PAC/AD SECRETARIAT D'ETAT REPUBLIQUE DU...
PAC/AD
SECRETARIAT D'ETAT
REPUBLIQUE DU SENEGAL
PRIMATURE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHRIQUE
CQMPTE RENDU IjE MISSIONS
- DU 12 Au 14 FEVRIER 1979 A:SQBCI DIBULASSB (#ke VOLTA>
SUR LE COMPOSITE Y ET LE4 ESSAIS CORPERATIFS MATS
- Du 21 Au 22 FEVRIER 1979 A;~uAGA~~Gou (HAUTE VOLTA.)
SEMINAIRE SUR LE MAIS QRGANISE PAR LE SAFGRAD
P.A. Caqara
Nai 1979
Centre I\\lational de Recherches Agronomiques
de eambey
IN§TfTUT SENEGALAIS DF RECHERCHES AGRICOLE9
(1. s.; R. A.>

COMPTE RENDU DE LA REUNION MAIS IRAT
ORGANISEE A 9090 DIOULASSF (Hte VOLTA) DU 12
AU 14 FEVRIER; 1979
C e t t e rhunion a v a i t pour but de discuter de différents
problèmes dont le principal était celui de top-cross d'un composite
de lignées africaines dénomme Y. Ce composite comprenant 145 Gco-
types venant de 6 Pays (Benin, Cote-d<Ivoire, Haute-Volta, Mali,
r;iger et Sénegal) a 6té croisé $1 un grand nombre de variétés intro-
duites. Ces top-cross d e v r a i e n t perimettro de choisir les vari6tes
Présentant un fort héttirosis avec Y et qui formeront le composite
complement aire Z.
p a r t i c i p a i e n t à c e t t e r é u n i o n :
MM . - BON0
- BONZI
- CAMARA
- DUMONT
- MARCHAND
- PDISSGN
- RAUTUU
- SAPIN

- SERE
- TARDIEU
(France)
1” DISCUSSION SUR LE COMPOSITE Y :
1 - Conditions de r.ealisation;
Chaque participant a donné les conditions dans lesquelles
s'était déroulée la campagne agricole 1978 et un résumt? des protocoles
d'essais. Il faut dire que ltessaii top-cross Y ne comportait qu’une
seule répétition paur chaque lieu b cause justement de la faible
quantité de semence disponible.
- P o u r l e Sénéqal 0
- Semis le 1 er j u i l l e t 21: 2 graines,/poquet, d é m a r i a g e
B 1 plant ;
m P a r c e l l e é l é m e n t a i r e :,2 l i g n e s d e 6m toutes utiles
à 1'6cartement de O,ßOj x 0,25 soit 5C! pieds/parcclle
B la densité de 50,000~ pieds/ha
- Pluviométrie à Séfa où: était implanté l'essai 1071 mm
- Bonne vegetation en général, mais les plantes sont
trop hautes
a Beaucoup de verse lors; d'une temp&te de vent
le ?r?/rlR/7R.

2
- Lignes de 5m 6ccrtcment p,60 x 0,25, démariage
3 1 plant
- S e m i s l e 1 6 j u i n m a i s s&phcresse e n t r e l e 1 5 e t
l e 2 3 j u i n p u i s e n t r e le 18 e t l e 28 ao0t
- PluviomBtrie 1088 mm B Sbtuba l i e u d e l’essai
- Bonne germination au départ mais beaucoup de
pertes lors des periodes’ de secheresse
- Beaucoup de verse après ‘des tornades en septembre
et octobre.
- Haute-Volta u
- Semis entre l e 20 et l e 25 j u i n , écûrtement à
2 6 0 x
,
0 , 4 0 m , densité 65’.00D pieds/ha
- Beaucoup de verse et de <casse
w 76 top-cross emergcnt du! lot
- Pluvi0mBtri.e : 1.100 mm
- CBte-d’ivoire :
- A FerkessEdougou : semis début juillet apres u n e
pluie de 7 mm
- 3 semaines de sécheresse après le semis - Beaucoup
d e v e r s e - Rdsultats i n e x p l o i t a b l e s .
- A :ouakQ : 2 répétitions, semis 1~ 2 8 f é v r i e r e t
début mars donc 7 mois qvant la date normale de semis
et sous i r r i g a t i o n .
La é g a l e m e n t i l y a beaucdup de casse.
Une discussion s ‘ e s t o u v e r t e a u s u j e t d e lléchellc de
notation des attaques des parasites ;et des maladies, IV. SERE qui
e s t l e P h y t o p a t h o l o g i s t e d e l’IRAT/Bobo Dioulasso a préconisé l'em-
P l o i d e l’gchelle ilternotionalo q u i v a d e 1 $1 9. C e r t a i n s u t i l i s e n t
l e s a n n o t a t i o n s d e 1 B 3 d’autres de ‘1 ci 5 . C e t t e derniere est i~ne
contraction de 1’Qchelle internationale en effet le 1 international
correspond au 1 de l’échelle 5 c’es$-à-dire qu'il n'y a pas de
m a l a d i e s u r l ’ e n s e m b l e d e l a plantejou de la parcelle, le 5 inter-
national correspond au 3 de l’échelle contractée et décrit un niveau
d’infestation m o y e n e x . : p u s t u l e s s ‘r l e s f e u i l l e s d e b a s e e t l e 3
correspond au 5 qui reprbsente une 7;orte a t t a q u e ex : pustules sur
les feuilles et l’épi. Pn. S E R E a prc/mis d e t r a v a i l l e r a v e c l e s
selectionneurs p o u r btudier le comportement des variétes vis-G-vis
des différentes maladies cryptogami$ues e t v i r a l e s .
M. BONZI,
Entomologiste &, l~IiiAT/Bobo Dioulasso a souligné
l ’ e f f i c a c i t é d u f u r a d a n s u r l e s t e r m i t e s s u r t o u t q u a n d i l y a u n
retard de pluie, La dose est de 12 kg/ha. Avec: l’application du Pes-
ticide o n p e u t g a g n e r jusqu’a 1 t/h$ mais le probllme est la chéreté
r-l,, nrndlri i-

3
2 - Analyse des résultats
La mesure de l'aptitude ?I ,la combinaison s'est faite
sur la base de la dEJviation
h~tf+rotj.we de l'hybride par rapport
ti la moyenne des parents. 67 top-Cro:ss ont Qte retenus sur les 184
qui étaient en essai. Les resultats
!du Sénégal devront confirmer
ou infirmer les hybrides choisis ; il s’agit des numéros :
!
!
i
1
2
9
11
1 7
l!j
23
31
3 6
!
!
3 9
45
4 7
48
4 ?
50
5 %
55
56
!
!
5 8
6C
67
73
7 4
7 6
77
80
82
!
!
85
8 6
87
89
90
9 1
9 3
100
103
!
!
105
106
109
III
112
116
120
123
125
1
i
127
130
132
133
1 34
136
13'7
1 42
1 11 /!.
I
!
145
14Y
149
150
159
166
168
170
175
!
176
177
178
183
I
La variete 74 est la seule qui ait un heteraeis positif
dans tous les points d'essais. Le premier critbre Qtait le caractere
grains/parcellc ensuite p o u r confirmetion l e critére grains/épi é t a i t
appliqué.
D e n o u v e l l e s i n t r o d u c t i o n s (60 v a r i e t é s ) o n t é t é reçues
p a r l’IRAT/CBte-dIXvoire.
ces dernières vont @tre testées au point
de vue aptitude à la combinaison avek le composite Africain Y. CES
tests auront lieu en hivernage 1979 avec une deuxième scirie de tests
des 67 numéros retenus en 1978, ce qpi fera un ensemble de 147
top-cross à tester au niveau de tous. les coopecateurs.
Le composite Y sera conseryé tel quel jusqu'en 1900 et
aucun travail de selection ne se fora dessus, Tous les participants
ont note la forte sensibilité du comjlosite Y & la verse et à l'Hel-
minthosporiose. Le fait de trouver bbaucoup de coloration des graines
et des vitrosités diffdrentes a amenb les participants à créer 4 sous
composites répartis selon la coloratpon du grain et le cycle - on
n ’ a u r a i t a l o r s :
- blan preoce
- blanc tardif
- jaune précoce
- jaune,tardif
La méthode de Troyer sera appliquée au composite Y une
fois qu'il sera éclate en 4 groupes pour améliorer la precocité.
II - DISCUSSION SUR LES ESSAIS COOPE~ATIFS
7 ET S
/
L e s e s s a i s ECH ( e s s a i s coo é r a t i f s mc;Ls) s o n t menes p a r
tous les participants h l a r é u n i o n d;puis
!
plusieurs a n n é e s . Il s’agis-
sait de discuter des résultats obtenus en 1978 et de préparer lez
essais de 1979, 3 hybrides Ivoiriens(IRAT 81, IRAT 82 et IRAT 83)
et 2 VoltaPques IRAT 100 et IRAT 102 faisaient partie des variétés
a t e s t e r .

