C/g~KO~4? MBNISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL ...
C/g~KO~4?
MBNISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
INSTITUTSENEGALAIS
DE
1 RECHERCHESAGRICOLES
PROGRAMME D’AGROPHYSIOLOGIE
DU RIZ
par THEAKA DIOUF
Direction des Recherches
sur les Productioas Végétaies
Octobre l!B8
C.R.A de Djibélor

:Pages
1. INTRODUCTION .,.........,..............................................
1
- Objectif ,......................,..".............................‘,..
1
2. JUSTIFICATIONS DES PRIORITES DE RECHERCHES : LE MILIEU !ECOLOGIQUE
REGIONAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~..~..................~....~.....~...
1
2.1. Le climat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~...............
1
2.2. Le milieu édaphique
2
?? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
3. ETUDE DE LA TOLERANCE A LA SECHERi$SSE . . . . . . . . . . . . . . . . ..»..............
3
3.1. Influence de la sécheresse sur la croissance et le métabolisme
de la plante . . . . . . . . . . . . . . ..‘................."..................
3
3.2. Acquis
..............................................................
4
3.3. Propositions d'actions de recherche ...............................
5
4. ETUDE DE LA TOLERANCE A LA SALINIl’jE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..a, . . . . . . . . . .
8
4.1. Influence de la salinité sur le m6tabolisme de la plante .........
8
4.2. Acquis
.............................................................
9
4.3. Propositions d'actions de recherches .............................
10
5. ETUDE DE LA TOLERANCE A LA TOXICITE FERREUSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13
r
5.1 Rôle physiologique du fer ........................................
13
5.2, Influence de l'excés de fer sur le métabolisme de la plante ......
14
5.3. Acquis
..............................................................
1 5
5.4. Propositions d'actions de recherche ..............................
18
6. ETUDE DE LA TOLERANCE AU FROID . . ..*..e................................
22
6.1. Influence du froid sur le métabolisme de la plante...............
22
6.2. Acquis :..................r
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
22
6.3. Propositions d'actions de recherche ..............................
23
7. ETUDE DE LA NUTRITION MINERALE DU @IZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
25
9
7.1. Rôle physiologique des différents éléments minéraux ..............
25
7.2. ............................................................
Acquis
29
7.3. Propositions d'actions de recherche ..............................
30
8. PERSONNEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..i......................”
. . . . . . . . . . . . .
3 2
9. EQUIPEMENT ET APPAREILLAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
32
10. PRODUITS CHIMIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
32

1. INTRODUCTION
Le riz est une céréale dont les caractéristiques physiologiques géné-
rales sont encore mal connues alors'que l'extension de cette culture dans le
monde est importante. L'amélioration de cette plante nécessite une bonne con-
naissance de l'ensemble des facteurs de l'environnement notamment l'air, la
lumière, l'énergie solaire, l'eau et les sels minéraux. Ces différents fac-
teurs sont étroitement liés entre eux et ont une incidence considérable sur
les rendements. L'interdépendance de ces facteurs de nature souvent biologi-

que et difficilement contrôlable enmilieu naturel, confère aux recherches
dans ce domaine une complexité particulière. L'objectif de recherche visé est
de trouver des plantes possédant les caractéristiques morphophysiologiques et
biochimiques suivantes :

- tolérance à la sécheresse
- tolérance à la toxicité du fer
- tolérance à la salinité
- tolérance au froid
- une forte capacité d'absorption des substances minérales du sol
- une haute productivité de ,la photosynthèse
- une capacité accrue de transfert des produits de la photosynthèse

des feuilles aux grains.
2. JUSTIFICATION DES PRIORITES DE RÈPHERCHE - LE MILIEU ECOLOGIQUE REGIONAL
Le milieu peut être caractérisé par trois principaux facteurs limitants :
1") Les contraintes climatiques liées à la sécheresse
2") Les contraintes édaphiques liées à la salinité, à l'acidité, aux
carences d'éléments nutrhtifs assimilables par les plantes et de
toxicité d'éléments en e)tcès

3") Les contraintes biotiquel; ljées aux parasites, maladies,adventices.
2.1. Le climat :
Il est de type tropkal chaud et sec (Soudano-guinéen en Haute Casamance,

Guinéen en Basse Casamance).
Les principales caractéristiques météorologiques de la région sont :
- Une saison des pluies de 4:mois en moyenne avec déplacement de Juil-
let à Novembre depuis ces dernières années. Déplacement du mois modal . Le mois
de septembre devient plus pluvieux que le mois d'Août. Les précipitations

sont irrégulières et mal réparties.
Un régime de température caractérisé par des maxima en Mai-Juin (35°C)
et des minima en Décembre-Janvier (15OC) soit une movenne thermiaue de 76-7Oc.

- 2
Dans les 15 dernières années, les précipitations ont été d'une manière
continue inférieure aux moyennes. La pluviométrie totale est réduite, et de
plus longues périodes de sécheresse se produisent plus fréquemment.

La production du riz est fortement affectée par la sécheresse.
2.2. Le milieu édaphique :
Si les sols sont issus de l:a même roche-mère, leurs conditions d'alté-

ration ont beaucoup joué sur leur ékolution. En effet, les sols de Casamance
pour une même zone présentent une girande hétérogénéité.

Du point de vue contraintes, on peut les classer en deux groupes.
1. Les zones dépressionnaires qui comprennent :
- les vallées intérieures du plateau du continental occupant les sur-
faces les plus importantes
- la ceinture des terrasses:moyennes sous palmier à huile
- les zones d'affaissement situées sur le plateau.

En raison de leur liaison ayec le bras de mer, les sols de la partie
avale présentent le même caractère dkfiliation avec les sols d'origine fluo-
marine au niveau de l'acidification et l'état d'oxydo-réduction ; Ils se com-

portent comme des sols de tannes (Pli inférieur à 5 ; Eh supérieur à 400 mv ;
salinité de 0,7 à 40 g/l de sels. Ils sont très pauvres en éléments nutritifs

majeurs.
Dans la partie amont, ces sols présentent un bas potentiel rédox qui cause
la libération en excès de fer soluble, d'acides organiques et de matières oxy-
dables, affectant ainsi le rendement du riz.
2. Les zones de plaines fluviomarine? :
Ces zones sont dominées par les sols de mangrove, le complexe de tannes
et les sols de bordure de plateau.
Ces sols sulfatés acides, sont caractérisés par une forte salinité
(C.E 2 15 mmhos).
- un bas PH et un Eh compris,entre 400 et 500 mv.
Ils sont très pauvres en élé+ents nutritifs majeures.
La mise en valeur de ces sol+ nécessite :
L'application d'amendements raisonnée partout où les teneurs en fer

et en aluminium dépassent respectivement 70 ppm et 300 ppm.
Les aménagements hydroagricoles permettent l'évacuation des eaux de
surface à PH trop bas et à très haute conductivité électrique.

- 3
3. ETUDE DE LA TOLERANCE A LA SECHÈRESSE
I
3.1. Influence de la sécheresse sur le métabolisme de la plante :
/
La sécheresse agit d'une fabon complexe sur la plante, provoquant une
blessure à cause de l'échauffement et de la deshydratation des tissus cellu-
laires. Pendant la sécheresse atmosthérique,

la température augmente fortement
et l'humidité relative de l'air diminue. La transpiration de la plante augmente
tellement que le Système racinaire ne parvient pas à puiser la quantité d'eau
nécessaire pour le refroidissement de la plante àcause de l'evapotranspirationdela
feuille. L'échauffement provoque une blessure appelée pousse. La pousse en
général s'observe quelques temps après sur la feuille sous forme de tâches

colorées (jaunes, rouges, brunes, rouges-brunes). Sous l'influence de la sêche-
resse atmosphérique, il peut se passer une montêe de la tempêrature jusqu'à
40°C et plus, ce qui provoque la dênaturation et la coagulation des proteines
du cytoplasme. En ce moment là, le'degrê de dispersion des colloldes change

l'imperméabilité du cytoplasme et la capacité de rétention des composés absor-
bés augmenté. Il se produit ainsi une perturbation de l'organisa-
tion du cytoplasme affectant le mêtabolisme de la plante toute entière.

Selon Cissakian (1940), en cas de stress hydrique, les processus d'hydrolyse
des protéines s'intensifient, ce qui provoque une dêcompositlon du cytoplasme
et la mort de la plante.

D'après Stocker(..1947), la s$cheresse diminue la viscosité ducytoplasm. Il
a été mis en évidence par Satarova eff Tvarus (1965, 1966, 1967) que la deshydra-
tation et l'êchauffement provoquent une chute de la teneur de l'acide ribonu-
cléique de 10 à 15 X et une diminution de la synthèse protéique de 50 à 70 %.

