REPUBLIQUE DU SENEGAL SECRETARIAT D'ETAT ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT
~?INISPERE DE L'EMSEIGNEMEi'JT SUPERIEUR
A LA RECHERCHE S&IENTIFIQUE
ET DE LA RECHERIZtlE SCIENTIFIQUE
ET TECHNIQUE
t ”
RECHERCHL COTONNIERE
SYNTHESE DES RESULTATS DE LA CAMPAGNE 19So
GENETIQUE
: 3. RAVAIL et A. SY
AGRONOMIE
: A, ANGE
E/‘J-fOMOLOGIE :
,
t 2?i+$im~
SECTEUR CCfJTRE SUD
RECi-tERCWE COTONPJIERE
CARACTERES GCKERAUX 3E LA CAMPAGNE
Les ilauteurs de pluie
observees sont tras inftirieures
ü 1~ normale.
Ltinstaliation de l'hivernage a otù trus tardivD,la plu-
part des semis ont rjte realisks 23piès le 15 juillet. NOUS avons
constat& des Psoblemes de croissance.pour les jeunes Plantules do
fait d*un excàs cileau dura,nt la periode de pus-t-levoe,
Les Pluies ou mois d'Août ont et2 relativement abondantos
et BsS@z biet-1 reparties da.ns 13 t;Gmps. Ces conditions SQ sont ma.in..
tenues jUSqU'5 la fin d e la premibre C/.uinZaine d e Septembre, a,vec
cependant un excbs durant la. première d4cade
un shedding floral
assez important a gte constaté Clura.nt cette $riode
correspondant
Pour la Plupart aUX semis des premières semaines de'floraison.
ilès le 1.5 Septembre, les pluies se sont feites rares 2t
mal reparties ; la pluviometrie d'octobre est $u.asiment inexistante
sur l'ensemble de la zom cotonnihre,
En conclusion, nous pouvons remarquer un hivernege tardif,
tres court (de 85 a 100 jours de pluies utiles) evac 2 pdriodes
fortement arrosties ayant quelque peu gf2ne la croissance et; le do-
veloppement du
cotonnier,
PRODUCTION
Les surfaces cUlti&es couvrent 29.913 ha. ; la production
toutes varidttis confondues, est de 20.607 t, soit un rendement
moyen de 6E9 kg/ha,, Les surfaces ‘en cotonniBr a.ccusent une ldgere
diminution due a le concurrence d’autres cultures plus rentables,
lT?C3iS SUSSi SU)C diffi.Cil.ss Conditions de débUt de Ca,rnpagne. te
rendement moyen est b son plus bas biveau depuis la. campagne 1955~
en recul de 180 @/'ha sur la campagne 1979/00, LO. protiuction totale
est la plus basse des 10 dernieres annces, la principale cause
etant la pluviomotrie trop tardive et trop faible,
G E NE TIQ UE
3. RAVAIL
Assistant : A. SY
1 - VARIETES EN GRANDE CULTURE
- BJf, 5% - SiCI 67 : oui couvre la majorite dos surfaces,
Sa multiplication est contrrk SUI: PAKOUi? on Haute Casamance, et
avait commence en 73~74.
Cette va.ri. te selectionnec en Centrôfri-
que puis au Tchad uL)
aet bien connue en Afrique rie l'ouest et Centre.
” L 239-10-75 D en promultiplication au Stinugal Orizntzl,
e l l e couvra.it 30 lia en zones 0, 1, 2 pour une prosc,uction de 52 t,
La SOBEFITKX considère une possible vulgarisation en
remplacement :;u I33,9.
Issue ti'une selection du triple hybride HAR en C'6te
d'ivoire, cette variete a Gte vulgarisoe en Afrique de lrcruest. c, u
Sencga.1, les r.('m
L,ultats de cette 4e annse d~exp~rimcnta.tion canfir-
ment ses qualites (tableau ci-dessous) : protiuction Gga.le o u supa-
rieure h BJA ; trb:; fort rendement fibre : fibre logèrement plus
longue que BJA, La seul problhe est la taille cjes graines : elles
sont petites et ont tendance & passer dans la fibre lors de lltigi’e-.
nage.
Une cinouieme annee d'expérimentation permettre de rkci-
der de sa vulgarisation, tout en continuant sa premultiplication.
! I;loyennes de f
! graines
!
!
B essais
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! Iv 239-10-75
!4,81!67
!1564!100!39,7!621 !27,9!4?;314,64!21~!6,7 !8,53! 10,x !
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!4.8 !4.9 110.11 - !0.8!10.9!1.4 ! lt6 3.7 14,0!$,2 !2.3 17.7
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2 - VARIETES EN ESSAIS
6 essais multilocaux comparaient chacun 5 des va.ri.gtris
T 120-7 ; HC-4-75 * cou 78 ; w 193-5 ; IRMA 323 aux tbmoins BJA
SM 67 et L 299-10-k
T 120-7 oonne des rgsultats semblables a L 299-qr)-75 mais
avec une fibre un peu plus longue (cf. tableau ci*dessous) et des
graines 1Ggérement plus grosses,
Aucune des autres Varié&s en essais multilocaux ne se
distingue
vraiment des temoins.
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1 St.lornQ& !
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3 - VARIETES EN MICRO-ESSAIS
2 micro-essais comparaient chacun 7 des variotes : T 120-7
!;Y Oulk 4-75 ; I-IV 3-12-74 ; K 76-C 4 K 76
;
S-il 79 PC 33 PC 34
;
;
; PC 37 ;
pc 30 + 36 ; Pfj 5 ; Pf3 9 aux t6mOins BJA SN 6
7 et L 299-10-75.
