Toutes 1~s pl:ï;te:: cultiv&s poux...

Toutes 1~s pl:ï;te:: cultiv&s poux l~alinentation humaine et animale,,
cultures vivriér~s)ou 5, des fins ind.uStri@lli>S et comm2rciLles
t plnntes oïéa~;induse: s,à ,parfum,mCdicinzles)proviennent
toujours :le
scmences,au sons 1~ plus larg2,qui sont lc jg~lus souvent des grzinr!sl,
n::is qui p..;uvt;nt Stre aussi des parties de fruits,des .fra@lonts do
l';Lpyw2il végétatif Crion do la plnnto(tige~;,f~uilles,bo~~~~o~~:~)
ou xoutsrr~in(bulbes,rhizones,tubercul~s)
1;s. ~cm2ncc +1.02tionnée rCr;ultu de 1 tsp$icstion des principes moder-
nes de In, &n~ltiqu.c et de la solection variétale 2k la mise 2-u point
de vari.Ztés de valeur culturalc supkieurc.
Les var.iGtGs sc~lection&ca misos 4 la disposition des agriculteurs
saur assurer ctrk production qui corrzapondc S leurs objectifs tant
quantitatifs 1y2uc qulitatifs 9 dans une r&ion tlonn&,doivent rGpondr<:
3, cztains criterou:
L1i.dentitC
Crit6rc qui Formet do distingwr une variété de toute
,autre d'une m&ic cspke en utili snnt unc comb:kwison de carzct&~s
propres <& cctto vzrl.Gté et à elle seule.
Le ratrteriel v@>tz,l mis h la disposition des agriculteurs est l'::bo~-
tic;sG;ient d'un long travail de recherche,d'exl3e'rinen-tntion et de
mk~ltiglicntior. de 12 i2art de l'Institut Si~nr'gp,lai s de ~cche:?ches Ogre
noniques,*Ce trnvail minutieux aboutit 2 la livraison,au ??inist&o du
Developpem;:n-t E;ural,do sondnces dr, Paso qui sont multipliées puis
diffusses pzr Le:: Soci&t<s de &vclop,:ement sous le contr8le du
SCrviCd Scm,incicr X2.tionc21.
Le trmmil rlct 1'131L': sc: dc?roule en trais phasozo
- Ln salcction,
- L~expSrimentaticn,
- Ln cons;.rvation ,712s souc!ws(ou talons) dl'origine et la produc-
tion des semences de base,
jy, SjL~("Jqq-ON
2 g:lrtir de differentx critéres,tels llcdnptation à l'&o
logie et notamment h la secherosse,lc rondemont,la résistance aux
ITi~l2di~~ et 2ux ins:2ct;spla valeur nutritionwllc etc,lo travzil dc
seloction c0nsi.~:-k 5 creer xn m7.tcricl vegGta1. noweau, soit 5 partir
~l'&cotypes locaux ou cultivars,soit à partir dfintroduction do
I~Ctrnngecr pour Iwcttiquer des tests de comporkment ou organiser des
croisements ce qui dolwe un capital de :;Enen,


-2.
L"expérimentation qui doit confirmer 1,s. valeur du mate-
rie1 vc$?t:;l cr6e pex l'obtentc-ur so pratique en station d'abord puis on
milieu rural :2vec un double objectif:
a) La d6tarmination do l'aire optimum de culture de la vzrietd propo-
sec compnre~tivvmcnt au tc'moin local,
b) Fai.rc wqw5ri.r aux cultivstcurs,par eux m%mes,uno idëe objective
des qualitë;: ot dos perforTnances du materiel propos&.
A le fin de cette pt'riodc dc: prkulgerisation uno concertation ~XX le;::
So&t&s d,: devel0;J:;zmznt v,a aboutir 9 l'homologation de la variétE ot 3,
1'4t0,blisscment d'un2 charte variétalc des multiplications,
LA PROJUCTIOIJ ïXS~~:Xi'~~WXS
-
.A;- :E THEORIQUE
1.c mzteriel vdg4-M qui doit ^utrc mis
h la disposition des a:g5cultcurs va btre obtenu par :~ulti~lications,eclon
un schéma rigoureux,& prtir U:S plzltes initiales détenues par ltobtent~tiur
4',u S&+J--l z'Ispd.A c& seul dv'tenteur des plantes initiales.
