ZEPUBLIQIJE DU SENEGAL DELEGATION CXNERALE ...
ZEPUBLIQIJE DU SENEGAL
DELEGATION CXNERALE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
PRIîMTlJRE
ET TECHNIQUE
II
RAPPORT DE SYNTHESE 1976
II
1
1

ii
. -
*-, -
.* . .
.- ____..< .-.
E
Sorvico dr? Physiologie
I
1
1.. “:..-
I do la Nutrition ÎiinGraltl dos-Plantos
x
Mars 1977
Centre National de Recherches Agronomiques
de Bambey
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1, S. R. A.)

CROISSANCE ET NUTRITION DU MIL PENICILLRIRE
1- OBJECTIFS
L’objectif initial est d'etudier la nutrition minerale du mil.
liais il est progressivemont apparu que, au niveau auquel on travaille, il
fallait resituer le fait nutritionnel dans le fonctionnement gdneral de la
plante.
*
Ce programme a pour but dlelucider un certain nombre de lois de
fonctionnement du mil, afin de mieux comprendre ses contraintes intsrnos
et son mode de reponee aux variations du milieu. Il doit apporter aux au-
tres disciplines (agronomie, amalioration des plantes) des schbmas de raison-
nement permettant
d’interprdter des resultats,
d’envisager ou d’amaliorer
des interuentions techniques, de batir des tests, d’asseoir des diagnostics.
?- RESULTATS OBTENUS ANTERIEllREMENT A 1978
La modélisation de la phase d'installation de la jeune planto a
montrb que le mil germe trbs vite grace, en particulier, 3. la faible di-
mension de son grain. En consequonce,
la petite quantité ds reserves amy-
lacdes et minerales entrainc une trbs forte dependance du mil vis-k-vis du
:]iLi”.u
* J qui laisse supposer l’action d'un certain nombre de facteurs (en
plus du facteur hydrique) sur la vigueur des plantules, et.pouvant intcrve-
nis avant
la premiore intervention culturals (dgmariage). De 15 l’impor-
tance des interventions prb-culturales (labour, fertilisation, etc..,), dont
cartaines ont 6tB, an partie, analysfics. D’autre part, la vitesse de crois.-
sance relative durant cette psriode peut randre le facteur photosynthbsc
limitant,
et la râponse aux variations d'ensoleillement s'explique du fait
du cycle photosynthstique en C4 (3. B. Yl::irnda Jilvr;).

Cet aspect rend compte en partie do l’i.ntérBt du semis précoce,
du dgmariago prBcoce, des differences Constat&es entre cultures de saison
s&che et de saison des pluies.

La comparaison de la nutrition minerale (intsnsite et mobilisation)
sur différents mils infirme l'hypothèse faite que ces variables obeïssaient
principalement à la masse vbgétale formde et à sa durec d'elaboration. En
fait, il apparart qu'ollos sont principalement expliquees par la cinbtiqua
de formation et de regression des tallos , qui rond compte par ailleurs do
l’allure de la croissance et des phonomenos liés (Qtalement des eges ohy-
siologiques),onPin dos restitutions minbralos en cours de cycle. Elle sam-
Ulo enfin expliquer en partie la rendement. On constate également des pertes

nindnales p a r l a p l a n t e e n f i n d e c y c l e , variables mais inportsntes, 0.2
non toutes expliqu4as par dos chutes de matibre v&getelo.
tes objectifs que l'on sfest fixe sont de complater l'otudo du
cycle ou dc pr6ciser certains aspects (phase démariage-tallagc; Elaboration
dl~ rendement) ; de relier certains travaux entre eux (hydroponiquo-cha:cp;
dobut et fin de cycle); de tester Los hypotheses explicatives dos prec5dcnts

