, UNIVERSITE DE DAKAR INSTIITUT SENEGALAIS DE...
,
UNIVERSITE DE DAKAR
INSTIITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRIYOLES
FACULTE DES SCIENCES
C.N.R.A. DE BAMBEY
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE VEGETALE
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE DE LA NUTRITION
l
--....-..----------I-
-------cm-----
/
-/I/L EMOIRE PRESENTE POUR $~OBTENTION
DU DIPLOME: DE BIOLOGIE VEGETA$E APPROFOND:I[E
Par
Saradha COVINDA!,SAMY-H$RNANDEZ
LA GERMINATION DU M+L :
- Standard de germination
- Etude de quetques facteurs de variabilite
j
Soutenu le 19 diicembre 1980 devant le jury composé de :
- Madame I.e Professeur Y. PARES
: Président
1
- Monsieur A. NONGOMERMA
: Membre
/
- Monsieur G. KAHLEM
: Membre

Page
INTRODUCTION
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*..............~..........
1
1 - POSITIONS DU PRijBLEME ET DOWEES BjDLI0GRAP!iIQUES.~.
. . . ,
2
1 - Le Mil ,,..,,,~....,,..**,*,.........*.~.....~......
2
11 -- La plante .,,~(.,..~..,..*~.........~.~...~~~~~
2
111 -. Origine
112 -n Description
113 -’ C u l t u r e I
12 - L’&pi . . ..‘*.....«......*......*...* U.........
4
121 -’ iilorphol agi e
122 -’ Les gradients physjologiques
12:s -. Les grains
i . . . .
, ,, .
2 - La germination .*.,.“..*..,.*..*...........~.“******
5
21 - Normes et définit~~ons...~....L................
5
22 - Origines de la variabi:.ité . . , . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
221 -. Formation du grain;
222 .I Conservation et ma uration
223 -’ Causes de la varia$ilité
2 3 - La germination ,,....................e....e....
G
3 - La demarchle expérimentale . ..a......*.... 03
s.....,., .
7
31 - Choix raisonné des candi ions d’expérience . . , D
7
32 - itiétholde: d’étude de la v a iabilite . . , , . . . . . , , . ,
7
I I - MATERIZL ET METHODBS
. . . ..I.I..*.*......*....4~.........
8
i - Le matériel ,..~.,,.,,.,.,~.,..‘......~...~~.....~..
8
11 - Le ma.tériel végétal ,.0....,.....**.....*......
8
111 - 3/4 HK
112 - Souna III
113 - Synthgtique GAM 5
12 - Le matkiel de ?aboratoize .,,.,..~............
8
121 - Les rnceintes
122 - Le petit matériel.
2- Les méthodes . ..*~.*..~...........**...........*...
9
21 - Obtention du matériel végétal
211 - Le matériel de l’éijude méthodologique
212 - Lc matériel de l’é@& de variabilite
2 2 - La germination . ..*...*.*i*.......*....o.....*.
10
2 3 - Les études ..,..................*...*.....s..*.
10
231 - dise au point d’un “‘standardtt de germinatilon
232 - Application du standard
?? ? ?
? ? ? ???
24 -
/
Interprétation
3
,*.,.,*~...,.,............*.o..,,..
11

Iïf - RESULTATS
12
? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
?
??
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
1 - Etude méthodologiyue
. . ..D.........................
12
11 - Etude des principaux f+ztcurs., . . . . . , . . . . , . .
12
11 l - Les cnceiintes
112 - la d,ii,ité de gr&ns par boî,te
1 1 3 - La température ’
214 - Le nombre de rép#titions
12 - Conclusions pratiques ke 1 *étude m&&.odo-
logique ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
1 4
13 - Uti.liF;ation du stress :ydriquc . . . . . . . . . . . . .
?
1 5
2 - Etude de la variabilité .*..,p.........o,...,~.~..*.
1 5
21 - Les sources de variabilité et leur niveau de
manifestation
/
1 5
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ??? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ?
- Les diverses var.’ abilités
? ? ?
2 121 - Af.@lyse des donn us climatiques
1
22 - Etude exhaustive sur ute population de mil
G&l 5 ????????? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
17
221 - Ca.ractères mesur+ sur la popula.tion
222 - Ztude de :.a germjnation
.
2 3 - Etude du mil souna III \\par 6chantil.lonr?age . .
2 2
231 - Caractères
sur la population
232 - Etude de la
CONCLUSION
..................................................
26
1 - Résultat-*...o.*..............................* . . . . .
2 6
Ii u Les standards de gsrmi ation . . . . . . . . . . . . . . . . .
26
12 - Les méthodes statistiq es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
76
13 - L’application du
1
stnndIrd.. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
26
131 - Le mil G& 5
. . . . . . . . . . . . . . . . .
132 - Le mil scuna III
2 - Perspective3 . . . . . ..*..*.....*...................,.
28
I
--1-----.----1.
. . - . +
--.-...----

R E M E R C 1 E lq E N T S
-----------------,--------
‘----------‘----?--------
Cette Etude a été faite au Ci.N.R.A. de Bambey (Sénégal) dans le cadre
de 1’I.S.R.A. (Institut Sénégalais de Becherches Agricoles) au sein du labora-
toire de physiologie de la nutrition.
!
Je tiens donc à remercier tout particulièrement :
- Monsieur MBODJ, Direckeur du CNRA de Bambey ;
- Monsieur BEYE, Chef db département d’Agronomie de 1’1s+, de
m’avoir autorisée a travailler dans un laboratoire de la Station.
l
Je prie Monsieur SIBAlND qui
inspiré et guidé ce travail, de
en ma profonde gratitude pour m’avoir
a i t découvrir la recherc,he en béné
de son expérience, pour son entière di
onibilité au cours de cette anné
travail ainsi que pour ses encourageme
s lors de la rédaction.
2
Je prie Monsieur KAHLEM, Ma? re de conférences au Département
e Bio-
logie Végétale de I’Université de Daka 1 d’accepter ma reconnaissance pou les
conseils qu’il m’a donnés tout au long Fe ce travail, pour ses critiques
t la
lecture de la rédaction provisoire du mémoire.
:
Je remercie Madame le Professeur PARES, Messieurs NOGO8IERMA e ,1
KAHLEM d’avoir bien voulu participer a$ jury.
a
J 1 exprime mes remerciements ’ Messieurs GAUTREAU et DELAFOND p ur
leur aide et leur collaboration2 à Mon ieur OLIVER pour les analyses.
1
1
I
Enfin, je ne saurais termine’ sans mentionner Monsieur DIOP a i s i
que ses collaborateurs du secretariat t du bureau de dessin pour la dil gence
et le soin qu’ils ont apportés à la réa isation de ce mémoire.

1
INTRODUCTqON
---_------ - -
---------- --
*
l- Importance du mil
Le Sén6gal est un pays aride de la zone soudano-sahélienne où
Plu ie est le facteur limitant le plus jimportant. Dans la zone sahélienr 1 : où
les températures sont élevées, les plyies faibles et aléatoires et les io 1 s
pauvres, les espéces cultivées sont lijmitées à quelques plantes caracté aisées
par leur rusticité comme le mil.
2- La zone de culture
La zone du mil a une pluvior@rie inférieure à 700 mm r6parti.ji sur
trois mois environ et de façon d’autaIt plus irrégulière que l’on va dc Sud
au Nord. Ce caract,ère aléatoire slacce@uant surtout au niveau du dcbut /et de
la fin de la saiso.n des pluies (CHARR AU et NICOU 1971). Le sol, de typ
bleux, est très pauvre en argile (inférieur à 5 X) et en matière organi
(inférieur à 0,5 %)
g
; sa capacité de rétention est de 6 à 7 % d’humidité
rale, son DR acide. Dans cette région,j le mil est la principale ressour
alimentaire de la population qui est ombreuse,
et il présente l’avanta
1
procurer des sous-produits t&s appréciés - (tiges pour la construction
l’alimentation du bétail... ). 11 est dbnc important de valoriser et de
liser au mieux cette culture.
i
3 - Les caracteristiques du mil dans s@n milieu naturel
b
/
1
La pluie pour la germination du mil est inférieure a 15 mm dans 50 x
/
des cas (inférieure- à 10 mm-dans 25 % jdes cas) et la pluie sui.vante n’adr ive
qu’une fois sur trois dans les cinq jobrs$ la plante doit donc:. :
I
- utiliser au mieux l’ebu disponible et donc germer trés j *api de-
ment pour développer en profondeur ses; racines et devancer le front d’ad sèche-
ment du profil du sol ;
- supporter des aleas tels que la fertilité faible du sol , les
températures 6levées du sol et de l’aiF, etc... et surtout les Bléas plu riomé-
triques tout au long de son cycle de d.veloppement.
La germinartion est 1 1 pre-
mière phase du développement et le com ortement de la plante St cette pér .ode
est décisif pour l’ensemble de la cuit & re. Or il a été observe par SIBAN 1 et
DELAFOND (communications personnelles), un pourcent.w!e souvent voisin de $0 %
à la levée ce qui est particulierementifaible. Nous nous sommes proposé I’etudier
la vitesse de germination du mil sur d fférentes populations en fonction des
caractéristiques des yrains et du port -,rraine (nous avons éca.rt& le pro ,l&me
de la maturation t’post-récolte” par de conditions identiques de stocka!-: : des
::rains et une latente suffisante entre la récolte et la rermin.ation) ain si que
les conséquences d’un stress.
Les caractéristiques du
dans cette étud 5, sont
d’ordre biométrique : taille, poids,
de tip.os.. . etc., les caract iristi-
ques des rrains sont biométriques et
(dosaye de l’azote pou Tant
donner une idée de l’importance des
dans la yraine).

2
1 - POSITION DU PROBLEME ET DONNEES BIBLIOGRAPHIQLJES
l- L
e
Mil
11 - La plante
Elle est de première importance dans sa zone de culture, mais nia
Cu&re été étudiée.
!
111 - Origine
Les mils penicillaires sont vqaisemblablement originaires dlAfri que
avec deux ré;.-ions privil&:iées
à savoir :
1
le “berceau Ouest africain” et . e
“berceau Est africain” (Portères 1950) ayant sans doute eu des répercussi ns
sur le foyer Abyssin. (Vavilov 1949). Le types de mil du Sén&;al provienn nt
sans doute de la zon.e
u
Ouest africaine d nt les plantes n’ont quasiment pal
quitté la ré;,ion ni eu de répercussions ,sur l’a!:;riculture mondiale, Les v rié-
tés se sont constituées au cours du dév ‘loppement de 1 ‘agriculture 8tcppi ue
du type céréalier comme le montre la
1
di ;ersification des 2 souches probab1es de
mil penicillaire.
Dans la zone sahélienne les cyltures de mil actuelles sont sansjdoute
en place depuis très lonz,temps. Cette pqante qui est à peu près la seule 1
céréale cultivable de la rélion fut appdéciée de tous temps pour ses r,rai
par les sous-produits qu’elle procurait.iToute la plante est en effet uti
les prains constituent la base de l’alimentation de ces zones oii le riz n
être cultivé ; ils servent à la préparapion de semoules, de bouillies et
bière ; les tii:es sont données en aliments au bétail. ou utilisées pour fa
des enclos, les feuilles peuvent trouver leur utilité pour les toitures.
comprend donc que cette culture, mal,@ :Ses faibles rendements en conditi
t r a -
ditionnelles (variét&s et techniques peu évoluées) ae soit poursuivie jus
nos jours.
112 - Description : le mil Perjnisetum
f
11 correspond à de très nombrejux synonymes scientifiques (FERRA~IS
1963) et noms communs. En fait l’appelldtion
de mil recouvre différents tjpes
de plantes mais il s’arit en -énéral de ‘ce que l’on appelle le “mil pennicfil-
laire”, “mil à chandelle?’ ou "petit mill’l en français par opposition au ;j;rSs
mil ou sorgho.
1
La plante a Eté décrite par de nombreux auteurs@UTCHINSON et
(1962) ; Jacques FELIX (1962) ; CABLEY ti1956) ; FERRARIS (1973) ; BONO
BRUNKEN (1977) .; c’est une iraminée herbacée annuelle mais qui peut être
CURSON (1940) Pluria:nnuelle en Afrique du Sud,à port dressB présentant
d’une touffe qui peut atteindre 4 à 5 m de haut ; elle appartient aux
laria de STAPF et HUBBARD du ,;enre Pennijsetum L. Rich.
/
-
La tige es-t épaisse (10 à 20 T à la base), sans lacune médullaqre
portant des noeuds saillants glabres ou pubescents. Les entre-noeuds s’ailIon-
gent de la base vers le sommet dc la ti$z et sont plus cpais en leur mili
qu’à leurs extrêmités, il peut y en avoi’r une vingtaine dont la lonnueur Éiui
atteint 390 mm (en moyenne 23 cm). Chaqu!
noeud porte un sillon discret oi’1
s’insère un boury;eon axillaire
!r
susceptib; e, dans certaines conditions, de i
donner naissance à une talle atirienne. Les noeuds de la base sont légèrement
renflés et portent une couronne de primo sndia de racines adventiues. Le nombre
de talles peut être clevé et atteindre 4p (RAMOND 1968) :
/