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a) Jéfinitions.
Elle provient d'un certain stade de multipli-
cation ilc:; .,emence:< ,lont lrori@nc premi&e est la récolta gro.-
duite par les ;>lantes ir:itinlcs détenues et conservées par
ltobtcntrur.ïk production des plantes initiales constitue la
G C? (gMrz,tion d' 0ri;;inc)qui donne naissance à la G l(premiére
&eration) d'où parvien&a la G Z(douxi&me É3;e'nCration) ctc
Semonce cërtifi& Elle se LigSfinit co,mme une wmence selectionn~e,
produit~9t;rrtitée!co11ditioYiY1~e
et distribu& de façon & ropondrs
ri. des normes d.2 qualit nd&quütas Constat&s lors d'un examen
officiel,.I_AS ~~~2, 1x32s c~.rtifi<es qui proviennent directement(ou
dans cerkins CAS en 2 gon&ations)des semences de base sont
1ivrC:cs wx agriculteurs pour servir 5, une production autre qu-
In sem2ilc:e *
Exemple, j;:~ prot'!ucti0n do;; ~~ainos obtcnucs par semis dos nivwux
2 pour Itarrchidc pazse dircctzmwt 3 lrhuileric *
b) SchEma de multiplication (voir tr:bleau Nol)
En 1372 le S&~~est doté de moyens succcptibles do inettrc
3 la dis j?osi tien !l,es agriculteurs des so:i?znc:es de qu.;Llit& bien
%.kiptX~os zux conc!itions kologiques de chaque zone.
Ch:: .luo anAe,oz3 cti qui concerne lfarachide,la quasi totalit4 du
capital skmcncier (soit environ 120,OOO tonnes)est fournio aux
paysans pour la mise en culture dfenviro:n l,OOO.OOO d'hect~~?s..
Pour les espkes diverses les besoins nl- sont ;ES tous satisfaits
qcdxxîenl; en a.: qui ooncernti le riz et llz niéb?.
Trois 0r;pnismes intcrvicnnent,soit directement,soit par SRl)R
interpo&es &U~S la production et lc wntA3l.e des semences.
L'ïSRk assure la production des semonces J.e base jusqu'h un
niveau d'environ IQO tonnes pour l'arachide et de 60 tonnes pour
les espfces diverses.par 2 services:

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- Le servicti selectioz conserve les vari&tée et produit les noy,oux
g$n4~ G.0 en cultiv.ant un certain nombre de pieds-lipes,&pis
ou panicules selon les ospks 3, partir de pieds,épis ou psnicules
choisis l'aan&? >r&&nte, LI~&S un choix de nouveaux géniteurs
pour retour en G.0 1'annCe suivwnte 13 Premiere g&+ration est
cultivk >our i;onnor 1: Lame g<n<rationG,2,
- Le service ssmencier dz 1'ISRA.L 2arti.r de l,a G,j les semences sont
confises &Service s:~cle.ncieTpqui par multiplication successives
(2 ou 3)a-tteint le niveau de semences dites"de baso~rc2emand~ par le
Service sêmencier national.
Cette production est &#.onalis& au niveau des Stations ISïC,et 1::.
&6ration de semences livrees va dbpendre d'une part des qwntitv'u
demand5es et d'autre Ilart du taux de multiplication de ltes17éce cm-
sid&ée.
