange cationique du sol varie entre 1,44 et 1,29meq/lOOg de sol. En effet,
du fait de leur texture à dominante sableuse,
le horizons superficie!.ies du sol sont
,:aractérisées par une grande pauvreté qui s'explique par une surface colloïdale d'absorp-
tion'limitée à cause de la prédominante kaolinite et sesquioxydes (Pieri, 1989). Les taux
de càlciurn et de magnésium échangeables sont relativement faibles dans les horizons super-
ficielles (jusqu'à 40cm de profondeur) et concurrent (surtout Ca) à une diminution du Ph
dans ces horizons.
#Compte tenu de la grande variabilité des sols et du climat dans les zones de la maï-
sicuLture,' il est difficile et hasardeux de faire des généralisations. On gagnerait donc
5 étendre ces types d'analyses physico-chimique du sol et à implanter des essais de fer-
tilisation minérale du maïs pluvial dans Les régions et sites à vocation maïsicole.
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3.4 Rendement - grain
3.4.1 Recherche de l'élément le plus limitant du rendement
Les ,résultats de rendement reportés dans les tableaux 4 et 5 permettent de tirer
les conclusions suivantes :
~
- Le potassium a été le facteur le moins limitant du rendement @tant donné que les
rendements
sous les traitements 150 - 70 - 110 et 150 - 70 - 0 sont de 1298kg/ha et
344kg/ha soit une différence de 354kg/ha.
- L'azote a été un facteur :Limitant du rendement puisque l'on a une différence de
584kg/ha entre les traitements 150 - 70 - 110 et 0 - 70 - 110.
1
- Le phosphore a été le facteur limitant le pl1.1~ ’ 1 I -.:,y;~? dans les conditions de
culture du maïs à Paoskoto. Le traitement sans P(15(1--0 -110) a été même inférieur (au
plus
1
équi alent) au témoin sans engrais (O-O-O).onanoté une différence de 820kglha entre
153 ;- 70 - 110 et 150 - 0 - 110.
~
Les analyses de sol
reportées dans le tableau 3, aident à comprendre ces résultats.
La teneur en P205
(0,0057 à 0,013%,) est faible par rapport à la moyenne du Sénégal :
0,31~ a O,Cl5%, (Tourte, 1952). Cette faiblesse pourrait expliquer la très forte prépon-
dërance de l'action à dominante phosphatée. Par contre, le terrain d'expérimentation est
assdz bien pourvu en K20 : 0,026 à O,137meq/lOOg comparée aux valeurs courantes au
>énegal
.
: 0,03 à 0,2meq/lOOg
considérées comme suffisantes pour les besoins des plantes
(Sioou, $75).
~
Pour l'azote, les--analyses du sol nous manquent mais nous pouvons remarquer un rap-
port C/N de 12/1 qui caractérise la plupart des systèmes pédologiques stables. Ainsi la
teneur en matière organique (MO) est relativement élevée : 6% du sol ; cette MO a été
prob,ablem nt minéralisée par les agents microbiens du sol en présence d'un peu d'azote
e
minéral, libérant ainsi dans le sol des quantités importante de nitrate pouvant attein-
dr,z 60 à lOOkgN/ha après la première pluie (BLONDEL, 1971). Ce qui pourrait expliquer
la moindre prépondérance de l'action à dominante azotée, comparée à celle du phosphore.
1.
3.4.2 Interprétation graphique
~
Les éléments étudiés N,P, et K, figurent dans les formules proposées (tableau 2),
à de!s niveaux différents et variant pour l'azote (N) de 0 à 3OOkgN/ha, pour l'acide
phf,s~phori ue (P205) de 0 à 140kgP205/ha et pour la potasse (K20) de 0 à 220kgK20/ha.
L'in' I: erprétation graphique proposée consiste tout simplement à tracer la courbe
mo.Je)nne des rendements en fonction des quantités de chacun des éléments apportés. Il
convoient de signaler le fait que nous disposons pour le tri1
de ct)urbes de cinq (5)
points correspondant aux doses expérimentées. On peut objecter que La variation de
1: h $3 qmu e éliftment se fait sans que le deux (2) alitres gardent une même valeur. L'examen
de:; ~Courbes qui suivent nous permet toutefois d’estimer
c:; doses de N,P et K qui pro-
cuce~nt un rendement en grain optimum,
. , . 1.
~
‘T
.-
leau 4 : Effets de l'absence d'éléments fertilisants N-P-K sur le
rendement-grain du maïs (variété Synthétic C.)
Paoskoto 1990.
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!
b l e a 5
- : Effets des engrais NPK sur le rendement en grain (Kg/ha) et %
-y
d'augmentation par rapport au témoin sans engrais
Paoskoto 1990.
-
-
!
.I
1
!
!
ENGRAIS : Kg/ha
!Rendement-grain
!
!% d"augmentationi
-
!Tra:
N
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Kg/ha
!par rapport au T!
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K2°
!
!
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i
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!
!
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!
50
30
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!
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!
+ 35
!
!
!
250
30
40
!
!
!
!
!
!
1189
!
+102
!
!
!
50
110
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!
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!
+ 74
!
!
1
250
110
!
!
!
!
!
40
!
1008
!
+ 71
!
!
!
50
30
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!
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!
+ 55
!
!
!
!
!
!
!
!
250
30
180
!
1067
!
+ 81
!
!
!
50
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!
1525
!
+159
!
!
!
!
!
!
?
!
250
110
180
!
1003
!
+ 70
!
!
!
0
70
110
!
714
!
+ 21
!
!
!
300
!
!
!
f
!
70
110
!
1170
!
+ 99
!
1
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150
0
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!
478
!
- 19
!
?
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!
I
!
l
~!
150
140
110
!
869
!
+ 47
!
1
!
150
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0
!
944
!
+ 60
!
Il
1
,-
!
!
!
1'
II
!
150
70
220
!
1325
!
+125
!
l
!
150
70
110
!
1298
!
+120
!
