REPUBLIQUE DU SENEGAL ---_,-.--- C r\JCiZOhO7,5 ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
---_,-.---
C r\\JCiZOhO7,5
MINISTERE DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
----m-s-
INSTITUT SENEGALAIS DE
RECHERCHES AGRICOLES
---_----
DEPARmMENT DE FBCHERCHES
SUR
I.ZS PRODUCTIONS VEGETALES
--_---a-
ETUDES PHVSI~LOGIN.!ES DE
l.'ARP.CHI!!E DWILERIE
DEVELOPPEMENT ET TOLERANCE A LA SECHERESSE
Par
ALY NDIAYE
INGENIEUR DE RECHERCHES ISRA/CNRA BAMBEY
RAPPORT ANALYTTOUE ANNUEL 1984
MAI 1985
CEhU’RE NATIONAL DE RECH~:i?f:~I:II;
AGRONOMIQUF:S DE BAMBl"k

1
PLAN
PAGE
I - APERCU CLIMATIoVE .................................................
2
II - PHYSIOLOGIE DU DEVELOPPEMENT DE L'ARACHIDE .......................
5
II.1 - Introduction ................................................
6
II.2 - Croissance ..................................................
7
II.3 - Floraison ...................................................
9
II.4 - Efficacité florale et fructification ........................
9
II.5 - Maturation ..................................................
10
II.6 - Evolution du rapport partie souterraine sur partie aérienne.
12
II.7 - Dormante ....................................................
13
II.8 - Analyse des rendements .......................................
14
II.9 - Conclusion sur l'étude ......................................
16
III - PHYSIOLOGIE DE LA TOLERANCE A LA SECHERESSF J..."... . . . . . . . . . . . . . .
19
111.1 - Vitesse initiale de croissance racinaire ...................
III.l.l - Introduction
19
.........................
..................
111.1.2 - Methodes
19
............... ................................
III-l.3 - Résultats
20
..............................................
III-l.4 - Conclusions
20
............................................
r11.2 - Résistance protoplasmique..................................
21
111.2.1 - Introduction ............................................
21
III.2.2 - Méthodes d'études ......................................
22
III.2.3 - Résultats ..............................................
22
TII.2.3.1 - Tolérance à la chaieur
22
............................
III.2.3.2 - 'Tolérance à la dessication ........................
24
111.2.4 - Conclusions............................................
25
IV - TABLEAUX ET GRAPHIQUES ..........
2-7
.................................
v- BIBLIOGRAPHIE.......
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
56

1
APERCU CLJMATIQUE
HlVERNAGf: 1984 A BAMBEY : SES EFFETS SIJR ARACHIDE.

I,'hivernaqe 1984 à Hambey a 6tc: un hivernaye F'récoce et ii fait: naftre
au niveau du paysan beaucoup d'espoir, à son debut. '13~1 ef'Eet, une première bonne
pluie de semis est tombée Le 14 juin, ce qui a permis au paysan qui était prêt
de semer son arachide. Au niveau de I.a station les spéculations allaient bon train
sur l'oportunuité de semer ou de ne pas semer, compte tenu de la précocité de
l'hivernage. (IL fatiaussi signaler l'attente de l'arrivee de directives claires
venant de nos chefs hiérarchiques).
Nous avons Pri!s au niveau de l'opération la décision de semer le 15
juin 1984 une nartie du programme prevu, nos raisons étaient de deux ordres :
- Une de nos actions de recherche devant suivre le comportement de l'ara-
chide suivant l'hivernagts à Bambey, il nous fallait semer pour avoir des informations
sur ce type d'hivernage, d'autant que tous les paysans prêts dans les environs avaient
!
semé.
I
- compte tenu des changements intervenus dans Le cycle des hivernages,
il nous semble difficile à l'heure actuelle que quelqu'un puisse dire de semer ou
ne semer pas à telle date.
Nous avons effectué un deuxième semis le 10 juillet 1984, pour avoir des
informations sur cette autre date de semis. Beaucoup de chercheurs dans le centre
et des paysans en retard ont semi't à cette date. J'ai rencontré dans le departement
des paysans qui semaient trois jours apr6s une pluie,car ayant reçu tard leurs se-
mences.
Or. peut (Lire que la rll~iviorn6tri~: a et6 normaLe jusqu'à La fin du mois de
juiI.let, et le développement des plante% ('tait pratiquement normale (fig.. 1).
Malheureusement Le mois d'août a eté peu pluvieux. IL v a eu deux bonnes
pluies au mois d'août (en debut et vers Le miLieu du mois). En plus il y a eu une
attaque importante de pucerons (début août) qui colonisaient fondamentalement les
parties en croissance, i'où un ralentissement de la croissance. La pluie de mi-
août (17) et les coccinelles qui sont apparues apri‘s ont aidé à faire décroître
le nombre de pucerons.

La lcuxi.,-me quinzaine d'août et les premj erc; jours de septembre, très Secs, sont
venus 5 bout de la résistance des plantes. Les pluies de la deuxième decade de
septembre ont créé plus de problèmes qu'elles en ont résolu, car dans les champs
oi; il y avait beaucoup de pieds morts, il y a eu des reyerminations. Dans nos es-
sais, non seulement la 55-437 avait reqermé, mais d'autres variétés, telles
que
la 73-33, 57-422, 79-2 par exemple, l'avaient fa.it sur le premier Semis.. A
noter que les plantes du deuxième semis qui avaient une :surface évapotranspirante
plus réduite ont moins souffert de la sécheresse du mois d'août.
Au total, dans notre zone qéoqraphique, il est tombé 460,2 mm pour 33
jours, de la mi-juin à la fin du mois de septembre - début octobre. A cette faible
quantité d'eau tombée, s'est adjointe une mauvaise répartition dans le temps.
Les conséquences ont été que pour les deux dates de semis, les matura-,
tions ont i-té mauvaises, même pour les hâtives. Il. a fallu laisser la 7C'-30, 123
.jours en terre pour avoir les 75% de maturation pour le premier semis. POU~ le
deuxième semis, Seule la 55-437 a atteint les 75% de maturation. A cette mauvaise
maturation,
il faut ajouter le fort taux de reqermination.


II. 1 - Introduction :
Butsde l'essai :
--.
L'essai a pour buts :
- de comprendre les mecanismes intervenant dans le rendement de I'ara-
chide ;
.- de donner des informations sur l'adaptation varietale aux conditions
de Bambey ;
- d'expliquer certains résultats obtenus dans la region sur l'arachide.
L'expérimentation est perenne.
Conduite de l'étude :
Les variétés testées sont :
55-437
hatives
73-30
?3-33
57-422
79-2
semi-hâtives
79-40
79-87
28-206
69-101
57-313
ris6Ges. Nous sommes entrain de pri?cisl.'Y
les cùrac r 'I'i 5t~.(lue2 &?s variétri:.;
‘70-40 et.
79-87 qui sont à leur deuxième année j'ntude (ians ci' test, c'~zst donc par commodite
que nous les reqroupons avec les scmi-hâtives. La 70-37 r!ar cx~‘npLe a un cycle de
type hâtif/semi-hâtif.
Après germination et une quinzaine de jours de déve lo'ppemcnt des pieds
sains et représentatifs dce la variéte sont choisis. Sur c.ertai ns on effectue un compta-
ge journalier de fleurs, sur d 'autres un comnt agc hebtlom,ic1air<i t3c feuill f?S.

