PROGRAMME D’AMELI DU MAIS POUR LES ...
PROGRAMME D’AMELI
DU MAIS
POUR LES CULTURES
UEES DE LA VALLEE DU SENEGAL
CADRE ET OBJEC
DESRECHERCHES
SYNTHESE DES
DE 1984 A 1988
B. CLERGET
INSTITUT SENEGALAIS DE RE
CHES AGRICOLES
CENTRE DE RECHERCHES AGRI
ES DE SAINT LOUIS
SEPTEMBRE 1988

S O
M A I R E
Pages
I- Présentation de la région :
la vallée du Sénegal
11. Caractéristiques géné sles
12. Climat
13. Géologie
14. Pédologie
II - L'aménagement du fleuve
9
21. Caractéristiques
10
22. Potentiel irrigable
10
23. Surfaces irrigables à potentiel maïsicole
11
24. Qualité de l'eau d'ir fgation
12
25. Amenagements agricole
actuels
12
III - La culture du maïs dans .a vallée
14
31. La production actuelle et les perspectives
14
32. La consommation
16
33. La culture traditionne L e
16
34. La culture sur les pér nères irrigués
18
IV -
i
Les recherches precédenteq
sur le maïs
dans la vallée
26
41. L'IRAT puis 1'ISRA à Ri :hard Toll
26
42. Le programme PNUD-FAO-C WS à GUEDE
28
v - Synthese des travaux du prc gramme maïs de
l'ISRA, 1984-1988
34
51. Les objectifs
34
52. Le dispositif de recher :he
38
53. Le tri varietal
42
54. La creation varietale
49
55. Les essais agronomiques
55
Bibliographie
60

l
A
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M A u ;q-t-T-p, N l E
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fnajennes amclles 2
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tir
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- -
Le bassin du fleuve Sénégal d'après
thés Tropicaux

s 1
J
L - J
J J J

:

-

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9‘ r-
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source
en GUINEE,
traverse la
re entre l.a
MAURITANIE et le SENEGAL.
Son bassin versant
e 335 000 km2 peut être divisé en
un grand arc de cercle de 40
km de long et 15 km de largeur en
cultive du maïs irrigue,
-. le delta, en aval de Richard
Sa superficie est de l'ordre
de 250 000 ha.
12 - Climats
Le climat est tropica
a une saison des pluies de
Juillet à Octobre.
- climat soudanien,
- c.limat sahélien,
dans la vallée,
13 - Géologie
Le cours
traverse des sédiments
Le cours moyen,
intéresse des zones
gén&ralement métamorphiques et
Le cours
traverse un
bassin sédimentaire récent.
le le paysage actuel :

- une période sèche a vu la fc
ation de
systèmes dunaires tres
Étendus au travers desquels
Sénegal s'est creusé ensuite
un
'lit.
- une periode plus humide, cor
mporaine d'une remontée de la mer
a ensuite permis
au fleuve
construire tout un
s y s t è m e
de
bourrelets de berge.
1 4 - Pédologie
On
ne parlera que C
la vallée,
qui est a la fois
la
zone
qui intéresse le SENEGAL
celle qui dispose du plus
grand
potentiel de terrains irrigabl
et enfin celle dans laquelle on
pourra développer le plus aise
nt le WiïS irrigué.
Dans
toute la val16
on retrouve
a toposéquence typi-
que decrite sur le schéma sui\\
t :
noms vernaculaires
Fond&
de
ho1 laldé
fondé
diéri
berge
._ - - - -
\\- - niveau de crue -
\\
r
-. . . . sable dunaire
-.
-_ . .
-.-.
,- 2 . . _' .,
- .
+.
-e

-_--
a
--_

--
composition
c
-
-
-
I
I
argile_
-,
des sols
:
lit :
, _ _ : ,. . . . .* . . I .
I *. :a-. .
:rnineur: lit majklr . . .*. 2.
-:
I
Toposéquence caractéristique (
la vallée du FleuveSénégal
Le
relief est trés
IU marque dans toute cette
partie
occidentale de l'Afrique,
de
lrte que les crues du fleuve inte-
ressent un lit majeur trés lai
II
15 km en moyenne et un système
de marigots extrèmement 6tendL
Le
substrat initial
!st composé de dunes
aux
travers
d e s q u e l l e s
le fleuve s'est pc
4 une vallée,
dans laquelle il a
deposé ses alluvions.
La dune de sable,
IU diéri,
encadre
la val16e et
subsiste parfois par banc dans
a vallee (région de Podor).
5

Les
alluvions argil
ses ont constitué le oualo,
zone
inondahle
pendant
la crue.
ans les cuvettes ou hollaldé les
terrains
sont
très lourds,
uisqu'ils contiennent 50
a GO %
d'argile.
Sur le bord des
tes on trouve des
terrains
de
transition,
appelés fondés,
e composition variable (transitiC:n
du hollald4 A la dune).
partie seulement des
fondés est
atteinte par les crues actue
C'est sur ces sols d
fond6 qu'on pourra d4velopper la
culture du maïs irrigué. On
rouvera dans le tableau ci-dessous
(quelques exemples d'analyse
que de ces sols
fondés,
repré-
sen!atifs de leur région.
FANAYE-30 kmenamontdeDAGANA
r
I
I
fondede
O-40
57
23
11
8
1
6,6
33,5 25,5
40
berge
40-60
57
22
11
8
1
5,7
32,5 25,3
80
242
(ouaka)
60-120
55
21
13
9
1
5,O
34,0 .25,4
695
fond6
Q-27
41
17
8
24
11
6,0 21,316,4
21
27-50
41
fand&
O-20
36
16
9
26
13
6,3
19,2 15,5
20
44
(djidiBgol)
20-50
34
15
7
30
13
6,3
19,5 15,6
(limite&
93
0,50 m)
ORNOLDE - 60 km en am
I
I
I
3
7,3
22,9
8,9
130
130
1
6,5
21,8
9,7
24
02
6,l
23,8
-
081
6,8
20.8
-
0,l
6,8
17,7
-
Exemples d’analyses de sols des fond& de i
vaMe du SBnBgal, h Fanaye et OrnoldQ
._-.. -
6

On
constate
tantes variations
de composition
pour ces sols regroupés sous
même appellation.
A FANAYE,
st une argile ou une argile sablo-
limoneuse (classification de
tandis qu'a ORNOLDE,
dans
la région de Matam, il s'agit
'une argile sablo-limoneuse.
Cette
différence d
ition importante entraîne un
potentiel
maïsicole bien me
ans la partie amont de la
vallée. Et ce, d'aut
elief est plus accentué dans
cette partie amont,
e drainage des fondes.
Il faut noter lia CO ductivitg importante des
horizons
profonds du fondé de berge,
FANAYE. Dans cette région, en aval
de Boghé,
le sous-sol des b
ges du fleuve reste salé,
ce qui
condamne les cultures a enrac
ement profond, telles que le maïs.
De plus,
on observe des remoni es de
sel, à la faveur des irri-
gations (périmètres de Thilé Bc bakar).
Tous
ces sols sont 1 és instables et leur tenue devra
être amé liorée par des amendemt nlts calciques.
L'analyse
chimique ( ess sols fondes de la vallée montre
(rapport SEDAGRI, 1973) :
- une carence genérale en phos] ore,
- une
carence en soufre assez
énbrale dans la vallée en dehors
de la région de Bakel.

L
a
3
d
t-
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\\

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I
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12 I ;
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\\
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.

‘CI
:- -
L'AMENAGEMENT DU FbEUVE
21 - Caractéristiques
Deux barrages ont et
construits :
- DIAMA,
a 40 km de Saint Lou ;.
C'est un barrage anti-sel, qui
isole la vallée des eaux mar les. 11 permettra de maintenir
un
niveau constant de l'eau dan
le fleuve jusqu'à Boghé (a 300 km
à l'Est de Saint Louis). La
lte finale de la rbserve d'eau, à
+
2 m
permettra l'irriga
on par gravit.6 d'une
partie des
terres iu delta.
-- MANANTALI, au
Mali,
sur 1
Bafing,
forme une réserve de 11.
milliards de m3. Le Eafing a
jorte environ 50 % du volume d'eau
charrié par le Senégal.
Le db-bit annuel d
Sénégal oscille entre
8 et 40
milliards de m3 par an, avec u ! moyenne de 20 milliards de m3.
Sur la base de cette moyenne,
on prévoit de stocker 10
nilllCirds de m3 d'eau derriè
! le barrage
de Manantali,
CJVC?!C
l.esquels
on peut assurer un
ibit permanent de
300 m3,'second.e
dans le fleuve.
Ce d&bit autorise 1
.rrigation permanente de
375 000
hectares
de
culture,
le fan .ionnement d'une
centrale
hydro-
electrique
d e 2 0 0 m é g a w a t t s e
la navigation jusqu'A Kayes pour
des unitbs 2~2 2 500 tonnes.
milliards
m3
4Q
3 0
2 0
1 0
D
1960
1980
Volume annuel de la c
e du Sénégal, mesuré à Bakel
depuis 1904.

