FICHE TECHNICO- ECONOMIQUE SUR LA POMME DE TERRE { 1_...
FICHE TECHNICO- ECONOMIQUE SUR LA POMME DE TERRE
{ 1_
l-f 006 0023
CENTRE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’HORTICULTURE
C A M B E R E N E - D A K A R
11
REPUBLIQUE DU SENEGAL
f
&
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
DIRECTION GENERALE DE LA PRODUCTION AGRICOLE

- RIBARQUES PRELIMINAIRES D,QD****.O*~*.*0***.~.~..~~~~.~..~.~~~*
1
- EXEMPLE DE FICHE CUIII'URAL~d *0*b000.00.0.0**000~~~~.*~~**~~~~*.
2
- RECAP~ULATIF DES 5 FICHES CULTURALES UTILISEES POTJR L'EI'UDES.
8
11
15
18
- GRAPHIQUE : BESOINS EI' RZPARTIYION DU TJiXPS D'UNE U,T.A. SUR UNE
CUJXUR~ DE POMME DE TZRRE DE 1000 rn* .~0.*0.*.*0*+.~~*.1.**~~~~
19
- ASPECIY COMMERCIAL‘0.*O.C.C~.~0**600*~~boQoo~*4~.~***~..~*~***~
20

1.
REKARQUES PRZLIMINAIRES
Ce document fait partie d'une s6rie de fiches 6ditbos au fir et 8,
mesure de lf&tat dlavancement de nos travaux.
Notre but est de fournir des 6lBments d'apprkiation en vue de :
- d6terminer les charges opérationnelles ou COU~ de production
- d'Qtablir des normes de travail pour les principales op&ations
culturalos
- d'&aIùer la surface optimale oultivable par une unit6 de travailleur
actif ainsi gue la rentabilit6 de la culture pour une surface donnhe,
Pour chacune des principales espEces lbgumikes, les observations
portent sur 5 cultures r&ssies, effectuées sur des parcelles de 1.000 m2.
Le systbme d'exploitation choisi, est celui se rapprochant le plus du
jardin mara'i:cher traditionnel, en r6alisan-k manuellement et au moyen d'un
petit outillage simple la totalit6 des travaux.
Pour un certain nombre d'op&ations culturales les chiffres pr&ent6s
y.'ont une valeur transposable quo dans des conditions de cultures et do
rr,ilieu identiques à celles & 1'8tude a 6t6 offectu6o.
Il est donc ndoessaire, pour que ces donnees soient utilisables ou
adaflables de decrire bri&vament les diffkents facteurs qyant servi de cadre
à notre travail,
- facteur humain : la main d'oeuvre utilis0c est constituée dans sa
majorita par un personnel peu ou pas qualifié, leur formation se fit
sur le terrain*
- le sol
: le sol sur lequel les cultures sont rbali&es est
constitu6 de sables dunaires comprenant 95 $ de sables fin et grossier,
ceci explique la simplification de certaines op6rxtions culturdes
(la pr6paration du terrain avant culture par exemple).
- le climat
: la saison culturale maraPchbre se place entre octobre
et juin; pbriodo qui est marquée par l'absence de pluie et des
temp6ratures relativement basses (i),
-ci ) “Pr-lncipaux traits caract6ristiqucs des conditions climatologi~es pour
Bakar ;:-.e"i;.- les environs" par 7$ Baudoin - C.D,H, j;&l 3373,
I
.-----
- - - - - -
_

.

. -
_ .

. _ _ “ - . -
.

2.
B.ZMPLE DZ FZCHB ZXECUT~ POUR UN; DES CULTURES AYABT SERVT A LA REALISATION
DE L'EIXJDE PRESEWKG
CAMPAGNE 1975 - 1976
Fiche Réf, : G 75/76lr,
PO1JMES DE TZX?RE - Vari&é : F'lirl:a
EiMIu.cErm
- Bloc IV - bande A - parcelles : a et b
DATE DE PLABTATION - 28 et 29,lO
SURFACES
- bande : 1.000 m2
- occupbe par culture : 84-4 m2(surface des 2 parcelles avec
passages entre les planches)r
- arros& : 561 (14 planches de 3 lignes pour 2 parcelles,
1 .@ancho = /@,60 m2).
La, pr&cnce 1 puit et 2 bassin donnent 4 planches plus
petites, soit 90 pl. de 48 m260 + 3 planches de 43 m220 +
1 planche de 45 m2.
RE2'4ARQUES
- PrOcbdcnt cultural : poivroq culture de la campagne 1974-75
- Semence en provenance de Hollande ;
- Calibre 35 155 ;
- Les tubercules pr&entent des d&@.ts, dus probablement 3 la
"galle commune".
DISPOSlTIF' El' ECARTEMEXJTS DE PLANTATION
- Lignes triples, sur planches de 1,80 m de largeur ;
- Passages entre planches : 0,50 m ;
- Ecartement entre les lignes = 0,60 ri 7
- Ecartement sur la ligne
= 0,30 m ';
- Densit6 theoriquc sans passage = 55a555 plants/ha
- Den&t6 -thCSorique avec passage = 4.3.480 plants/ha
- Den&t6 r6alisGe sans passage J 54.657 plants/ha
. . . /