3
- l e s t a l l e s d ’ a p r è s RAM
(1969) dtimarrcnt du douzième ofi
troisiGme jour après le semis sous form
. t:allcs d’ordre 1 à:l’aivselle des f e u i l l e s p r i n c i p a l e 1 ;
. t,allcs. d!ordw .2 .à :f siaisselle
des feuilles des tallesj d’or-
dre 1 ; ;
. t,,:llcs’ d’otidrc Sr.à:.l?aissclle des feuilles des talles/ d’or-
dre 2.
/
#
Chaque ordre de ta11 e étant situe dans yn plan perpendiculaire au précédebt
et les dernières talles repoussant I.cs remières vers la périphérie. La ftn
du talIa-e a lieu vers le trente--cinqui
me jour pour tous les ordres de t@lles.
Après la floraison, des tii;es axillair$s peuven-t apparaître à partir des:
noeuds des tirTes ayant fleuri et porterides épis plus petits que ceux des/ pre-
mières talles.
I
/
- les, racines : après lajracine séminale à la germination
u
Train,
B
les racines nodales aparaissent $ raison de 2 à 3 paires par noeudi en
moyenne une talle Pa#rte une vingtaine d$ racines (BON0 1973). Les racinesi
adventives se dcveloppent à partir du sTade 3 feuilles et le système raclnaire
de type fasciculé est le plus dense dans les 30 pgkmiers centimètres du Sol
mais atteint 1,8 m de profondeur (CHOPAQT 1980).
/
i
- les feuilles sont cons$ituées
de 2 parties : la Faine en
la tige et s’ouvre en un limbe à partirdu col. Le col se distingue par s
aspect et porte souvent une franfte ou ldgule de cils blanchâtres de 2 a
Le limbe est ouvert et étalé, linCaire du lancéolé avec un bord souvent
il mesure 30 à 75 mm de larce et 60 à 140 cm de long, il est auriculé et
une nervure plus ou moins saillante. Les deux faces de la feuille sont
rirides e t l a f a c e superieure e s t ; souve& ru:;ueuse et pubcsconte.
- llinflorescsnce~
est un faux épi (ou une panicule compacte) de
5 à 150 cm de long, de 1,5 à 5 cm de laric,e qui place donc le rapport moye$
longueur sur largeur entre 4,6 et 66,O. ‘La forme générale est cylindrique\\ rap-
pelant 1 ‘épi de Thypha d’oû le nom de Q typholdes.
m-
113 - Culture
-
-
Le mil est cultivé dans la paqtie Nord du S&G~al où Iles conditions
sont difficiles et les techniques rudim$ntaires,
les meilleurs rendements j sont
obtenus là où il y a le plus d’eau, mais les surfaces les plus importante+ se
trouvent à l’extrême Nord où d’autres cultures ne sont pas possibles. Une/
production moyenne de 500 à 600 k:(? par hectare est obtenue dans les
suivantes : de petite dimension, les yrqins sont semés en poquet avant 1’
vée des premières pluies dans un sol sec! (le semis en sol humide étant réqervé
à l’arachide lorsqu’elle peut être Cult&?e).
Le démariaqe est nécessaire czjr plusieurs ,n,rains ,rerm-ZInt dans Cl!aque
poquet et ils sont trop nombreux pour q$e chacun puisse donner naissance ‘! une
s
plante bien développée. C’est une opéraçion longue qui se déroule au momerlt où
le paysan doit se consacrer à
elle est donc souvent diffGr6e qe qui
porte prejudice aux :plantes Les
ns ultérieures de la culture ne prfbsen-
tent pas de difficultés particulières cdr,une fois &tabli,le mil s’adaptejbien
aux conditions qui lui sont offertes. La; difficulté principale se situe donc
au niveau du semis qui se fait dans un sol sec(qui ne peut généralement p
subir de façons culturales préalables)et, au niveau de la levée du grain a
les premières pluies $néralement faibles et irrégulières.
1

4
12 - L’épi
L’épi est la partie productive de la plante. Sa structure est qomplexe.
121 - Mor]shologie
De forme $k&?alement cylindrique il est en fait coni.que, fusif 3rme
ou cylindrique avec un rachis légèremen
conique ou cylindrique et des pé
it
ii-
celles des involacres plus ou moins dév’ loppés. La couleur dépend de ce11 : du
t3
somme t
pi des grains dans une large gamme{ allant du jaune vert au gris et a 1
marron &MONO 1973:).
1211 - L’épillet,~qui est: l’unit& de base de l’épi, est enve loppé
dans un+ iwolucre de soies du Eédicell- . @elui-oï détermine en partie la lar-
peur du faux épi par sa propre ---+
l,ohzueur qui varie de 0 à 11 mm avec des d ;-
mensions fréquentes de 3,0 à 9,4 mm
1973), les soies ont une longue ir et
une forme variables qui permettent
les varietCs aristées de 5
variétés mutiques. Dans les variktés arbstées, l’aristation peu.t provenir d’une
seule soie, de plusieurs soies dle même aille ou de deux groupes de soies d e
f
taille différente et se présenter sous , orme de soies simples, cïlG+s o .1
plumeuses.
1212 - Les épillets prop ement dits >Sont souvent groupes p ar 6
ou plus et chacun est porté par un pédi Felle de 0,s i 3 mm (souvent 0,9 6
lp7 mm) > la glume supérieure est nervée/ et colorée (du violet au jaune bl inc hâ-
tre) généralemt~lt ci.liée (BONO 1973). Ch q
a ue épillet est composé de deux Fleurs :
une fleur complète et une fleur stamin&
généralement en position inférie Ire.
Les étaminessont au nombre de 3 et les nthères dont la couleur est varia Jle
sont munies d’une touffe de soies. Lt E
ovl ire monocarpiqu.e est surmonté de
2 styles dont la base est soudée.
122 - G>lients physiologique
----$
11 a été observé dans le phén’mène de floraison un -,radient tel
qu’il commence juste au dessus du milie i de la panicule pour se propager jimul-
tanément vers le haut et vers le bas (OlkIOLES 1950)., Par ailleurs, selon l e
même auteur, les fleurs fertiles arrive1 t
lh à maturitt3 avant les fleurs sta ninbes s
une protocynie de 2 à 3 jours caractéri ?e le mil. Les stigmates ne rester C
réceptifs qu’un jour en $n&ral, l’alloqamie est donc de rigueur.
sa
De même, d.‘après SIBMJD (comm$nication personnelle) suivant le
schema$ de la floraison on retrouve surla panicule plusieurs gradients s 1 appli-
quant à la prolificité des croupes d’ep’llets, au poids du train et à la ier-
mination. En effet, il semble que les g ains des secteurs médians soient blus
nombreux , plus gros et germent mieux qu ( les grains des parties distales. !//
123 - Les grains
Ce sont de petits caryopses prfoduits en très grand nombre 600 à/
3000 par panicule d’apres
de millet. De
variable, leur section peut être
des intermédiaires. Le
rrondi ou pointu ; lisse, plissé (5~
lé$rement déprimé,
mucroné ou non (BON0 1973). ‘Le
poids moyen est de 0,14 à 15 mg
2,2 à /
5,6 mm de longueur sur 1,6 à
1973). La couleur de+
Prains est, elle aussi, variée comme no s l’avons indique au su,jet de la ;
couleur de l’épi,
“f
et cette colora.tion n?est pas forcément homogene sur 1’ n-
semble du grain.

5
II - LA GERMINATION :
21 - Normes - Définitions
Il semble utile de ‘donner ici la definition de certains
termes usuels (Corne 1970) :
- le pouvoir germinatif est le pourcentage de semences ca] ‘ables
de germer dans les conditions les plus kavorables g
- la capacite de F,erminakion correspond au pourcentage de /se-
mentes qui Rerment dans des conditions pennées g
I
- la vitesse de germination peut être exprimée de d i f f é r e .es
+
façons par :
!
. le taux de yermination au bout d’un certain temps nbrés
l’ensemencement
;
1
. le temps necessaire pour atteindre 50 % d.e la capac’td
de germination ;
1
. le temps moyen (Tm) nécessaire à la germination des/
semences étudiées qui repr&sente l’inverse x 100 du “coefficient de vélocIté”
de KOTOWSKI (1926).
!
Nl Tl + N2 T2 c . ,,. + NniTn
i
Tm = -
Nl + N2 + . . . -I- Nn
!
ou Nl est le nombre de semenl es
r,erm&s au temps Tl et ainsP de
suite
!
et d’autres indices plus ou moins faciles à employer ;
- la vigueur est un terme souvent employé pour disigner la/
propriété d’une semence à lever de façorf satisfaisante dans des condition
suboptimales mais sa définition n’est pas encore unique ce qui ,rend s o n e
difficile (Bibliographie IRAT 1975).
t
22 - Origines de la variabilité
221 - Formation du p,rain
1
!
Chaque partie du vég”ta.1 pouvqnt avoir une incidence sur la
tion du grain, celui-ci est un reflet dqs modalitGs du développement de 1
semble de la plante (N9ZERAN et BANCILHqN 1972). L’h.étéro~;énéit& de la ge
tion sur une même Pl(ante peut être liée jaux conditions naturelles de
2radients d e propribt6s frqrmina-
des gradients le lona de l’axe de
1’ inflorescence (MAUN et CAVERS
et BOUINOT 1975) correspondant
à des correlations sur des
hiérarchie de faculté ?edmina-
tive entre les Trains
de l'inflnrescence
(DATTE 1972)
K 1958, CLARK et KLIPE 1965). Cjes
variations sont
li6es à l a conourrence alilmen-
taire entre les
I
222 - Conservation e-t maturatiion
Comme la semence ne peut Permejr que si un certain nombre de con-i
ditions favorables sont réunies (il S’a?/it de la disponibilitC de l’eau, c/e
la température ambiante, de la 1umiEre éventuellement et aussi de la facul$6
propre à la graine de germer au moment OP on la met dans les conditions fj-
vorables), l a facult6 d e (:ermination corirespond à 1'6limination d e s inhib'tions
o u maturite physiolo:;iques
e t 2 l a maturkté mornholoniaue ac<rui St? B 1% 7-6 4
n1tm

6
La maturite morphologique est acquise quand le train a atteint la deshydrbtation
naturelle maximale sur pied (de :L’ordre: de 12 % en général ) 9 la maburit@] phy+
siolo?ique ne se mesure que sur la ,nerm nation car elle est relative à de/s
processus internes multiples et complex t s. Dans le cas du mil otù cette ma@urité
physiologique apparaît au bout d’un
E
ter! ain temps sans l’application d’un\\
traitement chimique ou thermique ou d’u choc physiolo,+.que,
on peut pensbr
qu’il S’a?it d’une “post maturation en 5 ec”
F
trEs frtquente chez de nombrettses
graminées (CROCKEFI et BARTON 195:3).
La période de latente entre la récolte et la maturitc physiolo~jique
se passant à température ambiante au se > les inhibitions internes qui
levées peuvent être la privation d’oxyg i n e de l’embryon par la présence
cellules vivantes ou de phénol6 tégumcniaires (CHAUSSAT et le DEUNFF 1975).
223 - Les causes de la variabilité
Les conditions de perminationi induisent une variabilité dans lai
mesure où plusieurs facteurs intervienn$nt :
- l’eau suivant CHAMPAGN~T et COLL (1969) imbibe les téguments,
réhydrate le cytoplasme et rehydrate le réserves s
la quantité nécessaiite
varie de 40 à 150 % du poids sec
t
suivan les plantes. La quantité d’eau dlsponi-
ble a donc des conséquences immédiates $ur la germination ;
- l’aération est nécessaire à la reprise de l’activité reslfiira-
toire et donc des phknomènes métaboliquds pour l’ensemble des plantes noni aqua-
tiques s une diminution du taux d’oxygène entrave la ,qermination ;
- la température joue sur la vitesse de germination dans 14
limite des températures compatibles avec celle-ci (DORNE 1968). En g$néra$, il
y a une température minimale et une temflérature maximale entre 1esquelles;se
situe un optimum. En dehors de cet interjvalle la germination n’<a pas lieu;;
- la lumière es-t importante puisqufon peut avoir des Rrain$s
indiffcrentes, exi!;eant l a lumi.;re ou ejigeant I’obscurite. Les céreales #t les
légumineuses appartiennent au premier groupe , ce qui. permet d’opérer de façon
simple pour le mil.
- les facteurs biolo?iqufjs ne sont pas ndgligeables et son prin-
cipalement pour les céréales de deux tydes : les inhibiteurs de zerminatic n
diffusibles et les stimulateurs, leurs conséquences varient en fonction dl
nombre de I;rains mis à germer (FR:OMANTII\\j 1969).
2 3 - La germination
En ce qui concerne le mii un certain nombre d’études spécifique: ont
été faites apportant des informations de divers ordres sur le comportemen
germinatif de cette ,-raminée.
SIBAND (1980) dans une étude cpmparée de la germination des mil:
maïs et sorgho étab?it une relation entrie la vitesse de germination du p:
et la taille de celu-i-ci. Il semble que jla germination, liée à 1.’ imbibiti
grains par l’eau, soit d’au-tant plus rapkde que ceux-ci sont plus petits.
mil a des grains très peti-ts qui germent, en quelques heures.

