République du Sénégal Ministère de ...
République
du Sénégal
Ministère de l’Agriculture
ETUDE DU FONCTIONNEMENT DC SORGHO (So&um bicolor (22) Moench)
Variété CE~~S-66
ANALYSE DE LA VARFA.BILITE DES RENDEMENTS ET DE SON EFFET
ALLELOPATHIQUE EN PARCELLES PAYSANNES
Rqport, finul du prqd R05 ISRA/.VRBAR
pe’riodejuin 1994 -juin 1997
Par
Mani&e1 SENE
chercheur agronome iSRA/Kaolack

iivant - propos
1.~ projet de recherches RO5 qui fait I’ob,jet de ce rapport final a été financé grke Li la
:rlb\\,ention RO5/ISR:V’YRRAR. Les travaux se sont déroulks durant trois mnées dans la
pGriadc juin 1994 A juin IÇIV. En dehors de l’exécution des cictiviks sur le terrain et des
t+t;ultats xientifïques ohtmus CII condition:+ contr6lée.s
de station et cn parcelles paysannes.
1~ pro-jet a pmmi:; de doter 1~ chercheur principal et à son programme ccentre regional~,
il”~.!quiperneni~
inf mmtiques :t de laboratoire. Les retards constatés dans la réalis&m di:
c~.:rtains
aspects tels qutl les malyses chimiques et biochimiques de laboratoires sur des
Itchantillons de sol et de plante:~
de sorgho. -;ont du ressort exclwif‘ de:) structures conccrn&x
1 .c; anal;,ses bioc5imiques sont un préalable pour la réalisation de:* mptSrirnentat~ons
SU
i ‘,.lllGlopathje
du scrglic~.

Premièrepartie : Expérimentations en conditions contrôlées

[les expérimentatiitns ont été réalisées en stations au CNRA de Barnbey d.urant les saisons
hkpernales
de 1994 et 1995. et dans le domitine expérimental de I’ENSA en. 1994. L’analyse
tXte sur les interrelations du rendement avec les composantes de rendement, a révélé que le
nombre de grains par m2 a été plus corrélé (R” situé entre 0,80 et 0.98 à P < 0:OOl) au
rendement que les autres paramétres tels que le poids moyen d’un grain. Les corrélations entre
\\t:s paramétres de rendement, meme si elles sont significatives, elles sont en général faibles et
variables. La densité de semis élevée ou les fortes doses d’azotes sont favorables a
l’rtwgmentatnon
des productions (rendements grains. nombre de grains, nombre de panicules,
hiornasse
aérienne) à I’excep,tion du poids moyen d’un grain qui est peu variable au sein d’un
rn&ne essai. Toutefois leurs influences ne sont pas toujours significatifs. Par ailleurs, on a
nlsté que les effets C:ombinés
de l’azote et de ia densité sur les paramètres de productions (sauf
pour le poids moyen d’un grain qui, tout en etant variable, a diminué avec l’augmentation des
densités quelque soit la dose apportée) ont été plus importants avec les nivea,ux croissants de
ces facteurs II est apparu que des doses moyenne d’azote (50 à 75 kg/ha) combinées à des
densités de semis intermédiaires à fortes, sont efficaces pour l’obtention de productions
dc 1500à200Okg/ha.

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‘I‘ableau
2 : Traitements des essais.
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II--
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Essais CNRA 1 & II ENSA I & II
--_I_
CNRA95
-----~__-
!‘t-ois densités de semis:
Trois densités de semis:
-I)I : 53500 piedslhü (0,8OxO,7Om) -D 1: 53500 pieds/ha (0,8Ox0,7Om)
a.près
démariage
après démariage
-DL: 94000 pietls/ha (0,8OxO,40m) -D2: 75000 pieds/ha (0,8Ox0,5Om)
après démariage
aprés démariage
-D3: 188000 piedska (0,8O?iO.20m) -D3 125000 pieds/ha (0,8(Sx0,3Om)
a.près
démariage ~----
” ,--
après démariage
Quatre niveaux d’azote:
Quatre niveaux d’azote:
- 5’ 1: 0 unités N/ha
-Tl 0 unités N/ha
-1’2: 75 unités N/h;t
-T2 50 unités N/‘ha
-13: 150 unites N/ha
-T3 100 unités N/ha
-1’1: 200 unités N/ha
..-
-
--.--.--
--~-
-T4. 150 unités N/ha
--
-----
c.‘,,ncernant
l’azote, les doses fortes ( 100, 150 et 200 Kg/ha) permettent de couvrir entierement
11:s besoins du sorgho durant tout le long du cycle de la culture (JACQUINOT. 1964;
BLONDEL, 1971a et h). Les doses faibles permettent de se situer dans des conditions variées
de nutrition d’azote insuffisante
I 1.3 - Conduite et conditions de réalisation des essais
Les précédents cuituraux sont la jachère ((YNRAI, ENSAI et II) et f’arachide (CNRAIT (et
(,‘URA 95),Les travaux de préparation ont c:onsisté
à un labour à sec à la charrue à disque.
jsour les essais du CNRA de Bambey. Les e:;sais de 1’ENSA de Thiès ont éte réalisés sur des
parcelles labourées à la charrue à soc après une irrigation de 4Omm, reprises à la herse.
L.(!s,
essais CNR4 1 et II. et ENSA 1 et II, ont reçu un engrais de fond (150 kg/ha P205 et Kcl)
:rprCs la reprise de labour. L’essai CNRA 95 a recu 150 kg/ha de 8-18-27 après la reprise de
lai7uur. Pour tous les essais, l’azote est apphqué sous forme urée (46 % N) en deux apports.
wc moitié de chaque dose a,pr& le démariage (.lO JAL) et l’autre moitié au stade rnontaison
I 30 JAL). Le démariage a été effectué entre 8 et 10 JAL, li raison de 3 pieds/poquet.
0~s irrigations d’appoint ont été faites dans les essais CNRA I(40 mm ie 17 taoût, 20 mm le 2
wptembre, 35 mm 12 5 octobre et 30 mm le ! 5 octobre) et ENSA II (30 mm le 10 octobre, 25
ui~n le 19 octobre. 20 mm 142
w 25 octobre). C!es irrigations sont destinGes à limiter les Stress#
h>driques dans ces deux essais.
i:l%:s
dégâts ont Gté enregistres sur les essais de Bambey de la campagne 1994. En effet des
traitements chimiques effectues les 15 et 16 octobre, et destinés a détruire une invasion de
w?teriaux ont prol,oque un dessèchement
mtal des feuilles des peuplements dans les deux
i,?:;jais
à partir du 1X octobre. A cette date. leo peuplements étaient au stade grains laiteux. Ces
itii-@ts ont Gte ensuite wivis d’une verse presque générale des pieds, Observ$e
à partir du 23
/ ,l:tnbre. Cette vers:: est sans doute liée à l’affaiblissement des tiges du fait du desséchement
YlIPi.