7
A partir du tiCe jour après semis des reco:LteS 11(~1.-)~loma~t~iircs
c C)i 1 t- e f f k! c t;ué e b
ai* ni\\,c:au (le chaque variGté et on procède a l'analyse de la récolte. OI; étudie :
- le nombre de gynophores
-II-
gousses
- la maturité
- la dormance
- le poids de la production , partie aérienne et partie souterraine.
A la première récolter une étude sur la ramification nous permet de fixer
le type de la variété.
A la fin de l'étude des données recueillies nous permettent cl'avoir une
masse d'informations sur la variété d'arachide dans les conditions de 1.'hi-vernage
à Rambey.
II.2 - Croissance :
pour le premier semis (fiq. 2 I tableau 1 ), :La production de feuilles
a été régulière pendant le mois de juillet suite aux bonnes conditions qui preva-
laient en ces moments : bonne pluviométrie notamment. En début août, la croissance
stagne et il y a comme un plateau, ceci se prolonge jusqu'en mi septembre. A l.'ori-
i
qine de ce plateau, il y a la sécheresse du mois d'août et certainement l'attaque
1
des pucerons. La timide reprise de la croissance vers la mi-août est certainement
due à l'arrivee de la p:.uie du 17 qui a eu un double effet :
- alimentation des plantes en eau
- et "lessivage" des pucerons rlui colonisaient Les pi.arites.
La lutte biologique a aussi eu un effet par 1'arri.v6e
de cocciriel 3.e>: :fu.i
attaquaient les pucerons. Une reprise géneralisée de la croissance se produit avec'
les pluies du mois de septembre, surtout chez les tardives qui étaient loin d'avoi?.
terminé leur croissance. Une fois encore on note la sensibilité de La 57-422 qui
perd ses feui.lles et ne reprend pas avec les pluies du mois de septembre.
Les nouvelles variétés testées (79-40 et 79-U-?) ont une production d(.i
feuil les semblable aux variétés hâtives (évolution et q;lantitF de feuil.:Les pl;ol~,~ti,~;)
pour cet hivernage.

8
Pour le deuxi~ème semis (fiq. 3 I tableau 2 ) I le comptage des feuilles a
cc)mmencc' fin juil.let-debut ao&. La pente des courbes est faible, pour les deux
raisons que nous évoquions dans le premier semis (sécheresse et pucerons). La pluie
du 17 août par ces deux effets a favorisé la croissance, mais c'est surtout celles
du début du mois de septembre qui permettront une relance de la production au ni-
veau des tardi.ves notamment. Là également le nombre de feuilles est pro,portionel
au cycle. Les variétés 79-40 et 79-87 se comportent comme les hâtives p,Dur leur
production de feuilles.
Parmi les semi-kIâtives la 73-33 est celle qui produit le plus grand nom-
bre de feuilles. La forte dépression de mi-septembre au premier semi(91 jours) n'est
pas trop ressentie au second semis (62 - 69 jours), car les plantes encore jeunes
et d'un développement moins important arrivent quand même à maintenir une croissance
si faible soit elle.
Les hâtives ont produit en 1984 un nombre de feuilles inférieur à celui
de 1983, Le maximum de feuilles avait été obtenu également plus précocement en 1383
(61 jours) qu'en 1984 (autour de 70 jours pour le premier semis et 90 jours pour le
second).
Dans le premier semis, les tardives 28-206 et 1-9-101 ont. obtenu leur maxi-
mürr très tard, :i <-i si!cheresse J'aoiit y e st certainement pour quelque chose. La j7-313
s 'est mieux comr:ortee,
:- c::; resul.tats aux tests de résistance protoplasmique empli-
quent même si c'est en partie son bon comportement, peut-être aussi a-t-elle mieux
résiste aux pucerons.
A l'nriqine du ralentissement de la croissance deux causes essentielles :~a
les
sficheresse tiu rno5s d'août e t/pucerons. Les effets de ces facteurs ont des importances
i,
nuancées suivant la date de semis.

9
11.3 - Floraison :
AIl {2rcllli f't‘ :-~~~lilir~
1 'i '1. 4 1'1, t-.ri)le<i:1 .S) , t' :JL lire- de prc ceci 1-t c.st
qfinéralement respect6 et la courbe en ~Loche est 0bsercGe. Les variétés 79-40 et
70-87 ont un début de floraison semblable 2 celui des hâtives 55-437 et 73-30.
Ces quatre variétés en croissance importante ont été remarquablement atteintes
par la faible quantité d'eau tombée entre la période du 10 au 20 juillet. 3%~ for-
tes températures diures'
(fig. 8 i enregistrées pendant cette période ont également
penalisé la floraison. (FOWANIEH 1957 e% NDIAYE 1983, NDIAYE 1983 et NDIAYE 1984).
ws variétés hâtives avaient arrêté leur floraison utile dans la premiè-
re quinzaine du mois d'août avec la secheresse,
de même que les semi-hatives. Seu-
les les tardives ont bénéficié des pluies de la deuxième quinzaine du mois d'août
et de l'abaissement des températures diurnes qui a suivi. La 79-2 est la variété
qui fleurit le moins et la 28-2~6 comme en 1982 est celle qui fleurit le plus.
Pour le deuxième semis (fig.9 a12,&].eau 4), la floraison a débuté avec
le mois d'août et les variétes n'ont eu dans la première quinzaine qu'une seule
pluie (début août), la sécheresse se fait sentir avant :La fin de cette quinzaine
surtout chez les hâtives en pleine floraison. LRs variétés 79-40 et 79-87 ont là
aussi une dynamique rappelant celles des hâtives. Les fortes températures de jour
(fig. 13) observées à cette période n'ont pas aussi facilite la tâche aux variétés.
C'est surtout les semi-hâtives et tardives qui ont bénéficié de la pluie du 17 août
et de celles du mois de septembre-
A noter que la X8-206 J une dynamique de floraison très faibl,? et a pro-
duit cc~lll!rE 1981 le ;lOmbre i.& fleure; 1-c x)lils
+aibl.e avec ce type d'hivernage.
II.4 - Efficacité florale et: wuctification (tableaux5 et 6j :
-----_- --.-_
A lonqueur de cycle variétale comparable, l'efficacité florale a été
meilleure au Second Semis qu'au premier. Au premi.er semi,s, les hâtives et semi-hâ-
tives ont des pourcentages d'efficacité florale voisins (40,20% et 38‘79% respec-
tivement) . Les tardives ont ditcn1;
le pourcentaqe le plus élevé (56,705i). La fai-
ble performance chez les somi-hc7tives est dEti la 57-422 qui a eu l'efficacité
.Elorale la plus faible (:?8,F33"6}.

