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SECRETARIAT [I’CTAT
A LA
KËPUBLIQ~~E C U
SfNEGAL
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RECHERCHE SCIENT~ ou F
[
E:T TEC!iNGYJE
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MIN:STÈFE DE L’ENSEIGNE:MENT
:.
-
-
SUPÉRlElJR ET DE RECHERCHEZ
SCIENTIFIQUB
Rapport d’activités 1980
Centre de Recherches Rizicoles d:e DIIBELQR
INSTITIJT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES

--
( ---) 0 M FI A 1 R E
I-
' 'FIAGES
-
-
* INTRODUCTIOti
i
CHAPITRE 1
* AMELIORATION VARIETALE
1.
-
Introduction‘ ! "
. . . . . . . ..*..*..*.....~...*..~~.*~*~~.~~~~~.~
_.
. .
1
II . Pkticipation i&'C;E.I.
'!",1>!,,11,
. . . . . . . . . . . ..".~*..**.."..**~
1 .*
2
-
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.
-
-
III . Essais varié-baux’ ’
. . S ’
..*...*...~“*e...*...~.~.~~~~~.~~~~~!*~
8
.
’ - ZizicultUre @Gale
.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . ..<.....!...
3
_ -
- Riziculture sur nappe
I 1 , , < \\
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. . . . . . . . . . . ..*.......*.i....*
Y
- -
. .
<- Rizicul ture irriguée et d~irnmersior~ profonde!; : : :
.
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IV . Tests sp&cifiquesl \\ S

“,“,1,>5,’
*....*..*.*..*.~.......“.*.*.....*;J;..
1 3
. .,
v . Sélection des descendances ‘d’hybrides
> 1 , I
. . . . . . ..e.....,,.,..
1 5
VI . E>cpériment~tion multilocale et transfert, 1 * 1’ ‘>,‘>,‘r,;
. . . ..a.....**....
16
YAPITRE II
* AGROPEDOLOGIE
A. CHIMIE DES SOLS SLWIERGES
1
.
Caractirisation des sols de Simbandi-Balante .::.;;:i:;...
19
_._.
II.
-
Etude de mécanisme de salinisation et de des&l~èht:..
20
_.
.._. _.
I I I ” Lutte contre 1eS toxines ct'l'acidification~ 11 11' 1"'
..,a . . . . . . . ii..
:2,9
H. FERTILISATION
-
-.
1. Fertilisation potassique dans les sols sableux de plait?e.
27
II . Place de la silice dans la fertilisation des rizières de
plaine
)


x S
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~C.Y**....::.*...........*....*..~..*.~~~~~~;~~~~..
23
I I I c Réponse à'l'azote de 5 &rié tés à hàutes pot&-r&!.it&;!..
30
-_ . .-
IV.
,"
Niveau
-
Optimum de N et K pour le riz pluvial‘ 1111~
osi.....;;!!..
.
_.’
3 2
Formes de sources de phosphore
> /1~
?? ?
. . . . . . . . . ..~.........*.~*~..
3 3
*
.
V I . - -
Funure’ d’kttretien pour des rizi.Eres de Basse Casamanw..
3 5
;III . Effets de la chaux et du phosphore sur sols sul-fit&
acide$j
<>>I’I~~~!
CI1I..*...~........“...“...........”...*”.”..~.~~..
II’SiI~Il~
3 7

CHAPITRE III
* PROTECTION DES'VEGETAUX
A, ENTOQ1OLOGIE RIZICOLE
1 * In~entiire de’l’entomof~&e de’1 ‘agrocoénose d; riz,,
- .
-” _
.
40
II . Lutte chimiqué - Essai : fr6quence'd1applic'atiom,::..
_
. .
48
' #- Essai matières ûctiv~~;;;:;;!;:;:!..
.
_.-. ._. . .
50
III 0 Estimation des pertes en champs payr;ar?S:;;;:::;r;,:.,
-
-
- -.
53
IV . Comporlxment varieta du riz vis à vis des foreur$:,.
_
-.
.
-...
55
v . Action (du carbofuran sur le tallage“)..:.::.;:;::.:..
- .
. . .
-
57
VI Premières observations concernant les risvageurs du soja
58
?
lE3. PATHOLOGIE RIZICOLE
_
‘1, Recherche de kriété 2 résistance horiztintrke; : 2::. .
--
_
. _
61
II” Variation du pouvoir pathogène de P. ORYZAE~'J' '1 !11
. . ...".."..
--
-_.
62
I I I . Etude du pouvoir pathogène de souches'dfl-1. ORY%AE~'~
. . . . .
._.
62
IV. Analyses des semences
'I!,'!, II,
~....*"..*.*...*...*.~.o‘..~;
J!..
63
,v. A;tres agents pathogènes identifiés;.::;::;.:;;:::!:,,
63
VI. Perspective$ i ’
!,,,‘,,I II’
*O;;Y.““....““....“...“;...u......*~~~;.. 64
c. IIIALHER[~OLOCIE
_-
Techniques do lutte contre ‘1 ‘enherbement des rizières
_
_.
-
'I. Litte chimique contre les ma&&es herbès::!;;l;:::,,
.
- -.
65
II. Complémentarité lutte chimique x techniques ctilturales
67
CHAPITRE IV ‘!Y5YSTEMES DE PRODUCTION ET TRANSFERT ,
A.
ECONOI:IE ET SGCIOLGGIE DES SYSTEMES'D'EXPLCIITATIOK AGRICOL;E
69.
I I . Objectifs‘1'..:...:*.~..*....*.*.....*~~~~~.~~~~~~~~.~
_. .
69.
III. Réalisations: il
~.........*.....:......"~~.~~!~~~~;~;
11..
-
70
I V . Perspectivéz3" "
. . . . . . . . . . . . . . . . .."......i.iiA.!..iA.
J !..
7 2
13.
PHYTOTECHNIE ET APPROCHE DU MILIEU
-
.
- .
‘1. Techniques culturales en système de prodciction pluviale
7 4
II. Production de semences de base. . . . . . . . ..*1..I.*.....e
\\ ! \\ \\ 1 \\ : \\
7 5
~~NcLuSIONS~ET PERSPECTIVF~I " 1 '
I ( :
\\
-c--m - .3...0.*..eC....".*.........;i;...~~2.0
77
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INFGRMATICNS'GEN~RALE~l~~'
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Zé:l;d?:J..
80

i
:'INTRC!DUCTION
:I, CLIMATOLOGIE
-
. .
Jamais depuis deux dkennies, situation'n'aura été aussi
préoccupante SUT le plan de la climatologie que celle de 1980 dïns
- -
la zone Septentrionals Le volume et 1.a répart.ition des pluies Ont
-.
_
presque partout subi des biais importants, dont 1~s c:onsGqueilcc;
..<
ont fait de la Casamance pour la prw.ière fois, une zone sinistr?!c,
Les préjudices ont éti pketiculièreinent sékres dans lti triangle
.-

Ziguinchok - Bignona - Kolda, où la hauteur des pluies ‘n’a repC--
sent& que 45 à 50 % de la moyenne des 15 et 30 dernisres annéés. Les
-
tableaux I C-dessous et’l’ Ci-contre illustrent les partfcula~ités
_-
*
pluviomètriques sous régionales et les modifications qui 's'y opiirènt
- .- I
.
depuis 1966. Bien qu'aucune tendance bien précise ne puisse être
dégagrze des séries étudiées, force est de constater quc:l'cn assiske
- . _
.
-
_
à une péjotiation du fticteur climatique deprli:~ 1968. Au cours des 15
--
- -
derni.Bres annGes, la pluviom&trie enregistrée 'n'a cEpassé (ju’une Tais
_.
sur 2 la moyennc Y15 ans 'et une fois -
sur 6 la moyenne X30 ans. Entre
JE-S séries 15 et 30 dernières années on enregistre in reck moyen des
ishoyetes de 1.50 mm (a~str&ti.on faiti- dù noyai h&ide de Séfa)
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1980/X
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1.966 à 1980 f
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,Relations ‘I?l980 ,‘et’ ;Py+
PT, r,
_
-
' - En Basse Casamance, la zone située au F!ard du Knmobeul
.-
Bolong semble avoir atteint le creux clt: la %guc (sEd>c) ‘-
ÜLCC -
un
h.i&naqr encore plk mauvais q;le ce& de 1968 et 1372, L17 en qt;e
I
_
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la physionnmie
soit 10 m&ne pour Oussouye, ces niveaux CiTC?Cji.S IxCs
- -
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ork permis de couvrir les besoins en eau en situntion plciviale et
dimension non salde,

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- En Moyenne Casamance, la situation de 19flO 21 SEFA es.t simi-
laire de celle de 1972. Avec des c&fiCits de’llordre,de 325 mm à SLFR
- .
(par rapport-!,??15)
_
et 450 rirr à Maniofa II, les résultatsont ét&,cn
-
_
situation pluvialelplus que m, 6 diacres.
/
_
-
- En Haute Casamarc e, la situation'd'ensemble est’inquiétante,
-:
abstrartion faite
-1
de'l'hivel age 1978, les cino derni8res
-
tir-nées cnt af-
*
fiché un fait climatique cor tamment Pr-r retraït’per‘ rapport’a-la normale.
._I
En 1980 Kolda et Mlingara
It accusé un &fic’it~respèctif~de 460 mm et
. -
. -
196 mm par rapport à Xl5 an: 'qui ‘s’est traduit par un glissement assez
net Vers le maïs et le mil/E rgim
.P.

-
,
- Au Sénégal Orier ,al: la région de Tambacouncb présente une
. .-
physionomie similaire à ce11
de la Haute Casamance, *le &fiCit enre-
.
-
-
.
-
gistré en 1980 est du m&e c dre de grandeur que celui de Vélinga?a pour
moins de 50 jours de pluie,
$&&ou fait fig&eldlexc+tion &ns ce ta-
-.-
bleai troublant. Volkre et c :atribution sont remarquablement constank de-
puis 15 ans, et aménent à pe
aer que Cette sous region &pend!d’un ensém-
ble bioclisiatiquc différent.
‘L ‘analyse de le fi hc bioclimatologique de DJIBELOR nous ta-.
..-
mène g un cas de figure’d’ !xception pour la région, ‘Une pluviom&trie
.-
w
de 039 mm repartie en 54 jeu
- -
c: a et6 enregistrée au Cours de’1 fhivernage
L
1980, En volwie,elle a été i <‘érieure de 45,5 VO à la moYén~x de la d&én-
nie 70.
.

1980 a eté un hive nage de petites pluies,' très mal reparties :
35 journées de pluies ont ét
.inférieures à ILO’ mm ; 7 comprises entre
*
10 et 20 mm ; 6 comprises en Ile 20 et 30
- .
.
mm ‘et 6 supérieures à 30 mm+
. .
22 jownéa’ d!assec 0n.t et-6 enr $strées ‘et réptirties comme suit :
14 trous secs
z3 jours
*
G trous secs
jlmpris entre 7 ‘et 4 jours
2 trous secs
hpérieurs à 1 semaine
-
Le détail des sér 6:s annuelles 'et dê'cennales fait ressortir
des différences remarquables
- -
. .
* Mai’ - aucune t :ce de pluies enregïstrables .
-
.
*-
.s
-I+ Juin - ce premie
- .
..
,mois de ‘1 ‘hivernage a reçu une très faible
quantit6’d1eau,inférieure de
.-
srès de 3 fois,h la moyenne'decennale, 3Oam
‘d’eau ont ‘éti enregistrés e 3 journees sur les 5 enrcglstrées.

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‘L’hivernage’n’a demarré que le’9.06 ‘et la prirnike pluie utile
recue le 17.06.80 a très for tement contrarié ‘1 firks%aLIk tion normale de i a
. .
campagne.
- _ .
La première et la plus longue des perturbeitions ~c~etI!lhivernage
‘s’est située entre la 32 pluie de juin (22/06) ‘et.. la première de juille%
(08/07) soit une interr&%ion des pluies pench‘nt 15 ~O&S.
.
_
* Juillet, - Avec les 158,8 mm enregïstrées au cours de ce mois
en 10 journées de pluie et représenkint la moitié ‘de la moyenne deccnnale.
-
Ce mois de juillet a plutbt resemblé h un mois de juinsde la période nor-
.
._
-
, -
male. Ce décalage’d’un mois a eu pour consequences : unretord dans la
. _
-
prépafation 'et la submersion des rizières ‘et une forte pression’d’advén-
-- .
tices en si tua tiom pluviale. L
’ thivernagGTs 1

est installé réellement que
dans la 3è d&cade de ce mois.
* A o û
- t
.-
. -.
-
Jamais mois ‘d’Août’n’aura ‘été aussi *sec ‘depuis 1970
-
avec 173,6 mm soi% le 1/3 de la moyenne dccennale, Malgre’une relative
-
bonne répartition des pluies en début ‘et fin de mois, .les rizières tint.&
toutes les peines a btre submergées.
.
La période siiche'de 1; seconde d6-
".
cade a aggravé la pression des adventices,*
.-
c
X Septembre - a et2 le mois le plus normal ~delJ~hivérnage avec
.
324 mm soit un excëdenf: de 16 O’,0 par rapport à la normale. ,Les fortes
. .
pluies de la première décade on% permis un rétablisserhènt~des conditions
- -
-
*-
normales de culture malgré le trou sec du 17 au 23. Comme’en 1979, les
*
espoirs ont tourne
court

-
dans la derniére semaine. ‘L’hivernage a pris
,
brutalement fin le 27 septembre, Une seule Pluie(;: 21 2 mm>a été enregis-
.-
trée en Octobre. Cette brutale interruption~irrémediablement condamné les
-
I -
-_
mises en place tardives et principalement la rizicùlture*de mangrove.
_.. .
. .
Unè trés légère variation en hausse a ‘et& no@e pour les tcmpéra-
tires en 1980. Aucune, ‘d’entre elles ‘n’a ‘été une contraïnte durant la
-
. -
,
4
-.
campagne principale.
. .
Le taux’d’hunidité rel’ative~delllair a ‘éte remarqua-
blement stable et conforme à la moyenne des 7 dernières’années.
- .
8 ,A
Une différence assez nette dans la demande évaporative a ‘C%L: - ’
constaEe entre le “PICHE” et le bac 11A71.
d
-
Les valeurs du - VIM?~ en hausse
.-
cette année collent‘d’assex près 2 la physionomie de’l~hivérnngeS avec
_
des estirri~tions élevées en jkn, jkllet, octobre et Gceembre,, LCL, mesures
-
.._
_
au bac “A” sont en retrait par rapport ri la moyenre 1374-80 nvcc unc fai-
-> -
ble demande en août - septembre, Les éca’rts de valeurs entre Ies 2 cvo-
_.
poromètres sont toutefois demeurés cons&n%s à 4Oll;,

i-v
-
.
IL ‘ensoleillement pendant ‘1 ‘hivernage SSette’ânnée a encore ‘été
exceptionnel. Des écarts
l’environ une heure’ ont ‘été enregistrés entre
-
. L’
juillet .et octobre par
Corr&ativemèn$ la radia-

‘. .
t i o n a ‘éte b i e n
tiùtellïannfZe.
.
_’
Plk3 que tout aU4;r1e facteur (intrtints ‘et parasitisme; ) la
-
I -
.- .
‘. *
.
-
situation pluviométrique relatée plus ha’ut a ‘été ‘1 yartisan du désastre
. .
. .
- - .
-
>
de la campagne agricole 15’80, entrtiinànt -pèr turbatiofl du calendrier
- .
- ” -
agricole ‘et diminution de:; surfaces mises en culture. vos programmes/
a..
- .
-
-
. - -
ainsi que ceux des s tructl iles du d&veloppement; en ont *beaucoup soufferts
-
-
7
Main CE;tte éLol.&ion de la productivi.tC 'et-i I&le;; 3 ‘des principales
culturesen Moyenne C&kmEnce (SERINAI%
FandementS-t/h:,** ;;:::‘;:
I
4978
1979
' 1980
Riz
‘1.5
'0.9
'0.8
Arachide
‘1.0
‘0.8
‘0.5
_.
Plak
‘0.8
‘0.9
” Il.3
Mil
‘O*EI
‘0.8
‘0.9
‘. .
Le riz a connù I)n re&Jl dans tiütes les $itùàtiot+is.V4?èût 'été
.
-.
-
.- *
la large diffusion de la wriété 144 B9, la situation aurait‘été plusque
. .
- .
Catûstrophiqtie. ,M&ne situation pour ‘1 ‘arachide qui a dSnt-4 des rkul-
-
_
ta% plus que médiocres. Se.;1 le maïs et, à in moindre’degre*le mil
- -
ont eu un comportement satisfaisant.
Dans ce contexte tres spécial, nos principaux acquis ‘ont ‘et%
l e s suiknts -:
- _
‘2.1’ r,Riziculture, douce! d!immersian.peu.profonde
--------------------------6-------------------~-
- .
’ - En amélioration cariétale, !Jne gamme élargie de varïétis èst proposée,
..- .
-
couvrant differentes situat:Conç :
* En Bas-fond, IR8 cont$.nue’dlêtre largement ‘utilisée mal gré
.
-
sa siuse+ tibilités aux C;ontraintes du milieu ‘et ‘ses ~ exigences
_.
..,
a
sur le plan phytotechnique, Sa substitution progressive par
S
fR- 1529-680-3 plus ru&que et au grain.de meilleure q&ité
stiit son: cours.

LONGITUDE : 16~ 16'
L/- ICHE BIOCLIMATOLOGIQUE STATION ISRA DF DJIBET,OR
LATITUDE : 12' 33'
ALTITUDE :
20 m
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-= S = T = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = -
=-=-=-=-=-=-=-=
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=--
T
- = - = - = - = - = - = - = -
=-=-=s=-=-=
! - = - = -
!
!
!
LT,,,; A;+h -h-l n-1
!
.
!
!
!
1
Température en C"
! IIWIIIUI~~ '"fa, !
!
!
! tive de l'air
!
!
!
Pluie en mm !
(b)
en y4
(c)
! Evaporation
! Evaporation !
Insolation !
Radiatior
!
1
!
!
! Fiche en mm
(a)
I---------------i--------------T----------~-------!
! Bac "A" en !
en heure
!
Kcal/m2
!
MOIS
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cc>
! mm (c) !
(d>
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Ce)
!
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Maxi
!
Mini
! Maxi
! Mini !
1
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________----_--____-~-------~~--~~-----~----------~---~----------~~~~----!~~~-----~-------------~-------------------------~---
1
1g"o ; 2 i. Îg8o ; X !. Îg8o ;
! 1980 f
.
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1980 ,! Y f
1980 ; 5
1 --
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! JANVIER
! -!
! 33,7 ! 33,l !
16,3 ! 15,4 ! 86,g ! 28,o !
10,2 i
12,5 !
4,3 !
4,9 !
8,6
!
9,o ! '56,2 ! 5;
!
!
; FEVRIER
!
-!
; 34,9 i
35,7 i
.
.
16,8 ; 15,6 ; 86,0 f ~6,6 f
.
13,o ;
1431 i
5,3 i
6,4 ;
7,8
;
9,x i
62,1 i 67
! MARS
! -!
! 37,2 ! 36,g !
18,4 ! 17,5 ! 85,8 ! 24,7 !
13,6 f
14,4 i
6,g i
7,5 ! 10,3
!
g,2 I
74,3 ; 65
!
!
!
; A V R I L -
.
!
-!
; 37,5 ;
37,3 f
21,l f 19,l ;
93,l f
29,o f
1331 1
14,0 ;
7,2 ;
8,4 ; 10,3
9,7
-
72
.
;
;
;
! MAI
!
-
!
3,6 !
36,5 !
35,7 !
21,4 ! 21,o !
go,7 !
31,3 !
12,5 I
12,o 1
7,Î 1
8,2 ! 10,3
!
g,5 !
75,5 i 62
!
I JUIN
!
I

30,3 ;
f
24,o ; 23,6 ;
92,4 f
49,6 ;
10,o ;
?
89,7 f
34,6 f
34,0
8,7 f
6,1 i
6,6 f
8,g
;
8,3 i
73,8 i 62
! JUILLET
! 158,8 ! 305,7 !
32,4 !
31,7 1
23,4 ! 23,4 :!
95,3 !
59,8 !
7,o i
5,3 !
4,6 ;
4,6 !
7,$'
I
6,4 I
64,9 ! 56
!
!
!
!
!
!
!
1
kCüT
! Î73,6 ! 486,ô ,
23,6
4,4 !
!
31.8 !
30,Y
.
!
! 23,3 f
99,l ; 64,6 f
3,5 ;
3,8 ;
4,2 ;
7,O
i
5.6 f
63,5 ; 54
SEPTEMBRE
! 324,~
1 280.3 !
31,9 !
11,5 !
23.9 ! 23,3 !
gg,5 !
65.7 i
3-5 1
3.4 !
3-6 !
4.3 !
7.0
i
6.3 I
61,1 ! 55
OCTOBRE
;
1,7
;
83,o i 74,1 i
330;
24,8f 23,5 ;
98-3 ;
51,4 ;
535 :
4,2 ;
4,6 ;
4,7 :
g,o
;
8,o ;
68.9 ; 60
! NOVEMBRE
!
-
I
12,4 i
33,6 i
33.2 i
21,6 ! 20,3 !
94.9 !
3g,5 7
6,g i
6,g ;
4,0 i
4,5 i
8,1
!
8,6 !
58,~ 1 59
!
; DECEMBRE
!
0,4 ;
7,5 f
32,7 ;
32,2 f
17,2 ; 16,8 ;
81,0 f
26,3 ;
12,8 f
9,l f
433 ;
4,l f
8,1
f
8,3 ;
54,6 ; 50
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
l
.
!
!
!
!
!
!
1
!
; Total ann&( b88,g
.
.
!1253,0
i 410,g : 405,2 i 252,5 +42,8 ;1103,0 ; 4g6,5 ; 112,5 f 108,1 f 61,8 f 68,4 f102,5 f 982 ; 715,5 ;726
.
! Moyenne me& - ! - !
34,2 ! 33,8 ! 21,o ! 20,2 ! 91,9 ! 41,4 ! 9,4 ! 9,O ! 5,2 ! 5,7 ! 8,5 ! 8,2 ! 65,o ! 60
!
suelle
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
a = Moyenne
1970 - 1980
b = Moyenne
Îg72 - 1980
c = Moyenne
1974 - 1980
d = Moyenne
1970 - 1980 - Station ASECNA
e = Moyenne
1976 - 1980 - Station ASECNA

++ En plaine et sur sol acide,DJ 6E145 garde
encoreles
. _
faveurs des sociétés de développement. Leur so&ait de ;oir
-
.
réduit le spectre de variétés proposée-, par ‘1 tidCntifioa-
.,
ti0i-l
’ d’un
materie plastique et ‘utilisable rkns les
différents milieux rencontrés en rizicllture aq;iatiq”er se
..-
rea.lisera avec la diffusion de la Dr 51-46-5 originaire du
.”
Bangladesh. Experimentée dans notre réseau’dlessais mùlti-
. _
-
ïocaux et dans celui
. . -
de ,l 'ACRAO, cette varit!tG de 115 jours
e.
est toujours arrivée en tête de lïste pour la product.iviM.
'L'intérW manifeste la campagne écoulée pour la ligne Locale
- _
. I.
DJ’5-106-4 reste entier pour in futur rapproché.
.
’ - En matiere de fertilisation; les acquis des campagnes <ico&es Jnrdent
_. ”
_ _
- .
.
<
toutes leurs valeurs. Rappelons qu'une formuîation binaire ou tcrnairc
I .
. _.
articulée autour de 60N-40P, en association avec la restitution des
-
-
pailles, constitue, pour toutes les rizières argileuses, quelque soit
-
. . -
le site, la meilleure funure‘d’entretien. Sur rizière sableuse acide
I
- -
de plaine, la combinaison lOON-4OP-5flK, assure, en pr6sence’d”Clne ma-
- --
.-
tière organique Evoluée (Funier ou compost 5à UIt/ha)
une production
securisante et rentable.
. -
. I

.
* En matiere de protection des végetaux, les r6sY1tatsVobtenus
.-
-_.
sont trés inégaux suivant les compartiments soJIliCit&s.,
- Aucun progrès remarquab1.e 'n'a été enregistré pour la l’utte contre -les
._ -
mauvaises herbes (contrainte biophysique principale). Four :la' troisième
- -
.- .
ûnné e conséc’utitle, le Tamariz ‘s ‘est revéle
^utre la matiGre i$ctï~e la
plus performante sans toutefois
être supérieur ni sur le plan ,de la
-
productivité? ni sur celui de la rentabilité, au désherbage manuel.
- Une bien meillewe connaissance du spectre des maladies du riz a ‘été
-
. .
_
.-
acquise au cours de la campagne écoulée, avec la mise en place.de la
cellule de phytopathologie. Une identification pàrtiell.e.des races
- .
physiologiques de la principale maladie (pyriculariose) a ‘ét& réalisée,
-
- - -
de.mÊme que’l’étude d e quelques un@
cJ de leurs aspects OpidémiologJqucs.
' - Une techniques simple et rentable de protection du riz contre’J. ‘diction
-. -
des insectes ravageurs,
- I
est pr&te à la diffusion dans le caire,des syst&mes'
de culture ïntcnsififie ‘Tarbofkh à la dose de 600 gr.
‘*
de‘rn.a,‘l.la/traltement
à la fréquence de R + 30 et R -I- 60).
‘2; 2-,Rizicul turc. doucei d?immersion.profonde
1
--------------------~------------------’
-
._
- -
Bien que les conditions pluviométriques défectueuses aient limite
‘ l ’ e f f e t lame’d’eau Y la Rok 5 (déjà performante en 1978 et ?VT) ‘PI-

w
la DA 29'dnt de nouveau émer
(lu Tot.de vari%-tis*tèst+s, dks-cètte
- .
situation marginalisée par s
accés dlfficile~‘@iatré’nunéros issus
dci~tt3st~d1ék~tion initia
ADRAO ont.ratenu titre attèntioni BKN 6323,
Faro x 126/60/8, Faro x 1271
6 ‘et SR 268. No& cdnünuons à porter crédit
Lknscètte sit&tion ;
ssocïation 6Cpi;~OP ‘et &ille pour la ,f èrti-
-
‘lisa tion
2/ su traitem
écticide ,a; carbof%n 8OOg .derm~a/ha/ixai-
' ttiènt précité .
_.
'2 3
. ., ,,Riz;rultu~ë,pl;Viale. de.napee i
IC----------“mw..M,e
. . , .
e
.
8
.
“’
I
- Dans.des conditions'd'àssistatlqe
, ..:
*
.

rkeklegde la nappe~teiks @‘elles exïstent
" .-a
_ . .-
à Dia'na~Ba'en moyenne Casamance,, nous~avons~d!excellènts
résultats avec
w
des obtèntiona de Djibélor
2-519 ‘et DJ 12-529 susceptibles de rém-
placer akktageuaement ‘L’IKP.
~é~lmènt dont+ de bons
. . .
, -
-,
résultats dans le réseau’d’e
rimentation de'l'ADRA0. Pàrtout oh scbsiste~le
^
-
:&Me --C&M ‘1 ‘identification ( *hne kppe ~affle&k..e~ ‘l’emploi de 18 144B/Y
est préconise .
. I ”
tabli que la culture continue est possible,
sans fertilisation azo
ni;ea;x,de,ienderhènt,a;roisinant
-
2,'5t/ha.
_
!L~enfoùissement annuel
permet’dla;gnèntea.,6ensiblemènt cette
* I
la paille se confirme en
<
'

. .
's'èstmontrée plus
-p@,culariose; 'l“hel-
-
- <
mintosporiose pourrait devenir n sujet de préocc@àtion nia jeur clans le
domaine de la phytopathologie.
tées po& ,le maïntieti-de -tiëtte
forme de rizicul turc
se sont, traduites en faits
&rout&ts pour toute la régis
Seule la kk’été~originkre de Bo&!cé
la 144B/Y (où IRAT 10) a r&ss
ptkseti le cap ,de la sécheresse d&s les
zones encadrées par les socié
Elle est maïntenant bien4
nol*tiques et de conserifa-
“. -.
*
tion laissent à désir
us orientons vers 'sa. sLlj,titution par
rr&ti&n. La DJ’8-341 dont le cOm=
pàr temènt est excelle
.
. -
t maïntenue en réserve, en
-:
-
attendant une confirm
&ïstance vis B vis de la
.m-.
ec la,pression des mauvaises
..
.s -'
vtt$@ta~x. Des techniques -'.