4
La Reunion (Ile de la réur)ion) qui s’8tai.t engagee 0
envoyer une variété s’est désistés 4 la dcrniùre minute. Au moment
de l a r é u n i o n Pl. MARCHAND, Coordinateur des ELPI n’avait pas tous
les résu1t3ts.
Pour les essais 1979 il y aura le me.tfSriel suivant :
- 4 hybrides de la Haute-Volta (IRA7 98, 'lO0,
101,
102)
- 2 varietés de la Réunion (Révolution variété
e t 1-l 6 6 )
- 3 variétds d e l a Cot;e-d’ivoire
IRAT 81
?
Composite D (ytrès précoce du Da.homey
: Composite M (!Précoce du Mali)
- 1 hybride du B6ni.n (INH2)
Cette année 1'E.C.M. sera :implontÉ au Sénegal, Mali,
!iaute-Volta, R é u n i o n , Cote-d’Ivoirc, ZlEsnin, Cardi, E.C.A
Niger,
???
L a c r é a t i o n d’une b a n q u e d;e gànss 5 ::ontpellier
a Bt6 retenue.
III - MATERIEL PROVENANT DU PROGRAMM/E TtMPERC :: TROPICAL
Il y a actuellement 10 com;posites dont la moitié 3 une
variabilit8 tres faible car très appjarentée à IRAT 85 et l'autre
moitié avec une bonne variabilite cnL- issue d:: composite Y.
L'INRA dispose du matdricl, de formule 3/4 tempéré et
1'IRAT du matériel 3/4 Afrique.
Les Anericains avaient commencd In marne travail en 1952
mais ils ont vite cessé Lt cause des ‘faibles résultats obtenus car ils
o n t v o u l u e x t r a i r e d e s ligntscs trop ‘cc?t alors qu’il f a l l a i t b e a u c o u p
plus de cycles de recombinaison,
. Composites 31'4 IRAT 05
Les 3/4 IRAT 85 ont 6t6 testés on CBtc--d’Ivoirc a v e c CJ1
(composite j a u n e d e UouakB) q u i etai& pris comme t é m o i n . Deux des
3/4 ont eu un rendement sensiblement égal au témoin, il s'agit de 2
composites dont l'un apparent6 a "81iki1 (Bonne
valeur hybride) et
l’autre au “ p r o l i f i q u e européents - l'linconvénient est qu'ils sont
trop précoces.
Les 3/4. issus de "RS"
(Résistance verse) et “prolifique”
AmBricain sont moins bons. Il n'y a pas de prolificité avec les com-
posites 3/4 issus d e p r o l i f i q u e s Amélicain e t izuropéen.
Los participants ont décida la mise an chambre froide
de :
- 3/4 IRHT 84 x Restaukeur T e x a s
II
x Résistbnt v e r s e
II
x P r o l i f /i-que I-ruropliien

Et de combiner en un seul les 2 com@osites 3/4 fabriqués à partir
de 8HW et prolifique Europoen. Ce cpmposits prendra le nom de
IRAT 85 3/4 A.F.

Deux à trois brassages seront necessaires avant de com-
mencer une sélection de type rocurr@nte. Cettls sélection ira de paire
avec l'étude du comportement d,n ce bomposite BU point de vue resis-
tance 3 la verse, A chaque cycle enbiron 5C0 ,-iumdros seront re;enus
cc qui correspond 21 des pressions db selectio-1 de 25, 12 et 6 10”
frais tests SI seront conauits h s a v o i r :
- la I&re année en Hbute-Volta qui sera un tri
v i s - e - v i s d e l a v e r s e e t 2 5 7: d u mokériel sersnt r e t e n u s ;
- la 2ème année en Haute-Volta, au Mali et en
,
CBtc-d'ivoire avec appreciation du kendement ot de la verse - 12 r;
du matériel seront retenus :
- l a 3 è m e annee e n Hputc-Volta, a u M a l i e t e n
Cote-d’IvoiLo avec les mêmes ûppreckations que la 2Qme annGo et 6 13
seront retenus,
Ltéch6ancier s u i v a n t a et@ ratenu :
- 1979 : I e r c y c l e , C6te-drIwoirc - Ier b r a s s a g e
- 1979
: 2ème cycle,, semis fin aoQt - Zème bras-
sage mais ii1 y a des risques d'attaques
parasitaires
- 1980 : I e r c y c l e -! 3ème brassage
- 1981 : Ier test SI'
- 1982 : Zème t e s t S:I
- 1983 : 3eme t e s t S.1
FI. MARCHF\\l\\lD a d i t a v o i r r,emarqué b e a u c o u p p l u s d ’ a t t a q u e s
ri e “streak virus” sur IRRT 85 que S:UI Ic rnatériel 3/4 AF.
. Composites3/4 Y
En ce qui c o n c e r n e c e s cojmposites, ils ont dté réalises
e n 1 9 7 3 e t l a v e r s i o n 3/4 maïs zone; tcmpérec est à LtINRA, L’idee est
de recombiner les 3/4 Afrique en 19'79 et de mettre 5 entrées en ECP-11
repartis comme suit :
- Benin
0
.
2 essais
-
CQte-d’ivoire :
3 essais
- Haute-Volta
:
3 essais
- Mali
*

1 ou 2 essais
- Niger
:
1 essai
a SQnegal
r)
*
3 essais,
Sur 10 composites Africain x t e m p é r é i l n ’ e n r e s t e r a q u e
0 (1 composite IRA-Y 135 3/4 AF- et 5 composites fabriqués avec Y qui ne
seront testos qu'on 193C!>.

6
U n p o i n t a r e n c o n t r e 1’acGord u n a n i m e d e s p a r t i c i p a n t s ,
c’est c e l u i d e l a n o r m a l i s a t i o n dos’futurs e s s a i s ECM. L e u r temoin
u n i q u e sera u t i l i s é p o u r Evaluer le’comportemont d e s variét0s e t
l ’ u t i l i s a t i o n d e cocfficicnts p e r m e t t r a u n e n o t a t i o n . Fi. RAIJTOU
s ’ o c c u p e r a d e l a q u e s t i o n .
IV - RESULTATS EN H,AUTE-VOLTA - 197A
D’apres M, DUMONT, la culture du ma5r.s e s t d e t y p a t r a d i -
t i o n n e l , m a i s i l a r r i v e q u e c e r t a i n e p a y s a n s u t i l i s e n t l e s t e c h n i q u e s
culturalcs préconisees ( l a b o u r a u x boeufs, e n g r a i s e t c . . .). L e rnaxs
e s t l e p l u s s o u v e n t e n c u l t u r e assokiée e t c’sst unc c u l t u r e d e
s o u d u r e . O n t r o u v e t o u t e f o i s u n e c u l t u r e i n t e n s i v e d u mars vers !.a
f r o n t i è r e M a l i e n n e . P e n d a n t deu:: m o i s (octobre==novembre) l e maTs d e
7 0 j o u r s c o n s t i t u e 50 $ d e 1’ a l i m e n t a t i o n h u m a i n e .
E n H a u t e - V o l t a l a z o n e d e c u l t u r e d u rnaTs (80-90 $ d e s
superficies) s e t r o u v e d a n s l e S u d ouest, e l l e e s t e n c u l t u r e d e c a s e .
L a l i m i t e se trouve au Nord dans laIzone d e s ‘7013 mm, En Haute-Volta,
7.2Ofl.000 h a s o n t réserves a u x cérébles d o n t ‘IOO.000 h a p o u r l e maPs.
L a H a u t e - V o l t a e x p o r t e d u maTs vers! l e G h a n a e t l e f4ali v e r s l e m o i s
d ’ o c t o b r e .
CONCLUS.IOM
Cn c e q u i c o n c e r n e l a 1 kro reunion nous s o m m e s arriv8s
& l u conclusion d e r e p r e n d r e l e s 67;moillecrrs t o p - c r o s s d e 1770, et
c i e l.cs r e m e t t r e e n e s s a i e n 1 9 7 9 , O,)I meme temps du nouveau matoriel
i n t r o d u i t p a r lc? Cote-d’Ivoirc va &Ire crois& ûvec l e c o m p o s i t e
;rFricLtin Y e t l e c r o i s e m e n t suro testé e n mbmo temps q u e l e s 6 7 nu-
inGros retenus - C e c i p e r m e t t r a s i de nouvelle,5 v a r i é t é s m o n t r e une
b o n n e a p t i t u d e L l a c o m b i n a i s o n df0largi.r dej,i la b a s e d u c o m p o s i t e
Z c o m p l é m e n t a i r e dc Y.
La poursL;ite d e s ECM va se f a i r e e t l e n o m b r e d e s variétds
G taster vo sensiblement augmenter en 1979. Malheureusement le manque
d e s e m e n c e d e l ’ h y b r i d e d o u b l e creé’ B Bambcy f a i t qu’on ne pourra pas
le t e s t e r e n 1 9 7 9 d a n s b e a u c o u p drehvironnomolnts. C e t h y b r i d e f a i t
en moyenne 130 $& d u r e n d e m e n t d e SD8 III.