10
!'.31lr lc , le uri. Gmc: semi:; , 1"effi.cacit.e florale est pour ainsi ;.i~ f-e fonction
du cycle comme en 1983. A noter que la 57-422 qui avait dans le premier semis une
faibie efficacite florale se classe ici mieux que toutes les hâtives, les autres
semi-hâtives et même la tardive 57-313.
Le pourcentage de transformation des fleurs en gousses recolt&l.es est
inversement proportionnel au cycle pour le second semis (21,93% cIlez leshatives, 18,54%
chez Les semi -hâtives et 16,76% chez les tardives) ; pour le premier semis, les
tardives dépassent les autres cycles avec une moyenne de 19,04%.
Pour les deux semis, les tardives ont eu plusieurs gynophores qui n'ont
pas donné de gousses récoltables, les semi-hâtives également mais à un moindre degré.
TXS "deux hivernages", n'ont pas été favorable à ces cycles a Bambey. Pour le pre-
mier semis les semi-hâtives qui avaient un pourcentage voisin des hâtives pour le
caractere transformation fleurs en gynophores ont vu
nombre de leurs gynophores
non transformés en gousses récoltables suite à la sécheresse du mois d'août. En
effet cette dernière a n,on seulement ralenti ou arrêté le processus physiologique
de transformation des gynophores mais a également rendu le sol impénétrable à
ceux-ci, empêchant ainsi leur transformation en gousses.
II.5 - Maturation :
Elle a éte faible pour les deux semis.
Pour le premier semis, Le taux de maturation est pour ainsi dire inverse-
ment proportionne! :iu cycle (tableau 7 , fig. 14 I .
Chez le:, hâtives , la 5.5-43'7 3. rite pénal.is& par sa non tiormance qui a
F3i t q~~'e1l.e a ét.f: &coltéc et‘ n’a pas pi1 Ansi beaucoup bénéfic-,iel des pluies du
moi:: de septembre. L)a 73-30 par contre a et@ stimulée par ces dernieres pluies et
a donnfi le taux Je maturation le plus éleve (86,15%).
- I,es semi-hâtives se classent en seconde position après les hÉiti,ves et
1. a ';7-4?2 qui a beallroul! :souFfert de l.a sécheresse a donne le taux de maturation le
pI.us faible, 28,78? ‘I la dernière récolte. :,t?s variétés '79-40 et 70-87 oct eu une
C;v(> I :itir)n de mat~lritl.! c\\.)mpari&>Le ('2 celle des C:ycles semi-hâtifs.

1 1
- Arrivent finalement les tardives qui commençaient à remonter la pente,
la 28-2C!6 et la 57-313 surtout avec respectivement des maxima de 51,12% et 44,710
de maturation. Ces variétés se classent ainsi mieux que la 79-87, 79-2 et 57-422.
Si les pluies s'étaient prolongées jusqu'à la fin de la première décade du mois
d'octobre ou si la sécheresse du mois d'août n'était pas venue retarder leur crois-
sance, ces variétés (28-206 et 57-313) auraient battu tous les records de production.
Seule la variété hâtive 73-30 a atteint et dépassé les 75% de maturation,
mais après 123 jours.
Pour le second semis (tableau 8 , figure 15), la maturation comme dans le
premier semis a réspecté l'ordre de précocité; par ordre de maturité décroissante
nous avons :
- les hâtives
- les semi-hâtives
- et enfin les tardives.
La 79-2 montre un taux de maturité évoluant en général plus vite que &ez
les autres semi-hâtives.
Ici aussi les variétés 79-40 et 79-87 rappelent les cycles semi-hâtifs
quant à l'évolution de leur maturité.
Chez les hâtives la 55-437 a dû profiter de sa :résistance à la sécheresse
pour devancer en fin de cycle la 73-30, car après le premier octobre il n'y avait
pratiquement plus de pluie significative pour l'arachide.
Dans ce semis, seule la 55-437 a atteint les 755; de maturité.
La maturation s'est faite en qéneral plus tardivement dans le second semis,
surtout chez les hâtives car les premières fleurs formées lors de ce dernier semis
ont fructifié dans les conditions de sécheresse du mois d'août alors que dans le
premier ces mêmes fleurs ont bénéficié des pluies du mois de juillet.
,graines
Le poids de 100' est a longueur de cycle égale pratiquement le @me pour
les variétés hâtives et semi-hâtives dans les "deux hivernaqes" (respectivement
33, 37~3 et 48,34g pour le premier et 33,209 et 47,25g pour le second).

12
Les variétés tardives cnt été davantaqe pénalisées par le "second hivernage'" :
35,15q pour le premier et 31,56g pour le second.
La production étant de manière genérale proportionnelle au cycle chez
l'arachide,
"l'hivernage"
correspondant au premier semis se rapproche davantage
des conditions de développement des tardives qui,malgré leur mauvaise maturation,
ont un poids de récolte par pied voisin des hâtives qui elles devaient tirer meil-
leur profit du caractère court de la première tranche de cet "hivernage". Pour le
second semis les semi-hâtives ont une moyenne du poids de récolte par pied
(17,36g) supérieur aux deux autres cycles.
II.6 - Evolution du rapport partie souterraine sur partie aérienne :
* Au niveau du premier semis l'évolution de <ce rapport (fig.16 ) montre
une différence selon les cycles.
Chez les hâtives nous avons une évolution qui favorise la pa.rtie souter-
raine avec une vitesse plus importante que celle que nous avons chez les semi-ha-
tives, qui elles aussi surclassent les tardives.
- On note que la 79-40 montre une évolution du rapport très favorable
pour la partie souterraine. Ceci doit être tempéré d'ailleurs par le fait qu'elle
a très vite perdu ses feuilles par suite des attaques de divers agents : pucerons
et sécheresse.
- La 57-422 par suite du développement important de sa partie aérienne
montre une évolution du rapport partie souterraine/partie aérienne faible. Elle a
été une fois encore très touchée par la sécheresse, et a d'ailleurs le taux de ma-
turation le plus faib le chez les semi-hâtives et même chez les tardives (sauf la
69-101).
. En ce qui concerne le second semis la différence observée dans le pre-
mier semis sur le comportement des différents cycles se retrouve ici avec quelques
nuances dues à l'allure de ce "deuxième hivernage" (fig.17 ).

13
- IRS variétés hâtives, 55-4 37 et 73-30 auxque Iles s'ajoutent les varié-
tés 79-40 et 79-87 montrent une évolution donnant assez vite un avantage à la partie
souterraine.
- Les semi-hâtives 73-33 et 57-422 occupent le groupe de milieu. La
57-422 a moins souffert ici de la sécheresse du mois d'août, car ces plantes étaient
moins développées que celles du premier semis. La 57-422 a même eu une maturité plus
intéressante que celle de la 73-33 (48,97% contre 34,16%).
Les variétés tardives se retrouvent ici aussi avec une évolution plus
lente pénaliséesqu'elles ont été par le caractère bref de ce "deuxième hivernage".
Les pentes des courbes ont été en général plus fortes au second semis
qu'au premier.
II.7 - Dormante : (fTigUreS 18 et 19)
Nous précisons, que nous nous sommes placés dans des conditions idéales
de germination des graines : (graines les plus mûres, dans des conditions d'eau et
de température les meilleures).
Dans les deux semis, la 55-437 montre une fois encore sa non dormante.
Elle plafonne (100%) dès la troisième récolte (77 jours) dans le second semis et
atteint 80% à 88 jours dans le premier semis. La 73-30 "dormante" a eu son taux
de germination le plus élevé (30%) au second semis. Il faut dire que pour les hâ-
tives les premières graines formées au deuxième semis ont mûri dans le mois d'août,
mois sec, entrainant une faible teneur en eau dans les graines qui, misent dans des
conditions de germination, germent alors facilement.
Pour les tardives, le premier semis ayant donne des graines à meilleure
maturité,
le pourcentage de germination a étd plus élevé ici qu'au second semis,
nous devons noter la bon:ne dormante de la 28-206.
Pour les semi-hâtives, la 73-33 a eu son taux de germination le plus éle-
vé (100%) au second semis, où, compte tenu des conditions d'hivernage décrites plus
haut les premières graines formées ont mûri dans des conditions qui leur permet-
taient de germer dès que l'eau devenait d.isponible.

