MINISTERE DE L‘AGRICULTURE INSTITUT SENEGALAIS DE...
MINISTERE DE L‘AGRICULTURE
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
I S R A
7\\
RAPPORT ANALYTIQUE)
HIVERNAGE 1998,
T. DIOUF A. BA M. SENE
COORDINATION NATIONALE DU PS1 AU SENEGAL
ISRA/Flew3
- El 240 Saint-L‘oui~ - T (221) 61.17.51 - Fax (221) 961.18.91

Sommgire
1. INTRODUCTION .......................................................................................................
1
II. MATERIEL ET METHODES ...................................................................................
2
2.1.Matériel.. ...............................................................................................
2
2.2. Méthodes ...............................................................................................
2
2.2.1
Description de l’essai ................................................................ 2
2.2.2 Mesures et Observations ........................................................... 3
2.3. Analyses et calculs ................................................................................. 3
III RESULTATS ET DICUSSIONS ............................................................................
3
3.1 Mesures et observations ......................................................................... 3
3.1.1 Pratiques Paysannes .................................................................... 3
3.1.2 Description des exploitants. .............. :...................................... . 4
3.1.3 Calendrier cuhural.. ..................................................................... 4
3-2 Rendements .........................................................................................
7
3.2.1 Delta ................................................................................... :. ...... 7
3.2.1.1
Structure du rendement. Kassak hivernage 1998 ......... 8
,
3.2.2 Donaye .......................................................................................
1 0
.
3.2.2.1. Structure du rendement Donaye hivernage 1998 .............
1 1
3.3
Correlations .....................................................................................
1 2
3.3.1
Deltahivernage 1998 ................................................... 1 2
3.3.2 Donaye hivernage 1998 .................................................. 1 3
3.4.
Approche économique de la culture du riz ........................................... 14
IV. CONCLUSION .......................................................................................................
1 6
V . BIBLIOGRAPHIE.. ..................................................................................................
1 7
VI. iiNb@?x&ti.. .............................................................................................................
1 8

1
1
INTR0DUCTI0N
En dépit du paquet technologique disponible et des potentialités existantes (ressources en terre,
ouvrages hydroagricoles ), permettant de cultiver en toute saison (hivernage et contre saison
chaude), la production rizicole est loin de couvrir les besoins des populations rurales et
urbaines. Cette situation a amené les bailleurs de fonds et certains décideurs à douter de la
possibilité réelle de la double culture et de sa rentabilité.
Dans l’optique de trouver des solutions techniques et stratégiques adaptées aux différentes
conditions d ‘exploitation des producteurs du delta et de la moyenne vallée pour résoudre les
problèmes liés à l’intensification de la riziculture à travers les acquis de la recherche, une
activité portant étude et amélioration de la culture du riz en milieu paysan a été programmée
pour deux ans (2 saisons d’hivernage et deux contre saisons chaudes). L’objectif visé était de :
- tester les possibilités d’application des itinéraires techniques recommandés par la recherche et
de faire apparaître les contraintes qu’ils peuvent engendrer.
- évaluer les possibilités réelle de la double culture tant du point de vue des rendements que de
l’organisation du travail au niveau de l’exploitation .
En raison de l’échéance du projet qui est prévue en décembre 1999 et des moyens limités, il
n’est pas possible de mener une 4éme campagne de contre saison chaude 1999 pour la 2éme
annee de double culture.
Ce rapport présente les données de la 3ème campagne d’essais en milieu paysan.
Les données des deux campagnes précédentes ont déjà fait l’objet de rapports diffusés.

2 . .
II.
MATERIEL ET METHODES
2.1.
Matériel
Le matériel végétal utilisé porte sur trois variétés vulgarisées
. Sahel 108
- cycle court
( Delta
, IR 1529-680-3
- cycle moyen { Delta
. JAYA
- cycle moyen
{ Moyenne Vallée
Avec les deux variétés deux séries d’essai sont envisagées. Une en culture simple et une autre
en double culture.
- en conditions de simple culture : vérifier si le surplus de rendement donné par le cycle
moyen peut compenser le coût d’irrigation occasionné par l’allongement de cycle de la
variété à cycle moyen en contre saison ;
- en conditions de double culture: trouver la combinaison
de variétés la plus
économique en tenant compte du temps d’occupation de la parcelle.
2.2.
Méthodes
2.2.1 Description de l’essai
L’essai a été conduit dans différents sites du Delta ( Kassack Nord) et de la moyenne vallée
(Donaye) dans deux périmètres Donaye 8 et ITr . Au total on compte 18 paysans dont 8 à
Kassack nord et 10 à Donaye (Donaye 8 et ITi) Dans les deux localités chaque paysan
constitue une répétition et dispose d’une parcelle divisée en 4 ou 2 sous parcelles de 1250 m2
suivant le nombre de traitements
Dans le Delta, le dispositif est aléatoire, constitué de blocs complets dispersés comportant 4
traitements avec 2 facteurs à 2 niveaux.
vari&s
ter facteur
.
Vl
Sahel 108
v2
IR 1529-680-3
2- facteur Techniques culturales
tt
paquet technique recommandé en vulgarisation par la recherche
f2
techniques pratiquées par les paysans
Traitements
1) t1v1
2) t2v1
3) hV2
4) t2v2

