1. S. R. A I NST I ‘SUT SEMEGALA l S DE...
1. S. R. A
I NST I ‘SUT SEMEGALA l S
DE RECHERCiiES AGRICOLES
/
EXPERIRfNTATiON D'UNE METI-iOOE
-- ._
DE DtiTERMNATION DES CONSOMMATIONS EN EAII
-
-
-
D ’ U N E CljLT&
jjPPLICATION A L’OIGNON VARIETE GALMY
Par rMé&ne BEYE
CHERCHQfR I SRA
CENTRE DE RECHERCHES AGRICOLES
D E RICHARD-TOLL
------------..---

l- INTRODUCTION
2- THEORIE DE LA METHODE
3- DEMARCHE EXPERIMENTALE
3.1 - LES PARCELLES
3.2 - NESURE DE L'HUMIDITE
3.3 -- MESURE DE LA CHARGE HYDRAULIQUE
4- METHODE D% DEPOUILLEMENT
5 - REMARQUES
6- RE%ULTATS DE DISCUSSION
7 - coNcLusIoN
:
ANNEXE
Calcul de l’erreur relative sur la ;;:...:surr: de l'humidité
du sol par les sondes PITMAN et TROXLEH.

r-1
/r, E S O I N S E N E A U D E S OIGNONS
-’ ----“--.-------------------
l- INTRODUCTI3N
--e----w-*--
Dans nos rkgions, l'eau est le principal facteur limitant du dévelop-
pement de l'agriculture. Dans une optique d'konomie et d'utilisation rationnel-
le de cette ressource rare, la connaissance des besoins en eau des plantes revêt
une grande importance ; elle permet de déterminer avec précision, les doses d'ir-
rigation en fonction du stade de développement de la plante.
Les besoins en eau des cultures sont influencés d'une part, par le 1;ype
de culture (morphologie : r&partition spatiale des racines, incido foliaire, cou-
leur des feuilles etc... ), d'autre part par le climat. Les principaux paramètrcss
du climet qui influencent les besoins en eau étant : la demantie évaporative de
l'atmosphke, le rayonnement solaire, la durée d'insolation, la vitesse du vent
et la température, Le présent essai vise 6 déterminent l'cvolution du coefficient
cultural des oignons (variété Galmi ou IRAT 1) tout au long du cycle de la cul-
ture : le coefficient cultural étant dQfini comme le rapport entre 1'évapotrans.w
piration maximum (ETM) et l'évaporation à partir d'un bac de classe A.
La comparaison entre les r6sultats de cet essai et ceux obtenus Et TARPk
(NIGER) sur cuves lysimétriques, avec la miame variété d'oi&gnons, nous donnera une
idée sur l'influence du facteur climatique sur la valeur du coefficient cultural.
2- THEORIE RE LA METHODE
--u----i-----------
F1 et Cl sont les profils hydrique
et de charge prise au temps Tl.
f
P2 et C2 sont les profils hydrique' a et de charge prise au temps T2.
Ct = T2-Tl
= N jours
c
Pendant ht une irrigation 1 a été apportée au sol.
/
. . . , . . .

Sur le schdma, le profil hypoth6tique (Pl + 1) représenterait l'état
hydrique du sol à la fin de l'irrigation, & partir d'un profil initial Pl.
u
z1
ETM =
(Pl + 1) -
P2 - Vi
/*
I0
= 1+
- P2) - Vi
ETM =
1 +
L7Pl - P2) + vi - vi
zo
IO
ETM = 1+ si 1 - Sf
0
1 o + vi - vi
ETM = I-As-q
avec q = Vi - vi
q est le flux d'eau d'irrigation drain6, en dessous du plan de flux
nul. Nous posons comme hypothèse que la dose d'irrigation 1 ne s'infiltre pas
en dessous du plan de flux nul. Ainsi :
ETM = 1 - 4 s
en mm
y?-
ou ETM = I - As en mm/j
N
. . . / . . .

3
Le souci de se conformer B l'hypoth&se no116 oblige à fixer une dose
d'irrigation maximum (IMAX) en fonction de la capacité de rétention du sol.
L'essai de caractérisation hydrodynamique a montré que le sol a une
capacité de rétention de 13 % entre 0 et 50 cm
; ce qui permet de stocker dans
r
cette couche une lame d'eau de 65 mm.
les premiers profils hydriques relevés montrent que l'humidité moyenne
Y
du sol dans les 50 premiers cm est de l'ordre de 9 % ; ce qui nous permet de fixer
une dose d'irrigation IMAX de 20 mm pour ramener le sol R sa capacité de réten-
tion. Chaque fois que la dose d'irrigation dépasse 20 mm, on irrigue 2 ou 3 fois.
3- DEMARCHE EXPERIMENTALE
-----------------------
3,l - LES PARCELLES
Le terrain servant a l'essai fut délimité en deux rarcelles de
12 m x 12 m chacune. Au milieu de chaque parcelle fut placé un tube d'accès de
la sonde à neutrons, le tube est entouré d'un jeu de 5 tensiornètres. Tube d'acchs
et tensiometres sont placès à l'intérieur d'un anneau de garde en fer de 98 cm de
diamstre. Un deuxieme tube d'accès de la sonde a été installé à environ ,30 cm à
l'extérieur de l'anneau de garde. Deux pluviomètres AGRAM ont été implantés, l'un
à l'intérieur et l'autre à l'extérieur de l'anneau. Toute cette installation est
entourée d'une diguetto de protection qui décrit un carry de 2 m&tres de cgté. Le
but de cet anneau et de la diguette est d'empêcher le ruisellement de façon E ce
que les hauteurs d'eau lues sur les pluviomGtres traduisent la totalité des apports
d'eau au niveau du sol,
Les deu.x parcelles avaient reçu une culture d'arachide en hivernage i97C
et les façons culturales suivantes en février 1980 : épandage de 10 T/ha de fumier
sec et 150 kg/ha d'engrais 10-21-21, arrosage de 15 mm. labour h 15 cm - 18 cm,
reprise à la herse en deux passages croisés,
finition de la reprise aux rateaux,
arrosage 10 mm, repiquage d'oignon IRAT 1 avec des plants de deux mois d'&ge aux
écartements 20 x 10 suivi d'un arrosage de 10 mm. Les techniques culturales habi--
tuelles (remplacement, désherbage, épandage d'engrais...) ont été observées.
Les parcelles sont irriguées par aspersion à partir de deux rampes,
séparées de 12 mn; dont chacune est équipée de 3 asperseurs Rain Gird du type
25 TNT avec un diamètre de buse mesurant 11/64 pouce (= 4.4 mm). A la pression
de service de 3 kg/cm', ces asperseurs ont un dbbit de 8,69 mm/heure quand ils
décrivent un cercle complet.
3.2 - LES MESURES D'HUMIDITE ont été effectuées du repiquage au 50ème jour
par une sonde PITMAN. A la suite de défectuosités techniques (rupture de cgble),
. . ./
. . .