14
Au premier semis, l'évolution de sa germinat:Lon a débuté plus tôt et a ftte plus
lente que dans le second.
La variété 79-40 a eu en fin de cycle un comportement proche de celui
de 73-33 dans les deux semis.
La 57-422 qui a beaucoup subit la sécheresse dans le premier semis a
donné des graines aptes & germer, ce qui explique en partie les scores qu'elle
atteint dans ce semis.
La 79-87 a eu une dormante meilleure que la 79-40 dans les deux semis.
La 79-2 s'est vite stabilisée dans le second semis avec une dormante satisfaisante
(80%). Au premier semis ses performances de début ont éte très bonnes (seulement
10% de germination) les dernières récoltes ont donné des graines à plus fort taux
de yermination.
On peut noter & l'issue de cette étude une évolution du pouvoir de re-
germination des graines formées dans l'hivernage qui varie selon le type d'hiver-
nage.
Les pentes des courbes ont été dans la plupart des cas plus fortes dans
le second semis que dans le premier.
En plus des qualitésintrinsèques de dormante ou de non dormante
des va-
riétés, il est important aussi d'accorder une attention particulière au type d'hiver-
nage que les nlantes ont connu. C'est là une notion importante que l'agriculteur
/loi t poss6de r.
II.F, - Analyse des rendements :
Ies estimations des rendements ont été faites au vu des pieds présents à
la r6colte dans nos parcelles élémentaires, nous avons ensuite extrapole à l'hectare.
Sur ces parcelles les intrants nécessaires ont été mis et les travaux utiles à la
j
j
pression d'un bon rendement effectués.

15
- Les rendements en gousses auraient été très SatiSfaiSants pour le pre-
mier semis, s'il n'y avait pas la sécheresse du rnois d'août. On peut aussi ajouter
aux facteurs ayant limité la production l'arrivée des pucerons. Ces derniers en
plus de leur effet direct limitent aussi la photosynthese par les déchets qu'ils
déposent au niveau des feuilles empêchant ainsi celles ci de bien recevoir la lu-
miëre solaire.
Au niveau des résultats obtenus les rendements chez les hatives ont été
pratiquement les mêmes dans les deux semis (en moyenne 1,65 tonne/ha), pour les
autres cycles des rendements ont été en moyenne meilleurs pour le premier semis
(1,80 t/ha pour les semi-hâtives et 1,93 pour les tardives) que pour le second
(respectivement 1,60 et :l,lO t/ha).
* Dans le premier semis la 57-422 a été la vari.été semi-hâtive qui a don-
né le rendement le plus faible comme le laissait prévoir les études antérieures (ma-
turation par exemple). La variété 73-33 donne les rendements les plus élevés
(2,s t/ha) , ce qui est confirmé par le poids de sa récolte par pied (tableau7 ) ;
elle est suivie par les tardives.
. Au niveau du deuxième semis, la 57-422 donne le rendement le plus élevé
(2,10 t/ha), la 79-40 qui a eu le poids de récolte par pied le plus important (ta-
bleau 8 ) a été pénalisé par le nombre élevé des pieds morts avant la récolte.
- Les rendements en paille ont @té plus élevé au premier semis qu'avec
le second quelque soit le cycle. Les moyennes ont été de ;!,93 t/ha pour ].es hatives,
2,81 pour I.es semis hâtives et 4,C% pour les tardives au premier semis contre res-
pectivement 1,84 t/ha ; 2,09 et 2,31 &ans le second.
Les conditions du "premier hivernaqe" Ont été pI.us favorables au dévelop-
pement de la partie aérienne et les variétés tardives y ont donne des rendements
plus élevés.

1 6
];a paille devient un facteur a prendre de plu.-, en plus en considération
dans la culture d'arachide compte tenu à sa forte demande et de son prix qui con-
curence sérieusement celui de la graine à certaine période de l'année. n'ai vu sur
le bassin arachidier dans la zone de Khombole un paysan récolter de la 55-437 qui
n'avait pas encore atteint sa maturité car me disait-il préférer récolter la 55-437
avant maturité pour avoir de la paille. On sait que la 55-437 à la maturité perd
une part importante de ses feuilles.
Au niveau du paysan, la qualité de la paille a dû rStre affectée par les
dernières pluies.
II.9 - conclusion sur l'étude :
Au niveau de l'hivernage 1984 à Bambey,
nous disions que les espoirs
qu'il avait fait naXtre dans le coeur des paysans à ses débuts ont été déçus par sa
physionomie globale.
Pour le premier semis les plantes en pleine croissance ont subi la séche-
resse du mois d'août, ce
'
qm
*
a
'
reduit leur croissance. Le deuxième semis a connu
une CrOiSSanCe faible suite à :La sécheresse du mois d'aoiit.
Il s'est ajouté à fléau une attaque de pucerons qui a ralenti
davantage
la croissance des plantes.
La sécheresse a ralenti la production de fleurs et leur fructification. La
maturité n'a pas été en général satisfaisante sinon pour les hâtives qui ont eu des
comportements différents suivants les"hivernagesy
Il se posera comme les années passées ur‘ problème de disponibilité ~II se-
mence de qualité pour la campagne prochaine. Les paysans qui ont scme en général Là
55-437 ont eu beaucoup de regermination surtout ceux qui ont semé au début de l'hi-
vernage (et beaucoup dans la zone ont semé à cette époque) d'ou perte des meilleures
graines.
des
La Sécheresse a.entrai& un grand nombre de pieds morts ce qui peut donner/
regerminations méme chez des variétés a bonne dorma,nce lorsque l'eau redevient dis-
ponible.
Il faut signaler que sur les pieds morts la graine perd son attache avec la

17
plan te mère, se déshydrate et passe à l'état de vie ralentie. Si l'eau .redevient
disponible la graine se retrouve alors dans les meilleures conditions pour regermer.
Nous disions plus haut qu'indépendamment des problèmes de dormante de la variété
il fallait aussi prendre en considération le type d'hivernage qui a prévalu pour
mesurer les risques de regermination de l'arachide.
'Des récoltes effectuées dans des conditions d":humidité (cas du premier
semis) vont avoir un développement important de microorganismes, parmi ceux là cer-
tains secretent des toxines dangereuses (Les aflatoxines, par exemple). I;a contamina-
tion au niveau de la graine va être d'autant plus facili,tée que la sécheresse pré-
cédente a ouvert les différentes barrières (gousse et pellicule séminale) à la péné-
tration des rnicroorganismeset/ou de leur toxine.
Au niveau de la paille le développement de certaines moisissures dans les
conditions d'humidité va donner une paille de moindre qualité (paille noire).

111
PHYSIOLOGIE DE LA TOLERANCE A LA SECHERESSE

19
III.1 - vitesse initiale de croissance racinaire :
111.1.1 - Introduction :
Pour réaliser ce test nous avons été confronte à un certain nombre de
problèmes :
- La qualité germinative des récoltes de 1983 est très faible,, ce qui
a eu comme conséquences une mauvaise levée et/ou un faible taux de reprise après
repiquage. C'est ainsi que malgré plusieurs tentatives , nous n'avons pas pu suivre
la croissance racinaire de la 28-206, qui n'a pas germé ~dan.~ certains cas a eu des
problèmes de reprise dans d'autres.
- Le nombre de tubes qu'on avait et qui était loin de suffir s'est trouvé
encore diminué par des brisures lors des différentes manipulations, ce qui réduit
considérablement le nombre de répétitions possibles. Le manque de disponible en tré-
des
sorerie nous a empêché d'acquérir/tubessupplémentaires et les portoirs nécessaires
à leur support.
- Peut être aussi faut-il souligner le problème de notre serre qui demande
réfection et qui pose de plus en plus un problème de place compte tenu &s no&reu-
ses interventions du programme en son sein.
III-l.2 - Méthodes :
Après une prég6rrmination de 24 à 48 h assurant un début de germination
(apparition de la radicu:Le) , les graines d'arachide sont repiquées dans des tubes
en verre (ou plastique) de 3O~m de long et 5cm de diamètre contenant du sol .dior"
arrosé. Ces tubes sont ensuite placés dans des portoirs conc;us de façon à leur as-
surer une inclinaison de 6OoC par rapport 2 l'horizontal. J& géotropis~ positif
des racines fait que ces dernières vont longer la paroi (3~ tube Permetta:nt ainsi
par transparence une mesure quotidienne de leur croissance. Sur arachide les mesu-
res son t. effectuées sur le pivot.

