Institut S &Ggalais C:e Bccherches Agricoles...
Institut S &Ggalais
C:e Bccherches Agricoles
;ecteuT Centre Sud
hj,
jlJ,
R. S. Te
Agronmi e
Etude des syst&nes de culture
2-i S&3égnJ Orient,alL e t e n E3bxtc CasGïXZlICe
Lutte contre les adventices et redrcssenent de la @.zrence
- ;?o-ixssique en culture cotonnière en Haute C~~XXX~~
c Effets des techniques proposées sur Tes cultures avsOlées
2vcc le cotonnier.
,
A, Al’&%
Juin 1981

1 - Caractéristiques agricoles de la Haute Casammce
a) les données du milieu naturel
.---------CIL-II---I----------
La Haute C!asamnce a un climat soudanien avec des ;)réci:Ti.-
tations normles moyennes coi:l;~ri.ses entre 1 ÜOV et 1 3OOïz.1
réparties entre le debut juin et le 15 octobre, Les condi-
tions sont doric favorables a de nonbrcuses cultures dont 12,s
cycles sont cmpris entre 120 et 150 jours. Les nais les $Us
arrosés sont normJ.emnt '1~s nais dtn8ut et septenbrc*
Ru Sud de la Gm.bie, les grès argileux tendres du ContinentLal
Teminal ont été déco.up&$ en $ateaux subh.orizontmx lli)Etr un
réseau hydrographique assez dense siécoulant pour l'cssenticl
vers le Sud - Sud-Ouest. Un réseau de failles entourant un
Ilassif de roches vertes est a ltoriginc du d.évelop;)ment du
bassin de l~fkmlbé au réseau hydrographique pnrticulièrenent
dense pour la région. Au cours de llere quztcrnaire, llalb
. temance de pêriode pluvieuses et de pêriodes plus sèches a
provoqué la formation de latérites indurèes sur de trbs grandes
surfaces, particulièremnt sur les versets, et le dépôt de
rcnblais ~alluviaux épais dans les vallées principales.
Il en résulte la formation d'une mosa!ique d'unités de psy-
sages finment morcelée ou l'on Peut distinguer 3 entites :
. les plateaux mal drqinés, aux sols relativenent argileux
en surface (10 a 157~)~ hydronorphes et battaats, couucrtn
d'une forêt claire (Daniella Olivier% et Embous sont
particulièrenent développés).
- les versants m~ssivei2en$ cuiE"assBs, aux Sols caillouteux
ou pou profonds sur leur moitié sugericure, aux sols $Uti;t
sableux, bien drainés ou faible1:~en-t hydrozorghc sur leur
moitié inferieure. Les versants sont largement dêfrichés,
surtout dam le bassin de lfAn.m~bé et 'les vallees afflucil-~vs.
- les bas-fonds ct terrasses alluviales aux sols sabla-arzi-
leux h sablesfins, hydromorphes et batt~ants. iiculcs les
cuvettes des terrasses anciennes 0-t les ;7~J.luvions actuelles
sont m&mgéeo en rizières, recueillant Peau qui missel10
et llécoulenent de s nappes su~erficiellea des versants
plut&t que l'e::u des crucs des mkgots qui les traversent.
Lc resto de ces te:;.rasscs 0-t bas-fonds est occupé -i)ar une
forat claire, sèche,
Du fait de la grande extension! des sols cuimssés ou picrreuxg
des sols hydromorphes relativement lourds e-t des terrasses
alluviales battayltes, la surface actuellelent exi~loitable est
faible en regard de l-2 surface totale. sur un bassin vers,-=i?t
attenant au bassin de 1 'Analbé, moins de 8WHa ont été défrI~~:~:-~;;j
ches sur les 25OOHa de la surface totale (32%) i; il n'y a $us

-2-
de terres cultivables h défricher et les défrichements ont
déja sensiblement mordu sur des sols très superficiels de
Haut de Versant qu'il aurait mieux valu laisser en ;)nrcours
pour nc pas menacer tout lréquilibre géomorphologique du
versant.
b) la mise en valeur actuelle
----"-ccIIcc-u-Lc--------
Cette région est pour ltcssentiel occup& :nar les Pcuhls-
Poüla. Les cultures ~~ctuellcm~~nt pratiquées sont lc sorgho,
le coton, le mil sGanio, llarachide, le iXZs9 le riz (sur
naqprt peu profonde). La colonisation est relativement ré-
cente (50 a 60 uy~s dans beaucoup de villages). I~~élcvage est
important, 5 dominante de bovins NL"D~~a.
L'introd-uction de la culture du coton s'est faite au détri-
ment des jacheres et, pour llessenti.el, sur les sols margi-
naux des villa;n;cs, en haut de versant. Il en est rkwlté
une tr&s forte pression sur la terre. Ainsi sur le bassin
versant choisi pour sa reyresentativite vis & vis des carac-
teristiqucs du milieu naturel de la région, l'analyse du
Gadastre do 1979 permet de donner la repartition suivTntc
des culturoo :
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&Xijiu;;,&L
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: 62,89 : 37,7
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:
: cultivé
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: jachères
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: nombre de
: carrés
.

