“t B4p .” f JJ REPUBLIQUE DU SENEGAL ...
“t B4p
.” f
JJ
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
SECRETA.RIAT D’ETAT A LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES
AGRONOMIBUES
C.N.R.A.
BAMBEY
Bambey
DECEMBRE 82
1’ GIs3NERiUT
ES SU3 LX3 RIZ CULTIVES
-O-.-L
Les riz cultivés au Sénégal appartiennent 3, 2 espèces
du genre Oryza. Il sIagit de Oryxa sativa(L) et Oryza glaberrima(St).
Les Oryzées constituent une tribu des Gramin&s,carac-
t&risçSe par des épillets à une fleur fertile ayant six étamines,des glumes
rudimentaires et une glumelle supérieure à trois nervures.A maturite ces
épillets sont articulés sur leur pédicelle et cadues.(Coyaud.Y)
Seules les varie-tés de l'espèce O.satim(L) sont réper-
toriées dans ce catalogue.
Les va37idtés de O.glaberrima(St) originaires de l'Ouest
Africain sont encore traditionnellement cultivées en Caaamance à cause de la
qualité du grain et de leur remarquable adaptabilité à des régimes hydriques
parfois extrèmes
l-1 PLAX DU RIZ DJJS L'XRICULTURE S.KNEGAI,AISE.
.-
WI-
La culture rizicole est pratiquée dans deux zones Éco-
logiques trés différentes : La vallée du Fleuve Sénégal d'une part,.
La Casamance et le Sénégal Oriental(région de
Sédougou) d'autre part.
Les surfaces destinées à la riziculture ne couvrent en
moyerLle que 3,5 16 de la superficie totale des sols cultivés (cette derniére
est évaluée annuellement à pres de 2,4 millions d'hectares,soit 12 7; de la
supwficie du pays)contre 47,,3 74 pour l e s céreales tradi.tionnelles(mi1 et
sorgho)et 45 7; pour l~arachide,(Touré,M)
La production moyenne annuelle de paddy est estimée
entre 100 et 120.000 ,tonnes soit prés de 14 76 de la production totale de cé-
rt;ales. Pour 1982 les espérances de production sont de 96.100 tonnes dont:
- Pleuve
= 40.000 t
- Casamance
= 53.900 t
- Sénégal Oriental Y
4.200 t
l-2
GIl'JJD2S REGIONS RIZICOLI?S.i~'IODE D'XXPLOIT:3IX&
v.-m.. -w---u *-.- I
1-2-I
Région du fleuve Sénégal
Il s'agit uniquement de culture irriguée au cours de 2
saisons agricolesr
a) saison chaude humide (juillet à novembre)qui compte environ 90 76 des
surfaces cultivees en riz,
b) saison chwrje séche(mars à juin)qui enregistre une.tendance d!aug-*
mentation des surfaces.
Les terres rizicoles de cette r:$ion sont de type vertisol
sols lourds,hydromorphes,dont
la préparation nécessite de gros éfforts de trao-
tion.Ces terres sont exploitees selon deux syst&mesl
m Les grands périmétres fortement encadrés par la SAED.Les exploitants
font appel à des prestations de service de la part de la société d'en-
oadrement et supportent des charges par hectare qui sont est lmées à
environ 2,2 tonnes de padd ;le poste f'eautlà lui tout seul se chiffrant
à 25.000 francs(Pierrard,G5
-;' Les petits p&Amétres exploités par des paysans qui disposent d'une
motopompe pour l'alimentation en eau et dont les charges sont moins
élevées du fait d'une mecanisation moins poussée,Quand les besoins en
eau de la plante sont bien asswés les rendements moyens se situent à
environ 5 t,&a et peuvent excePtionnellement atteindre ou d&passer
9 t/ha (Courtesol)
l-2-2. Région de la Casamance
Le paysage casamançais présente une toposéquence ddcrois-
sante du plateau vers la mangrove,entrecoupé et traversé parfois par une
vallée intérieure,Trois types de riziculture sont pratiquss en Casamance e%
sont conditionnés par la nature du sol et le r6gime hydrique du milieu(Demay)
g/La riziculture pluviale stricte se pratique sur les plateaux
du sud-est du pays,là. où les conditions pluviom6triques sont
favorables'~~sohyétee de 900 m/m et plus).Le riz sur le plateau
à type de 8 i argile-sableux y est pratiqué comme une c&bale et
peut entrer dans un système dtassolement,avec l'arachide comme
précédent cultural.La culture attel&e a traction bovine se prsti-
que habituellement,&t les vari&tcSs utilisées sont de cycle court
(100 jours) et pos&ant une certaine r&G.stsnce à la secheresse
et aux attaques de maladie s>notamment de la pyriculariose trés
fkquente dans ce biotope.