‘.
,
I
de lutte, simples, efficaces et économiques continuant dé faire"l*tibjet
'd'étude mitikie~e:e dans les directions:renforcement
de la r6sïstawe'desL
-
.
varidI& pour la phytopathologie et intégration 1titt.e chimique'eE~te&liniques
*
.
- -
cultural% pour la malherbolo$e . La régénération des sols épuisés ,tle
_.
redressement ou le maïntien de la fertilité de sols moin8 u&, pa&ènt par
‘llemploi de matières org&iq;es é~olkes et'd'amendemtints minér&x ré&&&
brant en Ca, Kg, et'P.
-
G
-
.
12.3 -.Rizi~ulture,de.!'ManqroVë" :
-----r-r--r-------~-----
.-
. -

En raisons des conditions clima tiqies précit&es, il’ *n’y a ‘eu au&un
progrés cette année. A&& matériel intéressant, et s&kptiblelalr$ttie rie
skport’d’k progranme’d’hybridation’n’e
été identifi8 . *
--
..
.,
On sti trouve ici confront- à un problème 6xtrBmtint complexe, 'qui
- . .
&Passe le simple cadre de la résistance à la salitiitt5. Une vi&ilGation
préh&le des sols skfatks acides les moins agressifslsla&e in&spens&le
- .
.e
. _
(lessivage Intensif, emploi massif ' d'amendements min6raux ‘et organiques
locale) aknt toute 'kili&ti.on.


AMELIORATION VARIETALE DU RIZ
I
.
.
-:- :-:-:-:-:w
- RAPPEL DES OGJECTIFS ‘:
Recherche de varié& bien adaptiez aux différents types
- _
de riziculture rer!contrks en Casamance :
1-S trie te
- Rizichture plùkiale 1
!Avec assistance de la nappe
~-Immergée, eau douce peu profonde
l; Immergée, esu douce profonde
- Rizicul tur e aqua tique'1 Irriguée avec maitrise de’1 ‘eau
I
_.
! De mangrove sols stilfa& ricides
- RAPPEL DES RESIJLTATS ANTERIEURS :
-
_
- _
. .
En rizicul turc pluviale, les travaux ant8rlcurs ont abouti
$1 'obtention de variétés bien adaptées à ce milieu, telles que
Se 302G ou Se 319G rrkistan'b;
à lil pyriculariose. En 1377 une muta-
tion del'agent pathogene a levé cette résistance, décimant ces
variétck pendant deux années consécutives.
L.es traia& de sélection ont permis rapidemént de les r&-
placer par la 1448/9 CIRAT lD> actuellement crkonisée,
En riziculture aquatique irriguée ou submergée peu profonde,
-
nous possédons une gamme assez large de varie tés adap técs :
DJ 584 D pour les sols acides
IR 1539 -fXD-3 pour tous les types de sol.
Br 51-118-2 qui demande une irrigation plis réguliérc.
En conditions de submersion profonde deus ;tLnléros scint
proposés
: IR 442 et Apura.
--
Aucune varieté satisfaisante n'est encore vulgarisable pour
la mangrovc.
- LES OBJECTIFS EN 1.980 .: visaient ü l'identification de varié& plus p-P-
cotes qu'IRAT 10 -'C'est-à-dire moins de 100 jolir6 -. avec une meil-
leurc qi;ûlité c!u grain , we plus grande facilité de conserv‘s. tien
etpossèckant le m&me de& de résistance & la
pyriclrlariosc ‘et Z? la
srkhercsse.

I
-2 -
En situation de rizit t,ltr.!re aquatiquq les caractères recherchés
sont :
t
L-I cyclk court olr mo! rn (110 - 12O'j.)
t
la résistance à des [Ariodes de sécheresse
la résistance aux ma:.zdies et aux insectes
.
une bonne productivi :Q ainsi qu'une bonne qualité du grain.
- ACTIVITES ET REÇI!LTATS DE LA CAMPAI@
-6
. -
Pok atteindre ces
différentes voies Ont 'é?$ suivies :
_, -.
a/ -
‘d’&valtiation initiale et aux
(ADRAO - IRRI)
_ _
sur les différei’rs types de riziculturc,
b/ - Implantation c 3sçais vari&taux coordonnQs et mul tilocaux
i
-
4 - Tests spécifie I-2; sur la résistance 3 la pyriculariose aux
borers et à 12 fialinité.
cv - Sélection des kr:;cen&nccs 'd’hybrides,
- RESULTATS ':
a/ - Par ticipû tion ui< EEI et. zux pépinières internationales
-i-
(P. 1.0) les c servations portaient sur les caractieres
suivants :
- bal eur de la plante.
- cyc e h la floraison (5OF:)
-
- rés ;tance 3 la pyricrulariosé - Flcimint!!?ospo-
ria 3, Rhynchosporiose 'et !?orers.
- cyc 2 de la plante,
- poi 5 du bottillon r8c0lti

Le dispositif compc tait gét+ralcment 2 ?I 3 lignes de 5m par
numéroti - sans répétition.
a - 1 En situ: ion plrrvialc : criblace h Séfa de 377 numéros
(236 EEI
Au total 60 iariéti
-
seulement ont bouclé leur cycle 3 cause de
la pluviocrt’trie déf icitail
: 57 EEI et 11 II!RQ>!,
..* / . . .

’ -3 -
- Les meilleurs résultats sont ':

-= -=-=-=-=-=-=-=-=-=,-=,=,=
---=-=--.-=-
‘_

,_.
,
8
--= ---=-=-=~=-=-=--,_,=,=,=,= “,=l-l=L=l
!
T
T
1
!
-
!
Poids du bottillon
Observations
!
CYCLE
I
! S Cm iS - Floraison !
!
1 uu_e
!
!
32 1 OOOCJ
!
!
!
! - n 3c-NIX3-3
!? rit. du cou
!
63 jours
!
1 y
;- IRAT 112
;Pyricull du cou et Ile1mint.j
67
1
!
!- IRAT 135
i Pyric. du cou et I-Ielmintll, i
r;3
!
!
!
!
! Poids du l~ottillor~
!
!
?
!
!
!
!
!
de GtlO h 350 9.
!
!
!
;- DJ 11-237-2-l-3
!
!
!
!
71
!
r
! DJ 11-307-3-1-5
!
I
72
!
; rJJ 11-513-3-l”
!
!
!
I
67
!
!
! DJ 11-541-l.
!
!
;73
!
!
, DJ 12-533-2
!
!
!
!
7 7
!
!
! DJ 14-219-11
!
!
62
!
; D,V 1101n.l
!
-,
,Pyric. feuilles et Ilelmintht
i-2
!
!
! FARi7X '211
i
!
7 4
!
!
, IIIAT 104

!,Pyric.
!
cou et Helminthosp. ,
64
!!
!
!I
110
!pyric. cou et Ilelminthosp, !
67
!
!
11
1
1.32
!
!
!
;Pyricu, cou et Ilelminthos,, I
68
!
!
‘1
133
!
!
63
!
!
,t
1
136
‘P wic.
!
!
!
cou et tlelmintllosp,, ,
! )
65
!
!

138
!Pyric. cou e t llelminthosp,, !
c <-P
0.)
I
!
Il
I
146
!
!
!
,Pyric. cou e t IIelmir~tl~osp. ,
6’7
!
!
” 1233
!?yric. cou et Ilelmintilosp. !
59
!
!
” 1 7 1 3
cou 8
!
!
!
!P ,ric.
! y
t l lel.minthosp. ,
u :5
!
!
9-TATlJ F:ALAi1
!Pyr.ic. cou et I-lelminthospc, !
63
!
!
c,L 1.1-M370
!
!
!
!
!
!
78
!
! TOY-475-Nll-W4-NI?'D
!Pyric. cou et t-lelmintho$p. !
7 7
!
; TOX 430:3-103~1~R-~
!
,Vyri.c.
!
cou et l-lelminthosp. I
!
77
!
! TO?; 430&125~-B=$
!Pvric. coin ct llclminthosp. !
77
!
; IRAT 147
! .
!
!
!
6 51
!
!
cl
-
2 :
En riz.iculture pluviale de bas-fond : criblaqe do 2.50
numéros sur deux sites : Vélingara (SODAGRI)
Djibelor
(S ta tien)
Les conditions climatiques ont dtr? s&vères; arrkt precoce des pluies,
aussi bien St Velingnrri qu’a P jibtSlor.

..3 ‘_
..” .
_.
.^- ..>.i ., -~...&L.:..r’
- 4 -
il - 2-l *:
A Vélingara 117 numgros ont boacl~? leur cycle,51 ont des
. poids de bcttillons supérieurs h 1 COOj - parmi lés-
quels
12 ont un cycle de moins de 100 jours ce sont:
'_'
<,
S.= w.=.-.,-• r=-
' =-=-=-=-i-=-=-=-=-=-=-=-i-=-=L=,=,=L,,=L=L=,=L=-=~=-=
!
!
! *sr!
p.i 0
b m1s
! Cycle ! Poids
!
!Semis- F:at,! du btittillon!
I -'"'-------',--""----------. L
' ' Lli~LL2~L~L",!
s.--l.m--l-."l~
_.
!
a
!
!
9 9 j o u r s i
‘1.103 -
!
!
!
!
43
! IR 30
! 93
!
:1.200
!
!
!
!
;
114
; IR 5716-A?-1
! g7
!
'l.tlOO
!
!
131
i IR 7730-11-l-2
! 7a
!
'1,45W
!
!
!
!
!
,
132
, IR 7?63-31:-3-3
; 77
I
'1.300"
!
!
134
i IR 0073-231-3-3
!
!
!
;
155
; IR 9849-7!!-1
'1,450
!
.
!
!
167
i IR 11418-15-Z
!
!

; lf%
; IR 11418-13-2-3
!
!
167
! IR 11418-CO-Z-3
!
!
!
; u-31
!
, Ir? 1341-9-3

!
'1,175
!
!
228
i RKR 36636
!
!
!
!
!
!
!
‘(“,
a’
un également ? Pjibélor
a -‘2-2 : A Djibélor les rendaents sont nettement inférieurs

a ceux de \\élingara. Toute~ les
.>
v7riéth

&IL Doucié
le cycle mziis aies des r6coltes très faiblks. De
nombreuses attaques de pyriculariose et de borets, Rucur.
cycle en dessous de 110 jour6 -” les meilleurs 6lén:ents
sont :
‘-~=;z;=‘-‘-‘-
T -1-1-1 z-=.4 -=-=l=-=-=-=-=-fL=i=L=L=,I,===-~=CL!
! --
!
NOS
!
NONS
1
Cycle , - ,Poids ,
j... . ..j.
; !3+3-&tt,
icl~,~~t'-j+~~n i
.<,.,.. ,
Ill-l--IMs--l-l----.. ->---------- ---- ---------------i------I-----
!
!
!
!
30
1 c 22
s 138 jolws j
600 cj
;
1
37 .;IET GIS7
; 130
;
900
;
!
63
635
!
;
130
i
i
!
129
!
;
116
!
695
!
!
131
730"
!
;
116
!
!
1
132
!
;
116
!
775%
!
!
134
am*
!
;
122
!
!
!
163
!
;
143
!
655
!
!
760
166
!
I
130
!
!
!
167
635"
!
!
116
!
!
!
163
fm*
!
,
13.6
!
!
!
171
!
i
1.3.6
!
655
!
33':
. 12iJ
.
RZC?~
1

On peut constater que 5 varititk se sont bien compçrtees à
i
Djibélor comme CI Vélinqafa.
a - 3
".- : [In riziculture irriguée '- criblage c!e 23.5
numéros à DJibélor,
13 numéros ont eu un bon
comportement (Poids du bottillon ZJZ à 1 OOGQ).
'et sont exempts de maladie,
-
Vari& t6s
Cycle
Poids dù bottillon
nr 51-110-2
1 2 4 j,,
11’20 Grammes
E?r 51-262-D
1.31 ”
1 3 9 5

Clr 51-291-12
13l ”
1.3.80
“’
E!r 167-213-3
124 "
1.070
"'
CR 1015
134 "
1080
"
FARO l5
138 "
1120
"
1 E T 6056
12G ”
1 2 5 0
*’
I E T 6080
1.26 ”
1 2 3 0

IR 40
113 ”
1 1 4 0

SR 4.2
1 3 1 ”
1 1 5 0

IR 2042-1.713-l
l2G ”
1.140 ”
IR 2828-333-5-7
1.13 "
1020
"
PAUL 64-3-4
12.3 "
1100
"
On peut constater la bonne tenue dans notre zone des variét6s
Br originaires du I'!anqladesh et notamment la série des Br 51.
a - 4 :
-
- I:n rizi.ère profonde - c r i b l a g e ck Y? i-ti&lros :
les conditions d’immersicn ont été tres dtifcc-
tkeuoep-,, la lame d'eau a otteirt à peine O,3Om
dc hauteur. Beaucoup de déq8ts dQs aux borers
c-t aux oiseaux. De nombreuses variCi& ont ~C~C;C.
Seulement quatre numéros présentent des cartic-
tcres int6ressants :
Cycle semis-floraison
P oi cls du
iZ ttil1:on
0 K N
6323
1.07 jours
x50 cr.
FAROX 126/GD/8
1.12
"
1950
"
FAROX 127/53/6
1.07

195n

SI? 26 n
1.03

moo

.
Ces E:E.I et’P;I,II sont les “rCser\\/oi:rs” de notre

stock génétique cfiu'i.1 CO
ient'd'alir,renter
chaque année pour nous
permettre'dlidentifier
d
génotypes SlJSCep tib~es de réso&e ctir<ins
. . .
prablémes qui'se posent
matiere d’amslioration variétale ‘et’d*Bila-
luer des matériels en fo
on des besoins de la region,
Les résultats d
tte action débouchent directmtint sur la
collection testée, dispo
f plus dlaboré que celui de la collection
-
‘d’observations, groupant
rie quarantaine de numéros et qui généralement
comporte 3 répétitions, u
Gmoin et des parcelles &lémentaires con$o-
sées de 3 ou 4 lignes de
Trois collectio
nt implantées cette année :
11
à Séfa. Elle comportait
es de D jibélor en fin de sd-
enues de la collaction'd!obs@r-
témoin 'était l.44 B/9 (IZI\\T 13)
ont des moyennes supgrieurcs S Ja
!
! floyenne ! Noyenne !
f
Ides 3 :@éti-. 1 du témoin 1
,, >I.,.,,<,, I..
. ------u-i--.mre-l
.; tions.,.....,~,...;..:,~
-p--'-'""P-I--lr.
;
-'--w-"l-m-m.iL t..-~h"~m.L-..r~
! * DJ'8-323-Z-4
1633 Gr !
12mg; !
i
r
DJ ‘8-341-Z-3
f
!
!
?
2033
11
;
1433 u !
!
DJ ‘g-519-3-3
!
1567
rl
i
1
/anIl II
i
.LYUU
; s DJ’B-53X-4
!
!
2200
Il
;
1633 ”
;
i * D J ll-223&-L
!
1433
1'
I
1100 ”
i
!
!
!
DJ ll-307=3rl-5
!
1833
11
;
1233 ”
;
! * DJ ll-323-5Ai-k
1
12170
ll
i
733 11
i
!
!
!
DJ 11-509-l
!
1567
i'
;
1167. "
i
!
DJ 11-511-Z-3
!
933
"
i
SC0 'l i
!
!
!
DJ 12-223-2-J
!
967
rl
;
! * DJ 11-512-Z
!
1400
Il
i
!
!
!
A R C
10372
!
1233
"
;
.

!
Pl.IRSUR
!
1033 ” ! y&933 ” !
!
!
!
!
!
!
!
!
-. -<
(*j Ces lignées J nt été inscrites dans le réseau’d’évaluation
de'l'ADRA0 p )ur la prochaine campagne.
2/ - Collection t~at&c nappe à Djibélos, Elle comportait

‘-7-
-
19 variétés dont 9 lignées en fin de sllection et 10 r/ariet&s
retenues de’l’EE1 Séfa 79. le témoin était Ikong Pao,
'Lraccrmulation des années de sécheresse a rendu t&s
_ .
précaire'llassistance
de la nappe'd'où le bas niveau des
récOl tes.
.
-
L.e témoin 1 K P a subi une forte attaque de pyriculo-
riose, plus de 30 70 de cous malades dans les 3 répétitions. Il
a également été trés touché par le borer.
La moyenne de ‘1 ‘essai pour les varié& est. de 737
grammes; soit environ 1465 kg/ha - celle du témoin est cle
2449 soit 440 kg/ha.
14 variétés sont supérieures au Gmoin adjacI6nt dans les
trois répetitions mais aucune 'n'a un cycle inférieur à celui
’ dl1 K P (95 jours>. Les deux meilleurs rendements sont i
DJ ‘8-539-4
- 1276 grammes':"- 109 jours
IR 1529-430-3 - 1213 grammes ““*- 1.13
-
jours
3j/ - Collection test.ée riz irrigué à Djibélcr. Elle comportait
30 variétés i.ssues des EEI et collections’d’observation
73
avec IR'S comme temoin.
Les conditions hydriques ont étc satisfaisantes. Pour
llrensemble de'l'essai,
c’est IR8 qui a eu le meilleur compor-
tement général.
La moyenne des poids de grain du témoin est de 29OOg.
-
Celle des variétés de 262g. Cependant IR8 a prBsent& un pour-
_
centage plus élevb de coeurs morts et de pyriculari,ose du cou.
13 variéi-és ont subi des attaques de rhyncosporiose,
Le rendement maximum pour les variét& a 6té obtenu par
-
IF: 3483-10?=32-3 avec 3270g. Le rendement maximum * d*IYR a et6
de 3371g.

Aucun materie 'n'est cependant neitement supérieur 3 IRF
En ce qui concerne le cycle, 11 variétés ont des cycles inPC- -
rieurs 21 celui~d'IR8 (126 j) et n'échelonnent de 10’7 à ILlY
I . . Y...
.

, -8 -
6 kïétés sont légbemènt
._ __
coorcbnrih et multilocaux : le réseau
._ - -.
. .
erents types de rizicultwe. Les impltinQ..
v
zones représèntatives de.ces
_-.
est le bloc: de Fiçher à 6 o u
ires Utiles de 10,85 2 20,16 r$,,
2 applica tioi7s.
né ADRAO avec 14 varlé& (tint
_
tions climatiques très &f&-
erturbé ‘1 ‘essai, rendant
- .
ue des résùltats inexplbi- '
019 a eu Line récolte &tns sles
- les meilleurs rendements sont i
<,,,,,- 1365 " '
.<.a,,
TOX 49
S L R
- 1036 n n
Un essai varïétal mti ,tilocal qui comportait 8 Varïétés dont 3
DJ, 4 IRAT 'et 144 B/Y comme
Les .mfhes conditions climatiques
-. -
tint prévalu et les
DJ 11-509 : ;
II?,,?
D J ‘ 8 - 3 4 1 ,?
,,?,,I
166 R/9
m

‘-9-
IRAT 133 "'i-m
2037 l:g/ha
Le,m?me essai litait prévu sur Vélingara et KGcioucjou. A V~Zingarû
“.,
'l'essai a éM mis en place puis complktement abandonné à caus@d*un e4n-.
.
flit de personne. A Kédougou,
le manque'dlencad-rement'n'a pas permis son
.
implantation.
b -'l;Z. A ':
Enampore sur rizière sableuse (sol gris).'L'essai
compckrtait 6 variétés dont les 4 meilleures cii!‘l*essai 79
._
les conditions climatique-3 ont ggalement étk c!&fèctueuses
surtout &ns
la répartition des pluies.
'L'essai est hakement signifi&tif aVec klC,V =
17,08 SPo. Le classement's'établit: ainsi :
Varié tés
Cycle
Rdt ito/ha
Rcl't; en 73(!3anq)
‘. “’ ‘,
-
“Fit.& ,fjn’78
-.--..--..--.r _ ,“Y
CL . su.-
- Ikong Pao
1001 J.
33RG a
21380
(3)
257:3 (2)
- DJ 11-510
lOO,j,
2942 ah
2039
(4)
2718 (1)
- DJ 12-519:1-3
105 j
2672
b
2312
(1)
- D v 110
94 ,j
2526
bc
,
- IR 2061-522L6-9
105 ,j
2142
cd
2158
(2)
,
- 144 B/9
97 j
1738
d
' :
<
'Toutes les variétés ont été attcintes'd~l-lelmïnthosporiose'et
pzirti-
culièrement D \\! 110.
b-2:
-,
Rizicul ture de nappe
-
b.- '2.1 ; A Diana-bCI. On comparait 6 ltarïétés ^I
‘ÜUIIL --L ’
Leo 3
meilleures dell'année précécfënt4 - gr!h+ à une
bonne assistance de la nappe, les réstiltits scint

très satisfaisants.'L'essai
est significatif a~: sel&
de 5% avec un C V = 14,97 %
Tableau des réshtats :
Variétés
Cycle
Rdt en kq/ha
pdt
z en 79.(R&
’ - @J 12-519=5-A
106 j
4849 a
4795
(10)
- IRAT - 133
106 j
4545 ab
’ - DJ 12-223
106 j
4436 ab
4556
(2O)
- D J 12-539-l
1 0 6 j
1~238 abc
4503
(30)
. IRAT 112
9 7 j
4102
b c
- IRAT 109
106 j
3745
c
_. _.
lll.:r’l..

9, DJ 12-519,
vient en't%e sur une mcyennc
dix sites différèntr;, La 3J 12-539 vjjnt
en 5eme position.
élor les variétks en comparaison ne sont
s,mdmes qu'a Diana&B.'La pltiviomgtrie

fectueuse et le retrait de la nappe ont
de la collection testée 79 en présence
rendements sont :
Ces deux variétés ont ‘éte sensibles à la
._taque de borers.
6 - 3 *:
1. -
Riziculture i:zicjutSe et’d’immersion profonde :
13
-’
-.
-13.1 ‘: A D,jibélor *: Essai varlétal cycle ca&. 11
. .
com[lortait 8 variétés dont le témoin DJ 6840.
. - . -
-
La variék? no 6 B !*1’ 191 ‘n’a eu aucune Plevde.
-
- . . .
'L'essai est hautement significatif avec'un
'C*V = 19,58?!!.
-.
Classement des résultats comparés à Y9. .
“”
‘i
.’
Varié tés
Cycle
Rdt en kg/ha
Rdt en'79 "ét'(Ranq)
' - IR 3273-P 339-2
123 j
2910 a
4670 ( 1 )
’ - Br 51-46-5
120 ,j
2870 a
4515 (2)
.
' - 1 E T 6069
125 j
2657 a
4253 (6) à Bassaf
' - B W 78
125 j
2631 a
4300 (5)
- B C 90-2
123 j
2569 ab
4512 (4)
- DJ 684D (Témoin)
114 j
1942 bc
3714 (10)
- IR 2798-10713
132 j
1772 c
:
-
-
-.
La baisse du niveau Ce fertilité de 1.a parcelle a pénalisé ILes
rende-lents de cette année par rapport à ceux de 79 dans la!meme parcelle.
Essai varlétal cycle noyen ADRAO, il comportait 15 varïétés tint
. .
le témoin IR8 - les conditiors hydrique, c ont et& satisfaisantes, .les rén-
dements sont supérietirs B cel.x de'l'année derniére dans laimÊme parcelle.
. -
-
-
-

-ll-
Glass ement des rhul. ta ts
Varié %Es
'Rend~ent ka/ha
- N%ERsAIL
5575 a
- Br 51-118-2
5052 b (en 79:3ème rang &ec 4607 @/ha).
- B \\:J 248-l
5009 b
- IR8 (témoin)
4986 b (en 79 - 2Eme rang avec 4756 !:&-~a)
- IR 3404-4-3-Z
4335 b
- IR 1820-210-2
4767 b
- FARCI 15
4739 bc
- JAGANNATII
4450 cd
- P RI-DSI-28-2
4 0 6 6
de
- IR 4442-165-1-3-2
3 9 7 3
e
- IR 5666-15-2
3930 e
- l-15
3877 e
- ADP.!Y 26
3718 e
- TOX 516-S L R
3 1 5 3
f
- FAROX 188 A
3 1 0 6
f
.-
Sur le plan phytosanitaire seule IR8 a eu un taux ‘d’attaque
de
borers plus élevé que les autres varietés.
b - 3.2 : A Simbandi-Ealante.
Essai variétal en rizik?re
irriguée - Les 6 varié& en comparaison sont issues
du test de comportement 1979 sur le meme site. 'L'és-
sai est hautement significatif avec un'C;V, = 9 371:;.
3-
Classement des rr$sult~~ :
-
Varié t&
Cycle
Rendement en kq/ha
' -El\\-!
78
120 j
479l
a
- Rr 51-46-5
1 1 0 j
4 0 9 7
b
- Br 51-319-9
1 1 0 j
3 6 5 0
c
- IR 1416 -131-5
110 j
3522
c
- DJ 5-106-4
1 1 0 j
3456
c
’ - l3r 51-49-6
1 2 0 j
3 4 1 5
c
Dans le test de comportement de 1. 'année précdclente, sur la m&xé
parcelle, B ki 78 était également en @te, DJ 5-106-4 en 3cm position et
Br 51-46-5 en 5ème.
L’état sanitaire est très satisfaisant, malgi:é une parcelle I:le
T.T.N.
.
toute proche, fortement attaquge par pyricularia

,
,-x2-
5
- 3 . 3 *: A Marr elago, en situation immergée peu profonde
compê Dison de 6 variétes. ‘L’essai ‘n’est pas
signi ;icatif, le C.V. = 16,8 %, les r&sult.ati:$Bn
les s livants :
varié t9s
Cycle rep puage-Mat.
Rendt en ko/ha
Rariq ’ &i ‘73
- Br 51-46-5
7
jours
3 299
1
- DJ’5-106-4
8
II
3 088
3
- IR 4816-70-l
8
II
3 060
5
- Br 524-l
8
11
2 872
2
- IR 1527-680-3
8
If
2 771
4
- B InJ 191
10
II
2 524
6
I!l -‘3.4 ‘: En si ;lation d’immersion profonde, mise en place
3 DJii
-
SI-or df un essai ADRAO comportant 13
varié d?Fi.
Situé sur 1a:meme parcelle que'lfEEI
(voir (1-4)~ cet essai a subi les:m%es Conditions
défec dleuses de pluviomètrie ‘et de lame’d’eau peu
prof01 de.
HABIG, ;J A II, de par son cycle très co&t a Et6
.
complu !.ement détruit par les oiseaux,
L'essai est hautement signifiktif mais
il ma que de précision, 1e~CcV. = 25,G4% èst
assez slek.
Classement des résktats i
Varié ths
Rend lent kq/ha
- ROK 5
3184 1
(en 1373, occupait le 4Orang avec 3045 kg)
' - DA 29
3i24 1 (en 1779, occupait le 5OrAtx-j acec 29OOkg >
- IR 2017-568=5-6-3
2870 ib
- ADNY 301
2886
- RH2
2281
bc(en 1979, occupait le 2Orang aiec 4422kg)
- IR 4442
2246 SC
- DAU-'INA
I i
GOCE-IYA
2228
;o c
- BAKLffLl
2057
C
- GISSI 2 7
1806
C
' - B K N 6786-17
1651
C
. - PA KENEMA
1554
C
. - FRRS 43/3
817
C l
B K N 6986-17, DACHINF GOCIIYA et ESSI 27 presentaient un fort