3
En moyenne vallée (Donaye), le dispositif est aléatoire constitué de blocs complets dispersés
comportant deux traitements avec un seul facteur les techniques culturales.
t1
paquet technique recommandé en vulgarisation par la recherche
t2
techniques pratiquées par les paysans
Une seule variété JAYA a été choisie par les paysans.
Paauet technique partiel (tl)
Of&tage
Fumure de fond : 150 kg/ha de 18-46~0
Semis à la volée : dosé de 10 kgIha en prégermé.
ler épandage d’azote de couverture au tallage à raison de 133 kg/ha durée
2ème épandage d’azote de couverture à l’initiation paniculaire 67 kg/ha d’urée
Traitement herbicide en post-levée des mauvaises herbes
Propanil + WeedoneTP à raison de 8 1 de propanil + 11 de weedone dans 200 1 d’eau
Propanil : 340 g/l ou 360 g/l de matière active .
Weedone: 48Og/l de matière active.
Repiquage: 30 à 40 kg/ha pour une pépinière de 500 m*
Semis en ligne à écartements de 0,20 x 0,20 m à raison de 2 plants/poquet
Récolte au 40 - 45 jour à compter de la sortie de la panicule de la gaine
t2- voir annexe 1 et 2
2.2.2 Mesures et Observations
Elles portent sur:
1) les pratiques paysannes, ( annexe let 2 ).
2) la situation sociale des exploitants, ( annexe3 et 4).
3) le calendrier culturel des différentes opérations effectuées par les agriculteurs, ( annexe 5).
23.
Analyses et cakuls
Les analyses et calculs ont été effectués comme suit :
.
.
- le rendement à 14 % d’humidité de grains à l’aide d’un humidimètre,
- le Poids de 1 000 grains à l’aide d’un compteur à grains,
- les calculs statistiques à l’aide d’un logiciel MSTAT-C.
III RESULTATS ET DICUSSIONS
3.1 Mesures et observations
3.1.1 Pratiques Paysannes
L’ examen des annexes let 2 sur les pratiques paysannes suscite les observations suivantes:
L‘utilisation des engrais minéraux est une nécessité pour toute ticulture améliorée, de forme
intensive. Cet apport revêt en général plusieurs formes qui se différencient , soit par la nature
de l’élément fertilisant (N,P,K), soit par les périodes d’application, soit par les doses ; l’objectif

4
visé dans tous les cas est d’imprimer à la plante le rythme et la forme de croissance susceptibles
d’assurer le meilleur rendement.
Dans le Delta comme dans la moyenne vallée, l’engrais binaire 18-46-00 est généralement
apporté par tous les paysans, Cependant, on a noté une disparité dans les périodes et doses
d’application. Certains paysans ont tendance à apporter de fortes doses d’engrais de fond,
occasionnant ainsi une accumulation du phosphore à des proportions supérieures de deux à
trois fois aux besoins de-la plante, ce qui n’entraîne pas nécessairement une augmentation de
rendement. Au contraire, l’excès de phosphore peut créer un déséquilibre nutritionnel
empêchant l’efficience ou l’absorption d’autres éléments par la plante, ce qui provoque un
blocage des processus de croissance et de développement entraînant une baisse de rendement.
Le phosphore est efficient surtout pendant les premières phases et le riz est très sensible aux
fortes doses de phosphore. Dans les conditions de fortes concentrations de Mg et de Ca dans
les organes de la plante l’action négative du phosphore se manifeste. C’est pourquoi le
phosphore malgré sa spécificité comme élément biologique, constituant cellulaire, et
transporteur d’énergie doit être apporté avec mesure. Dans le Delta seuls kalidou Gaye et
Mamadou Sadio Malor l’ont apporté en engrais de fond. Par contre dans la moyenne vallée la
majorité des paysans l’ont apporté comme engrais de fond.
En effet, le phosphore ainsi apporté au tout début avec le 18-46-00 stimule le développement
racinaire, ce qui rend les plantes plus vigoureuses et assure leur alimentation en eau et en
éléments nutritifs; en suite il favorise la fécondation en rendant la floraison et la maturation
plus précoces, En fin , il augmente la qualité du riz par suite d’une teneur en phosphore plus
forte.
Pour ce qui est de la fumure azotée, elle est loin d’être maîtrisée. Les paysans respectent
rarement les doses et les périodes d’application; Or, en milieu inondé, en moyenne la culture
n’utilise que 20 à 40% de l’engrais appliqué (De Datta et Patrick 1986). Cela est dû à une
dynamique particulière de cet élement en milieu inondé, qui occasionne des pertes importantes
par différents processus d’ordre physique, chimique et biologique:
volatilisation,
dénitication, lessivage, drainage latéral, pour ne citer que les plus importants.
Le potassium n’est pas apporté B cause du type d’engrais utilisé contenant l’ion chlore qu’ est le
chlorure de potassium. Il s’y ajoute que les sols sont considérés comme très riches en
potassium, alors que dans des cas similaires l’apport du potassium a été bénéfique. Cette
situation à long terme risque de créer des carences en potassium entraînant des perturbations
au niveau du métabolisme de la plante. En effet, le potassium est.le seul élément radioactif
contenu dans les plantes de riz (Roubine, 1969). En tant que régulateur des fonctions de
croissance de la plante, il est nécessaire à la photosynthèse par ce qu’il favorise la synthèse des
glucides et leur migration vers les organes de réserve. Il est nécessaire à la synthèse des
protéines car son absorption est parall&le à celle de l’azote, du moins en début de végéthn
@iouf.T, 1978). En conséquence cette situation doit être suivie avec beaucoup d’attention. L
analyse de la gestion de la fertilisation montre qu’il existe des marges importantes de progrès
dans l’amélioration de l’efficience des engrais par une meilleure maîtrise de l’itin&a,ire
technique. Le concept d’itinéraire technique, défini par SEBILLOTTE en 1978 comme une
combinaison logique et ordonnée des techniques culturaks appliquées à une espèce vég&Je
cultivée, a mis en avant que la conduite d’une culture ne doit pas être envisagée comme me
juxtaposition d’actes indépendants (travail du sol, semis, fertilisation), mais comme un
ensemble cohérent mis en place pour obtenir, compte tenu de l’ensemble des contraintes, le
rendement souhaité.