!
!
!
!
!
f
0
0
0
!
589
!
0
!
! (Ti
-.
,in)
!
!
!
--
G r a p h i q u e 2 : Influence des éléments fertilisants N,P et K sur
le rendement-grain - l’aoskoto 1990
kg/ha
Kendi tu. graips
h 3~1 ha 140(
1 Of
1
lQO(
?
t-30(
‘2’5
??
60(
40(
oc
0
-
- - _---..-
c
30
70
110
140
d o s e s P205
-m-m--
-11
l
Le variations de rendements en fonct ion des trois (3) éléments N, P205 et K20,
sont représentés par les courbes indiquées dans le graphique 2. On peut les interpré-
terde la façon suivante :
-
'a courbe de N montre une légère augmentation du rendement avec l'accroissement
1
de doses ,de N jusqu'à un maximum qui se situerait aux environs de 150kgNlha. L'apport
de ]I5OkgN/ha procure des grains de rendement de 180 et de hlkg/ha par rapport aux doses
de 4 et 5OkgN/ha, respectivement. On serait tenté de ne pas apporter d'engrais azotés,
l
mais le maïs exige des quantités considérables d'éléments fettilisants, d'azote en par-
ticnlier ,: ses exportations se chiffrent à 30-50kgN/ha pour une récolte de 1000kg grain/
ha (FAO, 1968) et 100 à 150kgN/ha pour une récolte de 5000 à 6000kg grain/ha (PRASAD,
1379). Or les sols ne peuvent en général assurer qu'un peu plus de 20 à 35% des besoins
en ii, par, conséquent un apport substantiel de cet élément s'avère indispensable pour une
production au moins soutenue. IJn apport de 50 ou 15OkgN/ha (selon 9.e rendement ciblé)
nous sembl.e justifié, sans toutefois perdre de vue que des méthodes d'application de
L'azote (application localisée par exemple) doivent être investiguées pour une meilleure
efficacité! des engrais azotés.
- Lia courbe de P 0
révèle une réponse très nette du rendement aux doses croissan-
2 5
tes DDE phosphore. Le maximum de production est obtenu avec un apport de 70kgP205/ha envi-
ron #: on enregistre des gains
de rendement de 789 et 275kg/ha par rapport aux doses de
0 et 30kgP205/ha, rescpectivement.
Ce résultat corrobore celui reporté par Pieri (1986)
qui stipule qu'en Afrique comme à Madagascar,
la carence la plus fréquente est celle
Phosphaté~e ; cette carence nécessite, pour être corrigée, des doses modestes de phospho-
re :i 40 à 7OkgP205/ha en Afrique de l'ouest.
l
- La courbe de K20 montre une r~~ponse main:; ncttc ti11
lidenlent ;I~X doses croissan-
~
tes de K b Le maximum de rendement est obtenu par rapport de 220kgK20/ha avec un gain
2 -
de r'endement de 381kg/ha par rapport au traitement OK~O/'>;I.
On pourrait être tenté de ne
pas rappliquer d'engrais potassiques, mais il ne faut pas perdre de vue qu'à partir de la
deuxième année les ressources en K20 du sol pourraient s'avérer insuffisantes pour four-
nir :au
b
m ïs les quantités dont il a besoin. Un apport préventif d'une dose comprise
entre 40 et 1lOkgK O/ha nous semble dont parfaitement justifié.
2
~
3.4,.3 Analyse marginale portant sur un budget partiel
~
Sur la base des prix des engrais et du maïs-grain indiqués dans le tableau 6,
une
an.a$se marginale est faite. Dans cette analyse, ce qui importe ce sont les différences
r
ent le traitements plus que leurs valeurs absolues. En outre, les coûts qui ne varient
pas 'entre, traitements n'affecteront pas l.e calcul du taux marginal de rentabilité, par
conséquent ils ne sont pas considérés dans notre analyse. Les taux marginaux de rentabi-
lité~ de l'application de doses des trois (3) éléments fertilisants sont indiquées dans
le tableau 7. Dans cet essai, pour l'emploi du phosphore qui est le facteur le plus
limi~tant,
le taux marginal de rentabilité(TMR)
obtenu en passant de l'emploi de 0 à
Tableau 6 : Prix des engrais commerciaux et du Maïs-grain
- - - .-
-
!
!
!
!
Engrais
!Teneur en éléments ! Prix de L'unité* !
! commerciaux
! fertilisants
l
FCFA/kg
!
! et Maïs-grain !
!
!
!
!
t
!
-
!
!
t
t
! Urée
!
46%N
!
130
!
!
!
!
!
, Chlorure de ,
1
!
Potassium
!
60%K20
t
143
Super Phosph. !
!
Triple
!
45%P205
!
200
!
!
Maïs-grain
!
!
100
!
!
!
!
!
-
* Prix au producteur en 1988
NB
- : Exemple de calcul du taux marginal de rentabi ité (TMR)
bénéfice net
TMT =
x 100
Coût de l'engrais
99 900 - 71 400
x 100 = 438%
TMR de 0 à 50kgN/ha = I_ _--_---
l
6 500 - 0
+a
- bleap 7 : Taux marginaux de rentabilité des doses de N P205 et K20
--
?
!
!
!
I
!
, ilost
e’ Ni
Rendement ,
Coût de
,Prod. Rrut
!Bénéf. net
; Taux marginal *
!
kr
a I
kg/ha
i l'engrais 1
!
!
!
!
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1
FCFA
!
FCFA
!
!
>50%
! >lOO%
!
- - - h - -
!
!
!
!
!
!
!
714
!
0
!
71400 !
71400 !
-
!
-
!
1
!
!
!
!
!
(
51
1064
!
!
6500
!
106400 ,
99900
f
oui
I
oui
!
I 151
!
1183
! 19500
!
118300 !
98800 !
oui
!
oui
!
!
!
!
!
!
!
!
-.---q--
!
!
!
!
!
!
!
!
l
!
!
