PAC/MS REPUBLIQUE DU SENEGAL DELEGATION...
PAC/MS
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
C3RfMAFURE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
COiVPTE~EIC3U-RE :StAOE: S@Wf& MAÏS
du '15.06.77 au 12,09.,77 à I..I.T.A., - IEADAN (Nigéria)
du 2Cla09..7? au 07..12.7? au C..I,p4.,M.,Y.,T.. Pilexica (Mexih)
PJ& CAMARA
Janvier 1978
Centre National de Recherches Agronomiques
de BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS UE RECHERCHES AGRICOLES
(1. '3, R. A. )

La recolte mondiale de maïs a Etabli un reccord de produc-
tien avec 320 millions de Çonnes. Dans les pays en développement la
production de maïs a augmente de 38 7; durant une période de 10 ans
tandis que la population a augmenté de 30 70 pendant les memes annees.
Cela veut dire que le feJrm&r a augmenté assez rapidement sa produc-
tion pour pouvoir nourrir la nouvelle population,>et a pu par la
meme occasion avair. de la nourriture en supplement,
Environ la moitié de l'augmentation du maïs dans les pays
en developpement provient de l'augmentation de la surface cultivée
et l’autre moiti.8 provient de l'augmentation de rendements par hec-
tare. Si on se demande comment les pays en developpement ont pu
ainsi augmenter leurs surfaces de culture de maïs sur des millions
d’hectares,
la repense est que de nouvelles terres de paCurago, dos
ddforestation et le remplacement de certaines cultures pan
le maïs
ont servi à accroftre les surfaces cultivees en maïs,
Ce procédé ne peut continuer aussi longtemps. La nourriture
céréaliere doit provenir d'une importante augmentation de rendement
h l'ha et cela demande l'application d'une meilleure technologie au
niveau du fermier.
Le tableau ci-après montre que les rondements de maTs dans
10s p a y s en développement ont augmente seulement de 16 7: en 10 ans
tandis que de son cbte la population augmentait de 30 $.
Production de maïs et auqmentation de la population 1961-65 à 1971-75
Pays en developpement
1961-65
1971-75
$ d'augment.
moyenne annuelle de surface
en maïs récoltée (millions/ha)
45
53
19
moyenne annuelle de rendement
en maïs (kg/ha)
1 132
1 313
16
moyenne annuelle de production
Se maïs (millions de tonnes)
51
70
38
Population (millions)
1 448%
1 876**
30
Dans le monde
moyenne annuelle de
surfaces
cultivées en maïs(millions ha)
100
112
12
moyenne annuelle de rendt en maïs
(bd-d
2 170
2 749
27
moyenne annuelle de production de
maïs(millions de tonnes)
216
308
42
Population (millions)
3 160s
3 831%*
21
Source FAO +ç 7963
** 1973
Un autre problème est que les pays en developpement sont
capables de produire 70 millions de tonnes de maïs par an mais ilo
importent plus ou moins 5 millions de tonnes CO qui montre que le
p r o b l è m e d e l ’ u t i l i s a t i o n d u m a ï s n ’ e s t p a s e n c o r e r é s o l u .

Je remercie l'U.S.A,I,D. de DAKAR d'avoir bien voulu
p-fartdre en charge mes séjours à I.I.T.A. et au C.I.M.M.Y.T.
Mes remerciements vont également aux Directeurs des
programmes Mals de I.I.T.A. et du C.I.M.M.Y.T. et à tous les
chercheurs avec qui jrai eu à travailler.

INTERNATIONAL
INS.TITUT OF TROPICAL AGRICULTURE
STAGE DU 15eO6.77 AU 12.09.77

1.
1 -
AMELIORATION GErJETIQUE t
A/ - Evaluation ot utilisation de plasma qorminatif
Dans le but d'élargir la collection du plasme germinatif,
des efforts ont et6 entrepris pour obtenir des rnateriels de diffs-
rentes sources.
Environ 400 matériels composés de ligndes pures,
composites,
synthétiques et hybrides ont été introduits et testes 2
I.I.T.A.
Les materiels introduits comprennent 45 lignées pures en
provenance de HAWAI et du corn belt (ceinture du maïs) aux USA qui
sont des sources de resistanca à plusieurs maladies importantes du
maïs
; 12 composites et variétés rcd
3cistants a u x borers europeens,
5 composites du GUATEMALA utilisables pour la tolerance aux insectes
et champignons du stockage
et d’autres matériels à haut rendement
et à teneur en proteines dlevee en provenance du Ghana, Tanzanie,
Haute-Volta,
Mexico (CINÎYT), Bresil et USA. Toutes ces introductions
ont éte semées,
testées et multipliees par sibbing, Plusieurs mate-
riels intéressants ont été utilisés dans des sous-projets varias
tels q u e l a précocite, l a r é s i s t a n c e a u x m a l a d i e s , a u x i n s e c t e s ,
la tolérance aux sols acides. Bien que certains matériels en provo-
nance d u c o r n - b e l t a u x U S A s o i e n t s e n s i b l e s à l a r o u i l l e e t a u x
insectes en milieu tropical, c e r t a i n e s entrbes s e révélerent trks
bonnes particulièrement pour le type de plante et le rendement potcn-
tiel.
Dans le but de combiner les gbnespour une plante-type qui
existe dans le corn-belt avec un besoin d'adaptabilité et de to1S.m
rance aux maladies tropicales, ces entrees sélectionnées ont 6té
croisées à des matériels tropicaux a haut rendement en 1976. Au total
223 croisements ont Bté plantes durant la seconde saison en 1971 et
conduits à la génération F2 ‘par sibbing. Les populations en sQgr6-
g a t i o n o n t é t é mises en place durant la I&re saison de 1977 et unc
selection a
ité f a i t e p o u r c o m b i n e r les caracteres désirables de
plasme germinatif tropical et corn-belt.
w - Plante-type et la performance en faible densité
La hauteur excessive des plantes, l’importance des
feuilles sont considérées comme étant les deux importants caract3rss
entrant dans la limitation du rendement des maïs tropicaux. L’arcki-
tetiture de la plante et le haut potentiol de rendement siss variétes
disponibles actuellement semblent btre insfTLcien.ts pour le
paysan
africain en milieu tropical qui pratique la polyculture. La réductioii
de la taille des plantes a Bté menee en diminuant le nombre da
noeuds sous l’épi. Cependant certains éléments ont permis de penser
que le nombre de feuillos au-dessous de 1'6pi pouvait Qtre diminud
aans affecter le potentiel de rendement.
Aucune sélection pour la performance en faible dcneit6
n’a ét6 entreprise à I.I.T.A. ni dans aucun autre endroit. Cependant
5 cause de la pratique actuelle des paysans et de la haute techno-
logie des recoltes,
les sélectionneurs ont seulement mené les
s6lections & forte donsité.Une sélection a été commencée à faible
densit6 pour une faible hauteur de l’dpi, un Bpi important dans dvs
plantes courtes. Cette approche a permis d’observer que dans le cas
de polyculture avec semis à grand écartement de TZPE (Tropical Zaa
Planta Baja),
la population variait grandement dans la hauteur de
la plante et de l'épi, dans la taille de l'épi et dans la productivit 1

.-..
bsawo.up- .PlYs
2r
Aussi il est aPParudansTZPB/de variabilité génétique qu'on en a
~QzlisB ,-c.&te.variabi~.té s'est exprimee phenotypiquoment à faibiz
densité. Dans cette population, 100 épis furent sélectionné8 sur
la base de la faible hauteur de la plante et de l'épi, de la gran-

deur de Ilepi..
Ces épis furent plantés durant la seconde saison de
1976 avec un écartement de 75 cm x 90 cm soit 14.800 pieds/ha
pour éviter la compétition intcrplantc et pour permettre l’axpres-
sion maximum du g6natype des plantes prises individuellement, Ceci
revela d'intéressants résultats :
1 - La population était extrêmement variable par la
hauteur, l'emplacement de l'epi,
la production do grains et 1-a struc-
ture plante-type. Lorsqu’on permet aux plantes d’exprimer leur po-
tentiel genetique dans un semis à grand écartement, on trouva qu'un
grand nombre d’antre elles ne sont pas satisfaisantes. De plus la
variabilité était si grands qu'on peut dire qu'en semant serr6,
la compétition entre plantes de vigueur différente pouvait @tro
une limitation majeure du rondement.
2 - Il y avait une frdquonce élevoe de longs p$doncules
e t l a p r o d u c t i o n d’8pis secondaires improductifs sur le pédoncule
principal.
3 - Une grande incidence du developpement improductif do
plusieurs pousses sous l'epi principal produit.
4 - Quelques plantes produisirent un grand $pi et une
expression minimum du deuxisme at du troisibme Bpi.
5 - Dans certains cas les plantes produisirent deux bons
dpis avec une expression minium de troisi,;me épi.
Ainsi on a obtenu une large étendue de types potentiallemznt
différents en terme d’expression hormonale pour le développement de
1'Bpi et beaucoup d’opportunité inexploit0e pour l'accumulation Cie
gcnes par differants nombres et types d'épis. C'était un intérêt
certain que les idenux 3vec un ou doux Qpis aient une faible fie-
quance.
L a sblection et les croisements tendent à développer des
types avec des expressiorsdifférsntes des epis sur une faible donsite.
c/ - Crible et développement de plantes. resistantes aux maladies
-
-
-
et aux insectes
En 1975 l’accent avait eté mis sur la maniere d'assurer
une rapide identification et un devoloppement de plantes résistantes
3 la virose striée et aux borers Sesamia calamistis et Busseo la
-
-
fusca
L e systeme d e c r i b l e p o u r l a r é s i s t a n c e à l a v i r o s e strioe
du maïs consiste à cribler un grand nombre de plantes et B reduirr
les variables de l'inoculation. Le diagramme ci-dessous illustre la
schéma
actuellement utilisé pour valuer la résistance.:

3.
Elevage de citadelles
0
i

9
Le virus gagne la cicadello qui se nourrit du maïs infecté
!
!v
,
Los cicadeles infectées effe&isfkla transmission sur une seria de
plasme gsrminatif du maïs
On Bvalue les matériels et on sélectionne les lignées tolerantas et
résistantes
\\I,
Un developpe les descendants de matériels par full sib et on les
teste au champ, h I.I.T.A. ou ailleurs.
l/ - Elevage des vecteurs
Les vecteurs C triangula et c mbila sont elsvés sur dss
plantes saines de maïs Tex : variete Haute-Volta) dans des cages
comportant trois compartiments adjacents de chacuTad'un mètre cube.
Les jeunes plantes de maïs dans un compartiment serviront de lieu
de ponte à une population d'adultes. Après une periodc de cing jours
les plantes sont transferdes dans un autre compartiment ou lc ocoufo
vont éclore et les nymphes se développer en adultes. Le cycle dz
vie est approximativement
de 25 dours et la production d'adultes
do six cages et d'environ 10.000 par semaine.
2/ - Acquisition du virose par l'alimentation
Les adultes sont collectés du compartiment d'elevage en
utilisant une pompe aspirante. Les adultes sont introduits dan3 cl:.~
cages individuelles (500 insectes adultos/cage) pour qu'ils se
nourrissent sur des plantes infectees par la virose striee du r,!aY-s
pendant 24 a 48 heures.
3/ - Transmission et test de plasme germinatif
Après la periode d'acquisition de virose, les insectas
adultes sont relaches dans une grande cage grillagée (20 x 25 m) ou
le Inatériel à tester est planté sur des lignes de 25 plantes chacune
(écartement 50 x 30 cm). Un témoin de sunsibilite (Haute-Volta) est
planté toutes les 10 lignes pour maintenir et assurer le niveau de
transmission de la virulence du virus. IJne distribution uniforme
des vecteurs est obtenue en les rslachant ü différents endroits de
la cage grillagée. De nouveaux vecteurs en plus sont pris des cages
individuelles
et relaches au taux de 8 par plante
âgée de 5 et
10 jours . Une production residuells de population de vecteurs est
toujours obtenue dans la cage grillagée. Toute plante qui ne montrb?
pas de symptomc de virose striée 15 jours après sa germination est
réinfectée. Les derni&res sont recouvertes pendant 48 heures do
petites cages contenant 5 vecteurs potcntiellement virulents.

4/ - Test et selection du materis tolérant
Avec ce système de crible le témoin sensible (Haute-Volta)
est complètement détruit 3 semaines après la yermination. Tout mats-
Ciel sensible est enlevé à ce moment et du nouveau matériel est
planté à la place. Les plantes tolerantes sont autofëcondées pour
obtenir des lignées et croisees ensuite pour un début de full-sib.
Ce systéme est simple, précis et efficace. Des sources de résistance
ont été trouvees et sont utilisées dans des programmes de sélecticn.
En 1977 des lignées SI et S2 résistantes ont été bulkéas
et semées. Après la recolte, un full-sib sera entrepris sur cette ;io-
pulation pour l'améliorer. Des lignées résistantes à la virose striee
du maïs ont été croisées à 17 composites de diverses provenances.
La séLection de plantes avec différents niveaux de rosis-
tance ont tsté obtenus avec la population TZ yellow. La frsquencc de
distribution de la reaction du maïs & 13 virose striée du maïs en
deux générations d'autofécondation successive des TZ yellow est
résum6e
ci-dessous :
Tableau 1
: Frequence de la distribution par la résistance à la
virose striée du maïs dans la population TZ yelowui et les lignees
SI et S2 issues d'elles :
!
!
!
0
i
Géndration !
Total de !
Taux de seyérité
-m--m- ---v-- ---w-w {en $ d; total) 0
-----.w ---m--.-m
I
f lantcs tes@ C f
, . 2
1
D
SP
.---------------.-------------. 1
A
-....-.m-* --w.-.m-* l. ------ ;-.2~~;2~L.-j
!
!
!
!
!
!
!
i Parent popula-i
!
!
!
!
!
; tion TZY
;
480
!
O!
2!5
!
2!
91
;
? lignées SI
i
1 180
!
00
7
! 15
!
66 !
12
I
!
!
: lignees 52
!
974
!
!