3.
SySl'mB D'IRREGATTON
- Par moto-pompe 1 .A CV -- aspiration dans puits refoulement
dans ttiyauterie fixe (P.V.&,) $ ,63 donnant sur 2 sorties
munies d'un tuyau souple f pomme de douche;
DEbit par sortie 37 1. minute soit 74 1. pour les 2 pommes.
Hauteur d'eau apport8e par irrigation = 7 mm
QuantitA d'eau apport0e par im 661 m* x f ~11~4.627 1,
arrondi 3 ep7 m3.
Temps d'arrosage = a) fonctionnement de la moto-pompe L=
4.700 1 : 74 l/minute = 111 02
b) temps main d'oeuvre avec 2 hommes
(1 par sortie) = 2h 25 par irrigation,
Cadence : 3 B 4 fois par semaine suivant &at du terrain,
Remarque : Quanti-t6 apportQe peu 61ev6e du fait de la
pr&enco de la nappe phreatique Ft, faiSle profondeur.
P
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?JO
T R A V A U X
..-11
1
- Pumure
- Poudre d"arschids : 10 t/ha soit
pour la surface des 2 parcelles =
870 kg
Temps I!L 0, : mesure au seau 6talonné i-
Qpandage.
=
6h 00
&qrais 10-10-20 E 200 k,y/ha soit
pour les 2 parcelles : 17,300 kg
Super triple :
200 kg/ha
soit pour les 2 parcelles : 17,300 kg
Temps r4.0. = pesbe + Qpandage
Oh 50
- PrBparation du sol - enfouissement rfumure
Façon superficielle au croc
=
6h 15
- Piqu&age des planches
Ih 00
I Pas de pr6irrigation du fait de la pr&sence nappe
phreatique a faible profondeur,
-AJ+O
- plantation MaNe sur 2 J'ours mais
6
globali&e dans la fiche.
RQpartition des temps :
- piquetage des lignes + pose cordeau
?
-t- marquage Bcartement sur 1igTnes
.-
r
Il~ 05
- plantation sur 1101 m
linéaires =
511 35
Total = gh il.0
=
- nombre de tubercules plant&= 3 662
c
- poids total semence
= 205 kg
- poids moyen d'un tubercule = 0,056 k;
u-
IRI--

T R A V A U X
TEMPS
KO,
- Xoyenne horaire
379 tubercules/heure
114 m linEaires/heure pour l*ensemble
des opérations.
5
-AF-i-O
- Arrosage - apport de 70 mm du fait de
l'absence ds préirrigation soit 6,700 1
avec moto-pompe, Temps M.0. = 3h 15
Temps moto-pompe
= lh 30
-.-
6
.AJ+I
- Arrosage tous les 2 jours 7 mm
(voir page 2)
Temps M.0, : 2 x lh O'j + Oh 1+2h 25
Temps moto-pompe
= Ih 05
N.B.
-AJ+i3
- JXbut lov&, ir-réguli&re 6talée sur
15 jours,
7
- A.J+ 20
- Sarclage, d&eloppement important de
mauvaises herbes - travail effcctu6 5 la
main du fait de la non levée dlune partie
des plantes
3
?Oh 00
8
. AJ+28
- FLmure : 10-10-20 ; 200 kg/ha soi@ ;oour
les 2 parcelles $13 kg/200
Sulfate de potasse 100 kg/ha
soit pour les 2 parcelles : 5 kg 600
Temps TZ 0a : pesée -t 6pandage en locali-
sationc
=
lh 10
9
-AJ+23
- ButtaL;e partiel des plants de bonne
hauteur ; outil : rateau
=
13h 00
Travail difficile du ti$+.du,"d&oMp@men-t;
ixqxB%nt&c~*ins pieds par rapport aux
autres.