Cependant, depuis 1
le volume annuel n'a atteint 20
millliards de m3 qu'une seule
en 1974, et se situe entre 8
et
13 milliards d
années 80.
Les
prévisions
initiales devront
baisse si le climat actuel se
maintient.
En 1988,
ment des travaux d'amenagement
est le suivant :
- Le barrage de Dia
pendant l'hivernage 2986.
:II 1
retient donc de 1
mont et le réservoir atteint
Bogué. Cependant 1
nienne n'est pas construite et
le reservoir ne pe
à la côte finale : + 2,O M,
F)endant
la saison froide,
on dispose donc d'eau
douce pour
mener une campagne
Mais
l'évaporation est for
et il a fallu laisser
entrer
de
l'eau de mer à Dia
équilibrer les niveaux amont-
aval.
- Le barrage
de Manantali a
é fermé en hivernage 1987 et
son
remplissage a commencé. On
utilisé la reserve pour effectuetr
quelques lâchers d'eau penda
le debut de l'année 1988, ce qui
a permis de maintenir le ni
au du reservoir d'eau de Diama a
un niveau élevé.
l
Dorénavant,
l'eau d'irriga ion
est donc disponible toute
l'année dans le delta et la v llée jusqu'a Bogué, et sans doute
dans
la région de Matam-B kel qui dispose d'un réservoir
n,aturel.
Dans la region de
aédi.,
le fleuve s'asseche si le
dlébit est intermittent,
parc
que le lit du fleuve y
franchit
un seuil.
Le financement de la digue de la rive droite (Mauritanie) est à
présent trouvé et les travaux vont commencer en 1988.
Dans
l'avenir, d' utres
barrages devraient
être
construits
pour
augmenter 1
volume de la
réserve
d'eau
disponible, améliorer les candi ions de navigation et disposer de
plusieurs centrales électriques au fil de l'eau.
Enfin,
un projet de port fluvio-maritime existe pour
Saint
Louis, avec l'idke du pe cernent et d'un chenal
proche de
Saint Louis, vers la mer.
21 - Potentiel irrigable
La majeure partie de
surfaces irrigables se
situent
dans la vallée (en aval de Bake ) et le delta.

56 %
du potentiel
des terres
irrigables
apres
.la
Vallée du Sénégal
1 Vallée du Gorgol
Surfaces nettes irrigabl
(d'apr&s Chaumeny - 1973)
23 - Surfaces irrigables
potentiel maïsicole
repartissent en
trois
grandes categories,
suivant la
exture du sol :
- hollaldé : sols de cuvette,
vocation rizicole
- Faux-hollaldé :
faux-hollaldés.
Le potentiel
des surfaces maïsicoles pour
la
vallée est donc d'environ 200.0 1 hectares.
La
culture du maïs s ible exclue sur ces sols dans le
delta : il s'agit pour l'essentij
11 de hollaldés, trop lourds, et
la plupart sont salés,
au moir ; dans les horizons inférieurs et
conviennent beaucoup mieux a la
ulture du riz sous nappe d'eau.
En
revanche,
on envi iage de cultiver du maïs
sur le
diéri, dunes de sable qui sont E *oches des bras d'alimentation en
eau dans le delta *
!US, les trois marigots, canal du
la Taouey,
lac de LGZZFi'et'
jeut-être plus tard le
canal du
Cayor. Le potentiel amenageable
!st important, mais les longueurs
de canalisation necessaircs pc 11: amener l'eau jusqu'à
la dune
seront un important facteur limi :ant.
1

24 - Qualité de l'eau d'i
Les
analyses de 1'
euve montrent que
(étude
hydro-agricole SEDAGRI - 1973)
- l'eau est peu chargée en lim
: 50 à 70 mg/1 pendant la saison
froide,
- l'eau est tres peu
en deça du seuil de floculation
pour Na,
K et Mg.
ovoquer la mise en suspension de
l'argile des sols e
- la concentration elevée en
on carbonate présente des
risques
d'alcalinisation de
Ces deux
risques
oivent être pris en
compte
afin
d'effectuer des amend
si cela est nécessaire.
25 - Aménagement
Au 30 Juin 1987,
n des périmktres aménag&s
par la SAED t-tait la suivante
Surfaces aménagi5es pou
oyers+privés agro-industrie
DAGANA
11 800
1 050
1 450
7 800
PODOR
1 400
4 150
MATAM
3 050
BAKEL
900
TOTAL
13 200
9 l.50
1 450
7 800
Détail des amhagemen s existant en 1985,
par type et par catégo ie d'investisseurs.

Dans le delta,
entiel des aménagements est donc
constitué
de
grands amena
ts de 400 A 1000 ha,
a vocation
Iles cultivent des parcelles de un
hectare.
Chaque famille poss
e plusieurs parcelles. La prépara-
tion des
(gros tracteurs), le reste des
éral (mais le battage,
puis la
Dans la vallée,
ntiel des aménagements est cons-
titué par des Périmètres Ir
Villageois (P.I.V.1, de 20 à 60
hectares,
sur
lesquels le
Iles cultivent des parcelles de
4000 m2 en géneral.
aucune mecanisation,
toutes
les
opérations sont manuelles.
Les nouveaux
ts sont maintenant des
aménage-
ments
intermediaires,
200 hectares,
sur lesquels les
paysans disposent de pa
un hectare. La mécanisation est
envisagée, Divers essais sont
n cours
: traction bovine, petits
tracteurs...
On note que
1 des aménagements réalisés
Cf?5
dernières annees, l'a é
seurs privés ne se
sont
installes que dans le delta :
SS, SOCAS, foyers et privés.

Le maïs est une cul
re traditionnelle dans la
vallée,
Les terrains
sont les mieux fertilisés pa
proximité
du fleuve maintie
une nappe d'eau
suffisante pour
La surface ainsi mi
en culture est de l'ordre de 1000
Depuis 1975,
ommencé à aménager des
périmètres
irrigués dans la vallee.
Jusqu'en 1985
les
uperficies cultivées en
rapidement augmenté,
irriguks.
gées.
Rendements trés généralement
- pas de marché pour cette céré

‘86
hiv. 86
sf 06187
hiva 8 7
sf 87108
.
64
i
358
467
101
959
1
412
1353
155
880
5
622
218
152
126
I
1392
2122
407
1966
RBpartltlon des surfaces cultiwles en mals sur le pklm&res de la SAÉD pendant les 4 dernlhres
camp is ne8
L'analyse de
la pr duction par région et par saison
montre que :
- la saison froide est la sai on privilégiée pour la culture du
m,sïs dans la vallée,
eption de la région de Bakel oh le
m a ï s
e s t
cultivé pen
hivernage en conditions
pluviales
strictes.
- depuis
a4 les superficies e lavees en maïs pendant la saison
froide restent très constant
et faibles ,
de l'ordre de 2000
hectares.
Les
superficies
ivees pendant
l'hivernage sont
beaucoup plus variables suiv
les années.
Podor
Matam
Bakel
Moyenne
Moyennes des sondages
e rendements du maïs
effectués par la SAED
n hivernage 1987
Des sondages de rende ent ont été effectués par la SAEB
pendant l'hivernage 87.
ages montrent le faible niveau de
production
atteint sur
aces irriguées.
La SAED a donc
revu son chiffre moyen d
ent qui passe de 4 a 2 tonnes/ha.,
Cette situation est évidemment
rès défavorable au developpement
de la production de maïs,
ont
la culture n'apparaît pas
remuneratrice aux agriculteurs.

Statistiques et objectifs de pr ductlon du maTs au ShBgal
Plan CM Iler 1986
t
A l'horizon 2000 le
lan Cért-alier prévoit que 17% du
maïs sera produit en irrigué,
aujourd'hui. Ceci grâce
a une forte augmentation des s
faces irriguees cultivées en maj:s
et à une legere augmentation d
rendement (th&orique).
Le
rendement moyen
isé en 2000 est de 5
tonnes pour
les
cultures irriguée
est en réalité ambitieux
compte
tenu de la vraie situa
32 - La consommation
Le marché du maïs es
extrémement limité dans la region
du fleuve.
Il existe
un flux de maïs en C-pi vert
vers
les villes : Saint Lou
am, Bakel au SENEGAL ; Boghé,
Kaédi et
les grands
L'importance de ce
flux n'est pas connu.
Le commerce du maïs
n grain semble plus
restreint :
- les échanges ont lieu
hebdomadaire)
et éventuellement de village
village (semences)
- Le marché urbain est
- Le maïs est essentie
- Il. est mangé en épi
semaines,
puis constitue l'ali
ice pendant
deux ou trois mois.
L'étude du marché de
céreales dans la région reste à
faire.
33 - La culture t
Le maïs est
la région,
mais il a toujours et& cultivé
ur des surfaces réduites.

soudanien, la
:: u 1. tu r e
traditionnelle
le fleuve et se pratique sous
Mais de Matam à
précipitations
a saison froide, avec la décrue du
fleuve.
hectares dans la vallée.
eau et
en
éléments
fertilisants,
terres de Falo,
bassin.
qu'elle couvrait
au SENEGAL,
jusqu'en
inc,f+rtain ;
g::ultures
installées.
constitue un
héritage
une partie
des
difficultes
rencontrees dans
a vulgarisation des techniques
de
::ulture sur les nouveaux péri
tres irrigues.

La
culture traditio
est effectuée le long des
berges du fleuve,
fertilisees par la
crue.
Le maïs est s
bre 3 Janvier, en plusieurs fois,
2i mesure que s'effec
ainsi
placé a 10-15 cm sous 1
surface du sol,
recouvert d'une
poignée
de sable.
est evidemment très favorable :
ection de la jeune pousse
contre
maintien des
évitement
du problème
de
En 1986, on a obser
des densités assez fortes, allant
observations
plus
Le maïs
cultivé su
ces terres est jaune corné ; on
la variété
Maka (maïs en p
aar) conservée à Kaédi.
C'est
une
variété A cycle court (maturit
Il semble que
variétés
traditionnelles pou
semer ces cultures de
falo.
Une
prospection pourrait
ement être faite si on
l'estime
nécessaire.
Elle
!
difficile par le
caractére
temporaire
de l'installatio
des paysans pour
la culture du
champ de falo.
L'enherbement de ces cultures est faible,
sans doute à
cause
de la difficulté renco Itrée par les jeunes pousses
pour
franchir la croûte superficiel1 ! et du decalage de cette
culture
par rapport au cycle des herbes tropicales.
34 - La culture sur les pé *imètres irrigués
La
culture du maïs lans des perimètres
irrigués
est
nouve Ile
dans la
vallée,
puisqu'elle a
commence
avec
l'aménagement des premières PIV en 74 dans la région de Bakel.
La SAED publie une f che technique pour la culture du
. .
mais.
La mise
au point des
techniques
proposees pour les
périmétres
irrigués
a et& réa .isee a GUEDE,
dans le cadre du
projet FAO-OMVS.
.8

