REPUBLIQIJE DU SENEGAL MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT ...
REPUBLIQIJE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
SUPERIEUR
ET DE L’ELEVAGE
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
INSTITUT SENEGALAIS DE KECHERCHES
(M.E.S.R.S.)
AGRICOLES (I.S.R.A.)
ECOLcE N.ATIONALE DES CADRES RURAUX
CENTnE
NATIONAL DE RECHERCHES
@.N.C.R)
AGRONOMIQUES (C.N.RA.)
DE BAMBEY
DE BAMBEY
POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME
D’INGENIEUR DES TRAVAUX AGRICOLES
I.
Présenté et s0ute11u
Par :
MOUBAMBA MIHINDOU HILAIRE
3s锑c Promotion
Maîtt-e de Stage
‘ruteur de stage
Mr. Michel DIATTA
Dr. Abdou NDIAYE
Ingénieur Agronome
Chercheur au C.N.R.A.
Professeur à 1’E.N.C.R.
Responsable Volet “GCnCtique ct
Bzll11bcy
Amjlioration variétalc du Maïs”
Novembre 2000

Je dédie ce mémoire h :
Mon père feu Mihindou Sougou Fidèle, disparu en 1083. ton éducation de base a fait de
moi. l’essentiel dans ma vie. Tes sages conseils mi: resteront à jamais gravés dans ma
mémoire. Papa tu as seme, mais tu n’as pas récolté. Quelle souffrance ! Que Dieu garde ton
âme en paix. ;
A ma mère Madjinou Matsiendy Marie
Ma douleur a été toujours la tienne à chaque pas de ma Vic. Tes larmes coulent encore aussi
loin que tu te trouves de moi. Maintenant les fruits de notre soutTrance sont Iii Peux-tu
encore les récolter sous le poids de l’âge ?
Afktion maternelle ;
A mes tantes disparues, feues Moussavou Matsiendy hlonique, Moutsinga Matsiendy
Joséphine ;
personne ne peut modifier le plan de Dieu. Je regrette que vous ne puissiez assister à
I’ceuvre de votre enfant ;
A I~I:I tante Ndombi L,abi;
tu as été patiente durant mon skjour au Sénégal. Mais cette .ibsence n‘affecte en rien
l’amour maternel ;
Que Dieu te garde en vie
A nies frères disparus , feus Nziengui Mihindou Alexandr-e, h4atsiendy F r a n ç o i s ,
Matsiendy Mihindou Florentin, votre esprit de bietlveillanc~ et titr rassenlbleur au sein de la
famille a contribué grandement ii ma réussite ,
A 111~s soeurs clisp;~rnes , feues Ibinga M a r - i e C*laire. Mbina AI~gcliqtre. 13ign~~umba
Généviève ;
Regrets éternels.
I

?? ,4 mon épouse ; Madame Moubamba née Moussounda Christiane,
pour ton soutien moral ;
?
,4 mes enfants, Michèle Lyne, Berland, Gilles Crépin, Jude Evrard
‘Votre affectation à mes côtés m’a beaucoup réconforté ;
?
,4 talus mes frères et soeurs de I’Eglise Evangelique de Bambey,
vos prières ont été exhaussées par Dieu le Tout Puissant ;
?
A talus mes collègues de la 348”‘C, 35”” et 36”” promotion de I’ENCR,
pour vos encouragements ;
?
A mes colli:gues de stage, Romuald Manfoumbi. Moïse Maganga, Mme Mihindou Francine
?
Nos souffrances et peines partagées ensemble nous resteront en souvenir inoubliable.
11
p---I--

Je remercie Dieu notre créatr:ur. C’est lui qui tient ma vie et pourvoit à mes besoins.
Gloire te soit rendue
Je voutdrais remercier aussi :
I’Etat Gabonnais et à travers lui, Madame Julienne M.BAZOGHO ZUE, Directeur de la
?
Formation de l’Enseignement et du Personnel au r\\linistère de l’Agriculture de I’Elevage et
du Développement Rural.
L’intért3 que vous accordez à la formation n’est plus à démontrer. Votre sens de vouloir
assumer vos responsabilités dans l’impartialité et la justice sociale prouve bien que vous aimez
notre pays.
Que Diieu vous bénisse
I’Etat Sénégalais pour l’esprit de fraternité et d’amitié sincère et indéfectible qui existe entre
?
nos deux peuples ;
I,e Directeur de I’Ecole Nationale des Cadres
?
Rura~~x de Bambey (ENCR), h4r Sidy Haïr-ou
CAMARA pour son esprit de père de fàmille et son soutien moral ;
I,e Secrétaire générai, h4r. Mbaye NI)IAYE,
?
POLIE ses conseils de sage ;
Tout le corps professoral pour nous avoir assurer cette formation avec dévouement ,
?
Mr. Michel DIATTA, maître de stage pour votre encadrement
?
Le Directeur du Centre National de !a Recherche Agronomique de Bambey (CNRA), Dr..
?
Mamadou KHOUMA pour m’avoir accepter en stage dans sa structure ;
III
.
1-w-
w

?
Dr. Abdou NDIAYE, tuteur de stage ; votre disponibilité, votre sens de responsabilitk et
votre rigueur dans le travail font de vous une personnalité digne de vos mérites.
J’ai beaucoup appris auprès de vous , profonde gratitude, que Dieu vous protège dans votre
carrière.
‘fous le personnel du CNRA, pour votre collaboration a mon égard.
Madame Rosalie DIOUF, Documentaliste, pour votre grande disponibilité dans les services
Monsieur Lô Boubou DIOIJF, Reprographe, votre dévouement et votre promptitude dans
les services rendus. font de vous un bon serviteur ;
Monsieur Abdourahane DIOM, Secrétaire de Direction au CNRA, pour les journées de
sacrifices passées ensemble
IV
p
-
1
-
-
-
u

AG ETIP
Agence d’exécution des Travaux d’intétêt Public
A S E P
Aspect épi
ASPL
Aspect plant
C A S S
Cassure tige
C
Carbone
CEC
Capacité d’échange cationique
CNRA
Centre National de la Recherche Agi-onomique
CIMM‘YT
C’entro International de Mejammiento de Maiz Y Trigo
COEP
Couverture épi
C:C>RAF
C:onférence des Responsables de Recherche Agricole en Afrique
de l’Ouest et du Centre
IiAlDI SA
Direction de l’Agriculture/Divisi~~~~ des Services Agricoles
ET]’
Evapotranspiration potentiel
FA<:)
Organisation des Nations Unis pour 1’ Alimentation et
l’Agriculture
Période entre floraison m2le et fèmelle
Front Intertropical
Floraison femelle SO %
Floraison mâle SO o/
Hauteur épi
Hauteur nloyen plant
Huinidité a la récolte
International Institut of Tropical Agriculture (Institut
International d’Agriculture Tropicale)
1 S(‘E
Indice de sévérité aux conditions envil~onrlenlentales
ISRA
Institut Sénégalais de Recherche Agricole
NB PL
Nombre de plants à la levée
NB PR
Nombre de plants récoltés
NEPR
Nombre d’épis récoltés
V

P f
Point de flétrissement
PROL
Prolificité
RJIT 1.5
Rendement grain à 15 % d’humidité
R U
Rkserve Utile
SAFGRAD
Semi-Arid Food and Grain Research for Agricultural
Development (Réseau de Recherche pour le Développement des
Cultures Vivrières en Zone semi-aride)
STRI
Striure
TR,4IT
Traitement
V E R S
Verse
WECAMAN
West and Central Africa Maize Collaborative Rcsearch Network
VI
-II--

Figure 1 :
Croissance et développement du maïs
Figure
2
:
Cycle de développement du maïs
F i g u r e 3
Floraison, épiaison et remplissage du maïs
Figure 4
Pluviornétrie de Bambey et Nioro
Figure
5
:
Evolution de la pluviornétrie au Sénégal entre 1950 et 1995
Figure
tj
:
Plan de l’essai
Figure ‘7
Striure de notation
VII
-.--

‘Tableau no la
:
Répartition régionale de la superficie, production et rendements
mondiaux de mais, 1986- 1988
Tab~leau no lb
:
Génotypes sous régime d’irrigation complète et les dix
meilleures variétés sélectionnées
TalAeau n” 2
Génotype sous régime d’irrigation incomplkte (stress)
créé à la tloraison et les 10 meilleures variétés sélectionnées
Tableau no 3
Les dix meilleures variétés sélectionnées en fonction du
rendement et de l’indice de sévérité (irrigation complète)
Tableau no 4
Les dix meilleures variétés sélectionnées en fonction du
rendement et de l’indice de sévérité (irrigation incomplète)
Caractél-istiques I~hysico-chimicliles du sol de la Station de Nior
Tableau no6
L*iste des variétés importées et les ecutypes locaux
VIII

Suite au constat établi des périodes sèches dans la région et compte tenu de la recherche de
variétés stables et résistantes / tolérantes à la sécheresse, plusieurs +lotypes, (100 lignées) et
3 écotypes locaux : 101 S93 1, 102 KD 17, 103 SD 28 d’origine et de cycles différents sont
évalués, sous deux régimes hydriques. Il s’agit d’identifier les génotypes adaptés et caractériser
les mécanismes d’adaptation à la sécheresse dans les conditions différenciées d’alimentation
hydrique.
L’essai a étk réalisé à Nioro en contre saison en 1999. Il ne comportait que des variétés
précoces avec un cycle variant entre 85-95 jours.
L’analyse des résultats a permis d’identifier les 10 meilleurs gknotypes pour chaque régime en
fonction du rendement moyen et de l’indice de sévérité de la sécheresse Les génotypes ayant
présentés des potentialités recherchés serviront lwur créer les variétes synthétiques et ou des
composites lors des prochaines campagnes.
Mots
-
- clés variétés
-
- stable - adaptation - sécheresse
1X

PAGES
INTRODUCTION
I
PROBLEMATIQUE
2
PREMIERE PARTIE : REVIJE BIBIOGRAPI~IQUE
1 - DEVELOPPEMENT DU MAIS
1.1. Présentation
1.2. Biologie
1.2.1. Croissance et développement
8
1.2.1.1. les organes végétatifs
8
1.2.1.2. Les organes reproducteurs
9
1.2.1.3. Le cycle de dévtiloppement du maïs
I 0
1.2.1.4. La phase végétative
II)
1.2.1 .S. La phase reproductt-ice
II
1.3. Besoins en eau
1 3
1 4. Stades critique
1 4
II - ADAPTATION DU hlAlS A LA SKI-IERESSt~
2.1. Types de sécheresse
2.2. Périodes de sécheresse
2.3. Mécanismes de tol&-ance à la sécheresse
2.3.1. L’esquive de la sécheresse
2.3.2. L’évitement de la sécheresse
2.3.3. La tolérance de la sécheresse
III .- MIILIEU PI-1YSIQ~JE POIJR LA l’ROl>IJCTl()N Dl: MAIS
DANS BAMBEY ET NIORO
I 3
3.1. Caractéristiques pédologiques
18
3.2. Données climatiques
1 9
3.2.1, Centre Nord (Bambey)
1 9
X

3.2.2. Centre Sud (Nioro)
20
3.3. Analyse fréquentielie de la pluviométrie (Bassin arachidier)
22
DE.UXIEME PARTIE : EXPERIMENTATION
24
1 - MATERIELS ET METHODES
25
1.1. Rappel introductif
25
1.2. Objectif
26
1.3. Matériel végétal
26
1.4. Localisation et caractéristiques du site
26
1.4.1. Localisation
26
1.4.2. Caractéristiques des sites
27
1 .S. Dispositif expérimental
27
1.6. Conduite de la culture
27
1.7. Observations
28
1.8. Analyse statistique
3 0
11 - RESULTATS ET DISCUSSION
30
2.1. Analyse des résultttts
30
2.1.1. Sous irrigation complète
30
2.1.2. Sous régime stress
31
2 1.3. Sélection seloI: le rendement et l’indice de sévéritc
3 I
2.2. Discussion
d 2
Ill .- CONCLUSION ET I’ERSPECTIVES
REFERENCES BIBLlOGRAPHlQI_JES
ANNEXES
XI

INTRODUCTION
Au Sénégal, le maïs constitue une importante culture vivrière particulièrement pendant la
période de soudure où il est consommé frais 3 à 4 semaines avant la récolte du mil précoce
appelé “ souna “. L’utilisation diversifiée du mais est orientée vers l’alimentation humaine et
animale.
Le maïs est cultivé dans 4 régions du pays (Sénégal Oriental, Sine Saloum, Casamance et la
Vallée du fleuve Sénégal) et sa production s’est accrue de 100.000 à 133.000 tonnes pendant
la période allant de 1986 à 1990, au cours de laquelle la superkie du maïs a augmente de
95.000 à 105.000 ha. Son optimum écologique de production est comprise entre 800 et
1 SOOmm. Dans les zones à sols lourds qui bénéficient d’une pluviométrie supérieure à 700 mm,
la culture du maïs est en train de remplacer la culture mil / sorgho, alors que sa production
s’est intensifiée à l’extrême sud du bassin arachidier et à l’Ouest du Sénégal grâce au potentiel
de rendement plus élevé sur le mil et le sorgho.
Nkanmoins pour arriver a satisfaire les besoins nationaux qui s’élèvent à 80% d’ilutosufisanie
alimentaire à l’an 2000, la production passera nécessairement par l’augmentation des
superfi.cies du double au triple ; puis par la croissance moyenne de rendement de 50% (Ndiaye.
( 1992)1.
Depuis la fin des années 60, le Sénégal, à l’instar des autres pays d’Afrique tropicale subit une
baisse persistante et une forte variabilité spatio-teinporelle de la pluviométrie. Ainsi a11 C~.XIIX
du cycle cultural du maïs, les déficits hydriques affectent le potentiel de développement et pal
col~séquent entraîne une baisse de rendement. (Diouf, 2000)
Des essais d’adaptation sont menés dans le cadre du pr(.)jet de recherche collaborative
“développement et diffusion des variétés tolérantes à la sécheresse en Afrique occidentale et
centrale” ; appuyée par I’IITA, le CIMMYT et le SAFGRAD

Les variétés sélectionnées seront vulgarisées auprès des paysans. Cette diffusion suit le
processus de transfert de technologies qui consiste à faire :
Les essais exploratoires, dirigés et exécutés par un technicien. Ce type d’essai a pour but d’évaluer
les performances des nouvelles techniques culturales ou de nouvelles variétés par rapport à celles
disponibles ou vulgarisées au niveau paysan ;
Les essais d’adaptation où les travaux sont dirigés par le technicien et exécutés par l’exploitant ,
Les essais de vérification où les travaux sont dirigés et exécutés par l’exploitant lui-même. Ce type
d’essai permet d’évaluer l’essentiel des aspects socio-économiques.
De cette vision globale est né le projet “mécanisme physiologique et productivité du mais
cultivé en Afrique tropicale en conditions d’alimentation hydrique et nutrition azotée
limitantes”.
Le présent thème traite du développement et de la diffusion des variétés tolérantes à la sécheresse au
centre sud du pays, au niveau dt: la Station de Recherche Agronomique de Nioro et au Centre
d’E;tudes Régionale pour I’Amélioration de I’Adaptation à la Sécheresse (CERAAS) situti à Thiès.
Le document comprend deux parties :
?
La première traite des généralités du maïs ;
0
L)a deuxième présente la partie expCrimentale, les résultats et discussion.
2