r5i.dc's
1 (‘ontrôks rkdisés
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I..iY+~Ce
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h’ombre poquets
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I_ _____.-- ---.--- .----..- --
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ii
? 5 li’ui!lix ( 10 .I \\Id)
j kmbre feuilles
s--j
1 NvmbrC talles
!
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’ Matière sèche
1
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i ‘i;li<til:
/ Nombre feuilles -1
I ATwJmbrz
tiges
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! Nombre feuilles .- I
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i ?&mbrr tiges
Matièn: sèche
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---
[%*j::()j;~
/ Numbr-i ti_oes
.-
JjornbrCz panicules
. ..ll__.-_- . ---_^
-.-. --.-_.-__- --_I_
1

.
1 ; .5 - Données climatiques
D‘une manikre générale, l’hivernage de 1995 a été plus pluvieux que celui de 1994. Les
cumuls sont.: 575 mm en 1995 au CNRA, contre 385,l et 455 mm respectivement au CNRA
it ;1 I’ENSA en 1994. La saison des pluies a été aussi plus longue en 1995 (première pluie
utile avec 80.2 mm le 23 juin, et dernière pluie 6 mm le 11 octobre), qu’en 1994 (première
pluie utile le 29 juillet avec 11?3
mm au CNRA et 15 mm à I’ENSA, et la dernière pluie le 30
S:ptembre avec 10.2 mm au CNRA et le 28 septembre
avec 22 mrn à l’ENSA).
12 - Résultats
II‘, 1 - Relations entre les rendements et les composantes,
relalionc entre les composantes
kns les cinq essais, le nombre de grains psy m2 (NG/m2) est la composante la plus corrélée
;l.~ rendement en grains. En effet les coefficients de corrélation obtenus entre les deux
pwmétres (à P iniërieure 0,000) sont respei:tivement 0,87 (CNRA 1), 0,88 (CNRA II), 0,80
4 INSA I).. 0.88 (ENSA II). e’t 0,97 (CNRA ?5). Pour les autres composantes, les corrélations
;.rVcc le rendelnent sont moyennes (souvent inférieures à 0,50) à très faibles, bien qu’elle:,
wient parfois hautement significatives. Les corrélations entre le rendement et le PlG sont
arioyennes
C’NRA 95 (0,67), fai’bles CNRA II (0,58) et CNRA II (0,33), et très faibles ü.
I’I:NSA.
1.::; corrélations enere les composantes
sont nrès faibles à moyennes. LL” nombre de panicules
p;lr m2 (NPan. !m2) et le nombre de tiges par m2 (NTlm2) sont sou\\rent mieux liés au NG/m2,
:,VYC des valeurs dépassant 0,60 et hautement significatives, mais le NG par panicule
(NWNPan.) est très faiblemenl lié au NPaw’m2 (0,14 à 0,15). Le NPan./m2 est à son tour
X+,X bien corrélé au nombre de talles par m3 (NT/m2). Le coefficient de corrélation a atteint
(~75 à P infkrieure h 0,001. Les relations entre le NG/m2 et le poids moyen d’un grain (PlGj
wnt très faibles sauf dans CNRA 95, où ellt;s ont atteint 0,52. La quantité de matière sèche
:rcr:umulée
au début du cycle (10 à 15 JAL) parait être déterminante pour le nombre de talles
~ir,boréès
et le nombre de panicules formées, +
t*ar les corrélations sont assez élevées.
1~s corrélations sont présentées
dans les tableaux suivants ;
~l”~lhleau
4 : Cc.trrélarions
entre le rendement el les composantes
de rendement
--_--
j >si’[‘iln2
c- . ..--- ----
--- -
%~)ctn.~mZ
.--. I-~-.-_.
-- --1


Figure 1 : Relation entre nombre grains par m2 et rendement
- - -
- I -
- -
Relation
NGlmZ-Rendement
f-----
----Y
2900
gî400
?L
t '6
&l 900
s
E
71400
a!
::
c-
:3
400
-+-
---+---c--~i----i--t--+---+
-
---l
5000
10000
15300
20000
25000
30000
Nombre de grans par m2
-__-_-~-
_
----
Figure 2 : Relation entre poids un grain et rerrdement
Relation
PM1 G-Rdt
il
:3
t
250 +-+--t--+--+--t-i~-4-+l-L-.~t-
9
Il
13
Ii
17
:9
21
23
Po~ao moyen un gram fmgj

“.I
I’igure 3 : Relation entre matik sèche floraison et rendemenl
200 400
6C3
800
1000
’ 200
Mat&e sècne floralson (g/nG:
,“,LCC la figux 4. I’éwlution du Pl Ci en fonction des variations du NGim.2 est vari;ibk. l.:i
m-tic supérieure du nuage de points est occupée par les données de CNR4 95 qui varienr
i~tre 18 mg 2t 32 mg. Les autres essais se situent dans la gamme 10 à 17 mg .seiou :I;L
~;‘.r~lcturatiorr
wivaute: 13 j 17 mg pour les essais de l’ENSA. et 10 a 1:; mg pour les essais C!C
$1
NRA 94. 11
> a ulle nette baisse du P 1 G (1 7 mg à 14 mg) avec ENSA 94, à partir de 15 I.)OC!
,..<
n.:. m?. Au niveau de CNR.4 95< le PI G augmente progressitement awc le NG/m?. Pour le>,
i: <sais
du CNKA de la campagne 1994. le P 1~3 se situe entre 10 et 13 mg.
Fi y-e-E : Relation c:ntre nombre grains par ml et poids moyen un grain
r -_---_---
~
-i--~--II
Relation
NGlm2-PM1
G
---t---c---t-
--+---+--+----
NC.0
13000
18000
23000
28000
NomFe de gwos par m2
L- -,-----
-
_I__~-.--I

I[:*x ailleurs les vakurs de NG/m2 et de NG par panicule (NGIPan) sont influencées par celles
dt,: nombre de panizules par m2 (.figures 5 et 6 respectivement). D’après les limites supérieures
rlcs nuages de points (qui du reste sont épais), le NG/m2 a augmenté avec le Npan/m2 (figure
5) tandis que le NWPan a baissé progressivement
(figure 6).
1, Igure 5 : relation zntre nombre panicules par m2 et nombre de gr:ians par m2
Relation
NPan-NGrains
27500
y300
i?
92
k ‘500
d
L
p500
2
"500
7
9
11
13
15
Nonsbre de pan~cules
par n12
Figure 6 : relation entre nombre grains par panicule et nombre de panicules par m2
Relation
NPanlmZ-NGIPan
: 50 J---b---+-
-+--+-t.‘--+-+--“4-+-+-+.---1
3
5
7
9
11
13
15
Nomwe de parvcules par m2