!
le
,N
Rendement ,
Coût de
,Prod. Brut
,Bénéf. net
;
Taux marginal *
l
1
kg/ha
; 1 'engrais ;
~.-
l
!
18
>5O%
; >lOO%
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!
FCFA
;
FCFA
l
FCFA
-
!
!
!'
!
!
1
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!
l
!
478
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0
!
47800 !
4781~ù !
-
!
-
!
l
I
!
, 3
!
992
'
!
6000
!
99200
;
93200
;
oui
oui
!
1267
! 14000
!
126700
!
112700
!
oui
oui
1'
l
, 11
-1
!
!~
1139
! 22000
1
113900
;
91900
;
non
non
!'
!
!
!
!
I
!
!
!
!
!
! .-
!
!
!
!
!
I
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-----+-
1
!
!
!
!
!
l
(DOS
le !
Rendement ,
Coût de
!Prod. Brut
,Bhnéf. net
! Taux marginal *
1
: K2
kglha
I l'engrais !
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1
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>50%
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3
I
; >lOO%
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FCFA
l
FCFA
l
FCFA
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!
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1
l
!
!
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!
94400
!
-
!
l
l
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1
; 4
!
94880
i
!
!
l
1006
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non
non
-8
l
!
! 11
I
1131
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113100
!
97370
1
non
!
non
!
!
112500
;
86760
;
!
!
; 18
25740
non
non
!
1125
l
!
!
!
l
!
!
l
k Taux marginal minimum fixé arbitrairement car jugé être incitatif à l'utilisa-
tidn des engrais par le paysans
@TO /ha est de 757% et celui obtenu en passant de 30 à 70kgP205fha est de 244%,
-rs 9 E le TMR obtenu en passant de 70 à llOkgP205/ha devient inférieur au taux
.imum de 50%. Par conséquent, de toutes les doses de P205, celle correspondant à
mplo
de 70kgP205/ha devrait Eaire l'objet de recommandatioc à formuler à l'agri-
teur
En effet la recommandation n'est pas (nécessairement) basée sur Le TMR le plus
'Vé .
our le paysan qui emploie des engrais phosphatés, un investissement dans les
.gpp /ha lui assure un taux de rentabilitf considérable, mais s'il se contentait de
.te s lution il perdrait l'occasion d'accroître son bénéfice à un taux de rentabilité
raya t
en investissant dans l'achat de 40kgP205 additionnels. La dose
de P205 qui
Icure un taux de rentabilité le plus intéressant est donc comprise entre 30 et 70kg/
Une interprétation similaire nous conduirait à recommander 50-15OkgN/ha et 40-110kg
Ifha, respectivement pour l'azote et le potassium. Toutefois pour K 0,
ces doses
2
,ttei nent un taux marginal minimum de 53%.
3 4.4 Analyse statistique
L s données obtenues sur le rendement-grain sont ana .I.ysées en util isant un modèle
regr ssion multiple (Cochran and Cox, 1957). L'équation du second degré qui définit
I rap arts input/output s'établit comme suit (l'interaction du 3e ordre étant négli-
!) :
??= 4.68 + 0.08N f 0.58P + O.llK - 0.31N2
- 0.48P2 + 0.02K2 - 0.49NP - 0.33NK +
0.23PK.
.te
quation relie les facteurs de production (N,P,K) au rendement de la culture. Le
ffic ient de détermination multiple RL = 0.69 trouvé par l'analyse, indique que 69%
la
arlation des valeurs de rendement observées sont expliquées par l'équation du
Ièle
D'autres facteurs de l'environnement (climant et fertilité! intrinsèque du sol)
Iven
être crédités de 31% de cette variation des valeurs de rendement.
#es dérivés partielles (par rapport à chaque élément) sont des équations qui éga-
'S à zéro et résolues simmultanémrnt permettent de déterminer les doses de N,P205 et
) pr )Curant des rendements maximuns (NDlAYII, 1988). Dans le
cas de cette étude ces
;es : lnt de 147kgN/ha,79kgP205/ha
et de 65kgK2O/ha.
Ces résultats sont en adéquation avec
LX t ouvés à partir de l'interprétation graphique rt ~I(X l',analyse marginale.
Toutefois,
qui est intéressant pour le paysan, ce n'est pas le rendement maximum mais plutôt le
idem .nt qui procure le maximum de profit. On doit signaler cependant qu'il ne s'agit
; si Iplement de rechercher à augmenter les rendements de façon à obtenir des profits
lédi .ts pour une dépense d'investissement minimum mais plus profondément d'approcher
Pot ntiel des rendements élevés pendant une période indifinie.
. . . /.
c
1
1
Coriclusion
des études de fumures entreprises antérieurement ont mis en évidence la néces-
1~
:é d ~c?tudier de formules d'engrais atlapt~~rs aux principaux types de sol et le dan-
. d'utiliser une formule passe-partout, comme cela se pratique à nos jours.
es essais que nous avons initiés n'ont pu être ..!lplantés que dans une seule
:ali é cette année à raison de diverses contraintes rencontrées. Ils ont permis
ltefa is de montrer que le phophore est le plus imnortnnt facteur qui limite le ren-
lent dans le sol du paysan de Paoskoto. Sans apport de P205, les rendements peuvent
.e d8
4OOkg/ha. On peut multiplier ce chiffre par 2 à 3 en apportant 70kgP205lha
1s fl rme de superphosphate triple. I,'azotc est ensuite 1'élEment qui limite Le ren-
lent si le phosphore n'est pas un facteur limitant ; l'azote (lSOkgN/ha) fournit une
;men ation assez subtantielle du rendement. Le potassium serait le facteur le moins
lita. t du rendement dans ce sol, toutefois il serait souhaitable d'envisager un ap-
't P eventif de cet élément. Pour Le csc :::lrticulier de ce sol de Paoskoto on pour-
.t rj commander au paysan l'emploi de 150-70-110 d'engrais N-P-K à partir de notre
a
IlYSl
. Cependant ces résultats nécessitent confirmation et extension à différents
t
bes te sol et zones écologiques.
a mise en place d'un réseau dense d'essais multilocaux avec un dispositif com-
,é r( tatif central ("Central Composite Design"), le contrôle de ces expériences et
Pr1 spections en plein champs au moyen de diagnostique foliaire et d'analyse du sol,
'met; raient de collecter une masse considérable de données.
