EXVDE ECONOMIQUE DES PROZIXEC~ONS DELEGUMES FBAISAU ...
EXVDE ECONOMIQUE
DES PROZIXEC~ONS DELEGUMES FBAISAU SENEGAL
Jean Delvaque
EKpex+ en Commercialisation
CENPW FTXJR IX DEVELOPF'EIG3Nrp DE L'HORTICULTTJRE
REFfJBLLqJE DU SENEGAL
4
,3lITTIsIIm DU DEVELOFTE~N1i :RURAL EI' DE L'HYDRAULIQU~
DXREmION GEITKRALE DE LA PRODUGPION AGRICOLT3

TABLE DES MATIERES
1 - LE MARCKE NATIONAL
2
Ir. - LZ MARCHE D'EXPORTATION
1 '1
III - LA SITUATTON NOUWLLEJ
1 .3
N - MOYENS DE TRANSPORrP INTEiRJTATIONAUX
1 L$.
v - CALCUL DES FRAIS
1 lj
VI - PERsmcrrvEs
22
ANNEES 1
Tableau 1
- MOYEiWNZ DES PRIX DE DETAIL RELEVE3 SUR LES MARCHES DE DAKAB 197'1
Tableau 2
tf
?l
II
Il
Il
1972
Tableau 3
11
11
II
If
11
1973
Tableau 4.
11
If
Il
?1
II
1974
Tableau 5
11
Il
11
11
0
1975
Tableau 6
- EVOLUTION DE LA MOYENNE DES PRIX DE DEJ'RIL (JANVIER A MAI>
ENTRE 197-l et 1975.
ANNEXES II
.
Tableau 1
- PRIX DE REVIENT TOMATE
Tableau 2
- PRIX DE REVIENT POIVRONS
Tableau 3
- PRIX DE REVIENT C!HOUX VERTS (OU POMMES)
Tableau 4
- PRIX DE ?3dWIEf?I' CHOUX FLEJJRS
Tableau 2
- PRIXDEREVIENT LAITUES
Tableau 6
- PRIX DE R.ZVIEZ?T AK3ZRGlZNES
Tableau 7
- PRIX DE REVIENT HARICOT VERTS
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Page
ANNEXES III
Tableau 1
- !?,XF+ORTATIONS
OCTOBRE 72 A FIN JUIH 73
Tableau 2
- EXPORTATIONS OCTOBRE 73 A FIN JUI'JT 74
Tableau 3
- EXPORTATIONS OCTOB133 '-/n. A FIN JUII'? 75
mm rv
- .EVOUJTION DES EXPORTATIOHS BUD SENEGAL DE 1972/73 à 1974/75

ElUDE ECOJXOMIQUE
DES PFfODUCTIONS DE LZCBNES FRAIS AU SENEGAL
A l'heure ofi les potentialités horticoles du Sénégal commencent
à être de plus en plus exploitees et ofi les productions atteignent des
niveaux intéressants, il apparait opportun de faire le point de la situation,
afin de tenter de déterminer dans quelle mesure, et sur le plan économique
et commercial, le développement entrepris peut-ZFtre poursuivi et élargi,
les obstacles qu'il rencontre, les ameliorations qu'il provoque ou réclame,
pour assurer sa réussite, les résultats obtenus,
et les perspectives d'avenir,
Jusqu'en 7970 - 1971, sur une production annuelle évaluée &
lquelques 100.000 tonnes, les exportations de légumes frais stagnaient aux
environs de 1,200 tonnes dont environ 7075 étaient constitués de haricots
verts. Depuis cette date qui correspond a l'installation de BIJD Senégal
le véritable départ semble être donné, On enregistre les chiffres suivants :
(1)
72-73
Total 3.221 t, dont 1.718 de haricots verts
73-74
Ii
4,205 t. dont 1.717 de
II
:1
74-75
"
6,11;07 t. dont 2.335 de
I1
il
qui non seulement mettent la progression en évidence mais indiquent claire-
ment llQlargissement de la diversification puisque le $ de haricot vert est
en baisse constante passant de 7% en 71, & 52% en 73, 42% en 74 et seulement
36% en 75.
Rien que ces réalisations soient encore assez éloignées du program-
me prévus : 40.000 t, en 1975 (2) elles n'en constituent pas moins un
progrbs remarquable,
la périoc!e considére ayant @té marquée par la sécheresse
qui a réduit considérablement les disponibilités en eau et provoqué des
dégâts très importants aux cultures. On ne doit considérer cependant ces
difficultés que comme des accidents de parcours qui entrent dans le cadre
des calamités normales dont est réguliQrement victime la profession agricole,
(1) Chiffres correspondant Ct la campagne du Ier Octobre au 30 Juin,
(2) Communication en Conseil Interministeriel sur le rnaratchr.ge et ses
perspections, Janvier 15J7U4

2.
D'autres obstacles malheureusement surgissent devant le develop-
pement de lfhorticulture,
ils sont d'origine diffêrente selon la destination
du produit : marche national ou dfexportation, La description du marche
national, et plus spécialement celui de Dakar, permettra d'obtenir un
certain nombre d'éléments de base, notamment les prix au stade maraîcher,
cyui seront ensuite comparés au prix de revient de la production, Ces mêmes
élêments seront ensuite analysés par rapport aux possibilités du marché
d'exportation,
f- U HARCHE NATIOï?AL
Il représenterait une consommation d'environ 100.000 t. q-u'il est -
difficile de répartir, mais il est bien certain que la plus grandeparties s'6coule
dans les grznds centres urbains, et sans aucun doute Dakar, de par l'import-
ance de sa population d'abord, et ensuite de sa proximité des grandes regions
de productions qui sont celles du Cap Vert et de Thi&s.
Cette consommation psr tQte d'habitant est trGs variable selon
le revenu moyen individuel, elle s'échelonne de 80 kg/an pour les plus
élevés B 30 kg pour les plus faibles, gui, constituent la plus grandes
proportion.
Plusieurs raisons en sont la cause :
En premier lieu, le prix Qlevé des légumes au détail, puis les
habitudes alimentaires ou culinaires et enfin la qualité parfois décevante
des produits.
La premii?rc raison, et la plus importante est sans doute le résultat
du systGme de distribution actuellement en place, et sur lequel il faut
revenir. Il est entre les mains :
1) - de quelques femmes de maraîchers pour les villages les plus
proches de Dakar;
2) .- d'intermédiaires ramasseurs;
31 - des grossistes;
4 > - des détaillants,
.-
__-.
-.e.--
.*;x. --~,

3.
1) - Les femmes de marai:chers, sont en général installées sur les marches
de d6tai.1, et poul- Dakar? surtout sur les deux plus anciens : Kerniel et
Sandaga, qui draînent une clientele à revenu gén6ralement 6levG* En
principe elles vendent la production du jardin de leur mari auquel bien
souvent elles achètent la marchandise. Nais elles peuvent s'approvisionner
chez leurs voisins, elles se rapprochent alors des ?zna-bana, dont elles
ont vite adaptcc! les m6thodes. Ieur débit étant généralement faible, elles
ont tendance 2 exagérer les prix de vente, pour une fois leurs frais de
transport et de marché ;>ayé, il leur reste un bén6fice substantiel.
D'autres font du porte a porte, en livrant leurs produits chez
quelques clients qui en ont pris l'habitude.
Les unes et les autrIes, sont parfaitement au courant des prix
des légumes import&, qli constituent la base de leurs cours* Elles
n'hésitent pas 5 proposer des prix sup&rieurs pouro ap&s de longws palabres
accepter de faire une remise, mais finalement le cours à quelque diff6rence
pr& r2s-t celui de l'importation,
2) - Les intermédiaires 3u bana-bana, ce sont ceux gui pratigueiiznt detiennent
le commerce général des Egumes,
Ils nch&tent directement chez le producteur, possédent ou louent un
moyen de transport, rt revendent en approvisionnant certains grossistes ou les
détaillants, Ce genre de transaction s 'effectue autour de certains marchés
de détail avant les heures d'ouverture,
Ils sont très nombreux, et puissants.
En moyenne ils ne traitent que des quantit6s assez faibles ce qui les oblige
3. prendre des marges élevbcs. Ils se font peu de concurrence 5 lsachat
entre eux? chacun travaillant dans un secteur déterminé,
.3) - .Les grossistes, installés plus ou moins sommairement, representent un
maillon supplémentaire et jouent un raie :'..ssez difficile à preciser, Ils
sont répartis sur les marchés, 2t exercent leur activit4 awnt les heures
d'ouverture sur ce w'on d6nome le "pack", c'est--&-dire les troittoirs des
*rues woisinantes. Depuis quelques ann&s, on assiste 3 un certain deplace-
ment 3 a.Lors que Kermel et Sandagz étaient les plus importants, c'est
maintenant le Harché de NGdinz ou TilQne, qui regroupe la plus grande partie
de la marchandise, Ils ne possédcnt pas de magasins de vente ou d'exposition,
ni bureau, ni téléphone, & part l'un d'entre eux 6tabli dans le sous sol
du marché Kormel, 11~ agisscnt parfois comme mandataires surtout pour négocier