Relation
NGIPan-PMlG

11:
.2 - Effets de la densité de peuplement sur l’élaboration du rendemem
I 12s
résultats figurent dans les .tableaux d’analyse de la variante !tableaux 6 a 15 en annexe).
(-
.~rt peut noter qu’avec les résultats des essais de 1994 (figures 9 à 13), la densité de semis a un
effet positif croissant sur les rendements et les composantes (NG/m2, NPan./m2, Mdloj,
exception faite pour le Pl G, A. la station de PENSA, le PlG a subi des pertes de valeurs en
variant de 15 ou 17 mg à 14 mg dans la gamme de densité 50000- 188 000 pieds par ha (figure
11 1. Les poids de grains obtenus au CNRA .;ont plutôt stable en fonction des augmentations
cl< la densité. Toutefois les variations de rendements provoquées par les différences de
ni\\-eaux de densité. ne sont pas significatives dans les essais de I’ENSA (Tableaux 8, 9, 14,
(3 1, 1 ,es différences de rendelments
entre les plus fortes densités (188 000 pieds/ha) et les plus
~itibles (57 500 pieds/ha) ont atteint des valeurs absolues de 400 à 500 @/ha pour les essais
CNR.4 1 et II, et 200 kg/ha pour ceux de 1”ENSA. Avec CNRA 95, les densités fortes ont
pksenté des effets significativement supérieurs sur le NPan/m2. Concernant le rendement en
gratins. le NGlm2. le NT/m2, et la Msflo, et le poids de particules, c’est la densité
irwmédiaire (75 000 piedski) qui a donné des effets significativement supérkurs.
I?gure 9 : Effet de la densité sur le rendement
-----
---.---
Effets densité
sur rendement
505
t-l---t--c-r-c-,4
I
:
I
:
1
:
+-+-
40000
60000
a0000
iooooo
120000
140000
vào000
mono
2uooi10
Den~~té pieds/ha

Effet densitk
sur nombre
de grains
1
- -,-----
. ----_
-~
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- _ - - - - - . . “ ~
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Effet densité
sur poids d’un grain
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1-1_-
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E:igure 12 : Effet de la densitk sur la biomasse aérienne
sèche
---
--.---
Effet densité
sur biomasse
aérienne
--4-+4-+-:
:
40000
60300
60000
lWOc-)
120000
140000
160000
-8cooo
20GOOO
Oenstté peds parha
Figure 13 : Eftèt dç la densité sur le nombre de panicules par m2
-
F-P--
Effet densité
sur nombre
panicules
4-L--+-.--kt+-+'
:
:
:
:
:
:3-t
4
4003cl
6ClOOC:
wooo
1ooooo
120000
140000
160000
1 ROOOO iooooo
Den~~té pieds par ha
-m- EV34 -B- Em4 8
Es4 *
E(B<
----
-.---
I)‘une maniére génBrale (selon les figures et les tableaux d’analyse de variante) les densitks
lortes ( 125 000 et 188 000 pieds/ha) sont supérieures aux densités moyennes (75 000 et 94
I!()i2 pied/ha) pour leurs effets sur les rendements et sur les autres variables (NG/m2, NTim2,
MStlo. M%~ont, et poids de panicules).

1
\\
\\
\\
t !
i
l A.1
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: \\ \\
\\ ..--
-..-..
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.
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1.1 ‘2
_ . . ,

Figure 15 : Effet de l’azote sur le nombre de grains par m2
Effet azote sur nombre
de grains
--.-b--+--+---t--~-
50
100
150
200
Oose d’azote (kg/ha)
Figure 16 : Effet dc l’azote sur le poids moyen d’un grain
-
-.---
Effet azote sur poids moyen d’un grain
-+-
I
0
50
100
150
7.00
Dose d’azote (kg/ha)

_~_---_-.-_.-__
- ----
--“_l_
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Effet azote sur biomasse
(
, . a\\)
r - - -
-
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1
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I
Effet azote sur rwmbre
de panicules
/
I
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OC: : Oazote ihg:ha,

Figure 19 : Effet dz l’azote sur ie rendement en 1995
r ---
.-
----
Effet azote sur rendement
(E595)
-t-+--e-et.
0
20
40
60
60
100
120
140
160
LIosed'azote(kg/ha)
Figure 20 : Ettèt dc l’azote sur le nombre de grains par m2 en 1995
- P - - - - m ”
. I
-<-
-
Effet azote sur nombre
grains (E595)
-.-
.-
---.
-
-.-
--------<-
+--t--c-+-t-+-:
0
23
40
60
60
100
120
14t.I
160
Oose d'azote (kglha)
- HI--"..
_--
---A-

Effet azote sur poids un grain (E595)
1 -. _I_ .__-.---l.-------..“~.
_~ll-l_“__l__-l_-_-I
-
Effet azote sur biomasse
(E595)
38,
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-_----
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i;i;:ure 23 : Effet de l’azote sur le nombre de panicules par m2 en 1995
----.-
Effet azote sur panicules
(E595)
--.-
-+---c-+-tt--
:
:
:
:
:
:
t--t-
Dos.~ d’azote (kglhai
-_-----.-
--
--.-
I2.d -Effets combinds de la densité et de l’azote sur les production:;
I>‘;iprès les :résultars des analyses de variante. les effets de l’azote ct de la densité son1
itttlépendants
dans ks essais de ?a campagne - 994 (tableaux 12 à 15’1,
En effet les interactions
cntrc les deux facteclrs ne sont pas significatives sur le rendement, et certaines composantes
telles que NG, PI G. NPan: Msmont. et NT. L’effet global de l’azote et de la densité n’est pas
~i~;nificatif sur le rendement, le NG et le PM1 g à I’ENSAII. Il est signifïcar.if sur ces deux
premiers paramètre
:i au CNRA. Au niveau de CNR4 95, les deux facteu.rs interagissent
significativement sur les valeurs de ces variables (tableau 1 l), L’influence des doses d’azote
w. significative mais leur ordre :t varié par endroit selon les densités de semis,
i>aw la relation du rendement avec le NG/m2 (fïgurel), c’est au niveau des combinaisons des
I;~~es densités ou des densités moyennes avec l’apport d’azote que l’on observe un NG/m?.
~III~ élevé. Les autres combinaisons se situent entre les deux limites. En ce qui concerne le
rendement7
les combinaisons des fortes doses d’azote (100, 150 et 200 ltg/ha) avec les
densités intermédiaires 1.75
et 94 000 pieds par ha) ou fortes (188 000 pieds par ha), sont plus
productives (figures 24 et 28 en annexes).
.“iu niveau de la relation entre 11: NG/m2 et 1~: PIG (figure 4)” trois types de combinaison se
dklinguent pour leur influence sur la densité de grains : doses moyennes et fortes avec
dwsités intermédiarres et forte:; dans la gamme de 20 000 à 30 000 grains/m2 ; apports
tl’rlrote et toutes les densités dans la gamme de 10 000 à 20 000 grainslrn2; et enfin témoin
wns azote et toutes les densités dans la gamme de 5 000 à 10 000 grains/m2. La tendance
~;~krülc illustxke par les graphiques -_
‘5 et 28 kannexes),
a montré que le NG a augmenté avec
l’accroissement des quantités d’itzote et de la densité de peuplement dans les cinq essais. La
!I&IVZ tendance est observét: awc la biomasse aérienne au stade floraison (figures 26 et 2$ es)
;wwxes 1, Le PT
G a baissé avec l’evolution des densités et l’effet des doses es2 variable (27 et
“?
.- i 217
annexes).