Parmi celles-ci, les descendances cia P 279 x Cocker 417 et
Q:'F P 279 x 8 163 sont les plus interessa.ntes (cf,
tableau ci-dessous pour
1 L? s wariétgs PC),
!L 239-10-75 !4?6 !52 !1080 I OG!40,0!430 !27,7!50,615,35!22,3!6,51: go5 ! T9Z!
1
,PC 33
;4,9 j59 jl41? f 112;39,4;530 j27,3;49;7;4,12 ;21,6;7,6; 9,7
.
; 3,7;
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! r, iv; 7 :.
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I4,5 167'. Il331 i 106!39,9i532 ~27,1!51,3~4,60122,0!6,7!! Y,7 ! 2 9 i;j i
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;5,0';6? j1308
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, 104;33,9j522 j27,1~5U,6~~~,$5f20~2~6,1~ 9,7 ; &:j
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SXPERIMENTATION PHYTOSANITAIZE
Eloi
DIEME
LimitQs par l& financement, nous n"avons pu rdalisor que
trois essais rie niveau de protection sur les poiïlts suivants :
- Niçro-du-Rip ( Sine+Sa,loum >
- Sinthiou-Maléme
( SdnAgal-Orient3.1)
- W.:lingarû. (Haute Casamance ).
On rlOtG lJr; ddfiCit important de pluvio&trie not;mment eu
Sine-Saloum ot au S4r$gal Oriental où l a diffarence par rapport 5
l'annde pr5c~derttc est cIlenviron 200 rnrn de moine. En Haute Casmancr,
une pluviomHtrie pros!]ue egale $, celle de l'ann6e p&cédente Û et6
enregistrge,
EVOLUTION DU PARASITISp!E
Le complexe para,sitaire
du cotonnier au cours de la cam-
pagne 1980 a &tti d’impartance variable d'une zone CI l'autre. hinsi
dans le Sine-Salourn sud et au S6n6ga.l Orienta,:, on a observ6 sur
les parcelies non ;:rotëg6@s dtimportantes chutes C;c rei?deKents ducs
& un shedding parasiteire intense a.ussi bien sur les boutcns flo-
Eaux quo sur les capsulés ; des attaques prococes ~;'~arias insulon:?,.
Ebiplaga et d'Heliothis srmigera ont titi observBus sur ces; organes.'
E0 Haute Casamance ,, pa.r contre o ù l e s a t t a q u e s c i e ces dttiprtidataurs
s u r l e s organos fructif&res o n t et6 tardiws e t faibles, d e s r e n -
dements BlevGs ont ti'co obtenus dans les parcelles nan protégses,
PRODUCTION DE COTOK-GRAINE (kq/ha) ET POURCE1lTAGE D'ORGANES ATTACiJE5'
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Non traitde
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,Protecyion Stan
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, Nioro-du-Rip ~
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Sénégal-Orion.,
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Sinthiou-Kal. i
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Vélingara.
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LUTTE. CHIiX[?lJL
Avec un h i v e r n a g e t a r d i f e t c o u r t , i l e s t assez d&J-icot
oe se Prononcer sur la valeur des nivea.ux protection obtenus Bvec
l e s diffdrents insecticities,
ESSAIS DZ CDMPARAISON DE PRODUIT5 ,INSECTICIDES
l’essai impla.ntO d a n s t r o i s p o i n t s differsnts : l,Ji,oro-.
du-Rip, Sinthiou-Pialbme et Velingara,
met en comparaison .L1aFfica-
cit.8 d e quatre nouvelles melécules appliquees t o u s l e s 14 jours C!
celle du C)ECI~ (do came thrinti) , p r i s cemme temoin en formula.tien
simple pour les trois premiers traitements et; en formulation bi-
naire (avec un systkmi(jue) pour l.es deux derniers traitements
(lutte contre l e s jassides e t l e s nletirodes),
Los produits mis en comparaison sont les suivants :
- Arrive3 (Cyper 52 ;$ cis) 100 g/l m.a.,, 3 40 g/ha,
m.a. ; par applica.tion ;
- High ci3 (cyp er yo ;( cis) 3~3 g/l m.a.,, h 30 g/hc
m,a.; pa.r application ;
- Lepicron 400 g/l m.a,, t 600 g/ha. m.a.9 p a r a.ppli-
cation ;
- Sumidicine (Fenvalera.te) 72 g/l m.a,, h i'2 g/ha.
mea., par applica.tion,
Le DimGthoa,te est ajout6 au premier praduit pour les
il derniers traitements U la. dose de 400 g/ha m.a, ; le proîenophos
aux deux suivants 21 la dose de 400 g/ha m,a., et le Bidrin a.u dernir: r
à la dose de 300 g/ha. m. a,
A l’analyse statistique, on note à la. Premiere récolte 12
mangue d’effica,citU du Lepicron par rapport aux autres produits. ;JIJ-
curie tiifference significative n'est constattie& la k;suxi&me rUcoltk:,
comme éga.lcment h 3-3 rdcolte totale,
6
A G R QN0 NIE
Alain
ANGE
4 modes cla prépûration du profil cultural sont mis on
comparaison sur une rotation ar3chide/cerSale/coton.
Tl = systkme manuol , grattage sans enfouissement des residus
de r2colta,
T2 = système en culture attel6c bovine avec labours d 'enfouis-
sement.
T3 = systkmo E!n motorisation intermQdiairw (tracteur Pa~yer)
avec labours d'enfouissement,
T4 = SyStkme E!n motorisa,tion lourde, Travail i~ 2-a. dent, pas
d'enfouissementmais broyage des residus et pa,illage.