3.1.2 Description des exploitants
Dans le delta chaque famille dispose d’un nombre réduit de parcelles, une ou deux, dans deux à
trois périmètres différents ou parfois dans le même périmètre, ce qui donne une surface utile de
0,s à 2 ha. Chacune de ces familles peut avoir entre un et dix actifs. Dans ces conditions la
première priorité du paysan est de produire du riz dont il a besoin pour nourrir sa famille. La
deuxième priorité , liée à la première est de financer la mise en place de ces cultures de riz en
achetant les intrants (engrais, semences, produits phytosanitaires); et si possible d’avoir un
surplus monétaire. L’analyse comparée des rendements, et de la taille de la famille ne montre
pas une corrélation positive entre le nombre d’actifs et le rendement. Abdou1 Gaye qui compte
dans sa famille six actifs a obtenu le meilleur rendement dans le Delta avec 8,28 t/ha alors que
Ibrahima Samba Diallo, malgré ses dix actifs et à cause de la salinité n’a obtenu que 5,3 1 t/ha;
d’autre part Mamadou Sadio Malor qui n’a qu’un seul actif a obtenu un rendement de 5,04 t/ha,
donc à 0,27 tJha de Ibrahima Samba Diallo qui a dix actifs. On peut en déduire que le
rendement n’est pas toujours corrélé au nombre d’actifs, encore faudrait-il que les autres
contraintes liées au paquet technologique, au crédit, au calendrier cultural, à la salinité soient
levées.
Dans la moyenne vallée l’exploitation par un même paysan de plusieurs parcelles dans plusieurs
périmètres avec différentes spéculations a été notée. D’une façon générale les paysans
cherchent une minimisation des risques à travers la diversification de leurs activités
productrices plutôt que la maximisation de l’activité à priori la plus rentable. Comme dans le
Delta , à Donaye on n’a pas noté une corrélation positive entre le nombre d’actifs et le
rendement en paddy.
Amath Bocar Fall qui avait Si actifs dont un pour la riziculture et les cinq pour les autres
spéculations (oignons, tomates), a obtenu le meilleur rendement (7,72 t/ha). Par contre Babael
Wone qui a trois actifs s’est retrouvé avec le rendement le plus faible (5,72 t/ha). Gumar Del
Wone avec six actifs pour le riz a obtenu un rendement de 7,70 t/ha. Ces résultats montrent
que la taille de la famille est importante mais insuffisante en termes d’effets sur le rendement.
D’autre part l’interaction rendement en riz et nombre de spéculations ne donne aucune
information sur l’influence de ce dernier sur le rendement; car Mamadou Samba Sall qui a
quatre champs et quatre actifs a obtenu sensiblement le même rendement qu’Amath Bocar Fall.
On peut donc dire que le souci des paysans de Donaye est d ‘optimiser leurs sources de revenus
au risque de sacrifier quelques fois la spéculation dominante qu’est le riz.
4
3.1.3 Calendrier cultural
L’appréciation des retards dans l’exécution des différentes opérations culturales effectuées par
les paysans est basée sur le calendrier cultural défini antérieurement comme suit:
contre saison chaude : semis du 1512 au 213 date limite
Hivernage: semis du 3016 au 518 date limite.
L’analyse du calendrier cultural des paysans de Donaye 8 (annexe 5) en simple culture révèle
que les dates de semis ont été généralement respectées (fin juin et 5 août). Ils ont tous semé
entre le 19/6 et le 2 116. Cela s’explique par le fait qu’il n’y a pas eu d’empiétement de la récolte
du riz de contre saison sur le semis du riz d’hivernage. Les différentes opérations ont été
respectées dans l’ensemble en l’occurrence le travail du sol et la mise en eau. La fumure de fond
est présente mais les doses sont inférieures à celles recommandées (120 kg/ha en moyenne).
Les doses totales d’urée (196 kg/ha en moyenne) sont proches de la dose recommandée (200
kg/ha), mais elles varient d’un paysan à un autre. Le premier apport d’urée est effectué trop

tardivement par rapport au développement du riz, or en moyenne 79% de l’azote total a été
apporté à cette date (50 jours après semis). Le second apport est également trop tardif compte
tenu des modalités du premier. Le mauvais calage des apports en urée par rapport aux stades
phénologiques (tallage, épiaison) s’explique par le non de respect des recommandations de la
recherche.
Ainsi donc il est constaté à Donaye des disparités dans l’utilisation des engrais azotés. Ces
disparités peuvent influer sur les rendements des paysans pris isolément.
En ce qui concerne la récolte battage on a noté une réduction du temps séparant les deux
opérations. Elle est due à une meilleure organisation des paysans et à l’absence de la culture de
contre saison chaude. Le niveau d’infestation des adventices relativement bas a été maîtrisé
grâce à des sarclages réguliers. Cependant, le calendrier cultural des paysans de ITl (annexe
5) en double culture montre que les dates de semis et de repiquage ont été également
respectées. Ils ont semé entre le 18/7 et le 25/7 et repiqué entre le 13/8 et le 20/8Le travail du
sol et la mise en eau n’ont pas perturbé le démarrage de la campagne. La fumure de fond (18-
46-00) est mal utilisée sauf pour Amath Bocar ‘Fall et Mamadou Samba Sall qui l’ont apporté
au moment opportun mais pas avec la dose recommandée qui est de 150 kg/ha. Par contre
Thierno Sarr, Oumar Del Wone, et Sidy Babel Thiam l’ont apporté en couverture au Mage
avec des doses variant entre 50 et 150 kg/ha.
Les doses totales d’urée (176 kg/ha en moyenne) ne sont pas loin de celles recommandées par
la recherche (200 kg/ha), avec néanmoins une nette disparité entre paysans (entre 100 kg et
200 kg/ha). Le premier apport d’urée est effectué très tardivement environ six semaines après
semis. Or en moyenne 62% de l’azote total a été apporté à cette date. Le second apport est
également tardif du fait des modalités du premier.
A LT1 comme à Donaye 8 on a remarqué une forte hétérogénéité dans l’utilisation des engrais
azotés, il en est de même pour l’engrais de fond.
Pour la récolte - battage une réduction du temps séparant les deux opérations a été aussi
observée évitant ainsi une longue exposition du paddy dans les parcelles, cause des pertes de
rendement constatées. En plus, les paysans voulaient finir avec les parcelles de riz et s’occuper
des cultures maraîchères (repiquage oignons et tomates) et de décrue (sorgho) pour satisfaire
les besoins d’autoconsommation.
La systématisation du sarclage manuel a permis de réduire l’enherbement.
Contrairement aux paysans de la moyenne vallée, ceux du Delta ont en général semé
tardivement (annexe 5). Ceci est lié à un problème organisationnel dans l’acquisition des
intrants. Le travail du sol et la mise en eau dans tous les cas ont été effectués à temps. 62% des
paysans ont apporté le 18-46-00 au tallage comme engrais de couverture avec des doses
variables, Seuls Kalidou Gaye et Mamadou Sadio Malor l’ont apporté en fond avec
respectivement 200 kg/ha et 100 kg/ha. 72% de l’engrais 1 g-46-00 ont été apportés au tallage.
Pour l’engrais de couverture apporté sous forme d’urée, les doses totales sont de162,5 ke/ha en
moyenne soit un peu en deçà de la dose recommandée200 kg/ha. 50% des paysans l’ont
apporté en une seule fois au tallage, et 50% en deux fractions au tallage et a l’épiaison. Les
doses ont varié entre 100 kg/ha pour Abdou rahmane Gaye et 250 kg/ha pour Cheil& Diallo.
Le premier apport d’urée 70% est très tardif en moyenne 45 jours après semis. Le second
apport aussi vient tardivement et représente 30% de l’azote total apporte par tous les paysans.
Dans le Delta on a remarqué un problème dans l’optimisation de l’usage des engrais de fond et
azotés.
Pour la récolte et le battage on a observé une réduction du temps séparant les deux opérations
évitant ainsi les longues expositions du paddy dans les parcelles, source de baisse de
rendement. Cela est dû à une mobilisation de la main d’oeuvre salariée et a une meilleure prise