Notion de tam&ou coefficient de multiplication, (tableau NO:rl)
---.-I-L. --yu-u .-WI-- -mm.,.-
Le t:,1;1x de multi$Lication est le rapl-port sntre la quantitd de
graines rkolt5eu et 1s qu,e.ntit 2 de gC.nes semL:es pzr hwtere,
Lr. connzi~sance du teux de multiplication des es &es permet
1'organîs:ition de la production,
Taux ap:,li@s & 1'ISRA
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Toutes stations
250
Toutes stations
100
Zones sud et sud est 15
";ono fleuve
i?~~gi.on LOu@
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Zones sud
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dG SüNkR,pcr ltintermddiaire
es Socitgs de developl~oment va r&liscr
la production des semonces certifi3es RI et R2 (pour llnrachXr,il
s'agit des niveaux 1 et 2 obtenus on 3 mul?;iplications)
-Le Service sLwncier ilSSUT les contAlcs zn c~ours de vdgétation,
lors des collectes ct ;>roc<dc zux analyses en vue de la ccrtific?-
tion.
- 3- E V G .L U T 1 0 N
D E
P R O D U C T I O N
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-
L'>volution de l:r, production des semences de base de 1970 5. 1983 est
illustr:k pt7.r le graphique 3" 300n distingue 3 grandes p;riodesa
a) Période antfrieurc .3, 19'72
L~apyrovisionnenent des sijricultcurs en semences est une prztique
ancienne au Sk&~sl,ct notamment en ce qui concernti ltarach.idc,une
partie de la i)rol?uction 6tnit prélsv~e,stoclcée et traitée jusqu'A In
cnnl)Cagnc suivante;11 s'agi ssait de graines ordinairss de qu~alit& et
de pure-t4 acceptables. La production des semences de base qui s'=!lavait
nnnueIlc3men-t à environ 80 tonnomr3 suffisait largoment aux besoins de
la Rcchercho,ot fnissit même Ifobjet l'une cxportztion importante
dnns les pays do la B&on (PIali,Iizute Volta,Niger)

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c’est tl p,ri;ir d0 1972 2~62 le S&Ggal s'est dot& ,d'un Service
P
m3encil3r 31
-t-' .-y1 8 tructur:5 qui avit le double r'ge de produire .:les
senences certj.fi&s et ,dt*n s.ssurer le contrôle et la qualité dans le
ca&e dt,url ~ysi;&le d'homologation o-t; dt certification faisant in-
tc32venj.r llins;?eCi ion t'ler ckVzrpn et des anXLysas on laboratoire.
;:u cours de cette pkciode les besoins en semnccs de base exprin&s
par le Service +enencier sf&vont annuellmcnt 2 environ 100 tonnes
e t sont couver;;; h mviron 95 /L
En 19'76 ml:3 rSfomc iiltmvi133t dans l~organisction de la filiCrc
sé~zrnco,~:t coz >nit 3, une m:iistribtution ries responsabilités entre les
organisnes tellc qu'iil-ustr6e par lc schém No 1.
Li! point jr.rp<zrtant
.!e c2t te ri!fomc est que le Service Sencncier
~tircf son <tiqut:tti- dti ;7roJuctcur pour se comzorer uniquemnt ,& la
-
-
planification 45s besoins et aux contrôles des productions ~11 vuc k.3
leur certification,
c) Période de IyïrJ 9 ?yEiJ.
Cette pkiode est narqu& par 2 ph&nornEnes inportants, D'abord un
accroissement considérable des besoins expri&s p?~ les Soci6tds de
__Y.
Develop-or~ont qni ont g5-s le relais du Service smencier en tant qu.2
producteur,
Les tonn-zes denandés passent de 100 tonnes en 1378 h 140 en ??OC et us
atteignent nêm 250 tonnes m 1982.
I%n second lieu on-assiste 3.. une. chute sJcctaculaire Au voluzo des
-mi- __.l_
productions
21 niveau di 1 8 TSXI.