‘-’
i. *
L sont
.
les apports d’azote et les fortes densités qui ont favorisé ta verce des pi.eds de sorgho,
wus l’effet des stress enregistrPs dans les essais de 1994, En 1995 les peuplements n’ont pas
q.rhis ces accidents, et des verses n’ont pas ité enregistrées. Les dessèchements
et les verses
WI limité les effets favorables de l’azote sur le poids moyen des grains mais pas sur le NC (et
8;~ d’autres variables telles NPan, MSflo), car cette composante a été déjà élaborée au
nloment où (stade grain laiteux ] ces stress SC’
sont installés dans les peuplements. Les valeurs
JC nombre de grains et de panicules soni généralement plus $levées en 1994, où elles
augmentent avec les fortes densités (figure 10 et 13). Le PlG a peu varié sous l’effet de
i’;lAote en 1994 (figure 16). contrairement à c.e qui est observé en 1995 (figure 2,1), où le poids
ii’un grain connaît une légère évolution du temoin sans azote à la dose forte. Ainsi les fortes
densités de grains obtenues en 1994 ont contribué à compenser le déficit de poids de grains
wbi. C’est pourquoi le classement enregistré avec le PlG ne s’est pas reproduit dans la
rctation déterminée pour l’effet des différents niveaux d’azote sur le rendement en grains
iligure 14). D’ailleurs la limite inférieure du nuage de points des rendements et du NG, est
c.,;cupée
par les faibles densitaés.
I,a forme du nuage de points du graphique dc la relation entre le NG/mJ et le poids moyen de
<$n, est définit par la quasi constance de ses limites inférieures et de l’irrégularitë de se:5
‘Gmites supérieures, Ces limites sont constituées respectivement des données de CNR\\ 94, et
dc CNRA 95 et ENSA 94 pour la portion intermédiaire descendante.
A l’exception des deux
pc:jints
extrêmes (1501 et 10012
au niveau de 15 000 G/m2) de la limite supérieure constituée
p;lr CNRA 95. le nuage de points présente une forme enveloppe que l’on peut décrire ainsi :
constance
du P 1 G (entre 23 et 2 1 mg) de 5 000 à 15 000 Gim2, puis baisse rapide de 15 000 à
?I?
,.. 000 C/m3 (21 à 14 mg), et stagnation aprks à 12 mg. Toutefois la limite inférieure qui est
quasi - constante (CNRA 94.) aurait sans doute une allure différente sans le blocage de la
cwissance des grains causé par les accidents (stress) évoqués.
I)X conséquent, I;i partie supkieure du nuage de points constit-uée par les donnees
wccessivement de CNR4 95, ENSA 94 et CNRA 94 pourrait valablement servir comme
ccwbe de référence de la relation entre le NG/m2 et le PlG dans la gamme des densités de
$Itlins de 5 000 à 30 000 grainsIm2, et pour des conditions variées de fertilisation, de densité
&t semis et de stress. Il pourrait en être de même avec les nuages de points des courbes qui
expriment les relations suivantes :
I :e rendement en grains en fonction du NG/m2 dans sa gamme, ou en fonction de la matière
skhe au stade floraison (en g/‘mZ):
- le NG/m2 en fonction de Msflo (en g/m2), ou le NPan/mZ;
- le rendement, le PlG. ou le NWm2 en fonction de niveaux variés de doses d’azote apportées
&II~ une gamme de densités dri semis comprises entre 53 500 et 188 000 piedska. Cette
iiluation de la.rge variabilité de densités de semis ou de peuplements associée à des situations
Jc fertilité variée, existe à l’échelle de terroir.

‘i-4 - Conclusions

16 -’ Annexes
I’ahleau
6 effet densitk et azote sur rendement et composantes
(CNIUI)
‘i”,~bieau
7 effet densito et azote sur rendement et composantes
(CNRAII)
NT!m2
1 NPaw’m2
PIG (n tg) Rendement Msle\\,
Msmant
l
(kg/W
(@=Q
)
1.7b
.I 3 7a
.-. I
-
--t-
3a
.- -
I 1598a
I 4.23a
/ 0,0079 1 o,oooo
:-i
j 030028
.-i-”
1
VB: les chiffres portant la même lettre ne ,pr&entent pas de différences significatives selon le test de NEWMAN-KEL:LS
à P
w3.

-~-
---.--.
--
--
_---.-
- -_.- -_--...---
-II-
--

Tableau 10 : effet densité et azote SUI: rendement et composante
(CNRA95 j
Azote
-__.I_.
0
----
- . ..-.
50
_ ----.-. . -
100
I ----.._-
i 50
----.-
..--
J’O,O5
(T-4
K)
x----
.__-
Td3leair 1 i : effet combiné densité - azote (CNRA95 j
DensitC
Azote
NT
1------.
_---
Rendement MSlev MSmont
MSflo
53 500
0
2bc
1576cd
44.6d
175b
617hcd
6.7b
11362abc 2lc --
5,3b
ÎO923abc 20d
53 500
----.-
75 000
__111"^
2060bc
83,3a
342ab
583bcd
75 000
".-_l_-.-_
--
1993bc
62Scd 239ah
505bcd
15 000
-----.
2625ab
172,9ab 417a
760bc
75 000
.,-I_
--...._
2890a
186.7a
3 8.5ab
7I9bc
i 25 000
.-~--.I
1’5 000
” --....
125 000
“,-----.1-
I.3 000
.1_1_-.-.1
C.V. (%i
..---“-.--..-1-
--
i:ffct
0,003o
/ 0,0004
/1).0800
IO,OO40
(iv 1 PO,OS
0
-x~---.
Irmteract:~ori
0,MOO
0,018O
I M-4 PO.05
“.----_.
t-
---

^iahleau 111 : effet combiné densité ‘D azote (CNKAI)
- - _ - . - -
I - l . -
. , - - - - - -
_ - . -
- . . - -
- -
D-N PO.05
l-----._-
‘I’~ibleau 1 S : effet combiné densité - azote: (CNRAII)
----II
---.-..”
Densité
‘hote
I
l NT --
-----y-
53 500
6def
14930abcd 10
_^
--.-$~i+
91000
1,8b
2,6b
2,8b
I837abc 1
94 000
2,5b
I224,2a
--.-
I1076a
t
188 000
-,---
188 ooo
-,,----.
1592abc
1118
000
---.-
--
11
1973abc
188 000
-..---
-E------
2351a
C.V. (?sJ)
--~.---,_
-
18
2.3
17
37
--.
Efret D
o,oooo
o.,oo 19
0,lA
0.0080
PCr,OS
-.- -_.__
t-
ElTet N
~.
----~-p----
0,?600
0,061O O,zOO
j 0,060O
--l--
I
-1

Tableau I ,1 : effet wmbiné densité - U~ZOCE:
(ENSAI)
_---“_-
-_-- - -.--
-----.-.-.
--..
-l.ll
----.--
. -
a:.‘.$i’.
(?$,
..----.-^--
iiffct 0.
‘fableau
15 : effet combiné densité - azote (ENSAII)
16a
2645
8 1,3cd
609,2bc
16a
2825
77.2l.d
764.3b
/

Effets azote-densité
sur nombre grains (El)
Effets azote-densité
sur nombre
grains (E2)
Nombre de
:
Nombre de
pieds par ha
pieds pâi; hâ
Doses d’azote (kglha)
Doses d’azote (kglha)
_.
.
Effets azote-densité
sur nombre grains (E3)
a
Effets azote-densité
sur nombre grains (E4)
2
.- e
I
I
Nombre de
1
Nombre de
pieds par ha
pieds par ha
Doses d’azote (kglha)
/
Doses d’azote (kglha)

: .-
L,
z “_ __ i
.
.