1 ne carte des fumures pourrait être tracèe pour délimiter des grandes zones de
n
rit: on, pour lesquelles des formules adaptées seraient seules susceptibles de four-
n
de:
augmentations de rendement certaines et constantes, non seulement pour le maïs
m
s a1 ssi toutes les autres céréales.
Références
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lize program, CIMMYT.
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1 tt10<
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inég:
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?Union du sous-comité Ouest-Africain de correl&iLion de sols pour l'évolution
: 1'2
snagement des ressources en sol. Dakar 20 Février - 2 Mars 1975.
)C. 1
IA - 23~.
8-
.éri:
7
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JM,
2mbey-Sénégal.
9-
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7
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: milL’ isu Sénégal.
inalt?lS du CRA de Bambey au Sénégal. Bulletin Agronomique no8 Septembre 1953. 24~.
-
:::+TUT SEXEGALAIS DE
PRO<JET USAID/ISRA
.WFERCHES AGRICOLES (ISRA)
SUR L.A RECHERCHE AGRICOLE
Au SENEGAL (SAR II)
---...-...--
-----------
Rapport Provisoire
Recherche de formules'd'engrais
N-P-K pour la
culture du maïs pluvial
par
Mamadou Ndiaye
Ibrahima Dioum
Ganda Dème
Secteur Centre Sud
Station de Nioro
BP 17 NZORO-DU-RIP
Avant - Propos
Celte étude est menée dans le cadre d'initiation d'une partie du programme phyto-
nie SUT le maïs pluvial entrepris à la Station TSRA de NIORO. EIle a été financée
-
-
l'USAI dans le cadre du Projet LlSAll)/lSliA sur La Recherche Agricole au Sénégal
II>,
2 qui nous exprimons nos remerciements.
.
Cl Intrpduction - Objectif
Le mais était cultivé autour des cases, mais depuis quelques années sa culture se
t en' plein champ grâce aux résultats déjà très prometteurs obtenus par la recherche
onomique (surtout en matière de génétique et d'amélioration du maïs pluvial et aussi
:e à l'encadrement fourni par les Sociétés de Développement dans les régions de :
uinchor, Kolda, Tambacounda, Kaolack et Fatick.
~
Cependant,
l'aspect agronomique de la cl11 tut-c du !ilaïb. ,iluvi31 n'a pas été explore
nême degré que l'a été l'aspect genétique et amélioration. Cette situation se traduit
l'introduction du matériel végétal en milieu paysan :~vec des techniques culturales
>erm ttant pas souvent l'expression du potentiel optimum du rendement ou tout simple-
e
c inappropriées.
L'o'bjectif de l'expérimentation est de rechercher I.es doses optimales en éléments
ilisants N,P, etK,pour les productions du maïs pluvial dans le cadre d'une rotation
Lhidc-Maïs.
1:1
Materie et méthode
L'essai a été implanté à Paoskoto (Département de Nioro) sur un sol de type ferru-
IUX tropical avec tâches et concrétions ferrugineuses, sur sab.Le ou grés sablo-
ileux,
et cuirasse pouvant afleurer (Piéri, 1969). L'essai a été conduit dans le
:e d une rotation Arachide - blaïs. C'est ainsi que cette annee le précédent cultural
1
la varihté d'arachide 73-33.
Le dispositif expérimental est un arrangement composé rotatiF central ("Central
cc posite Design") basé sur l'hypothèse selon LaquelLe la réponse de surface peut être
1’E rése tée par un polynôme du second degré en dessous (Cochran and Cox, 1957).
y 5 b(, + blQN + b2P + b3K + b4N2 + b5R2 + b6K2 + b7NP + bgNK + b9PK
S,P,
et K, représentent les doses respectives d'azote, de phosphore et de potassium
2ù b ,....... ..bg sont les cœfficients du polynome du second degré.
4
doses d'engrais de trois éléments : N,P, et K, sont indiquées dans le tableau 1.
Les essais factoriels sont souvent utilisés en matière de recherche sur la fert i-
:i ation de cultures. Cependant le dispositif factoriel aboutit à un nombre excessif
de traitements
lorsque
1 e nombre de facteurs ou de niveaux augmente.
. . . /.
Tableau 4 : Effets de l’absence d’éléments feti.1 isants N-P-K .sur le
rendement-grain du maïs (variété Synthétic C
Paoskoto 1990
I
,
1
Eléments fertilisants
!
!Kendement-grain !
!-------
l
1
N
Kg/ha
!
'2'5
K2°
!
l
~~ -
!
I
!
!
150
70
110
1298
l
!
!
0
70
110
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!
150
0
110
478
!
!
150
70
0
944
I
0
0
0
589
Tableau 5 : Effets des engrais NPK sur le rendement en grain (Kg/ha) et %
d’augmentation par rapport au témoin sans engrais
Paoskoto 1990.
I-
l
l
1
1-!
No
ENGRAIS :
kg/ha
IRendt.-grain
i % d’augmenta- i
!
iterhent,
N
p,oc
K?O
, t ion/Témoin
l
Kglha
,
L J
L.
.-
!
!
!
!
1
!
50
30
40
!
787
!
+ 35
!
2
!
250
30
40
!
1189
l
-t102
!
3
!
50
110
40
!
1025
!
-t 74
!
250
110
40
1
1008
!
+ 71
1
4
!
911
1
-t 55
I
5'
!
50
30
180
250
30
180
1067
6
!
!
-t 81
!
7
!
50
110
i 80
15.
l
t159
!