- l3 -
DA 23 a subi une assez forte attaque de bo,ceas.
RI-I7 a 6t6 touch6 par ‘1 lHelrninthosporiose
.-
FRRS 4'313 a versé à 100 %.
' - DISCUSSIONS DU POINT jbf
:'
Les rhultats de cette ann6e avec une pluviomètric û::tr:kement
-
&ficitaire ne permettent pas en riziculture p:!uviale/ d’identifier
avec certitude une variété nettement superieure à 144 E/7 (m*r 10).
Pour la riziculture de nappe, nos lignées DJ 12-519, @J 12-223,
DJ 12-537 ainsi 9u'IRAT 133 sont des variAtés prometteuses mais il
,
conviendrait, avant de les proposer de tester '(l'une façon plus rigCu-
reuse leur résistance aux maladies et notamment 2. 1~ pyricularioge.
En ce qui concerne la riziculture aquatique aussi !:ien cri eau
douce peu profonde qu'en irrigée, la Br 51-46-5 est une varit5tG que
.
nous pouvons maintenant proposer , elle semble bien aclapt6e S notre
.-.
.
bio tope ., Ses performances ‘s ‘inscrivent dins
‘.
le tableau Sriivûnt..:
._<.
1-1-N sM..m,-~.~.e"..-~~-
-11.s----“e--1--1

---------------------------~----
j-
'1
i
;SITES
!.-
, Types de

;Rang: Rendt/kg/hÛFt?arrg ;Rend$'l:g/ha
,
!
.,
..'!.,,
‘ r i z i <.culture ;
;
.
..; <... i..;,;;
i
---1----1-----” ----1----1-1--...---
i----------,-r---=y----Y,Zr~~li_;
!
‘!-
!
! Djibélor
! i r r i g u é e
!l !
4515 ! 2 !
2870 !
!
!I
, (lassaf
I Tal\\aeg
;2 ;
4833
; - 1
’ .
!
1
! Simbandi
! irriguée
!-
!
! 2 1
4007
!
!
“’
, Ih.mpalago
!
, immer$ e
!
!
!- !
; 1 ;
3377
;
.
!
!
!
!
I
!
“1
En condi.tion'dlimmersion profonde, no& possètins abec ROK 5 et
- -
.-.
_
DA 29, deux variéth pouvant répondre convenablement ti cette fcwme de
rizicul tufe.
cl - Tests spécifiques :
c- l ‘:
-m
Résistance B la pyric&hiose (IRFFl>
Nous avons criblé peur ce test 31.7 nr.:.Gros
sur deux sites : SQfa et Djibdlor ‘et en coniii-
tien pluviale
stricte.
Tant h Séfa 4~1~2 Djillélor, les conditions
,<
de sécheresse de cette campagne'n'tint pas #permis

’ -14-
_
_
de suivre les kariétés jusqu’a la recolte, qui a é%
._
nu11 e. On a roité des attaques sévères de pyriculariose
en debut de cyole mais le dessèchem6nt précoce des
- --
_.
plantes ‘n’a pap permis un suivi régulier de '1 finPèsfa"Lion.
I.
Des prh:Lèvements ont éte faits par le service
de phy topatholegie.
C- 2.: Résistance aux borers : depuis trois ans, des tests de
resistance aux mineuses de la tige sent menés conjoin-
tement avec le ser&e’dfentomologie de la station.
La méthodologie employee consiste surtout en
des prélèvemcl@ et des comptages systèmatiques à dif-.
_
férents ‘stade; de végétation. Les varïétés testées sont
-
-.
- .
celles généralement préconisées aux développeurs ‘et mul-
t i p l i é e s sur L a station.
‘L1écnelI.e de notation utilisée va d e 1 à 9 ( 1 =
. ._
pas’d’attaque, 9 = t r é s atta.qu61). L e s résul&ts d e cco
.-
-
,
notations app;jraissent dans le tab1ea.u suivant : ._ .
P
, ‘-’
????????????? ‘.” ? _<’
,
??????????????????????????
?? ? ?? ?? ? ?
????
? ??
??? ??
? ?? ? ? ? ? ? ? ??
!
??
???????????????
?
?
!
!
MITATION
!
!
V A R I E T E S !
7
9
r’
i
r’ 8
1
i IR
1820-52=:1i,4-1

?
1
I 3
I 2
;
i Br 51-46-5
!
!
i
!
5
; 7 ,
5

i IF! 1529-680-3
!
-
;
5
i 2
i
i Dr 51-118-2
!
i
!
!
!
!
!
..!
!
!
!
-,
‘! .
‘1 !
.
IR 1820.-52L2-4F1
confirme ainsi son caractère de résistance aux borers
que lui attribue 1.a bibliographie (IREI),
C-
3 : Tolérance à 1; salinite (IRSATON) = 73 numéros ont ‘étB
s-
I .
criblés Eette année. La faible pluviosite nous a con-
traint à irriguer la parcclle’d’expérimentation après le
_
-
m,
repiquage, ce qui a provoqué le lessivage et supprimé le
pression de s Z:i.ec tion,
Ce te:t a été repris en saison sèche où la
s a l i n i t é e s t ):.us elevée.
_.
_._.
“A.4 f2..

$- XSCusSIfl~& Du PoI<IT i C i
-L.-ra:
kilt poür la
résist,ance SI 1.a pyricul zriose qu'à celle du borcr,
-
"
ceci testsspécifiques demandent une méthodologie plut; précise 'et s\\Urtout
. -
un contr6le corctant de'i'infestation ce quilnz&t. pas le cas àctuelle-
ment,
_' -
-
Les résultats actuels ne sont donc qu'une appl:oximationld'l!ne
. .-
certaine forme de résistance où le degrb’dtzittaque
est plus mis en
6vidence que le degr6 de résistance.
Lorsque les sp&cialistes de ces deux disciplines aur6t-k la
. .
maftrise complète de l'infcstation,
les rdsultats du criblage seront
plus fiables.
En ce qui concerne .Ies tests de tolérance à la. saliriiti, on se
trouve ici confront à un problème extr?wement plus complexe,qui
dépasse
la simple r6sistance à la salinité.
Le milieu est tr&s agressif et fluctuark. La sécheresse.de
(3 es
dernières années ‘n’a fait cjùlaggraver la sitktion,
Le criblage de mat6riel nouveau se poursciit mais il faudra
_.
agir
également sur le milieu pour le rendre moins agressif. 'CT&tl.l'Objectif
des barrages tinti-sel.
d/ & Sélection des descenchnces ‘d’hybrides :
Tant CI Séfa cju’à Djibélor,la sélection des hybrides
se termir’ie.
a - 1’: A Séfa en conditions pluviales, il r&t&t 8 li.gnées
6
et 5 familles issues des croisEmMs sui.vtints :
Série
Parents
DJ .ll ‘Z--
i-i4 x Se 288 D
DJ 14 “‘-
ACORNI x Se 302 G
.‘ .
D3 15 -
DOURADO PRECOCE x Se 302 G
Il y a cil in fort échaudage d?! h ?.r: cQchercsse ;
trois lignées ont été récoltées qui sont :
DJ 14-122-l-1-2
D J 14-122-1~1-3
D J 14-:133-2-5-l
.
’ i!fL.

I- 1 6 -
il - 2 : A Dji 610s en conditions irriguées, il rkstait 4
lignti 3~ et 32 familles en s&lèction ‘et ttist de
compc tement. Ces lignées
sont issues'des'crbi-
sonner $ suivants :
Série
Parents
DJ la
9 8 x Se 302 G
D3 19
ACORNI x DJ 684 D
DJ 20
IR 759-54 x Se 302 G
DJ 21
IR 759-54 x DJ 684D
onze wéros ont été retenu8 sur les critères
.’ suiva ts *:
- homogl iéité - cycle court (110 Q 115j), bonne
- .
poten lalité résistance à la pyriculûrio$e. ‘Ce
-
dernii : caractère devra êtke confirmÉ par Uri tkst
plus ! )Iécifiqwe,
Les lignées retenues son ‘:
“. “‘..
..e
P
Pyric. fetii.lle
Borers
:
‘.PdcT,du
: ‘Bolcn
DJ 18-124
DJ 18-27
11: j
3
1
3 6OC g
DJ 18-61
1lI: ,j
4
4
3 a 5 0 11
DJ !9S5-IL-3
11t ,j
3
1
3 9 5 0 ”
DJ 19-181$2
11C ,j
3
3
4 0 5 0
DJ 20-131-1-4
.
11c +j
3
3
6 2 0 0
DJ 20-454-3
115 .j
3
1
5 9 0 0
DJ 20-75-l-l
11: .j
1
1.
5 a50
DJ 20-116il-3
1lC .l
1
1
5 7 0 0
DJ 21-112~la+3
11C .j
4
3
3 a 5 0
DJ 21:263-2L-5-2
115 . j
3
3
3 500
I
- DISCUSSIONS DU POINT 1 d i
. .
Ces dernièresxéctions
ont entrer dans les circtiits ‘dfexpérim&-
I
_
tations etldlék~ations pende 1'; quelques anné&s,
Le bilan provisoire de tr ~i:es ces séries ‘d%ybridrs pèut se traduire
- . *
actuellement par'liidentificai
.on et'l'utilisation du niatériel suivant :
' - En riz plùkal : DJ’U-3
1. Dr' 'A..
(i-11+ x Se 322 G)
DJ 11..
,,.,<
Q9
- (tri: x se 288 D>
' - En riz de nappe: DJ 3.2-
n.-l 13,

- En riz irr_i.qué : DJ t$y:D”“-“.a
(TN1 x Lbandioulaye)
DJ’ 5-104-4’ ‘-(DU 152G x Di12)
- RELATIONS - RtCHERCt-If - DEVELGPPEMENT ‘:
Les relations entre la recherche et le &Zvel.opioement’ont ‘étQ main-
tenues par des contacts fréquents avec les socidtés de devc.loppcncnt
.
telles que ‘: SWIVAÇ - PIDAC - NAC - ST!? - SCDA1X?I. E:lles se sont con-.
cretisées cette annSe par des actions sur le terrain.
-
.
’ - Avec le PIPAC i
-
--mm
Deux sites ont ét6 retenus :
-
NDIEBA en situation pluviale et DIANGHG en situa-,
_
. ._
t.ion de vallee. Un test de comportement avec
-.
-- _
10 variétés et 2 répetitions ‘était prévu sur
ces deux sites.
. .
A GIEEA, la mise en place’n’o pas pu ‘Mre rea1isi.e
. _
le propriétaire du champ 'c: '6 knt rlésis Y.: au ci&-
nier moment.
. .
A DIAG!-ICI, ‘1’arri;de tardi~~e dell’eau dans la
-vallée a fortement perturb6 I!I~ tkst, cependant on
1
a pu noter l- c b on comportement cie :
Br 51-46-5
- Avec 1; s T w ;
-A
A la demande de ses responsables, nok avons
élaboré le protocole’ d’une première apprcche de
recherche ‘d’accompagnement dans le but’ de clivér-
” -
.
sifier les cultures chez les paysans de la S T’P:.
Cette action comportait 3 points ‘:
- -
A - Culture ’ d’un ho de riz pl.uvial en milieu paysan
c - Test de comportement d’une dizaine de &rïét& dans un vil-
lage représentatif du péri.mCtre.
.
-
c -
-
E’t~iCk? de ‘1 ‘a@TO
J
-sysi;i:me’d’r.rne zone d e bas-fend cxpl~o.i.!-c<e
- _ -.
I;r:~ciii;ionnelJ.ement en riziccrlture.
Il convient tout’ dlabortil de signûlei que I.eS terres de 1:;
. -
S T N son-t situées dans une zone m::rqinal.e r)Ollr’ __1 a riziciilture
- -
plfwiale et :Li)s conditions climatiques extr&er;lenC. &f:-c;itoires dc
cette unnée’ nlont fait qu”acjcjravcr la situa ti.on.

- 18 -
_
.
Malgré des résultats r%gatif$,on peut tirer des renselgnwents
profita bles de cette prmiér e approche.
En dehors des facterirs c'limatiques défavorables, les difficcj1Lé.s
rencontr6es ont été de tous crdres :
- Retard dea pranittres p.Zuies qk a provoq& un dhinte~essement
. _
des paysans pour la mi!ze en place de cette nouvelle ccilture.
. -
- îwlauvaise prépafation d!zs terres.
- Manque de ~~Tcchniciti, de rr5ceptik.t.E et de sérieux” de cèrtains
paysans "piloterr",
La
conclusion que nous 1 ouvons tirer de cette première année
-
’ d’expkrience rizicole sur ne site est que la 544 B/P a tout rJe,mhe
_
-
produit un peu de récolte slors Cju - 1 ‘- -
aucune autre
vûrié-6!n’n pu boucTeT
.-
son cycle. Le bas-fond CU- t.iv6 traditionnellement en riz’nfa eu aucune
récol te.
-
.-
Il est crktain qu'urt j.abour bien fait et profond aurait permis
un meilleur stockage de’1 ‘egu et une productivité accruv-5 de la 14.4 B/Y
et peut &tre.mE?me des autres variétés.
' - Aiec la SODAGRI i
rapport au pwagraphe’a4-l. Il convient de rioter le
bon rlsuikell d!? ‘1 ‘expérimentation par les ,
.Y .3Q,rLJ
-4.4-P. r$s--.
pensables du @rimètre de cette sociXt6, à Vélingara.

CHAFITRE
II
A G R O P 3DOLOGIE
-

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L
3.
.-.-.wl.“^.L.~~~~~-^”

.__.-
-...

^-
. - . - 1 -

.-I.

-
-..-

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,._.
- _
.
.
.
L’Ztude s’inscrit dar,s le cadre du projet d’amCfia~;ement et de
.
mse en valeilr de:; vallées intérieures du Balantacounda. Dans une
première phase, ii s ‘agit de prGci ser les caract6ristiques agropCZoil:-
glques des principales unit6c de sols en conditions cont&<,es, C~~;::I i ‘iè
de suivre l e u r &olution p!iyciqi.ie e t chimique en conditions eoztrQl&::
e t i n situ.
1 .2 YI'echniqws e-t, ~fi~%locir-s :
-.------
Les 6 C,-ù"(ir I, SGilt men;ies sous abri grillagé. La. terre des sols 3
6tudier (9-20 c m ) est ::;CchCe, démottéc e t conditionn& avant d’être
Gpartie dsnv iles pots en plastiqlie munis d’un sy:;tème de drainage
contrôls’L1.c~. . Chaque pot reçoit 10 kg de terre. Un prél&ement bimenswl
de 1s YO:LU.tlon :!li Lx?. est effectué par grav,ité en absence de toute
contumin;ihicn pzr I ‘ail‘ ambiant, pour 1. ’ analyw des paramètres le;: p;:;r
r.zrael;Cr.i~~ti!!iic:: (l)I’-l, ~13, C.E, F3++, . . I ) . Le comportement de la vaïiC?G
de riz D,J 681~ I:I repiquce à 4 brins a été également; suivi.
1.3 Ri5sliLtats :
-
L’rznalyse des pa.ramètrer; des solutions du sol fait apgaraZtre
deux src>upes qui peuvent se matzrialiser sur le terrain par la présence
011 nar l’absen-1:: de vé&tation herbacée, il. s’agit :
L
- d.es ~O:?S d e t a n n e herbacg (S1, S3, S4, S6)
- des so:Ls d e ,tannc v i f (S2, SS).
Les premiers se diff6renci ant des seconds par des valeurs moins
élevées du 212, du fer soluble, de l’azote minér,rl t,otal, du manganjse,
d.:;. phosp’hûrê et yjar’ une valrlur moyenne du pH plus élevée.
Ces SOLS de Simb:zndi-Balante possèdent une f’erti1it.é naturelle
avantzgeuw que leur confCre leur texture argileuse. Leur mise en va-
leur ri ’ est ce;,en:.‘l.r~nt pas saris poser de problème:; liés Ci leur :;n?irli.tG
,?] e&e ei; ;, l’e&s d e :Ter s o l u b l e da.ns les sollltions dl~ u-01 .

- :x-l -
II*
-tuiles de mécawirrmes de SI .1ini~at,ion et de dessalement
-,- .-..
---.
.2.1 Objet :
I
L'objet de ces étl des est de préciser sur une base annuelle
les termes de la variatiot .cyclique que subbisent les sols sulfatés
acides au niveau de l'aci< it6, du potentiel redox, de la salinité et
du biian ionique avant toi ts intervention à grande échelle sur ces
sols.
,2.2 Techniques et méthodes :
-
Grâce 2 un réseau di? piezomètres,
disposé suivant la séquence
plateau - Bas-fond et suitant le profil en long de la vallée de Djib&r,
les battements de la nappé ,Iibre sont suivis de même que le changement
de sa composition.
.i?. 3 Rgsultats
II~
Tous les résultats iîe sont pas encore exploités, nous donnons
cependant quelques indicatiw:;
sui* les variations de la hauteur de la
nappe et sur .ZvGvolu.tion (3~1 pH et de la conductivité Electrique en
choisissant 2 chaque fois 1~: piézomGtre I.e plus représentatif de l'glé-
ment de séquence concerne. Au dela de 2 m, la hauteur de la nappe n'a
*
pu etre mcsuke. Les mesurer; de pH ont 6t6 effectuées à partir de
septembre 1980 et les mesuws de conductivité à partir du mois d'avril
de la même année.
.2.3.1 Variations de la hauteur !& la nappe
La nappe est rrrst??? au del2 de 2 m. (Le niveau du sol étant
pris comme réference 0) durant tout le cycle de mesure, sauf durant le
mois de septembre et d'oct>l)re, sur le haut de pente.
Sur le bas de pent;?, la nappe n'a et? au delà des 2 m que durant
les mois de mai, juin et ,i &illct. Le maximum de la remontée se situe en
septembre.

,

-

-*II.
.
.
.
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21





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f.lois
. MANGEOVE
l. bis-fond
4:
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\\
\\
\\
\\
\\
\\
\\
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\\
\\\\
Haut de pente
EVSlLI)T
C-I..

P
m
-a -f _.-
cn
c
bX
I
. c-r Y3 a 0

- 21. -
Dans le bas-fond, la baisse de la nappe est régulière 3 partir
de janvier et atteint son point :le plus bas en juin. A partir de là,la
remontée s’effectue très rapidcment (plus d’un mètre entre juin et juillet)
avec maximum en septembre.
La nappe du tanne suit une 6voluti.on quasi identique avec la dif-
férence qu’elle n’est jamais descendue au del& des 70 cm.
La mangrove est constamment sous eau et les fluctuations de hau-
teur semblent être sous la depcndance des marées. Le maximum qui a été
enregistk en juillet est ceperdant à mettre en reiation avec la pluvio-
métrie.
.2.3.2 Variations de pH et de Conductivit6
i-
Les pH les plus acides ont été enregistrés en bas de pente, le
pH y a baissé corrélativement z,v,ec la baisse de la nappe à partir de sep-
tembre.
Les valeurs de pH dars le tanne et dans la mangrove sont très
voisines au cours du temps, elles fluctuent autour de la valeur 7.
La similitude entre les nappes du tanne et de la mangrove se
retrouvent dans les valeurs de la conductivit6 électrique. Les valeurs min?-
.:ules se situent au mois d’août. A partir de là,les valeurs croissent très
rapidement. Des valeurs de l’ordre de 94 et 106 mmho/cm sont atteintes en
janvier respectivement pour le t;anne et pour la mangrove.
Ces premières indicati:ons
mettent surtout en relief le lien étroit
qui existe entre quantité des pluies d’hivernage d’une part et niveau des.
nappes et qualité des eaux, d’cutre part. L’exploitation des bilans ioniques
devra permettre une étude plus d~6taillée des interacti.ons
entre nappes.
III, - Lutte contre les toxines et 1’ Ecidification
.3.1
Objet
Le propos de la Prése!nte action est de trouver des moyens de

lutte contre l’acidifi.cation ql~i con stitue avec l’alimentation en eau douce,
le facteur cl6 pour la mise en vs.leur des sols sulfatés acides et para-
sulfatés acides qui couvrent erviron 25% de la zone alluviale.
Au travers d’un dispcsitif experimental en conditions semi con-
t r ô l é e s , i l s’agit de tester l’efficacité et d’évaluer l’intérêt économique
de plusieurs sources d’amendements mindraux et organiques en utilisant au-
tant que faire se peut des procuits locaux.
.3.2. Techniques et Méthodes
Les Eléments servant de base à cette étude d’amélioration des sols
sulfatés acides sont les suivsrts :

-_
!
!
!
!
!
0
iiN’rTE3
!
TEXTURE !
S;T.%3 !
TRAITEMENTS
!
!
!
!
!
!
----------------
_-__--__-_-- --_--------- ------------_---_-------------
,
!
!
!
!
! Tanne herbacé
!
sableuse
! DJIBELOR
! 1) phosphate tricalcique
!
!
I
!
1 t/ha
!
!
! Tannl? vif
!
i 2) mélange min6ral 5 t/ha
i
!
argileuse !! TOBOR
.
!
1
! . Coquillage broyé 60% !
!
!
!
Cendre de sciure de
!
!
!
- bois ou de coque d'ara-i
!
!
!
chide 30%
.
!
!
!
!
1 Tanne herbac6
.
!
argileuse : SIMBANDI
i
. bbl02 10%
!
! cultivé
!
sableuse
! Kamobeul
i 3) Mélange organique 5 t/hai
!
!
!
?
!
!
* paille de riz
10%
;
!
1
. compost
50%
I
!
! . Fumier
40%
!
!
!
!
!
!
!
Leurs combinaisons dans cet essai conduit en serre se traduit par b sols
(Djibélor (PI$), Tobor, Simbandi, Kamobeul) f 3 traitements $ 3 répétitions soit
176 traitements disposés en blocs zandomis6s. Un suivi de la variation des composantes
~leçtrcchimiques
et de Certa:ins paramètres chimiques est assuré sur une base bimen.-
suel.le. Un suivi de la croissance du riz, (variété DJ 684 D) est également assurs.
3.3 Résultats
Seul le nombre de talles pzr pot a été retenu CO~TE él.ément de comparaison
entre les traitements et entre les sols. Les effets conjugué;; du froid et des at,taques
6 ’ insec tes rendent très aléatoire toute autre comparaison sur les parties végétales.
NOMBRE DE TALLES/POT
!
!
!
!
!
-!
!
TOBOR
! KA.&?OBETJL ! SIMBP&DI ! DJIBELOR ! MOYENNES !
1
I
1
1
l
__I_----_---------~_-------~.------~---.----------~--------~-~----------.
1
t
! T&iyl
i
o
i
17
i
18
i
18
!
1
13
a
!
!
!
!
!
!
!
!
I Trica7,cique
!
0 !
2 3
!
33
!
23
!
20 b !
l
!
!
!
!
!
!
! ?Glan;.:e minér;al !
0 !
20
!
24
!
24
!
17 a.5 !
!
!
!
!
!
!
!
! &:Lar~~:e orgnrxique !
0 !
22
!
19
!
16
!
15
a
!
!
I
1
*--.-
I
:--e------*-----.
!
!
!
!
!
!
!
!
-!
!
!
Oa !
21b !
21b !
23b !
16
!
!
!
-
!
!
!
!
I,es moyennes ayant une lettre commune ne différent pas significativement
( P. P. D. s 5%).

-36 -
L'analyse stai stiyue du nombre de talles par pot montre que seuls-me.
les traitements à base dc -:;ricalcique sont significativement supérieurs au
témoin sans amendement.
L'effet bénéf!
du phosphore en gén6ral et du tricalcique en
particulier s'est à ~O~:TE II confirmé dans les sols sulfatés acides.
Les différence
entre sols ne sont perce-$ibles qu'avec le sol
de Tobor, creuset de toxl ités multiples, qu'aufour
amendement n'a'pu
viabiliser.
-VALEURS MOYENNES DU 1-J T
(mvolt) ET C.E (mmho/cm) DE LA
SOLUTIOPJ DU SOL APRES%
- ~llAINJ3S DE SUBMERSIOM
i--_.---
---
!
!
:rALCIQUE
0 K!&ANGE MIMERAL
! M.$LANGE ORG!WQU'E
-.I-_-_--_------ ! _~---~l--~~~-l---~-
! ---_-.--
!
-.----------- -------.-------v--s-- !
!
------------ ------
!
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PH ,
Eh
f C.E ;
PH
.
Eh
;C.Ei pH ; Eh
;C.E; pB ; Eh ;
p-w------
C.E
-,-- -'
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mm----*--*--*
!
- -
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! 3,7!
450 ! 31 !
3,6
457 ! 35
4,o ! 432 ! 32 ! 3,5 ! 472 ! 35
!
!
!
!
1
!
!
!
!
!
! 6,1 ! 306 !
4 ! 6,o
31cc I 5
6,1 ! 310 !
4! 6,11 3og! !r
!
!
!
!
!
!
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!
!
! 5,g ! 320 !
7! 5,7
,332 ! 10
6,1 ! -11 !
3: 5,8!
329 ! ri
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! 5,9 ! 319 ! 10 ! j,g
j2!1 . 1
8 ! 5,g ! 319 !
8 ! 5,g ! 316 ! 8
!
!
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1
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1 *
-,- -2-’
- -
! -L-
Le pH a étE re 36 nu cours de la su’cxrsion dans tous les sols
et pour tous les traiteme
;s,excepté dans le cas du sol de Tcbor qui est res--
té très acide pendant tou : la durée de l'essai. L'acidificaticn brutale dont
le sol a été l'objet en e ; la cause.
Le Eh n'a pas
~5 influencé par les amendements, il reste cepen-
dant t&s élevé, en moyen' 1, pour ces sols. Les valeurs moyrnnes d? la coaduc-
tivité électrique à elles zules peuvent expliquer l'insuc& àe l'installa-
tion des jeunes plants de *,iz dans le sol de Tobor. La cond,ctivité y est
supérieure à 30 mtnho/cm q I:L que soit le traitement considhé.
VALEURS MOYENNES DU Fefs I L p.p.m. DE LA SOLUTIO!J DU SOL
- -
!
-.
!
!
!
!
TEMOIN
!
T R !ALCIO"E
C'
! MELANGE MINERAL ! MELANGE ORGMJI&'U:E:
!
-------1-------
!
------------------- ------.
!
.,~----------
!
,
t
!-------------------!------------------
540
!
573
!
481
!
!
173
!
307
!
258
!
285
!
1
!
138
!
115
!
142
; ,
189
!
!
!
281
!
3
13-17
!
260
!
298
!
!
!