Il s'est avêré que la sécheresse entraine une augmentation de Vactivitê de
la ribonucléase, à la suite de celà,'il se produit une dislocation des PO~YSO~~~S
situes sur les filaments de 1'ARN informatique et sur d'autres ribosomes prOVO-
quant ainsi une diminution de la synf;hèse de la protêine.
La deshydratation des plante1 , influe sur le système des pigments. Les
plantes tolérantes à la sêcheresse ont une liaison chlorophylle-protéine plus
consistante que les moins tolérantes+ Les
substances protéiques du strome des
j
chloroplastes conditionnent la circuiation de l'eau et occasionnent Te dêroule-
ment normal de la photosynthèse pendbnt la deshydratation.
&
L.a sécheresse a une action nqisible sur le transfert des produits d'assi-
milation des feuilles vers les autre$ organes (Wardlaw, 1968). L'accumulation
i
de ces produits pourrait donc rêduire l'assimilation du carbone.
L'abcission des feuilles comme résultat de l'action de la sécheresse
a des consequences immédiates sur la photosynthèse totale de la plante, et Ta

- 4
réduct-ion de la surface foliaire dqe au ralentissement de la croissance diminue
aussi Jes possibilités d'assimilatiion. D'après Saad (1954 a, b) la diminution
de la photosynthèse est due à la di/minution de l!.hydratation de la feuille.

La sécheresse ralentit la &oissance en hauteur et diminue le poids sec
total de la plante ainsi que le nombre total de feuilles produites. Il faut
noter que l'effet

de la sécheresse dépend du stade de développement et de la
durée de l'agression.
A la fin du 19e siècle debutt; 2De siècle, Pullman (1922), puis Brownov
(1912) ont mis en évidence une haute sensibilité des céréales à l'égard des
stress hydriques pendant la périodeide formation des organes générateurs, c'est-
à-dire à partir de la phase (montaibon phénophase) jusqu'à la fin de la florai-
son ; cette période dans la vie de \\a plante fut appelle période critique. La

sensibilité des plantes à cette période se traduit par une mauvaise formation
des organes de reproduction. La diminution du rendement est due à l'attaque des
organes floraux et la perturbation du processus
sexuel ceci à cause de la stéri-
Jité et du non remplissage de J'épii
Skaskine et Shepilenia(l947), de même que Babluda (1948) notent que la
diminution du rendement pendant la /écheresse notamment en période critique se
produit à cause des dommages causés;aux organes floraux
et aux pollens. En 1915
Stébut trouve que dans les fleurs ddnudées, on peut observer une anthère déve-
loppée et un filament non développé/de cette anthère. L'anthère même peut ne
pas contenir de
pollens. 11 a été ddmontré que les cércSales pendant un stress
hydrique dans
Je sol au moment de Ja formation des pollens, des ceJluJes mères
,
des fleurs de la partie supérieure et inférieure de J 'épi, les anthères sont
courtes et leur pollen avorté. Le pdJJen dans les fleurs de la partie moyenne
de l'ép i est stérile sur 50-60 % des: cas (favadskaïa 1959 b).
Pétrovskaïa (1956) ; Anukiévi (1959) ; UgJov (1959) ont montré qu'en
période de sécheresse à la fin de la! floraison, les grains de pollen en dévelop-
pement
se déforment. L'activité vitple des grains de pollen chute
brusquerent.
Le pollen perd sa capacité de fécondpr les fleurs des pJantes se trouvant m&e
dans Jes conditions normales.
3.2. Acquis : Sur la base dei résuitats obtenus par differents cher-
i
cheurs, il a Bté proposé une classification des formes de résistance à la séche-
<
resse (Vieira da SiJva, 1970).

I
N DES FORMES DE
SECHERESSE
Aptitude a éviter
Aljtitude à supporter
la déshydratation
la déshydratation
I
I
Vitesse de croissance
élevée cycle biologique
r&lisé avant la sécheresse
Ï
I
Obtention de quantités
Variation de l’activite
élevées d’eau
enzymatique
Racines très
Force de
Absorption
développées
succion Clevee
de rosée 1
!
Resistance à
l’hydrolyse
i
enzymatique
I
1
1, Réduction de
,
y s d’eau
}‘i
Plantes aphylles
Faible
et microphylles
transpiration
l
cuticulaire
I
Figtpe : 1
<
. -----
Ici à Djibélor les études qui oht été menées, consistaient à faire un
criblage variétal. Les résultats porte+ sur une année et leurs appréciations
sont basées sur des caractères morphoagbonomiques. Sur 15 variétés testées, le
tri a permis de retenir 6 variétés Cons/idérées tolérantes à la sécheresse :
IRAT112, Dj8.341, IRAT133, Dj11.509, IRlM195, Barafita.
3.3. Propositions d'actions de Fecherche :
/
Action 1 : Evaluation et détermination bu matériel végétal tolérant à la sérhe-
resse(par un screening en collaboratiowavec le sélectionneur ; le phytopatho-
logiste ; l'entomologiste1.

- 7
,
Produits chimiques pour préparation de solutions nutritives
Kaolin, charbon, sacchajose, mannitol etc...
Résultats attendus : obtention de {ariétés tolérantes à la sécheresse et à la
chaleur.
/
Action 2 : Etude écologique de l'ad/aptabilité :
En collaboration avec la sdlection, la phytopathologie et l'entomologie.
Il s'agira : de comparer les variétés tolérantes obtenues du criblage

à des variétés locales de la zone ob doit se conduire l'essai.
Il s'agira :
Pour le physiologiste de fa/ire des notations phénologiques sur le compor-
tement des variétés et le cycle végjtatif.
Recueil de toutes les donnkes du milieu d'expérimentation.
8
Evaluation des rendements. j
Pour le sélectionneur, obsepvations sur le comportement des variétés.
i
Pour le phytopathologiste :!Suivre les maladies.
Pour l'entomologiste : suivbe les attaques d'insectes.
/
Me"thodologie : Implantation de l"es$ai dans différentes zones à conditions
pédoclimatiques différentes/
Appareillage : Pluviomètres dans le{ endroits où il n'y a pas de service de
/
météorologie.
Résultats attendus : Définition de oritères agronomiques d'adaptation permet-
tant de faire une zonation.
/
Action 3 : Etude morphophysiologique et biochimique des parametres liés à la
tolérance à la sécheresse :
Cette étude fait appel à la idétermination des caractéristiques suivantes :
,
r

1) La vitesse et le mode d'enracinement des jeunes plantules
2) La capacité de reprise d( la croissance après une période de séche-
resse
1
3) Mesures de paramètres phisiologiques de résistance à la sécheresse
et a la chaleur -t(tempéjature foliaire, transpiration, conductance
stomatique, potentielhydrique des feuil!es, potentiel osmostique).
4) Teneur.en pigments et déyrmination de la liaison consistante chloro-
phylle-protéine.
f

- 8
5) Balance de l'eau - eau liée/eau libre. Déficit hydrique.
6) Capacité de migrations des substances nutritives des parties végé-
tatives vers les grains /par le rapport grain/paille.
7) Activité enzymatique (A{Pase, Ribonuléase).
1
Méthodologie : En serre et en champ: en conditions d'irrigation contrôlée avec
deux variétés l'une toléranjte, l'autre sensible.
Appareillage : Sonde à neutron, chafnbre à pression, poromètre, osmomètre,
thermomètre infra rouge
, spisctrophotomètre Quantum/Photomètre/Radiornètre,
Rêfractomètre, Conductimètre, tubes à essais, Lyophilisateur, Réfrigérateur.
Boîtes de pétri, verrerie. 1

Produits chimiques pour solutions nutritives et analyses
Résultats attendus : Obtention de données expliquant le mécanisme de la tolérance
à la sécheresse.
i
4. ETUDE DE LA TOLERANCE A LA SALIN)TE
!
4.1. Influence de la salinité sur le métabolisme de la plante :
L'effet toxique de la salinité repose sur le fait que les sels absorbés
s'unissent avec le protoplasme et diminuent sa perméabilité.-En plus.dans le sol,
Le potentiel osmotique qui est une qomposante du y/ sol (y-

+ yw ) peut
empêcher l'entrée d'eau. Cette impfrméabilité du protoplasme, diminue l'absorp-
tion de l'oxygène et de l'eau. Il en résulte, un blocage de la respiration dans

1
les mitochondries, organoïdes qui pjrticipent activement à l'assimilation de
NH4, P04, K. Il en
,découle que la fsalinité perturbe la nutrition minérale du
riz à la suite du blocage de la syndhèse des substances fournissant de l'énergie
(ATP etc...). Cette insuffisance d'dnergie bloque le tallage, un des principaux
processus de croissance pendant Cett/e periode de végétation. La salinité affai-
blit la phosphorilation , ce qui conduit en même temps au blocage de l'assimifa-
tion du phosphore et du potassium (IRoubine, 1969). Les sels en fonction du type
de sol perturbent l'entrée de.,l'eau pans- la' plante et-dégradent les propriétéj

physiques et ool-loïdales,de'ce dernier. -Les sels de sodium sont généralement
les plus 'toxiques".