-a-
c ) paxdlg~?,l c s containtes du qst??;.:e de culture
---LI----------IC-- -c-u.".m.m..m.-..-.a.--mm."c
5:;~ situz-tien ris-t tr&s diverse selon Ics carrés et on ;?eut
distinguer 2 C:ES princi:i;7ux :
Sur les car&s qui occq~cnt plus de 55 79 de 'leurs tcrrcs
avec des cultures industrie%ïes, JG surface cultivée i,ar
ûctif est nettcnen-t i,lus forte que sur les zutres carrds.
Les goulotr; d~étrenglement ?OU~ ïloccu~ation de ICI n,-,in-

CI
4-
dfoeuvm
sont Zrautan.t plus forts que ~léc~uipenent est tr&s
deficient (1 charrue pour 6,6 ha cnblavés en 1:10yennc -
i:1inimm 4, 8 hz, rxxiimxi 11, 2 lin) . la pluijart des. charrues
ll~ont plus de régulateur et la -Largeur dc travail atteint
20 CisI a'1 Ors que la profondeur de travail ne dépasse -$ns
7 CB. Dans ces conditions, il est possible de tr;:vaillcr
presque 0,33hn l)ar jour, mis on doit parler dSun déchau-
mage plus q,uc d'un labour. Pour pr&mrer toute In. surface
enblavee chaque annec, il faudrait donc entre 14 et 36 jokers,
Conlpto tenu de Ila fréquence des precipitations ~:ormttmt
un labour en début dthivemsgc, il faut un :~G.nik,m de 28
jours et une ployenne dc 35 jours environ pour :)r&)arer Les
terres sur les différents carres h partir de la ~rci~ierc
pluie (15 juin), !ï!outes les terres cultivees ne trouvent donc
être labourées. La mil et le sorgho sont se:Gs sans prepa-
ration, c:insi que I 'arachide. Le coton c-t le naïs sont pres-
que toujours laboures.
La lutte contre le:; adventices est lVoccupation do~G.nmte
des paysans du 15 juin au 15 kout. Du fait de 1 1 éta31e~r~cn-t
de la preparation des terres, In $US grande partie des
~*1;2bours1~ sont fait sur sol couvert d'herbes. Le travai*l
superficiel realisé relique de noiilbrcuscs advc-ntices et
&jqersc de jeunestouffes et dos rhizoms. Sur Ics sols
non prépares, Les sarclages doivent com1enccr illoins do 10
jours aiIrès les scnis. Le sous équipment en nateriel de
sarclage adapte 5 la -traction bovine est eilcore plus fort
quo 3-e sous-equipencnt en charrue. Dc p9us, les houes siné
n'ont lue 3 dents d;ms la région, ce qui di:!G.iluc Ia rcnta-
bilité du travail par ral3l?or-t; aux outils 3 5 dent:;. La lutte
contre les adventices est particuliercnent catastro,~hi~:ue
dans les carres qui enblevent una grosac part de leur tcrrcs
~11 cultures industrielles et dms Ics petits carrés. Pour
l'essentiel, ILA culture reste donc n~anucllc.
Les gros carres occupent La vallée: du petit $larigot qui
draine IL: bassin versant, c'est-&-dire les sols alluvimx
les ~4~s fcrtiles et de lmges surfaces sur 'les plateaux.
Les getits ccrrds sont surtout inplantés sur les veramts
aux sols acides, caillouteux, peu profonde et aux surfaces
très morcelées.
Dans la va11Ce, 11~ succession culturale est co3!plexe et Los
culturc3s de rente sont a,.scz peu re;;)resentées
(20 a 30 p> p
il n'y a quasiment pm de jachere. ;>ur PCS vcrsmts e-t les
plateaux, il y a encore des jacheres et on trouve I?dlC lota-
tien cotoA/sorgho 5 'laquelle viennent se i:iélcr un :>eu d'ara-
chide et un peu de mil ninsi quo quelques juch&ree.
La plupart des cultures ont des cycles de 140 a 150 jours.
Cependant , alors ~~~~uc Ics céréales sont recoltecs on novmbr3
et l'arachide en movcnbre/d@ce~~brc, lo coton eu-t récolte cn
docenbrc/jeYrvicr et il y a peu dc contraintes &o tmps do