8
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250
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Tableau 1 : Doses d'engrais
Eléments fertilisants
1
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CO hran et Cox (1957) ont reporté un dispositif central et rotatif qui donnait un
C
k
nombre total de traitement de 2
+ 2k + 1 (où k = nombre de facteurs). Le centre de ce
di$positif est répété six (6) fois pour avoir la même erreur standard des points équi-
distants du point central (c'est Ii dire une meilleure précision pour ,l'extension du
l
F,aramètre étudié par la réponse surface).
I.es différents traitement indiqués dans le tableau 2 sont identifiés par un code com-
pris entre -1,682 et +1,682. Le traitement (O,O,O) est le centre du dispositif.
~
Tableau 2 : Matrice de traitements de l'essai
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Doses d'engrais
Echel.le codifiée
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t-;~(.t.io~i~l!; cn 20';/ ;III scmi.s, 40% au
>7< 1 ! jori* et 40% au 41e jour. Le phospl~orc et
IC potassiitm sont app~~rtes en une seule
fci.$ au semis sous formes de supertriple (45% P205)
et de chlorure de potassium (60%
li.$ 1) res ectivement.
E1
Chaque parcelle expérimentale est composée de 8 lignes de IOm de long et de 6,30m
de 1’ arge. Les écartements sont de 0,90m entre lignes et 0,25 entre poquets sur la ligne.
Le matériel végétal utilisé est la variété synthétique C d'un cycle de 90 jours
(SC :m is à la récolte).
Le labour avec reprise a été réalisé au début de cycle sur une profondeur de 20 -
25,
. Il a été suivi d'un hersage. Le semis a été effectué à plat à raison de 3 graines/
po< et et le démariage à un pied par poquet a tté effectué 15 jours après la levée.
Des analyses chimiques du sol. ont été effectuées avant l'implantation de l'essai.
Del1X prélevements de tissus de la plante ont ÉtÉ effectués au hasard sur chaque parcelle
\\a L’a floraison femelle (feuille de l'épi) et à la rGcoite ( ;lilles, tiges, graines et
rai Ei es), pour déterminer les prélèvements de N,P, et K, en tant que mesure de la nutri-
tic)I+l disponible pour la production de ces organes. Dix feiiilles ont été prélèvées au
ha:sa rd à l'intérieur de chaque parcelle.
11:
Résultats et Discussions
3.1 ~Aperçu sur la pluviométrie
La pluviométrie à Paoskoto (graphique 1) a éte marquée par une première pluie de
17r
tombée le 20 Juin suivie d'une dernière décade du mois très sèche. L'hivernage a
rec
lement démarré le 4 $Juillet avec 18,6mm d'eau. Cependant le mois de Juillet a été
ari
sé : '72,lmm en 9 jours. L'essai a été semé le 26 Juillet dans des conditions d'humi-
dii
ayant permis une bonne levée. Le mois d'Août a été relativement bien arrosé :
23
3mm en 1.3 jours : ce qui a permis une bonne croissance de plantes jusqu'au stade 6-
8
uilles. Le stade 8-10 feuilles jusqu'à l'apparition de l'épi femelle a été marqué
pa-
une sécheresse très sévère durant le mois de Septembre (surtout la dernière décade);
OI-i
enregistré un total de 52,2mm en 6 jours. Globalement la pluviométrie n'a pas été
0
fa?
rable pour l'obtention de bons rendements.
3.2 Aperçu sur les maladies et les insectes
En utilisant les guides pratiques sur les maladies et insectes nuisibles du maïs
3r 10s De L,eon, 1986, Alejendro Ortega, 1987) un inventaire a été entrepris. Au semis,
iules ont été rencontrées dont les dégâts peuvent se traduire par l'arrêt de la
ination des graines. Elles ont i:ti; traitées au Furadan. Les dégâts causés par des
rix de moindre importance ont et4 aussi observés. En cours de végétation certains
ctes ont été identifiés ; il s'agit d'Héliothis zea (très répandu au moment de la
aison),
des pucerons certainement du genre Rhopalosiphium maidis et des termites
enre Microtermis.
* . . 1.
T Ë
Certains microorganismes fongiques ont été identifiés parmi lesquels on peut citer des
ta,:h~es folaires dues à Curvularia lunata et des brûlures de feuilles dues à Helminthos-
poriium maydis et Helminthosporium turcicum.
-
Mais malgré la présence de ces maladies fon-
giaques,
ces microorganismes ne constituent pas une menace pour les parcelles de maïs à
l
Paoskoto.J En outre, quelques très rares cas de plantes atteintes de M.S.V, transmise par
le:; Citadelles (Cicadulina Sp) ont (;tG enrcgi~tr~~s. On doit .i)porter, cependant une
atteintion toute particulière à ces nuisibles du maïs, surtout les maladies fongiques car
les :conditions d'humidité du Sahel sont propices au dével~~ppement des champignons et à
~
].a réalisation des infectionss lie[l en un laps de temps très court (Séré, 1984).
3.3 Analyse du sol
:
Les caractéristiques chimiques du sol d'expérimentation sont indiquées dans tableau
3. Le Ph (eau) est faiblement à franchement acide. Cette acidité sembl.e particulièrement
marquée aux 'horizons O-20cm et O-40cm,
zone de propagation de racines. Le sol est rela-
tivement bien pourvu en matière organique (MO) dans les vingt (20) premiers centimètres,
mais le stock de MO du sol baisse rapidement en profondeur jusqu'à de niveaux d'équili-
bre très médiocre. Cette diminution du taux de MO vient de ce que les seules restitutions
orfaniques aux sols dans les systèmes traditionnels sont celles des systèmes racinaires
dont:les tonnages sont faibles.
Lanote est un élément déterminant pour la croissance et I.e rendement des céréales et du
maïs en p rticulier. La dynamique de l'azote dans le sol est étroitement liée au statut
Li
organique'du sol. La carence chimique la plus fréquente des sols au Sénégal est celle du
phcsphore,
i:L y a rarement plus de 350mg de P205 total par kg de terre (Nicou, 1975).