Par degré d'importance, la tbxicité des anions décrott comme suit :
cl- > CO82 > so4-2 )
t

/
9
-
4.2. Acquis :
i
Les études qui ont été men+e à Djibélor (1967
1979) ont abouti aux résuI-
tats suivants :
Le dessalement est absolu jour tous les systemes de drainage
Y'
A) drainage peu profond : v umidité maintenue toute l'année
B) drainage peu profond asdéché pendant la saison sèche
H) témoin endiguement circulaire
C) 5 sous casiers C-G avec lpompage différent pour l'écartement et la

profondeur des drains. 1l
Le dessalement par pompage kst le plus efficace. Le dessalement du système
B s'avère également intéressant. La: mise en valeur nécessaire de grands aménage-
ments de génie civil.
En ce qui concerne les difffrentes techniques culturales : le paillage,
maintient le dessalement. Le mulch bt le labour léger provoquent une accumula-
de sels en saison sèche. La proprié/é du mulch est de conserver l'humidité du sol,

si cette propreté est requise il ne/peut pas y avoir de remontée de sels. L'aci-
dité diminue dans l'ensemble, mais gugmente en hivernage.

l
L'utilisation de chaux, gyp#e et phosphate de TaTba sur sols de tanne
(Medina A, Djibélor P34) n'a aucun $ffet sur les rendements. On note une nette
action de la chaux sur le PH. L'apport de chaux agricole - gypse sur sol sulfaté
acide (Djibélor P18) a un effet déptessif sur les rendements.

D'une façon générale, la chz/ux en tant que telle n'est jamais dépressive
et agit positivement sur les rendemints en sols acides en elevant le PH. L'effet
de la date d'apport est significatit (apport à 3 semaines avant repiquage).
Le gypse a un effet supérieijr à celui de la chaux agricole sur les
rendements.
Une étude de L. Mme DIANGAR "t M. KHOUMA (1980) sur la résistance du
riz à la salinité a permis de conclujre que :
/
1) le degré de résistance dui riz à la salinité" est
fonction des ions
Na+ et cl' contenus dans les feuillep et les racines,
2) les variétés sensibles abborbent plus de sels dans leur organes que
les varié& résistantes,
3) la méthode pour la déterm:nation
h
du degré de résistance à la salinité
par la longueur des plantules n'est bas appropriée,
1
4) pour la détermination du egré de résistance ?I la salinité pour le
riz, la méthode de germination dans 8e la solution de Nacl à 2 % est convenable.
. . . /

l
- 10
M. Guèye (1984) en criblant ' lusieurs variétés de riz, a combiné plu-
r
sieurs techniques culturales : date /de repiquage, 5ge du plant et travail du
,
sol.
Les résultats de cette étude montrent que la valorisation des sols SU~-
fatés acides nécessite un renforcemqnt des aménagements par la pratique de techni-
ques culturales adaptées à l'évoluti/on des conditions climatiques actuelles.

Sur la base de beaucoup d'étjudes (Grodzinsky, 1973) classe les formes
de tolérance à la salinité comme sui,t/ :
l
1) Forte absorption de sels jet création d'un haut potentiel osmotique
dans les tissus et une force de sucqion permettant d'utiliser normalement l'eau
l
de la solution,
I
2) Elevation d'un potentiel josmotique dans les tissus grâce à l'accumu-
lation d'acides organiques et d'hydrfates de carbone,
3) Les sels absorbés sont s crétés à la surface des feuilles pour être
i
lessivés par le vent et les pluies:
4.3. Propositions d'actionside recherche :
!
Action 1 : Evaluation et criblage d$ matériel végétal pour retenir les variétés
,
les plus performantes enltenant compte de la précocité :
!
i

En collaboration avec l'équipe "Bolong", la sélection, la pathologie et
/
l'entomologie.
/
Il s'agira :
Pour la physiologie : de suivre sur deux témoins, l'une tolérante et
l'autre sensible, les variables suivantes : vigueur végétative, le Pli

du SUC cellulaire, la dynam que des éléments minéraux Na, Mg, Ca, K;
i
cl', CO3"', SO4" dans les tacines,
/
dans les tiges et les feuilles aux
stades : tallage, montaison' floraison, maturation.
Cycle végétatif, productivi fé du tallage, déficit hydrique, système ra-
cinaire. Le rendement et sajstructure.

Pour la sélection : d'évalu r tout le matériel devant passer au criblage,
$
de choisir au moment de la técolte les individus sains présentant une
bonne exertion paniculaire.- !Ces individus seront reconduits sur le rnêrne
terrain,récolte après récol 1e afin d'obtenir a long terme des variétés

tolérantes aux sels.
/

- 11
Pour l'équipe "Bolong" - 1 s paramètres chimiques du sol a différentes
i
profondeurs et de l'eau. L conductivité électrique. Le cumul mensuel
"
des pluies.
i
Pour la phytopathologie - 1 s maladies
Pour l'entomologie - les at/taques d'insectes.
/
Méthodologie :
1) En champ sur des sols sa
2) En serre - en pots de vé
tion remplis de sols salins.
L'apport de gypse ou du
phogypse sera ,fonction des types de sols.
3) En laboratoire avec des
s de germination dans des solutions de
sels provoquant la toxic -lt6.
j
Appareillage et fquipement :
j
i

Serre, conductimètre, PH mé re, spectrophotomktre,réfrigérateur,
pots
de végétation, boîtes de pé ri, boîtes à tare , pêles, sacherie, ver-
F
rerie,osmomètre.
j
1

Produits chimiques : pour analyses e/t gypse.
!
Résultats attendus : Obtention de vabiétés tolérantes à la salinité.
!
Action 2 : Etude de l'adaptabilité db riz à la salinité :
En collaboration avec la sélf-ction, l'équipe "Bolong", la phytopathologie
et l'entomologie.

i
/

Il s'agira :
!
Pour la physiologie : de tesier les variétés tolérantes obtenues des 3
criblages dans plusieurs lot lités où les sols salins existent, de sui-
vre leur comportement, effet uer des prélèvements d'échantillons de

plantes pour analyses mingra
Evaluer le rendement et sa s
Pour la sélection - observat{ons

sur les caractéres morphoagronomiques
Pour 1'équipe"Bolong" - suiv de la pluviométrie, de la zone,paramètres
chimiques

du sol et de l'e
Conductivité électrique.
Pour la pathologie - les mal
Pour l'entomologie - les att ques d'insectes.
1
Mthodologie : Implantation de
dans différents sites où existe la
salinité.

4
i
- 12
i8
Appareillage et équipement : Pluvi métres,
(i
PH mètre, spectrophotomètre, réfri-
gérateur, conductimètre, s cherie, boîtes à tare, boîtes de pétri,
1
verrerie.
/
/
l

Produits chimiques : pour analyses [sols et plantes.
1
Résultats attendus - Obtention de vbriétés adaptées à des zones bien déterminées
(zonation).
I
/
Action 3 : Etude des paramètres morphophysiologiques et biochimiques lies à la
/
tolérance à la salinité f
En collaboration avec la pé ologie
1
Il s'agira :
Pour
la physiologie de suiv e la dynamique de la croissance, la vigueur
végétative, Je
r
déficit hydr que, la teneur en pigments, la balance de
l'eau (eau liée, eau libre)]
l'acidité du suc cellulaire{ potentiel osmotique
La teneur en azote soluble 1 et en azote protéique

La teneur en hydrates de ca 1bone
L'activitéenz,ymatique du sol/ et de la plante (catalase, peroxydase)

Teneur des différentes f o es de phosphore.
ATPase,

1
conductivité électrique , Système raclnaire
Dynamique des éléments Na, 4, Mg, Ca, NHq, P et des anions cl’, CO3”‘,
SO4, dans les racines, les t/iges et les feuilles aux stades : tallage,
montaison, floraison, maturation.
/
Productivité du tallage ; Re dement et sa structure
1
Pour la pédologie : les para ètres chimiques et électrochimiques du sol.