Cette réunion devait débster initialement 1s 20 FCvrier
et SC terminer le 23, mais des dif,icultés
!
dc3 dernière heure (mu-
terie de traduction simultanée et'temps limité des dBlégu6s) ont
fait que la date d'ouverture a été! reculée d'un jour et ccllc do la
clbture avancée du mémz temps,
Cette réunion, la prcmibtc du genre: tout au moins pour
ce qui concerne le maLç avait pour’objectifs de discuter d'un pro-
gramme h mettre en place sous lf6gide de llOLIA et de l'USAI pour
l'établissement
d’une recherche orientée vers le d6veloppoment et
la promotion des c6réales
et logum$-neuses am6liorées et l’utili-
sation de pratiques culturalos com/Jatibles avec le “Farming systems”
du petit paysan africain en zone semi-aride.
46 p e r s o n n a l i t é s venant le diffQrents horizons et allant
des s6lectionneurs en céréales et $8gumineuses ct des agronomes, aux
sociologues ont participé B cette k6union (v'3i.r annexe). Chaque
participant devait exposer son programme de :recherches et souligner
les difficultés auxquelles il se tkouve confronté. Lû synthese devait
avoir lieu le dernier jour pour mettre sur pied un programme régional
de recherche sur 1.c mars,
Oi?DRE DU 31)UR~ :
1 cr jour - 21 f6vrier 1979
SESSION 1
PrBsident : A.0:. Odelola OUA/CSTR
Rh30 - C)h00 u Le Projet SAFGRAD - Introduction
A. 0. Odelpla, secrétaire exécutif
OUA/CSTR
4hGO - 9h30
: Le Projet CAFGRAD - Ses objectifs
pour le ma$s, V.L. Asnani, II-TA
lOh45 -1lhl5 : Sélection en vue de la tolerance
du Ma!is B ila sécheresse ..
C.O. Qualslct, USA
llhl5 -12h45 c programme jnationûl agricole pour
un transfejrt de technologie couronné
de succès - C. Okali et L. Williams,
II-TA.

s E s 5; 1 C N 1 1
-
-
PrBsident
: Dr. i"l'.K, /Ikpouoe - GhF:na
14t1 30
: Exposés par pays,
L e TCPLE?\\>L'cT,Tntant de chacun' des 2!1 pays membr os du SAFGiiA!;
Fora u n b r e f expose p o r t a n t s u r le :statut a c t u e l d e 12.1 r e c h e r c h e e t
:.ie la p r o d u c t i o n d u mnPs d a n s les r’6gions semi-arides do scn paysr
1. es stations principzlec de rochercjhe et leur impact dans la rggion,
les cadrns a g r i c o l e s prascntement eingagés d a n s les activités d e
recherche et de production de m$is jet 1~s problhmes importants sur
lesquels il fnudruit renforcer la reicherche,
14t-1 00 - I4h J(: - SénQgali : cher~hau~ sPFiiciaJ.isto du mals
au Sgnugai
1411 30 - 1"h 00 - Nigéria: : t$wrchsur spécialiste du rnçlrs
Ou r.Jig6riü
15h 00 - 15h 15 - Nali
: aherchew sp@cialiste d u ~l$is
1 5 I-1 1 5 - 15h 30 - Soudan :
au Soudan
15h 45 - 16h 00 - C6te-d”Ivoire
:
en Ci?te-d’ivoire
16h 00 - 16h 15 - Tanzanije:
en Tanzanie
16h 15 - 15h 30 - Guin@e :
0 n Guinée
16h 3U - 16h 45 - Pause :
1611 4 5 - I?i1 CL; I Htc-~l&~ :
en Hte-Volta
17h 00 - 17h 1 5 - Gambie :
en Gambie
17h 15 - 17h 33 - Mauritanie :
on Mauritanie
17h 45 - 18h Oc1 -
Scnin
:
a u B&nin
IEh CIO - 10h 15 -
Cameroub s
ZIU Cameroun
Irjh i5 - IJh 30 - Cap-vert :
au Cap-vert
2ème jour,
22 février 1979
OrJh 3 0 - O:)h 00 - Discour1 de son Excellence FI.
1. e PI i n i tre du Duveloppemcnt Rural,
St!;SION I I I
President : <,l.
Iflh 00 - IOh 311 : R81e d u bureau d e coordination UlJA/USfID
dans Ic:cadre du !3AFGRAD - Akadiri -
Soumalib/tic Swain - Haute-Volta

?Oh 3U - 12h 3 0 a D i s c u s s i o n p o u r formulez des p r o j e t s
d e rcch&rchc
14t1 30 - 15h ;!3 s Coordonnsc e n orn6:liorution d u maIis
d a n s le c a d r e d u SAFGAAI! - Respcnsables :
A sn,;ini et A dcdzw~
15h 3 0 - 16h 3 0 : Discussjon pour formtulcr d e s p r o j e t s
de recharche c o o r d o n n é e e n p r o t e c t i o n
du ima!ïs :- R e s p o n s a b l e s : Rath.ore e t
Fa jeinisin
Ihh 30 - Ilh 00 : P r o j e t d e r e c h e r c h e s u r l e s l é g u m i n e u s e s
h graind, R e s p o n s a b l e s t V . Aggarwal e t
Goldswo&z hy .
L e s p r i n c i p a l e s c é r é a l e s couvcrtcs ~2~7 C E p r o j e t s o n t :
le m a r s , l e s o r g h o , l e m i l et l e s l!$gumineusec, s u r t o u t l e niéb6 e t
l ’ a r a c h i d e , P a r l a suito d’autres cqltures p o u r r o n t y @tre ajoutnes,
t e l s q u e l e m a n i o c , l’ignamc e t l a p a t a t e d o u c e c o m m e c e l a a v a i t ét6
recomrilandé p c n d u n t lo dcrnicre rouniton t e n u e 2 tiuagado!Jgou e n o c t o b r e
1377,
L a H a u t e - V o l t a e s t l e Sièg;e du bure’uu d e c o o r d i n a t i o n d u
projet qui comprend 24 E t a t s - m e m b r e ,de l’OUA. L e p r o j e t e s t f i n a n c é
pur 1’USAID e t P a r d ’ a u t r e s a g e n c e s ,donatrices e t p a r d e s G o u v e r n e m e n t s
t e l s q u e ltO,DcP1, d u R o y a u m e U n i , l e : G o u v e r n e m e n t F r a n ç a i s , l e s
Pays Bas et le Canada. Des Instituts’i n t e r n a t i o n a u x t e l s q u e l e
CIMNYT, IITA, L’IRA?‘, 1’ICRTSAT fourinisscnt l e u r a p p u i t e c h n i q u e .
U n e Qquipo d e c o o r d i n a t e u r s e s t s u r p l a c e Li. Ouagadougou
t a n t s u r lc plan technique que admin$strntif. S u r l e P l a n a d m i n i s -
t r a t i f n o u s a v o n s :
- u n c a o r d î n a t e u r intiernational e n l a personne
d e Pl. Akadiri., assist6 d e M, M c Swaiin d e 1’USAID.
S u r l e p l a n t e c h n i q u e i l y1 a d e s sélectionneurs, d e s
entomologistes,
d e s a y r o n o m i s t e s , L e c h e f d e c o t t e é q u i p e t e c h n i q u e
o s t il, Asnani détaché
S c e p r o j e t pwr 1’IITR.
- Le Projet SAFGRAD : S e s Objec!tifs p o u r l e ma!is par V,L. Asnoni
L a recherche s u r les cultu?es vivrihres e s t relativemont
récentcdaris p l u s i e u r s p a y s p,fri.cains., Les probl&:nes dzns l e s z o n e s
s e m i - a r i d e s s o n t tr&s difP8rents d e ceux 3~s r6gions h u m i d e s . L a
ma jcure païtie des problBrncs e s t concentrge s u r la rdsistance à l a
sechcresse,
l ’ u t i l i s a t i o n rationnelle d e l’ew e t l e s t e c h n i q u e s cul-
tUlT2llf33
, L e s r e s s o u r c e s e n personne? quulifié ot e n diuponibiiit6s
f inzncièr es s o n t trks l i r n i t é o s . Il e s t i m p o r t a i - k d ’ u t i l i s e r les rcs-
sourc-s d i s p o n i b l e s d ’ u n e manière pl(~s j u d i c i e u s e p a r uno coopt2rûtion
pllJS
s 0 u t e n u (, , U n r a p i d e progrés est’vite atte.int s i la CoopBration
s ’ a c c e n t u a i t ,
c o t t e c o o p é r a t i o n poUrf3i.t &tre nati.onaie, régionale
o u i n t e r n a t i o n a l e , L e p r o j e t v i s e 6g3lenent à p r o m o u v o i r unu a s s o -
c i a t i o n cians fe domaine dc l ’ i n f o r m a t i o n e n t r e l’Afrique s e m i - a r i d e