rosultats (restitutions de fin do cycle); d'analyser l'installation ds l'of-
fct d'uno technique culturalu ct do sa t:ariabilitk.
3'l- En culture hydroponique, on a modolise sur 6 mils la phas:> do pre-
tallago.
32- Au champ, en lculturc SQUS pluie, nn a mesuré, sur les m6mes mils
l'enracinement et les parties aerionnes.
331 En contresaisnn, on a modelise la formation d'un grain de mil (2
saisons, 7 materiols diffdrants).
34, En saison des pluies, un dispositif on carre latin comparant 4 trai-
tomsnts
azotés on couverturc (pas d'azote, azote demariage, azote ncntaivon,
azote ddmariagc et montaison) a Gtd conduit on mil 1ignAa pure (D .Y;i'. ;..Zot
essai a donné lieu B un suivi somplcxo, non
encore totalement exploit&:
~~osures de tallage et hauteur. Suivi des fecondations. Echantillonnages par
pied (40 pieds par traitement, prf5loves ~2 mSlturit6); p a r talle ( 4 0 tallcs 21
ih8tUrité par traitemont, fEcond6cs le mfime jour. Opération répet pour 4
dntos de fgcondation differcntes); par date de fecondation (25 bpis orelovos
2 r,!8turittj pour chaque date dc focondation). Chaque série d'echantillonnagc
a donne lieu Ë! la mesure de 3 ti 30 parametros suivant le cas. Enfin on a
suivi sur les 4 traitements la croissance des grains.
3-c Sur
grandes parccllce do 3 mils (Souna III, Synthétique GAZ5,
D14 19). On a selectionnsr uno surio do tallcs fecond6es 10 m&?mo jour ct dc
rn@riir vigueur sur losquollos on a suivi les contonus en fiî, P et K, Do ni?i!?r:
on a choisi des couples do talles identiques etrsur une des deux tali~s de
cfiaquo couple, coupe l'épi aprbs fecondation. On suit 10s Qvolutions compa-
r0os.
4 - PREMIERS RESULTATS IWC
A1 - Phase de prétallag-
Los croissances aerianns ct r a c i n a i r e des diffdronts inils testes
sont oxpononticlles.
Cola c o r r e s p o n d p o u r l a s racines 21 u n e phase nouvollo,
wltiplicativ~
(racines nodalos). Los ajustements aux modèles sont tr/3s sa-
tinfaisants (ré 0,::93!3 à D,Y3!jC, s u i v a n t le c a s ) ,

La liaison cntro mssurus an hydroponique ot au champ on dobut do
cycio évolua au cours dos temps, mais est trbs etroito dans 10s ornmiors
jours.
Il n'oxistü aucune liaison entre l'un quolconquz dos paramctros
tnosurés on d6but do cycle pris isolement et sur 1 ::losuri! instantanéo r-l las
rundcmonts abtonus on 1977 sur les m0mcs materiols. Par contre, il :;‘L~:‘:~‘s
FntSrcssant de consi3Qror la rolaticn ontro CC?~ paramétrcs,ût son bvolution
dons 10 tomps: las ajustements des lais de croissance nous pcrmuttcnt
dc
calculer point par point la courba dlQvolution du rapport partics aGricnncs/
racines
(figuro n"l). On rcmarquo qoc ce caractère évolue suivant 10 mat&
riol solon 3 cinetiquos diff Grontas,
Cos cinotiquos classant les mils dans
l’ordre dos rondemonts. Les 2 rendements élevés en 197’7 correspondent
au pas-
sago par un minimum (figelA).,;
2 rondemonts moyens corrospoddont B un rapport
initial trBs faiblo (fig.lE), Lu dornicr rcndamcnt moyen et le re dcmont fai-
b l e ccrruspondGnt 5 u n r a p p o r t i n i t i a l blov6 ( f i g . SC!.
C o s resultats font supposer quo CO sont les conditions initialos
(vitasso d'omission dos racines nodalcs) qui sont importantes pour 12 succOs
drz 10 culture, au moins on afin40 ?t ddficit piuviom6triquo on cours dc cycle
(1977). On supposo quo cc qui ust vrai pour la jouno plants l’est pour uno
jzuno tallo. On peut ld’autro part affiq:,
lu classement des maturicls on
>
considorant les vitzsscs do tallago (le GAPI 5 a un moillcur rendamont qtio
io DN3, malgré CO rapport dsfavorablo parccqu'il tallu plus vite: l'analyss
do cotte proposition lest donn6o au chapitra suivant).
42- Elaboration du rcndomcnt
4 2 1 , Croissance d’un g r a i n
------C.---I-CII---~--”
La vitossc do croissance d'un grain ost constante jusqu'k la fin
du remplissage (fig. 11'2). Cotte vitossc, ltigèromcnt
variable autour tic il,5
ng par jour et par grain, n'est pas significativement différontu antre ma-
t!5riüls, ontra saisons du culture, cntro traitements azotés. La constants
do la droite varis avsc la saison (pout 8trc du fait des convontions do rd-
perago de la data de f6condation). Cos caract6ristiquos
amènent lüs conse-
quenccs ou hypothbscs suivantos: la grosseur du grain est fonction dc! la
ciur62 ds remplissage; le d6bi.t d1816mcnts nutritifs demandé à la tallo qui
s u p p o r t e l’f3pi est c o n s t a n t on masso au cours du tomps ut dircctcmcnt li8
au nombro dz grains; la linéaritd p o u r r a i t faire supposer l‘axistoncc d’un
Facteur l i m i t a n t ; ceci p o u r r a i t c?trc notamment l e c a s lorsquo 1~s tiges s o n t
fines
ct 10s grains nombreux.
Copondant, si las conditions n'influant pas sonsiblomoat our la
. ,
v L L <Y s s 0 do croisssnco
!, on constato une cortaino variabilite résiducLlo do
1’ Gchantillonnagc, qui no so rtisorbti pao on fin do romplissagc. On pout donc

