L’arachide au Sénégai : production, opérations ...
L’arachide au Sénégai : production, opérations
clonnexes et recherches
,
l

A. N’Diayel
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Superficies cultiv+z3, pmductien P! rendement
de l’arachide ~
Environ 1 million d’hectares son! annueliemeni cuitivés en arachide à huiie au Sénégal.
!% :9c: a ?9Ô3, 1% auperii’cies ont généralement dépassé 1 million d’hectares (sauf en
1969) avec un maximum de 1312612 ha en 1975.
line dirllinution des superficies a été not8e à partir de 1984 (594388 ha en 1985).
Lô iXüu”tiGitilr aracilitiière a connu des tluctuatrons d’une année & l’autre, liees pour
l’essentiel à 1~ pIljvinmbt+e’Pn
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ha ) et le plus bas en 1979 (148 kg ha.‘). L’arachide est cultivée au Sénéga! sur des SOIS
“Dior” (so! ferrugi wux tropicaux peu lessivés).
En ::e qui concewe ia i;luviométriedeszones. ie Sbnégai est carsctenw nir 11n0 C‘JI .in
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saiso? des pluies. généralement courte, avec des “poches” de sécheresse,
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raccourcissement de la période utile des pluies.
‘ri&oEas et pâ:fquzs âyïû~~çifi~~yü~~
Arachide à huile
l
55-437 :
Provenant d’une(sélection du Centre de la recherche agronomique (CRA)
de Barnbey dans’ une population reçue de Hongrie en 1955 probablement
d’origine sud-américiane; type spanish, résistante à la sécheresse avec un
cycle de 90 jours, résistante à Aspergihs flavus.

tolerante a A. wf/avu$.
57-422 .
Chcix dc CR.4 de 8:ambey dans une population hybride provenant de i
Station de Tifton. Gc eorgia; type virginia de 105-l 10 jours, resisrante a E
sécheresse.
28-206 :
Sélection du CRA di! Bambey dans une population provenant de Bsmak
(Mali); type virginia de 120 jours.
57-313 :
Sélection du CRA dE: Bambey dans une population provenant du Burkina
Faso en 1957, type! virginia de 125 jours.
69-101 :
28,206, resistante à Iki rosette, sélection par le CRAde Bambey: typevirgmia:!
de 125 jours.
i I
Arachide de bouche
GH-119-20: Sélection de ia $4talion de Tifton, Gso:gia, type vir9inia de 110 jours.:4‘:
7.56-A :
Sélecticn dans un e population locale au Sud du Sénégal vers 1958; type
virginia de 125 jcwrs.
73-37
Descendance Fq du croisement 756-A x GH 119-20; type virginia de
120-125 jours. i
73-28 :
Descedance Fn Idlu croisement 756-A x GH 119-20, type vwgmia de
125 jours.
Bratiques agronomiques I
Généralement, il y a une rotatio n biennale arachide-céréale (mil le plus souvent) et le
paysan sème a plat sans prépar: ition du sol. L’utilisation des fongicides sur les semen-
ces est pratiquée.
Le semis en iigne et la récof te (soulevage) ainsi que le binage sont actuellement
mécanisés chez le paysan. Ce E;Ont généralement de petites machines tirées par des
animaux (âne et cheval le plu~;s.(luvent). On trouve parfois le bovin au Centre-Sud et au
Sud). Au semis c’est surtout le semoir Super Eco qui est utilisé, et au binage-,
désherbage la houe sine ou la houe occidentale. On utilise les souleveuses Arara,
Firdou ou artisanales pour la réccolte.
La fertilisation minérale de I:ar*achide est généralisée, mais son faible niveau d’appli-
cation, ces dernières années
8.
surtout, ne permet pas u tISsuTtï üc Utla
min&11
.<,,..e,-.
Qquilibré.
l