4.
les stocks do fin de marche, Ils se collteiltent alors de verser une avance
Sd 1,~~s vendeurs et nc paient le solde, (tr6s éventuel) que 1o:ngtemps plus
tard, Il est 2ssez curi.eVx d"?,utre part d e constater que le commerce des,
fruits et légumes d'importstion, et celui d15C ?rodu,r;tio:12 l.oorle3 zor;t l~~bj~-+
d'entreprises et d'activitésp-rrfaitement séparées et tr&s spécialis6es.
4-l - Les détaillants, Dans cette catégorie on retrouve les femmes des
mararchers déjà citées, CI,LXX q~lles s'ajoutent, les commerçants installés
sur lvs marchés, 10s épiciers de quartier, les libres services et enfin
certains petits négociants spécialisés et groupês dans quelques ruas du
quartier Sandnga, qui jouent é,plement un raie de demi-grossistes en confiant
les produits à crédit 3 des colporteurs. Ces derniers sont plus souvent
orientés vers les fruits que vers les lé,qmes.
Xn considérant le systéme dans son ensemble, on constate rapidement
que cette imbrication entre march6 de gros et détail crée une situation
confuse, des surcharges de marchandises et d'individus pour des espaces non
adaptés, ce qui provowe des conditions d'hygiène et de salubrité déplorables.
Au point de vue économique, il es-t impossible d'en dégager, ni une mercuriale,
ni d'établir les statistiques de quw-&ités offertes ou demandées. L'attention
des pouvoirs publics \\T, depuis prEs dz deux ans été attir6e sur cette situation,
afin d'y apporter remède pnr In. création. d'un march$ de gros, base d'organiss-
tion indispensable, LTnc commission d'6tudes a été constituée qG. Y déposé
son rapport en Avril 75, afin qu'une &!tude difinitive et un devis de
construction puisse être 6tablis. Cc dossier jusqu'alorsY ne semble pas
susciter d'intér&t de la part des responsables.
Cependant il faut ajouter, que wlgré ces conditions anormales9
il semble que depuis de-iw ans, les produits marazchers ne rencontrent pas de
grandvs difficultés d'écoulemc~~t,
ce qui laisse supposer que l'offre n'est
c .
pas superleurs 5 la demanda.
C'est pourquoi dans la suite de l'étude, on se basera sur la
moyenne des prix dz détail relcv& sur les marchés de Dakar. A partir desquels
on établira le prix de gros en considérant le pourcentage d'ensemble des
marges perques par les commerçants depuis le producteur jusqu'r~u stade final
de dbtail.

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5*
Pour mieux mettre en rolief ces observations, le relevé des prix
de d6tni1, effectué par le service de la statistique, sur les principaux
marchés de Dakar, est exposé pour les cinq dernières années, ot pour les
principaux legumes, dans les tableaux joints en annexep tableau do 1 ZI 6,
Afin de les interpreter convenablement, il y a lieu de tenir
compte de la periode correcte de commercialisation des productions locales,
qui se situe de Ja#nvier B fin Naif excepté pour les pommes de terre et les
oignons pour lesquels elle s'etend respectivement
d'Avri1 B fin Juillet
et de Juin & AoQt. Pour ces deux produits, dont la commercialisation est
nationalisée, les prix sont en principe fixés aussi bien à l'achat du stade
producteur, qurQ La vente au consommateur. Cependant cette situation suscite
quelques commentaires 0
Depuis ~967-1968, dans le louable but de reduire les importations
de pommes de terre, l'UBJI!COOP sur la sollicitation du gouvernement, s'est
efforc6 de dévelop,per la>production de ce Mgume. Or pratiquement chaque
campagne, 10 résultat se solde par un demi--échec sirion 1.111 échec total,
maLgr6 les mesures de protection priscs consistant à interdire: les importations
à l'époque de leur commercialisation, et B garantir les prix d'achat du
producteur, tout en limitant le prix de vente au consommateur, Depuis deux
ans l'op6ration est dirrigée par l'O,B,C,A,D.,
qui traite la commercialisation
jusqu'au stade grossiste. On prendra l'exemple de la derniere campagne 1975,
LG prix d'achat a e-té fixE S :
60 Frs le kg pour les calibres 30 mm et au dessus g
30 fis " " "
II
inférieur à 30 mm consid6rés comme
Grenaille.
Les frais de calibrage'trisge et emballage (fourniture du sac
comprise) ct vente étaient estimés à 5 Frs et l'O.W,C.A.D. revendait aux
grossistes au prix de 65 fis. Celui-ci devait revendre CLU de-taillant & 70 Frs
et ce dernier B 75 F-s au consommateur.
Dans la rQslit6 le cours final s'est 6tabli aux environs de 85 fis
le kg et fin Juin le stock était encore important, les quelques 1.000 tonnes
r6ccptionnées ne s'étant pas écouI.ées sur les mois d'Avri.1, &Xi et Juin. On
peut en trouver les causes dans plusieurs secteurs. Tout d'abord la limita-
tion des marges des commerçants, Pour le détaillant, il est bien évident qu'une
marge de 5 Frs par kg ne pouvait l'intéresser. En effet, le debit de petites
unitQs inf6rieures & 1 kg entrczfne pour lui une perte d'au moins 5%.

(Une erreur de qy.elques dizaines de grammes ;~er pes& provoque une perte
globale importante) D Sur un sac de 30 kg, reprBsentont 50 pes6es de 0,5 kg,
5% représentent une erreur de 25 gc. par pesée, Or le poids ne peut être
njusté 3,vec cette précision, on ne partage pas un tubercule ct le client
exige toujours le “bon poids” 0
A cette perte il faut ajouter une certaine quantité de marchandise
perdue, soit par dessication (frein-te) soit par mauvaise qualité. ;ti limitant
3 3 $ ce dernier facteur on parvient aux chiffres suivants :
Achat df un sac de 30 kg h 70 Frs
&lOO lcr+s
Perte s/pesée 53% = If5 kg
Pertes diverses 3$-O, iJ kg
Total pertes
294 k g
Vente: 3%2,12. = 27,6 kg 3 75 fis
2.070 E’rs
t
: “’
Il est bien évident que le d&taillsnt dans ces conditions, ne
i*..*”
r
pouvait être motive pour le commercictlisation de ce légume.
Il a donc augment6 le prix à 85 Frs, ce qui ne lui laissait pas
encore un pand b&$f ice, aprEs déduction de ses frais transport du grossiste
2t son magasin, le temps utilisé, les impBts, tnxes de marche, etc,..
-1
Si l’on considare -maintenant le secteur consommateur, on constate :
Df abord qae la qualit du produit offert ne pousse 3, son achat.
Trds souvent aprOs cuisson, on rcléve un certain goût désagréable, et surtout
le produit se conserve trEs mal.
D’ autre part s la m6nag6ro gui a le choix entre un kg de riz ci 100 Frs
et un kg de pomme de terre h 85 fis s1 oriente aut omat iquement v,ers le premier,
Son souci de diversifier sa cuisine, ne peut lui faire oublier les limites
de son budget.
La somme d.e ces diverses incidences : désintdressement du détaillant t
prix trop élevé, qualit discutable, provoquant évidemment une ‘lenteur
dlbcoulement qui se rgporcute au niveau de 1’ 0,1\\T. C,A.D. p et se traduit dans
les entrepôts d.e l’TSl!JICOOP, par une quantité de produit détruite par pour-
riture ddpassant les 100 tonnes, soit une porte supérieure à 5.rjO0.000 Frs,
sur la base du prix de vente 0.7% C.A,D. a A condition, que le stock s’ Ecoule
sans retard, ce qui reste trh al0atoire,
..* /