. .
4
cette sonde fut remplac& par une sonde TRQXLER, jusqu'b la fin du cycle des oi-
gnons, La sonde PITMAN a eti étalonnée in situ par la prise d'échantillons de
sols tous les 10 cm jusqu'à 3,60 m, lors de la pose du tube d'accès. Ces &chan
tillons ont été pesés avant et après un s6jour de 48 heures dans l'étuve afin cie
déterminer leurs humidités pond&rales et volumiques. Les tubes Z'acc&s sont en
PVC de diam&res intérieur et- extérieur de 40 et 45 mm. Ils ont les dimensions
suivantes :
I
TUBE
' PROFONDEUR
l?t@REAErml
t
I
I
i
1
3,76 m
4 cm
I lol et le2 'l
I
3,70 m
4 cm
I
I

Pour chaque tube, une regression linéaire entre l'humidité volumique
du sol, à une profondeur détarminee et le comptage de la sonde a donne naissance
à une équation. Ces quatre equations sont. :
Tube 1.1
Q=
38,734 RP -- 0,399 avec r = 0,90
Tuba 1.2
8 =
35,073 RP + 1,027 avec r = 0,77
Tube 2.1
8 =
34,509 RP + 0,966 avec r = 0,88
Tube 2.2
Q=
31,174 RP + 2,208 avec r = 0,66
r étant le coefficient de corrGlation
Les comptages ont été rapport& au chiffre adimentionnel RP egal au
rapport entre le nombre de C P S (coup par seconde) dans le sol et la moyenne
des C P S Cana l'étui au début et la fin de la mesure du profil hybride
R=
C.P S dans le sol
0,5 (C P S Etui début + C P S etui fin)
L'utilisation de R a Bte faite dans le but de tamponner les faibles
variations du comptage, dues à la sensibilité des circuits électroniques et de
.&
la tension d'alimentation aux variations de tempkatures.
n
Pour la m9me sonde (PITMAN), un étalonnage de surface a ét6 effectui,
clans les 30 premiers cm du sol. la relation suivante a 6th obtenue :
Q=
28,25 x RP + 3,517 avec r = 0,53
Une relation a été établie expkkimentalement entre le comptage de la
PITMAN (RP) et celui de la TROXLER (RT) :
RP=
1,016 RT - 0,13 avec r = 0,913
Ces diverses relations sont représent6es B la figure 2.
. . . / . . .

L'6quatim RP (RT) ci-dessus a permisd~~établi~~ les reletionru8 (RT) pour f'uti-
lisation de la TROXLER :
Pour les profondeurs
2 3 30 cm
Tube 1.1
8 = 39.346 x RT - 5.585
Tube 1.2
9 = 35.627 x RT - 3.669
Tube 2.1
8 = 35.135 x RT - 3.665
Tube 2.2
Q = 31.666 x RT - 1.966
On a procédé à un étalonnage de surface (2 30 cm) pour la sonde TROXLER
Cet étalonnage a été effectué sur sol sec et sur sol humide avec prise d'khan-
tillons tous les 5 cm afin de multiplier le nombre de point de mesure. L'équation
de surface obtenue est :
/
Q= 40.9 RT - 1.761 -;vec un coefficient de correlation r = 0,936.
Remarquons que le même étalonnage de surface donnait pour la PITMAN
un coefficient de corrélation nettement plus faible (r = 0.53).
Les mesures de profils d'humidité ont été réalisées en moyenne une
foi$ tous les trois jours, jubte avant une irrigation.
3 . 3 - MESURS DES CHARGES NYDRAULIQUES
Ces mesures ont 6th effectuées au moyen de tensionmetre du type 2131
du SOIL MOISTURE équipement corporation.
Un jeu de 5 tensiom%res fut placé dans chaque parcelle i3. l'intérieur
de l'anneau de garde. les capsules poreuses des tensiomètres se situent aux pro-
fondeurs de sol suivantes, exprimées en centimètres : 20 - 40 - 60 - 80 et 100.
Tout au long de l'essai les tensiomètres ont été purgés le moins sou-
vent possible, afin de ne pas augmenter exagérément la teneur en eau du sol en
contact avec les capsules poreuses, ce qui pourrait rgduire sensiblement la suc-
cion et donc la charge hydraulique relevée.
En cas de nécessité (formation de vide sous les bouchons des tubes) les tensio-
mètres sont purggs la veille d'une mesure. Les coupures de la colonne de mercure
sont rétablies par un léger tapotement sur la colonne de manière a faire redes-
cendre le mercure. Chaque jeu de tensiomètre est lu une fois tous les trois jours,
Juste après la mesure des deux profils hydriques de la parcelle.
3 . 4 - MESURE DU BAC CLASSE "A"
Tout au long du cycle des oignons, la hauteur d'eau dans le bac a été
lue chaque jour a 8 h 30. POur tenir compte des effets d'un éventuel microclimat
le bac a été placé dans un terrain labouré, à quelques mètres des parcelles de
cultures d'oignon. Remarquons que l'asperseur AZ décrit un demi-cercle de façon
.
.
/
.
I..