- s e m i s :
2/3 du billon
- densité conseillée
35 à 40 cm
2 graines par poquets,
- fumure : N = 100 à 150
nites en 3 apports
P205 = 80 a 10
K20 = 60 à 80
avant semis
- traitements insecticide
en fonction des attaques.
difficile,
parce
qu'elle se
eurte à de très fortes contraintes
économiques et
culturelles
importantes,
a) Préparation du sol
sont manuelles.
Cependant les P.I.V.
et
maraîchage sur les terrain
plus legers.
Les billons peuvent
donc
resservir
chaque année,
il suffit de les
rehausser.
Des
b) Semis

Malheureusement les
aysans ont tendance a utiliser les
techniques
traditionnelles
ns les pbrimetres
irrigués : la
plupart continue a semer prof
cette
méthode la levee est
longtemps avant la deuxième i
Mais au moment de c
te deuxième irrigation,
se
trouve dans une situatio
d'eau profonde, qui n'est pas
. De plus le trou
dans lequel est la jeune pla
elle. Le stress
est important et la mortaIit65
orte à ce moment.
La
technique de
billon est une
technique
"anti-sel" :
au au moment de
l'evaporation s'accumule p
faudrait donc éviter.
Mais cette techn
- dans la vallée, les sols
- dans
le delta,
sont beaucoup trop
salés pour y
cultiver du maïs.
c) Densité
Ce th&me e
peut être parce qu'i
Le
maïs est
en ligne dans
les
la densité est souvent
sauf dans les zones basses
cultures bien levées.
d) Date de semis
Les dates de semis
ecommandées permettent
de situer
critiques de 1
croisssance
du maïs dans
les
meilleurs c
e) La fumure
La fumure préconisé
est forte et ne tient pas
compte
des objectifs de rendement.
Ile est parfois appliquée pour les
paysans.

Pour le phosphore e
le potassium la recommandation ne
rfksulte pas
d'études menees
dans la région.
11 s'agit d'une
recommandation moyenne.
Pour l'azote une et
e (T. Moscal) a montre qu'avec 100
a l50 unités on peut esperer
4 tonnes de grains.
Cette fumure,
en phosphore,
semble prendre en
compte
la carence en c
ément
signalée dans toutes
les
analyses de sol de la région.
La fumure en potass um est une fumure d'entretien pour
une
culture fournissant 4 to nes de grain par hectare,
dont
toutes les tiges sont exportee
La carence en
signalée dans
l'etude de la
SEDAGRI n'est en revanche pas
f) Désherbage
En saison froide
rbement ne semble pas constituer
une grosse contrainte dans
ltures de maïs.
- les herbes,
adapte-es a 1
lévent peu et lentement en
saison froide.
l'irrigation,
1 llevées.
contraire
nombreux
desherbages
sont
nécessaires, comme recommandé
ar la fiche.
L'utilisation d'herbicide est
nconnue actuellement sur le maïs.
Le prix de vente de
g) Lutte insecticide
des levées
cultures de
pour l'essentiel,
2 1

h) La technique d'irriga, ion
L'irrigation ne f( it pas l'objet
de recommandations
dans la fiche de la SAED. C est pourtant le
principal
facteur
limitant des cutures actuelle
Le
problème posé
devra
trouver des solutions ci
plusieurs niveaux :
- conception des amenagements kt entretien de ceux-ci,
- recommandations pour le ryt 1e des irrigations,
- recommandations pour les dos s d'irrigation.
Le maïs est aujourd' ui cultivé dans des P.I.V.
(Petit
Périmetre Ir
Ces aménagements sommaires ont
et6 comment
assurer
la survie des
installes en
bordure
du fleuve,
ssouchage est
Un grader trace ensuite un
réseau d'irrigation,
Quelques
ouvrages en
1 'eau.
11 est gf5néralement
a1 assuré.
can.aux y
est
très rapide,
vec un surcreusement derrière le
aménagements
L'irrigation se
la parcelle,
plane.
Il
durée de cette submersion.
Le plan des aménage
nts devra donc être amelioré. Au
minimum, un
réseau de draina
doit être realisé.
Une legére
pente dans les parcelles qui a oriserait l'irrigation à la raie,
am6liorerait l'homogenéit4 d
l'irrigation et
les drainages
éventuels.

* Rythme des irrigat ions
Il est difficile 6 2 faire une recommandation précise
pour le rythme des irrigation: .
En saison froide, c z sème en Octobre,
au moment ail il
fait encore chaud.
Le rythme des premieres irrigations doit être
de 7-10 jours pour assurer une 'humidité suffisante dans l'horizon
superieur.
En Décembre-Janvier,
1'ETP est nettement plus faible,
les
plantes sont jeunes, on
ratiquera des irrigations tous les
10-15 jours.
De
Février a Avri
l'évaporation est forte,
les
plantes
adultes
consomment b
on irriguera tous
les 7
jours, jusqu'à maturité.
En hivernage
ecipitations interfèrent avec le
planning d'irrigation et
quent le problème.
Il faut semer entre
e 10 et le 30 Juin,
en irrigation
totale, avec un rythme de
afin que les plantes soient
bien développées
es pluies d'Août :
elles
supporteront mieux
d'ennoiement prolongé qui peuvent
alors survenir (plu
* Dose d'irrigation
L'irrigation dans le E ‘.I.V.
se fait par submersion :
on
remplit la parcelle avec
ne ? lame d'eau importante,
qu'on
laisse ensuite s'infiltrer.
Le planage des parce1 zs n'est jamais parfait.
On doit
donc
irriguer
en exces afin d atteindre toute la surface. La
perméabilité
des sols de fonde tst assez faible,
l'eau va donc
pénétrer
lentement, et il f it la laisser
stagner quelques
heures. Mais il est impératif,
)ur la survie du jeune maïs et sa
bonne
croissance
ensuite, de irainer l'eau qui reste dans les
parties basses.
La submersion est tr ; mal supportée par le
maïs, en
particulier
au début de la cro rsance.
La durée de
l'operation
doit donc être limitée le plus possible,
tout en assurant
une
irrigation efficace.
Les mesures d'écoulem
Its realisées sur les sols fond&
montrent
que 5 heures sont s Ifisantes pour
laisser penetrer
l'eau de la réserve utile dans In fondé léger (Ouakadjidion). Il
faudra 15 à 20 heures pour la @me opération
dans
les fondes
lourds (Ouaka).

fonde Ouaka sur
(sol sec)
limon argileux
(levée)
R.U. sur lm = 60 mm
fonde Ouakadjidiou
sur sable argileux
(sol sec)
Mesure des vitesges d .nfiltration dans les sols
maïsicultivables
( in
Caractérisation
et hydro ynamique des sols de la vallee du
fleuve
Senégal en vue de leur irrigation naturelle - ISRA
- CRA
de Richard Toll - Mars 1979).
Cependant lors des premieres irrigations on ne devra
réhumecter que l'horizon de SUI face,
car les racines des
jeunes
plantes
n'ont pas
encore col anisé le sol en
profondeur
(on
estime
à 1 mètre de prolfondt ilr la zone Utilis&e par
le maïs
adulte).
On peut donc ret:enir trois recommandations valables sur
tous les sols maïsicultivables
- les parcelles doivent impt-ri tivement être drainees
apr&s
une
irrigation,
- le drainage doit être fail 6 heures après pour
les
quatre
premieres irrigations,
- il doit être fait 12 heures i prés, pour les autres irrigations.
Enfin on
notera l< grande capacité au champ de ces
sols, très importante par rappc rt a la reserve utile.

fond& Ouaka
310 mm/mètre
220mm/métre

IV -
LES RECHERCHES PRECEDE1 ES SUR LE MAIS DANS LA VALLEE.
Le maïs est unfz cul,
re d'importance secondaire dans la
vallee,
face au sorgho autrefc
au riz aujourd'hui.
Pour
cette
raison
es travaux de recherche sur
cette
plante
ont
toujours
été 1 destes dans la
région.
Avant
l'indbpendance, la MAS, Missic
dIAménagement du Sénégal, a tenté
quelques opérations d'introduf
ion de variétés,
mais sans grande
conviction et sans succes.
Des travaux plus COI
istants on
été conduits a
partir
tl r: s
années 60.
41 - L'IRAT puis 1'13~~ ;
Richard Toll.
Dans
la dscennie 61
quelques travaux
d'amelioration
varietale ont eté menés par P
SAPIN,
sur les stations IRAT
dc
Ric:hard Tell, Guedé et KaQdi.
a) Prospections et 1 sts de varietés locales
- -
l-e
-
nom
origine
no
nom
origine
prospection
prospection
425
OI0
N’Gorei
916
Maka
M’Boula
426
Bidorou

950
OI0
Dounga
432
M’Bodedio
OI0 ologo
951
Bala
Dounga
433
N’Danedio

952
Sabourou Niabou

434
OI0

965
M’Bodedio
N’Dioum
459
OI0
DarEl burka
972
OI0
Gamagi SarB
I
495
Maka
A&é M’Biar
973
N’Dan&i
496
Bidorou

982
Maka
Memeth
528
Maka
SBna Bousaoba
1016
Maka
N’Diayan
546
Maka
Bol01 D&.Jo
1040
M’Bodedio
Fanaye

547
Bidorou

1041
OI0

566
Maka
WallakiB RBo
1042
NDanedio
605
Maka
Gubdb
1059
Maka
N’Diemba
614
Maka
N’Dioum
1079
N’Danedio
G aya
638
Maka
WallaldB
1060
M’Bodedio

901
Maka
Galoya
762
M'Bodedio
Doundoun
-
-
473
M’Bodedio
Dougon Mango
Liste des Bcotypes de mals tc
5s B Richard Tell en 1962163