Méthodologie : En serre - en pots dei végétation remplis de sols salins, avec
phosphogypse et sans phospho ypse ( en fonction des types de sols).
Expérimentation sur deux var'étés dont l'une tolérante et l'autre sensi-
s
ble à la salinité.
,
i
Appareillage et équipement : Serre, pots de végétation, PH mètre, osmomètre,
conductimètre, réfractomètreb réfrigérateur, Centrifugeuse,étuve de
séchage, chambre de pression i boîtes de pétri, boîtes à tare, verrerie,
sacherie.

Produits chimiques - pour analyses. j
. . . /

- 13
Résultats attendus : Obtention de d nnées expliquant le mécanisme de la tolérance
b
à la salinité.
f
Action 4 : Amélioration de la tolér nce à Ja salinitd par un trempage des semences
ou des plantules dans de SoJutions rJe sels de : CacJ2, NacJ, MgSOq,
Co(NO3)2 etc... ).. En coll boration avec 7a pédologie.
i
Il s'agira :
i
Pour la physiologie
: de uivre la dynamique de la croissance
La vigueur vegétative, Je d'ficit hydrique, Je potentiel osmotique
1
Le système racinaire
/
Conductivité électrique /
:>
La dynamique des cations (Pi K, Ca, Mg, NH4) et des anions (cl-, C03--,
SO4") dans les racines, Je tiges et les feuilles aux stades : tallage,
1
montaison, floraison, matur
Productivité du tallage. Re
t et structure
Pour la pédologie :
s chimiques et électrochimiques aux
stades de développem
Méthodologie : En,un premier
sera conduit en serre en pots de
Yégétation avec des
S’i J est conc’luant,
it en milieu réel.
Le matériel vegétal
ux variétés *a
l'une tolérante et
l'autre sensible à la salinijté.
i
Appareillage et équipement :
ts de végétation, conductimètre, osmomè-
tre, chambre de pres
ctrophotomètre, réfrigérateur, boîtes de
pétri, boltes à tare
Produits chimiques : pour solutions n'tritives et analyses.
!
Résultats attendus : meilleure toléra'ce du riz à la salinité.
i
5. ETUDE DE LA TOLERANCE A LA TOXICI t
5.1. Rôle physiologique du f 1
Le mécanisme de la participa o n du: fer dansles processus oxydoréduc-
teurs qui se passent dans les cellule des organismes vïvants est basé sur sa
possibilité de passer facilement de 1

tat divalent (Fe'+) à l'état trivalent
(Fe +++). Le fer entre dans la compost on des porphyrines qui sont des métallo-
porphyrines (hémoglobine,
cytochromes-oxydases, peroxydoses, cata-
I.. /

- 14
lases) où il est substitué aux deux hydrogènes des noyaux et chélaté à l'inté-
rieur de la molécule. Le fer active beaucoup de ferments et de processus enzyma-
tiques : la respiration, les réacti ns oxydo-réductrices, les synthèses des
hydrates de carbone, des acides gra > des nucléotides, des molécules protéiques,

des acides nucléiques etc... La fer édoxine intervient dans la photosynthèse
en transportant des électrons et da s la fixation de l'azote atmosphérique,
dans la nitrite-réductase etc... Le

cytochromes participant à la respiration sont
des ferroprotéides. Ils se présente t sous la forme réductrice et oxydante en
participant au transport d'électron des pyridines nucléotides et des flavopro-

t&ides à la cytochrome oxydase et e suite a la molécule d'oxygène. Le transport
des électrons est catalysé par la c tochrome oxydase. Le système de cytochrome
des plantes fonctionne en étroite 1 aison avec le système du polyphénole oxydase.

5.2. Influence de l'excès e fer soluble (Fe++ sur le métabolisme de
la plante :
Le fer est en excès,et dev ient toxique quand sa teneur dans les feuilles
atteint 300 ppm au stade/t(%:adieen c nditions contrôlees) (Tanaka et Yoshida,
.
1979 ; Mikkelsen, 1970),
Mais, une teneur critique a fecte la levée des graines de riz, bloque
i
l'absorption par les plantes de riz,' CIU potassium, du phosphore,de la silice et
du manganèse à la suite de la pertur ation de l'activité du système cytochromi-
que dans les racines. Le rapport en e l'azote soluble et l'azote protéique aug-
mente ; la teneur des hydrates de ca bone et l'activité de la citochrome oxydase
diminuent ; La formation de la chlor phylle des feuilles de riz est bloquée.
L'intensité de la respiration des pl ntes de riz s'accroît. Ainsi, à la suite
de la perturbation du métabolisme,
s plantes sont exposées aux maladies telles
que la pyriculariose et l'helmintho oriose (V.N. Kyraév, 1966).
La cause prinqipale de la
isse des rendements du riz en monoculture
dans les conditions de submersion es! l'appauvrissement du sol en oxygène.
L'oxygène indispensable pou le maintien du potentiel rédox à la partie
active des racines entre à partir de organes aériens. Des études sur les chan-
gements biochimiques dans le cône de végétation de la tige de la plante de riz

portant sur la dynamique de l'activi
des enzymes : deshydrogénase, cytochro-
me oxydase et le potentiel rédox, on montré que les propri&tés du protoplasme
et l'orientation des r'éactions qui s
passent, dépendent de la pr&ence et de
la concentration des ions. Les mouve nts de ces ions créent des phéncm5nes élec-
triques. Dans différents points du p

les ions sont qualitativement
différents et ont un niveau de poten
nt, ce qui conduit à l'apparition

1 5
de forces électromotrices (Roubine 1969). Les ions participent activement à
72 crr5ation et au maintien d'un mi eu physico-chimique en l'occurence
le dérou-
lement du processus de la respirat, In. Les ions sont attaqués par les acides
organiques qui, en s'unissant avec es complexes de fer, créent un potentiel
rédox (Eh) proche du potentiel rédr physiologique. De petites valeurs de Eh
indiquent la predominance des procc sus réducteurs a la suite de l'augmentation

de la concentration en hydrogène di a s la cellule.: en premier lieu l'hydrogêne
agit sur les protéines et leur con s stance - les liaisons de valence. Si la
pression partielle d'hydrogène n'e:s‘: pas grande, les liaisons protéiques s'affai-
blissent, mais, une pression exces: S' ve d'hydrogène détruit entièrement ces liai-

sons. Non seulement la structure p' ltoplasmique est affectée, mais l'activité
des enzymes d'oxydation est diminuc
. Ainsi, le cytochrome en pre'sence de l'hydro-
gène reste inactif. L'accumulation de l'hydrogêne qui est appréciée par la mesure
de Eh conduit à des changements no' ibles dans les transformations des substances.
Un suivi de la dynamique du patent 1 rédox dans le cOne de végétation (Roubine,

1969) a permis demontrer que Eh att int la plus petite valeur au stade 5 feuilles
1
t

avant la diffGrenciat!ondu cône. A c tte période,
les deshydrogénases atteignent
la plus grande valeur de leur activi é , à cause de la libération de l'hydrogène,
i
i
déplaçant ainsi le potentiel rédox E du côté des valeurs négatives. Dans ces
'
conditions, l'action de la cytochrom -oxydase s'arrête, moment favorable pour
la dhamination des acides amin& con uisant a la formation des acides organiques
et de l'ammoniaque. Ainsi donc, les hangements de Eh et PH caractérisant la
situation physico-chimique dans les
, sont étroitement liés au remplace-
ment du système cytochrome-oxydase p
stème deshydrogénase.
5.3. Acquis :
Les investigations qui ont

é entreprises au Centre de Recherches
Agricoles de Djibélor par G.
74), M. Touré (1973-1983), pour
améliorer les sols sulfatés a
produits toxiques (sels, excès en
fer soluble, acides organiques,
tières organiques oxydables) réswl-
tant
d'une forte acidité et
tiel rédox portaient sur :
. Des amendements mi
agricole, coquillage broyé, cendre
i
!

de bois, bioxyde d
. Des amendements organiques
(fumier, paille, compost, engrais vert...). j8
Les faits marquants des
obtenus sont les suivants :
. Effet béngfique du lessiva e combind aux amendements pour l'é?imina-
1
tion des produits toxiques et l'amélioration du PH.
. La chaux, le coquillage br yé, la cendre de bois et le bioxyde de
'
manganèse ont tous isoléme t une action positive sur l'assainissement