2 ne pas mouiller le bac.
3 . 5 - DOSE D'IRRIGATION
Elle est déterminée en fonction de la consommation en.eau~des oignons
durant les trois jours précédant l'irrigation, par la formule :
c
63
L
D = K . ;
cvec D = dose brute d'irrigation (mm)
K 22 coefficient cultural defini à TARNA (NIGER!
ts = hauteur d'eau évaporée par le bac durant les 3 jours pr6cédents l'irri-
gation
.
‘5 = efficience de l'irrigation, prise égale à 70 % pour s'asûurer qu'en cas
où K (TARNA) est SOUS estim6, la culture ne manque pas d'eau.
4 - METHODK DE DEPOUILLEMENT
----------i---------L---
La démarche suivant a été suivie pour le calcul, détermination Za.
A partir des valeurs des mesures, les profils hydriques Q(z) et les profilode
charge H(z) sont représentés sur papiers millimétré (cf gra&ique en annexe).
Chaque profil de charge, permet d'avoir la côte du plan de flux nul moyen situé
à la côte Zo égale! à la moyenne des côtes des plans de flux nul correspondants
aux deux mesures icf 11.2)
. Calcul de&S
hs= Sf 10" - si-,”
-P
7 stock hydrique dans les Zo premiers centimètres du sol refw
vs lors du premier profil hydrique
Sf ],z" = stock hydrique dans les 20 premiers centimètres du sol rele-
vé lors tiu second profil hydrique
. Calcul de ETM = 1 - &S
N
où 1 = dose d'irrigation (mm) apportée à la culture entre les 2 profils hydriques
N= intervalle du temps (en jours) séparant les 2 profils hydriques.
5 - REMARQUES
w-------e
c
Les fi.gures 3 &
12
représentent ïos profils Q(Z) et H(Z) obte-
nus pendant les 45 premiers jours de l'essai. C2s courbes se rapportent aux deux
parcelles cultiv8es. les courbes 0(Z) et H(Z) de la période allant du 45ème jour
a la fin de l'essai ne son*ti pas publiées dans ce rapport, dans un but de synthèse.
De plus, ces dernières courbes épousent l'allure générale de celles représentées
aux figures 3
;;. 12 . De l'examen de ces graphiques, les remarques suivantes
s'imposent :
REMARQUE .- 1 : Aussi bien pour le carré 1 que pour le carré 2, les
/
t..,
l . .

7
trois premiers profils H(Z) (des 6 - 10 et 13 mars 198Oj dénotent une allure en
double S. A mon avis, cette allure d&jà rencontrée cn terrain sous culture peut
s'expliquer par le raisonnement schématisé à la figure
13
(page17). Si une
faible dose d'irrigation n'intéressant que les 20 5 30 premiers centimbtres est
@
appliquée au sol, les tensiomètres situés à moins de 30 cm de profondeur dénotenlr
une chute de charge hydraulique (percolation de la dose : tronçon b) tandis'que
ceux situés à une plus grande profondeur ne réagissent pas. L'évaporation falisant
suite à l'irrigation crée un second plan de flux nul,
qui se deplacera progressi-
vement en profondeur (tronçon c). Si l'évaporation se maintient assez longtemps,
le tronçon c finira par se confondre à la courbe H(Z) initiale, dans sa partie
soumise à l'évaporation.
REMARQWE - 2 : A partir du 18/3/80, les courbes H(Z) relevées dans la
parcelle Pl épousent l'allure cnractBristique à un sol soumis à évaporation'super--
ficielle et à drainage interne. Par contre, les profils H(Z) relevés dans lb par-
celle P2 continuaient à dénoter deux plans de flux nuls. A la recherche d'une
explication de ce phénom&ne, nous avons procédé à une irrigation test. il s'agit :
1 - d'appliquer la dose d'irrigation IMAX = 20 mm.
2- àe lire avec précision les hauteurs d'eau relevées par les pluvio-
mètres
3 - de suivre l'évolution des profils de charge "'(2) durant 24 heures
en lisant les tensiomètres toutes les heures pendant la jourhée et
toutes les deux heures pendant la nuit.
4 - de suivre l'évolution des profils hydriques Q(Z) après l'irrigation.
Au cours de cette irrigation, nous avons fixé une durée d'arrosage de
2 heures 18 mn et les hauteurs d'eau relevées par les pluviomètres furent 23 mm
à l'intérieur de l'anneau de la parcelle Pl et 19 mn à l'interieur de l'anrieau de
la parcelle P2. Les profils de charges hydrauliques H(Z) sont représentés aux figu-
res 14 et 15 . Notons que le temps to correspond à la fin de l'irrigation.
Le temps tx correspond à x heures après la fin de l'irrigation (si x est positif)
ou B x heures avant le début de l'irrigation (si x est négatif) on constate :
1 - Pour la parcelle Pl (fig. .14
)
Après les profils de drainage correspondant à to et tl, on note la for-
mation d'un plan de flux nul à 30 cm, deux heures après la fin de l'irrigation
(t2 = 15n). La profondeur de ce plan augmente et se retabliera à 50 cm, 20'heures
opres la fin de l'irrigation. Ces profils sont tout à fait classiques.
La fipure
1 6
illustre l'évolution des charges hydrauliques à
une profondeur ddterminée, en fonction du temps. Elle nous permet de constater
les réactions décalées des tensiom&tres à 20 cm puis à 40 cm, au cours de l'irri-