ROUSSEL (1978) montre que le. mil germe de façon extrêmement iri e-
r
gulière lorsqu’on a à faire h un mélan$e de semences mais aussi quand oni a
des zrains d’une mf!me chandelle ,indépe+damment de la question de maturitp phy-
siologique. Sur ce dernier sujet, il mqntre que l’inhibition de la qermibtion
se poursuit pour des durées variables suivant les conditions de conserva ion
'E
des semences comme cela $3 a étc5 /en ii*idence sur d’autres plantes (ABBO F
'T 1955r
Mais il faut aussi ter0 compte des CO ditions de !:ermination des grainsiqui
ont de grandes consüquences sur le s %
re ultsts. FROMANTIN (1969) a mené des
expériences en laboratoirefl dans lesqu$lles la densité de semis a un effet
très net sur le pourcentage de :;erminai+ion du mil.
/
1
III - LA DEMARCHE EXPERIMENTALE
I
,,
31 - Choix raisonné des conditions d* expérience
/
I
Nous avons voulu tester deux ,aspects du comportement germinati
mil : la vitesse de germination,qui est primordiale dans les conditions
toires où h mil est cultivé et la répa/nse à un stress. Les irrégularité
pluviometriques étant les plus fréquenties,
le stress hydrique ,qui a l’av
d’être facile à reproduire,a &té utilis/é comme référence.
j
8
t
32 - La méthod’e d’étude de la Vari/abilité
/
D’après ce qui a été di.t notrl travail comprend donc deux part’es
qui sont :
9i
- 1’Gtablissement
d’une méthode standard de germination is/olant
la variabilité propre au grain g
i
l
- l’application des stan$ards &zs5 définis dans la premiè e
partie à des grains issus de population’ différentes ou de même populatio mais
F
de plantes différentes ou de zones diff, rentes d’une même p1ant.e.

MATERIEL ET METH(jDES
J========:=======8===
8
1 - LE MATERIEL
/
11 - Matériel vé&tal
L
3 variétés ont eté utiliskes : 3/L?. IIK, Souna III, Synthétiques
qui sont des mils de taille différente.
111 - 3/4 HK
-
-
i1
C’est une variété composite faFte par le croisement de 3/4 Souna/
(obtenu à partir de matériel indien et américain donneur de nani.sme croisé1 à
une population grande amélioree du Sené& appelée Souna III) avec une pophlla-
tion grande améliorée du Niger HKN qui a! servi de parent récusent pour un back-
cross.
,
l
112 - Sounai I I I
j
C’est unesté composite Cr+ée en 1970 et formée de 7 lignées1
C ‘est un mod&le de structure t’traditionn$lle amélioreett proposé
la vulgarisation, l’appareil v@,&tatif est trbs développé, les
2 m et les épis pouv@nt atteindre 80 cm, .Le cycle est de 90 jours en
des pluies,
113 - Svnthétiaue GAM 5
C’est une variétg composite naiine obtenue par croisement de maté’icl
africâin avec un parent nain sélectionné ‘aux Etats-Unis pour le fourrap5e.
a
plante est petite, l’appareil v&étatif P/ouvant atteindre 80 cm li 1 m envi on
et l’épi une vingtaine de centimètres. Le: cycle est de 75 jours en saison ?es
pluies.
ts
12 - Matériel de laboratoires
1t
Il es-t oompo& des enceintes et? de petit matériel.
/\\
121 - Les enceintes
2 armoires de germination ont éte utilisées :
- une armoire CONVAIR ?I tenipérature, lumière et humidité con+
trôlées,pouvantcontenir 29 plateaux de 69 x 60 cm, permettant de travaille#
avec préci sion entre 15’C et GOOC,dans 1 quelle la circulation d’air est
i
assurée de façon régulière dans tout
disponible.
1
I
- une armoire de fabricati.9 artisanale 06 seule la températtire
pouvait être réglde. Sans système de refro\\idissement90n ne peut obtenir que
des températures superieures à la températpre ambiante, Le chauffage est
j
assuré par des lampes, l’air chaud est
dans l’enceinte par Ilactiondd’
un petit vcntilntcur et la partie
de 1,OOmx 1,OO m est aménagé z@ec
des clayettes amovibles de ?rillae;e mltalliique espacées de 5 cm.
/
/
1
122 - Petit matériel
/
/
Les germinations ont été obtcnue$ dans des boîtes de P&tri de verr’!
de 10 cm de diam&tre et 1 cm de hauteur,
i

i 9
\\
I I - LES ,WTHODES
i
i
Les méthodes s'appliquent à 1~ culture des plantes, à la récoltb et
la conservation des semences, aux techniques d'étude de la germination et\\ a
leurs applications, aux mdthodes d'intefprétation statistique.
j
21 - Obtention du matériel végétal.
!
1
I
211 - Materie végétal utilis4 pour l'étude méthodologique
1
I
1
Deux variétés ont été utilisees le mil Souna III et 3/4 HIC.
/l
11 s'agit de zrains obtenus eq saison des pluies. Le mil Souna
11
provient d'un lot de semences "'tout ver&&:' qui a eté trié en petits,
d
moy ns
et gros grains par une appréciation Visu\\elle dichotomique. Des grains sond le/
observés deux par deux et répartis entre?zroupe noté: "grosft et le groupe 0s
"petit". Chaque l,t ainsi formé est A nokweau trié suivant le merne criter
c e
qk aboutit à l'obtention de 4 lots. Lesj deux lots extrêmes sont les "peti/t S”
et les Vtgrosltp
les 2 lots interme,diairesI les t7moyenstt.
Schéma :
I
Tout venant
!
1i/
Lot; 1 /A
'\\
1
"pyos"
Lot
2
1
"petits"
l
\\,
2FA\\
1
/
Lot 1.1
lot i.2.
!
lot
. .
lot 2 .2.
"gros gros"
'4
\\*lsros petits"
j'petita gros"/
"petits petits" 1
V
gros 2rai.k
petits, zrains y
i
Le mil 3/4 HI< est très homo@neicar il provient de la partie xnc$di
de chaque Btay,e d'un nombre limité d'épis,
212 - Le matériel végGta1 utili@ pour ltétude de la variabilité
i
Les deux variétGs de mil ont &tii cultivées simultancment en bacsd'
vé@tation bien drainés avec les caractdri/stiques données dans le tableau
ci-apres.
,----A------
I
i
! ------j,
Pre'ière date de
!
1.
; Dimension des;
Date de
,.---.----
j'!
t" -----1-------------~
Début de
il
!
bacs ;
semis
;
Epiaibon
;Fécondation ;
récolte
1-f
-----------------c--_________^u___I_____----------
!
t-----------.-------------,,,,,,,,,
!
!
!
!
!
t'1
! CAL1 5
! 60 cm x 60 cm! 4 décemb. 79! 12 janv. 80 3 18 janv. 80 ! 3 mars 1980k
!
!
!
!
!
-------------s--------------,----------------~-------~
!
!
------"'""-"""'~------------- t
!
!
! SOUNA III
! 100cm x lOOcm! 4 décemb. 79! 27 janv, 80 !
3 fév.
80 ! 6 mai 1980
!
!
!
0
I
-
!

iiu
Le démariai;e à 3 pieds a été @it au 10ème jour et à 1- pied 1 m
apAs le semis. L’irrigation est faite 3 la main tous les deux jours et
apports de sulfate d’ammoniaque ont complété la fumure de fond composée d$
sulfate d’ammoniaque, de phosphate superbriple et de chlorure de potassiun. Des
1
observations quotidiennes au champ ont pkrmis de noter le moment: de sortie/ de
1 ‘extrêmité de 1’ Cpi appel& “dhbut d’ Cpibison” et la date de flftrissementj des
stigaates indiquant que la fécondation aiait commeneC la veille d’où la da:e
de”début de fécondation”.
r
!
11 y auait 3 poquets par vase $ui ont t%é démariée à 1 pied par ’
poquet pui 5 1 pied pa.r vase, 1 ‘espacemen+ entre les poquets 6vitant la l é s b on
des plants à la deuxi4me opération.
11
- la récolte des épis d’uq pied a ét6 réalis& 30 jours apr s
l’epiaison de l’épi le plus tardif de ce :Pied. Les caractères de talles e tId’épis
de chaque plante ont étE décrits. Chaque jépi a été numkrotk et découpé en
tronçons (5 pour le GAM 5 et 10 pour le $OUNA III) dont des caractéristiqu ç
biométriques ont ét& relevées. Les, diamE&es de 1’Cpi et du rachis ont étQ 1 mesu-
rés au pied à coulisse ; la longueur de li’6pi à la rézle graduée g les épi
les p6doncules 9 les fleurs ont Eté dénomb/rés ; le nombre de grains a été o
par comptage manuel ou compta:{@ au Numigrbl, le poids des grains a été obt
par double pesée sur une balance élcctriqbe
I*i&lcr au mg sur des sgains s@
à température ambiante, le poids de tallej a 6t6 mesur sur les ti.Fes séch6 -s
48 h 5 l’étude à 90*C., Les 3rains de chaqpe étage ont éti: conserves au lab ra-
toire dans des récipients fermés à tempér@ture ambiante en attendant d ’ ê t r i/ sou-
mis à exp6rimentatior-t.
l
22 - La ~erminatlon
-
i
Toutes les expériences ont port+ sur la germination du mil et les!
:Trains ont été considé&s comme ayant p,er$é quand la radicule avait percé 1 *s
téguments II ils étaient alors éliminés aprqs dénombrement.
e1
Les exp&riences ont été faites dans les boîtes de pétri dont le f’nd
était ,tapissé de 3 epaisseurs de papier fi/ltregimbibé de 10 cm3 d’eau ou de
solution de P.E.G. Ces boîtes étaient mairjtenues fermées entre les lectures \\ et
placées à l’obscurité ‘dans l’armoire CONVdIR ou recouvertes de papier buvar
pour limiter l’effet de la lumière des la*es de chauf’fage dans 1 qautre enc inte.
1
La germination a lieu soit avec $e l’eau soit avec une solution dei
Polyethylène glycol 600 (PEG ôooi , Le PEG FOO industriel a été purifié par l’e
passage sueeessif sur 2 colonnes DOWEX Z DQWEX 1 et DQKEX 50 pour éliminer lies
impuretbs,
en particulier les anions er; leb cations métalliques et, des éléme t s
toxiques non identifies (DA SYLVA, .1970).
b
permet de simuler un stress car
les concentrations croi.ssa$-kes
de PEG aug entent le potentiel $osmotique
1
(fig. 1-a-b) ,l’eau est donc moins
pour la plante car elle es-t liéb
aux molécules de PEG.
i
23 - Les 6tudes
231 - i3ise au point d’un “standaqd” de germination
!
/
Nous avons cherché à établir des !normes de germination permettant
comparer différents matériels entre eux et :les caracteristiques à définir
le nombre de grains par boîte, la temphratuire optimum et les pcriodes
vation.