et l’Afrique t r o p i c a l e p o u r m i e u x vphiculer l e s é c h a n g e s dtinfor-
mations scientifiques et do mat6ricJ.s e n t r e les scientifiques S~OC-
cupant des problèmes du maPs.
Le pro jet; se propose de cpordonner des projets de recherche
r6gionaux a y a n t u n e a p p l i c a t i o n r é g i o n a l e e t d ’ e n c o u r a g e r l e s pru-
blkwes nationaux & créer du nouveau’ matGrie1 qui pourrait btre test6
dans d t autres régions. Le projet deivra promouvoir dos rencontres
e n t r e scientifiquss a f r i c a i n s d‘une, m0me r é g i o n p o u r q u e c e s d e r n i e r s
s t informent des problèmes des uns e’t des autres p o u r m i e u x vghiculer
les informations, I-es idées et le rn:atGrie1. 1 1 s e r v i r a Egalement de
Centre de coordination,
de comrntiniciation
et d t fichange i n t e r - E t a t s d e
watériels, d ’ i n f o r m a t i o n d e bullotijns d e t o u t CB q u i i n t é r e s s e l e s
zones semi-arides. Il apportera EJg+ement
des facilitas aux programmes
nationaux qui voudront faire de la contre -saison afin de gagner des
ggnérations dans leur programme de s%lecti.on.
- Séle.ction e n v u e d e l a tolérjance d u malis à l a s6cheresse
p a r C . 0. Qualset U.5.n.
La résiskance 2 ia sécher;essc S C t r a d u i t a u n i v e a u d e l a
plante, par la possibilité de donnsir
do bons rendements avec POLI d’eau
au cours de son cycle. Cela se t r a d u i t p a r une a d a p t a t i o n d e ltcsp8ce
h l a s u r v i e d’une g6n6ration 2 l’agtre, L e s t e r m e s u t i l i s é s g é n é -
r a l e m e n t o n t t r a i t & l a t r a n s p i r a t i o n , l a r c r p i r a t i o n , l ’ o u v e r t u r e
et la fermeture des stomates, 12 tqlérance et:.. .
L a r é s i s t a n c e e s t li6e à l a caract<ristique d e l a plante
e t à 1~ dimension des stomates, Le ‘système rc.cinaire n’explique pas
s e u l e m e n t l a d i f f é r e n c e d e rendemcdt e n t r e cies c o n d i t i o n s normaIles
3t des conditions de stress, Le so$gho p a r e x e m p l e est plus apte à
r6sister d l a sochsresse q u o l e maEs, p a r c e cuti1 a u n e m e i l l e u r e
possibilit6 d’adaj?,t;;ltion et maintirint ;,3ieux l’eau d a n s s e s t i s s u s , c c
qui se traduit par des diffgrencas ‘de pression osmotique. Les
rnét hodes dz d é t e r m i n a t i o n d e l a r6iistance sont. a.
.. de soumettre des Qerncncos
h foztc tempdrature e t
de faire ensuite des tests de gormsnation ;
- d’utiliser du munr!ithol sur 10s semences ;
- de faire pousser cjes plantes dans des pots et de
créer des conditions de stress et puis d’arroser pour voir le nombre
d e p l a n t e s e n s u r v i e ;
d e d é t e r m i n e r l e p o t e n t i e l d’eau dans la plants.
Cette détermination est faite par un appareil. C ’ e s t u n procéd6 c o u -
r a m m e n t utilists. p a r l e CIMÎ4YT ;
- d ’ u t i l i s e r Qgalemgnt d’un appsreil q u i m e s u r e l a
température au niveau des feuilles et la tcmpErature a m b i a n t e , La dif-
FBrence entre l e s d e u x températurc
est u n p:lramktre p o u r l a c o n n a i s -
s a n c e d e l a rCsistance 2 l a sécher&sse.
Du point de vue sélection, des Qtudes sur des blés de
difforents génotypes ont montré co;hment évolue le rendement en fonc-
tion des contraintes. L t évaluation du syst&mo r a c i n a i r e o u d e l a
qualit du grain sous des conditions de stress permet de mesurer la
r8sistance.

‘1 1
P o u r l u t t e r c o n t r e le. sécheresse il faut :
- df5finir l a stratég$e d e 1~1 c u l t u r e
- u t i l i s e r d e s SyStb(il@S p o u r maximaliser l a
r é t e n t i o n d e l ’ e a u ;
- u t i l i s e r d e s plasmps germinatifs convenables.
- Proqrammo n a t i o n a l aqricole p o u r u n trcssfert de tech-
ncioqie c o u r o n n é d e succes : C. Cikali et L, W i l l i a m s - IITA
Le programme national acc&lQrQ de production alimentaire
(?JAb-pP j est bas6 sur le transfert dia t e c h n o l o g i e e n f a v e u r d u p a y s a n ,
Le programme ost un instrument perinicttant a u x chercticurs de tester
e t d’evaluer l a n o u v e l l e technologi;e e t d o v o i r l e s problemes réels
du paysan. Les chercheurs du NAFPP ‘sur le manioc par exemple ont
compris le sens quvil fallait donne? au programme de selection de
c e t t e p l a n t e a f i n q u ’ e l l e
s I insére’ bien dans u n e c u l t u r e associ6e.
Le NAFPP est un outil rcliativement nouveau pour le cher-
cheur au Nigeria car l’idée est de ,faire p a r t i c i p e r l e p a y s a n a l a
recherche. Les centres nationaux de production en cooperation avec
les spbcialistcs des diffdrentes pliantes clans les Instituts nationaux
de recherches pouvont mettre cn place do nouvelles varietes. Nor-
malement cette rcchcrche variétale dure ‘7 à 9 ans. Mais le NAFPP
reduit cette d u r é e d e 2 à 3 a n s c a r l e s p a y s a n s p a r t i c i p e n t 2 toutcs
l e s decisions. On donne au paysan une bofte contenant 4 à 5 varietés
EIVCm
l a f u m u r e adequate e t l e s posticidss, o n l u i donno egalement
les~irwtsuotions necessaires B l ’ u t i l i s a t i o n d e t o u t le materiel,
Le pnysan évalue la technologie dans s e s con;:itions esologiyucs e n y
melant un peu de son experionce.
Si’ u n e variete s e t r o u v e p l u s promot-
teuse q u e l e s varietés q u i o x i s t o n t o u s i u n e v a r i é t é s a t i s f a i t
certains besoins, l e fopmisr e s t l i b r e d’en p l a n t e r a u t a n t qu’il veut
l’annee s u i v a n t e ,
A i n s i l e p a y s a n Continue$ @tre lie a u x c e n t r a s d e s s e r v i c e s
a g r i c o l e s q u i sont Qgalemcnt l i e s a u x c e n t r e s d e rectierchcs. L e
paysan s e t r o u v e s e n s i b l e à t o u t pqogrès t e c h n o l o g i q u e c a r c’est
l u i q u i m è n e l e s e s s a i s p o u r l e s s e r v i c e s d e r e c h e r c h e s . L e s paySans
sélectionnes participent également aux seminaires organisés par les
services de production, Là lus chercheurs s o n t e n c o n t a c t d i r e c t a v e c
les réels problàmes d e s r u r a u x s u r l e s o r i e n t a t i o n s à d o n n e r & l a
nouvelle technologie.
L a perticularite d e c e p r o g r a m m e est l ’ u t i l i s a t i o n d ’ u n
c e r t a i n n o m b r e d e varietes a v e c dîfferentes caractSri.stiques s e l o n ,
lo3 difforcrits b e s o i n s des p a y s a n s .et u n ten::int compttz d e s diff6rcntes
categorics de paysans. Ce programme qui (:st Lin programme continu est
cependant u n vohi‘c!~l.~ appropria 0;~ d e s selections appropriées pour-
.ront ?trc f a i t e s solon l e s zonas Coologique:~.
- Exposés par pays
N o u s a v o n s f a i t l’historique dc l a s é l e c t i o n d u ma‘ïs et
puis nous avons parlé de programme ,actuel do recherche sur le maTir
q u i e s t c o n s t i t u e d e 3 v o l e t s :

1 2
l a c r é a t i o n d ’ h y b r i d e s à p a r t i r d o 2 c o m p o s i t e s ,
l ’ u n d ’ i n t r o d u c t i o n denommh D e t l’autre l o c a l cl<nomme A . C e s h y b r i d e s
devront a v o i r u n b o n p o t e n t i e l d e r e n d e m e n t suporieur à l’hybride
c o m p l e x e a c t u e l l e m e n t vulgaris6, u n e bonno resistznce ti l a v e r s e ,
d e s yrais v i t r e u x e t u n e tolorance ia lll~eli-i~ini:i~osporiose ;
- l a c r é a t i o n d ’ u n e varibté synthBtiquc a y a n t l a s
memes c a r a c t é r i s t i q u e s q u e l e s h y b r i d e s & Cri!er ü p a r t i r d e s c o m p o -
s i t e s ;
- recherche d’un malis à heute teneur e
n

lysino,ot
typhophane,
[\\J~US a v o n s décrit des ob jektifs d e p r o d u c t i o n d u VBme plan
c a r i l f a u d r a a t t e i n d r e l e s 142.OflU’ tcnnes p o u r 87,000 h a c u l t i v e s
o n 1931 e t p o r t e r c e t t e p r o d u c t i o n h 2 6 5 . 0 0 0 tonnos e n 1 9 8 5 .
Flous a v o n s f u i t u n b r e f r a p p e l g é o g r a p h i q u e e t Qcologique
des z o n e s maPssicoles d u Sénegal (Sknégal-Oriental, S u d Sine-Sa:!.oum,
Casamancc). Zeus a v o n s pas16 d e s stktions dc? r e c h e r c h e s d e 1’ISilA
(Rambey, ;ji.chard-Tell, Nioro, Sinthiou, SQfs, DjibBlor), d
e
s

Payom,
du pcrsonnol engagé dans Io programjne maTs (3 s a v o i r 1 c h e r c h e u r ,
‘l I T A , 2 o b s e r v a t e u r s , 6 o u v r i e r s d o n t S o n p e r m a n e n c e 3 Çéfa) e t
l e s probl?mes aigus que nous rcnconkrons en menant ce programme dont
l e p r i n c i p a l e s t 1s manque de crédi$.
S t a t i o n d e Samaru .oh l ’ o n f a i t b e a u c o u p d e s o r g h o
e t d e m i l , plusœque
d u mars ;
S t a t i o n d e dakossa otlr l ’ i r r i g a t i o n e s t osscntial-
lement utilison”;
- Stetion L/B K a n o
Il
N g 0 1. Fi
II
MOkOU~.
La aocherche p o r t e u n i q u e m e n t s u r l ’ o b t e n t i o n d e variétss
G c y c l e riloyen : 9 0 - 1 0 0 j o u r s B cauSo d’une pluviom6trie a l l a n t d e
430 h 800 mm.
L’intervenant n’a pas par:16 d e s m o y e n s h u m a i n s q u i . O t a i e n t
m i s e n p l a c e p o u r :Le p r o g r a m m r rnaPs - Il Îaut d i r e q u e c e s m o y e n s
s o n t tr&s i m p o r t a n t s .
- M a l i p a r M L, l’raorr?
rn”LII
Le naPs e s t c u l t i v é d a n s :tout l e rn?.li a g r i c o l e , d e La
cane sahélicnne à la, z o n o soudnno-guinéenne. P?ais l e s s u p e r f i c i e s
d~?volues ;I c o t t e c u l t u r e n e reprGsqntent e n v i r o n q u e l e 1/10Bme d e
c e l l e s sccupees par l e s c é r é a l e s mils e t s o r g h o s (1 .5OU.OûO ha),
C o t t e c u l t u r e se f a i t d e diff6rentos f a ç o n s :