TXMPS
T R A V A U X
N.llOo,
-
-
N.B.
- Floraison assez importante
10
- Buttage complémentaire
4h 00
11
- IEbmre - Poudre d'arachide 10 $/?~a
soit pour les 2 parcelles = 661 kg
6pandage en localisation entre les
lignes,
Temps NI, 0, = mesure au seau + epandage
=
6h 20
12
-AJ+79
- Arrêt des irri@.tions
73
-AJ+ 100
- Récolte
Repartition des temps :
- ROcolte manuelle (sans outil) = 23h 30
- Triage et mise en sacs sur le
terrain
= 33h 00
Total
= G2h 30
62h 30
Total r&colte : 2 625 kg (33.737 @ha)
(rendement calcul6 sans passage)
- commercialisable
= lo999 kg = 76,l’j /o
- grenaille
=
127 1~2 = L$&@ $
c
- tubercules non
commercialisables (l)= ~$99 kg = '13,Ol $
(7 > Remarques : Concernant les 499 ky de tubercules att+
qu&, la presque totalité l'est par le
Gryllotelpa et quelques pommes de terre pa
les ratsa
C../
--.
---

7.
-
I
Tlil%Tl%
N O
T R A V A U X
N.0,
Vit esse moyenne d'arrachage = 28 m2/h.
(7 m lin&/fi
112 kg/h
Vitesse moyenne de triage et mise en
sacs
= 67 Bg/h
- ti fait de la pr&ence de la nappe
6
phr0atique 5 faible profondeur, la
vég&a.tion n'est pas compl&toment s&&.
au moment de l'arrachage malgr6 3 semaines
d'arrêt d'irrigation.
- Do nombreux tubercules presentent des dé-
formations importantes.
14
-AJe 101
- Nettoyage,&n6rale du terrain.
Ratissage et évacuation des fkes et
mauvaises herbes en bordure parcelle
=
8h 30
Bilan des irrigations
soit un total arrondi S 178 m3 pour la culture ou une
moyenne de 3,4 mm/jour pour la pkiode d'irrigation de 793.

8,
II - RxAPnUIbTIF' DES FIC!i:i3S CUlIKiRALJ-IS t POMME DE TZR..?,
-.-
Afin de faciliter 1.a comparaison des temps r6alisb lors de
l~cx6cution des diffxrentos op6rations culturales et ceci d'une
culture par rapport 5 urre autre, nous avons uniformis6 la surface
de chacune des 5 rbpetitions $ 1,000 m2 de culture (passages destin&
?A llarrosage compris) et ali.&%& proportionnel~lement les temps rt5alis6s
a cette même surface*
Les passages permottnnf; l'arrosage repr6sentant 21,7 $ de la
surface totale, ils ont une largeur standard dle CI,10 m et sont placQs
tous les 1,80 m (1~80 m L= 3 lignes de pommes de terre distantes de
0,OO m),
Los rendements sont cal&ul& a la surface effectivement occup6e
par les plantes soit : '783 mz (78,3 5 de la surface totale), Cette
surface de 783 m* correspond 3 1 305 m lin6aires de tubercules plant6s
à un écartement de OP30 m,
L74/75/2
ce 75/76/3
ce 75/76/4-
1 c. 7517615
it. 2884. kg
dt. lfj@. kg ldt.3109 kg Rdt.NyOk$
T
8- PrBparation terrain
1 - Epandage: 1000 kg de
poudre d'arachide :
8h 45
811 (1.5
6h 50
7h 05
Gh 50
2 '- Epandage 60 kg
d'engrais
:
Oh -50
lh 00
lh 10
3 '- Enfouissement fumure
(croc)
?
ph 30
Yh 45
7h 25
7h 35
1
_. - Piquetage passages
pour irrigation :
2h 4.0
2h 30
Oh 55
lh 10
lh 20
TOTAL :
2111 45
2lh 55
16h 4.0
16h 55
.00 /

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--
‘b
i

G- Traitements pllyto
A titre indicatif
(voir remarque 4)
Traitement du sol. :
Epandage avant culture
10 kg produit granulé :
yl 00
--
TOTAL GZtWUI( :
A+B+C+D+"F=
1 il. 21-I 1 0
Remarques :
l- Sarclage, binage (oper. Cl) : cette ophation n'est pas toujours nécessaire;
qctnd elle et2 exhcut&e, elle se place dans le courant des 3 premihes
semaines qui suivent la plantation,
2 - Butta=
1
- (opér, Dl) :
es tomps donnés pour ce travail correspondent : a un
buttage g&&ral sur l'ensemble de la culture, et dans un deuxi&me temps ;Z
une reprise des buttes d@rad6es 8.1s suite des irrigations (sol sablonneux).
3 - RBcolte - (opér. 8) : cette ophration est faite manuellement Bans outil.
4. - Traitement pIeo. (oph, G) : Dans nos conditions de culture le seul traite-
ment qui s'avBre important est un traitement prhentif du sol en vue de
dhwire, principaleïnent, 10s ~gryllotalpa&.