0 ;
22
il2
;
65;
0,5
.
f
1
!
!
!
0
!
!
I
La classification en différents groupes est basée sur une
échelle de 0 a 5 pour l'évaluation de la séverité de la maladie.
Les plantes O-l sont considérées comme étant hautement résistantes ;
2-3 sont considérées comme moyennement résistantes et 4-5 sont
sensibles à hautement sensibles. La classification dans ces groupes
est basée sur la frequence de la virose, l'importance de la surface
foliairo atteinte. Le terme résistance est utilisé ici en géneral
mais il a été reconnu que ce qui a éte mesure est la tolérance h
l'infection.
Plusieurs lignées SI ont sdgregé en plusieurs classes I-i:üi.S
peu d'entre elles avaient une reaction particulierement uniforme.
Une des lignées (Ibadan 32) était uniformément tolerante dans les
générations SI et 52,. Cette liynëe est actuellement utilisée comma
parent resistant. Les éléments du tableau 2 montrent la distribution
fréquentielle d'un petit nombre de lignees SI pour leur réaction
2 la virose striée du maïs. Les materiels resistants ayant des grains
blancs et jaunes ont ét6 incorporés dans la majorité des populaticns
de maïs et une sélection recurrente pour l'obtention C!G maïs a hnut
rendement avec le gène de résistance a éte entreprise en 1977.

5.
Entre temps des full-sibs ont été commencds swr des plantes rbsis-
tantes dans trois populations et ces full-sibs ont eté envoyas en
essais regionaux en Afrique durant l'annee 1977. Les descendants
sélectionnés
seront utilises pour creer des variétes utilisables
dans les programmss nationaux en Afrique.
Tableau 2 : D i s t r i b u t i o n d e l i g n é e s sélectionnées pour leur roaction
vis- h-vis de la virose striée du maïs :
0
!
!
!
!
!
!
0
! Echelle de sevérité
0
!
!
!
i
(;: du total.)
1
i
Matériel
! Géngra- !
Total
,l---_-_--_-l-_-l-_--------. i
I
0
tions !
plantes 0 0 ! 1 ! 2 0
3 j 11, 5 !
! ----e--m.---w---d-! -----.mImm-*---..-.-I-
F
es-*F .--.-.-.-*a--
F
-*F --WI.I
F
--...m. -----!
!
!
I
1
:
32
0
!
ilO0 , u ! 0 , 0 ;
i TZ yeliou, 33 !
SI
!
32
! 0
!'69!
O!
O?
31 !
0
!
!
! La Revolucion-1;
SI
!
48
;
0
; 53 )10;29;
0,
! Tuxpeno x 1~ !
!
!
!
!
!
i
!
! Longa **
!
SI
!
172
! 0 ! 2! l! 2!
95 !
! Upper volta
!
!
!
!
!
!
1
s
1
1
I
i
1
1
1
1
I
I
(témoin de senii
!
128
0 ; 0; of 0;100;
:
i bilité)
!
!
!
!
!
!
!
!
!
Source de semences : ++ IRAT La Réunion - *+G Tanzanie.
5/ - Etudes d fhe.ritabilité
Un parent résistant (Ibadan 32) a été croisé & un parznt
sensible (Upper Volta),
la FI et les deux parents furent semez dans
une cage grillagee.
Toutes les plantes (100) de Ibadan 32 Qtaient
a l’echelle 1 et toutes leq plantes (100) de Upper Volta étaient
ü l'échelle 5. La FI avait pour toutes les plantes (200) 1'8challo 3.
La Fi a eté avancée
à la génération F2 et a été egalement croisoa <lu::
deux parents pour faire des back-cross 1 et 2. Toutes les 6 genero-
tions : PI, P2, FI,
F2, SC1 et BC2 a v a i e n t dté p l a n t é e s e n essai
randomise dans la cage grillagée. Les dloments seront assujettis
à une analyse ghnétique oppropri8e pour etudier la nature de l'hori-
tabilite d e l a r é s i s t a n c e & 1~ v i r o s e Stri$e d u maïs, le nombrs de
g&nes g o u v e r n a n t l e caractere e t l e m o d e d ’ a c t i o n d u g è n e responss-
blepour la rrsistance. Des croisemcnts dans les premiers moments
montrèrent l'existence d'un g&ne majeur mais cela doit etre confirm;S.
Un autre parent, la Rewolucion 1 qui a montré plus dz
tolérance que Ibadan 32 a été crois6 à Ibadan 32 et 3 la FI de
Ibadan 32 x Upper Volta. Ce croisement devrait permettre de savoir
si les deux sources de g&nes ont le ou les meme gene (s) de
résistance. Si ce sont deux g3nes diffdrents et si ils ont des effets
génétiques additifs, ils pourraient étre recombinés dans une popu-
lation pour un haut degr6 de resistance et de stnbilité.
61 - L e s borcrs d e l a t i g e d u m a ï s
Pendant les années 1976 et 1977 des études ont eté entre-
prises concernant l’élevaqe en masse des borers de la tige. Des po-
pulations de Busseola fusca et Sesamia calamistis ont Qte developpges
dans des grandes cages grillagées<
25 m) et des tentatives dc
connartre 1~ regime alimentaire convenable pour l'élevage massalu

de ces deux espèces ont 6té entreprises. L'élevage massale do grande+3
populations est essentiellement bas8 SU~ l'identification de sources
de résistances pour pouvoir par la suite incorporer ces gènes de
résistance dans un programme de s8lection. Aussi des endroits où
les infestations naturelles de ces borers sont tres importantes
ont ëté identifies à l’intérieur du Nigeria. Des variétés seront
testees dans ces régions pour 1 'evalution de leur résistance aux
boreri.
a/ - Bussoola fusca : Des tests de résistance B cc
borer sous des conditions contrelées
d'infestation ont début6
en
1376. Une importante population de Busseola fusca fut dévcloppGc sur
une variété sensible dans des cages grillageos
x 25 m). Cinquantr-!
rnateriels 51 tester furent semés de telle sorte q u e l e u r g e r m i n a t i o n
coïncide avec l’émergence des adultes. Chaque entrée fut plantBe en
parcelle de 4 lignes de 25 plantes chacune et il a Esté trouve que
chaque plante fut infest5e d'oeufs 25-35 jours
apr&s la germination.
L'infestation des larves fut tros importante
avoisinant 12 larves
par plante en moyenne et la plupart des plantes furent détruites
a v a n t f l o r a i s o n . La sélection des plantes individuelles fut baseo
sur l'aptitude de la plante B produite un cpi SGUS ces conditions
considérees comme une tolérance 5 ce borer.
Tableau 3 : Nombre de plantes sélcctionnGcs comme tolerantes &
Busseola sur les plus resistantes des 50 lignées:
!
!
!
f
!
Nombre de plantes ! Nombbre de plantsa j
Materiel
!
infestees
!
selectionnees
1
.--------_----------------. i -----_----I-L--I----.
i --------------------E
?
!
TZB
0
Ant. x Rep. Rom.
!
W.H.E. 02
!
1
C o g o l l e r o
F
.i A n t . S e l . Blanca
Parmi le materiel teste il y avait 6 synthétiques rSsis-
tnnts au borer du maïs curopgen. Ils furent detruite et aucune
selection n'a pu @tre faite sur eux. Leur sensibilité a la pourri-
ture des semences et les mauvaises conditions de germination ont
peut-être influencé leur reaction aux borers aussi un debut dc
croisement avec du matériel adapte aux conditions du milieu a Gté
entrepris pour permettre l’expression des genes de résistance.
b/ - Sesamia calamistis : Le test de plaçme germina-
tif du mals pour la résistance à ce borer d e l a t i g e a éte entrepris
ù UPlUDIKE (Imo State) où de fortes populations de borers existvnt
specialement d'aBQt & decembre.
Un grand nombre de materiels (786)
de sources variées surtout en provenance du CIiWiYT furent testos.
L'infestation .fut extrêmement forte 30 jours après la germination
et & ce moment 65 $ des entrées furent completornent détruites ou
sevèrement endommagées. Seulement un faible nombre de matériels a
montré un haut degré de tolérance & ce borer et certain avait cjgaie-
ment une architecture de plante-type et un bon emplacement de l’opi.

Tableau 4 : matériels s8lectionnés sous une forte infestation df3
Sesamia

!
!
,
Matériol
!
>i de plantes ayant
I
:

!
0
survécu
!
l
.-------_------------------------------. i -----_----1-------1_-----. T
!, Tropical Intm. Yellou~ Flint Dent.Epili

63
/
! fjezcla Amarilla x 1
- Epi 4
?
camp.
65
1
/ 1'" ezcla - Epi Amarilla 1 P.B x 8 Mots)x=conp.I
88
1 0
!
f TIYD x Comp.1 x Phil DMR 1,3,5.Epi 5 0
88
r
!
!
!
1 Ant. x Rep. Dom x Conp, 1 -Epi 3
?
88
1
I
!
!
Nbre d'entrees : 786 ; nbre de plantes 13.362 ; nbre de survivontas Y
1.129.
La sélection de 59 plantes individuelles et le bulk des
plantes ayant survecu ont 6té plantés 9 la ferme de l'I.I.T.A, pour
dovelopper un full-sib entre deux populations de maïs à grains
jaunes et blancs, Ces matériels ont et& également plantes & Ur;ludil:z
en 1977 et une selection récurrente o été entreprise sur ces deux
populations pour augmenter la fréquence des genes de résistance u
ce borer de la tige. Les plantes individuelles sélectionnées subi-
ront deux générations d'autofécondations paur la creation de ligneos.
Elles seront utilisees pour l'étude du mécanisme de résistance CA CY
borer.
D/ - Precocité
L'objectif de création de populations précoces tend a
obtenir des cultivars qui conviendront à :
a/ - une dcuxibme saison des pluies dans la zonij
forestisre
b/ - une courte saison des pluies dans la zone
sahélienne
4 - un mélange et/ou un remplacement dans le systana
de culture du fermier.
Ce projet a ét6 entrepris depuis 1975 en croisant In va-
riete précoce de Haute Uolta avec plusieurs autres materiels prcico-
ces en provenance de l'Inde, de l'IndonCsie, des Philippines, de
Mexico et d'Afrique ont oté utilises pour cr8er des populations Pr&-
cotes.
La résistance aux maladies et un rendement saisonnable de
quelques 3 à 4 t/ha avec une période de maturite de 90 jours environ
sont les objectifs fixes,. A partir de plusieurs centaines de full-
sibs développés dans la generation F3 dans la Premiere saison do
1976,
200 full -sibs furent sélectionn6s et plantes dans la deuxi.Smo
saison de 1976. Dos full-sibs furent egalement entrepris sur cas
descendanbes sélectionnées. Huit populations ont été développons Zi
partir de ces descendances. Elles ont éte plantées durant la saison,
sbche de 1977pour1'8valuation
du rendement et l'augmentation dos
semences.
Durant l'hivernage 1977 une partie du materiel a été en-
voyéedans differents pays africains pour y étre teste et pourront
Par la suite entrer dans un programme national et l'autre partie
Btait en essai de rendement et en croisement a 1.1,T.A.

3 .
Tableau 5 : nombre de full-sibs sélectionnes dans huit populations
précoces dév eloppdes a I.I.T.A.
!
!
!
I
0
No
!
Pedigree de la population
!
Nombre do
!
!
0
!
Full-sibs
!
; m.-m.---, I --------------------__l_________l_______----.
I ----w----------E
P
!
I
1
/
: TZ Early 1 Blancos Tropical Precoz x U.V. i
27
/
! 2
! TZ Early 2 Preeoz Blanco Indoncsia x U.V. !
17
!
3
i
!
TZ Early 3 Amarillo Tropical Precoz DxU.V. ,
0
!
35
i
*
E
4
!' TZ Early 4 Amarillo Tropical Precoz FxU.V. 1
20
,
0
!
E
E
5
; TZ Early 5 Mez. Am. PB x Phil, Dk'lR x U.V. ,
16
I
! 6
! TZ Early 6 Mez. Am, PO :: Thai Comp. x U.V. !
17
P
c
7
; TZ Early 7 Indonesia Precaz Am
!
x U.V. i
30
! 8
! TZ Early 8 Tropical Late white Dent X U.V. !
4
Les 15 familles et variétés suivantes qui ont été identi-
fiees comme étant agronomiquement prometteuses ont éte semees h
partir de leur talon et ont eté croisdes datas des combinaisons
variges.
Tableau 6 :
familles et varietes utilisees pour obtenir des F1
précoces
1
Am. Trop Precoz FX Phil DMR X U.V. 1 - F-SE,
2
Mez. Am. PR x Phil DMR x U.V. - 8 F.S4
3
IND. Precoz Am x 1J.V. 1 - F.53
4
IND. Precoz Am. x U.V. - 2 - FeS5
5
IND. Precoz Am. x U.V. - 8. F*S6
6
\\rJF9 Cms VG x C 103 x Tropical Precoz
7
IND, white mixed
8
Am. Trop. Precoz D
x Phil DMR x U.V. 1 - FS8
9
Am. Trop. Precoz F x Phil DkiR x U.V. - 3 - F.52
10
IND Precoz Am. x U.V. - 6 - FS5
11
WF9 Cms VG x C 103 x Ind. tijhite
12
D74'7
13
Indonesio Precoz Am. x U.V. - 5 - Fis2
14
WF9 Cms VG x C 103 :< IND 6
15
IND x IN 6.
E/ - Tolaronce h l'aciditg du sol
Les premiers cribles furent entamés en 1976 sous une fort::!
pluviomctrie des sols acides dégrad&s et le complexe maladie-insecte
existantdans cet éco-systome à ONNE (c'est l'endroit le plus plu-
vieux de la zone forestiore sous station de I.I.T.A.). Durant 10
prcmiUre saison, 400 cultivars de maïs furent semés à 1 ligne/cuiki-
var pour tester la vigueur C: la croissance dans des parcelles avec
et sans chaux . Plusieurs entrées prometteuses furent sBlectionn6ss

(tableau 7) parmi elles des cultivars locaux qui semblent bien
s'adapter aux sols acides et 3 la toxicité alluminique mais passhdant
plusieurs autres caracteres indesirahlos qui méritent d'Qtre ame-
liores.
Tableau 7 : cultivars de maïs sélectionnes pourleur tolérance
aux
sols acides a partir de plasme germinatif sélectionné à ONNE +*
!
I
1
!
!
Cultivars
0
Origine
!
Cul tivars !
Origine
i
.--m---m----..-..---!
i
---..m---------!
1
-_----_--------.----------------.
i
!
ICTA - Br
!
!
8
!
p Guatemala
; TZB, TZPB
0
I.I.T.A.
!
1
ICTA - 101
i Guatemala
I West, Yellow !
Nigéria
!
- 1,2,3,4,51 Colombia
!
!
!
Col
! Calabar W.
!
Nigeria
1
I
Batan lote 2,3,4! CIMMYT
1 Kuru
!
Nigéria
!
!
Mix 1
!
I
I
x Col
i CIMMYT
!
, Idomi 1d