Des prospections ( nt eté faites tout le
long de la
vallée
et testées a Richard f 311.
On remarquera qu'il
existait
alors plusieurs variétés de m; ïs dans la région, connues sous des
appelations
differentes.
Cet te variabilité semble avoir disparu
aujourd'hui.
On notera qu'en pulaar :
Ol<
= jaune
M'1 dedio = rouge
N'I nadio = blanc.
On
ignore si ces a1 ellations avaient un rapport
avec
la couleur du grain.
Ces varietés prospec ées ont été testées.
Maka a
ensuite ét
retenue pour
le programme de
création varietale.
b) Introduction .de v
t
Parallélement a u
est des
variétés
locales,
des
hybrides
introduits des Etats
d'Israël et
du
Dahomey ont été essayés (de 19
retenus pour le programme de c
De 1969 A 1971 des
ont a nouveau été testes
matériel ne
s'avéra
réellement satisfaisant.
Enfin quelques essa
de variétés créees B
Bambey
et de varietés du CYMM
ont éte installés a Fanaye et
Matam
au debut des années 80,
par P. A. Camara et C.
Luce. Ces
essais
menés par des cherch
loin de
la
vallee,
n'ont
jamais donné d
pas fait l'objet de rapport.
c) Création varieta
rance-américains
ont été
croisés avec Maka,
s back-cross sur Maka ont
ensuite
été effectu
des formes "3/4 locales" et
"7/8 locales".
En 67-68 quelques
"3/4 localest> a
base
d'hybrides
israéliens se sont
omportées nettement mieux que le
Maka.
Quatre de c
brassées pour creer le
composite de Richard Toll (CRT)
Après
un brassage 1
CRT essayé en saison froide 1968-
69 s' est révèle d&ce
Il a éte alors abandonné.
P7

Enfin un
e s s a i d e fertilisation a
éte realisé en
hivernage 1969 sur sol holla dé a Richard Toll.
On a testé en
interaction des doses de 0 à 2 0 unités d'azote,
0 à 1 0 0 u n i t é s
de phosphate et 0 à 100 unites de potasse.
Seul l'azote a marqué
de façon significative.
De 1975 à 1978 un e sai sur les "techniques culturales
en sol fonde" a été mené CI Fan ye par P. Courtessole et M. Sonko.
Il s'agissait de
ester l'effet des
techniques de
preparation du sol sur le rend ment de diverses cultures :
maïs,
riz, blé, sorgho et tomate.
Le maïs
a &te Semé~ pendant la saison
froide 1975-76
(variété : BDSIII, 5 répétitio/ SI.
traitement
rendement moyen
Q sbquentiel
(tonnes/ha)
5%
1 m rotavatar à 3 cm
4,43
C
2.
rotavator B 10 cm
5,29
b
3.
labour à 35 un + 2 rotavators
5,50
a
4.
labour 3!5 cm avec enfouissement de pailles broybs
5,60
a
+ 2 rotavators
C.V. essai:2%
Essal de technfquw culte 'ales sur mals BDS Ill
Fanaye saison frolde 1875-76,
). Cautessolle et M. San ko
On mesure bien av' c cet
essai
l'importance de la
preparation du sol pour la cul ure du maïs. le travail de surface
au
rotavator procure
un gai
de production
particulièrement
intéressant.
42 - Le programme PNUD-FA( -0MVS i.3 GUEDE
Dans la decennie 70 d'importants travaux de recherche
sur
les
céréales
ont 8té 1onduits A la station de Guéde,
essentiellement par T. Moscal.
Pour le maïs le pri gramme de recherche a comport& 3
grands volets
- Introduction et te t de variétés.
- Etude des pratique,
culturales en casier.
- Etude des besoins 1ydriques.
28

a) Introduction et test d 2 variéths
140 variétés ont ét i introduites et testées de 1974 à
1978 :
- des hybrides simples et doub les italiens, roumains et
americains
- des composites africains et
'autres origines tropicales.
Le travail d'essai a I-te mené pendant plusieurs saisons
pour chaque
variéte.
La synt èse des résultats obtenus a été
rt-digée en 1979.
Deux
erreurs méthodjlogiques entachent quelque peu ces
travaux :
- les
variétés etaient teste
sans repétition,
mais
sur des
parcelles
supérieures a
1
m 2 .
Seulement
la taille des
parcelles d'essai était
?
vari,
le.
- Plus
grave : il
semble bi n que les
semences
d'essai des
saisons suivant la premi&re i traduction provenaient de
grains
récoltés dans
les parcelles I'essai des saisons préckdentes,
conduites sans isolement.
L'analyse des résulta s montre que certains hybrides se
comportent mieux que les variét 3 composites,
en particulier des
hybrides italiens qui produiser
6-7 tonnes/ha.
Cependant ce
sont
3s variétés composites
jaunes a
grain
corne,
proches du Maka
raditionnel de la région qui
ont
éte retenues a la fin du projet et proposées à la
vulgarisation,
pour d'évidentes raisons de fac litt- de multiplication.
Variétés
Origine
Early Thaï
Philippines
CPJ Bouake
Côte d'ivoire
Diara
Inde
A 53-54
Inde
Katumani
Kenya
Kisan
Inde
Penjalinan
Philippines
L
Variétés proposéffs à
3 vulgarisation au terme
du projet de Gu&d&!
9

En 1984, trois vari
es étaient encore multipliées à la
station de Guédé :
Early TH
Diara et Penjalinan.
Elles se
ressemblaient beaucoup.
Une
hquête menée auprès de la
SAED a
montré
que la variéte Early
iaï avait été multipliée a Matam et
diffusee largement dans les p ,imètres irrigués de la
SAED.
Les
autres
variétés
des proje
:
de
Guédk semblent
avoir
été
abandonnées.
En regardant
de P IS les résultats de T.
Moscal on
constate que
c'est la varie Early Thaï qui avait
fourni
les
performances les plus réguliè
H
!S .
datede cycle saison semis
(j.) hiv. 75 - 75
sf 120
75i76-
hiv. 21/06 76 76
sf 3c 1 7
'7
hiv. 77
sf77LTJ
hiv. 78
sf 70f79
15106
15/10
-
30110
89
105
-
115
1 rench~nt 1
2500
1
5370
1
2435
1
4
3315
2072
5363
4712
R6sultats d’sssals pour &rly
a1 de 1975 B 1979, B GuBd6
86
sf 86107
hiv- 87
fO7
14-20111
6112
11107
4
117 123
88
Jo
3400 1900
1800
Rbuftats d’essais pour Early thal d
1985 & 1987, B Fanaye (moyennes)
1
En 1985 Early Thal ,
Diara et
Penjalinan
ont été
réintroduites de leurs organisi es d'origine.
Multipliées et
ess yées
on a constaté que
Diara et
Penjalinan
etaient en réalité deux varietes tres précoces,
mal
adapte-es a la région. Early Th( ï se comportait par contre bien et
s e s
caractéristiques étaient conformes a celles de
la variété
qu"on avait
maintenue ci Gué~ é et multipliée a la SAED, a
l'exception d'un grain leqèremc nt plus clair.
La variéte
Early T1 aï qui est donc bien adaptee a la
région
et a été largement dif. usee dans la région a été
choisie
comme témoin constant pour les essais du programme de 1'ISRA. On
a donc continue de mesurer ses performances,
a Fanaye.
D'autre
part, en
l'absence de variéti s à diffuser immediatement, on a
assuré la production de
semeni es de base de cette variété Early
Thaï.

culturales en casier
Les 4tud.es sur ce du:
ine,
ment-es par T.
Mosca 1,
ont.
et.4 assez peu nombreuses. On 1
iendra essentiellement :
-. qu~lc~uc:s essais sur les date
des semis,
-. un essai sur l'utilité du bi
onnage,
- un essai de fumure azotk,
- des essais de densiths de SE
.s.
* dates de semis
Après quelques travc
: d'approches, T.
Moscal conclut
c.~ue les semis de saison froide
loivent être effectués entre le 3.5
Octobre
et le 15 Novembre, c
1x d'hivernage entre le 10 Juin et
1 e
Ier Juillet. La
saison
iaude est trop
dbfavorable à 3s.j
C:ulture du maïs.
*
hillonnage
Un
essai de T.
-a1 montre que
le billonnage
ne
p r 4 se n t e
pas un avantage déci
f comparh 21 une culture pratiqutk:
sur un
sol labour& parfaiten
.t plané et où
l'irrigation est
parfaitement maitriscie. (Ce yL
prouve évidemment l'i.ntkr&t qu'il
y ci A vulgariser la f)ratique C
billonnage) lorsque ces dernieres
-o:tditions ne sont pas renrp1i.E
.
* Fumure azotée
rendement
t/ha

4
0
150 >
unités N
T. Moscal : Essai de fumure a:
,ée, saison sèche froide 1977/78
4 répétition6, mé:
ge de composites jaunes.

L'essai
montre qu'a 1 atteint une limite de production
autour de 5,0 tonnes/ha ave F le composite utilisé,
dans les
conditions de culture du aasie b Cette limite est atteinte pour
des doses d'azote de 150 unit s par hectare.
L'essai
montre auss
la mauvaise efficience de l'azote
apporte,
puisqu'il faut pres ue 4 unités par quintal
de grain
(contre
2,5 à 3 en Europe I
peut être
par le lessivage
dû a l'irrigation.
*
Densité de semis
Quelques essais CO
la densité de semis CI
Pra[tiquer sont aussi rapportés
Mais ils ont et&
conduits
sans
répétition
des
resultats
surprenants
qui
aménent aux
ecommandations suivantes pour
les
composites vulgarisés :
- S#emis d'hivernage : 50 % 60. if10 pieds/ha
- semis de saison froide : 60 i 70.000 pieds/ha.
c) Etude des besoins hydr: jues
D.A.
Rijks,
expert
de la FAO, a mesuré les besoins
hydriques du maïs cultive à Gj Id&.
Une estimation provisoire de
ces besoins a été publiée en 1 376 dans la synthèse des travaux
d'agroclimatologie du programme de Gubdé.
Ces estimations provj -nnent de 4 series de mesures pour
la saison froide faites de 19; L-72 à 1974-75,
mais d'une
seule
serie pour l'hivernage effectud - en 1972.
Saison froide
hivernage
(semis de mi-Novembre1
(semis début Juin)
Semaines
Semaines
K '
après semis
I
aprés semis
l-
4
0,5
l- 3
5-
7
0,5 à D,9 R
OP4
4 - 12
or9
8 - 13
otg
13 - 14
U,5
14 - 16
0‘6
R
.
17 - 19
0, 3
Estimation provisoire des besc ins en eau moyens des cultures
de maïs & Guédé : rapport entl 2 l'évapotranspiration
et l'évaporation du bac classe A (coefficient K').
32