Nous avons comparé sur 6 répéqitions la germination du mil en fdnc-
tion du nombre de zrains par boîte sur les densités 1, 5, 25, 50 et 100 e4
faisant différentes classes de grains salivant leur taille : petits, moyend,
pros et un lot appelé “tout venant”.
/
!
en 5OCl - 1 l étude des tempitra-turc,,‘c a porté sur une gamme de 25 à 4d°C
de 5OC/avec 4 rcpétitions par expérience/. L’élimination des grains germés la
été faite toutes les 4 heures après dénombrement.
I
232 - Application du st,andard,,
-1
I
à l’ctudc dc la variabilité de la germination. Deux types de var’abi4i-
tés ont é-te étudiées sur chaque populat)on : la variabilité sur un même é i
et la variabilité entre les épis d’une pipulation. Les modalitcs dtexpérie ces
retenues sont définies par la premi&re p?rtiep! et les épis répondaient pri l ci-
palement au critère d’un nombre suffisant de grains sur chaque etage pour ffec-
tuer le nombre de répetitions désiré et les analyses d’azote ; pour le
F
Sou la III
le choix a été guidé par le souci de disposer pour chaque pied d’une large/
gamme de dates de fécondation.
e
- variabilité sur l’épi f !4 ou 6 répétitions de la germination
de 5 etazes de 45 &Pis de mil GM 5 et do 10 étages de 5 épis de Souna III ‘ont
été réalisées avec une observation à 8h (/environ 50 % de germination indiq ant
1
la viguerxr d e s zrains) e-t une à 48,h pour ,la capacité de *germination.
t
- Vari<abilité entre épis 4 4 ou 2 répctitions de la germinaqion
de l’étage median de 192 épis de mil GAM ,5 et 54 épis de Souna III on.t ét& \\
observés à 8h et à 48h.
Pour chaque étude la comparaisor a été faite entre la germinatior/
avec de l’eau et du PEG 600 purifié pour déterminer la distorsion induite PI‘ar
un stress.
Le dosage de l’azote contenu dans les grains est fait par minérallisa-
tion Kjeldahl. Les operations sont les suivantes :
1
!
Les grains sont broyds au mortier : 100 mg U.Z broyat sont minéraliscs
par la méthode Kjeldahl (broyat additionn& de quelques gouttes d’acide sulfp-
rique ordinaire 36 N et du catalyseur à base de sulfate de potassium, sulfate
de cuivre et selenium) 9 l’attaque xle fait :Sur une rampe électrique durant epvi-
ron 2h 30 Je dosage de l’échantillon se fgit par distillation directe de
!
l’ammoniaque en milieu rendu très basiqueipar de la soude 13N. L’ammoniaque/ est
recueilli en pr6sence du réactif de Tashirio (qui passe du violet >BU vert) dhns
l’acide borique et le dosage est réalisé par l’acide sulfurique N ,
c
,
ïoT
24 - L’interprétation
L’interprétation statistique deg resultats a nkessité deux m&thoc :Ci
différentes : l’analyse bloc pour l’étude :de la variabilité en fonction de
1 ‘étage. Chaque etage est consid&ré comme /un bloc et chaque épi comme un trz L-
tement. On compare le F traitement et le Fi bloc aux valeurs limites de F en
fonction du nombre de degrés dc liberté pour le risque 5 % (SX-IMARTZ, 1977).
Les corrélations simples pour l’étude de la variabilité entre épia j\\ en
comparant la germination aux$différlents
cabactères bio:métriques relevés et
notés pour chaque troncon comme l.‘indique )-e schéma no1 et au taux: d’azote
obtenu par analyse.

/
RESULTATS
!
--e-.-e-_..-
-.-v-,---e-
!
1
1
1 - ETUIXZ i.iETHODOLOGIQUE
!I
11 - Etude des principaux facteur
s kusceptibles d e f a i r e v a r i e r les 1
.
carat teres de germination
j
111 - Les enceintes (fig. 11)
l
Description des resultats. On a comgarG les deux enceintes par i a
germination de grains de mil souna “tout ivgnant’l ou de petite et grande
j
taille. La fieure 11 represente
la
cineqique de germination sur 4 répétit OHS.
La courbe fréquentiellede germination csd de type sigmoïdal presentant tro s
phases :
ii
-3Uthp2S germinations apparaissent dès les premières heur&,
puis on ilote
/
.
- une accélGration de la gprmination entre 4h et 3.2h pour arriver
1
a
- un maximum vers 2 -h .
i
A G8h la frequence n’est gu&re différente de celle des 24h q u i c r-
respondai t au maximum ) au-delà de .4;3h apphraissent des moisissures sur les ”
Frains non encore germés.
Le tableau suivant donne les rGsultats moyens obtenus a 48h et les coeffici nts
de variation.
0
. j
!
, E n c e i n t e artqsanale ,
Enceinte COIWAIR
-“““-“-‘-“~-“-“““‘---~-~----------~----------
!
!
:!
!
3o”c
;
35OC
;
3ooc ,
35OC
i!
-----. “_ _--. _ .--- _ --------.--I--Y--I----,----
l’? ------------.Y----------.” ----------
!
0
!
!
\\!
! Pourcerrtage de
!
!
0
!
i!
! germination
!
05,6
!
Se,3
!
89
!
86,5
j!
!
!
!
!
!
---------------------------“-‘-----”----------~----------------------~--------~
i!
!
!
!
0
!
j!
! Coefficient de
!
!
0
1
! v a r i a t i o n
!
0,09 !
0511 !
0,05 !
0 ,oe
!
!
0
!
!
i
Les coerficients
de variation sont, voisins mais plus faibles dans
1 ’ enceinte lTOPJVAIR”
. Interpr&tation
Les deux enceintes donnant d’une part des cinétiques qui se recou-
vrent complètement sans que soient affectési ni
1 ‘allure de la courbe ni le
maximum, sans dir’férence
significative entre les capacitk de Jermination,
d’autre part le coefficient étant plus faibjle avec l’enceinte CONVliIR, on
obtient donc une meilleure reproductibilite! des résultats dans cette derniérc
enceinte que dans la premi&e.

112 - Densité de grains par boî:te (fig. 12)
La cinétique de germination des; grains isoles ou mis par 5, 25, 50
ou 100 dans chaque bolte a été comparee après 6 r&pGtitions.
. description ,dcs résultats
Les courbes de germination fig.l.2 en fonction du temps de type
sfgmolde présentent deux phases :
/
- la première correspond à une germination intense des grainy;
de Oh à 12h.
- la seconde pendant laquelle est atteint un maximum qui se bitue
vers 24h et qui est suivi d'un palier.
Les différentes densités donnent des courbes de même allure mais cjlont
les differentes phases correspondent à des pourcentages différents de grain4
germés.
Les tableaux 1, II A et B montrent qu'à 8h comme à 48h le pourcentage de ger-
mination est plus élevk dans les boîtes de 5 grains et que l'écart type est\\
plus faible.
i
. interprétation
La figure 1.2qui est confirmée par l'analyse statistique en partic'u-
lier à 48h montre que la vitesse de germination est lice à la densité, de mnE$ne
pour la capacité de germination. Bi'en que !la précision obtenue avec les boîties
à 1 grain soit faible, la densit& optimum çorrcspond à 5 %rains par boîte. Ebl
deçà il y a un effet bcnéfique (synergie) &e l'augmentation de la densité, ab
delà un effet dépressif (antagonisme) ; ceb études confirment les ksultats be
J. FROIUIANTIN (1970).
1 1 3 - La tempirature
Les effets de la température sur la germination du Souna III ont é$G
étudiés en prenant de 5 en 5*C une gamme de valeurs allant de 25 à 40°C sur :
8 répétitions de 25 grains par boîte.
. description des résulitats
La cinétique de la germination du: Souna III pour chaque température
correspond à des Courbe:s de type sigmoïdal avec des germinations faibles pui!
une ac&lération considérable du phénomène ,(entre 4h et 12h) pour approcher du
maximum vers 24h. Les différentes températures donnent des cinétiques décalzqes
les unes par rapport aux autres 9 l'allure dbs courbes est la même mais les m+<i-
mum sont différents. Le maximum de germinat'on augmente en passant de 25 à 30j°C
puis diminue en passant de 30 à 35*C puis 4 Ii OC.
i
Le tableau III donne les cinétiques en fonction des températures et,
de la taille du grain. Elien que les petits grains germent théoriquement plus i '
vite que les gros par une imbibition plus rapide (SIBAND
1980) le lot utilisé
a donné une meilleure germination des gros grains en général.
/

,, interprétation
On peut penser en ce qui concerne la taille des grains que le ty! e
de tri aura regroupé dans le lot des petits grains des individus, appartena t
E
à ce groupe par des défauts lors de leur; formation et germant donc moins bpen
que les gros grains qui sont ginhralement bien constitués. Ce qui expliquepait
les maximum parfois plus faibles sur les,petits grains par rapport aux groi;.
Le tableau IV présente les valqurs des caractéristiques des courbes
obtenues pour chaque température. La moyenne de germination à 48h (donc lai
capacite de germination) à 30°C est max1 um alors que la vitesse de germin tion
‘d
est maximum à 35OC. Les différences enregistrées entre ces deux tempgratur s
l
sont faibles donc on pourra choisir entre 30°C et 35°C pour être dans les j
conditions optimum de germination du mil.
f
114 - Le nombre de répetitions
11 détermine la fiabilité des resultats;on a etudié le coefficiejt
de
variation en fonction du nombre de rcpétibions du mil 3/4 HI< en boîtes de 1
25 grains.
Le tableau W montre que ‘l’écart type et le coefficient de varia-ti’pn
à 48h diminuent avec un nombre C:ro:issant (le répétitions ce qui est bien CO
u.
Dès que l’on atteint 6 répétitions les écbrts typeSet
T
coefficients de varia ion
sont assez proches de ceux obtenus avec 15 répétitions. Mais le mil utilisé/
n’a pas la variabilite du souna III ce qui implique que létude n’est pas vrhi-
ment généralisable.
12 - Conclusions pratiques de l’étude méthodologique
1
/
A partir de l’étude de quelques Ifacteurs susceptibles de faire va/iier
les caractéristiques de la germination du imil nous avons déterminé des cond$-
tions standard de germination ainsi défindes.
L’enceinte automatique CONVAIR donnant le coefficient de variation le
plus faible a éte utili&pour toutes les kerminations.
La densité de 5 grains par boîte,bien que donnant les meilleurs r&ul-
tats n’a pas Cté retenue car ce f'ai'ble effkctif obligeait à faire un tr&s
i
i
grand nombre de répétitions difficilement compatibles avr~ la capacité de llbn-
ceinte et les moyens materiels mis & notrc:disposition.Nous avons retenu lai
densité de 25 grains qui donne de bons rGs$tats dans l’ctude en boîte de
j
pétri et se rapproche plus de la rkalit4 du semis en poquct.
{
La tempgrature de 30°C très proche de la temperature ambiante et :
plaçant 50 % de germination vers 8h est. la ;Plus favorable car elle évite les:
variations thermiques au cours de l’expérience et permet de faire les lecturqs
à 8h, 48h et 24h dans les heures de travail; de l’établissement.
Le nombre de répétitions est 6, il a Gt& réalis& dans la mesure d’un
nombre suffisant de grains sur chaque étage de chaque épi mais parfois 2 ou /
4 répétitions seulement ont pu être faites..
Les boîtes de p&tri en verre, tap$.ssées de 3 épaisseurs de papier :
filtre, recevant 10 cc d’eau ou de solution: de PEG et 25 grains sont placées,t
fermées dans l’armoire reglée à une temperature constante de 30*C,sans lumie+
ni htimidification
et Observ&es au bout de 8h, 24h et 48:h pour le dénombrement,
et l’élimination des grains germes.
i

