REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’AGRlCULTURE ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’AGRlCULTURE
___--_-_-______
I
INSTITUT SENEGALAIS
Direction de Recherches
DE RECHERCHES AGRICOLES
sur les Cultures
1.S.R.A
et Systèmes Pluviaux
(DRCSP)
Samba THIAW
Assar-k SENE
Mbaye \\DIAGNE
AVRIL 1995
Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey (CNRA)
2
Le niébé (Vigna unguiculata (L). Walp.} est une culture qui connaît de
plus en plus d’importance dans les régions soudano-sahéliennes. Cette
recrudescence d‘intérêt est due d’une part à sa bonne adaptation dans les
conditions de sol et de climat, et d’autre part à sa qualité alimentaire. Au
Sénégal, le niébé est passé du statut de culture traditionnelle de case ou culture
d’appoint à une culture vivrière et durant ces dernières années, à une culture de
type commerciale.
Ce faisant, le programme pluridisciplinaire sur le niébé qui est mené au
CNRA de Bambey vise entre autre à la création de variétés plus performantes
résistantes au stress biotique et abiotique avec des techniques culturales plus
adaptées.
Dès lors que certains de ces objectifs sont atteints, il devient très
important pour I( programme de s’orienter vers les actions le recherche-
développement a- 2 que le transfert des nouvelles technologi s puisse être
effectué à la faver des paysans.
Ce document fait l’économie des essais menés sur : niébé durant
l’hivernage 1994 /dans le cadre de l’opération phytotechnie et amélioration du
niébé.
--
I - ESSAIS MINIKITS
OBJECTIFS :
1) Tester les variétés les plus prometteuses issues du programme
d’amélioration de niébé dans les conditions de culture réelle en milieu paysan.
2) initier les paysans et en même temps évaluer certaines pratiques
culturales pour la production du niébé.
3) Evaluer l’impact de la nouvelle technologie dans la vie du paysan et
ies facteurs limitant la production et l‘expansion de la culture du niébé.
MATERIEL ET METHODE
Dans ces essais, la collaboration des agents du développement est
fortement :,ollicitée. Les paysans constituent les principaux individus
responsable: de ces essais et à ce titre ils font toutes les opérations du semis
jusqu’à la ré olte. Dans ces conditions, le Chercheur devier
un collaborateur et
un conseiller qui cherche à avoir un maximum d’informatic 1s sur les nouvelles
technologie: testées.
Ct s essais s’adressent aussi bien à des hommes ,-rdividuellement qu’à
des grouperhents organisés de femmes.
Etant donné que les zones de prédilection de la culture du niébe sont _
le centre-nord et le nord du Sénégal, les essais sont étendus dans cinq régions
administrati?/es : ces régions sont : Fatick, Diourbel, Thiès, ,Louga et Saint-louis.
i
II ;!y a six groupements de femmes localisés dans les villages de :
N’dangour, Keur Boumi, Sine-Dieng, Thilmakha N’doucoumtine, Thilmakha Polec
et Rao.
Quant aux hommes, ils sont localisés dans cinq villages qui sont :
Thilmakha N’doucoumane, Nguenne Sarr, Guinguinéo (Keur S&igne Madieng
Guèye), Négciedj, Thilmakha Polec.
’
Chez les hommes, on choisit cinq dans chaque village, alors que pour
les groupements féminins quelque soit le nombre on divise chaque groupement
en cinq sous-groupements.
4
A chaque homme ou à chaque sous-groupement, on distribue 4
variétés de niébé devant être semées dès la première pluie utile.
Pour mieux mettre l‘accent sur le côte démonstration, chaque variété
est semée sur une parcelle de 25m x 20m soit 500m2.
*
Le semis se fait avec un semoir à arachide comportant un disque de 8
trous. L’écartement entre les lignes et de 50cm.
Les sarclages et les traitements phytosanitaires sont exécutés à ta
demande.
Les variétés utilisées sont : lS86-275 (Mouride), 1586-283 (Diongoma)
1389-504 (Melakh) et le témoin : Ndiambour qui est une variéte sélectionnée
mais vulgarisée depuis plusieurs ancrées.
RESULTATS
La pluviométrie de la c; npagne agricole 1994 a été suffisante en
quantité. Seulement les analyses dus fines montrent que celle-ci a été très mal
répartie dans l’espace et dans le temps. Ce faisant les récoltes ont été très
médiocres cette année.
--
5
Tableau 1 : PI vi m trie d
e u 0 6
8
s
auelaues ~0 ints d’
s
ais
THILMAKHA
BAMBEY
I
N I
2yjYg
..-
fi
I
L-a
1'
0,o
0,o
38,l
3,6
0,o
60
0,‘o 74,0
4 6 , 0
0
0,O
5:O
92,Q
4;3
O:O
0:2
74,4
12;,*
36:
2 ‘
2,2
3,6
3 4 , 0
25,l
Il,5
2 3 , 0
1,5 9,0
1 2
0
13,o
0,5
54,7
22,5
4 , 0
27,7
10,2
110,Q 2 8 ,
,
3 ‘
. ..o.g
12,2
23,2
7 8 , 0
3 , 0
0,O
1 2 2 , 0 14,5
70,5
0
0
147,8
53,8
63,3
0,O
10,5
116,4
56,7 8 7 , 1 1 23,2 1
Cumul
2 1 4 . 9 m m
I
376,5 rhm
497,8 m m
I
748,4 m m
I
a n n u e l
# jours
7 .
T A M B A
DJIBELOR
MBEDIENE
J
J
A
S
0
J
J
A
S
0
J
J
A
S
0
1
2 2 , 0
30,o
39,5
63,5
155,O
2 5 , 0
78,2
85,4
44,2
31,8
0,O
0,O
41,4
1,9
0 0
2
1,s
9 5 , 0
151,5
110,o
0 0
4 4 , 0
29,5
4&7
298,4
28,Q
1,3
5,1
14,2
34,l
4,3
16,5
151,8
80,O
96,5
50,o
22,8
188,O
20,2
230,2
55,6
0,O
Il,0
18,l
8 4 , 0
4,8
Cumul
1064,8 m m
1247,4 m m
220,2 m m
annuel
52 jours
86 jours
25 jours
“.
. ‘
7
Tableau 3 : Rendement moyen de chaque variété par groupements de femmes
dans chaque village (kg/ha).
6
La pluviométrie annuelle varie de 214,9mm à Louga à 1247,4mm à
Djibélor (Tableau 1).
Les semis ont démarré pour la plupart des sites en Juillet alors que les
pluies utiles se sont arrêtées en fin septembre. Le niébé qui a un cycle végétatif
très court est alors mieux adapté dans les régions centre nord et nord du
Sénégal.
Rendement en qraines
Tableau 2 : Rendement moyen de chaque variété pour cinq paysans par village.
Groupement des hommes.
Le rendement de chaque variété qui est la moyenne du rendement de cette
variété dans les cinq champs des paysans est assez bas (Tableau 2). II varie
entre 198 kg/ha à Thilmakha Polec avec la variété Diongama à 778 kgJha à
/
Thilmakha N’doucoumane avec la variété Melakh. Cependant les rendements
individ$ls par variété et par paysan de 920 kg/ha ont\\ été atteints à Thifmakha
N’doucoumane avec la variété Mouride dans les champs de Alla DIENG et de
Modou \\Gadiaga NDIAYE. II n’y a pas de difference significative sur la
performance moyenne des variétes au niveau d’un village ou d’un site donné.
Mais la différence entre les villages semble être importante quand on considère
la prod&tion de graines. Le rendement moyen des variétés tout site confondu
est très‘semblable. Ceci semble $r suggérer que la différence entre les variétés,
lorsque les conditions de pluies et de sol sont homogènes, est assez faible.
ETATS PHYTOSANITAIRES
DES ESSAIS
Les résultats obtenus dans les champs des hommes ou des
groupements féminins sont fonctions plutôt de l’état du sol et de la pluviométrie
que du parasitisme.
En effet, les deux traitements qui ont été appliqués sur les essais en
milieu paysan ont contenu les attaques de pucerons qui étaient les insectes les
plus dominants cette année. Certains essais ont été complètement envahis, par
tes insectes puceron qui ont été contrôlés par application d’un traitement
phytosanitaire au thymul 35.
La réinfection du niébé a été très rapide en raison de la présence des
pucerons sur toutes les autres espèces cultivées telles que l’arachide et le
sorgho.
Les maie-fies à virus étaient présentes sur les essais, mais a un degré
moindre et n’ont waiment pas causé de dégâts substantiels.
CONCLUSION
Malgré ges résultats faibles obtenus dans l’ensemble des sites, les
essais minikits or,t confirmé la meilleure adaptabilité des varié ,és Mouride et
Melakh dans les environnements testés. Les précipitations qui sont tombées très
tard dans certains endroits ont affecté la performance des varrétés de niébé.
Cependant pour des éléments de comparaison, dans la partie nord du pays, le
niébé s’est mieux comporté que les autres espéces cultivées. C’est pourquoi
/
l’option de diver$ification
qu’apporte la culture du niébé et ‘ila sécurisation
alimentaire qu’il pbocure aux paysans doivent pousser le développement de la
culture de cette légumineuse.
II - ADAPTATION A LA SECHERESSE
A) Essai sur !a sénescence retardée des feuilles
OBJECTIFS
- trouver des variétes de niébé plus adaptées aux conditions
climatiques ;
- augmenter la productivité par un maintien d’une surface foliaire
fonctionnelle pendant plus longtemps.
MATERIEL VEGETAL
9 lignées F6 issues du croisement entre la variété non sénescente
8517 des Etats-Unis et la variété sénescente Mowide du Sénégal ont été
testées avec les témoins Melakh et Diongama. Les lignées sont 1-2, 7-5-1, 7-5-
2, 9-l. 1, 9-1-2, 9-3, 9-5, 9-6, et la 1 O-2.
DISPOSITIF
Chaque variété est semée sur 4 lignes le 5m de long avec un
écarte nent de 50cm entre les lignes et 50cm entre le poquets.
Le dispositif est un bloc aléatoire complet! randomisé à 4 répétitions
avec un semis à 2 graines par poquet sans demariage.
Le semis est effectué sur un terrain labouré avec passage à la herse et
epandage d’engrais 6-20-10 à la dose de 150kg/ha. i
/
/
L e p r é c é d e n t cultural e s t u n e jachbre
et les traitements
/
phytoqanitaires sont faits à la demande.
I
I
,
RESULTATS
Toutes les variétés comprises dans cet essai ont eu une durée de
cycle de 87 à 108 jours.
C’est la longueur du cycle
nécessaire dans les conditions
d’expérimentation de Bambey pour permettre à la variété d’avoir deux phases
de production des gousses. Dans le tableau 4, on voit que le rendement en
graines durant la lère et 2ème phase est en moyenne de 2038kg et 9OOkg/ha.
r
ro
II est bien entendu que le rendement en graines durant la 2ème phase
est en partie rehaussé par le reliquat des gousses provenant de la première
récolte. Les 4 meilleures variétés qui semblent mieux exprimer le caractère
sénescence retardée des feuilles sont : 7 - 5 - 2 , 9 - l - 2 , 9 - 5 , la 7 - 5 - l a v e c
respectivement
u n e p r o d u c t i o n g l o b a l e d e 3538kg, 3267kg, 3200kg,
3167kg/ha. II semble exister une période de quiescence entre la première est
deuxième production de gousses.
Cette durée est en moyenne de 28 jours et varie entre 25 et 35 jours.
L’importance de la sénescence retardée des feuilles de niébé est la plus grande
résistance des variétés au cycle de sécheresse, la possibilité pour ces variétés
d’avoir deux phases de reproduction des gousses et d’avoir une valeur
fourragère plus importante.
Cependant une question demeure pesée quant à l’expression du
caractère sénescence retardée dans la région de Louga où la durée de
l’hivernage est souvent réduite.
La durée de la phase vé! étative qui est en moyenne de 99 jours
indique le cycle total des variétés à 93% de maturite. La date de récolte en jour
plus le nombre de jours entre la lèr
et la 2ème production de gousses indique
la durée totale du cycle de chaque vsriété jusqu’à la récolte finale.
1
Le mécanisme de la sénescence retardée des feuilles c’est peut-être
dans l’existence d’un système racinaire bien maintenu surtout au niveau des
poils absorbants qui assurent une consommation hydrique et une absorption des
éléments miné.raux. Ce système ; racinaire bien fonctionnel communique
directement avec le système folia re
i
siège de la photosynthèse grâce aux
phloeme et au xylèmes.
Grâce à ces interrelations, les plantes ayant une sénescence retardée
des feuilles arrivent à accroître leur potentiel à surmonter les périodes de
secheresse intervenant soit à mi-cycle soit en fin de cycle.
Tableau 4 : Essais senescence retarder des feuilles 1994.
Rendement Rendement Rendement
Du&e
Date de
Variétés
grains lere grains 2ème total grains
phase
r&olte en
phase en
phase en
en kglha
vegétative
jours
kg/ha
kglha
en jours
6 6
65
38
29
72
44
27
65
36
25
71
4 4
28
_
65
36
28
-
65
3 6
1
29
-
70
38
35
66
35
28
1
68
33
!
28
70
3:3
28
65
66
67
3.65%
3.5
.
12
8) Résistance à la chaleur
OBJECTIFS
II s’agit de trouver des variétés de niébé plus adaptées aux conditions
climatiques de la zone soudano-sahélienne par une réduction de I’abscission
florale.
MATERIELS ET METHODES
15 lignées issues de croisement entre variétés résistantes à la chaleur
et des variétés d’origine africaine ont Bté implantées à Bambey et Thilmakha.
C’est un essai en bloc complètement randomisé à 3 répétitions avec
des parcelles élémentaires comprenant 4 lignes de 5 m de long.
L’engrais est épandu à la dose de 150kg/ha dl? 6-20-10 et le semis
est effectu ; à deux graines par poquet sans démariage.
RESULTATS
e rendement en graines exprimé en kilogram! le par hectare est en
moyenne
e 2504kg à Bambey (Tableau 5) contre 623k‘ à Thilmakha (Tableau
6).
;
,
i
Cependant la pluviométrie enregistree dans ces deux sites est de
497,8mm en 42 jours de pluie contre 376,5mm en 26 jours respectivement à
Bambey et Thilmakha. Ces quantités d’eau sont en principe suffisante pour
donner de\\ rendements assez correctes chez le niébé si lb répartition des pluies
dans l’espace est bonne. Donc la différence du niveau dl\\ rendement entre ces
deux stations réside dans la différence des facteurs pédologiques, des autres
facteurs climatiques (température, ventilation) et dans la différence du niveau de
parasitisme.