d) Autres travaux
Une étude malherbo
a été conduite
par E.L.P.
Davies.
Elle montre que toute
les annuelles sont maitrisees par
un épandage d'atrazine,
et qu
le Cypérus rotondus, pérenne, est
difficile a maitriser et risqu
de s'étendre.
Quelques relevés qua
tatifs sur les insectes ravageurs
et un essai de lutte contre
s foreurs par
l'utilisation du
Bac:illus
thurigensis
ont f5
conduits par T.
Moscal.
Les
résultats ne sont pas probants

v -
SYNTHESE DES TRAVAUX DU
ROGRAMME MAIS DE L'ISRA, 1984-1988
A partir de Novembr
1984,
un programme de
recherche
pour l'amélioration de la CL ture du maïs irrigué a
débuté au
Centre ISRA de Saint Louis. I
a été confié a un
sélectionneur,
3. Clerget, de Novembre 1984 2 goût 1988.
Le premier
travail
de ce programme a éte de faire le
point sur la situation existar e pour la cuit ure du maïs dans la
région,
et d'identifier les besoins en produits de
recherche,
exprimés ou
prévisibles, af n de définir
les
objectifs du
programme.
La
situation
exist nte a t-té decrite dans
les pages
I? recédentes.
51 - Les objectifs
a) Les objectifs off ciels de production
68me Plan 1960-64
Pr#wision 2000
Superficies
Production
Rer
'ment
Superficies
Production
Rendement
(1000 ha)
(1000 t)
l
a)
(1000 ha)
(1000 t)
(ffha)
pluvial
76
83
1
150
250
187
irrigub
2
a
3
11
50
50
Statistiques et objectifs de p
iuctlon du mars au SBnegal
Plan c6r6alier - Minlst8re du C
reloppement Rural - Mai 1986
Le maïs
e s t
u n e c reale de
seconde
immportance a u
Sénbga 1,
du point de vue des
aantités produites,
loin derrière
le couple mil-sorgho.
Cependant
le 7' Fl.a n Gouvernemental (1985-89) et
l e
Flan
Cbréalier pour l'horizc rn 2000 considèrent prioritaire
l e
développement de la productior 1 de cette plante.
1
L'objectif du Plan Ce éalier est la couverture de 80
des besoins
en céreales du Se
e n l ’ a n 2 0 0 0 ,
contre 52
aujourd'hui.
Pour
atteindre ce
pourra
augmenter que
legerement les superficies cuit
de sorte que l'accent doit
être principalement mis sur une
sification raisonnable de la
culture.

Dans les zones de di Efusion du maïs,
les marges brutes
de culture du mil-sorgho SC lt sensiblement moins
6lévfZes que
celles du maïs, il est
donc 2 prévoir que le maïs se substituera
en
partie au mil-sorgho C ans
ces
rkgions.
D'autant
que
l'intensification legére préw 3 sera plus profitable au maïs.
Dans la zone irri guke on table d'abord sur
une
augmentation
importante des E L-faces amt-nagees et sur une légère
augmentation des rendements, / qui les ferait passer de
4 a 5
tonnes/ha.
Il faut
noter que
e chiffre de 4 tonnes/ha pour la
periode 1980-84 était largeme it surestimé. En 1987, la SAED a
revu ce chiffre en baisse et
te maintenant un rendement moyen
de 2 tonnes/ha, beaucoup plus
che de la réalité.
nc beaucoup plus ambitieux : il
s'agit de porter les
des cultures irriguées de 2 a 5
tonnes/ha, en moyenne,
Dans l'État
connaissances acquises il parait
possible d'amener les
rs de la vallke à un niveau de
production d'environ 4
la production moyenne sera alors
inférieure a 4 tonnes/ha.
'une partie des
agriculteurs
atteignent des
perieurs % 5 tonnes/ha. Ce qu'on
r les terres de fonde et
qu'il
e sable du dieri.
Ceci
constitue
recherche
pour
ctif de production ne pourra être
atteint
que
si les mesures
accompagnement
necessaires
sont
mises en place. Elles sont pr
es dans le Plan Céréalier :
- Accés au credit
- Disponibilité des
- Fixation d'un prix
lancher au producteur
de céréales
- Commercialisation
transformation.
11 est possible que
es activites soient assur&es
par
des structures privées. Cela
cessitera d'établir une politique
s intervenants. Mais d'autre part
n prix abordable pour le
consommateur.

Le
riz et le blé SC nt les céréales les plus
Utilis&es
aujourd'hui en
milieu
urba: n,
parce qu'elles
sont d'emploi
facile. Il faut que les autre2 céreales les concurrencent dans ce
domaine,
parce que la seule : ncitation financiere risque
d'être
insuffisante pour modifier la demande,
à moins qu'elle soit très
forte.
Le
"riz de mais" t t les incorporations de
farine de
mars dans le pain ou les pâte2 permettront cette concurrence.
La qualite du maïs produit devra prendre en compte les
debouchés de commercialisgtior vises.
O n
peut
aussi
es ayer d‘introduire de
nouvelles
recettes de consommation : la
onfection de tortillas par exemple
pourrait créer de nouveaux mal hés pour le maïs.
Dans
tous les ci
il faudra que le
programme
d'amélioration puisse propor r des variétés adaptées
a chaque
utilisation.
b) Les objectifs retenus heur le proqramme de recherche ISRA
1
* En sélection,
et de la situation
actuelle de la culture de maïs
on s'est fixe 24 moyen terme
les
obtlectifs suivant :
sur des sols
e, peu d'entre
- L#a culture du maïs dans leu milieu (sol et climat) n'est
pas
lentement.
submersion,
avoir qu'un potentiel limite.
36

exploitations du delta,
sur sable sous aspersion
1. début de production
hivernage : 120 jours
??
6 tonnes/ha
consommation
humaine
Objectifs de sélection du programme de recherche mars Irrigué de I’ISRA

:
- ILa
impose
une
maitrise
technique telle,
pourra être conduite que par des
exploitants capables de men
une culture intensive de maïs.
Par
ailleurs
obligés de
viser
l'intensification pou
une productivite suffisante.
c des variétés a haut potentiel,
dont les exigences po
satisfaites dans ces systèmes de
culture.
Ces varietés
surtout adaptées
aux
conditions
pédo-climatiques part
* Agronomie
Les
objectifs préci
ne sont pas définis
aujourd'hui.
Il
s'agit de mettre au poi t les techniques culturales qui
permettront d'obtenir des rend ments à la fois élévés et
stables
dans le temps, tant sur les so s de fondé que sur ceux de diéri.
* Entomoloqie
Le risque d'attaqu
d'insectes est important dans la
région, en particulier dans le
Il s'agit donc de m tre au point des
dispositifs de
lutte,
d'évitement
ou de
olérance
qui
autoriseront
une
culture 3 risque acceptable.
En particulier on et4 iera les résistances du maïs
aux
foreurs présents dans la rit-gion
52 - Le dispositif de rech rche
Depuis 1984 on a trav illé sur trois stations de YISRA
dans la vallée.
a) ;Fanaye :
* Environnement pédo- limatique
Cette
station
est
ituée A 150 km de
Saint Louis.
L'emplacement choisi permet
e disposer,
sur
une distance
réduite,
de tous les terrai S
typiques de la toposéquence
habituellement
rencontrée dan
la vallée.

On doit toutefois no er que les terrains de fondé de la
station de Fanaye sont plus 10 rds (35-40% d'argile) que ceux des
fondés de la région de Matam ( O-25% d'argile).
Les
fonde de Fanaye sont en
fait
représentatifs des fondés de 1
partie occidentale de la moyenne
vallée, de Boghé B Dagana.
amont les fondés sont plus légers,
souvent
situés a des cotes
tement plus élevées par rapport au
lit du fleuve,
re un meilleur drainage.
De plus les horiz
profonds des fondes de berge
sont
sales dans cette partie oc
ntale de la vallbe,
ce qui
n'est
plus
le cas en amont de
3
Cette salure doit être prise en
compte et etudiée,
e semble poser des problemes pour
les cultures de toma
s dans cette région.
Cette représentativi
limitée des terrains de fonde de
la station de Fanaye,
as réellement
génante pour
les
travaux de sélection :
le-es dans les conditions les plus
difficiles (terrains lour
drainés), on peut penser que les
variétes
retenues se
d'autant mieux dans
des
conditions un peu plus faciles
En ce qui concerne 1
stimer que celui
de 'Fanaye est representa
- Les températures'minimum et
aximum sont a peu près
homogènes
dans la région, même si Les
nditions sont un peu plus sévitres
a Matam, mais a des saisons
h cela n'a pas d'influente pour la
culture du maïs : Mai-Juin et Octobre.
1
- Les précipitations d'hivernag
sont plus fréquentes et couvrent
une
saison un peu plus longu
dans l'Est de la vallee.
Mais
cela
ne change pas fondament! lement les conditions climatiques:
humidité
et température sont du même ordre,
la violence des
pluies est
identique
et 1' rrigation d'appoint
est partout
nécessaire (avec des quantité
variables).
Seul
l'ensoleille-
ment est un peu different.
* Environnement mater el et humain
Pour la partie ISRA la station comporte une dizaine
d'hectares de casiers amenagés
n deux zones :
l"/ fondé de berge et hollalde
2"/ fondé.
Une pompe
flottante est installée sur le N'Gallenka,
bras, mort du fleuve, char96 par l'aval.