16
du milieu et la productivité du riz, lorsque les conditions d'acidité
initiales (PH 5 3,5) ne sont pas excessives (PH > 3,5).
. Les matières organiques 'voluées (fumier et compost à des doses de
5 à 10 t/ha en présence le fumure minérale ont un effet améliorant
sur la ferti,lité du sol
N, P, K, Si) et sur la nutrition des plantes.
F
M. Guèye (1984), en étudia t l'effet de la date de repiquage sur la
toxicité du fer, est arrivé à la CO clusion que cettequestion mérite une étude ap-
profondiesurlesystème racinaire,
cinétique d'absorption du fer par la plante
et les sites d'accumulation préfer
tielle, les formes sous lesquelles le fer
est accumulé, etc...,
ats obtenus basés sur des observations vi-
suelles appellent à la
e peuvent pas être utilisés dans un schéma
de sélection et de cr'éation variétale.
l
Les études de M. Sylla (19 7
) sur l'amélioration des rizières acides
Ei
non salées provoquant la toxicité f rreuse étaient conduites à Djibélor et à
!
Affignam. Ces études portaient sur :i
1) L'influence du temps de ubmersion sur la toxicitg du fer en rizières
acides non salées.
/
2) l'influence du billonnag
en pr&ence ou en absence de chaux sur la
1
toxicité du fer en sols acides.
j
Les faits saillants des rés ltats sont les suivants :
i
Djibélor : La pression du fer a @té ontinue, due à un écoulement épidermique
"
très chargé en Fe ++, bien que les PH soient remontés au voisinage de la neutra-
lité, le "bronzing" a été néfaste.

i
Affignam : Le billonnage, le chaulag
et la présubmersion ont un effet positif.
i
Les travaux de Klaus Prade (11982, 1983) à 1'OKSTOM de Dakar et à Djibé-
lor consistant à démontrer dans quellie mesure les déficiences nutritionnelles du
riz peuvent expliquer 'l'intensité de 'la toxicité ferreuse vis-à-vis du riz inondé

j
ont mis en évidence que :
. Le PH, généralement bas, d s sols sulfat& acides, ne constitue un
facteur limitant à la survie et/ou la croissance du riz, car, après les apports
d'eaux, ce PH in situ, se rétablisse ssez rapidement, à des valeurs comprises
entre 5,5 et 7,0. Par contre, les con entrations en fer ferreuse, qui sont soup-
çonr$es de contrôler l'intensité de 1

toxicité ferreuse, varient, dans de tels
.
sols, de façon importante, tant entrelsols voisins que pendant la p&iode de
culture. A partir d'analyses des sols et de la biomasse foliaire, il a été mon-

1
tré que, dans presque tous les cas, '
le riz concerne est déficient en P et/ou K

.
(sur certains sols également en Mg) et possède de teneurs élevées en fer
(parfois aussi en Al'.

Tl n'existe aucune corréla ion significative entre les concentrations
en fer ferreux dans la solution du 01 (ou les PH et les potentiels rédox mesu-
dans ce cas, augmente fortement l'assi-
'+) dans la solution du sol rhizos-
significatif des traitements destin
à diminuer les teneurs en fer ferreux
une préinondation d'une durée de 4 à 8
longtemps).
b) L'application, en début e cycle et aussi souvent que possible, d'en-
grais peu solubles, et d nature organique (compost, fumier, etc...).
r
L'application surtout de compost après décomposition peut faire
courir le risque de raba sser le Eh SO.~ à des valeurs tel qu'il y
aura une production de ercaptan, de H2S et d'acides organiques qui
entravent la culture.

i
c) La submersion des parce1 es en permanence pendant toute la durée du
cycle végétatif.
d) Le choix de variétés de iz résistantes à la toxicité.
(1942), l'augmentation de la concentra-
tion en manganèse dans
dans certaines limites, active l'en-
trée du fer dans les
teneur des formes solubles de ce der-
nier. Cependant,
en fer bloque l'entrée du

18
fer et provoque des symptômes de c orose (Roubine et Tchernavina, 1959). le
manganèse régularise
d'oxydation et de réduction du fer. Le rap-
port optimal entre le
e fer (Mn/Fe) est compris entre 1/2 - 1/3.
Dans un milieu nutriti
fer, l'apport de quantités croissantes de
manganèse (Mn) augment
e tous les ferments : la teneur des chlo-
rophylles et des pigme
nsi que l'activité photochimique de la chloro-
phylle, changent dans la même direc ion que les enzymes contenant du fer, excep-
tés les cytochromesoxydases (Roubin , Tchernavina,
1959). Les métaux antagonis-
tes concourent avec le fer à la for ation de complexe avec le phosphore, empê-
chant ainsi la formation de

T
phospha e de fer.
Brown, Holmes (1955) ont c staté qu'une forte teneur en phosphore
dans le milieu nutritif entraine u
diminution de l'entrée du fer et une aug-
mentation de la teneur en cuivre da
les tissus des plantes. D'après P.A. Vlas-
souk, l'apport de carbonate de talc m dans le milieu nutritif, arrête le trans-
port du fer des racines vers les po ts de croissance, ce qui est lié à la
perturbation des
re le phosphore et le fer, le potassium
et le calcium.
Des études menées au Nigéri (M. Yamouchi, 1986) ont montré que la
toxicité ferreuse est due à une défi ience en potassium et que l'apport de ce
dernier diminue la concentration du er et décroît sa toxicité.

i
Ottow et collaborateurs (19 2, 1983) sur la base de l'analyse de plu-
j
sieurs sols provoquant la toxicité f rreuse sont arrivés à la conclusion que la
i
1

toxicité ferreuse n'est tout autre q F 'un déséquilibre nutritionnel multiple du
riz ayant pour cause majeure la défi ience en P, K, Ca et Mg (éventuellement
Zn) avec comme conséquences, d'une p rt, l'augmentation de l'exsudationracinaire
organique et, en retour l'augmentati ln de la consommation d'oxygène et le renfor
cernent des activités microbiennes récuctrices de Fe(+++ ) et, d'autre part, de
permettre, au niveau racinaire, une assimilation accrue d'ions Fe(++).

Propositions d'actions
-
-
de recherches pvant action :
Action 1 : Evaluation et screening d .matériel végétal tolérant à la toxicité
du fer. En collaboration ave la sélection, la pédologie, la phytopatho-
logie et l'entomologie. Il s’
:
Pour le physiologiste
sur deux variétés témoins l'une tale-
/
rante Dj684 D et l'autre sens ble IR26, les paramètres électrochimiques
!
du suc cellulaire. La dynami ue des éléments minéraux (Fe++, Fe+"+, P,
II
K, Ca, Mg,.S, i!n, Al, Mn) dan
les racines, dans' les tiges, dans les
feuilles aux. stades :.tallage
floraison; maturation, vigueur
végétative, productivité du t
taux de viabilité, le rendement
/
. . . /

- 19
et sa structure
Pour la sélection
l'exertion paniculaire,
pour la reconduction
Pour la pédologie -

en relation avec les stade
: tallage, montaison, floraison, maturation
Pour la phytopathologie -
Pour l'entomologie -

avec des pots de végétatio remplis de ces sols toxiques. Avec et sans
amendement calcique.

Appareillage et équipement :
mètre, sacherie.
Produits chimiques : Pour analyses.
-.
Résultats attendus :
Action 2 : Etude
se des variétés de riz ‘
la phytopathologie et l'entomologie.
Il s'agira :
Pour le physiologiste
- Evaluation rendement
Pour la pédologie de suivre es paramètres chimiques et électrochimiques

du sol (PH, Eh, Fe
P, K, Ca, Mg, Na)
Pour la patho.1ogie
Pour l'entomologie -

Héthodologie :
ites où existe la toxicite
du fer.
Nareillage et 6quipement
- - :
ectrophotomètre, réfrigéra-
teur, sacherie.
Produits chimiques :
Résultats attendus :
des zones bien déterminées
(zonation).