L1experie!nce est conduite depuis 19'78 sur un sol sableux
lessiv2 de haut ci@ vorsa.nt à Nioro-du-Rip, et depuis 1980 Sur un
sol S. discontinuite texturale sur glaces h Sonkorong,
A,?,iioro-tiu-Rip, le traitE?mi?rTt T3 a permis d ‘enfou.ir les
pailles de mails en fin cie cycle dans de bonnes conditions on 197?
et a un offst très important sur coton en 19t3E1, LE! traitement T4
ri13 pu dtre réalisé oulavec le tracteur Qouyer tirant une seule
dent ri! la fuis en sec, ti environ 25 cm do profondeur. Les passagas
de l'outil ont :itG? distants de 50 à 60 cm en moyenne, La tracteur
est bc3ucoup trop faible pour ce genre de tra,vail et les rcssultats
sont inf6rieurs U ceux obtenus av8c un labour de debut de cycle en
traction bovins.
Pour corriger une violente carence magnesienne et potas-
sique tiecelue sur mats et cotonnier en 1978, 200 kg/ho. de chaux
magnesienne
ont e te apportés Sur toutes les parcelle S, et ,j 00 kg/ha
de Kcl sur mars et cotonnier en 1979, En 1980, toutes les flarcelltis
en cotonnier oilt reçu 100 kg/hs de Kcl en complement de la fumurs
vulgarisée,
En 1980p la carence magnesienne se manifeste 5 nouveau
sur maîs et COtOnnier surtout sur les traitemsnt Tq et 7-4 (JG l’enra-
cinement des cultures est pau développe et peu profond.
7
A Sonkorong , l e tro,itement T4 a 6tc fa.it e n s e c avec une
c h a r r u e à d i s q u e s t i r é e p a r u n t r a c t e u r l o u r d , f a u t e de pouvoir
d i s p o s s r d o d e n t s , S u r l e c o t o n , l e f a i b l e t r a v a i l f a i t p i 3 . r l e s
t r a i t e m e n t s T3 e t T4 d a n s l ’ h o r i z o n 0, c o m p a c t , s e tradui? d ’ u n s
f a ç o n s i g n i f i c a t i v e s u r l e s r e n d e m e n t s , pa.r r a p p o r t a u labour on
t r a c t i o n b o v i n e q u i n’a pa.s p u t r a v a i l l e r c e t h o r i z o n pE:dologiquê,
I I J EFFET COI%INES DES APPORTS C)E POTASSE ET ijE CHAU:: SUT? CQTONKIEi’
_._. _. _ _ .
-... __-- - .-- .__-,_ _____.___-_ C_.--
L e s donnues s u r l e s e f f e t s pluria.nnuels de la chaux sont
e n c o r e tres fragmsntQires au S:.~nega.l, L e s 6tudas deteill5es c o n d u i -
t e s s u r l e c o t o n n i e r e n 1 9 7 7 e t 1978 o n t p e r m i s d e m o n t r e r q u o s u r
c e t t e p l antc, l a ci-maux a g i s s a i t & l a f o i s s u r llonracinement poî
s a n a c t i o n s u r l e p!I d u s o l e t s u r 1 3 . n u t r i t i o n pa,r l a s u p p r e s s i o n
d ‘ u n e certa.ino ca.rcnce calcique e t p a r 1 f an6lioration d e l a n u t r i -
t i o n p o t a s s i q u e , C e p e n d a n t l a c h a u x s e m b l e d i m i n u e r l a . t e n e u r e n
p h o s p h o r e d e s f e u i l l e s ,
L e s rosultats obtenus s u r l e c o t o n n i e r e n 1980 a v e c l a
u arj.6 t0 L 299/10 c o n f i r m e n t e t prficisent l e s donncos arzquises prii-
cedemment a v e c l e t3Ji\\.
L e s f o r t e s d o s e s d e p o t a s s e s o n t dEpressives 10rsqu~une quontitfj
c o n v e n a b l e d e c h a u x n e l e u r e s t p a s a s s o c i é e , l a . cha.ux f a v o r i s e
1 lenracinei-rtent d u c o t o n n i e r , m a i s diminue 1 lefficacite d e s d o s e s
d e p o t a s s e s u r l e r e n d e m e n t au-del& C?C 3 0 0
kG/h3 51 Nioro-du-RiP ct
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400 kg,!ha b Velingara.
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Les rhsultats obtenus en 1980 sont les suivants :
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La meilleure combinaison testée des apports de potasse et
de chaux est de :
Nioro
200 kg/ha Ca(OH)2 + 133 kg/ha, Kcl gain = 295 kg/tla. coton
graine (3F$ tcmuin)
Velingara 400 kg/ha Ca(OH)2+ 133 kg/ha Kcl gain = 400 kg/ha coton
grain8 (&55: tumoin)
I I I 4 Etude de la variabi.1i.L d d e l a rcponse du cote.nnier a u x a.poorts
L;e potasse sur differents s-0123 d’un bassin versant de Ha.ute
CaS3m3,nCfI
(Lent.queUe - Pound aq a,l, ,
Un ba.ssin versant de 2500 lia a et6 s6lectionne E!n Haut~
Casamance aprbs une étude cartographique des types de milieu physi-
que et de ltoccupation des terres du dcjpertoment d e ~élingara a;l
1/40,0OO’,,Ce bassin versant est represcntatif de la zone des pla-
tea,ux fortement fragmenterg par le rti!seau hpdrographi~ue en bordure
du bassin de Z’Anembe, zone très largement defrichee et mise en
culture ,
Les etudes pedologiques de semi-Liete.il et de détail et
les cadastres Qteblis en 1979 et 1980, les enquétes sur le répons’:
du cotonnier ü la potasse et aux techniques culturales (1978 et
1979)~ les canpsgnes d’étude de profils culturaux et dlenra,cincment
(1970 et 1379) ont permis d’isoler 3 situations agronomioues princi-
p a-le s .
- les plateaux a.ux sols generalement prpfonds (rote-
tion coton- sorgho-. jachère) mis e;n valeur par des propriètaires de
15 à 20 ha posseciant du ma.teriel de culture attelee et disposent de
12 à 15 a c t i f s .