1
-t;ravr!il pour les X'GCOPteS. TOU~~S '~cS pd:L'leS de C6dEdCS
sont laissées aux champs, les tiges de coton sont brul&s
en juin. Aucune préparation des sols n'est faite en fin de
cycle ou cn sec.
II - i:Iéthodolocyie dbzppr6ci.ation de la fcrtili~té dex sols
sur le bas@ versant de Lenguewal - Goun@ga en Hxutc-
Casmarlcc - Zssais c-l &xqubtes.
Les études conduites par la Recherche Cotonnière de Z'IfjRA
on station et chez les payscans coryL:spondmts ont montré la
gravité de la carcmc potassique des sols et les cr<mdcs
difficultés d'enracincncnt du cotoinnier ~XI.S les sols de la
zone cotonnillre du Sénégal. Des euo
cclais d'herbicides conduits
&ans les &XXCS conditions ont permis de sélectionner plu-
sieurs produits commerciaux, d'en définir les normes d'uti-
lisation et les secteurs géographiques d'application. Il a
donc é-té possible, aprés une L~>rcni&re onclu&c de rcconnaie-e
smce en 1978, d*&tudier les effets de 1;; cmoncc potassi-
que et de la concurrence des adventices sur les rcndmcnts
de 1~~ cuYix,xc cotonni&re en I-iautc Casamnce9 et de situer '
les résultats dzns le contexte des syst&ms de culture
pratiqués dans la région.
Pour cette étude, un b<.,=,
-cein versant de 2 500ha a été choisi
près de Kovmnkm~ pour sa representativitc? vis.& vis GZS
problè:ms fonciers et des J:Clieux écolo&ques en Haute Ca-
sal3mcc. Sur cc bassin verset, des cartes de sols, des
cadastres ont c-té 1cvés, prks de 400 ardLyscs de sol ont
été faites, la population, le cheptel et les nat&riels aUri-
~01~s ont ét& recencGs*
Pour ncsurer 1~s ckfets d'un facteur SUP les rendci~~cnts, il
faut pouvoir le faire varier. Nous n'avons pas les rloyens
d'observer une variation naturelle en tmvaillant sur des
populations dc données tr&s ir~~)ortanteso Aussi, la concur-
rence des advcnticcs a et6 appréciee en lcorip armt un téi.~oin
sarclé e-t une surface harbicidéc. I;a carence potassique a
été eStin& on coi;qxxxnt , qr?3s avoir éliminé les adventices
par application d'herbicide, une surface fertilisée avec l:~*
fmuro vulga.nisEe avec une surface ayant rcqu de surcroit
une Ecrtilisation potassique.
La parcelle do référence est la corde de la SOD~L?I3Il~X
(2 500 ~12) D Chaque parcelle est divisec cn113 parties égalzs.
La prcnièrc est cultivée traditiomcllcnent (L&oin). ;ui:
la deuxiêne partie, un technicien de la recherche ap;~liquc
un herbicide coton en low volugue. Sur lc. troisi&nc par-tic,
100 kg/ha de KCl sont enfouis par le labour et un techni-
cien de la recherche applique un herbicide coton en low
A

-6-
volume. Toute la parcelle est fertilisée et protegée contre
1~s insectes selon les techniques vuli;c2risties pm la :JCJDX-
PITtiX.
Afin que les cultivateurs no Puis;>ent pm cultiver les pm-
celles de l'enquête d'une façon pcrticuli&?e par rz?port
aux autres parcelles, l~enquéte englobe la rzjcurc ~zrtii:
des parcelles cultiv6cs en coton par le villsge.
&t 1979, ltenquête 1;1, porté sur les vil112;-:o;;, cl3 Lenguewzl ct
Goundaga mec 180 parcelles. Jn 1985, l~cr@&te a porté SUT
75 parcelles sur le village de Len~ucml.
Pour affiner l~intcr;?r6tation des enqu^ctcs, des essais dc
doses d'herbicide, des essais de doses de potasse et des
essais soustractifs sont conduits dms les principzles si-
tuc,tions écologiques du bassin vcrsmt.
III - Résultats de l'applic-tien d'herbicides et de
potasse en co~~plémcnt de la future vulgmisée
cn culture cotonniere cn Hmto Cssamnce.
a) Résull;n-ts
de ltenqû8te de 1979
--I-----Ic-----cII-I_------------
Les rendements ncsuros en l.&ha en 1979 sur les parcelles
dc l'enquête sont les suiv‘mts pour les 2 villages du
bassin verset s&Lectionne : Lenguewal avec des cultures
pluviales et Goundaga avec cultures pluvirzles et rizi-
culture sur r-mppe,
-
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: (10 fi 12 f
Cotodonf ) 1.
b
459 ;
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6 :
626 D 1016
D
;
822
813