aupposor quo cotta vitesse est affüctdo par ccrtûins factauîs, et que ceci
n'ast pas compens6 par une variation sur 1~: temps do romplissngo,
422. Distribution dos fbcandations par Cpi ct caractàro d'6pi
"------I""l---LII-"-----~"-------------"----"----------
La frBquoncE d'&pis fUuond6s chaque jour apparûet sur la figuru 3-i
La tiistribution, assez fluctuante, est grossieromont normale, De plus, lc
poids de grain par épi, en fonction dc la dato da fécondation, suit Ggals-
ritr>nt une variation (figura 4-1). Celle-ci os-f; surtout li6e au nombre dv
crains (fig.4-3). Lc poids du grain décroit
linéairement en fonction du la
datz dc fgcondation avec dos grains non remplis au d6but ot B la fin(fig;4-2)
1-a distribution du nombre de Flaurs f6condGcs est lc produit de colle do3
Cpi3 ut du nombro do fleurs fecanddus par Cpi (= nb do grain): fig; 7-A?,
423. Elaboration du rcndomcnt
- - - - I - - - - - , - r - - - - - - “ - - - - -
- Le nombre do fleurs d6jGi f5condécs & uno date donnéo est obtond on cu-
mulant 13s valours de! la distribution précedcnto .
- 103 grains correspondants commonccnt leur croissance après un drllai
qui sst calcul4 3ur ltaquûtion dc croissance de grain.
- l.c poids final du grain permet do savoir 10 temps do sa uroissanci:
par cctts mBmo équation, ot dB b9tir la courba du nombre do grains qui ont
achove lour croissance.
- Chaque jour, la nombre do grains on croissance est la diffdronc: cntr:
lca nombres de ceux qui ont d6j& cornmonc6 r,'c do ceux qui ont déjü fini dr:
croftre.
- Enfin, la formation quotidienne dti rondement est 10 produit du norribro
dc grains on croissance par la vitcssa do croissance df un grain (gn fr5-
qucnco, fig.
3-3).
La courbe cumuldo dc! cotte dornibrc fonctian nous rodonno 11~ ron-
dcmünt . On remarqua qu’il SQ forma au maximum G,S:c du rcndcmcnt c?n un jour,
10 bic j o u r , soit pour un rcndunont dc 2,L t/ha (on 1977) 143 kg. Cr, h
ccttc dato, cc mil formait
oar jour 273 kg, soit cncorc plus dz natihrz vB-
gGtale que di> grain.
424. Effet des traitements azotes
r-r-L-“--.---l------“--“-
On no compara ici quu les traitcmcnts aTotos cxtremas (z- F). L a
figure no54 montre quo le rondomont est auymcnt60ss~nticllemont paz la nOiG-
b ;c ~1
d Q f 1 0 u r s
f', 1 L: 3 n 1.' C 3 P
14"3.. " ? 2 2~) i-1 ':: c, ! , :b .y y;
::3urb~~s ,rJ:> frSqu.anci:s
cL’i:;;JI.I’J::B(Pi~~.illJ3’,)
montrant quo l’azote n’induit ni dipQtorsion ni duplacomant do 13 distribution.
Si l’on compare les 4 traitemonts on donnant la valeur 1 au promicr
on obtient Ic tableau suivant :