Nigeria
!
!
F
H 652, H 780 0 Hawaï
0 ug r FI w
!
Nigéria
I
1
1
!
P N r.1 - 1
i Zaïre
!
1 Lagos w
!
1
!
Nigéria
i
!
Katumani
! Kenya
1 IKOM $d
!
Nigéria
i
!
!
?
!
0
-!$ 400 entrees ont ete selcctionnécs Pour leur repense à NPK ûvec
plus ou moins Ca.
Durant la seconde saison dss lignées SI de TZPB et des
lignées 52 de TZB furent somécs et SélectionnGes. De
nouveaux
matériels furent introduits du Brésil
où on trouve des sols for-
tement acides et des sols ayant un haut degre de toxicité allumi-
nique.
Ces matériels furent multiplies à I.I.T.A. et ont été testes
on 1977. Toute la collection de I.I.T.A. fut testéepour sa tolérance
aux sols acides à ONNE en 1977.
F/ - Création de liqnees P ures
Certains pays africains portent un grand interet sur
l'utilisation de maizc hybride. On reconnazt qu'un grand nombre dz
paysans continue ù faire une agriculture de subsistance et que les
variétés composites conviendraient mieux 3 cas paysans de l'Afriq\\:o
du l'ouest. Cependant l'utilisation de maïs hybride augmenterait
d'une manière certaine les efforts de production de maïs au ni\\jeau
national. Donc il serait appropria de creer des lignes pures COT;~~-
nables 3. la fabrication de varietes hybrides de maïs.
Un total de 120 lignees SI sélectionnees ?I partir de TZB
cycle 5 et un bulk de 27 lignées Ç2 de TZB cycle 6 furent planteos
en 1976 pour fabriquer des lignées 52 et 53. Les plantes séloctian-
n6es furent autofécondées. Toutes les lignées 52 et 53 ont ét6 croi-
sGes à deux testeurs et c1 partir des essais top-cross les lignr~es
ayant une bonne aptitude & la combinaison ont 6td selectionnees en
1977. En meme temps des lignees originnircs de l'Inde, des PhiliI+in::s
de Hawaï et du corn-belt ont éte testeeu et les meilleunrslignées
seront croisées entre elles et la ligne@ TZB pour faire des hybrid2-s
simples.

I i ! ,
G/ - Les populations de la savane et d'altitude moyenne
Un premier crible dans l'utilisation du plasme germin:.rtif
est de sélectionner les meilleures populations pour la savane c2-i;
Los zones de moyenne altitude. Une répetition de ELVT 18 en provo-
nance du CIMMYT a consietg en l'experimentation de 19 variétos
avec TZB comme temoin local. Cet essai a é-te implante à Makwa st
B Sûmaru pan les cooperûteurs. Une repétition de ELVT 19 ayant
trait & la haute teneur en protéine du matériel fut egalement s>r;;<J!e
aux deux endroits, La voriSté Tlaltizapan 7322,s'est révelea inta-
ressante car elle a eu un rendement superieur de plus d'une tonils
au rendement de TZB témoin local a Makwa e-t plus de deux tonnos
ÛLi
meme temoin à Samaru.
H/ - Amélioration des populations
Le programme de sélection récurrente pour 1 t~ugmont~ticn
de la frsquence de gknes faborables pour l'obtention d'un haut ct
stable rendement a et@ en continuntion cette annQe également 5
1'I.I.T.A.
Cette sélection récurrente est pratiquée sur quatre
populations : TZB, TZPB, TZ Yellotu, TZ opaque. Le test de rendomcnt
des lignees SI 0. des niveaux de populations différentes a et6 dGt::r-
minG.dnns un essai où la donsite de plantation variait comme unc
fonction continue dans un bloc.
1/ - TZB : Le composite TZB provient du composite PJCB q:Ji
a Bté créz à l'Institut National de Recherches sur les céréales à
Ibadan.Pendant les quatre premiers cycles de sdlection à I.I.T.A.,
12 composite d'origine NCB a eté considerablomcnt amélioré. Un
autro changement de sa composition est intervenu en 1974 quand les
r,loilleures
lignées du composite TZA (qui provient du composite NCA)
furent incorporees dans le composite TZB.
160 lignees obtenues durant la saison seche de 1975 furent
mises en essais de rendement pendant la premilLrc saison des pluies
en 1976. Ces essais comportaient deux répetitions à Ibadan, h
Ilon.la en Tanzanie et une répstition 3 Ikonno,au Nigénia. Les parc:?:-
les d'essai à Ibadan et Ikcnne fusant plantees avec des densit4s
variant comme une fonction continue de 20.000 à 12U.000 pieds/ha.
Durant la meme saison, c2.s 160 lignées SI furent semées dans des
blocs sépares et les plantes sélectionnees furent autofecondk<os
pour produire des lignées 52.
La sélection des lignées SI était basée sur les rendor,!ents,
la hauteur et la qualite de l'epi, la toldrance aux insectes ut aux
maladies. Sur la baso de toutcs ces qualités, 27 ligndes SI furent
selectionriees. Les lignees 52 obtenues h partir de S'l furent sa~nezs
durant la seconda saison de 1976 en recombinaison, Les épis SO~~C-
tiennes à partir de ce croisementffurent semés durant la saison s;2ch,
de 1977 pour crder de nouvelles lignees SI qui constitueront 11.:
d5but du 7e cycle de seloction. Le b&~lK dos épis recombinés et se-
lectionnes pour leur calibre seront lltilisos comme TZB (SI) CG :3t
pourront Btre utilisés dans des progrummcs nationaux.
2/ - TZPB a Le composite TZPB a et6 crée pour satisfaira
le besoin d'unevariété plante-type pas tres haute qui résiste e 1~
verse
et convenable pour une polycultura. Les épis 52 sélcctionn5s
à partir des blocs en recombinaison furent plantés épi
à la ligne
durant la seconde saison de 1976 par une autofecondation. Les plantos

SI s&lectionnees furent somees durant la saison seche pour auqt::on-
teEI.lcs semences Par sibbing. Ces senencos ont été utilis8cs on
1977 en essai dansplusiours endroits et dans des situations de strass.
3/ - TZ yelloiv
: Le composite TZ yellow a été creb avec
1 0 s mi3 me s objectifs que pour TZPB h partir des sélections faitcs
Par la CIMPYT sur planta baja ye1.lCU.
Lu seco:md cycle de sélection
du composite TZ yellow a debuté en 1975 et les épis selectionnss
il;- ;-,
blocs de croisements furont semes úpi à 13 l i g n e d u r a n t l a prG,.:i-:1-c-!
saison de 1976. Les plantos sGlectFonn8es f u r e n t autofecondees. LGS
Gpis SI sélectionnés furrrnt semés pourun sibbing afin d'augmenCor
la sBm%nCe.Durant
1977 un test multilocal et international a ét2
fait sur ces lignees SI.
4( - TZ Opaque(2 : Les composites TZA et TZB furent convzp.
t i s en verslon opaque 2 haute teneur en lysine) par 3 back crosses
en 1972. D’autres rnat6riels identifies dans des essais du CI11)lYT
furent également ajoutes ?? ce composite. L'objectif est de creor
un composite à haut rendement, avec un endosperme dur acceptable,
ayant aussi une haute teneur en lysine et de bonne qualite, co com-
posite doit s’adapter dans les basses terres tropicales. Un tr-jisi:l.8:::
cycle de sélection rocurronte avec utilisation de la méthode S"r mo-
difiée a et6 utilisee en 1976. Des l i g n é e s
toldrantes à l a virc:;c
stiriée du iilaïs et des épis sslactionnés a partir du CIMMYT IPTT 4C
furent ajoutes en melange au premier composite.
Les épis sélectionnes ont et6 bulkés pour une nouvelle
recombinaison. Les plantes sélectionneos sur la base
du rendernznt
et d’autrlzs caracthres de la plante et de l'epi ont été plant3Os
durant la I&re saison de 1977 pour une autofécondation qui dobutc-
ra un nouveau cycle de selection.
II
-
INTERACTION PLANTE-ENVIRONNEVENT
A/ - Interaction plante-environnement biologique : Maladiossn
g6néral
Les principales maladies dans la zone de I.I.T.A. sont
.
l a r o u i l l e e t l a n i e l l e . L a v i r o s e s t r i é e d u maïs p e u t @tre :zdvC:ra
rnais non localis8e.
Curvularia
et las a u t r e s maladies des fouillae
se rencontrent spécialement en zone forestigre. La nielle do:;
fouilles du Nord se rencontrent sporadiquement B 1’1 .I .T.A. mais
est plus commune dans la zone de savane au Nord du pays et en haut::
altitude, A I.I.T.A., la pourriture ds la tige y sevit egalement
de m6me que la pourriture des épis qui affecte le rendement. iJno
maladie qui est un flGtrissement caust; par Rhizoctonia et dguloment
rencontrde d u r a n t 10s p$riodes humides sp6cialement dans les pir;r-
celles avec mulching. L'incidence du mildiou a 6hé romarqu&o pour
la première fois en 1975 Li OWO et au nord de Dndo state mais pas
encore dans la région de Ibadan.
Une maladie de type bactacicn caus&e par Pseudononas 115:
a 6td constate& pour la prarnihre fois en 1975 et est réapparue on
1976 c-1 I.I.T.A. mais aucune trace n'en a Ote trouvée au niveau du
paysan. Des symptornes viraux nettement diffdrcnts de la vi,roso
Stri&e du maïs, mais avec une faible fr8quenco ont St6 remarqu62 ti
I.I.T.A. ct dans les champs des paysans, L'identits de ce’virus sst
completement inconnuo.

12.
Una maladie intdressanto a et6 remarqueo au Nigeria, en
Cote d'Ivoirs ot en Tanzanie, cette maladie est cnractérisee par
un developpoment de plusieurs dpis avortes en feuilles et parfois
une coloration rouge ou mauve et une stinescence precoce des feuilles.
Ces syrnptomes font penser à une maladie du rabougrissement qui sbvit
en Amérique et qui est cousde par un mycoplasme. Avec las symptomss
de cotte nouvelle maladie
trouvee en Afrique aucun grain n'est pro-
duit et la maladie est une curiositrs au Nigeria h cause de sa
faible fréquence. Une autre maladie a et6 remarquée en Tanzanie
avec des symptomes rssssmblant ti un fl8trissement tardif causaa oar
Cephalosporium SJ. 1~1 maladie la plus serieuse en Egypte mais in-
conntle actuellement en Tanzanie.
L'importance
dos maladies a I.I.T.A. varie selon les
saisons et les endroits et seulement dGux principales maladins ;Jnt
amen6 les geneticiens à solectionner des resistancas. Ces mnladios
des basses terres sont la rouille (Puccina polysora) et des tschos
(Helminphosporium maydis). Aussi dos techniques speciales et dif-
f??ronts cmplocemcnts sont neccssaircs pour crecr des rSsistancus à
plusieurs maladies qui sont preoccupantes des diffbrents 6cosyst~~mos
da maïs sn Afrique. A partir de 1976 des efforts ont et6 entrepris
pour creer des resistonces à trois maladies E. trucicum à JOS, la
pourriture do In tige et la viroso stri6e.
A/ - La virose striée du maïs:Estimation : Les estimationa
de l'importance de lo virose ont et3 entreprises à Ibadan, If6, Ilora
(Oyo state), Akurti (Ondo statc) et Umudiké (Imo stnte) pour doter-
miner l’incidence de la maladie. Des Echantillons d’herbes ont St:3
prelevos dans ces zones pour déterminer de possibles réservoirs 2
virus : la virose strieo du maïs 8 EtS trouvée très spécifique des
sites et rn@me dons une zone en general des variations de 0 à 7U i.-Z
d’attaques sont remarquees chez des variotés. On a trouvu quatre
genres d'herbes porteuses do virus mais avant tout 1'identitS du
virus et les relations hotc-parasits sont necessoires d'etre connues
avant une Etude directe d'dpidemiologie.
Tableau 'lil : Incidence de la virose striée sur maïs et sur herbes
avec symptomes de la virose dans plusieurs localisations au r?igeriu
1
I
1
1
0
I
Nombre i ;6
I Herbes avec symptomes
i
Lieu
I
I de sites
; chez maïs
;
ressemblant à la viroso ,
1 badan
O-50
I Eleusine .Anoxopus ,
I
Diqitaria
Akurc
8-70
; A
!
noxopus
!
Ilora
!
12
E
O-65
0 Digitaria
!
!
Ifo
!
3
!
!
I
?
!
!
Z-30
c L e p t o c h l o a , A n o x o p u s i
!
Umudikc
!
2
0
o-5
! n6ant
!
1
!
E
0
I
a/ - Insectes vecteurs : Les Cicadulina collecttis a
Akuré zt Ibadan furent identifies comme dtant C. ebila Naude, C. tri
triangula et C- L similis china par J. Decming, IAR, Samru. Las Go-
. . .
nïf>res cspSces sont bien connues comme Btant des vecteurs de la
virose striee du mals mais les deux autres espèces n'ont jamais t5t:J

13.
présenteescomme 6tant des vecteurs
La majorité des spécimen coller-
tes (90 $1 etait C. trianqula. Cette especc constitue la ma,3ourc
partie de la eeluction des populations Utilis&es dans les Btudoe
do résistance plante-hote.
Les effets de plusieurs herbes sur la reproduction do
c. trianqula furent examin6s en dbtail dans lu but de dgterminor
Gel hote.sart à maintenir les populations de C,jcadulina quand 12
maïs n'est pas scmc.
Les rasultats présentés dans le tableau 1:
indiquent que Le maïs est l'hote le plus approprie mais les
herbes
Eleusine indica et Bracharia lata sont Bqalement des hotaç
paur cette osp)ce et peuvont servir de resorvoirs de vecteurs.
Anoxopus compressus qui ns convient pas aux vecteurs est intares-
sante par le fait que cette herho ost la plus importante dans las
champs des paysans et oresente frdquamment des symptomos r6szcmblant
4 la virose.
Son inconvenance comme refuge de C. trianqula n2 con-
Cern3 peut Btre que cotte espùca seulement maisjusqu'ù prf?sent on
no sait pas si d'autres espace de Cicadulima ne se reproduisznt r:+o.s
dessus.
Tableau 11 :
-
-
aptitude du maïs et de différentes herbes ç servir
d'hotes à Cicarliilm trj anolllq mesurée par l'augmentation de La P:I-
pulation de 40 adultes zn 4 semaines.
!
!
!
!
!
!
adultes
!
nymphes
!
Total
I
!------------------------- î.
l
---.m-.--------~
I
_--_--__-----.-------------. i
!
!
!
!
1
o Zea mays
1 127
I
!
1 217
r
2 3 ,-'! 4
:
1 Eleusinc ~~~~~~e~
. .
!
625
!
191 !
81s
/
i
!
!
?
i Rracharia lata
215
i
!
217
;
432
i
! Setaria barbata
!
37
!
72 !
103
1
!
!
; Gnoxopus comprossus
0
;
!
!
0
!
!
i
!
!
b/ - Effets du virus sur la croissance ; la hauttzur
de la plante est masuree choque semaine et prise comme indice de
l'effet du virus sur la croissance et la severite de l'infection vt
notee à la floraison. A tous les Sadcs de croissance, on a romarqu:;
l'effet da la viroso. Si l'infection se (produit tBt à 5 jours, on
obtient 82 7: des plants qui meurent. Si l'infection est tardive
ltélongation.&s ertre-nœudscsw@ ou est grandment retardee. La ron-
doment grain par plontc (table 12) est affect6 par le virus 21 tous
les stades
de croissance, la rGduction du rendement devient $~LIS
sévCre avec la prdcocité dz l'infaction.