13 - Utilisation du stress hydrique pour l’étude de la variabilité de la
germination
Le comportement .germinatif des grains en conditions normales et en
conditions de stress hydrique,provoquées par l’utilisntion du PEG 600, a pour
but de mettre en Evidence une &entuelle tolerance des grains à la sécheresse
au moment de la germination,
. description des résultats obtenus sur 6 &Pétitions
:
La figure 1.4 b montre l’effet de diffdrentes concentrations en
;
PEG 600 sur la germination sachant que chacune correspond à un potentiel
osmotique déterminé (fig. 1.4 a). On observe donc des courbes constamment d&-
croissantes à 8h et à 48h sur les 2 matériels utilisés. La pente des courbes
à Sh est d’abord forte puis faible à partir de SO g/l. A 48h la P(ente est
faible jusqu’à SO g/l environ puis forte.
. interprétation
Les rksultats sont comparables sur les 2 mat&riels
mais les courbes
ne se superposent pas, elles sont décal,Yéeis. L’effet du PEG quel,!&e soit la’
concentration est plus marquG à Sh qu’à 48p, il semble qu’il y ait une facul&l
d e “r+$cup&ration”des grainsles f a i b l e s copcentrations
entraîn@nt u n e baissd
considérable de la vitesse de germination bais n’affectent que trBs légèremqnt
la capacitr5 de germination. Aux concentrat$ons Clevées les deux grandeurs sont
affectées.
Pour avoir un effet sur la germination sans pour autant la rendrj
nulle dans tous les cas, une concentration de 60 g/l qui diminue d’environ Sp 44
la vitesse de germination sans affecter la: capacite semble bien discriminantb
et sera utiliséedans l’étude de la germination des 2 populations.
II - ETUDE DE LA VARIABILITE
des caractères de germination entre épis et sbr
l ’ é p i .
21 - Les sources d.e variabilité et leqr niveau di: manifestation
211 - Les diverses variabilit6s
Les variations enregistr&es
au niveau des plantes sont liées à deuy
causes distinctes : le patrimoine génétique et les conditions de milieu. Cesi
deux sources de variabilité ont des modalidés différentes représentées avec je
niveau auquel elles s’expriment (et les métjhodes ‘d’études) dans le schéma dei
la page suivante (les pieds sont considérési comme isolé:; car ils sont cultivds
en bacsde vég&tation cloisonné% suffisammenj espaces). Les manifestations dei
modalités ne sont pas toujours indépendantes ainsi nous devons noter que l’eqfet
“bac” et 1 ‘effet “plante” sont confondus pu$squ’il n’y a qu’une plante par b+,
d’autre part les rangs des talles s’ordonne@ comme les dates de fécondation ;
et la précocité est sous dependance ,$nétiqpe, enfin les interactions à un
_
niveau (entre organes, entre talles) déponddnt des conditions au niveau SU~C&
rieur.
212 - Analyse des donkes climatiques (fig. 2 - 0)
Les valeurs moyennes des températures et des humidités indiquent leb
conditions moyennes qu’orksubi les mils. Le$ valeurs minimales enregistrees i
dans chaque pcriode pour chacune de ces graqdeurs est importante car elles
j
peuvent être des facteurs limitants, e l l e s ont p a r f o i s et& l e s v a l e u r s l e s
i
plus faibles de la saison sèche. Au contraire les maxima kaient de toute
;
façon relativement faibles par rapport aux valeurs enregistr&es
en saison
i
normale de culture. Pendant la culture les grandeurs ont été très variables m+n-
trant pour la température, llinsolstio~~ et 1”GLvRnnrafi nn *qn- c---1--- -



!
l
1
ANALYSE DE LA VARIABILITE D'UNE POPULATION DE MIL
!
1
!
1 - Conditions particuliéres : Les pieds sont considlrés comme isolés
e - Analyse
!
!
?
!
!
1
!
!
!Sources de variabilité !
! l3odalit& possible
!
! Niveau
de manifestation I
!
MEthodes d'études !
!
I
!
?
!
1
1
!
Patrimoine &nétique
(du pollen
grain - Al éatoire - F %,
(du grain mère
Variantes interplantes
1 - Comparaison entre plantes
de même nombre de talles
(
TTrr.^I
var.lation dans le temps
Variations intertalles
2 - Comparaison sur toutes les
( des conditions &-&rales
selon date de fécondati on
populations selon la date,
( (ex. climatiques)
(( Vakstion ordonn6e dans
Gradients sur le
3 -- Comparaison entre pieds
( l'espace sur l'ensemble
dispositif
sur le plan du dispositif.
( de l'essai (ex. exposition)
Conditions
(
de Milieu
( Variation au niveau de la
Variations interplantes
4- idem 1
( c a s e (Solo Conditicms de
( culture, etc.).
( Variation due à la situation
Variante interrahgs
5 - Comparaison entre talles
( d'une talle sur la touffe
sur le pied
selon le rang, pour les
mêmes pieds (donc même
approche que 1)
Variation au niveau d'un&
Covariance entre
0 - Etudes de corrélations
( organe due à des contraintes
paramètres
( internes
_1 _. ,." . . ..- I _ " .^._ . "_ ._ -..
_,^_-" --... _-_ __.._,_I_... . "11 -_-- .-..~--
_ ___ .._.. I I_-- _^ .l..ll ---
-"-__"xI- ._-.- -.--..-
--.-
__ ..__-.^ -
"l_l ..__" __.-... l_-l."---.-.
--.
- -i- _.I
multivariantes.

1
17
1
!
!
!
!
!
!
Température cn OC
!
Humidi r e l a t i v e e n % ! E v a p o r a _ . Iris la-1
1
*---C--------------.----------.!
-.-------L-----------.~----- !tion
! t i o
en!
F
! Max i mum
!Minimum ! Moyenne! Maximum/Minimum !Moyenne !bac en mm !
R)
!
-----------S---,---,--!--,,,!--------
ic--------!--------l.----------!----Ç---l
! Décembre !
3494 !
17,5 ! 26,O ! 57 i 26 ! 38 !
7,84 !
7b6 ;
! Janvier
!
33,o
!
15,6
!
24,3
!
78
It
27
!
47
!
7,22
!
9j 3 !
! Fevrier
!
5 !
35,l
!
la,3
!
26,7
!
53
t
19
!
32
!
9,84
!
ai
! Mars
?
36,6
!
1892
!
27,4
!
73
!
30
!
44
!
10,65
!
9, 3 !
! Avril
!
39,4
!
19,7
!
29,5
!
73
!,
30
!
46
!
11,83
!
9 7 !
1 ,ki
!
38,5
!
19,9
!
29,2
!
77
!
34
!
50
!
10985
!
9 5 !
!
!
!
!
!
!,
!
!
!
!
22 - Etude exhaustive sur une populajtion de mil synthétique GAN 5.
221 - Caractkes mesurés sur la; population
#
2211 - Description de la C$ltUre et ses caractères généraux
------------.------- - - - - - - - - - - - . - - - L - - - I I - - - , - - - - - - - - -
Le mil GA% 5 s’est développe dans une periode de température moyt Ine
assez régulière où le s; minima etaicnt trè$ bas. L’humidite a été très vari: Ile
mais assez faible dans l’ensemble avec le$ minima les plus basses de l’anni F’
L’évaporation a été croissante tout au long du cycle et l’insolation en rno‘ nne
faible et surtout; variable. Ces conditions écologiques ont entrainé les con$é-
quences suivantes :
- un allongement caractéris$ du cycle qui a duré plus de
3
i
90 jours alors qu’il rite dure que 75 jours ien saison des pluies. Toutes les 1
phases ont été allongées en particulier la, période d’épiaison qui a duré
,
32 jours.
-. une diminution du ldévelop ement végétatif des plantes qui i
étaient très petites et dont le poids & ta1 es n’était que le quart du poids
1
enregistré en p6riode normale de culture.
- un nombre d’épis apicaux qui n’a pas dépassé 12 par pied et/
un taux t&s faible d’apparition de talles jaériennes (!j au total).
I
221.2 - Analyse de la structjre de la population obtenue
---_I--------“.------ -----------_--------__I___
. Niveau et variabilit6; des principaux caractères
Les différents paramètres mesurés; sur l’ensemble de la population
composee de 192 talles montrent une grande variabilite que l’on peut caracte-;
r i s e r p a r les vzlcurs cxtrêmcs enregistrees;.
!
les gammes les plus étalces de valeurs se tro-uvent pour le poids dei
talle, le nombre de $pddoncules floraux et le nombre de grains.
/
!
I
!
I
PT , LC i DE ; DR i
NP f
0
!
!
NF/NP , F ; NG ;
F!iG
!
T”“-“‘r”-----l--“‘---r-------r------r--~-----------~~---------~----------
1
!
!
!
i
!
!
‘*
!
!
!
!
!
!
!
!
i
* ! i,:li ni mum!
0,52! OP62 I
1,06 ! 0,17 !
143 !
1,06
! 22,8 !
123 ! 1,63!j
1
I
; Maximumj
3,90/ 20,50 *, 1,83
17i77 f
231.7
. -
I

1 8
L’étude de la population montre que l’ensemble des talles d’un mêbe
pied ont un cycle de durée différente et oes épiaisons étalées dans le temp’ y
il en est de même à fortiori des di.:Fférends pieds. La population presente u e
F
grande variabilité de précocité expliquéelen partie par la variabilité entre
pieds et par la variabilité sur un mêmepidd en fonctim du rang de la tallei
m’analyse a donc Et6 faite sous chacun de jses deux aspects et le tableau VI i
donne les resultats d1 analyse “bloc” sur les différents paramètres étudi6s. /On
en déduit que l’effet rang est t&s fort sur la plupart des grandeurs
et d’autant plus fort ,que le ran; est &le&. La comparaison entre les plant
ayant le même nombre d’épis ne rév&le pas lune structure de la population en\\
l i a i s o n a v e c l e caractere llranElt.
!
t
. Comparaison entre tailles sur la population fig. 23.
j
Les talles or-k 6-G ordonn6es suipant la date de fécondation ce
permis de prendre en compte toute la populbtion en sachant que la variante
toire serait élevBe car elle comprendrait en partie la variante due à la st
de pied et aux diff<rences entre pied.

Comparaison entre plantes. Cette comparaison est délicat,e vu 1 t ensiemble
des facteurs concomglit,Xants lors de la forbation de la plante. Il a donc semblé
nibcessaire de comparer des plantes ayant une certaine unit& à savoir le même/
nombre de talles.
j
/
I
La population a ét6 organisée en!sous populazions homogènes ou les/
talles sont ordonnées par rang .au niveau d$s pieds. Cette étude n’a donc por ,é
que sur une partie de la population car les pieds particuliers, peu représen és
1
n’ont pas et6 pris en compte.
Il y a l.& deux approches imparfaites menecs de front et (dont la CO&-
paraison devrait permettre de cerner les c ‘uses de variabilité. L’analyse de+
correlations simples et multiples entre pa amètres,
1
1’i:tude multivariante anily-
sant les agrégats et les variations simultanées0 vont donc 8tre rdalisées,
1
t
En conclusion, la population de mil synthftique GM4 5 pksente une i
grande variabilité sur l’ensemble des caracitères étudiés qui a peut être Cte 1
accentuée par les conditions bioclimatiques qui ont présidé au cycle de la pjante.
. Variation moyenne des, caractères sur l’epi
f
Les caractères relatifs à l’épi mesurés sur les 192 chandelles de 4s
population ont été repris sur les 5 etages d’un &hantillon de 45 i:pis. Cettd
sous population a don& le-13 résultats présentés dans le tableau ci-dessous. i
! . , .~... __.. .-. ..I . ,-
.
. .y.
Etage
!
:
!
1
!
!
!
!
2
1
3
;
4
.
5
Jj
!
-----e-e------------

;r --.--s L ----I 1 --L--I----. c
j.
""-"-""1-"'-"'--------------(
!
s Taille moyenne du i
!
!
f
; grain
!
!
k
466,84
465,112 i
0
!
452,31 i
443 ) 04
379,96 1
!
! Profificite
!
?
!
!
!
i
! moyenne (P.R.)
?
185,33 !
192,17 !
196974 !
185,63 !
165,09 1
! Azote total
; 2012,09 ;
!
1971,12 ;
2024959
2022,12 i
2022
i
0
i
!
!
!
!
!
!
j1
L’analyse par la méthode des blocs, en utilisant les étages comme
“-01 oc s” et les plantes comme ‘traitement:*
i
1