8
gation, Le tensiom&tre à 60 cm ne réagit pas après l'irrigation ; les profils
Q(Z) (fig.
18
) montreront que les teneurs en eau ne varieront pas de facon
significative à cette côte, après l'irrigation.
En utilisant la courbe wccion-teneur en eau, caractéristique du type de sol,
c
nous nous rendons compte qu'à 80 et 100 cm de profondeur, la buccion (et donc
la charge) évoluent beaucoup pour une-très faible variation de la teneur en eau.
Is
C'est ainsi que les profils de charge h 80 et 100 cm correspondent à des varia-
tions de teneurs en eau respectives de -2.4 et 1.6 94. Ces variations sont de
l'ordre de grandeur des erreurs de mesure de la teneur en eau (cf annexe),
2- Pour la parcelle P2 (fig. 15 )
Les profils de charge (Hz) de la figure 15
dénotent la formâtion
de deux plans de flux nuls : l'un se stabilisant à 30 cm et l'autre passant de
80 à 60 cm vers la fin de l'essai. Les profils de la figure
17
nous pertnet-
tent d'élucider ce dernier point. Tous les profils H(t) sont semblables à celles
de la figure 16
se rapportant au carré 1, sauf celui donné par le tensibmètre
à 60 cm. Ce tensiomètre réagit en même temps que celui à 40 cm. De plus en utili-
sant la relation succion-teneur en eau du sol,
on constate que juste après l'irri-
gation, le sol est saturé à 60 cm ; puis se dessèche par atteindre 12 % 11 heures
après la fin de l'irrigstion et en fin de compte se rehumidifie jusqu'à la satu-
ration en quelques heures. Les profils hydriques Q(Z) relevés (fig. 13 ne mon-
trent pas cette suite d'humidification et de dessèchement à la côte 60 cm.
Suite $ cette anomalie de fonctionnement du tensiomètre à 60 cm les
valeurs relevées à cette côte ont été supprimées
Les profils H(Z) ont alors un
seul plan de flux nul qui se stabilise à 30 cm de profondeur.
REMARQUE 3 : De l'examen des profils hydriques Q(Z) il ressort que la dose IMAX
n'affecte que la couche de sol entre 0 et 50 cm de profondeur.
De plus les variations de la teneur en eau en dessous de la côte 50 cm
sont très faibles compte tenu des erreurs de mesures (cf annexes).
S- RESULTATS ET DISCUSSIONS
----------c-------------
Les tableaux 1 à 8
et la figure 19
représentent les valeurs
du coefficient cultural obtenu, durant le cycle de l'oignon, sur les parcelles Pl
et P2. Commentona ces résultats :
6,l - Au cours de l'essai, les oignons du carré 1 ont été repiquée plusieurs
fois suite à une nécrose. D'une façon génértle, les oignons de la parcelle Pl ont
eu une santé moins bonne que ceux du carré 2, beaucoup plus luxuriants. Puisque
notre objectif est de déterminer l'évolution des besoins en eau d'un pied d'oignon
du début à la fin de son cycle végétatif, nous ne saurons prendre en considération

9
,
le6 résultat6 du carré 1 dans lequel plusieurs Fepiquages ont ét6 opérbs'à di-
verbes périodes du cycle.
TA@&EAg J. : ES!$<1 B&SOJN$,$Ij EA~,OIG@CJ'G
CARRE 1 : PER~ODS DU ler au 45ème jour APROS REPIQUAGE
-I
v bac '
H e u r e 1 I f Zo(cm) ISi( ~e~S~mm~ozo~~~~~s
mm
11 (mm) 1 N(j)
1 cm~?!)
1
K
i
mm/j) f
I
l

l
I
.Oh 00 '

I
18.96 ’
I
I
I
I
I
1
I
I
I
I
1
f
30
I
I
13.321 28.1
1
4.3
! 3.44
11.48
$1 0.30
i
I
1 10;3
I
.6h 35 1I
I 32.28 I 32.28 )-
1
I
I
1
Qh 35 1301 51.71 f 29.49 /+ 2.791
8 . 5
)
2 . 7
1 4.18
6.99 :I 0.60 /
1 13:3
,
I
1
/
t
I
I
I
l
I
I
1
I
l
8h 50
I
I
36.43 I 57.54 /_ 5.831 2 0 . 5
i
5 . 0
i 2.93
8.36 '1 0.35 1
1 6o ’
I
I
I
I
I
i
L5h 40 I 4o
I 3 3 . 4 0 I 3 3 . 4 0 1
3.031
1 1 . 5
1
3 . 3
1 4.40
9.49
1 0.46
!
*I
i
i 21/3
I
l
1
I
1
I
I
i
9h 00 f 40
/ 45.03
I
34.14 I-I 0.741 29.0
1
3.7
1
7.64
12.64, / 0.60 1
i
I
25/3
!
I
I
1
I
I
1
1
i
I
9h 00 1 5o
I 50.61 I 50.61 i- 5.581 2 3 . 0 1 3 . 0 1 5.81
10.82 I Obc4 i
I
I
I
I
I
I
I
1
/ 20’3
1
8h 50 I 5o
l 4 6 . 5 9 I 4 6 . 5 9 i+ 4.02,1 3 7 . 0 1 5 . 0 1 8.20
13.27, 1 0.62 1
1
i
1
2/4
I
I
1
I
1
l
I
l
l
8h 30 I1
50 I
10.531 i 0.85
/
I
4 6 . 8 2 I 4 6 . 8 2 i- 0 . 2 3 1 2 7 . 0
1
3 . 0
1
8 . 9 2
5/4
I
I
I
I
I
i
I
\\- I
I
3.45; 2 3 . 0
(
3 . 3
/
5.92
9.53 1 o.s2
i
1i 80
1 5o I
16h 00 I
I 50.27
I
50.27
1
1
I
I
/
l
8h 30 1 50
1 4 4 . 9 4 1 4 4 . 9 4 It 5 . 3 3 1 2 3 . 0 1 2 . 7 1 10.49
12.46; 1 0.94
i
I
) 11/4
1
1
1
1
1
I
I
I
9h 00 150
I1 4 3 . 7 6 I 4 3 . 7 6 I+ 1.18[ 22.0 1 3.0 i 7.73
14.041 1 0.55
I
I
I

I
I
I
I
8h. c-0 1 5o
I
I 49.28 I 49.28 I- 5.521 2 8 . 0
1
3 . 0
1
7 . 4 9
11.42 1 0.66
I
I
I
I
I
/
f
I
I1
it
1.241 19.0
/
3.0
i
6.75
9.09 1 0.74
!
,
t 5o I
~
I

20/4
9h 00 I
I
4 8 . 0 4
I
I
I
I
I
ETM
= 288.48 mm/46 j =
6 . 1 4 mm/j
EV bac
= 487.26 mm/46 j = 10.59 mm/j
KG =
0.58
. . /. ..,