Ï,cs besoim ne -c;or,t plus couverts qu'a 50 76 de l979 A 1382 ct 3, jr> II
szulament on Igdj,
h. coiir s Y!2 co-:tu derni& p.Zriode ltISHA s'est trouvé confronte h do
mltiplcs Jiff;lcultGs et s'est vu contraint de rGduirc 10 vol-me de ,-es
productions ', cause x
- ,1~ 1 t ;yyl:p-.nt-. tiop. fi-:, l :: \\%. : 5 ,; ii:-i,r 'QI iles collts &z i3rOi!i:c t;iO:::L
(indice: Glev4 des pnix de s mteriels, pieces de rechmge, cmbu-
mn-ia,:nain dfoeuvrem~~ tracteur qui vAait 1.40@.000 francs
en I?;'G vci.lJt
actuciicnent plu:: de 4. SI:)~, 000 francs,
- plafomcmnts des cr&Ets de fonctionnment ~alloués a la pro-
duction smi.nci&ep
- prix &i vcntv cios nmk3ncos non réactualisé chaque: annSe,ct
non pEii;tkTt dos livra?.sons ni des subventions p
- progzrmiation
souvcnt insuffisnnte ou .imonplête du:; bewins
ce qï;i se traduit,jin*ir certaines es:.&330 de cerê~~lês,par des
excL:clunts en bonne nnnk et 3es d6ficits on m-moise anike,
- les conditions clinntiques désastreuses que subit le pays
i1tipui.s quelques années n'ont fnit qufa,~graver la situation,
DGS I$CI p 1'ISIi;'i. s'Ztait alamé de cette situation et nettait en &ri-
dencc la faiblesse de I;L fili&c smenci.Gre nozmmmt pour ce qui
concernait les &nkations d'origine 0
On constatait cil offet qu'entre lu, kcherche dont lo rôle essentiel
est :I:i produire les pieds de cuve,et les zlultiplicnteurs contractuels
de serwm3s cmtifiées RI et W,il mnnuait un khelon intorn&liaire
chq;i de In. prc. luction des so~mccs de base.
Cet échelon rnam-jumt indispensable pouvait être onvis:& sous plu-
sieurs fomesr

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Renforcer lec moyens techniques et surtout financiers de L'Institut
?our la production des semonces de base à partir de conventions
ParticuliCres do financement passt~es zvec les principaux intercsses
par une cspéce particulieres.
Exemple. Convention de financement avec les grands huiliers pour la
fourniture de semonces d'arachide.
b)
C&or de toutcs pieces des fermes smGnci6res sp6cialisées p2z esp&o,
&&es par un organisme semencier et avec l'appui scientifique de
ïxsrci. Plusieurs projets sont à l'etude,
4 Utiliser tout ou partie r3es p&rimGtres am&ges existants en pz3ssnt
des contrats de production avec des agriculteurs.
-4- 1' R 0 5 E T S
D%
R E 0 R C A N 1 S 2, T 1 0 N
.
w - - - . - . - a - - -
voir schéma IV0 4
En 1982 l'ktat S~~nE@ais avait dcmand;i ?t la SIP'iA (Société de conseil en
qestion )3'étudicr il& s&nnrios ~lor~a.nisation dc la filike semenclkze
lti systklc actuel. étant "LOURD,COIWLE?Z Xl? OXEGXJX"
En pr&l:?ble de toute nouvelle proposition 10 rapport pr&cisait$
Do plus concernant 1% production dos sem,znccs d'arachide le rapport &6-
cisaitx li.Dnns 1'or;ganisation zctuelle,Xc maillon le plus faible de 11;
ch&& 30 multiplication des semznces SC situe au niveau de ce que nous
avons ai211ele les 'lsemonces de base 'lrC'cst B ce niveau, notamment'qu'il f,zut
chercher l'explication des difficult6s rencontrèes dans la diffusion de
nouvelles varietés r6sistan-t a la secheresse,7~~ 30 et 73 339alors m8me
qu'il existe une tr& fort:! demande pour les cultiver"
Pour les espkes diverses 11.5tudc a montrb que le probleme semencier ne se
posait pas à 1~ m8me ec'hellc'l'activit6 semenciéra étant beaucoup plus
récente ot les taux de couverture %les besoins theoriques encore relative-
mwt fail 3 as.

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