PROBLEMATIQUE
Le: maïs (&a UIL~IS) est une graminée qui présente un choix stratégique dans l’alimentation
humaine parce qu’il est consommé peu avant la récolte du mil précoce appelé souna. Son
utilisation est diversifiée (alimentation industrielle, énergétiques et fourrage).
Ce fail: a suscité pour l’Afrique une augmentation de prise de conscience quant au potentiel du
maïs et des tentatives pour accroître sa production (Fajémisin, 1992). L’Afrique a donc
procédé à la décentralisation des initiatives de recherche liées aux contraintes de production
du mais notarnment en ce qui concerne :
L’insuffisance et l’irrégularité pluviométrique (la sécheresse), les insectes ravageurs comme les
foreurs de tiges, le Striga, les maladies, la faible fertilité des sols notamment la faible teneur en
az’ote, la dégradation des sols. Face à ces contraintes, les pays de l’Afrique cle l’Ouest et du
Centre se sont organisés en réseau de recherche sur cette culture tels, le SAFGflAL), le
WECAMAN et la CORAF.
Le. Sénégal, membre actif du Réseau WECAMAN, travaille en conformité avec: les nouvelles
or:ientations de la politique agricole qui vise à atteindre 80% d’autosuffisance alimentaire pour
l’an 21300. Suivant cette perspective l’Institut Sénégalais de Recherche Agicole jlSR.4) se
prlioccupe de l’introduction, d’évaluation et de création du matériel végétal à haut potentiel de
rendelnent adapté aux contraintes biotiques et abiotiques et aux besoins du marchi: Cette
orientation
implique
une démarche
pluridisciplinaire associant
l a bio-clilliatolc)gie,
I’a3rol:7llysiologie
et la génétique pour non seulement optimiser le schéma de sélection mais
aussi pour une meilleure adéquation variétés/environnement (Diouf, 2000).
L’objectif de ces activités est d’identifier les variétés précoces, intermédiaires eUou tardives
(90 à lOSj), pouvant &re diffusées auprès des paysans en fonction des diRërentes zones
agroécologiques
Ces variétés sont de couleur blanche ou jaune et dont leur rendement
pourrait atteindre 3 à 4 tonnes/ha dans les conditions modestes d’utilisation d’intrants. Jugées
performantes, elles permettront à l’agriculteur d’ajuster ses plans de culture en fonction des
akas climatiques et de la pression parasitaire (Ndiaye, 1992).
3

Les conditions climatiques et édaphiques évoluant, les nouvelles variétés doivent être créées au
fkr et à mesure, testées et vulgarisées selon la méthode participative auprès des paysans. Les
varié& retenues doivent avoir un rendement acceptable et stable. Cependant, face à ces
changements des conditions écologiques(climat et fertilité du sol), l’amélioration de la
production agricole du maïs dans les zones sèches passe par la mise au point des variétés
tolérantes à la sécheresse.
La contrainte hydrique constitue le premier facteur limitant à la production du maïs au Sénégal.
La seconde contrainte provient d’une dégradation des sols résultant des modii-ïcations
progressives des systèmes de cultures traditionnelles. La première contrainte s’explique par
l’irrégularité observée des pluies et aussi les poches de sécheresse se manifestant en début et en
fin des cycles culturaux. C’est ainsi que le programme de recherche sur le développement et la
dif’fusion des variétés de maïs adaptées à la sécheresse devrait permettre de cerner :
?
L ‘évaluation du comportement agronomique des génotypes du maïs dans des conditions
d’alimentation hydrique limitantes (sécheresse en phase végétative et centrée autour de la
floraison), et la nutrition azotée.
?
L,a compréhension des réponses agrophysiolwjques dans les conditioi:s d’alimentation
hydrique et de nutrition azotée variées ;
?? L.‘intégration des résultats fournis par les dif-férents processus culturaux. Audiés et la
définition de critères de sélection appropriés.

PREMIERE PAR.TIE :
REVUE BILIOGRAPHIQU:E
5
--II-
--t<

I--DEVELOPPEMENTDUMAïS
1.1. Présentation
Le maïs (Zen mn~~.s) est originaire de l’Amérique centrale. 11 s’est propagé rapidement ii travers
le monde grâce aux navigateurs du XVI et du XVII siècle. Sa présence en Méditerranée, en
Asie et dans le Golf de Guinée est signalée dès le XV1 siècle et en zone soudanienne, au C,EU
de 1’ Afi-ique au XVII siècle. (Rouanet, 1984).
Son introduction en Afrique occidentale relève de deux hypothèses :
Via les portugais au XVI siècle
?
Via les peuls au XVIII siècle, les mandingues l’auraient déjà cultivé (Granès, 1993).
?
Le maïs est une plante allogamme, monoïque de la famille des /‘OLICUW. II corlstitue l’unique
espèce cultivée du genre Zen. La protandrie caractéristique du maïs, favorise la fécondation
croisée.
La sélection variétale est facilitée gràce à l’architecture de la plante. Ceci favcjrise la création
des hybrides à rendement élevé.
Le maïs pousse du 58” de latitude nord, au Canada ct dans I’cx-URSS, a 40° dt: latitude sud,
en Amérique et en Afi-ique (FAO, 1903).
Il pousse dans les zones semi-arides oil la pluviomktrie annuelle ne depasse pas 250 mm et
dans les régions oi~ elle dépasse 100 m.
Certaines populations précoces telles que Gaspé au Canada mCirissent entre 60 et 70 jours alors
que d’autres très tardives, SOLIS les tropiques américaines mûrissent en 10 ou 1 Imois. (Valluis,
1971).

Jusqu’en 1988, la production mondiale de maïs a été de près de 450,39 millions (tableau rIo1 a)
de tonnes. Le maïs est au troisième rang des graminées cultivées dans le monde, derrière le blé
(450.000.000 de tonnes), le riz (414.000.000 de tonnes) (Gay,1984). Généralement les
rendements moyens du maïs sont de l’ordre de 0,s tonne par hectare dans les zones
défavorables et atteignent 12 à 25 tonnes dans les conditions favorables.
E:n Afrique, le maïs est cultivé sur une superficie de 16,32 millions d’hectares. Ce qui
représente 12,7 % environ de la superficie mondiale qui est de 127,77 millions d’hectares
(tableau no 1 a).
Au Sénégal, la superficie cultivée en maïs est de 70.440 ha en 1999 pour une production totale
de 66. i 32 tonnes (Source DA/DISA).
Le commerce international du mals s’est accru presque autant que le blé ces derniers temps
Cette augmentation est due essentiellement à la demande pour l’alimentation animale qui passe
de 68 ?/o à 86 % de la production en 1980.
Les principaux acheteurs sont :
.
L*es pays d’Europe de l’est (plus de 22 millions de tonnes)
?
L’Asie (2 1 millions de tonnes)
.
L’ Europe de l’ouest ( 19millions de tonnes), (Valluis, 197 1 )
7

Tableau 1 a : Répartition régionale de la superficie, production et rendement
mondiaux de maïs, 1986- 1988”
r- Supcrfkie Productio1~ Rcndmcnt
~II millions cn millions
:tmn)
d’hectarcs
dc tonnes
--
Ali-iquc: Centrale CI Occid
4.1
I>I
20
Afriqoc de l’Est ct du Sud
7.7
3.0
40
Af,riquc: du Nord
0.9
0,s
91
Asic Occidentale
0.9
0.7
S O
Asic du Sud
5.9
2.1
37
Asie du Sud-Est et lc hciliqw
7.l.)
3J
49
Asic de l’Est
15.x
17.3
III
6.8
3,;
49
Région des Andes
1.9
0,s
4’1
Cône du Sud
13 ,o
X.0
G :i
20,s
37.-i
177
9.2
12.0
131
TO~;I~ Mondial
100
100
1 OU
-~-
--~
-_..--.----
SOIJRCE : CIMMYT 1090, 1989 !90, ClMMYT
: Faits et Tendances Mondiaux du Maïs

1.2. 13iologie
1.2.1. Croissance et développement
1.2.1.1 Les organes végétatifs
a/- Les; racines
Le système racinaire est constitué de racines séminales et de racines coronaires fasciculées (fig
1 a). Les racines séminales se mettent en place assez tôt et alimentent le jeune plant au stade de
5 A 6 fisuilles, avant que les lracines coronaires ne prennent le relais Les racines délinitives ou
racines coronaires sont insérées en couronne juste au-dessus d’un rmud, d’on leur nom Les
p:-emières apparaissent dès la levée au niveau du plateau de tallage, les dernlè;.es couronne:; de
racines apparaissent quant à elle au moment de la tloraison. [Les racines coronaires sont
appelées parfois racines d’ancrage.
b/- La tige
La tige est constituée d’un empilement de noeuds et entre-muds. Le nomb~v dc ncmcls peut
varier de 8 à 48 et la longueur de la tige de 60 cm à 0 111. Elle est hr-rn~e de I ‘écorci: et de la
mrxlle LA force de turgescence de la moelle et l’armature de l’écorce assurent la rigiditc de la
tige.
La tige du niais porte le plus souvent 10 à 20 feuilles I,a taille des feuilles du maïs varit
hrn~hent en fonction de la variété et de leur positiorl sur la plante La feuille comprend trois
parties le limbe, la ligule et la gaine.
x

.
Le limbe foliaire est très allongé. Son extrémité est pointue ; sauf pour les premières
feuilles dont le bout est arrondi.
.
La feuille du maïs a une structure classique avec deux épidermes à stornates et, entre eux
le parenchyme foliaire. Toutes les cellules du limbe foliaire contiennent de la chlorophylle
.
L(a zone ligulaire qui rattache le limbe à la gaine est décolorée et épaisse. Elle porte la
ligule fine et membraneuse.
0
L.a gaine est un manchon cylindrique qui enveloppe la tige. Sa base est rattachée à la tige
au niveau d’un noeud et sa partie supérieure au limbe foliaire par la zone ligulaire.
1.2.1.2 Les organes reproducteurs
Les fleurs mâles et femelles sont portées par la niênie plante, mais séparées (monoïcité)
a/- Le:s inflorescences diles
Elles sont regroupées en panicule à l’extrémité supérieure de ia tige. La panicule se caractkise
par le nombre de ramifications et leur longueur. Elle est initiée à l’extrémité de la tige par le
bourseon terminal, après la dernière feuille. Le mér-istème apical perd sa forme arrondie,
s’allonge et se ramifie. Le nombre des brins qui composera la panicule est déterminé dès ce
stade. Sur ces ramifications et sur l’axe principal de la panicule apparaissent ensuite des
ébauches clui se subdivisent en deux pour former des épillets toujours réunis par paire. Chaque
primordium se divise ensuite pour donner des glumes. ~lunicJIcs ct fleur:; (fiy. 3 e:n annexe)
t)/- Les inflorescences femelles
Les inflorescences femelles résultent de l’évolution des bourgeons axillaires qui initient te
pedol\\cule, tes spathes, puis l’épis (fig.3). Chaque plante peut porter potentiellement 4 ou 5
épis ii l’aisselle des feuilles. Cependant un seul épi arrive gkèr-alement 6 terme dai:s les
conditions normales de culture, les autres dégénèrent apl-ès 10 jours (Gay, 1984).

1.2.1.3. Le cycle de développement du ma’l’s
II est fonction du cultivar et des conditions climatiques. Les variétks les plus précoces peuvent
boucler leur cycle en 90 jours. Les plus tardives le font en 1 SO jours. Ce cycle se répartit en
deux phases.
1.2.1.4. La phase végétative.
C’est la période qui sépare le semis à l’initiation de la panicule. Pendant ce temps, on distingue
trois titapes : la germination, la levée et la formation des organes végétatifs.
Pendant cette phase les organes aériens sont indirectement influencés par la température
(Bourdon, 1984), c’est-à-dire qu’elle contrôle directement le développement du système
racinaire et du bourgeon terminal situé à la surfke du SUI. C’est en ce moment que le bowgeon
terminal fabrique des organes végétatif& Elle dure 2 à 8 semaines selon les variétés et les
conditions du milieu.
a,/- LA germination
La germination marque le passage d’une vie ralentie (conservation de l’espèce) à une vie active
(reproduction). El1 e correspond d’une part à I’imbibition du grain, d’autre par-t à la
solubilisation des réserves. L’imbibition est plus ou moins rapide selon la température.
L’optimum se situe aux environs Je 2S”, température utilisée ~~LII- tester la faculté germinative.
mais qui n’est que trk rarement atteinte en conditions 11o1ma1es de semis.
Extérieurement, la ger-niinatiori se traduit par un L’~Jonflcment et LIII rnniollisseineiit du grain Elle
se termine lorsque la radicule perce I’enveloppc du grain. .Sa durée peut varier de deux jours i
plus d’une semaine selon Ics conditions du milieu (fis 2 CI~ aimese).
Elle exige pour son démarrage une température initiale de 12 à 15” selon la valeur germinative
des semences. Cette valeur germinative ou qualité initiale de la semence est acquise avant le
semis. Elle s’élabore sur la plante mère sous I’ef‘fet d’interactions génotype- milieu (Barloy,
1 0

1984 ; Delouche, 1973) et s’altère pour donner une qualité finale sous l’action des dommages
subis au cours du conditionnement et du stockage.
b/- La levée
La levée est le moment où le coléoptile est visible à la surface du sol. L’épuisement des
ré:serves du grain a lieu vers le stade 4 - 5 feuilles. C’est une période très sensible appelée
sevrage (Gay, 1980). Entre la germination et la levée, s’effectue la mise en place du système
. .
ralzinatre
séminal, la formation d’un mésocotyle du plateau de tallage et l’allongement du
coléoptile. La plantule devient autonome, .Au cours de cette période, des conditions du milieu
défavorables peuvent entraîner des troubles physiologiques où des manifestations de carence
sur la plante (Zinc, acide phosphorique, magnésium, asphyxie due à l’excès d’eau).
La fin de la phase végétative se manifeste par l’apparition de 8 - 10 fwilles visibles sur la tige et
l’initiation de la panicule par le bourgeon terminal (fig. 2). Cette période coïncide avec
l’allongement accéléré des entre-nteuds de la tige. La différence de cycle entre variétés dépend
de la durée de la phase végétative, elle même fonction de la précocité du génotype et des
conditions climatiques,
1.2.1.5. La phase reproductrice
1,~s étapes ci-après constituent le déroulement de cette phase : la formation des organes
reproducteurs les Iloraisons mâles et femelles, la fecondation, la formation et le remplissage
des grains et enfin la maturation.
* La fabrication des organes I.epri~tiucteur-s, males (épillets, étamines, 3(Trains de pollen) débute
dès l’initiation de la panicale. Elle se ter-mine par la floraison mâle. La durée de cette
floraison male est var-iable suivant le génotype et les conditions du milieu (Gay 1984). Elle
s’étale sur 8 - 10 jours.
1 1