11 apparaît donc des variations !réguliéres que l’on peu-t appeler :ra-
dients dont le type dépend de la grandeur ,mesurée (la taille du grain carre pond
t
?t un gradient négatif, la prolificité à uj gradient passant par un maximum ;
l’azote à une variation différerste suivant l’étage) a
‘i
,-es types de gradicnits
1
.
i
Les différenlzscaractsres mesur+ sur un même épi n’Qtant pas con+ants
mais variant selon l’étage on observe trots grands types de variation et d nc
de schéma ( courbe décroissante 9 courbe croissante ou courbes présentant un rr*xi-
%
mum) que 1 ‘on trouve simultanément ‘sur une: chandelle pour les divers caracté es.
r
222 - Etude de la germination
l
I
2221 - Caractères moyens de la çermination fig. 22
-.--------------------i--- - w - - v - - - - -
. Deux grandeurs ont &tté étudiées pour deux durées diffékcn-
tes, on a donc quatre variables liées entrtf elles. II. s’agit de la germinatibn
dans l’eau ou dans une solution du PEG 600 ,lue à 8h ou à 48h. Pour mesurer 14
tolerance au stress hydrique on a fait le dapport des 2 mesures effectuées àj8h.
Le taux de germination a Eté reparti en cl&ses de 10 % et les fréquences de+
effectifs de chaque classe a été notée.
!
La figure 22 A montre que :
- l/ - à 8h, dans .l’eau, on ‘obtient une courbe reflétant un t ux
de germination élev& alors que dans la solubion de PEG les effectifs les plu,1
grands correspondent aux taux les plus faibtes de germination. Les valeurs
i
moyennes sont de 67 % dans l’eau contre 25,$ % dans le PEG, l’écart type est Kie
1,6 % contre 1,O %. On a donc, pour une prkision équivalente, un effet tr$s 1
dépressif du stress hydrique sans toutefois: exclure des cas de germination
i
intense dans le PEG g
2/ - à <8h les taux de gerqination SO:;: compris entre 80 % ei.
100 % dans 1 l eau comme dans la solution de !/TG: Les grains
i
qui avaient accusé, le
choc du stress hydrique à 8h ‘V&up&entt’
pp.r rapport 3 cet aléa et à 48h la i
différence entre la germination dans l’un e$ l’autre des deux milieux est
faible. Les valeurs moyennes sont de 95,6 %‘et 92,8 % avec des Ecarts types d
0,6 % et 0,s %*
La figure 2.2 B montre le rapport cies 2 mesures à 8h. Les &Pis ne ré
sent pas tous de la mâm3 manière au stress drovoqué.
La courbe en cloche
qu’une majoritc d’entre eux enregistre le cqorz par une baisse d’environ
la germination. biais il ;y a des
._
p,rain.s qui qnregistrent une variation netteme&.
, .
/
superleure ou nettement ];Oindre dans les paiticg extrêmes de la courbe.
/
. kkse en évidence des dgfférences entre épis
Pour étuàier les différences entre épis de façon globale on a fait
une analyse suivant le schcma des blocs er, ppenant les cinq Btages d’un même é , ii
comme des rdpétitions. Comme il y a des varibtions sur IlEpi on a obtenu des
r’
coefficients de variation élevée mais cela niempêche pas d’appliquer pour les
&Pis et pour les étages le test de si@ifica./zivité
de SNEDECOR fF. ) . A 8h les
&sultats sont les suivants :

20
!’
!
io PEG = PrN; ‘T.H.S. très hautement j
1 e a u (E08) ! P’EG (POOi)eau
!
I
!
EO$
s i g n i f i c a t i f .
---L------e----.---- --..---- 1-- ----. I --------- I ----------
!
, 1i.S. hautement significatif
s i!ioycnne
0
37,66 ;
14,62 ;
!
36,83 ; c,
, .). Signi:ficatif
! C-V en %
!
16,16 !
34,65 !
35953 !
s
b
I NOS. n o n s i g n i f i c a t i f :
; F épis
i
1,57 ;
6,34 ;
i
3,17 ;
0 Significativité à 5%
S.S. !
1I.S.
i
H.S.
!
0
!
!
!
!
- - - - - + -
. L;iais au-delà, de ces pimples comparaisons de vitesse dei ger-
mination nous avons essaye d’analyser la v&riahilité avec les mesures biomé&i-
ques et hiochimique s qui ont été faites da+s la population ce qui nous a cor$uit
à étudier la variabilité en fonction de la, structure de la population et en Ponc-
tion du grain lui-même.
. Variabilité en fonctson de la structure de la populatibn :
1
cette population est caractérisée principaAement par les effets “piedt’,
et “date de fécondation”. Le premier n’a p& donné d’informations
mais les deux autres se sont gvej.es riches. L ’ e f f e t “date d e f é c o n d a t i o n ’ : I
montre que le taux de germination est d’auiant plus élevé que les &Pis sont il
t a r d i f s . En considérakkii cinq cl,asses conqkutives de F&ondation la relatil
obtenue est EOB = 10,55 + 22,17 EPi
! EO8 = germination dans 1 ‘eau ? 13h
auec?= 0,925 et donc r2 = 0,856
!
cette approche expli &ue donc 85,6 %
0 CPi = classe de date <Je fécondation
de la variation.
!
L ’ effet Vrran_ni’ a été apprécié sur des plantes ayant au moins 5 ta11
les autres plantcsayant été négli!g&. Dans ces conditions, à 811 les résultat,
sont les suivants i
!
Eau
!
/
Pr>o;
;
!
!
F%G
--*.
!
!
!
!
eau
!
---------1--m-----1---i--.--I------
---.- ---^-- * -----------._,-- ---
!
!
!
!
! C.V.
!
27
%
!
51
%! 43 %!
!
F rang
!
!
!
!
396
!
l,.r,
;
036
;
!
significativitc
.I
1-I.S.
!
N.$.
1
N*#S.
0
!
F pied
!
!
!
t
0
529
I
1,57
;
2 :1 1
!
!
significativi t é
i
I1.S.
1
N.Ç.
?
N.S.
0
!
!
!
0
!
Dans l’eau, l ’ a n a l y s e corSfirme l’yffet “rang” qui explique 1’ ef?et
“pr6coci té!’ ou “date d’&Piaison”. Il est à noter de plus que l’effe-t pied es1
tr&s important. Dans le PEG il n’y a pas d’ jffet dkele. Le rapport PEG direc
n.e donne pas de &sultats
p nous avons essay6; de préciser ltanalyse ega
---ci ai sanl
des classes de rapports (faible, moyens fort/) mals cela n’a pas amél.iorC les
rcsultats. ?Lais entre la vitesse de germinatton dans l’eau et le rang la corri
lation est C&$I importante puisqu’on a r = O:,G99, on explique donc déjà 81 %
environ de la variation.

. VahabilitE! er: fonctjon des caracthes du grain. Les
deux principaux caract6res du grain sont s:$ taille et son taux d’azote. L’an
lyse bloc a donné le ta.bleau suivant :
!-
I
!
: T a i l l e
T a u x (l’azote I
“‘-“-‘-‘“----““““-~------------~-.------”?---------
1
!
!
1 idoyenne
439,17
E
ah,38
,
!
! c-v
!
7
% 1
6
%
I
0
!
s F talle
65,93
;
60,9U
;
I
I s i g n i f i c a t i v i t é
!
T.Z.S.
;
T.H.S.
!
0
I
!
!
Le classement des Gpis en fonctic/n du rang pour la sous population le
plantes ayant au moins 5 talles permet de @civer les rksultats.
I-
!
I
0
Taille ,
Taux ;d’azote ,
i
!---~--‘-‘--------‘--~~------------~------~---------I
c - v
!
0
21
‘L ,
12
%,
!
F rang
0
1,;;
;
12,8
!
!
1
!
N.S. ,
T.H.S.
;
!
Significativi te
!
!
F pied
!
4,2
!
596
!
0
1
?
S i g n i f i c a t i v i t é s
1I.S.
;
H.S. ,
!
11 n!exii;te donc pas de liaison eptre la taille et la germination
fonction du rang par comtr e il y a une liaiison entre le taux d*azote et la
germination en fonction du rang.
a
On a en effet suivant ce critkre:
!
!
0
!
!
i
!
Rang
1 !
3
1
:
!
&
?
5 !
!
.--------------------.-.-------!-------
t
1
.----c--1-------o-,,,--o
!
!
!
!
!
!
Taux d’azote
!
2,3z ,
2,26 ;
242 i
2,lO i 1999 ).
L’effet est particuliEremeEt marqué entre le le et le 2e rang de talle. ~a
liaison entre la germination à ôh et le ta& d’azote a donné une valeur de
0,99 pour r (V = 5 ) . Comme précGdemment on Femarque le niveau élcvC: de 1 ‘eff ;
“pied” .
. 31 conclusion (de ces PiXérentes liaisons on peut dire
que :
- l’ef?et i’taux d’azote” du grain explique 1 ‘effet “rangt’dans
l’eau
- l’interdépendance des factpurs permet d’établir un.e success:
1 ‘effet “azot6” donne un effet ‘!rang” qui d$nne un ePr”e-t “date d’égiaison”.
i
- entre les pieds, la liaiso+ étant r = -- 0,587 et non signif:
tive on peut en déduire que s’il y a la mêm$ ter?dance qu’entre les rangs elli
est mcsquéc par un ou plusieurs au.tres effets.
La figure 2-V est une reprilsentat+on de la germination dans 1 ‘eau :i/
811 (E08) et du taux d’azote (N S4) sur 45 ép{s, elle montre trois sous populat. oris
d’cpis qui se distinguei7.t au niveau des car:jcthes
étudiés par la taille des !F
grains. (Celle-ci est croissante du groupe 4 au groupe :r) a
1

2222- Analyse de la germir:ation qur 1 ‘épi
.
La figuïe 26 montre que la w1riatic.n du taux de gcrmir&ion
en fonction dc- 7 ’ étags cornespond h une ctiurhe en cloche pr<sentant 2 phase’; :
t
- à Uh le taux de germiwci$l croît de I.‘6kap,e 1 à l’&tagcr :3 +ui s
d&X’Gît j u
s C~:J’?I l’cxtrêmité de I’épi.
- A 48h lc -taux de germinat.@: est élevt~ pour tous les fSta,2cs/
enregistrant une li:i$re depression
aux ext/rêmi LCs.
5
!
Le rapport à âh des ~erninationsdans 1’ eau e I; Chi%3 le PZG se trad+t
par une courbe en cloche sur lacpelle la daleur relative croît do T’6kqe 110
1. ‘éta::e 3 puis décroit jusqu ‘& 1 ‘éi;âr,e 5.
L ’ analyse “bl oc” de la ~erminatic:n des épis Ci?. fonction de 1 ‘étas@ i
donne les résultats suivants :
I
L
-
-
!
i - - - - - - - -
!t
I l y a donc un effet “&kq,d’ sur 7 ‘C%i qui est très marqu6 et sulonj
lequel le troncon :aédi.an germe plus vite dbns ï ’ eau comme dans le PEG. J- ce 1
niveau l e r a p p o r t PEÛ est l e plus itlevé ce: qui veut dire que les grains réa-/
eav,
gissent moins au stress que sur l.cs autres’ étages.
/
/
. L,‘üid;yse du ;:radient et les causes possi.hles. Les ;:ri/ F rci-
paux caractires de grain étudi6s Etant la bail1 e et la taux d’azote noue les;
rivons analysés en font tAon de 1 ‘ktage :
t
Etage
!
!
1
i 2
t 3
i’
4
i 5
jF
étage:
-!
!
!
s i g n i f i e .
_-__-___--_-__- --T- --.--,----..------- “__ -----.. L., ------ f -----..-- i -II---- f- --------_
!
.-
!
!
! T a i l l e
!
&6,84, 465,42
!
!
452,31 ! ’.443,04, 379,35, l-75,90
T.H.S.
, Taux d’azote
,7012,O9;19i1,12~%~~2~~~‘~9~~022,12;i022
;
1232
!
i
N.S.
IP
/
La taille du grain se montre trC$ li&e à l’ctage contrairemeïk
au
taux d’ azote. Mais cette liaison ne corres$ond pas à celle que l’on avait
obtenue entre 1’6t;age e-t la germinakion {il y a 1A UN courbe décroissante d
la taille en fonction de 1 ‘étage et non un” courbe avec un maximum). Les car 1c-
.tkres germinatifs ne sonl; donc pas liés pl.iis particulièrement avec l’un ou
1 ‘autre de ces ? caract&res de I:rai.n.
23 - Etude dix mil çouna III par échan ‘illonnqe
231 - CüractBres mesures s u r l a gopulai;Son
- -
1
2311 - Données clizatioues
---.,,,--,-,,,,.,I,.,I
Le souna TII do:il; le cycle a été très I~I;![< IL subi des températures
moyennes et minima croi ssantes. L’humidith ;a étC variaiz?~: crwegistrant
d e s
minima particul ieretnent Fai.blc s au début d” la sccondc: moiti6 du cycle qui
correspondaient aux +riodes d’épiaison et ‘de fecondation. Au même moment; 1’ t:1 va-
,,,\\-,no i; r\\* Fft\\nr>!l .* I -*A 2 ^.-,, L.-- .__. 1
. 1’
5 .