74
Ce bref aperçu de la situation démontre la fragilité du march6.
s&Agalcis pour les denr0cs horticoles, et la prudence qui doit accompa@er
les décisions importantes. Parr.T.lElement 3 ce systGme de commercialisation
de la pomme do terre de production locale, il faut comparer celui de la
pomme de terre d'importation qui vendue entre 55 et 60 F'rs au dktail et
ot 40 F'rs au stade grossiste ne pose aucun probli)mo, par suite de sa qualité
et de sa tenue ,Z la conservation, et l'efficacit6 du contrale économique.
Cc cas particulier mis à part9 il convient de revenir .oux conditions
g&Grales de l'étude.
La premiére remarque qui s'imposep est de parvenir h corriger la
disparitb entre le prix de vente et le pouvoir d'achat du consommateur, qui
constitue le frein principal, S l'écoulement de la production. Le marche
national ne pourr,q absorber do grandes quantités, et par l& participer au
développement de l'horticulture , que si les prix de détail sont abordables
par la clientQle, On peut 6galement espbrer une amdlioration du pouvoir
d'achat, mais dans les conditions Economiques actuelles, ce pronos risque
c.$ i%trs assez lent, set c'est bien dans la valeur du produit qu'il faut
rechercher la solution,
y,I ;;.,*
Lfexposb de la sitwtion gén6rale, permet de mesurer la difficult6
pour établir une liaison ou rechercher la relation entre les prix au départ
du producteur et celui de dstail, solon quo le produit aura 6th commercialisé
par la femme du rnar.sPcher ou par dtautr~intormédiairos ou qu'il aura
transit6 par une plzco ou l'autre. Il faut ajouter que le producteur livre
1
sa r6coito dans son Etat, sans sSlcction, ni préparation. Les emballages en
SAC~ de rCcup0ration,
sont inad.lptés la plupart du temps, au .tl%nsport de
denrEcs aussi fragiles. Pour les corbeilles Qgaloment utilisées et malmé
leur volume dbjh tr&s grand, l'habitude veut qu'on les remplisse an del&
de leur contenz;nce normale ; elles sont alors fermées pour Bvitor au produit
& s'tkhapper h l'aide de chiffons plus ou moins bien cousus entre eux et sur
la corbeille. Il est bien évident, dans ces conditions, que lors du transport
ctt de l'empilege des corbeilles, les pertes soient importantes. C'est ce qui
oblige l'acheteur ,Z effectuer un tri S lEarrivée sur la marché. Cette opé-
ration vient encore fausser davantage la notion de marge bonéficiaire de
l'intermédiaire,
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liR point le plus intkesscnt dans cette étude serait de pouvoir
comparer le prix do revient culture, avec le prix de vente, d !zbord au
stade grossiste s suis au stade d6taillznt. Mais la complexitc des circuits,
l'&bser,ce de mercurialûg ct de statistiques ne permet pas d'aborder le
probldme avec touto ta prkision souhait6c. Cn rie peut que procéder par
estimation ou par approche.
Los memes difficultés se rencontrent P+U niveau du producteur. Chez
le maraTcher traditionnel,
il est pratiquement impossible d'Otz?)lir le prix
de revient au kg de Egumc récolté. Par exemple le prix de l'ez,u extraite des
c6anes et transportéo jusqu'h lc plante 3 llaidc d'arrosoirs, par 'une main
d'oeuvre rBmunér&3:;
sur des bases très Cloignées du salaire minimum garanti,
est impossible ,C, prendre on considération, et il zn zst de meme pour tous
les autres postes.
C'est pourquoi, 5 partir du seul 616men-t vraimcnt connu, c'est-à-.
dire le prix de wmtc dotail, pour une qualité correcte, les velours au stade
grossiste, et au stade producteur seront estimées aprbs soustraction des
diffhrentos chnrgos telles quo marges b&Sficiaires, transporte, frais de
triage, etc. o o Compte tenu des observations et des habitudes remarquées et
exposées prCc0demmen-k.
On sait par exemple que :
-- Le détailla~~t établit son prix de vente 3 100 $ dc! son prix
d'achat, Cette diff6rence couvre sa marge bénéficiaire, ses
pertes, et les diff6rentes charges, transports, ttxûs etc,,,
.- Lfinte:rmédi2ire entra le producteur et le détailknt applique
à peu prEs la i&?lM?
rbgle, pour assurer ses frais de transport,
ct triago, de manutention ct son b@néfice, Si bien que le prix
d'achat producteur ~~6tabli.t aux environs de 25 $ du prix de vente
détail.
La moycnnc des prix des march6s de Dakar pour un cert.xin nombres de
produits a 36 Qtablie dans le tableau VI,
Ces chif.fros n'ont qu'une valeur relative et do comparaison, les
tonnages vendus restant inconnus, il r? 6th impossible d'%ablir une moyenne
pondérée.
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D'autre part pour certaines ospi?ces il ne peuvent Qtre signifi-
catifs par exemple pour les oignons et pomme de terre, pour les motifs
exposes plus haut ot pour les haricots verts, qui font surtout l'objet
df exportation, la partie de production vendue sur 10 marche de Dakar, no
représente souvent que les écarts de triage.
En. appliquant pour Los autres légumes, le '$ déterminé lors du
calcul précGdcnt, ou zpproche les prix moyens paye au producteur soit :
pour 1975 :
Mercuriale détail
Rbalisations C.D,R,
Moyennes pondérQes
Tomates
32 F+g
38, /5 fis
Poivrons
32,75 Frs/kg
3843 F’rs
Choux verts
25 J+&e;
32
F’rs
Choux fleurs
59,5 fis/b
54
FIY3
t,
laitues
OP25 fis/kg
Carottos
26835 fis/kg
Ravet s
23
Fh/kg
Poireaux
4.5
Prs/kg
Aubergines
27
Frs/kg
31 ‘I $1 J?rs
Il s'agit maintenant de comparer ces chiffres avec 1.0s prix de
revient culture, St tenter de d0terminer la rentabilitit du produit,
Les bldments de calc:ul seront bas6.s sur une exploitation moderne
de moyenne importance, telle qu'elle pourrait @tre envisagée dans les
conditions actuelles au SCnégal, et sur les études faites au Centre pour le
IEéveloppement de 1'Borticulturc.
Allcune installation de ce genre n'étant
encore actuellemont en place, Ainsi on admettra que lc systbme d'irrigation
sera du genre "Aspersion", et quo l'eau proviendra d'un forage do profondeur
moyenne (30 a).
-
Pour la main d'oeuvre, soule sera prise ~UJ
MrnpteT la main d'oeuvre
d'appoint pour certains travauxp notamment 1:~ rbcolte, l'autre partie cons-
titwant la rémwération normalo du mara2cher.

10,
Ies postes suivants apparsitront donc :
Nxi.n d'oeuvre
Consomztions : Semences
l2gtxi.s
?32u
Produits phytosanitaircs
III - Amortissements & Entretien
Iv - fiais g&tOraux & divers,
Il est bien &Vident que tous ces frais sont differents selon les
cultures ontreprises, et que chnquc espbce doit faire l'objet d'un calcul
particulier.
Ces fiches ont 665 jointes en annexe II, tableau 1 5 5.
Xlles n'ont pQ être btablies pour les poireaux2 les carottes et
les navets, pour lesquelles aucune information n'a pu être recwillic.
h
Le calcul des amortissemonts et entretien a Qté base sur une
Evaluation des investissements on matériel de pompage d'irrigation de culture
et de traitement et ramené 3 une p3riodc d'utilisation de 200 jours/an. Pour
chaque espace les dépenses ont et6 calculdes en fonction de la dur& de la
culture.
Les calculs de rendemonts indiquent un minimum correspondnnt au
prix de revient, ce qui, constitue un seuil en dessous duquel la npeculation
serait d6ficitnire,
Le calcul du benéfico U, esp6rer peut i4tre établi par la différence
entre cr: seuil ot le rùndement moyen normal évalue en tenant compte des prix de
vente estimbs ou r&ali&s au C,.D.H,
D'autre part il rcstc bien entendu que los chiffres n'ont qu'un
caract8re indicatif., Ctablis dans 10 seul but comparatif.
Ils permettent ndanmoins de tirer certaines conclusions.
OI. /