L.a varieté Mouride a eu le rendement le plus élevé dans les stations.
Elle dépas,e donc de loin les lignées nouvelles qui ont é.é sélectionnees sur la
base de leur productivité et de leur résistance ou tolérance à la chaleur.
La longueur moyenne des pédoncules (16cm) est un caractère qui sert
2 apprécier la position des gousses par rapport au feuillage. Pour les variétés
dont les gousses sont bien exposées au dessus de canopy, la récolte se fait
généralement plus facilement et en même temps les maladies de pourriture des
gousses dues à l’excès d’humidité sont moins fréquentes.
Le nombre de gousses par pédoncule et le nombre de pédoncules par
plante sont des facteurs de rendements importants. On note pas une grande
différence dans le nombre de gousses par pédoncule des variétés, facteur qui
donne une idée sur I’abscission florale. Tandis que le nombre de pédoncule par
plante est important car il renseigne sur la capacité de reproduction des
variétés.
Les rendements en graines et les principaux facteurs de rendements
aussi bien à Bambey qu’à Thilmakha sont donnés dans les tableaux 5 et 6.
14
Tableau 5 : Essai riésistance chaleur Bambey 1994
i
..-. --_~--.--.- .- -- .-._
*
.
15
+
“‘,
1
1
Tableah 6 : Essai résistance chaleur Thilmakha
Variétés
1 Rdmt grains (kg/ha)
1 - Mouride
999
ii- 518
560
3 - 8-4
528
4- 13-2
804
5 - 17-2
588
6 - 18-l
684
7 - 22-I
423
8 - 81-I
909
9 - CB5
497
10 - Bambey 21
590
11 - Melakh
858
12 - 5-3
811
13 - 5-i3
497
14 - 27-l
673
15 - 30-3
511
1 6 - 8 - 2
516
1 7 - 8 3-l
407
?
18-1.1-l
557
19 - 1 --1
659
20- 1 18-l
388
GM
623
cv I
25,39%
LSD i
261,4
i
I f f - E S S A I MULTIPOCAL D E NfEBE A V E C E T S A N S T R A I T E M E N T
INSECTfCIDE
Les objectifs de cet essai sont d’une part de comparer l’effet des
traitements phytosanitaires sur le rendement du niébé et d’autre part de
recenser les principaux parasites qui attaquent le niébé en station et en milieu
paysan.
Les variétés utilisées sont 58-57, N’diambour, Mouride, Melakh,
Diongama, Mougne, Bambey 21, Baye Ngagne, TVX 3236, iT81D-1137, CB5 et
Ndiaga AW.
DISPOSITIF
Blocs aléatoires complètement randomisés à 4 répétitions avec des
parcelles élémentaires de 4 lignes de 5m de long. Ecartement 50cm x 50cm
pour les variétés érigées et 50cm x 50cm pour les variétés rampantes : (58-57,
N’diambour, Mougne, Baye Ngagne.
LOCALISATION
Les essais ont été implant,/s l’un en station à Bambey et l’autre en
milieu paysan.
RESULTATS
Des 3 traitements prévus commençant à l’apparition de boutons
floraux seuls deux traitements ont ét$ effectués en station et en milieu paysan.
/
1
Les rendements obtenus pIpur la production de graines sont illustrés
1,
dans les tableaux 7 et 8.
A Bambey Sérére, il n’y avait pas de difference entre les parcelles
avec et sans traitement insecticide- Toutes les deux parcelles ont pu recevoir un
traitement insecticide contre les pucerons et la parcelle l-1 a recu en plus 1
autre traitement avec le décis contre. les thrips. Cependant, ce traitement a été
fait très tard quand les gousses étaient arrivées en plein développement. Le
rendement moyen avec les 2 traitements est de 1447kg/ha de graines contre
1580kg/ha avec la parcelle qui a reçu les 2 traitements. La différence de
rendement est due à une croissance végétative plus développée dans la parcelle
avec un seul traitement insecticide, qui de surcrolt se trouvait dans la partie
versante du terrain.
17
les fésultats en station montrent une différence entre la parcelle
traitée (Tl) et la parcelle non traitée (TO). En T1 le rendement moyen est de
3079kgha tandis qu’il est de 2217kg/ha dans le traitement TO.
La production de graines assez bonne a été due en partie par la lutte
contre le parasitisme mais, également par de niveau de fertilité des sols qui a
été assez bon.
Les principaux insectes rencontrés sur les essais sont principalement
les pucerons et les thrips.
CONCLUSION
Dans la zone située au tour de Bambey, la culture du ni6bé peut se
faire avec un minimum de traitements insecticides. En effet, des rendements de
plus de 3 tonnes par hectare de graines ont été obtenus avec des variétés
rampantes et à cycle intermédiaire comme 58-57 et Baye Ngagne. A part les
pucerons et les thrips, Ii pression parasitaire est faible cette année.
i
1 8
Tableau 7 : Multilocai avec et sans insecticide BambeySérére 1994
Rendement qrains ka/ha
Tablea’u 8 : Essai muftilocal avec et sans insecticide, (CNRA 1994).
l
Tl
TO
Vari&és
Rdt grains
Poids 100 graines
Rdt grains
Poids 100 graines
ltnlha)
\\r\\Y<.s”
16.25
2600.C K-l
1 6 . 1 5
30
I
15.98
2 4 0 0 . 0 0
1 6 . 3 5
YVV.CI
15.27
2 4 7 5 . 0 0
1 3 . 1 8
__
t
7 4 9 . 7 5
2 0 . 1 3
2 5 0 0 . 0 0
1 8 . 7 3
-
3
i
3 2 3 3 . 2 5
2 2 . 8 8
2033.50
5 - Diongamc
~~
2 1 . 3 5
6 - Maugne
1
2!5 0 0 . 0 0
15.18
1933.25
I
1 4 . 2 0
7 - Bambey 21I
2 2 6 6 . 7 5
1 7 . 1 0
1 8 3 3 . 5 0
’
1 5 . 9 5
1
8 - Baye : Ngagne
_ _
4 0 6 6 . 7 5
18.88
2 2 3 3 . ;
2400;:
1 8 . 9 8
~_
9 - T V X 3 2 3 6
2 8 3 3 . 5 0
1
12.77
1
1 1 . 3 5
1 0 - 1181D.1137
21
, 2($w/
20-5
11 -CB 5
!5
I
1 7 . 6 0
1 2 - Ndiaga AW
1
3 6 3 3 . 2 5
1
1 8 . 1 5 F
I 2833.50
1 7 . 3 5
I‘lrl
“I”I
II qn74 ifi7
““IV..“, I
17.317
2 2 1 7 . 3 7 5
1 6 . 8 3 5
c v
15,64%
2,21%
16,66%
2,64%
LSD
6 9 2 . 6 7 3 4
568;!094
53 1.3304
6 4 0 1 4 5 5
20
ESSAIS PRELIMINAIRES
4 essais préliminaires ont été implantés à Bambey en station. Ces
lignées qui constituent cet essai sont issus de croisements divers avec des
parents qui ont soit une résistance multiple soit une résistance spécifique contre
les insectes et les maladies.
OBJECTIFS
II s’agit de tester les lignées les plus prometteuses issues de différents
croisements dans les conditions pédo-climatiques de la station de Bambey et de
choisir celles qui semblent être plus adaptées. En même temps en déterminer les
caractères agronomiques et botaniques de chaque lignée.
MA’T-ERIELS ET METHODES
200 ligr!ées ont été réparties en 4 essais. Les essais étaient
randomisés avec i répétitions. Chaque variété est semée sur deux lignées
espacées de 50cro avec 50cm entre les poquets. Les parcelle
élémentaires
sont espacées de Z5cm.
Le semt, est manuel et est effectué sur sol bien pr paré avec un
labour suivi d’un hersage et d’un épandage à l’engrais N.P.K. Laidose d’engrais
I
est la 6-20-10 à raison de 150kg/ha.
RESULTATS
1 - !$Sais wéliminaire I
Le rendement moyen de toutes les variétés est 211 E Ikg/ha, on note
\\
une différence significative entre les variétés avec un rendement maximum de
/
1
3379kg/ha avec I~!I lignee isni 2023 suivie de isni 1023 avec 31 OSkg/ha. Les
lignées les moins productives sont
: isni 1096, 2000 et 2094 avec
respectivement 820kg, 1086kg et 1440kg/ha (Tableau 9).
La précwcité des variétés est e:xprimée par le nombre de jours du
semis à l’apparition de la première fleur épanouie, du nombre de jours au
moment ou 50% d :s plantes ont des fleurs epanouies et au mol lent où 95%
des plantes sont arrivées à maturité. Ces 8 paramètres exprimés en jour sont
respectivement 35, 39 et 64 jours.
21
Cependant ces mesures ne donnent pas une idée nette sur la
synchronisation et l’échelonnement de la production des fleurs et de gousses.
Le nombre moyen de pédoncules par plante est de 13, alors le nombre
moyen de gousses par plante est de 21 ce qui donne une moyenne inférieure à
2 gousses par pédoncule. Ceci est très faible si l’on sait que pour accroître la
production du niébé sans une augmentation des superficies cultivées, il faut
nécessairement augmenter la productivité.
2 - Essai préliminaire II
Le niveau de précocité de l’essai préliminaire II est semblable à celui
de l’essai preliminaire 1, tant en ce qui concerne le nombre de jour du semis à
l’apparition de la première fleur, à 50% de floraison et à 95% de maturité.
II existe une différence significative au’ seuil de 5% entre toutes les
lig >ées. Le rendement en graines est de 2281 kg ‘ha en moyenne et varie entre
3E 12kg à 1203kg/ha. Les lignées les plus prometteuses sont : isni 2098, isni
1C 73, isni 2065 et isni 2017 avec des rendE nents respectifs de 3842kg,
3: 73kg, 2886kg et 2865kg/ha contre 3141 k: ‘ha avec le témoin Mouride
(3 Ibleau 10).
Certains lignées qui ont donné des/ rendements faibles ont été
i
pénalisées entre autre par un faible nombre i de plantes par parcelle. Ce
manquement est dû en partie par une mauvaise germination des graines de ces
lignées. Les rendements les plus faibles sont obtenus avec les variétés ayant
uiae faible densité de plantes à l’hectare.
;
,
\\
3 - Essai Dréliminaire If1
/
\\
Les lignées qui constituent cet essai semblent avoir un cycle plus long
que celui des lignées qui se trouvent dans les &Sais préliminaires I et II. En
effet, le cycle moyen de toutes les entrees est en moyenne de 65 jours. Le
rendement moyen en graines est de 2154kg/ha (Tableau 11). Les trois lignées
qbi ont une production de graines supérieure à 3 ,onne sont 416N et isni 1076,
isni 1036, tandis que 7 lignée* ont une production en graines supérieure à 2,5
tor les : elles sont isni 2071, isni 1037, isni lOY7, isni 2010, isni 1084, isni
1040, isni 2067. Les témoins Bambey 21, N’diambour lS86-275 et 889-504 ont
des rendements en graines inférieurs aux meilleurs lignées.
22
4 - Essai nréliminaire IV
Le pouvoir germinatif exprimé par le nombre de pieds sur les deux
lignes centrales est de 75%. Le semis ayant été effectué à deux graines par
poquets, l’observation a montré que dans chaque poquet on pouvait trouver au
moins une plante.
Ceci explique très simplement que le rendement ne pouvait pas être
affecté par le pourcentage de germination de 75%. La production de graines est
en moyenne de 2346kg/ha. Elle est plus élevée que les rendements moyens de
trois premiers essais préliminaires. Les lignées les plus productives sont isni
1055, isni 2081, isni 2078 avec des rendements respectifs de 3448kg, 3445kg,
et 3401 kg/ha (Tableau 12). Chez certaines variétés, les niveau de rendement
est assez bon ce qui permet de choisir un pool de variétés très productives pou-
les essais ultérieurs. Le cycle mcyen des variétés est de 65 jours, ce qui classe
ces variétés dans la série des valiétés à cycle intermédiaire. Le nombre de jours
du semis à l’apparition de la f .emière fleurs et à 50% de floraison.indiquc
l’anthèse florale où le moment jtiand la fleur est ouverte. Cette période es
précédée de la pollinisation et de a fertilisation.
La lignée la plus productive, sur la base de l’échantillonnage effectui
n’a pas le plus grand nombre dt! gousses par plante ni le plus grand nombre d,:
pédoncules par plante.
CQNCLUSION
Les 4 essais préliminadres, toutes les lignées provenant de croisements
divers, montrent que l’on a des lignées très intéressantes sur le plan dl1
rendement. Toutes les lignées dui seront retenues devront être testées contre
les principaux ravageurs et les principales maladies.
Les principaux problèmes rencontrés étaient essentiellement : la
couverture nuageuse qui a freiné le développement des variétés pendant le
premier mois de végétation ; une’attaque maintenue de pucerons qui a nécessit&
plusieurs traitements.