.
III - La$ps .JI' NORK?CS DES TRAVAUX
--.
chlture concmw5e : Pomme de terre, sans distinction de variEt8 ou d'Bpotyue
de culture.
Remarques G&&ales :
Caract&istiques de la st~xfa~c Lzultivéo prise en exemple dans cette partie
de l'ktude :
- *face occug0e effectivement par la culture
= 1.000 m2
- Longueur totale de I.i;,nes piant&?s
L 1,64G in0 lin&G.res
- DensitB 55.500 plants par ha, soit
= 5*550 plants
- Scartemonts de plantation
= Of60 rn entre liqtes
= 0,30 m sur lignes
- Wous avons pensé, que dans le cas d'une culture ou la production fait
l'objet d'un seul pLassage de récolte, il Etait souhaitable de faire
abstraction des chemins tels qu'ils ont Bte realis0s sur nos sarcelles
d'observations~
Ceci pour permettre de transposer ou d'adapter plus
facilement les chiffres pr&ent& en fonction du systàme d'irrigation
utilis&, seule contrainte exkrêmement variable qui d&ermine le dispo-
sitif, bandes culturales et passages0
- Dans les temps donrAs ne figure pas l'irrigation,
- Pour les minutes nous ;~VO~S arrondi & la dizaine supkieure.
_--
Temps
Temps
Temps
Description des travaux
moyen
me&..
r*l
mini.@
A- Préparation du terrain
Temps globalisos comprenant : Qpandage
de la f'umure organique, 1 t de poudre
d'arachide; É?pandage en~y??sis chimiques
GO kg; et enfouissement superficiel au
croc
18h J-0
22h 00
16h 10
B- Plnntatio~
1.
Piquetage des lignes, pose cordeau,
marquage des écartements sur les lignes,
7h 50
1Oh 30
5h50 1
I

T-
'l'emps '+
i-
Description des travaux
Temps
Temps
moyen
maxi.
mini,
I--
soit en mÉtros linEaires par heure ;
----i
Pour t Moy, = 211 m lir&/&xrc
t Max, = 160 m li.r&/!heure
tNi% = 290 ill liné/heure
24,
Plantation manuelle
ilh 00
8h 20
Soit en mbtres lin&ircs par heure :
pour t Moy, = 155 m linE/h ou 550 plants
t $lax. = 152 m linG/h ou 506 plants
t E.n, = 200 m lin6/h ou 567 plants
c- Xntretieq
1,
Sarclage - binage (en sol Cor, 1 seul
pxxzage en génOra1, varie suivant
I'Qpoque) avant buttage
J
17h 00
21h 00
1511 10
2,
F\\umures en localisation :
- Epandage de poudre d'arachide
quanti-te 1 tonne
=
10h 10
1Oh 50
9h 20
- Epandage d'engrais en gmmlés
quantit6 30 kg
=
2h 00
2h 20
?$h ~$0
D - Travaux spkifiques à la c&twe
1 (I, Buttage - 1 IIassage ox&wtE 2x1 rateau =
1911
2 0
251~ 4.0
IGh 30
soit en m%trûs lin&aires par heure
pour t Moy, =
86 m linEaires/heure
J u,%x, =
65 m lin&kros/heure
t Min. = 101 m l.ir&aires/heure
Em. RQcolte
-
-
3 9
Arracha+ manuel (rendement non
=
37h. 30
(. 1 b zq 0
32h 00
-.