Ainsi il apparait que, entreprises et réservées au seul marche
local9 des cultures telles que celles des tomates, des poivron& des
aubergines, pourrciont présenter quelques risques, et susciter un interêt
trds inférieur 3 celle des laitues, des choux pommés et choux fleurs, pour
IcsqGelles la marge entre lc seuil et lc rendement normal est bewcoup plus
grande.
3 effet on re.lZWe pour les tomates :
Pour un rendement de 25 tonnes le prix de revient sera de 19,30 fiso
Pour 1.000 m2 a.e culture, le marafcher percevra la r&nunération suivante :
3 32 Z'rs.
: 130000 fis
et ?t 38,75 Frs.
: 300375 I?x?3
Ce qui pour 4 mois do culture est s‘ans doute insuffisant,
Pour les p_oiuronx sur rendement ,y 25 -tJhb?
on obtient un prix
de revient 3 24.,80 fis, correspondant 5 une rémunération de :
19.750 Frs sur prix marché h 32, ‘75 Frs.
35.250 Frs sur prix C,D.II, 8 38,63 8%~~
Ce qyi parait également insuffisant pour 5 mois de culture*
L'étude du marché d'exportation permettra de juger dans quelle
mesure celui-ci pourra apporter la solution au psoblbme,
II - LE iYARCH% D'EXPORTATION
L'exploration de ce secteur est beaucoup plus aisé:? quo le
pré&dontt Il est en effet possible de disposer de toutes les informations
nécessaires,
et avec prkision. De plus les quantités trcitées sont encore
relativement pfeu importantes, permettant une étude complete :?c lflcnscmbleo
Ce n'est qu'5 partir de 1972, date d'entrée en jeu de la St6 IXJD
SQnégzl, qu'on constate un réel developpement des exportations dc 16gumes
au S6négal.
Les tablc~ux joints en wnexe III représentent la progression depuis
cette date,
Jusque 18 en effet, les tonnages exportes étaient très limit6s
et surtout constitués de haricots verts,

12.
Ils &taiant rBslisés pcr une douzaine d'export&eurs plus ou
moins importcnts gui poursuivent encore lar activit6 de nos jours, en
tentant de la développer.
Ils s"a,pprovisionnent exclusivement chez les petits IwUraTchers,
ot leurs m@thodss de tra,v8il vwient peu de l'un 3 l'outre, En voici le
processus :
A l'originep un certain partage de secteurs de production entre
export2.tcurs avaient été mis cn plrùce,
mis le systÉme, par suite de la
concurrence, et l'introduction dans 1 o circuit de nouveaux commerçants a dfl
s
etre abandonnée. 1% depuis 1s situation est la suivante : chaque exportateur
per l'intermédic,ire d'un repSsentant de villcge distribué une ccrtainc
quantité de semence chez les maraTchers. Ceux-ci sont, en principe, tenus de
lui conserver l'exclusivit6 dc leur production,
LRs prix d"ach,at vericnt suivant 1'6poque entre 80 ot 120 fis et
quelquefois atteignent 14.0 et 1.50 3523 le kg, Pour des raisons de mach4
favorc-ble, ou de bcisw de production dfie soit t3, des distributions de semences
insuffisantes ou de mauvaises conditions de culture, In r6gle de l'exclu-
sivitb ne joue plus, et le producteur vend au plus offrant, on assiste
alors ,Z une "flambéeiV des prix remarquables.
L'exportateur,
ahEte au producteur une qualit moycnn? tout venant
qu'il collecte chez le paysan, Celui--ci livre la marchandise cn sacs de
jute de r6cup&wtion, le commerçant le s traisporte jusqu.'5 son ontrepi\\t ou
sa stntion de conditionnement, Il cn offoctue le triage, le co,librGge 3
l'aide d"un matériel cppropri.6, ?t l'embnllsge,
la plupert du temps en cartons
et quelquefois en paniers de feuilles de ronier tressbes, Puis il en réalise
1'expBdition sur les marches europ6ens9 et pa avion0
Zl plus des haricots verts, base de leur activité, ccrtnins
d'entre eux traite& @galement quelques autres produits surtont les poivrons
et les melons.
Leur zc:tivitZ et leur r8le sont trEs importants pour le marazchage
trnditionnel.
!Zn g&iEral ils coruaisscnt parfaitement leur travail et ne
m6nsgent ni leur peine ni leurs efforts.
bs tcntuiitives de concurrence entreprisea pas les coopCr&ives ont
toutos Echoué, surtout parcoque lss responscblcs ne possédaient pus ces
qualit&.

13.
On peut parfois leur reprocher leur manque de dynamisme pour
6largi.r leur champs d'activite 8, d'autres spéculations qui aurait permis une
plus grande diversification des exportations, mais il serait bon de tenir
compte des moyens dont ils peuvent disposer, surtout dans le domaine des
transports internationaux,
Il faut également considerer le secteur production. La culture du
haricot vert, est peu compliquée, et bien connue des maraîchers, il n'en est
pas toujours de m8me pour les autres espéces, et la qualite des productions
ne correspond souvent pas aux exigences des acheteurs européens,
III - LA SITUM?ION NOUVELLE
Depuis le depart en production de la Sté BUD S&&gt1 une situation
nouvelle s'est installée, Elle débute avec la campagne 1972-73. Implantée
sur un domaine de 300 ha,, la soci6tb va entreprendre la culture de toute une
serie de legumes en vue de leur exportation : haricots verts (bien sur),
aubergines, courgettes, tomates, poivrons, laitues, fraises, glawils...
Les résultats obtenus sont parfois loin des pr&isions.,.
Les Co:nditions de culture s'étant avér&os parfois plus difficiles
que les cssais ne l'avaient laissé entrevoir,
et les problbmes d'expedition
ou de commercialisation ayant surgi sans trouver la bonne solution, si bien
que la totalité des réalisations pour la première annee s1C18ve seulement B
1,818 tonnes soit 56% du total export5 par le Sénégal.
La campagne suivante marque une progression sur le tot+l, soit
2.623 tonnes mais accuse la disparition des courgettes, des laitues et des
fraises, Elle représente 62 $ des exportations totales s0nQalaises.
Pour la derniere campagne 74-75, le chiffre BUD atteint (,52l tonnes
sur un total de 6.407 tonnes soit ‘70 $, mais 3 ce moment les réalisations
concernent pratiquement seulement : les haricots verts, les poivrons, les
melons et les tomates. Les autres spéculations restant trQs marginales
(voir Annexe IV). Par ailleurs, il faut noter que cette dernike campagne, a
vu naeltre deux nouvelles socidt6s de production, qui effectuent elles--mêmes
egalement leurs exportations. Leur démarrage bien que timide, paraît intWr,s,
sent et reste à suivre.
. . . /

Cependant, si l'on considhe la gamme des produits exportés, tant
par les négociants-exportateurs, que par les producteurs exportateurs, On
remarque immédiatement sa petitu crrvergure : une dizaine de produits tout au
plus dont certains avec un tonnage insignifiant. 3% pour le cas particulier
de BUD, l'abandon progressif de certaines spéculations : courgettes, aubergines
notamment. Or ces 1Bgumes croissent tr&s bic< au SénQal, et ce n'est donc
pas une question de culture, ou en trouvera les causes dans 1'Ctude des moyens
de transport.
IV - MOYENS DE TRANSPOKT IWCEIwATIONAUX
Los gr,ands progrès de l'aviation, depuis une vingtaine dlLannéos
ont provoqué un boulvorsement total, en matigre de transport passagers. Peu
,Z peu les compagnies maritimes ont vu leurs clientEles délaisser les paquebots
au profit des compagnies asriennes, ce qui les a contraint % supprimer les
.
sernce.s de leurs :zk.ros, Or ceux-ci assuraient des services réguliers, et
transportaient non seulement des passagers,
mais aussi un certain to9nagO
de fr8tl ils étaient de plus, relativement rapides et souvent bien amh3@s,
Et Dakar, 3, llhcure actuelle,. se trouve dans la situation suivante :
Les compagnies maritimes, assurant sa desserte, sont réunies en
'8pool'r dhomé "Conférence de lVAtlantique'f et dbtiennent le quasi monopole
des transports. Dans le but d'assurer llexploitation intensive de leur flotte,
les armateurs, se sont organish pour atteindre le remplissage de leurs
bateaux aussi bien dans lc sens Nord3ud, gue dans le sens Sud-Nord. Le
S6n6gal éfxnt davarhqq importateur, qu'exportateur est desservi dans le sens
IJord-Sud, par un grand nombre de navires qui continuent leur route sur les
ports plus au Sud : Abidjzq Lomé, Cotonou, Douala, dans lesquels ils
trouvent un fr8-t suffisant (en majeure partie du bois) pour leur assurer
un retour direct sur l'Europe, et Dakar reste complètement isolé vers cette
destination.
Pour les exportateurs de périssables,
il ne reste plus alors qu'un
sou1 et unique moyen de transport : l'avion.
l *. /