_-, ,-_..__,

~
--

_--

1.
_-.-

““.....P--
a,----.
Les niveaiix atteints pa:' 12 .Tcr soluble dans le sol de Tobor sont
, (Ta1 erTL‘z:i"( , limitants.
Un effet pqsitif' (baisse des teneurs en Fe++). du tricalcique et du
mélange minéral est cependant perceptible, sauf pour le sol sableux de Kamobeul
dans le quel les amendements ont plutôt favorisé une plus grande libération de
fer.
L'apport de mélange organique a entrain6 une plus grande libération
de fer dans tous les sols, celui de Tobor excepté. Ce phénomène est à mettre
en rapport avec l'activité biologique qui est sans doute de tout autre nature
dans le s'ol de Tobor. Extrême acidité, salinité élevée et forte t;eneur en fer
soluble sont les facteurs limitants majeurs présents dans le sol de Tobor. Les
niveaux atteints Fa-e ces facteurs sont tels qu'aucune viabilisation n'a été
possible avec les amendements utilisés. Ces derniers ont cependant eu des
effets bgnéfiques sur :Les autres sols qui méritent d'être clarifik davantage.
B. FERTILISATIOH
1.
Fertilisation potassique dans les sols sa.bleux deplaines
. 1.1 Objet
De:; symptômes de carence en potassium sont s13uvent observés sur riz
e!l 531 sableux et acide de plaine. Les analyses classi'ques de sol révèlent
to!ljQurs de faibles tene-ms en potassium sans que celles-ci puissent être
c3rrelées de manisres significatives avec les rendements observés. L'objet de
c~t?;e action de recherche es? d'étudier le rôle complémentaire que pourrait
avoi? la cendre de coque d'arachide dans la fertilisation potassique des sols
sableux de paline. La proximitii; d'une usine d'électricité utilisant la coque
d'arachide comme combustible devrait faciliter l'exploitation de cette source
bon marché de K.
.1.3 TechniqueY et M6thodes
L'essai est mené en champ sur sol sableux et acide de la ncuvelle
Station de Djibélcr (~28). La cendre de coque d'arachide est combinée au Kcl
3 l'aide de 2 formules de fumure à l'intérieur desquelLes la proportion de
K:?O ;tpportge par chaque source varie.
L'E.zote et le phosphore sont appo&s sous forme d'urée et de super-
t.riFYi.e, respectivement P et K sont enfouis en début de cycle tandis que l'Ur6e
est cpand-E 40 jours après re-jiquage.
Le dispositif en blocs aléatoires complets
a Gt,G adopté avec 6 répétitions. La variété de riz DJ 684 D a été utilisée.

TABLEAU RECAPITULATIF DES !I&AITEMEMTS
-
P I -
!
Cendre
!
!
! TRAITFXENTS
~ Kg K20/1:a
- -
!
Kg K%V/ha i
--,-
!
!
!
!
! TA : o o o
!
0
!
0
!
1
!
!
1
! TO : N 100 p40
!
0
!
0
I
!
!
!
!
! Tl : NlOO P40 K50
!
5 0
!
0
1
1:
!
!
!
! T2 : Ni00 P40 K50
!
L5
'3
!
25
!
!
!
1!
!
! T3 : Ni00 P40 K50
!
10
/I
40
!
!
!
1I
!
! T4 : NlOO P40 KlOO
!
100
1I
0
!
!
!
1I
!
! T5 : NlOO P40 Ii100
!
5 0
/
!
50
!
!
!
I
!
! T6 : NI00 P40 KIOO
!
2 0
!
a 0
!
!
!
!
!
1
!
1
!
v-,2
Résultats :
RENDEMENTS EN T/-?lA
-
!
, GRAINS ;: PAILLE ;
-
:
!
!
!
!
! TA
!
2,08
2,go !
!
!
0
Il n'apparaît pas de difference
! TO
!
2,38
3,15 !
,:
!
!
iignificative entre traitements. On peut
! Tl
!
2,47
3,40 i
11ioter une baisse relative des rendements
!
!
1
i
! T2
!
2,23 !
.urant cette campagne. Les coefficients
2,93
(3
!
!
!
!
!
t3 .e variation sont élevés, comparés ii ceux
! T3
!
2,33 !
3,lO !
cl
!
!
!
!
.es campagnes précédentes.
! T4
!
2,03 !
2,83 !
!
!
!
1
! T5
!
2,17 !
3,lO I
!
!
!
!
! T6
!
2,23 !
3,03 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!C.V
!
24$!
18$!
!
!
!
!

7
?-
LL.
FI.ace de 13 silice dans 1.3 ferti.li.xstion .icS ri~i,~rec: de pl%ines
--.-_._-
-_ .---_L
2.2.1.
Objet
Toutes, les analyses foliaires effen+L-uée.3 à partir d'exyérimen-
tation directe au champ ou en conditions de serre montrent de très fai-
bles teneurs en silice dans les feuilles en cours de végetation (dans la
paille et dans les grains également). La cinétique de la silice soluble
dans la solution des sols sableux de plaine montre,à l'image du potassium I
une baisse brutale des niveaux après quinze jours de submersion créant
des conditions tres probables de déficit alimentaire pour cet élément. La
carence semble d'autant plus rnarqude que le sol est évolué. Dans cet essai
les niveaux de correction de la silice sont étudits en présence de plu-
sieurs sources.
3 '1
.L.L.
Techniques et
-
I&thodes
L!essai est mené sur un sol limono-sableux acide de la nouvelle
Station de Djibélor. Dnns un dispositif en blocs a.léatoires complets, un
mélange organique à base de fumier et de compost, à la dose de 5 t/ha, de
la cendre de coque d'arachide 2 la. dose d'une tonne/ha et de la chaux à
base de coquillage (250 kg/ha) sont rompar6s. Les combinaisons de ces
3 sources ont été également effectuges en prcsence ou non d'une fumure
minsrale du type lOON--~~OP-5OK sous forme d'urée, de supertriple et de
Kcl respectivement. 'I!-l phosphatage de fond (400 Kg/ha de tricalcique)
tes+v Également fi--o(:i5
L,.< > ..>
9. la fumure minérale.
La variété DJ 6811. 9 ,?. été utilisée avec ià technique du repi-
~qua.gc- . Toi~t, j tuf 1 'U t
rce a <té enfo,J.i.avan-t repiquage. L'urée a été
Gpandu? 4 semaines apri:s repiquage.
.2.-3.
Résuitats
TABLEAU DES REflI?%IV7ENTS CRAINS ET PAILLE ( ) EN T/H.A-
-!-
!
!
0
N P K
!
N P K
!
; +TRICALCIQUE
!
~+TRICALCIQUE+CENDRE i
.-~
---:-
.
.
l
!
!
!
-!
!
!
Tl
!
T 2
!
rr3
!
!
0
!
2,8 a !
3,l ab !
3,6 ab
!
!
!
(3,3) a !
(4,l) abc !
(4,C;)
bc !
!
!
!
_-~.~-
- -
!
!
!
!
Tl:
!
L5
!
! Yélangc Organi#que !
3,' ab !
!
T6
-.;
4 , 0 b
!
!
‘j ) 4 a-5
;
(4,O)
!
!
!
abri
(Ii-,2) abc ,
I
(4,g) c
;
.
.

1 -
-
-
I
- - - - ! - - -
t
.
- !
!
!
T7
!
TP,
!
119
!
!
Chaux
!
2,7 a !
3,8 ab !
2,9 a
l
!
(3,6) a b !
(4,8) abc !
(3,8) abc f
!
!
!
!
!
1
!
T10
!
T I I
!
1'12
-!
! ÎGlange organique + !
2,Ba !
3,7 ab !
l+,O b
!
!
Cham
!
(3,5) a-t, ;
(4,i;) 7,: !
l-
(L,g) (>
!
I

i
Les traitements ayan,t aune lettre commune ne diffèrent pas signifi-
cativement (P. P. D,. S à 1 %).-t i
-.
Les 3 sources de silice apportées sgparément présentent peu d'inté-
rêt au niveau des rendements en g,ralns. Parmi tous les traitements, seuls
deux :
- T6 (NPK + Tricalciqxe + Cendre -I- Mélange organique)
-T12 (NPK + TricalciqLe + Cendre T @lange org‘anique + Chaux)
sort significativement supérieurs au témoin absolu. La même tendance se
retrouve au niveau des rendements en paille avec un plus grand nombre de
traitements significativement sl;pgrieurs au témoin.
III. Réponse à 1'Azote de 5 variétés à hautes potentialités.
--.
3.1. Objet
Avec le renchérissement des engrais azotés, les préoccupations
vont dans le sens de 1'utilisatiû:n la plus rationnelle possible de l'azote
engrais. Un choix judicieux de Va;riétés valorisant au mieux l'azote engrais
semble être une voie intéressante. L'objet de cette action dz recherche est
d'istudier la réponse à l'azote iir; variétgs les mieux adaptées à la rizi-
culture de plaine et 5 celle de bis-fond 2 submersion peu profonde.
3.2. Techniques et Méthodes
-.-L
L'essai est implanté dans une rizisre limono-sableuse (PfO) et
dans une rizi&e 2 texture fine (11 x) de la Station de Djibélor.
Le dispositif adopté ris;; celui du split-plots avec 4 niveaux
d'azote constituant les grandes parcelles et 3.variEtés constiluant les
pe-tites parcelles. Le tout est r?;?&é 4 fois.
TRAITEMENTS
!
!
L'IR 1529, la BR 51-46-5 et la DJ 684 D
!
TO : NO
P40
K50 !
!
const$tue les 3 variétés de plaine. Les varié-
!
Tl :
NS0 P40
K50 ;. tés de bas-fond sont 1'1~8, l'IR152g et la
!
T2 :
N80 P40
!
K50 i BR 51,118.
T3 : NlC-0 P40
!
K50 ;.
!
!
L'azote est apport6 sou:; forme d'U&e 40 jours après semis dans
la rizière de plaine. Dans 1-a riz;ière de bas-fond, l'urée a été fractionnge
en 3 (1/3 au semis, 1/3 au tnl1ay maximum et l/3 à 1a floraison). Le phos-
phore et la Potasse apportés sou3 forme de supertriple et de Kcl respecti-
vement ont été enfouis avant le semis.

3 .3 . f?,Z; 3 -;iitat 8
-
3.3.1 Farcelle~A x
RENDEMENTS EN T/HA
!
!
!
!
GRAINS , PAILLE ,
!----------------r--~~-----t----~-~----~---;
! IR
1529
!
3,41 a 1
11,3 I
; IR 8
!
4,05
!
b ;
10,8 ;
! BR
51-118 !
b,b6 b !
11,h 1
!
!- -----

!
--_----.--- -_-I_--_--- ! ----------, !
!
!
!
c . v
!
21 %
!
16% i
!
1
!
!
Des différences significatives apparaissent au niveau des rende-
ments en grains entre variétés. L'IR 8 et la BR 51-118 se sont montrées
significativement supérieures à 1'IR 1529.
Au niveau des doses d'azote aucune différence Signific!ative n'a
Eté notée.
Les rendements en paille ne différent de manière significative
ni entre doses d'azote ni entre variétés. Les Riveaux excepticnnellement
Clevés des rendements en paille sont sans aucune mesure avec les rendements
en grains observés.
3.3.2.
Parcel:le 10
I_-
RENDEMEPJTS EN T/KA
!
!
GRAINS
f PAILLE
;
!----------------!-----------
----------,
! IR
1529
!
3,64 a t 7,~ 1
!
i
Les différences entre
!
DJ
684 D i 4,06 a i
7,6
! BR
51-46-5 i
5,40 b I 8,8 i
variétés sont significa-
!
!
!
!----------------!-----------,----------,
!
tives au niveau des rende--
!
ments en grains.
c . l?
!
1
9%
;
10%
f
._
!
La BR 51-46-5 enregistre un rendement supérieur de plus d'une tonne/ha sur
les 2 autres variétés. Les différences entre doses d'azote n'ont pas été
significatives. (P. P. D. 3. 5 b).
Les rendements e;7 paille ne mon trent aucune Ciiffkrence s ignifi-
c3tive.

7
._
.;
-
-

il
.
_,-
.
.<_I
--
--<_-^,-,----
_._UY
--.--4-II-

-,“.--A
~*1-._^__--_.“.
_.
-._. ..---
l-_l--.----_--
. .
.-Au^
- 32 -
Y?.
Détermination du niveau optin~um de l’azote et de la Potasse
sur le riz pluvial
4.1 Objet :
Le propos de la prEsente action est de situer, sous forme de
courbes de réponse, les nivEaux optima pour les 3 éléments majeurs
(N, P et K), en vue d’établir des combinaisons devant aboutir sur des
recommandations pratiques de fumure pour la riziculture de type pluvial.
4.2 Techniques et méthodes :
L’essai est implanté dans une rizi&e sablo-argileuse de péri-
mètre actuellement mis en valeur par la SODAGRI, dans le bassin de
1’Anambé.
Le dispositif en blscs randomises est utilisé avec 8 traitements
répétés 5 fois. Les traitements
associent N, P et K sous forme d’LJr&,
de supertriple et de chlorur 3 de Potasse, respectivement.
L’azote est apporté en une seule fois 40 jours après semis. Le
phosphore et la potasse sont enfouis avant semis avec la reprise des
labours. La variété 144 B/g $2. ét6 utilisée.
TRAITEMENTS
.-
7
!
!
!
N
!
P
!
K
!
!
!
!
Y -
! - - -
!
-!
!
!
TO
O!
,O!
0 !
!
!
!
!
!
T1
6 0
!
0
!
0
!
!
!
!
!
!
T2
8 0
!
0
!
0
!
!
!
!
!
!
T3
100
!
0
!
0
!
!
!
!
!
!
T 4
0
!
4 0
!
0
!
!
!
!
!
!
T 5
0
!
80
!
0
!
!
!
!
!
!
T 6
0
!
0
!
5 0
!
!
!
!
!
!
T7
0
!
0
!
100
!
!
!
!
!
!
!
!
!
-.

!
!
!
!
GRAINS
! PAILLE !
l
_____ ----_---__--_-- !
!
--------
!
!
!
!
! TO !
1,9 ab I
y,9 !
!
1
2,0 abc ,
290
;
! T2 !
2,8 bcd !
2,9
! Les coefficients de variation tr&
; T3 i
!
2,l abc ,
.
.
.
2,3 ;
élevés enlèvent toute signification
.
! T4 !
3,)+ d
!
2,7 !
à cet essai. On peut tout juste re-
!
‘1
!
!
.15 f
239 cd !
2,3 ; tenir l'effet positif du phosphore.
! T6 !
1,8 a
!
2,0 , Les résultats ont surtout été
!
biaisés
; T7 ;
!
2,? abc ,
2,4
,
*
;
.
__-_-__ ----------_-- --------
par l'hétérogbnéité du sol qui s'est
!
!
!
!
! c . V! 32 $
! 27% !
manifestge 2 travers les petites dé-
f
--
!
!
! pressions engorgées et les restes de
termitières.
V. Comparaison de deux sources de phosphore
-
-
.5.1. Ob,jet
Dans les sols sulfatés acides de Casamance, la carence en
!,hosphore vient en bonne place dans la hiérarchie des facteurs iimitants. Un
zffet spectaculaire du phosphore appliqué a souvent été mis en &idence par
.I 'expérimentation des années passées . Dans cet essai, il s'agit de comparer
<iL la formule de fumure phosphatée recommandée, une nouvelle forme d'engrais
amendement apportant en plus de l'acide phosphorique (21 ,% P2O5) et de la
chaux (31 % Cao), de la magnésie (16 % Mgo) et de la silice (26 % S102).
.5.2. Techniques et Méthodes
-
-
L'essai sera implanté dans une rizière sableuse acide de plai-
.
ne (P31 nouvelle Station de Cjibélor), et dans une rizière de bas-fond de
texture fine (214 ancienne Station). Le dispositif expérimental est celui
des blocs: aléatoires complets avec 6 traitements répétés 6 fois.
Traitements :
TA : Smoin ayOsolu (sans engrais)
TO :
Témoin N K
Tl :
P;I K -t- Supertriple à 40 unités/ha
T2 :
N K + Phosphate magnésien fondu it 40 unités de P/ha
T3 : lr +
II
11
80 "
11
T!i : " f
1'
Il
120 "
II
La variété de Djibélor (DJ 684 D) est utilisee en situation
de plaine et la R OK 5 (Sierra-Léone) en situation de t'as-fond.

En rizière de pl:.ine, l'azote est apportl en une seule
fois, 40 jours après repiqlagc.
En rizi&e de bar-lfon&l'azote es-t. fractionné en 3 (1,/3
au semis, 1/3 au tallage m~.ximum, 1/3 2 la floraison). La Potasse
est apportée 2 la dose 50 Lnitfs/ha,P et K sont enfous avant semis
ou repiquage. L'azote et lc :Potasse sont respectivement sous forme
d'Ur6e et de Kcl.
.5.3 Ri?sultats
.5.3.1. Parcelle 31
RENDEMENTS En: T/HA
!
! -,
!
!
GRAINS !
PAILLE !
Le phosphore a eu un effet
!
!
!----------- ---------___ ---- '--------! !
positif sur les rendements quelle
!
!
! TA
!
1,6 a !
:2,5 a
! que soit sa source. Avec le phos-
; TO
!
!
!
~6
a I
:2,? a
i phore,les rendements en grains
.
! Tl
!
3 ,2 b
!
ii i 1+ b !
ont pratiquement douslé dans tous
!
T2
!
!
!
3,3 b f
~,3 b
I les cas lorsqu'on les compare aux
.
! T3
!
3,0 b !
4,2 b
! t6moins sans phosphore .
; T4
!
!
.
!
3,5 b ;
,+,9 b ,
.
.
!
!
t
---,
!
!
!
!
!
! c.v !
33%
!
:35%
!
!
!
!-
-
!
Les coefficients d$ variations très élevées amoindrissent
quelque peu la portée de l'ejssai.
.5.3.2.
Parcelle E 14
-,-
Sur les 6 rép&titions qui avaient et6 mises en place, seule-
ment
3 ont pu être récolt6ei;.
Ceci est surtout imputable à la maîtrise
incomplète de l'eau dans le site.
RENDEMENTS EN ,T/HA
!
! -<-
!
!
GRAINS I
PAILLE !
!
!
!
!--------- ------------ ----'--------!
!
!
! TA
!
2,7
!
3,8 !
!
!
!
TO
!
3,l
i
4,3
(
.
Il n'appara.it aucune dif-
! Tl
!
3,2 !
4,l
!
férenee significative ni entre
; T2
!
!
3,2 ;.
4,0 ;
sources,ni entre doses.
! T3
!
2,8 !
3,6 i
1
i T4
116
!
.
!
3,2 ;
<>
i
l
i
.
--j-7 _-
T
.
! C*V !
l
t
t
25%
i
22%
*
I

5 . 1 . objet
L” ex&ri.ment.ation de ces dernières années a dgterming les
contraintes majeures
.
I
clue prisentent les différents types de riziGres
de BasseX’ascmance.
Zornis les problèmes de toxi.citk Li&s “, l’exc$s
de certains produits nocifs présent dans le sol: la déficience en
616ments min6raux et principalement en phosphore et azote domine dans
1-a hiérarchie des farf~ur~
*ut

3 limitants. Ces problÈ,mes de déficience ont.
6tFs particulièrement mis en évidence dans les sels d e rlzi.ère 5 t e x -
ture grossière. Les résultats obtenus $, partir des essais i&e courbes
de réponse, de formes d’engrais, ont tracé 1’ orient,a-i;ion 3, suivre et
fixé les seuils que doivent atteindre les niveaux des futnures de cor-
rection et d’entreti.en. En partant de plusieurs combî.naiscns, il s’agit
ici. de dè-terminer une formule d’entretien valable pour les rizières
fréquemment rencontr6es dans les principales unit6s de paysage ri.zicul-
t i -<rab 113 s de la. Casamance .
/-m. 2. Techniques et, NZkhocles
Six à huit formules combinant N, P, K et pail.le sont testges
dans un dis>ositll en ‘3l.ocs com~l~?tcment rcandomi sés à 6 Gpétitions
.
Un phosphatage de fcnrl 2 base de phosphate tricalcique à la dose de
!-!OC: kg/ha 2. été ef.fectué avant la mise en pl.ace Ides essais. Les cmpo-
santes d.e l a fuwresont, le supertriple pour le phosphore, l’Ur6e pour
7 ‘azote et le chlorure de
L
>Otasse pour le potass:ium. La paille est
a,pporG:. z la dose de 6 t/ha.
Les essais ont été implantés sur :
<a-t) Une rizi?re de nappe (Flampalago)
0) Deux rizi&es de texture fine, 5 submersion peu profonde
(Simbandi, Nampa.lago) .
c) Une ri.zi?re à submersion profonde.
Dans l-es rizières de plaine de la. Casamance et dans la rizière
de bas-fond, la techniq,ue du repiquage a été utilisée. Un semis direct
a &é effectué da.ns .La rizière de I‘/lampala.~o (nappe) et dans celle de
Djibélor (immersion profonde).
.6.1,1. SI;~ riziCre d e nappe (NampaIago)
- - - -
I,‘essai a, Ct;G très iortement biais6 par 1’ éroci.on pluvia1e
q u i a siliv:i 1.e scmss. Les pla,nts qui avaient sur\\-êcu 2 cette érosi.on
orit souffel5 (1 ’ i.lrl!? ii;‘: fi ence s e si.tuant ,problnblenent a u niwau ::II i’,ir.

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>.--..

\\&,.%.. . . ..I ~ I.. .,1..,
, . , . . ..L.
u
. , .
“,
. ..u. /.
.IlY_
/
- 36 -
Les symptômes qui ont pu $;re observés ressemblaient 2 ceux d'une
chlorose ferrique.
6.3.2. &c rizi&rl,de texture fine à submersion peu profonde
A MAMPALAGO
RENDEMENTS GRAINS EI\\J '?&A
!
!
!
! NO
PO
KO ! 2,59 !
; NO
P40
K50 i
:1,13
!
Une baisse sensible des rende-
.
!
! 1160
P40
K50 1 :;,lg ! ments, comparativement à ceux de l'an-
; N120
P40
K50 ;
!
:;,05 ,
née dernière, est à signaler. Les ren-
! N60
P80
K50 ! &41 .;
dements en grains ne font pas apparaî-
; ~60
P40 KO i ;,94 ;
tre de différence significative. La
.
.
! NI00
P40
K50 ! :,65 !
formulation N60 - ~80 - K50 émerge
f N60
.
P40
KlOO ;
!
2 ,193 ,
du lot avec un rendement de 3,41t/ha.
!
!
i Les rendements en paille n'ont pas
!-
- - Y -
!
!
été repris à cause de leur grande
0
c . v
!
il% I
!
!
, hétérog&éité.
--*
A SIMBANDI
-
-
RENDEMENTS EN T/HA
'--y-,
!--- 1
!
! GRAIN> ! PAILLE !
f NO
2,97
;
4,44 ;
! NO
P40
K50 ! 3,30
;
4,84
; L'analyse sta.Listique ne
; N60
P40
!
.
K50 i
y,24
, 5,38 ;
.
rév&e pas de différence signi-
! N120
P40
K50 i
3,52
! 6,22 i
ficative entre traitements,
f N60
PO
K50 f
3,711
f 5,44 ;
aussi bien pour lis grains que
! ~80
P40
K50 !
4,1$
! 5,54 !
pour la paille.
; N60
.
~80
K50 ;
3.21
; 4?94 ;
.
! N60
PJ;0
E’2
!
3,87
! 5,78 !
!
, NlcbO

.
P40
If:;0
!
!
4,lO
; 6,08 ;.
! 11.60
P40
Kloo !
3 ) 85
!
5,421 !
! -_
!
!
!
!
-.-
-!
!
!
!
c . v
! 18% !
19% !
!
!
!
!
--.

6.3.3.
sur rizière 2 submersion profonde (Djibélorj
RXWEMENTS GRAINS EN T/HA
!
!
0
i 4 t/ha i
1
ide paille;
-- *
*
!
!
!
!
Les engrais aussi bien orga-
!
0
!
3~8 !
2,78 !
niques que minéraux n'ont pas
; 6ON - 4OP
1
3,oo ;
3,25 ;
.
eu d'effet rnaro& sur les rende-
! 6ON - 50K
!
2,95 !
2,93 i
ments en grains. La verse géné-
; 603 - 4OP -- 5OKi
!
.
3,05 ,
3,08 ;
ralisée qui a affecté la parcel-
! 120X-l+OP-5OK !
3,13 I
3,oa I
!
1
---*-
!
!
le avant la maturation a rend-J
!
!
!
pratiquement impossible l!esti-
!
c . v
!
10 %
!
!
1
l
mation sans biais des rendement:
RENDEMENTS PAILLE EN T/HA
!!
0
i4 t/ha dei
!
! paille ;
Les rendements en paille
!
!
!
-; nous paraissent exceptionnel-
.
!
0
!
9,9 a ! 12,2 b
! lemen-; élevé8. :L'effet des
; 60~ - 40~
; 13,6 bcd !
.
.
1 13,8 cdei traitements (devient plus
.
.
! 60111 - 5011
! 13,l bcd ! 12,5 bc ! sélectif iorsqu'on considère
f 60N-kOP-50X:
.
i ?3,9 cde i 14,6 de i la pa:llle. Pratiquement dans
! 120m-~~0~-50~ I 14~6 de I l5,3 e i tous les traitements, l'ad-
!
1
- -
!
!
!
!
, jonction de 14 t,/ha de paille
!
c . v
!
8%
I a amélioré les rendements
!
I
- -
!, (la formulation 6w-jets. fait
exception). Tous les traitements avec fumure quelle soit organique
CU minérale sont significativement supérieurs au témoin absolu (sans
engrais).
VII. Effets de la chaux et du phosphore sur les
sols sulfates acides de Casamance
7.1.
L'objet de la presente action est de rassembler le maximum d'infor-
mation sur l'amélioration des sols sulfatés acides.
Les effets s&ar& et conjugués de la chaux et du phosphore y sont
étudiés.
7.2.
Techniques et Xéthodes
L'essai est en factoriel 2 x 2 x 3 'dans un dispositif en
blocs complètement randomisés avec 3 &Pétitions.

Facteurs :
-
-
1) - Deux variétés de riz (une traditionnelle et une ri&liorée
B cycle de 11C 6 120 jours et couramment utilis&).
2) - Dellx r:iveaux ce phosphore (0 et 50 kg/ha SOQU ïor;>z de
superphosphate).
3) - Trois niveaux de chaw (CO, Cl et C2)
Cl = quantitC pour amener le pH 8. lc,5
c2 = quantité pour amener le pH à 5,s
Toutes les parcelles élémentaires reçoivenr une fumure de 3ase
de 100 kg de N/ha ( Urée) et 50 kg/ha de Kcl.
L'essai a ét& impl-n,& dans ? si-tes (Simbandi, DjibéZor ct
Kamobeul).
7.3.
Résultats
-
-
-
7.3.1.
A SIMEAND~I
- - i-
RENDEMEN^c EN T/U-
- -
--Y-
!
!
!
!
GRAINS !
PAILLE !
t
r
1
:__
!-
!
!
230
! pH <4,5 ! 1 2 ++ !
!
!
,
!
!
!
7 n
I!’
f-J r-l
!
! pH = 4,5 ! ;Y'; *
!
C>Y *
0 1.
!
!
!
_l!jJ
l
334
!
!
!
3 ?
?
-
-
-
-
-
-
! pH
391 -x-
=5,5
!
13
3,5*
;
!
3,l
;
!
1
2 , L
!
e-m--.----*
.
.-
I
,
I
-1
; PH +< 4,5 ; 3,0* f 2,g
;
.
.
.
- ^
!
lJ205
!
s , 5
1
3,2*
;
- .
-_
.
.
-t
; PH f 495 .i 239 jc ; 2,8 ‘k ;
; p205
!
26
!
2,5
;
.
-_ .
!
7
, PH 5 595 ; ;,; $$ ;.
335 -s+ ,
.
; '205
t
9
.
.
!
393
;
.
.,-_
!
!
-!
! MOYENNE
!
3,1*
f
2,9*
,
!
!
2,9
t
2,8
;
-.
.
*Variété locale BLIKISSA.
Durant cette deuxièyne année de culture, aiiwx-ie diff5xwzziation
siginficative n'apparaît et ce, quel que
*
soit le cr1tEre corisid6ri.