-

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-

-

-

u.
- - -
Rama=? : Si nous considérons les différents rendements et temps d'arrachage
extrapolés & une surface uniforme de 1,000 m' de culture effective,
soit :
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130
:-
L
Temps
Description des travaux
Temps
Temps ";
Jr&+.
mo n i
Naxi~
mini0
I-.
R&I+, cultures : C 74/75/1 - rendement : 2.018 kk arrachbs en : Jih iJ;O
C 74/75/2 - rendement : 3.683 kg arrachés en o 39h $0
C 7517613 - rendement o 1.835 kg arrsch& en : 32h 10
c 75/7f+ - rendement : 30371 kg arrachés en : 35h 30
C 75/76/5 - rrxldement : Pot.57 kg arraches en : 38h 40
Nous constatons ~XC l'importance du rendement n'influence pas
les temps d'arrachage.
Il est donc justifié, pour cette op&x.tion, de prgsenter le
rendement de la main d'oeuvre au nombre de m&tres LinBaires
arraches 5 l'heure, wns tenir compte du poids de pomme de
terre r6colté,
m.
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-
Temps main d'oeuvre :
T(emps moyen = 45 m lir&aires/K3wc
Temps maxi. = 40 m linbaires/heure
Temps mini, = 52 m 1inéaircs/&urc
2, Triage et mise en sacs sur le terrain
16h 20
(pour cette operation les temps sont
calcul& B partir d'un rendement moyen
de 3.200 kg sur les 1,000 x2 dc culture
effective)
- .- I - - - Y - v. -. u - - ..- .." - - .%* ..- . . .* -
Remarques
: A l'inverse de l'arrachage, pour le triage et la mise en sacs des
tubercules, le rayport LluantitB et temps travail, se marque de façon
importante. Cette diff&enco s'accentue encore proportionnollemont
au pourcentage de rebuts enregistrés.
Ainsi pour une production ou les pommes de terre ne pr&sentent aucune
attaque et un pourccnta.ye de grenaille peu c5lev0 (1 5 2 $) le
rendement de la main d'oeuvre pour le triage et la mise en sacs est
de l'ordre de 188 k;~,/heure (moyenne 3 cultures),
Par contre une production présentant environ 20 $ de tubercules
attaqués, principalement par des tigryllotalpas, lw rendement triage
et mise en sacs toï2bc d une moyenne de 90 kgbeurc,
- - .- - - - -.. - - - - - - - - . . -. -- - - .-. - - - - - - - - "- .- - .- -. - - - - .- - . .
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T eI:lps
l-LIIITcrnps
Temps
Dos cript i on des travaux
moLen
maxi,
mini o
-
.- -
-
Temps main d’oeuvre :
t
Temps moyen : 134. kg/heure
(moyenne rendement ma oo
production saine et attayu6e \\
Temps maxi. : 90 kg,/heure
(tubercules attaqubo )
Temps mini. : 188 kg/&ure
(production exempte d’attaque)
F - Nettoyage parcelle aprés- culture-
- Sarclage g&n&al o ratissage
et mise en tas des fâncs en
bordure de la parcelle
=
IOh 30
12h 00
3h 4.0
G - Trait ementi-p&t osanit a?.=-
Remarques : Dans la r&$.on du CaL+Vert, la pomme de terre ne r&cesslte, en
g6néra3U, aucun traitement phytosnnitaire en COUTS de culture.
Par contre en constate, surtout en sols @diorst’ des attaques
impoit ent es de Gryllotalpas p w i rendent obligatoire un traitement
du sol 2;Tan-i; culture, Ce traitement effectu6 par exemple par épandag:
d’un p:qoduit granuleux, h ra2w de 10 kg sur notre parcelle de
n
le.000 FI”, nbcessite un temps de nain d’oeuvre pouvant vari6s de
6h 3 6h 300 C;C~ en uti?i~ant p pour la bonne rOpartitio:n du produit
-.. >I-l.l.Y-..
h l a surfacop ie piqy.etagc prévu pour la plantation,et pour son
cn2cuisserm :I
s-t le trnv~ail. superficiel du sol destiné bgalement 5
1’ enfouissement de la fumure.
-
I
-
-
-
-
..”
-
-
.
-
-
-
.
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-
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-
Total general dez heures
=
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~“-<“.--
-11-
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--
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Iv- CALCUL DU COUT i$OK3J D'U!TE CULTURE DE POMMZ DE TER?%
Surface prise en exemple -- 1,000 m* de culture affective, sans passage.
DensitQ de plantation o 57.550 pieds par hectare.
Temps droccupation du terrain = 100 jours.
Irritation : l'arroswe3 est effectue pendant 80 jours du cycle visg&tatif,
le colt des irrigations cet calculb suivant 2 possibilitbs et syst8mes
d'irrigation (voir paze 35>,
I- Charges variables culturalcs :
_L -_II-.
1. Semences et produits divers
a) Semence :
-
-
Calibre 35/55 - poids utilis6 310 kg
prix OW.XD 1s7Gs T,T,C, : 71 CFA/kg
= 22,010 CFA
b) Fumures : Poudre dfarachide - 2 tonnes 3 1,100 CFA
-d
la tonne comprenant l'achat, la KO. de
chargoaent et le transport par camion sur
15 km,
Ls
2.200 CFA
algrais :
Ternaire 70,10,2i) = 40 kg à 48 CFA/lrc
es
1.920 CFA
Super siï@c 3, 21 $= 4.0 kg à 3.5 CFA/k1:
S
1.400 CFA
Sulfate dc potasse a 48 $G= 10 kg à GO CFA/!@
=
GO0 CFA
TOTAL = 28,130 CFA
c) i+oduit de traite
--m
(à titre indicatif)
Insecticide du sol - 5 $ &A, Chlorpyriphos
10 kg à 850 CFA 1-e !;;5. = 8,500 CFA,
2, Main &‘oeuvre
. - - - - -
Co0.t horaire d'un journalier : arrondi b 110 CFA/heure
Voir pages 8-9 et 10 le détail des temps pour les
diff6rentes op6rations
Total tomps moyen = il0 CFA x 162h 40
= 17$8g3 CFA
A titre indicatif :
Total temps maxi, = 110 CFA x 19% 20 = 20,937 CFA
Total temps mini. = 110 CFA x 131h 00 = ILI,f!.?O CFA,
..a /
_-^_. -
I _
. . ~ - . “ .