7
de conscience. Le traitement phytosanitaire s’est effectué avec des doses variables de propanil
et de weedone . Les dates de traitement sont tardives pour la majorité des paysans.
3-2 Rendements :
Le rendement observé est le résultat de la culture. 11 s’est constitué au cours du cycle cultural
par un jeu d’interactions entre le peuplement végétal et les conditions du milieu dans lequel ce
peuplement est soumis. Ces interactions elles mêmes sont affectées par les interventions
culturales. La relation entre les techniques appliquées et le résultat obtenu est difficile à
appréhender. Cependant, le rendement peut être analysé en ses composantes qui se sont
constitués en des moments différents du cycle, et qui sont toujours distinctes à la récolte. Leur
examen séparé permet d’ identifier le paramètre qui a compromis sa valeur.
Les résultats obtenus au cours de la campagne hivernale 1998 sont satisfaisants puisque le
rendement moyen par secteur (Kassack Nord et Donaye) est respectivement 6,39t/ha et
6,83t/ha.
3.2.1 Delta
tableau 1:
Rendement en Paddy t/ha Kassack hivernage 1998
L’analyse de variante révèle qu’entre traitements et entre variétés il n’existe pas de différences
.
significatives (annexe 6)
.
t 1=6,72t/ha
t2=6,06ti
vl=6,42t/ha
v2=6,36tiha
t Iv1 = 6,96 tha
tlv2 = 6,48 t/ha
t ~VI= 5,89 t/ha
t2V2= 6,24 tha
Par contre entre paysans il existe des différences significatives liées à l’application du paquet
technologique, à l’organisation du travail, à 1’ état des sols et à la situation socio- économique
des paysans (tableau 1)

8
.
3.2.1.1
Structure du rendement
Pour la structure du rendement quatre paramètres ont été choisis pour la caractériser ,estimant
que ces derniers sont déterminants pour l’appréciation de sa valeur; il s’agit du rendement en
paddy ,du rendement en paille, du rapport paddy/paille et du Poids de 1000 grains .Ces
paramètres dépendent de plusieurs facteurs dont: la richesse du sol en éléments minéraux, la
variété, le travail du sol , la densité de semis ou de repiquage, les périodes d’application des
engrais et des doses, le niveau d’infestation des adventices et l’alimentation hydrique entre
autres.
tableau 2
Structure du rendement- Kassack hivernage 1998
I Samba Diallo I
I
2
Abdourahme
885,O AB
813,75
1,OS BC
25,95
hYe
3
ElY SY
945,6 A
832,82
1,15 ABC
26,00
4
Oumar Ba
924,4 AB
857,20
1,06C
26,00
5
Abdou1 Gaye
1001,O A
811,25
1,24 A
26,00
.
6
Cheikh Diailo
930,oAB
795,32
1,17 AB
26,00
7
Kalidou Gaye
960,O A
834,95
1,15 ABC
26,00
8
Mamadou
796,3 BC
766,87
1,07 BC
25,97
Sadio Malor
Moyenne générale
892,12
796,97
1,12
25,97
ppds 0805
139,l
N S
0,lO
NS
CV%
10,60
Il,63
$03
0,29

9
Les données de l’analyse de variante des différents paramètres constituant la structure du
rendement figurent dans le tableau 2
Rendement en piuidv
Entre traitements et entre variétés, on ne note pas de différences significatives: tableau 2,
annexe 8.
ti=879,25g/mz
tz=905,00g/m2
v1=926,09gim2
v2=858,1 5glm2
Entre paysans, on note des différences significatives liées aux pratiques propres à chaque
paysan tableau 2, annexe 8.
Rendement enmille
Entre traitement et entre variétés, on n’observe pas de différence significatives, tableau 2,
annexe 9
ti=770,73glm2
t2=823,20glm2
vr=830,23g/m2
v2=763 ,70g/m2
Entre paysans, on ne note pas des différences significatives. tableau 2 annexe 9.
&port mddv/yiille
Il exprime le bon remplissage de la panicule par le transfert des assimilats des organes
végétatifs vers l’épi. Dans de bonnes conditions de culture, ce rapport se situe entre 1 et 1,25.
Entre traitements et entre variétés, on ne note pas de différences significatives, tableau 2,
annexe 10.
t*=1,14
t2=1,10
.
.
Vi=l,1 1
v*=1,13
Entre paysans on note une différence significative
Poids 1000 fzrains
Il depend de la variété et des conditions de culture.
Entre traitements, il n’existe pas de différences significatives, tableau 2, annexe 11.
t 1=25,96g
tz=25,98g
Entre variktés, il existe des différences significatives. annexe 11.
v1=28g
v2=23,95g


3.2.2 Donaye
tableau 3
Rendement en paddy t/ha Donaye hivernage 1998
I
No _.
I
5
I
6
I
7
I
8
I
9
1
1 0
Arona Ly
7,26
Moyenne générale
6,83
Ppd 0,os
NS
C V %
9-98
11 ressort de l’analyse de variante qu’entre traitements il existe des différences significatives. ces
différences sont liées aux modes d’application des itinéraires techniques ,annexe 7
t1=7,35 tha
t*=6,31 tha
Entre paysans on ne note pas des différences significatives. tableau 3.
.
.
.