b/La riziculture pluviale de nappe ou riziculture assistée dont les
superficies sont en expansion.Ce type de riziculture qui béndficie
d'une double alimentation hy ique (pluviosité et nap:?e phréatique
affleurante
"f
ou subaffleurante se pratique sur sols gris ou ocres
pwfois férralitiques
et permet llemploi de variétés de cycle
moyen 110 a 120 jours.Les memes techniques que pour le riz pluvial
sont tiilisees,avec l'apparition (surtout en année trcis pluvieuse)
de la culture manuelle,
o/Le. rizioulture aquctique,avec ou sans martrise de lteau,submerg6e
ou irriguée,qui rcpr&ente environ 95 56 des superficies.
Dans les vallees intermédiaires intérieures,peu profondes se pra-
tique une riziculture classique sur des sols hydromorphes argileux.
La maftrise de l'eau y est plus ou moins bien contr816~e.Les varie-
tés ukilisées sont des riz irrigu6s à cycle moyen (120 à 125 jours)
possedant à la fois une bonne potentialit& et une bonne réponse aux
apports d'engrais.On y pratique le semis direct ou le repiquage
suivant :le calendrier cultural et l'arrivèe de lteau,Le semis est
direct pour une implantation précoce et le repiquage utilisé pour
une implantation tardive,La culture strictement manuelle est la
régie ge:&rale.
%ns les bas fonds inondables(aols d'alluvions avec un contr8le de
l'eau trés aléatoire)les vari<tes recommandées doivent posseder un
pouvoir d'élongation rapide et une certaine tol.érance à des pério-
des drimmersion comIGte.Les cycles sont de l'ordre de 130 à ii;0 j
et lfimplantation de la culture doit se faire avant la montée des
eaux (Demay,Faye)
a Q ti 2
II LïZS DIFFFR3mL) TYPES DE iXMICUI,'I'UR~
-.- .-y_-- - .--e--L- . ..U SER-";G.:iL B!Z LES 'J.!iXCEl'ES DZ RIZ 'a
---.-
S'Y R~~PCRT'EN!?.
(' Le riz est,de toutes les plantes cultivees,celle qui s'adapte
le mieux aux conditions de milieu les plua variees,& Afrique de :L'Ouest,
le riz est cultive des zones saheliennes séches présentant de fortes ampli-
tudes de temperature quotidiennes ou saisonniéres aux zones tripioales
humides h faible amplitude de tcmpérature,des pentes abruptes de montagne
aux plaines ,311 uviales submer&es sous une lame d'eau de plus de trois mé-
tres de profondeur,en aQ0
~~ociation avec d'autres cultures et sur dos terres
à mangroves où aucune autre culture n'est possible." (document .XDRi*O)
La riziculture au Sénégal ne présente pas une telle diversité,
mais quelques types qui peuvent se classer en 2 groupes.
Riziculture pluviale
.UW_. a.-
-Riziculture pluviale stricte
-Riziculture pluviale assistée ou de nappe.
Riziculture -tique ’
y__
-Riziculture irriguée
-Riziculture submergée
- de bas-fond
- (de plaine
- rde mangrove
Remarque Une classification beaucoup plus détaillée est proposée par ltADRAO
à l'échelon régional.iJous la. citons c2 titre dlinformstion avec lr6quivalence
des terminologies nnglnise et française.
Riziculture sans submerssion
* m-
Upland rice cultivat&n
Pluviale stricte "-
Strictly upland cultivation
riziculture de monte~e
Hi11 rice
riziculture de plateau
Flatland rice
Riziculture dc nappe
Groundwatcr cultivation with
*
rains
Riziculture de d&rue
Groundwater cultivation without
rains
Riziculture ctvec: submerssion
1.m em-
-
-
Lowland rice cultivatii
Riziculture de mangrove
FIan~~ove rice cultivation
sans contr8l.e de la marée
Without tidal control
avec contr8l.e de la marge
With tidal CO~~~O:L
Riziculture en eau douce
Freswater cultivation
sc?ns maîtrise de l'eau
Kthout water control
avec maîtrise partielle
Vith partiel water control
avec maîtrise totale
With complets water control
L!-1 ,'RIZICT&TURE PLUVKLE~
( Profil type 1)
~1l.e se définit co~mme celle &a& pratiqude sur terrain éxondé,généralement
sur plateau à pente nulle ou faible,où l'.zlimentation hydrique d?l "L"~B eaC
assurée uniquement par la pluie.