- 20
Actfon 3 : Etude de l'action des é'éments P, K, Ca, Mg, Zn, CU, Mn :
Sur la toxicité ferreuse sur deux variétés témoins l'une tolérante, l'au-
tre sensible(en collaboration avec la pédologie, la phytopathologie,

l'entomologie).
Il s'agira :
Pour la physiologie
suivre les paramiXres électrochimiques du
suc cellulaire, la dynamiq
des éléments minéraux dans les racines,
dans les tiges, dans 1
illes aux stades - tallage, montaison,
floraison.
dynamique des formes d

Fe'+ et Fe+++ et du soufre dans les organes
précités. La croissant
a matière sèche, la vigueur végétative.
Pigments, système raci
productivité du tallage, le rendement et
sa structure+
Pour la pédologie -
e les paramètres chimiques et électrochi-
miques du sol aux
développement précités.
1
Pour la phytopathologie - 1 s maladies
Pour l'entomologie - les
t
at aques d'insectes.
Méthodologie :
1) En serre avec un type de 01 provoquant la toxicité ferreuse avec
les doses croissantes de éléments P, K, Ca, Mg, Zn,, CU, Mn.
Témoin absolu sans ciléme
2) En champ - pour confirme les résultats obtenus en serre.
. . . I

21
Apparei7Jage et équipement -
de végétation, PH mètre, spectrophotomè-
tre, sacherie,
Produits chimiques -
Résultats attendus - Amélioration d la tolérance à la toxicité ferre& par
apport d'éléments minéraux efficaces et bénéfiques.
t
Action 4 : Etude morphophysiologiqu et biochimique des paramètres ii& 2 la
tolérance à la toxicité erreuse :
En collaboration avec la pé'3ofogie pour les données chimiques et élec-
trochimiques du sol.
Pour la physiologie il s'ag ra de suivre :
- la dynamique de la croiss
- la vigueur végétative
- le système racinaire
- l'activité photochimique
- la teneur en chlorophylle t en carotinofdes

- l'activité enzymatique pl te (Cytochro~oxydase, déshydrogénase)
- Activité enzymatique du s

-(catalyse, peroxydase, ferrér&Juctase)
- Paramètres électrochimiques du suc cellulaire
- Dosage de l'azote soluble et de l'azote protéique
- Dosage des 'différentes fo mes de phosphore

- Dynamique des éléments (P, K, Ca, Mg, Si, Zn, S, Fe++, Fe++*,) dans
i
les racines, les tiges, le feuilles,aux stades - tallage - montaison -
floraison - maturation.

t
Wthodologie : En serre avec des pots
Type de sol provoquant la to
Avec chaulage et sans chaula
Deux variétés dont l'une to
Appareillage et équipement : Serre, p
e, spectrophoto-
-
mètre, centrifugeuse, oxymèt
de terrain, Réfrigérateur, sacherie.
Produits chimiques - pour analyses
Résultats attendus : Explication du mé anisme de la tolérance à la toxicité
ferreuse.

6, ETUDE DE LA.TOLERANCE AU FROID
6.1. Influence des bas
de riz :
Les basses température
lérantes au froid. Les propriét
gent, l'augmentation de l'inten
fait de l'affectation du transport

les processus d'hydrolyse augmen-
tent.
Les chloroplastes se dénaturent
beaucoup de ferments, grâce auxquel

certains processus enzymatiques allant
d'habitude dans les plastides,
protoplasme. La viscosité du pr

la structure submicroscopique d
gie est nécessaire mais le proc
Ainsi, l'augmentation de la vis
cellules conduit à la compacité

sort donc que, quand la viscosi
lules aux basses températures a

la perturbation de l'organisme
de la plante se produit tardive
se traduisent par un blocage de
teur, le retard à la levée, la

tion foliaire, le retard à la f
maturité irrégulière et une exe
baisse considérable des rendements.
6.2. Acquis :
Les études portant sur
fleuve et les résultats obtenus
de tolérance :

Tolérance 1 : Elle confère à la
froide comparativ
Tolérance II : Cette catégorie
végétatif accuse
au cycle de saiso

Tolérance III: Concerne les variétés
30 jours de retar
Ces études ont permis de mont
l'effet du froid sur la réduction de
?a hauteur (jusqu'à 40 à 50 % de la
normale) et de faire! lin rhniy Ra L=*e

2 1
de riz comprises entre 110 et 120
en hivernage permettent d'obtenir du riz
de 70-80 cm de hauteur en saison f i& (2) les plants de riz ayant 120 à 140 CI~
de hauteur en hivernage et dont 1'

fet froid ramènerait à f3()-100 cm de hauteur.
6.3. Proposjtions d'actio
de recherche :
I
Action 1 - Evaluation et screening bu matériel végétal tolérant au froid :(en
collaboration avec le sélectionneur, le phytopathologiste et l'entomo-
logiste). Il s'agira :

Pour le physiologiste de : noter la durée de la levée, la vigueur végé-
iaire des 2 premières
feuilles sous épi,
La productivité du tallage.
régularité de la maturité.
e. Rapport grain/paille
ières, du sol et de
l'eau.
Pour le sélectionneur :
le matériel végétal en
ons de caractères généti-
ques .
Pour l'entomologiste -
/
mencement du froid.
1
!

Appareillage et équipement : Serre,
ispositif météorologique à Anambé, thermo-
i
I

mètre électronique,
pots de végétation,
f
!

tuyaux d'irrigation.
j
Résultats attendus
I
i
I

e différentes
1
!

tures (15", IO", 1
Méthodologie :
En laboratoire :
ssais climatiques,

Résultats attendus : Obtention de
- -
ariétés tolérantes au froid confirmation des
tests en champ.
Action 3 - Amélioration de la talé ance au froid :
3.1. Traitement à froid d s plantules ou des semences par trempage à
la température 15-20 C (jour) pendant 6 h et à 0°C la nuit pendant
18 h au bout de 15 à 30 jours ou pendant 15 jours par intervalle

de 12 h avec alterna ce 18-20°C (le jour) - O,-10°C (nuit).
3.2. Traitements chimique : des plantules ou des grains gonflés dans
des sol'utions de : N NO3 à 0,25 % ou d'olégoéléments à faibles
concentrations.

Trempage dans une sol tion de saccharose à 5 % pendant 2-3 jours
dans l'obscurité ensuite à 10 % en 5-6 jours à la température de

5°C.
Méthodologie :
Résultats attendus
tolérance au froid :
Il s'agira de suivre sur de
variétés témoins l'une tolérante et l'au-
tre sensible.
- la vigueur végétative
- la dynamique de la croissan
- l.a balance de l'eau (eau di
,..eau libre, dans les feuilles)
- lateneur chlorophyllienne

- 35
- hauteur de la plante
- système racinaire

- surface foliaire des 2 'remières feuilles sous épi
- productivité du tallage i
- Je rendement et sa
- rapport grain/paiJJe

- suivi des températures iurnes et nocturnes.
Méthodologie : En serre en période
Les prélèvements seront e
aux stades taJJage, montaison, ~JO-
.
raison, récolte.
Appareillage et équipement :
r, réfrigérateur, réfractomètre, centri-
fugose, verrerie, bo
boîtes de pétri, spectrophotomètre,
filtre en verre.
Produits chimiques : pour analyses.
Résultats attendus : Obtention de d nnées expliquant Je mécanisme de la to'iérance
au froid.
7. El7JDE DE LA NUTRITION MINERALE D i
7.1. Rôle physiologique des éléments minéraux :
Les plantes ont besoin de m croéJ&ments : azote, phosphore, soufre, po-
:,
tassium, calcium, magnésium,
cuivre, molybdène, bore etc...

et leurs particularités biologiques.
L'azote :
dans les feuilles et les racines
iJ forme les acides
Constituant es-
sentiel du cytoplas
- la multiplication
- la constitution de réserve azotées dans les graines,
1
‘a,nf-0 nef
II.. c--J--.-

.

- 76
par exemple il augmente la teneur n azote des céréales.
Carence en azote :
La déficience en azote es
ractérisée par un changement de la colora-.
tion des feuilles. En début de vég
elle se manifeste par une mauvaise
croissance : plantes naines,
tes, verdâtres ou vert-jaunes. La
formation de la chlorophylle
t les feuilles ont une coloratior~
verdâtre.
Une longue période d
azote conduit à une destruction par-
tielle de la chlorophylle des feui es du bas et l'azote libéré émigre vers les
points de croissance. Au fur et à
sure de la décomposition de la chlorophylle,
les pigments jaunes qui étaient av t masqués par la chlorophylle, apparaissent
visiblement. et les feuilles peuve

avoir différentes colorations : jaune,
5
orange et rouge en fonction d
ntes. Le jaunissement des feuilles
,
1

s'accompagne d'un desséchage
stissus. Chez beaucoup de plantes
on observe la chute des feuilles.
i
et transporteur d'énergie.
t des protéines phosphorées : nucléo-
ithines, phytine etc...