15.
i%is ses tarifs sont chers, et souvent trop Clovés par rapport
,% la valeur commerciale du produit . C'est co qui explique la gamme restreinte
des l$.gumcs jusqu'ici export& du Senégal,
Pour palier 3 cette situation, BUD, a tenté lors des préc0dente.s
campagnes d'affreter des navires, mais sa capacité de production n'était pas
en rapport avec celle do chargement., Il lui fallait trouver du. fr&t de
complément, ce qui sortait du cadre normal de ses activités et owendrait
trop de difficult&s,
'Lors de la dernière campagne, cette société, a pu trouver quelques
disponibilités,
mais t&s limitbes, occasionnelles et trEs or&euses, sur des
navires fruitiers en provenance du Cameroun ou de C8tc d'ivoire,
Or, ce genre d'opération, n'est qu'un palliatif ne pouvant convenir
h l'exploitation commerciale rationnelle des productions horticoles du
S&-&&, IA plupart d'entre elles étant trop fragiles pour rester en attente
plus ou moins longue d'un moyen de transport (merno sous stockzge frigorifique)
et les exigences de la. clientdle réclamant un approvisionnement régulier et
constant.
:Il convient toutefois de matérialiser cette situation par les
chiffres. Diffdrents postes seront d&terminés :
1) de stade champs producteur jusqu'au stade F,O.B,
2) de P.O.B. 0 C,I,F.
3) de C.I.P. au point de vente.
.L'étude des marchés, permettre, par la suite de calculer les
résultats, A titre de reférenca, le marché de Rungis et le port de Rouen
qui tous deux refl&tont assez bien la physionomie européenne ont été retenus,
V- CALCUL DX3 FRAIS e-
4) De champs producteur b l?,O,B, Dakar
Ils comprennent les frais de transport, dc conditionnement, d'embal-
lages, de stockage et de chargement.
0..
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16,
a) Pour le transport a6
(en F,CFA par kg)
Haricots
1
Poivrons
Autres
verts
I
légumes
l
- Transport champs-station.,..,.......
8,oo
'
3,OO
3,m
/
,- Conditionnement 2: StockC?uge.OO,O.....
35900
SO,00
25,OO
"- Eimballage *O*.O.*~*..~**.*,**O*~**~~~
35800
3c-400
2540
- Transport station-Aéroport,,........
3900
390cI
3fOO
- Nise en F.O,B. et tzxesOO..OOOO..o.O
5S50
5150
5,50
.L
4
TOTAL..,,
86,50
?lPsjO
61,50
b) Pour le transport maritime
Ies charges sont les memes Jusqulau port, soit :
- de champs & port *.0*‘.*****DeP*0**.*
- Stockage frigorifique attente,.,,...
-- Mise en F.0.B 0...0...***..00.00.....
TOTAL.,..
94,5
7995
69,5
2)"De F.O,B. & C*I*F.
a) Transport aérien
TOUS produits identiques '125 tis sur poids brut.
Incidence tare 10 $ : soit 137,50 Frs sur poids net.
Pour les fraises 14.5 Frs.
b) Transport mritime
(Tarif Conférence Atlantique Dakar)
Poivrons .- 50 F'rs sur poids bntt soit :
Incidence tare 15 $ - 57950 FIY? sur poids net,
Autres 30 Frs sur poids brut soit 33 Frs sur net.

17.
3) De C.1.F. & point de vente ou engin départ
Tarif syndical transitaires en F,F. par kg.
a) Transport aérien
de Roissy b Rungis - 0,32 F. sur brut,
soit 0,35 F. sur net.
'b) Transport maritime
De sous palan h sur wgin départ : 0,176 s/poids brut,
soit :
0,194 s/poids net .
Remarque : Le tarif de la Conf6ronce appliqué S Dakar, ne correspond pas
au tarif normal, Les chargeurs de banane de CBte d'ivoire ct du Cameroun
profitent de tarifs trEs int%riours, qui sont de l'ordre de 20 B CFA le
kg, les chargeurs du Maroc doivent pq.wr sur une base corrospondmt h
14 ou 15 F. CFA.
Le total de ces diff6rcnts postes ~~étab1i.t selon le tableau suivant
en F,F. pzw kg.,
Leguaes courant 6
Baricots verts
A ces chiffres s'ajoute nor~lemont d'une part l'incidence de la
freintc es-tir& CL 3 $ pour le transport aérien et 7 2, 10 $ pour le transport
maritime, et d'ztutrc part la commission de vente qui s'é1Eve en général de
10 3 12 $5 3 Rungis et de 6 b 8 % au stade quai.
'Fa somme de toutes ces charges am8ne 5 considérer q-w tout produit
expédié par avion et vendu & moins de 5p 30 Frs à Rungis, laisse un résultat
nul 0 Daka:r et s'il s'agit de haricots verts le seuil est de pratiquement
G Frs.

18.
3
Pour toux exp0dios par bateau, il est prudent de retenir les
chiffres de 3,00 Frs et pour les poivrons 3,50 .%s.
Les mercuriales officielles, rêgulièrement publiées pnr les divers
orgwismes chargés de Les Qtablir, permettant de dkterminer aisknent les
produits capables de supporter ces frais,
Pour les transports avion la liste en est assez courte ; on
retiendra sur le marché de Rungis :
-t les haricots verts, dont les cours varient de 6 FYs B 14 k-s
selon IlEpoque et la qualit&
w. les poivrqns, qui varient de 6 Frs & 8,50 Frs.
-. les piments, de 6 Frs S 10 Frs.
- les fraises, de 12 Frs ?î 15 Frs.
- les Halons , de 7FbSà10Fr8.
- les aspoqps, de 12 I?rs S 16 Frs,
-- les mangues , de 6 Frs h 8 fis (FEvrier et Mars).
Cette série de cours de vente met bien en évidence :
a} que le transport s&ien devrait normalement ôtre r&ervé aux seuls
produits dont 1s frogilit4s exige ce moyen de transport rapide, et non
Qtre considéré comme l'unique possibilité,
Pour les ventes a quai, soit pour les marchandises transportees par
bateau : on remarque,
- Los piments
de 5e5CI 3, 7,OO Frs.
- les poivrons
h TP00 Frs.
-- les aubergines
de 3,50 S 4,50 BS.
- les tomates
de 3,50 à 5>00 Frs,
- les concombres
de 3,50 à 5,OO Frs.
- les haricots
de 3,50 Q 6,00 Frs.
- les petits pois
de 3,OO & 5,OO Frs.

b) q+ue les tarifs de frêt maritime appliquês à Dakar sont beaucoup trop
61~6s :pour touto une série de lB@mes, dont l'exploitation, 3 ce compte
reste trop risqu6c. Diautre part, cette exagération limite consid&rable-
ment la compétitivité des productions sénégalaises. Or la concurrence
devient de plus en plus sévbre,
On citera ici pour cxemplo les prévisions d'Israël concernant
la campagne de fraises pour 1975* Après avoir effectué des esscis lors de la
campagne zctuellc ce pays projcttc d'cxpédior les fraises par ba.teau rapide,
en containers réfrig&Gs au prix do 98 dollars US la tonne ce qui au cours
du jour correspond. ?? environ 20 Frs CFA le kg. On peut imaginer que pour les
tomates pnr exemple, ce prix pourrait être de 15 fis CFA ce q%i est loin du
tarif ltConférence Dakcrfl. Il faut en outre préciser que le programme d'Israël
pour ‘75 est prévu pour rt..OOO tonnes de fraises.
LWin, la différence de cours pour le meme produit entre 1,~ vente
& quai correspondznt 3 un traMport maritime et la vente h Rungis pour un
transport avion, s'explique assez ai.s6mont,
D'abord le produit transporté rapidement arrive sur le marché dans
un état de fraîcheur nettement supkieur h celui cxpédib par bzteau, Les
;poivrons par exemple, De ce fzit ils acquiercnt en plus de 1s pr5sentation
une capacité de conservation beaucoup plus grande et donc une valeur
supplémentaire pour 1' acheteuro
Ensuite, bien souvent la vente 3, quai est destinée B un grossiste
install6 sur un marche, il lui faudra donc supporter des frais supplbmentaires,
avant son point de vente final,
Xtz%ir~, il faut ajouter que le transport maritime concerne des
quantités trÉs supkieurcs 3, celles du transport aérien, Or il peut être
intérossalt pour un pays de r6server une certeine partie de pro&Lction,
jouissant d'une! qualité supérieure h 1~ partie de client8le qui n'h&sitc
pas 2 pz,yer cher, mais qui reste limitée, et h exploiter 12 plus grande
partie b moindres frais, mais en grznde quantité, vendue meilleur marché
B une cliontblc beaucoup plus large, mzis 3, pouvoir d'achat plus faible.
l . . /