!
!
!
!
!
!
Rombsc de
1
Traitemont
~Nonbrc d'upis!
Poids du
[grain par dpi
! Rcndcncnt !
1
!
.
grain t
f
1
, Sans azote

!-
!
!
1,uoo
f
!
1,000 ,
1,uoo
;
1,0û0
]
.
i IYZOtC démariage (0):
1 , 1 4 4
I
I-
!
l,U11
,
1,037
;
1,263
f
.
l’-“----“----L--“---“~-----““----
-"-"--"--------------~---"
!
m"-c"e,LIL---
f
pzotc montaison (N)i
1,221
1,019
i
0,9L5
f
1,201
;
1
1
----““LI----LII)-----“-““----,---””-~-”-”-”---------------”-”---~-----~-~--”
r Azots 0 + M
!
1 292
1
1,145
!
;
1,009
r
1 , 4 9 1
1.
2
!
1
.
!
!
L'augmentation du rondantent sous l'cffct de 1'a.zot.o s'nxpliquc
surtout par ccllc du nombre dlUPi3, lu nombri! dc grnins/augmo
par 6@ ant lr3gGruwnt
6ur lc traitcmcnt 10 plus fortr
1}7> - Variabilité of; liaisor$ d:>s caractorcs musuras
Sur les 30 carûct&reo fnc?surGs sur une tallû, on nIa rotcnu pour
l'instant quû les 9 supPos83 10s Plus importants. Variancc3, moycnnzs ot
Gorrglations ont été calcul&os pour chaque variablrr
pour loç 16 Qchantil-
lonnages zffoctu63 (4 dates do fucondation X 4 traitemonts azot83).
Do mi?mc, un 531~1 traitcncnt a tit0 (particllemont) intorprtit6 paur
la voriabilit6 do3 caract&res d'un piod ds mil.
On ênumdrcra ici 136 prcmiàros conclusions (figurz 6).
- Le3 liaison3 cntrc 123 caract&rc;a dz tallo pouvant s'cxpliquur par leur
ddtcrnination dans 10 tr,mps:
li: longueur (LT) ddpond fortoment du nonbru
d'antrcnoauds, le poids (PT) do la longueur, ctc,,.. Aussi, le3 liaisons
dt.:vicnnont lechos lorsque 10s bpoqucs clc! detormination sont QloignBcs.

- Lc poids do grain3 par Bpi (MGE) dépend moycnnemcnt do la grosseur du
-ïain (G), mais tros fortcmunt du nombre do grains (ng). CO dornior carat-
tkïo est principaloncnt 1iFj au nombre d2 fleurs par Bpi (nf) ut, dans un ~3s

sur dCUX, ;iLl tay:: de f1:::.;~:;l~,~.ti:,!n (Fe:;> .Loc; trois composantas du rondcnsnt-cpi
\\ rJ ,
ff- -:, F$) sont gdndralomont indbpandantcs zntro ollcs.
- Los liaisons entre caractSrcs do tnllo at d’6pi sont rarement fortes.
I 9vzz dos liaisons préf6rontiollus :
. Lc nombre de flwrs nst plut8t li0 aux caracteros ddtcrminzs tar-
divancnt sur l.n ta112 (poids dzs fcuillas supdriwrcs): oxplicabla par syn-
chronisme ou ddpcndanco direct2 21 la formakion.
. Le poids d'un grain ost licj & des caract&rss d4tcrminGs plus p-8-
cacoiiiont : la longueur et surtout poids (= vigueur) do la tallo, ot non CU
poids dos feuilles supériouros, CCCL traduirait une absonco do facteur limi-
tant photosynth&sc, vérifiant J.cs r6sultats da Jacquinot, ot une contrnintc
hydriquc, la poids d'uno tallo devant Gtre ropr4sontati.f dr, L’exploration
racinaira du système souterrain qui la dassvrt.