En plus de caractère r -oductivité, les lignées choisies devront être
examinées pour enfin choisir les graines de grosseur convenable et de coloration
acceptable
23
T a b l e a u 9 : E S S A I P R E L I M I N A I R E I BAMBEY 1 9 9 4
’ N o m b r e d e N o m b r e N o m b r e
Vari&&
plantes sur de jours de jours
les 2 lignes
8 la
à 5 0 %
centrales
1 Are
floraison
fleur
1 - 2 7 5 N
5 8 . 5 0
{ 3 7 . 0 0
3 8 . 0 0
2 - ISNl93-1098
5 0
1 3 7 . 0 0
4 0 . 0 0
3 - 2 0 2 0
4 7 . 0 0
I 3 9 . 5 0
4 2 . 5 0
4 - 1 0 2 3
6 5 . 0 0
3 2 . 5 0
3 6 . 0 0
5 - 2 0 9 5
5 5 . 0 0
3 4 . 0 0
3 6 . 5 0
6 - 1 0 1 9
6 5 . 5 0
3 2 . 5 0
3 6 . 0 0
- 6 7 . 5 0 i
1 7 . 5 0
2 5 . 5 0
1 2 2 3 8 . 0 0
6 0 . 0 0
3 3 . 0 0
3 6 . 5 0
7 5 . 5 0
3 7 . 5 0
4 2 . 0 0
1 3 - 1 0 2 6
5 4 . 5 0
3 2 . 5 0
3 5 . 0 0
7 2 . 0 0
4 0 . 5 0
4 3 . 0 0
7 2 . 5 0
3 4 . 5 0
3 9 . 0 0
16-2016
7 8 . 5 0
3 7 . 0 0
4 1 . 5 0
69.50
1 15.00
1 21.50
1 1593.50
1 7 - 2 0 2 4
6 5 . 0 0
1 0 . 5 0
2 0 . 0 0
1 9 6 8 . 5 0
18-1062
’
61 .OO
1 0 . 5 0
21 .oo
2 3 7 4 . 5 0
19 - 283-15
6 8 . 0 0 I
10.50
1 16.50
1 1941.00
2 0 - 2 0 4 2
21 - 1 0 9 7
6 6 . 0 0
1 3 . 5 0
2 2 . 0 0
2 2 5 3 . 5 0
6 3 . 5 0
1 4 . 0 0
2 1 . 5 0
2 4 7 2 . 5 0
6 0 . 0 0
11 .oo
1 8 . 5 0
2 1 1 1 . 5 0
7 0 . 0 0
1 6 . 0 0 ,
1 9 . 0 0
1 9 5 4 . 0 0
6 9 . 0 0
11 .oo !
1 9 . 0 0
2 3 5 3 . 5 0
6 6 . 5 0
1 0 . 0 0 i
1 6 . 0 0
2 0 2 9 . 0 0
3 1 - 2 0 5 1
?
7 4 . 5 0
3 7 . 0 0
3 8 . 0 0
6 6 . 5 0
1 5 . 0 0 !
1 9 . 5 0
2 0 2 9 . 5 0
32- 7 0 5 9
6 1 . 5 0
3 6 . 5 0
3 9 . 0 0
61 .OOl
1 4 . 5 0
2 2 . 0 0
1 8 2 3 . 0 0
3 3 - 2 0 4 0
61 .OO
4 0 . 5 0
4 4 . 0 0
6 8 . 0 0
1 0 . 5 0 :
1 6 . 5 0
1 7 8 1 . 5 0
3 4 - 1021
1
7 3 . 0 0
1 3 3 . 0 0 1 3 5 . 0 0
6 0 . 0 0
1 0 . 0 0
1 7 . 5 0
2 1 7 4 . 5 0
3 5 - 2 0 5 2
1
6 1 . 0 0
1 3 3 . 0 0 1 3 6 . 0 0
6 2 . 5 0
1 2 . 0 0
2 0 . 0 0
2 2 5 2 . 0 0
3 6 - 2 0 2 2
1
7 5 . 5 0
3 4 . 0 0
3 7 . 5 0
6 6 . 5 0
9 . 0 0
1 8 . 0 0
1 4 6 8 . 0 0
3 7 - 1 0 2 5
1
6 7 . 0 0
3 2 . 0 0
3 4 . 0 0
6 4 . 0 0
1 0 . 0 0 :
1 6 . 5 0
2 2 8 5 . 0 0
3 8 - 5 0 4 N
7 5 . 5 0
3 4 . 0 0
3 7 . 0 0
6 0 . 0 0
1 2 . 0 0
1 7 . 5 0
2 4 6 8 . 0 0
3 9 - 1 0 6 5
41
3 5
3 7
6 4
1 2
2 0
1891
4 0 - 1 0 5 7
6 8
3 2
3 5
6 4
1 3
2 4
2 9 0 5
41 - 2 0 8 2
7 0
41
4 3
6 5
1 2
21
2 7 3 7
23
(suite tableau 9)
147-1017
I-
~~
41
1
33
1
35
58
15
1
26
!
1539
148-2056
78
f 36 1
41
I
68
11
21
!
2771
49- 1061
69
34
37
65
10
17
2430
50-2021
77
35
38
67
17
22
2315
51 -1058
74
33
36
60
12
19
2121
52-2023
66
32
35
63
12
f
23
3379
G M
62
35
39
64
13
21
2119
cv
13.27%
4.39%
3.53%
3.41%
21.06%
25.00%
26.74%
LSD
16
3
3
4
5
10
1137
(
2s
Tableau 70 : Essai préliminaire II Bambey 1994
5 - 1029
7 2 . 5 0
6 - 2096
2 4 . 5 0
7 - 2098
6 3 . 5 0
8 - 2 0 8 5
5 8 . 0 0
9 - 2097
49.50
1 0 - 2 0 0 1
6 6 . 0 0
11 - 1075
59.00
12 - 1071
4 1 . 5 0
1 3 - 2 0 6 0
7 2 . 5 0
1 4 - 2 0 6 2
7 6 . 0 0
15- 1 0 3 0
7f 0 0
19 - 2 0 2 5
6- 5 0
2 0 - 1073
5! 0 0
21 - 5 0 4 N
4 ’ .50
2 2 - 1 0 6 8
4 8.50
2 3 - 2 0 5 8
71.50
2 4 - 1 0 3 2
7 7 . 0 0
3 0 - 1 0 2 8
1 6!:.50
31 - 2 0 4 5
1 5koo
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1 4Gz-
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8 0 . 5 0
3 5 - BAMBEY 21
6 6 . 5 0
3 6 - 2 0 0 3
6 4 . 0 0
3 7 - 1 0 3 4
4 6 . 0 0
3 8 - 1 0 6 7
5Gir-
3 9 - 1 0 3 5
5 r . 5 0
4 0 - 2 0 0 5
4 7 . 0 0
26
(suite tableau 10)
Tableau 11 : Essai préliminaire III Bambey 1994
Nombre
Nombre
Nombre
Variétés
de
de jours de jours
plantes 2 CI la lère
5 0 %
lignes
fleur
floraison maturitb
centrales
1 - 5 0 4 N
3 5 . 5 0
3 7 . 5 0
41 .oo
2 - ISNI 9 3 - 1 0 4 2
4 3 . 0 0
3 2 . 0 0
3 8 . 0 0
13 -lOao
1 70.50
1 32.00
f
-37.501
1 67.50
1 9.50
1 1 9 . 0 0
1 5 . 7 1 J
4 - 2071
7 0 . 5 0
3 8 . 0 0
1 4 3 . 0 0 jss.so 1 1 . 5 0 \\
2 2 . 0 0
2 5 1 2
5 - 2 0 3 8
5 8 . 0 0
3 8 . 5 0
1 4 1 . 5 0 1 67.00
1 1 2 . 5 0 1 2 5 . 0 0
1 9 8 6
1 0 . 5 0 1 2 2 . 0 0
2 5 3 8
-1 3 2 . 5 0
1 3 5 . 0 0 1 6 2 . 5 0
1 6 . 5 0 1 2 6 . 0 0
13.75
i
2 0 - 1 0 7 9
4 8 . 5 0
,
_ ..--
_.--
~-~
,
~ -~
,
,
21 - 2 0 9 9
6 2 . 5 0
3 5 . 0 0
4 0 . 5 0
6 7 . 0 0
11 .oo
2 0 . 5 0
2 4 7 7
2 2 - 2 1 0 5
6 3 . 0 0
3 4 . 0 0
I 3 6 . 5 0
6 2 . 5 0
1 2 . 0 0
2 3 . 5 0
1 9 1 0
2 3 - 1 0 3 8
-1 51.50
t 33.50
Ii 37.00
i 64.00
1 10.50
1 20.50
1
1513
1.J
24- 1 0 7 6
6 2 . 0 0
3 6 . 5 0
4 0 . 0 0
6 4 . 0 0
1 1 2 . 0 0
2 1 . 5 0
3 2 6 2
2 5 - 2 8 3 - l 5
6 6 . 0 0
3 8 . 5 0
4 3 . 0 0
6 9 . 5 0
1 1 4 . 0 0
2 4 . 0 0
2 2 4 6 . 0 0
3 3 . 5 0 1 3 6 . 0 0 1 5 9 . 0 0
1 0 . 0 0 1 20.00
1 1631 .OO 1
3 3 - 2 7 5 N
5 9 . 0 0
3 5 . 5 0
1’ 3 7 . 5 0
0 6 6 . 5 0
1 3 . 5 0 1 2 3 . 0 0
2 2 1 9 . 0 0
3 4 - 2 0 8 7
1 7 2 - 5 0 1 3 4 . 5 0
1 3 7 . 5 0 1 61 .OO 1 1 1 . 5 0 1 2 4 . 0 0
1
1 7 6 2 . 5 0
(SU~E tableau 1 I )
41 - 1040
66
1
33
1
37
64
12
27
2772
42 - 2006
39
32
1
36
61
17
28
1964
43 - 2067
34
J
38
1
42
G9
11
I
25
2703
,
.’
1
>
vv
44 - NDIAMBOUR
60
1
37
I
un
.-
64
1
17
22
2695
45-2108
I
47
37
41
70
10
18
2489
46 - 1077
60
35
39
65
13
23
2325
47 - 58-57
77
39
44
70
11
23
2678
1
4
!--
-34
1 61
! 12
1 27
1 2 2 2 1
-
52 - 2030
1
61
1 12
1 20
I
2048
I
G M
l
54
I
35
1
39
1
65
1
12
1
23
1
2154
1
CV
12.08%
3.39%
2.58%
2 . 6 0 % 2 2 . 1 2 % 2 5 . 2 3 %
20.13%
LSD
13
2
2
3
/
5
366
a7
I
29
Tableau 12 : Essai préliminaire IV BAMBEY 1994
centrales
-~
1
I
l
I
I
1 - ISN193-1049N
4 2 . 0 0
f
3 3 . 5 0
1
3 6 . 0 0
1 6 1 . 5 0
1
1 5 . 5 0
1
2 7 . 5 0
1 1 7 7 3 . 5 0
1 46.50
1 35.00
1 39.00
1 65.00
]
1 7 . 0 0 I - 3 2 . 5 0 1 2 4 9 6 . 5 0
3 - 2 0 1 2
7 5 . 0 0
3 7 . 5 0
4 2 . 0 0
6 8 . 0 0
1 7 . 5 0
1
2 9 . 0 0
2 0 6 3 . 0 0
-
4 - 2 0 7 4
-
7 7 . 5 0
3 4 . 0 0
3 6 . 0 0
6 3 . 0 0
1 4 . 0 0
]
2 6 . 5 0
3 1 0 5 . 0 0
5 - 2102
6 3 . 5 0
3 5 . 5 0
4 1 . 5 0
6 8 . 5 0
1 3 . 0 0
1
2 5 . 5 0
2 4 7 0 . 0 0
6 - 2 0 7 6
1 6 7 . 5 0
3 5 . 5 0II, 41.50
..--
I ôa.50
--.--
I
1 2 . 5 0
t 24.50
1 2757.00
7 - 2 0 3 7
6 3 . 5 0
3 7 . 5 0
4 2 . 0 0
71 .oo
9 . 0 0
1 9 . 5 0
7 973.00
8 - 1 0 9 4
5 8 . 0 0
3 4 . 5 0
3 8 . 0 0
6 9 . 5 0
1 1 . 5 0
2 3 . 0 0
1519.00
53 50
-1.-1
3 5 . 0 0
--.--
, 3-8.00
6 6 . 0 0
1 2 . 0 0
2 2 . 5
2 4 5 8 . 0 0
10-2014
1 4 7 . 5 0
[
3 4 . 0 0
1 3 8 . 0 0
6 3 . 0 0
1 4 . 5 0
2 6 . 5 0
243 1 .OO
11 - 1089
6 8 . 0 0
3 9 . 0 0
4 3 . 0 0
-7’, -00
1 7 . 0 0
3 3 . 5 0
2 5 6 8 . 5 0
ï2- 1 0 5 4
6 7 . 0 0
3 6 . 0 0
3 8 . 0 0
1 1 . 5 0
2 5 . 0 0
2 2 6 3 . 5 0
1 3 - 1 0 8 7
6 6 . 5 0
3 8 . 0 0
4 4 . 5 0
1 2 . 5 0
2 3 . 5 0
2 9 5 6 . 5 0
G - 2 0 9 2
5 5 . 5 0
3 4 . 0 0
3 6 . 5 0
1 7 . 5 0
2 8 . 5 0
2 2 9 4 . 5 0
1 j - 1 0 4 7
-----6X50
-_.--
1 34.00
1 36.50
1 5! 50
i
13.00
1
7 9.50
1 2034.00
i i - 2011
5 1 . 5 0
1 4 . 0 0
2 3 . 5 0
1920.50
j T-2015
6 1 . 5 0
1 2 . 5 0
2 0 . 5 0
1 3 9 4 . 5 0
‘)3- 1090
1l-~ 58.00 1 33.00 1 36.50 1 6’ .OO 1
11.50
1 23.00
1 2662.00
-U - 2 0 8 0
1 7 6 . 0 0
3 7 . 0 0
1 4 3 . 0 0
j---j .50 1
1 2 . 0 0
1
2 3 . 5 0
1 2 4 5 6 . 5 0
12.50
1 26.50
1 1777.00
1 3 . 5 0
2 3 . 5 0
2 8 0 0 . 5 0
1 3 . 5 0
2 5 . 5 0
33 18.50
1 3 . 0 0
I 2 2 . 0 0
I 1 6 6 8 . 0 0
1 1 . 5 0
2 3 . 0 0
3 3 8 2 . 0 0
1 2 . 5 0
2 5 . 0 0
2 2 2 4 . 0 0
1 5 . 5 0
3 2 . 5 0
1 6 0 0 . 5 0
11 .oo
2 3 . 0 0
2 5 6 9 . 5 0
1 5 . 0 0
2 8 . 5 0
2 2 1 2 . 5 0
1 2 . 0 0
2 8 . 0 0
2 8 8 4 . 0 0
11 .oo
2 8 . 5 0
1 6 3 0 . 5 0
1 7 . 0 0
2 8 . 5 0
2 2 9 4 . 5 0
1 1 . 5 0
2 2 . 0 0
2 0 8 2 . 0 0
1 3 . 5 0
2 6 . 0 0
1 5 9 2 . 0 0
1 3 . 5 0
2 5 . 5 0
2 1 6 0 . 0 0
1 5 . 0 0
2 3 . 0 0
1 8 3 5 . 5 0
1 3 . 5 0
2 5 . 0 0
2 5 0 9 . 5 0
1 2 . 5 0
2 8 . 0 0
2 1 5 3 . 0 0
4
- 1 0 8 6
7 8 . 0 0
3 6 . 5 0
5 2 . 5 0
6 9 50
1 4 . 0 0
2 7 . 5 0
2 7 7 8 . 0 0
4 2 - 2 0 7 8
7 3 . 0 0
3 8 . 0 0
4 5 . 0 0
6 9 . 5 0
1 4 . 5 0
2 5 . 5 0
3401 .oo
4 3 - 2 0 4 9
7 5 . 0 0
3 7 . 0 0
3 9 . 5 0
6 3 . 0 0
1 0 . 5 0
1 8 . 0 0
1931 .oo
4 4 - 5 0 4 N
4 9 . 5 0
3 5 . 5 0
3 9 . 5 0
6 3 . 0 0
1 4 . 5 0
3 0 . 0 0
2 1 5 3 . 0 0
4 5 - 1 0 8 8
4 7 . 0 0
3 5 . 5 0
4 0 . 5 0
6 6 . 0 0
1 3 . 0 0
2 6 . 0 0
1 6 0 6 . 5 0
(suite tableau 12)
48
-j
6 4 . 0 0
1 3 4 . 0 0
/
3 8 . 0 0
1 6 9 . 0 0
1 5 . 5 0
2 8 . 0 0
1363.00
4 9 - 2101
1 6 0 . 5 0
3 5 . 5 0
1 3 8 . 0 0
1 6 3 . 0 0
1 1 . 5 0
2 2 . 5 0
3 1 7 3 . 5 0
5 0 - 2 0 1 3
1 7 3 . 5 0
3 2 . 0 0
1 3 4 . 5 0
1 6 4 . 5 0
1 3 . 5 0
2 5 . 5 0
7 678.50
5 1 - 2 0 7 9
1 6 4 . 5 0
1 3 9 . 5 0 A
4 4 . 0 0
j
6 9 . 0 0
1 2 . 5 0
2 3 . 0 0
1 2 5 2 2 . 5 0
5 2 ” 2081
]
6 7 . 0 0
1 3 9 . 5 0
4 3 . 5 0
I
6 7 . 0 0
1 3 . 0 0
2 5 . 5 0
1 3 4 4 5 . 5 0
G M
1
6 0
1
3 5
3 9
I
6 5
1 3
2 5
1
2 3 4 6
kV
1 12.83%
f 4.27%
i 3.13%
1 3.31%
f 17.01%
1 15.41%
t 23.37%
1
LSD
1 5
1
3
I
2
il
4
4
7
1 1101
31
ESSAIS AVANCES
OBJECTIFS
Tester les lignées avancées pour mieux déterminer le rendement ainsi
que les caractères agronomiques et botaniques.