Un système de drain:
existe, mais fonctionne mal, par
manque d'entretien,
Les parcelles
dis]
ibles pour
l'expérimentation du
m a ï s ,
sur le fondé,
sont au
mbre de 14. Ce sont des bandes de
12 x
160 m,
longées par
es
canaux
secondaires
assurant
l'irrigation (par submersion)
le drainage.
La
station
est en
it un PAPEM,
promu a un
nouvel
avenir.
L'équipement est SOI
ire : 1 hangar, 1 bureau.
Des tracteurs et qui
ues outils permettent d'effectuer
la preparation des sols. Les i
res operations se font a la main.
Le
personnel
es1
peu qualifié et
peu
motivé.
L'éloignement
de la station
r rapport à Saint Louis pose
des
problèmes de suivi et d'aytor:
hiérarchique.
L'intégrité territc
ale de la station,
propriété
d'État,
installée en milieu v:
ageois n'est pas assurée.
En 1988,
des tray
x sont entrepris
pour
améliorer
l'équipement de la station :
- des bâtiments sont en c(
s de
construction :
salles de
travail,
hangars fermés, 1~
ment du chef de station, chambres
de passage.
- une clôture fermera la stat:
- les terrains seront réam&ac
et un agrandissement est
prevu.
b) Guédé
La station de Gu&de
t située % 220 km de Saint Louis.
C'est
une station ancienne,
ilisbe par 1'IRAT dans les années
60 et par 1'OMVS dans les annc
70.
Elle comporte deux casiers,
l'un sur sol fonde,
l'autre !
hollaldtl. On a mené des essais CI
Guédé pendant 2 saisons : h.
rnage 1985 et saison froide 85 -
86, sur le casier de fondé.
Il était
importani
e comparer les resultats
obtenus
sur cette station,
21 ceux qu
ait obtenus T. Moscal sur le même
lieu,
dans
le cadre du pro'
mme de recherche de 1'OMVS. Ce
programme constitue en effet :
référence actuelle en matiére de
cérealiculture dans la vallée

On n'a
continue l'expérimentation à
Guéde :
- les
conditions pédo-climat ques font double emploi avec celles
de la station de Fanaye ;
- L'ISRA ne souhaitait pas pr ndre en charge cette station ;
- les terrains de la station sont actuellement trés héterogenes
(par
constitution ou a la
uite des travaux de recherche ?) et
ne permettent pas l'expr5rim ntation variétale.
c) N'Diol
Cette
station est
ituee a 25 km de Saint Louis,
dans
le delta.
Elle comporte une
vette de 60 ha sur
sol hollalde,
salé, propre à la seule rizic
ture et environ 40 ha sur le diéri
(sable dunaire).
ur ainsi dire pas
de terrain de
transition dans le delta.
L'expérimentation d
concerne
donc
la partie
didri,
Il s'agit de mettre au point la
culture du
qu'on envisage dans le
futur d'inst
ans le delta et le long
du canal de
Le
sable dunaire es
tres pur et contient 98% de sable
(analyses de la SOCAS à Savoig
Le
climat de la st tion de N'Diol est de type sub-
canarien,
CI cause de la for e influence
maritime. Ce
climat
concerne
une bande littorale d'environ 50 km de large
(limite
courante : Ross-Bethio sur la
oute).
Les
résultats
obtei us à N'Diol ne seront donc pas
directement
extrapolables ho: s
de cette zone climatique, en
particulier autour de Richard T 011, le long du canal de Cayor...
* Environnement_mate:
iel et humain
L'eau de la station I st Pomp&e dans le Lampsar, marigot
rempli par des pompes de la SA1 D à partir du fleuve.
Aujourd'hui
il ex iste des problèmes qua] d à la capacite de pompage et au
niveau de l'eau dans le Lampsa; .
4 1

Le
canal d'amende d
au vers le dikri est commun
avec
le périmetre Lampsar de la S
11 est rempli par la
SAED en
periode de culture,
e de la station sinon. Une pompe
réseau d'aspersion
à maillage
ficience sont nombreuses sur ce
circuit compliqué.
La
maîtrise de
assuree
Le materiel disponible doit
La station comporte
n équipement sommaire : un hangar,
s et quelques outils
autres
op6:rations se font a la main .
Le personnel est pe
qualifié et peu motive.
entrepris pour
améliorer
l'équipement de la station :
salles de
travail, hangars fermés,
- une clôture ferme la station.
- les terrains seront
réamé
gés et le matériel
d'irr igation
entièrement rénovtl.
1
53 - Le tri variétal
En 1984 le programme de recherche pour 1 e maïs irrigué
d e
1'ISRA partait de zéro.
n particulier il
ne disposait
d'aucune semence, d'aucune vari té à diffuser.
Les
seules
ref êrenc s disponibles pour la culture du
maïs étaient les travaux de T.
Moscal B Guédé.
De plus
trois
varietés
avaient été mainten LS,
mais sans
isolement,
à la
station de Guédé : Early Thaï,
iara et Penjalinan.
De
1984 à 1988, le
rogramme de recherche est conduit
par un s4lectionneur,
et orien 6 en priorité vers
la recherche
variétale.
Le premier travail
mener consistait a ktablir
des
références quant aux types de m tériel les mieux adaptés dans la
région et à la façon de les cul iver.

O n
a donc essayé un
but de
trie
varietés dis
remplacement des varie-tés actu
ont été fournies par
des
organismes internationaux
TA, SAFGRAD et IRAT.
On a testé environ 35
Le CIMMYT pratique
la sélection récurrente sur une
le materiel de travail
certains
caractéres
prioritaires,
par population :
caracteres
organiques ou morphologiques.
rechercher
pour la region, on
essais :
l- % du témoin.
Il s'agit du
apport rendement de la population
sur le rendement du témoin.
Le témoin constant est Earl
population est tres variable.
rtzduit d e
populations,
les meilleures dans le monde. On cherchait a
tester une gamme large.
43

rendement
)
témoir
Early Th,
ycle
sei
s - mâtu
hiw iage
ison froic ?
hiver age
Sa
--
Population
Grain
Précocité
a5
86
85
86
a7
a5
86
a5
86
a7
"-
21 TuxoeAo 1
b . d
L
115
94
22 Meïkla Tropical Blanco
b.dc
L
126
90
23 Blanco Cristallino - 1
b.c
l
a9
72
87
139
24 Antigua Veracruz 181
jkd;
a9
121
a7
131
25 Blanco Cristallino - 3
l
26 Mezcla Amatilla
j.cd
I
108
85
126
27 Amarillo Cristallino - 1
L
ai
89
133
28 Amarillo Dentado
1:;
L
29 Tuxpef’ro Caribe
b . d
L
120
103
88
131
30 Blanco Cristallino - 2
b.cd
E
110
129
83
127
31 Amarillo Cristallino - 2
jcd
E
1 1 7
125
32 ET0 Blanco
b.c
L
79
a9
90
140
33 Amarillo Subtropical
I
108
110
34 Blanco Subtropical
b!.;d
L
162
126
88
122
35 Antigua Republica Dominicana
j.d
I
124
a3
132
36 Cogollero
or.cd
119
88
131
42 ET0 Illinois
b.dc
L
184
108
a9
125
43 La Posta
b . d
106
90
132
44 AED Tuxpeno
b d
- - - + - - -
l/l
106
91
124
45 Amarillo Bajio
jii
l
151
135
79
115
46 Templado Amatillo Cristallino
E
101
47 Templado Blanco Dentado
Ii!.:
46 Compuesto de Hungria
j.d
:
134
126
78
1 1 3
1 0 7
49 Blanco Dentado-2
b.d
I
1 3 2
1 0 5
a4
137
6 1
Eariy Yellow Flint QPM
j.cd
62 White Flint QPM
b.cd
91
a7
a9
138
63 Blanco Dentado-1 QPM
b . d
113
104
a9
137
64 Blanco Dentado-2 QPM
b . d
65 Yelbw Flint QPM
j.cd
94
a7
a7
135
66 Yellow Dent QPM
j.d
67 Templado Blanco Cristallino QPM
b.cd
68 Templado Blanco Dentado QPM
b.dc
115
a4
1 2 6
69 Templado Amarillo QPM
!:Z
70 Templado Amarillo Dentado QPM
99
a3
1 2 7
_-
Deux informations recuelllles dans les essais de 1984 à 1988 pour 28 populatlons du CIMMYT

- Le disposit
x ou trois stations
pour
la région,
et
seule la
de Fanaye s'est revelee
suffisamment fonctionnelle.
On ne pouvait donc pas repéter les
essais sur plusieurs lieux.
obtenus dans les
essais
sont
importants.
le nombre de
mettre des
en évidence.
Or les
ulation, (In
population,
en regroupant le
qui en sont issues.
Les conclusions :
- On a généra
- Les materiels à
prometteurs.
est à situer dans cette
gamme intermediaire.
semblent les plus
inté-
ressantes. L
témoin en hivernage sont
surestimés par
nsite faible des
témoins
Pendant
ces deux s
sons d'essai,
hivernage 1986 et
raison
première
semble être
e moins bonne tolérance de
Earl:y
montré les travaux de D.
b) Les populations de 1'IITA
I
L'IITA possede quelq es populations en propre,
issues
de
sélection
dans du maté
nigérian
pour
l'essentiel.
L'essentiel du trava
énetique rt5alisé actuellement
par
1'IITA porte sur le trans
de la résistance au
Streak
dans ses populations et celles

Les populations n'o
ssayées pendant 2
saisons, faute d‘avoir reçu 1
Elles se comportent
au moins
aussi
bien
que le temoin Early Tha
m a i s sans performance réellement
notable.
ZSR-W-1 et
TZESR-W-1,
blanches
terêt pour
une
c) Les populations du SAFGRAD
f
variétes en
propre.
L'essentiel
actuellement porte sur
la précocité (pour échapper
sse) et sur la tolerance
A la sécheresse.
t intéressant :
elles ont un
adaptees.
étés de f'IRAT,
semences un peu âg
s levaient très mal dans les
sols
lourds.
les variétés &
fecondation
libre
vernage 1986.
variétés
qui
ont
tests et pourront
elections futures.
C'est le
cas
particuliérement pour
IRAT 48 et
IRAT 199.
Cette
dernière variéte est
de la Jaune Denté de Bambey
(Tocumen 7635).
e s vari es de formule hybride des autres
s a 64x2 fait dans une
optique
différente
disposer de resultats
concernant
actuellement disponibles,
conseil
a un éventuel demandeur
(exploitant privé, régie... 1.
4 6

rendement % ternoin
cycle semis - inaturité
y
-
-
hivernac
froide
saison froide
86
85
I' 66
POPMATIONS DELITA
Pool 16
b.cd
119
TZSR.W.l
b.c
TZSR.Y.l
j.d
TZESRW
b.c
119
R U T
b.cd
POPULATIONS DU SAFGRAD
Mita 2
b . d
1 2 9
f 113
D 822
bcd
116
i 115
D 765
j.d
112
j 111
CSP
j.c
86
i 112
Safita 102
b.d.
92
! 129
Latente x Latente
78
; 127
S.taha
52
1 131
VARIETES DE L’IRAT
a
148
i 117
IRAT 48
CPJ
Cote @Ivoire
105
' 118
IRAT 171
NCB Blanc
Burkina
104
: 118
IRAT 199
Ferki! (1)7635
100
; 118
I RAT 200
Ferké (1) 7928
118
f
IRAT 217
NCB jaune
Burkina
83
I 122 117
IRAT 218
Ferké (1) 7529
147
.E120
HYBRIDES
PFA 13
Pioneer
121
i
PFA 14
Pioneer
HE 6132
Limagrain
125
124
l
HE 1101
Limagrain
131
I
FBH 1
I RAT 298
FBH 4
IRAT
Deux informations recuelllles dans les essais de 1984 B 1988 pour les vari&& et populations de I’IITA, du SAFGRAD et de I’IRAi’
et quelques hybrldes performants