- les versants sillonn6s d’affleurements de gres
ferruginise inciure (rotation coton-coton-sorgho) mis en valeur par
des petits proprietaires (8 a 10 ha,) trbs peu mécanises et disposant
de peu de main-d ‘oeuvre (5 51 E, a.ctifs) .
- les bas-fonds et collua,lluvions essentiellement
affectes eux cultures vivrières et ofi le coton rloccupe clue 15 /J
environ des emblavements, p artûges par toute la communaute villa-
geoise,
Sur les versants, les enquêtes ont permis d’identifier de
nombreux sites presentant plus de 20 pom dl,lC+++ échangeable dans
l’horizon 8 du sol,
Dans ces canditions, 1 ‘enracinement du cotonnier est tres perturbe
et la réponse du cotonnier 5 100 kg de Kcl en supplément de 150 I:o,
de 8-10-274fumure vulgarisee) est beaucoup plus faible lus lorsqu'il
n’y a pas ou peu d’A1 +++,
Afin de pticiser la dynamique du potassium dans les diffc:-
rentes conditions: de sol du ba.ssin versant, une psemière ssrie de
4 dispositifs e Qté implantees en 1980 sur des sais et dans des si-
tuations agronomiques tres différentes, avec un precedent a,rachide,
Sur les 3 premiers dispositifs, un essai courbe de i< est implents L.:
cbte d’un e s s a i s o u e t r a c t i f . Sur le 4e dispositif 1’essa.i courbe de
K e s t conduit se~11. T o u s l e s 8SSZCi.S de la serie ont les nemes calent
d ri8rS culturaux ,, Malheureusement, sur l’essai du 4e i-iispositif le
fumure vulgariseo a Gtd- ajoutde par erreur à la fumure prepartie
pour 1 ‘essai,
‘1 i
Sur les essais 2 et 3 ple&s sur des sites contenant de
l'aluminium Bchangeable (20 ppm) la rdponse 5 la Potasse est rnédio-
cm ou mauvaise, et ii existe une nette carence on phosphore (dif-
ficultd d'assimilation ?>.
IV - Enquete sur l-a-rgponse du cotognicr aux herbicides, &lo pot-s+:';
et h le chaux sur diffdrents sols d',un bassin versent en bleute
Casamance. (LGquewal-Goundaga)
Sur le bassin versant ob ont ete implantes les essais
prbcédents,
une enquete sur les effets de ltherbi.cido et de la
pota.sse a é te r6alis6e sur 68 percelles selon le méme prokocole CjUC
pour lfenquCte de 1379,
Surface parcellaire 2500 m2 dont :
1/3 tomoin sarcle
1/3 herbicide
713 herbicide + 100 Kg/ha de Kcl,
Trifluraline o 1OCiO g de m.a./ha ---
15 parcelles &coltGes
Penoscaline à
1000 g de m,a,/ha ---
23 parcelles rr5coltt5es
Morflurazon h
'720 g de m,a./ha ---
25 pa.rcelles récoltl5es.
10 parcelles sur 25 traitées au Treflan ont etd abandonnees caf les
cultivateurs n'ont; pas pu enfouir le produit. L'action de la penos-
ca.line n e dkpasse pas 30 j et est tout a fait comparable b celle du
Tref1e.n. Le NorfluraZon a. Qt6 plus efficace que les deux autres
produits.
L’association herbicide + potasse e permis des gains de
rendements tr&s irnportants par rapport au tamoin sarclé sans potasse
compl8mento.ire ; mais la valorisation de ces facteurs de production
est nettement moins bonne qu'en 1979 du fait de J'arret des pluies
en Septembre.
12
v - Arritire effet de l’herbicide coton et de la potassa mis en
p l a c e l o r s d e .llenquête de 1979 en Haute Lasamance-
Afin d’dtudier les arrières effets de l'herbicice coton
et de 100 kg/!ia de J<cl en complement de la. fumure vulgarisée sur
c o t o n ,
2 8 pa.rCelleS tra.itEes a v e c l e Tr6fla.n e n 1378 e t 31 parcol-
les trait6es avec .lo Cotodon ont éti suivies en 1981, Sur 19 parcel-.
les traitées avec 'Treflan, le rendement a et6 rnesur6, ~larrj.ère
effet de L ’ h e r b i c i d e e s t rema~rquablement
positif et vra.iscmbla.ble-
ment lie CI la tiiminution des semis naturels oes adventices sur les
surfaces
herbicid6es. 3 pa.rcelles ont montru une certaine remanence
nuisible du Cotodon sur le sorgho (10 ;L de perte de production),
L’arrière effet de la potasse est considéra,ble, sauf sur les sols
richas en Al+++ echangeable qui semble entraver la croissa.nce des
&réales au merne titre que celle du coton,
!
!
! Mbre pari
I
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I
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1
;lierbicidei
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, celles
1 Rdt 0
\\ffdt Herb.1 Rot H t J: i O/H i- J: ;
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i p e st3 e s !
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fNaPs(Qpis)i
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3816
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5424
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! 70,35 ;:> I
SECRETARIAT D'ETAT
~?INISPERE DE L'EMSEIGNEMEi'JT SUPERIEUR
A LA RECHERCHE S&IENTIFIQUE
ET DE LA RECHERIZtlE SCIENTIFIQUE
ET TECHNIQUE
t ”
RECHERCHL COTONNIERE
SYNTHESE DES RESULTATS DE LA CAMPAGNE 19So
GENETIQUE
: 3. RAVAIL et A. SY
AGRONOMIE
: A, ANGE
E/‘J-fOMOLOGIE :
,
t 2?i+$im~
SECTEUR CCfJTRE SUD
RECi-tERCWE COTONPJIERE
CARACTERES GCKERAUX 3E LA CAMPAGNE
Les ilauteurs de pluie
observees sont tras inftirieures
ü 1~ normale.