MATERIEL ET METHODE
64 variétés ont été testées et réparties en 3 essais dispositif en blocs
de fisher randomisés à 4 répétitions avec des parcelles élémentaires de 4 lignes
de 5m de long. La distance utilisée est 0,50m x 0,25m avec 1 m entre les blocs.
L’essai est installé dans 3 sites : Bambey, Louga et Thilmakha.
RESULTATS
Pour le site dr> Bambey, les résultats sont dans les tableaux 13, 14 et
15. Les rendements ob tnus sont très bons dans les 3 essais, ainsi la noyenne
des rendements obtenu est de 2199kg, 2543kg et 2209kg/ha pour :s essais
C.
avancés II et Ill respect lement. Toutes les lignées constituant ces ess is sont à
peu près stables. Dès i JrS elles peuvent être utilisées, du moins celle qui sont
plus intéressantes, dar ; les essais multilocaux. Vingt sept (27) Iignéf j ont des
rendements en graine:! supérieurs à 2500kg de graines /ha, tandi!i que les
. . variétés les productives qui dépassent 3000kg sont en nombre de sept (7). A
Bambey, les variétés avaient un très bon développement vegétatif. La
couverture phytosanitaire a également été satisfaisante pour éliminer les dégâts
\\
des pucerons.
/!
\\
Par rapport à\\ Bambey, les rendements obtenus à Louga et rhilmakha
pour les essais avancés I (Tableau 161, avancés II (Tableau 17) et a!vancés Il1
(Tableau 183 sont très faibles. A Louga, les rendements moyens sont de 704kg,
739kg, et 572kg pour les essais 1, II et Ill respectivement ; tandis qu’à
Thilmakha, ces mêmes! essais ont donné des rendements moyens de 461 kg,
750kg et 644kglha.
’
A Louga et Thilmakha, les essais étaient trop hétérogènes avec des
coefficients de variation quelque fois trop élevés.
3 2
Tableau 13 : Essai avancé I Bambey 1994
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre Nombre de
Nombre
Rendement
Vari&&
de
de jours à
de jours
d e j o u r s p é d o n c u l e s d e
grains en
plantes
la l&e
à 5 0 %
à 9 5 %
par plante
gousses
kg/ha
des 2
fleur
floraison maturite
paf plante
lignes
1 - 889
I
67
35
40
66
14
26
2393
5 - 892
62
35
40
66
14
28
1706
- *
T.m
..,.,.a
3 -lS86-275
71
36
38
66
12- 713
72
36
40
66
I
14
1 25
1 2054
13-779
60
35
39
65
13
25
I
2171
1 4 - 7 6 2
1
71
I
39
I
45
1
72
1
14
1
26
1 2039
15 - 840
66
35
1
40
3
cc -I
13
1
32
1
3103
“”
I
IL
1
LJ
I
L I o-
16-851
75
35
39
62
15
I
29
I
2064
1 7 - 8 7 7
68
1
36
1
38
1
64
1
13
1
26
1
2007
18 -lS86-283-15
i
1
40
44
1
72
j
16
29
2111
)
Tableau 14 : Essai avancé II (Bambey 19941.
3 3
Tableau 15 : Essai avancé Ill BAMBEY 1994
Nombre de Nombre de
Nombre
Nombre de Nombre de Nombre de
Rendement i
Vari&&
plantes des
jours à la
de jours à
jours A
p8doncufes gousses par
grains en /
2 lignes
1 ére fleur
5 0 %
9 5 %
par plante
plante
kg/ha
;
Tableau 16 : Essai avancé I
LOUGA 1994
T H I L M A K H A 1 9 9 4
Vari&es
Rendement grains
Vari&es
Rendement grains
I
en kotha
I
en kgha
1 - ISNI 9 1 - 7 8 8
4 9 4 . 0 0
_
2 - 991
3 3 1 . 2 5
3 - 275
5 1 9 . 0 0
4 - a51
5 2 0 . 5 0
5 - 713
2 3 9 . 0 0
6 - 766
I
8 5 4 . 0 0
I
6 - 779
2 9 2 . 2 5
7 - 873
8 4 5 . 0 0
7 - 8 7 3
375 .oo
8 - 850
667.25
8 - 766
6 4 6 . 5 0
9 - a92
586.50
9 - 58-57
5 8 7 . 7 5
1 0 - 7 6 4
8 5 6 . 5 0
1 0 - 8 5 0
5 0 5 . 5 0
11 - 504
758.75
11 - 892
4 7 4 . 0 0
1 2 - 2 7 5
864.75
1 2 - 5 0 4
4 9 4 . 0 0
1 3 - 7 8 8
6 1 4 . 0 0
1 3 - 8 7 7
6 7 1 . 2 5
14-851
655.50
1 4 - 6 6 0
4 7 0 . 2 5
1 5 - 8 7 7
616.50
1 5 - 1 0 1 0
3 9 3 . 0 0
16 ~ 1010
7 5 4 . 0 0
1 6 - 8 8 9
4 0 0 . 2 5
17 ” 713
625.25
1 7 - 28345
5 1 2 . 5 0
1 8 - 9 9 1
7 0 3 . 0 0
1 8 - 7 6 4
5 0 1 . 5 0
1 9 - 7 6 2
686.25
1 9 - 7 6 2
3 4 4 . 2 5
20 -’ 779
I
657.00
2 0 - 8 4 0
4 4 5 . 2 5
G M
7 0 4
G M
461
CV
I
2 0 . 1 1 %
c v
5 3 . 3 3 %
LSD
I
2 0 0
1
LSD
3 4 8
Tableau 17 : Essai avancéfl
LOUGA 1994
THILMAKHA 1994
Vari&&
1 Rendement grains
Vari&&
I
Rendement
en kglha
grains en kgfha
1 - ISNI 91-894
6 3 5 . 5 0
1 - ISNL868N
7 6 4 . 7 5
2 - 8 2 2
4 6 4 . 0 0
7 - 1174
7 5 7 . 5 0
3 - 8 3 9
7 6 2 . 5 0
3 - 703
7 8 7 . 2 5
4 - 8 6 6
7 1 3 . 5 0
4 - 8 9 6
7 9 5 . 5 0
5 - 6 5 0
6 1 0 . 7 5
5 - 8 9 0
8 6 7 . 5 0
6 - 8 7 6
7 9 7 . 5 0
6 - 865
8 5 3 . 5 0
7 - 283-15
5 5 1 . 5 0
7 - 9 2 2
6 8 5 . 2 5
8 - 275
8 2 5 . 5 0
8 - 8 6 6
7 0 0 . 2 5
9 - 891
8 7 0 . 2 5
9 - 644
7 7 3 . 5 0
1 0 - 8 9 7
8 3 5 . 0 0
10 - 891
8 2 2 . 5 0
11 - 875
7 4 4 . 7 5
11 - 504
8 3 2 . 0 0
1 2 - 7 0 3
7 0 2 . 5 0
1 2 - 6 5 0
5 1 1 . 2 5
1 3 - 8 6 8
9 7 3 . 5 0
1 3 - 8 7 6
8 3 6 . 0 0
1 4 - 8 9 7
!
920.;‘5
1 5 - 8 7 5
I
9 7 6 . 0 0
16 - 839
558-C 3
1 7 - 8 8 1
8 3 8 . 5
1 8 - 8 9 4
I
1005. 5
8 1 0 . 2 5
19 - 283-15
699.: 3
8 2 6 . 2 5
7 6 2 . 5 0
6 2 8 . 2 5
G M
7 3 9
c v
2 7 . 6 5 %
LSD
2 8 9
LSD
2 8 3
Tableau 18 : Essai avancé 111
LOUGA
THILMAKHA
Variétés
1
R e n d e m e n t 1
Varif$t&à
Rendement grain:
,,,,)6:hi::51
en kgiha
1-ISNI 9 1 - 9 3 8
1-. ISNI 91-938N
7 0 3 . 2 5
2
9 1 4
5 1 9 . 5 0
3
9 1 0
6 2 4 . 2 5
y- 9 4 8
3 2 6 . 5 0
s-. 9 4 0
7 6 5 . 5 0
s 937
1641.75
7-, 9 8 1
-
1400.25
1 1 - 9 1 6
1 8 6 3 . 5 0
12-989
4 0 8 . 2 5
13 - 989
13 - 5 8 - 5 7
6 6 3 . 0 0
1 4 - 9 3 7
14 - 9 4 4
5 3 6 . 0 0
15 - 283-15
-
1 5 - 9 0 6
5 2 6 . 0 0
1 6 - 9 2 5
ï-6 - 9 3 0
9 6 1 3 0
1 7 - 9 8 5
77 - 9 2 5
1 0 0 .25
r8 - 871
9 1 6 j0
1 9 - 9 3 0
ii+ - 9 8 5
6 7 5 10
%iï- 981
g - 5 0 4
6 8 4 7 5
21 - 939
21 - 921
-
1472 30
22 - 971
G M
CONCLUSION
Les rendements obtenus sur les essais avancés à Bambey, ont montré
que certaines lignées sont bien adaptées. Le rendement de ces lignées dépasse
celui des variétés témoins qui est de 2 tonnes.
A Louga et Thilmakha, les rendements ont été très faibles, mais sont
5 l’image de ceux des variétés témoins.
On peut donc choisir les lignées les plus intéressantes pour en faire
des essais mujtilocaux. Dans ie cadre de la collaboration avec Afrireco, on
envisage d’étudier les
qualités physico-chimiques et les aptitudes à la
transformation.
SELECTION
L’objectif principal est la création de variétés performants mais ayant
surtout un
certaine tolérance contre les maladies et les ir sectes.
174 pieds ont été choisis à partir de 21 cr,)isements différents .
Ces lignes sont actuellement à la génération f 4, Fg, et F7.
Les principaux pathogènes visés d a n s cc ; croisements sont :
i
les pucerons, les chancre bactlirien et le Stri$/a.
- D’autres croisements ont été faits avec comme parent la 275, la 504
et TVX 3236. Ces variétés ont été combinées avec les lignées qui
semblent mieux posséder le caractère DLS. Ainsi des F2 ont été
/
i
obtenus avec les croisements suivants : IS86 - 275 x 9-6
-IV- x 1 0 - 2
-“- x 9-5
-“- x 9-3
B89 - 5.34 x 9-3
-“- x 7-5-l
-“- x 9-5
-“-
x 9-6
39
B89 - 5 0 4 x 9-1-Z
-'a-
x
g-1-2
-“_
x 9 - l - l
TVX 3236 x 58-77
Des F1 ont été obtenus avec :
UCR 8517 x IS86 - 275
UCR 8517 x B89 - 504
MULTIPLICATION DE SEMENCES
Une multiplication des semences des prin,;ipales variétés a eté faits
pour :,atisfaire les besoins en semences pour tous les essais installés en milieu
paysa I. II s’agit également de renouveler le noyau g nétique de ces principales
variét s.
COLLECTION
Une collection de travail constituée de 39: variétés en provenance du
Sénégal ou des variétés introduites, a été installée en station. Ces variétés sont
touteL insensibles à la photopériode donc des ‘variétés à cycle court et
intermédiaire. En plus de ce matériel végétal, des introductions de 11 varietés
de niébé sauvage ont été introduites. L’importance de matériel c’est de pouvoir
trouver probablement des génes de résistance contre la chenille poilue du niébé
i
: ams’acta.
!
/
I
\\
CONCLUSION
Les essais menés durant cette campagne’ sur le niebé ont éte bien
exécutés. Seulement les résultats escomptés sont en dessous des attentes
maigre la bonne pluviométrie. En milieu paysan, les résultats sont bas, tandis
que GI station à Bambey surtout des rendements in&essants de plus 2,5T ont
ét(t obtenus.
Plusieurs lignées provenant des essais préliminaires seront retenues et
introduites dans les essais avancés. Les lignées constituées pour l’obtention de
la résistance multiple seront également testees.