- 39 -
7.3.2.
A KAMOBEUL
La forte pression saline liée au manque d'eau a inhibé
toute végétation dans cet essai.
7.3.3.
A DJIBELOR
RENDEMENS EN T/HA
!
!
!
!
GRAINS ! PAILLE !
!
!
?
--
.
!
!
!
!
!
pH = 4,5
!
yy+
!
3$*
!
!
!
,
!
9
!
!
!
!
I
!
pH = 5,5
!
y$*
!
;Y;*
!
!
!
,
!
,
!
!
!
!
!
!
PH 5
4,5
!
1,1,
!
2,8,
!
!
P 205
!
231
1
3,4
!
!
!
!
!
!
!
PH 5
5,5
f
Ll,
;
2,7,
;
!
p205
!
2,3
,
3,6
.
;
1
1
I
1
.
.
.
.
!
!
! MOYENNE
!
190,
;
2>5*
f
!
!
2,o
;
3,2
!
* Variété ltocale ETOUAL
Les résultats sont conformes à ceux de la lère année à savoir
le peu de différenciation à l'intérieur des traitements et la supériorité
arithmétique de la variété locale sur 1'IR 1529. Il faut cependant souli-
gner que les rendements ont été particulièrement faiblescette anniie.
N.B.
Du fait que le pH du sol était au départ égal 2 4,5: 2 traitements ont été suprimés.

- .

..-1

.~_
CHAPITRE
III

..,--

“_II,__

~
_III_-.

.
,
-.
_
.-
._
.
.-
_
-.
. -“.,.s
-_--v
1_5
INVENTAIRE DE L'ENTOMOFAUNE DE L'AGROCOENOSE DU RIZ
'1. JljSTIf-ICATI~N ET OBJICT DE: L 'ACTION DE RECt-IFRCHE:
LJne Iutte raisonnée demande une connaissance précisé des phytoplja-
ges et de leurs (r;arnsit.es.
Cette connaissance est en effet indispen-
sable pour mieux lutter contre les principaux rluinibles du riz en te-
nant compte de'.I'action des antononistes présents dans un concept de I'Yt-
-
te intGqrée. lYel.rii ci ckit mAriacjer au maximum les auxiliaires naturels
et doit permettre également'd'envisaqer
l’introduction de nouveaux
organismes utiles susceptibles de concourir à un meilleur contrble
des ravageurs 1~s plus importants. En dehors de ceux ci il apparait
utile aussi de .rcpertorier les autres phytophages du riz consi&&,
actuellement comme secondaires. En effet, parmi ces espèces certaines
constituent des ennemis potentiels pour la riziculture (Aleurodidae,
Ci.cadrll.iche, klphaciclhe...) et c’est pourquoi il convient de bien les
connaître CES 5 pr&cnt.
Pour la collecte des ravageurs les méthodes classiques de clip-
titres ont Cl35 iki.lis6es : dissection des tiqcs de riz ou de graminées,
fwchaqes et récoltes 5 vue.
Pour les cntomophages la rdcolte aux chaaps et la mise en obsertiti-
-Lion au laboratoire des différents stades (oeufs, larvcz, nymphes)
-
des principaux ravageurs est le moyen le plus approprié pour obtenir
l'ensemble des parasites.
Les insectes rfkoltés sont préparés ûlor9, selon les familles,
soit b sec ou mis dans des liquides appropriés. Ils sont ensuite én-
voyés aux différents spécialistes en
part.ie quand il ‘s’agit’d’espEce
qui se distinqucnt facilement ou en totalité quand il's'aqit de cyoupcs
dont la systkmatique est complexe et rend incertaine pour le non spécîa-
-
-._
liste la séparation au niveac I spécifique, D'une façon générale des &U-
bles des differentes
espèces sont pr6vus pour constituer iine collection
dc reférence pour le laboratoire d'entomologie de Djibélor.
'3. l33IJLTATS :
Au cours de 1. 'année lr~RIl de nombr et tx 6chan tl.l.lons d’ar khropodes
appartenant aux nuisibles du riz (ravageurs) ot: h leurs ennemis nat\\rrcls

(Entomophages! ont 6té récoltés, dGtermin6s et mis en collection, L.ci
liste des ravaqer~rs notamment ne reprend pas l.es donnBes &j3 acq[tiscs
dans ce domaine (Bilan de 12 années de recherches rizicoles en Dasse
Casamance 1367 - .1973) et mentionne principalement les espèces ~C!IlCCi?S~~C!C~
- .
pour la prcniiére fois, Ces données sont donc généraleinent no~wellcs pour
la Casamance, chns certains cas pour le %n6gal et. pazfois mâilc? pour 1.P
Continent Africain.
a7 - Liste. des phytophuqes sCcoltés sur riz :
------------------i-------------------
T[kariens ; ,
- TCtranychiche
- T&tranychus neocaledonicus Andre
- Cligonychk graminek (fk Gregor)
- Oligonychus II. sp.
1
l
; Colcopteres ,
- Chrysomelidae
i-l i s p inae
- Chrysispa viridiaenea Guérin
- Dactylispa spinulosa GyU
- Dorcatfiispa bellicosa Gkrirn
- Trichispa sericea
Guérin
Alticinae - Altico pkctata Allard
- Al tica na&gascariensis senegalensis Allard
- Chaetocnema sp 1
- Chaetocnema sp 2
- Ghactocnema sp 3
-
Decaria glabre1J.a Dalman
Chrysomelina~z - ?lesoplatys cincta Olivier
Clytrinne - Melitonoma sobrina Lacordaire
Crytocephal.i..noe- Cryptocephalus collias Siffrian
- r’le.l.ixanthus (il) I-1. nigrum Suffrian
Eumolpinae
- Pachnepho rus seneqal.ensis C&rin
Gnlcrucino
e - Alil.~cophora foveicollis Luc-as
- !kInolepta eleqans Al.lard
- !iOr\\OlCp-kCi paUpeLak
( ‘2 ) E~ri&sc~l~
- CoccineI.Iickic
- Ct~tnoo i:ril:a simi.l.is (Tbhg) V. ass.imilis Fiul:;znt
- L3,miicla:
i.l L.üqria villosa Fabricius

.
..-
.
. ..ee
.A..
.
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-
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4
*l.a_ . . .._.__ “-. .‘“_LI -_..
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: ^ .,_
. -..- ;.. -_ ._I....,. _“- ._L.__.l... “_ . ..--.- ‘ .,.- &,L :_.:: .,:Li
.’
-
- Scarabeidae
osambicus Peringuey
- C o r e i d a e
- Stenocoris
s
- Pentatomickie - kjonoscelis
- Aethemenes c
- Piezodorus
' - Gonopsis sp.
trinileata Shtiuteden
- Cercopidae
'
- Cicadellich
%- Delphacidae
- Dictyopharidae-
- . . .
indicus David et Subramaniam
rufiabdominalis Sas
- Coccidae
’ - Pulvinaria s
- Pseudococci

Les arthropod 13s rilentionnés daris cette liste cievraïent SC liii;iIcs
normalement aux cspbces nuisibles ou susceptibles cie présenter un ti'~r;~jcr
. -'
pour la rizicul turc,, Cette cElimitation n'est cepcnchnt pas toujours facile.
En effet pour les C!~~ysomelidae, des sous familles 'autres qk les Ilispir3c,
_
-
qui ont 6té récoltf% uniquement aux fauchages il 'n'a pas izou jours ‘é t6
possible de faire une liaison certaine dCc$ts-insectes. Parmi ces espèces
il est possible de penser que ter taines s'attaq~lent au riz Ch;:ctocnmn sp
et i?lonolepta sp)
et quc’d’autres sont polyphaqes en plus par ticuliCrement
_..
infectCes à'd'autres plantes (A. foveicollis et Pl. cincta sur cucurl3it~cées
-
-
notamment). Il a paru riéar-nwins utile de les citer toutes compte t.cnu de
la fréquence de leur capture sur riz qui peut les faire considérer comme
faisant
partie de'1 'entomofsune habituelle des riziZ!res.
Les quelques remarques qui vont suivre n’auront donc trait qilla~ux
_
esphces qui peuvent prtkcnter un intiret poui- la riziculture.
Dans le qroi~pc des acariens 1 ‘espkce 0. qrnmir3eus
est r;?cntionndc
pour la premihrc fois du Corrtinent Africain (J. Gutierrez coml~I.lnic~~ti.on
personnelle) cinsi çtlu’une nouvelle espéce d'Ol.iqonychüs, T. néocaleclonicus
est quant B lui une espke plyphage et largement répandue dans le nonde.
L'ensemble de ces acariens ont été r6coltéssur riz de contre saison ‘ct
peuvent présenter &IX ce type de culture un certain danger. I?F:S CE~$~S
._
importants ont en effet ét& notCs st:r riz not3mment &ns la région dil
Fleuve à la suite de pullulations d'acariens (T. DIOP. commknication person-
nelle). C'est donc très probablement en saison séche que de tel.les pullu-
lations seraient 4 craindre également en Casamûnce, 'Toutefois les suptk-
ficies de riz de contre saison sont trés limitées dans cette rr?@.on et il
existe d’autre part, dans ce type de culturemnr&-t&e,& contr8le &t&el
non nCr$igeable de ces acariens phytophages qui est d0 au pr6datisme tictif
‘d’acariens appartenant 5 la famille des Phytoseiidae,
- Actuellement peu de col6opl%res sablent viiritablement
nuisibles
au riz mal+ les nombreuses espkes recens<es. Toutefois deux
‘d’entre elles méritent cl’etre signal&es par les dCf.$t;o ~u'ellcs
peuvent entrainer. Il‘s’agit de la ccccinel1e.C. similis qui,
lors de prullulations sporadiquep 3, provoque des cEfol.~;~‘l:ic17::~
importantes qui peuvent @tre pré,judiciables au riz quand ~1.1~s
intcrviennet aiix cours du premier moi3 de vé~é1~tii3n. Le ;c'71:3-
beicjc7e.Il. nozambicus
peut provoquer 6Jlement dans ccrkin ws
des dL!r$ts appr6ciablcs
a11 niveau eLsentiellcrnr?i-it clcs p6pj.rz:i.I:res
en sectionnent les jeunes plantules. Fn clelwrs de

^. 44 -
ces deux espèces il convient (If siqnnler I.cs ljispinae qrii, chns certains
-
pays comme Ra dagascar , son-t crlns.ickGr6s comme des ravaçjnuïs irrporttints du
-
riz. En Cnsamance'l'espèce
la plür; fréquente est C. Viridiaenea dont ccpén-
' dant auck &c$t s6rieux'n1a E:té encore relevé jusgu'2 pr&erYt.
- Dans les conditions actuelles l,es I-létéroptires
constituent certainf5mknt un
_
groupe 'd'insectes plus nuisib1.w que cer~x qui viennent'd%ke Citk. Ils
's'attaquent essentiellement a!~% panicules dont ils piquent les grains
principalement au s kde pateti::-/ laiteux et entrainent de ce fait des pertes
. -
- -
souvent non négligeables et qlli sont fonction du niveau de la popul'ation
_.
des ravageurs. Les er,p??ces le:; plus frgquemment rencontrées ce,lte siÎl76e :
. .
,iA. Jackl.crs, A. haroldi et‘l),‘~:~\\lrliri ne repr6sentent cependant probab1ûG-A
-
qu’une partie des espèces de (hsamance.
L'inventaire de ces punaise, devra
- -
-
donc &tre poursuivi ‘pendant p:.~~ieur,, p campagnes pour avoir une i&e plus
_
.
complh te des différentes cspé(:6rs
en cause et de leur nuisibilité respFctiVe.
_
- En dehors du Cercopiclae’L. rutr:Ltoutes les autres espèces !d%omtiptères
cités ici le sont pour la preriière fois de Casamance. Les CicadellicGe ‘et
delphacisbe méritent une attention particulière. l3.s stint en effet, Connus
dans
d’autres pays comme des :.rsectes vecteurs de graves maladies à virus
sur riz (I-loja blanca, Pice ye:.low dcrarfvirus. ..). Ackellement de telles
maladies n'ont pas encore Eté ~,iyalCcs
de Cnsamance mais il'n'est pas
".
exclu que des investigations 111 us a pprofondies mettent en évidence cér-
taincs d’entre elles.
En ce qui concerne’fl. indick celui ci a fait son apoafition
-7.
.
-. -
re1ativemen.t récemment en Afr.igue ou il semble constituer un ravageur
. -
-
important au Nigérin, klawte-VIl3.ta et au %néqal notamrntint dans la région’dc
_
du Fleuve. En Casamûnce cette wp2ce a été également relevée en saison
sCche. Dans les conditions actuelles les attaques sont sans importance
- .
Economique mais il convient d? suivre 1 ‘Evolution des populations de ces
-
-
insectes qui peuvent ‘s laveror $rès nuisibles lors de pullulatiohs. Parmi
les ph2erOns clest’l ‘espèceSI-1, setnriae qui est 1.a plus fréquente ‘et qui
_-1
a été récoltée à de nombreuse; reprises sur feuilles 'et jeunes panicules
_
_
ainsi que sur diverses gramin:es sauvages.
La cochenille,T.
int
_ -
collets de riz pluvial alors q\\:le l'espkc T. polyporus a étC récoltée sur
.
-.
.
riz irrigué au niveau principQ.ement du fuseau central. Cette dernière
_
_
espéce est probablement la pl JS nuisible et peut qerxr le développement du'
_ -
riz compte tenu du nombre d’il:jectes observds par plant. 'D'une façon généra-
le les prélèvements de ces de&< espkes sont les premiers pour !l'Afrique
.
Ciccidentale car elles ‘n’étaie7lt: connues jusqu ‘2 présent que de ‘1 ‘Eg>@te.

Enfin parmi les Thysanoptares l'espèce Ii
. -
awnae,
-'
qui est largement
.
_
répandue sur riz dans toute'l'Afrique noire, a été éqaIemcnt récol.tée FI?&-
qucmment en Casarnance
où les dCgU.ts sont A craindre principalenient
pentint
1~ premier mois de vGgétation.
b/ c Liste des ennemis .naturels.des Frincipaux nuisibles del riz :
_-----------------_-I____I_I___I_L_I____-----------------
11 - IDes foreurs 1
- Parasites du stade oeufs :
D Trichogrammatidaé
- genre ?
sur Chil.2 sp ‘et Scirpoph$Qti ‘sp
-
-
w Scelionidaé - -Telenomus- sp I groupe Icmoleae Wixon s u r Fial.iarpha S$a-
tclla
- Tclenomus
sp 2 groupe lemoleae Nixon sur Chilo sp
- ~el.enomus sp groupe benefactor Nixon sur Scirpophaqa sp
- clatytelenomus
busseolae (Gahan) sur Scsamia sp
_
. Pnrasit.es ovolarvaircs :
. Ornconi rlae - Faner0 toma sp sur linliarpha separatella et Scirpoflhaqa sp
- Chelonus n.
-
c;p* sur Scirpophaqa sp
_.
Parasites larvaires
. Braconidaé - ApanteLes sp
sur Chilo sp
hanteles sesamiae sur Chilo sp
Bracon sp
-
-
sur Chilo sp
.
Rhaconotus sp
sur Chilo sp et Flaliarpha sepfirateli!a
zgobracon n sp.
sur Chi.1.o sp et Plal.iarphi seoaratella
' o Bcthylidak - Goniozus procerae Risbec sur Chilo SP. Flaliarphti separ‘atkl-
--s--1
Parasites du stade ChrysaLide
. Eulophidae
Tetrastichus sp sur Chilo di.ffusilinecrs.
-
-
-
-
2/ - 1
i
des Diptères ,
’ - Parasites du stade larvaire :
Diapriidae - genre ?
e x Orscol*a sp
- Parasites du stade pupe
. Ekophidae i Tetrastichus sp ? sur Orsol.ia ~JY.
-
-
-
__
&ostocetus diopsisi Risbrc ex Diopsis ThoPacica
Tetrastichus sp ?
ex Hy$3llia sp
y Braconidae -
ex l-lydrellia sp
-
-

Dans le première liste, donnée par ‘M. Vercambre(l977)
SUT ,les
.
entomophages des principaux foreurs du riz en Casamance il’n*ékiit pas
-
-
ftiit mention des parasites oophages.
Il a donc paru ‘utile’dlen aborder
-,
‘1 ‘invent&re car ces parasites ont souvent k-irôle non négligeG3le
-
.-
dans la litiitation des populations de ravageurs. Par ailleurs il est
_
indispensable de connaître &es espèces naturellement présentes chns
cette région si :l’an veut >ar la suite tenter ‘1 ‘introdùction de nou-
-
velles espéces. Toutefois La systèmatique de ce groipe de parasites
est particulièrement complexe ce qui explique le manque de précision en
ce qui concerne notamment LGl famille des Trichogrammati&e.
En effet
la dé termina tion des Trich~lqrammes
nécessite des inv& ticjations appro-
.
_
fondies conjigant à l a fo.& les mé tho des classiques de sys Gm’a tique
.
_
(morphologie externe, g5nit;ll.ia
souvent au moyen du microscope à bala-
yage) ‘1 ‘dlectrophorèse et ks observations biologiques (croisement
entre souches). La positiorl systimatique des Trichogrammes de Casamance
.
ne pourra, en fait, être p&cisée que lorsque le laboratoire de DjibGlor
sera en mesure’d’élever le:; diffèrentes souches rec;eillies dans la
nature afin de les expédiel’ vivantes au laboratoire de’lJI:N;R:A.-
Antibes qui est spécialisé qans ces Études.
Les Scekionidae oni. 6t6 étudiés par ?runeaù de Niré (Chef du
_
-
-
Service Faunestique du GERCAT) qui a mis en évidence plusieurs aspects
intéressants. Il a ét15 possiole,
en effet, de cE terminer trois
espèces
_ -
nouvelles de Telenomus chacupe étant inf6oc;éc soit au genre Chilo,
_
Maliarpha ou Scirpophaqa , ces trois espkes étant’d*ailleurs également
prtsenbes sur les mtmes hOte:; en CBte d’ivoire, Ces Telenckius sont
souvent morphologiquement id-ntiques et’c’est gr9ce à’l”Ctude d e s g6nita- I
lia que la distinction entre elles a pÙ être faite. ‘D’après ces premiers
résultats il semble donc qu 3 le genre TeLenomus présente une spécificité
beaucoup plis étroite qu’on ne l’imaginait. tes ck5 tèrmiria tiens anciennes
sont donc 2 prendre avec ri! ;erve car, comme ‘1. ‘indique GRUNLRU de Niré,
.
-
‘l’étude des genitalia a été fréquemment ndgligée et a souvo’nt conduit
.
ti déterminer sous le m&ne n~)m des espèces diffkenks c& morphologique-
ment semblables,
.~‘ensemble des Brar:qni&e parasites des fereurs du riz En
_.
Casama nce sont actuellement, 21 1 ‘Etude par Sigtral t (ORSTON). Co$te tenu
également de la complexité je,! ce groupe sur le plan syktfkiatique les
sterminations au niveau spcicifique n’ont pu ‘&tre Obtenues dc?ns’l’im-
médiat. Toutefois quelques i)yih& particuliers I-,eU@nt ‘gt+e soulignés
&s à présent. Parmi les pa:z.sites ovolarvaires les Phaner’otoma meritent

une ~-~ude approfondie afin de d6t-.crraint!r s ‘il s’agit d’une seule espèce
-
(peut être P. siiussur~ ?), Le fait que ces Phanerotom, appûrf3ilm6nt ,idbn-
.
tiques, parasitent dzs porkes aussi différentes que celles de PlaliaTpha et
Scirpophaqa doit inciter ti la prudenceSet peut faire penser, en effet,
à llexistûnce de deux espkcs. Il convient de noter Chgalement qu'une nou-
velle espèce de Chelonus a été obtenuede Scirpophaga et que pour la prcrnikrc
-
-
fois sur le Continent Africain le qcnre Tropohracon a ét6 relewl. Ce cjenre
_ _ -
_
n'btait connu jusqu'S. prosent que du Continent Asiatique. Sa prkence en
Afrique est intéressante non seulement sur le plan scientifique en cJdnéra1
mais 6galaent sur le plan pratique. Il ressort, enbeffct, de cette Gcouverte
. _
que les espèces asiatiques du genre Tropobracon présentent maintenant un
interet pour la Putte biologique contre les foreurs du riz africains et que
-
r4ciproquement In nowe1l.e espèce africaine peut intéresser les entoho-
logistes de la région asiatique
confront& avec les rnties probl&m&, Enfin
- .,
le complexe Rhaconotrrs
nécessite lui aussi une étude complète pour pouvoir
dé terminer ce cju ‘il repr&ente Aellement.
Enfin quelques parasites des iIipti2ren nuisibles au riz tint pu Etre
récos tés. Deux parasites ‘slattaquent 1 'un au stade larvaire (encioparasitc :
‘50 ‘?I 40 parasi tes/larve! ‘1. ‘autre au stade nymphal (Ectoparasite : 1 seul
parnsite/nymphe) d’orscalia
-. ..” _ --.- 2t sont relatiL3nent frdquents. En cc qui concerne
II. Tt-~oracica seul un endoparasite du stade pupe'l'A. ,diopsisi (environ 15
-
h 20 parasites/pupe) 8 été trou& alors qu'aucun parasitime‘nlc. ;3u et?e cEcelé
au niveau des autres stades de ce ravageur. Pour les parasites’ d’iiytirc1Li.a
‘1lOpius sp est très probablement un parasite primaire mais nous ne savons
pas s"i.1 en est de,m&ne pour l.e Tétras tichus (récolté en m9mti temps qùc f
1 'Opius)
car ter taines
espkes de ce genre se comportent parfois en hyperpaea-
sites.
D !ke façon générale les prél6vemPnt~
effectuls cette année en
Casamance ont permis’d’étendre,de façon sersiblc, nos c~3nnaissanccs sur71 'én-
tomofaune du riz et ont mis en évidence également la présence'dlcspéces .
nouvel.les e t parfois mlhc de genre nouveau pour le Continent Africain. Ce
- _
mat6ricl n’est pas encore exploit6 totalement et apportera ch.2 au fur et
des -
-’ .
à mesure de’1 lachévemer~i:
ékudes des informations complèmentairw,
Par
/-
ailleurs if convient de poursuivre les prélévements et contrBlcs de façon
permanente si’
1 ‘on - veut. avoir une bonne tonnai ssnnce des composantes tic
S1entomocoènose du riz qui seule peut permettre’ d’orienter en mieux I.a Icitte
contre les principaux nuisibles. Di?s ?I prdsent une collection de rCF&rcnce a
_
kté mise en place au laboratoire, c ell r-ci devra C rjal went 's ‘cnri,chir CII fil
des ann8es et constituer ainsi un outil de travail précieux pour i-8~I- cnto-
moloc$stes travaillant sur le riz dans cotte r6tli.ot-j.

REMERCIEMENTS
;
.
Nous tenons & remercia:r tout particuli6rement les divers specia-
listes qk. ont bien voulu détezminer ou entreprendre’l’étùde de
certains groupes ‘d’insectes ~articuliérement complexes. Il!slacjit prin-
cipalement de Mademoiselle N, OERTI (p4.N:ll.N) pour les Chrysomélidae;
MH. J, BONFILS (I.N.R.A.> POJI: les Cicodellicge et Delphkiche,
_.
A . O~URNIER (E.N .S.A. FlontpcL2,.ier) pour les Thysanoptères, !P, ERUNEAU
_.
de Miré (GERDAT) pour les SC :.!:ionidae et divers ravageurs, ‘J, CHAZEAU
(ORSTOM) pok les CoccinelliJ;ie, J . GUTIEPIREZ (ORSTOM) pour l e s acariens,
_.
G. REMAUDIERE (Institut Past?kr) pour les Aphididae, FlachmelL. MATILE-
_
FERRER0 (M.N.H.N.) pok les I$chenilles;
Louiseliil. RUSSEL ~~"S;A.
\\ .J .
MARYLAND) pour les Aleurodidls et Mr. B . SIG~ALT (0R~T0i;l) POLIT 1~3
Braconi dae.
I I - LIJTTE CIIIMIGU!: ':
-;m
ESSAI FRE4UENCE'D'APPLICATI?1!
1 - JUSTIFICATION ET OBJECTIF DE "L!ACTIOR [JE RECHERC[IE:
,
. "
‘D’une f,açon générale ‘1,* $est en culture irriguée à htiut ,rendemènt
-.
que les pertes dues aux insec:l;es semblent les plus impckkint&s.‘En
effet des baisses de rendeme,i!; de’l’ordre de 15 à, 25 % tint ‘éti consta-
. _
tics chnx ce type de culture E:t peuvent Btre imputées prikpulemti:t
aux attaques de foreurs. Des essais effectuk en 1978 ‘et 1979 il ,rési-
.
sort que le carbofuran utili:;@ à la dose de 800 gr. ‘m:a,/hti/trGtemènt
permet un contrble efficace Aes foreurs et que les traitem6nt.s’ tardifs
semblent les plus intéressank;. ‘L’essai de 1980 a donc éti fCFt pour
tenter de vérifier Cette hypothèse et de définir ainsi la fréquence
:
la plus appropri&e,
2 - METHODE *:
- Etude de’l’action du carbofuran 2 différentes frdquences
- 5 traitements, 8 ré,$titions (parcelle 11, k!ouvelle’Station)
.
- Dispositif en bloc d!: Fisher : Surface des parcelles br’utes
32 m2.
- .
- Notation des attaque? en 3 périodes : Repiquage -+ 65,80 ‘et
-
-
environ 100 (15 jour!; avant récolte) pour la varïété Ir 1529.
- Pesées des récoltes, analuse de variante sur les poids parcél-
_.
. .
.
. . , -.

3 - RESLILTATS :
En L98O~l~action du carbufuran a été 6tuc!i6 à la dnse de
800 gr.‘m,a/ha/traitlment à des frequences'd'application
diff6rèntes
I
Ces traitements ont &tC encadres par un témoin 0 et un témoin a!;-
-
solu (1500 gr. 'm.a/ha/traitement). Le produit commercial'util,ise a
été le furjdan 3 G (3 % m.a).