16,
3. Petit out
Total &nGrai des chargrrs calculées, l-f-29
L&w..-.eL-.--.
= 4.7.523, cn.
CQ poste de d6pensc cntro pour une part tr%s importante dans Ic co@k
global de la culture, du plus i.1 es;; ~XC-%~moz-t variable suivant Le
syst$me d'jrri@Aion :~t?.?isC~
Il semble donc intbressant de faire
.

Besoins en ei'.u :
- Préirrlgation : 15 mm x 1 (I 000 m2
= 15,000 lit.
- Xrrigat ion:;
: (6 mm x 1,000 m2) x 80 jours
= 480.000 lit 0
TOTAL c-@j-b3
s?.t de 1' irriga.tion
~U-U-
- 495 m3 x ~?7$78 CFA - arrondi à 430500 CFA
'0) &gQy,ti~;n par az5perg.k
Ema dol=nées de bzso que pour 1' exemple prt5c&dent.
Pour l'irrigati.on par aspersion il. faut tenir compte dans la consomma-
tion d'eau de:; pertes, dues au vent et aux asperseurs plac6s en
posit-: ont d.: bordure.
FyJ., s:~.riî~l~k!?S.:: r Il-53 calcuh ncuu avons pris un cogficient ae 1,625
$ du total apporté.
= 1.95 m3
3)
= 805 m3
= 91.023 CFA
= 67.623 CFA

E
18
V - RZSUIITATS FINANCIERS DE LA CTJLTUR?
L'O,R,C,A,D, (Office Rationa de la Coopfiration de 1'~ssistance
pour le D&eloppement) commercialise l'ensemble de la production
des pommes de terre et fixe c!?aque année le prix officiel d'achat
aux producteurs jusqu'en 1976 ce prix fut de 60 CFA le kg,
Produit brut :
La production moyenne9 Calcul&e 5 partir des r&.ultats obtenus
(voir page 8) est de 32 t/l.zd soit pour la surface de 1.000 mzv
3.200 kg = 3,200 kg x 60 C%L
= 192.000~4.!.
Produit brut moins les charges vari&ales culturales :
P.B. : 192,000 CFA moins C*V0 (1+2+3+rl.a) 91.023 Cl?A
= 100,977 CFA
ou P,B, : 192.000 CFA moins C*V, (1+2+3+11,b) 67*623 CFA
= 723.377 CFA
--L-P-
Production minimale pour couvrir les charges variables :
Charges variables avec poste 4.a = 91.023 CFA : 60 CFA
=_517
Charges variables avec poste 4.b = 67*623 CFA : 60 CFA
Z
1.1272
Charges variables réparties au kg de produit comqorcialisé :
Charges variables avec poste 4a = 31,023 CFA : 3,200 kg
= ~8~4.5 CFA/ks
Charges variables avec poste /i.b = h7*623 CFA : 3.200 kg
r 21,13 CFA&
Valorisation de l'heurelle travai2 :
Charges variables moins le poste main d'oeuvre soit :l+2+fia
= 73.130 CF%
071 :-1+2+4.b
= s$y.730 CFA
Produit brut moins les charges variables sans KO. :
192.000 CFA - 73*130 CFA. (avec na)
= 118.870 CFA
1920000 CFA - 49.730 CFA (avec 4.b)
= 142.270 cm
Valorisation de l'heure Calcul&e 3 partir du temps moyen soit :
1621~ 30 czrondi & 163h 00 : 118,870 CFA (avec îa) : 'l53
= 729,25 CFA/h,.
142.270 CFA (avec db) o 163
= 870,80 CFA/?1

r
,.

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,,.

1
_..-.