Ltinstaliation de l'hivernage a otù trus tardivD,la plu-
part des semis ont rjte realisks 23piès le 15 juillet. NOUS avons
constat& des Psoblemes de croissance.pour les jeunes Plantules do
fait d*un excàs cileau dura,nt la periode de pus-t-levoe,
Les Pluies ou mois d'Août ont et2 relativement abondantos
et BsS@z biet-1 reparties da.ns 13 t;Gmps. Ces conditions SQ sont ma.in..
tenues jUSqU'5 la fin d e la premibre C/.uinZaine d e Septembre, a,vec
cependant un excbs durant la. première d4cade
un shedding floral
assez important a gte constaté Clura.nt cette $riode
correspondant
Pour la Plupart aUX semis des premières semaines de'floraison.
ilès le 1.5 Septembre, les pluies se sont feites rares 2t
mal reparties ; la pluviometrie d'octobre est $u.asiment inexistante
sur l'ensemble de la zom cotonnihre,
En conclusion, nous pouvons remarquer un hivernege tardif,
tres court (de 85 a 100 jours de pluies utiles) evac 2 pdriodes
fortement arrosties ayant quelque peu gf2ne la croissance et; le do-
veloppement du
cotonnier,
PRODUCTION
Les surfaces cUlti&es couvrent 29.913 ha. ; la production
toutes varidttis confondues, est de 20.607 t, soit un rendement
moyen de 6E9 kg/ha,, Les surfaces ‘en cotonniBr a.ccusent une ldgere
diminution due a le concurrence d’autres cultures plus rentables,
lT?C3iS SUSSi SU)C diffi.Cil.ss Conditions de débUt de Ca,rnpagne. te
rendement moyen est b son plus bas biveau depuis la. campagne 1955~
en recul de 180 @/'ha sur la campagne 1979/00, LO. protiuction totale
est la plus basse des 10 dernieres annces, la principale cause
etant la pluviomotrie trop tardive et trop faible,
G E NE TIQ UE
3. RAVAIL
Assistant : A. SY
1 - VARIETES EN GRANDE CULTURE
- BJf, 5% - SiCI 67 : oui couvre la majorite dos surfaces,
Sa multiplication est contrrk SUI: PAKOUi? on Haute Casamance, et
avait commence en 73~74.
Cette va.ri. te selectionnec en Centrôfri-
que puis au Tchad uL)
aet bien connue en Afrique rie l'ouest et Centre.
” L 239-10-75 D en promultiplication au Stinugal Orizntzl,
e l l e couvra.it 30 lia en zones 0, 1, 2 pour une prosc,uction de 52 t,
La SOBEFITKX considère une possible vulgarisation en
remplacement :;u I33,9.
Issue ti'une selection du triple hybride HAR en C'6te
d'ivoire, cette variete a Gte vulgarisoe en Afrique de lrcruest. c, u
Sencga.1, les r.('m
L,ultats de cette 4e annse d~exp~rimcnta.tion canfir-
ment ses qualites (tableau ci-dessous) : protiuction Gga.le o u supa-
rieure h BJA ; trb:; fort rendement fibre : fibre logèrement plus
longue que BJA, La seul problhe est la taille cjes graines : elles
sont petites et ont tendance & passer dans la fibre lors de lltigi’e-.
nage.
Une cinouieme annee d'expérimentation permettre de rkci-
der de sa vulgarisation, tout en continuant sa premultiplication.
! I;loyennes de f
! graines
!
!
B essais
!
! Iv 239-10-75
!4,81!67
!1564!100!39,7!621 !27,9!4?;314,64!21~!6,7 !8,53! 10,x !
!
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I!I ! !!! !!
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-‘.m^mm”“IImI”m”m~m~m-mm~m”~~-L”I”m-mmmmmmCmII.-m~-mmm~mm”mm”L~m”m”“mmmIII~m~~m~~- !
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! Signif. F
; 001 !ONS !DNS ! - 1001IDNS :!.05 !DNS!DNS i.O,i 001: OCIl: 05
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!4.8 !4.9 110.11 - !0.8!10.9!1.4 ! lt6 3.7 14,0!$,2 !2.3 17.7
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2 - VARIETES EN ESSAIS
6 essais multilocaux comparaient chacun 5 des va.ri.gtris
T 120-7 ; HC-4-75 * cou 78 ; w 193-5 ; IRMA 323 aux tbmoins BJA
SM 67 et L 299-10-k
T 120-7 oonne des rgsultats semblables a L 299-qr)-75 mais
avec une fibre un peu plus longue (cf. tableau ci*dessous) et des
graines 1Ggérement plus grosses,
Aucune des autres Varié&s en essais multilocaux ne se
distingue
vraiment des temoins.
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1 St.lornQ& !
-!
! ?"ri;.~o nile s de !
!:r ! coton- ;
Fibre
! 2 , 5;: 1
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! Crainae I
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7 essais
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;P!IC jRI/RTjko/ilal$ T !;i F;*jkO'ha! SL f-;i-!]:[t~!
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1 dte {:;Ail\\ SI $i;\\t!
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69 j1674; 10Of37,t 1630 i27,3j47r2,~~,311Z0,3,5,~
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, 3,7;12 j/J,
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;, L ;i':J9-10-75!4,0 ! 70 !1697! 101!39,7!680 !2~,0!46,7!~i,48!21,I:i6,7
i O,L&C,/i
f T 1 :T! 0 - 7
;4,9 t 67 ;1605;
i
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, 8,7,10$3
!-_~-"~^--'""~~_-"-f'"~'f"""-T"-' y.""