A = témoin non traité
B = carbofuran 800 gr ,m.a/ha/t R+30, R-1-60
c=

II
II
II
R-1-40, Rt.70
D=
Il
II
II
R-t-30, R+5fl, l-k70
E= témoin absolu 1 500 gr. m.&ajt R-t-30, R-+50, ‘E-r-70
16/7
pépinihre
13 et 14,/8 repiquage
23/8
'*
traItEment fongicide à ‘1 'hinosan
10/9
binage
25/11
réccil te
13/9
traitement insecticide R-i-30 (G, D et E) et @anc;age
~engrais azoté
23/9
II
Il
R-l-40 (C)
3/10
Ii
II
R+50 (D et E)
33/10
11
II
R-t-60 (PI) et epandage urri!e
23/10
I I
fI
R-+70 (Ci, D et E)
2n/10
premier pré1Evement des tiges
3/11
deuxi&me prélèvement des tiges
24/11.
troisi2me prélèkrnent des tiges
d - Niveau des attaques et rendements
le tableau 1 indique les résultats des prelèvements (4;'d$atla-
qucs sur tiges) et les rendments.
Sur'l'ensemble de la campagne le taux'd'attsques a etfi moyén-
nement élev6 avec prédominance des foretirs (6W). SUr les Cccicbayies
(40%). 1-e renc!ement moyen de l'essai a 6té de 42 q/hn. Lc troitcnenl,
800 gr, m.a/lw/traitMnent à la fréquence R+3D, R-r-50, k-T70’n1es1;
pas significativement diffgrent des traitements à la m"ecnc Oosc pcr
traitement mais aux fr6quences Ri40, R-t-70 e t r:3tl, R-H%, Ces 3 Lrhi-
tements sont cpendont signifioatik?ment
diffkrent du tSrnoinlO,

- [;CI -
, -
Sur le plan pratique le traitement GOO gr. m.a/ha/traitement à 13 frequence
- -
R l1.0, R 70 peut btre conseillé par :.a protection alu riz en culture irriguxe.
’ ’ ‘_’ ’ ‘-*
’ _- ’
:-=-=sw,...=-=...--=...,“.=
I
:
1. ‘(‘,,,‘.
---c-Y-
-y”.“--
,- -a--
, T -““--“.-
I - - , . . -
! ----‘y-
r
! 21.1'3,.80 , 3.11,80
*Test:
F R E Q U E N C E ";.-mm.--
"a,---m-m
r +--
jq/ha [Té- !Diin-;
Nbr.; -7;
t--=
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;A
; Temoin 0
; 800 ; SI,4 ; 800 i 30,4j 800 j17,6;. 32,5jlOO ;
c ;
,i ..,. i ,....>..,<..,,. j, ; .;
;. . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~~......
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m-m1-e- --1-11-1-111111-1--1-----
'.,"Wrn <--- L-m ----- h ---- h- -"-vru'-y.y---r----!
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!
!
!
r
; B
; R+30, R-i-60
1 800 ; ?l;,l ; 800 ; 14,l; 800 ; 7,3; 41++26,2 b ;
.i
..i ,,,.,.,. .._,, i
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f,,,,, i:.,;i;;,;;i;:,.i.. i
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w*,.---T -P--I r-----------r---yu---~T'=-'T-'u!
!
; c
; R440, Rc70
.
; 800 ; 1@,8 ; 800 ; 15,3; 800 ; 7,5j 42,3$30,; b ;
1
.*
j,,.,. .,_.,.... i
i
i
J .,. i.. ,.i...;i,;,;;i;;,;i.. i
---1-------111------~---~----1---------~~----------
!
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!
!
!
!
~L?-?yY?-y----!
; D
; R+30,R+50rR+70
800 f 13,Oi 800 i 5,31 45,5;40 i ab i
.
.l
I.,...
,.,<.,.:

,..f
!
---‘-“-“-““““-“‘------r-----r
1
I
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1 E
I
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;
!
i
;'T:A.R30, R50,R70 i 800 ; 4;,6 ; 800 , 4,5; 800 i Il8i .42,5;I-f!9,< a 1
.i , ..,.i.,,. .,,,.,,...,..~ i
, -1...-1-.“* -M.--m.-----“,--.“...--* -....w1. <-.,.-B.-* i
i ’ r i,
-m.-I-*---I-. a
’ ,
1---M IL,LL~L-L-~~=LL~L~,,~
!
!
!
!
!
! .
!
!Nombre !de foreurs
!
37:z
!
381 !
252 !
!
!
!
!
!
!
!
!
I
! ..,. ,...,,,.,.,.. !.
.j
,#,,J ..,.,,, 1‘ !‘
!
'-"-"r'-'"--"-~'------~ DllWU -.,.------~-~--~-----~-------
!
!
!
,~!
1 07
!
1
!
;Nombre ide Cecidomyiie ,
35.1
;
257
; 82
f
.

!
!
!
!
!
!
1
-,
-*
Tableau 1 : Niveau'dlattaques et r.31;idements. Essai .fréquence applications
carbof uran Djibélor 1.9!1[11 - Nouvelle Station parcelle’ll, .
Nb. TT = Nombre de ta1 les disséqué6 - ?'A TA = % talles ‘tittaquds.
cv = 12,4 70
I I I - LUTTE ;:HIMIQUE ': ESSAI PIATIERES'ACTIVES
1 - JLJSTIFICATION ET OBJECTIF DE 'L 'AC SON DE RECHERCHE :
-
-
Les pertes de rendement im ,utables aux insectes en culture de riz
_
irrigué varient en moyenne entre 1 j et 25 % (r&ultatsldlessais en 'Station
2 Djibélor). Civers essai s ont mon lé
1
que'l'utilisation de produits chimiques
peut limiter ces pertes de façon a )préciable. Le carbofuran qui dans ce
domaine
- .
_
a donné de bons résultats servira $3 référence pour tester ’ d’tiutres niati~res
-actives.

- Etude de ‘1 ‘action de 3 matières actives pour le contrble C!or;
forèurs du riz : le carbofuran, chlorfen~inphos 'et q;liralpPns
- 5 traitemer;ts, S rgpktitions (Parcel:ie 5 - Nouvelle ‘Station)
' - Dispositif en blw de Fi&er 1 -
surface des parcelles k~utes
32 m2.
' - Notation des attaques en 3 périodes ‘: repiquage -t Ml, GG ‘ct
SO jours pour 1; varieté IR J-529.
- Pesées des récoltes analyse de variante et rangement. c!cS I;L '
'
C?2.-
tements par le test de Dincan,
3 - RESULTATS *:
-
Le fu:rac!an, chlorfenvinphos et quinalphos utilisés 2 UGO ~;r,
~m.a/ha/trai~tefnent ont ét6 comparés et encadrés par un timoin 0 'ct,
-
un témoin absol.u (1500 m.a/ha/tr.). Les produits commerciaux Ont
&té le carbofuran 3 G (3% m.a), le birlane 10 I; (10 Yrn.;) 'et
'IIEkal& 5 G (9; m.a),
a / - Liste des obJets ':
A témoin non traité
S carbofuran IOG qr.m,a/ha/t à Rc30, R 50, R 70
C chlorf envinphos "
It
II
II
11
-
D quinalphos
II
If
Il
II
11
E carbofkan témoin absolu 1500 gr. m.a/ha/t I1
bj’ - Calen&ier des opérations :
16/7 pGpinièrc
17 et 19/S
repiquage
29/s
traitement fangicide à 1fJinosan
Xl./9
2 traitement fongicide à'1Wnosar-1
17/9
binage
18/9
épandage'd'usée
lS/lO Epandage: d’urée
1/12
récol te
1.8/9
traitement insecticide R-t-30
SAO
traitement insecticide R+50
28/10
traitement insecticide R+i'0
29/9
premier prElCvement
16/10
c!euxi&me prél&vement
7/11
troisième prélcvement

d - Niveau des attaques et rendements.
La tableau 2 Indique les résu1’Cat.s des prél6~ement.s
(50 1 d’.a’ttaques sur tiges) et les rendements.
.
_.
L=,=--i=~=‘-i=~=L=i=-=‘==-
f --=-=-= -a-=-z-=---=-=L=L=i=~=~=~=r=L=~=i=L=i=L=,=-!
!
T
--
!
1
1:..
.I. k1ivear-l des attaeues,, .; I: I ,I?endem&ks;
I
!
;Matiéres actives
.
!
!à R+30 - R 50 -I
!
;R 70
!
,! ,,.
! ----
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! A ! Témoin 0
! 800 ! 8,E;l! 800 ! 11,5 ! 800! 19,5!31,1) ?JO!-
,! ..,.!...,.... ,.,‘,,,!,‘.
!
!
!
,!...,f,,,.*1,:;,
I,,,,I.,,
!
v--w ----------1_---1------
--mm.; .--m--e 1------m-- .E....-i--h h-&L
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T
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T
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r
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r, '. ~ .f???-y-"---,
i
!
jBi Carbof - uran
; 800 ; lO,:,.j 800 ; 7 ; 800; 13,6;36,3 ?16,# i
,
.i.....i..,...
;
.;
.i
i
i
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,,i, - i;;-i-.
;
! I---- ,,,,,,,L,LL,LLLT,L,,,~,,,-~,_,,,,T,-,__rLLCL,,i,f’4Clr,,-r6~^-,j
T
; c ; Chlorfenvirphosi 800 ; I&D; 800 ; 8,l ; 800; 10,4j35,7 il& ;b !,
.i.. i ..,.,..,.,.,,.,, i ,..,. i.
i..
i
..i.,.i ,,,, i.;'.i;,;;j:;. i
w--m ---1---1---1--,1,,,,----~~---II------------~~----~~--~~-
!
I
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!
!
!
!
!
!
! ~ % f???y----!
;D; Quinalphos
; 800 ;
9,i.i 800 ;
5,9 f 800; 14,1;35,2 b13,4 b
i
i, I ., i.........
. . ..i....i
---m------s- m-1-1 ...w,,L. -------- i ,, i
j,.,,i.. ,.i,.;;,i;,;;i
i
!
!
!
0
mm.‘T----..a------ -id”~.w..-,r,.mr.“r&.,...~~
!
T
!
!.
j ~ y+--J
! Carbofuran’T;A, ! 8oo !
; E
! 1500 g m.a/ha/T !
,
7,C; 800 ; 9,0 ;
.
8001 7,8139,3 $!6,4 a i
.
!
!
. .._...,., j...!
!
i
i....i.. ..i.,.,.i,,;,i ,,
---------------------------------------------------------------------~~---
i
!
!
!
!
!
!
!, Nombre de foreurs
!
,
351
;
!
236
.
!
335
1
!
..‘
.,,, 1..
!
. 1 , , , , ,
! 1 ?,$lk
!
-------------“---“--------------,--~------------------~-----
!
!
!
!
!
!
i Nombre de Cecidomyiesi
14
;
117
f
189
;
!
,
!
!
!
i
!
!
!
-7
Tableau 2 : Niveau ‘d’attaques et ::endements - Essai matières actives D jibélor
1980 :. Nouvelle Station parcelle 5
NB TP : Nombre de tal:.r+s disséqués - 70 TA = % t&les Stt~qués
'C.V, = 9,8 90
Le taux’d’attaques .a été !*elativement faible sur’l’ensemblc de la
campagne cependant cet essai a éki significatif avec rendement moyen de
-
35 q/ha. Les 3 ma Gères actives u:ilisées c! la même fréquence (R 30 R50,
R
70) et à la m?me dose (800 gr. rl,a/ha/traitement) ont don& des rendements
supérieurs au témoin ‘0. Le carbol’qran’n’est pas diff6rent significativement
du chlorfenvinphos qui lui même ni: diffère pas du quinalphos ce dernier etant
-
-
cependant significativement diffél*ent du carbofuran. Compte tenu du faible
-
taux’ d’attaques ‘1 ‘accroissement d[j rendement obtenu a’vec les différents’ trai-
tements’n’est peut @.tre pas dû en t.otalité à'l'action insecticide seule

des clfférents produits. Il convient de remarquer que dans les co~1c2.tFons
_
particulisfes de, cet essai (attaques faibles) le chlorfenvinphos's'est
at+re titre le produit le plus économique.
IV - ESTIIIATIOS EN CHAMP PAYSANS DES PERTES Ek! RIZ
DUES AUX INS!:C'TES (MAMPALAGO RIZ SIJBMERGE'D'EAJ DOUCE)
1 - JUSTIFICATICN ET OWET DE'L'ACTION DE RECHERCHE :
. w
'L~es~timation des pertes a été faite en Station en culture irriguete
.- -
dans des conditions particulères : maftrise de’1 ‘eau, varieté sélectionnée,
_
fumure etudiée. Dans ce cas la protection chimique's'est montrée intérés-
-
-
sante. Cette année à Ilampalago un essai a Eté effectué sur riz submerge
afin’d’avoir une idée de’l”i.mportance
des &gats dus aux insectes ckns ce
. .
type de culture.
2 - METHODE
Cans les conditions de culture de riz submergé en cha~lps paysan uRe
parcelle a été choisie'd'environ 1100 m'2, Cette parcelle a ét6 clivisee en
4 sous parcelles.
- le carbofuran (furadan 36) a éte &Jisé ii la dose de 1500 grm a,&
traitement ceux ci de&nt etre effectués 3 10, 313 'et 60 jours
ânrès reniauahe.
- notation des attaques en 3 periodes à R i- 30 - R + 50 ‘et environ
,“.
10 jours avant rc5coltc pas comptage des tiges saines 'et'ûttaqüéas.
Pour ces comptages 10 fois 10 touffes ont étt5 contrC!Ges par sous
parce1 le.
- Pesées et récoltes.
3 - RESULTATS
a/ liste des objets :
TA = Trait6 A (s;iperficie rkcoltée 287,3m2). Carbofuran 1501)gr
_.
ma/ha,/traitement ZI lu fréquence R + 10, R + 30. Lti trtiitement
- _
l? 60 prévu a ‘1 rorigJ.ne .nra pu 6tre effectué les parcelles
étant h sec,
NTA = témoin A non traité (superficie récoltée 287,3 ‘m2)
TR ?? traite R (superficie récoltée 243,9 m:!) carborufon 1500 gr
.
ma/hâ/traitement
à la f r é q u e n c e 17 -k II) et r\\ -k 3C. TOïillr?C pr6-.
cédcmrr,en% lc traitement R -I- Ol! ‘n’a pu ‘&tre ci ~‘~c~.ti:C.

NTB = TGmoin B non tra$te (superficie 243,9 m2)
b/ calendrier des diffé entes opérations
13i8.80
pé&inière
10:9.80
repiquage
25 au 27.11.80
récol te
r
1 au 13.12.80
séchage
15 &l 27.12,80
ba Mage
29.12 au12;1.81
&nPage
'5,'l. 81
pes$es
2049.80
Traitement insecticide R +
(TA -i- TB)
11.10.80
Tra,itement insticticide R + 30 (TA Jr TB)
11.10.80
Premier comptage des tiges
10,11.80
-
Dcu:xiéme comptage des tiges
-
-
.-
c/ niveau des attaques $ rendements.
! TA R+lO - R-l-30 !
512 !
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0,2 ! 563
I.. 0,2 i. :25,7
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-.
Tableau 3 : Nivealr ‘d’attaques et rendemento
:Essoi estimation .
perte:; ;en champs paysans - Riz submergé fkmpalago
1980.
Les ccintrbles effectués i!ri fin tallage et ciébut epiaison Ont montré
- .
qu'il 'n'y avait pratiquement pac; ‘dfattaques’d’insectes puisque 3.e pourcen-
tage de tiges attaquées a varié entre 0 et 1 SA
-
avec des renclcmtints compris
entre 9 et, 26 qx.
Coinme pour les essais sui’ riz pluvial effectués l e s ûnnécs pré&dentes
2 Séfa et kxnpalago il semble C]I&~ les attaques des insectes cn champs puy-
sa.ns soient peü importantes. Il conkenclrait cependant de vériFi.cr ,les
_ . .
resultats de ces essais ponc:tue:$; par une eykimentation plus approlondle

- 55 _
sur un nombre de couples plus grand afin de montrer'l'int&r$t oc!
non des ir!terveni.ions chimiques en cu1ture payssnhe.
v - -TUDE DU COW'ORTD1E~~T VARIETAL DK RIZ \\FIS A VIS
:JE~; FOREIJRS.
1/ - JIJSTIFICATION'ET OBJECIIF DE'L'ACTION IX RECI~IEfiCIJE ::
.
Parmi les ravageurs du riz les foreurs représentent le groupe
. .
le plus nuisible du fait des cié@ts (fuTil peuvent occasionner, I!n des
moyens de lutte contre ces foreurs est la sf5lection de varï~tis rf?sFs--O
tantes ou tolérantcr3.:L'objet de cette cspc5rimentation est donc :k
- -
suivre le comportement, S’l’égard des at.taqkes de Toreurs, des wri&tés
_
pr6conisé es dans les cor,ditions de riziculture j.rriguée pnr le service
améliora tien des plantes.
21 - KTtlODE :
- La mise en place cle'l'cxpErimcntation o étt5 assur&e en totalité par
le service am6G.orntion des plantes.
- Dispositif en bloc 5 IAiht4s , 8 repétitionk -. pa.rcelle élémentaire
4 lignes de Bm,,
- Le contr8l.e des attaques a Gté effectué Far prt51èvement
‘et dissFcI;ion
des tiges sur 1.es 2 liqnes centrales :
. a 1.a maturation sur 400 tiges par parceUe élémentaire
3 0 i Jo
3 200 tiges par vari6t6 testée .
.
- Analyse de variancc sur le nombre de tiges attzqué:cs et ronrJei:!tinL
des moyens par le test de Dunc3n.
Les contrfiles effectu&s au tallage et a la maturation tint
_
montr6 des diffGrenccs significatives C!U taux'drattaqucs des foreurs
entre 1es diffbrcntcs varitjtés. Au talla~c? le taux'd'atte~ucs
;, $ L.j
peu important avec un C.V blcv& de 43% . ‘13 ‘est pokqùoi AL: cbntrfilc
-
effectué 5. la maturation les prélS:vemcnts prévus itiitiaJ.emc5nt h 200
tiges par parcelI!e
6lérnentaire on-t dte doublcls. leci o permis Tcirabon-
ncr le C.V. 3 24 Y cc qu.i peut ôtrc consi&rd comme acceptable (.:Fns
ce genre de test biologique. Du contAle S In maturation il resstirt.
que 3
varié Us Ir: 1523~6GO-3, IR 1R20-52-z-4-1, Dr 51-?18-:? sont

significativement les moins ;attaquEes avec des taux respectifs tic
. *
:13,5, 13,6 et 1646. La varjété Rr 51-46-5 est signifitiûtivment plus
-
attaquée avec 'un taux de Z;,O!%, la D3 684 D ktant signifikativemht la
plus infestée de toutes ahc un taux d"attaques de 31 %. Les résultats

. .
obtenus cette année avec 1:~ #DJ 684 D et IR 1820-52:2&-1 vo'nt dans le
,m&r?e sens que ceux obtenus en 1378. Ils montrent, en effet, le bon
comportement de'l'IR 1820-f12-Z-4-1 qui est egalement consi.&rGe c!anç
les tests IRRI comme peu sf:rsible aux foreurs et paraisskt confirmer
la sensibilité de 1;
DJ &Y. D.
i=L=L=-=,=,=,= '-
.
-=".----=-=-: -,=-=-=-=-=-=-=-=...=.. '-==~=-=L=L=i=====--'-'-,
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T
!
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COFTROLE TALLAGE , ;, CONTROLE 'MATtiR&;- ;
. ,.ll,,,>,,,,,..
-----.s-- -...------1 -II--- ,' h ------ -T'-t~Tn:l-.-.y
!
!
T
I Moy,li-jRangt
!
VARIETES
;% tigesjMoy.ti-!Ratigt ,,,a, tigesj
!
;ges ai:ta$noyen ;atta-
;ges.tit-;msy, .
;ât+
iquées .,
!
!
!iDuncan iquées ;taquéeç;Duncan ; quées ,
.1
.,.
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1
‘scr 2co I

'sur 400'
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! DJ 684 D
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! 5,3 ! 54 ! c
! 13,5 !
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r
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-
.
Tableau 4 : Contrale des attaques par dissection au tallage‘et h 1;
maturation (NoLvplle Station - PI D jibélor 198U>.
Les études aux champs du comportement varié ta1 du riz vis à vis
_
_
des foreurs méritent’d*%trE
poursuivies car elles 's'effectutint dans les
. .
conditions naturelles qui re peuvent ?krc remplacées. Les réstiltats
obtenus dans ces tests doiv:?nt etre censidérks avec pruckncc compte
-.
_ _
tenu des variations souvent observées. Toutefois'l'augmentotion
des
répétitions et le prélèvement ‘d’un grand nombre de tiges au moment des
contralks doivent permettre de tempérer ces variations dans ci& tels
tests. Les rés;l.tats aisoi obtenk indiquent donc Une tenc'ance cjL!*il
_.
conviendrait cepenchnt de polJvoir confirmer en laboratoire par des tests
sans infëstation contralée, Dans cet optique les variétés extrên&
1~ 1820~52L2L4-1 et DJ 484C !3nt été envoyées aü laboratoire central de
‘l*IRAT à Montp’kXLier. Ce lcboratoire dispose, en effet, ‘d*un Slckge de
-Chilo zacconius et pourra tenter, avec ces 2 variétés, les premiers tests
_ _

sous infestation co~ntr81& qui permettront de confirmer ou~df.infirmcr les
résultats obtenus ~I_!X champs. Il est pr6vu éElalement'dXeffectueL cc c!cnvct
_
'ciYespCrimentation 2 Djibélcr ~!:US que le laboratoire disposera ‘d’un élev;ig(z
permanent de Chilo. La conj&aison des deux tests (-haniFsi,laboratoire)
.
_
parait en effet indispensable pour avoir une idée 1% plis satisfaisante
possible de la sensibilité ou de la résistance des AriétBs testées 51
'l%gard des foreurs,,
V I - ESSAI SUIY !L ‘ES%1 WR L 'ACTION DU CARP~OFllQAN SI111 LE
TALL.AGE Dl! ?IZ .
1,l - JUSTIFICATIION ET OBJET ':
-
Dans des expérimer:tations
utilisant le carbof’uran notamment pour lc!
-. -
lutte contre les ravageurs du riz il est apparu que dans certains cas
lllau~mentation du rendement 'n'était pas due Yl'action insecticitie seule
de ce produit. -
Diverses hypothèses ont alors ét6 émises à ce sujet'1 lune
‘d’entre elles faisant état' d'une action di casbofuran sur le l&c~~~c. Le
i.3trt de cet essai Û donc étx5 de voir s'il y avait une action directe d;
carbofuran sur le dallage.
27 - MET!-IODE ;
- Essai en serre : 2 ob.iets (1 traitement, 1 témoin) 29 rép&titions en
pots de 26cm de fl contenant environ 10 kq de sol.
- ~01 normal (parcelle’k Ancienne S~f2m-d
- Variété utilisée If? 1529 repiqué à 2 brins par paquet et un poquet par
pot.
’ - Pots trait& 2 2000 qr, !m.a/ha/traitement à
,
R-1-10 et R-i-20 soit 0,35 qr*
de furadan 3 G par traitement et par pot.
- Campagne du nombre de talles environ 15 jours aprés repiquage puis
1 fois par semaine pendant toute la période du talkge.
37 - RCSI!LTATS :
-
-
Le tallnqe’srest achevé 45 jours après le repiquage avec une
pbriode’ d’accroi sscment maximum comprise entre le l7- et 24 ~0urS Q
Les rrku1I;at.s de celte essai montrent que les pots net? trnit6s ont eu
.-
un tûllayle en moyenne plxs élcv6e que les pots traites et ne confI.r;rlent
knc /Jas'l'hypoth2sso inikle de cet essai. Sous r6servc de confirm:~tion
. .
il. semble donc que 1.a carbofuran’nla pas ‘d’action &rccte sur lc tz?1,?.ur~c:
Il parait. prahable que le tallage plu s abondant qu:. a pu être obsel:vS cn
-
'1 "absence d':i.nsectcs soit dû dans certains cris
a '1. fact.ion n&mnticïdc!

-
1
3 -
du chbofhan ou dans ‘d’autrt ; cas à une action bactéricide (diction sur
_.
les bactéries sulfato-rédktr
.:zes dans les sols sulfatés acides),
.
.
_.

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-.=--.m=-,-=-=...,.s.=r= .p + .Lz -= -1
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I , I r P_, , I ,i,
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.p-=---=-=-=-=-= =-=r_-=---=-_c===r=l=-=-=-
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;Nombre dc balles des pots~$y{n@~;e tailes:&&-pots;
I PI I e r*.~a<,I,,III*
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, Nombre de jours '!--------- n.,.."w.wll----Y---- -----li---~--------,-,-,
-
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'1
1 aprbs repiquage r
Tr;i tc: 1 N o n traités!
T r a i t é s i Rori trtiit6s !
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.i . . . . . . . . . .,I , .jRi .?7.Pol 1 $29 pots !,
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^.
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Tableei 5 : Essai action cal hJfuran sur le tallage
VII - PREFIIERES OE $RVATIONS CONCERNANT LES RAVAGEURS D!! SGJA
EN CAJAW,NCE
.i
1/ - OBJECTIF *:
_
Les essais soja effet y? depuis plusieurs
'. I
_
années Ont mOrkr~llrin-
tér’ht de Cette c'hture pOUr 1
-
#Sénégal: Ces essais agronomiques (études
fcankes, varïétés:,.) an-t été sffectués sous prottiction chimic!ue'et ne
"
,.
permettent pas ‘d’avoir une ic et des ravageurs suscepizibles ‘drtittaquer Cét-
te plante au Sénégal, Une pro
_
action efficace'et économique du sojci ne
-,. -
peut se concevoir sans une CO
_ _
. - -
r,aissance précise des ravageurs liés à cette
. -
culture ‘et’c’est poürquoi un r,emier inventaire de ceux ci a ck%uté cette
annf$e.
21 - METHODE :
' - Parcelle de 300 m2
ituée à Djibélor
’ - Variété ùtilisée IS A 44 A/73
’ - f-léthodes ctktkales Effectuées selon les directives du service
Si-k!-

' - Observation de la parcelle 2 fois par semaine pour r6colts des
ravageur:;, dEtermirati.on et mise en collection,
Y - RESULTATS :
-.
Au cours de la campagne 1980 les arthropodes suivants ont pu
i Hre relevés :
, .AGARIEKS
--------
' - Tetranychidae : Tetranpchüs n sp (piqüeurs sÙr f&.lles)
,,CCLEOPTERES
---I-w-----
- Lagriihc : Lagria villosa Fabricik (mange les feùilles)
-.
- Margarodidae : Psenchspidoproctus vayssierielluç )
Gh es q ui er e
> Piqueurs
-
- Pseudocozci&e
: Ferrisia virgata (Ckll)
) sur fcuil-
_ .
> 1 es ‘et
- Kaconelli.cocc& hirsutes (Green) 1. tiges
- Nipaccoccl!s vastator (Maskell)
1
)

- Trionymus polypork Hall
>
,HEfEROPTERES
--------1-"
Miridae
:
Halticus minutus Reuter (piqueurs sur feuilles)
Coreicbe
:
klirperus sp
>
Pentatomidae ':
1
PiezoQrus pallescens Germar ) Piakecrs
Plataspidae :
Coptosoma sp 1
:
COFtOSO!llâ SP 2
, .LEPIDOPTERES
"--------"-y
- Arctiidae :
Diacrisia punctulata Wallcngren
Spilosoma immaculata Bartel

Utetheisa pulchella L
> DÉfoliateurs
- I-Iesperiidae :
Coeliades forestan (cramer)
1
- Noctkdae :
\\ )
*
Spodopixra littoralis (Boisdu&l,
- Nymphaliclae :
Pyrameiç cardüi (L)
'D'une fû~on r$t$ralc .I.c-s attzqucs au cours de cetLe campagne
ont été Feu importnntcs et. In culture a plus souf’fert ch manque
! d’eau au moment de la formation des Graines que des cEpr6clations
dues aux insectes. Cepenchnt ces premihres observations semblent
indiquer que parmi la liste des insectes r6pe:rtoriés actuellement
on peut
relever cjroz3Fèranent clcu~ rjraupes 'dg:insectes susceptibles
1 d’être nuisibl.es au soJa, Il ‘s ‘agit principaiIzment :

-60
’ - de défolïateurs rep éventés notammént par les chenilles de
.
.
1.
ID. pkctilita, ‘S, i mlculata; ‘U. ‘pu3’chWa; YI; ‘lïttoralis et
,-
-
‘P. cardui z s
o,ur lu plupart des insectes polyphages ou
&jà connus sur lég m:ineuses.
, - de piqueurs de grai 1s qui ont été r<ativem&-k abunda’nts avec
_
des espèces apparte ant aux genres ; ..’Pii.Y!~d~L!Sj~ :C+tosoma ‘ e t
Piezodortis.
En dehors de ces deux grcupes ’ d’instictes il conviènt de ‘signaler
. _. _
‘1 f espèce ,l-!. mitiutus qui. a ét
- -
très fréquente sw la ctilture mais qui ne
.
_ -
semble pas provoquer de d6g8 s appr6ciables malgré les nombreuses pi-
! qtrres de’l’insticte s u r feuil W.
En ce qui concerne le
.
cochenilles aucune des 5 espc”ces recensées
ne’s ‘est développée de façon inqui2tante ‘et seule’l ‘espéc6 très poly-
-.
phage ‘F.‘Viraata est a p p a r u e dom nante pur sappckt aux tiutr&s.
--
En &Finition Île cent
-. _
fiLe .de cette année D clonné seuletiént un
. .
.
premier aperçu des ravageurs
- -
s,uscep tibles ’ d’attaquer lc soja en Casamance
Il convient de poursuivre ce inventaire afin de le complèter ‘et de voir
* . .
si parmi les espèces les plu’ ~wisibles ctir taines apparaissk-k 1 d6 façon
coristante àsdes stades &ten ignés du développemènt de la pltinte. .Ceci
-
< “.
permettrait en’effet de pou; .fr envisager, si cela ;s ‘avére nckessaire,
une protkction au moment le 1$s opporttin. Ceci risque cepen&nt ,de
nécessiter des observa tiens I chel.onnées dans 16 temps car corfipté ter;u
. .
” -
de la kkiété prévisible des inisec tes qui ‘s rti ttaquertint à Cètte culture
il est fort possible q;e’d’i e année sur ‘1 ‘autre les ennc33is Pkincipaux
puissent varier. La faible it pprtance des ‘rittaques observées &ns .c’et
essai ne doit pas non plce CI
- _
nduire à un Optimisme exagéré car les con-
trliles Ont ‘été fait sur une 1
-
areelle isolée ql!i; de ce fàit; ‘ne corrés-
pond pas aux conditions norm; les de ckt.ife, Il Êst probable, ‘en effet
I
-
que’c’est lorsque la sperfil ie en soja ‘s laccrcif tera dans une région
donnée ~~l~pp&kitront les -
problémes li6s 8c1x ‘insfkt&s.