TABLEAU
2
‘“A
:.
-
CARRE 1 ; PERIOIp DU 46Ome au 75ame jour
I
Heure 1 Zoicm)
!
l 48.04 'I
i
I
9h
/
8.27 1 12.42 1
0.67 i
50
i
;)
' + o.82/
24
i
I
8h 30 I
I 47.22
47.22 I
I
I
i
i
7.72 1 10.02 1
0.77 1
8h 30 I
50
I
il
I
/ - 2a831
26
50.05 I
I
50.05
i
i
l
i
i
I
/
I
8.15 1 1tq37 i
0.72 f
50
1
I
1 - o*541
25
I
I
8h 30 /
:i
I 50.59 I 50.59 I
I
i
8.0 1
i
1
10.43 1
0.77 1I
9h
I
50
i
I
l
1 + O*Ol!
24
i
'1 50.58 i 50.56 I
i
f
I
I
1
6.74 i 12.33 1
0.55 1
50
1
/ 50.37 I + os211 2o
I
'I 50.37
I
1
i
1
/
I
9.39 1 10.10 1
0.92 1
50
I
i - O.MI
29
1
I 51.21
51.21 I
I
I
f
l
7.08 1 10.25 1
0.62 1
9h 30 i
50
i'1
1
+
49.89 I 49.89 I
1*321
27
I
I
i
I
l
f
l
i
!
6.29 1
10.621
0.59 "1
9h 00
50
i'1
I
i
I + o-o51
25
49.84
i
I
I 49.84
I
I
1
I
/
1
f
8.12 1
12.191
0.67 i
I
50
I
t
19/5 ,
1
I - o*651
25
!
!
!
/ 50.49 i
!
!
cl%
= 222.59 qn,29 f =
7.68 mm/j
I
/.
Ev bac
= 320.06 mm/29 j = 11.04 mm/j
*
KG =
0.70

TABLEAU 3
CARRE 1 : PERIO~EW76ème au 95ème jour
lieure
10h 15
9h 25
/
9.21 / 10.86
I
I
I 9h 25
/
4.76, / 10.49
1
I
I
/
10h 00
i
8.86 / 12.23 1 0.72
/
I
I
I
l
j+ 4.77 1
37
1 3.24
1 12.89 1
9.66 1 4.33
1
i
I
1
I
,15h 40 I
1 47.35
40.43
l
/
I
1
I
I- 5.70 i
19
i 2.76
/
4.82 1 10.16 1 0.47
1
’ 5o I
I
l
j
1 cj/c
9h 15 i
I 39.69 I 53.05 I
l
j4
I
I
1
/
/
i
I
40
1
I
l
I- 4.75 1
61
; 14.06 1
7.94 1 1.77
i
1
9,"s i 1Oh 35 l
I
I 44.44
/
1
I
t
1
L - - - - L -
Eri’K
zz
201.19 mm/21 j = 9,s mm/j
hv @ac
= 212.82 nw/21 j = 10.13 mm/j
r:c
=
0.95
TABLEAU 4
: BESOINS EN EAU OIGNONS
CARRE 1 : PERIODE DU 96ème au 107&me jour
a
I
I
I
I
l
l
I
/
1 Date

1I Xeure 1I
I
1
1
SS
1 I(nrm) 1 N(j)
/(fJffj,
I
1 ~~m~~~
/--: !
28/6
-- 9h 35 t
I 59.53 I
I
l
I
/

I
+’ - Ii
I
i
1 50 I
I
I
'+
l
6.62 fI
25
1
5
1
6.32 1
9.24
1 14/G
9h 00 I
I 52.91
52.91 I
I
l
I
.’ /
I
1501
j
i- 3.33 i
46
i
3
i 14.22 i 11.04
17/6 t lob: .o
56.24
56.24
I
i
I
I
I
I
1 2C/6 I 10h 30 f
50 l
/ 55.15 I+ lao !i 35
/
I
3
i 12.03 1
9.68
l
I
I
I
i
I
i-I
ETM = 110.35 mm/11 j = lq.03 mm/j
EV Dix = 100.35 mm/11 j = 9.85 rnm/j
MG =
1.02

TABL::AU 5
: ESSAI BESOINS EN EAU OIGIWNS
CARPE 2 : PERIODE DU le.r.au 45 bme, jour
I
r
2 z.2 ET%
i mm/ j 1 r;
'1-ieure iZo(cik) !Si
;
1" I,,yI
1
l
i ;
--P
d l - - - -m
I
I
I
I
LOh 25 '
i
/
l
- ll/Oli
24.8 i 4.3
I 3.21 11.48 1 0.28 t1
48.11 I 48.11
1
l
L7h 30 I
I
/
60
t
I
-
2.03)
9.0 1 2.7
I 2.58
6.99 1 0.37 1
LOh 10 1
t
I
I
t
[ 50.14 1 50.14
I
I
I
I
I
i
I
60
i
I
- 4.161
29.0 1 5
4.97
8.36
0.59 i
I
; 35.00 l 54.30
9h 25 I
I
I
+ 2.59 1
12.0 I 3.3
I 4.42
9.49
0.47 I
L6h 05 /
40
lI 22.77 I 32.41
I
I
I
/
l
30
l
/
- 0.24 1
27.0 1 3.7
7 .23
12.64
0.57 t
I
l
/ 32.77 1I 23.01
3-l 10 l
I
1
I
I
i
I
46 I
!
- 7.95 1
23.0 1 3
I 5.02
0.46 I
9h 00 i
I 55.47 1 40.72
I
I
l
/
I
50
I
/
+ 6.14 1
23.14) 5
0.63
13.27
0.65 I
.3h 50 I
l
I
,
/
36.09 1 49.33
I
I
I
i
I
- 1.04 1
27.0 1 3
8.65
10.53
0.82 1
40
I
/
/
I
l
l
26.11
37.13
E)h 30 1
I
I
I
I
30
1
1
+ 0,5 1
23.0 1 3.3
7.06
9.53
16h 00 I
i
I
1
/
25.61 1 25.61
1
I
I
I
I
30
i
l
+ 0.89 1
23.0 1 2.7
8.85
12.46
(
0.71 i
l
I
I
!
14/4 8h c?o
I 35.71 I 24.72
l
1
I
I
I
I
f
/
40
I
I
- 1.77 1
22.0 1 3
I 6.43 114.04 1 0,46 1
I
f
i
14/4
i
j 9h 00 j
i 58.48 1 58.41
I
I
1
I
1
I
/
I
/
i
I
40
I
l
+ 2.73 1
28.0 1 3
10.23 111.42
1
0.90 1
I
I
48.89 I 55.78
I
I
1
I
l
I
I
50
I
I
+ 0.07 1
19.0 f 3
I 6.36 1 9.09 1 0.7 1
l
I
I
f
I 48*82
I
I
i
I'
I
1
Tim! = 2537.37 mm/46 j = 6.25 mm/j
EV bac
= 487.26 mm/46 j = 10.59 mm/j
KG =
0.59
.*.
/ l . .

