ELEMENTS DE BASE HEUR UN P~~G~AMM~ ...
ELEMENTS DE BASE HEUR UN P~~G~AMM~
D’AMELIORATION DU MANIOC
AU SENEGAL

4

1.
INTRODUCTIOM
Le manioc occupa une place relatkvs~w~~ importante dan3 les activitfki
azzic=lri
du S&&gal puisqu”iII parti.&~ grazxxz ~adc à 25 $ de 3.13 production totale
de 18gumes (astlmütion 81/82) <I
ST?!? Fi-2 laürse cm raison de ses diverses
q u a l i t é s (rusfioitti, ndaptabiXt& 2 dea s i t u a t i o n s Pcokogiques r e l a t i v e m e n t
sèches, rendement avantageux, bcana cmsenmt.fm d a n s l e sol), il r e p r é -
sente uns sp&ulation de choix pour de nombret4x producteurs,
Sur le plan alimentaire, la maniac sonstitua un Igguma d’appoint, mais
dans certaines zones rurales il pwk &XI çorPsfd&é comme un alimeni de
soudure (surtout en hivernage).
La p1upest deç vsriétés çultivéas sarat
douces et contiennend très peor de g.Zcdcossides cyanog&n+iquas.
E n t r e 1 9 6 0 e t 19?Oo ! a prQduc2rim nekiomlo otait iargement suptfkkura à
150 000 t/an ( 2 4 1 OE90 t a n 6Oj67j; nl; l e s surfac*es emblaoées d&passaisnt
gén&3lemenf les JS 000 h a (Pig, “7),
Entre 1971 et î97Ei, la produzdion t3 baissé+ swite & u n s s i t u a t i o n pluvio-
métrique dé4icitairep mais el4.e esk rasfée sw-dessus du niveau des
100 000 t/an,

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REF.
HESXÇTANG!l AUX !“IALADfES / PARASITES
AOAQTABILITE
OUALITE
DES RACINES
be.wt&iase
acôricn VE&
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é l e v é e
m
diwrersaa
cenditions
éeofagiquea

30 572
30
madS&a
diV@Z%#S
conditions
écaacgiques
30
30 736
modérés
30
30 x57
modérée
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361 1340
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42 025
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Pasifim des bautures
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Caractfftrisatîon des ugri&h
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37.
D’autre part, on lot de 10 000 graines provenant des clones I.X.7.A.
numéros 1 425, 30 OOlp 30 (340, JO 337, 4 2 025+ 60 142 e t 63 397
(pollinisation libre) a été sem6 et a psrmis de mettre sn place
environ 2 000 génotypes qui eieront saurni à un% sélection sbvS3re
durant plusieurs générati,ons, selon 1~ sch8ma suivant t
1,
Premikrs ann& (1984-1985) - EopJuiation ds bas%
~“~*~““I~-~~~
-II(LILII (Po)
. 2 OU0 plantules
. irrigation (sspersion)
l a,5 m x a,13 m
Criblags pour la résistance & la mosafique (plantation d’une variiit&
Sf3td.b~8 en bardure), Ta teneur sn NCN (test au picrate) et la
conformetian des plantss.
2 . Deuxième annde (?985-1986)
werawmrcm--“r - Evaluation clonale sn milieu paysan (P,i
4rs--~~“-“~“~~~~-u.~~
. plantation juiUet
l 1
330 clones
3 plantss/clan%
t
a) Hars station (deux loc&.ités dans la région de Thi&s) sws
fart% pression parasitaire et en conditions naturelles
(%b8f3nG@ drirrigation),
Criblags p o u r l e cendsmant, la tolhance à la s6chereass et;
la &istance aux maladies/parasitee,
b) En station (Cambérène) sous contrôle phytoeanitaire st sous
irrigation,
Evaluation des caraotéristiques radicufaires et des potentia-
lités de randement 81311s irrigation,
.*. / ..*

38.