Elle se pratique dans le Sud Est du pays lb où les conditions p::uviometriques
sont favorables{ kohyétcs 900 m/m et plus)
Le riz est conduit en association av~ec d'autres cultures (maG,sorgho,snnio)
et entre tres f&quemment dans un systémc d'assolement avec l'arachide comme
précédent cultural.
Les conditions du milieu en riziculture pluviale stricte se traduisent pzr
un certain nombre de facteurs limitants$
-déficit hydrique
Il est rare que la hauteur et la répartition des pluies
permettent d'assurer chaque ann& et durant tout le cycle vegSt&if
du riz la satisfaction des besoins en eau.De plus les sols de pla-
teau ont &n&alemlsnt unefaible capacité de retention en eau,et des
périodes (de secheresse de quelques jours à des phases critiques du
cycle végetatif suffisent à compromettre gravement le rendement.
Les pertes par échaud:zge sont chaque année trés importantes.
-concurrence des adventices
La prolifération des adventices sur ces sols Sxondés est uno
des principales wisons du csrszctere itinérant do oetype de rizicul-
ture.Les herbicides ne sont ~~S(OU peu)utilisés en milieu p-eysan,et
les sarclages mécaniques ou manuels ne se pratiquent qu'exceptionnel-
lement,
-dégradation des sols
Les sols de plateau ont gén&alement une faible fertilité,
fortement carences en azote et phosphore.L'érosion souvent forte
conduit 5 une d&radation rapide des sols,ce qui se trad-lit par de
faibles niveaux de rendements.
-incidence des m~aladies
Le milieu du la riziculturo pluviale est souvent favorr:ble zu
developpemont des zladies notamment la pyriculariose.
VariOtés
recommandk~~
(voir fiche vrtriétale)
DJ 11 509
IRAIT 10 ( 144 B 9) et nombreuses autres vari6tes,
Variétis hatives (100 jours de cycle ve&tatif)tolérantes à la
secheresse,pri!ssntant une bonne r&istance naturelle à la pyri-
culnriose.
- N
( PROFIL UT93 2)
lt Elle se definit comme celle dont l'alimentation hydrique est assuree
en partie par les pluies et en partie par une nappe phréatiqus pau pro-
fonde mais nfaffleurcant k la surface du sol qu'exceptionnellement et pour
un temps limité"
Elle se pratique en bas de pente,en bordure des marigots (et des axes
fluviczux en Casamence Continentale.
Lz dualité de la source dtalimentation hydrique procure une sùcuritd
appréciable & ce type de riziculture agi est en voie d'extension par le
mise en valeur progressive de vastes ktenduea de sols gris(sols h nappes)
L1alimentation,mêmc sporadique,à pcartir de la nappe phréatique permet
egalement de mettre & 1~ disposition du riz des éléments nutritifs puis6s
dans un grand volume de sols.Ceci explique le potentiel de rendement 6le-
vê bien que les sols sur lesquels ce type de riziculture est prstiqud
soient le plus souvent chimiquement pauvres,
Malgré le bénéfice thdorique d'une double alimentation hydrique,ce
type de riziculture est soumis à des risques d'échecs quand la synchroni-
sation entre l'installation des pluies et la presence de la nappe alest
pas réalis&e. La. remarquable sagesse et le sens innC &Q lû'~i2j.c~~
ir 1*a.grioulteu:r casamançais compensent pour une tr6s laxm part ce
risque et les rendements se m&.ntiw~cz2C,nFJme en ann6e à pluviomdtrie
déficitaire,à dos niveaux sati?faiswts.
Varietz's recommandeos (voir fiche varié-tale)
-.--
2 variétés sont actwllement recormnandéas pour ce type de riziculture,
solon que la nappa phcéatique est présumée plus ou moins proche de la
surface.
IR?T 10 (l# B.9) (deja dcocrite en riziculture pluviale)
1 KONG PAO
Variétés de 100 % 110 jours ,rmstiquee,tol&-Gntes 1. 3s se’crhemsoo (stmbut)
pour IRAT 10) et rektivemont résistantes à la pyriculariose trés fré-
quente dans ce biotope.
.