- LL' taux dc ftscwdaticn ast raronont 1iB h d'autres parametras, Il s'sx-
piiquo donc plutdt pair un fûctcur cxcgbne.
- Los variations dos parambtrcs en fonction du la date do fécondation SC
ktisumont ainsi (on allant do la plus prUcocc 5 l a p l u s t a r d i v e d e s quatre),
. La longueur do tallc no cilang p a s
L Le p o i d s dc: tallo at d o fcuillcs baissu fortuncnt.
. L c nombro dlr, fleurs c r o i t , BVY’L: l
a
lcngucur c?t 1~ diamàtw dJYpi.
Lc taux do FScondaticn passa par un maximum & la trcisibno date
?
(il suit lz nombre d’dpi on floraison o n mBA~ temps).
, Lc nombra do grains ougmcntu ci; lc poids d’un grain diminua.
Le p o i d s d o g r a i n p a r Bpi augmcntc 18g&romont.
?
- L a v a r i a t i o n affoctn a u s s i 103 l i a i s o n s :
. Lo t a u x dc f é c o n d a t i o n est bcauccup p l u s fortement li.6 a u nombre
do grains et a u p o i d s do grain par dpi aux doux pramibros dates (lie 21 L-T.
r . L” , i; .’
do pcllon ?).
. La liaison du poids dc grain avec 1~s caractéres dc poids de tallc
ct dc f{3uillo croit, du fait que 10 ncmbrc d2 fleurs SC? trouvo ds plus sn
plus lié aux poids dc! feuilles, ct le poids d’un grain au poids dc tallz.
On intarprdtc tus difforcntcs v a r i a t i o n s d o l a facon suivant3 :
L a vigueur d’una tallo dbcroit avucson rang, donc sa data dz fécon-
dation. Ceci ontraino B la fois un onrncincnant plus faible at dtis fouillrs
plus petites. La vitzssc do formation de l'ti,pi (mais non ccl10 ds l'initia-

tion dos dpillots) est donc ralw-ttic, ds sorte quo la nombre, da fleurs initiEos
avant q u o l a promiBra form6o n’inhiba l a s i n i t i a t i o n s ( 3 . 8 .
*'-5,
Id I
< yi>.Qa)
\\!F;j:irr-,

va c r o i s s a n t . P a r contrû, II? poids du grain est affect6 par ltalinontaticn
hydziquo, dGcroi.t, at SC trouve plus fortcmont li6 au poids do tallz.
Lo ncmbrs dc fleurs qui ont dos chances d*3tro fgcondécs varie zvcc
la quantitd do pollen prdscntc B la floraison fomellc.
bln notera que 10 taux dc f&condaticn, dans cotte hypctk&sc:, risque
:f’$trc! plus Qluvé EIVGC u n e f l o r a i s o n groupuo (accroissomsnt des chances d e
roncontrc pollun-stigmates, car on a plus do pollon on m0mc temps), donc
tlvzc un tallagc utile grcup8. 01: mOmc, t cc mcmont lh, 1~s viguuurs dzs tellos
seront p l u s v c i s i n c s , (moins d’5czwts d’Bgo), e t 10 r é p a r t i t i o n d u facteur
!iydriquc scrû mcillaurc. Enfin, le nambrc de fleurs no d,.?vr::it pa$,cn rioyunna,
6t;ro affecté.