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;.OOi;.OOi;
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c,v.
i4.0
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! Q.l! 8,Ei! 0.7! 1.4!5 ,l 13.0 15.6 i 4.7i6.8 1
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3 - VARIETES EN MICRO-ESSAIS
2 micro-essais comparaient chacun 7 des variotes : T 120-7
!;Y Oulk 4-75 ; I-IV 3-12-74 ; K 76-C 4 K 76
;
S-il 79 PC 33 PC 34
;
;
; PC 37 ;
pc 30 + 36 ; Pfj 5 ; Pf3 9 aux t6mOins BJA SN 6
7 et L 299-10-75.
Parmi celles-ci, les descendances cia P 279 x Cocker 417 et
Q:'F P 279 x 8 163 sont les plus interessa.ntes (cf,
tableau ci-dessous pour
1 L? s wariétgs PC),
!L 239-10-75 !4?6 !52 !1080 I OG!40,0!430 !27,7!50,615,35!22,3!6,51: go5 ! T9Z!
1
,PC 33
;4,9 j59 jl41? f 112;39,4;530 j27,3;49;7;4,12 ;21,6;7,6; 9,7
.
; 3,7;
.
! r, iv; 7 :.
.,. $2
I4,5 167'. Il331 i 106!39,9i532 ~27,1!51,3~4,60122,0!6,7!! Y,7 ! 2 9 i;j i
I
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;;.>c 37
;5,0';6? j1308
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, 104;33,9j522 j27,1~5U,6~~~,$5f20~2~6,1~ 9,7 ; &:j
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SXPERIMENTATION PHYTOSANITAIZE
Eloi
DIEME
LimitQs par l& financement, nous n"avons pu rdalisor que
trois essais rie niveau de protection sur les poiïlts suivants :
- Niçro-du-Rip ( Sine+Sa,loum >
- Sinthiou-Maléme
( SdnAgal-Orient3.1)
- W.:lingarû. (Haute Casamance ).
On rlOtG lJr; ddfiCit important de pluvio&trie not;mment eu
Sine-Saloum ot au S4r$gal Oriental où l a diffarence par rapport 5
l'annde pr5c~derttc est cIlenviron 200 rnrn de moine. En Haute Casmancr,
une pluviomHtrie pros!]ue egale $, celle de l'ann6e p&cédente Û et6
enregistrge,
EVOLUTION DU PARASITISp!E
Le complexe para,sitaire
du cotonnier au cours de la cam-
pagne 1980 a &tti d’impartance variable d'une zone CI l'autre. hinsi
dans le Sine-Salourn sud et au S6n6ga.l Orienta,:, on a observ6 sur
les parcelies non ;:rotëg6@s dtimportantes chutes C;c rei?deKents ducs
& un shedding parasiteire intense a.ussi bien sur les boutcns flo-
Eaux quo sur les capsulés ; des attaques prococes ~;'~arias insulon:?,.
Ebiplaga et d'Heliothis srmigera ont titi observBus sur ces; organes.'
E0 Haute Casamance ,, pa.r contre o ù l e s a t t a q u e s c i e ces dttiprtidataurs
s u r l e s organos fructif&res o n t et6 tardiws e t faibles, d e s r e n -
dements BlevGs ont ti'co obtenus dans les parcelles nan protégses,
PRODUCTION DE COTOK-GRAINE (kq/ha) ET POURCE1lTAGE D'ORGANES ATTACiJE5'
,j
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Non traitde
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,Protecyion Stan
protection renf ,;
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Sine-Saloum
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, Nioro-du-Rip ~
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.
879
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7,G
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Vélingara.
l
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i 24,0 ;
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,
5,o
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LUTTE. CHIiX[?lJL
Avec un h i v e r n a g e t a r d i f e t c o u r t , i l e s t assez d&J-icot
oe se Prononcer sur la valeur des nivea.ux protection obtenus Bvec
l e s diffdrents insecticities,
ESSAIS DZ CDMPARAISON DE PRODUIT5 ,INSECTICIDES
l’essai impla.ntO d a n s t r o i s p o i n t s differsnts : l,Ji,oro-.
du-Rip, Sinthiou-Pialbme et Velingara,
met en comparaison .L1aFfica-
cit.8 d e quatre nouvelles melécules appliquees t o u s l e s 14 jours C!
celle du C)ECI~ (do came thrinti) , p r i s cemme temoin en formula.tien
simple pour les trois premiers traitements et; en formulation bi-
naire (avec un systkmi(jue) pour l.es deux derniers traitements
(lutte contre l e s jassides e t l e s nletirodes),
Los produits mis en comparaison sont les suivants :
- Arrive3 (Cyper 52 ;$ cis) 100 g/l m.a.,, 3 40 g/ha,
m.a. ; par applica.tion ;
- High ci3 (cyp er yo ;( cis) 3~3 g/l m.a.,, h 30 g/hc
m,a.; pa.r application ;
- Lepicron 400 g/l m.a,, t 600 g/ha. m.a.9 p a r a.ppli-
cation ;
- Sumidicine (Fenvalera.te) 72 g/l m.a,, h i'2 g/ha.
mea., par applica.tion,
Le DimGthoa,te est ajout6 au premier praduit pour les
il derniers traitements U la. dose de 400 g/ha m.a, ; le proîenophos
aux deux suivants 21 la dose de 400 g/ha m,a., et le Bidrin a.u dernir: r
à la dose de 300 g/ha. m. a,
A l’analyse statistique, on note à la. Premiere récolte 12
mangue d’effica,citU du Lepicron par rapport aux autres produits. ;JIJ-
curie tiifference significative n'est constattie& la k;suxi&me rUcoltk:,
comme éga.lcment h 3-3 rdcolte totale,
6
A G R QN0 NIE
Alain
ANGE
4 modes cla prépûration du profil cultural sont mis on
comparaison sur une rotation ar3chide/cerSale/coton.
Tl = systkme manuol , grattage sans enfouissement des residus
de r2colta,
T2 = système en culture attel6c bovine avec labours d 'enfouis-
sement.