-
_
%r,s 1; région Stid du pay s, principale proddctricc du riz, la
pyriculariose caus6e par PYRIC1.1LARIA ORYZAE CAV est la principale maladie
-
sur cette plante, pa'rticulièrement dans les années où il y a une forte
. -
_.
pluviosité conduisant h une accumulation de rosée sur les feuilles. Ap&i
_.
remment, la quantité durée de rosge, peut. ‘&tre considQrée comme étint,le
_
-
_
-
.-
principal facteur du cl~vel.oppem~nt de la pyriculariose. ‘D’àutres ficte&s
-
qui favorisent la maladie s o n t : les hautes quantittSs ‘d’azote .utilis&es?
-
l e s tress hydriques q u i peuvent survenir en d6but de 1.a saison des pluies,
Il est habit;el’d’obscr;er la pyriculariose au stade pla’ntule du riz 'et,&
- .
._
‘1 ‘initia tiun paniculaire 21 la maturité,
- .
_
-
Cependant, la pyriculariose’n’est pas toujours gc3nCralisde dans les
_
zones rizicoles, probablemtint à cause des différences dans les conditions
_
_
microclimatiques, les types de sol5 ou les quantités'cilaiote ‘utilisées, les
-
_.
-
_
_ -
variétés cultivées et peut ‘ktre aussi B cause de la distribution du pstho-
gène e-t de ses races,
Le3 autres maladies observées, mais à une incidence économique moindre
. -
bien que certaines variétés peuvent être sévèrement affectées, scink :
-‘IL ‘helminthosporiose due à HELI.lINTt-1OSPORIUM ORYZAE ;
- l a rhynchosporiose
d;e & RiHYNCHOSPORIUF1 ORYZle ;
- cercosporiose due à CERCOSPORA CRYZAE ;
- l e s “sheath blight”et "sheat spot"'d'origines di;erscs ;
- -
"-
Certains n6matocfe~J provoquent souvent des tbchea localisées en
rizibres s&merc$es (HIRCI-II"IA~IELLASPI?~ICAUDATA;
klETERc2xRA si,!;
- -
l--n&s
que les préscncik-incidences des viroses et des bactGrios& tenclént 8 ‘Etre
clari.fi&es.
Depuis sa création en 1367. Le Centre de Recherches Rizicoles de
_
Djib6lor a un programme’ d’am2lioration du riz pour sa résistance h la pyki-
.
.
culariose. Il a ~5% ment? jus(Iu’à présent, pour des raisons de manque,de
-
_
moyens, uniqwnent par des sélectionneurs et a ét,é axé 5 la fois sur ~cks
introdwticns ‘et sur des hybr:ichticns sur place.
-/
Ce'n'est r&1!2 pcirtir de cette année (1981), avec la cot-istrliction
!d'un laboratoire de pathologie végktale, que les maladies du riz commenke-
_
- .
ront à être systimatiquement 6tudiées, Nous donnons cependant les résùlka-k,
_ -
fragnentaires jusqu’A ce jour obtenus.
J - $CtJERCIILS I;EEJARIETES RESISTANTES A LA PYRICUL&OSE '"
e ..m. ..e-....--..l.l_le"-
^.-..I--. - -
-.. _
L e s premiéres séries d’hybridations en rizictilture plcrvia2~c
_
-
'n'ont pas ab0ut.i 21 des résultats tang.ibles. Ttiwtes les &rïfitds
_..
_
retenues ont vu leur résjstancc chuter très rapidemen-t. Elles

-
--
avaient une résistance! Nverticale qui, ‘c If53 t connu; ‘n’@.st pas
. .
. .
efficace contre un ch,-mpignon aussi variable quê’
-
Les résistinces de certaines de ces varïé tks ‘tint ‘éti rén-
. -
forcées par la voie’d’autrcs s6ries de croisemtints ‘et ‘des ligties
.
protititteuses sOnt obtenues (Dj'8-341, Dj 11-509). tjous 'tit.tcnd:~ns
de faire des tests infensj.fs sur ces lig&es 'et s;r*cellé.144@‘9
--
_”
introduites de>C8te‘d11v,oiroUf pour pouvoir nous proi?oncer sur les
valeurs de leurs résistances.
.
En riziéres irriguees, les G5étés D j 346 D ‘et IX GM 0
- -
.
-
scint tou jaur s r&sistart3es tandis que la résïstance’des varïétés
_ -
introdtiites est assistéa par des pulvGri$ations dé fongicides dans
les champs de mktiplication recelant le& thèmes 'ïntenSifs ,de cil-
iire,
II - VARIATION 011 POUVOIR PATHOGENE DE P.ORYZAIT ;
/
- .
La difficùlté principale pa,~ ccntr0ler la pyriculariose du riz par
-
. .
1; voie chimique ou par !l ~amkSlior:~ti.c~n vari&tale, rès-te’1 *èx’er&ni! variabi-
- ._
” ‘. .“i
. .
lit6 dk pouvoir pathog&ne de aon igent causk.
-
-
En effct;:P. :Or$$= èst capable
I ._
de se differencier en plusiews rzf:cs phyaiolcgiqucs diff6rèi;tes. Nous 'avons
- -
donc voulu vérifier ccl; en Casorn3nce &r de Ctitte'6tkde; &Pend 1; 'stti~tkgie

de résïstance’vtirticale ou de résï!;bnr,e horizbntale; de ltitte chimique géS-
ralishe ou de lUtte chimique raisrrnnéc, Ainsi, i.1 a St6 ,idèntifib 12 races
.
dont une est commune aux 2 localit& cil les échtintillons ont ‘6% r&Ol i%s :
' - 10 r&es à Dji~klor
. .
l
- 3 races 21 Mampalago
Ces r&MlGts sig@rent 1.3 stratégie de recherche.de rblstance
.-
horizontale qu’il faudra renforcer par des @ries de r6sïstanze.vèrticale
ou par des traitements ponctuels :épisison, si nécessaire) .d8 fongicides
-
-.
ainsi yÙe par une meilleure gestion d;: milieù (techniqùes ckturales),
TII - ETUDE DU POUVOIR PATtlCGENE DE SOU3~lES1Dfli. ORYZAE (8)
‘LPimpcirtance de’llhelmint~asporicse du riz dins les rizières ‘dlAfriqk
-
_
.- -
est un sujet très cont.roversé. En effet, cerbins àuteurs pensènt que'c'tist ,
.
I -
une maladie des “rizi&res pauvres ’
(sans explitiiter le contenu dù,terme
.-.
_
._
l’riziére pauvres” sans donner un >.;:atut à nos rizi&res)/ d’tiutres par ctintre,
pensent
q;e cètte m%die peut êtce dommage~ble~mbne chns les rizières afié-
- .
_
liorées. Nous sommes quant à nous, partisans de la deuxiEmè ,tenc!arxze, 'l'hél-
. .
minthosporiose mbitant bien une ~~:::t.eni.ion dans les rizikes 'de Casamante,

Cependûnt, I!e facteur 6pi&miologiquc à 1U hase de la présence-expr’e2-
-
sion/non expression de cette maladie est étudie <1 tln effet,'une'inoculation
_ -
-
artificielle en serre (pulvérisatAon de conidies sur l~!~feuillage~de pl;7rrts
eg& de 21 jours ‘et inoculation à la seringue de la Peklle paniculairc)
_
-
._ *
.
*
-
a montre que sur 24. varï&tes, 1 variété seulment montrait'une réactionde
. .
resistanee,
ANALYSES-DES SEWZNCES- (9)
Les semences restent un milieu id6al pour les agents pathogénes
. _
-..,
- - -
en’1 'absence de’1 %8te en culture. Certains peuvent y survivrè trés long-
temps,
‘L lanalyse des grains permet i
-’ d’icknti-Cier les agents pathogènes prhsents; de cont%Stre leur
fréquence ;
-
._
-‘dféviter les contaminations par transpcirtldYune région a ‘1 ‘autre;
-‘d’eviter (si possible) les semis de grains trop cdntamink.
Deux s'~riOs'd'échjntillons de paddy tint 6b5 analysées en 1378 ‘et
1377. Lesmkmes champignons phytopathogèneç
semblent presents clans toutes
I' -
les zones de Casamancc !liüiS avec des fréquences differentes. Sur échantil-
- -
lot-s "ksiblement infectis", I
sources possibles ’ dlinoculun primaire, ,lcs
. -.
_
froquences sont les suivantes (en !2 taux moyen) 0 1-l.
Culvularia lUna& ; X,4 (Xl-SO> ; C.eraqrostis: 36,6 ,(
55,2 (30-70) ;,-Nigrospera sp.
LUternarin’p
o 1.6,4 (O-50) ; -,
($15).
sont ausci
,y observees mais à moindre fréquence
<
fH. noledes, 'H. austaliénse, Ii, restrata,‘P. Oryzae; 'Rhizcctdnis si :wéAo-
W
chaetd Oryzse.
_
Comme nématodes, ce sont de
- -
s ,AphelencRQ~de~. qui cint‘ete
trouvos tandis que pour les bactéries, seule .PSe;cldnldna~,~r)oïa,(I)
a et& identifibe .
AUTRES AGEbITS PATHOGENES IDENTIFIES A L'OCCASION DES PROSPECT.TONS (lO&).~.
I-e
Chnmpicjnons : Corticium 'soua!çij,Rhizoctonia sp. Furariu?, 'monilifo~me,
Y---
-
..--Y--?.
. .
IF, moniliforme L%,$‘~Jbligi tir-tans, F . e<aiseti., Ramuld:~ia ‘Oryzae, ’ ,-
:pljvyJ* (5s f--c.U;I
I
Olyzae, Ascochvta Oryzae, Diplodia nryzae, Curvulari:~‘Rffini.s, OC; I.II?cc!~&-.
v*
PU
po.rû,~C. 0ryzae;Nigrospora Oryzoe,
?k4matode (1,2) : 'Tylenchorhynchus mashoodi; ~.rchmanicl$,:
e, I-feterodera 'SP, Pf6tylcechus SP,,, Para tykebchus '9~. f ‘Trichoikjru:~ 92.
Criconerncrides
pci;justrjs.
-

VI -'PERSPECTIVES ;
Les préocc&iations fhires peuvent se réslmer en :
.- .
li’ - identificktiondes prj.ncipaux agents patho@nes présents =
2j/ - é&&tion de'lfimptir?ance économique des principales maladies;
- <
.-
31 - recherche de varï6tCs e't lignées résistantes aux pLincipalcs
. <
maladie ;
w
47 - identification 'et préTsn&sance de s races physiologiques pr6sentes
dans les principales Lones rizicoles - ékllation &ns le-temps ;
-
5y
-
.
-'étude dans chaque zone rizicole de quelques aspects épi&miol~cj.ques
des principales maladies ;
- _
6!-‘-’
.*
utilisation raisonnée des fongicides pour lutter ck-rtre les pTir$i-
pales maladies ;
-
- .
7i' - identification dellfirfluence des techniques cultusales sur.le
.
&veloppement des prircipales maladies ;
8/ -
-
investiZjatiGrs'ïn.t~gr~s~ (notes x pathogènes x environnements)
ou experimentation multilocale.

C. MALH.ERBOLOGIL:
.----em-
TECI-INIQUES DE CONTROLE DE ‘L iENtKEBEMENT
EN RIZICULTURE
Les adventices, constituent la contrainte biophysique majeure, commune
à tous les systémes de production agricole
en zone méridionale, En Sitciatian
pluviale, des pertes de rendements superieures ou égales à 75 % ont ‘étG
enregis tré es sur culture’d’arachide ou sur riziculture. Les c’kg9ts occa .-
_
sionnés en riziculture submergée, tout en étant moins spectaculaires entrrair+nt
.
un préjudice économique grave.
Toute une gamme de méthodes de lutte ont été utilisées pour enrayer
-
_
cette contrainte mettant en jeu successivement 1 ‘emplroi de techniques cultu-
raies améliorées (aménagement des rizières
.
, préparation des lits de semences,
usage de semence propre, désherbage manuel et mécanique, rotations ccilturalcs,
1 , ;.,> et d’herbicides sélectifs. L ‘cfficacitk relative de ces techniques .de
-
- -
lutte s’est révéléeinsuffisante dans l’ensemble m&ne si en situation pluviale
-
-
ces résultake sont plus qu’ençourageants.
‘L ‘intérêt technique et ciconomique susci té par ‘1 ‘introduction des
herbicides,
a conduit au maintien des t.ests comparatifs sur ‘l’efficaCit6
_
._.
relative des diverses matières aetive~J, pour le contrBle des mauvaises herbes
__.
cn riziere submergée de plaine ‘et en riziculture pluviale stricte.
Une d&narche compl6mentaire “Techniques Culturales x herbicides a
kigalfxient étk tentée sur rizière submergee de plaine.
I., LUTTE CHI~IINJE
-m.------- ----- CONTRE LES NAIJVAISE
--_-__-----------
-L tiEPBEC;
---_ l--l
------ ---- ---.-.- - ---l-ll-l--l------_-
__-___
Al* Conditions .et techniques drétude :
- Sites
: fkmpalago (Rizicul turc pluviale)
-a---
- _
D jibBlor (Rizicul turc submergée)
- Pla tières actives :
-------------.---
.
. P l u v i a l :
----e-m
Sta.m F 34, Tamariz, Basagram PLZ, Basagram M,
Df
Avl.rosûn 50,n 9 St%m Super “A”, Tamariz “Super”, Preforan
30 EC, Ordan 7-50, Machette EC + ‘Stam F 34,
, ,S&merqe : ‘Stam F 34, Stam “Sy)ePs Tamariz, Tamariz “Super”,
-r----ii-
Basagram PI-Z, Basngram Pl, Stam F 34 + Nache-tte E C,
CrtBn S E, Ordan S E + Stam F 34, Avirosan.
- Variétés : IRB (submergé) 144/133 ( p l u v i a l )
--I--m--

.- “” .-
A2* Résültats; et pcrspectities :
- -
.._
. . ._
A2 1. Riziculture submergée :
_
Jes résultats mèntionnés ati tiblcati 1'9nt
subi le biais de deux f 0: teurs en&gènes impcirtints : ‘1 “exïstance
de poche de sel dans CE te rizière de transïtion (sol: ‘de Unne hér-
lacée) et'l'effct sélec .ff résiduel des expérimèntations
des campa-
gnes tintérieur&. Cela, L lest traduit pa r tine grande h’é térogér6ité
-
dans les rendements et bris 'l'enherbment. Le rCsti7’tits c!e la parcél-
.
e
le tenue propre (binage C 1; demande) en èst une illtistr'titibn,
-
-
Tableau 1 ': CompOrtemer
des herbicides ‘et prodktion en’rizicùlture
-
submerg8e.
, , , ., ~, , ., ,
! -=-=-=-=-=-=-=-=-=-=,=,=,===,r,
.
I
,
,
,,
,
-=-=“----=-=---=I=I=---=-=-=---=-=~-.~
T
‘1’ =--
T-
!
iT UX
,Effica-TPhito-
;poic;S [Re~c&:c~~~,-&~
_ ;.bXij$j ides ~&,~i.L~~L+.~+.L,..;
!
id 3ppZi+ité
. tion ;rellativ$
; TRAITEMENTS
il n*;
;
!
$y 02c ;
;
1
.$i'
eau)
i
.~,, ,,,,i,, .,.,i,,,,,,;i,,,.,
.1-1---1-------1-1_--. ..I"-Y-".--I
.m---- - - - - - - - -------.-‘-‘“--.---~i- -1-m-“- 1
!
!
!
! !
!
_‘_ ; ‘_‘.’ !
! - Tamariz Super
!
?!CC
! ,R,D ! '3,D ! 68
!13.2- !‘2.1 !
!
!
!
!
!
-. . .
- Désherbage manuel 2 x
!
!
0
-
!
-
!
c9
j;3.D+bjl.U
;
.
! - Drchm + 'Stam F 34
!
3CC
! ,7.D ? '3.0 !
1 2 9 !‘2.9ab!'2.2 !
!
!
!
! -.
!
! - Herbicide local (Stam F34Ti
3.5~~; 5.0 , '4.D I 43 ,'2,8$+2.1 ,
. -
! - Parcelle propre
!
!‘-
!‘-
!
3 4 ! ‘2,5ab!.‘2,0 !
I
!
!
,
'.
-.
7
!
! - Stam "Super A"
!
1.5~; 7.5 , 3.0 , 89 ;'2.5a+~P
;
! - ‘Tamariz ordinaire
!
1 . .
jicc ! 6.0 ! 1310 ;
5 9 I17,4&!'le8 !
!
_.
!
!
!
i - Basagram W
!
5m.z , 6.0 , '3.0 , 95 +3;b;%8 ;
-' -..
! - Avirosan
!
3,cc
! 7.5 i !3.D i
I
69 !~2.3ab!11.5
I
!
!
i’ - Stam F 34
!
3.5~~; 6,D
, l3.D ; 99 ; Iz.D$+1.6
i
_.
! - Bisagram PL 2
!
3~ ! 7.0 !
‘3.t.1 i 137 i ‘1.9abj;1.7 !
I
_.
!
i -Drdam S E
!
:.75& 6.0 ;
‘2.0 ;
129 ; ll.9a;i '2,2 [
_.
_.
!
5.75& 7.0 ! '3.5 !
117 I '1.9&'1.4 i
1, -- Mélange
( ;~~;.e:t~E c i
!
!
5,.25c;
!
!
! -..!
! - Témoin ibsolu
!
-
!
-
!
-
1
.
295 ! 'l.Db !"I*D i
!
!
I
!
!
!
t.
!
!
!
!
!
!
! "“'!"NS' !
Seul Tamariz Super se d6t
.
2he du lot des matières ûckivcs ,tèstées?
comparativement auX temoins des erbes et ?I ‘1 ‘herbicide loccil. ‘L ?E;viroszn de
par ses performances ànbkieures et de son pouvoir sCl&tiT t cycle encore
un i.nt&%t certain de:m+me que 1
‘Tamariz ordinaire. Un l’et importint!d%jd-

_
ventices a r@sis’cé aux prodùits.
-
%rmi les plus abordjnts, citons.les cypéia-
_
ceae (cyperus defformis, Fuirena wbrellata, Elcocharis mutata) Sphenoclea
zeylanica, Bnccopa crenata, Sphe entus senegalcnsis, Echinochloa
colona
link.

- 67 -
.
-
- .,
A22 : Riziculture pl!uviale :
.
Le manque de pluie a énormément affecté le bon déroulement C!c 6c.k
essai, plusieurs traitements ne sont pas ar:;ivés B ter.me. Mannoins
-
les résultats suivants ont été enregistrés :
! - Parcelle propre
!

!‘”
i, _
.
.
!
-
!
-
1
’ i- Herbicide local’
!
I
!
!
!
!
!i13.5cc! - !’ ”
!
1 CStam F 34 T)
!
-
!‘-
!
!
!
!
!
!
.!,
.
‘Stam “Super A”
ul.5cc! 4 ! 2
!
!
1
1
!
0
!
!
’ ;- Stam F 34
!
,l3,5ccj
5 , 3
!
!
2
;
0
!
,;.- DMerbaqe manuel 2 x ! -
!
- i ’ -
!
! '1.0
f
-
!

!
!
!
!
’ ;- Tamriz ordinaire
!
,15
, 8 1 4
!
!
,250o
‘0.9
2
;
0
!
!- Starn F34 +Pkchette EC i!6,&+$25!
7 ! 4
!
! 800
! ‘0.8
1
.
(j-
!
1
!
!
’ ;- Tamariz Super
0
112
;
Bj3
!
2
!
!
, 750
‘0.8
1
cl
!
s
L- Avirosan 5U 40
! 6
!
8!4
!
4
!
2
! 900
! ‘ 0 . 7
1
! ‘0.6 !
!
!
!
’ i - Basagrom PL 2
!
!
‘I
.
$2
! 6 1 3
!
2
;
0
, 730 ; ‘0.7
.
-
; 1111 ;
-’ .
! - Or&mj7.501;
!729
!
8 ! 3
!
2
i
0
! 750
1 ‘0.6 ! ,0,9 !
.!.
l
!- ?réforan 30 EC
; 15cc
i’l.5 ; 0
!! 3 ; 0 ;1150 ; 10.6 i -’ ;
‘1.1
! - 3asagram 111
! ‘.5.25 ! 5 ! 3
!
2
i
0
iii00 J ,” !L J
1
!
! ,
1
!
!
‘;- Témoin abdolu
.
1 -
1
-
i’-
!
! -
!
t
1
1
!
!
_
.
Tij 1 e2 il 2 : Efficacité des herbicides et production en situation pluviale
_ Ces résultats ne sont bien évidemment pas interprétables.
Retenons tout
juste que les adventices suivantes ont resiste aux matières actives : Enlesine
-
-
indica, Dactylocteniw negyptium, Dijitana ciliaris Paspalum obiculare ‘et Boreiria
-
ver tic& ta.
-
._
Ces essais seront repris dans un cadre et un dispositif améliores et avec
-.une pr:rennité’ minimale de deux années.
II. COî;P!_EilENTARITE
TECHNIQUES CULTURALES X LIJTTE Cf-IIFlIQUE
------------------------------~-----------------------
--_I-_----_---------_________11_1_______--------------
Bl* -‘Conditions et techniques ‘dretude
- -
S
“‘Y i t e s i -
““WI”
Ertampore (Rizicul ture pluviale sur nappe)
L -
- D jibélor (Rizicul ture submer$e)

-.Tràitem&ts
-----------Y
'
o

des lignes de semis : 20 'et 30cm
, .
- M~n&:1 2 fois (15 et 3Clj jprèssemis)
.
' - tleïbicide .Z Basagram PL 2 ': 15'j:a:s.
' - Mat-& (15 j:a,s) + Bisagram PL2 (3Oljia.s)
- Témoj r absolu
’ .r? variétés
-----s-w
: IR 1529 (s&mer# ) 144 Ba (pl&ial)
I
B2++ Résktits .'et pessptictives
1
-
-
. . . '.
521 : Riziculture submerqéz
_
: ces rendements consignÊs ai tableau 3,
. -
'n'apptirtént aucun rensEignement trk utile. Il'n'y a aucune dïffé-
. -
_
rente sigtiifikative entr.e traitements, ni ‘d’ïntértiction désherbage ‘sa.
‘et écartem$it
<
,
‘_”
“”
-=-=---=1=-1=-=~=-=-=-=_=_
!
Rer2&ment- f--ha
i
On a,Pluwt ?oE des Pér-
1
.r.*l,.l,,.,,.,e..<
.
------c----,--l------------
!
! . .
!
,
formances inverses des
E..
! Grain
! ‘aille !
0
_
! traitements tintre les
N
,,,

*<.......jll,,.,,,_,
!.....,,.!....
!
--------1-----_-----I

---1----
r

_,
r
--,,-......--
I
-!J
écartements 20 ‘et 30 cm
!
5
!
1
- Manie1 2 x
! '5.75 ! U3.51
6 i poùr les-ren!emSnts en
i
!
!
- Témoin absolu
-lJ
!
, '5.69
,. I3.41!
!I
m
;
.
paddy. Au niveau de la
-
! - Basagram
! '5.58
! fio. 1.1
w !
paille la seule irifortia-
!
.-
!
1
! - Manuel x Basagram ; '5145
J 10.25 ,
. tien à retenir est la
!
I -
i
i
1
f
supériorité aTithrfiétique
i - Manuel x Basagram ! ‘5.79 ! ‘CI.54 ! 0 !
de’l’éczir teT&nt 20cm
!
-
-
-
- Basagram
; '5.69 ;
8.95
;
z
;
!
en m’aticre de prodtictitiité.
!
5
- Témoin absolu i '5.62 i 8.83 i 5 i
! - Manuel 2 x
; ‘5.49 ;
!
!
,9.@4 , k
;
'3 .
!
!
!
!
w
1
-i
-*
Tible;; 3 i Rendements t/ha
_
_
_-.
.
.
--
B22 : Riziculture pluviale e Essai avorllé par suite des aléas clitiatiquks.
.
Les essais sertint reconduits avec un affinement plus grand
dans la cEmarche (inventaire des adventices, poids secs, pression
aux stades de développenwt principaux,...) et seront insérés plus
largement dans le rCsenu des multilocaux.