11
‘.
3.2.2.1. Structure du rendement Donaye hivernage 1998
tableau 4.
3 Mamadou
1175,O A
987,5 BC
1,20
2,85
Samba Sall
4 Omar Del
913,80 C
923,8 BCD
1,02
28,95
Wone
5 Sidy Babel
880,O c
895,O BCD
1,02
28,85
Thiam
6
Ametb
Penda
1166,O A
908,8 BCD
1,27
29,00
Ba
7 Baydani
1116,0 A
1053,o AB
1,06
29,00
Wone
8 Babael Wone
1063,O AB
981,3 BC
1,lO
28,65
9 Moctar
Sali
906,3 C
768,8 D
1,20
28,90
10
Arona Ly
262,5 D
1194,O A
1,09
28,70
Moyenne générale
1053,33
947,90
1,13
28,88
ppds 0905
127,20
181,70
N S
NS
CV%
5,34
8,47
8,76
0,70
.
l
Entre traitements et entre paysans, on note pas des différences significatives. tableau 4, annexe
1 2
ti=l 107,87g/m2
t@98,75gJm2
Rendement en paille
Entre traitements , il n’y a pas de différences significatives. table@u 4, annexe 13
tl=949,55g/m2
t2=946,25gim2
Entre paysans , il existe des différences significatives. tableau 4

L?DCM paddy/paille
Entre traitements, il n’y a pas de différences significatives. tableau 4, annexe 14
t1=1,17
t2= 1,09
Entre paysans, on note des différences significatives . tableau 4,annexe 14
Poids 1OOOarains
Entre traitements, il n’existe pas de différences significatives, tableau 4, annexe 15
t *=28,92g
t2=28,84g
3 . 3 CorrWations
Relations entre les différents paramètres constituant la structure du rendement
Valeurs des coefficients de corrblations prises pour références (Dospekhov, 1979)
r <0,3 faible
r = 0,3 - 0,7 moyenne
r2 0,7 forte
3.3.1
Deita hivernage 1998
tableau

3.3.2
Donaye hivernage 1998
tableau
1 Rendement en f Rer~ lement Rapport
Poids ~1OOO grains
f en mille
PaddvIPailLe
,. ‘j:. 1 0.486
-0,449
1
-0,500
0,546
1
La biomasse et ses composantes (paille + grain) est l’expression de la photosynthèse. Entre le
rendement en paille et le rendement en paddy, il existe une relation très étroite. La
prédominance de l’une des composantes sur l’autre exprime la valeur du rendement. Le
rendement est corrélé à tous les paramètres constituant sa structure. Cependant, seuls le
rapport paddy/paille et le poids de 1000 grains sont déterminants pour expliquer sa valeur.
Dans les conditions optimales de culture, le rapport grainlpaille doit se situer entre 1 et 1,25
alors que le poids de 1000 grains pour les semences de petit format est de25 grammes,
En examinant les résultats de structure du rendement dans le Delta et la moyenne vallée sur ces
deux paramètres et le rendement on obtient les résultats suivants :
a) Delta Rendement moyen
= 892,12 g/m2
Rapport paddy /paille
= 1,12
Poids de 1000 grains
= 25,97 g
W Dow
Rendement moyen
= 1053,33 g/m2
Rapport paddy/paille
= 1,13
.
Poids de 1000 grains
= 28,88 g
l
En ne prenant en compte que le rapport paddy/paille et le poids de 1000 grains corrélés au
rendement, on obtient respectivement les coefficients de corrélations suivants :
a) Delta: r = 0,434 et 0,278
b) Donaye : r =0,486 et 0,070
Ainsi dans le Delta comme à Donaye, les corrélations sont moyennes et positives et traduisent
les résultats obtenus sur le terrain
On peut en déduire que le rapport paddy/paille et le poids de 1000 grains sont les seuls
paramètres permettant d’apprécier la valeur du rendement.


15
Tableau N”8:
Compte d’exploitation des paysans suivis pour la culture du riz en hivernage 1998 à Donaye
Produit b. a FICFA
887.800
805.000
833750
885500
722.200
799.250
662.400
657.800
768200
834.900
Pdparatio
17.000
17.000
17.000
17.000
17.ooo
17.000
17.000
17.000
17.000
--17.ooo
LOI
I
Semences
9.000
9.000
9.000
9.000
9.000
9.ooo
9.000
9.000
9.000
9.000
Engrais
38.000
57.500
53600
57.500
57500
73.100
47750
38.000
85750
57.500
Charges
H4XbiCiCkS
13.000
13.000
13.000
13.000
13.000
5.000
5.000
5.000
10.000
7.500
Irrigation
60.000
60.000
60.000
60.000
60.000
6o.ooo
6o.ooo
60.000
60.000
60.000
Récolte
48.000
48.000
48.000
48.ooO
48.000
48.000
48.000
48.000
48.000
48.000
Battage
Ammrtisse
40.000
/dO.OOO
140.000
/ 40.000
/ 40.000 / 40.000 140.000
140.000
/ 40.000
/
-ment
Amdnage-
ment
.,
Revenu agricole /ha
Revenu moyen : 5454 10 F/CFA