Les besoins en eau deviennent maximaux à ce stade. Si une sécheresse ou un stress hydrique
prolongé survient durant cette période cela réduirait la fertilité du pollen.
Les premières ébauches d’épillets se forment un mois avant la floraison.
. La floraison femelle correspond à la sortie des soies à l’aisselle des feuilles du milieu de la
tige. Les premières soies qui sortent correspondent aux grains de la base tandis que les
dernières à ceux de l’extrémité de l’épi. A ce niveau, le maïs a une sensibilité accrue pour son
alimentation en eau et les besoins en éléments minéraux comme l’azote. Un stress hydrique,
une: carence en éléments minéraux ou encore des températures très élevées sont susceptibles
d’entraîner une diminution du nombre de grains autrement dit une chute de rendement.
La fécondation ou pollinisation correspond au transport du pollen de la panicule à la soie.
??
Dans les conditions normales elle ne dure guère que quelques secondes. Dans sa chute le
pollen n’a qu’une chance sur vingt de tomber sur une soie. Si le 3[Train de pollen est clkficient
en quelques acides animés, la soie doit obligatoirement les contenir pour que la gmnination
ait lieu. Ce processus est le suivant : le tube germinatif contient à son extrémité le noyau
v&étatif
2
et juste derrière, les noyaux reproducteurs. Ii pénètre au niveau d’un poil à
l’intérieur de la soie où deux zones imprégnées des substances attractives le canalisent
jusqu’à l’ovule. Le tube pollinique y progresse rapidement en digérant les parois des cellules
dont il utilise les composés pour sa propre alimentation, Après son passage, des bouchons
de cailose se forment en colmatant l’ouverture pour emp&cher sa dessiccation
La
progression du tube pollinique se tait en un temps variable en fc>nction de la longueur des
.wies mais dure moins de 24 heures.
1 .‘une des deux divisions cellulaires qui forment la graine est celle de I’cttuf vrai qui a lieu 10
?
à 12 heures après la fécondation Au bout de 9 à 12 joui-s on peut distinguer l’axe
embryonnaire et le scutellum. L’embryon est complet trois semaines après la tëcondation,
bien que sa croissance ne soit pas terminée. Dès lors, il ne peut plus avorter si les élénieiits
nutritifs nécessaires lui sont fournis, il peut donner naissance a une nouvelle plante I-A
première des divisions cellulaires de I’ceuf a lieu 2 - 4 heures après la fkondation. Elles se
poursuivent pendant trois semaines environ. Au bout de ce temps le nornbre de cellules
n’augmentent plus et le grain qui contient encore plus de 90% d’eau à atteint son volume
définitif.
12

. Le remp]jssage se produit pendant 2 - 3 semaines qui suivent la floraison. Les produits issus
de la photosynthèse initialement accumulés dans les racines, la tige et les rafles migrent dans
les grains. A la base du grain, les vaisseaux de la rafle se ramifient en une plaque COlnprirable
au placenta des animaux qui assurent la continuité entre la plante mère et la graine. Les
c,omposées arrivent sous forme soluble dans l’eau. Ils passent de la base du grain A, son
extrémité distale par la périphérie sous le péricarpe. Les molécules de sucre se fixent sur les
amyloplastes oi~ elles se transforment en amidon, Cette accumulation commence à la pointe
du grain et progresse vers la base où se trouvent les tissus les plus humides.
On observe diftërents stades de remplissage :
- Le stade laiteux où la graine atteint sa forme et ses dimensions définitives (fig. 3) ;
- Le stade pâteux O<I son humidité est à 60 %. La teneur en matière sèche de la plante est
voisine de 25 %, la feuille et les spathes sont vertes ;
- Le stade pâteux-dur où le grain commence à durcir. Sa teneur en eau est à 45-50 %.
La teneur en matière sèche de la plante est de 30 % environ. L,es feuilles de la base et les
spathes commencent à se dessécher;.
- Le stade vitreux où le grain est dur. Il ne se raye plus à l’ongle. Son humidité est inférieure
à 40 %. La teneur en matière sèche est supérieure à 25 %. Les feuilles au dessous de l’épi
et les spathes sont sèches.
La maturité est caractérisée par le flétrissement des stigmates. un arr& de la croissance et
??
des besoins en eau fàibles. Le jaunissement des spathes et le dessèchement des feuilles
constituent un bon indice de maturation (Vallius, 197 1 ).
LA maturation du grain est alors complète lorsque cesse cette migration. L’humidité du grain
est alors infkieure à 35O/ et la plante est enti&rement sèche (fis 3) 11 faut lic)ter C~]XJl&~l~t qw
le remplissage du grain peut être incomplet et sot) humidité tr& &levée lorsque la n~aturit& est
le rkultat d’un accident physiologique (verse, échaudage).
1.3. Iksoins en eau
Le ma& est une plante exigeante en eau. Ses besoins varient avec la durée du cycle de culture.
C’est ainsi que 500 mm d’eau bien repartis strffisent pour un maïs de 90 jours, Ils peuvent aller
jusqu’A 900 mm pour un maïs de 120 jours (Coste, 1984).

Si les quantités d’eau apportées par les pluies sont supérieures à celles consommées et
évaporkes paf le maïs, la plante est correctement alimentée en eau.
Si !,a pluviométrie et la réserve du sol ne couvrent pas les besoins de la plante, elle souffre d’un
certain déficit en eau.
Cependant dans une région donnée le bilan hydrique réel peut fluctuer beaucoup d’un sol à
l’autre du fait des variations des précipitations et des réserves utiles. Pour une approche globale
du problème il est commode de calculer le bilan hydrique potentiel qui ne tient compte clue des
besoins de la plante et de la part d’eau fournie par les pluies.
BILAN HYDRIQUEI POTENTIEL = Pluies - Besoins de la plante.
Dans la pratique, la connaissance du bilan hydrique potentiel pendant la période de sensibilité
maximale du maïs facilite la prise de décisions en matière d’irrigation. (Valluis, 197 1:). Les
besoins en eau des différents stades de développement du maïs varient en fcmction de la
pluviométrie et de la variété. Ils sont estimés en pourcentage par rapport à la quantité d’eau
recueillie. Source : (BioclirnatoIogie ISRA-CNRA)
- du semis à le levée : 75 % ;
- de la levée jusqu’au début de la formation des organes t’~pI-odtILteur’s : 92 04,
- de la floraison jusqu’au remplissage des Srains : 84 % ,
- maturité : 88 %.
1.4. Stades critiques
Pendant toute la phase d’initiation vkgétative, les racines, les feuilles subissent les contre coups
des conditions défavorables. 11 peut en résulter une aptitude amoindrie de la plante à assum~‘~
ses fonctions de synthèse :
14

* en début de l’initiation des organes reproducteurs, le stress va af‘fecter la panicule dont le
nombre de ramifications va être réduit ;
0 dès qu’un bourgeon axillaire se transforme pour donner l’épi toute altération de l’appareil
végétatif se traduit d’abord par une réduction du nombre de rangs d’ovules puis par une
diminution de leur longueur qui n’est définitive que quelques jours après la sortie des soies ;
?? une fois la fécondation des ovules effectuée, si la plante souffi-e, elle régie son rendement
en fhisant avorter les ovules les plus fragiles, donc les plus jeunes qui sont situés à la pointe
de l’épi ;
?? pendant la maturation, le phénomène d’échaudage se traduit par la diminution du poids de
1000 grains.
II-ADAPTATIONDUMAïSALASECHERESSE
2.l. Types de sécheresse
II existe deux types de sécheresse
a/- La sécheresse climatique
Elle correspond à une diminution de la pluviosité par rapport A une valeur normale calculée sur
une. période donnée.
ld- La sécheresse ;lgr-ononiique
C’est la manifestation d’un déf-icit hydrique dans le sol, la phte ou l’atmosphère qui provoque
une diminution de la productivité (Marone, 1994).

2.2. Périodes de sécheresse
La sécheresse s’est installée au Sénégal depuis 1970. Elle est caractérisée par un glissement des
isohyètes du nord vers le sud qui rend compte d’une baisse généralisée de la pluviométrie
Cette diminution de la pluviométrie est due au raccourcissement de la durée de l’hivernage et
de l’apparition de plus en plus fréquente au cours de c.elui-ci de périodes sans pluies
significatives (Khalfaoui et Annerose, 1987).
La région conna des périodes de sécheresse caractérisées essentiellement par la variabilité de
leur intensité, de leur durée, de leur date de manifestation durant le cycle de développement
des cultures (Annerose, 1991 ; Dancette et al., 1979).
En milieu paysan, ces périodes se situent :
?
en début du cycle végétatif, après deux à trois pluies ;
?
en fin du cycle végétatif, avant que la plante rentre en maturité
2.3. Mécanismes de tolérance 5 la sécheresse
I..e manque d’eau atkte tout le fonctionnemetit de la plante Face à cette contrainte, la plante
développe des réponses physiologiques qui constituent les mécanismes d’adaptation ;i la
sécheresse.
i,es principaux mécanismes sont l’esquive, l’évitement et la tolérance à la sécheresse
(Anner~ose, 1988 ; Turner , 1986).
23.1. L’esquive de la sécheresse
Les, plantes qui esquivent la sécheresse réalisent leur cycle complet de développement avant
l’installation de déficits hydriques importants. Elles ont un cycle de développement court
(Bidinger et a!,1 997).
16

2.3.2. L’évitement de la sécheresse
II correspond à capacité de la plante de supporter des sécheresses significatives en cours de
cycle par le maintien d’un potentiel hydrique élevé dans ses tissus. Elle doit donc développer
des mécanismes lui permettant d’augmenter son absorption hydricl!le et réduire ses pertes erl
eau. La plante doit donc :
.
avoir un système racinaire performant
?? réduire la surface foliaire
?? régler les stomates
?? procéder à l’abcission des feuilles
Elle met aussi en azuvre les caractères Ii~orphologiques (pilosité, cuticule épaisse, cryptes etc.. )
(Passioura, 1982).
2.3.3. La tolérance à la sécheresse
C’est la capacité de la plante de maintenir l’intégrité fonctionnelle et structurale de ses tissus
low1ue ceux-ci se déshydratent, Les principaux mécanismes de tolérance à la sécheresse sont
le maintien de la turgescence et la tolérance à la déshydratation. LA régulation osmotique, la
r-kduction de la taille des cellules et l’augmentation de l’élasticité des parois cellulaires
permettent de maintenir la turgescence (Ackerson et Hebert, 10X 1 )
I,‘el’ficacité de chacun de ces m&anis~ncs ti’adnptatiotl dépcncl I)l‘inci~)illetllcrlt du type dl:
séclwe~se et des interactions entre les difkents niécariismes.
17

III-MILIEUPHYSIQUEPOURLAPRODUCTIONDU
MAïSDANSBAMBEYETNIORO:
3.11 Caractéristiques pédologiques
a)- du centre Nord (Bambey)
Le sol est de type Dior caractéristique des sols ferrugineux tropicaux faiblement lessivés. Le
pourcentage d’argile varie de 9,3 à 7% suivant les dErents horizons et le pH est compris
entre 6 et 6,s (ISRA/DR, 1995). Le volume d’eau à 10 m de profondeur au point de
flétrissement permanent (pf 4,2) et la capacité au champ (pt3) est respectivement de 14 mètres
cubes et 134,s m3 d’eau de sol soit une réserve maximale (RU max.) de 120,SO mm
b)- Centre-Sud (Nioro : zone d’étude)
Les sols identifiés sont étroitement en relation avec le modèle sol ferrugineux tropicaux
lessivés. La station comprend 20 hectares irrigables par aspersion (Sprinklers et à canons’). Les
propriétés physiques du sol sont : une texture sableuse avec une faible porosité totale, une
grande susceptibilité au compactage et la prise en masse au cours du dessèchement, une faible
capacité de rétention en eau et une profondeur de sol variable.
1,~s caractéristiques I-‘hysico-chimiqllec; de surface (horizon 0 à 20 cm) des sols de la station de
recherche sont les suivantes :
18

Tableau no 5 : Caractéristiques physico-chimiques du sol de la Station de Nioro
pHkc1 A+L Sable C N C : N
7
S : T
Pas RU
%J
‘!A”
“Al
‘Xl
llltkj / 1 ou
PP”’
?4,
!2
-
-
Dior rubéfié
5,5
X,5
91,7
35)
0.4
9,8
2.4
66,7
Dior - Deck
5,4
9,O
91,o
4,o
0,4
9,9
2.1
77,0
_-
Deck
a,3
12,2
87,s
5,O
0,5
10.3
2,3
93.3
-
-
pHE:cl : acidité du sol ; A+L : teneur en argile+limon , C : carbone total , N : azote total ; T
CEC ; Pass : phosphore assimilable ; Ru : rëserve utile (source : AGETIP, 1994).
En ,,&riral, les sols de la station se caractérisent par leur position sur pente et par conséquent
leur exposition à l’érosion hydrique due au ruissellement des eaux pluviales. Ils présentent une
coloration rougeâtre et sont peu ou très peu humif~res La structure est gënk~lemerit massive
Les sols sont très peu riches en azote (N) et en phosphore avec des réactions Iègèrement
acides.
3.2. Données climatiques :
3.2.1 . Centre Nord (f3ambey)
Le climat du centre Nord est caractéristique de la zone sahélienne avec deux saisons L#ien
contrastées.
?? La saison des pluies elle
a une distribution uninwdale et part de juin ri octobre le
rnaxi.rnum se situe entre août ou septenibre suivant les années La pluviomélrie saisonliière
dépend du nwuvenlent septentrional du front intertropical (FIT).
?
La saison seche : elle conmnence en novembre cl se termine au mois de juin.
?
La température : les telnpératures extrêmes sont de l’ordre de 19 à 40” C.