23
En consgquence il y a eu :
- un cyc1.e #durant plus de $50 jour::; quand la durée normale c
t
de 90 jo;lrs avec un allon;<ement de chaque :Phase de développement set en par1
culier 1 ‘épiaison &tnlant sur 70 jours ;
- une diminution -lu déveloflpement de l’appareil végktati? dc t
le poids était en moyenne inferieur d’1/3 ‘au poids obtenu en saison des p1~ es;
- un nombre d’é$s apicaux .compris entre 10 et 23 avec dc, nc
hreuses tallcs aerie:nni:s donnant jusqu’A lj9 6pis aeriens par pied,
La i&olte &-tait tres importante;, le dE-leloppement Végét;atif d e c t-te
variété étant ~Upé~ieLW à celui des variktks naines ct le nombre d’épis 6%;
t
consid&rable, d-es+c nou:s avons cssay6 de vékifier sur un échantillc:1 de
souna III les hyl>othèses émises sur le syn~liétique Mi4 5 afin de trouver 1~
points ccmmuns 3 deux variétss quant à le+ germination.
23 12 .* Structure de la powukation
s--P -me..-- .u.m,,,m.,....-,...ll... --s.-m
Lcv mêmes caracteres ont 1Sté me&rzr sur GtiI 5 et Souna III 21 la
seule différence que la chandelle de souna: III est divishe en 10 tronçons e
non plus 5. L’échantillon ;-rClevC* a donne ].ec valeurs suivantes :
1
I
1
I
1 1
1
1
f
.
IIE
; DR
;
LR
;
NP
; NF
; NG
;
!
__-___-_-_-----IR i -----.-,-------------
“‘-“‘-..+ ------ t ---I- “-‘~
!
!
!
MiMnimum , 1 , 5 5 0 ; 0 , 3 8 0 1 3 , 7 3 0 I
112 ;
287 ;
259 ;
iAaximum ; 2 !, 955 0 1,075 ; 4,685 ;
664
;.1232
; 1218 ;
!
!
!
!
0
!
!
?
I!
La variabilite est importante conlne chez les mils nains mais elle
est accrue pour le souna III. Peut E%re es&ce lié aux trr?s grandes dimensio
de la plainte qui permettraient une importarite fluctuation de chaque caractèr
L’étude plus precise montre de grandes variations entre les pieds
comme entre les Cpis, mnsid6rés -tous er;Eedbles.
Il s ’ e s t d o n c av6rtj nécessa
d’organiser cette population suivant un Cri/tère naturel et efficace qui es-t
date d’épiaison. On a ainsi obtenu des clasbes d’epti comparables par leurs
candi tions de culture, la dur6e du cycle jupqu’à i’épiai.son et les chances d
fécondation. La comparai c;on ~.JJ poids de grabns R conduit aux Ssultats
suivants :
!
!
!
I
, Date d e frkondation
!
?
,
1 à 10 !
11 à 20 ; 21 à 30
! 31 et au-delà !
(en jours)
!
!
!
?
!
-
i!
----^---------------yI”

.--.--------.-..-

‘-1 --.--- r ----.-------.,---c-----____I________
i
!
i Poids d’un grain (mg) !
!
!
8,86
;
;
ï83
!
7',18
6,Sl
!
1 Mari;-type (Q- )
!
1,7u
!
;
1135 ,
1,92
;
1,32
; C.V.
20,l % ;
!
1?,2 % ;
26,7 T/u ;
28,l %
!
!
I
1
!
!
f
Le poids di un grain szmbl e li.6 à ]ia date de fecondation et diminue
avec l’augmentat ion du nombre de pains A nourrir,

/
2313 - Structure de 1 'épi
-"*- .--.- --------,-----
.
Les caractères Sucres que la ger!ik.na-tion montrent le même type d2
variation en r”onction de l’étage que Celle!s qui avaien.t été déterminées sur
lt: G?dvi 5. k-k retrouve !diEférents types de &adicnts saivant le caractke &l dilé .
t
232 - Etude & la germination
2321 -_ Germination entre étY’ s
.--....----------_-
L
----.- b-
La vitesse de germination dans 1 ‘eau (nombre de grains pennés au
d e 81~) montre q u ’ i l y a d e s di.ff&renccs entre Ics épiu.
!
!
!
!
Date d’ kpiai scn
0
,O.lO
; 11 i 20
l 21 à 30 131 et au-del
! --I------I-ea-T -------..- .“-.-..-----u-.--.------.-~--------*----.----------.,--.--
!
__------,
!
!
, Taux de germination
!
,
!
!
!
; à ôh (en 74)
!
!
!
!
!
0 a 20 !
il
! 0 ! 0 ! 0
!
21
à 40
1 0 !
0 ! 0 !
6
!
41 à 60 ! 0
t
10
0 7
! 44
!
61 à 80 ! 7
0
60 !
is 7 ! 25
!
81
à 100
I 93 !
xl !
3 7 ! 25
!
!
i
!
!
I --I------I----cI--I---.--- --u------
T
---m
"'"F + .-e- - ------y" .----- - ----- ~ ..-.----_--,
!
; EfFectif
1
L; lü
:! !
4
.
!
!
0
!
1G
! -----1----1------ee--e----I -I--


_;c
---------.-.-.--
-

---1--
----m-----“T-‘- -.--...--.----
, Taux moyen
v
9d90
0$;2
;7
6
9
4
63,7
!
; Ecart-type
!
7 $5
1323
;
I
16,O
21,
6
; c-v 8
% ! ,
14
%
;
2 1 34
%
!
3n en déduit donc que la vitesse de germination est d’autant plus
rapide que les 6pis sont plus précoces.
l’étude de la vitesse ds gorminat$,on en liaison avec I.e taux d’az
des grains II’ expl.ique qu r une faible part d&s variations puisqu”on a obtenu
Y = 3199 - 3,13 $~IUP 45 +iis et Y- - - 0,658, r2 = 0,433.
En essayant de lier !.a vitesse de; germination au poids et au taux
d’azote du grain la 1. iaison n’ est pas am&liprée puisqu’on a :
Y .- 2727 .- 2,G3 ti + 0,07JhENi~vec r2 = 0,335,
Il n’y a donc que 33, 5 2 de la variaCor: ~II$ peuvent être expliqués en conj.
guant 21 la germination les 2 caractsres du grain (le passage au logarithme
ne
une corrélation de r2 = 0,292) D
ilais comme la liais011 si.np.le ri]-tre le poids du grain et lc taux
il'd%ote n ’ é t a i t que dc r - - Cl ,0X sans faiFe intervenir ia germi;la.tion, 1 t
ro-
duction de la vitesse de germination a donn& des indications intéressantes.
.2321 - Germirration sIl:r 1 v épi
--.--_“-------.--.-------,
La fig. 31 rer,&sentc
l a vitesse-: CL le t%UX de geITî!LiîatiOn en ior$
on
de 1 ‘étace dont proviennent les grains. On $‘aperçoit qile les courbes prése: nt 1: t2t
1111 maxl.rl,um
* 7 a u niveau LA<
A ‘s. tronçons distaux. ,Bar contre le rapport des vitess (35 \\C!
;1
germination dans le Pf;G et dans l’eau souligne une sensibilite plus grande de
grains provenant des parties extrêmes de l.‘4pi. La zone médiane tolt?re mieu,X e
stress hydrique choisi. d.ans le standard dc germination.
i

La fig. 3.2 présente la liaison emtre la vitesse de germination et
respectivement le poid sS du grain et le tauy d’azote en fonction de l’étage.
deux caractéristiques varient en sens con&aire et les corrélations sont Ies
suivantes :
EO8 = l~il - 11,9 G (1~: = O,q57)
E08 = 1 5 6 t 9?,8 N%(r2 = 0,$48).
Il semble inthessant puisque chique caractère de grain expliquait
plus de 50 % de la variabilité de voir les jrésultats correspondants à la
c omb naison d e c e s caractères. L’hquation cjbtenue e s t :
EO8 = - u,326 .- 8,3 Gr t 54,CI N % (r2 = 0,77).
Plus de 75 Y% de la variation enrqgistrée et de la vitesse de germi
natio‘11 est donc liée à. la combinaison de cbs deux$caractéres de grain.
Le reste relève don.c d’autres faclteurs qui ne sont pas apparus dan
notre htude.

!6
CONCLUS:~ONS
-----e-.-*-e
----_--__-__
1 - RESULTATS
11 - Les standards’ de germination
Nous avons mis au point une méthqde standard de germination permet
tant dlapprécier I.a vitesse et la carsacitk ide germination du mil. Les condi-
tions de température (JOOC) et de densité de graines (25 graines par boîte)
correspondent 9 avec une photopériode nulle; aux conditions optimales pour le
variétés 3/.4 Hi et Souna III. Ces deux vari/etés présentaient l’avantage d’êt
pour le Souna III, le matériel actuellemen
en culture et pour le J/3 I-UC une
varieté plus homogène que le Souna III
%
don! les grains ne provenant que de 1 1
partie médiane de plusieur.,
p épis ont. confédé une certaine stabîlite au test.
Rappelons toutefois que le mode de féconda&on allogame du mil entraine une
pé-
rogénéité génétique qui est responsa.ble djune partie de la variabilité de le
germination des semences. Cette variabilit<
a imposé un traitement statistic f ",
des résultats.
/
Les conditions expérimentales s’&/loignant des conditions nuturelle
nous avons soumis les grains & un stress hyjdrique frequemment rencontré en
conditions de culture dans la mesure où le \\SOL est rarement saturé en eau pe -
dant toute la phase de germination.
i
Le PEG 600 permet de soumettre leis rr,rains en Permination à un stre4 s
hydrique et nous avons retenu la concentration de 60 g/i qui entraine une
baisse maximale de la vitesse de germinatiop
sans en affecter la capacité. N u
avons considéré que la vitesse de germination, dans ces conditions, est une 9I
mesure de la tolérance des grains ü la séchbresse
au moment de la germination
12 - Les méthodes r,tati stiques
Nous avons exploite les r&sultatsi suivant le schéma des blocs de
Fisher, cl est une approche qui n’est pas rigpureuse dans la mesure oU il n’y a
pas de randomisation des Epis sur la plante: et où certaines variables ne sont
Pas tkormales!‘. Nous WCJns quand même utilibé cette demarche pour sa simplici
dans notre étude oui n’est qu’une approche Qe l’analyse de la variabilité de
la germination du “mil.
Les blocs de Fisher ne confirment ,pas les hypothèses car lbutil est
trop faible mais nous avons su&& des hypbthèses susceptibles d’ orienter de
nouvelles recherchec.
La méthode informatique qui va êtte appliquée à l’ensemble des
données collectces sera mieux adaptée à la masse d’informationset permettra
une analyse caractère par caractère ct la mise en évidence de liaisons entre
les caractères de germination et les autres !caracteres mesurés. Ces éléments
devant aider A aborder les problemes d’orgarfisation gknerale de la plante.
13 - L’application du standard de germjnation
f
La définition du standard de germ’kation a permis de comparer dif-
férents échantillons de semences provenant 2e varietés différentes, de pieds
d i f f é r e n t s , d’ipis diff&rents sur .tzn même pijed ou enfin de diffcrentes zones