I
Par opposition au groupe de riziculture sans submerssion ce terme
désigne l'ensemble des types de riziculture où le sol est submerg4 sur une
hauteur plus ou main s importante pendant une partie rrppreciable du cycle
v<gétatif du riz.
Ce type de riziculture,avec ou sans maftrise de l'eau,submerée ou
irriguée représente environ 95 y& des superficies cultivées.
2-~-~RI2XCLn;' IRRIGuI"I;E
UIW _M_U",. -_ sm..._Iu
Profil type 3 et 4.
Elle suppose t-rois conditi.onsz
- sécurité dlapprovi$.o~: ment en eau par gravité ou pompage.
- rCgularit6 et maîftrise du plan d'eau dans la riziére par la
realisation d'un super-Plan%e ne laissant qu'une faible
d&ivellée ( 5/1.000) à l'intérieur des parcelles.
- possibilit6s d'assurer des assecs :i, tout moment du cycle de
la plante (6pandage d'engrais au stade tallage,applicstion
d'herbicide etc...)
Selon les moyens utiliks pour assurer ltapprovi.sionnement en eau
on distinguer
- l'irrigation par pompage,
- l'irrigation gravitaire
. avec barra&
. sans barr,age (am&n+~ement au fil de l'eau)
Il est donc théoriquement possible en culture irriguée de pratiquer
2 cycles de culture par an ce qui permet de mieux rentabiliser le
coi% des aménagements toujours trds élev6 .
Les variétés vulg~wisées en culture irriguee sont trés nombreuses,
certaines sont sensibles au photopériodisme et d'autres indiffbrentes
à la pdriode de culture. Elles ont gérkalement une architecture
basse,un fort tallnge et une excellente réponse aux engrais.Du fait
des conditions climatiques de la vallée du fleuve Sénégal l'incidence
des maladies sur le rendement est pratiquement nulle.
Vari&tes recommandeAs
_uI- *..-e.s.
IR 15 23,BR 514102,n~ 442,~ss,m 8,I KOBG PiiO,JUX.
L
:l ---“% 1
Dans cette catc’gorie entrent toutes les formes de rizicul.ture
aquatique pratiquées sans contrôle de l’eau. Elle e::t le type de
culture dominant au JUgal et se concentre surtout dans le Sud.
a) il_ziculture submerde de bas--fond.
Les rizikes de Yhalweg,ou de bas-fond se &partissent 1suivan-t
une séquence allant des sols de bordure de plateau (sol à nappe) aux
riziéres profondes(lame d’eau de 60 à 1 m) en passant par les rizie-
res moyennes (30 à 60 cm) .La mise en eau des riziéres de ce type est
assurée par les pluie-3 où par la crue des riviéres et marigots,sanc
qu’il y ait de dispositifs permettant de suppléer le d4ficic e’ventuel
d’approvisionnement en eau ni surtout dfassuxer le drainage,,Les
vari&& p&conisées doivent posseder un pouvoir d'élongation rapide
et une certaine tolérance à des pkciodes d’immersion compléte.
C!ertains bas fonds sont inondés dés les premieres pluies et obligent
de ce fait à installer la culture par repiquage avec des plants a&s.
d lfopposé,avec la submersfcn .k partir de fleuves il y a des situations
où la crue qui permet la mise en eau des riziéres n'est observée que
plus de deux mois aprés le semis,la lev&e se faisant par la pluie.
Dans ce cas,le riz se comporte durant toutes les premiéres phases de
son cycle comme un riz pluvial strict.
Les vari\\ités reconmyndées sont8
b) En immersionpeu profonde
L.. "*
DJ 68~3. l&IR 15 29 -680~3,I R 8,
c) En immersion profonde
IR LF@!-2-%,dPUR!1,
d3 Riziculture de plaine
- -
On la rencontre dans la partie surelev5e des lits majeurs des fleuves
du Sud et du Centre.Ces sols qui couvrent de grande superficies en
Cawmnce @Lt 1~~3 faible M.vOau de fertilité à cause le divers facteurs
limitants (acidité,ex&s enfer,r&anence de sels)
e) Riziculture de ma.ngrovea. (pour m6moire)
La riziculture de nmngrove est conditionnée paon le dessalement du
fleuve et de ses affluents.
La durée de ce dessalement est gé&ralement courte,moins de trois mois,
et variable suivant l'importance et la répartition des pluies. Ikanc ces
conditions les rQsu1ta-t~ obtenus avec ce type de riziculture sont trés
aléatoires.