- il participe à de nombreu
s réactions biochimiques. Le métabolisme
des glucides par exemple
fait par l'intermédiaire de composés
s-acide phosphorique
dans les cellules, de transporteurs
par exemple, l'énergie solaire est
stockée momentanément su
es molécules de phosphates (ATP, ADP) qui
nt, permettant les réactions bio-
chimiques.
Carence en phosphore :
Elle est caractérisée par u

coloration vert-sombre des feuilles, une
faible croissance. La teneur en suer
dans les feuilles augmentent, car ces
sucres sont réservés pour la formati
des composés organophosphorés et de l'ami-
une plus grande intensification de
l'accumulation des pigments anthocya
s. La coloration rouge, violette de ce
pigment anthocyané ensemble avec la
loration verte de la chlorophylle donnent
une prédominance des anthocyanés
donne une coloration vioiette.
Les feuilles du bas deviennent
vert-olives, avec des bords violets. 1l

27
Le soufre : constituant d
ides aminés soufrés (la méthionine et
la cystine) particulièrement indis
bles aux animaux, a un rôle parall{!le
à celui de l'azote bien qu'il soit
rbé en quantités moins abondantes.
Le potassium :
égulateur des fonctions de croissance
de la plante, ce qui explique son bondance dans les tissus jeunes, et même son
départ des racines vers

e croissance :
- Nécessaire à la photosynthèse, i
favorise la synthèse des glucides et leur
migration vers les org
- Nécessaire à la synthèse des pro ines, son absorption est parallèle à celle
de l'azote, du moins e
- Il augmenterait aussi
aux à la sécheresse en limitant
la transpiration et à la verse d
céréales en augmentant, avec le phosphore,
la rigidité des tiges ;
- Sa carence comme son e
ibilité des plantes aux parasitis-
mes.
Carence en potassium :
tôme de déficience en potassium
est caractérisé par une
des feuilles avec une teinte
bleuâtre des feuilles. D
umule beaucoup d'azote ammoniacal
qui favorise une plus gr
lorophylle, ce qui explique cette
coloration vert foncée.
oniaque a un effet toxique sur
les plantes et entraine
suite de leur déshydratation.
Le jaunissement et la mort des tiss
commencent du haut de la feuille et se
répand en dessous par les bords, en ite entre les nervures.
Le maqnésium :
rophylle, dont il favorise la
synthèse, comme celle de
- il favorise en outre l'absorption u phosphore et son transport dans les graines,
où il favorise la syn
- il est pour l'animal qui ingère le fourrages un élément de résistance de
l'organisme.
Carence en magnésium :
un symptôme de
dgficience en magnésium.
entre nervures
peut avoir différentes colorations e fonction des espèces et des variétés :
jaune, orange, rouge, violette etc... La perturbation du métabolisme dûe à une
déficience en Mg conduit à une nécro

des feuilles et une mort des tissus entre
nervures. La mort des t
le et ensuite au
milieu de la feuille chez certaines
Le calcium : Constituant deslparois cellulaires et sel dissous dans la

plante. Présent dans les membranes
le calcium donne la résistance
aux tissus et favorise la formatio
uration des fruits et des graines.
c'est un sel dissous dans les sucs
s où il neutralise les acides or-
ganiques et
minéraux.
- il joue un rôle important dans 1 maintien de 1'equiJibre ionique comme cation
en affaiblissant l'effet toxique es ions d'hydrogène, d'aluminium, de manga-
nèse, de fer, etc....
Carence en calcium :
nce se manifeste sous ,forme de blanchi-
ment de la pointe de la pousse
unes feuilles. Les feuilles sont petites,
gondolées avec une déformation
Chez les céréales, les jeunes feuilles
s'enroulent et dessèchent. Plus tar , on observe un dessèchement du sommet de
la feuille et des vieilles feuilles

Le fer :
-
-
t de la chlorophylle, est indispensable
à sa formation. So
hlorose, jaunissement dû à la dispari-
tion ou a la non f
hylle. C'est en outre le constituant
d'un grand nombre
Carence en fer
te avant tout sur les parties en crois-
sance de la plante. Le symptôme est
ractérisé par une perte de la coloration
verte "chlorose" chez les feuilles
haut. Une longue période de déficience en
fer entraine la mo
Le cuivre : Comme le fer,
-
-
tre dans la constitution d'un grand nombre
d'enzymes d'oxydation.
- il participe aux

et de réduction dans les cellules des
plantes.
Carence en cuivre :
e en cuivre provoque la chlorose des
feuilles, la perte
le flétrissement, le blocage du tallage
et la faible formation des graines. es symptômes s‘observent sur les parties
les plus jeunes des plantes. L'épiai
est retardée. L'épi est peu développé
et mal rempli. L'extrémité des feui
se blanchit et se dessèche.
Le zinc : constituant d'en
Il aurait aussi un rôle
protecteur des auxines de croissant
- il augmenterait la résistance des

à la sécheresse et à la chaleur.
Carence en zinc : provoque
formation sur les jeunes pousses la chlo-
rose - tâches blanches qui s'observe
quelques jours après la levée. Entre les
nervures, on
observe des bandes ja
s claires, et 'les tâches blanches
aug-
mentent. Sur la feuille, on
s 'chlorophylle.

- 29
Le molybdène : nécessaire u métabolisme de l'azote. C'est un consti-
tuant de l'enzyme réduisant les nit ates pour les transformer en acides aminés.
Il est également nécessaire aux bac éries fixatrices d'azote.
Carence en molybdène : El1
affaiblit la verte coloration des plantes
qui devient vert-jaune à la suite d la perturbation du métabolisme de l'azote.
Sur les feuilles, on observe des tâ es claires. Les bords des vieilles feuilles
sont ondulés et progressivement dev nnent rouge-bruns. Les tissus chlorotiques

meurent. Les feuilles restent retomb
Le manganèse :
d rôle dans les processus oxydoréducteurs,
dans la respiration des
les processus liés à la photosynthèse.
Carence en manganèse :
voque la chlorose entre les nervures de
la feuille. Même les ner
etites restent vertes et la feuille
prend un aspect bigarré -
la chlorophylle. Les parties chloroti-
ques des tissus de la feuille entre
s nervures ont souvent une couleur jaunâ-
tre et pâle. La seconde
t des tissus chlorotiques avec l'appari-
tion de tâches dans des
terminés : chez les feuilles ayant une
structure en faisceaux 1
rrondies et chez les feuilles avec des
nervures parallèles, les
ongées. La fructification est pertur-.
bée et le développement
enti ou arrêté.
7.2. Acquis :
Les travaux men
ercheurs (BEYE, 1972 ; BEYE et al., 1973 ;
MARINS, 1979 ; TOURE et
t montré que les carences en éléments
mineraux les plus marqué
n azote et en phosphore.
Maintien de la
1s après le lessivage intervenu lors du
dessalement par l'apport d'une fumure inérale et organique adéquate.
Courbe de réponse à l'azote :
Le site de Polder de Méd
a eu lieu dans le casier H
(endiguement circulaire -
inage peu profond, asséché
pendant la saison sèche (BEYE, 1973).
Les doses apportées sont
Vari&és utilisée IR8 et 100 kg de P20

sous forme de phosphate de Taïba.
- il y a eu fractionnement en 3 doses
'azote sous forme d'urée
- les cultures ont été d
Les résultats 0
- la rêponse à l'azote

- 30
- les rendements dans le casier B f
supérieur 5 ceux de H,
Station de Djibélor - (M. TOURE ;
Comparaison de 4 formes d'a
urée, sulfate d'ammonium, SCU et l'ignine.
Les résultats ont montré qu
sol sulfaté-acide de Djibélor :
- l'urée est significativement supér ure aux 3 autres formes (surtout en rende-
ment grain).
- il n'y a pas eu de différences si
ificatives entre 60 et 120 unités d'azote
(c'est-à-dire 100 et 300 kgN).
b. Courbe de réponse phosphore :
L'essai a été mené sur le po er de M&ina - Casier B (6. BEY& 1973) :
. Niveau de P2O5 apporté (0, 200, 40
600 et 1200 P. Taïba).
. Variétés de riz utilisée : ébandou
. Culture faite sur billon.

Les résultats ont montré que
- Les réponses du phosphore sont haut ent significatives
- Il n'y a pas eu d'effets dose sur 4 ns. En 5e année, la dose de
1200 kg/ha
a été inférieure aux autres dose ede
f?
- 11 y a eu une action positive/P sur es rendements et les teneurs en P2()5 du
sol et de la plante.
. Un autre essai a été implanté à Sim ndi et à Djibélor par (M. KHOUMA, M. T@JRE;
1981).
. Niveau de P2O5 apporté 0 et 50 kg P a de supertriple
. Variété IRRI 1529, et 2 locales "B ki ssa" et "Etoual"
. Etude fut menée en serre.