d’un meme kpi. Par ail1 eurs on pouvait com arer la germination de grains de
taille variée ou ayant des taux d’azote pa ticuliers. Enfin, l’analyse conco mi-
tante des conditions de culture des
f
pJ.ar:te mères permettait d’établir des
corrélations entre les conditions de formation des graines et leur germinati bn.
i
131 - Etude du mil GMi 5
1311 - La vitesse de germinytion et la structure de la popula
tien, L$tude statistique a permis de mettr$ en évidence des corrélations en
la vitesse de germination et les paramètrei étudiés. En particulier la vite
dc germination est d’autant plus clevée qu$ la fécondation des fleurs des
dellcs e.st tardive? ou que les grains proviennent de chandelles de rang éle
Le rang de 1 ‘épi dé-terminant dan4 une large mesure la date de fko
dation des oleurs90n peut consid6rer que : ;le type particulier
de ,dEveloppe
de la plante qui est responsable de la cro$ssance
échelonnée dans le temps
éi)is, entraine de ce fait une vari.abilité ‘Importante au niveau des semences.
4
Les grains provenant des dernières chandell{es d’un seul pied ayant un taux d
germination plus élev&.
Lorsque les grains sont soumis aj stress hydrique on n’observe pas
de différence significative sur la vitesse ;de germination des grains des épi
d’un même pied.
1312 - L(a vitesxe de germin ‘tion et la structure d’epi
-.------I----------LI --------I---.^-------_____I
“i
La vitesse de germination croît qe l’étage 1 5 l’étage 2 puis déc
jusqu’à 1 t extrêmitk de 1 ‘épi. D’autre part iles grains provenant des zones
la vitesse de germination est la meilleure présente une meilleure vitesse
mination dans le PEG et tolèrent donc mieux; le stress hydrique,
1313 - La vitesse de germinakion et les caractéristiques des
-.---I--C-------------_------------------1______I______
I
grains
- - - - - - -
Nous avons essayé de determiner q e l s caractères des grains pouvaient
1
expliquer les différences constatées iors dre la germination. Deux caractères
ont &té analysés : la taille et le taux dlabote qui sont les principales mesI.-
res biométriques et biochimiques faisables.; L’analyse du taux dt azote des
grains en fonction de 1 ’ e-tagc de provenancei n’ indique aucune difference signifi-
cative. Les differences enregistrkes au niv au de la vitesse de germination re
peuvent donc être expliquées par la
t
variati! n du taux d’azote des grains. Lt na-
lyse de la taille des grains montre fqu’el-lei décroît régulierement quand le r ng
de 1 ‘étaqe augmente tandis que 1 a vitesse db germination présente un maximum rers
les étages mtSdians. Ces deux variati’ons n’ebant pas synchrones, il n’y a pas ie
liaison entre ces deux variables.
132 - Etude du Souna III
:
Contrairement au mil GAd 5 ce son- les grains des tronçons dis.taux
des épis qui ont la meilleure vitesse de ge t: mination mais par ailleurs ce SO
les plus sensibles au stress hydrique.

Sur 1 1 épi 9 en fonction de l ‘etage, le poids des grains et lew tau
d’azote présente res$ect;ivement une corrélation de 65 % et 54 % avec la vite
de germination. La combi.naison de ces 2 car+ctSres
donnant une corrélation d
75 % avec la vitesse de germination ce r;ui $st une bonne corrélation.
Ces résultats soulignent ntJanmoin, que la relation physiologique e
la taille et la vitesse de germination, ou ie taux d’azote et la vitesse de
germination reste une hypothese de travail 4ais que dt autres facteurs non ét
ici doivent jouer un rôle plus déterminant.

2 ’
i:
II - L E S PERSPECTNES
Les conditions
Les conditions standarr? definies
definies /au début de ce travail permettent
/au
une comparaison facile des vitesses et capacite de germination de
capacite
diffcrente
variétés de mil. C’est donc une méthode raxjide (4Sh) gour estimer la vitalit
et la qualit des semences. L’introduction ;dans cette méthode du stress hydr
que permet de comparer des variétés proposdes par les sélectionneurs et
d’évaluer un aspect de leur tolérance à. la /sécheresse. Il est en e.ffet très
important d’avoir des variécGs capables de !germer même si le sol n’est pas
saturé en eau. TouteFois c e t t e ‘colsrance p$5coce d o i t s ’ WC ompagner d ’ une
résistance de la plantule puis de 1s. plante.
La variabilité enregistrée au nivleau du rang des epis et du niveau’
sur la chandelle ex$ique une partie de la variabilité observée dans la gcrmi
nation au champ des semences de mil. Elle sjouligne la nEcessité de choisir de :S
grains provenant de 1Bnsemble des épis dansi la comparaison de variBtCs. Toute
sélection préalable risquant de donner une image fausse de la vitesse de ger-
mination de la population.
Les différences enkegistrées entre les variétés souna III et GAK 5
montrent que la vitesse de germination de c:!h sque grain ne peut être expliqu66
enti6rement par sa taille ou son Caux d’azoke. D’autres facteurs intervicnner t
alissi. Cette étude ouvre donc des perspectikes intéressantes dans le domaine de
la physiologie de la germination du mil et {es résultats montrent que le déw .-
loppement de chaque variété est original et) que toute généralisation hâtive
risque d’être abusive.
Dans l’exp&rience agricole couranie on constate un taux éleve de
germination d6fectueuse - ( 40 %) , 1 ‘analysel des facteurs qui ContrCilent la
germination est donc primordiale pour assu& de meilleures densités de cul-
tures et donc de meilleures récoltes aux paksans. L’utilisation du standard :
germination mis au point doit permettre l’ékude de corrélations précises entr
la vitesse, la capacit6 de germination et q/zlques cara,ct&res du mil comme n(
l’avons presenté dans ce mémoire et iaboutiri 5 mieux connaître les facteur:, c
conti&lcnt l a gcrminati oA, e n corluéqlmïc~ on pourra améliorer la yu.aïité des
semences et diminuer le déficit ceréalier.

ABREVIATIONS UTILI$EES
-----__- -.-_-.-- ---,&==
--_----.---.--.-------
NE
nombre d’épi6 de la plante
GP
date d’t$iaison (en nombre de jo$rs après la première épiaisor:)
PT
p o i d s de l a t i g e a v e c l e s gaine@ foliaires ( e n g)
LE
longueur de l’epi (en cm)
DRS
diem?tre du rachis,i la base de 1 ‘Epi (en cm)
NP = NE
nombre de pédoncules floraux de li’épi
FE
taux de fécondation moyen de l’épi
D.E 3
diamétre extérieur de l’épi sur $e tronçon 3 (en cm)
(tronçon media-. d’oii proviennent ‘les grains testés)
F3
taux de fecondation
du tronçon 3
PR 3
prolificité des épillets du tronçjons 3 (nombre de fleurs par épi11
( I!i ) G 3
poids d’un grain du tronçon 3 (en mg)
E08
nombre de grains germés sur eau ? 8h
EM
,‘:-
-fL.
-“,
8 48h
POS
-Il-
-1*,
-“-- PEG ii 8h
P48
-i’-
-11,
,I’-
h 48h
DR3
diamétre du rachis de l’épi sur lje tronçon 3
NG
nombre de grains.
Test F
c’est le rapport de la variante eptimee du traitement 5i la variant
estim6e de l’erreur, il permet dei s’a-0
L>tiurer que les variantes du
traitement ont apport; quelque ch’ se qui se distingue de faqon sig
Eicative de ce qu’apportel’ensemb, 1 e des facteurs aléatoires.
On 1’appell.e test de Snedecor.
Si F est la valeur limite lue dan’ la table de F pour un nombre dc
degrés de liberté é$:al 21 (p-1)
i”
po n- le numérateur (p traitements a rp ;,
qu6s) et à (P-1) (r-l) pour le denominateur (erreur résidluelle sur
p traitements et r répetitions) et une probabilité T.,le traitement A
a un effet significatif quand FA-) F
coefficient de variation = c’est 1 ‘erreur exprimée en pourcentage de
1 a moyenne.

Tableau 1 -- TYST PRELIMINAIRE SUR LA DENSITE
Germination en fonction de la densi-td d/e grains par boCkes
-!
!
5
!
!
-em--
,22
;
,26
1
!
,16
) 40
1
!
,25
;
! ..------'"--------------.----------.-------------,-------,~----."-----------------".---------.
m---w
!
!
I
9
l(5boîtes) ;
4
;
5 !
L !
î
3,
4
;
80
;
$L
I
,82
:
3
4 ; 5;
' 4
5
9 0
;
4,5
!
!
,58
;
48 hh
2 5
l
1
2
18
;
19 ;
18
16
71
;
17975
,26
*
!
!
50
35
32 ;
j31
34
66
;
3 3
,83
;
!
?
100
69
;,
51 ;
56
51
55,25;
%,75
I - 5
;
c
i
!
I
!
! . .

Tableau II A - TEST D% DENSITE
!
!
!
!
I
!
!
Répétition
!
1
Heure
!
!
,nbre graines !
de
1

3 2
i:.
5
6; P.
i
:
s !I
0
; germées
0 !
I
-e..-_---------- r ----_.----------._--U-U----." R-------- r------__l----l------___I__u____I___
1 - - 1 - - - 1
1
!
!
t
!
I 5 (boîtes) ! 16 15 1/5 12 11 19! 58,6 , 14,6
2,87 ;
8h
!
I
25
0 13 7
112 7 10
15;
42,B
;
10,G
3,27 ;
l
! ! 36 30
100

:35 23
4.0
38;
34,6
;
34,6
.
5999 ;
---_^-_------ I---- - ---------. _ -----.-------------- ----.-.-----1------ - -----_.--------I --------!
!I
~ !
5

! (boîtes) ! 2
l b
20
2j/&
23'
19 20
8496 ; 21,l
24 h
i
!
! 25 19 16 ! 1B 17 20 20' ! 74, 1 1895
!
!
!
100
49 69
6) 56 56 72,
60,5 ,
60,5
!
!
.*-w---m
!
I
i "'-""-"'"-"5'-"'---------~--------------------~----------------------~--------- 1 !

25;
!
5 (5 boîtes) , 23 23 2fj 21 23 93,3 t 23,3
!
48 h
2 5
! ! 19 17
2p 19
21 22;
78,6
;
19,6
!
! 100 ! 51 73 6b 58 60 74; 63,s ; 63,5
Tableau II 8 - CAPACI:TE ET VITESSE DE GE$MINATION EN FONCTION DE LA DENSIT
r
/
!
!
! -
!
0
!
Densité
!
!
a
!
I
!
2 5
!
!
!
loo
!
! Norme
r
1
!
!
!
!
! ." . . ..-..--- T-y 1--1------ _ ----.---I----.I--- 1-1-""'--------.-------
:
!
I ----.---- !
, Capacite de germination
!
9333 ;
7G,6
!
!
63,5 i
-1"""-'--'-"'1-'--------------------~~-----------~-------------~-
!
!
; Taux à 8h
!
!
&,6
!
, Yitesse de
I
i
!
58>6 ,
!
34,6 i
-------------,- - -.---..--- -L ------- 1 ----.---- --- ----.----
!
!
!
; Temps pour
!
!
; atteindre 50 %
7h I
12h !
18h !
! Germination.
. ---,-__--------.---,---- I-...y ------- I ----m.---M- i u u-e-. a--- !
!
! Tm
!' :
29,50 !
30,17 !
30,11!
!
!
!
!
!
!

Tableau III - TESTS PRELIMINA1RES SUR SpIJWA III
1
Pourcentage de germination en fo.nction $e la température et de la taille
des grains. 1
!
Température 1x1 degtés
! ““““‘--“‘-r”‘--‘-----~----~--~----------~-------
!
!
!
!
!
!
25
;
30
i
34
!
40
1
4hP
;
16,s
,;
!
2095
f
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petit mi? (Pennisetum :amrricajlum (L). JC. Sohum (L) J.
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iliéthodes statistiques ù l'usante des medecins et des biologistes
Flammarion sciences et mrQeci$s.
3e edition.
33 -- SIBAND P, (1968)
Thèse 2 panaîtrr 0
3 4 - VAVILOV N.T. (1949)
The origin variation immunity ;antl breecling; of culkivated plants
Chronica Botanica (1949-50) 14, 366 p-