7 ni 808300
(y.u.6)
__
(piJ/6)
c 0
asseuioig
assewo!g
CO
_^_<I
êuua!qe
auua!J?e
‘.o
_,
.“------
-3
000
rd
!3
a 0 L
a
auua!l?e
(/lu/O!
asw.uo!q

Effets azote-densité
sur poids grain (El)
Effet azote-densité
sur poids de grain (E2)
Nombre de
Nombre de
pieds par ha
pieds par ha
Doses d’azote (kg!ha)
Doses d’azote (kgiha)
._. _._. -_-.
Effets azote-densité
sur poids grain (E3)
Effets azote-densité
sur poids grain (E4)
Nombre de
Nombre de
pieds par ha
pieds par ha
Doses d’azote (kglha)
Doses d’azote (kglha)
. _
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-...
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Figure
30
29
:
:
Effets
Et’fets
-.-
azote
densité
$
+!
$ t
825
10
40
711
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2!i
31
0
40000
5
ii
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4------+--+----+--~--l
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la
0000~
la
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~--t--+-d--+
_--_1_-
.--
------~-
:
.- verse
Effets
Effets
80000
50
de
densité
de
azote
sorgho
100000
sorgho
sur
Nombre
DOS::~
sur
la
-------
:
la
verse
120000
d'azote
de
verse
100
;
pieds
de
(kg/haj
:
de
par
sorgho
140000
sorgho
--
ha
f
:
160000
150
;
---
---
:
160000
-.
+t-
--
200000
'-7
200
1

ClLdxtc!
p(crtk
: Réseau de parcelles paysannes d’étude de
variabilité des rendements et de l’effet précédent
alléliopathique du sorgho

Durant la campagne hivernale 1996, un dispositif de parcelles paysannes a été suivi dans le
terroir de Médina. KLbé, pour évaluer l’effet de la jachère sur la fertilité du sol et les
rendements de la variété de sorgho CE14566. A l’échelle du terroir la jachère est courte,
moyenne ou longue. Les jachères moyennes à longues sont destinées à la régénération de la
ferrilité, et les jachères courtes à moyennes permettent de limiter l’effet précédent du sorgho.
Twtefois dans les parcelles de sorgho suivies, sa durée est courte ou moyenne. La jachère est
présente dans deux principales successions
culturales : jachère - sorgho et sorgho - jachère -
arachide. Les rendements en grains de la CE14566 ont varié de 325 à 2572 kgha. Les
rendements
les plus élevés (situés entre 1200 et 2100 kg/ha) sont obtenus dans les parcelles
.ILTC un précédent
jachère de quatre à cinq ans. Les parcelles avec: un précédent jachére courte
I ;I Z. ans), ont fournit des productions faibles (325 à 900 kg/haj à l’exception de la parcelle
de champ de case qui a produit 2570 kg/ha. les effets de jachère sont également observés sur
‘:r longueur de panicuie et sur les composantes
poids moyen d’un gram et nombre de grains
~xw panicules. Par ailleurs les effets de sécheresse
et de type de sol ont influencé la variabilité
des rendements entre parcelles. Enfin les analyses de sol et de plantes n’étant pas encore
terminées, les résultats relatifs A la fertilité du sol et à l’allélopathie ne sont pas traités.
Mc)tS - clé : systéme
de cultuw
_ successiorls
rulturales
- jacherr
- frrtilité
.. rendement
-sorgho
- parcelles
paysannes
- terroir
^__I_


. i ‘âge des plantes ou des organes : la teneur en phénols varie avec l’âge des feuilles, Chez le
sorgho, WOODHEAD (1981) a montré au champ avec dix cultivars que la teneur en acides
r henoliques des feuilles au niveau des mêmes noeuds, diminue avec l’âge (de la levée ZI
I ‘épiaison) pour des plantes saines. La teneur en phénols chute d’une @on très nette 28 jours
sprès la levée. puis elle augmente
jusqu’à l’épiaison pour atteindre les concentrations de début
de végétation. Par ailleurs BURGOS-LEON & a1.(1980) ont constaté que l’effet
;~ll~lopathique
du sorgho ne se manifeste pas avant le stade floraison;
y les prédateurs : des dégats foliaires d ‘Athérigona soccuta, et de Chilo pmtellus sur tiges
,<‘imulent
l’accumulation d’acides phénoliques chez le sorgho (WOODHEAD, 1981).
‘..cs stress hydriquu, minéral., et les dégâts d’insectes sont très fréquents durant le cycle de
i::~lture du sorgho dans Iles zones sabéliennes et sahélo-soudaniennes, La période
J’intervention de chacun des stress ou d’un ensemble de stress, est très déterminante pour la
i’wduction de grains et pour le potentiel allélopathique
du sorgho, Il est alors trés probable de
I rouver dans les parcelles paysannes
cultivées en sorgho, les situations du type :
~ stress hydrique de fin de cyck : augmentation des concentrations en phénols des feuilles, et
kduction du rendement (poids de grains);
. stress minéral (azoté) tardif : pas de conséquence
significative sur la production de grains.
mais augmentation
des teneurs en acides phénoliques des plantes;
-’ attaques tardiF.es de ravageurs (insectes) : peu d’effets néfastes sur les rendements, et,
accroissement
des concentrations en phénols des plantes;
- rombinaison de stress : si elle n’est pas létale. va exacerber l’accumulation des composés
phytotoxiques par les cultures;
s rtress répétés durant le cycle augmentation continue des teneurs en phénols et peut Gtre
raccumulation
plus précoce de composés
phénoliques chez le sorgho.
~‘IIS facteurs dc stress ont des conséquences
sur la conduite des cultures et SUI’ les relations
rntre le rendement et l’allélopathk par le fait des techniques culturales et des états du milieu.
S”i1 v a disjonction entre le rendement et le potentiel allélopathique ou la synthèse et
i
!‘accumulation de phénols (s’il n’y a pas de relation entre les deux composantes) durant le
c),cle de sorgho. il y aura une marge de manoeuvre pour la conduite de la culture permettant
dkcroître les rendements et dle réduire le potentiel allélopathique, sinon sans l’augmenter,
Par ailleurs les effets allélopathiyues du sorgho sont influences par plusieurs facteurs, P,armi
ww-ci, l’humidité. la texture et l’activité des microbes du sol sont plus déterminants
( !3I XGOS-LEON & a1 . 1980) hur son intensité et sa durée (CHOPART & ‘NJCOU, 1973
j.
( ‘tirtains de ces Etats (défkiencc: minérale, fortes températures, texture sableuse) qui sont
t;:l arables 1i l’cspression de l’alklopathie, sont prévalants en terroirs villageois. Les systèmes
di- cultures vont jouer un rôle &terminant dans la régulation des facteurs de variation de
I’-ilklopathie dans le soi. Des caractéristiques
du sol telles que l’humidité, la température, la
ri:trilité. I*&~I structural I’activik microbiennr sont relativement faciles à modifier (dans un
-c~:~s
favorabie iw dkfavorablej par l’intermédiaire des systèmes culturaux. Les changements
i!‘,.ws du milieu causés par les techniques de cultures, vont aussi entrainer des modifications
:i,,:~ c:i’f’ers
des t:LIcteurs
wr I’exprc~ion du phénomène.