Il est essentiel de s&~arcr les parcelles présentsat do
fort~taux draluï~linium echcangeable dcans les sols 3 pnrtir
de 10 cm de prafondeur des zutrc:, parcelles. La présence
d~al~~inim échangeable lielitc considQrablcr:ent les effets
do la potasse. Les chiffres bruts doivc:nt Etre revisds
pour tenir coi:lpte des dates de semis qu:i sont differentcs
d'une parcelle & llautre.
La perte de rcndewnt par jour de retard au semis est do
46 kg/j 5 Lengu ewal ct do 31 kg/j h Goundaga, en moyenne,
sur' la parcelle hcrbicidée et fcrtilisCe par 1tiO kg de
KCX. Les résultats obtenus avec Tréflan et Cotodon sur
lez3 parcelles contenant de l~alu.mini~~l 6chmlgcable à doac:
toxiciue sont donc COI:~~EC;~IA~S~ A Goundai:yoa les densités
de plantation sont nette&mt inférieure,> a celles de Lcn-
guetval. ; la concurrence de la riziculturc conduit les
agriculteurs à négliger les serclages pour la culturc du
coton.
Les études seni-détaill6es du milieu physique roalisécs
sur ce bassin versGant en 1979 perrnctten-t de differencicr
3 situations écologique s principales pour la culture du
coton : les hauts de~mmm.nts et bordures de p1atcm.x
(unité A), la partie ccntmlc des versets (unité S), la
partie basse des ~vernants et les fomations colluvo-
alluvi;llcs
(unit6 C). Les rondemonts sont nettemmt. dif-
férenciés sur cas 3 unités. Les diffdrcnts ty;les do nilicu
physique sont exploités avec des intensités tres vm5ublc:-:.
Sur l'unité C, les jachères ont disparu et les rondcm~ltz
rmenés ?t des sw3i.s du 16 juin sont ~1~2:; bas que sur les
au-tres unites de paysage.
Le pourcentage de jachêres est três vnriable d'une ex-
ploitation â l'autre. Cependant il y a 2 types d'exploi-
tation. Sur les .grosscs exploitations (a5 h 20 ha) il
reste 30 5 40 p de jachercs. Sur les petites explobta-
tions (5 h 7 ha), il n'y a quasiment plus de jacheres,
le coton atteint souvent 5070 des sols cultives. Sur ces
petites exploitat:ions,
la cultutie du coton en se :2:ibsti-
tuant aux jachêres, sL:ns ciu'aducme restitution de residus
de r&colte ne soit -pratiquée, a TrovoqutS une nette dil:li-
nution du taux ilc imtiêrc organique des sols. Ces yeti-tcs
exploitt?tions sont installées pour l*essentiel sur les
versants (unités 113 et A) dont elles nloccupent ccgendant
que la Eloiti.6 de :La surface utile.

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b ) R&ultats de 1%2-&-e de 1980
--m--m--L*-
II*u--m--c
En 1980, l'enquête n'a porté que sur le village de
Zenguewal. Yur 25 parcel.les, l'herbicide utilisé a étC
le Stomp (pénoxaline
à 1000 g dc nga/ha). Sur 25
c.utres parcelles, llherbicide utilise a été le Tréfkan
(trifluraline à 1OOOg de n,a./ha). Sur le m?!me~village,
la Société Shell Chimie a impknté 25 parcelles avec.
l'herbicide Zorial (Norflurazon à 72Og de m.a;/ha) avec
le mQme protocloe que les démonstrations de l*IYRA. Les
résultats 2résentos à propos de ce produit n'en~zgent
pas la responsabilitc de 1'ISBA et sont donnés a titre
indicatif.
Comme en 1979, il est indispensable de distinguer les
sites grésentant des doses dlaluminium échangeable to-
xique a moins de 10 cm de profondeur dans le sol, des
autres sites.
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; 880 i 923 f 5 j-+15 ji
--m-w
:
;S~~IC; Al+++; 692 f 8~0 il060
i+l ji
f Stomp
.
; 17
-"-rr.m--L- e--v- m-m- -Y.-- -r-I- IIIIIICIC .
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'avec Al+++-:
:
. 880 $32 $205 ' 6
i+17 jf
m-ue.w~~ -*
:
Esans Al+++yqz-: 549 : 715 : 10
i+ 0 ji
f Tréflmf ,,,,,-,---: -----i -----i -----I --5--: ---=-:
.:
:avec Al+++; 430 : 503 : 526 D
;+ 0 J:
?
Il se confirme que le rendement des terrains et des par-
celles herbicidée$st souvent supérieur sur 10s sols pré-
sentant des doses toxiqus d'Al+-j+ Qchangeable que sur
les autres sols. Ceci s'explique en grLande partie -ar le
fait que les sols riches en Al+++ sont semés plus ta%
que les autres (8 j)en moyenne en 1980). En premiére
approximation, la perte de productivité par jour de re-
tard au semis en présence d'herbicide, ct sans potasse
complémentnire,est de 35 Kg de coton graine/ha et par
jour. Avec le Zorial et le Stomp, les 2 séries distin-
guées par la présence ou 1'absence drAl+++ dans le sol
deviennent sinsi comparables pour les rendements des
partien herbicidées, Avec le Tréflon, toutes les dates