1 3
D a n s l e n o r d o ù l a pluv$ometrie o s t inferieure h 800 m m ,
l e mass es5 t o u j o u r s place d a n s d e s s i t u a t i o n s privilegiées au point
d e v u e h y d r i q u e : b a s d e s p e n t e s , b a s f o n d s , bordure d e s m a r e s , lacs
e t rivieres a i n s i qu’& proximit6 dus villages ;
- L a c u l t u r e d e d é c r u e est rolativemcnt importante dans
l a valloc d u SBnéga.1 e t e n b o r d u r e glu l a c magui e t d e l a riviere
Kolombinc ( e n v i r o n 2 5 . 0 0 0 h a ) :
- L a c u l t u r e près d e s h a b i t a t i o n s d i t e d e c a s e e s t
répandue dans t o u t le p a y s e t constbtue u n e c u l t u r e d e s o u d u r e .
Les variétos precoces s o n t ; l e s p l u s c u l t i v é e s :
Dans la z o n e maîssicole m é r i d i o n a l e , l a p l u s p l u v i e u s e ,
l e ma’is e s t p r e s q u e ! t o u j o u r s cultivg e n a s s o c i a t i o n a v e c l e m i l e t
l e s o r g h o ;
- Dans la zone s u d c o u v e r t e p a r l a lSPIDT ( z o n e c o t o n n i è r e }
ct marne p l u s au nord dans la zone OACV, la c u l t u r e p u r e e s t conseillbc
e t c o m m e n c e Li etre vulgarisee.
E n e f f e t , un maïs precoce. rdcolte avant la saison sèche
p e r m e t u n l a b o u r d e f i n d e c y c l e e t ’ celui-ci e s t particuli&rement
rantable.
L e s o b j e c t i f s d’amelioratjon p o r t e n t sur G
- l e r e n d e m e n t
- l e g r a i n j a u n e
- l e c y c l e p r é c o c e og m o y e n (YC-110 j o u r s )
- l a resistûnce a u x m a l a d i e s , 23. l a v e r s e e t
à l a c a s s e
- l a taille 2 m a 2,5Dm.
L e S.R.C,V.O. ( S e r v i c e d e ; r e c h e r c h e s u r l e s c u l t u r e s
vivrieres e t o l é a g i n e u s e s ) a u n e s t a t i o n p r i n c i p a l e & Sctuba e t 3
points d’appui (PAR) : Kita, KouliI:;oro e t S i k a s s o e t 4 p o i n t s d’ex-
p6rimentation permanente si tues dans, la zone OACV (operation-arachide
e t cuitures v i v r i è r a s ) .
C e t t e s t r u c t u r e ncltionale, t r a v a i l l e e n c o l l a b o r a t i o n a v e c
u n e s t r u c t u r e régiunele basee 3 l a s t a t i o n d e F a r a k o b a e n Hte-Volta
d o n t l e p r o g r a m m e couvre à l a f o i s ,!.e s u d d e l a Hautc-Volta e t :iu M a l i ,
D e p l u s :!a s t r u c t u r e noltilonale malionne c o l l a b o r e avec
l a s t a t i o n d e Oouaké e n Cote-d’Ivoi!rc d e p u i s ‘ 1 9 7 0 .
D e u x variétes d e msPs o n t Cte soiectionnées :
- Tiiemantié : o r i g i n a i r e d e Z:.!mblara a u n c y c l e
d e 1 0 0 j o u r s ;
- Z a n g u e r i n i : o r i g i n a i r e d e N’pesoba a u n c y c l e
d e 9 0 j o u r s .
Le potentiel de rendement. maximum dc Ticmantie est de
5 t/ha. Un programme d’hybridation ;TiemantiG :X v a r i é t é s intraduatcs
e s t e n c o u r s .

14
- S o u d a n p a r l e P r o f , A . S, Imam
1(11.œ”1”
Les s u p e r f i c i e s cansacree~ à l a cul,turc d u maSs l e s ID
dezniij;res a n n é e s ont progreSs6 d e Z@.OOû à 2Ui3.000 a r e s . L a moyenne
ties r e n d e m e n t s ÛU niveau paysan ost trcs F a i b l e , c e c i e s t d û a u
m a n q u e d e t e c h n i c i t é .
L e maIfs e s t g é n é r a l e m e n t u t i l i s e comme cér6aJ.e d e saudure,
L e faibla r e n d e m e n t couple avec l’incapacite ~do s t o c k a g e d e l o n g u e
duree e t la faible demande du murch6 c o n s t i t u e n t l e s priarites pour
1-a r e c h e r c h e .
DCS r é s u l t a t s d e rechorchi: o n t E t é :;btenus s u r :
- D a t e d e semis : L’optimrJm semble s e s i t u e r antre l a
dernière s e m a i n e d e soptembro ct las f i n d’octobre p o u r l e m a ï s ir-
rigué, P o u r le maEs p l u v i a l d a n s le& p l a i n c s c e n t r a l e s d u S o u d a n l e s
d e u x p r e m i è r e s soriiaines
d e j u i l l e t c o n s t i t u e n t 10s m e i l l e u r s d a t e s ;
- P r a t i q u e s culturales : u n l a b o u r superficiel a p r è s u n
p r o f o n d l a b o u r d e 60 ;l 70 c m e s t unri p r a t i q u e n o r m a l e d a n s l a p r o d u c -
t i o n d u maPs i r r i g u é . E n matis p.luvi:U u n seul l a b o u r d e profondetir
normale eüt recommande,
- Densitb d e s e m i s : 3 graincs/poquet s a n s démariage -
1 6 kj/ha d e s e m e n c e s s o n t recomm:lnd$s p o u r 1 0 moPa f o u r r a g e r ;
- Funure : u n e repansc $1 ILa fumure ijignificative a é t é
obtenuo avec l ’ a p p l i c a t i o n d e 100 klj d’urSc/arc.
Le programma de recherche porte sur :
. L a rbsistencc a u : ; malýd;eo e t 2 la v e r s e
œ La pr&cucite p o u r d e s z o n e s à f a i b l e pluviometrie
- R e c h e r c h e d e v a r i é t é s tardives p o u r Je sud du Soudan
- H a u t e u r o p t i m u m d e 1*6pi p o u r u n e recclte mécanisee,
A v a n t lfind@pcndance d e 18 Tanzanie l a r e c h e r c h e portoit
uniquement s u r la s i s a l , l e c o t o n e t l e c a f é , Durant les 15 dernieres
annocs l a r e c h e r c h e s u r l e mars a dtié p r i s e b e a u c o u p p l u s a u serieux.
D e s e s s a i s d ’ a d a p t a t i o n , d e Pertilitd ~‘c d e d e n s i t é o n t 6té men6s
d a n s l e s r é g i o n s c e n t r e s d u p a y s ,
L a r e c h e r c h e e s t e n t r e p r i s e d a n s Y s t a t i o n s et a u c e n t r e
a g r i c o l e , P o u r a c h e v e r u n e a p p r a c h o ‘integree dans le planning et
ltimplantation d e s p r o j e t s d e rechenchas, l e s r e c h e r c h e s s u r l e s
csréales s o n t coordonnees p a r u n co!,/ite a u n i v e a u n a t i o n a l .
Lo p r o g r a m m e n a t i o n a l d e r e c h e r c h e s u r l e maEs e s t p r i s
en charge par 1’LJSAID e t canprcnd l e s t h è m e s s u i v a n t s :
- m a i n t e n a n c e d o s s t o c k s d e s variétes d i s p o n i b l e s
e t f a b r i c a t i o n d e s e m e n c e s p o u r l e p a y s a n ;
- developpement d e wwi6tés :~mC.li.orées a y a n t u n e
b o n n e r é s i s t a n c e a u x i n s e c t e s e t u n )bon r e n d e m e n t ;