14.
j-ableau 1 2 : croissance et rendement de maïs infecté par la viraso
stri6e & di fférents stades du developpement de la Plante.
!
0
i
!
I
!
i
I
Stade
! Taux !
;i de i >; de
!Moyenne du!
5: de 1.~1
1
Id'inoculation!d'infec- !plantes
!Produc-
!Poids des fd'epression!
I
I
t i 0 ri ;+
!en survie!tion dlepilépis en g !du rr2ndt. i
I
1
I
L
1
I
I
, ---..-m...- --_--.---------.---_----- ---------.--_-_-----.----------.
:
!
0
0
!
!
:
5
!
4.9 !
13 !
13 !
21
?
98
!
15
40
;
36
%
i
25
1
4,o
?
1ul-l
!
IUCI
,
23
?
3 Il
I
I
35
47
;
59
!
i
Témoin
!
0
!
ICI0
!
110
i
129
!
0
E
0
I
!
0
0
!
I
3) taux de sévSri.té de l'infection au stade floraison.
.
III
-
INTERACTIONS PLANTE -ENVIRONNEMENT PHYSIQUE 'II
fi/ - Intéractions rendement génotype - environnement :
L e s résultats de l’essai varidtal do maïs e n A f r i q u e de-
Puis 1967 ont montre que les rendements de maïs dans la savane
guindenne sont superieurs que ceux de la forêt. Ces différences sont
considérées étant dues a la combinaison de facteurs biologiques da-
favorables dans la zone forestigre avec leur grande incidence de
maladies et d'insectes,
et des différences environnementales physi-
ques spécialement une faible intensité lumineuse en zone foresti&ro.
Des diffirencos de températures également peuvent avoir un effet.
Un essai fut conduit au
Nigeria avec 12 cultivars de maïs pour testor
chaque plante individuellementpourla repense Physiologique aux en-
vironnements de Ikenne, Ibadan, Makwa et Sarnaru représentant
u n .o
latitude allant de 6 à ll" N.
La moyenne d:e tous les cultivars a indiqué une chute pro-
g r e s s i v e d e rendement quand 13 latitude diminue saujf dans l'essai 1::
Makwa qui a été s é v è r e m e n t affects par le stress d ' e a u accidont.21.
û cet endroit, Quelques cultivars eurent des performances diffVrantzs
:i. différents endroits indiquant ainsi une interaction spécifique
c u l t i v a r - l i e u .
Agronomiquement la baisse de rendement dans la zone for?s-
tigre B Ikenne était due h la verse.

Tableau 16 : Interaction rendement - lieu pour du maïs de la foret
humide à la zone de savane au Nigeria en 1976.
!
0
!
!
!Moyenna !Poids dejGrains/ :Poids dejNbre de ;$ de pltes!
Lieux
1
,de randt,grnins/
;èpi
,100o
idIepis/ ; sur pi.od i
?
i
(t/ha) ; Upi. ;
is rains
;100 pltes,
1
!
!
!
i
j (9)
!------"--,--------r--------!--------1---~----~---------~
0
E --..------- o
! Ikanne ! 3,5
!
88 !
397 i
259
i
71
!
49
!
!
!
!
!
1
115
;
I
248
;
75
f
7 ‘3

;
0
!
!
I
47*
i
334% !
1404’ !
72;:-
!
9 1 ,::
1
!
!
!
!
I
, Samaru ; 8,5
t
,
493 f
228
!
74
;
87
8
f
W”>~
i
!
0
!
!
!
I
$+ secheresse h l a f l o r a i s o n .
Cotte baisse de rendement etait due zn partie à des natta-
ques de borers et d e l a p o u r r i t u r e d e l a t i g e . Il y e u t é g a l e m e n t
de la verse mécanique causée par la haute taille et à la minceur
des plantes ayant Egalement un haut emplacement de l'epi.
La production de mati$re s&che et de grains par plantti fut
examinee en plusieurs sites dansdes parcelles n'ayant pas eu du
verse. On a remarque que ICI matihre sèche totale diminue awec la
:
baisse de latitude allant de 1 .240 g ?I Sanaru 3 940 g par plante A
Ikennc. Il y eut egalament une diminution progressive de la produc-
,tion de grains par Plante suivant la latitude. La diminution progras-
sive de la production de grains par plante avec la latitude fut attri-
buee à la diminution progressive du nombre de grains. Cette diminu-
tion était due pour la plupart au faible nombre de grains par ligne
avec
une reduction faible dans le nombre de rangs par épi allant e;1
moyenne de 15 à Sarnaru ou 13,O h Ikonne.
B/ - Les effets de l'intensite de la 1uiiliGra sur la croissance
et la production de qrains
Un composant majeur dans le rendement physiologique du
maïs sst le nombre de grains par plante qui est affecté par la ciuan-
titti d e r a d i a t i o n e t s a d i s t r i b u t i o n d a n s l ’ e n v i r o n n e m e n t . S o u s dis
conditions de faible densite de semis coFime chez le paysan, la porte
du nombre de grains par Plante n'est Pas compensée pour le grand
nombre de plantes par unit6 de surface comme chez des paysans ap;jli-
quant la haute technologie.
l-a relation entre la radiation rccue et la production de
m a ï s c o n t i n u e d’stre etudieo ( e n cooperation a v e c l’agroclimatologiete)
s u r l a s deux cultiwars TZR et TZPB. )
Des experimcntations
f u r e n t t!lenGes 5 l a f i n d e 1 9 7 6 cour
E;tudier l'influence de la luinisre recua par l'epi per se
sur le
developpement du grain. Différentes intensites de lumise furent cen-
duitos suivant deux voies e

16.
v - Par un ombrage artificiel de l'épi apres fécondation
des plantes semees à grand écartement (1 m x 1 m) pour réduire la
lumikre reçue par 1'Cpi de 33,66 et 100 $ des epis non recouverts.
2/ - En augmentant naturellement la lumière reçue par les
epis (et inévitablement la totalité de la plante) en réduisant '.a
donsite de semis dz 50 cm X 50 cm a 1 m X 1
m au moment de l'epiai-
son de 50 $ des plantes. Les changements de lumikrc et de tsrnpor:l-
ture autour do l'épi furent mesur6s. Lo nombre de grains, le rondc:z;ïjilk
on grains et 3.a répartition de la mati3ro seche dans l'épi et dahs
les parties vGgStatives
en fonction de la lumi!>re reGue ont et5
Etudies. Los taux d'hydrates de carbona dans les plantes durant le
developpoment de l'epi
furent egalament detorminés.
L'analyse dGtaill&a de 1 'experimcntation n'est pas encor
terminee iflais des indications peuvent Atre données sur l'effat .:ios
traitements. A faible densite d'une poPulation de maïs, une grand!?
rlroportion des plantes produit des
soies sur deux, trois ou p?-usiours
Qpis aux noeuds de la tige. De m@me que le p2doncule des epis se
developpe 9 l'intérieur du premier et du second noeud de la tige,
Dans
l'expérience de couverture nrtificielle, seulement la premier
Bpi est recouvert et la fecondation des autres épis est empache,.?.
Il n'y a /pas d'effet d'umbrage sur le devaloppemcnt du groin. L2
r:-2ndement de grains par plante est similaire, il n'est pas fonction
du taux ds couverture. Cependant en supprimant le devcloppemcnt
des autres Qpis, la réponse potentielle du premier cpi due a l<;
couverture est non significative.
Au contraire la deuxiéme expérience montra le raie ds 12
lumiere d,2ns la développement de 1'6pi.
Les plantes dans le tr,jite-
ri:snt de reduction de densite produisirent un plus grand nombre r!e
soies
par épi et des noeuds portant un 6pi et un plus grand nombro
do graines par planta. La darnier effet est causé par un plus grandi
nombre de fleurettes d isponiblcs pour la fécondation st partislie-
ment moins d'avortements des grains duront leur remplissage.
c/ - Comparaison de l'cfficiencc des plantes chez des maïs
prolifiques et non prolifiques
Des experienccs anterieures avaient montré qu'une cart~-:,inS?
proportion de maïs du cultivar TZPB semé a une densité relativjemc:nt
PaibfaFroduisait deux épis. Cette proportion varie avec la pressiùn
de la population dlun genotype donne et l'environnement physilur2
durant l'initiation de l'tipi et la floraison. La population TZGC
fut plant!-e 75 x 75 cm (soit 17.780 pieds/ha) et lus plantes ayant
un ou deux Spis de mQme précocitC et de hauteur uniforme furent
seluctionnees.
Des échantillons furent preleves pour l'étude dt: lu
distribution de matiere sèche durant la developpement de l'épi in
mBme temps les echantillons indiqu&rcnt une supériorité de 42 j en
rondement par plante en faveur dss plantes prolifiques. En plus
quoiqu'elles aient 3 peu pres la m@me hauteur, les plantes & cicu::
++Plus
Opis eurent de plus grandes feuilles et*dc matibre sèche des ii-on
que celles avec un sot.11 Spi. IndGpendsmment de l'expression de bas.?,
la proportion de grains par rapport aux autres parties de la plante
(tableau 18) fut pourtant supericure chez des plantes prolifiqurs du
remplissage S la maturit5.

17.
Tableau 7 8 o Comparaison de la distribution ds matihre seche chsz l e s
plantes prolifiques et non proligiquos de la population TZPB
!
!
!
!
-.
I
J R F
!
G/F
0
W
0
G/MS
E
!
! 1
2
I
1
2
!
1
2
1
.-.-.a..---.-a.... I -m---m.------------- i.----a..------------- l.------------------;
!
!
!
!
1
!
7
!
!
0,13
0,20
0 0,06
0,08 !
0,003
CI,034
!
!
!
12
i
0,3E
0,57
;
0,16
0926
0
o9 07
0,lO
j
z
17
! 1,09
1,33
1 0,47
0,59 0
1 ,61
A,89
:
!
1
!
!
27
! 2,05
2740
0 0,:?6
1,15
;
2,75
3 ,?11
;
i
55
i
3,17
3,73
I
1 ,oo
1,69
!
3,34
4,Ol
!
!
f
!
-
0
i
2AF = jours nortis fécondation ; G = grains ; F = feuilles ;
T = tige ; NS = t o t a l d e matiEre s3che
1 et 2 : nombre d'dpis par plante.
Une grande partie de l'augmentation de la matière sache
chez les plantes û deux Gpis s’est retrouvdo dans les épis. On peut
admettre que la plupart du transfert des hydrates de carbone s’est
effectué do la tige aux grains chez les plantes prolifiques.
Ce qui est intéressant c’est quo plUS de 50 $ de la i?O/JU-
lation produisirent deux Qpis 6 faible densite de semis. Une 6tudc
d’heritabilitr? d e c e caractil,re et de l'évolution d'une population
doatinéa a une grandu cfficianco de la plante a rnontr8 une augmenta-
tion du potentiel du rendement particuliGrcnant à faible densit4 et
dans des situations do cultures associees. Il reste à etudier si
une population prolifique est plus OLI moins stable qu'un matériel
p o r t a n t u n é p i à f o r t e densite;
D/ - Les effets de la temperature sur la croissance et le
rendement du maïs
La temperature est un facteur environnemental qui diffzre
solon q u ' o n e s t en zone forusti%rc,
de savnne, ou de moyenne altitude.
Des Etudes dans des conditions d' znvirorinements contr815s
furent menées pour tes-ter 10s effets des differentes températures
de jour et de nuit comme paramatre variable de la croissance ot du
rondement du maïs.
Des des expdriences
a n t é r i e u r e s s u r d e s maïs de basr2c! et
de moyenne altitude, on a trouvé qu'il n'y avait pas de difftircnco
dans l'émergnnce et la développement de la feuille 5 des tomp6rxturzs
d i v e r s e s d e 3 4 e t 24O filais la baisse de température n o c t u r n e (lEo)
r6duisait l a c r o i s s a n c e ûe l a feuille.
La croissance du germe mrjntra
les memes e f f e t s .
Des cultivars d e maTs d e différents cycles (pioneer X 50.55
de 115 jours et Haute -Volta do 80 jours) furent semés dans des pots
en conditions naturelles ot transf8rSs à t r o i s t e m p é r a t u r e s diffG-
rentes pour des nuits de 12 h e partir do l’initiation florala
jusqu'à la floraison. Avec la variete Haute-Volta, la taille du
grain n'a pas dte affectée par la temperature
nocturne la plus b;.tsso