- 10 -
de semis sont confondues et les résultats sont direc-
tement comparables.
Les parcelles présen-tcmt des doses toxiques d’AX+++ SC
trouvent pour 18essenti.el sur Iesvers=ants, ct la najo-
rité sont cultivées par de petits exploitants qui cul-
tivent proportionnellement plus de coton. que les gros
exploit an-t s . Ces petits ex$Loitants, peu mQcanises,
sement le coton plus tat que les autres, vraisemblablc-
ment du fait ~U~$$S labourent peu de céréales. Cependant,
ils doivent fair&h un ddveloppement des adventices
sensiblement plus rapide que celui qui a#opé.rc sur les
chmlps labourés des gros exploitants. A date de semis
Gomparable t les surfaces sarclées (t6moi.n) sont donc
moins productives v prcsence d @Al+++ qU1eïl son absence;
Les semis précoce%de coton par Les petits exploitciylts se
font d’ailleurs au dctriment de la productivité du reste
des cultures en retardant le sarclage de ces cultures.
La différence de rendement entre la parcelle herbicidce
et la parcelle sarclée pour chaque ch6amps traduit la
différence de compétition des adventices et de la cul-
ture entre un champ sarclé et un champs herbicidé,
L’effet de la compétition entre les adventices et la
culture sur le rendement d’uneparcelle dépend de &a den-
sité et de la nature des adventices et de la dur& de la
compétition.
Le protocole prévoyait que chaque paysan retenu pour
.lrenqu8te cultive 2 parcelles de coton conti&es, 1%.1ne
partiellement traitée avec le Stomp, et 18autrc particl-
lement trait8e avec le Zorial, les 2 parcelles dewant
“ctre sarclées le même jour. Cependant, devant la vio-
lence de ‘la concurrence des adventices enregistrée en
1980, Ile Stomp s’est rapidement montré inn&fficace.
l?ressés de sarcler leurs céréales, les cultivateurs ont
sarclé Les parcelles traitées en Stomp assez tilt mais
ont sarclé tardivement ou n’ont pas sarcle les $z.rccZles
traitées avec le Zorial qui a montré un effet herbicide
durable (environ 35 jours).
:-
date du sarclage I
Rendement
: Rbr: Gar* f
:
.
: cas2 Zor
:
Zori,rï = Stomp - 5j : Stomp - TQ?0 Zonal : 5 : 2ijof:
: sarclage Zorial - Stomp
: stomp = gciyb ZoriaIL : 5 : 19cg
: préckcc
Zorial
e
non sarc = Stomp +Z,Q j : Stomp =l:jU$ Zorial : 9 : 211e~
.
.-
i sarclage
Zorial
:
:
: tardif
non sarc = Stomp -t-l.jj : stomp
80% Zorkl 0 G ; 29
:
:
:

“,
* :
. , . ^
I.
- 11 -
Ce tableau montre nettement la supériorite du Zodial SUT
le Ytomp puisque le Stomp n'est supérieur Eau Zodial que
lorsque les parcelles traitees avec le Stomp sont sarclées
aux environs du 20e jour, alors que le Zorial n'est pas
sarclé. La moyenne de tous les résultats donno d%LLLcurs
un poids tout a fait excessif h cette dernière situation.
Résultats des csscis conduits h Lenguewal en 1980
-----C--LIIIILCLL---C-'-LYI -m-----m-----
Les etudes p&ologic;ues de d6tai.l et de seni. détail,
conduites en 1979 et 1980, les enqu^ctes sur la carence
potassique en culture cotonnière par dia@ostic foliaire
(1978) et par parcelles test herbicide x potasse (1979),
les campagnes dtétude de profils culturaux et dtenraci-
nement du cotonnier (1978 et 19'79) ont permis d'identi-
fier, de caractériser et de cartographier les principa-.
les situations agronomiques du bassin versant et d'en
apprecier la bonne representativité vis h vis des si-
tuations agronomiques présentent en Haute Casamance,
- Essais de fertilisation.
-.m-IIM.c."I--.l-
afin de Pr&iser la dynamique du potassium dans les
principales conditions de sol, 4 séries d'essais ont été
implantées sur des présédents arachide, Les 3 premieres
séries comprenaient :
1 essais courbe de réponse h KiaOde 0 h 200 kg/ha de
' K20
. 1 essais soustractif
La 4éme série ne contenait qu'un essai courbe de réponse
ÈL K2O. Les calendriers culturaux de tous ces essais sont
rigoureusemetiidentiqucs.
Nalheureusement sur llessai de
la 4ème série, la fuïilure vulgarisée a été ajoutée par le
paysan a la fumure préparCe pour ZIessai., qui ne peut plus
être comparée aux 3 autres essais du même type.
Série no 1 - Diallo Dia0 - lTilieu de versant -
Pas dIAIL+++ ech repéré par protections et enqu6tes
- _ -
_.
Cultivateur possédant en 1979, 9,2 ha - pas de jachère.
Série no 2 - Kibili Diao - Haut de versant -
Al+++ ech repéré par prospections et enqôtes.
Cultivateur possédent en 3.979, X8,42 ha dont 44,2 '$ en jachère
Serie no 3 Swbaël Dal.dé - Haut de versant -
Al+++ pas nettemenit; identifié par propections et enq&tcs -
Cultivateur posséd=ant 24,32 ha dont 22,9 % en jachère.
Série n* 4 - BoPdo BGaldé - Colluvlons bas de
versant -
Pas d'Al+++ sur ces sols d&volus en principe aux cultures
vivrières h proximité du village. Pas de restitutions orga-
niques.
Cultivateur possédant 6,98 ha en 1971 - pas de jachère.
? ? ?