Les résultats obtenus ont mont
- Les réponses hautement significative
P en rendement grains
- Les variétés locales ont réagi favor
ment aux traitements.
Action 1 : Diagnostic des carences en lêments minéraux (N, P, K, Ca, Mg, Fe,
la productivité du riz.
Pour le physiologiste -
es éléments minéraux
ement de la plante.
Le rendement et sa structur
Pour la pédologie :

miques du sol. La dyna-
mique des é?Gments minéraux ans le sol à différents stades de dévelop-
pement de la plante.
,..., . - -

6Jément de l'ajouter ou
1'excJure de Ja SoJutjon nutritive.
Equipement et appareillage : Serre,
t, de végétation, boîtes à tare, boites
pectrophotomètre,
verrerie, sacherie,
Produits chimiques : Pour solutions
tritives et analyses.
Action 2 : Etude de l'action des di
rents éléments minéraux (N, P, K, Ca, Mg
croissance et la productivité du riz.
Cette étude est la suite
gique de J 'action 1 qui a pour but de 'corri-
ger sur le terrain les c
es en serre et qui ont une incidence :Sur Jes
rendements. En coJ labora
doJogie. IJ s’agira :
Pour Je physiologiste de
ivre les observations phénologiques
De voir les éléments qui
t une influence quelconque sur la croissance
et la productivité du ri
t des éléments minéraux à différents stades
Rendement et sa structure.
Pour Ja
pédologie -
tres chimiques et la dynamique des élé-
ments du sol.
Méthodologie : En serre et au champ
s les conditions naturelles.
Equipement et appareillage :
s de végétation, boîtes de pétri, boîtes
à tare, réfrigérateur,
rophotomètre, verrerie, sacherie.
Produits chimiques : Pour solutions nu ritives et analyses.
Action 3 : Etude des équi Ji bres entre
fférents éléments minéraux dans le but
d'optimaliser Jes doses d'e
En collaboration avec la pédologie
il s'agira :
D'étudier différentes
Propo
De suivre la dynamique de J
La dynamique des éléments m
Ja plante par stade de déve'lop-
pement.
Le rendement et sa structur
Pour la pédologie -
iques et la dynamique des él&
ments minéraux du sol.
Méthodologie - En serre ensuite
Equipement et appareillage : Se
tes à tare, boîtes
de pétri,
verrerie, sacherie.
Action 4 : Etude de l'action des éJémen
minéraux sur les changements morphophysio-
logiques, biochimiques
productivité des plantes de riz. En
col Jaboration avec 1 a
Pour la physiologie de
Ja dynamique de Ja croissance, JC Q-dmiQue
des éléments minéraux
e de développement
l'activite photochimiq

- 32
La teneur chlorophyllien
t en carotène
L'activité enzymatique A
La teneur en sucres

La teneur en azote proté
azote total et azote soluble
Les différentes formes d
La productivité de la ph
Le système racinaire
Le rendement et sa struc

Pour la pédologie -
chimiques et la dynamique des
éléments minkraux du
de développement.
Méthodologie : En serre avec un
Equipement et appareillage : Se
gétation, boîtes de pétri, boîtes
à tare, réfrigérateu
ètre, verrerie, sacherie.
Produits chimiques :
8. PERSONNEL
du riz a besoin de :
1 Chercheur
1 DUT chimiste

2 Techniciens ordinaires
1 Ouvrier agricole.
9. EQUIPEMENT ET APPAREILLAGE
Réaménagement du laboratoi
réservé pour la physiologie
Réparation de la pompe d'i igation pour les essais en contre-saison
annexe).
.i.

-33
OBSERVATIONS
Ce projet est conçu dans
'espoir d'avoir tous les moyens nécessaires
pour sa réalisation. Pour chaque c
des actions de recherche ont été
proposées par priorité.
e s paramètres à mesurer sont listés,
ainsi que les moyens en
odui.ts.chimi.ques. Ainsi, pour une
action donnée, si les mo
seules seront mesurées les varia-
bles qui sont, à notre p
marche les actions ont été hiérar-
chisées et priorité a ét
devant déboucher sur une applica-
tion immédiate des
les études de criblage et d'adapta-
bilité. Viennent ensuite les action/ cherchant à améliorer la tolérance de la
variété aux contraintes du milieu e celles visant à donner une explication des
mécanismes de tolérance,
/
Les besoins en personnel I It été exprimés au chapitre 8 de ce document
et il convient de souligner que 1'01 ;ration "agrophysiologie" du riz n'a qu'un
chercheur et un technicien ordinain
Ce manque de personnel d'exécution risque
de compromettre l'exécution de ce p ljet, car pour le suivi des expérimentations
et les mesures de certaines variabll '9 il faut un personnel d'exécution qualifié
concerné et motivé et non des tempo ,-ires.

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dologiques sur sols sulfat
acides de Basse Casamance (SENEGAL).
Communication à présenter a
IIIème Symposium International sur les
sols sulfatés acides.
Dakar, 6-11 Janvier
1985.

LISTE D'APPAREILS ET DE MATERIELS NECESSAIRES
.
!-
Conductivimètre +@ccessoires à
. Spectrophotomètre +(accessoires
. Qsmomètre +(accessoires à camman
. Etuve de séchage plante et sol
. Etuve de germination
. Thermomètre infrarouge
. Centrifugeuse + accessoires
. Poromètre f accessoires
. Quantum / Radiometer / Photomete

accessoires
. Thermomètres electroniques
. F'rigidaire
. Balance de précision
. Machines à calculer
. Chambre de pression +(accessoires
. Verreries de laboratoire
* Pots de végétation
. ph mètre + accessoires

. Planimètre + accessoires
* Lyophilisateur
. Réfractomètre automatique + actes

res
. Microscope + accessoires
. Compresseur pour solvants + actes

'res
* Chambres à essais climatiques
. Verrerie
. Congélateur
. Broyeur plantes
. Agitateur rotatif
. Plaques chauffantes de précision
. Bain-marie rectangulaire à 8 post

à tempêrature réglable de 20 à 90" C
. Hotte
. Rampes Kjeldahl
. Matériel d'irrigation
. Serre
. Bâtiment

-
-
- 1 Bureau pour chef de service
- 1 Bureau pour technicien supérie(
- 11 Bureau pour 2 Observateurs

/
- 1 Laboratoire pour les manipulati lns

. Mob-ilier de Bureau
- Trois (3) Bureaux
- Un (1) fauteuil
- Six (6) chaises
- Deux (2) armoires
- Trois (3) climatiseurs
. Matériel - Mobilier de Labo
- Armoires à plusieurs étages
échantillons
- Placards
.- Tabourets
- Climatiseurs
- Paillasses
- Etc.
. Produits chimiques (pour analyse

2
!%&!@i.lNC-D!EXECUTION D lJ PR Q R&vlME D’AG RDPH YSIOLOGA-E
l
.-___---.-
---------._-.- -.- _---_ ._____ -~ ---_ -
-
------
.-.
Actions de r cherche
“~---
----.- -- -. - --.- _._ _._.__- -
---.-y.-.
Nature
-T- Date/Durée
Lieu/Chercheur
..-...--.-
_-- _ _.-.- .-... - _--_-~_ -
Sécheresse
t
valuation et détermination du matériel végétal tolé-
1988-1989
Djibélor
int a la sécheresse par criblage
tude écologique de l’adaptabilité du riz à la sécheres 3r
1990-1993
Régions Ziguinchor,Kolda
tude morphophysiologique et biochimique des paramc
*es liés à la tolérance à la sécheresse
2002-2003
Djibélor
Salinité
valuation et criblage du matériel végétal tolérant à
I salinité
1988-l 989
Région Ziguinchor
tude de l’adaptabilité du riz à la salinité
1990-l 993
Région de Ziguinchor
mnélioration de la tolérance à la salinité par un trem I-
e des semences ou des plantules dans des solutions
e sels

1990-l 993
Djibélor
tude des paramètres morphophysiologiques et biochi.
liques ires 8 la tolérance à la salinité

1990-l 999
Djibélor
Toxicité ferreuse
valuation et screening du matériel végétal tolérant
la toxicité du fer
1988-1989
Région Z igui nchor
tude d’adaptabilité à la toxicité du fer
1990-1993
Région Ziguinchor
tude de l’action des éléments P, K, Ca, Mg, Zn, CU,
10 sur la toxicité du fer
1994-l 995
Djibélor
tude morphophysiologique et biochimique des para-
Iètres de tolérance à la toxicité du fer
1996-l 997
Djibélor
FROID
valuation et screening du matériel végétal tolérant
u froid
1988-l 993
Anambé
ests de tolérance au froid en laboratoire
1989-l 990
Djibélor
,mélioration de la tolérance au froid
1989-l 991
Djibélor
tude morphophysiologique et biochimique des param
pes liés à la tolérance
au froid
2004-2005
Djibélor
Nutrition minérale
liagnostique des carences en éléments minéraux
1989- 1 990
Djibélor
tude de l’action des différents éléments minéraux su
il croissance et la productivité du riz
991
Djibélor
tude des équilibres entre différents éléments miner:
X
993
Djibélor
tude de l’action des éléments minéraux sur les chan-
ements morphophysiologiques, biochimiques et la
roductivité des plantes de riz

2000-2001
Djibélor
- L