1 .‘t:~udc qui tkit I’objci de cc: r,~pport inet ~‘r oeuvre le pr~~~jct
recherche Ii05 dans le udre des
uut:~witions
ISR;\\NRBAR. Toutefois les résultats d’analyses de sol et de plantes n’étant
p:w encore disponibles, les aspects relatifs à la fertilité, à 1’Ctat nutritionnel des
pcuplcments et à l’effet all6lopathiyutt (contenus totaux en phénols et tests au
Moratoire de l’effet des extraits de ces composés sur l’arachide) ne sont pas présentés.
Les essais qui portent sur l’effet prkédent du sorgho sur l’arachide sont en cours et ne
sont pas encore disponibles.
22, - klatérieis et méthodes
~-
----
----_
.-I_
----“!
.-I-
-
..-
--<-
.----p-
.
I.
” _l.--_l_-_-

‘.” 3 -.
,..-<*_ Mise en place es organisation
du réseau de parcelles paysannes
1’!,1.2
1 - Choix et délimitation des parcelles et des placettes d’échantillonnage
Le nombre de parcelles paysannes
du dispositif est de 14. Avant l’hivernage (au mois de juin),
dans chaque parcelle paysanne. il a été délimité une sous - parcelle de 20 m sur 20 m (400
rn2). après les prélèvements dc sol destinés à la caractérisation (N, P, K, pH, Al, Matière
organique, texture, granulomktrie, densité apparente). Dans toutes les parcelles, les
pr&vement de sol ont été fa.its dans la couche 0 - 40 cm à 3 profondeurs (0 - 10, 10 -20, 20 -
40), et dans 3 profils.
/+-ès les semis, chaque sous - parcelle a été subdivisee
en 25 placettes de 16 m2 (4 m x 4 m),
numérotées
de 1 à 25, Cinq placettes ont été tirées au hasard dans chaque sous - parcelle pour
I;I réalisation des observations ;j faire sur la culture et les 3 prélèvements(40, 70, 90 JAL) de
hiornasse
prévus durant le cycle de la culture (tableau 1). Les prélèvements sont faits sur 2
lignes à raison de 2 poquets de chaque, soit 4 poquets par placette à chaque prélèvement. Au
u)tal 12 poquets sont prélevés par placette pour les 3 prélèvements.
l..‘identification des placettes est faite pour chaque observation. comme suit: Nom
Lillage/Nom et prénom paysan%uméro parcelle (c’est le numéro de sous = parcellej/Numéro
;$acette. Dans chaque plaçette sont choisis quatre poquets (4 Brin - Liaîtres: BM) tires au
hasard pour les observations permanentes non destructives (Nombre de talles, Nombre de
:‘wilks. Longueur des feuilles, Maladies, Insectes et Adventices), soit 20 BM par sous -
pxcelle ou parcelle. Dans chaque parcelle (sous - parcelle) les récoltes ont été faites dans les
c;nq placettes d’observations.
‘1,)
?
3
- Paramètres
mesurés et planification des mesures
e.,-..d.d
,i - Mesures morphologiques
Sept (7)
Six (6)
- - Yombre feuilles
tertes des BM
-.-
HI-----
^- -l------.-L

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DPlwt
mesllI
CL<
----
.-
r’ ___-__.--.-<--.
---1_-
---
~--I------.
------.....-L-.
~-.
._I_-
..-
2.f
- R6SUitiltS
et discussions

I Echelle du reseau de parcelles La variabilité englobe huit classes allant de O-2000 à 14000-
16000 grains par m2. Ces variations sont un peu moins fortes avec le poids moyen d’un grain
(histogramme 3). Les poids moyen d’un grain (PMlG) fluctue entre 10,3 mg chez Abdou
Kanté et 20,12 mg chez Mayoro Kébe. Les variations du poids moyen d’un grain vont du
simple au double. 0n note des PMlG compris entre 0 et 5 mg, 10 et 15 mg: 15 et 20 mg. Le
iwmbre de panicules récoltées par m2 présente aussi une variabilité nette. On décompte six
vlasses
de allant dc la gamme O-2 à 14-l 6 panicules/m2 (histogramme 4). Des variations très
importantes sont aussi présentées
par les densités de pieds à 20 JAL er à la récolte, et par les
densités de tiges au stade récolte (histogrammes 5 à 7).
Qn peut conclure qu’au sein du ri;Sseau
de parcelles l’on note une grande variabilité :
. des rendements en grains avec neuf classes de rendements allant de la gamme O-200 ii 2400-
X00 kg par ha;
des nombre de grains récoltés par m2 avec 9 classes comprises entre O-2000 et 14000-16000
grains par m2:
_ du poids moyen d’un grain avec 4 classes : O-5, 10-15, 15-20;
I du nombre de panicules récoltées par m2 avec six classes variant de O-2 a li+- 16 paniçules
p;lr m2.;
- des densités de pieds en débul de cycle et à la maturité, des densités de tiges et de talles ti. la
recolte.
tl zst intéressant de tenter d’expliquer les origines de la variabilité des paramètres considérés,
cl d’en déterminer la part liée aux types de jachère.
-3
‘> 7
&..).-Y
- Explication de l’origine de la variabilita
I>‘après la figure 1. le rendement varie d’une façon linéaire avec le nombre de grains par m2
(NG’m2). En effet, la régression linéaire (Rendement =: 18,904 + 0,156*(NG/m2) a donné une
corrélation très hautement significative (R2 = 0.833 avec P < 0,001 j. Dans la fourchette 2800
ri 12,500 grains par m2. les rendements ont V%arié
de 325 pour Abdou Di.op à 2570 kg par ha
pw Mayoro Kébé. Donc les rendements en grains ont augmenté de la même façon que le
nombre de grains. La parcelle de Abdou Diop a été semé tardivement le 02 août à faible
densité. Elle a subi des stress hydriques durant l’initiation paniculaire (II)) ce qui est en accord
IIV~C la petite taille de ses panicules (14:4 cm) qui sont d’ai.lleurs les plus courtes. Sur le même
gr:lphique. il est apparu que les valeurs supérieures de rendements (1200 à 2100 kg/ha)
wrrespondent aux parcelles awc précédent jachère moyemle, sauf la parcelle 142 (L570
kg.!ha) à jachére de deux ans située dans un champ de case et la parcelle 71 (1640 kg/ha).
1. ‘effet positif du précédent jac:hère est donc apparent sur le NG/m2 et le rendement.
L’histogratnme 8 a permis d’illustrer l’influence du type de jachère sur le rendement et le
YC:î!m2.