15
- developpcment d e s p r a t i q u e s Economiquement v i a b l e s
e n m a t i è r e d e p r o d u c t i o n d e maPs. C e r t a i n e s p r a t i q u e s i n c l u e n t u n b o n
niveau de furnurc,
contr8le d e s mauv$ises h e r b e s et u n e d e n s i t é o p t i m u m
d e s e m i s ;
- v u l g a r i s a t i o n d e s t e c h n i q u e s a g r i c o l e s ;
- dt2veloppement dtune filibre d e f o r m a t i o n p o u r
l e s chsrcheurs s u r l e maPs,
L a m é t h o d e d e s é l e c t i o n utiliseo est l a selection recur-
r e n t e full-sib. L e s full-sibs s o n t p r o d u i t s h I l o n g a e n s a i s o n secho
e t m i s e n e s s a i s pendant lthiwcrnage dans des e n d r o i t s s é l e c t i o n n e s .
L e departemcnt dragronomie e t d e p r o d u c t i o n e s t r e s p o n s a b l e
d e l a v u l g a r i s a t i o n d e s t e c h n i q u e s bulturalcs,, C e s d e r n i è r e s o n t 6t6
d’abord testees d a n s l e s s t a t i o n s de r e c h e r c h e s e t l e s d e u x o u t r o i s
meilleures o p t i o n s o n t et6 c h o i s i e s : pour Qtre évaluees au niveau
p a y s a n . C e c i p e r m e t d e m e t t r e l a retihcrche CI la portea du paysan on
lo f a i s a n t p a r t i c i p e r a u x d i f f é r e n t e s activit2s. A i n s i l e p a y s a n
a p p r é c i e l e s p r o g r è s r é a l i s e s p a r la r e c h e r c h e t a n t q u e l e s essais
s e r o n t c o n d u i t s a u n i v e a u p a y s a n . E n f i n d e s a i s o n l e p a y s a n peut
c o n s e i l l e r a u c h e r c h e u r l a variéte o u q u e l l e pratiqua cultur:ile r é p o n d
b i e n 5 s e s c o n d i t i o n s l o c a l e s .
U n e t e c h n i q u e o u u n enssrnble d e t e c h n i q u e s nc s e r a r e c o m -
mande pour une 6cologie donnee tantIque d e s e s s a i s n ’ o n t p a s étt!
m e n é s d a n s p l u s i e u r s e n d r o i t s d e cette zone e t a u m o i n s p e n d a n t t r o i s
a n s . U n e a u t r e particularite au niveau du village e.;t l ' u t i l i s a t i o n
de b l o c s d e p r o d u c t i o n p o u r demontrer à une 6chellc p l u s l a r g e l e s
meilleuros m é t h o d e s à u t i l i s e r . C e s d é m o n s t r a t i o n s p e r m e t t e n t au
p a y s a n d o v o i r l e s resultats obtenu4 p a r la recherche.
C e r t a i n s o r g a n i s m e s t e l l e i que 12 “TanZanicl Kattlc Company”
p r o d u i s u n t é g a l e m e n t d u mrilils, m o i s l a majeure p a r t i e d e l a p r o d u c t i o n
n a t i o n a l e e s t a s s u r é e p a r les paysans, En 177L3 la compagnie attoignit
u n e m o y c n n o d e p r o d u c t i o n d e 1,Y t/ha a v e c d e s p o i n t e s d e Y t/ha.
L’augmentation du rondement en Tanz:!jnie c o n s t i t u e l e
problàme m a j c u r p o u r l e p a y s . D o s e’O;udes s o n t m e n é e s p o u r l e v e r lss
c o n t r a i n t e s occasionnant les faible& rendements obtenus chez lcu
paysans.
- !~.J~AJQ~ p a r P<I. M . Ouamouno
L e mars sc rencontre partgut o n G u i n é e e t i l e s t e s s e n t i e l -
l e m e n t p l u v i a l a v e c u t i l i s a t i o n d e vari6tGs l o c a l e s , Il n’y a pas dc
r e c h e r c h e s u r l e maTs p o u r les zone& sechas (Koudal, K a n k a n , Siguiri,
Dc,!~ola). L a r e c h e r c h e intdresse uniquement l’augmentation de rendemont.
L ’ I n s t i t u t d e r e c h e r c h e s e s t Bgalen4nt u n c o m p l e x e a g r o - i n d u s t r i e l
q u i s ’ o c c u p e d e l ’ a g r i c u l t u r e , d e zr#otechnie, d e l'aviculture e t c . . .
En ÎY72 u n p l a n d e r e c h e r c h e s s u r 14 ma!is a 2tG é l a b o r e e n c o l l a -
b o r a t i o n a v e c l a Bulgarie, i l compo$ti: :
- l’expérimentation d e s v4riétés l o c a l e s e t l e u r
é t u d e genétiquo ;
- l ’ i n t r o d u c t i o n d e varietes B u l g a r e s
- l ’ h y b r i d a t i o n e n t r e var$étés l o c a l e s e t b u l g a r e s
- l a s é l e c t i o n s u r l a p r o l i f i c i t é

- l’amélioration du mafs s?cré et opaque
- l’étude d e l a possibiiitd d!obtenir 3 r&coltcs/an
- d e s e s s a i s d e d e n s i t é , h e r b i c i d e , Punure e t s t o c k a g e
- l ’ o b t e n t i o n d e ligneas p u r e s à p a r t i r d e l a varieté
l o c a l e
- l ’ o b t e n t i o n d e l i g n é e s i n t r o d u i t e s
- l ’ é t u d e d e l a f l o r a i s o n ot d e l a f”condation e n
l i a i s o n a v e c l a formatioj3 d’épis normaux.
D e s hybricltitions o n t é t é ejfcctubeç e n t r e vori&tGs l o c a l e s
e t v a r i é t é s introdui.tes B u l g a r e s - L e s F I o n t d o n n e d e s r e n d e m e n t s
a l l a n t d e 9.690 kg/ha 53. 3.192 kg/hn., L e s fumures utilisees s o n t :
- fumure phosphatee : ‘l .OOp kg/ha ( s u p e r - p h o s p h a t e )
tt
p o t a s s i q u e :
8On kg/hc
w
CI
a z o t é e
:
TO!0 kg/ha.
L a densite d e s e m i s e s t d e 35,CtJO piods/ha
La c u l t u r e p u r e d u maPs cuit rare dans 1 t e x p l o i t a t i o n
f a m i l i a l e .
- Haute-\\Iolta p a r E30NO
mm”--*-----
L a c u l t u r e d u maPs couvre e n H a u t e - V o l t a u n e s u p e r f i c i e
d e 1 2 0 . 0 0 0 h a e n v i r o n e t intercase 2 t y p e s d ’ a g r i c u l t u r e :
. l a c u l t u r e d e c a s e ’ u t i l i s e n t d e s varietes d e 70 j o u r s
à g r a i n s j a u n e s ;
- l a c u l t u r e d e plair? champ avec des varietés de
3 0 - I CIO j o u r s 21 g r a i n s b l a n c s e t jaumcs.
D a n s l e Sud-Ouest du pays> o n o b t i e n t u n r e n d e m e n t r e l a -
t i v e m e n t élevé e n c u l t u r e d e c a s e 1 à 1,s t/ha e n c u l t u r e a s s o c i é e ;
avec l ’ u t i l i s a t i o n d e l ’ e n g r a i s l e zondement peut a t t e i n d r e 3 t/ha,
L’IRAT c o n c e n t r e s e s effofts dans la station de Farakoba
avec un chercheur r e s p o n s a b l e d e l’~meliorati.on v a r i é t a l e e t s e c o n d é
p a r d e u x volta9ques p o u r 1’entomolobi.c ot l a phytopathologie,
Durant les e s s a i s menes ;i F a r a k o b a E?n 1979 d o s hybrides
I R A T o n t c o n f i r m é l e u r performance,* il s’agit de IRAT 98, IOC, 101
e t 1 0 2 cr66s e n HaLte-Volta e t I H A T 81 crée e-1 CBte-d’Ivoirc. C c
d e r n i e r e s t l e p l u s p r o d u c t i f a v e c , , p a r rappo’rt aux prbcédents, un
c y c l e végetatif p l u s l o n g ( 5 U 8 j o u r s e n v i r o n s p o u r l a f l o r a i s o n
male) et u n sechage p l u s l e n t .
Dans l e c a d r e d u n o u v e a u p r o g r a m m e e n t r e p r i s d e p u i s 1372
l e s t r a v a u x e t etucles o n t concern6 1:
- le composite Y d’origine
A f r i c a i n e (36nBga1, Xali,
H a u t e - V o l t a , Cote-d’lvoirc) crCE pa’z 1’IRA.Ï ;
- lc c o m p o r t e m e n t do nouvjell~s variét6s %I pollinisation
l i b r e f o u r n i e s p a r le CIMMYT.

17
Composite Y : 10s travaux ont pour objectifs :
. le maintien du poo?! geniquc du matériel végétal
africain
.
lrobtcntion d'un composite rustique et bien
adapte
la création d'un composite % de varietés intro-
duites,
complemantaire de Y sur la plan de l*l-+Zt@rosis, en vue d'une
Gventuelle création d'hybrides.
L"expérimcntation a Qte ontreprise uans un cadra r6gional
s 0 u s lti forme d'un test, dans plusieurs pays, de Ii'4 top cross issus
de croisements antre Y et des va=iCtBs introduites notamment
d'Am&rique centrale.
Le depouillement des résu tats a permis de relever l'in-
téret présent6 pai une certaine de
op-cross clui seront à nouveau
testes en 1979.
Introduction du CIMMYT : Il s'agissait d'etudior lo
comportement de nouvelles vari6tés $3 pollinis,ation libre sélectionnees
par le CIMNYT au niveau mondial.
Sous rcserve de confirmations ult&rieures, il est apparu
qu'un certain nombre de ces introduktions pourraient présenter de
llinter??t dans l'avenir ; la supérioritd dos meilleurs par rapport
aux témoins locaux, s'est traduitc par des arn6liorations de rendornent
pouvant depasser 30 $.
Proqrammes achevés ou en Woio de l!Qtro
ùans la preriiie2c phase deg travüux entrepris sur le raz?iç,
ces programmes devaient aboutir 21 1"obtcntion rapide de varibtes
sélectionnéos destinees à la vulgarisation. Leurs objectifs essentiels
ont Eté l'amélioration :
- du rendement
des caractéristiques agronomique à hérbdite
additive : l'architecture, la resiskance aux Ilaladies et B la verse
en priorité chez le matériel Végéta$. local ou d'origine africaine.
Les travaux entrepris ont abouti aux obtentions
suivantes :
IJ- Synthétique S3
MASSR~OMBA, selaction issue de la
variété améliorée du meme nom, obtchue apres un cycle do fusion ayant
suivi trois g&nQrations dlautofécot$ation ;
2/- Selection recurrente) SR MASSAYOMBA, issue de la mC?nc
variété apres deux cycles de select$,on avec test des SI
3/- IRAT 85 blanc f ces dieux obtentions sont les résultats
4/- IRAT 85 jaune
de lt$solemont, au sein de 1 81RAT 85
H (compesite Malo-VoltaPque), de deux
formeis, l'uns G grain blanc, l'autre
& gra$.n jaune, obtenues par sélection
fi recur(ente

ri/- NCE! blanc
ces deux obtentions, l'une h grain blanc,
L’autre 'ii grain jaune ont ét6 isolées dans
6,/- NCB jaune
un composite introijuit du Nigéria le NC8 Rb
r&is+-antl & la rouille et cl l'hclminthos-
p o r i o s o .
v- Synthétique IRAT 85 blanc ces deux sélections seront
achevées après les rocom-
8,/- Synthétique IRAT 85 Jiauno
binaisons respectives en
cours ; des lignees blanches
et jaunes extraites df IRAT
85 et ayant monts6 '.
- Y n priori t 5 , 1 c L; mpilleures ,-iptitudes spécifiques
?:\\ la combinaison avoc, respectivcmeht
un t2stcur a grain blanc
ti 622 et un autre 5, groin jaune Cubb 86 ;
ensuite
les caracb&ristiques ou les comportements
les plus satisfaisants ~2; ce qui eohcerne :
. les maladies,. rouille notamment
. 1s verse