20,
L
C'est le cas du Naroc, pour un gr~and nombre de produits : haricots
verts, poivrons, concombres etc.,.,
Ce syst8me lui permet de devclopper largement sa production en
quantit6 ct en div,zrsification, d'organiser des rotations
frbqucntcs des
navires, tout on assurant au producteur une rentabilit6 substantielle.
C'est pourquoi le S6négeI' qui jouit d'une position gbographiquo
maritime privilQi6e par rapport i7. ses voisins d'Afrique, devra s'appliquer
$ modifier les conditions de transport actuellement disponibles. Nalgre
certaines opinions' c'est un dos points importants qu'il convient d'améliorer
rapidement, et qui conditionno l'expansion de l'horticulture dans ce pays.
Pour l'instant, en effet le produit est au service du tranm alors que
l'inverse doit Btre la rBgle absolue,
L'utilisation des différents Cléments de calcul collectas ci-dessus'
permet d'estimer les possibilités d'exploitation au Senégal. Los tableaux
suivants l'expriment clcirement,
EXPEDITTQM - VENTE RUNGIS
Haricots
verts
Poivrons
t
Melons
i
Tomates
i
Credit bébit
íente (cours moyen) B.F,
:ommission vendeur 12%
Incidence freinte 3% s/frai
?rais--Rungis-Sénégal
Cota1 h déduire
iestc bord champs produc-
; eur
Soit en :Frs CFA

21.
On constate ainsi que si les rbsultats sont corrects pour les
haricots, 10s poivrons, les melons, celui obtenu pour les toimates est loin
de cadrer avec le prix de revient culture.
Il faudrait atteindre un prix de
vente moyen de 6,50 ??rs pour parvenir 3 une marge de s6curit6 normale. Or
ce cours n'est que trh rarement atteint B Rungis. Il faut Etablir la
comparaison avec la voie maritime.
EXPEDITION BATEAU - VENTE QUAI ROUEN
Poivrons
Helons
Tomates
fi rts
Credit Débit Crédit DObit
Prix de vente moyen
Commission vendeur 8%
0,32
0,40
Incidence freinte 10%
OP25
0,30
Frais de Port fraqais
& Producteur Sénégal
2994
Total a déduire
3>53L
IReste bord champs produc- t - -
teur
1,026
1,366
soit en E‘rs CFA
21
68&
Ces résultats mettent bien en évidence le coQt trop élevé du fret
appliqué ti Dakar par la Conférence. 11 est certain, alors, que ramené & une
valeur normale les expéditions par voie maritime deviennent parfaitement vala-
bles et restent compét%tives.
Il faut, néanmoins ajouter 3. toutes ces observations, la notion de
qualité.
Tous les cours cités en r6férenco concernent une marchandise livree
au point de vente, dans un état de présentation pratiquement sans défaut o
Toute dérogation 5 cette réllc : mauvaise conservation, calibra@ incorrect,
. . . /
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22.
produits d6formés ou parasités, panachage dans le m8me colis, etc..,
donnent lieu à des refactions qui peuvent atteindre un niveau tel, que le
produit devient déficitaire.
Ce respect absolu des normes et de la qualité
doit Qtre le souci constant de l'exportateur, et représente la clef de la
r&ussite, car si les défauts pdnalisent sérieusement la marchandise, l'amé-
lioration constante de la présentation et de la qualité peuvent lui apporter
une plus value non négligeable, et par lS, de substantielles satisfactions
5 liexpéditour,
Les différences de prix, toujours relevées sur un meme
marché pour une même marchandise et un même jour de vente en apportent une
preuve absolue.
.Xn outre, il est &Vident que la recherche de qualité, aura une
incidence sur la quantité ou sur la prix de revient du produit.
C'est sans doute sous cet angle qu'il convient de considérer la
notion de complémentarité entre le march6 d'exportation et le marche national.
Si en effet l'on compare les résultats pouvant Qtre obtenus sur l'un
et l'autre on constate que les marches btrangers sont susceptibles de donner
de plus grandes satisfactions, mais pour une qualit sélectionnée, alors que
le marche local, peut Stre approvisionné h une qualit moindre et b meilleur
prix. Il semble donc bien que leur association soit nkcssaire pour parvenir
& une exploitation rentable et convenable des productions, et une expansion
réele de Irhorticulture au S6néga1, mais B la condition absolue dlorganiser
les relations maritimes.
VI - PEZSPECTIVES
L'effort entrepris dans le domaine du développement de l'horticul-
ture, peut donc se poursuivre et surtout s'accroftre si l'on tient compte
des facteurs essentiels et surtout si l'on organise la profession dans son
ensemblo.
Ainsi favoriser la production sans tenir compte ni dos possibilités
de vente, ni des moyens de transport serait s'engager dans une voie perilleuse,
alors qu'il existe des chemins sûrs pour parvenir au but. Parmi eux on
retiendra :
1) Sur le plan national
----LIIIu..B-s.
L'organisation générale de la distribution, et de son él9nent
de base, le marché de gros. De son implantation dépendra :
.
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a) l~éq-uilibre des prix antre les diffkents secteurs depuis le
maraTcher jusqu'au consommateur, et la possibilité de leur contr3le si le
besoin s'en faisait sentir+
b) l'utilisation de transport et d'emballages adaptés 3, la nature
des produits afin dc réduire les pertes A tous les stades de manipulation. En
effet, la concentration des productions en un seul point, autorise la création
d'un systbme d'utilisation d'ombsll ages de réemploi, puisque Ics courants
s~effoctuent aussi bien vers 1 'amont soit vers le producteur que vers llaval
soit le détaillant, et que ces courants sont créateurs de retour, le détaillant
en venant s'approvisionner peut ramener au marché les emballages vides, qui
remontent jusqu'au producteur par le canal du grossiste;
c) les contr?Jles sanitaires ou d'hygibne;
d) l'établissement des statistiques, de production et de consom-
mation;
e> un approvisionnement reparti harmonieusement, t,ant du point
de vue géographique, que du point de vue économique, les diverses qualit&
étant assorties de prix différents et adapt6es au goQt ou possibilités de
la olientBle.
Xnfin par la somme des informations qu'il peut procurer un tel
6tablissement ast seul capable de permettre l'orientation de la production en
naturep qualit et quantité.
2) Sur le plan international
l-I-II-II-l--YI._-----
Les marchés Etrangers, largement ouverts pour les légumes de contre
saison, sont néanmoins limitas, Lo jou de 13 concurrence, les capacitk3
d'absorption de l.s clientble, son pouvoir d'achat trEs variable, selon les
catbgorics de population, r6,rli.sen.t uno certaine s6le&ion des produits, en
quantité et en valeur, Il est donc indispensable pour le pays expéditeur,
d'associer ses prix de production, ses frais intermédiaires, au cours de
vente pratiqués sur ces marchés. Plus les quantités propos&3 seront impor-
tantes, plus les cours auront tendance 3. baimorp telle est la reglc du
11Lzrché.
Nais il faut retenir que la marchandise de haute qualite, trouvera
toujours pLus facilement acquérww,
. . . /
-“--r.-