MINISTERE DE L’AGRlCULTURE
___--_-_-______
I
INSTITUT SENEGALAIS
Direction de Recherches
DE RECHERCHES AGRICOLES
sur les Cultures
1.S.R.A
et Systèmes Pluviaux
(DRCSP)
Samba THIAW
Assar-k SENE
Mbaye \\DIAGNE
AVRIL 1995
Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey (CNRA)
2
Le niébé (Vigna unguiculata (L). Walp.} est une culture qui connaît de
plus en plus d’importance dans les régions soudano-sahéliennes. Cette
recrudescence d‘intérêt est due d’une part à sa bonne adaptation dans les
conditions de sol et de climat, et d’autre part à sa qualité alimentaire. Au
Sénégal, le niébé est passé du statut de culture traditionnelle de case ou culture
d’appoint à une culture vivrière et durant ces dernières années, à une culture de
type commerciale.
Ce faisant, le programme pluridisciplinaire sur le niébé qui est mené au
CNRA de Bambey vise entre autre à la création de variétés plus performantes
résistantes au stress biotique et abiotique avec des techniques culturales plus
adaptées.
Dès lors que certains de ces objectifs sont atteints, il devient très
important pour I( programme de s’orienter vers les actions le recherche-
développement a- 2 que le transfert des nouvelles technologi s puisse être
effectué à la faver des paysans.
Ce document fait l’économie des essais menés sur : niébé durant
l’hivernage 1994 /dans le cadre de l’opération phytotechnie et amélioration du
niébé.
--
I - ESSAIS MINIKITS
OBJECTIFS :
1) Tester les variétés les plus prometteuses issues du programme
d’amélioration de niébé dans les conditions de culture réelle en milieu paysan.
2) initier les paysans et en même temps évaluer certaines pratiques
culturales pour la production du niébé.
3) Evaluer l’impact de la nouvelle technologie dans la vie du paysan et
ies facteurs limitant la production et l‘expansion de la culture du niébé.
MATERIEL ET METHODE
Dans ces essais, la collaboration des agents du développement est
fortement :,ollicitée. Les paysans constituent les principaux individus
responsable: de ces essais et à ce titre ils font toutes les opérations du semis
jusqu’à la ré olte. Dans ces conditions, le Chercheur devier
un collaborateur et
un conseiller qui cherche à avoir un maximum d’informatic 1s sur les nouvelles
technologie: testées.
Ct s essais s’adressent aussi bien à des hommes ,-rdividuellement qu’à
des grouperhents organisés de femmes.
Etant donné que les zones de prédilection de la culture du niébe sont _
le centre-nord et le nord du Sénégal, les essais sont étendus dans cinq régions
administrati?/es : ces régions sont : Fatick, Diourbel, Thiès, ,Louga et Saint-louis.
i
II ;!y a six groupements de femmes localisés dans les villages de :
N’dangour, Keur Boumi, Sine-Dieng, Thilmakha N’doucoumtine, Thilmakha Polec
et Rao.
Quant aux hommes, ils sont localisés dans cinq villages qui sont :
Thilmakha N’doucoumane, Nguenne Sarr, Guinguinéo (Keur S&igne Madieng
Guèye), Négciedj, Thilmakha Polec.
’
Chez les hommes, on choisit cinq dans chaque village, alors que pour
les groupements féminins quelque soit le nombre on divise chaque groupement
en cinq sous-groupements.
4
A chaque homme ou à chaque sous-groupement, on distribue 4
variétés de niébé devant être semées dès la première pluie utile.
Pour mieux mettre l‘accent sur le côte démonstration, chaque variété
est semée sur une parcelle de 25m x 20m soit 500m2.
*
Le semis se fait avec un semoir à arachide comportant un disque de 8
trous. L’écartement entre les lignes et de 50cm.
Les sarclages et les traitements phytosanitaires sont exécutés à ta
demande.
Les variétés utilisées sont : lS86-275 (Mouride), 1586-283 (Diongoma)
1389-504 (Melakh) et le témoin : Ndiambour qui est une variéte sélectionnée
mais vulgarisée depuis plusieurs ancrées.
RESULTATS
La pluviométrie de la c; npagne agricole 1994 a été suffisante en
quantité. Seulement les analyses dus fines montrent que celle-ci a été très mal
répartie dans l’espace et dans le temps. Ce faisant les récoltes ont été très
médiocres cette année.
--
5
Tableau 1 : PI vi m trie d
e u 0 6
8
s
auelaues ~0 ints d’
s
ais
THILMAKHA
BAMBEY
I
N I
2yjYg
..-
fi
I
L-a
1'
0,o
0,o
38,l
3,6
0,o
60
0,‘o 74,0
4 6 , 0
0
0,O
5:O
92,Q
4;3
O:O
0:2
74,4
12;,*
36:
2 ‘
2,2
3,6
3 4 , 0
25,l
Il,5
2 3 , 0
1,5 9,0
1 2
0
13,o
0,5
54,7
22,5
4 , 0
27,7
10,2
110,Q 2 8 ,
,
3 ‘
. ..o.g
12,2
23,2
7 8 , 0
3 , 0
0,O
1 2 2 , 0 14,5
70,5
0
0
147,8
53,8
63,3
0,O
10,5
116,4
56,7 8 7 , 1 1 23,2 1
Cumul
2 1 4 . 9 m m
I
376,5 rhm
497,8 m m
I
748,4 m m
I
a n n u e l
# jours
7 .
T A M B A
DJIBELOR
MBEDIENE
J
J
A
S
0
J
J
A
S
0
J
J
A
S
0
1
2 2 , 0
30,o
39,5
63,5
155,O
2 5 , 0
78,2
85,4
44,2
31,8
0,O
0,O
41,4
1,9
0 0
2
1,s
9 5 , 0
151,5
110,o
0 0
4 4 , 0
29,5
4&7
298,4
28,Q
1,3
5,1
14,2
34,l
4,3
16,5
151,8
80,O
96,5
50,o
22,8
188,O
20,2
230,2
55,6
0,O
Il,0
18,l
8 4 , 0
4,8
Cumul
1064,8 m m
1247,4 m m
220,2 m m
annuel
52 jours
86 jours
25 jours
“.
. ‘
7
Tableau 3 : Rendement moyen de chaque variété par groupements de femmes
dans chaque village (kg/ha).
6
La pluviométrie annuelle varie de 214,9mm à Louga à 1247,4mm à
Djibélor (Tableau 1).
Les semis ont démarré pour la plupart des sites en Juillet alors que les
pluies utiles se sont arrêtées en fin septembre. Le niébé qui a un cycle végétatif
très court est alors mieux adapté dans les régions centre nord et nord du
Sénégal.
Rendement en qraines
Tableau 2 : Rendement moyen de chaque variété pour cinq paysans par village.
Groupement des hommes.
Le rendement de chaque variété qui est la moyenne du rendement de cette
variété dans les cinq champs des paysans est assez bas (Tableau 2). II varie
entre 198 kg/ha à Thilmakha Polec avec la variété Diongama à 778 kgJha à
/
Thilmakha N’doucoumane avec la variété Melakh. Cependant les rendements
individ$ls par variété et par paysan de 920 kg/ha ont\\ été atteints à Thifmakha
N’doucoumane avec la variété Mouride dans les champs de Alla DIENG et de
Modou \\Gadiaga NDIAYE. II n’y a pas de difference significative sur la
performance moyenne des variétes au niveau d’un village ou d’un site donné.
Mais la différence entre les villages semble être importante quand on considère
la prod&tion de graines. Le rendement moyen des variétés tout site confondu
est très‘semblable. Ceci semble $r suggérer que la différence entre les variétés,
lorsque les conditions de pluies et de sol sont homogènes, est assez faible.
ETATS PHYTOSANITAIRES
DES ESSAIS
Les résultats obtenus dans les champs des hommes ou des
groupements féminins sont fonctions plutôt de l’état du sol et de la pluviométrie
que du parasitisme.
En effet, les deux traitements qui ont été appliqués sur les essais en
milieu paysan ont contenu les attaques de pucerons qui étaient les insectes les
plus dominants cette année. Certains essais ont été complètement envahis, par
tes insectes puceron qui ont été contrôlés par application d’un traitement
phytosanitaire au thymul 35.
La réinfection du niébé a été très rapide en raison de la présence des
pucerons sur toutes les autres espèces cultivées telles que l’arachide et le
sorgho.
Les maie-fies à virus étaient présentes sur les essais, mais a un degré
moindre et n’ont waiment pas causé de dégâts substantiels.
CONCLUSION
Malgré ges résultats faibles obtenus dans l’ensemble des sites, les
essais minikits or,t confirmé la meilleure adaptabilité des varié ,és Mouride et
Melakh dans les environnements testés. Les précipitations qui sont tombées très
tard dans certains endroits ont affecté la performance des varrétés de niébé.
Cependant pour des éléments de comparaison, dans la partie nord du pays, le
niébé s’est mieux comporté que les autres espéces cultivées. C’est pourquoi
/
l’option de diver$ification
qu’apporte la culture du niébé et ‘ila sécurisation
alimentaire qu’il pbocure aux paysans doivent pousser le développement de la
culture de cette légumineuse.
II - ADAPTATION A LA SECHERESSE
A) Essai sur !a sénescence retardée des feuilles
OBJECTIFS
- trouver des variétes de niébé plus adaptées aux conditions
climatiques ;
- augmenter la productivité par un maintien d’une surface foliaire
fonctionnelle pendant plus longtemps.
MATERIEL VEGETAL
9 lignées F6 issues du croisement entre la variété non sénescente
8517 des Etats-Unis et la variété sénescente Mowide du Sénégal ont été
testées avec les témoins Melakh et Diongama. Les lignées sont 1-2, 7-5-1, 7-5-
2, 9-l. 1, 9-1-2, 9-3, 9-5, 9-6, et la 1 O-2.
DISPOSITIF
Chaque variété est semée sur 4 lignes le 5m de long avec un
écarte nent de 50cm entre les lignes et 50cm entre le poquets.
Le dispositif est un bloc aléatoire complet! randomisé à 4 répétitions
avec un semis à 2 graines par poquet sans demariage.
Le semis est effectué sur un terrain labouré avec passage à la herse et
epandage d’engrais 6-20-10 à la dose de 150kg/ha. i
/
/
L e p r é c é d e n t cultural e s t u n e jachbre
et les traitements
/
phytoqanitaires sont faits à la demande.
I
I
,
RESULTATS
Toutes les variétés comprises dans cet essai ont eu une durée de
cycle de 87 à 108 jours.
C’est la longueur du cycle
nécessaire dans les conditions
d’expérimentation de Bambey pour permettre à la variété d’avoir deux phases
de production des gousses. Dans le tableau 4, on voit que le rendement en
graines durant la lère et 2ème phase est en moyenne de 2038kg et 9OOkg/ha.
r
ro
II est bien entendu que le rendement en graines durant la 2ème phase
est en partie rehaussé par le reliquat des gousses provenant de la première
récolte. Les 4 meilleures variétés qui semblent mieux exprimer le caractère
sénescence retardée des feuilles sont : 7 - 5 - 2 , 9 - l - 2 , 9 - 5 , la 7 - 5 - l a v e c
respectivement
u n e p r o d u c t i o n g l o b a l e d e 3538kg, 3267kg, 3200kg,
3167kg/ha. II semble exister une période de quiescence entre la première est
deuxième production de gousses.
Cette durée est en moyenne de 28 jours et varie entre 25 et 35 jours.
L’importance de la sénescence retardée des feuilles de niébé est la plus grande
résistance des variétés au cycle de sécheresse, la possibilité pour ces variétés
d’avoir deux phases de reproduction des gousses et d’avoir une valeur
fourragère plus importante.
Cependant une question demeure pesée quant à l’expression du
caractère sénescence retardée dans la région de Louga où la durée de
l’hivernage est souvent réduite.
La durée de la phase vé! étative qui est en moyenne de 99 jours
indique le cycle total des variétés à 93% de maturite. La date de récolte en jour
plus le nombre de jours entre la lèr
et la 2ème production de gousses indique
la durée totale du cycle de chaque vsriété jusqu’à la récolte finale.
1
Le mécanisme de la sénescence retardée des feuilles c’est peut-être
dans l’existence d’un système racinaire bien maintenu surtout au niveau des
poils absorbants qui assurent une consommation hydrique et une absorption des
éléments miné.raux. Ce système ; racinaire bien fonctionnel communique
directement avec le système folia re
i
siège de la photosynthèse grâce aux
phloeme et au xylèmes.
Grâce à ces interrelations, les plantes ayant une sénescence retardée
des feuilles arrivent à accroître leur potentiel à surmonter les périodes de
secheresse intervenant soit à mi-cycle soit en fin de cycle.
Tableau 4 : Essais senescence retarder des feuilles 1994.
Rendement Rendement Rendement
Du&e
Date de
Variétés
grains lere grains 2ème total grains
phase
r&olte en
phase en
phase en
en kglha
vegétative
jours
kg/ha
kglha
en jours
6 6
65
38
29
72
44
27
65
36
25
71
4 4
28
_
65
36
28
-
65
3 6
1
29
-
70
38
35
66
35
28
1
68
33
!
28
70
3:3
28
65
66
67
3.65%
3.5
.
12
8) Résistance à la chaleur
OBJECTIFS
II s’agit de trouver des variétés de niébé plus adaptées aux conditions
climatiques de la zone soudano-sahélienne par une réduction de I’abscission
florale.
MATERIELS ET METHODES
15 lignées issues de croisement entre variétés résistantes à la chaleur
et des variétés d’origine africaine ont Bté implantées à Bambey et Thilmakha.
C’est un essai en bloc complètement randomisé à 3 répétitions avec
des parcelles élémentaires comprenant 4 lignes de 5 m de long.
L’engrais est épandu à la dose de 150kg/ha dl? 6-20-10 et le semis
est effectu ; à deux graines par poquet sans démariage.
RESULTATS
e rendement en graines exprimé en kilogram! le par hectare est en
moyenne
e 2504kg à Bambey (Tableau 5) contre 623k‘ à Thilmakha (Tableau
6).
;
,
i
Cependant la pluviométrie enregistree dans ces deux sites est de
497,8mm en 42 jours de pluie contre 376,5mm en 26 jours respectivement à
Bambey et Thilmakha. Ces quantités d’eau sont en principe suffisante pour
donner de\\ rendements assez correctes chez le niébé si lb répartition des pluies
dans l’espace est bonne. Donc la différence du niveau dl\\ rendement entre ces
deux stations réside dans la différence des facteurs pédologiques, des autres
facteurs climatiques (température, ventilation) et dans la différence du niveau de
parasitisme.