16
A Kassak et à Donaye (tableau 7 et 8), le revenu agricole moyen par hectare et par paysan est
respectivement est 5 18.946,25 F/CFA et 545.4 10 F/CFA pour des rendements oscillant entre 5
et 8 t/ha. De même les revenus par paysans varient entre 380.750 et 777450 FICFA à Kassak
et 435650 et 662800 F/CFA à Donaye. Ces revenus prouvent qu’il existe des marges
importantes de rentabilité en gérant au mieux les doses d’engrais et d’herbicide et en adaptant le
paquet technologique par rapport au contexte
socio-économique des paysans.
Ll faut remarquer que certains paysans du delta n’ont pas engagé la main d’œuvre payée pour la
récolte - battage du fait qu’ils se sont engagés eux même à faire le travail.
IV. CONCLUSION
Toutes les actions de recherches menées jusqu’à maintenant en matière d’intensification à
travers la double culture prouvent que les potentialités techniques existent. Le véritable
problème, c’est comment arriver à réduire le fossé qui existe entre la production réelle observée
sur le terrain et la production potentielle théorique. Cette question est pertinente et de sa
résolution dépendra en grande partie l’avenir de la riziculture dans la vallée.
D’ores et déjà il nous paraît opportun:
- d’aborder le problème de la gestion technique au niveau de l’unité de production;
- de revoir la gestion du temps pour l’application correcte des techniques culturales et le
respect du calendrier;
- de respecter les doses et les périodes d’application des engrais et des produits phytosanitaires;
- de lever les contraintes liées au crédit d’investissement et de fonctionnement;
- de diminuer les taxes sur les intrants et les équipements;
- de faciliter l’acquisition de matériels de travail du sol, de moissonnage - battage et de
transformation du riz;
Cependant il faut remarquer que des rendements allant de 4 t/ha à7 t/ha sont appréciables et
méritent d’être soutenus en vue d’une amélioration de la production. Car dans les pays qui nous
exportent du riz tels que le viet Nam, l’Inde et le Bangladesh, les rendements obtenus par
hybridation varient entre 6,5 t/ha et 6,7 t/ha. Dans ces pays le problème est moins une question
d ‘intensification qu’une question d’extension des surfaces rizicoles (FAO, 1994, 1997):

17
V . BI8llOGRAPHIE
Barbier ,J . M & Mouret J . C., 1992. Itinéraire technique et fertilisation azotée
du riz irrigué: le cas des rizières du sud de la France, agronomie tropicale. P 295-303.
De Datta D. K., Patick W. H., 1986. Nitrogen economy of flooed rice soil.The hague,
Martinus Nijhoff, Pays-Bas, 186 p.
Diouf T., 1996. Recherches rizicoles en phytotechnie. Saint- Louis 1992-1995. CRA, Saint
Louis.
Diouf T., 1996. Synthèse des recherches sur la double culture du riz dans le fleuve. ISRA/PSI.
Saint- Louis.
Diouf. T., Ba. A., Sène M, 1997. Etude et Amélioration de la culture du riz milieu paysan.
ISRA/PSI. CRA, Saint- Louis. Hivernage 1997
Diouf T., 1997. Rapport de synthèse, hivernage 1997. ISRA/PSI. CRA, Saint-Louis.
Diouf. T., Ba. A., Sène M,1998. Etude et amélioration de la culture du riz en milieu paysan.
Contre- saison chaude 1998. ISRA/PSI. CRA, Saint-Louis.
Diouf T., 1998. Rapport de synthèse. ISRA/PSI. CRA, Saint-Louis.
Diouf T., 1978. Etude de la nutrition potassique sur la photosynthèse, les échanges des
hydrates de carbone, protéiniques et la productivité du maïs ; thèse de doctorat en physiologie
végétale. Institut de physiologie et de biochimie des plantes de l’Ukraine , académie des
sciences de l‘URSS.
Dobelman J. P., 1976. 2éme édition : Riziculture pratique -l- riz irrigué. Presse universitaire
de France.
Dospekhov. B . A., 1979. Méthode d’expérimentation agronomique, Koloss, Moscou
Dr. Russel, D. Freed & al., 1991. Mstat- C: Guide de l’usager.
FAO, 1997. Bulletin de la commission internationale du riz, vol 43,46, Rome.
Gay. J. P., & Dancette. C., 1993. Nianga, laboratoire de la culture irriguée dans la moyenne
vallée du fleuve Sénégal.
Legal P.Y., 1989. La problématique de la double culture et ses implications pour la
vulgarisation agricole, Ndiaye/Cnapti.
Nataliae N. B., 1973. la culture du riz, Koloss, Moscou.
Roubine B. A., 1969. Physiologie des plantes, tome 5, université de Moscou.
Sebillote., 1978, itinéraire technique et évolution de la pensée agronomique. C.R Acad. Agrie.
.
.
Fr, 64 (11) : m-914

LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Pratiques paysannes, Delta .................................................................................. 19
Annexe 2 :Pratiques Paysannes, Donaye ......................... .:. ................................................... 21
annexe 3 :Description des exploitants, Delta ... .................................................................... 2 3
annexe 4 : Description des exploitants, Donaye ................................................................... 2 4
annexe 5 : Calendrier Cultural ............................................................................................. 2 5
Annexe 6 : Rendement en paddy tha - Delta hivernage 1998 ................................................ 2 6
Annexe 7 :Rendement en paddy t/ha - Donaye hivernage 1998 ............................................ 2 6
Annexe 8: Rendement en paddy g/m2 Delta hivernage 1998.. ................................................ 2 6
Annexe 9 : Rendement en paille g/m2 Delta hivernage 1’998 ................................................. 2 8
Annexe 10: Rapport paddy/paille Delta hivernage 1998 ...................................................... 2 7
Annexe 11: P oids de 1000 grains en g Delta hivernage 1998 .............................................. 2 7
Annexe12 : Rendement en paddy g/m2- Donaye hivernage 1998 ........................................... 2 9
Annexe 13 : Rendement en paille g/m2 - Donaye hivernage 1998 .......................................... 2 8
Annexe 14: Rapport paddy/paille, Donaye hivernage 1998 ................................................... 2 8
Annexe 15: Poids 1000 grains, Donaye, hivernage 1998.. ..................................................... 30
.