L’analyse fréquentielle de la pluviométrie annuelle sur la période de 1966- 1995 montre c.lue
pour le site de Bambey , on recueille en moyenne 460,2 mmIan (Djendolé, 1997).
3.2.2. Centre-Sud (Nia-o)
Le climat est du type soudano sahélien. Deux saisons s’alternent dans la zone au cours dc
l’année :
?
une saison sèche qui dure en moyenne 7 mois (Novembre à Mai)
?
une saison des pluies de plus courte durée (Juin à Octobre)
a)- Pluviornétrie
Le régime pluviométrique monomodal fait intervenir une saison des pluies (ou hivernal:e)
variant de 3 à 5 mois entre Juin et Octobre. Les maxima de pluviométrie restent localisés ai*
mois d’ Août.
A ce contraste saisonnier s’ajoute l’extrême variabilité des précipitations d’une année à l‘autre.
qui se traduit
aussi bien sur la hauteur totale des précipitations annuelles que sur les
répartitions des pluies au cours de la saison humide. La période de 196 I-1999, la prècipitation
moyenne est de 7 1 1 mm ct 1 ‘ETP moyenne 2268 mm (SENAC;KOSOL-CONSUL’.r,
1992).
20

Evolution de la pluviométrie sur 10 ans (1991 à 2000) à Bambey
700
-
Ê 600.
-
v 500
400.-
300 +
L
3
Q) 200 *
5
IOO-
-
O-
1991
1996
1998
Années
Ci Bambey

Evolution de la pluviométrie sur 10 ans (1991 à 2000) à Nioro
1000
9 0 0
8 0 0
EE 700.
600..
500 '
400-
3 0 0
200--
r
100 -
_-
0
1991
1994
1996
1998
Années

b)- La température
La ,température moyenne annuelle est de 25 à 30°C. Elle manifeste des écarts plus prononcés
pendant la saison sèche (20°C environ) que pendant la saison des pluies (Sène, 1995).
c)- La végétation
Le paysage d’origine, plateaux et plaines est uniformément constitué par la forêt sèche
soudanienne (Pelessier, 1996). Il est caractérisé par une homogénéité dans la présence et la
répartition d’un certain nombre d’arbres qu’on retrouve partout. De la végétation naturelle
originelle, il ne subsiste qu’une strate arborée clairsemée dont l’espèce dominante est Cw~ylc~
pi~~~atu (dimbe). On trouve associé à cette espèce , mais dans des proportions moindres,
Acacia S+U~ (Surur), O&JW&I~~.S .ulr~l~/~nrrn~~ii ( b è r ) lc Ntnlhitlio mft’swm, hcn~~pb~s
c<7/l?akJlr/ensi.c
sont plantés en haies vives et en brise-vent. On trouve aussi I’iliosfignm
wtimluf~~m (nguiguis) et Azadirmhfa i~diur.
La strate arborée est dominée par Arrtlrcyqytr pryw~//.s (khat) très abondant dans les zones en
jachère.
3.3. Analyse fkéquentielle de 1a pf uviométrie (Bassin Arachidier)
Les quantités de pluie et leur répartition peuvent varier d’une ann&e à l’autre de 15 à 30 ?A
(C%arreau et Nicou, 197 1 , Sivakumar, 190 1). Cette zone était encadrée par les isohyètes 400
et 800 mm jusqu’en 1968. Mais entre 196X et I990, ces valeurs sont passées respectivement ii
300 et 600 mm soit une descente en moyenne du Nord au Sud de 100 mm an-’ Cette évolution
a conduit à une sécheresse caractérisée par une pluviométrie faible, un raccourcissement de
l’hivernage et à l’augmentation des risques d’apparition des poches de sécheresse surtout en
début et fin de cycle qui peuvent a&cter considérablement la croissance et le développement
des cultures (Cocheme et Franquin, 1968, Dancette, 1979). Avec une moyenne de 28 à 3O”C,
la température manifeste des écarts journaliers plus marqués pendant la saison Gche (environ
20°C en saison des pluies.
22

Pour Nioro (Sud Bassin arachidier, zone nord soudano-sahélienlle), l’hivernage est plus
précoce (3’“le décade de juin) et lorsqu’il prend fin en octobre le cu~mul des pluies est la
moyenne de 600 à 700 mm répartis sur près de 110 jours (Diagne et al., 1996).
Dans la zone de Bambey (Nord Bassin arachidier, zone sub-sahélienne), l’hivernage débute mi-
juillet (2’“‘” décade) pour s’achever en octobre et totalise 400 à 500 mm sur une durée de 90
jours.
Dans les deux zones, les caractéristiques sont les mêmes :
- les premières pluies sont incertaines et entraînent les paysans à faire des ressemis ;
- le mois d’août est toujours pluvieux ;
- on constate un arrêt brusque des précipitations au cours de la première quinzaine d’octobre ;
.^ les variations inter et intra annuelles sont très importantes et influencent largement les
résultats d’une campagne agricole. A cette forte variabilité temporelle s’ajoute également. une
très f%rte variabilité locale des précipitations dues à leurs caractères orageux. il convient de
rappeler que le situation ci-dessus décrite a beaucoup évoluée depuis les années 1960.
Depuis la période 1960-I 9S0 la situation s’est dégradée avec un glissement des isohyètes de
plus de 130 km vers le Sud (FACYAQUASTAT,
1999) (fig. 5).
23

DEUXIEME PARTIE :
EXPERIMENTATION
24
-.-.-.~
&

1 - MATERIELS ET METHODES
1.1. Rappel introductif
Au Sénégal, comme dans un grand nombre de pays en développement, le maïs constitue une
culture traditionnelle et une base importante de l’alimentation. L’adaptation de la plante aux
conditions du milieu physique (sécheresse, fortes variations thermiques, vents desséchants,
etc.), le faible niveau de fertilité minérale des sols (teneur faible en azote) et la demande
croissante sur le marché légitiment et comlnandent la recherche de techniques permettant une
prodmtion a.ccrue du maïs. S’y ajoutent les problèmes de disponibilité de variétés adaptées aux
conditions pédoclimatiques, les problèmes de protection phytosanitaires (Striga) et la mise au
point de techniques culturales appt-opI-iées et compatibles avec les moyens des paysans. Dans
ce cadre, l’identification et la diffusion de variétés souples, performantes et adaptées s’avèrent
ainsi nécessaires pour permettre à l’agriculteur d’ajuster ses plans de culture en fonction des
aléas climatiques, de la pression parasitaire et des besoins dil marché.
L’amélioration des plantes et la création variétale font appas-aître l’interaction gknotype s
milieu ou génotype x environnement dès lors que deux de plusieurs génotypes réagissent
autrement en un lieu ou des lieux diffkrents. la même année ou entre amées.
Beaucoup d’essais d’adaptation de variétés de maïs ont été menés dans le Centre Sud (Nioro)
en vue d’observer- leur aptitude au milieu. Un certain nombres d’entre elles se sont révélées
perfbrmal:tes et ont été retenues
Celles-ci, manifestement subissent les effets des poches de sécheresse observées ces derniers
temps dans toute la région. Les diflïcultés pour elles de boucler le cycle v&$talif se fan:
remarquer et rendant même la production déficitaire.
II est important de les soumettre aussi au test d’alimentation hydrique différencié et connaitre
leur mécanisme d’adaptation.
25

1.2. Objectif
Dans le cadre de la recherche de variétés stables à potentiel de rendement acceptables et
résistanteskolérantes à la sécheresse, plusieurs génotypes (lignées) d’origine et de cycle
différents sont évalués sous deux (2) régimes hydriques 11 s’agit d’identifier les génotyf>es
adaptés et caractériser les mécanismes d’adaptation a la sécheresse dans les conditions
différenciées d’alimentation hydrique.
1.3. Matériel végétal
Le matériel végétal est composé de :
‘100 lignées originaires de l’Institut International de l’Agriculture Tropicale (I.I.T.A.)
?
3 écotypes locaux originaires du Programme National : 10 1 SO 3 1, 102 I<D 1 7 , 103 SD 28
?
1.4. Localisation et caractéristiques du site
1.4.1. Localisation
L’expérimentation a été réalisée à la station de recherche agroiminique de Nior-o. Le site de la
station de Nioro est compris, d’une part, entre 14” 10 et 14”20 de latitude Nord et d’autre part,
entre 1 S”OS et 1 Sa20 de longitude Ouest.
Son appartenance au Sud de la région écologique sahélo-soud~unienne
lui confere, sur le plan
agronomique, une bonne représentativité des zones du bassin arachidier proches de I’isohyètc
700 mm.
26

1.4.2. Caractéristiques des sites
La Station principale de Nioro est le domaine des essais agricoles (arachide, mil, sorgho es
maïs principalement). Seule la partie Sud à cuirasse latéritique est réservée pour le pâturage.
Elle est subdivisée en parcelles séparées par des haies de neem (Aztru’irmhta im’ic~r) ou des
brise-vents (Hmhinicr IY~~~.ww.~) ; constituée de 15 parcelles et d’une sole de sélection. Sa
superficie est d’environ 62 ha.
En ce qui concerne les points d’eau, un forage et un puits existent à la station de Nioro. Le
bassin d’irrigation et les robinets sont alimentés par le forage.
1.5. Dispositif expérimental
Le dispositif mis en place était en lattice simple avec deux répétitions
La parcelle élémentaire comportait une ligne de 3 ni de long, avec un écartement de 80 cm
entre les lignes et SO cm entre paquets soit 7 paquets par pal-celle. IJn bloc a été utilise pour
tous les génotypes pour un régime hydrique donné. Les deus blocs étant séparés par une bande
de 15 à 20 m (fig. 6 en annexe).
1.6. Conduite de la culture
L’essai a été mis en place à Nioro sur un sol sableux, avec co~nme précédent culturnl arachide
ou jachère, sol préalablement labouré à In charrue.
Après labour, on a épandu 300 kg/ha d’engrais 15- 1 S-I S sur toute la surface de l’essai.
Au 2 1 èw jour après semis on a apporté 1 SO kg/ha d’urée et 1 O(:I kg/ha au 47”“‘” jour.
27

Le semis renfermait 3 graines/poquet et le démariage a été Gt au bout de 8 à 10 jours en
laissant 2 plants soit 14 plantsAigne en conditions optimales.
L’irrigation était fonction du calendrier et du type de traitement préconisé soit au rythme de 2
ou 3 irrigations par semaine en fonction de la demande évaporative et la récolte est intervenue
dès maturité complète.
1.7. Observations
Dans l’ensemble de l’essai les types de caractères ont été observés de façon à définir au mieux
chaque traitement considéré. De ce fait seulenïent une ligne constituait la parcelle élémentaire.
Ces caractères sont les suivants :
a) Caractères agronomiques
?? !Rendement/plante : (RDT)
?? ‘Floraison mâle
: de 50 % (F.M SO ‘VI.), c’est le nombre de jours qui séparent la date de
:semis à celle oil SO % des plants d’une parcelle ont knis le pollen.
?? :Floraison femelle
: à SO % (F.F. SO “A), c’est le nombre de jours entre la date dc semis et
1.e moment où la moitié des plants ont émis les soies
b) Caractères quantitatifs associés au rendement :
?
Nombre de plants à la levée dans chaque ligne de la parcelle élémentaire aprks démariage (.?
,semaines après semis) : (NBPL) ;
?
La hauteur du plant : (HMP), est la distance entre la base du plant et le sommet de la plante
inférieur ;.
?
La hauteur de l’insertion de l’épi : (HEPI), la hauteur de l’insertion de l’épi infér-ieur est la
distance qui sépare le pied et le noeud d’inser-tion de l’épi inférieur de la plante ;
?
Nombre de plants à la récolte : (NBPR), c’est le nombre des plants présents au moment de
la rkcolte.
?
Nombre d’épis récoltés : (NEPR), c’est le nombre d’épis récoltés sur la parcelle élémentaire
2x

?
1’Humidité du grain à la récolte : (HUM), c’est l’humidité du 3w-ain au moment de la récolte
de l’épi, mesurée à l’aide d’un hutnidimètre Dickey-John,
?
Rendement en grain à 15 % d’humidité : (RDT 1 S), c’est la quantité en grain obtenue par
variété et par hectare.
c) Facteurs de régularité du rendement
?
La Verse racinaire ((VERS), déchaussement : nombre des pieds inclinés a la base à plus de
45” par rapport à la verticale, c’est le nombre des pieds versés dans la parcelle élén~entaire
?? Couverture de l’épi : (COEP),
c’est la couverture de l’épi évaluée sur l’ensemble des epis
notée de 1 à 5 (1 = spathes serrées), (5 == spathes lâches) = très mauvaise,
?? Aspect du plant : (ASPL), paramètre à relever entre la floraison et la recolte ; soies
brunes,. noter de 1 à 5 ;
1 = Très bonne
5 = Mauvaise couverture
?? Aspect des épis : (ASEP), noté de 1
à 5,
?
Cassure tige (CAS) : nombre de tiges cassés dans la parcelle élémentaire,
?? Indice de sévérité aux conditions environnementales : (ISCE),
1 ,SCE=
RDTF;;;;s
X
100
avec : RDTF = Rendement sous irrigation complete
RDTS = Rendement sous stress hydrique à la floraison
?? Prolificité : (PROL), c’est le rapport entre le nombre d’épis récoltés sur la paiXelle
elémentaire et le nombre de pieds récoltes sur cette ~n&ne parcelle
29

1.8. Analyse statistique
Les résultats obtenus en station ont été analysés au moyen d’un logiciel MSTAT et Escel 71
Windows 95.
II -- RESULTATS ET DISCUSSION
2.1, Analyse des résultats
2.1 1 Sous irrigation complète
Les résultats montrent que les génoiypes qui proviennent de 1’1 ITA présentent des rendements
varia.nt de 1 124 kg à 5683 kg/ha sous irrigation complète (tableau n” I b en annexe).
Dans la sélection des dix meilleurs génotypes, seules les variétés venant de l’Ill-A sont
présentes au détriment des écotypes locaux. Ceci montre la bonne performance des variétés
importées. Leurs rendements varient de SO70 à 5683 kg/ha. Cette bonne performance s’affrme
par le maintien du même nombre de pieds à la levée (14) ainsi qu’à la fdcolte. Les dégâts de la
striure sont insignifiants (1,3). II faut ajouter que toutes ces variétés sont prolifiques, c’est-à-
dire produisent chacune plus d’m &pi (de 1,2 à 1,7). Les &XI-ts entre dates de floraison femelle
ne sont pas g-ands (4 jours). Tandis que la floraison mile reste il 6 jc)uI-s d’écarts. L,a différence
entre la floraison II:%I~ et femelle est’ réguli&e sauf pour la variété (KU 1403x 1368 ?IX)-4-2- 1..
1-B. qui a une différence de 1 jour. La hauteur des plants (1.75111 à 2 m) n’entraîne aucune
conséquence négative sur la verse et la cassure car toutes les variétés résistent. L,a couverture
de l’épi et l’aspect du plant sont normaux. Le nombre de pieds récoltés est supérieur à la
moyenne. L’indice de sévérité varie de 88 à 93 “/o. Ceci puurrait expliquer une faiblesse de
résistance à la sécheresse (tableau n”3) En cnnclusion les variét&s importées pourraient servir
de parents, receveurs de gènes de tolérance/l-ésista]Ice
à la sécheresse au monîcnt de la
sélection variétale.