Rgponse à la potasse du cotonnier et carences du sa1 en gléments majeurss
..I
mr ,-.-
--.
-,.-
-*“-.I....w”
-.
i
Coton graine'
,
Skie No 1 ’
Série No 2 ’
Shie No 3

Série ri!" 4
'
.
---~~~--~-----~,,,,,,,,,,,,,,,,,r,,,,,,,-----------
i---,-,,-,---,,,,,,i
-.-.--“-“w,““w”-“~...m-
1
I Essai courbe :
:
:
:
:
:
:
:
:
1
: diffi%Rdti
c de reoonse à : Rdt
Rdt : diff:% Rdt:
Rdt : diff:% Rdt,
Rdt : diffj% Rdt]
i
K' 20
: kg/ha:à 5 %: max: kg/ha:à 5 %: max : kg/ha:à 5 %' max : kp/ha:à 5 %:
3
max ,
(
?
?
?
?
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: 694 : a '70,Gt 888 : a ' 84 : 1106 : a : 76,9: 1188 : a :7S,L i
??
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i
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--"-'"--~"-'-~-----------"-"---.--------------------------~-----~-------"----~--""-------
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K=40
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:
1
’ fumur vulga-’ 990 f b f 78 ’
974 : b
C
risée
:
:
:
; 92,l: 1297 : b
.
.
:
:
i 90,lj 1243 ; b :7e,7 ;
:
C
:
:
.
.
.
:
:
:
:
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.
L---h ,C--..---------
:
---r--“rr---=.------..-,-,-,-------”-~--~-----------A-----””-”””-----~-
:
1
t
K - 80
: 1123 : c
:w,4: 1040 : c
; 98,4: ?384 ' c
i 96,2' 1333 ; c
;84,4 '
f
:
:
:
:
:
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? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
(
K = 120
:1249' d
:90,3: 1057 : c
: 100 : 1439 : d
: 100 : 1453 ' d : 92
;
( -.,,,-,,,,,,,,i;,,,,,, .P,,,,,i,,,,i,,,,,,ii--*-~--*--
i"..,",,.L..,d ‘4
'
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:
r"---A-,-",,r--r-----,,,
!
K = 160
: 1270 ' d :lOO : ICI34 : c : 97,Ei: 1415 ' cd ' 98,3' 1580 : c :lOO ]
t
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.
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200
:1094: c
:86,1: 989 : b : 93,6: 1356 ' c : 94,2: 1550 : e '98,l ;
I
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effet K
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:
H S
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H S
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H S
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r
f ----" ..----.,--- m w.--m .r-,,----,,---------~,,,,,,,,,,,,,,,,,,
.
____-__. ---WI.--
a-mm.-,,,",........,",,..
1
; ppds 5 5 %
;
58 kg/ha :
23 kg/ha :
:
c
.
49 kglha .
44 kg/ha
1
--.
:
1
I
:
:
:
:
1
c
c v
:
15 %
:
7 %
:
10 %
:
9 %
1
(
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.
.
-e..rCI-
i--.-----N
r
-.
1
as;ai.s
: Rdt'diff' %:Rdt
' diff' % : Rdt " diff' % :
!
i
soustractii?: kg/ha' à 5%' FL3 : kg/ha' à 5%' FB
: kg/ha ii à 5%: FB :
i
:
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: 861 ' a :73,1: 743 ’ a ‘68,3 : 821 ” a ’ 66,6:
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I
F!? - P
: 939 ' b :79,7: 805 : h ' 74 : 901 " b : 73,l:
1
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3
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Fij - K
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:
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862 : c
; 79,2'1018 " c ; 82,6:
3
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: 93 : 983 : d : 90,4:1123 " d : 91,2:
1
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1
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?
C ppdsà5%
:
43 kg/ha '
47 kg/ha :
56 kg/ha :
1
I
:
:
---.-_r-
:
.
3
I
,
:
:
:
1
[
cv
;
8,7 %
:
10,7 %
:
Il,2 %
:
1