En ce qui conccrne 15 fnctuur hydriquc, on supposa qu'il est li!ni-
lant non du fait dùs conditions pluviomotriquas,
mais dc la concurrollcu dSsi!-
-..d,'L-A..
--L-- ..-_. I-13.. L--.,2 . . . ..L ,..". A-,9-.- 1_
.eILY
I
.1*...
2 _

7
C';st donc un problsmo de structura dc plante, non do facteur de milicti, mais
CU dernier facteur peut accontuor la concurrence,
Los mesures au niveau du pied font ressortir f'absonce de liaison
entre un piod et ses voisins (la variabiliC6 est principalement individuollc),
entre
la vigueur ou la production moyenne d'uns tallo et le nombre cir6pis
d!J ;2icd. L ‘intorprdtation est encore trop partialle pour que l'on aF.I.lo plus
loin,
Ll Lb . Nutrition minorala de la i~!:~G~'. de post-floraison
Los ré5sultats sont resumes sur 10s figures 7 ct 8,
Après fécondation, le contenu d'une talln en azoto (figura 7) dB-
croit dans un premior temps, puis remonte et r6grassc & nouveau (cctto fois
en liaison avec des chutes dc fauillcs. Le phosphore suit une variation
idcntiquu
mais croit beaucoup plus fortcmcnt, Le potassium chute toujours,
plus ou moins fortement. Ce schbma SO rép&to sur les trois matériels &tudi&n.
Ainsi, il semble cxistnrune absorption apr&s fhcondation, forte
pour le phosphore, faible pour l*azoto. Pour les trois Qlémonts, la partio VO-
-.2 ”*“=tivi: s’appauvrit fortcment dans le temps. On a verifié quo le calcium,
pris comme type dlélémont non redistribud, conkinutiit à s'y accumuler, du
fait de la transpiration.
Lorsque lion coupe l’épi, dans deux cas sur trois, il apparaft des
tallos adricnncs, qui viennent b6noficier dos éléments nutritifs ainsi dispo-
niblss. Toutefois, llcnscmble dc l'appareil végotatif évolue (figuru n*X): la
pnrtic pr&cxiotantc val perdre, de toute façon, une bonno partie de oon conto-
nu en N, ? ot K. Ceci ira garnir, au moins en p3rtie, 1'Qpi (s'il est 1k) ou
2 d4fout les talles a4ricnncs (si elles se forment). Mais il sumbla y avoir
teu jours une sortis d*azoto ct de potassium, et uno perte do phosphor;: i!n C;I~
d'absence de tollos a6rionnc.s.
Ceci signifie que la partie vbgétativo va perdre lus slemonts rc-
distribuables, que l’épi se remplisse ou non. Une partie du ces Qiemontr
euut, dans certains c3s, fitre rCcupYrtr onr un redémarrage de croissance
v4g6talo (si la vigueur de la talfo 112 pormat).

ces pcrtcs,
apparaissant lorsque 10s épis sont vides (cas frequcnt
ChL’Z 12 mil, pour 10s talles qui épF:-nt les moins vigoureuses), ot qui
s'ajoutant aux portes pnr rr4grossion du tallago, et chuto de fouilles dossQ-
chsss, pourraient rendre compte du faible coefficient apparont d'utilisation
do l'azote engrais avec
malgr$ tout un effet important de la fumurc azotoc
$ANRY). En réalit&, 10 coefficient ne mesure pas tout l’azote engrais qui
o transité dans la plante. Ceci expliquerait aussi les variati0.w entre trsi-
tomcnts eu ontro materiels v6gGtaux constaté par GANRY. Enfin, ceci oot cohd-