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-_--..-l_“l_*

c
Il faut consid6rer deux périodes :
ti 10 mars au 15 juillet environ,
1x: 16 juillet au 19 mars.
La premike correspond à la campagne de commercialisation des
pommes de terre de production locale par l'O.N.C.A.D,, ot 9 l'interdiction
des importations.
Chaque a~~&e 1.111 i!!dFi 6 interministcriel signé par le Znistre des
Finances et des Affaires Ikonomique et par le Xinistre du Développement
Rural fixe : la date d'ouverture de la campgne, ainsi quo les prix :
d'achat au producteur, de vente en gros, de venteau détaillant et de vente
au consommateur.
A l'origine ces mesures avaient été motivées par le souci du
gouvernement d'encourage,n la culture de la pomme de terre, dans le but
de diminuer le ~LUS possible les importations,
Les objectifs fixés, ne sont Cz l'usage qw partiellement atteint *
Les principales causes sont d'origines diverses :
- Lt qualit du produit propos6 par le maraîcher ;
- Le sp6culation de certains importateurs ;
- Le, rEpercussion de la situation européenno ;
- La faible marge laiss6e aux d&tai.llants,
Ia qualit du produit
Il sembla qu'une proportion importante de maraîchers entreprennent
leur culture de ponrme de terre, dans certains sites humides en permanence,
ce qui leur permet de grandes facilit& et Qconomics qwnt a lYirrigation.
Cette pratique 5 malheureusement comme conséquence : de fournir un produit
de qualité m6diocre, sans aucune faculte do conservation et de go% désa-
g%able de moisi qui rebuto le consormnateur, L'effet second se traduit
par un Écoulement lent et diLfici.le do la rkolte ot des pertes trbs
importantes d3es au manque do r0sistancc des tubercules, d'o?i une r&ervc
oomprQhensible de la part dos negociants.

La spkulation de certains importateurs
-337 année normale, les import.ateurs connaissant la fragilitd
de la production localo, et son manque de qualit0, constituent des
stocks avant la date d'interdiction dos importations, Ces stocks, de
marchandise de bonne qualit?, se conservent g6n6ralc~~ent fort bien, ct
leur prix d'achat est le plus souvent do loin inférieur 3 oelui 3x6
par la législation pour la pomme de terre nationale. Ils s'0coulent
donc relativement facilement, et reprksentent une concurronco s6rieuse
pour le produit sbnbgalais,
La repercussion de la situation ourophenne
les grands pays exportateurs de l'%rope de lfOuest sont les
principaux fournisseurs du %nbgal, tant pour la pomme de terre de
consommation que pour celles de semences et l~bvolution de leur situation
se rBpercutc systbmati~queaent ici,
Depuis une dizaine d'années on assiste dans ces peys : B une baisse
gQn&rale de la consommation, et la production c1 eu quelques difficultés
3 s'adapter ,Z ces nouvelles conditions, Ainsi en 1330 et 1371, deux
'bonnes récoltes ont suffi pour provoquer un effondrement des cours 3 un
niveau inferieur au seuil de rentabilité, Par contre en 1975, un étb
et un automne pluvieux entrainaiont des difficult& do r6colte et une
qualit$ de conservation mbdiocre, provoqusnt en 1976 des difficultks
d'approvisionnement et uno FMvation sensible des cours. Puis en 1376 Ce
Mt la sÉcheresse qui frappa ltZurope, et la course folle des prix pour
1977. Ainsi pour le marc'!6 Rangsis par exemple9 les cours rclevv0s El
Rungis au mois de f6vricr sont les suivants :
i
1
T
-7
mra
' 1y7i
197.3
1974
15?75
'1Y70
1977 i
*
Cours de vente du
1 Kg Rungis cal.55
A
Alors que les conditions au SBn6gal sont ind6pendantes de celles
dtIkrope,seuleles variations du prix. de la semence pouvant intervenir,
les prix d'achat producteur pour les msmes annees sont les suivants :
CIO/

22,
Prix d'achat
1
i
producteur ONCAD
30
4-7
5 0
6 0
,..-
I
1
1
l
+ faible marge laiss8e aux d$~~ïlants
-
-
Ies arr%& interministériels qui :fixent les prix d'achats aux
producteurs, determinent Bgalement le prix de vente du grossiste au
dbtaillant et celui du d6taillant au consommateur, Cette derniore marge
varie entre 3 et 6 l+s au kg*
Ainsi en 1974 le prix d 'achaL du dV-l-aillant Q-tait de 59 Frs et son
prix de vente con~ommatcur de ti''3 Fr;, en 19675-76, Il achetait 70 Frs pour
revendre 75 Frs. Dans ces candi-bionr:, seuls quelques commerçants restaient
M+ess&, Te fractionnement de la vente au kg, les Pe:rtes qzi. en r6sultent
ajoutees à celles provoq.Ges par le manque de tenue de la marchandise, ne
laissent esperer aucun bèn0fice,
C'est pourquoi, la distribution se ralentit, et que finalement
la plupart des détaillants qui d?Uiennent le produit sont ceux qui. prennent
des risques en ne respectarG pa,s le prix imposbO Tri?s relev6s effectues
sur les cinq points do ven-lc de &,kar le mettent clairement en &ridence.
Par exemple en 1976 ce prix variait aux mois d'Avri1 et Nai entre
75 et 125 Frs le kg,
Il est bicn Ov:.druC que c2s cours Elev& 3Enent d'autant la
consommation surtout lor?q'i.l syn,$,t d'un3 denrée de qualit plus ou moins
correcte.
IL1 btude du prix de r:-.~,' 3~'; cul-Wo domontre que pour une culture
soignée,au-t;crist un rzdwlont U-w6 et pour des charges d'irrigation les
plus coQteuses, le pr<x de re-;~zn? du kg produit s161&e au maximum a
28,4.5 Frs,