2.1.2. Sous régime stress
Par contre les dix meilleures variétés sélectionnées à partir du stress hydrique créé ri la
floraison ont des rendements qui vont de 982 à 1740 kg/ha. C’est ici qu’on retrouve les
variétés locales : SD 3 1 et SD 28. Celles-ci ont respectivement 982 kg/ha et 10 16 kg/ha. Dans
l’ensemble des deux types de variétés on note une levée régulière ; ceci reilète un nombre
important de pieds à la récolte. Les variétés importées fleurissent du 6 là”lc jour jusqu’au 7CIL\\“‘ÿ’
Tandis que les variétés locales fleurissent tôt au 49”“’ ’jour et au m&ne moment. Ce fait peut
favoriser les croisements lors de la création variétale. Aussi ayant la même hauteur de plants
(1,40 m) on pourrait dire que les deux variétés locales sont stables du point de vue
développement. Pour les variétés importées, seules cinq sur les huit sont prolifiques, il s’agit
de : (9071x9450 STR), 9236, 1368, 1368STR, Babangoyo. Par contre chez ies écotypes
chacune d’eile a un coeflicient de prolificité en dessous de la moyenne, respectivenleni 0,o et
0,6 (tableau no 2 en annexe).
2.13. Sélection selo le rendement et l’indice de sévérité
Pour les besoins de sélection, on a fait un criblage des 10 meilleures variétés en filnction du
rendement, sous les deux régimes hydriques (stressé et nor~nal). h4ais nous constatons
l’absence des écotypes locaux parmi les dix meilleures vallétés issues du r&gin,e hydrique
complète. Cela voudrait prouver la bonne performance générale des variétés dt: 1’IlTA sous
irrigation complète.
On note néanmoins la présence des écotypes locaux au niveau des variétés sélectionnées sous
le régime stress6 concernant l’indice de sévérité. Ces valeurs sont comprises entre 8 et 65 4’0
pour les variétés 10 1 SC, 3 1, 102 KD 17, 103 SD 2S, avec des rendements respectif? de : 9S2
kg/‘ha, 668 kg/ha, 10 16 kg/ha (tableau no4 en annexe).
31

Remarques :
?
Les variétés précoces semées en période sèche allongent leur cycle de développement en
raison de la température relativement fraîche et de la photopériode courte ;
?
Ces résultats montrent qu’il existe bel et bien une interaction plante/environnement face aux
contraintes hydriques auxquelles est soumis le maïs ;
?? Les génotypes importés utilisent mieux de l’eau en régime
hydrique complète que les
témoins au vu de leur rendement et de leur performance (tableau n“ 1 b en annexe) ;
?? Le stress hydrique crék au stade floraison réduit considérablement le rendement même si la
plante est réirriguée.
2.2. Discussion
Cette analyse des résultats fait apparaître quatre types de géilotypes dont les caractéristiques
agro-physiologiques retiendraient notre attention, il s’agit de : 9236 ; SD28 ; (,9071x9450
STR)BC2-9-
1- l- 1 -B et 907 1 STR. Leurs rendements en régime normal tournent autour de 2 à
4 tonnes/ha. Cette allure diminue en régime de stress avec des rendements de 1036 a 1573
kg/ha. Leurs caractéristiques individuelles en f‘onction de leur rendement et de l’indice de
sévérité sont
0 9236 : Elle se retrouve toujours au troisième rang des meilleures descendances sous les
deux régimes, avec un rendement de 1573 à 4427 1;s 1Jlle tleurit très ti,i, 61”“” jour po\\ir :s
fleurs mâles et au 67>““’ jour pour les fleurs femelles .
- la levée est très bonne (100 %) ;
- hauteur du plant moyenne (1,45 ni), ne verse ni ne casse ;
- c’est une variété prolifique, avec un coeftkient de prolificité de 1,2 soit l:)lus
d’un épi/plant en moyenne ;
- l’humidité élevée de grain (22) pourrait se réguler en faveur de la période sèche.
32

?? L’écotype SD 28
- bonne levée 12 p/ 14
- floraison précoce : mâle au 49蔑ï jour et femelle SOEn” jour ;
- la différence entre floraison est de 1 jour, ce qui est très rare ;
- hauteur du plant, moyenne (1,40 m) ;
- ne casse pas et sa tendance à verser ne limiterait en rien sa production ;
- son humidité normale du grain à 14 réduirait les charges liées aux manutentions lors
du conditionnement ;
- rendement 1016 kg, acceptable dans les conditions de stress sévère.
. (9071 x 9450 STR) BC2-9-1-I-I-B
‘- très bonne levée (100 %)
.- précocité moyenne, 63”‘” .Jour pour les fleurs niYcs et OSC”” jour pour les lleurs
femelles ;
.. la hauteur du plant élevé favol-ise sa verse (3), mais casse peu (2). Ceci reflète la
qualité de résistance qui se justifie encore par un nombre correct de plants à la
récolte (14) ;
_. elle est prolifique (1,2 épis/plant), ce qui est une qualité recherchée.
9071
??
STR
- bonne levée (92 %) ,
- sa floraison tardive (FM, 70”“C jour et FF PLI 72”“”JCILII- tw peut l’écarter de la
compétition dès lors qu’elle a bouclé son cycle dans la meme période que d’autres ,
- elle monte jusqu’à 1,60 m mais ne casse pas, ni ne ver-se.;
- son humidité du grain est à 17. Elle avoisine la norme ( 15 C’est donc: un atout
??
économique important ;
- son indice de sévérité égal a 8 % la positionne comme etant la prcmiér-e variété
présentant beaucoup plus de @ries de résistance ou tolérance à la sécheresse. A
ajouter à cela son rendement à 1036 kg fait qu’elle mérite une place de choix dans la
sélection.

III-CONCLUSIONETPERSPECTIVES
Au regard de notre essai, vingt meilleures descendances d’origines différentes ont été
sélectionnées sous deux régimes : l’irrigation complète et sous régime stressé.
Cette évaluation recherchait le comportement général de ces génotypes du point de vue
caractéristiques agrophysiologiques. La finalité est alors d’obtenir des génotypes qui ont un
rendement appréciable et un indice de sévérité acceptable en régime hydrique stress& C’est
dans ces conditions que les génotypes 9236 ; SD28 ; (907 1x9450 STR)BC2-9-L-l-I-B et
9071 STR sont retenus. Les seize (16) antres servironi de ressource génétique dans le cadre des
futures activités du programme de recherche.
Les ef’forts doivent êtres déployés afin de :
?
continuer à réunir une variabilité génétique,
?? ‘trouver les variétés présentant la résistance/toléI-ance
à la sécheresse, aux maladies, ;i la
‘verse et à la casse,
. continuer la sélection tnassale dans les c.hamps des paysans et ensuite appliquer la sélec:ion
i-écurrente en station pour conserver les génotypes,
??
conlinuer à introduire les variétés susceptibles de s’adapter- à nos conditions
pédoclirnatiques,
?
chercher les moyens de conserver cette variabilité g&nétique,
0 conlinuer à travailler étroitement avec: les organismes qui soutiennent ce prc).jet
En suivant cette dén~rche cela conduirait vers la swtisfilction des besoins des paysans et des
c~)~.~sommateurs, régulel- la pr~~duction sur les ~MI-thés CII qualité et en quantité, et enfin
am5liorer les conditions de vie des populations.
Cette étude interpelle donc tous les acteurs associés en matière de recherche, à savoir : les
biologistes, les généticiens, les physiologistes, les agro-économistes et les sociologues à
oeuvrer ensemble pour le même but, de manière à ressortir clairement d’autres ressources

encore inconnues. II sera question aussi d’identifier les meilleurs génotypes et les types de
gènes qui leur confèrent ces qualités recherchées ; c’est-à-dire, cette tolérance et/ou résistance
à la sécheresse.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
AGETIP, (1994) :
Caractéristiques agro -climatiques du site proposé. Programme
de réhabilitation des Stations ISRA.
AGETIP -SONAGROSOL - Rapport annuel, avec la Direction des recherches sur les
CONSULT, (1996) :
cultivars pluviaux Janvier, 1996, 24 pp,
.-
--_
ANNE.ROSE, D., (1988) :
Critères physiologiques de l’amélioration de l’adaptation à la
sécheresse de l’arachide. Oléagineux, vol 43 no5 pp 218-222.
AN&ROSE, D., (1990) :
Recherches sur les mécanismes physiologiques d’adaptation à la
sécheresse application au cas de l’arachide (Arachis hypogaea)
--
cultivé au Sénégal , thèse Université de Paris VII, 282 pp.
ANNEROSE, D., (199 1) :
Caractérisation de la sécheresse organique en zone semi-aride. II
Evaluation des formes de sécheresse organique de l’arachide au
Sénégal par la stimulation du bilan hydrique de la culture.
-
Oléagineux vol 46, no 2, pp 6 I-65.
.-.-.--.
ACKERSON
et HEBERT,
Osmorégulation in cotton in repense to water stress alteratioris
(1981) :
-
-
physiology, 67, pp 484-488
- -
BARL,OY, N. , (1984) :
-
-
Phase rrermination - levée - et imnlantation. IN-RA I)D 13-37.
BERTRAND, (1973) :
Morphopédologie et orientations culturales des régions
soudaniennes du Sine Saloum (Sénéeal).
BIDINGER et al, (1998) :
Assessement of drougt resistance in Pearl millet (Petli.sc?/rm
mericmum~ (L) Leeke) 1 Factors affècting yield under stress.
--
AUSTR 1. AGRIC. RES, pp 37/48.
- -
BOURDON, (1984) :
Bases physiologiques de l’action des températures colloque
“physiologie du maïs”, INRA - CNRS - AGPM, mars 1983, pp
389 -415.
- - - - -
CARON et GRANES,
- Agriculture spéciale cours ENCR
(1993) :
-
-
CHARREAU et NICOU, R. Amélioration du profil cultural dans les sols sabla-argileux de la
(1971) :
zone tropicale s&çhe Ouest-Africaine
et ses incidences
- - -
~
- agronomiques. Agron. Trop, Bull., Agron, 23 : 254 p.-.--
COCHEME, J. et
Etude agroclilnatologicIue dans une zone semi-aride en Afrique
FRANQIJIN,
P ( 1968)
au Sud du Sahara. Projet
Coll.ioint d’.4groclimatol(lgie
- -
FAO/UNESCO/OMM.,
OMM. no 2 10 TP 110.
DANCETTE, C: (1979)
Agroclimatologie appliquée à I’éçononlie de l’eau en zone
- - -
soudano-sahélienne. Arrron.. Trou.. 34 (4) : 33 l-355.
DANCETTE, S.et al ,
hgroclimatology applied to management in the soudanian and
(1979)
sahelian zone of afi-ica in agriculture in selmi- arid environments
In ecological studies, 34, Hall A.E, Canne11
GM and lawton
Aw (eds) Berlin Heldberg New York,pages 9S- 1 18.
---
DIAGNE M ; FALL M. et Suivi de la campagne agricole au Sénégal - Situation :NI 10
NGOM N. ; 1996 :
-
-
Juillet 1996 - Dakar, Sénégal : ISRA/PC/CNRA
- - -
DIOUF, O., (2000)
Réponses agrophysiologique du mil (‘pemisc?tm~ gkr11ct~1~~ (L)
R.BR.) à la sécheresse. Influence de la nutrition azotée. Thèse
Doctorat, Université Libre de Bruxelles. 1 SO pages.
~.--
I.
I :
--

-~.--
FAJEMISSlN,J..M., (1992) Production du maïs en Ati-ique Centra1e et
Occidentale
(tendance et orientation de la recherche). Pp. IV - 33, première
édit, Avril 1992.
-
-
~
-
-
-
FAO, (1993)
Le maïs dans la nutrition humaine. Collection FAO :
Alimentation et nutrition no 25 - Code 80, AGRIS SO 1
- - -
FP,o~E;AoSTAT,
1999.
Agriculture - Cultures primaires (derniere mise à jour : 17
Février 1999). In htt p : // apps. fao , org/Cgi-bin/nph-db.pl ?
subset = agriculture (eds) ; FAO
- -
GAY, J.P.C. , (1984) :
Fabuleux maïs, histoire et avenir d’une plante. édition A.G.P.M.,
pp. 9 - 295.
-_~ -_---
ISRMDR, (199s) :
Service pédologie.
-
-
-
-
-
-
KHAL,FAOUI, J.L. et
Création
variétale d’arachide adaptée aux
contraintes
ANNEROSE, D.
pluviométriques
des zones semi-arides In actes symposium.
Agrométéorologie de l’arachide ICRISAT OMN, FAO, A.oût
1988 Niamey pages 127-134. (1997)
- - -
- -
M,4RONE, E., (1994) :
Etude des relations hydriques entre le sol et la plante chez
l’arachide pour une meilleure définition des concepts de
sécheresse et de stress hydrique. Mémoire probatoire, lSRA/
CERAAS S4 p.
--_
~_-.--
NDIAYE, A., (1992) :
Tendance de la production du maïs au Sénégal. In l’roduction
du maïs en Afrique centrale et occidentale : Tendances et
orientation de la recherche, pp. 56-59, p.78.
- - -
~--
NDJENDOLE, (1997)
Besoins en eau des réponses agrophysiologiques du maïs (Zéa
mays L.) aux différentes conditions d’alimentation en eau par la
mesure de l’état hydrique du sol et de la température du couvert..
-
-
PI-IAM THI., A T.(1976) :
Quelques aspects de l’influence de la carence hydriclue sur 1;
photosynthèse, l a pliotor-espiratioli
obscure chez les deux
espèces de cotonnier ; l’une résistante à la secheresse, 1’ autre
sensible. Thèse de doctorat d’Etat Université Paris VII,
ESSIOURA V.B., (1902) : The rôle of root system characteristeristics in the drougth
resktance of trop plants In dl-ougt resistancc in crops with
emphasis on rice IRRI (eds) pages 7 l-82.
--_
-----_-
_.--.--
PELISSIER, P , (1996)
Les paysans du Sénegal. Les civilisations agraires du Cayor à la
Casamance.
- - - -
- - - - - ~ . - - . _ _
ROUANET, G (1984) :
ri le maïs ” GI’. Collection René COSTE, Maisonneuve et
Larose et ACCT Paris, 12.5 pages.
-
-
---_ -.---
SENA - GROSOL -
Etude sur l’hydraulique agricole. Phase
détermination des
CONSIJLT, (1992)
besoins en eau des cultures. Projet planification des ressources
en eau, DGRH - MDRH.
- - -
- . - . - ~ _ - . - . - -
SENE, M. (1995) :
Influence de l’état hydrique et du comportement mécanique du
sol sur l’implantation et la lluctification de l’arachide.
- - -
SIVAKUMAR, M.V.K.,
Durée et fréquence des périodes sèches en Africlue de l’Ouest,
(1991) :
Bulletin de Recherche/ICRISAT,
(13) : 18 1
-
-
- - - -
37

CIMMYT, (1990) :
Faits et tendances mondiaux du maïs. Réaliser le potentiel du
mais en Afrique Sub-Saharienne, Mexico, D.F. CIMMYT.
~--
TURNER, NC., (1996) :
Adaptation to water detïcit : a changing perspective. Aust J
Plant physiology, 13, pages 175-190.
-
-
- -
VALLUIS B, (197 1) :
Encyclopédie pratique du maïs. Pp. 14 - 1 8 9 .
VIERA DA SILVA, J.B.,
Water stress, ultra structure and enzymatic açtivity In “ waz
(1976) :
and plant life : problems and modern approaches lange oL,
Kappen 1 and Schulze ED. (eds) springer ver-kg Berlin-
Heidelberg. E,cologicol studies, 19, pages 207-224.
-
-
-
~--
38

A N N E X E S

:
‘..,
;:’
‘Y(
. . .
I< I

_.”
/ .,!
.
.