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1.~ figure 2 qui matérialise la relation entre le poids moyen d’un grain et le rendement a une
allure linéaire de forme Rendement - -1200 +- l58,947*PMlG. La relation est hautement
significative avec un coefficient de corrélation de 0,76 à P<O,OOl. Les rendements en grains
cnt augmenté régulièrement entre les PMlG allant de 11,6 à 20,82 mg. Cette relation montre
yue le rendement est influencé par le PMlG. Le poids moyen d’un grain maximal est de 20,12
mg pour un NG!m2 de 12533, 5.8 panicules/m2 et une densité de levée de $7 pieds/m2 dans
I;i parcelle de Mayoro Kébé. 1-a parcelle de Mayoro est située en champ de case avec une
,rachère
de deux ans. Quand à la plus faible valeur de ce paramètre (10.3 mg), elle est atteinte à
14498 grainslIn er 13 .2 Pan./m2 dans la parcelle de Abdou Kanté qui a une forte densité de
;zwlplement en début de cycle (19.2 pieds/m3 et 2.7 pieds/poquet avec un semis très tardif) et
;i la récolte ( 13.5 tigesIm2) du fait du disque de 16 trous. La parcelle a subi une forte
kcheresse durant la ptkiode Boraison - maturité. Cette parcelle a un précédent jachère de 4
XI~, Les effets néfastes du semis tardif associés à la sécheresse
exacerbée
par la forte densité
t~:~t
dû limité les avantages
de la jachère. Par ailleurs selon la figure 3, les plus faibles valeurs
JC PMIG et NG!ml sont enregistrées
dans les parcelles avec une jachère de un et de deux ans
i :Ibdou Diop ( 1 1 ), Omar Kébk (5 1) et Abdou Faye (61)). Les plus fortes valeurs sont atteintes
tklns le champ de case et dans la parcelle de Vibra
Kébé qui a un précédent jachère de cinq ans
( 19.02 mg et 10960 grains/m2).
1 ,{:s valeurs de NG/m2 sont plus reliées au nombre de panicules récoltées par m2 (Npan/m?j,
li,?ure 4. que par Ic nombre de grains par panicule (NGiPan), figure i. Le NG/m2 s’accroît
rapidement (de 2824 à 12533 grains/m2) avec le Npan/m2 dans la fourchette de 3 à 7 Pan’m2.
iiu delà de cette gamme. les 3 parcelles 42. 82, et 122 ont un iort NpanIm2 (entre 9 et 14
Panim2) mais le NG/mI n’a pas pour autant augmenté (14500 au maximum) du fait que leurs
pnnicules comptent des NG assez faibles ne dépassant pas 1160. Les fortes densités de
panicules enregistkes dans ces parcelles proviennent des densités initiales et finales de
peuplement fclrtes. 0n note une baisse du NG/Pan quand le Npan/m2 atteint 8 Pan/m2, avec
tes mêmes 3 parcelles (figure 6). Dans la mesure où les pertes de grains par avortement et par
le’; maladies sont très faibles (pas plus de 5% : très forte relation entre NGlm2 potentiel et
N+X! récoltés illustrèe par la figure 7), les différences de NG/Pan sont intervenues au
nwnent de leur initiation donc bien avant leur formation. Cette hypothèse est vérifiée par la
re’ation étroite qui existe entre le nombre de branches primaires (NBPR) et le nombre de
&ns par panicule cfïgure 8) et, par les relations entre NBPR et longueur de panicules (LPanj
L figure 9) et NBPR et 7\\TG récoltés (figure 10). En effet, le NG/Pan et la Lpan, augmentent
z<ec le NBPR Les parcelles de Makébé et de Abdou Diop présentent les plus faibles NBPR,
$(;/Pan. Lpan (respectivement 35.6, 667.2, 15.5, et 45, 693.8, 14.4) comme l’indique le
UWZ~U 3. Les valeurs sont également faibles dans la parcelle de Aliou Kébé. On note une
diminution de ta valeur de Lpan et de NBPR aux Npan/m2 élevés (8,6 Pan/m2 et plus) qui
4ont ceux fournis P;ar ces trois Iwcelles. Ces parcelles ont subi des stress hydriques durant
1’12. et y ont associé des semis tardifs (28 ou 2 août) avec de fortes densités. Les stress
h;,kiques ont dû limiter le NBPR et la taille des panicules (donc NG potentiel et final), le
semis tardif a raccourcit la durée du cycle (donc l’utilisation des ressources), les fortes
dwsités ont awentué la compétition pour les ressources. Les parcelles de Makébé, AJiou
I<ét@. Abdou Diop, et de Abdou Kanté sont parmi celles qui ont élaboré moins de matières
~Cchcs durant le stade Floraisw D’ailleurs la biomasse accumulée au stade floraison
i t$i\\ISFI.) semble très détermirwlte des niveaux de rendements (figue 18), sur NG/m2 (figure
10 i, 21 sur NG:Pan (figure20). i,es valeurs de rendements. de NG/m2 et de NG/Pan ont
~~~!~;mrnt~
avec les BMSX, de @on régulière.

“.<J %I)~II ~SI. d?troitcmenr.
défini par 1~ notnbj-2 de tiges cl par ic nomtws dc pieds à ia r&olt~
I /:,,n-e 11 et 13). Ces deux paramt3res sont aussi trés liés d’après la flgur2 13, et ils dQxndent
+‘ia densité de à 1,~
le~.Qe
(figuw 14 et 1 S). En effet les plus fortes densités (Makébe Kibi 2t
1 Ix~nu Kanté 1 de pied:. ou de tiges (à ia 1~5~ ou ?I la t&olte) ont fournjt ie pus fort Spart. Les
:rois pavsans ~)nt semes avec lc disque de 16 trous pour des densités de leviie tris éle~&s
:i~!ant de CI.4 pi2ds:mZ (8.9 tigw’m2 U la réç:,lte’) pour iIliou KèbL; à 1 X.2 (, 14,!! tiges,‘mZ i1 ia
iYtr/~ltè
i 2: ? -
0 7 (13.5 rigcsim? j la rPcoltc j respectivement pour M.:kébé Ktibé c’t Abdou
K;a,tG. I,‘effzt d&er~minant
de la densité de ti;;es ct de pieds sur Npan C”~I.
in accord ~l~‘t‘i:
le ,C.ui
ii .IC cette ~xriablé n’c! pas iniluencée par I’accumulation de biomaw. L’influent dc ia
t!wsité de panicule$ et d2 tiges ,-*‘est
manifesi6e sur les rcndement~ c’n grains I:tigure i 0 2~ i 7).
t ‘C :xramt;tre ;i aupm2l\\té de la rnèrne manière avec i’accroisscment des dcnsitét., de tiges 231
dc
,;..:! ils
des
pallkulè~;.
LA trt;s ii~rtzs densités de panicu12:l
(X.6 Pan,‘mZ
e! plus) ct dc rigcs (9
in2 1 qui ~onwrncnt les irais parcelles de Médina onr pro,iuit ,des rendenwnts
il,l~:~rnédi:rile‘,~‘li~~ire~~
(znti*e 1386 èt I 490 kg!ha). “.rcs trois parcellcs né reslwtcnt pas 13 i~CliltiOl.1
cA-I&Y~I~
c~prirntie I)ar i2s graphique5 lh et 1 1.

~.,IH g&kralement produit des PMlG faibles à moyens. Par ailleurs des stress hydriques
iiltcrvenus durant la floraison ont contribue à de faibles PMIG. C’est l’exemple de Omar
Kébé. Mor Kkbé, El Abdou Faye.
25 - Conclusion
- Rendement dépend de NG puis de PM 1 (.i.
I NG dépend de NPan en cas de NPan faible à moyen (pas plus de 8 Pan/m2j, puis de
NG/Pan qui diminue avec fi)rt NPan (plus de 8 PanIm2) et augmente avec biomasse
accumulée à floraison. Mais stress hydriques ou nutritionnels durant IP ou floraison
provoquent réduction NG/Pan. Les semis tardifs sont aussi limitants du NG/Pan quel que
soit la densité de peuplement et leurs effets sont accentués par les stress hydriques. Les
réductions de NWP;2n sont toujours associés
aux celles de NBPR et de Lpan.
” NPan dépend de densités semis, de peuplement et de la date de semis. Les semis très
tardifs (fin première semaine d’août) sont néfastes a la production de panicules.
_ PM1 G diminue quand valeurs de NG sont fortes. Mais quand semis précoce, densités
peuplement faibles .i moyennes, plus sols fertiles, le PMlG sont élevés; et très élev&s en
cas semis trés précoces et densités peuplement très faibles. Stress hydriques et nutritionnels
floraison OL~ post floraison provoquent pertes de poids de grains.
Donc pour obtenir des rendements de sorgho 6levés dans le terroir on peut. compter sur .
_ semis précoces (au plus tard ai-anr fin deuxikme décade de juillet);
- densités semis ou de peuplement moyennes i
I précédent
jachère, champ de case:
= sol non dégradé (pas sol sableux) et bas-fonds.
l’:i5?eau
3 : synthèse
des facteurs de variations des rendements et leurs mveaux d’influentes
Effets sur composantes du rendement
I~II : effet positif
entrainant
augmentation.
hégatif
: effet limitant
entraînant
diminutiun,
W- : mo)cn,
+ : bon. ++ : tr& bua, - :
ncgatd
_ ” : trés négatif


F. Annexes
i-i istogramme I
Variabilité des rendements
grains
--
--l
ilIzLIl
1600.1600
2000.2200
24002600
1)
6
_ 1-1---
5~
4
^.I-
---
.-
-.
P
9
-.--
‘t-
E
--
2
t
2 ~~
..--
1
-
III
0
+
0.2000
2Doo.4oon
40006000
61
,o 10000-12000
1200014000
14000-160~0

Variabilité du poids moyen d’un grain
.--_--l_-.
_-
l
-~
.--- -..--
---l--~---__lll_
~-.
-“-
Variabilité du nombre de pan~cules
10
;------
---.--

c-i istogramme 5
--~--
---
Variabilitk densit8 pieds A la lev6e
--
--
-
--
-
--
-
t
t
i I:stogramme 6
- - - - - -
--PV-
VariabilitB de la densit6 des tiges

- -~--
--
-
-~
---
Variabilité demit. de pieds recoltés
:* l-------
t
‘(
--l.--l_
+
î
---
--
&
z Y s Y6 -_-.. -~
a
3 =/ 4 t------ -.~
- i----
- - . l _ - - - - - -
------_I__-
__
Rdt. NG, PMIG selon jachère
~--
--
is r--
T
?: 1---.-.
-
_

Cirüpliiyue
1
r -~--- Relation NGrains-Rendement
-.-
--l
I 2T-----
11
22 JO
in70
2
6
5
E
3200
---
t
--
203
II
--C---
2000
7000
12000
- (Régression linéaire)
-
NB : Le dernier chiffre des libellés correspond
au type de jachére,
IC ou les deux premiers
chiffres
au numkro de parcelle
1 : jachère courte , Z “jachère moyenne
2750
-r------
--
I_.I.
1.1
.
]-- (Régression linéaire) 1
c >

Relation hûrainsPoids
1 grain
< ,J ‘i
,--
.l------+
---+--..*
i
- ..-.
- (Régression linéaire)
Relatiorl NPan-Ngrains
‘if).
j
r_--
---^~----
--.-

C iraphique 5
Relation Npan-NGrains
Relation
NGrains-NGrainslPanicule
.-_. II .
2ooc L.+
---m-e-
500
1000
,500
2000
Nombre grmns par panlcule
--
_.----

_ - - - - . 1 _ - . - . -
_ - - ~ . - - - - _ - -
Relation Ngrains-NGrains
pot
-1
--“--
---l_-
-
: :
e
--_-.
.*--_-_
-~-
--_-
>2 .
--
---;-“--
-
--“~-
-_
‘=
_--l.--._l- ----_I-
-
Relation
NBPR-NGrains

,,:: I aphique 9
Relation
NBPR-Longueur
panicule
2’
l----i
-
7%
“-Il
20
_1_---“.--
32
-t
.
--Y E
,6.j----
-
--
i
,5 &rL---~~
i
J
i
(itaphique 10
--
--
_---<-
Relation NBanches-NGrains
t
4000
L+- ----
1+
*
“t- :
:--t-
2000 SO
230
350
430
550
630
NOm‘xe branches par m2

r
Relation Nliyes-NPanicules
temurs
r -----. --~~
Relation Pieds lev&Tiges

t..iraphiyue 13
r------ ---
--
lS
t------
---.
1,
.
f E
z;
_--~-
-.-
l----
Graphique 14
Relation NPan-Rendement

---~--~-..--
“ . .
Relation NTiges-Rendement
-. --~--.
--
--l----.-.“l
‘2
42
.
-_..
-.----.-
--l-<l-__-
1
--
.-_~-_-
.._-
-t--+---t--r--+-
9
!l
13
15
Nol ,ore oges par IF2 recone
-.-_-
-_--.
--m--w
-_-
__---
1_-
---
“-- Relation MSflo-Rendement -_----
.,---
-l

Graphique 17
Relation MSflo-NGrains
16000
.--
--
l--
12:
m
I4OCO
------
“-
L
‘$
12000
“.----<
---
4000
----
--^.
II
.
2ooL /
--e-4---4-+”