1 3
TABLEAU 6 * : i1BESOINS EN EAU DES OIGNONS
CARRE 2 : PERIOD(E DU 46ème au 75ème jour
--
I
I
Date
Heure 1
1’
I
ml.
9h 30'
'
'
I 41.77 1
l
45
I
I
- 0.96 i
25
i
3
1
8.01 / 12.42 /
0.65
10h 30 I
/
I
/
I
I
I
I
l
l
I
I
30 I 23’63 l 42*73 i
1.32 )
28
1
3
9.82 i 10.02 f
0.96
9h 00 I
1~
I
1
22.31 I 22.31
I
I
i
i
/ - 0.75 1 28.5 1
9.25 1 11.37 1
0.81
9h 20 I
30
I
II
I
I
I
1~ 23.07
23.07 l
I
I
I
I
l
30
E
I
l - 0.25 1 26.5 1
8.75 1 10.43 1 ,0.84
9h 20 I
/
I
I
I
43.22 / 23.32 I
i
I
I
I
l
45
1
I
I t 0.48 1 22
I
7.49 1 12.33 1 ,0.61
1Oh 50 I
I
I
I
I
I 42.74 I 42.74 l
i
i
i
i
I
I
- 2.11 1
33
1
3
/ 10.30 1 10.10 1
1.02
45
/
815
24.59 I
9h 15 I
I 44.85
I
I
I
I
!
/ t1.211 30
1
4
10.25
/
1
I
I o*76 l
12/5
10h 00 I
30
I 23.38
I 7*Eo I
l
I
I
I
/
t
l
I
30
I
I 23*38
10.62 I Ob71 I
I
I
1
I
16/5
I 22.15 I 22.15
+1.231
29
1
4
/
7.56 I
9h 40 I
I
I
I
I
i
I
!
- 0.85 /
28
i
3
1
9.12 1 12.19
30 l
I
I
l
I
I o*75 /
19/5
t
I
i
i i t
t
t
!
1
1
23*oo J
I
ETA = 258.45 mm/29 j = 8.91 mm/j
EV bac = 320.06 mm/29 j = 11.04 mm/j
KG =
0.81

TABLEAU 7
: BESGINS EN EAU DES OIGNONS
CARRE 2 : PERIOD$ DU RSème au OSame jour
t
*
r
*
19/5
I 1Oh 45
!I 41.04 1
jc(;;:; '
i
i 45 E
I
I
I
l
I
'- 1.93 1
25

I
1
3
f 7.69
I
22/5
I 8h 45 I
49.85
42.97 I
I
I
I
I
I
50
f
l
1.09
2 9
5
6.02
lG.49 1 0.57
:
27!5
10h 00
) 28.39 ' 1 48.76 )+1
1
I
1
I
i
I
)
1
I
1
I- 3.97 ' 42.0 1 3
1 12.68
i
12.28 1 i.04
j
30/5
9h 40 I 35
i
I
I
l
/
39.50
37.45 I 32.36
37.45 i+ 2.05 I1
37
1
3.241 12.05
9.66 ' Ii.25 '
2/6
15h 00 I 4o
I
I
I
I
I
l
l
/
/- 0.56 1
26
/
2.761
9.22
10.16 ' a.91 1
I
I
5/6
9h 40 / 4o
I
1 24.72 I 38.01 I
‘1
I
I
I
i
/- 5.03 1
73
)
4
1 16.99
7.94 ' a.14 f
ii
I
9/6
1Oh 00 f 3o
I
!
! 29.75
!
!
I
I
I
I
I
i
-1
ETM
= 223.65 mm/21 j = 10.65 mm/j
EV bac
= 212.82 mm/21 j = 10.13 mm/j
;<CG =
1.05
TABLEAU 8
: 4ESOINS EN EAU DES OIGNONS
CARRE 2 : PERIODE DU 96ème au 107ème jour
I
1
1
I
1
I
1
Date
Heure 1 Zo
N 1 ETM iEv bac i K i
i
il “O i
-1, ps I 1 1
I
I
2/6
1Oh 00 '
' 29.75 1
I
I
I
y---I
I
I
I
I
I
I
9h 30
25.12 I 25.12 ii 4.63 1
25
f
5
1
5.93 '
9.24 '
0.64 1
I 3o 1’
14j6
l
I
I
l
I
I
/
9h 30 l
I 26.52 If 26.52 I- 1.40 i 31
1
3
/
9.87 1 11.04 j
0.89 1
I 3o /
17/6
I
I
I
I
I
I
1
I
I
10h 00
27*44 /- 0.92 1 34.5 1
3
1 11.19 1
9.68 i
1.16 /
20/6
f 3o I
I
1,
I
I
I
l
I
I
I
l
I
1
ETM
= 92.81 mm/11 j = 8.44 mm/j
EV bac
t 108.35 mm@1 j = 9.85 mm/j
KG = 0.86

B
6.2 - L'exatien des tableaux 1 à 8
montre une grande variabilité du
coefficient cultural au cours d'une même période. Les valeurs du coefficientcul-
tural K, calculées sur de petites intervalles de temps (3 à 4 jours) s'avèrent
très variables. Ainsi nous avons été amenés à calculer ce coefficient sur les
périodes entiares (46, 29, 21 et 11 jours). Ce calcul a ét& fait en appliquant
.
la relation :
xBTM= ZI-AS
dans laquelle
e;ETM =
évapotranspiration maximum de la plante exprimée en mm
d'eau pendant la période.
TI
= somme des irrigations en mm pendant la période
4s = variation de stocks entre le début et la fin de la période
et
K' - zETM\\
XEV
~EV = somme des évaporations journalières du bac classe A durant
les N jours de la période exprimée en mm d'eau.
Le t@bleau 9
donne les détails et les résultats de ce calcul ;
nous obtenons :
I
i
I
1
P E R I O D E
K'
I
t
Repiquage
- 45hme jour
I
1
0.6
Ii
K
0,59
1
I
46ème jour - 75ame jour
1
0.78
1
0.81
I
i
76ème 96ème jour - 1078me 95ème
jour
I
0.86 1.06
I
1
0.86 1.05
t
i
jour
jour
1
I
I
f1
Les valeurs de K' tamponnées au cours d'une période, sont à 3 % prh
identiques à celles de K obtenues dans la parcelle P2 et représentent les résul-
tats définitif8 de l'essai.
6.3 - A la Station expérimentale de TARNA, des essais de détermination des
besoins en eau des oignons ont été menés dans des cuves lysimétriques.
Ces essais ont abouti aux valeurs suivantes de KT (K déterminé & TARNA),
à comparer aveç les valeurs de KB (K déterminé à BAMBEY) donnés par le présent
essai :