D'autrt? part. on
mesurer le potentiel maximal
;iVf?(.!
des pratiques
c u 1
utilisées
pour
les
essais.
Enfin I'utilisatio
des hybrides devrait s'imposer dans
les exploitations qui cultiv
ont du maïs sous pivot sur le sable
du diéri.
On
n'a
beaucoup d'essais.
d'hybrides *
Cf?UX
a station de
N'Diol
(IITA, IRATJ'ont plus ou moi
pour diverses raisons :
- Attaque de sauteriaux, avec
destruction tatale,
- Attaque de foreurs, avec in flestation totale,
- Mauvaise gestion de l'irrig tion,
- Des
problémes de conservi tion des
semences
traitées
c-50 nt
apparus pour l'essai INERA
IRAT.
En
définitive les
eules observations uti 1 isables
1.3 n t
é t. é
recueillies
dans les es 3is EMIAT-IRAT sur les statlcns de
Fanaye et de Guéd&, en hivern ge 85 et saison froide 85-86.
Les principales conclusions s nt :
n des hybrides de l'ITTA,
- Comportement different de c rtaines variétés suivant
la saison : FBH4, HE 1101,
- Plus-value atteignant 4 ton es/ha pour les
meil eurs hybrides,
face à Early Thaï.
.
Les
r6sultats
pOU
les six meilleurs
hybrides sont
reportés dans le tr3bIeau de 1
page 47.
f) Early
Thaï _
Une
autre
conclus on apparaît tr&s
clairement
?I la
suite de ces essais :
la va iété témoin,
Early Thaï est
ascie
bien adaptée à la région et a x conditions de culture.
Son
remplacement p I- df-t nouvel les variétés ne s'impose
donc
pas
si
facilement.
1
iudra disposer de
matériels
efffectivement plus performan
mieux adaptés aux conditions de
culture et acceptés par

une sélection effectue<!
dclns
SUWAN 1.
une variété
c o m m e ld
variiGt&
traditionnel If:
exceptionnellement,
bonne
lorsqu'elle est consommée en
sous forme d'épis grilles.
Il
semble quand mê
la stabilite de rendement de
Early Thaï constitue une faib
e la Vari&é,
grave dans les
Condit ions
dispose d'un
potentiel correct,
onnes/ha, elle supporte moins
bien que d'autres m
itions difficiles :
ur la courbe suivante,
où la
population
avantage de production
lorsque Earl
3,O tonnes/ha.
(132)
l
1
I
I
1
9
1000
2ooo
3ooo
4ooo
rendement témoin (kg/ha)
Comportement de la population
CIMMYT dans les essais de 1985 à 1987
Pour chaque comparaison, o n i
entre parenthèses le rapport en
pourcentages entre les rendem
de la population 49 et ceux du témoin
Early Thaï.
54 - La création variéta e
.
I
Les
travaux
dans
ce domaine ont
&tÉt peu
nombreux.
Cc;mmenc&e en 1985 le programm
de sélection devait,
en préalable
ii
toute
creation,
défini
ses
objectifs en
fonction
des
conditions régJonales et rech rcher dans le même temps les
types
de maïs adaptés aux condition
agro-climatiques locales.
On constituait simu tdriément un début de,collection, en
conservant à mesure les mattlr els retenus et susceptibles
d'être
ensu.i.te utilisés pour le prog amme de création variétale.
Un probleme se pos
pour conduire ces opérations : on
dispose
d’une surface de tra ail réduite et les possibilit.es de
cultiver en isolement sur une même station sont quasi-nulles. Ce
qui
complique la
uvre de toutes
les operations en
pollinisation libre.

mp«.sit:e jaune corne
A partir de fin l!
on a commencb les
uperations
de
creation d'un composite precc
jaune corné.
En
c:lntre saison 1
6-07 les opérations de semis
d ' un
top-cross
ont
Gchoue,
Par
arque
de personnel
suffisamment
formé .
En
hivernage 87 OI
tenté de constituer les
semences
p:u 1
u il
iliallèle qui auraii
e r m i s =I l a f o i s d e
constituer
l e
composite
precoce
j a u n e
13:
é et d'analyser
l ’ a p t i t u d e a l a
combinaison des constituants
oisis pour ce composite.
L'object:if
n'est
s atteint,
puisqu'il manque
deux
~:rr)isements pour le dj.dllC‘tle
La
c o n s t i t u t i o n
U
czomposite
p e u t
cependant se
poursuivre.
Ld
liste des
ariites
retenues
pour
creer ce
composite
et ~~LII-s performal
s mesurées à Fanaye
est
reportee
dnns le table<+u suivant :
r rrendemen
c y c l e semis-
I
CL
maCt
i-bé k&G
Grain
- iv.8i
-
iv.86
- àf.86 liv.87
origine
1. Penjalinan
0r.c.
80
Philippines
2. SW 1 C9 F84L
0r.c.
133
121
Philippines - Suwan 1 ?
3. Poza Rica 7931
jx.
103
115
CIMMM - Arnarillo Cristallino 2
4. Variéte Kédougou
j.c.
86
97
prospection Senegal
5. Pop. Senegal Oriental
j.c.
96
112
prospection Sénegal
6. IRAT48
0r.c.
118
85
Côte d’lvoire - Composite Cuba+Antigua
7. Diara
0r.c.
69
Indes
8. Early lhaï
0r.c.
100
84
Philippines - Suwan 1 ?
9. Maka * Mery”
0r.c.
94
81
p r o s p e c t i o n
Performances des neuf vari&& retenues
r la composition du composite jaune cor&
Mesurbes B Fanaye en 1’
st 87 - TBmoin : Early Thai
542. Sélec:tion dan!
arly Thaï
Un
premier cycle (
selection dans Early Thaï
cultive
sur
un fond& lourd,
dans dt
conditions d'ennoiement repètbes a
4th mené.
I l
sera
nécessa
de poursuivre ce
travail
et de
conduire d'autres cycles de
ection si on veut conclure sur la
possibilit6 d'améliorer une
iété pour ces conditions.

543. Tolérance A la submersion
1
Dans les condit. i on.5
e cultures pratiquées actuellement
sur des sols lourds
irrigués
submersion, le
densitd "dt:
fortement le
rendement.
L'amélioration des
ethniques culturales en ce
domaine
er aux programmes de developpement
age et l'aménagement des parcelles
ge possi.ble seront sans doute
1. es
deux mesure
a) Croissan
rencontrera
asphyxiante
dans la vallee :
nécessaire pour balan-
- 50 1
assez
lourds ou même
lourds,
sans
structure.
Chaque
irr!gation
provoque un tdss nent du sol et la
fermeture
des
pot-<-s
(boue)
puis
Id cons itution d'une croûte
de surface.
En s u i. t e ,
dFL-‘S
3 jours, /2 sol commence à se fissurer
tres
largement et profondément, a' mesure du sechage.
S'il existe des vari! tés de maïs plus aptes 21 supporter
c e !3
périodes
d' asphyxie
ell s doivent
etre
recherchées.
Des
travaux
américains
dans ce
sens
moritr-ent
qu'il
existe
uncl
rertaine
variabilite
genetiq E! F’OUL- C+et:te
tolérance,
liée en
pdrt i cul ier ,i la pr&sence d'aé en::hyme,
1. issu lacunaire, dans les
Liges et les racines.
b) levée en milieu asphyxiant
Pour le present, ç'i
existe des variétés mieux aptes à
13~3 f-me 1
f5t ;i lever dans ces f:o ditions d'asphyxie
elles doivent
ët t-e
recherchees
tant que le
techniques de production
restent
mn 1.
adaptées
(ld
formation
es paysdns
et:
1 'amf51 ioratinn t3f:
1 ' Ci(l c 6 s
aux
crédits et nratkr i?lS nécessaires ne se
feront que
progressivementb .
N.R.
Fausey et M.B.
Mc Donald ont montre qu'il existe
une
vsriabilite
genétique du taux de lev4e en
fonction de
l a
durbe de submersion apr&s semi .
51