Dansle sol de Paoskoto le phosphore total varie entre 213 et 270mg de P205 total par kg
de terre, 1
arespectivement aux horizons O-4Ocm et O-100cm. Ce qui confirme les résultats
obtenus p r Nicou (1975). Des teneurs en potasse échangeables entre 0,03 et 0,20meq/lOOg
de sfl, quoique basses peuvent être suffisantes au début de la mise en culture, pour les
besoins des plantes (Nicou, 1975). Dans le sol. de Paoskoto,
tes teneurs en potasse échan-
:r,eables v rient entre 0,026 et 0,137meq/100g,
donc comprises dans l'intervalle ci-dessus.
1
La capacité d'échange cationique du sol varie entre 1,44 et 1,29meq/lOOg de sol. En effet,
du fait de leur texture à dominante sableuse,
le horizons superficie!.ies du sol sont
,:aractérisées par une grande pauvreté qui s'explique par une surface colloïdale d'absorp-
tion'limitée à cause de la prédominante kaolinite et sesquioxydes (Pieri, 1989). Les taux
de càlciurn et de magnésium échangeables sont relativement faibles dans les horizons super-
ficielles (jusqu'à 40cm de profondeur) et concurrent (surtout Ca) à une diminution du Ph
dans ces horizons.
#Compte tenu de la grande variabilité des sols et du climat dans les zones de la maï-
sicuLture,' il est difficile et hasardeux de faire des généralisations. On gagnerait donc
5 étendre ces types d'analyses physico-chimique du sol et à implanter des essais de fer-
tilisation minérale du maïs pluvial dans Les régions et sites à vocation maïsicole.
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3.4 Rendement - grain
3.4.1 Recherche de l'élément le plus limitant du rendement
Les ,résultats de rendement reportés dans les tableaux 4 et 5 permettent de tirer
les conclusions suivantes :
~
- Le potassium a été le facteur le moins limitant du rendement @tant donné que les
rendements
sous les traitements 150 - 70 - 110 et 150 - 70 - 0 sont de 1298kg/ha et
344kg/ha soit une différence de 354kg/ha.
- L'azote a été un facteur :Limitant du rendement puisque l'on a une différence de
584kg/ha entre les traitements 150 - 70 - 110 et 0 - 70 - 110.
1
- Le phosphore a été le facteur limitant le pl1.1~ ’ 1 I -.:,y;~? dans les conditions de
culture du maïs à Paoskoto. Le traitement sans P(15(1--0 -110) a été même inférieur (au
plus
1
équi alent) au témoin sans engrais (O-O-O).onanoté une différence de 820kglha entre
153 ;- 70 - 110 et 150 - 0 - 110.
~
Les analyses de sol
reportées dans le tableau 3, aident à comprendre ces résultats.
La teneur en P205
(0,0057 à 0,013%,) est faible par rapport à la moyenne du Sénégal :
0,31~ a O,Cl5%, (Tourte, 1952). Cette faiblesse pourrait expliquer la très forte prépon-
dërance de l'action à dominante phosphatée. Par contre, le terrain d'expérimentation est
assdz bien pourvu en K20 : 0,026 à O,137meq/lOOg comparée aux valeurs courantes au
>énegal
.
: 0,03 à 0,2meq/lOOg
considérées comme suffisantes pour les besoins des plantes
(Sioou, $75).
~
Pour l'azote, les--analyses du sol nous manquent mais nous pouvons remarquer un rap-
port C/N de 12/1 qui caractérise la plupart des systèmes pédologiques stables. Ainsi la
teneur en matière organique (MO) est relativement élevée : 6% du sol ; cette MO a été
prob,ablem nt minéralisée par les agents microbiens du sol en présence d'un peu d'azote
e
minéral, libérant ainsi dans le sol des quantités importante de nitrate pouvant attein-
dr,z 60 à lOOkgN/ha après la première pluie (BLONDEL, 1971). Ce qui pourrait expliquer
la moindre prépondérance de l'action à dominante azotée, comparée à celle du phosphore.
1.
3.4.2 Interprétation graphique
~
Les éléments étudiés N,P, et K, figurent dans les formules proposées (tableau 2),
à de!s niveaux différents et variant pour l'azote (N) de 0 à 3OOkgN/ha, pour l'acide
phf,s~phori ue (P205) de 0 à 140kgP205/ha et pour la potasse (K20) de 0 à 220kgK20/ha.
L'in' I: erprétation graphique proposée consiste tout simplement à tracer la courbe
mo.Je)nne des rendements en fonction des quantités de chacun des éléments apportés. Il
convoient de signaler le fait que nous disposons pour le tri1
de ct)urbes de cinq (5)
points correspondant aux doses expérimentées. On peut objecter que La variation de
1: h $3 qmu e éliftment se fait sans que le deux (2) alitres gardent une même valeur. L'examen
de:; ~Courbes qui suivent nous permet toutefois d’estimer
c:; doses de N,P et K qui pro-
cuce~nt un rendement en grain optimum,
. , . 1.
~
‘T
.-
leau 4 : Effets de l'absence d'éléments fertilisants N-P-K sur le
rendement-grain du maïs (variété Synthétic C.)
Paoskoto 1990.
.
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Eléments fertilisants
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! Rendement-grain !
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- : Effets des engrais NPK sur le rendement en grain (Kg/ha) et %
-y
d'augmentation par rapport au témoin sans engrais
Paoskoto 1990.