20
III.1.3 - Résu:Ltats
(voir fig. 20 ) :
Les variétés testées cette année sont : la 55-437 ; 73-30 ; 73-33 ;
57-422
; 79-2 ; 79-40 ; 79-87 ; 69-101 ; 57-213 ; et la 128-206
(dont nous n'avons
pu avoir des résultats comme signalé plus haut).
Il y a eu deux lots au départ (les 5 premiers :jours). Dans les lots de
vitesse lente, il y a la 79-40, 73-30 et 69-101. Les autres variétés se retrouvent
dans le premier (croissance rapide). A la fin du parcours, nous retrouvons toujours
deux lots mais la 57-313 et la 55-437 qui appartenaient au lot des croissances ra-
pides perdent un peu de leur vitesse et viennent rejoindre le lot de base.
En ce qui concerne la 69-101, sa dynamique confirmée par les essais de
1981, 1982 et 1983 doit être un début lent, qui peut se justifier par des problèmes
entre autres de reprise après transplantation, sa fin de parcours est en général sa-
tisfaisante,
La 57-422 a eu 'une vitesse de croissance intéressante en 1984, ce qui con-
firme ses bons résultats en 1982 et 1981, en 1983 elle avait eu des débuts diffici-
les.
La variété 79-8'7 se comporte très bien ici, elle avait un comportement
moyen en 1983, sa Premiere année d'expérimentation.
La variété 73-33 dont la croissance est ici satisfaisante avait eu des
problèmes de germination ou de reprise en 1983, en 1982 e-t. 81 son comportement
n'avait pas @té satisfaisant ; c'est également le cas de la 79-2.
111.1.3 - Conclusions :
--.--
Des résultclts obtenus après ces quelques années d'expérimentation etv u
les limites imposées par les moyens mis à notre disposition nous pouvons dire :
- que la qualité de semences entre pour une part importante dans la rëa-
lisation de ce test. De mauvaises semences donnent
une mauvaise germination ou
un manque de germination, I:~i des plantules faibles ne supportant pas le repiquage, A
noter que l'arachide .-lc:ccp%~ déjà difficilement 1e repiquage.

21
- Que L'avortement du pivot peut intervenir dans certains cas. Il faut
espérer que ceci ne se produise pas souvent dans la grande culture, car l'arachide
perdrait ainsi la capacité d'utiliser une bonne partie de l'eau de pluie qui s'in-
filtre facilement dans les sols "dior".
- Que les variétes hâtives contrairement â ce a quoi on devai.t
s'attendre
ne montrent pas les vitesses initiales les; plus grandes, c'est seule-
ment en 1982 que la 55-437 a montré unebonne performance et cela en fin de parcours.
- Que chez les semi-tardives, la 57-422 a en général réaliser des per-
formances intéressantes (1981, 1982, et 1984). Chez la '73-33 les performances ont
été faibles en 1981, 1982 et 1983, c'est seulement en 1984 que les résultats ont
été intéressants. Pour la série de 79, la 79-2 a eu une évolution semblable à celle de
la 73-33, pour les deux autres variétés (testées seulement en 1983 et 1984), la 72-87
s'est montrée supérieure à la 79-40.
- Que chez les variétés tardives contrairement à leur nom, elles n'ont
pas été celles qui ont donnéles vitesse de croissance les plus faibles, certaines
années même, certaines d'entre elles ont donné les performances les meilleures
(28-206 et 57-313 pour '1981, 69-101 pour 1982 et 69-101 et 57-313 pour 1983).
III.2 - Résistance px~I~oplasmique :
111.2.1 - Introduction :
Différentes causes (manque de personnel, de matériel et de finances) ont
fait que nous n'avons pas pu faire d'essais en contre saison en serre.
Nous avons pu mener, compte tenu des moyens mis à notre disposi.tion un
test aux champs pour chaque variante de l'essai iun pour la tolérance 2 la chaleur
et un pour la tolérance à la dessication). 13 faut signaler que la "colonisation"
I?IaSSiVe des plantes par les pucerons a qéné la bonne exiScution des test:s. Nous avons
testé dix (10) variétés dont huit (9) pour la troisieme année (S5-437 ; 73-30 ;
73-33 ; 57-422 ; 79-2 ; 28-206 ; 69-101 et 57-313) et deux pour la deuxième année
(79-40 ; 79-87). Le dispositif expérimental est un essai B lot randomisé.

22
111.2.2 - Méthodes d'études (SULLIVAN, 1971, 1'372 ; SULLIVAN et
a1 1973, St-clair 1979)
-
Résistance à la chaleur :
C>n prélève sur des folioles saines et bien développées (3e feuille en
général) d'un pied d'arachide 20 disques avec un emporte-pièce de lcm de diamètre.
Ces disques sont laves 3 fois pendant 2h dans de l'eau distillée. On constitue en-
suite deux lots de 10 disques chacun que l'on met à flotter dans des tubes à essai
contenant 1Oml d'eau distillée. L'un des lots est désigne témoin, l'autre traité.
Le lot traité subit dans un bain marie une température de 51'C pendant une heure.
Ensuite et après refroidissement du lot traité, 1'ensetil.e (traité + témoin) est
mis dans une chambre de croissance à 10°C pendant douze (12) heures. A l'issue de
ce temps et après stabilisation à la température ambiante on mesure la clonductivité
électrique au niveau des deux lots (Cl). L'ensemble subit ensuite une température
de 85OC pendant 25 minutes pour une libération totale des électrolytes. On effectue
apres refroidissement une deuxième mesure de la conductivité (C2). En faisant le
rapport du pourcentage de destruction du traité par rapport au témoin on a la part
de destruction due au traitement pour une variété donnée. On peut ainsi comparer
ce résultat à celui obtenu par rapport à une autre variété.
Résistance à la dessication (PEG) :
Ici le traitement chaleur est remplacé par un séjour des disques traites
dans une "solution" de PEG à 10°C pendant
12h. On effectue ensuite un rinçage rapi-
de des disques avec de l'eau distillée et les disques sont remis à flotter sur de
l'eau distillée pendant 12 autres heures. A l'issue de ce temps et après stabilisa-
tion a la température ambiante on mesure la conductivité (Cl) dans les lots témoin
et traité. Le reste des opération est le même que dans la résistance à la chaleur.
111.2.3 - Résultats :
111.2.3.1
- Tolerance à la chaleur :
---1------------------
L6.?S plantes avaient 75 jOUrS et appartenaient a~ï semis du 15 juin.

23
Les performances obtenues Sont les suivantes : (pourcentage de destruction par la
chaleur) :
-
79-2 ..................
24,35%
55-437 ................
26,96%
13-30.. . . . . . . . . . . . . . . .
28,29%
79-40 .................
28,40%
(les moyennes non reliées :oar un trait
sont significativement différentes)
57-422.. ...............
31 ,oa%
79-87 .................
36,78%
73-33 . . . . . . . . . . . . . . . . .
37,21%
57-313 ................
38,44%
-
69-101.. ..............
39,47%
28-206. ...............
39,96%
Les differences entre les moyennes sont significatives au seuils de .5%
* par le test de Keuls.
Ainsi, nous avons deux classes et la variété 79-2 (avec 24,35% de des-
truction) d'une part et les variétés 69-101 et 28-206 d'autre part n'appartiennent
pas à une même classe. La moyenne générale est de 33, 09% de destruction.
Si l'on observe les performances réalisées par chaque variété on note une
bonne stabi.lité dans le classement de la 79-2 qui plusieurs fois s'est retrouvée
dans les premières places du classement. On constate un classement assez bon des
hâtives
ce qui n'est pas coutumier en ce qui concerne la 73-30. La 55-437 pour la
txoisi.@me année se nlontre tres performante pour le test au champ, ce qui n'était
pas le cas en ser.re.
Les essais préliminaires effectués les années précédentes en serre avaient
indiqk pouu ce caractère tolérance à la chaleur un mauvais comportement des varié-
tés hâtives 73-30 et 55-437.
Aux champs en 1982,
les hâtives concervent les mêmes mauvaises performan-
ces, surtout la 73-30 ; les plantes étaient âgées de 50 jours. En 1983 et 84 sur
des plantes un peu plus âgées (64 et 75 jours) la 55-437 montre un comportement
très favorable.