1 6
T A B L E A U 9
PARCELLE P2
se
/
i
I
Date
1 heure 1
Zo
1(’ ;
N(mm) 1
ETM
EV bac
J
1 (mm)
(mm)
--A
6/3
/--
1Oh 25
I
i
I
- 13.261 3 0 3 . 8
0 . 6 0 1
i
45
I
2go*54
20,“4 ' 9h
29.29
3 5 . 5 3
I
I
I
I
i
l
3 5
+ 0.39' 2 5 0
29
I 250.39
3 2 0 . 0 5
0 . 7 8 ’
19/5
'IOh 45 '
I
I
I
2 3 . 0 0
2 8 . 9 0
I
i
9/6
I
IlOh 00 1
3 0
- 6 . 7 5 1 2 3 2 . 0
21 / 225*25 212.93 1 . 0 6 /I
I
2 9 . 7 5
2 9 . 7 5
I
I
I
i
I
3 0
- 2 2 . 3 4 1
9 0 . 5 0
108.35
0 . 8 6 ’
l1 I g2*a1
2Oj6
I
1Oh DO 1
2 7 . 4 4
t
i
/
I
r
I
I
I
P E R I O D E
1
1
KT
/
KB
)
Repiquage - 45ème jour 1 0.6
I
1
OB6
1
I
46ème jour - 75Sme jour]
0 . 8
0 . 7 8
I
I
76ème jour - 95ème jour
1.1
1.06
I
I
I
I
96ème jour - 120ème jour1
0.9
I
0 . 8 6
I
I
i
I
En arrondissant les valeurs de KB à une décimale grès cn obtient exac-
tement les valeurs de TARNA, bien que les méthodes expérimentales adoptées pour
déterminer KB et KT soient très differentes.
6 . 4 - Cependant, en toute rigueur , nous ne saurons conclure sans passer à
une critique de la méthode utilisée.
D'abord la méthode sure' time les besoins en eau de la plante. En effet,
La fixation d'une dose d'irrigation maximum IMAXI ne permet pas à l'expérimenta-
teur d'dtre sQr qu'une partie de 1 ne s'infiltre pas en ~~SOUS du plan de flux
nul. Ce flux très faible, entraine une surestimation des besoins en eau de la
glante. Ultérieurement à la sortie de ce rapport, un calcul du flux de drainage
3 la côte 90 cm permettra d'avoir l'ordre de grandeur de cette surestimation. La
figure 20
représente, pour chaque parcelle, quatre profils hydriques espacés
d'un mois et demi en moyenne. Les profils des 6/3 et 20/6 ont Et& observés respec-
tivement au début et à la fin de l'essai. Cette figure permet de constater une for-
te humectation, en début d'essai, jusqu'a 1.50 m de profondeur (profils des 613 et
11/4). Cette humectation se ralentit par la suite, le sol se maintenant à ra ca;)+-
--./...

citb au champ. Li figure
21 repAsente l'évolution, au cours de l'essai,
.
dem chagges relevés B la côte 100 cm. Cette figure nous confirme les variations
de l'humidité en dbbut d'essai, suivies d'une stabilisation de la charge vers
145 d#ars. Cette charge correspond d'après la courbe h(8)
B une te-
neur en eau de 16 4 16 X, B la c8te 100 cm,
Une limitation plus e&ri-euse de la méthode est le fait qu'elle ne peut
8tre appliquée B la determination des besoins en eau de plantes dont les racines
sont plus profondes que le plan de flux nul. En effet, la m6thode ne comptabilise
pas le volume d'eau que pomperaient les racines en dessous du plan de flux nul.
Appliqu&e A des plantes B enracinement profond, la méthode sous estimerait les
boaoins en eau.
Pour pallier ces deux types d'inconv6nients'il faut pouvoir estimer
le dbbit d'eau en dessous de la zone racinaire. Cette estimation peut être faite
en utilisa@ la relation :
A s = (P+I) - (ETW + q)
dans laquelle
A s = Variation du stock hydrique dans la couche du sol, comprise entre
la surface et une c&e 2 quelconque, pendant intervalle de temps
cpnnu, pn mm
.
P = Hauteur de pluie (mm)
1 = Hauteur d'eau d'irrigation (mm)
Q = Flux d'eau traversant la c&e Z considérés en mm.

18
th S peut être déterminée aisément par mesures neutroniques.
P et 1 sont lues dans les pluviométres.
Le flux q est donné par la loi de DARCY
9 = -K(Q) +-
t -
Pour déterminer le flux q à une &te Z, bien en dessous de la zone
racinaire, nous pouvons placer un couple de tensiomètres aux profondeurs
Z- 10 cm et Z + 10 cm. Nous 0btenon.s ainsi le gradient de charge hydraulique
dH/dZ. La relation K(8) (conductivité hydraulique-teneur en eau) supposée connue
pour le type de sol , nous donne la valeur de K à la côte Z, la teneur en eau y
6tant connue (mesures neutroniques).
L'introduction de ces valeurs dans l'équation * permet de déterminer 1'ETM de 12
plante.
Cette méthode Pr&ise nécessite :
- la connaissance de la relation K(Q) caractéristique du type de sol
- l'implantation de 2 tensiomètres en dessous de la zone recinaire
- des mesures neutroniques.
Notons que des études sont en cours (IMG, programme AIEA) qui permet-
tent d'espérer une possibilité ultérieure d'améliorer le bilan à partir de la
relation entre A + L et K(Q).
7 - CONCLUS$ON
L-u-- u
Cet essai a permis de déterminer les coefficients culturaux de l'oi-
gnon GALMI et de suivre leur évolution au cours du cycle végétatif de la plante.
En dehors des valeurs même de ces coefficients, le résultat frappant est la cons-
tance des coefficients culturaux déterminés sous des conditions climatiques très
différentes à 'TARNA (Niger) et BAMBEY (Sénégal). Les coefficients K pour une cul-
ture donnée, seraient-ils constants, quelles que soient les conditions climatiques
qui ont prévalu lors de leur détermination ? Une réponse affirmative à cette ques-
tion nous donnerait le droit de transposer au Sénégal, les résultats obtenus dans
d'autres pays, avec les mêmes variétés de plante.
Réciproquement,
cela permettrait de transposer à une grande partie de l'Afrique
tropicale les résultats obtenus dans les stations sénégalaises, ce qui leur con-
fère un rôle et une importance pratique débordant les limites du territoire séné-
galais. Bien que les résultats de l'essai que nous avons mené militent en faveur
d'une réponse affirmative à la question posée ci.-, il s'avère nécessaire de
réaliser d'autres essais permettant de comparer les coefficients K obtenus sous
des conditions écoclimatiques différentes et pour 12 même culture.
Ce% essai nous 2 aussi permis de mettre au point et de tester une mé-
thode expérimentale in situ d'évaluation des besoins en eau des plantes.