-
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+ 81
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+159
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G r a p h i q u e 2 : Influence des éléments fertilisants N,P et K sur
le rendement-grain - l’aoskoto 1990
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h 3~1 ha 140(
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d o s e s P205
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-11
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Le variations de rendements en fonct ion des trois (3) éléments N, P205 et K20,
sont représentés par les courbes indiquées dans le graphique 2. On peut les interpré-
terde la façon suivante :
-
'a courbe de N montre une légère augmentation du rendement avec l'accroissement
1
de doses ,de N jusqu'à un maximum qui se situerait aux environs de 150kgNlha. L'apport
de ]I5OkgN/ha procure des grains de rendement de 180 et de hlkg/ha par rapport aux doses
de 4 et 5OkgN/ha, respectivement. On serait tenté de ne pas apporter d'engrais azotés,
l
mais le maïs exige des quantités considérables d'éléments fettilisants, d'azote en par-
ticnlier ,: ses exportations se chiffrent à 30-50kgN/ha pour une récolte de 1000kg grain/
ha (FAO, 1968) et 100 à 150kgN/ha pour une récolte de 5000 à 6000kg grain/ha (PRASAD,
1379). Or les sols ne peuvent en général assurer qu'un peu plus de 20 à 35% des besoins
en ii, par, conséquent un apport substantiel de cet élément s'avère indispensable pour une
production au moins soutenue. IJn apport de 50 ou 15OkgN/ha (selon 9.e rendement ciblé)
nous sembl.e justifié, sans toutefois perdre de vue que des méthodes d'application de
L'azote (application localisée par exemple) doivent être investiguées pour une meilleure
efficacité! des engrais azotés.
- Lia courbe de P 0
révèle une réponse très nette du rendement aux doses croissan-
2 5
tes DDE phosphore. Le maximum de production est obtenu avec un apport de 70kgP205/ha envi-
ron #: on enregistre des gains
de rendement de 789 et 275kg/ha par rapport aux doses de
0 et 30kgP205/ha, rescpectivement.
Ce résultat corrobore celui reporté par Pieri (1986)
qui stipule qu'en Afrique comme à Madagascar,
la carence la plus fréquente est celle
Phosphaté~e ; cette carence nécessite, pour être corrigée, des doses modestes de phospho-
re :i 40 à 7OkgP205/ha en Afrique de l'ouest.
l
- La courbe de K20 montre une r~~ponse main:; ncttc ti11
lidenlent ;I~X doses croissan-
~
tes de K b Le maximum de rendement est obtenu par rapport de 220kgK20/ha avec un gain
2 -
de r'endement de 381kg/ha par rapport au traitement OK~O/'>;I.
On pourrait être tenté de ne
pas rappliquer d'engrais potassiques, mais il ne faut pas perdre de vue qu'à partir de la
deuxième année les ressources en K20 du sol pourraient s'avérer insuffisantes pour four-
nir :au
b
m ïs les quantités dont il a besoin. Un apport préventif d'une dose comprise
entre 40 et 1lOkgK O/ha nous semble dont parfaitement justifié.
2
~
3.4,.3 Analyse marginale portant sur un budget partiel
~
Sur la base des prix des engrais et du maïs-grain indiqués dans le tableau 6,
une
an.a$se marginale est faite. Dans cette analyse, ce qui importe ce sont les différences
r
ent le traitements plus que leurs valeurs absolues. En outre, les coûts qui ne varient
pas 'entre, traitements n'affecteront pas l.e calcul du taux marginal de rentabilité, par
conséquent ils ne sont pas considérés dans notre analyse. Les taux marginaux de rentabi-
lité~ de l'application de doses des trois (3) éléments fertilisants sont indiquées dans
le tableau 7. Dans cet essai, pour l'emploi du phosphore qui est le facteur le plus
limi~tant,
le taux marginal de rentabilité(TMR)
obtenu en passant de l'emploi de 0 à
Tableau 6 : Prix des engrais commerciaux et du Maïs-grain
- - - .-
-
!
!
!
!
Engrais
!Teneur en éléments ! Prix de L'unité* !
! commerciaux
! fertilisants
l
FCFA/kg
!
! et Maïs-grain !
!
!
!
!
t
!
-
!
!
t
t
! Urée
!
46%N
!
130
!
!
!
!
!
, Chlorure de ,
1
!
Potassium
!
60%K20
t
143
Super Phosph. !
!
Triple
!
45%P205
!
200
!
!
Maïs-grain
!
!
100
!
!
!
!
!
-
* Prix au producteur en 1988
NB
- : Exemple de calcul du taux marginal de rentabi ité (TMR)
bénéfice net
TMT =
x 100
Coût de l'engrais
99 900 - 71 400
x 100 = 438%
TMR de 0 à 50kgN/ha = I_ _--_---
l
6 500 - 0
+a
- bleap 7 : Taux marginaux de rentabilité des doses de N P205 et K20
--
?
!
!
!
I
!
, ilost
e’ Ni
Rendement ,
Coût de
,Prod. Rrut
!Bénéf. net
; Taux marginal *
!
kr
a I
kg/ha
i l'engrais 1
!
!
!
!
FCAF
1
FCFA
!
FCFA
!
!
>50%
! >lOO%
!
- - - h - -
!
!
!
!
!
!
!
714
!
0
!
71400 !
71400 !
-
!
-
!
1
!
!
!
!
!
(
51
1064
!
!
6500
!
106400 ,
99900
f
oui
I
oui
!
I 151
!
1183
! 19500
!
118300 !
98800 !
oui
!
oui
!
!
!
!
!
!
!
!
-.---q--
!
!
!
!
!
!
!
!
l
!
!
!
le
,N
Rendement ,
Coût de
,Prod. Brut
,Bénéf. net
;
Taux marginal *
l
1
kg/ha
; 1 'engrais ;
~.-
l
!
18
>5O%
; >lOO%
!
!
FCFA
;
FCFA
l
FCFA
-
!
!
!'
!
!
1
1
!
l
!
478
1
0
!
47800 !
4781~ù !
-
!
-
!
l
I
!
, 3
!
992
'
!
6000
!
99200
;
93200
;
oui
oui
!
1267
! 14000
!
126700
!
112700
!
oui
oui
1'
l
, 11
-1
!
!~
1139
! 22000
1
113900
;
91900
;
non
non
!'
!
!
!
!
I
!
!
!
!
!
! .-
!
!
!
!
!
I
!
!
-----+-
1
!