- 3
*t
-_.-..-
_.^__.-
Q w
/ /
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.” f
JJ
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
SECRETA.RIAT D’ETAT A LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES
AGRONOMIBUES
C.N.R.A.
BAMBEY
Bambey
DECEMBRE 82
1’ GIs3NERiUT
ES SU3 LX3 RIZ CULTIVES
-O-.-L
Les riz cultivés au Sénégal appartiennent 3, 2 espèces
du genre Oryza. Il sIagit de Oryxa sativa(L) et Oryza glaberrima(St).
Les Oryzées constituent une tribu des Gramin&s,carac-
t&risçSe par des épillets à une fleur fertile ayant six étamines,des glumes
rudimentaires et une glumelle supérieure à trois nervures.A maturite ces
épillets sont articulés sur leur pédicelle et cadues.(Coyaud.Y)
Seules les varie-tés de l'espèce O.satim(L) sont réper-
toriées dans ce catalogue.
Les va37idtés de O.glaberrima(St) originaires de l'Ouest
Africain sont encore traditionnellement cultivées en Caaamance à cause de la
qualité du grain et de leur remarquable adaptabilité à des régimes hydriques
parfois extrèmes
l-1 PLAX DU RIZ DJJS L'XRICULTURE S.KNEGAI,AISE.
.-
WI-
La culture rizicole est pratiquée dans deux zones Éco-
logiques trés différentes : La vallée du Fleuve Sénégal d'une part,.
La Casamance et le Sénégal Oriental(région de
Sédougou) d'autre part.
Les surfaces destinées à la riziculture ne couvrent en
moyerLle que 3,5 16 de la superficie totale des sols cultivés (cette derniére
est évaluée annuellement à pres de 2,4 millions d'hectares,soit 12 7; de la
supwficie du pays)contre 47,,3 74 pour l e s céreales tradi.tionnelles(mi1 et
sorgho)et 45 7; pour l~arachide,(Touré,M)
La production moyenne annuelle de paddy est estimée
entre 100 et 120.000 ,tonnes soit prés de 14 76 de la production totale de cé-
rt;ales. Pour 1982 les espérances de production sont de 96.100 tonnes dont:
- Pleuve
= 40.000 t
- Casamance
= 53.900 t
- Sénégal Oriental Y
4.200 t
l-2
GIl'JJD2S REGIONS RIZICOLI?S.i~'IODE D'XXPLOIT:3IX&
v.-m.. -w---u *-.- I
1-2-I
Région du fleuve Sénégal
Il s'agit uniquement de culture irriguée au cours de 2
saisons agricolesr
a) saison chaude humide (juillet à novembre)qui compte environ 90 76 des
surfaces cultivees en riz,
b) saison chwrje séche(mars à juin)qui enregistre une.tendance d!aug-*
mentation des surfaces.
Les terres rizicoles de cette r:$ion sont de type vertisol
sols lourds,hydromorphes,dont
la préparation nécessite de gros éfforts de trao-
tion.Ces terres sont exploitees selon deux syst&mesl
m Les grands périmétres fortement encadrés par la SAED.Les exploitants
font appel à des prestations de service de la part de la société d'en-
oadrement et supportent des charges par hectare qui sont est lmées à
environ 2,2 tonnes de padd ;le poste f'eautlà lui tout seul se chiffrant
à 25.000 francs(Pierrard,G5
-;' Les petits p&Amétres exploités par des paysans qui disposent d'une
motopompe pour l'alimentation en eau et dont les charges sont moins
élevées du fait d'une mecanisation moins poussée,Quand les besoins en
eau de la plante sont bien asswés les rendements moyens se situent à
environ 5 t,&a et peuvent excePtionnellement atteindre ou d&passer
9 t/ha (Courtesol)
l-2-2. Région de la Casamance
Le paysage casamançais présente une toposéquence ddcrois-
sante du plateau vers la mangrove,entrecoupé et traversé parfois par une
vallée intérieure,Trois types de riziculture sont pratiquss en Casamance e%
sont conditionnés par la nature du sol et le r6gime hydrique du milieu(Demay)
g/La riziculture pluviale stricte se pratique sur les plateaux
du sud-est du pays,là. où les conditions pluviom6triques sont
favorables'~~sohyétee de 900 m/m et plus).Le riz sur le plateau
à type de 8 i argile-sableux y est pratiqué comme une c&bale et
peut entrer dans un système dtassolement,avec l'arachide comme
précédent cultural.La culture attel&e a traction bovine se prsti-
que habituellement,&t les vari&tcSs utilisées sont de cycle court
(100 jours) et pos&ant une certaine r&G.stsnce à la secheresse
et aux attaques de maladie s>notamment de la pyriculariose trés
fkquente dans ce biotope.