24
Les facteurs environnementaux existant pendant le développement des plantes doivent
jouer ici un rôle import.ant sur leur comportement (St Clair 1980). La 57-422 avait
en général un bon classement qu'elle confirme ici.
Nos variétés nouvellement testées, 79-40, 79-87 ont un camportemen'c assez
satisfaisant comme l'anr&e précédente.
La 73-33 se retrouve loin dans le classement comme l'année dernière (19831,
ses performances aux champs étaient meilleures en 82.
Les tardives occupent les dernières places.
111.2.3.2
- Tolérance à la dessication :
--.m------a------w-----*-e-
Les plantes avaient presque le même âge (76 jours) que dans l'essai précé-
dent et appartenaient au semis de juillet (10 juillet).
Les résultats obtenus sont :
57-422 ......................
79-40 .......................
28-206 ......................
79-2 ........................
57-313 ......................
73-33 .......................
79-87.. .....................
69-101.. ....................
55-437 ......................
73-30 .......................
Dans ce test aussi les différences entre les moyennes sont significatives
au seuil de 5% et il y a deux classes (Test de Keuls). Les variétés 57-422 d'une part
et 55-437 et 73-30 d'autre part appartiennent à des classes différentes. La moyenne
du taux de destruction est de : 41,41%.
Quand on passe 2 une analyse plus fine au niveau des performances réalisées
par les variétes on note les faits suivants :
.

25
- le bon classement de la 57-422 que L'on retrouve en 1983, 132 et même
81 en ser.re. LorS des periodes de sëcheresse,
la bonne résistance protoplasmique
de cette variete doit &tre amoindrie par son grand développement aérien qui Offre
ainsi une importante surface évapotranspirante.
- Le mauvais comportement des hâtives, pour la 73-30, ceci se retrouve
en 83 (Les différences n'étaient pas significatives) et en 81 en serre.
- La série de.s 79 a un classement intéressant, la 79-40 confirma son
bon comportement de l'année dernière.
- La 73-33 qv;i. dans les essais en serre occupait pratiquewnt toujours
la première place a un lclassement moyen ici, comme en 1983 ; en 1982 sc11-1 comporte-
ment dans ce test avait étë très mauvais.
- Les tardives restent dispersées et la 28-206 est celle qui se comporte
le mieux ici.
111.2.4 - Conclusions :
-me---------
Suite à ces quelques années de tests (1981, 82, 83 et 84 pour certaines
Variétés) en serre et aux champs certains résultats se confirment de p1,u.s en plus.
C'est ainsi que :
- NOUS notons l'importance des conditions de dëveloppement der; plantes
sur le comportement de celles-ci comme L'a décrit St. Clair chez le Sorgho (St.
Clair 1980). Ainsi chez Les hâtives la 55-437 (surtout) donne de bonnes performan-
ces quant a Sa resirtance protoplasmique Lorsque les éChi%ltillons Sont preLev&s
SUT des pkntes d@,eioppGeS aux champs. Ceci n'était pas le cas lorsque les é&an-
tiïlonc; provenaient __
des .nLaltes développées en Serre, 1eS hâtives avaient alors en
général un cOmIjortement .trèS peu performant.
Au niveau des semi -hâtives également la 73-33 donnait de bons résultats
dans les essais preLim:i!iaires en serre, aux champs ces bons résultats n'ont pas eté
confirmés.

26
- Les vari.étés semi-hâtives la 57-422 et la 79-2 ont qénéralem:nt montré
une bonne r&istance photoplasmique.
- Chez les tardives la 57-313 montre une bonne résistance prcjtoplasmique.

27
IV - A N N E X E
- -
TABLEAUX ET GRAPHIQUES

*-
*a
a-
.-


,-
.-

a-


.-
*-
*-
.-
*-
,a

,-
.-
.-
..m






.-
8




,-
.-
,-
,-
.a
a-

,-
tb Q
.-
;


%
.-
t5
.-
.-



.-
6
.-
,-

.w

,-

a..
s
ii7 C. K III P’ N u. 0
$

s
:;
3’ l-t

s
YP P
%



tD
*-
;D
.-
a-
.-
z
Ld
p
f”i
;
.-
,4
.-
-

-

Z”
-

-

I


.-

.-

,-
.-


,-
.-


.-
.-


.-
,a
.-
.-
.-




a-
.-
.-
,-
.-




*w
.-
,-
.-
.-





.-
.-
.-
.-
.-
.-
.-
._
.-
.-
<-
,-
,-
,_
,_










.-
a-
.-
*-
.-
.-
.-
,I
.-
._










.-
*-
.-
*-
a-
.-
me
.-
.-
.-










.-
.-
.-
*-
-
SS
.-
.-
*-
.-





-
-
.-
.-
.-
.-

30
.-
._
-
.-
.-
.-






*-
.-
.-
,-
.-
.-






<II
a-
.-
..I
*.-
.-






.-
.-
.-
.a
,-
.-





.-
a-
.-
.-
.-





.-
.-
.-
.-
-
,-
.-
,-
.

,


.-
.-
.-
,-
.-

.-




*-

,-
.-
a-
.-

*-




.-

.-
.-
.-
,-
*-

.-


*-

.-
*-

a-
,-

.-

,-
.-

a-

.-

.-
<-

,-

*-
,-


.-

,-


*-
.-

.w

.-
.-

.-
*-


*-
*-
.-


-
-

-

-P---.--M-

-
-
-
.

-
.
,
.
-
l
-
.
.


.
.

i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
LEV’SS

i
OE’EL
i
E&*&L

i
ZZP’LS

i
Z’6L
i

00’6L
i

L8’6L
î
9OZ’8Z

i
101’69

i
EIE’LÇ

i
î
i
i
i
i
i
i
i
i
1
i
i
i
I
i
î
i
i
Pi
i
i
i
i
i
i
i
i
i
ax?yuaxd

InaI3
p

x
smog
;

PZ
i

zz
;

sz
j

PZ
;

9z
j

PZ
j

Pi:
;

ZE
j

62
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
-inqaa

uos-p~o~3

snT:d)

ap
i

SZ
i

9Z

i 6Z i OE i OE i
LZ

i
gz
i

‘CV
i

IP
i

OE
i
i
I

(pa@/smaT3
e
d

sxnoC
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
UTJ

p
a -e-L:
UOS’PlO-j-3

SU’OUI)
i
i
LE
i

i 60
S9

i SO i 89 i 89 i
~9
i
89
i

ZL
i

SL
i
i
ap
c

(pard/sxnaT3
p
UI

sxnoc
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
0s

payï/srna~3
e
2

S-XnOC
i
ZE
i
i LE
ZO
i

Z!?