-

---__-
“*,rr_l_l”,

24,
C'est pourquoi le SCn6galp dans son intention de développer son
horticulture devra s'attacher h trouver les moyens d'aborder les march6s
étrangers, au meilleur prix de revient pour la meilleure qualité possible.
Pour celas le point sans doute le plus urgent à régler, semble bien @tre
l'organisation d e transports maritimes % des prix raisonnables, harmonisés
avec les tarifs appliqués par les pays producteurs concurrents.
D'autres sources d'6conomies peuvent egalement Btrc trouvées et
surtout dans le prix des emballages, Actuellement une seule firme qui
profite d'une certaine situation d'exclusivit6,
peut fabriquer les emballages
en cartol-., Or les prix qu'elle propose atteignent des sommets trEs éloignés
de ceux obtenus par les expéditeurs des pays concurrentso
Cette situation appelle des corrections, l'une d'entre elle serait
de provoquer la concurrence soit par des autorisations d'importation, soit en
favorisant llinstslla.tion de nouveaux industriels,
Il faut bien reconnzStre que la somme dos frais éxagér& supportée
par le produit, rcprkentent finalement autant, sinon plus que le b6néfice
esperé pc.r le producteur, Cette situation anormale ne peut être prolon&e
car finalement l'incidcncc de ces charges se riSpercute au niveau du mararcher,
qui e2 reste la seul e victime: et qui do ce fait pourrait se decourrager.
Au point dc vue production, l'exploitation de certaines catEgori.es
do légumes devra tenir compte des possibilités de l'exportation aussi bien que
celles du mzrch6 local, tomates, poivrons, aubergines, peuvent i3tre, pour une
partio de production de qualité9 peuvent Étre exploitées 8, l'exportation et
hautement rémunératrice,
1~: partie restante vendue sur le rw>rchG local, à
bon marché et sans perte,, permet d'obtenir une moyenne générale' encore
b0néficiaire pour le producteur.
Ce systbmc 3, llavantsge de provoquer un supplément d'intériT;t de la
part du cultivateur pour améliorer sans cesse la qualit de ses produits,
et reste le meilleur facteur d'incitation,
C'est v3rs cette orientation qu'il faut s'engager pour que le
développement du mar,n,"rchage psrvionnc & s'6panouir en exploitant au mieux
les grandes ressources dont le %nBgal dispose,, et non seulc:cwit atteigne
m-is dépasse l.argenent les 4.0.000 tonnes cscompt6cs.
.---._~

--_-

. . “ . .

_...

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.,
.
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RNNEXEIA
Tableau 1
NOYE~~E DES PRIX DE DlZï!AIL RELEVES SUR IX3 NARCHES
DE DAKAR
197 1
Janvier
Fhriex
AvriJ.
Nai
Moyenne
t
c
POMMESDETERR?Z
38
36
48
41
4.0,8
100
80
65
36
67,6
Pas d' nformat i 1
CHOUX VERTS
90
49
45
30
28
$894
CHOUX FLEURS
266
143
140
95
109
142,6
115
102
86
93
4 81
95,4
74
56
49
52
48
55,8
75
36
20
19
18
339 6
182
154
106
118
60
124
67
6-1
65
74
48
63
fpj.
4 1
40
56
36
43,4
60
42
33
23
26
36,8

ANNEXEIB
Tableau 2
Jamrier
Fhrier
Mars
Avril
ki.
Uaoyenne
POId.MES DE TERRE
20
28
33
37
36
30,8
TOMATES
83
69
52
60
34
5936
lixm?Rom
Pas d informat: n
CHOUX l7ERTs
56
25
2-l
23
20
fXX?XF~S
Pas d informat:
n
LA3cpuEs
198
134
59
T P
73
104,6
CmmES
65
40
38
34
35
42,4
NNESS
53
25
21
31
24
3~8
HAxIcms~s
Pas d informat. n
POIREAUX
75
58
58
63
44
59,6
01mm
31
30
71
69
43
4w3
AUBERGm
45
35
36
27
26
33,8

ANNEXEIC
Tableau.3
ranvier
FQvrier
Avril
Nai
R%fï'dESDETEiRREi
44
44
50
56
79
54,6
TOMATES
168
114
T4
54
54
88,8
PoIvRom
Pas
informat m
CHOUX VERTS
4.1
46
29
CHOUX FLEURS
Pas
inf3rmai m
LA-
86
83
82
82
82
CAROl?TEs
54
29
40
33
3918
ltiWE?PS
47
22
27
26
28,8
HARICoTSvEflTS
PELS
infOl-VX3.l
311
POTRERUX
62
52
60
62
62
59,6
OI~NS
56
58
90
97
83
7W3
AIJBERGm
44
27
30
29
29
31,8
.--
---
*Iz-----.sœ--
-11

ABNFX&IE
4Tableau
1 9 7 4
c
-‘L
Janvier
F&ri.er
I%X%
Avril
Mai
--t-
PfMMEZ3DET~
46
47
69
73
87
Tlx!lxms
143
?68
425
85
89
mIvRoNs
16’7
110
93
103
92
CHOUX VXRTS
119
75
61
60
63
CHOUX PLEURS
233
133
200
140
163
LiuJJ!uEs (P) \\
25
25
25
25
25
CNImES
96
72
71
72
78
NAWS
106
73
6
3
63
63
HRRICOTS lTE2iTs
145
-132
133
a2
342
POIREAUX
75
75
68
55
55
OIGHONS
77
93
84
73
55
lmBmczxms
98
95
86
70
88
(P) & la pi?kce
t
,

Tableau 5,
'envier
Fhrier
Nars
Avril
iki
byenne
I
POMMESDETIZRRE
71
80
80
74,6
TOMATES
232
120
130
128
POIVRONS
136
118
135
131
CEOUX vms
130
90
95
100,2
CHOUX FLEURS
187
280
250
238,5
Iul~uES (P)
25
25
25
25
CILROTTES
121
80
85
105,4
IliNETS
110
85
85
92
HARICorS VERTS
133
140
160
w-4
PorREAm
170
170
190
1Q4
OIGNONS
67
77
68
6718
AUfERGINES
120
95
97
108
(P) & la piéce

ANNEXEIG
Tableau 6
Et'OLUTION DE LA MOYYGJNE DES PRIX DE DElTAIL (JANVIE à MAA
ENlYRE 1971 et 1975
1971
1972
1973
I
POMMESDETFBRE
403
3~8
54,6
64,4
7416
TOMATES
67,6
59,6
88,8
122
128
POIVRONS
113
131
CHOUX VERTS
4.84
29
33,2
75,6
ioo,2
CHOUX FLEURS
142~6
173>8
238,5
Lhl'puES
95>4
10416
82
25(P)
25(P)
CAROTTES
55,8
l-2,4
39,8
7718
105,4
NAvYETJXî
3316
30,8.
28,8
7316
92
HARICOTS .vEiRTs
124
125,8
144
Pomux
63
59,6
59,6
65,6
180,4
OIGNONS
43,4
4.8,8
76,8
76,4
67,8
rluBERGINES
36,8
33,8
31,8
87,4
108

.Amm II A
Tableau 1
PRIX DE REVIEXC TONATE
Superficie 1.000 m2
I)ur& moyenne de culture
120 jours
Dur&3 de rhcolte
60 jours,
i- Main d'oeuvre suppldmentaire
a) Plantation 10 heures
, b) Rdcolte
50 heures
60 heures & 110 Frs =
6.600 F.
2- Consommations
Semences
540 Frs
E&pais
1.800 &Xl
Produits Phytoe
7.300 fis
zau
17.500 Frs =
27.140 Frs
j- Amortissements
10,800 ~?rs
A<- Entretien
3.000 Frs
5- Frais g&n&aux
800 fis r
14.600 F,
TCXi?AL *C**~**L*****
48.340 F,
Pour un prix de vente moyen de 32 Frs/kg (Prix estimé)
le rendement minimum devra être de 15 t./hc..
Sur realisation C,D,H* & 38,95 F,/kg, ce rendement est de 12,4 ts/ha.
Le rendement moyen normal est Qvalué & 25 t./ha*

AINNEXEIXB
Tableau 2
PRIX DE REVIENT POIVRONS
Superficie
i.000 m2
Dur&3 moyenne de culture
150 jours
Cur6e moyenne de recolte
90 jours,
l- Main dloeuvre suppl6mentaire
P
a) Plantation
10 heures
b) R&olte
50 heures
60 heures a 110 fis =
6.600 F,
2- Consommations
Semences
2.500 fi51
Engz5.s
3.300 FI?S
Produits Fhy%o.
6,500 Frs
%U
25.000 FN ~
37.3OO F.
j- Amortissements
13.500 Frs
fj- titretien
3.750 Frs
5- Frais g&&raux et divers
1.000 Frs =
18.250 F,
TOTAL ****a********
62.150 F.
Rendement minimum pour prix de vente :
- estim6 3 32,7 Frs/kg
= 19 t,/ha.
- s/réalisation C.D.H. & 38,9 l?rs/kg = 16 t,/ha
Rendement moyen normal &mhé & l ~**t**~**#~abb*w*~C*~~*m~~~a
25 t../ha