- 3.2 -
Les 2 essais placés sur des sites présentant de lfAl+++
échangeable & dose toxique montrent une réponse du coton-
nier & la potasse médiocre ( essai
no 3) ou iaauvaise
( essai no 2), et une carence en phosphore plutot forte.
On notera que la carence en phosphore est gonérale.
Dans tous les cas 1a dose la plus rentable, calculloe sur
la base du kg de X20 h 100 frLancs et du kg de coton graine
à 53 fr,ncs est supdrieure S 100 kg de K2O/hn, Il n'y a.
donc aucune raison de rcntzbilité pour reduire la dose Ce
I2U en $~~SOUS de 1GO unités K20/ha ce qui correspond ?t
150 kdha de 8 - 18 - 27 et lOOkg/ha de X01. Les donn&s
des essais viennent renforcer l'interpr6tation des en-
quêtes. Elles pcri:lettent egalement de coalprcndre que %'aci
dification qui frappe environ 40 @ des parcelles s*accom-
pagne d'une forte carence en phosphore, et que llenscmble
de ces 2 facteurs défavorables ontrave la valorisation de
la ptoasse par le cotonnier.
- essais de doses d'herbicides
--LC-------.----
un essai de dose de Stomp et un essai de dose de Zorial
ont été conduits a Lenguewal en 1980. Ces essais confir-
ment qu'aux doses utilisées, le Stomp est inéficace aum
del& du 20e jour aprés traitcnc~t alors que le Zorial. peut
permettre d'atteindre le 35e jour dCans de bonnes conditions.
:
stomp
:
Zor2.a.l
:
2
:
:
:
0
dose
: rendement :
i air. bâcha. i ~ut"grt i
g/m.s;/ha : coton gr. D
.
:
f
,aD
:
D
: 963
:
1 260
:
:
00:
: 1085
:
6000
:
1 323
a
:
1 000
; ; ;$j
:
800
:
ii go
:
:
1 200
: 1 OOG
:
:
:
1 400
: 1 314
: 1 200
:
1 500
:
:
:
:
:
:
Par ailleurs, des essais de comparaison de :m~lLangcs
de
de
produits herbicides ont egalement &to

conduits h Lcngucsmpal

en 1980,
en
avec 1~s
I.cs mêlnes calendriers
calendriers culturzux.
culturzux.
Dans le
tableau suivant G est l'herbicide anti-germinatif (
tableau suivant G est l'herbicide anti-germinatif StoiL!p,

Cotodon, Zorial) et K l*herbicide
Cotodon, Zorial) et K
de contact.
La dos& G2 et la dose Kl sont les doses ;XctucXLcment vu-l-

- 13 -
,.
garieables pour chatrzuz de ces produits utilisés seuls.
La dose Gl est égale 8; 3/4 G2,
!
1
1
!
!
I
stomp
1 Catodon
I Zorial
!
stomp
!
!
+
!
+
1 +
!
+
1
1 Paraquat
I Paraquat
I DSMA
f Paraquat *
s
I
,
I
.
!
I date du
1
f
!
!
I
r sarclage
1 26e j
i 29E j
, 31e j
1 36e j
?
?
?
?
?
?
?
?
- KO
!
698
I
946
, .
784
!
286
1
?
?
?
! G1 - KO
1
927
f
1157
1
980
I
315
,
! G2 - KO
x
1245
!
1244
r
1053
r
395
;
.
I Go -Kl
;
900
;
1116
;
1011
;
390
;
- Kl
! G1
I
1201
f
1344
r
1138
r
511
I
! G2 - Kl
!
1471
!
1433
f
1137
1
626
r
! effet K
!
S
!
S
!
S
!
s
1
1
1 1
G
! Hs
f
HS
!
HS
!
HS
f
! GXK
I
NS
1
NS
NS
!
NS
i
l
f ,"" .,,
I
i
.
l
!
Ces essais montrent clairement la supériorité du Cotodon sur les autres pro-
duits testés, Ils montrent également qu'à partir du 302 jour le Stomp n'a
plus aucune efficacité alors que le Cotodon est efficace jusqu'au 408 jour,
:.;
L'association d'herbicides de contact et d'herbicides anti-germinatifs
renforce considérablement l'action de ces derniers. Ceci permet de détruire
les adventices déjà germées avant la préparation des sols, qui sont seulement..
repiquées par les travaux du sol faits dans de mauvaises conditions.
d). Interprétation d'etisémble, synthèse.
En 1979, l'association herbicide + potasse a permis de gagner en coton graine :
- Cotodon - 80% rdt culture traditisonnelle (56~)
Lenguewal
- Tréflan - 69% "
"
11
(SaJo
- Cotodon - 144% "
"
tt
(16~)
Goundaga
- Tréflan - 1835%
II
f 16~)