En
s'inspirant, dq leurs
trdvaux on d
mené
des
yiaire, D.
Brossard,
en a
4 t é
Les
résultats
s ce t
consignes dans
les
courb#es
(:c:rrf~sl-"andantes ci-apres.
:
La
première experi
ce montre clairement que pour
des
durees de submersion a la lev I
superieures a 24 heures, le
taux
de levee,
dejà faible dans 1
sol lourd utilisé,
devient
très
rnr> il ~'~3 I s .
DeUS
va riétbs
semb ont avoir un comportement un
p 11 II
meilleur que celui des autres
ariétés :
- Ikenne (1) 81. 9, variéte du CIMMYT
- PFA 14, hybri e PIONEER.
La
deux ir'tme
expé ierice
montre
qu'une
duree d e
submersion de 6 A 18 heures ap és le semis provoque en moyenne le
meme
taux de levée du maïs,
mais que ce taux diminue pour
une
submersion de 24 heures.
J,'hybride
PFA
14 1 ve nettement mieux que les
autres
va :-*étés .
On
n'a
PdS
pu pro onyer plus loin
ces
expériences,
f4ut.e de moyens approprifis .
Elles
laissent
pou tant esperer
une
variabilité d0. e
::(~r:tpot-t entent <III. moment. de la 1 vée. Crie fois
ce 1 1 e -c i :::onfirmbe,
il
sera interessant de sélect onner pour ld vallée les
varietihs
les I!l~s perfc:rmantes a ce 1 es .
Tl
sera
aussi in éressant
d'étudier
l'eventuelle
exjLstence
d ' une
correlation
ntre cette aptitude a la levée
en
m i l i eu
asphyxiant et une bonn
croissance dans ce
même
milieu.
Avec 1 ' j.tl&e qu' une cor relation positive,
permettrsit. de disposer
d?un test précoce, simple d'en loi.
On
remarquera p(rur
inir que le tri varietal qui a eté
réalisé de
1984 21 1988 permet de toutes fac;ons de
détecter les
variétés qui lèvent bien dans
es conditions :
- I.F:~ p,3rc:cilles étaient planes et submergees.
- le
t. a u x
de plants prése ts ti
la recolte
indi.que
assez
fidélement le taux de levée.
- le rendement mesuré,
dépend beaucoup de la densité finale,
e t
les varietbs qui levent sont donc bien placées par ce critere,,

lev
lev&
(%)
(%)
60
6 0 -
50
5 0 -
40
*- -
-
_
_
--.Zm

--.Zm 10
4 0 ’
_ __ . . .-- . . Maka
:30
3 0 -
JFS
20
2 0 -
'Poza Kil
7931
1 0
10-
0
I
>
00
-6
2 4
4 8
7 2 h e u r
de 6
2 4
4 8
72 heures de
subme
;ion
submersion
Courbes des taux de levée en font ion de la durée de la submersion
initiale
- Expérience 1.
1 rée
X)
8 0
6 0
.
‘\\'-Poza Rica 7822
I
\\
I
-9
12 18
2 4
hC?UIY% Ile
6
1 2
18
2 4
heures de
submer:
on
submersion
Courbe des taux de levée en f action de la durée de la submersion
initiale -
Expérience 2.

c) La résistance auy foreurs
Si la pression e ercée par les maladies sur les
cultures de maïs de la vallé
du Senégal est nulle aujourd'hui,
il n'en est pas de même avec
es insectes.
Les
sautériaux
ealus senegalensis) et parfois les
criquets
pelerins présente
un risque important en particulier
pour les semis de saison froi
a la fin de l'hivernage.
Les
chenilles phy
hages et foreuses
de tige sont
présentes et
provoquent
is des dégâts
importants.
On a
quelques exemp es de destru
totale des cultures de maïs
sur
des périmetres SAED de la
Et
es attaques
eurs semblent très violentes et
syst&matiques
lorsqu'on
du maïs dans le delta pendant
l'hivernage.
Les
7000
hectareslde canne a sucre de Richard Tell
constituent un
en particulier pour
Eldana saccharina.
infestees.
Dans la vallée
es attaques étaient rares
et
très
faibles.
Sesamia calamistis
encontreta 12
donc fort.
moyens chimiques,
autre
stratkgie possible
tige : la résistance varif5tale

55 - Les essais agronomi ues
1
Divers essais agrondmiques ont été conduits dans le but
de mieux connaitre les besoirs et les spécificités de la culture
du maïs dans la région.
O n
souhaitait
aussi
verifier qu'aucun facteur ne
limitait grossierement
les resultats obtenus dans les essais
variétaux.
Les études
faites de 85 CL 87 portent sur la date de
semis, les fumures, la densittl de semis, le rythme d'irrigation.
a) Date de semis
I
Les dates de semis
reconisees à la suite des travaux
de T. Moscal à GUEDE sont :
- hivernage
- saison froide : 15 Octobre
15 Novembre.
On a voulu vérifier
e resultat, analyser les causes et
mesurer
ment lorsqu'on s&ne hors de ces
delais.
En particuli
connaitre les periodes
de semis
possibles pour la prat
operations de sélection.
Une
experimentatio
a et& conduite de Mai 1985 B Avril
1986,
durant laquelle
t une parcelle de maïs tous les 15
jours
nt la courbe de
rendement
solnt
confirment les preconisations
antérieures.
les semis effectués au-dela du 15
Août en hiver
du ler P&rier en saison-froide
fournissent une
O n
a d'autre part
race la courbe de l'évolution de la
durée du cycle
a date de semis.
On montre ainsi que
a durée du cycle varie de 85 A 140
jours pour la v
rendement
t/ha i
4-
3-
2-
Evolution du rendement de la
ariété Early Thaï en fonction de la
date de semis.
Expérience réalisée Zt Fanaye
e Mai à Octobre 1985.
- -

-fitai 1 Juin Uuilleti Août 6eDtf
1 Octob.lNovem.lDécem.1Jôn
v. IFt?vriPti
, ,
Marc.
I
13 27 30 24 11
29
12 25 9
Evolution de la longueur du cycl
de végétation de la variété Early Thaï
en fonction de la date de semis
Expérience réalisée à Fanaye de
.i 1985 à Juin 1986.
b) La fumui-e
T.
Moscal
avait
ssayé les doses de fumure azotbe et
montré qlJC+ le rendement pla
nne pour un apport de 160 unitbs.
Les
essais
en
se
de
végetation
(htude
SEDAGRI)
montrent une déficience en 1 osphore g&nérale dans la vallée,
et
des deficiences en soufre e
en potasse par endroit.
* La fumure P K S
Un
essai
facto
el a
été r&alisé
pour
d6tecter
d'hventue Iles défjciences e: ces hlements.
L'essai a 4tG sem& en
hivernage
85 puis en hiver
ge 86,
en saison froide 86-87 et en
hivtzrnage 87.
Seul
l'essai de
la
première
saison a
donné
des
rGsult.ats.
Les
s e m i s
e
ectués
ensuite
sur
les parcelles
travaillées
seulement & la
aba n'ont jamais fournis
une
levée
c-or rYr‘te .
L'analyse de l'es
i montre que :
-_ seul
l'apport & 140 ui
tés,
provoque
une différence de
rendement,
56

- l'apport des fertilisations PKS n'augmente pas le rendement,
- aucun
ficatif au
seuil 5%.
Pourtant
l'interaction
rait exister,
ainsi qu'un
effet
dose pour le soufre.
- l'apport de 2
/ha augmente significativement le
coefficient de
mais diminue le
taux de
plants survivants.
Les
résultats d
mériteraient
d'être
confirmés.
D'autre part
i
fallait suivre
l'évolution des
rendements
La première culture
était
faite sur un
Cela n'a pu être mene a bien.
* Fumure Mg
Certains symptômes
oliaires sur maïs faisaient
penser
a une
carence
magnesienne.
hypothèse.
L'essai a 6th mené
n saison froide 85-86.
a fumure magnesienne
(avec du patenkali).
* Conclusions
site, type Early Thaï);
- l'alimentation minerale
sols nouveaux ; une culture
ans engrais fournit une récolte de
l'ordre de 3 T/Ha.
cas de la station de
(SUEDE,
oh T.
l'azote pour
une productio
d'utilisation optimale.
reste à faire.
CI La densité de sem’s
I
La densité de
recherchée dans les essais est de
53.000 pieds/ha,
mais
ient en genéral une
densité plll%s
faible,
par
suite des p
B la levee,
très importantes da...d
ces sols lourds.
57

rendemen+
(kgha) _
5000
4000-
3000 -
+
2000,
60
70
x1000 densité
(plts/ha)
Rendement en fonction de la ( bnsité
Saison froide 1986-87, Fanayl
variété Eariy Thaï
rendem' en1
(@/ha
:
+
4 /
+
+
+ t
+
J/
+
4
+
t
/
t 4
l
?
2b
30
4b
???
x 1000 densité
(pltsha)
Rendement en fonction de la ( rmité
Hivernage 1987, Fanaye, varic ,é Early Thaï
Y = 0,048 x + 293,24
r=O
898.
58

Cette
densité es
genéralement
recommandée pour les maïs tro
à la région sont peu nombreus
celles de T.
de
différence
entre 55 et
L'cGtude n'est pas faîte en hi
résultats
obtenus sont tres partiels.
Four Early Thaï,
- en saison froide le rendeme
est maximal et constant entre 55
et 75.000
- en hivernage, l'augmentatio
de rendement est linéaire entre 20
et
40.000 plants/ha.
submersion prolongée).
10-15 jours.
Un essai a éte mene
n hivernage 1986, sur les variétes
Maka et Early Thaï :
- Avec des s
nulle.
- Avec des s
de l'ordre de 55 %.
submersion de
2 4
à la levée. Le rythme de 10 jours
Les diffërents essai
et les observations sur le rythme
- En
cas de culture â plat un
irrigation est
necessaire pour
afin de permettre la
drainer immédiatement.
Cependant au
forte demande
-

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1984/85, Station de FANAYE.
- Rapport
sur les essais v rietaux
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saison
froide
1984/85, périmètre de DJANDI
- Rapport annuel 1984. Mars 19
- Rapport annuel 1985. Mars 19
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Rapport
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Document présente à la réuni
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national de recherche pour
Document présente
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- Rapport de mission :
du SAFGRAD.
23-:27
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- La sélection du maïs p
Document prdsenté
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AT. 18-22 Mai 1987.
62
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- Ca tolérance du maïs a la
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Document présent& à la
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e maïs de l*IRAT. 18-22 Mai 1987.
- Rapport annuel 1986. Juin 1
- Rapport
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de saison froide 1985-8;6.
Juillet 1987.
- Rapport
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de cam agne
1 d'hivernage 1986. Septembkre
1987.
- Rapport
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agne de saison froide 1986-87.
Fkvrier 1988.
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analytiqw u
1987-88.
Mai
1988.
163

REPROGRhP611
INOUSTRIELLIZ
EDITTIONS
-
UPLICA-L-IONS
-