&ggf;$.rmation dss résultats des assais avancés et choix des
~fsi13.eU~8 drm13sa
.> . .
&!K;.#ffCJ8ian du mat6rie~ SéleatiOnné débutera danc an juillet
5990.
. . . /

Afin de lever lsa principales sontraîntas qui affectent la aulture du
manioc au SBnGgal ) et compte tenu des résultats actuels abtenue au CcD.H*9
les solutions sufwmtes peuvent être préconia6es 9
1.
La mosaïque africaine du ,manioc
aj Epuration des variétrh existantea car s6lection n6~a$i.~em
~ru,rr~rr~r~~rr---
---0*--I
Il conviendrait d’encowaget les paysans t
1) à n’utiliser que des plantes apparemment saines lors de la
préparation des boutures
2) & pratiquer l@éradication des plantes malades at à les brbler
snauite.
Oa cette manière, il serait possible de reconstituer dans l’immédiat
des cultures relativement saines en attendant la mise au point de
nouvelles variét& résistantes,
En effet, la mossxque ne doit pas h-e çonsidér6e comme une maladie
inéluctable, d@suhrrt ~ltiv que son principal agent de trana&iasfon
est moins la BeiQisi~ tahacei {mouchas blanches) que le paysan lui-

mâma qui dissémins &*A-ahntairement
3a maladie par les boutures*
Cette méthode est $J.B efficzo que la pzéc8dente car elle n’a pas
P~inconvénient d& sa kwréer à &a nature &me des systèmes cu3.turaux
traditionnels et b caPtains facteurs socichgiques.


A cat c;igard, le cLoeiu 221 572 C4mtrai.t ha pris an cansidhatf on,
compta tenu de aas bonnes. perforwancss à CambfSrènrt st à Djibélor.
2.
La cocheniJ.3.a du manioc {Fbmaeûcctis
w_ ‘IYWB-
wmihoti)
e-w
La première mesura 3. prsndro eensiste à incitar les paysans k
pr6laver uniquement las bouturas sur des plantes tfu parties de
plantas non contamin&3s,
Les phriades sèches $t chaudas favorisant le d&wloppement et la
p r o l i f é r a t i o n de 18iasoete, if. ssrait tSgalemsnt u t i l e d8adapter
la date de plantation de fagon & ca qua les attaques soient plus
tardives et, par conskqusnt, zwins dammagaablss aux plantss.
OVautra part, las jsunw Ewices otant surtout diss&minéas par le
vent, le choix d’un emplacemmt isolé de toute source de contamf-
nation asawrarait WXI mei? lowra protection des plantes tris-k-vis
du parasita,
Enf’in, vu que l a cecheînills accasianns génrbalemsnt p l u s d e dégêts
dans des a3l.s aabPeux Ot ~t:zs, il seresrit opportun de développer la
cultwr:e
dans des ~~3.93 à hwG
,rlAdit& plus pronan&e et marna dfienvisager
l e PSCOUES i.3 l*irr1~tit:ioti.
*.. / 1..

Par aîllakrs, il 8erd.t aurarstagau dâ mnuhtiplier cartains olonss
5~r$aiatanta~g, teks le 4(23?425 et lei 6Q %42op 25 cor~dition que
ceux-ci préssntsnt WI r6al intér$t peur la cultttse au Sénégal
(produatiwi.tf& qoalit&, alxaja
La lutta biologiqw, basée 8tfr fOempfai d@s divcps ennamfs natîi-
rels de la cochenille (prédatsurs ou pôraaites) cunstftue proba-
blsment la mathada Xa plots «fficaca ut la plus durable,
Las parasites Pacoux rocens&î jusqulici appartiennent surtout
aux genres flyperasi;pis Bti
(famille des Coccin%llid%aa)
3,
La sécherçssse
a) SBLeck.ion
meau?mY)
Elle nécessite FietamGant Id ~x9.m @ta ccmsirfératîan de 1 g inf’3.usnçe
signific%tir% 8W as rau3!l?ent
d’une pari;, ds la tsmpératur5 et
du bilan hydriqua, at dSa&xs parta, dsr ~“Wk3&.ail.k8ment durant le8
trais pr%fflEwx mais d% ~u.I,6ur%~

43,
Dans cette fmrspectiva, des efforta devraient $trea r&d.e& pour
awanc~r quslqus peu la dsto de plentatian (awsil, fmi, juin) si;
pratiquer la cultwsa sous irrigetion $.fsqulB i'srrivfb des3 pluies
(juillet) e
Enfin, pour mieux rentabiliser l~irrfgation, le mmioc pourrait
facifs~fmt être cultkvirjt, durant Las premiara mois, sn asaocistian
avec dlsPtJtres aspèces léqumiéres B
cycle court (mokm, pastèque,
chou).