18.
durant l'initiation mais une auçmentation dans le nombre de grains
Par Bpi s'est manifestée par un plus grand nmmbre do rangs. En plu:;
du retard de la floraison h des temp6raturcs nocturnes basses, Qn
a ramarqué également l'allongem~n t du nombre de jours nrScessair:zs
;; la maturité physiologique
ut du retard dans le temps de rem;:ii::-
sage de la graine (tableaux 19 et 20).
Tablsau 19 : Effet de diffërentes tcmP&ratures nocturnes appliqu6zs
0 n t r o l'initiation fiorale et la floraison.
!
i
1
Haute Volta
!
PX306R
!
1
!
Tem$igratures noctur.l Températures noctur.
i
.----------------------1 ---------------------

! 300
0
24O ! 18O E 30° ! 24O 0
18O
1
.---------------------.-,-,,------.-------.------.-------.------~
1
1
I
;
I
. ------ E
0
!
!
!
!
!
E
I Fcuillzs/jour
i
0,56 ? Of53
! OP47 ! 0,56 !
0 , 4 8 0 3,4.!+ 1
!
!
1
I
1 Date épiaison mâle , 30
130
;33
;42
;
43
jii7
!
I Data opiaison feme& ! 37
037
144
! 51
E 52
r53
!
0, Date de maturité
; 67
;72
!
I
;78
p
; 89
j90
t
i Durdc de remplissage! 30
135
E34
131
I 37
! 37
!
!
!
!
?
!
!
!
!
I
0
!
?
!
!
!
Tableau 20 u Effet dE diffhrentos températures nocturnes appliqu5zs
cntrc l'initiation florale et la fécondation.
!
!
!
I
1
?
Haute-Volta
P x 3068
!
, Temporatures nocturnoh Températures noctucne4
I--"-"T"'-"-'-l ------ -3----- --m-w- --...----
!
i
T
I
I
i
!
300
!
240
1 1Eo , 30° , 24O , ‘lEo i
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -w--e-- -----mm --.m---
i
0
!
--m-w- -s-M-.“-.
!
0 -------!
1
! LlL~re de grains/opi !351
!374
!383
! 395
0404
0 426
1
!
I
1 Mbre de rangs
;
Il,7
1 12,9
; 1 3,2 ; 1 2,9
; 13,0 ) Î3,3 ;
? Nbrc de grains/rang ! 30,O
! 29,l
! 29,II.l i 30,6
t
i 31,U ! 32,O iI
i Poids de grains/épisi 65,5
; 72,9
i 71,4 ;
96,2
; 82,O ; 36,6
1 I
1 Poids de 130 graines! 20,O
F 22,0
! 20,8 !
25,0
! 26,6 !
22,2
I
/ 21,8
f F 2708
0 1 2,10;
3710
! 2,22;
L-I 3.49 2
:
!
Pour le cultivar Pionaer on a remarque aussi la m@n:o oug-
nlontation dans le nombre de grains par Upi CI das basses temparaturss
nocturnes durant l'initiation mais la taills de la graino diminue
ot en consequence le poids de grains par @pi tend ,A diminuer avec
la temporature. Le retard de floraison n'a Pas ét6 remarque COI';IMY
dans le cas du cultivar tiauto Volta, par contra le merna phr5nomLni-,
pour le remplissage grain a 6t6 obsorvu.

11-j - Comparaisons de la croissance des plantes dans des sol:;
acides et
Des expuriencas ont et6 entreprises en 1976 h la station
centrale de Ibadan et c! Onno (sous-station). Des lignées sglection-
nQas ont servi de matériels à cette Btcide.
Des études pour lu crois-
sancs furent menSes dans dos sols avec et sans fumure pour voir La
degré dc vigueur de dif-ferents cultivars. Les cultivars COlUiilbi.3 5
at Katurnnni 1 se montrbrant vigoureux dans les sols avec fumure et
deficicnts en calcium. Au con-traire TZPB montra do la vigueur scuLe-
ment dans les sols avec fumure.
Une 6tude complBmontairc avec 40 entreos en provenance du
CIMVYT montrkrent une faible variabilite dans des sols acides. Dos 3):-
perisncss vont @tre menees avec des matériels identifiea aux USA
comme des gents specifiquus de toldrance 3 la toxicite alluminiqu:!.
Le post crible du plasma germinatif à I.I.T.A. dans d::s
sols acides 2 l'avantage de tester la réactiai des génotypes dans $2~
sols acides comme un simplc2
facteur en l'absence des autres facteurs
environnants qu'on,:retrouve à Onne.
F/ - Essais de fumure et d,e densité dans trois écosystèmes
" . ,. .
Les-'coinp'osants
phÿ5iologiqües'du
rën'dement f'urent- mesurés
dans 3 essais compurah.ifsi,de maïs ayant une banne..r6ponse;:à;;La .£umure
t2t à des densit&s faibla
et moyenne
(;;,ClOfl et TO.0130 pieds/hn)
dans une ecologie forestiero (Ikenno)
transition foret-s:3van2
(I.I.T.A.) et d e sav:dnos guinfienne (Shaki ).
A Shaki
une s &v br,; séchercsso affecta 1~ croissance clcs
plantes et leur rendcmznt. Il n'y eut pas de repense à l'azota dans
aucun des endroits ayant servi aux essais, Ce qui indique clairnmznt
que tontor do determiner les exigences de fumure St de pratiques
agronomiques pour différentes zones écologiques no peut Btre rBel.le-
r,lont conduit dans des stations de rechorcho où les cultivars ante-
riaurs laissent des residus do ,Fumura.
Quelques cxperimentaticns
pourraient etr:-: meneos dans das champs de paysans qui represont?nt
reellement 13s agro-écosyst&mcs.

20.
CE:JTRfl INTERNACIONAL DE PiEJORAP/1IEfJTO DE i?îAIZ ,Y TRIGG
STAGE DU 20.09.77 AU 07.12.77

L'amélioration du. maïs commence avec l'évaluation syste-
natique du mat6riel de plasma germinatif ot des nouveaux stocks on
provenance de n'importe quelle partie du monde.
Les prernihres phases d'amélioration appeleus "BACK-UP
STAGES" incluent l'introduction de matericl, l'évaluation dos iI!cc!?s-
siens
de la banque et la formation, le developpement et l'arlielio-
ration initiale do larges pools de glanes.
Cos stades primaires don-
nent naissance à dus faoillas qui seront rliieux améliorées dans la:-;
stades avancés. Quelques rl;ailloures fa;,:illvs pouvont devenir dus
populations avancées ou Vtre recombinees avec d'autres popuoati!lns
disponibles.
Un raffin<;m3nt ult6rieur pour 1~ systeme de test do
descendances
et de selaction donnent une information sur la produc-
tivitts des variétos exptirirncntales. Quelques lunes de ces variGt:<s
sxpérimentales aprcis test dans plusieurs endroits sont identifiees
comme etant des varietés dites e::pUririientales elites qui seron-i; ::
l:zur tour testees dans des programmes nationaux a l'intention d::s
,>aysans. Dans les stades primaires de çelection, 10 nouveau m3tGriul
qui. est soit inconnu soit connu pour dos caract?ras d6sirablos es-t
reçu ot testu. Les accessions de la banque Lia genes y sont égalai::ont
incorporées. Le motgriel du stade avance peut i5galemûnt 2tre iZOï.!biiltJ
avec 1 'un et l'autre de merne qu'avec 10s cntrecs nouvellement idon-
tifiées puis tast8es.
Dans 1~s stades avances,
10s gén6rations recombinCes du
plasma germinatif sont utilisees en bulk ou en selaction épi :J la
ligne modifie.
D'importantes populotioss sont semées en vue do l'u-
tilisation des caracthres qualitatifs et la selection est mon::.: soit
alternativement soit simultanément dans deux ou plusieurs anvirnilnd-
msnts differents. A tous les stades de developpement la sélection
fait appel à toutes les disciplines. Pour la plupart 10 mat6eiz.I
da premier stade ast sein6 dans les stations du CIMPIYT a Mexico.
L 3 p r 0 g r a m m 2 de selection des stades avances a deux i,.~rjnr,
tonts buts : la sbloction de r;:atMriels
dans divers environnemsnts (;I~L:!~:
cr2er des vari$tus & largu adaptabili$$Et la distribution do matt$ri :1.?
5 partir des essais pour introduire systSnatiquement du matGris i;,~:;-
cifique ùans des zones oh il pourra servir. L'identification dd
m,zillcures
familll>s dans diff2ronta znclroits suivi!:? par la rccombi-
ndison systematique en cycles successifs font quo los populations
d;>viennent Enisux odaptdcs.
Les ,$lérnents obt:znus h partir dos ossais internationaux sont
bases sur les
crit&ras de sélection d?s familles qui seront utili-
sGes pour produito de nouvellos descendances au cycle suivant et
fournir les informations ntjcessaires pour la création do variGtGs
oxperimontales.
En retour le test des variGt8s cxpSrimcnt*alos pra-
curs l'information nécessaire à la fabrication de vari8tGs cxpGrinren-
ti3lES Blites.

22.
Lus varir$tds élitos sont rotournees au. pool de premiers
ç,tades ot de stades avances Pour amaliorer leur performance, Puis le
test nultilocnl des matori~;ls qui est fait dans des environnemonts
~1~3s permet d'omeliorer le mnteriel brut pour en faire des varif-?tes
;1 large adaptabilitiz st B haut rendement.

Les stades awances sont un mdcanismc pour une distribution
rapide et systamatique de materiols anidliorés destinés aux program-
mss nationaux. La sequence do combinaisons de caracteres desirablzs,
dr procédures d e sdlection, d s c h o i x , la s t r u c t u r e d u sélocti.on ut.:.
le procede do distribution sont dusb,inCs h 3zrvi.r do programmes
nationaux.
1 -
BANQUE DE GENES
iI
&
La banquo do gents
du rnoïs a pour rA11-3 de preserver I-a
variabilito existant dans les ospbccs ZEA î;iAYL, L ot les genres np-
paront$s. C'est osscnticllemunt uno octivit:T: qui dispense dos oom::n-

cas et des informations non sculemont au programme maïs du CI[M;IYT
i,!G.s a tous les programmes h travers Ic monde. Elle collecte ct
ùmnagasine les somenccs dans des conditions favorables pour :Le main-
tinn de la variabilito, la renouvellemont du stock des semonces,
10s obtentions et les Evaluations pour une utilisation potontiello
-?n s6loction ; oïl.3 propose dgnlemont des catalogues, distribua
d os semences et tics infor~.lations
q ui i n t c2r c: s s 3 nt 1 c s di ver s p r c g r ;IF;:.! d; :S
Chaque annee le plasrnc
germinatif brut arrivunt au CI+lr,iYT
ou existent a le banque est tsstd ot le msillour materiel e s t ajout:.;
atx pools des premiers stades. Do memes
quu les meilleures doscen-
dancas dans les premiers st;ldos passent aux stades avancés.
Caractéristiques
agroclimatiques consid6rQs dans l?l cl:issi-
fication do pools de genes v
!
0
!
!
!
--?
Fiat u r i té
!Al-titudc I Latitude
!Tompérat. ! N b r c d e !DurQc d:u i
!
Ijours de
!cyclr:
I
! floraison! (jours)
!
E------------"---------~ I. ---------
,--,-----.---------.--^---------~
i
1
1
!
i
!
-1 Terres basses tropica-!
!
!
!
I 12s
- !
!
!
i
orScoco
!O-1600
On30° N-S !25-2tI°C
! iusau'à 5QEnviron 8[Ji
I
intermadiaire
!'O-1 600
Cl-30° N-S
25-2f3OC
0”
5fj-6,
!
,’
1 O-j!
E
tardif
00-1600
! u--j00 N-S 135-280C ! 60
!
;I
12i:i
i Lyrres hautl?s t r o p i c . !
?
!
!
!
1
1
r
1
I
:3 r 6 c 0 c e
1600
;
C!-30° N-S ;15-17OC
i jusqu’à 70; Environ I%i
E
!
II
intcrm6dioire
!
1600
; O-300 N-S ;15-17"c ;
70-95
I
,'
160;
tardif
1600
; o-300 PJ-S ;15-17oc ;
95-120 ,
y(
/
I &b%ropi.cal
!
240;
tcmp8r8
!
!
!
!
!
I
!
pr6coce
!O-1600
!3fl-400 N-S i20-22oc
?Jusq&60 !Environ?23
intirmddiaire
! O-l 6ûO
!3c1-400 N-S !20-22OC !
60-75 !
:;
4 -1
I
I72f
!
0
!
t
!
!
i
!
!
!
!
!
!