L.a varieté Mouride a eu le rendement le plus élevé dans les stations.
Elle dépas,e donc de loin les lignées nouvelles qui ont é.é sélectionnees sur la
base de leur productivité et de leur résistance ou tolérance à la chaleur.
La longueur moyenne des pédoncules (16cm) est un caractère qui sert
2 apprécier la position des gousses par rapport au feuillage. Pour les variétés
dont les gousses sont bien exposées au dessus de canopy, la récolte se fait
généralement plus facilement et en même temps les maladies de pourriture des
gousses dues à l’excès d’humidité sont moins fréquentes.
Le nombre de gousses par pédoncule et le nombre de pédoncules par
plante sont des facteurs de rendements importants. On note pas une grande
différence dans le nombre de gousses par pédoncule des variétés, facteur qui
donne une idée sur I’abscission florale. Tandis que le nombre de pédoncule par
plante est important car il renseigne sur la capacité de reproduction des
variétés.
Les rendements en graines et les principaux facteurs de rendements
aussi bien à Bambey qu’à Thilmakha sont donnés dans les tableaux 5 et 6.
14
Tableau 5 : Essai riésistance chaleur Bambey 1994
i
..-. --_~--.--.- .- -- .-._
*
.
15
+
“‘,
1
1
Tableah 6 : Essai résistance chaleur Thilmakha
Variétés
1 Rdmt grains (kg/ha)
1 - Mouride
999
ii- 518
560
3 - 8-4
528
4- 13-2
804
5 - 17-2
588
6 - 18-l
684
7 - 22-I
423
8 - 81-I
909
9 - CB5
497
10 - Bambey 21
590
11 - Melakh
858
12 - 5-3
811
13 - 5-i3
497
14 - 27-l
673
15 - 30-3
511
1 6 - 8 - 2
516
1 7 - 8 3-l
407
?
18-1.1-l
557
19 - 1 --1
659
20- 1 18-l
388
GM
623
cv I
25,39%
LSD i
261,4
i
I f f - E S S A I MULTIPOCAL D E NfEBE A V E C E T S A N S T R A I T E M E N T
INSECTfCIDE
Les objectifs de cet essai sont d’une part de comparer l’effet des
traitements phytosanitaires sur le rendement du niébé et d’autre part de
recenser les principaux parasites qui attaquent le niébé en station et en milieu
paysan.
Les variétés utilisées sont 58-57, N’diambour, Mouride, Melakh,
Diongama, Mougne, Bambey 21, Baye Ngagne, TVX 3236, iT81D-1137, CB5 et
Ndiaga AW.
DISPOSITIF
Blocs aléatoires complètement randomisés à 4 répétitions avec des
parcelles élémentaires de 4 lignes de 5m de long. Ecartement 50cm x 50cm
pour les variétés érigées et 50cm x 50cm pour les variétés rampantes : (58-57,
N’diambour, Mougne, Baye Ngagne.
LOCALISATION
Les essais ont été implant,/s l’un en station à Bambey et l’autre en
milieu paysan.
RESULTATS
Des 3 traitements prévus commençant à l’apparition de boutons
floraux seuls deux traitements ont ét$ effectués en station et en milieu paysan.
/
1
Les rendements obtenus pIpur la production de graines sont illustrés
1,
dans les tableaux 7 et 8.
A Bambey Sérére, il n’y avait pas de difference entre les parcelles
avec et sans traitement insecticide- Toutes les deux parcelles ont pu recevoir un
traitement insecticide contre les pucerons et la parcelle l-1 a recu en plus 1
autre traitement avec le décis contre. les thrips. Cependant, ce traitement a été
fait très tard quand les gousses étaient arrivées en plein développement. Le
rendement moyen avec les 2 traitements est de 1447kg/ha de graines contre
1580kg/ha avec la parcelle qui a reçu les 2 traitements. La différence de
rendement est due à une croissance végétative plus développée dans la parcelle
avec un seul traitement insecticide, qui de surcrolt se trouvait dans la partie
versante du terrain.
17
les fésultats en station montrent une différence entre la parcelle
traitée (Tl) et la parcelle non traitée (TO). En T1 le rendement moyen est de
3079kgha tandis qu’il est de 2217kg/ha dans le traitement TO.
La production de graines assez bonne a été due en partie par la lutte
contre le parasitisme mais, également par de niveau de fertilité des sols qui a
été assez bon.
Les principaux insectes rencontrés sur les essais sont principalement
les pucerons et les thrips.
CONCLUSION
Dans la zone située au tour de Bambey, la culture du ni6bé peut se
faire avec un minimum de traitements insecticides. En effet, des rendements de
plus de 3 tonnes par hectare de graines ont été obtenus avec des variétés
rampantes et à cycle intermédiaire comme 58-57 et Baye Ngagne. A part les
pucerons et les thrips, Ii pression parasitaire est faible cette année.
i
1 8
Tableau 7 : Multilocai avec et sans insecticide BambeySérére 1994
Rendement qrains ka/ha
Tablea’u 8 : Essai muftilocal avec et sans insecticide, (CNRA 1994).
l
Tl
TO
Vari&és
Rdt grains
Poids 100 graines
Rdt grains
Poids 100 graines
ltnlha)
\\r\\Y<.s”
16.25
2600.C K-l
1 6 . 1 5
30
I
15.98
2 4 0 0 . 0 0
1 6 . 3 5
YVV.CI
15.27
2 4 7 5 . 0 0
1 3 . 1 8
__
t
7 4 9 . 7 5
2 0 . 1 3
2 5 0 0 . 0 0
1 8 . 7 3
-
3
i
3 2 3 3 . 2 5
2 2 . 8 8
2033.50
5 - Diongamc
~~
2 1 . 3 5
6 - Maugne
1
2!5 0 0 . 0 0
15.18
1933.25
I
1 4 . 2 0
7 - Bambey 21I
2 2 6 6 . 7 5
1 7 . 1 0
1 8 3 3 . 5 0
’
1 5 . 9 5
1
8 - Baye : Ngagne
_ _
4 0 6 6 . 7 5
18.88
2 2 3 3 . ;
2400;:
1 8 . 9 8
~_
9 - T V X 3 2 3 6
2 8 3 3 . 5 0
1
12.77
1
1 1 . 3 5
1 0 - 1181D.1137
21
, 2($w/
20-5
11 -CB 5
!5
I
1 7 . 6 0
1 2 - Ndiaga AW
1
3 6 3 3 . 2 5
1
1 8 . 1 5 F
I 2833.50
1 7 . 3 5
I‘lrl
“I”I
II qn74 ifi7
““IV..“, I
17.317
2 2 1 7 . 3 7 5
1 6 . 8 3 5
c v
15,64%
2,21%
16,66%
2,64%
LSD
6 9 2 . 6 7 3 4
568;!094
53 1.3304
6 4 0 1 4 5 5
20
ESSAIS PRELIMINAIRES
4 essais préliminaires ont été implantés à Bambey en station. Ces
lignées qui constituent cet essai sont issus de croisements divers avec des
parents qui ont soit une résistance multiple soit une résistance spécifique contre
les insectes et les maladies.
OBJECTIFS
II s’agit de tester les lignées les plus prometteuses issues de différents
croisements dans les conditions pédo-climatiques de la station de Bambey et de
choisir celles qui semblent être plus adaptées. En même temps en déterminer les
caractères agronomiques et botaniques de chaque lignée.
MA’T-ERIELS ET METHODES
200 ligr!ées ont été réparties en 4 essais. Les essais étaient
randomisés avec i répétitions. Chaque variété est semée sur deux lignées
espacées de 50cro avec 50cm entre les poquets. Les parcelle
élémentaires
sont espacées de Z5cm.
Le semt, est manuel et est effectué sur sol bien pr paré avec un
labour suivi d’un hersage et d’un épandage à l’engrais N.P.K. Laidose d’engrais
I
est la 6-20-10 à raison de 150kg/ha.
RESULTATS
1 - !$Sais wéliminaire I
Le rendement moyen de toutes les variétés est 211 E Ikg/ha, on note
\\
une différence significative entre les variétés avec un rendement maximum de
/
1
3379kg/ha avec I~!I lignee isni 2023 suivie de isni 1023 avec 31 OSkg/ha. Les
lignées les moins productives sont
: isni 1096, 2000 et 2094 avec
respectivement 820kg, 1086kg et 1440kg/ha (Tableau 9).
La précwcité des variétés est e:xprimée par le nombre de jours du
semis à l’apparition de la première fleur épanouie, du nombre de jours au
moment ou 50% d :s plantes ont des fleurs epanouies et au mol lent où 95%
des plantes sont arrivées à maturité. Ces 8 paramètres exprimés en jour sont
respectivement 35, 39 et 64 jours.
21
Cependant ces mesures ne donnent pas une idée nette sur la
synchronisation et l’échelonnement de la production des fleurs et de gousses.
Le nombre moyen de pédoncules par plante est de 13, alors le nombre
moyen de gousses par plante est de 21 ce qui donne une moyenne inférieure à
2 gousses par pédoncule. Ceci est très faible si l’on sait que pour accroître la
production du niébé sans une augmentation des superficies cultivées, il faut
nécessairement augmenter la productivité.
2 - Essai préliminaire II
Le niveau de précocité de l’essai préliminaire II est semblable à celui
de l’essai preliminaire 1, tant en ce qui concerne le nombre de jour du semis à
l’apparition de la première fleur, à 50% de floraison et à 95% de maturité.
II existe une différence significative au’ seuil de 5% entre toutes les
lig >ées. Le rendement en graines est de 2281 kg ‘ha en moyenne et varie entre
3E 12kg à 1203kg/ha. Les lignées les plus prometteuses sont : isni 2098, isni
1C 73, isni 2065 et isni 2017 avec des rendE nents respectifs de 3842kg,
3: 73kg, 2886kg et 2865kg/ha contre 3141 k: ‘ha avec le témoin Mouride
(3 Ibleau 10).
Certains lignées qui ont donné des/ rendements faibles ont été
i
pénalisées entre autre par un faible nombre i de plantes par parcelle. Ce
manquement est dû en partie par une mauvaise germination des graines de ces
lignées. Les rendements les plus faibles sont obtenus avec les variétés ayant
uiae faible densité de plantes à l’hectare.
;
,
\\
3 - Essai Dréliminaire If1
/
\\
Les lignées qui constituent cet essai semblent avoir un cycle plus long
que celui des lignées qui se trouvent dans les &Sais préliminaires I et II. En
effet, le cycle moyen de toutes les entrees est en moyenne de 65 jours. Le
rendement moyen en graines est de 2154kg/ha (Tableau 11). Les trois lignées
qbi ont une production de graines supérieure à 3 ,onne sont 416N et isni 1076,
isni 1036, tandis que 7 lignée* ont une production en graines supérieure à 2,5
tor les : elles sont isni 2071, isni 1037, isni lOY7, isni 2010, isni 1084, isni
1040, isni 2067. Les témoins Bambey 21, N’diambour lS86-275 et 889-504 ont
des rendements en graines inférieurs aux meilleurs lignées.
22
4 - Essai nréliminaire IV
Le pouvoir germinatif exprimé par le nombre de pieds sur les deux
lignes centrales est de 75%. Le semis ayant été effectué à deux graines par
poquets, l’observation a montré que dans chaque poquet on pouvait trouver au
moins une plante.
Ceci explique très simplement que le rendement ne pouvait pas être
affecté par le pourcentage de germination de 75%. La production de graines est
en moyenne de 2346kg/ha. Elle est plus élevée que les rendements moyens de
trois premiers essais préliminaires. Les lignées les plus productives sont isni
1055, isni 2081, isni 2078 avec des rendements respectifs de 3448kg, 3445kg,
et 3401 kg/ha (Tableau 12). Chez certaines variétés, les niveau de rendement
est assez bon ce qui permet de choisir un pool de variétés très productives pou-
les essais ultérieurs. Le cycle mcyen des variétés est de 65 jours, ce qui classe
ces variétés dans la série des valiétés à cycle intermédiaire. Le nombre de jours
du semis à l’apparition de la f .emière fleurs et à 50% de floraison.indiquc
l’anthèse florale où le moment jtiand la fleur est ouverte. Cette période es
précédée de la pollinisation et de a fertilisation.
La lignée la plus productive, sur la base de l’échantillonnage effectui
n’a pas le plus grand nombre dt! gousses par plante ni le plus grand nombre d,:
pédoncules par plante.
CQNCLUSION
Les 4 essais préliminadres, toutes les lignées provenant de croisements
divers, montrent que l’on a des lignées très intéressantes sur le plan dl1
rendement. Toutes les lignées dui seront retenues devront être testées contre
les principaux ravageurs et les principales maladies.
Les principaux problèmes rencontrés étaient essentiellement : la
couverture nuageuse qui a freiné le développement des variétés pendant le
premier mois de végétation ; une’attaque maintenue de pucerons qui a nécessit&
plusieurs traitements.