b/La riziculture pluviale de nappe ou riziculture assistée dont les
superficies sont en expansion.Ce type de riziculture qui béndficie
d'une double alimentation hy ique (pluviosité et nap:?e phréatique
affleurante
"f
ou subaffleurante se pratique sur sols gris ou ocres
pwfois férralitiques
et permet llemploi de variétés de cycle
moyen 110 a 120 jours.Les memes techniques que pour le riz pluvial
sont tiilisees,avec l'apparition (surtout en année trcis pluvieuse)
de la culture manuelle,
o/Le. rizioulture aquctique,avec ou sans martrise de lteau,submerg6e
ou irriguée,qui rcpr&ente environ 95 56 des superficies.
Dans les vallees intermédiaires intérieures,peu profondes se pra-
tique une riziculture classique sur des sols hydromorphes argileux.
La maftrise de l'eau y est plus ou moins bien contr816~e.Les varie-
tés ukilisées sont des riz irrigu6s à cycle moyen (120 à 125 jours)
possedant à la fois une bonne potentialit& et une bonne réponse aux
apports d'engrais.On y pratique le semis direct ou le repiquage
suivant :le calendrier cultural et l'arrivèe de lteau,Le semis est
direct pour une implantation précoce et le repiquage utilisé pour
une implantation tardive,La culture strictement manuelle est la
régie ge:&rale.
%ns les bas fonds inondables(aols d'alluvions avec un contr8le de
l'eau trés aléatoire)les vari<tes recommandées doivent posseder un
pouvoir d'élongation rapide et une certaine tol.érance à des pério-
des drimmersion comIGte.Les cycles sont de l'ordre de 130 à ii;0 j
et lfimplantation de la culture doit se faire avant la montée des
eaux (Demay,Faye)
a Q ti 2
II LïZS DIFFFR3mL) TYPES DE iXMICUI,'I'UR~
-.- .-y_-- - .--e--L- . ..U SER-";G.:iL B!Z LES 'J.!iXCEl'ES DZ RIZ 'a
---.-
S'Y R~~PCRT'EN!?.
(' Le riz est,de toutes les plantes cultivees,celle qui s'adapte
le mieux aux conditions de milieu les plua variees,& Afrique de :L'Ouest,
le riz est cultive des zones saheliennes séches présentant de fortes ampli-
tudes de temperature quotidiennes ou saisonniéres aux zones tripioales
humides h faible amplitude de tcmpérature,des pentes abruptes de montagne
aux plaines ,311 uviales submer&es sous une lame d'eau de plus de trois mé-
tres de profondeur,en aQ0
~~ociation avec d'autres cultures et sur dos terres
à mangroves où aucune autre culture n'est possible." (document .XDRi*O)
La riziculture au Sénégal ne présente pas une telle diversité,
mais quelques types qui peuvent se classer en 2 groupes.
Riziculture pluviale
.UW_. a.-
-Riziculture pluviale stricte
-Riziculture pluviale assistée ou de nappe.
Riziculture -tique ’
y__
-Riziculture irriguée
-Riziculture submergée
- de bas-fond
- (de plaine
- rde mangrove
Remarque Une classification beaucoup plus détaillée est proposée par ltADRAO
à l'échelon régional.iJous la. citons c2 titre dlinformstion avec lr6quivalence
des terminologies nnglnise et française.
Riziculture sans submerssion
* m-
Upland rice cultivat&n
Pluviale stricte "-
Strictly upland cultivation
riziculture de monte~e
Hi11 rice
riziculture de plateau
Flatland rice
Riziculture dc nappe
Groundwatcr cultivation with
*
rains
Riziculture de d&rue
Groundwater cultivation without
rains
Riziculture ctvec: submerssion
1.m em-
-
-
Lowland rice cultivatii
Riziculture de mangrove
FIan~~ove rice cultivation
sans contr8l.e de la marée
Without tidal control
avec contr8l.e de la marge
With tidal CO~~~O:L
Riziculture en eau douce
Freswater cultivation
sc?ns maîtrise de l'eau
Kthout water control
avec maîtrise partielle
Vith partiel water control
avec maîtrise totale
With complets water control
L!-1 ,'RIZICT&TURE PLUVKLE~
( Profil type 1)
~1l.e se définit co~mme celle &a& pratiqude sur terrain éxondé,généralement
sur plateau à pente nulle ou faible,où l'.zlimentation hydrique d?l "L"~B eaC
assurée uniquement par la pluie.