18’
.:
:
.,
VI. ANNEXES
Annexe 1
Pratiques paysannes, Delta
Paysans
Pratiques paysannes
. Ibrahima Samba DIALLO ! seul offsetage
:ngrais : 150 kg/ha 18-46-OO+lOO kg/ha urée au tallage
100 kg/ha urée à l’épiaison
;emis direct à la volée en prégermé 120kgIha de semences
variétés IRI5 29 + Sahel 108
.raitement herbicide 4 1 propanil + 212,4 D
wclage manuel
rrigation tous les 10 jours
Iattage manyel
;. Abdourahmane Gaye
1 seul offsetage
engrais: 150 kg/ha 18-46-OO+lOO kg/ha urée au Mage
variété S108 + IR 1529
semis direct à la volée en prégermè 120 kg/ha de semences
traitement herbicide 4 1 propanil + 2,4 D
sarclage manuel
irrigation par décade
r&olte manuelle
battage manuel
1. Ely SY
1 seul offsetage
engrais: 150 kg/ha 18-46~OO+lOO kg/ha urée au Mage
variété S 108 + IRI529
semis direct à la volée en prégermé 120 kg/ha de semences
traitement herbicide 4 1 propanil + 2 1 2,4 D
sarclage manuel
irrigation tous les10 jours
.
r&olte manuelle
.
battage manuel
1. Oumar BA
1 seul offsetage
engrais: 150 kg/ha 1846-00 + lOOkg/ha Urée au tallage
: 100 kg/ha urée à l’épiaison
semis direct à la volée en prégermé 120 kg/ha de semences
variété IRI529+ Sahel 108
traitement herbicide 4 1 propanil + 2,4 D
sarclage manuel
irrigation par décade
récolte manuelle
battage manuel
5. Abdou1 Gaye
1 seul offsetage
variétés S 108 lR+ 1529
engrais: 150 kg/ha urée + 1 OOkg/ha 1 g-46-00 au tallage
vernis direct à la volée en prégermé 120kgIha de semences

1.y /-
.
c
.*
;’
C$g
traitement herbicide 4 1 propanil + 2,4 D
sarclage manuel
irrigation tous les IOjours
récolte manuelle
battage manuel
;. Cheikh Diallo
1 seul O&tage
engrais: 1 SOkg/ha urée+ lOOkg/ha 18-46-00 au Mage
100 kg/ha Urée à l’épiaison
variétés S 108 +IR 1529
semis direct à la volée en prégermé 120 kgha de semences
traitement herbicide 5 1 propanil 11 2,4 D
irrigation tous les 10jours
sarclage manuel
récolte manuelle
dattage manuel
1. Kaiidou Gaye
1 seul offsetage
engrais de fond 200k/ha 18-46-00
couverture: 1 OOkgIha urée au taliage
1 OOkg/ha urée à l’épiaison
variétés S 108 IR1529
semis direct à la volée en prégermé 120kg/ha de semences
200 kg/ha 18-46-00 en fond
urée 100 kg/ha au Mage
épiaison 100 kg/ha
traitement herbicide 5 1 propanil 11 2,4 D
irrigation tous les 1Ojours
sarclage manuel
récolte manuelle
battage manuel
8. Mamadou Sadio Malor
1 seul offsetage
.
engrais de fond 1 OOkgIha 18-46-00
couverture1 OOkg/ha urée au tallage
variété S 108 IR 1529
semis direct à la volée en prégermé 120kgIha de semences
traitement herbicide 5 1 propanil + 1/2 1 2,4 D
irrigation tous les 1Ojours
r&olte manuelle
battage manuel

20 ” ; ,
Annexe 2
Pratiques Paysannes, Donaye
herbicide 1 1 Ronstar PL25 : 120 g/l de matière active.
irrigation tous les 8 jours
récolte manuelle
engrais: 100 kg/hal8-46-00 + 50 kglha urée au Mage
150 kg/ha urée à l’épiaison
.
Pépinière 30 kg/ha de semence
herbicide 1 1 Ronstar PL25: 12OgIl de matière active.
sarclage manuel
Irrigation tous les 8 jours
récolte manuelle
battage manuel
1. Oumar Del Wone
1 seul offsetage
engrais: 100 kgha 18-46-00 + 150 kg/ha Urée au tallage
50 kgIha urée à l’épiaison
pépinière 30 kg/ha de semences
repiquage manuel
variété Jaya

herbicide 1 1 Ronstar PL 25 : 120 g/l de matière active
sarclage manuel
irrigation tous les 8 jours
récolte manuelle
battage manuel
. Sidy Badel Tbiam
1 seul offsetage
::
engrais: 100 kg/ha 18-46-00 + 150 kg/ha Urée au tallage
50 kg/ha urée à l’épiaison
pépinière 30 kg/ha de semences
repiquage manuel
variété Jaya
herbicide 1 1 Ronstar PL 25: 120 g/l de matière active.
sarclage manuel
irrigation tous les 8 jours
récolte manuelle
battage manuel
1 seul offsetage
engrais de fond 100 kg/ha 18-46-00
couverture: 18OkgIh urée au Mage et
~
lOOkg/ha urée à l’épiaison
pépinière 30 kg/ha de semences
repiquage manuel
variété Jaya
2 kg Furadan + sarclage manuel
irrigation tous les 8 jours
récolte manuelle
battage manuel
Y. Baydanie Wone
,L” 1 seul offsetage

seul offsetage
:ngrais de fond 200 kgha 18-46-00
:Ouverture: 250 kgha urée au Mage
)épinière 30 kgha
variété Jaya
*epiquage manuel
1 kg Furadan + sarclage manuel
.rrigation tous les 8 jours
récolte manuelle
1 seul offsetage
engrais de fond 100 kg 18-46-00
couverture: 100 kgha urée au tallage
100 kg/ha urée à l’épiaison
pépinière 30 kglha
variété Jaya
repiquage manuel
3 kg Furadan
irrigation tous les 8 jours
récolte manuelle
battage manuel
.