,Zn admettant môme que Ic rendement atteint de 32 t/ha, soit
difficile 3, obter<r sur une moyenne annuelle et des superficies importantes,
en le ramenant & 25 t/ha, qui reste raisonnable et possible, le prix
de revient s’6tablit 3, 36,r.O Frs le kg,
Le prix df achat do 60 F-=s reste quelque peu inadapte,
D1autre part ces d.bcisions en-t raLncnt d’ autres consbquences plus
graves.
La période favorable de culture qui permet des rbcoltes de janvier
2 juin, autorise l~éventualit0 de possibilit6 d'exportation, d'une part
vers 1’ &rope oil la clientale est ,toujours attirbe par une po-mme de terre
nouvelle, vis h vis d’une pomme de terre de conservation et d’autre part
vers les pays d’Afrique.
A condition, bien entend.1 D rq-u’i.1 s’agisse d’un ,produit de qualitb1.
indiscutable, et de rester dzns des limites de prix adaptées B ces marchés.
La situation exceptionnelle, et anormale de cas deux dernier-w
années, ne se renouvellera -ttra:i.GC..Ublabl.ernent pas dans les années B venir et
les cours seront sans doute ramer,& 9 d-es niveaux mieux bquilibrés par
rapport c1 un produit de grande consommationo
Pour parvenir h s 1 introduire ~LT ces march6s, I.e produit s&G&lais
devra rester compbt i-tif o
Or S 50 Frs CFA 113 &:g, prix producteur, qui correspond B 1 ,, 20 I?re
Prangais, (sans parler des 00 Pro CFA retenu pour 1977), il n’ est pas Aviclent
que cette porte reste ouverte, EL1 effet si l.‘on ajcute les charges de
conditionnement, le prix d’un XX de 25 kg en jute doublE de Pa:pier kraft,
utilisd pour ce genre de produi.l :~ltefnt 127 F!IS Cï?A, soit une incidence au
kg de 5 Frs CFA, A ceci s'ajoutxt : Lx frais de triage et calibrage do
transport int 6rieurs 9 de mise en F.3,1?, dc transports maritime, de débarque-
ment dont le montant peut a;tei.nd+a 35 Frs CFA,
On parvient aussi ?L un total de J
Go f 5 + 35 = 100 l?rs CFA soit 2 V,Françai s le kg de produit rendu au stade
quai.
Ce prix risqu- qt%rc bcauooup trop QlevO, pour assurer un débouch6
important o
OI0 /

24..
D'autre part, le producteur s&n&galais, admetCra-t-il d'&tre
beaucoup moins r6munérb pour un mQmo produit selon yulon le destine
au marches extdrieurs, ou qu'on le r0serve au marche national ?
11 est vraisembl~blo qu'il s e contentera du second cas et qye le
pays se prive alors d'une spîbculation pourtant parfaitement valable et
importante pour l'équilibre de sa balance commerciale,
Il s'agira donc pour l'avenir, de rester prudent pour les responsables
charges de ll&tablissement des prix.
On peut considclrer qu'un b6nbfice de 20 5 E;L:~ le prix de vente9 reste
honnête et substantiel, &-kiciuB au prix de revient mrximum de .36,4. fis on
obtiendrait un prix de vcntc au stade producteur de 1'--9,5 J?rs, amenant un prix
Quai B~opc, de 1,71 F, Français vraisemblablement acceptable,
,& outre, il faut f?oUigner Cque l'exploitation de la pomme de terre
h l'exportation représente, sans doute, l'Q16ment indispensable à l'utilisa-
tion rationnelle des transports maritimes. Les tonnages qu'il est permis
d'envisager pourraient constituer,
la basé des char~emcnts des navires, et
assurer ainsi non seulement un prix de fret adapte aux besoins, mais permettre
les fr6quences de rotation indispensables aux autres Traductions (Tomates,
poivrons, piments, aubergines) susceflibles d'utiliser ce moyen de transporto
Ainsi., tant au point de vue besoins nationaux, q.le de celui du
commerce oxkkieur, la pomma de terre est capable dc repr6senter une culture
importante dans le cadre du d6veloppement du rnarafc:has au Sén6gal.

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6
18
L
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