- x4 -
Ep 1980 llassociation herbicide i- potasse a permis de
gagner en coton graine :
a
75F rdt culture traditionnelle - Zmial 25~
Lenguewal 55%
Ii
Il

- Stomp 25p
53% ‘1
11
Il
- Tréflan 15~
Les Chiff;?es de 1980 sont inférieurs & ceux de 1979 du
fait de la sécheresse relative qui a entravée le plein
developpement de l'effet des traitements. L'effet de
l'association herbicide + potasse reste cependox.t cons&
dérable en année sèche et hautement rentable. Le Cotodon
et le Zorial sont nettement plus efficaces que le Tréfkan
et le Stomp.
BILAN FINANCIJZR DE L'APPCIRT HERBICIDE + POTASSE.
coût (sans subventions)
KCl
7 (100 f/ha
herb, 8 GO0 f/ha
15 000 f/ha
1979 : 30 300 f/ha
(Cotodon)
1980 : 19 500 f/ha
(Zorial)
bilan
1979 : 15 800 f/ha
1980 :
4 500 f/ha
IV - Arrière effet de l'herbicide coton et de la potasse
mis en glac-e lors de l'enquête 19'79 & Lenguewal en
Haute Casalmce
Afin d'étudier les arrière effets de l'herbicide coton ot
de lOOkg/ha de KS-cl en complément de la fwxure vulgarisée
sur coton, 28 parcelles traitées avec le Treflan en 1979
et 31 parcelles traitees avec le Cotodon en 1979 ont été
suivies en 1980. Sur 19 parcelles traitées avec le Cotod6ï.i
et 20 par celles traitées avec le Tréflan, le rendement fl

- 15 -
été mesuré. L'arrière effet de l'herbicide est remarquablement
positif et vraisemblablement lié à la diminution des semis
naturels dos adventices sur les surfaces herbicidées. 3
parcelles ont montré une faible rénancnce nuisible du Coto-
don sur le sorgho (10 $ de perte de production). Ceci con-
firme que les sarclages des céréales sont faits dans de très
mauvaises conditions.
Ltarrière effet de la potasse est considérakle, sauf sur les
sols riches en Al+++ échangeable qui semble entraver la
.
croissance des cérb=ales au même titre que celle du coton.
:
:
' Nombre i.Rdt i ' i
:herbicidci
culture
iparcelles: o
Rdt
Rdt
i
i
:
zherbi.: H-I-K : O/H-% :
:
:
0
pesees
:
e .
b
0
.
0 -"wO
:
0
.
0
*
:
: maïs (épis)
5424 $0 35PH
% Tréflan :s,anio(chondelle) : 5 :
1340 :73136/cI
0
:Sorgho (épis) : 13
: 1187: 1530 : 1731 :66,60?:
0
ocoton
:
1
: 666: 1016 : 1014 :65,70x
II
s
i Cotodon ~Snio(chcndelïe) i
1093 % 1625 :53,80+:
:Sorgho (épis)
:
17
i 18794-I 2:1309 : 1727 ~63,231~
Ces resultats doivent être confirmés par au moins une autre
année de mesures.
v- Conclusion
Ltagriculture de Haute Casamance est encore essentielle~ont
manuelle. La lutte contre les adventices est le point capi-
tal du système de culture. L*emploi des herbicides montre
qu'en culture cotonnière les mauvaises herbes sont respon-
sables de la perte dlenviron 40 % des récoltes. Une lutte
efficace contre les adventices peut permettre de gagner 3070
du rendement des cér&ales suivant le cotonnier par rap~~ort
aux techniques traditionnelles.
La carence potassique est générale et intente. L'apport de
100 kg de IX1 en complément de la fumure vulgarisée est
nécessaire et suffisant pour assurer une nutrition normale
de la culture. Il permet, associé % une lutte efficace con-W
les adventices, d'assurer 70 7; environ de gcin de réwlte
par rapport % un témoin correctement sarclé.
Ltassociation herbicide f potasse permet, dans les conditiax
actuelles de la culture cotonnière en Haute Casamance,

- 16 -
d’assurer 70 7; de plus vaLue de coton grizine en première
Lannée et 70 70 de plus value sur la cé3GXI.e en 2èEie année.
Ltin-térêt de cette technique,évident du point de vue de la
c u l t u r e industrielle,,cst t o u t à fait rcnrzrquable jug;
ZL
l~&chellc du système de crilture.