_.
...I.
_

.._.

.._

,.
.

.’
.

,‘”
. . .
._,-
.-”

i
,,,
i _.
i
,
I

i
i
i

;
I
I
i

:

!
/ i
!
‘71 w

-a--”
-. I
-2
.
.-
-.
c 2.

::

. ..- .
-.
1
7
-7
.-
‘;
.

.-1

!


.


7
;
.
-
_ :
.:
-
,!
.,
-,
.._
.

.

.

--
...><

~_
.


“{y:-...
.”

.--
..I.


I
;
_.

‘,’
-,-
Y,,
-.
---;
..<.....

__
:.
_.I


.A_
,

!.

:=
,

.

.y-+
-.
“.^.._

I__

PluviomCtrie de la période humide 1950-1965
L é g e n d e
I’luvionktie de la période sèche 1970-1995
J c '>ocr,..ri
a 2.17 .-.' ,
400 à NUI mn\\
L
Do0 a 800 ln”l
&90à1000mm
z
i-d:k 1000 à 1200 mm
Ezl z ,200 mm
Carte 2 : Evolution de la pluviosité au Sénégal entre 1950 et 1995.

Fig. 6 : Plan de l’essai
-
80cm[ lignes]
75-34-43- ,,,,,,,>,,,<<<,,<,,,,,,,,,<<,,,,,,,,,,>,,,,,,,,,,<II,,II<,ItI1~~~~III~~~~~~~~~
50cm[pquet]
REPETITION I
,,,,,,,<,,<<,,,,<III<,,,,,III,1I,,,,,II,,,,,,>,,,II1II1,I,,~IIIII~II>III~~~~~~~
-73-97-60
BLOC AVEC IRRIGATION COMPLETE
REPETITION II
,,,,,<<,I,,,>,,1,I<<,,,,,,,,<I<1,>,1,<,1,,<<,,,,<,,,,,,,,,IIII,<III<1,,~~~~~~~~ 7
- 9- 95 55
-
-
75à
20 mètres
-
-
REPETITION I
,,,,,<<,,,,,I1<II<<1I<<,,,<,<I,<<,,,<I,,,,<,,,,,<,,,,<,1,<,<,I<I,I<>,,,,,,~,,,, -73-97-60
BLOC STRESSE : Arrêt irrigation au stade floraison
REPETITION II
I,I>,,<III<<<‘<<1I1I,<,,,I<,I,I<,III,<<>,<<<,,,,<<,,<,<,,>,,<,<<I,,,I,,,,,,,,,, -7 9 - 9
5 - 5 5
- -
-
. . ., .?.,--.. .~.rw.‘.r--~*--~~~*

ANNEXE
TABLEAU N"I b
LES 10 MEILLEURES VARIETES EN FONTION DU RENDEMENT
MOSAVIF
sous irigation complète
NO.1 TRAIT\\ NBPLI FM50jFF501 FF-FM(HMPIHEPII VERS1 CAS1 COEPI ASPLI NBPR] NEPR[ ASEPI HUM1 S-TRI/ RD1151 ISCV( PROL
52
52
14
65
67
2 188
95
0
6
1.3
1.81
14
15
1.6
21.2
1.0
5683
90
1.2
18 18 14 66 67
1 193 95
1 0 1.5 2.0 14 14 1.3
23.9 1.0
5646 92 1.2
81 81 14
63 65
2 198 108
0 0 1.8 2.3 14 18 1.3
24.6 1.0
5520 91 1.5
10 10 14
64 66
2 180 80
0 0 2.0 1.8 13 17 1.8
25.3 1.0
5320 93 1.4
27 27 14
64 66
2 193 105
0 0 1.5 1.3 14
?5 1.3
24.4 1.0
5240 88 1.3
59 59 14 63 65
2 190 95
0 0 1.8 1.3 14 15 1.5
24.8
1.0 5233 90 1.3
45 45 14
59 61
2 173 90
0 0 1.3 2.0 14 16 1.5
20.7
1.0 5199 87 1.3
11 11 14
65 67
2 200 110
0 0 2.0 1.8 14 20 2.0
24.4 1.0
5085 88 1.6
44 44 14
62 64
2 160 83
2 0 1.8 2.5 14 21 2.5
23.3 1.3
5082 94 1.7
32 32 14
63 65
2 178 98
0 0 1.5 1.31 14 17 2.0
22.1 1.0
5070 89 1.41

ANNEXE
RESULTATS MOYENS DES DEUX ESSAIS SOUS DEUX REGIMES HYDRI~UES

TABLEAU N” 7b SOCIS IRRIGATION COMPLETE
MOSAVIF
NO. TRAIT NBPL FF50 FM50 FM-FF
HMP HEP1 VERS CASS COEP ASPL NBPR NEPR ASEP
HUM STRI RDT15 PROL ISCV 1
28
28
14 61
62 1
150 68
0
1
1.3
2.3
14
16
2.3
23.2
1.0 4759
1.3
1,oo
29
29
14 61
62 1
165 88
1
0
1.8
2.5
14
17
2.3
21.3
1.8 4406
1.4
1 ,oo
78
78
14 63
65 2
175 93
1
1
1.8
2.0
14
15
1.5
23.3
1.0 4396
1.2
1,oo
23
23
24 64
66 2
180 98
2
1
2.5
2.5
14
16
2.0
23.1
1.3 4372
1.3
1 ,oo
58
58
14 62
64 2
165 70
0
0
1.5
3.0
14
15
2.3
23.3
1.0 3979
1.3
1 ,oo
95
95
14 64
65 1
163 83
1
0
1.8
2.3
14
18
2.5
24.3
1.3 3965
1.5
1 ,oo
36
36
14 61
63 2
178 95
0
1
1.0
2.0
14
15
2.3
21.7
1.3 3920
1.2
l,oo
61
61
14 63
65 2
180
105
1
0
1.8
1.5
14
14
1.8
22.0
1.0 3786
1.2
1 ,oo
87
87
14 65
66 1
170 88
0
0
2.5
2.8
13
13
3.0
20.3
1.3 3528
1.0
l,oo
24
24
14 62
63 1
180 85
5
1
2.0
3.0
14
14
2.3
22.0
1.3 3442
1.2
1,oo
79
79
Id 63
64 1
160 68
2
0
2.0
2.8
14
15
2.8
21.5
1.0 3272
1.2
1 ,oo
62
62
13 61
63 2
163 93
3
1
2.5
3.5
I I
13
3.0
22.7
1.0 3223
1.0
1 ,oo
93
93
14 65
66 1
183 88
2
0
1.8
2.5
13
16
2.0
23.5
1.0 2952
1.3
l,oo
25
25
14 67
68 1
200 95
2
0
2.0
2.3
14
16
2.8
26.6
1.0 4026
1.3
0,95
7
7
14 64
66 2
200
115
0
0
1.5
1.3
14
16
1.8
24.3
1.0 4771
1.3
0,95
49
49
14 64
66 2
178 98
0
0
1.8
1.5
14
14
1.8
25.2
1.0 4672
1.2
0,95
90
90
13 62
63
1
168
95
0
0
i.8
i.3
13
14
3.0
23.7
1.0 3709
Y.2
0,95
97
97
14 65
68 3
193 98
0
0
2.0
2.0
13
16
1.8
25.5
1.0 4598
1.3
0,95
85
85
14 60
63 3
180 95
3
1
2.8
3.0
14
26
2.0
20.0
1.0 4977
2.1
0,95
53
53
13 63
64
1
173 95
0
0
1.5
2.3
12
14
1.8
21.0
1.0 4430
1.1
0,95
13
13
14 63
65 2
193 90
0
0
1.3
1 0
14
18
1.5
23.7
1.0 4319
1.5
0,94
44
44
14 62
64 2
160 83
2
0
1.8
2.5
14
21
2.5
23.3
1.3 5082
1.7
0,94
63
63
14 63
65 2
178 90
0
0
1.5
2.0
14
14
1.5
23.0
1.0 4167
1.1
0,94
88
88
11 67
66 -1
198
103
1
0
2.3
2.3
10
18
2.3
21.7
1.0 4175
1.5
0,94
64
64
14 63
64 1
188
110
0
0
2.3
2.3
12
16
1.8
21.9
1.0 3864
1.3
0,94
8
8
13 63
65 2
178 95
2
0
1.8
1.5
14
15
1.8
20.6
1.0 4548
1.3
0,94
67
67
14 67
68 1
175 90
0
0
1.8
2.3
13
15
2.8
20.8
1.3 3842
1.3
0,93
54
54
14 63
65 2
175 93
0
1
2.0
2.3
13
17
1.8
26.3
1.0 4253
1.4
0,93
10
10
14 64
66 2
180
80
0
0
2.0
1.8
13
17
1.8
25.3
1.0 5320
1.4
0,93
55
55
14 61
63 2
153 83
2
0
2.0
3.3
14
18
3.5
21.5
1.0 3149
1 5
0,92
^^
43
43
14
62
64
2
I~V
88
5
!
1.5
2.5
14
17
2.3
21 8
ÎO
4419
:4
0,92
86
86
14 63
64 1
170 83
1
1
2 3
1.8
14
20
2.3
24.0
1.0 4347
1.6
0,92
18
18
14 66
67
1
193 95
?
0
1.5
2.0
14
14
1.3
239
1.0
5646
1.2
0,921

RESULTATS MOYENS DES DEUX ESSAIS SOUS DEUX REGIMES HYDRIQUES
48
48
14
ô4
65
1
185
108
1
0
3n
-.v
2.0
?4
18
30
23.5
1.0
4749
15
0.92
26
26
14
64
65
1
190
105
1
0
1.5
1.5
14
17
2.0
28.0
1.0
4776
1.4
0!92
81
81
14 63
65
2
198
108
0
0
1.8
-^
2.3
14
18
1.3
24.6
1.0
5520
1.5
0,91
100
100
14 64
66 2
190
100
1
0
2.3
2.0
14
18
2.8
22.0
1.0 4875
1.5
0,91
42
42
13 65
67 2
180 95
0
0
1.8
1.8
13
1 s
2.3
22.4
1.0 3163
1.3
0,91
92
92
14 65
67 2
190
100
1
1
1.5
1.8
14
16
1.8
22.5
1.0 4215
1.3
0,91
6
6
14 67
69 2
163 78
1
0
2.3
2.5
14
15
2.5
24.5
1.3 3800
1.2
0,91
20
20
14 62
64 2
173 90
2
1
1.8
3.3
14
15
3.0
19.5
1.0 2835
1.2 0,90
59
59
14 63
65 2
190 95
0
0
1.8
1.3
14
15
1.5
24.8
1.0 5233
1.3
0,90
1
1
14 66
68 2
173 88
1
0
1.8
3.0
13
11
3.8
23.7
1.0 2387
0.9
0,90
52
52
14 65
67 2
188 95
0
0
1.3
1.8
14
15
1.0
21.2
1.0 5683
1.2
0,90
99
99
14 65
66 1
185 98
0
0
1.3
1.3
14
15
1.5
26.5
1.0 5027
1.3
0,90
46
46
14 64
65 1
200
105
0
0
1.3
1.5
14
14
1.5
23.3
1.0 3895
1.2
0,90
71
71
14 64
66 2
190
118
0
0
2.0
2.0
13
18
1.8
24.4
1.0 4214
1.5
?,90
40
40
14 64
66 2
145
65
0
1
2.5
2.5
14
14
2.0
26.7
1.3 3418
1.2
0,90
32
32
14 63
65 2
178 98
0
0
1.5
1.3
14
17
2.0
22.1
1.0 5070
1.4
0,89
15
15
14 63
65 2
173 88
4
1
2.3
4.0
14
13
2.8
22.0
1.0 3031
1.1
0,89
41
41
14 64
66 2
160 88
1
0
2.0
2.5
14
14
2.5
24.7
1.0 3140
1.1
0,89
80
80
14 65
67 2
140 65
1
0
2.5
3.3
11
II
3.3
24.3
1.0 2372
0.9
0,88
il
II
14
65
67 2
200
110
0
0
2. 0
1.8
14
20
2.0
24.4
1.0 5085
Y.6
0,88
27
27
14 64
66 2
193
105
0
0
1.5
1.3
14
15
1.3
24.4
1.0 5240
1.3
0,88
30
30
14 64
66 2
158 75
1
1
1.8
2.8
14
16
1.8
25.5
1.0 4099
1.3
0,88
51
14 63
65 2
150 70
0
0
1.8
3.0
13
12
2.8
23.1
1.3 3355
1 0
0,88
5
1
47
47
14 63
65 2
168 85
1
0
1.8
2.5
14
15
2.0
23.7
1.0 4280
1.2
0,88
3
3
13 63
64
1
183 90
0
0
1.5
2.3
13
17
2.3
24.0
1.0 4962
1.4
0,88
22
22
14 65
67 2
168 83
0
0
1.8
2.5
14
17
2.3
24.1
1.3 3536
1.4
0,87
45
45
14 59
61 2
173 90
0
0
1.3
2.0
14
16
1.5
20.7
1.0 5199
1.3
0,87
38
38
14 65
67 2
193
110
1
0
2.0
2.0
13
15
1.8
25.0
1.0 4449
1.3
0,87
83
83
14 64
65 1
185 95
2
0
2.8
2.3
13
17
2.5
22.0
1.0 4225
1.4
0,87
82
82
14 62
64 2
155 83
2
0
1.5
2.5
13
14
2.0
22.2
1.0 3741
1.2
0,86
77
77
14 66
68 2
190
100
1
0
2.0
1.8
14
15
2.0
26.5
1.0 4548
1.3
0,86
19
19
14 63
65 2
163 88
0
0
2.0
2.8
14
14
2.8
23.9
10 3413
1.2
0,86
68
68
14 60
61
1
183
100'
0
1
2.0
2.5
14
14
2.5
23.7
1.0 3548
1.2
0,86
ôô
ôô
14 64
66 2
163
88
0
0
1.3
2.5
14
Id
2.3
23.8
1.0 3871
0,86
i
?
31
31
14 63
65 2
168 83
1
1
1.8
2.0
13
17
1.8
23.8
1.0 3658
1.4
0,86
35
35
14 64
65 1
170 85
0
0
1.8
1.8
14
14
2.0
23.8
1.0 3975
1.2
0,861