PlUS
dc: 2 Cl00 mat&ricls rtouqvcllen;ent arrives à Mexico
en provenance des proqrammes nationaux furent plantés dans des
pCpini3res d'observation durant 1976. Les meilleurs ont etEs trans-
fSros dans les pools des prumiors stades en 1977. Une petite quan-
tite va Qtre amélioree dans des pépiniores de sélection .avant
d'btro incorporée dans les pools. Les nouveaux matériels sont spo-
ci3loment sélectionnés pour .lour precocite et leur resistance ûux
maladies ut ~LJX insectes.
En etB 1976, 273 materiels tropicaux pr6coces sont par-
venus & la banque et furent tsst6s en 3 sites : POZRRICA, TLALTIZAnAiJ,
CBREGBN, dans le but d'identifier le materie ?I large adaptabilitti
qui pourrait @trû ajoute aux
pools de genes du matériel tropical
préCClCl3. Cinquante
accessions furent choisies sur la base de l,zur
performance dans Les sites . En 1977, ces materiels étaient en rs-
sglection dans les pepinihres de sélection avant d'@tre incorporas
dans les pools.
Pour augmenter le niveau des pools tropicaux précoces pour
lc rondement, la résistance 21 la verse, la r:Gsistance aux mûl;l~jisv
et aux insectes, ils furent croisas en 1975 avec un amalgame db3
fauilles des populations :IvuncBes. Les meilleurs descendants pro-
coccs de ces croisements furent selectionnes 3. partir des F2 en lÇr&3
.it utilises pour la reconstitution des pools tropicaux precoces.
Quatre pools de gants des regions temparees furent ninc-
liores dn 1976 par recombinaison dz lignees, hybrides et vari(.ltSs
TI partir d'une base genétique large en provenance de plusieurs
zones tcmperees. Les quatre pools sont constitués C!i? materiels tdifi-
13 E r é
precoco 9 blanc
dentti.,
temperé
précoce jaune flint, ta:,pJr"
préCLIC jaune denté 9 tempére intcrmediaire blanc flint.
Tous les pools des premiers stades furent ssmes en 1976
dans le but de les ameliorer pour une large adaptnbilité,das pools
tropicaux furrnt plantés en deux sites (?OZARICA, OBREGON), les
~JOO~S ternpéres en 3 sites (?OZARICA, TLALTIZAPAN, DBREGON) et 12s
pools des hautes tsrres en deu;: sites (EL BATAN, TOLUCA). Les meil-
louros familles furent identifiées à chaque site par une Equipz
interdisciplinaire. Le procéde fut rep6t6 ?A plusieurs stades de
devcloppement de la plante. Finalement les rncilleures plantes furint
GtiquettGes & chaque site parmi les meilleurs familles a tous les
sites.
A la recoltc lùs meilleurs dpis furent choisis parmi ii:s
plantes s6lectionnVes pour chnque pool st chaque site pour recons-
tituer le pool. Des exceptions ont 6t6 faites : les Cpis trouv.?s
trns superieura dans un seul site furent conserves pour fournir duo
racombinaisons supericures ulteriburement. Cette procedure devrait
fournir une rapide approche pour uns large adaptabilite sans tciute-
fois sacrifier l'adaptation spGcifiquo à un site.
Les 12.000 plasmes gsrminatifs de la banque de gbnes du
CINFIYT proviennent de 46 pays dont In plupart a ete collectea par
lu biinistere de l',Agricultura
du Mexiquti durant les anndes 194ci ?:
1350. Plus de 90 :a do la collection sontcomposus des especes ZEA
?;AYS L. La collection contient aussi qulclquos parentés à ZEA VlAYS !-
qui sont ZEA MEXICANA, ZEA PERENFJIS o-t dos especes de TRIPSACLI;?
(apparenté ou maïs). La banque de gènes est contenue dans une chcjr:;br:2
froide en pcrmansnce B OOC. 11 y a environ 18.000 bocaux métalliqu.?s
etiquetes de capacite de 2 a 4 litres contenant 40 tonnes de s;~m;'nc:j.;.
1 1s sont clossOs à la maniarc des bibliothequcs. Les m&mes semence:.;
cio la collection du CIMMYT (2 raison do 50!3 g par plasrne germi.no.tif)
sont déposees pour une longue dureo au Laboratoiro national de
stockage des semences aux Etats-Unis.

II -
PREMIERS STADES DE SELECTION (BAC!:-UP STAGES)
%
Le développement de pools de ghnos de maïs est une pra-
ii; i 2 r e condition pour selectionnor des variütes avec de multiples
caractsres desirablas telles quo la résistance r3. la majorité dzs
maladies, 13 réaction aux niveaux opti:;tums d'humidité, la rQponsz
aufi: fumures,
la resiatance aux tempernturos
extremes et la sonsibi-
lite B le longueur du jour.
Le r61o des premiers stadns dans li2 programme du maïs
est de develoiloer
et d'dm6lioror continuellement des series do pools
vari6taux. Le matériol gen$tiquo de quzlit:j sup5rieure est enwoy3
dans les differentn pools des stades avances. Lo nornbrc! de pools est
constant mais In maturiol qui compose ces pools change constamment.
C::tta évolution
se fait par l'introduction systematiquo de nou~.!nac::
plasmes germin:Itifs ai; pour la solection de caractkras d&sirabia~.
Les pools sont appeles a z3Jrvi.r trois zonas Qcologiqu2s :
tropical-subtropical, hautes terres, basses terras. A l'intériaur
de chacun;! de ces zones ::?s [JOO~S vont etru csract6risds par 1:;ur
im a t ur i t 6 un genérale, leur texture et leur coloration de grains.
Los 12 pools tropica:;x sont basos sur trois groupus do
maturité : (tardif, intermediaire, prgcocc), deux textures do qrzins
(Lisse et donte) et doux colorations d2 grains (blanc et jaune).
Las pools des hautes terres sont basc5s sur 1::s ruf?nes
paramktrea gYnéraux quo les pools tropicaux mais il y a une cor:z~c-
tcristique additionnelle qui est floury (farineux), type requis p:~ur
i.r:s groupss pr6coccs, intermGdiai.ros,
ce qui fait un total cJi3
14 pools.
Huit pools
‘ormont le group: dos tcrIlp6rOs basés sur deux
types de maturite (pr6cocc et intermédiaire) et les mbmes coul::u::~
~:ft textures d&critca dans les pools tropicaux.
Choqua poolest constitue d'un noyau plus une sdrie cl::
donneurs
qui y sont continuoi.ler,~cnt introduits 3 partir de la ban-
que d3 g:>nGs et dzs prog~m~i~es
nation:lu:: h travers le monde.
A;:rSs quo des niveaux pratiques
de racombinaison soient
atteints (trois à siX~:gBnerations ds pollinisation libre avac un3
.soloction pas trop sav&rz) 10 noyau du pool est constitue on sz
basant sur 1 'identification visuelle des meilleures plantes con-
formes A l':<col.ogic g:Snéral.o, la lnaturit4, et 10 type de grains
requis dans co pool. Plusieurs dtis mstdriels qui ont joué I!~I îlJ.:?
dans le developpemsnt du noyau sont actIiei1omon-t dans les p~onu:l.~-2i2zns
dus stades ava,ncSs. Un noyau est forma d'anviron 250 familles !~al?
sib. Ces f al-IIilles vont subir une: solection durant la saison plu-
vieuse dans trois B quatre endroits f3 ?loxico et en dehors ds i‘lexico
si lu dtjsir S'CII fait sentir. L'n essai avec r6pGtition est Iconduit
dans tous 10s zndroits couplés d'une rtipdtition pour les pdj;-tinii!rizs
de maladias, d'insectes, de frJrto dans-t2 dans une ou deux .locali-t::s
qui vont fournir lus informations utilisables on sdlection, La sgurc~
du ::lollen dans le syst&ma half-sib Frovient do plantes issurs d'un
in2lange i‘ part Gg;:ile de semonce provk,,
-qant dos f;3.fililles s618ctiofln;'l~:iS.

,: ,-
LJ,
Un bloc de croisements ou de rrzcombinaisons est simulta-
n&ment 6tabli durant la contra-saison et ics donnourschoisis
Silr-i;
croises
avec la noyau. ~LIE~~U~S donneurs sont placés dans In ;>Do1
comme femelles et sont pollinisés par 1:; noyau du pool mais leur
püllen ns contribue pas ü la fwcondation. L'utilisation des nauvr2l-
lvs ontrées comme donneuses croisges du noyau dopend de l'objocbif
spéficique du croisement. L:? croisement peut-etre avanc8 par aibbin5
;;t 1s s6laction vst fait;2 sur le croisement qui fait subir plu:-;i,zurs
backs-crosses avec le nayau du pool ou L!nc! alternance de sibbingo

et do back-crosses peut-être utiliseo, Durant les phases de bac::-
crosses ou de sibbing, le croissement est constamment &Valu& pour
uno contribution potenti.Lzlln au noyau. Si le croisement est bon,
il est m61ûngd uu noyau. Ce procassus de mélange contr0lé par!,1:3t
l'incorporation d'une nouvelle variabilitu gBn6tique et de carat-
t::ristiquss
ti6sirablus dans lc noyau sans risque de contamination
du noyau f~ar des donneurs non bprouvBs.
Ainsi 10 pool a un noyau recevant 3 chaque cycle du i-l3U-
veau rnatbriel de donneurs qui sont 5 des stades varigs de s6lact-on
allant d e s F I B des génCrations avanci>es d e croisements et de back-
crosses. Il subira par la suite une selection dans les familles
half-sib.
A chaque cycle dc salaction un petit nombre des mL?il:!.aur::s
familles est identifi6 dans chaque pool. Lzs plantes provenant das
talons dans
ces meilleuras famiiles s o n t croisSes a v e c c e l l e s ~Ai!s
populations approprihes dans les stades avanc6s.
Cette incorporation
il v familles dûs premiers Stades aux populatioils des s t a d e s avanc:is
rzpréscnte l e pont gEnBtiqua ontre las deux principaux stades.
Les premiers stsdes e t l e s stades avonc&s ne sont pas des
sntit&s physiques s6par8os bien qu'ils aient deux stades conccption-
nels
6 l ’ i n t é r i e u r d ' u n s e u l proc6dk p o u r u n e description ais6e ilt
une utilitti fonctionnelle. Le terme "pool" d6signe les matériels il,!ns
les stades initiaux d’am@lioration zt le terme "population" est
donntZ & des stades avancés.

pools géndtiques dans les prer;;iers stades de sbicction.
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Pools
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27.
III -
1 LES STADES AVANCES 1
Les stades avancés du programme de sélection sont cons-
titues r~raz une distribution continuelle et systematiquc de pluntes
selectionnées qui peuvent @tre utilisees soit directement soit
indirectement par les programmes nationaux, L'identification do
familles superieures à partir de chaque population avancée dans
differants cnvironnemnnts, suivie par une recombinaison syst61:<:-
tique contribue
à creer des variétés expr3rimentaies 6 large adap-
tabilite.
Trois phases distincts forment le test international et
la distribution des matériels :
- premierement les variet4s expérimentales oxis-
tantes sont testees pour idontifiar celles qui sunt bonnes pour
un site dont-l&,
- deuxièmement après identification, les descendan-
ces des populations avancées représentant ces variétes experimon-
tales sont ta.stGos,
- troisiGmement les meilleure descendants sélecticn-
nés de n'irnporte quel tes-t sont rccombinés peur en faire une
meilleure variété
experimcntaler Ces decisions sont prises on
accord avec les programmos nationaux et regionaux qui voudraiont
utiliser ces variétes pour la production.
Pour standardiser leç procédures, les populations: dans
les stades avances sont UtilisQosen pools de 250 full-sibs chacune
Puis les essais sont disposés en carres 16 :: 16 avec deux repéti-
-tiens conduits sinultanement à 6 differents endroits dans c!iffQ-
ronts Pays incluant 1 essai 3 la Station du CINNYT à Mexicc.
Au CIMMYT à Mexico deux répétitions sont utilisées
pour la comparaison des rendements et une repétition pour les
maladies, 10s insectes, la forte donsite. Quand c'est possible
des inoculations sont faites avec dos souches de bactéries, ch;-\\z-
pignons, virus provoquant les maladies des fe:lilles, des tiges,
des Bpis aussi bien que des infestations par
les insectes. Erisuits
des Qtudes agronomiques et de protection des plantes contribuent
SI améliorer les populations comme une part intégrantedu progrwmo.
Les full-sibs et l.?urs croisements rociproques assurent
les quantites adéquates de semnncos qui vont etre utilisées pour
cette approche. Les full-sibs sont obtenus par pollinisation ;Y::;-
ciproque de plantes individuelles faite U la main des 25 a 59 1,
des familles selectionnees (plantées avec les talons du cycle prJ-
cedent. Les Plantes sélectionnées dans chaque famille sont croi-
sées réciproquement avec les plantes des autres familles). Do CV~
pollini sations IlZIG graines vont servir de rkservs pour fabriquer
les variétes expérimentales, 25 graines sont Utilis$es pour 10s
futures génerations de ful-sibs, 25 graines pour les tests de
resistance aux insectes, 35 graines pour les essais de forte don-
sité et le reste pour les essais de rendement jusqu'b 6 endroits
dans differents pays.

r; (!
L J .
Les populations avancées ont et6 affectees du nornbrz 21
parmi les 48 constituant le code du programme maïs (les nombros
d c 1 B 20 sont reserwés pour les essais expérimentaux varietaux,
les tests des entrées de la banque etc...). Au début les géndra-
tiens sont obtenues 9 Mexico durant l'hiver (decembre - avril) et
plantées en essais pendant l'été si bien qu'un cycle de sélection
est complet6 chaque annee. En plus, plusieurs populations sont
utilisées en saisons alternéos dans 1'3nn6e pour fournir du p13siil:
germinatif d3ns l'hémisphere Sud.
Les populations avancées sont celles qui sont relativ>-
ment uniformes (si bien que les meilleures familles d'une popula-
tion peuvent@trc
utilisees comme variete) et elles sont distri-
bu4es dans plusieurs pays en même temps.
Apres les resultats des essai.~, les varietés experimr::n-
tales peuvent .dtrK,
sélectionnees et assez de semences fabri-
quées pour &tre semées dans environ ?5 endroits en parcelle! do
4 lignes do 5 m de lnng et avec 4 r6petitiuns a chaque site.
Ainsi le test permet plus do precisions dans les conpa-
raisons de variétés expérimentales et aussi d*identifier une ou
plusieurs varietes expé~imentalos élites pour chaque site v bas5
sur quelques tests varietaux, un site donné peut sélectionner une
variété experimentale Clite & partir d'uno population différente
de celle qui avait et4 utilisee comme test de descendance, ttiniii;;
quo d'autres sites peuvent choisir des familles de populations
qu'ils n'ont pas teste et cc choix sura base sur la performance
des essais des variétes expbrimentales.
En contre saison les to.lons des varietes expérimentales
sont Plant&s dans les staticns du CIMMYT pour l'augmentation cl:>
13 semence. Les meilleures varietos sortii?s du test vont contri-
buer & l'identification des varietes expcrimentales élites. Cus
v3riUtés élitos seront testees au cycle suivant dans 100 a 125
endroits à travers le monde.
Finalemsnt les variétes experimentales Slites peuvent
btre classeos en vue d *@tre utiliséos comme variotés commerciales
a des sites specifiques et Btre ameliorees par des programmes
nationaux.
Le paysan sera l'ultime utilisateur des varietés ame+
liorées,
un test approprie doit Stre fait dans les champs des
paysans pour selectionner les meilleures variStés et ceux-ci
devont participer û ces docisions.
Le stade suivant ser3 d'augmenter les semences des vz-
rietes expbrimentales Glites pour Btre donnces aux paysans d3i;S
5 programmes n3tionaux. Cinq autres alternatives pour l'utilisa-
tion de plaame germinatif ameliore pour les programmes nationaux
sorit possibles:
1/ - Utilisation directe zn bulkant simplement tou-
ti3s les familles d !Une population convenable et en les multiJ2liont
comme variete.
2/ - IJn petit nombre dos meilleures familles d'uns
populaticn peut-@tre choisi et introduit dans une variete exi'éri-
mentale en utilisant des r6servos de semence pour la multiplier.