i
LP

i
9E

i
91
i

E9

80 i
i
OP
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
î
i
i
i
%Os

p
a

sxnaT3
e
u
i
i

TE
i
i LE
ZP

i
10

i
8P

i VE i
8E
i
PS
i

IS
i
80
i
i
sxtoc
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
-
i
i
I
r
i
i
F31qDION

~eqw+
î
ap

/fs*naij
TV
I
CO?.
i

EOl
i
i 96
LJI
i

58

i
8Ol
i

6L
i

911
i

EPT
i
- - - -
i
PaTd
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
^-

-
T a b l e a u 5
: E f f i c a c i t é f l o r a l e e t f r u c t i f i c a t i o n (Ier s e m i s ) .
!
!
!
I
!
!
!
!
!
1
!
!
1
! 5 5 . 4 3 7 !
73.30 ! 73.33
! 5 7 . 4 2 2 !
79.2 !
7 9 . 4 0 !
79.87 ! 28.206 ! 69.101 ! 57.313 !
!
!
!
!
1
!
!
l
!
!
!
I
! a, --.1-
!
!
!
!
!
!
~uwwre d e f i e u r s n é c e s s a i -
!
1
!
I
!
!
!
!
!
!
! res pour former un
wno-
!
2,38
!
2,6o
;
2,21
;
3,46
;
2,11
!
2,67
;
2,81
!
1,69
;
2,Ol
;
1,65
;
! phare
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
l
! Nombre de fleurs nécessai-
!
l
!
!
! r e s - p o u r f o r m e r u n e g o u s s e
5,21
;
5,45
;
4,96
;
7,41
;
!
5,61
!
6,89
; 10,04
;
5‘95
!
5,36
;
6,83
;
récoltable.
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
1
!
!
I
1
!
!
1
I
Pourcentage de transforma-
!
!
!
! t i o n f l e u r

gynophore
; 42,oQ
; 38,41
; 45,09
f 28,83
; 47,22
; 37,31
; 35,51
; 59,93
; 49,63
; 60,54 ;
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
!
! Pourcentage de transforma-
!
!
!
! t i o n f l e u r
gousse
; 19,18
; 18,33
; 20,16 :
13,48
; 17,79
; 14,50 ; 9,95
; 16,79 ;
18,62
; 21,71 ;
! r é c o l t a b l e
!
1
!
1
!
!
!
!
!
!
!
1
I
1
!
!
!
i Pourcentage de transforma-
!
i
1
!
!
!
!
! tion gynophore
gousse
; 45,63
; 47,71
! 44,71
; 46,77
; 37,68
; 38,87
f 28,02
; 28,50
; 37,52
; 24,15 :
! r ê c o l t a b l e
!
!
1
!
!
!
!
!
!
1
!

i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
LED’SS
i
EL

OI’
‘EL i
II
i
ZZP’LÇ
i
6L
??
Z
i

OP’6L
i
L8’6L
i
902’82
i
101’69

i
EIE’LS

i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
1
i
i
!
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
axcpoN

p
a

smaT3

-yessaa?u
i
i
sa2

zmod

zcamo3

n
u
-OUA6
;

66’T
i

96’T
j

ÇL’I
i
T
99’
i

VL’T
;

P6’T
;

08’1
;

9E’T
;

T9’T
;

SL’S:
i
i
i
i
i
i
aroqd
*
i
i
i
i
i
i
I
1
1
1
1
.
.
-
i
axpON

a-p

smaT3

-pssaD?u
i
sax

mod

xawo3

aun

assnob
i

To’p
i

L6’S

LT’S
;

SL’O
;

ÇI’S
;

ST’9
i

L9’E
i
i
i
LE’9
i

OL’L
i
i
i
i
i
i
i
‘i
aTcwv=w
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
I
1
1
abr~ua3xno~

p
a

smxq

-erJLIo3
1
1
i
i
uoyq

ma13
axoydouA6
f

E8’OS
;

TT’LS
;
zz’o9
i
OP’IS
i
OT’àS
j

LZ’EL
i

m’z9
i
i

V6’9S
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
ab-equaaxnod

ap
sueq

-tmro3
uo?q

rnaT3
asçnob

-?X
j
PZ

06’
i

L6‘8T
i

PL’91
;

IE’6T
i

zo’sz
i

61’6T
i

;

IZ’LZ
i
SZ’9s.
j

69’ÇT
i

6E’L
i
i
i
i
i
i
i
i
aTCF+TO~
i
i
i
i
i
i
1
i
i
I
i
i
i
i
i
i
i
i
ï
i
i
i
i
i
i
&equa~rnod

SUP~

uogeuuo3
i
i
ydouAf.5

axo
69’60;
;

EE’L&
j

ZE’GZ
;

90’2&
;

P9’9E
j

ZL’LE
OE

EO’
i

FI’LE
i

IE’ÇZ
assnob

-9~
;

6L’ZZ
i
i
i
i
i
W4e2TO~
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i

_
_-_
- . - .
--_..--,..._I
Tableau 7
: Maturation (ler semis)
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! 55.437 !
73.30 !
73.33 ! 54.422 !
79.2
i
?9,40
!
79
Q7
.-,
!
28.2%
1
6g.:o:
1
57.313
i
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
!
1
!
1
1
!
!
!
!
!
1
l
!
lère gousse mûre à x jours ! 74
! 74
!
88
! 81
! 95
! 95
! 95
! 95
! 109
! 95
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
1
1
!
!
!
!
!

!
!

!
!

Stade de 75% de
!
!

!
!

!
!

!
!

!
!

!
!

!
!at%nt
.
.?a$ !123
.-.
!.....
!........!......Pas
. ..!.. . .

..Pas atteint!........!........!........!........!........!
, maturité
atteint'. . . . . . . ..!....... .!........!........ ! . . . . . . . .!
!
!
!1
1
!
I

!
1

!
1

!1
!
t

1
!
!
Xombre de gousses à la
1
!
!
!
1
!
!
!
!
!
1
!
récolte (pied)
! 35
! 27
! 29
! 16
! 18
! 18
! 18
! 28
! 28
! 26
1
!
!
!
I
!
!
!
!
!
!
1
!
!
!
Poids de 100 graines
: 32,05
; 34,7
;
42,6
; 51,4
f 51,7
; 56,l
; 39,9
; 35,65
; 33,l
; 36,7
j
(en gr.)
!
!
!
1
1
!
!
!
!
!
!
I
1
1
t
!
1
Poids de la récolte (gous-
I
m
!
!
I
1
!
1
!
!
ses + graines) (pied)
15 I 6.
! 16,80
!
21,20 ! 10,40
! 14,40
! 15,60
! 13,20
! 16,60
! 16,o
! 15,8
!
!
!
!
!
!
I
!
1
i
i
!
!

35
,-
.-
,-
,-
.-
,-
u:
e. w 4 ._ ,_






,-
??
??
z!
k,
0
,-
4 W
w
W
,-
ul

xl
rP
h:
,-
ù! . td
.-
;r3
i .-
2
2
.-
?
?

N




.

03 .
s
,-
s ?
?
??
??
?
?
??
??
.a
.-
,-
,-
.-
.-

?
?





,-
??
??
.-

.-
,-
.-
.-
*-
?
?
,-
u-
c zs .- ,- .- .-* ._
03 w







??
??
w
.-

ci!
.-
$3
.-
w
.-
w 4
.-
w -4
c
?
?
*-


w
4
a-




?
?
??
?
??
a-

.-
*a
.-
*-
,-
?
?
.-




??
??

,-
*-

.-

.-

.-

.-

.-
*-
.-
,-
a-
.-

?
?
w 4 <1 . . ,- . . .



.-
??
??
:
. *
. *- . ‘ .
. . ,-
E
c: fi
(D r-
5 . . . . ,- . t .
. . .
. . . . . . . .
.
?