es à la production (physiques, biologiques,
L’eau est la contrainte principale a’l’heur
actueile.
La pourriture du coiiet due a
1
&per~i//u, n@w, Ies dég9ts par Sdwotium rnlf.si(.
Macrophomina phaseoli, et la cercosporiose sont importants au Sénégal. La conta-
mination par des graines dans les champs et pendant le stockage est egalement trcs
importante.
Les insectes les plus importants sont : pucerons, thrips, kmsada rr~~/ot~q;, taïmitcs
ou isopteres “Wangs” (Ligacidae).
l
Les pertes dues aux nématodes peuvent ttre importantes (jusqu’a 50%).
Myriapodes peuvent causer des pertes de rendement de 10 a 20%.
Utilisation
La majeure partie de la production est transformée en huile. Les graines de variétés à
huile comme 73-33 et 57-422 sont également utilisées pour la confiserie. L’arachide de
bouche est essentiellement destinée a l’exportation.
Activités de recherche
La recherche sur l’arachide est l’un des programmes les plus anciens de la Ïechorche
agronomique au Sénégal, ies premiers travaux datent des années 20. II est encore le
programme qui compte le plus de chercheurs dans la Direction de recherche sur les
productions végétales.
Recherches antérieures
LÛ recherche a permis de diffuser très tât des variétes rampantes tardives au Nord. au
.Centre Nord et au Centre : 1935, diffusion de, la variété 29-24 et 29-56; 1936, la 2%7ü et ia
30-86; 1940, la 3i -33; et 1958 la 47-16.
I
Fouir ;es regionc Sud et Sud-Est, il etlit plutôt souhaité une arachide érigée a
: fructification groupée, ce qui a donne, en 1936 la diffusion de la 28-206, entre autres. kn
1946 a été initié un travail sur la teneur en huile des graines et l’épaisseur de la coque.
Les essais avec la fertilisation ont commence en 1956.
Avec l’extension de la rosette en 1952, un programme avait été initie, puis arrêté et
repris pour aboutir finalement, en 1972 à la diffusion de la 69-101 à la place de la 28-206
POUr lia zone Sud.
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.,--Un suivi de la cercosporiose et de ja roui&3 est mis en place en 1957.
En 1960 il est demandé pour le Nord d’une part, un matériel de 90 jours adapté a la
skheresse, ce qui donne la 55-437 en 1967, et d’autre part une variété érigée de 100-l 10
Tours adaptée a la secheresse et dormante, ce qui entraîne en 1976 la diffusion de la
73-30 et de la 73-33.
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pour la zone Centre et Centre-Nord, le choix est porté sur une variétb de 105,,
J~U~S adaptée & la skheresse, w qui entralne la diffusion de la 57-422, en 1970.
1
En 1973 débutent des travaux sur I’aflatoxine.
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Avec l’apparition de la roui!le dans les pays sahéliens en 1976, un programme ;,
sé!ection est mis en place.
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La demande du marché en arachide de confiserie, en i977, Lrouve solution dans!?;
matériel existant déja (55437,‘73-33, et 57-422). En 1979, des travaux ont débuté sur la\\
composition des huiies en acides gras.
.’
Recherches actuelles :
Nous insisterons plus particuliérement sur l’étude de la résistance à la skheresse. Le:
déséquilibre inquibtant de la pluviométrie a amen6 I’ISRA B mettre en place un pro-
gramme spécial de Gslstance à la sécheresse avec deux volets :
:
. ‘Tu
,
- Raccourcissement du cycle de moins de 90 jours en utilisant comme y&-iitaur de
précocité Chico.
- Augmentation de la qualité intrinsbque de résistance à la skheresse, en conduisant
avec le physiologiste des tests adaptés pour les variétés destinées au Centre.
Agronomie-phytotechnie
i
L’objectif des recherches, rebrises en 1985, est d’identifier des techniques vulgarisa-
bics et pouvant apporter une amklioration des rendements, et les revenus du paysan.
Phytopathologie et défense (les cultures
La cercosporiose étant la rrialadie foliaire la plus importante à l’heure actuelle sur
-3
l’arachide au Sénégal, des travaux sont menés pour cribler, les variétés vulgarisées ou ‘2
celles en voie de l’être, et tester l’efficacité d’un certain nombre de molécules chimiques
,@
(fongicides) pour le contrôle de la cercosporiose.
En plus de l’étude sur ia pathologie, un travail est mené en direction des iules, des
nématodes et sur le traitement des semences.
Prévention de la contamination de l’arachide par A. fhus
Las princlpa~~x obiectifs de Ces recherches sont la mise au point de techniques cultu-
:
rales permettant de minimiser la contamination au champ et de contribuer B !a création ”
de vari&és d’arachide résistantes à la pénétration au champ du champignon dans la

Les actions swantes SGnt meRéeS :
traitement, dc ûcndit~rnn~m~nt et (
I’empioi; tri électronique, etc.
Recherc:hes; futures
En matiére de création variétale. il est proposé de sélectionner du materiel végétal
mieux adapté aux conditions climatiques (sécheresse), aux maladies (rouille, cerco-
sporiose, A. ~/~VUS, etc.), et de diversifier versll’arachide de confiserie ou de bouche
pour mieux valoriser la production.
En matière de protection de l’arachide et ses produits, il est prévu de définir les aires
de distribution des parasites et de tester des fc>rmules efficaces et peu coilteuses, de
caractériser le matériel végétal pour sa tolér. nce à A. ~/~VUS, d’identifier les phases

cntiques et sensibles de la plante, d’étudier I e s foyers d’infestation et de cribler des
variétés sélectionnées en milieu réel.
Les actions en phytotechnie et en technoloi ci ie vont également se poursuivre.
Des études sur l’arachide sont en phase te démarrage et devraierr! gagner..en
importance.