Elle se pratique dans le Sud Est du pays lb où les conditions p::uviometriques
sont favorables{ kohyétcs 900 m/m et plus)
Le riz est conduit en association av~ec d'autres cultures (maG,sorgho,snnio)
et entre tres f&quemment dans un systémc d'assolement avec l'arachide comme
précédent cultural.
Les conditions du milieu en riziculture pluviale stricte se traduisent pzr
un certain nombre de facteurs limitants$
-déficit hydrique
Il est rare que la hauteur et la répartition des pluies
permettent d'assurer chaque ann& et durant tout le cycle vegSt&if
du riz la satisfaction des besoins en eau.De plus les sols de pla-
teau ont &n&alemlsnt unefaible capacité de retention en eau,et des
périodes (de secheresse de quelques jours à des phases critiques du
cycle végetatif suffisent à compromettre gravement le rendement.
Les pertes par échaud:zge sont chaque année trés importantes.
-concurrence des adventices
La prolifération des adventices sur ces sols Sxondés est uno
des principales wisons du csrszctere itinérant do oetype de rizicul-
ture.Les herbicides ne sont ~~S(OU peu)utilisés en milieu p-eysan,et
les sarclages mécaniques ou manuels ne se pratiquent qu'exceptionnel-
lement,
-dégradation des sols
Les sols de plateau ont gén&alement une faible fertilité,
fortement carences en azote et phosphore.L'érosion souvent forte
conduit 5 une d&radation rapide des sols,ce qui se trad-lit par de
faibles niveaux de rendements.
-incidence des m~aladies
Le milieu du la riziculturo pluviale est souvent favorr:ble zu
developpemont des zladies notamment la pyriculariose.
VariOtés
recommandk~~
(voir fiche vrtriétale)
DJ 11 509
IRAIT 10 ( 144 B 9) et nombreuses autres vari6tes,
Variétis hatives (100 jours de cycle ve&tatif)tolérantes à la
secheresse,pri!ssntant une bonne r&istance naturelle à la pyri-
culnriose.
- N
( PROFIL UT93 2)
lt Elle se definit comme celle dont l'alimentation hydrique est assuree
en partie par les pluies et en partie par une nappe phréatiqus pau pro-
fonde mais nfaffleurcant k la surface du sol qu'exceptionnellement et pour
un temps limité"
Elle se pratique en bas de pente,en bordure des marigots (et des axes
fluviczux en Casamence Continentale.
Lz dualité de la source dtalimentation hydrique procure une sùcuritd
appréciable & ce type de riziculture agi est en voie d'extension par le
mise en valeur progressive de vastes ktenduea de sols gris(sols h nappes)
L1alimentation,mêmc sporadique,à pcartir de la nappe phréatique permet
egalement de mettre & 1~ disposition du riz des éléments nutritifs puis6s
dans un grand volume de sols.Ceci explique le potentiel de rendement 6le-
vê bien que les sols sur lesquels ce type de riziculture est prstiqud
soient le plus souvent chimiquement pauvres,
Malgré le bénéfice thdorique d'une double alimentation hydrique,ce
type de riziculture est soumis à des risques d'échecs quand la synchroni-
sation entre l'installation des pluies et la presence de la nappe alest
pas réalis&e. La. remarquable sagesse et le sens innC &Q lû'~i2j.c~~
ir 1*a.grioulteu:r casamançais compensent pour une tr6s laxm part ce
risque et les rendements se m&.ntiw~cz2C,nFJme en ann6e à pluviomdtrie
déficitaire,à dos niveaux sati?faiswts.
Varietz's recommandeos (voir fiche varié-tale)
-.--
2 variétés sont actwllement recormnandéas pour ce type de riziculture,
solon que la nappa phcéatique est présumée plus ou moins proche de la
surface.
IR?T 10 (l# B.9) (deja dcocrite en riziculture pluviale)
1 KONG PAO
Variétés de 100 % 110 jours ,rmstiquee,tol&-Gntes 1. 3s se’crhemsoo (stmbut)
pour IRAT 10) et rektivemont résistantes à la pyriculariose trés fré-
quente dans ce biotope.
.