RNNExErrc
Tableau 7
Superficie
1.000 m2
DurBe culture
70 jours
Dur&3 r6colte
20 jours
1- &in d'oeuvre suppl6mentaire
c
a) Plantation
0 heure*
b) Rtloolts
25 heures & ii0 FE~ =
2.750 F”.
2- Consommations
Semences
1.350 Frs
&grais
2.200 Fr8
Produits phyto,
4.200 37~93
E&U
15.000 R-s =
22.750 F.
3-- Amortissements
6.300 Frs
4- atretien
1.750 Frf3
5- Frais g&26raux et divers
500 Frs p
8.550 F.
TCIPAL . . .
..C***..~**.*..**
34.050 F.
WCZIDtW3-L
Rendement minimum pour prix de vente :
- moyonne de 100 l?rs/kg
= 3,4 t,/ha.
Rendement moyen normal evalu6 i. . . . . . . . . . . . ...".... = ‘?,5 **/ha*

MNEXXIIF
Tableau 6
PRIX DE R.ZW!NT ~&lBERGIWS
Superficie
1,000 m2
Durée cultures
160 jours
D u r é e rholte
y5 jours,
A-,- Nain d.'oeuvre .sup@émentaire
3,) Plantation
10 heures
h) R&zolte
ij.0 heures
50 heures & 110 Frs =
5.500 Frs
2- Consommations
Semences
1.200 Frs
Engrais
3.300 Frs
Produits phyto.
5*000 l?‘?s
Eau
25.000 fis -
3 4 . 5 0 0 Frs
J- A m o r t i s s e m e n t s
1LJ.n,00 Frs
4- Entretien
~.*OOO Frs
5- Frais g&&raux et divers
1.000 Frs =
1p.400 FM
TcyT4L .9.*...~*1..*.**..***
59.400 Frs
3==--cee)=
Rendement minimum pour prix de vente :
- e s t i m é & 2 7 Frs/kg
ZZZ 22 t,/ha.
.- rQalis6 au C.D.H. 3, 31,41 Frs/kg
= 18,~ t./hâr
Rendement moyen normal évalué & ,.~.OC..O...~~..OI.~~.~,.~. = 35 LJha.
l..__l-----_ -. <,..- - -. -
. . . _. __.... II__^ -. . .
.- I”._j.

3uperfici.e
1.000 m2
Dur&3 c~ulture
85 jours
DurOe rbolte - -
l- Nain d!oeuvre&émentaire
a) Plantatioiz
10 heures
h) Rbcolte
15 heures
25 heures a 110 Frs =
2.750 F,
2- Consommations
Semences
720 BS
Engrais
1 D ,:.oo l?m
Produits phyto,
;y.. 000 Frs
:iU.
13.750 Frs =
19.870 F,
j- Amortissements
7.550 FI?S
& Zntreti.en
2.225 2333
5-- Frais g&&raux et divers
500 Frs =
lO.375 F*
TOTAL.90..tO.~......I.C....
32.995 F.
Rendement minirzum pour prix de vente :
.- estim4 A 32 Frs/l;g
s 10 t./hâ.
Rendement moyen normal Qvalu6 3c..0...***.b~~.*000.*~.‘,*.*~~~ = 18 t./ha.

AIVNEXE II D
Tableau 4
PRIXDEREVIEZW CHOUXFLEURS
Superficie
1,000 m2
Dur6e culture
80 jours
Dur6e
r8colte -
l- Main d'oeuvre suBl6mentaire
a) Plantation
10 heures
b) Récolte
25 heures
35 heures a Il0 F'rs =
3 . 8 5 0 Fe
2- Consommations
Xomences
1.200 Frs
tigrais
2 . 0 0 0 Frs
Produits phyto,
5.000 Frs
Eau
18.750 FIS c
26.950 F,
3- Amortissements
7 , 2 0 0 F r s
J- Bntretisn
2 . 0 0 0 F r s
5- F!rais g6néraux et divers
500 ?zrs 1
9 . 7 0 0 Fr6
TOI'AL bbbb?b*bb**b*bb**b*..
40.500 Frs
Rendement minimum pour prix de vente :
- estim6 à. 59,50 Frs/kg
= 6,8 t./ha
es r6alisé au C.D.H. & 64 Frs/kg
= 6,3 t./ha
Rendement moyen normal évalu & b~*b~bbbbbs~bb0*.....***~...
= 40 t,/ha*

ANNEXE: II: c
Tableau 2
PRIX DE REVIEIIT CHOUX VERTS (OU POMMI%'J
Superficie
1.000 m2
Durée de culture
105 jours
Dim6e de rtlcolte
l- 8M.n d'oeuvre supplémentaire
a) Plantation
10 heures
b) R6colte
20 heures
30 heures B 110 Frs =
3.300 3-e
2- Consommations
Semences
1.000 Frs
Etîgrais
2.000 Frs
Produits Pbyto.
5,000 FI?S
&U
21,250 z5-s =
29.250 Fe
h Amortissements
9.4-50 FTS
& Entretien
2.625 Ftrs
5- Frais g6n6raux et divers
500 Frs ~
12.575 F.
TOTAL.
..**..***.C***Q****
45.125 F.
Rendement minimum pour prix de vente
:
-estimb i 25 Frs/kg
= 18 t./ha,
-r6alis6 au C.D.H, à 31 F%s/kg
= 14,5 t./ha
Rendement moyen normal 6valu6 &. .
..~...~..~...,~..O~.~.~.,.
= 35 t./ha.

ANNEXE rrr A
Tableau ?
EXPORl'ATIONS
OCTOBRE 72 S FIN JUIN 73
r
Voie
Voie
Aérienne
Ivlaritime
Tot a1
II-T.ARrcol?s VEIETS
1.718.290
13.537
7.731.827
mLom
370.201
370.201
AUBEWXIYES
71.640
31.455
103.095
TOUTES
192.589
63.164
255.753
POIVRONS
443.808
105.246
549.054
COURGEZJTES
95.795
39.052
54.847
SALADES
53.743
53.743
FRAISES
44.525
44.525
GLRIEULS
4.599
4.599
MAlEUES
45.455
45.455
DIVERS
7.797
1.020
8.217
TUPAL
2,967.842
3.221,316
-f3--r--SZ!
“-bUb~lU..l”~“---*-~--~--~---.~--~-.

-.
-x.
..--“-
.,.“--
.” ----
. ..-
~--“-.
*.. ^I -..^__-,,l,
,</ .‘l*---~~“““R*--~~~

LIIBBXE III B
EXPORTATION3
Tableau 2
OCTOBRF: -73 - FIN JUIN 74
Voie
Voie
Tot a1
A&rienne
Maritime
HARIcoTSvERTS
1.717.g13
1.717.913 l
l4,lzoNs
387.837
20.346
408.183
j
AIJBERGIINEX
169.234
51.650
220.884
TOMATES
237.54-l
200.430
437.971
POIVRONS
893.886
229.879
1.123.765
COlJRGE!.PI'ES
1.359
1.359
SfMDES
1.386
1.386
FRAISES
4.396
4.396
If.ANUES
33.914
32.295
66,2og
GLAICEXJLS
25.953
251953
DIVERS
197,850
100
197b950
TCTAL
3.671.269
534.700
4.205.969
ewz?a3ES==E
6=-----r

ilaNExE III
Tableau 3
EXPORl?ATIONS
OCTOBRE 74 - FIN JUIN 72
HARICOTS IJIERTS
MEwm
AUBERGINES
TOMTES
POIVRONS
COUR-S
SALADES
PIMEN!S
FIUISES
laAlmns
GLAICEULS
WTS
DIVERS
TOTAL

EVOUJTION DES EXPOFiTATIONS BU3 SENEGAL
HARICorTS~S
MELixE
POIVRONS
ILuBITncIINES
CmmTES
LAIfiTl.ES
TOMfkTES
PrnS
GLAEUILS
FRAISES
MANGUES
D'SVERS