. la hautwur d'insertion de 1'6pi
la vigueur et'l'homogBnÉit6 des lign6cs.
?
Y/- SynthBtiquc Z 80 ou I&AT 80 s6lcction
obtenue par
la recombinaison des moillcuros lighées, résistantes 3 la rouille,
choisies dans les descondanccs du c$oiscmont : synthétique jaune de
FO x CSB (composite jaune de Bouak6'rBsistant à la rouille),
La plus grande station do.recherchou de la Gambie esf: h
SAPO où des essais naticnaux et intf$rnationaux y sont mcnés, Les
travaux de recherches sont très modQstos, il n'y a pas de travaux de
sélection très poussés, Les travauxjconsistent 21 mettre en place des

essais et à voir 10s vzri.ét&s qui oiit un bon rendemont ct qui resis-
tcnt aux maladies, c"est ainsi que Ses Gambiens ont trouve que le :JCO
du Nigt3ri.a s’adaptait très bien. De$ essais do fumure, façons çul-
turales et du minimum tillage sont ~galemcnt monBs.
LE! Gambie compte beaucoup sur lc SBncZgal pour l'am6lioration
de son mars, c'est pour cela que le~représcntwt de la Gambie a sou-
haité l'assistnncc technique du Séncbgal dans ce domaine,
Le malts entre en grande p+rtic dans l~elic~cntation llumaino,
la culture est surtout celle de casd, Le rcprÉ!sentant de la Gambie
n'a pas pu nous fournir les Superfic!ies cultivGes, la production, lo
staff etc...
- Mourit2ni.e
II-.œw.m"--"
: par M. Pl. ~JADE
Lu programme national M;;u~itanien d’expérimentntion agro-
nomique pour la diversification des cultures viso en priorité les
cultures c6réalibrea irriguocs, Les .cultures traditionnelles de DiBri
et en gf2n6ral les cultures pluviale? dOj3. tr&s algatoires tous 10s
ans par la déficicncc pluviométriquo du sahe1,semhM-k an effet perdre
leur priorité surtout quand le Proje/t d*ambnaçement du Fleuve SénBaal

L e maîs v i e n t e n troisieme p o s i t i o n d a n s 13 gûmme d e s
c u l t u r e s vivrieres (après l e s o r g h o e t l e m i l . On le rencontre gened
ralement s u r l e v e r s a n t interieur du Fleuve Sétnegal ainsi que dons
c e r t a i n s s o l s d e b a s - f o n d s .
L a c u l t u r e t r a d i t i o n n e l l e 13 l i e u e n s a i s o n p l u v i e u s e e t
o n saison sbchc f r o i d e s u r t e r r a i n [je d é c r u e , L a p l u v i o m é t r i e e s t
insuffisûnte ( 2 3 0 h 450 m m ) p o u r u n d é v e l o p p e m e n t vegétatif n o r m a l .
C ’ e s t p o u r q u o i , i l n’y 3 q u e l e s tedres d e décruc qui en cas de bonne
p l u v i o m é t r i q u e p e u v e n t a s s u r e r d e s r e n d e m e n t s c o r r e c t s , i l e s t gené-
r a l e m e n t c u l t i v a e n a s s o c i a t i o n avec l e niebe,, L:is r e n d e m e n t s s o n t
t r è s f a i b l e s 6 0 0 kg/ha.
L a varieté l o c a l e PIRKA 3 tendance à p r o d u i r e d e s r e j e t s
e t talles sccondaircs. L e s p a y s a n s o n t tcndancz a faire d e s c h o i x d e s
m e i l l e u r s épispanr l a consomm3tion o n vert a l o r s q u e l e s ;neillcurs
d e v r a i e n t s e r v i r d e s e m e n c e . L ’ i n t r o d u c t i o n d e variétGs e t l e u r c r o i -
s e m e n t a v e c l a voribtB locala t016rifItltE2 à l a secheresse d e v r a i t d o n n e r
n a i s s a n c e 3 d e b o n s h y b r i d e s . I.-e cycle d e s variétos d o i t Btre inforieur
& 1 2 0 j o u r s , pcrmcttant ûinsi d e f a i r e d e s t r a v a u x d e l a b o u r , s e m i s
e t c . . .
LB reprssentant d e l a M a u r i t a n i e a timis l e v o e u d ’ o b t e n i r
du SAFGRAD :
- U n s é l e c t i o n n e u r
- D e s m i s s i o n s d ’ a p p u i
- U n e p r o s p e c t i o n s u r l e s p o p u l a t i o n s localos
- Des introductions à partir du SAFGRAD
- D e s ess,ais coordonnés regionaux sous deux formes :
, Grands perimtitres i r r i g u é s , L.~U 15 novembre h m3rs
. e n c u l t u r e s seches,
- mars d t hivernbge
- rnalfs d e Fa10 i(decruo)
Une stati.on d e c u l t u r e s séchcs e s t p r é v u e 3 K a n k o s s a e t
s e r a d o t é e d e 4 l a b o r a t o i r e s p o u r l e s é t u d e s d e bûse d e l ’ e x p l o i t a t i o n
des données,
L e p r o g r a m m e d e recherche. s u r l e rntirls 3 debuté r9cemment ;
l e s p r e m i e r s e s s a i s o n t ~CI l i e u e n b976. L a D i r e c t i o n d e l a R e c h e r c h a
s o u h a i t e r a i t d i s p o s e r d e m a x i m u m dt$.nformrtions e t d e d o c u m e n t a t i o n s
p o u r m i e u x o r i e n t e r c e s a c t i o n s d e R e c h e r c h e s et é v i t e r t o u t e dupii-
cation q u i serait ~1::. no1ui-o 3 dispeksor l e s e f f o r t s .
L 0 :nzSs est 3-o p r i n c i p a l e ’ c u l t u r e a u ,3cnin a v e c u n e
s u p e r f i c i e d o 3 3 3 . 5 9 3 h a c o n t r e $4.671 !-,a p o u r lc s o r g h o , 0.742, pour
Le r i z , 156 .Y1 7 pour In :;ianioc.
L a p o l i t i q u o a c t u e l l e d u Gouvernement B é n i n c r i s e s t l’auto-
s u f f i s û n c o climontairo s u r t o u t d a n s : l e domaine du malis, L e materiel
u t i l i s e e s t ec-
ti4entielïemcnt l o c a l Yh,7 7; d e s v a r i é t é s cultiveos, !.r!
r e n d e m e n t m o y e n e s t f a i b l e e t n e d&$asse guèr:; SO0 kg//la,

Face r'i uno superficie uuc;Si importante e n mûrs le 4gnin
p e n s e mettre a u p o i n t d e s vsrietés $molicrées ;; h a u t r e n d e m e n t ,
sdûptf-55s i-, uhaque Zona ecnlogique, hesistantr;s o
u

tolsrantcs aiJx
m a l a d i e s PrGdominznte~:.
Ceux s t a t i o n s de r e c h e r c h e s m è n e n t S;on jointoment l e s
differcnts programmas d’amelioratinp variétal:: i l
s’agit d e
:
- L a s t a t i o n d e r e c h e r c h e e t exiJeriment ation s u r l e s
cultures vivrihres
d e Miaouli (Prov#.nce d e l’~~,tlantiquc)
- L a s t a t i o n d e r e c h e r c h e ; et e x p é r i m e n t a t i o n s u r l e s
c u l t u r e s vivrieres d’Ina ( P r o v i n c e d u Corgou) a 5CO k m d e Niaouli.
Ob,iec.t.ifu d e r e c h e r c h e s z
- Pour le Sud :
L e s p r e m i e r s ob jcctifs v i s é s p a r 1’IRAT aI.J début du
p r o g r a m m e e n 1 3 6 5 cnt étQ essentiel&emcnt d e r e c h e r c h e r d e s mars
b l a n c s :
R é s i s t a n t s & l a r o u i l l e (Pucciniu polysm) à
l~t~alminthospor~ose m n y d i s et B l a v e r s e ;
A graiw1/2 vitreu# r é p o n d a n t a u gout c u l i n a i r e
d e s p o p u l a t i o n s ’ e t f s i b l o m e n t attaq$és p a r l e c h a r a n ç o n Sitophilus
oryzae ;
A c y c l e c o u r t e x p l o i t a b l e s p e n d a n t l a premiere
e t l a s e c o n d e siison p l u v i e u s e .
. R é s i s t a n t s 3 l a sé$hercsse Le l a s e c o n d e s a i s o n .
- leur le Nord :
L ’ o b j e c t i f princip$l e s t d ’ o b t e n i r u n mars j a u n e
. f)e t e x t u r e v i t r e u s e (résistlnt aux charançons)
c A c y c l e l o n g ( 1 2 0 $Ours)
. HCsistant 21 l a v i r o s e Stri&e,,
PlutBt q u e da sélcctionncr d o s hybrides renouvelables
chaque annéo, on fabriquera des varietes c o m p o s i t e s o u d e s p o p u l a t i o n s
améliorees C.: r e n d e m e n t stabilite en’ generation a v a n c é e renouvelables
t o u s l e s 3 a n s ,
L’évolution progressive des t e c h n i q u e s c u l t u r a l e s ( l a b o u r
manuel, c u l t u r e attelec, c u l t u r e mé$anisée) ir.lporte de mettre au
p o i n t d e s v a r i é t é s a d a p t é e s & chaque type cultural, p o u r c e , u n
c o m p o s i t e ( l o c a l o u m i x t e ) û c y c l e dourtr6panrlral.t au labour manuel
e n mAme t e m p s q u ’ i l sera exploitable en seconde saison dans les
perimètres n o n i r r i g u e s (rPc
-Gistanco a l a
secheresso),
P o u r d e s t e c h n i q u e s culturales p l u s évcluees ( c u l t u r e
a t t e l é e , c u l t u r e mécsniséa) u n compysita à cycle l o n g o u intermbdiaire
e t à h a u t r e n d e m e n t présentera l’avcintage d’@t;re exploité exclusi-
vement en première campagne ou dans ‘la zone à cycle unique .