CHAPITI?RI: IV
TI02TINIQIJES ET ECONOMII;
DES SYSTEM!Z3 DE PRODUGTION
- -
- ECOI\\iOIYIE ET SOCIOLOGIE DES SYSTEME:S D'EXPLOITATION AGRICOLE
- PHYTOTECHNIE ET APPROCHE DU MILIK

- 69 -
A" ECONOMIF:
ET SOCIOLOGIE DES
--
.--
SYSTEMES DE PRODUCTION
-
-_-~.
1. INTRODUCTION
Les recherches en Socio-économie pour la Casamance ont réellemen*;
d6but6 avec la mise en place de la convention ISRA -- PRS : recherche d'ac-
compagnement ayant pour but l'évaluation technique d'un projet en phase
finale. La convention a d'abord été conduite par le service d'Economie
rurale de Bambey, pour être par la suite menée par le service Socio-éco-
nomie du C.R.A de Djibelor.
Le rapport sera ainsi axé autour de la dite convention et aussi
autour des perspectives nouvelles qui s'ouvrent dans le domaine de la
recherche Socio-6conomique pour la Casamance. Il comprendra trois grands
points :
- L&oncé des objectifs
- Les réalisations
- Les perspectives.
II. LES
-
0-3JECTIFS
-
-
Nous distinguerons ici,d'une part le s objectifs généraux liés à
l'existence et au. rôle éventuel d'une structure de recherche en Socio-
économie pour la Casamance, et des objectifs plus specifiques relatifs
h la recherche d'accompagnements effectuée pour le compte tiU P.R.S pour
la campagne 80-81.
A. LES OBJECTIFS GENERAUX
La démarche, en matière de développement rural, au SÉnégal a tou-
jours consisté à plaquer sur le monde rural des modèles pz%tablis qui
doivent s'y s'ada~pter. Cette démarche, dans la mesure où elle ne respecte
pas les besoins réels des populations, a été à l'origine de plusieurs
échecs d'opératio:ns de développement. Ainsi une structure de recherche en
Socio-économie se voudrait pour tâche principale,de fournir aux organis-
mes de d&veloppement les données de base indispensables à la mise en pla-
ce de tout programme de développement. Dans cette optique elle s'assigne
pour objectifs ;
- d'assurer une meilleure connaissance du monde rural,
- d'étudier les striuctures réelles de production du milieu,
- de disposer d'une connaissance exhaustive et approfondie des
principales contraintes au niveau des strinct-ures 616mentaires
du village et de la région,
- de définir des modèles d'exploitation agrLcole conformes aux
réalités et aux besoins des agriculteurs de la région,
- de disposer d'él&!, !!;s susceptibles de contribuer 2 la définition
(3 ',],-j(x qt,rq+.$ri e r7.2 AATrAl --.----.--J- --_

-
1
‘70
-
B. LES OBJECTIFS SPZCTPIQ~ES
Y-
La recherche à',tccompagnement faisant l'objet du protocole d'acco~?
entre L'ISRA et le PRl$a pour objectif principal "de tirer dans chacune
des collectivités viltageoises des informations pr&ises et fiables, per-
mettant de faire un diagnostic global des systèmes de production, d'ap-
préhender toutes les l:ontraintes et lespeins à l'adoption de nouvelles
techniques"(l)
<
A cet objectif :?rincipal s'ajoutent quelques sous-objectifs qui
sont :
- l'analyse quaii.tative de l'exploitation
- l'étude du système foncier
- l'analyse qua:ltitative comportant des données technico-$conomiqws
sur 1'exploitI;ion.
Elle concerne c'nq villages du département de Sédhiou, actuellement
encadrés par le PRS.
:
III. LES REALISATIONS
1. Rappel
Avant d'aborder conc&ement la partie concernant les réalisations
nous faisons un bref rappel de la démarche qui a été utilis6e. Celle-cl
se situe à deux
:
nivea :: :
- global : approc:hc systèmique, sur l'ensemble du village consids
comme un système. Cette dernière permet de connaître les ressources du
système (capital, ter::c, travail) facteurs sur lesquels peut agir le sys-
terne, d'une part, et :Les facteurs d'environnement, &n&alement fixes,
qui influencent la d6:Lon des populations, d'autre part.
- micro-économi,Jue : la cible est ici l'unité de production agri-
cole assimilée au car??: dans une première approximation (2)
Ainsi dans chaque village,un échantillon de carrés a ét6 prélevé
et fait l'objet d'un suivi plus rapproché. (Ce sont les "carrés suivis").
2. Les réalisations
2.1 Recensement : dém'qraphie et matériel de culture
Il permet de conn&:tre :
- la structure le la population
- les structure; sociales
- les taux d'ae;i.vités de la population, et situer ainsi l'impor-
tance du fact2i:m travail
-~~
1) Moussa FALL, Etude des exploitations agricoles en Moyenne Casamance. ISRA, SOMIVAC, septem-
bre 1980.
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-71 -
- les mouvements migratoires : importance et signification dans 10 :;y~-
tSme s o c i a l .
- l’équipement en matériel mécanique : origine, date d’acquisition,
&partition.
- 1’ équipement en mat&iel traditionnel
- le cheptel de traction (nombre, origine, âge).
Les résultats de cc recensement ont déjà. fait l’o*ojet d’un premier rap-
port qui montre une orgrnisatjon sociale teintée d’une forte hiérarchie
SelOi
1 ‘âge et le sexe, une certaine homogenéité ou uniformisation du système d’exploi
tation d’un village 3 l’autre, une population jeune, en pleine croissance comp-
tant un grand nombre d’emmigr&.
Cette population est réipartie dans des carrGs
dont la taille moyenne est de 1% habitants, composés de ménages indspendants
et de d&:zndants.
Le taux d’équipement agricole reste encore très fa.ible. On note de plus
en plus de charrues qui, combinées avec l’existence de troupeaux, aiderait 2
la pénétration de la tra-tien bovine dans le milieu.
l
2.2. Cadastre des villages :
Ce dernier, com’biné Zvec les rikultat:; du recensement démographique, per-
met cl’ Svaluer 1.’ i.mportanc:c de la pre ssion sur la terre en dcnnant :
- 11v
-ri> disponi’bilit6s fonci&es
- le rapport Homme/‘Terre
- l e p a r c e l l a i r e
2.3. Connaissance du milieu
Dans le souci d’appréhender l’ensemble des contrakteç aussi bien tech-
niques, économiques, que soc?âles, on s’est intéressé à :
- 1’6tude historiqw
- la structuration (du carré et la notion d’exploitation
- aux relations sociales au niveau du carre (hiérarchisation et pouvoirs
de décision)
- l e t r a v a i l : organisation, différents modes de presta,tion
et leur impor--
tance dcans le système de production
- le systsme de production : composantes végétales et animales
- le système foncier : mode de tenure et de transmission.
2.11. S:~ivi.
-
technioue et économique de C:ar&s
.
!
Ce scivi a concerné :
- les fiches de culture
- les listes parcella.ircs
- l e s relev& de temps de travaux
- les revenus agricoles : étude des flux de revenus et des dépctnses au
niveLy.u du car&. nr>rrnPf-. 1-3 lc,nn-Ah ,,%.?,-J^.^
7
f
-

2.5. Parcelle de démonstration
Pour mieux savoir la dynamique interne du système et ses réactions face
aux changements, un certain nombre ,d7innovations ont été introduites dans le
dit système. Il s'agit :
. de parcelles de démonstrati:on pour le sorgho : Trois systèmes techni-
ques sont analysés :
- un système dit intensif ab.ec :L'ensemble des techniques culturales
- un système traditionnel al'ec cependant apport d'engrais
- un système traditionnel respectant les pratiques habituelles de
l'agriculteur.
. des parcelles de maïs : irtroduction de plusieurs variétés
. des essais herbicides sur riz et arachide
Ces essais ont,dans l'ensem‘cle~donné satisfaction, surtout le sorgho et
le maïs qui ont drainé un intérêt particulier chez les paysans de la zone,mal-
gré une mauvaise pluviométrie. L'en'semble des informations recueillies font
actuellement l'objet de dépouillene,nts, et seront confirm6es sous peu dans un
rapport.
IV. LES PERSPECTIVES.
Elles se situent à deux niveaux :
l"/ La poursuite du suivi dEn,s les villages couverts par la convention
ISRA - PRS, dans le but de vérifier la fiabilité des données déjà obtenues, en
les étendant sur plusieurs années. Il s'agira aussi et surtout, en fonction de
l'expérience tirée de ces deux anré,es de suivi, de réorienter au besoin ce sui-
vi. Une attention particulière sera rEservée à la riziculture, composante domi-
nante du sytsme de culture dans le ,région. Caris ce sens,une prospection vient
d'être menée dans les cinq villages afin de définir pour chaque localité les
spécificités rizicoles : type dominant, variétés vtilisées, techniques cultu-
raies, besoin etc.... Ceci constitue un préalable important 2 la définition
d'une quelconque forme d'interventi,on dans le domaine de la riziculture.
Un autre point d'investigation, qui a 6té seulement effleuré dans le sui-
vi initial, est celui qui a trait au système d'slevage, son mode d'exploitation
et les possibilités d'intkgration au niveau de l'exploitation agricole.
Le suivi sera étendu au niv au de Mampalago autour des points suivants : *
. les composantes du systèm de production
. le système de culture
. les moyens de production
. les productions
. les facteurs exoglnes
. les possibilités d'amélio 'ation

!A: :; 0 b j zc t i fu vi :.: C I; sorit,d'une part de disposer d'une meil'l.eure connûis-
sance des principales contraintes auxquelles sont confrontées les populations
du village et qui devront ê-tre prises en considération par les o-ganismes
d'intervention (Recherche développement), d'éléments de stratégie pour l'ébau-
che d'une politique d'intervention en milieu rural, d'autre part.
2'/ La mise sur pied d'un prograzune de recherche pour la Basse Casamanee.
Ce programme vise une caractérisation du milieu en dégageant les spécifi
cités techniques, économiques et sociales, une connaissance des besoins des
populations,
et la cueillette d'informations précises et fiables, première
étape, 2 la définition de normes et 3 L'élaboration de mod?les pour la zone.
Il comporterait une phase préliminaire dite "d'identification des points de
chûte". Elle se ferait de concert avec les organismes de développement inter-
venant dans la sous-région ; et ceci dans le cadre de programme de développe-
ment en cours ou à venir.
. recensement des villages concernés
. découpage de la sous-région en zone homogène
. choix des villages
Ens.A.te un programme d'enquêtes serait mis en place et couvrirait les
domaines suivants :
. la démographie et :Les migrations
. l'équipement
. la structure sociale
. la consommation et les revenus
. les superficies cultivfes
. les calendriers agricoles
. les temps de travaux
. les techniques culturales
. les productions et rendements
. le système d'él'evage : importance et mode de gestion
. Le régime fonci'er et mode de tenure.
Ce programme pour.ra être ensuite, c-tendu h la Haute Casamance, pour
ainsi couvrir l'ensemble de la région et amener ainsi les différentes sous-
&gions au même niveau de connaissance socio-économique 3 avant de poursuivre
l'investigation. Ainsi il sera possible d'envisager la conceptualisation et
Ic test tic: motl~les au n:i.veau de toute la Cns‘amance.

- 714 -
‘B.
Pt-IYTOTECtlNIE ET WPROCHE DU MILIEU
.k i= i= i---=*.z-=-=-=-=-
'I. TECtjNIQUES CULTURALES EN SYSTEME DE PRODUCTION PLUVIALE
I
11. @Ii-DE SEMIS ET GENSITE DE SEF!BS DE LA 144 B/9
--------1--------_________
d-.--------------
------------I------------------.~---------------
'.
Ilil - sets et Justification :
_
-
-
La variété de'Bouaké 14&B9 (IRAT 10) 's'est substituée un.peu en
_
catastrophe aux lignées de Sefa par suite de la levée brutale de leur
.
immunité vis à vis de la ppr,iculariose. Les paysans'l'o'nt adopté 'et
-
. -
'l'utilisent siivant les indications initiales que nous leur
avons
_
.
fo&ni.w (&se *: 80/100kg, sEm,is après 32 ou 42 pluie utile: .:). Pour
. .
vérifier et voir adjpter CES indications que le présent essai a été
mis en place.
2j' - Conditions de réalisation-e,t méthodes :
’ , .Site : Djibélor
#m--s
1 ..Traitements : 1
-----------
- date de semis i lérf pluie, 15 jours après lère pluie, 30 jours
après, 45 jours après
- dose de semis : 30, 60, 90 kg/ha
- .
3j/
-’
c,R&sultats et perspectives :
1---1--1----1---1---_------
‘f- texpérimentation
n’a pas pu être menée à
-
_
.
à son terme, à cause'd'une très forte pression‘d’adventices au &ptirt
=
(cyperus enlesine indica : D@cédent facture) combinées à des conditions
.
.-
climatiques tifavorables. :L ‘objet de’1 ‘essai fonde tout son intM?t,
ce qui milite pour son maïntièn.
Seul le site nécessite’d’gtre ciéplacé
en direction du réseau des n,A tilocaux.
12, TEST DE COMPORTEMENT'D'ESPECES FOURRAGERES :
___________---_-----_______l_____l______---
_______-___---------____l_l_____________--
Objets et Justification:
Le déficit alimentaire de la fin de la saison sèche entraine une
- -
- .
vive compétition entre le rizicùltiveur et le bétail pour’l’occupation
des rizières. 'L ‘introd&tion’ d’espèces fourragères perennes sur la frtin-
ge des terrasses hautes parait devoir être une solution à ce problème.
Des légumineuses (Stylosantws grasilis et h~ilis,calapagoni~) ‘et des
graminées (pennisetkn purpere;m’et panicum maximh)sont ainsi ïntro.d~its
à Djibélor et à Enampore.
-
- .
2j’ - Résultats et perspectives : IA Djibélor, seules les graminées Ont 'été plan-
"
téos et ce,en &but de saison des pluies. La reprise des pla'nti à 6%
_
. -
bonne, mais ils ont beaucoup
souffert du manque’d’eau produisànt des
.,
-
sujets chétifs à floraison précoce. Meme constat à Enampore,sauf que les
. -
sujets'n'ont pas s&&u j 18 sécheresse. Le Stvlosanthes
humulis ‘n’a
- -
nie 1~6 rnntrnirf!ment au’:. orasilis. Ce dernier a ‘l’oh jet’d’une @~L!s

- 7 5 .-
un tien :;eilleur développement végétatif (reprise sur graines égrenees
‘l*année écoulée). Ces tests devront être pris, avec plus de methodes
-
-
-
_
(observation sur la végétation, productivité, appétence;!:,.) et surtout
de multiplier en Basse et Moyenne CasamBnce.
III ; ‘PRODUCTION DE SEMENCES DC BASE;
Le programme de maintenance de pied de cuves et de production de semences
de base à une très peti.te échelle, se perpétue à Djibé:!or depuis plus ‘d’une
_ _
<_. ”
de’cennie sans faire’1 lob jet’d’aucune évaluation économique. La realisation
se tente pourtant à un certain nombre de contraintes, dont les plus importin-
- _
._ .,
’ tes sont d”origine exogéne (pluviométrie, salinité, acidité ‘et pauvreté clii-
- -
mique des sols, maladie..; 1. Des insuffisances liées à nos ‘structures ‘et à
- -
notre infrastructure (sous Gquipement en matériel agricole, défauts dans
-
_ _
‘l’organisation et les m;thodes de travail) peuvent également être retewco au
niveau des contraintes.
Un premier bilan chiffré est tenté au travers du programme de oettc
.
campagne. Les résultats consignés en tableau 4 font ressortir (malgré les
-
contraintes préci’cées) une grande distorsion entre les
surfaces mises
El1
-
-
.-
-
culture et les recours aux intrants. Ceci laisse transpara’ftre au niveau de
_ -
_
_
l a main‘d’oeuvre, un suremploi bienveillant restaurent pour le binage , le
gardiennage et la récolte.
Toutefois il est bon de retenir que toutes les
- _
parcelles ‘n ‘ont pas subi
les mêmes pratiques culturales. Certaines ont du
*
--.
I ‘être repiquées 3 fois à cause du sel. Le binage a été effectué suivant la
demande. Les chiffres du gardiennage diffèrent souvent pour une égale , 9
cause du nombre, de la taille et de la disposition dans ‘1 ‘espace, des narcelles.
-
-
_
IL lorganisation de la chaine de travail en ck?but de récolte influe sur le ren-
-
-
-_,
dement de la main’dioeuvre I(IT?B 1 K P). ‘L’urée a été épandue suivent la demande.
Nonobstant toutes ces précisions, les colts de productions sont trop élevés
I.
(325 F le Kg d e semence) et de sérieux efforts sont indispensables pour amC-
liorer cette situation,sktout au niveau du gardiennage qui represente 35 %
- -
des dépenses total es et 42% des &Penses de main d’oeuvre.

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ET PERSPECTIVES :
.-1--c
I-
Abstraction faite de'l'élément climatologique;~dcux
options
ont continub ‘d’influencer très sensiblement le cheminement, de no;
-activités en 1980,
11 - Le renforcement et la rédynamisation~des liaisons Recherche-
- .
DéVeloppement, Cette situation i4 ‘éti amplerfiènt'mise 3 profit
-_
par les nouvellos cellules de recherches thns Icl formulation
.,-’
.
et la mise en place de leur programme *d+travail. ïoutefois,
.
des progrès importants restent a ‘Etre réalisés dans ce do-
1
maine et tout spécialement dans celui’de la tMktJon des
mentalii35s.
..,
2/ - La reactualisation de nos programmes ‘etle? ,re&ploiement de
nos activités hors stations de recherche6 -‘En pratique, cela
.-
I
lslest; traduit ou se tradr!i.ra par la cr&tion*de~deux pools
.w _ I
de chercheurs 'd'horizons différents, a'rticulés àutour du
noyau de "Génktique et AmélioFation \\larïétole" pour'l'aspect
-
.,
.-
‘etudes de base et autour du noyau Sociologie ‘et Economie
pour ‘1 ‘aspect transfert.
'A. 'AMELIORATION VARIETALE
-*
.-
Riz pluvial et riz dit de mangrove continuènt'd%tke au centre
_
des préoccupations de ce programme,
-
.
. .
T/AL*Obtention de vari t6,,s stables, productifs ‘et acceptables 2t
la consomm'ation constit&'llobjectif p?incip& La rE&i-
sation de cet objectif est rendu difficile par ,les ïntérac-
-
-.
tiens négatives actuelles entre gétiotypes .Et'environnemei+k,
La troisième généra tionldlhybridation;'en'fin'de
sélection
- .
.
- .
devrait permettre, par le biais de varléf;és résisteMes a
la secheresse et à la pyriculariose, ,le niki'ntien de '1 'aire
. -
- "
. ,"-'
actuel.le de cette forme de rizicultwre’sur plateau. La mise
'..
en place de la cellule de phytopathologie ‘etll~utilisation
"
des pépinières internationiles (IRRI, IITA, ADRAO) sont des
._
arguments positifs CU
J pplémen-taires pour la réalisation rapide
des objectifs de ce programme,
’ -‘Lfidentification de parents potentiek pour’un programme
u
..M.
I
ïntkessant la zone de llmangrovel* se poursuivra dans le!m&ne
II
I
I
cadre (collection locale, IRSATON) en collaboration avec le
.
service agropé &logiqtie,

- 78 -
-
. -
-
-
2/ - Rizicilture pluviale de nappe et 1; rizictiltureld*immekion
” .
profon,de coristitkent le second demaine de préoccu@tion < de ‘ce
programme. Pa;r le p,remier Volet,les acqks sdnt.k!ffis~mtiènt
. .
consïkta‘nts pour fai r,e ‘1 *objet ’ d’une diffusion progressive. I l
: ‘<
‘slac$.t en cktre de D,J 12-519-54 et DJ 12-539-l qui sé~iteraién$.
, .
< L
de la pa’rt des prc j;ets instklés en Basse ‘et Moyénne, Casetiance,
a
-
.-
tine plus grande ‘atfsntion. Le travail prospèctif èntrepris pour
llfidtintifitiakion de matiriels achptés dirèctemènt ou’iridirècte-
- _
- .C.
ment à la rizicul tl r;e ’ d’immersion profonde se poursuivra ’ en
1981 avec une orier bation hors statiiori très marquge.
.
.
31 - Dans les zones ‘d’irrmersion peu profonde, on Continuera ?i ‘tirer
profit de’l’énorme p’rgtentiel génétique ïntertiational par <le.
b i a i s 1 d’in criblace sysgma tiq;e du germpkm
-,_.
IRRI, IITA,
ADRAG, CIWTZ..
‘B. CHIMIE ET FERTILISATICN DES RIZI,RES ;
~-
‘L1approche a t r o i s niveaix i(étides s& mo&ls expéritièrktion’en
-
sa tion, expérimentation hors stat$on) continuera, bien entendu; d%tke ‘utilisée
.’
-
po& répondre efficacemènt 3 ‘l’c3 jectif principal de ce programme 1 llfad$-
-
lioration des sols sulfat& acic’es.
. .
Tciitefois, au moment ob ‘lsi:%e des barrages écluses prend’un &pèct
.-
M
.e
. . .
concret avec les ouvrages de Guid@ et Bignona en cotistrktion, il appofàit
plis q;e soùh&t&le de reprendrs la gestion dù casier ‘de Méd& iprùs ‘dix
w
_.
. .”
années ‘d’ïnterr+tion. En plus d>fillintirêt certain qui se mariifèstera ‘sur c
le plan pécbgériétique, il sera i2l:éressant de tester sur ce Site’&si.,&e’sur
-
-
.
ceux’d’Etome ‘et’d’Edioungou (choisis comme péritiè tres pilotes &ns Ile cadre
-1 .
de’1 laménagemènt. du Kamobek Bo Lon) la gimme 1; plis large des variàntes
1 d’aménagement proposées par les l>ke~~x’dVét~de.
Parallèlem@nt &x ‘étk!es Je base, les opé&tions de recherches Ccktti-
nueront’ d%tre axées sur ‘lt’utili::;il tion rationnelle ‘et économique ’ des ’ engrais
.
-
&O~&S ‘ e t
sur’ll’étude durr8le dl?c;l -
sources locales ‘dVamendunènts organiques
-.
‘et minéraux pour le maïntien de 1-q! fertilité des sols.
Sùr le plan p&tiq;e, les recommandations formkées pok ki*fèrti$i-

. . _-
.
_

sation 10ClN40P-50K (kizières sableuses &ides)et 60N-40P-50K (rizieres argil@k
- -
w
-
‘ses acides] gardent tir&s, leurs valelrs, En attencknt leur ciffintiènt pour ,le
.
potassium ‘et la silice. Outre’1 *op timun réalis te,
- -
il rèste a &finir pour la
matibre organique un& technique k* restitution à la portée de là’teChniCi%
.
-
des paysar?s.
I
-. -. -.-

'C; 'PROTECTION'DES'VEGETAUX ;
-
~,En,.~&$tologie, la principale, pressionde,recherche ecintinuera
Y-CIU."I----I
.
. :
.
. ,
'd%tre pc&tke sur la connaissance 'et'lrétwde.de la‘biologie des
.
-
.v
ravageurs et des entomophages du riz 'et des‘àuéres espaces culki.-
.
kes, lL*inet.allation des cellules'd'élevage ‘et'l"utiliSation de
pibges ,sexuels phéromone de.Chi- zacconius~de&ènt permettre en
_1
. .
1981 le &marrage du premier maillon du réseau'dlaVèPSUçsfnnent
-.
agricole.
?,l?h'ytopafhologie
Y
_
--~~--..s~-w#w..----
la mise en route de ce pragramme est ‘tiffectuée
-
-“-
depuis octobre 1980,avec un ïntirêt'cèntré presque:cxclusivemènt
.I
I
r
sur la pyriculariose, 1981 sera une anné’ de prospèotivè tout
. .
-
azimut en 'attenchnt la construction du laboratoire.
% .M~lherbol&j.e ,
-~m..-rm.-.“-.r ney
cette composante conmàfltrà très ‘skcemènt un
._
_
. .
<_
-
d5but'dfactivité au cours de la campagne 1931/82~aveC'une premibre
,.
. ..,
+
option inventaire et biologie de la flore .adi&itice, ,Elle devra
- .
.
.-
t r a v a i l l e r e n é t r o i t e coilaboration avecl.llagronome,dell'equipe
syst$me de production ‘et transfert.
'D,'SYST~I4ES'DE.FRODL1CTIO~ ET TRANSFfRT :
*‘L’expBrience de la convention de recherches'd*accompagnemen,t
en
.
Moyenne Casamance, a été amplemènt‘utilisée pour la’mise en place
-
.a
.
.-
de la pàrtie économie de cette ,cellule qui,‘à I termeisera le noyau
*
-
-.
..
b
$namique de'l'équipe
lfsyktème ‘et transfèrtll.~fivec *I'&uui imr&-
-
-
.
. ' *
nent'd'un sociologue, une étude cEtaillée des systemes’de pro&-
1”
. .
tien
agricole

sera mendie en Basse Casamance‘au Co~r~*des 2 a
-

. .
3 prochaines années. Pour ‘l’heure., une analyse agko-socio-économique
des tentetives de transfert en milieu réel est'en cours. cette
-. -
-
- .v
.
évaluation devrait permettre un meilleur ‘a jùsttiènt dan$ notre
,
- I
méthodologie’ d’approche du milieu ‘et la formulation’ d’un
-
*
. .
programme
servira de référence 2 ‘1 ‘agronome généralïs te; en collaboration
<c
avec les autres scientifiques pour
l/ la mise’au pdïnt de
e
techniques simples susceptibles de- de modifier p&+itivement la
- -
'. 0
producti.~i.tE dks les structuresld~expleifation , 2/r3.Cadàptation <
-
a. ”
'et la mise au point' d’une gamme de m’atkiels ~de’cùlture en rappo:rt
. -
I_ -.
~ . L
,
avec le technicité des paysans
3/ ‘1 ‘évaltiation des paque U dfit-,,jo-
- *
<-
.
vations de la station expérimentale au champ paysan.

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-
.-
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‘aaxrui=--.L-.~L.~
..--.,
..-
- 80 -
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3 - DIANGAR (L., Mme); KHOUMA (M.)
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Etude
'
de la tclérance au ,sel ‘de quél-
-
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ques variétés de riz, Octobre 1980
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j
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1; - TOURE (M); KHOUMA (Ml . Ii ncl'd ence de trois' typestdféau'sur.les para-
"
Y
mètres
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1
1
Skio; DIANGAR :
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(U.S.A) /
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g4néral~?,,S)- Louis&; 'S&te Uni 6 - Mai 1981
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D.C - A;::il 1981 [U:S;A).
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Octobre 381; - IRRI NO&&~ 83, - Fékier 1982
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Moctar TOURE - Juin - Juillet ,198O .*. 18O Rice Technical Wotikin Group
?
(U.C - Dgks - USAj -
'et CIFWT (Mexiqie) -
Septembre il980 ‘: Conseil Achini'skation ADRAO.
3 . Marna&; KHOUMA - JanLie+ - Fb&ier 1981 - ll” Symposik &r lies sols
.
sulfatés acides : Tihïl&j - Malaysie.
* . Yamar MBODJ - Mars 1981 - Séminaire sur la pyriculariose du riz
Montpelliw - Frime.
'C. PERSONNEL'D'ENCADREMENT:
1 - S-R~34-~4~!~RF?UX ;
-----..--w---------
1 u Direction :
-‘M. TOURE ; Directeh du C.R ,F{.

..Adninistration. et,Finances :
---1----__---_--------
- L. SANE
i Cotiptabilit6 : Chef di b&eaü A 'et)F.
-'M. TOUPANE *: Coniiixkilité
' - Y. SANE
: Adninïstration et Finances
,.Appui :
M-m-
' -'K, CI%E: ': Documentation et Communication
Ii - AMELIORATION VARIETALE
? ? ? ? ? ?
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1?
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' -'A. FAYE
: Ch erch eur
-'G. DEMAY
: Chercheur, Chef de programme
. -'L. DIANGAR* : Chercheur en formation
III - AGROPEDOLOGIE ;
-------------
-------------
-'M. KHOUM,A : Chercheur, Chef de programme
-'A. NIANE%*; Chercheur
' - M. DIACK-#*:
Assistant de recherche
IV - PROTECTION DES VEGETAUX ;
y----------------------
------------------------
,Entomologie ::
c-------w-
-‘J. ETIENNE \\ Chercheur : Chef de programme
-.S. DJIBAa’* i Assistint de recherche
. Phytopatholoqie :
-m.---------.L mm
-‘Y. MBODJ i Cherche;r
: Chef de programme
-,S. DIAW \\ Assistant de recherche
-,S. GAYE i Assistant
v - SYSTEMES DE PRODUCTION ET TRANSFERT :
____---_--_-----I_-_---------------
___----_--__----I_-_---------------
..Economie,'et.So~ic~logie Rurale :
-----------------_----------
- Samba SALL i Ch erchekr
. .Phytotechnie.et,Appk i
------_----.----------
- Saliou Diangar** : Chercheur
- Arthur DASYLVA** .: Assistant de recherche ‘: Volet semence
- Denis PANTHER i Assistant de recherche : Volet ekp. mùltilocale
+
5 Staff
démissionnaire
w+ J ‘Staff en formation
N B
: Le recrutement'd'un sélec~~onn~llr_'~~~,~ ~,,;,l~-~.- -L,_II-
. . '--.