ANNEXE r\\l”b
RESULTATS MOYENS DES DEUX ESSAIS SOUS DEUX REGIMES HYDRIQUES

57
14
64
65
i
173
93
Î
0
2.0
2.3
14
15
57
73
73
14
65
66
1
163
88
0
0
1.5
2.3
14
14
4:
5;;
g
gkE$
\\;;
El
89
89
14 63
65 2
150 80
0
0
1.8
2.8
14
15
12
12
14 62
64 2
150 65
0
0
2.0
2.3
14
1 4
3.5
19.6
1.0 2488
1.2 0‘84
2
2
14 63
64 1
165 70
1
û
1.0
2.8
14
14
1.5
24.0
1.0 4012
1.2
0,84
76
76
14 63
64 1
170 88
0
1
2.5
2.0
14
18
2.5
27.2
1.0 3665
1.5 0,84
74
74
12 65
67 2
153 68
0
0
2.8
2.8
10
14
2.3
24.0
1.0 3076
1.1
0,82
16
16
14 66
68 2
158 80
0
0
2.0
2.5
13
13
1.8
23.0
1.0 2588
1.1
0,82
69
69
14 64
65 1
193 98
0
0
1.8
1.0
14
19
2.0
22.6
1.0 4794
1.5
0,81
5
5
13 66
67 1
178 88
1
0
1.8
2.5
13
16
2.0
27.0
1.0 4129
1.3
0,81
14
14
13 64
65 1
155 78
0
0
2.5
3.0
14
14
2.8
23.8
1.0 3454
1.2
0,80
96
96
14 64
65 1
180 90
1
0
1.5
2.3
14
13
1.8
24.5
1.0 4029
1.1
0,79
60
60
14 61
62
1
198
110
3
0
1.3
2.0
14
15
1.5
23.8
1.0 4975
1.2
0,79
98
98
14 66
67 1
195
105
0
0
2.0
1.8
13
16
2.8
24.7
1.0 3935
1.3
0,79
65
65
14 65
67 2
188 95
0
0
1.5
1.0
13
16
2.0
26.4
1.0 3919
1.3
0,78
33
33
14 66
68 2
165 85
2
0
2.0
2.8
13
14
2.5
23.0
1.0 3050
1.1
0,77
37
37
12 66
67 1
178 93
0
0
1.8
1.8
12
13
1.8
23.5
1.0 3857
1.0
0,77
75
75
14 62
64 2
173 73
1
0
1.5
2.0
13
16
2.3
24.6
1.0 4818
1.3
0,76
39
39
14 66
68 2
185 90
0
0
1.5
1.5
14
14
1.5
26.6
1.0 3774
1.1
0,76
84
84
14 64
66
2
175 98
2
1
i.5
2.3
14
14
1.3
22.8
1.0 4249
1.1 0,76
91
91
13 61
62 1
178 105
2
0
1.5
2.3
14
18
2.3
22.9
1.0 4412
1.5
0,75
9
9
14 65
66
1
193 93
0
0
1.8
1.8
13
14
2.0
24.8
1.3 3815
1.1
0,75
17
17
14 65
66
1
i48 68
2
0
2.3
3.3
14
14
3.0
21.7
1.0 2647
1.1
0.74
56
56
13 63
65 2
165 90
0
0
2.0
2.3
13
15
1.5
27.2
1.0 4202
1.2
0,73
72
72
13 64
65 1
143 68
3
0
2.8
4.0
13
12
3.8
21.4
1.0 1877
1.0
0,65
21
21
14 62
63 1
155 85
1
0
2.0
3.5
12
10
3.5
17.9
1.3 2224
0.8
0,65
70
70
14 65
65 0
178 95
0
0
2.3
2.3
14
17
2.0
25.9
1.0 4427
1.4
0,64
34
34
13 64
66
2
145 85
6
0
2.3
4.0
12
12
3.8
26.0
1.0 2018
1.0
0,61
103
103
13 49
51 2
153 83
1
0
2.8
3.3
13
15
3.8
13.0
1.0 2305
1.2
0,56
4
4
14 68
70 2
190 85
0
0
1.5
3.3
14
13
2 0
23.3
1.0 2007
1.1
0,55
50
50
14 64
65 1
165 88
0
0
1.5
2.5
14
16
2.3
23.7
;.3 3877
1.3
0,55
102
102
14 50
52 2
133 50
4
0
3.3
3.3
12
9
4.0
13.4
1.0 1187
0.8
0,44
101
101
14 49
51 2
180 63
0
4
3.0
3.3
13
9
4.0
13.6
1.0 1225
0.8
0,20
94
94
13 65
66
1
143
63
0
0
2.8
3.3
!3
Î-i
4.3
20.8
Î.3
Ii24
0.9
0.08
SCV = RDT(F)-RDT(S)IRDT(F!
PROLIFICITE=NBRE EPISINBRE DE PLANTS RECOLTES
e

ANNEXE
TABLEAU No2
Les 10 meilleures variétès en fonction du rendement sous stress hydrique à partir de la floraison
I MOSAVIS
NO. TRAIT NBPL FF50 FM50 FM-FF HMP HEPI VERS CASS COEP ASPL NBPR NEPR ASEP HUM RDT15 PROL
50
50
14
63
65
2
170
83
3
2
2.0
3.3
14
17
2.5
20
1740
1.2
70
70
14
61
63
2
145
85
0
0
2.3
2.3
11
12
2.8
22
1573
1.2
75
75
14
64
66
2
153
83
5
0
2.3
3.8
14
10
3.0
20
1154
0.8
56
56
14
68
69
1
158
65
0
0
2.0
3.5
14
15
3.0
24
1137
1.0
91
91
12
69
70
1
155
83
4
2
2.0
3.5
12
13
5.0
18
1093
1.2
84
84
14
66
67
1
128
50
4
2
2.3
3.5
13
14
4.0
18
1041
1.1
94
94
12
70
72
2
160
90
0
0
2.0
3.0
11
9
4.0
17
1036
0.8
60
60
14
69
71
2
175
85
2
0
2.3
2.5
14
17
4.5
20
1026
1.2
103
103
12
49
50
1
140
68
3
0
2.3
4.3
10
8
4.0
14
1016
0.8
101
101
14
49
51
2
140
63
2
0
2.3
3.8
12
Il
3.5
11
982
0.9

ANNEXE
IIESULTATSMOYENSDESDEUXESSAISSOUSDEUXIIEC;IMESHYDRIOUES

TABLEAU N” 2 sous stress hydrique à partir de la floraison
MOSAVIS
NO. TRAIT NBPL FF50 FM50 FM-FF HMP HEPI VERS CASS COEP ASPL NBPR NEPR ASEP HUM RDT15 PROL
28
28 14
71
73 2
165 110
5
3
2.0 38
12
3
5.0
0
0.2
29
29 11
70
72 2
155 105
2
0
4.5 11
0
78
78 14
65
68 3
158 80
9
0
2.5 4.0
13
0
23
23 14
66
68 2
143 73
2
1
2 0
4.0
11
6
50
0
0 5
58
58 14
69
70 1
145 73
4
2
2.5 4.3
13
4
4.0
0
0.3
95
95
12
69
71 2
148 85
1
0
3.0
3.5
11
5
5.0 0
0.5
36
36 14
69
70 1
125 63
1
0
3.0
3.8
12
4
5.0
0
0.3
61
61 13
70
72 2
130 63
6
1
2.5
5.0
11
0
87
87 13
70
72 2
110
45
7
0
5.0 12
0
24
24 13
70
71 1
120 50
4
0
3.0
4.5
11
0
79
79
13
66
68 2
150
70
9
2
3.0 4.5
11
3
5.0
0
0.3
62
62 14
7
0
-7
5.0 10
0
93
93
12
72
74 2
145 75
1
1
3.5 4.0
11
0
25
25 13
65
66 1
113 48
3
0
3.5 4.0
13
4
5.0 7
199
0.3
7
7
14
61
63 2
125 65
6
0
2.0
5.0
8
4
4.0
9
242
0.5
49
49
12
71
73 2
155 88
1
2
3.0 4.0
12
3 4.0 11
238
0.3
99
90
14
64
66 2
230 75
6
0
3.0
3.5
10
6
5.0
9
195
0.6
97
97
14
70
72 2
165 68
0
0
2.0
3.3
13
7
5.0
9
242
0.6
85
85 14
66
69
3
143 80
3
1
2.5
4.0
14
7
4.0 15
272
0.5
53
53 14
71
73 2
153 78
5
0
3.5 38
12
7
5.0
9
242 05
13
13 14
67
68 1
145 75
8
0
2.5
4.5
12
8
5.0
9
242
0.7
44
44 13
62
64 2
123 60
1
1
2.5
4.5
11
16
5.0
7
300
1.3
63
63 12
68
71 3
148 63
5
1
1.5
3.8
13
5
5.0 23
248
0.4
88
88 12
64
65 1
133 65
4
0
2.3
4.8
" 1
4
4.5 7
249
0.3
64
64 13
66
68 2
123 53
1
0
2.5
4.5
12
5
5.0
9
243
0.5
8
8
11
68
70 2
135 65
0
0
2.0
4.0
10
5
5.0 8
294
0.5
67
67
7
70
72 2
130
55
1
0
3.0
3.5
9
2
4.0 6
251
0.2
54
54 12
63
64 1
123 53
4
0
2.3
3.8
11
7
5.0 12
282
0.7
10
10
12
66
68 2
138 68
3
1
1.5 45
12
9
4.0 18
396
08
55
55 14
62
63 1
118 60
4
2
2.8 45
13
7
5.0 10
241 05
43
43, 14
69
71 ?
120
60
4
2
25
40
1 1
6
40
20
343
0.5
86
86 14
68
69 1
138 55
5
1
1.5
5.0
13
10
40
19
345
0.8
18
18 14
65
67
2
118 43
11
0
1.5
5.0
12
11
30 15
456
0.9

A N N E X E hi “,&
RESULTATS MOYENS DES DEUX ESSAIS SOUS DEUX REGIMES HYDRIQUES

48
48 13 64 66 2
128 63 7 0
2.0
3.8 13 13
4.0 17
397 0 5
26 26 13 67 72 5
128 58 0 1
2.0
4.0 12 10
5.0 24
405 0.5
81 81 13 65 67 2
145 75 3 0
3.0
3.3 11 6
5.0 10
480 0.5
100
100 13
67
69 2
125 58 2
0
2.0 4.0
12
10
5.0 19
432
0.5
42
42 13
60
63 3
123 60 4
1
1.8
4.8
12
10
4.0 11
285
0.E
92
92 14
64
65 1
105 65
1
0
2.0
4.5
21
10
4.0 21
381
0.S
6
6
14
71
73 2
155 75 2
0
3.5
4.3
13
10
5.0 25
361
0.7
20
20 14
67
68 1
128 53 9
0
1.8
5.0
10
8 5.0 15
273
0.C
59
59 14
64
65 1
125 45 1
0
3.0
4.0
12
13
3.0 21
508
1.1
1
1
13
68
70 2
133 75 2
0
3.5
4.5
12
12
5.0 13
232
0.C
52
52 13
62
64 2
153 70 10
2
1.8
5.0
13
6 4.5 14
553 0.5
99
99 13
66
67 1
148 68 6
1
1.8
4.5
11
6 4.0 16
493
0.6
46
46 14
66
68 2
140 60 7
1
2.0
5.0
13
11
3.5 17
397 09
71
71 14
64
66 2
160 75 2
0
2.0
2.0
14
14
3.0 19
434
10
40
40 13
65
67 2
138 53 7
0
2.0
4.5
11
9 4.5 16
358
0.9
32
32 11
69
71 2
140 68 1
0
2.3
3.5
11
7
4.5 11
562
0.7
15
15 14
69
70 1
125 60 1
1
2.0
4.8
14
13
4.0 21
340
0.9
41
41 14
62
64 2
130 63 11
0
2.5
4.8
12
9
"0 16
358
0.7
80
80 12
69
71 2
160 95 2
0
3.0
4.5
12
9
;:o 15
273
0.8
11
11 13
67
68 1
160 75 5
0
2 0
3.3
13
11 5.0 21
589 0.3
27
27 12
67
69 2
120 63 0
0
3.0
3.5
12
14
4.0 22
622
1.0
30
30 13
68
7-û 2
125 68 1
1
3.0
4.3
12
14
4.0 24
490
1.1
51
51 13
62
63 1
145 70 4
2
2.0
4.0
11
9 4.5 17
402
0.8
47
47 14
64
66 2
153 65 2
2
1.5
3.5
13
11
5.0 19
516
0.8
3
3
9
63
65 2
123 48 0
0
2.5
4.5
9
9
4.5
Il
606
1.0
22
22 14
69
70 1
125 68 10
0
2.0
5.0
13
14
4.0 16
447
1.0
45
45 14
67
70 3
135 58 4
1
1.8
4.3
13
9 4.5 16
661
0.7
38
38 13
69
72 3
160 100 3
0
2.5
3.5
11
13
5.0 24
568
1.2
83
83 14
62
64 2
148 75 9
0
2.0 4.5
13
9
4.0 14
545
0.7
82
82 13
68
71 3
138 68 2
2
2.8
3.5
12
10
4.0 21
509
0.8
77
77 14
61
64 3
120 58 8
2
2.5
4.5
11
10
4.5 17
619
0.9
19
19 14
66
63 -3
135 50 3
0
2.5
4.0
14
13
4.0 21
465
0.9
68
68 14
67
69 2
123 60 5
0
1.5
4.3
12
6
4.0 24
488
0.5
66
66 12
64
65 1
150 80 4
0
3.5
3.3
10
15
3.0
16
540 15
31
31 14
63
64 1
130 70 5
1
2.8 4.5
13
11
4.5 19
516
1.0
35
35
i3
6i
63 2
1-c
IL3