I
Par opposition au groupe de riziculture sans submerssion ce terme
désigne l'ensemble des types de riziculture où le sol est submerg4 sur une
hauteur plus ou main s importante pendant une partie rrppreciable du cycle
v<gétatif du riz.
Ce type de riziculture,avec ou sans maftrise de l'eau,submerée ou
irriguée représente environ 95 y& des superficies cultivées.
2-~-~RI2XCLn;' IRRIGuI"I;E
UIW _M_U",. -_ sm..._Iu
Profil type 3 et 4.
Elle suppose t-rois conditi.onsz
- sécurité dlapprovi$.o~: ment en eau par gravité ou pompage.
- rCgularit6 et maîftrise du plan d'eau dans la riziére par la
realisation d'un super-Plan%e ne laissant qu'une faible
d&ivellée ( 5/1.000) à l'intérieur des parcelles.
- possibilit6s d'assurer des assecs :i, tout moment du cycle de
la plante (6pandage d'engrais au stade tallage,applicstion
d'herbicide etc...)
Selon les moyens utiliks pour assurer ltapprovi.sionnement en eau
on distinguer
- l'irrigation par pompage,
- l'irrigation gravitaire
. avec barra&
. sans barr,age (am&n+~ement au fil de l'eau)
Il est donc théoriquement possible en culture irriguée de pratiquer
2 cycles de culture par an ce qui permet de mieux rentabiliser le
coi% des aménagements toujours trds élev6 .
Les variétés vulg~wisées en culture irriguee sont trés nombreuses,
certaines sont sensibles au photopériodisme et d'autres indiffbrentes
à la pdriode de culture. Elles ont gérkalement une architecture
basse,un fort tallnge et une excellente réponse aux engrais.Du fait
des conditions climatiques de la vallée du fleuve Sénégal l'incidence
des maladies sur le rendement est pratiquement nulle.
Vari&tes recommandeAs
_uI- *..-e.s.
IR 15 23,BR 514102,n~ 442,~ss,m 8,I KOBG PiiO,JUX.
L
:l ---“% 1
Dans cette catc’gorie entrent toutes les formes de rizicul.ture
aquatique pratiquées sans contrôle de l’eau. Elle e::t le type de
culture dominant au JUgal et se concentre surtout dans le Sud.
a) il_ziculture submerde de bas--fond.
Les rizikes de Yhalweg,ou de bas-fond se &partissent 1suivan-t
une séquence allant des sols de bordure de plateau (sol à nappe) aux
riziéres profondes(lame d’eau de 60 à 1 m) en passant par les rizie-
res moyennes (30 à 60 cm) .La mise en eau des riziéres de ce type est
assurée par les pluie-3 où par la crue des riviéres et marigots,sanc
qu’il y ait de dispositifs permettant de suppléer le d4ficic e’ventuel
d’approvisionnement en eau ni surtout dfassuxer le drainage,,Les
vari&& p&conisées doivent posseder un pouvoir d'élongation rapide
et une certaine tolérance à des pkciodes d’immersion compléte.
C!ertains bas fonds sont inondés dés les premieres pluies et obligent
de ce fait à installer la culture par repiquage avec des plants a&s.
d lfopposé,avec la submersfcn .k partir de fleuves il y a des situations
où la crue qui permet la mise en eau des riziéres n'est observée que
plus de deux mois aprés le semis,la lev&e se faisant par la pluie.
Dans ce cas,le riz se comporte durant toutes les premiéres phases de
son cycle comme un riz pluvial strict.
Les vari\\ités reconmyndées sont8
b) En immersionpeu profonde
L.. "*
DJ 68~3. l&IR 15 29 -680~3,I R 8,
c) En immersion profonde
IR LF@!-2-%,dPUR!1,
d3 Riziculture de plaine
- -
On la rencontre dans la partie surelev5e des lits majeurs des fleuves
du Sud et du Centre.Ces sols qui couvrent de grande superficies en
Cawmnce @Lt 1~~3 faible M.vOau de fertilité à cause le divers facteurs
limitants (acidité,ex&s enfer,r&anence de sels)
e) Riziculture de ma.ngrovea. (pour m6moire)
La riziculture de nmngrove est conditionnée paon le dessalement du
fleuve et de ses affluents.
La durée de ce dessalement est gé&ralement courte,moins de trois mois,
et variable suivant l'importance et la répartition des pluies. Ikanc ces
conditions les rQsu1ta-t~ obtenus avec ce type de riziculture sont trés
aléatoires.
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