:znt avec LSaccroissnmont
d’nzotc soluble d a n s lc! s o l , constat4 p a r c e t
auteur après une culture do mil.
*-
2 - SYNTHESE ET PERSP!ECTIVE
L o s rusultats acquis ;.:: :i.,::ttunt
A’csquissur u n s c h é m a de ioncticn-
numont a t f o n t partor l’attention s u r c a q u i n o u s paraet Btro d:.s cl80 d u
conportomcnt dc cotte p l a n t e :
- L ’ a s p e c t cinZtiquo o t n o t a m m e n t la rapidit6 (qcrmination, i n s t a l l a t i o n ,
c n r a c i n c m e n t , tûllago, e t c . . . )
- Lo r61c d u talloyc, q u i d a n s 5on allure ot son importanco conditionna
l a P l u p a r t des t r a i t s observes (croissance, m o b i l i s a t i o n s , restitution, forms-
tinn du randament,
cantraintcs inturnos}, ct c o n s t i t u e u n d o s v o l a n t e d o 1s
rGactivit6 d o l a p l a n t a au milieu ( p a r cxcmple, l’azote apport6 s’inscrît as-
scntiollcnant
eur l e
nombre d’opis).
- l a caractere d6li0 des paramètres q u i c o n c o u r a n t s u randoncnt (faible
liaison ontra composantes du rcndomcnt,
ontrc c a s campasentes a t 10s carac-
Gros d o tello, entre c a s dorniors ot 12s caractbros d u piod, antre pieds.
DS l a s a r t o , l a roactian dc la planto a u x v a r i a t i o n s d o milieu est alla-m0rn~
tras dalioc: P a r cxomplc, u n manquo d ‘azote m o d i f i e l a p o p u l a t i o n , mai si5:8’
vigueur d e s tallas rzstantcs. C c l l c s - c i n a stirant donc qua pou affcct6as cn
c a s d’aloas climatique. On pwt opposar on cola le mil au maïs, loquol r6agit
d c fecon p l u s intdgrec, puisqii’i.1 onragistro 10s v a r i a t i o n s s u r s a tige uni-
que.
- L a forto variabilite individuelle d o s p i a d s d e m i l , et d e leurs compa-
snntos. E n dohors d’une cortaino variabilitB gdnetiquc, i l s o m b l o qu’il y a i t
una hyperscnsibilit6
a u x v a r i a t i o n s d a milieu q u i serait .:"Il
.<.
;:1ci .j,.: :!! ;1,1r1j,-
'. ~, y_ :
3 <.a ', __ i ri ~
a u x m i l i e u x precairas.
I l dpouso l e s c o n d i t i o n s d o milieu, 2 l’op-
i~as;S dc l’arachide, q u i
S’OII ab::L;r:;i.L,ou lus nivolla. Une d o s cansequanccs
ai2rait as bonno repensa a u x amolioratians. O n rclio rusticit8, VariabilitY
et bonne repûnse.
Tout cela, d Iaillours, Carrospond 3 d o s a d a p t a t i o n s sux c o n d i t i o n s
riifficilos.
I l r e s t o & testor u n c e r t a i n nombre d’hypoth&ses ( p a r cxûmpls la
lian antre l a vigueur da l a telle o t s o n o x p l a r a t i a n r a c i n û i r c ) , U n i o u x
psacisor cartsins a s p e c t s : l a phase tallagG- i n i t i a t i o n
a et6 etudiao p a r
plusieurs chercheurs; l a f o r m a t i o n d o i ‘&Pi sarai t 3 enalysar. i l f acé gGnU-
r~1iau.r l e s ob sorvations faitos sur la formation du rondement, mieux ruliar
12s phasas: p a r exompla,
installation-vigueur-tallago.
FJrrr. aillC4&38
o n disposo 5 l a f o i s d’une hypotheso da fonctiunnu-
m:!nt at d a q u a l q u c s o u t i l s d’invnstigation
a u x diffbronts stades d u dSvaloP-
p;:i:lcnt d u mil. I l scrsit intaressant naintonant d’anelyscr 1 0 m o d o dn rEnc:-

tion du mil aux principales tochniqucs cultur3los, et ceci cn fonction dti
m2t5ricl v0gdtal. Ce serait la conclusion dc ce programma.
ii - ~URLICATIONS 1978
- Syst&mo de culture hydroponiquc pour das 6tudes de plantulos do
céréales.
- Nutrition minéralo dos plantulcs do mil, maïs ct sorgho au COUS~: dos
praminrs jours dc! v6g0tntion.
- Evolution du système grain-plantulc chez le mil :
1
- Evolution pondékalc
II - Evolution mindralr?.

4 Rapporr pmi?s
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