2:/ .
P o t e n t i e l l e m e n t u n e variSt8 e x p é r i m e n t a l e p o u r r a i t d é r i v e r d!-:s
10 meilleurs
descendanks
puisqu'ils'sant testés dans. différents
endroits, plus une variété additionnelle basée sur la moyenne do
la performance de ses descendants dans tous les sites qui clnt
s e r v i d a n s l e s tests.
Normalement une telle procédure produirait
sept variétés expérimentales à partir d’une population test.Ge dans
6 endroits.
3/ - Si une ou pluskeurs familles dans une popula-
tion sont suffisamment productives pour etre considérees com~;e .
des hybrides, c e s h y b r i d e s p e u v e n t @tre i m m é d i a t e m e n t developpgs
à partir des réserves de semences des familles parentales.
41 - Quand un ou plusieurs essais sont conduits,
las meilleures familles d e c h a q u e e s s a i p e u v e n t &tre identifiees
et mises en croisement hybrides de populations à partir des r6azr-
ves de semences.
5/ - Une ou plusieurs varietes sélectionnées lCC:i-
lement p e u v e n t gtre a j o u t é e s a u p o o l d e c o m b i n a i s o n s p o t e n t i e l l e s
comme des croisements variétaux des materiels basés sur des famil-
l e s selectionnées,
ou des combinaisons hybridos.
En ‘1976 le CPPÎMYf a envoyé des semences de maïs pour des
essais dans 59 pays et en 1977 dans 62 pays. Le nombre des Essais
a u g m e n t e d ’ a n n é e e n a n n é e u i l s etaient 3 0 0 e n 1 9 7 5 p 5 0 0 e n 1376
e t u n p e u p l u s e n 1 9 7 7 .

Les essais de 1976 comportaient 205 essais
de uariétés élites, 219 essais de variétés expérimentales et
8 5 e s s a i s d e d e s c e n d a n c e s .
A/ - Essais varietés élites 1976
L ’ a n n é e 1 9 7 6 etait l e debut p o u r l e C I M M Y T d ’ e n v o y e r
dos variétés élites. Trois annees avaient étg nécessaires pour
pouvoir rassembler les 30 variétés Blites distribuées aux colla-
borateurs on 137G.
Un essai le no 10 composé de 17 variétés elites conve-
nant aux basses terres des tropiques, chaque variété ayant uns
protéinei'norni31e".
Ces variétes furent testées dans 50 pays avec
les meilleures variétés et hybrides locaux. '. .
Dans 28 des 31 pays qui ont donne leurs résultats, les
meilleures variétgs élites avaient depasse en rendement les temoins
y comp,ris les hybrides. La supGriorit& des élites allait de 10
B 31 7:. Les meilleures élites egaliseront ou dépasskrent les tG-
moins en précocité, la résistanceaux maladies et à la verse, et
furent moins hautes.
L’essoi é l i t e no 20 contenait 6 variétés élites pour les
régions tomp&rees et sub-tropicales. Ces variétés furent testeas
dans 28 pays. Parmi les 14 premiers pays ayant donné leurs rgsul-
tats, un de l'Afrique de l'Ouest a trouvé que la meil1;eure variGtc-:
élite dgpassa tous les tdmoins de 50 $ et 10 des 14 endroits
trouvorent q u e l e s m e i l l e u r e s variétos elites a v a i e n t d é p a s s e
t o u s l e s t é m o i n s .

B/ - Essais de vari6tés expérimentales en 1976
Un total de 219 essais de wariétgs exPérimentales furent
distribués on avril 1976 & des collaborateurs de 49 pays. Chaque
collaborateur devrait utiliser comme témoins les meilleurs hybri-
des ou variétés de son pays et d'envoyer ensuite les resultats.
32 pays donnkrent les résultats de leurs essais. Les résultats
furent similaires & ceux des essais des variétóç élites. Approxi-
mativement 80 74 des sites trouvérent que les variét&s expérime;;-
ta1e.s ddpassaient tous leurs témoins dsune marge allant de 10 Si
20 ;$. Il est int6ressant do noter quv les variétés cxp'rimcntales
amélior&es à partir. des résultats des essais dans un pays avaient
de bonnes Performances dans les autres pays.
A partir des varioths expérimentales de 1976, à pcci pr.:s
20 variét@s élites furent suloctionnées et furent envoyés à un
plus grand nombre do collaborateurs pour 1977.
c/ - Essais de descendances internationaux 1376
Pour la 3e ann8e; las sssais de descendances (somnnczs
obtenues à partir des meilleurs épis dans les populations avanc0c:s)
furent envoycs aux collaborataurs dans 85 endroits. Chaque colla-
borateur
.rcçwt 250 descendants des populakions avancces 2 etri?
testées en présence des meilleures Vari&és locales comme téi,ioins.
Chaque collaborateur devrait choisir les 10 meilleurs descendants
les criteres de sélection incluant le rendcr,+ent, la faible hauteur
des plantes, ia prococitd, la rgsistance ti plusieurs maladies z:t
à la verse. Las 10 meilleurs descendants de chaque site furent
croisés au CIMNYT B Noxico durant l'hi\\ler 1976-77 pour crder un?
varifité expérimentale qui est test6e par un grand nombre de col-
laborateurs en 1977.
Ces vari.6tés cxperimentales on 1977 devraient Btre p::r-
formantes si l'on se rcfore aux 10 descendants & partir desquels
elles ont Sté créées. Par exemple 30 ;Ii des collaboratours qdi
mcnkrent les essais en 1976 trouv,rcnt que la moyenne de re;ldcmsnt
des 10 meilleurs descendants était significativement meilleur,? </ul:
la moyenna des t8moins locaux. La supg.ri.arité en rendement des
descendants otait géngralcmcnt de 20 +. Les hybrides commercirluz
étaient utilisés comme témoin daas plusieurs cssais. Les meiileurs
descendants étaiant géndralenent plus précoces de 1 à 4 fois, plus
courts et lBg&rement meilleurs pour la résistance aux maladies r;t
CI la verso. Ces traits devraient apparaftre dans les variGt6s
experimentales de 1977.
D/ - Essais internationaux de 1977
La lis-te de distribution pour les essais de 1977 et
d'environ 500 incluant 85 essais de descendances, 208 essais d::
variGt6s expérimentales et 180 essais dc variotés élites.
Au dkbut de 1977 les populations do maïs furent divisrcs
en deux groupes dont un produira des semonces pour le test inter-
national
chaque annge.
Les resultats des essais n'étaient pas encore parvG3nus
au CIMMYT au moment où je terminais mon stage.

11 1 .
1 i!
n
PROJETS DE RECHERCHE5 SPECIALES A MEXICO
-
n
Le CINNYT travaille maintenant sur cinq projets :;pé-
ciaux : pour une maturitd raccourcie, u n e reduction d e l a taille,
u n e l a r g e adaptabilitb,
u n e tolorance ci l a secheresse, u n e plnnto
efficiente pour les tropiques.
A/ - R a c c o u r c i s s e m e n t d e l a maturite
Plusieurs pays tropicaux chercheut des variétes de maïs
qui mûrissent ti3t e t q u i n o n v i e n n e n t à leurs saisons pluvieuses
ou une séquence de cultures convenables (par exemple la rotation
des trois cultures riz -ris-maïs en une année dans l’Asie du Sud-
E s t ) .
Plus d’une approche a 6té essayée pour cr6er des popu-
lations trbs precoces. Sans l’une d’elles, la précocitb a 6tci
obtenue en rassemblant les maïs de cycle court dans toute la zone
tropicale du monde et en croisant certains d’entre eux pendant un
certain nombre de génerations e t e n selcctionnant l e s d e s c e n d a n t s
sur une pr5cocite c-t un bon rendement.
U n e p o p u l a t i o n q u i a et6 c r é e s d o catte f a ç o n e s t un;3
combinaison de 3 maïs venant d'endroits tr&s différents I
1/ - du matSrie Indonesien avec un cycle de SC! à
85 jours e n I n d o n é s i e .
2/ - Du maïs provenant des Guajira indiens dans
le Nord-Est de la Colombie ayant un cycle de 80 jours en Colombie.
31 - Un maïs des terres basses du Honduras-Nicaragua
dont la floraison a lieu 40 jours apres le semis et le cycle
total de la plante de
72 à 80 jours.
AprSs deux années de croisement au CIMNYT, cette mixturt
Indonesie
- C o l o m b i e - H o n d u r a s f u t recoltéc a m o i n s d e 9 0 j o u r s
?I P o z a R i c a e t m o n t r a u n b o n t y p e d e p l a n t e .
Une deuxieme approche pour la réduction du cycle a et6
p l u s l e n t e 2 en mdlangeant dos maïs prdcoces des terres basses
des tropiques avec du materic précoce des hautes latitudes ou
d e s h a u t e s é l é v a t i o n s .
D ’ e x c e l l e n t s
matbriels d e c o n t r e - s a i s o n
s o n t a c t u e l l e m e n t u t i l i s a b l e s d a n s l e s r6gions t e m p é r é e s d e s
E t a t s - U n i s ,
du Canada et d'ailleurs mais ils sont vulnérables aux
maladios tropicales et on devrait leur inclure des genes de ra-
sistance avant qu’ils ne
contribuent d’une maniere Satisfaisant:e
ù la création d’une variété tropicale. Il est possible dans un
temps plus ou moins long que le matCrie tropical x tempéré produis2
:je bons résultats.
Une troisieme approche concerne le cPoisement entre le
type tropical précoce avec l'intermediaire et le type tropiicai
tardif qui est une longue procodure de sdlection graduelle :~OUIT
l a precucite s u r l e ndlange e n segrugation.

fv - La réduction de la taille de la plante
P e n d a n t 1 3 genérations a y a n t d é b u t é e n 196..8:, ‘10 QXMMYT a
'raccourci
d e s variétes t r o p i c a l e s d e
.-.
maïs 4 1,5 m’ce qui carre s 13 CI n CI
à Peu Près a la hauteur des maïs du “corn belt”. Un projgt sprjcial
est actuellement en cours qui consiste à faire de la select;.ion
pour reduire la taille des plantes afin de doterminer jusqu’ou le
procddé de raccourcissement de la taille peut aller sans affecter
le rendement et pour voir ce qu’il en rgsultc pour les autres
CaractE‘res et B la fin de 1978 les chercheurs pourront donnIer
leurs conclusions sur ce travail.
Aussi loin que peut aller 10 raccourcissement de la
taille, l e s c h a n c e s d e v e r s o s sont egalemont r é d u i t e s e t l e s p l a n -
tes courtes obtenues tolErcnt ainsi mieux les fortes densites do
p o p u l a t i o n ,

c e q u i c o n s t i t u e u n g a i n .
c/ - La large adaptabilits
E n 1 9 7 7 l e CIIWYT a f a i t son 70~: cycle‘ de croisement
dans une population de iilaïs sous plusieurs climats (par exempllz
lo
Nord du Canada, le Brdsil aquatorial et le Sud de l'Argentine).
Dix ans avant dos matoriels de climat froid ne marchaient pas
dans les terres basses des tropiques et vico versa, à cause do
la différence de la longueur du jour, ci.2 tempSratures et de mai:l-
dies. Pendant l'hiver 1976-77, des s4lections de ce mélange ooz16os
au Canada,
en Colombie, en Hongrie et en Afrique du Sud, étaient
racombinées à Plcxico pour un autre test international. La sélec-
tion
pour une grande adaptabilite continue.
Le CIPIMYT croit que cette sblection pour une large
adaptabilite servira à plusiours buts. En premier lieu une popu-
lation à large adaptabilite peut @tre utilisée comme parent pour
la transmission du pouvoir de grande adaptabilité aux autres
p o p u l a t i o n s ; deuxiemoment u n m a ï s 5 l a r g e a d a p t a b i l i t é d o n n e u n e
meilleure stabilite en rendament sous differcnts climats avec des
fluctuations de température g troisiùmement la grande adaptabilit2
chez un parent sert de vehicule de transmission d’une variete do
gènes presque n'importe où dans le monde.
D/ - D e s p l a n t e s t r o p i c a l e s p l u s e f f i c i o n t e s
D e s etudes
physiologiques au CIP’Iî.IYT durant las an:nGes
1970-75 Conclu$+rent que le maïs tropical produisait autant do
rnaticre sechc que les plantes de "corn-belt.' (de climat temp5zé)
51a.i. s q u e l e g a i n

de rendement était bas dont la cause résid-iit
non pas dans la chaleur et l’humiditt5 mais dans l’inefficience
d o l a p l a n t e ( e l l e utilise plus d'énergie pour le fourrage 1st
moins pour le grain).
Les chercheurs ont adopte deux approches pour atié:lioroï
l’efficience
d e l a p l a n t e . L a premiBra c h o s e q u i a é t é f a i t e
c'était de croiser des plasmes germinatifs tropicaux x tempQrës,
pour combiner la meilleure distribution de rendement du mat5riel
tarnperé et les meilleures rfisistances aux maladies et aux insecte-s
du m:dteriel tropical. Trois populations qui contiennent des pro-
portions variées de plasmr.. gcrminotif temperu et tropical ont ét2
exposées à l’environnement des terres basses tropicales pour
f a i r e d e s s é l e c t i o n s d e s s u s .