T3 = systkmo E!n motorisation intermQdiairw (tracteur Pa~yer)
avec labours d'enfouissement,
T4 = SyStkme E!n motorisa,tion lourde, Travail i~ 2-a. dent, pas
d'enfouissementmais broyage des residus et pa,illage.
L1experie!nce est conduite depuis 19'78 sur un sol sableux
lessiv2 de haut ci@ vorsa.nt à Nioro-du-Rip, et depuis 1980 Sur un
sol S. discontinuite texturale sur glaces h Sonkorong,
A,?,iioro-tiu-Rip, le traitE?mi?rTt T3 a permis d ‘enfou.ir les
pailles de mails en fin cie cycle dans de bonnes conditions on 197?
et a un offst très important sur coton en 19t3E1, LE! traitement T4
ri13 pu dtre réalisé oulavec le tracteur Qouyer tirant une seule
dent ri! la fuis en sec, ti environ 25 cm do profondeur. Les passagas
de l'outil ont :itG? distants de 50 à 60 cm en moyenne, La tracteur
est bc3ucoup trop faible pour ce genre de tra,vail et les rcssultats
sont inf6rieurs U ceux obtenus av8c un labour de debut de cycle en
traction bovins.
Pour corriger une violente carence magnesienne et potas-
sique tiecelue sur mats et cotonnier en 1978, 200 kg/ho. de chaux
magnesienne
ont e te apportés Sur toutes les parcelle S, et ,j 00 kg/ha
de Kcl sur mars et cotonnier en 1979, En 1980, toutes les flarcelltis
en cotonnier oilt reçu 100 kg/hs de Kcl en complement de la fumurs
vulgarisée,
En 1980p la carence magnesienne se manifeste 5 nouveau
sur maîs et COtOnnier surtout sur les traitemsnt Tq et 7-4 (JG l’enra-
cinement des cultures est pau développe et peu profond.
7
A Sonkorong , l e tro,itement T4 a 6tc fa.it e n s e c avec une
c h a r r u e à d i s q u e s t i r é e p a r u n t r a c t e u r l o u r d , f a u t e de pouvoir
d i s p o s s r d o d e n t s , S u r l e c o t o n , l e f a i b l e t r a v a i l f a i t p i 3 . r l e s
t r a i t e m e n t s T3 e t T4 d a n s l ’ h o r i z o n 0, c o m p a c t , s e tradui? d ’ u n s
f a ç o n s i g n i f i c a t i v e s u r l e s r e n d e m e n t s , pa.r r a p p o r t a u labour on
t r a c t i o n b o v i n e q u i n’a pa.s p u t r a v a i l l e r c e t h o r i z o n pE:dologiquê,
I I J EFFET COI%INES DES APPORTS C)E POTASSE ET ijE CHAU:: SUT? CQTONKIEi’
_._. _. _ _ .
-... __-- - .-- .__-,_ _____.___-_ C_.--
L e s donnues s u r l e s e f f e t s pluria.nnuels de la chaux sont
e n c o r e tres fragmsntQires au S:.~nega.l, L e s 6tudas deteill5es c o n d u i -
t e s s u r l e c o t o n n i e r e n 1 9 7 7 e t 1978 o n t p e r m i s d e m o n t r e r q u o s u r
c e t t e p l antc, l a ci-maux a g i s s a i t & l a f o i s s u r llonracinement poî
s a n a c t i o n s u r l e p!I d u s o l e t s u r 1 3 . n u t r i t i o n pa,r l a s u p p r e s s i o n
d ‘ u n e certa.ino ca.rcnce calcique e t p a r 1 f an6lioration d e l a n u t r i -
t i o n p o t a s s i q u e , C e p e n d a n t l a c h a u x s e m b l e d i m i n u e r l a . t e n e u r e n
p h o s p h o r e d e s f e u i l l e s ,
L e s rosultats obtenus s u r l e c o t o n n i e r e n 1980 a v e c l a
u arj.6 t0 L 299/10 c o n f i r m e n t e t prficisent l e s donncos arzquises prii-
cedemment a v e c l e t3Ji\\.
L e s f o r t e s d o s e s d e p o t a s s e s o n t dEpressives 10rsqu~une quontitfj
c o n v e n a b l e d e c h a u x n e l e u r e s t p a s a s s o c i é e , l a . cha.ux f a v o r i s e
1 lenracinei-rtent d u c o t o n n i e r , m a i s diminue 1 lefficacite d e s d o s e s
d e p o t a s s e s u r l e r e n d e m e n t au-del& C?C 3 0 0
kG/h3 51 Nioro-du-RiP ct
au-del& d
e
400 kg,!ha b Velingara.
&. I IOk
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10. tac3 I ICDJ I ILIB
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Les rhsultats obtenus en 1980 sont les suivants :
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, Coton
f
Coton
f A ra.ciiide f Miora
,
;laX s
! I"'-
I Nioro .
JII
',-
K’j/ 'L-
Ilcf
i V6lingara i
RiOr
: G o u s s e s
i Fanes
!
Grains
i Epis
i
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l
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I..N-w”
1-m-
i---i--
827,
1
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1102
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-~“w”ww
S”i” -CI-w-w
“_..