2
1
2.5
4.0
1 2
6
4.5 iY
566
0.5

KESUL’I’A’I’S MOYENS DES DEUX ESSAIS SOUS DEUX REGIMES HYDRIQUES
57
57
13
64
65
1
133
58
3
1
2 5
4.0
11
9
4.0
13
595
0 f
73
73
14
66
68
2
153
78
3
0
3.C
4.8
10
7
5.0
14
504
0.E
89
89
11
65
66
1
158
68
4
1
1.8
2.5
7
3.8
19
510
0.5
12
12
13
70
72
2
160
80
1
0
3.0
2 5
10
3.0
20
387
0.E
2
2
14
66
67
1
118
55
3
0
2.5
3.5
13
3.0
26
635
1 1
76
76
13
64
65
1
140
75
2
0
2.0
4.0
7
4.0
22
585
0.5
74
74
14
70
71
1
170
90
0
0
3.0
2.5
15
5.0
12
563
1.4
16
16
14
70
72
2
138
58
3
0
1.8
3.5
8
4.5
25
478
0.E
69
69
14
70
72
2
158
78
1
0
2.0
2.8
16
4.5
27
891
1 1
5
5
14
71
73
2
165
75
3
0
2.3
4.0
9
4.0
22
792
0.7
14
14
14
63
65
2
120
55
5
0
2.5
4.0
12
4.5
13
695
O C
96
96
13
63
65
2
128
58
2
1
2.5
3.5
9
4.5
17
a30
0 7
60
60
14
69
71
2
175
85
2
0
2.3
2.5
17
4.5
20
1026
1.2
98
98
14
64
66
2
130
70
3
0
1.5
2.5
15
3.0
22
836
1.2
65
65
12
65
66
1
150
78
1
0
2.0
3.3
7
3 0
28
880
1 1
33
33
14
67
69
2
163
90
4
1
2.0
3.0
9
4.0
18
703
0.7
37
37
13
62
64
2
140
73
5
1
2.3
4.0
13
4.5
16
a95
0.9
75
75
14
64
66
2
153
83
5
0
2.3
3.8
10
3.0
20
1154
0.8
39
39
13
65
66
1
160
78
7
2
2.3
4.5
12
3.5
14
908
.l
84
84
14
66
67
1
128
50
4
2
2.3
3.5
14
4.0
18
1041
1
91
91
12
69
70
1
155
83
4
2
2.0
3.5
13
5.0
18
1093
.2
9
9
12
67
69
2
143
58
4
0
2.0
4.0
20
3.0
25
956
_I P
17
17
14
70
72
2
140
58
4
4
2.5
4.0
11
4.5
13
699
0
56
56
14
68
69
158
65
0
0
2.0
3.5
15
3.0
24
1137
1 .O
72
72
13
68
70
1
145
65
4
1
3.0
4.3
7
4.0
14
662
0 .8
21
21
13
69
71
2
155
68
3
2
3.0
3.5
15
4.0
27
785
1.1
70
70
14
61
63
2
145
85
0
0
2.3
2.3
12
2.8
22
1573
1.2
34
34
12
67
69
2
135
65
2
4
2.8
4.3
9
4.0
15
781
0.9
103
103
12
49
50
1
140
68
3
0
2.3
4.3
8
4.0
14
1016
0.8
4
4
13
69
71
2
148
63
3
1
2.5
3.8
13
5.0
12
895
1.1
50
50
14
63
65
2
170
83
3
2
2.0
3.3
17
2.5
20
1740
1.2
102
102
14
48
49
1
138
63
3
1
2.3
4.0
14
3.0
11
668
1.0
101
101
14
49
51
2
140
63
2
0
2.3
3.8
11
3.5
11
982
0.9
94 94
12
70
72
2
160
90
0
0
2.0
3.0
9
4.0
17
1036
0.8

ANNEXE
TABLEA W3 LES IU MEILLEURES VARIETES EN FONCTION DU RENDEMENT ET DE L’!NDICE DE SEVERITE
MOSAVIF
NO.1 T R A I T NBPLI FM501FF501 FF-FM(HMPjHEPI( VERS(CASI COEPI ASPLI NBPRI NEPRI ASEPI HUM/- STRI( RDTl5( ISCVI P R O L
21
21
14
62
63
1
155
85
1
0
2.0
3.51
12
10
3.5
17.9
1.3
2224
65
0.8
72
72
13
64 65
1 143 68
3 0 2.8 4.0 13 12 3.8
21.4 1.0
1877 65 1.0
70
70
14
65 65
0 178 95
0 0 2.3 2.3 14 17 2.0
25.9
1.0 4427 64 1.4
34
34
13
64 66
2 145 85
6 0 2.3 4.0 12 12 3.8
26.0 1.0
2018 61 1.0
103
103
13 49 51
2 153 83
1 0 2.8 3.3 13 15 3.8
13.0 1.0
2305 56 1.2
50
50
14
64 65
1 165 88
0 0 1.5 2.5 14 16 2.3
23.7 1.3
3877 55 1.3
4
4
14 68 70
2 190 85
0 0 1.5 3.3
i4 13 2.0
23.3 1.0
2007 55 1.1
102
102
14 50 52
2 133 50
4 0 3.3 3.3 12
9
4.0
13.4 1.0
1187 44 0.8
101
101
14
49 51
2 180 63
0 4 3.0 3.3 13
9
4.0
13.6 1.0
1225 20 0.8
94
94
13
65 66
1 143 63
0 0 2.8 3.31 13 11 4.3
20.8 1.3
1124
8
0.9’
TABLEAU N”4, LES 10 MEILLEURES VARIETES EN FONCTION DU RENDEMENT ET DE L’INDICE DE SEVERITE
MOSAVIS
1
N O . ] TRAIT1 NBPLI FM50]FF501 FF-FMjHMP(HEPII VERS/ZASS/ COEPI ASPLI NBPRI NEPRI ASEP] HUM[ STRII R D T 1 5
21
21
13
69
71
2
155
68
3
2
3.0
3.51
14
15
4.0
27
785
1.1
72
72
13
68 70
2 145
65
4 1
3.0 4.3
9
7
4.0 14
662 0.8
70
70
14 61 63
2 145
85
0 0 2.3 2.3
11
12 2.8 22
1573 1.2
34
34
12 67 69
2 135
65
2 4 2.8 4.3
10
9
4.0 15
781 0.9
103
103
12 49 50
1 140
68
3 0 2.3 4.3
10
8
4.0 14
1016 0.8
50
50
14 63 65
2 170
83
3 2 2.0 3.3
14 17 2.5 20
1740 1.2
4
4
13
69 71
2 148
63
3
1 2.5 3.8
12 13 5.0 12
895 1.1
102
102
14
48 49
1 138
63
3 1 2.3 4.0
14 14 3.0 11
668 1.0
101
101
14
49 51
2 140
63
2 0 2.3 3.8
12 11 3.5 11
982 0.9
94
94
12
70 72
2 160
90
0 0 2.0 3.0
11
9
4.0 17
1036 0.8

SAVANNA INBRED TRIAL UNDER DROUGHT
-- Randomization Table --
FOR A9926
REGT-- REP2
ENTRY
VARIETY
S O U R C E 2
-
-
10?2
2064
1
AGSEEDS CAM-362-1-I
991BA-10624 -
1049
2026
2
AGSEEDS CAM-460-l-I
99lBA- 10625
10’ 0
2075
3
(9071xBabamgoyo)-6-1
991BA-10629
1 OE12
2062
4
(KU1403x1368)-7-2-1
99lBA- 10632
1 OC19
2028
5
(KU1403x1368)-8-1-1
99lBA-10633
1057
2053
6
(9071x9450 STR)BC2-l-1-2
99lBA- 10634
IOEI
2031
7
EV8749-SR-25-1
9915A-10635
1070.
2071
8
TUX-DT-STR-11-3-2-1-B
99lBA-10638
1456
2083
9
(9071 xBabamgoyo)-,4-3-l -B
99lBA-3 0640
1053
2093
‘1 0
(9071xBabamgoyo)-,3-l-B
99lBA-10641
1089
2022
11
(9071x9450 STR)BC:2.-1-1-3-I-B
99lBA-10644
1065
2001
12
(9071x9450 STR)BC2-8-l-l-l-B
99iBA-10645
1098
2017
13
(9071x9450 STR)BC2-9-I -2-l -B
991BA-10646
1032
2068
14
(9072x9450 STR)-3-2-1-2-B
991BA-10648
:1wl
2035
15
(1368 STRx4001)-8-3-2-2-B
99lBA-10651
il075
2004
16
(KU1403xl368)-4-1-1-1-B
991BA-10653
11005
2005
17
(KU1403xl368)-4-4-1-1-B
99lBA-10654
$049
2016
18
(KUI 403x1368 STR)-4-2-l-l -B .
99lBA-10656
11091
203’7
19
(KU1403x1368 STR)-4-2-2-1-B
99lBA-10657
il 0411
2078
20
(KUI 403x1368 STR)-4-I -B
99lBA- IO658
i102’7
2060
21
(KU 1403xl368)BC2-7-4-1-l -B
991BA-10659
104'7
2056
22
(KU1414SwSRxl368 STR)-1-2-B
99lBA-10661
103.1
2038
23
((ATPSRxKUl414SK/SR)xATP SR)-2-4-1-
991BA-10664
1043
2096
24
((ATPSRxKl$414SRlSR)xATP SR)-3-4-2-
99lBA-10665
il 08;’
2052
25
UCA-SR BC4-2-5-1-l -B
99lBA-10667
105ti
2013
26
AGSEEti~‘çi?ïM-446-1-1-2-B
991f3A-10670
,107EI
12014
27
(CIMH6-l&~,~~i~2)~C2-7-2-1-2-8
99ikA-10673
11 p?:!
2070
28
(C~~!;@@.&$Q~~C~~ 116)-1-1-B
w
9$]13&106,~4
1050
2076
29
(CI~l~~.~~~~~!,302xclM 116)-2-2-B
991BAii 0676
j
1066
2085
30
(CIM1~,8~~~-~,302)xCIM II 8):1-3-B
991BA-10677
lloicl
2079
31
(CIMli,#~&li 302)xCIM 1.18)-2-1-B _
99IB&10678
1092
2097
32
(MMB$xT+ji 302)xMMB90)-2-1-B *
991BA-10679
2055
33
y cg!
(MhjBgP~IJ<~f,‘302xMMB9O(Y))-2-1 -B
991&%106/80
2065
34
?$?
(MtvlBSOxz.Mi 302xMMB90(W))-2-3-B
991iiA-10681
10.63
2092
35
((TZMSR-WxKU1414SR/SR)xTZMSR-W)-6-7
991BA-10683
10;3
2094
36
(407xK$4j4SFUSRx407)-3-4-1-l-B
991BA-10686
1095
2007
37
(TZMl501~KU1414x501)-1-4-3-1-B
.:,v.. . I
99îBA-10687
!osS
2011
38
(102xKU~41~SRISR)x102
1-2-1-2-B
991BA-10688
1019
>!02!3
39
(9071$45ij -STR)-3-2-2-1-B
99lBA-lOf@O
il 055
2003
40
(KU14~~$368)-7-2-1-l-B
99l@A-10691
;1012
2060
41
Obant$pz+3~-3-l-B
99@A-1 O+?
il 074
2044
42
EV-8748:SR+I -1 -B
99lBA-10695
‘1003
2095
43
907lx9ft~O$T@ BC2 l-l .3-1-B
991fi+10697
2006
44
l 1045
Obantapak??-2-l -B
991BA-10698
1016
2089
45
S.A. Pub Lines 36-2-2-2-B
99l,BA-,l;O,7(JIj
l,108l
2032
46
TS6 C3 F2-‘11-1-l-B
991ljiA4 @2 4
il 046
2086
47
((ATP SR.+Uj414SR/SR)xATP SR)-2-4-5
gBlB~$NJ&;$
,1038
2018
48
C!MZjG$.-iIZMi302xCIM 116-2-1-B
99lBA-1010%~
!;y&6
2 0 8 7
49
(CIMIl6xTZ~M~~~302~CIM 116)-2-1-B.
...‘.
gg&j&j 62% ‘,:
50
(907l’xcj&O SiR)BCZ-9+1.-l-~
. “,., ~ ~. ,.- -<c.
::.. ,‘,
gg(&g&i&~
.. :.
. .,...., ,:, ,. _a
,.
‘_ . ;::, ~ ! -5..
.
: ‘. .

1021
2040
51
POOL 26 Sequia C3F2-11-2-1-B
99lBA-1023
1029
2030
52
POQL 26 Sequia C3F2-13-1-1-B
99lBA-1039
1044
2046
53
9071x9450 STR BC2 8-l-l-l-B
99lBA-1042
1034
2048
54
PIONEER SEEDS-26-4-2-I -B
99lBA-1043
1023
2100
55
PIONEER SEEDS-2-2-2-l -B
991BA-1064
1014
2,349
56
(9071x9450 STR)BC2-1-1-4-1 -B
99lBA-2012
1035
2008
57
CIMI 18xTZMi 102-3-1-B
991BA-2016
1024
2050
58
(9071 x9450 STR)BC2-9-2-2
99lBA-2042
1086
2082
59
1188
99SAM-14128
1100
2077
60
1368
99SAM-14130
1036
2088
61
1393
99SAM-14131
1041
2036
62
1394
99SAM-14132
1051
2033
63
5012
99SAM-14134
1090
2072
64
5057
99SAM-14135
1009
2025
65
9006
99SAM-14137
1077
2054
66
9030STR
99SAM-14138
1067
2051
67
9091
99SAM-14141
1060
2073
68
4001
99SAM-14142
1008
2015
69
4008
99SAM-14143
1097
2057
70
9236
99SAM-14145
1069
2021
71
9432
99SAM-14146
1042
2066
72
9450
99SAM-14147
1011
2039
73
9479
99SAM-14148
1062
2061
74
9485
99sAM-14149
1080
2074
75
9490
99SAM-14150
1092
2067
76
9613
99SAM-14151
1018
2019
77
9848
99SAM-14152
1094
2047
78
1824
99SAM-14157
1033
2098
79
4205
99SAM-14158
1052
2063
80
7268
99SAf+l?;~~60
1088
2012
81
KU1414-SR
99Sqti:u4?62
1004
2045
82
Fun.47-3
99SAM-14163
1015
2009
83
GH 24
99SAM-14164
1028
2020
84
Bhbtingyp
.,.,..
99SAM-14167
1025
2010
85
18@.
99SAM-141?3
j
1054
2043
86
4058
99SAM-14178
1064
204 1
87
4205
99SAM-14179
1084
2042
88
KU1403
99SAM-14181
1037
2058
89
KU1409
99SAM-:4182
1063
20!31
90
POP 10
99SAM-14184
1026
20!30
91
1368STR
1076
20134
92
9450STR
1071
20:34
93
9071
1085
2002
94
907lSTR
1013
2099
95
KU141,4-SFVSR
1030
2080
96
DT-SRYW-2-5-1
98C17201A
1099
2027
97
9030-6-2-I
98C17203A
1066
2081
98
9030-26?
98C172(I?A
1079
2024
99
(9073x135)-3-1 -2-l -2
98Bl5572A
1059
2023
100
1368 STR-2
98Bl5573A
ioi
lL
\\O’l
3
ha3
.
-
._.--_
^ , . - - - _ _ _ . _ . - . _ _
.-------------.--
--