!
!
!
!
l
(DOS
le !
Rendement ,
Coût de
!Prod. Brut
,Bhnéf. net
! Taux marginal *
1
: K2
kglha
I l'engrais !
!
1
!
>50%
!
1 kg
3
I
; >lOO%
!
FCFA
l
FCFA
l
FCFA
!
I
!
-!
!
1
1
l
!
!
!
944
0
94400
!
94400
!
-
!
l
l
100600
1
; 4
!
94880
i
!
!
l
1006
5720
non
non
-8
l
!
! 11
I
1131
15730
113100
!
97370
1
non
!
non
!
!
112500
;
86760
;
!
!
; 18
25740
non
non
!
1125
l
!
!
!
l
!
!
l
k Taux marginal minimum fixé arbitrairement car jugé être incitatif à l'utilisa-
tidn des engrais par le paysans
@TO /ha est de 757% et celui obtenu en passant de 30 à 70kgP205fha est de 244%,
-rs 9 E le TMR obtenu en passant de 70 à llOkgP205/ha devient inférieur au taux
.imum de 50%. Par conséquent, de toutes les doses de P205, celle correspondant à
mplo
de 70kgP205/ha devrait Eaire l'objet de recommandatioc à formuler à l'agri-
teur
En effet la recommandation n'est pas (nécessairement) basée sur Le TMR le plus
'Vé .
our le paysan qui emploie des engrais phosphatés, un investissement dans les
.gpp /ha lui assure un taux de rentabilitf considérable, mais s'il se contentait de
.te s lution il perdrait l'occasion d'accroître son bénéfice à un taux de rentabilité
raya t
en investissant dans l'achat de 40kgP205 additionnels. La dose
de P205 qui
Icure un taux de rentabilité le plus intéressant est donc comprise entre 30 et 70kg/
Une interprétation similaire nous conduirait à recommander 50-15OkgN/ha et 40-110kg
Ifha, respectivement pour l'azote et le potassium. Toutefois pour K 0,
ces doses
2
,ttei nent un taux marginal minimum de 53%.
3 4.4 Analyse statistique
L s données obtenues sur le rendement-grain sont ana .I.ysées en util isant un modèle
regr ssion multiple (Cochran and Cox, 1957). L'équation du second degré qui définit
I rap arts input/output s'établit comme suit (l'interaction du 3e ordre étant négli-
!) :
??= 4.68 + 0.08N f 0.58P + O.llK - 0.31N2
- 0.48P2 + 0.02K2 - 0.49NP - 0.33NK +
0.23PK.
.te
quation relie les facteurs de production (N,P,K) au rendement de la culture. Le
ffic ient de détermination multiple RL = 0.69 trouvé par l'analyse, indique que 69%
la
arlation des valeurs de rendement observées sont expliquées par l'équation du
Ièle
D'autres facteurs de l'environnement (climant et fertilité! intrinsèque du sol)
Iven
être crédités de 31% de cette variation des valeurs de rendement.
#es dérivés partielles (par rapport à chaque élément) sont des équations qui éga-
'S à zéro et résolues simmultanémrnt permettent de déterminer les doses de N,P205 et
) pr )Curant des rendements maximuns (NDlAYII, 1988). Dans le
cas de cette étude ces
;es : lnt de 147kgN/ha,79kgP205/ha
et de 65kgK2O/ha.
Ces résultats sont en adéquation avec
LX t ouvés à partir de l'interprétation graphique rt ~I(X l',analyse marginale.
Toutefois,
qui est intéressant pour le paysan, ce n'est pas le rendement maximum mais plutôt le
idem .nt qui procure le maximum de profit. On doit signaler cependant qu'il ne s'agit
; si Iplement de rechercher à augmenter les rendements de façon à obtenir des profits
lédi .ts pour une dépense d'investissement minimum mais plus profondément d'approcher
Pot ntiel des rendements élevés pendant une période indifinie.
. . . /.
c
1
1
Coriclusion
des études de fumures entreprises antérieurement ont mis en évidence la néces-
1~
:é d ~c?tudier de formules d'engrais atlapt~~rs aux principaux types de sol et le dan-
. d'utiliser une formule passe-partout, comme cela se pratique à nos jours.
es essais que nous avons initiés n'ont pu être ..!lplantés que dans une seule
:ali é cette année à raison de diverses contraintes rencontrées. Ils ont permis
ltefa is de montrer que le phophore est le plus imnortnnt facteur qui limite le ren-
lent dans le sol du paysan de Paoskoto. Sans apport de P205, les rendements peuvent
.e d8
4OOkg/ha. On peut multiplier ce chiffre par 2 à 3 en apportant 70kgP205lha
1s fl rme de superphosphate triple. I,'azotc est ensuite 1'élEment qui limite Le ren-
lent si le phosphore n'est pas un facteur limitant ; l'azote (lSOkgN/ha) fournit une
;men ation assez subtantielle du rendement. Le potassium serait le facteur le moins
lita. t du rendement dans ce sol, toutefois il serait souhaitable d'envisager un ap-
't P eventif de cet élément. Pour Le csc :::lrticulier de ce sol de Paoskoto on pour-
.t rj commander au paysan l'emploi de 150-70-110 d'engrais N-P-K à partir de notre
a
IlYSl
. Cependant ces résultats nécessitent confirmation et extension à différents
t
bes te sol et zones écologiques.
a mise en place d'un réseau dense d'essais multilocaux avec un dispositif com-
,é r( tatif central ("Central Composite Design"), le contrôle de ces expériences et
Pr1 spections en plein champs au moyen de diagnostique foliaire et d'analyse du sol,
'met; raient de collecter une masse considérable de données.
1 ne carte des fumures pourrait être tracèe pour délimiter des grandes zones de
n
rit: on, pour lesquelles des formules adaptées seraient seules susceptibles de four-
n
de:
augmentations de rendement certaines et constantes, non seulement pour le maïs
m
s a1 ssi toutes les autres céréales.
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