Cette méthode slavBre utilisable pour les plantes à enracinement super-
ficiel.
Pour le6 plantes 23 enracinement profond, nous avons proposé une autra
méthode qui a le double avantage de la précision et de la facilité d'execution.

20
mJlEE~ : CALCUL DE L'ERREUR DE MESURE DE L'HUMIDITE DU SOL PAR
--*---------------------L-------------------------------
LES SONDES PITMAN ET TROXLER
----------Lu--------------
L'équation d'étalonnage d'une sonde peut s'écrire :
0 = a.n + b
Q =i
teneur en eau du sol
n =I nombre de coups par unité de temps donnés par 10 sonde
L'erreur dQ sur 1:estimation Q entraînée par une erreur dc comptage
dn est :
de =j a.dn
L'erreur relative dQ/Q s'écrit :
et
f! * a+!?
n
n
Nous pouvons nous fixer une valeur n de rgférence égale au comptage
donné quand la souche est dans l'étui. La variabilite de cette valeur de n est
représentatif de la variabilité des comptages de la sonde dans un sol de teneur
en eau constar$e. Les deux tableaux qui suivent donnent les diverses valeurs de
n dans les étuis des deux sondes, recueillies au cours de la campagne de mesures.
Le calcul nous permet de négliger la valeur de b/n par rapport ) celle de a.
a ' 28.25
.+
Pour la PITMAN : *
I\\l
b
3.517
NL
a 3 5.13
Donc!
b/n ,& 0.0069
b/n $,0.02 % de a
Pour la TROXLRR :
a 231.666
1% 5.585
-e.
n ,)/ 11170
Donc
b/n ,&0.0005
b/n CO.002 % de a
--w
Ainsi
2 - a et
n-
A p+rtir des diverses valeurs de n recueillies au cours de la campagne,
nous calculoni dn/n :
dn =SCpe= variante des comptages dans l'étui
n
Cpe
moyenne des comptages dans l'étui

? n
. : : . . : : : : : : : . . : i : . . . : : : . : : : ; : . : : . . : : : : : : : : : : : : : :

b
IA
s b
x
b

.
Il
.

10
15

B
6
m

b
P
k
ù
B ‘0
D
P
*

.
+
b
.

.
6
b 8
c %
c
Q
8
E

a
H

+

a b
--
ip
P

b
*

/ a
4
l <N 7; t
\\
N
E
cs
8
.‘f
;
* )r) 0
.
\\
‘1

s
8
s
N Q
a
.
œ
Q
-

#

N
0
a
z
8
L, 0
&.
9
œ
Q

1,


FIfi : 16 : 1~~~~ TEST
,(,,,LEVOLUTIONS DE~LA CHARGE WDRALIQUE H AU COURS DU TEMPS--
AUNE
Palde Pl
tot 28/3/00 6 S”40
.
I
I
:-
IRRlGAlON


F
“0 P)
2 0
4 )c

---
-
;
! ! ! I ix iP ik !2 I i i i
.e.-.
I
I c II 1 P 0 I
I L-!.
-r
i I i I I i ! ! I ! l li i ti-

i
:

‘P
Pour la PITMAN
& p 0 091
.
ae
n
doric Q
= 9.i %
Pouir la TROXLER
& L
.
o lo5
.
donc $ = 10.5 %
2
n
9.
L1
TABLEAU A - 1 : PITMAN : Comptages dans l'étui
D
i i
i
i
i
i
TABLEAU A - 2 : TROXLER : Comptages dans l'étui

Al ‘)
//-) 1 B L 10 GRAP. H I E
C. DANCETTB & T. #. DUC : Travaux récents de l'IRAT-SENEGAL portant sur les
relations eau-sol-plante (Mai 1974).
C. DANCBTTE : Mesures d'évapo -ranspiration potentielle et d'&aporation d'une
nappe d'eau Y"--
, Ttation des travaux portant sur les besoins
en eau des cultures (Mai 19'/Z .
C. DANCETTE : Agroclimatologic: appliquée b l'konomie de l'eau, en zone soudano-
sah&lienne (Avril 1977).
C, DANCETTE : Besoins en eau dis grandes cultures au SénBgal (Septembre 1973).
M, VAUCLIN & G. VACHAUD : Bil n d'eau sur sol nu et cultivé : Fiabilité des
rhultats.
MINISTERE DE LA COOPERATION : vechniques Rurales en Afrique. Volume nO1 "éva-
luation dos quantités d'eau nécessaires aux irrigations" 1964.
DCORENBOS J et ,W. D. PRUITT : Trop water renuirements, (Irrigation and Drainage
pan*"
-1
T
2
: Irrigation de la z>ne Centre - Nord du SQnégal. Rdsultats de recher-
cries et perspectives ; Comité consultatif FAO-AIEA.
Dot technique AIEA - 192, Vienîa 1976
IRAT NIGER : Rapport de la station expdrimental d'hydraulique agricole (S.E.H.A)
de 1963 à 1970 par CHAROY et GILLET. 1970.
E. C. CHILDS : An introduction to the physical basis of soi.1 wster phenomena.
Witey 1969.
S.D. GOLDBERG, B. CORNAT and D. SADAN :
.---
Relation betwen water consumption of
peanuts and class a pan évaporation during the growing season. Soi1 Sci : 104 (4)
1967.
D. HILLEL : Soi1 enr! wa-ker, phtrCi--i -+nr+nl es and twocesses.
..,.
-