En plus de caractère r -oductivité, les lignées choisies devront être
examinées pour enfin choisir les graines de grosseur convenable et de coloration
acceptable
23
T a b l e a u 9 : E S S A I P R E L I M I N A I R E I BAMBEY 1 9 9 4
’ N o m b r e d e N o m b r e N o m b r e
Vari&&
plantes sur de jours de jours
les 2 lignes
8 la
à 5 0 %
centrales
1 Are
floraison
fleur
1 - 2 7 5 N
5 8 . 5 0
{ 3 7 . 0 0
3 8 . 0 0
2 - ISNl93-1098
5 0
1 3 7 . 0 0
4 0 . 0 0
3 - 2 0 2 0
4 7 . 0 0
I 3 9 . 5 0
4 2 . 5 0
4 - 1 0 2 3
6 5 . 0 0
3 2 . 5 0
3 6 . 0 0
5 - 2 0 9 5
5 5 . 0 0
3 4 . 0 0
3 6 . 5 0
6 - 1 0 1 9
6 5 . 5 0
3 2 . 5 0
3 6 . 0 0
- 6 7 . 5 0 i
1 7 . 5 0
2 5 . 5 0
1 2 2 3 8 . 0 0
6 0 . 0 0
3 3 . 0 0
3 6 . 5 0
7 5 . 5 0
3 7 . 5 0
4 2 . 0 0
1 3 - 1 0 2 6
5 4 . 5 0
3 2 . 5 0
3 5 . 0 0
7 2 . 0 0
4 0 . 5 0
4 3 . 0 0
7 2 . 5 0
3 4 . 5 0
3 9 . 0 0
16-2016
7 8 . 5 0
3 7 . 0 0
4 1 . 5 0
69.50
1 15.00
1 21.50
1 1593.50
1 7 - 2 0 2 4
6 5 . 0 0
1 0 . 5 0
2 0 . 0 0
1 9 6 8 . 5 0
18-1062
’
61 .OO
1 0 . 5 0
21 .oo
2 3 7 4 . 5 0
19 - 283-15
6 8 . 0 0 I
10.50
1 16.50
1 1941.00
2 0 - 2 0 4 2
21 - 1 0 9 7
6 6 . 0 0
1 3 . 5 0
2 2 . 0 0
2 2 5 3 . 5 0
6 3 . 5 0
1 4 . 0 0
2 1 . 5 0
2 4 7 2 . 5 0
6 0 . 0 0
11 .oo
1 8 . 5 0
2 1 1 1 . 5 0
7 0 . 0 0
1 6 . 0 0 ,
1 9 . 0 0
1 9 5 4 . 0 0
6 9 . 0 0
11 .oo !
1 9 . 0 0
2 3 5 3 . 5 0
6 6 . 5 0
1 0 . 0 0 i
1 6 . 0 0
2 0 2 9 . 0 0
3 1 - 2 0 5 1
?
7 4 . 5 0
3 7 . 0 0
3 8 . 0 0
6 6 . 5 0
1 5 . 0 0 !
1 9 . 5 0
2 0 2 9 . 5 0
32- 7 0 5 9
6 1 . 5 0
3 6 . 5 0
3 9 . 0 0
61 .OOl
1 4 . 5 0
2 2 . 0 0
1 8 2 3 . 0 0
3 3 - 2 0 4 0
61 .OO
4 0 . 5 0
4 4 . 0 0
6 8 . 0 0
1 0 . 5 0 :
1 6 . 5 0
1 7 8 1 . 5 0
3 4 - 1021
1
7 3 . 0 0
1 3 3 . 0 0 1 3 5 . 0 0
6 0 . 0 0
1 0 . 0 0
1 7 . 5 0
2 1 7 4 . 5 0
3 5 - 2 0 5 2
1
6 1 . 0 0
1 3 3 . 0 0 1 3 6 . 0 0
6 2 . 5 0
1 2 . 0 0
2 0 . 0 0
2 2 5 2 . 0 0
3 6 - 2 0 2 2
1
7 5 . 5 0
3 4 . 0 0
3 7 . 5 0
6 6 . 5 0
9 . 0 0
1 8 . 0 0
1 4 6 8 . 0 0
3 7 - 1 0 2 5
1
6 7 . 0 0
3 2 . 0 0
3 4 . 0 0
6 4 . 0 0
1 0 . 0 0 :
1 6 . 5 0
2 2 8 5 . 0 0
3 8 - 5 0 4 N
7 5 . 5 0
3 4 . 0 0
3 7 . 0 0
6 0 . 0 0
1 2 . 0 0
1 7 . 5 0
2 4 6 8 . 0 0
3 9 - 1 0 6 5
41
3 5
3 7
6 4
1 2
2 0
1891
4 0 - 1 0 5 7
6 8
3 2
3 5
6 4
1 3
2 4
2 9 0 5
41 - 2 0 8 2
7 0
41
4 3
6 5
1 2
21
2 7 3 7
23
(suite tableau 9)
147-1017
I-
~~
41
1
33
1
35
58
15
1
26
!
1539
148-2056
78
f 36 1
41
I
68
11
21
!
2771
49- 1061
69
34
37
65
10
17
2430
50-2021
77
35
38
67
17
22
2315
51 -1058
74
33
36
60
12
19
2121
52-2023
66
32
35
63
12
f
23
3379
G M
62
35
39
64
13
21
2119
cv
13.27%
4.39%
3.53%
3.41%
21.06%
25.00%
26.74%
LSD
16
3
3
4
5
10
1137
(
2s
Tableau 70 : Essai préliminaire II Bambey 1994
5 - 1029
7 2 . 5 0
6 - 2096
2 4 . 5 0
7 - 2098
6 3 . 5 0
8 - 2 0 8 5
5 8 . 0 0
9 - 2097
49.50
1 0 - 2 0 0 1
6 6 . 0 0
11 - 1075
59.00
12 - 1071
4 1 . 5 0
1 3 - 2 0 6 0
7 2 . 5 0
1 4 - 2 0 6 2
7 6 . 0 0
15- 1 0 3 0
7f 0 0
19 - 2 0 2 5
6- 5 0
2 0 - 1073
5! 0 0
21 - 5 0 4 N
4 ’ .50
2 2 - 1 0 6 8
4 8.50
2 3 - 2 0 5 8
71.50
2 4 - 1 0 3 2
7 7 . 0 0
3 0 - 1 0 2 8
1 6!:.50
31 - 2 0 4 5
1 5koo
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1 4Gz-
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1
63.00
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8 0 . 5 0
3 5 - BAMBEY 21
6 6 . 5 0
3 6 - 2 0 0 3
6 4 . 0 0
3 7 - 1 0 3 4
4 6 . 0 0
3 8 - 1 0 6 7
5Gir-
3 9 - 1 0 3 5
5 r . 5 0
4 0 - 2 0 0 5
4 7 . 0 0
26
(suite tableau 10)
Tableau 11 : Essai préliminaire III Bambey 1994
Nombre
Nombre
Nombre
Variétés
de
de jours de jours
plantes 2 CI la lère
5 0 %
lignes
fleur
floraison maturitb
centrales
1 - 5 0 4 N
3 5 . 5 0
3 7 . 5 0
41 .oo
2 - ISNI 9 3 - 1 0 4 2
4 3 . 0 0
3 2 . 0 0
3 8 . 0 0
13 -lOao
1 70.50
1 32.00
f
-37.501
1 67.50
1 9.50
1 1 9 . 0 0
1 5 . 7 1 J
4 - 2071
7 0 . 5 0
3 8 . 0 0
1 4 3 . 0 0 jss.so 1 1 . 5 0 \\
2 2 . 0 0
2 5 1 2
5 - 2 0 3 8
5 8 . 0 0
3 8 . 5 0
1 4 1 . 5 0 1 67.00
1 1 2 . 5 0 1 2 5 . 0 0
1 9 8 6
1 0 . 5 0 1 2 2 . 0 0
2 5 3 8
-1 3 2 . 5 0
1 3 5 . 0 0 1 6 2 . 5 0
1 6 . 5 0 1 2 6 . 0 0
13.75
i
2 0 - 1 0 7 9
4 8 . 5 0
,
_ ..--
_.--
~-~
,
~ -~
,
,
21 - 2 0 9 9
6 2 . 5 0
3 5 . 0 0
4 0 . 5 0
6 7 . 0 0
11 .oo
2 0 . 5 0
2 4 7 7
2 2 - 2 1 0 5
6 3 . 0 0
3 4 . 0 0
I 3 6 . 5 0
6 2 . 5 0
1 2 . 0 0
2 3 . 5 0
1 9 1 0
2 3 - 1 0 3 8
-1 51.50
t 33.50
Ii 37.00
i 64.00
1 10.50
1 20.50
1
1513
1.J
24- 1 0 7 6
6 2 . 0 0
3 6 . 5 0
4 0 . 0 0
6 4 . 0 0
1 1 2 . 0 0
2 1 . 5 0
3 2 6 2
2 5 - 2 8 3 - l 5
6 6 . 0 0
3 8 . 5 0
4 3 . 0 0
6 9 . 5 0
1 1 4 . 0 0
2 4 . 0 0
2 2 4 6 . 0 0
3 3 . 5 0 1 3 6 . 0 0 1 5 9 . 0 0
1 0 . 0 0 1 20.00
1 1631 .OO 1
3 3 - 2 7 5 N
5 9 . 0 0
3 5 . 5 0
1’ 3 7 . 5 0
0 6 6 . 5 0
1 3 . 5 0 1 2 3 . 0 0
2 2 1 9 . 0 0
3 4 - 2 0 8 7
1 7 2 - 5 0 1 3 4 . 5 0
1 3 7 . 5 0 1 61 .OO 1 1 1 . 5 0 1 2 4 . 0 0
1
1 7 6 2 . 5 0
(SU~E tableau 1 I )
41 - 1040
66
1
33
1
37
64
12
27
2772
42 - 2006
39
32
1
36
61
17
28
1964
43 - 2067
34
J
38
1
42
G9
11
I
25
2703
,
.’
1
>
vv
44 - NDIAMBOUR
60
1
37
I
un
.-
64
1
17
22
2695
45-2108
I
47
37
41
70
10
18
2489
46 - 1077
60
35
39
65
13
23
2325
47 - 58-57
77
39
44
70
11
23
2678
1
4
!--
-34
1 61
! 12
1 27
1 2 2 2 1
-
52 - 2030
1
61
1 12
1 20
I
2048
I
G M
l
54
I
35
1
39
1
65
1
12
1
23
1
2154
1
CV
12.08%
3.39%
2.58%
2 . 6 0 % 2 2 . 1 2 % 2 5 . 2 3 %
20.13%
LSD
13
2
2
3
/
5
366
a7
I
29
Tableau 12 : Essai préliminaire IV BAMBEY 1994
centrales
-~
1
I
l
I
I
1 - ISN193-1049N
4 2 . 0 0
f
3 3 . 5 0
1
3 6 . 0 0
1 6 1 . 5 0
1
1 5 . 5 0
1
2 7 . 5 0
1 1 7 7 3 . 5 0
1 46.50
1 35.00
1 39.00
1 65.00
]
1 7 . 0 0 I - 3 2 . 5 0 1 2 4 9 6 . 5 0
3 - 2 0 1 2
7 5 . 0 0
3 7 . 5 0
4 2 . 0 0
6 8 . 0 0
1 7 . 5 0
1
2 9 . 0 0
2 0 6 3 . 0 0
-
4 - 2 0 7 4
-
7 7 . 5 0
3 4 . 0 0
3 6 . 0 0
6 3 . 0 0
1 4 . 0 0
]
2 6 . 5 0
3 1 0 5 . 0 0
5 - 2102
6 3 . 5 0
3 5 . 5 0
4 1 . 5 0
6 8 . 5 0
1 3 . 0 0
1
2 5 . 5 0
2 4 7 0 . 0 0
6 - 2 0 7 6
1 6 7 . 5 0
3 5 . 5 0II, 41.50
..--
I ôa.50
--.--
I
1 2 . 5 0
t 24.50
1 2757.00
7 - 2 0 3 7
6 3 . 5 0
3 7 . 5 0
4 2 . 0 0
71 .oo
9 . 0 0
1 9 . 5 0
7 973.00
8 - 1 0 9 4
5 8 . 0 0
3 4 . 5 0
3 8 . 0 0
6 9 . 5 0
1 1 . 5 0
2 3 . 0 0
1519.00
53 50
-1.-1
3 5 . 0 0
--.--
, 3-8.00
6 6 . 0 0
1 2 . 0 0
2 2 . 5
2 4 5 8 . 0 0
10-2014
1 4 7 . 5 0
[
3 4 . 0 0
1 3 8 . 0 0
6 3 . 0 0
1 4 . 5 0
2 6 . 5 0
243 1 .OO
11 - 1089
6 8 . 0 0
3 9 . 0 0
4 3 . 0 0
-7’, -00
1 7 . 0 0
3 3 . 5 0
2 5 6 8 . 5 0
ï2- 1 0 5 4
6 7 . 0 0
3 6 . 0 0
3 8 . 0 0
1 1 . 5 0
2 5 . 0 0
2 2 6 3 . 5 0
1 3 - 1 0 8 7
6 6 . 5 0
3 8 . 0 0
4 4 . 5 0
1 2 . 5 0
2 3 . 5 0
2 9 5 6 . 5 0
G - 2 0 9 2
5 5 . 5 0
3 4 . 0 0
3 6 . 5 0
1 7 . 5 0
2 8 . 5 0
2 2 9 4 . 5 0
1 j - 1 0 4 7
-----6X50
-_.--
1 34.00
1 36.50
1 5! 50
i
13.00
1
7 9.50
1 2034.00
i i - 2011
5 1 . 5 0
1 4 . 0 0
2 3 . 5 0
1920.50
j T-2015
6 1 . 5 0
1 2 . 5 0
2 0 . 5 0
1 3 9 4 . 5 0
‘)3- 1090
1l-~ 58.00 1 33.00 1 36.50 1 6’ .OO 1
11.50
1 23.00
1 2662.00
-U - 2 0 8 0
1 7 6 . 0 0
3 7 . 0 0
1 4 3 . 0 0
j---j .50 1
1 2 . 0 0
1
2 3 . 5 0
1 2 4 5 6 . 5 0
12.50
1 26.50
1 1777.00
1 3 . 5 0
2 3 . 5 0
2 8 0 0 . 5 0
1 3 . 5 0
2 5 . 5 0
33 18.50
1 3 . 0 0
I 2 2 . 0 0
I 1 6 6 8 . 0 0
1 1 . 5 0
2 3 . 0 0
3 3 8 2 . 0 0
1 2 . 5 0
2 5 . 0 0
2 2 2 4 . 0 0
1 5 . 5 0
3 2 . 5 0
1 6 0 0 . 5 0
11 .oo
2 3 . 0 0
2 5 6 9 . 5 0
1 5 . 0 0
2 8 . 5 0
2 2 1 2 . 5 0
1 2 . 0 0
2 8 . 0 0
2 8 8 4 . 0 0
11 .oo
2 8 . 5 0
1 6 3 0 . 5 0
1 7 . 0 0
2 8 . 5 0
2 2 9 4 . 5 0
1 1 . 5 0
2 2 . 0 0
2 0 8 2 . 0 0
1 3 . 5 0
2 6 . 0 0
1 5 9 2 . 0 0
1 3 . 5 0
2 5 . 5 0
2 1 6 0 . 0 0
1 5 . 0 0
2 3 . 0 0
1 8 3 5 . 5 0
1 3 . 5 0
2 5 . 0 0
2 5 0 9 . 5 0
1 2 . 5 0
2 8 . 0 0
2 1 5 3 . 0 0
4
- 1 0 8 6
7 8 . 0 0
3 6 . 5 0
5 2 . 5 0
6 9 50
1 4 . 0 0
2 7 . 5 0
2 7 7 8 . 0 0
4 2 - 2 0 7 8
7 3 . 0 0
3 8 . 0 0
4 5 . 0 0
6 9 . 5 0
1 4 . 5 0
2 5 . 5 0
3401 .oo
4 3 - 2 0 4 9
7 5 . 0 0
3 7 . 0 0
3 9 . 5 0
6 3 . 0 0
1 0 . 5 0
1 8 . 0 0
1931 .oo
4 4 - 5 0 4 N
4 9 . 5 0
3 5 . 5 0
3 9 . 5 0
6 3 . 0 0
1 4 . 5 0
3 0 . 0 0
2 1 5 3 . 0 0
4 5 - 1 0 8 8
4 7 . 0 0
3 5 . 5 0
4 0 . 5 0
6 6 . 0 0
1 3 . 0 0
2 6 . 0 0
1 6 0 6 . 5 0
(suite tableau 12)
48
-j
6 4 . 0 0
1 3 4 . 0 0
/
3 8 . 0 0
1 6 9 . 0 0
1 5 . 5 0
2 8 . 0 0
1363.00
4 9 - 2101
1 6 0 . 5 0
3 5 . 5 0
1 3 8 . 0 0
1 6 3 . 0 0
1 1 . 5 0
2 2 . 5 0
3 1 7 3 . 5 0
5 0 - 2 0 1 3
1 7 3 . 5 0
3 2 . 0 0
1 3 4 . 5 0
1 6 4 . 5 0
1 3 . 5 0
2 5 . 5 0
7 678.50
5 1 - 2 0 7 9
1 6 4 . 5 0
1 3 9 . 5 0 A
4 4 . 0 0
j
6 9 . 0 0
1 2 . 5 0
2 3 . 0 0
1 2 5 2 2 . 5 0
5 2 ” 2081
]
6 7 . 0 0
1 3 9 . 5 0
4 3 . 5 0
I
6 7 . 0 0
1 3 . 0 0
2 5 . 5 0
1 3 4 4 5 . 5 0
G M
1
6 0
1
3 5
3 9
I
6 5
1 3
2 5
1
2 3 4 6
kV
1 12.83%
f 4.27%
i 3.13%
1 3.31%
f 17.01%
1 15.41%
t 23.37%
1
LSD
1 5
1
3
I
2
il
4
4
7
1 1101
31
ESSAIS AVANCES
OBJECTIFS
Tester les lignées avancées pour mieux déterminer le rendement ainsi
que les caractères agronomiques et botaniques.