. . .
.




,-

.
. . .
* . ?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
??
.-
.
,-
-
.a
-
??


.-

._




??
r
.-

.-

,-
??
.-
.-

a-
.-
.-
*-
?
?
fp”

:
,_


:
??
??
w w
*-
g

.-
0
.-
CO
.-
0"
w
.-
??
?
?

hJ
..l
._



. .

?
??
??
??
a-

.-
.-
a-
.-
.-
?
.-
?



??
??
*-

.-
.-
.-
.-
e-
?
.-

*-

*-

.-
w rd
.-
‘CO
.-

,-

.-

a-

.a

.

.





??
??
W
W

‘s-l
.-
fi w
‘w
.-
u;
u-l
,-
8
-b-l
*a
0
‘m
.-
rD .J
.-
?
?

*w
W W
.a




-g
W CL
???
??
??
???
??
??
.-

,-
.-
,-
*-
*-
?

0s





??
??
.-

a-
.-
,-
.-
*-
?
?
il
t;
.-
. f.4


w




??
??
w


‘cn
a-
FG
.-
t;
.-
s . r-J .-
0
n
*-
K
.-
?
?
a-

,-

.-

.-
+b
<.
.a

.-

,-

,-

‘o\\
'0
z
I-





*.
03
/-
0
??
??
??
??
?
??
??
.-

.-
.-
.-
I.-
/ i
.-
t
?
?
.-
??
??


!uil tes/ semaine
Léqendes
Fia: 2
.
?? ??????
??
??????
!80
? ? ? ? ? ? ?57-422
a
-
-
o
79-2
.
!60
*---#/fIIL.
73 -33
•++-t--l-+~ 5 5 - 4 3 7
!40
X
x 7 3 - 3 0
.
[
b-- -a 5 7 - 3 1 3
/’
.
!20
x----x
2% - 206
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
!OO*
/
x
?
?
?
?
6 0 -
40.
2 0 -
0 0 -
80.
60.
40.
20.
/
Y*: ----
*---- -----+* - ---4
IL
.
0
I
œ
jours
.
.
21
2 8
35
42
4 9
5 6
63
7 0
77
85*
91
.98
105
112
119
*apres
s e m i s
.
.._


.
.
.<-
-

---QN -\\
.

F&&: 5
Léaendes
1- SEMIS
:
Hiv 84L
.
.
79-2
?
57- 422
?
. - - - - .
79-87
?? ? ? ? ? ? ? ?
73 -33
0
*

.
t* I
f
.
‘+=4=+-t-+-~
79-40
.
f
.
.

s /Jour
.
. 694 101
F L O R A I S O N J O U R N A L I E R ~
6 ---0 57-313
. -e 28-206
1- SEMIS
Fig: 6

??? ? ???? ????
??? ???? ? ??????
- 57-422
FLORAISON CuAIuricE
- 79-2
d -=... . . . . A 73 - 33
1% S E M I S
a - ---+%-437
A----A 73-30
- 57-313

- 28-206
? ? ? ? ? ???? ?????
c
21
-
25
I I - , , . . .
t - -’ . (
45
50
5 5

*<’
? ? ? ??
???
1,
?? ? ??
?
??
????
“\\,
i
? !
? ?
??
???
Y’
? ???
??? i
?
\\ .j ‘1. i
i
\\
\\
\\ \\ ! ! i
? ?
?
??
?
?
??
I / '\\ i
? ? ?
???
i
i
:
) \\
:’
.
; ?
.\\
\\
;

..,
.’
?
???
??
??? ?
+=-*

.

.
.
.-----
.-Cc,
/

J

“t
ii . c .
‘U
‘U
.O
.O
0
Ln
In
W


2’
ln W ‘f:
m
1
ii
. 2

.
\\
.
\\
\\
\\

1IL .- . C In

.

RO )Or-t
Pr, 30
‘9
1” SEMIS ,
l,5C
Fic~: 16
,40
130
p0
79-40
$10
‘IN
>9c
57 -313
7 3 - 3 0
7 9 - 8 7
)F
7 9 - 2
28 -206
VC
\\6C
69 - 101
‘W
73 -33
,4C
130
\\2c
(10
=Nbre jcprs
0
I
*
I
I
I
1
,
1
I
I
P
QFVS
60
68
74
8 1
8 8
9 5
SérnlS
102
109
1 1 6
123

.

TEST DE 6ERH!tRATf#H Fia:18
L&cndg
*
8 55-437
l- SEMIS
w
8 73-30
+-----4 73-33
nination
r++++4-a+r 57-422
o-------o 79-2
??
??? ? ? ?
m-40
X
y 79-87
.a--+~-* 28-206
o-e.-. 69.10,
A
A !57-313
Nbre jours
apr és
semis

LL: 0
1 . .

longueur en cm
I pivot r ach2 )
a Y..-.---.
T
69 - 101
*---..H*~*
79-87
‘-0
57 - 422
-
-
-
----. 79-2
-+++++*
73- 33
‘-II t
-
a
55- 437
k------d
73 -30
0 -
-
- 4
A----+.-----b
57 -313
79 -40
jours
* wr@s
f-eprquclgc

‘i
1
- BIBLIOGRAPHIE
-~
3. I'?OflTANIER, E.J., 1957 : De beinvloeding van de Blooi big Arachiç hypolpa L.
tiageningen. Med. Landbouwhoqeschcol, V.57. n”=2, 116 p.
2. NDIAYE, A., 1982 : Physiologie de l'arachide : Rapport de synthèse 1931 I doc=
CNRA, Mars 1982.
3. NDIAYE A., 1983 : Etude physiologique de l'abscission florale chez le niébe
(Vigna unguiculata (1) Walp).
Dans le cadre du CRSF-NTEBE. Document
CNRA No 83/2 p Janvier 1983.
4. NDIAYE, A., 1983 : Etude physiologique de l'arachide d'huilerie : déxioppement
et tolérance à la sécheresse Dot 83/75 Juillet 1983 - CNRA.
i:
NDIAYE, A., 1984 : Physiologie de l'arachide : Rapport de Synthese 1937. dot
_I a
CNRA Mai 1984.
6. SAINT-CLAIR, P.M,, 1979 : Etude de quelques aspects de la resistance “i ia sëci-le,-
resse du sorgho grain. TURRIALBA 29 (2!, 139-146.
7. SAINT-CLAIR, P.M., 1980 : Effet de l'âge et des conditions de croissa:)ce su.~ In
résistance à la dessication de cultivars de sorgho grain AzrrJnomie
-~-
Tropicale XXXV (21, 183-188.
8. SIJLLIVAN, C.Y., 1971
: Technique for measuring plant drouqht stress. ,111 Dr:Jilghr:
injury and resistance in crops. CSSA Special publication N"I,! -- CRCP
. . -,--
SCIENCE SOCIETY OF AMERICA, I-18.
9. SIJLLIVAN, C.Y.r 1972 : Mechanisms of heat and drought resist;->nce in GI-a-i :. ~~r:$:.:-,
and methods of measuremont In Sorghum in Servities - F:ditrrvc N.t .i,.
Rao House. Oxford and IBI Publishing CO. NEW Delhi = l.Q7-:!6,-I,
10, SULLIV?&, C.U., ROSS, W.M., EASTIN, J.D., and CLEGG, M.D., 197? . Physiological
selections for drought resistance in sorghum. In the physiologA, of
yield and menagement of sorghum in relation to genetic imprr:veme~lt,
Annual Report. No 7, University of Nebraska, ARS-USDA, The ?.ockfe:Le~
Foundation 43-57.