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La meilleure combinaison testée des apports de potasse et
de chaux est de :
Nioro
200 kg/ha Ca(OH)2 + 133 kg/ha, Kcl gain = 295 kg/tla. coton
graine (3F$ tcmuin)
Velingara 400 kg/ha Ca(OH)2+ 133 kg/ha Kcl gain = 400 kg/ha coton
grain8 (&55: tumoin)
I I I 4 Etude de la variabi.1i.L d d e l a rcponse du cote.nnier a u x a.poorts
L;e potasse sur differents s-0123 d’un bassin versant de Ha.ute
CaS3m3,nCfI
(Lent.queUe - Pound aq a,l, ,
Un ba.ssin versant de 2500 lia a et6 s6lectionne E!n Haut~
Casamance aprbs une étude cartographique des types de milieu physi-
que et de ltoccupation des terres du dcjpertoment d e ~élingara a;l
1/40,0OO’,,Ce bassin versant est represcntatif de la zone des pla-
tea,ux fortement fragmenterg par le rti!seau hpdrographi~ue en bordure
du bassin de Z’Anembe, zone très largement defrichee et mise en
culture ,
Les etudes pedologiques de semi-Liete.il et de détail et
les cadastres Qteblis en 1979 et 1980, les enquétes sur le répons’:
du cotonnier ü la potasse et aux techniques culturales (1978 et
1979)~ les canpsgnes d’étude de profils culturaux et dlenra,cincment
(1970 et 1379) ont permis d’isoler 3 situations agronomioues princi-
p a-le s .
- les plateaux a.ux sols generalement prpfonds (rote-
tion coton- sorgho-. jachère) mis e;n valeur par des propriètaires de
15 à 20 ha posseciant du ma.teriel de culture attelee et disposent de
12 à 15 a c t i f s .
- les versants sillonn6s d’affleurements de gres
ferruginise inciure (rotation coton-coton-sorgho) mis en valeur par
des petits proprietaires (8 a 10 ha,) trbs peu mécanises et disposant
de peu de main-d ‘oeuvre (5 51 E, a.ctifs) .
- les bas-fonds et collua,lluvions essentiellement
affectes eux cultures vivrières et ofi le coton rloccupe clue 15 /J
environ des emblavements, p artûges par toute la communaute villa-
geoise,
Sur les versants, les enquêtes ont permis d’identifier de
nombreux sites presentant plus de 20 pom dl,lC+++ échangeable dans
l’horizon 8 du sol,
Dans ces canditions, 1 ‘enracinement du cotonnier est tres perturbe
et la réponse du cotonnier 5 100 kg de Kcl en supplément de 150 I:o,
de 8-10-274fumure vulgarisee) est beaucoup plus faible lus lorsqu'il
n’y a pas ou peu d’A1 +++,
Afin de pticiser la dynamique du potassium dans les diffc:-
rentes conditions: de sol du ba.ssin versant, une psemière ssrie de
4 dispositifs e Qté implantees en 1980 sur des sais et dans des si-
tuations agronomiques tres différentes, avec un precedent a,rachide,
Sur les 3 premiers dispositifs, un essai courbe de i< est implents L.:
cbte d’un e s s a i s o u e t r a c t i f . Sur le 4e dispositif 1’essa.i courbe de
K e s t conduit se~11. T o u s l e s 8SSZCi.S de la serie ont les nemes calent
d ri8rS culturaux ,, Malheureusement, sur l’essai du 4e i-iispositif le
fumure vulgariseo a Gtd- ajoutde par erreur à la fumure prepartie
pour 1 ‘essai,
‘1 i
Sur les essais 2 et 3 ple&s sur des sites contenant de
l'aluminium Bchangeable (20 ppm) la rdponse 5 la Potasse est rnédio-
cm ou mauvaise, et ii existe une nette carence on phosphore (dif-
ficultd d'assimilation ?>.
IV - Enquete sur l-a-rgponse du cotognicr aux herbicides, &lo pot-s+:';
et h le chaux sur diffdrents sols d',un bassin versent en bleute
Casamance. (LGquewal-Goundaga)
Sur le bassin versant ob ont ete implantes les essais
prbcédents,
une enquete sur les effets de ltherbi.cido et de la
pota.sse a é te r6alis6e sur 68 percelles selon le méme prokocole CjUC
pour lfenquCte de 1379,
Surface parcellaire 2500 m2 dont :
1/3 tomoin sarcle
1/3 herbicide
713 herbicide + 100 Kg/ha de Kcl,
Trifluraline o 1OCiO g de m.a./ha ---
15 parcelles &coltGes
Penoscaline à
1000 g de m,a,/ha ---
23 parcelles rr5coltt5es
Morflurazon h
'720 g de m,a./ha ---
25 pa.rcelles récoltl5es.
10 parcelles sur 25 traitées au Treflan ont etd abandonnees caf les
cultivateurs n'ont; pas pu enfouir le produit. L'action de la penos-
ca.line n e dkpasse pas 30 j et est tout a fait comparable b celle du
Tref1e.n. Le NorfluraZon a. Qt6 plus efficace que les deux autres
produits.
L’association herbicide + potasse e permis des gains de
rendements tr&s irnportants par rapport au tamoin sarclé sans potasse
compl8mento.ire ; mais la valorisation de ces facteurs de production
est nettement moins bonne qu'en 1979 du fait de J'arret des pluies
en Septembre.
12
v - Arritire effet de l’herbicide coton et de la potassa mis en
p l a c e l o r s d e .llenquête de 1979 en Haute Lasamance-
Afin d’dtudier les arrières effets de l'herbicice coton
et de 100 kg/!ia de J<cl en complement de la. fumure vulgarisée sur
c o t o n ,
2 8 pa.rCelleS tra.itEes a v e c l e Tr6fla.n e n 1378 e t 31 parcol-
les trait6es avec .lo Cotodon ont éti suivies en 1981, Sur 19 parcel-.
les traitées avec 'Treflan, le rendement a et6 rnesur6, ~larrj.ère
effet de L ’ h e r b i c i d e e s t rema~rquablement
positif et vra.iscmbla.ble-
ment lie CI la tiiminution des semis naturels oes adventices sur les
surfaces
herbicid6es. 3 pa.rcelles ont montru une certaine remanence
nuisible du Cotodon sur le sorgho (10 ;L de perte de production),
L’arrière effet de la potasse est considéra,ble, sauf sur les sols
richas en Al+++ echangeable qui semble entraver la croissa.nce des
&réales au merne titre que celle du coton,
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