MATERIEL ET METHODE
64 variétés ont été testées et réparties en 3 essais dispositif en blocs
de fisher randomisés à 4 répétitions avec des parcelles élémentaires de 4 lignes
de 5m de long. La distance utilisée est 0,50m x 0,25m avec 1 m entre les blocs.
L’essai est installé dans 3 sites : Bambey, Louga et Thilmakha.
RESULTATS
Pour le site dr> Bambey, les résultats sont dans les tableaux 13, 14 et
15. Les rendements ob tnus sont très bons dans les 3 essais, ainsi la noyenne
des rendements obtenu est de 2199kg, 2543kg et 2209kg/ha pour :s essais
C.
avancés II et Ill respect lement. Toutes les lignées constituant ces ess is sont à
peu près stables. Dès i JrS elles peuvent être utilisées, du moins celle qui sont
plus intéressantes, dar ; les essais multilocaux. Vingt sept (27) Iignéf j ont des
rendements en graine:! supérieurs à 2500kg de graines /ha, tandi!i que les
. . variétés les productives qui dépassent 3000kg sont en nombre de sept (7). A
Bambey, les variétés avaient un très bon développement vegétatif. La
couverture phytosanitaire a également été satisfaisante pour éliminer les dégâts
\\
des pucerons.
/!
\\
Par rapport à\\ Bambey, les rendements obtenus à Louga et rhilmakha
pour les essais avancés I (Tableau 161, avancés II (Tableau 17) et a!vancés Il1
(Tableau 183 sont très faibles. A Louga, les rendements moyens sont de 704kg,
739kg, et 572kg pour les essais 1, II et Ill respectivement ; tandis qu’à
Thilmakha, ces mêmes! essais ont donné des rendements moyens de 461 kg,
750kg et 644kglha.
’
A Louga et Thilmakha, les essais étaient trop hétérogènes avec des
coefficients de variation quelque fois trop élevés.
3 2
Tableau 13 : Essai avancé I Bambey 1994
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre Nombre de
Nombre
Rendement
Vari&&
de
de jours à
de jours
d e j o u r s p é d o n c u l e s d e
grains en
plantes
la l&e
à 5 0 %
à 9 5 %
par plante
gousses
kg/ha
des 2
fleur
floraison maturite
paf plante
lignes
1 - 889
I
67
35
40
66
14
26
2393
5 - 892
62
35
40
66
14
28
1706
- *
T.m
..,.,.a
3 -lS86-275
71
36
38
66
12- 713
72
36
40
66
I
14
1 25
1 2054
13-779
60
35
39
65
13
25
I
2171
1 4 - 7 6 2
1
71
I
39
I
45
1
72
1
14
1
26
1 2039
15 - 840
66
35
1
40
3
cc -I
13
1
32
1
3103
“”
I
IL
1
LJ
I
L I o-
16-851
75
35
39
62
15
I
29
I
2064
1 7 - 8 7 7
68
1
36
1
38
1
64
1
13
1
26
1
2007
18 -lS86-283-15
i
1
40
44
1
72
j
16
29
2111
)
Tableau 14 : Essai avancé II (Bambey 19941.
3 3
Tableau 15 : Essai avancé Ill BAMBEY 1994
Nombre de Nombre de
Nombre
Nombre de Nombre de Nombre de
Rendement i
Vari&&
plantes des
jours à la
de jours à
jours A
p8doncufes gousses par
grains en /
2 lignes
1 ére fleur
5 0 %
9 5 %
par plante
plante
kg/ha
;
Tableau 16 : Essai avancé I
LOUGA 1994
T H I L M A K H A 1 9 9 4
Vari&es
Rendement grains
Vari&es
Rendement grains
I
en kotha
I
en kgha
1 - ISNI 9 1 - 7 8 8
4 9 4 . 0 0
_
2 - 991
3 3 1 . 2 5
3 - 275
5 1 9 . 0 0
4 - a51
5 2 0 . 5 0
5 - 713
2 3 9 . 0 0
6 - 766
I
8 5 4 . 0 0
I
6 - 779
2 9 2 . 2 5
7 - 873
8 4 5 . 0 0
7 - 8 7 3
375 .oo
8 - 850
667.25
8 - 766
6 4 6 . 5 0
9 - a92
586.50
9 - 58-57
5 8 7 . 7 5
1 0 - 7 6 4
8 5 6 . 5 0
1 0 - 8 5 0
5 0 5 . 5 0
11 - 504
758.75
11 - 892
4 7 4 . 0 0
1 2 - 2 7 5
864.75
1 2 - 5 0 4
4 9 4 . 0 0
1 3 - 7 8 8
6 1 4 . 0 0
1 3 - 8 7 7
6 7 1 . 2 5
14-851
655.50
1 4 - 6 6 0
4 7 0 . 2 5
1 5 - 8 7 7
616.50
1 5 - 1 0 1 0
3 9 3 . 0 0
16 ~ 1010
7 5 4 . 0 0
1 6 - 8 8 9
4 0 0 . 2 5
17 ” 713
625.25
1 7 - 28345
5 1 2 . 5 0
1 8 - 9 9 1
7 0 3 . 0 0
1 8 - 7 6 4
5 0 1 . 5 0
1 9 - 7 6 2
686.25
1 9 - 7 6 2
3 4 4 . 2 5
20 -’ 779
I
657.00
2 0 - 8 4 0
4 4 5 . 2 5
G M
7 0 4
G M
461
CV
I
2 0 . 1 1 %
c v
5 3 . 3 3 %
LSD
I
2 0 0
1
LSD
3 4 8
Tableau 17 : Essai avancéfl
LOUGA 1994
THILMAKHA 1994
Vari&&
1 Rendement grains
Vari&&
I
Rendement
en kglha
grains en kgfha
1 - ISNI 91-894
6 3 5 . 5 0
1 - ISNL868N
7 6 4 . 7 5
2 - 8 2 2
4 6 4 . 0 0
7 - 1174
7 5 7 . 5 0
3 - 8 3 9
7 6 2 . 5 0
3 - 703
7 8 7 . 2 5
4 - 8 6 6
7 1 3 . 5 0
4 - 8 9 6
7 9 5 . 5 0
5 - 6 5 0
6 1 0 . 7 5
5 - 8 9 0
8 6 7 . 5 0
6 - 8 7 6
7 9 7 . 5 0
6 - 865
8 5 3 . 5 0
7 - 283-15
5 5 1 . 5 0
7 - 9 2 2
6 8 5 . 2 5
8 - 275
8 2 5 . 5 0
8 - 8 6 6
7 0 0 . 2 5
9 - 891
8 7 0 . 2 5
9 - 644
7 7 3 . 5 0
1 0 - 8 9 7
8 3 5 . 0 0
10 - 891
8 2 2 . 5 0
11 - 875
7 4 4 . 7 5
11 - 504
8 3 2 . 0 0
1 2 - 7 0 3
7 0 2 . 5 0
1 2 - 6 5 0
5 1 1 . 2 5
1 3 - 8 6 8
9 7 3 . 5 0
1 3 - 8 7 6
8 3 6 . 0 0
1 4 - 8 9 7
!
920.;‘5
1 5 - 8 7 5
I
9 7 6 . 0 0
16 - 839
558-C 3
1 7 - 8 8 1
8 3 8 . 5
1 8 - 8 9 4
I
1005. 5
8 1 0 . 2 5
19 - 283-15
699.: 3
8 2 6 . 2 5
7 6 2 . 5 0
6 2 8 . 2 5
G M
7 3 9
c v
2 7 . 6 5 %
LSD
2 8 9
LSD
2 8 3
Tableau 18 : Essai avancé 111
LOUGA
THILMAKHA
Variétés
1
R e n d e m e n t 1
Varif$t&à
Rendement grain:
,,,,)6:hi::51
en kgiha
1-ISNI 9 1 - 9 3 8
1-. ISNI 91-938N
7 0 3 . 2 5
2
9 1 4
5 1 9 . 5 0
3
9 1 0
6 2 4 . 2 5
y- 9 4 8
3 2 6 . 5 0
s-. 9 4 0
7 6 5 . 5 0
s 937
1641.75
7-, 9 8 1
-
1400.25
1 1 - 9 1 6
1 8 6 3 . 5 0
12-989
4 0 8 . 2 5
13 - 989
13 - 5 8 - 5 7
6 6 3 . 0 0
1 4 - 9 3 7
14 - 9 4 4
5 3 6 . 0 0
15 - 283-15
-
1 5 - 9 0 6
5 2 6 . 0 0
1 6 - 9 2 5
ï-6 - 9 3 0
9 6 1 3 0
1 7 - 9 8 5
77 - 9 2 5
1 0 0 .25
r8 - 871
9 1 6 j0
1 9 - 9 3 0
ii+ - 9 8 5
6 7 5 10
%iï- 981
g - 5 0 4
6 8 4 7 5
21 - 939
21 - 921
-
1472 30
22 - 971
G M
CONCLUSION
Les rendements obtenus sur les essais avancés à Bambey, ont montré
que certaines lignées sont bien adaptées. Le rendement de ces lignées dépasse
celui des variétés témoins qui est de 2 tonnes.
A Louga et Thilmakha, les rendements ont été très faibles, mais sont
5 l’image de ceux des variétés témoins.
On peut donc choisir les lignées les plus intéressantes pour en faire
des essais mujtilocaux. Dans ie cadre de la collaboration avec Afrireco, on
envisage d’étudier les
qualités physico-chimiques et les aptitudes à la
transformation.
SELECTION
L’objectif principal est la création de variétés performants mais ayant
surtout un
certaine tolérance contre les maladies et les ir sectes.
174 pieds ont été choisis à partir de 21 cr,)isements différents .
Ces lignes sont actuellement à la génération f 4, Fg, et F7.
Les principaux pathogènes visés d a n s cc ; croisements sont :
i
les pucerons, les chancre bactlirien et le Stri$/a.
- D’autres croisements ont été faits avec comme parent la 275, la 504
et TVX 3236. Ces variétés ont été combinées avec les lignées qui
semblent mieux posséder le caractère DLS. Ainsi des F2 ont été
/
i
obtenus avec les croisements suivants : IS86 - 275 x 9-6
-IV- x 1 0 - 2
-“- x 9-5
-“- x 9-3
B89 - 5.34 x 9-3
-“- x 7-5-l
-“- x 9-5
-“-
x 9-6
39
B89 - 5 0 4 x 9-1-Z
-'a-
x
g-1-2
-“_
x 9 - l - l
TVX 3236 x 58-77
Des F1 ont été obtenus avec :
UCR 8517 x IS86 - 275
UCR 8517 x B89 - 504
MULTIPLICATION DE SEMENCES
Une multiplication des semences des prin,;ipales variétés a eté faits
pour :,atisfaire les besoins en semences pour tous les essais installés en milieu
paysa I. II s’agit également de renouveler le noyau g nétique de ces principales
variét s.
COLLECTION
Une collection de travail constituée de 39: variétés en provenance du
Sénégal ou des variétés introduites, a été installée en station. Ces variétés sont
touteL insensibles à la photopériode donc des ‘variétés à cycle court et
intermédiaire. En plus de ce matériel végétal, des introductions de 11 varietés
de niébé sauvage ont été introduites. L’importance de matériel c’est de pouvoir
trouver probablement des génes de résistance contre la chenille poilue du niébé
i
: ams’acta.
!
/
I
\\
CONCLUSION
Les essais menés durant cette campagne’ sur le niebé ont éte bien
exécutés. Seulement les résultats escomptés sont en dessous des attentes
maigre la bonne pluviométrie. En milieu paysan, les résultats sont bas, tandis
que GI station à Bambey surtout des rendements in&essants de plus 2,5T ont
ét(t obtenus.
Plusieurs lignées provenant des essais préliminaires seront retenues et
introduites dans les essais avancés. Les lignées constituées pour l’obtention de
la résistance multiple seront également testees.