L'autre approche est de seloctionner à l'intérieur du
matériel tropical pour une morphologie type temper4 (architecture
de la plante). Les chercheurs rechercherent la possibilite que :
l'importance de l'épi mâle du maïs tropical pourrait dominer 10
développement de 1'6pi femelle ou quo la surface excessive de lti
feuille au-dessus de 1'8pi femelle dans le materiel tropical
pourrait reduire le potentiel de production de grains de la plante.
Pour tester ces hypothèses, les chercheurs du CIF'IFIYT
sont en train de selectionner las petits Opis m%les et de reduir~
la surface de la feuille au dessus de l'epi fi.!melles dans trois
populations avancées. Aprks quelques genérations de sélection et
de recombinaison, le material obtenu sera retssté en présence de
la population originelle pour determiner si la réduction de
1'Opi male ou de la surface foliaire de la feuille au-dessus de
l'&pi femelle sont des caractères plus ou moins as3ociEs au Poten-
tiel de rendement de la plante.
E/ - La résistance iti la sécheresse
Les physiologistes du CIMI;1YT ont conduit un test en
1976 pour déterminer si des familles $1 i'interieur d'une populo-
tion avaient differants degres de tolbrance SI la secheresse.
Les scientifiques utilisent deux criteras pour mesurer la réponse
ù la sécheresse. Le premier consiste k mesurer durant le stade
végetatif la vitesse d'élongation dos cr~llulcs des familles SOUS
irrigation (sans stress) et sous des conditions pluviales (dif-
fr5rents degrds de stress) et de selectionncr les familles dan;
lesquelles il y a un petit changement dans la vitesse d'elongxtion
entre 2 apports d'eilu. Le second consiste a Etudier les familles
dont les rendements sont bons sous dos conditions de.stress et
d'irrigation.
Quelques familles ont été identifiées meilleures 'que
d'autres pour la repense à la sécheresse. Pour vérifier cela 1::s
10 meilleures familles de chaque traitement (stress moyenne et
sevère) ont été croisées pour cr4cr des variétes synthétiques qui
ont Cte testees dans les traitements avec eau. Si un test P:catiq:ju
pour déterminer des différences peut &trc trouvé, les techniques
utilisees pourraient être appliquées dans un programme de s51ectio: 1.
v -
11
n
AMELIORATION DE LA $UALITE PROTEINIQUE n
P
La proteine est un élément qui manque dans la plupar-t
des variatés de maïs. Dans les varietes commerciales le pourcontagi~~
de protéines varie de 9 ?> 11 yi du poids de la graine, ce qui parzît
suffisant dans l'alimentation humaine si toute la proteine tStait
utilisee. Mais la protGinc du maïs n'Est pas tres riche en I.ysine
et tryptophane, les deux acides amines essentiels. A cause du
manque de lysina et de tryptophane le corps utilise seulement l:?
moiti.6 de la protéine d'un maïs normal. La lysinc représente 2 ;J
des protéines dans un maïs normal tandis que 4 $ sont nécessaires
pour permettre l'utilisation dB toute la prot&ine.
Les chercheurs au CIMMYT et d'ailleurs ont travaillg
pendant une décade sur le problème de 13 pauvret6 en protbine du
maïs.

3 4 .
La protéine du maïs peut Btre améliorde en introduisant
des g è n e s varies m a i s c e s gones am&nent avec e u x d e s e f f e t s in-
desirables qui n’ont pas Cte encore pleinement corriges.
Une approche de solection consiste en l'introduction
du mulcant- opaque 2 (le nom provient do l'apparence de la graine)
d a n s l e p l a s m e g e r m i n a t i f d u m a ï s n o r m a l , m a i s l e m a ï s o p a q u e 2
a de sérieux defauts
D l e r e n d e m e n t d i m i n u e p a r c e q u e le m a l s
opaque 2 a un endosperme mou qui fnit qu’il produit moins qu’un
maïs normal ; plusieurs consommateurs n ’ a i m e n t p a s l e m a ï s op::quc: 2
à c a u s e d e s o n a s p e c t ; e t u n e resistance a d d q u a t e a u x mûladius
e t a u x i n s e c t e s n ’ a p a s e n c o r e dtr5 o b t e n u e d a n s u n m a ï s d o b o n n e
qualit protéinique.
D e p u i s 1 9 6 9 l e s sllectionnours d u C I M M Y T t r a v a i l l e n t
s u r d e s p o p u l a t i o n s o p a q u e s 2 a v e c l’cndosperme
m o d i f i é , d ’ a p -
p a r e n c e n o r m a l e ,
resistantes 3. la pourriture de l’épi et une
grande tolérance aux insectes de stockage. Cela a été un progrks
lent.
Un progr&s continu en 1976 t?st indiqué pour ce qui suit I
7/ - Le CIMMYT actuellement a developpe 29 pools
d e gunes e t 1 7 p o p u l a t i o n s Avanc&es
a y a n t l e g’.:ne o p a q u e 2 e t se-
lcctionns des endospermes dans dans la plupart de ces matériels.
2/ - Lorsque 23 variétes experimontales ayant lo
gone opaque 2 furent testees en 1976 a 7 endroits dans le monde,
l e s o p a q u e s produisirent autant que les meilleurs témoins. De
infime quand 7 varietes élites transportant lu g:;ne opaque 2 furent
test8s e n 1 9 7 6 $ 1 4 e n d r o i t s d a n s l e m o n d e , c e s varibtés él.ites
produisirent autant ou mieux ~US la moyenne des témoins y compris
ICS t é m o i n s rlOlYi3z3UX.
3/ - La performance des opaques en 1976 est des
plus impressionnantes parce que les veriétds expérimentales si
u t i l e s q u ’ e l l e s s o i e n t , s o n t basees sur des selactions f a i t e s U
i”lexic0 a v a n t 1 9 7 4 ,
t a n d i s q u e l e s s é l e c t i o n s f a i t e s d e p u i s 1974
montrent une grande amelioration dans les parcelles de selections
à tulexico. C e s s é l e c t i o n s t a r d i v e s apparaitront d a n s l e s e s s a i s
internationaux dans une ou trois années.
Le CIMMYT est entre on collaboration avec les programmes
nationaux des Philippines, du Nepal, du Zaïre, Tanzanie, Ghana,
E q u a t e u r e t d u G u a t e m a l a . Chaque pays travaille sur des variet(:s
o p a q u e s 2 e n pollinisation
litare conuonant ci s o n m i l i e u agro-cli-
natique.
D a n s l e s h a u t e s terres particulikrement dans la rGgior:
andaonne 9
les fermiers préfbrent les maïs avec un endosperme mou
et de gros grains. Ces maïs sont appeles des 'Iforineux" (Floury).
En 1975, le CIMNYT a commençé SI croiser les maïs Floury
avec des opaques 2. Aussi les grains Floury ont le rnbme aspect
que les
grains opaques 2 et le test en laboratoire (le ninhydrin)
est utilise pour selectionner les graines en ségrsgation contonLnt
l e m u t a n t
o p a q u e 2 .

U n c o m p o s i t e f u t crdé à p a r t i r d u crcisement o p a q u e 2 s
Floury 1 e n 1974. Les épis selectionnés a partir de ce composite
furont égrenés et la plus grande partie de graines fut semée Pour
Atre r e c o m b i n é o .
Plusieurs cycles sont encore neccssaires pour
juger du progrès obtenu.
Les chercheurs de 1 'Université de Purdue (U.S.A. > ont
trouve q u e l e d o u b l e m o n t a n t S u g a r 2 x o p a q u e 2 a v a i t p l u s i e u r s
avantages
sur le maïs,opaque 2 ordinaire, par exemple un endospcr::a
dur, une bonne! digestibilité, une bonne valeur biologique, moins
de pourriture de l'epi et moins de dég9ts causés par les insectes
d e s t o c k a g e .
U n d e s a v a n t a g e e s t l a p e t i t e s s e d e s g r a i n s c e q u i
c a u s e u n e d i m i n u t i o n d u r e n d e m e n t .
Un composite fait B partir du croisement Sugar 2 s
opaque
2 est en son premier cycle de recombinaison en 1977,,
Tres P e u d e ,naïs o n t et6 p l a n t é s p o u r u n b u t c o m m e r c i a l
avec une haute qualite protéinique. Les U.S.A., le Brésil, la
C o l o m b i e e t l a Y o u g o s l a v i e o n t f a i t d e s h y b r i d e s o p a q u e s 2 q u i
s o n t u t i l i s e s e n g r a n d e p a r t i e p o u r l ’ a l i m e n t a t i o n d u betail. Au;:
U . S . A . m o i n s d e 2 0 0 . 0 0 0 h a d e m a ï s o p a q u e 2 s o n t c u l t i v é s .
L'espoir du CIMNYT c'est de crcier une variété commercial-?
de maïs riche en proteine ayant le gjne opaque 2 ou un équivalent,
donnant de bons rendements et dos performances agronomiques egali-
sant ou depassant les variétés nosril3leS
e x i s t a n t e s e t l a qualit
proteinique ne serait qu’un bonus.
VI -
(I
II
LA RESISTANCE AUX MALADIES ET AUX INSECTES n
a
Les chercheurs de la protection des plantes (pathologie
et Entomologie) forment une partie intégrantc du programme maïs,
I l s t r a v a i l l e n t d a n s l a determination d e s d o m m a g e s c a u s e s p a r
les i n s e c t e s e t l e s m a l a d i e s ’ d a n s l e s e s s a i s d a n s l e n o u v e a u ;fia-
terie introduit au niveau de la banque do gGnc, dans les prz-
miers stades avancés.
A/ - Les pepiniàres des insectes et dgs maladies
Pour déterminer comment chaque f a m i l l e d e m a ï s reagi-t
vis-à-vis d’une forte attaque, les chercheurs de la protection
des plantes msttent en place des pépinibrcs pour les insectes et
les maladies pour chaque population avancec. Les pépinières sont
s u j e t t e s 3 d e sév5rcs a t t a q u e s d ’ i n s e c t e s e t d e m a l a d i e s .
P o u r l e s pepinier?s d e s maladies t o u t e s l e s 2 5 0 fumillas
representées d a n s l e s e s s a i s d e rendement de chaque population
awancee
s o n t plantees e n l i g n e d e 5 m .
La moitié des plantos 63
chaque ligne est inoculee au moyen d’organismes
causant la pour-
riture de la tige, les plantes de l'autre moiti6 sont inocules
avec des organismes causant la pourriture de l’épi. A la recolto
les pathologistes relbvent l'echalle des d6g3ts causés par les
r,laladies o
e t l a s p l a n t e s a y a n t s u b i l e m o i n s d e d o m m a g e s s o n t
retenues pour les g6nérations suivantes.

Pour les PGpinierus des insectes, les mdmes familles
sont olantees et artificiellement infectées avec des larves de
la chenille (Apodoptora) ot des borers de la canne à sucre. Cc
sont les maladies les plus r4pandues à Mexico et dans les trooi-
ques de l'hémisphcre O'uest.

A'des intervalles appraprigs apres
l'infôstation,
une echellc des attaques est faite visuellement
pour chaque ligne, Les plantes montrant le moins de dommages
(les plus resistantes) sont retenues et les autres sont écartsos.
Dans la pression de sblection recurronte avec des tecb-
n i q u e s artificiellos d'infestations uniformes que le CIMMYT o
développe
en 1976 les populations devraient augmenter graduellemont
leur résistance & ces maladies et insectes si importants.
a/ - Le laboratoire d'Elevaqe des insectes
Un grand nombre do larves d'insectes sont nécessaires
pour infecter artificiellement les populations des stades nvanc6o
et les autres materiels du CIPIPIYT. Un laboratoire d'élevage des
i n s e c t e s a é t é cr6B ayant une capecite de produite le nombre de
larves d'insectes necossaires aux infcstations. Aux deux derniers
c y c l e s de 1976 le CIMMYT a produit et infostB les champs palr:anwiron
4;OOO.OOO de larves de Spodop tera f r u q i p e r d a e t 50 0.000 l’ar v e s
de Diatraea sacchacalis . De .._....._
.ii-zGë nue l - e-
1al3oratn
-_._-_--_ re que le S
c o l o n i e s d e l a chenille d e 1’2pi (#eliothis zea) d u borer du --
rt:aJ. s
bu Sud-Pucst (Diatraea qrandiosclla?~n~~ea
.U
borer du maïs
(D, l i n o o l a t a ) a et& mis en place.
c/ - La recherche en collaborat.ion
Un projet de sélection a débute en 1974 au CIMMYT en‘
collaboratian avec 6 grands programmes nationaux sur le mals qui
conjointement developpoent des plasmes germinatifs résistants
aux trois grandes maladies internationales du maïs.
Ces maladies sont le mildiou (Sclerospora ‘3;ee) une mala-
diecausée par un champignon qu'on trouve fréquemment en Asie, en
Indonesie et en Inde mais egalement répandue daas d’autres conti-
nents ; l e v i r u s strié du maïs dissémine par un papillon
(Cicadulina ~JJJI) trouve en Afrique tropicale et le rabougrissement
dissémine par un papillon (Dalbulus s) en Amerique latine tropi-
cale.
Les programmes nationaux participants sont deux pays
asiatiques
: la Thaïlande et les Philippines, deux pays africains
la Tanzanie ct le Zaïre
; iieUX p a y s l a t i n o - a m é r i c a i n s : l e
Nicaragua et le Salvador. Chaque pays est situe dans un endroit
où la maladie est sevère.
En 1974 le CIMVYT rassembla 2 Mexico trois populations
& base tres large qui devraient s'adapter aux tropiques si elles
avaient une résistance à ces maladies. Les trois populations ils
base plus 93 autres populations hétérogonas furent croisées 2 dot,
sources de rosistances aux 3 maladias.
En 1975 4.000 descendants selectionnés à partir do ces
croisements furent envoyés aux 0 participants pour cribler les
resistants c1 cas maladies. Tous les semis faits en Afrique furent
perdus a cause dz In sécheresse, ce qui a ratordé les études sur
la virose striée d'une annbe. Mais des familles rgsistantes au
mildiou en Asie et au virus du rabougrissement en Ameriquo latine
f u r e n t i d e n t i f i é e s p a r l e s c o l l a b o r a t e u r s .

Au cycle du printemps de 1976 les familles idcntifious
pour la r8sistance en Asie et en Amërique latine furent recom-
bindes en utilisant les semences des plantes résistantes idcnti-
fiées dans ces aires de maladies. Apr&s recombinaison les plantes
furent sélectionnées et les semences furent de nouveau envoyees
aux 6 collaborateurs.
Des cycles alternds de :
a/ - Crible et autofécondation des familles résistantos
dans les pays en collaboration
b/ - Test dans ces pays avec recombinaison à Mexico
va continuer pour plusieurs années encore dans l'espoir que les
sous populations qui vont en sortir auront une bonne résistance
&*Chacune de ces trois maladies et egalement la possibilité de
combiner la r Gsistance B duux ou aux trois maladies./-