2;;
. ” ,.
. . . _
Description des exploitants, Delta
Paysans
Taille et situation fa@le
AFités nombre
~echamps
[brahima Samba Dia110
8 hommes +3 femmes+6 filles (10 2 champs 25 ha
actifs)
riz
1 actif
Abdou rahmane Gaye
1 homme + 2
garçons lfemme 1 champ 1 ha
(4actifs)
riz
ElY SY
7 hommes + 3 femmes
lchamplha
10 actifs
riz
Oumar Ba
2 hommes + 3 femmes
2 &amps 1,5 ha
5 actifs
tiZ
Abdou1 Gaye
4 hommes + 5 femmes
2 champs 2ha riz
6 actifs
Cheikh Dia110
2 hommes + 2 femmes (lactif)
1 champ 0,5 hariz
Kalidou Gaye
1 homme + 3 femmes 5 filles (1 lchamp 0,5 ha riz
actif)
Mamadou sadio malor
1 homme + 3 femmes+5 filles 1 champ 0,5 ha riz
(lactif)
.

2 4 ’
.
i
.,*
*.
annexe 4, Description des exploitants, Donaye
I
Activitd et nombre champs
1 champ de riz 0,84 ha et 1 champ
d’oignon 42 ares
Thierno Sarr
1 actif
1 champ riz, 1 champ d’oignon, pêche
3 hommes + 3 femmes
1 champ de riz 0,54 ha
Mamadou Samba Sall
4 actifs
+ 1 champ d’oignon 0,20 ha 1 champ de
maïs et 1 champ de gombo
Oumar Del Wone
3 hommes + 3 femmes 6 actifs
1 champ riz + 1 champ de mais
I
Sidy Thiam
3 hommes + 3 femmes 6 actifs
1 champ riz + 1 champ de maïs
Amath Penda Ba
2 hommes + 4 femmes
1 champ de riz 0,25 ha
6 actifs
1 champ de maïs + 1 champ d’oignon
Beydani Wone
4 hommes + 4 femmes
1 champ de riz 0,25 ha + 1 champ
8 actifs
d’oignon
Babael Wone
2 hommes + 3 femmes
2 champs de riz 0,5 ha
5 actifs
1 champ d’oignon + pompiste
Moctar SALL
4 hommes + 9 femmes
1 champ de riz 0,25 ha
11 actif!!
1 champ d’oignon + champ de coton
Arona LY
2 hommes + 3 femmes
1 champ de riz + 1 champ d’oignon
5 actifs
.

N P
N P
N e
s
0
Q 8
:.

26
Annexe 6 : Rendement en paddy t/ha - Delta hivernage 1998
TABLE DE L’ANALYSE DE VARIANCE
~al&r de K
i
carré
Valeur de F Probabilités
moyeli
Répétition
7
31.400
4.486
9.4967
0.0000
Facteur A
1
3.419
3.419
7.2387
0.0137
Facteur B
1
0.030
0.030
0.0635
AB
1
1.386
1.386
2.9346
0.1014
Erreur
21
9.919
I 0.472 I
I
I
I
1
cv: 10.7%
Annexes7 :Rendement en paddy tha - Donaye hivernage 1998
TABLE DE L’ANALYSE DE VARIANCE
Vaf&r de E’
S
1
Répétition
9
9.301
1.033
2.2221
0.1250 :
2
Facteur A
1
5.460
5.460
11.7402
0.0076
Erreur
9
4.186
0.465
3
Annexes 8: Rendement en paddy g/m2 Delta hivernage 1998
TABLE DE L’ANALYSE DE VARIANCE

27
Annexe 9 : Rendement en paille g/m2 Delta hivernage 1998
TABLE DE L’ANALYSE DE VARIANCE
?’ ” source
Dw&de ‘es
Liberté
Répétition
7
102175.369
14596.481
1.6987
Facteur A
1
22018.509
22018.509
2.5625
4
Facteur B
1
35417.906
35417.906
4.1219
0.0552
6
AB
1
6675.902
6675.902
0.7769
7
Erreur
‘q&@ :
CV: 11.63%
Annexe 10: Rapport paddyipaille Delta hivernage 1998
TABLE DE L’ANALYSE DE VARIANCE
p!&&.&g ‘,’ source
@itggi de
valeur &B ProbabiiiteS
LibetG
1
Répétition
7
0.125
0.018
3.8804
0.0073
2
Facteur A
1
0.008
0.008
1.7713
0.1975
4
Facteur B
1
0.003
0.003
0.5727
6
AB
1
0.013
0.013
2.8772
0.1046
CV: 6.03%
Annexe 11: P oids de 1000 grains en g Delta hivernage 1998
TABLE DE L’ANALYSE DE VARIANCE
2
Facteur A
1
0.001
0.001
0.2143
4
Facteur B
1
131.220
13 1.220
22494.8527
6
Al3
1
0.001
0.001
0.2143

28
Annexe1 2 : Rendement en paddy g/m2- Donaye hivernage 1998
TABLE DE L’ANALYSE DE VARIANCE
$$dm;
d6.K’:
s;oG&
Du/&&

sommes’
(&&
hkur’de F hobabifités
Libeflé
descar&
MI&qq
’ .,
1
Répétition
9
303362.592
33706.955
10.6589
0.0008
2
Facteur A
1
59535.867
59535.867
18.8267
0.0019
3
Erreur
9
28460849
3162.317
^ :&g&j ,:; !’
19i,F591:i: fi~~t3~~;i3i9g~i
1
J
CV:5,34%
:
Annexe 13 : Rendement en paille g/m2 - Donaye hivernage 1998
TABLE DE L’ANALYSE DE VARIANCE
CV: 8,47%
Annexe 14:
Rapport paddyipaille, Donaye hivernage 1998
TABLE DE L’ANALYSE DE VARIANCE

2
9
Annexe 15: Poids 1000 grains, Donaye, hivernage 1998
TABLE DE L’ANALYSE DE VARIANCE
ValwdeKI Degrés de fk@rri~,#e ” Qrré Valeur de F Probsrbilitéi
Liberté
~&&& :‘ _ ::: .&&yeq
1
Répétition
9
0.272
0.030
0.7391
2
Facteur A
1
0.032
0.032
0.7826
3
Erreur
9
0.368
0.041
.