21
E n m a t i è r e d e p r o d u c t i o n @e s e m e n c e , 2 72 d e l a superficie
t o t a l e e n mars e s t r é s e r v é e e n s e m e n c e sélectiannée, U n e d e s p r i n c i -
p a l e s r a i s o n s ii cela e s t l e m a n q u e brune s t r u c t u r e d e p r o d u c t i o n
semenciere a u n i v e a u n a t i o n a l .
- Cameroun : Par Î4, Jacob: Assam AYlM-TAKEM
----"Comm
Les v a r i é t é s d e mars c u l t i v é e s a u t:amcpoun peuvent Btr~
d i v i s é e s e n 2 e n t i t é s :
- Les essais menés de 1963 5 1973 o n t c o n f i r m e q u e l e s
v a r i é t é s d e ma?Is d o s h;;utos altitudps s o n t bo-Ir~es ;eu?ement ijour les
zones a l l a n t d e 8 0 C ti 1.600 m.
D o s q u a t r e z o n e s agroclimptiques so,7vonant a u maPs, 13
zone de moyenne a l t i t u d e produij; à e l l e s e u l e 4 0 0 . 0 0 0 t/an e t l e rnaTs
de la z o n e scmi a r i d e e s t p o s s i b l e s e u l e m e n t :avec d e s varietés pre-
cotes e t s a i n e s . L e s 4 z o n e s agrocl$.matiques ~Jcpcndnnt é g a l e m e n t d e
l ’ a l t i t u d e s o n t :
1/- zone basse semi aride avec Plus de 1OCO mm
(Maroua, Garoua, Y agoua etc.. . )
2/- z o n e da m o y e n n e Altitude avec iOO0 mm et plus
(Banbui, Dschcng e t c . . , )
3/- z o n e b a s s e d e forets a v e c u n e p l u v i o m é t r i e modéree,
intermediaire e n t r e l a z o n e d e forets e t d e scvancs (Yaaundé,
Mban jock etc.. . >
4/- z o n e b a s s e
d e forets a v e c f o r t e pluviometric
(Ek ona, Nyombo ect,,,).
L a r e c h e r c h e d&buta e n 1 9 6 5 a v e c l’:IRAT m a i s a v a n t c e l a
o n n e f a i s a i t q u e d e s i n t r o d u c t i o n s . q u i é t a i e n t testees. En matiere
d e r e c h e r c h e s e l o n 10s z o n e s dafinies c i - d e s s u s o n p e u t t r o u v e r dif-
f6rants p r o g r a m m e s d e r e c h e r c h e s , ce s o n t :
- E n z o n e b a s s e semi aride, l e s e s s a i s d e v a r i é t é s o n t
debute e n 1 9 7 0 a v e c l’OUA/CSTR P C 2d, P l u s tard 1’IRAF ( I n s t i t u t d e
Recherche A ronomiquo
e t Forestiere) q u i est u n d e s c i n q I n s t i t u t s
de ONAREST
Office National de Rech$rche Sciantifique et Technique)
c o m m e n c e à f a i r e des introductions de l’Amérique c e n t r a l e , d e l a
Cote-d’Ivoirc,
du Nigéria ot des vaiiétBs furctnt cr66cs par l’ïRIC\\F.
- E n z o n e d ’ a l t i t u d e m o y e n n e , c’est la zone qui fournit
l a p r e s q u e totalitd d e l a p r o d u c t i o n . L *c:lti.tucis va de 800 21 161713 m.
A c a u s e d e s tcx~peratures bassesdo cette region, u n e s e u l e c u l t u r e
p a r a n e s t p o s s i b l e d a n s c o t t e rogion. L e s r e c h e r c h e s o n t debute e n
1965 m a i s o n t p r i s d e l ’ a m p l e u r & psrtir d e lC;ltl quand les cadres
camerounais o n t rej’oint les sélectidnneurs de L'IRAT, Toutes les
r e c h e r c h e s s u r l e matis s o n t cf fectu4es & l a s t a t i o n d e Dschang (15gO mm)
d a n s l a p r o v i n c e ûuest e t h Bambui 41600 m ) dcins l a p r o v i n c e i‘.!ord-
Uuost, D e p u i s 1?65 p l u s i e u r s e s s a i s o n t éti: m:::nés p o u r i d e n t i f i e r l e
p l a s m e g e r m i n a t i f q u i s’y a d a p t e , A p a r t i r d e c e s e s s a i s o n a t r o u v e
q u e l e s variétus d e s b a s s e s terres qtaient inadaptees. E l l e s tondent
h s u c c o m b e r a u x m a l a d i e s e t sontsand vigueur 2. c a u s e d e l a b a s s e

22
temperature - Le matoriel qui y est; utilisé vient principalcmcnt
de l'Afrique de 1'E:st et de Madagasoar mais certaines variétos ont
été créées à partir du plasme germinatif en provenance des USA et
de Hawaii - C'est Xinsi. yu'on ti obtbnu las variétés :
- ll[{évolution verte" avec un cycle de 150-160 jours,
un rendement do 10 t,/ha ;
.. Composite Sombui R qui a 120 jours do C~C~C et un
rendement de 5 t/ha ;
- Composite opaque 2-1311 jours de c,fcle ot 6 t/ha de
rendornent ;
- Composite camerounais di'altitudc ::lvcc un cycle de 150 -
160 jours et un rcndament de Y t/ha,
En zone busse forestière, la pluviometrie ve de 1500 mm à.
4000 mm. A cause de la forte pluviométric ct dos fortes températures,
les terres sont fertiles et profondes et deux rbcoltes/an peuvent
être faites.
En 1976 h la station IRAF de Ekona des essois furent menés
avec du matdriel introduit - Deux varigtés so montrerent bonnes, il
s'agit de NS1 du Nigeria et
Cuban ~olloiu de l'Amérique centrolc.
Le na!Ts est la principale,culturo des Sies du Cap-Vert
et c' ::st 15 ba$o alimentaire de la najorite de la pcpulation ensuite
il y a le niebé ct le pois du Cap -'Y5 $ des paysans font du maPs,
cette cérealc Cauwre 56.000 I~L,
Le problénc véritable du Cap-Vert et le manqua d'eau,
!.a pluvinmétrie est insuffisunto et souvent c'est lu .sCchercsse. IJne
annes sur 5 1~ production ost nulle ou tros faible, Les tcrrcs ega-
lement sont trtis r;l~rJvaisPs
2
avec de ftortss pontes 3C h 40 $, Le m'en-
domcnt moyen est de IOC kg/ha,
Il y a w3si le problemc de penuric de :jenenc« apros UIIO
periode de s!ichoresse et on no veut ‘pas prcduire de 1s semonce hybride
5 brJ\\JS(, du coQt do :;evicnt. Los vori6tB; :I.oczles sont dbgradjos :.:
cause du mauvais climat. Malgrê tout+ la recherche porte sur :
- llAm!?lioration v-irietalo avec introduction de rnatt:riel
- 1
- 'Etude de la resistancei 2 la sécheresse ct aux ri~e1adi.c.s
- IRecherche de varietés or;écocos,
I
I
SE-SS.IûN
1
_ nale do l!ACpG zu SAFGF~A~/~ali par Pl.J&ohnson
En 1378 1~2 programme SAFGl?hD/Mali çoK;porte des essais do
Funuro sur le maTs, le mil et le sorgho, Les v:?.ri&tês 1jtilisGes pr(j-
venaient des stations dc recherches SJu Mali. Lo nombre de sites ct
leur localisntion Qtait oCterminé our chaque stütion solon la priorité
accordêc $2 la culture ceronlièrc. LcC;AFGRAD/plalY travailic avec
toutes lea stations pour d6terminer ics ossoi-; expbrimcntaux. Aprbs
le choix des sites, SAFGRAD/Mali fou6nit la S C i ii ‘2 n C C , l a s engrais et

23
les instructions n6ca:;ssifes
ri l
a

rl1~s0 o
n

p::lce
dc chaque eüsnl. LUS
agents du dévoloppanent sont chargBk 3 leur t'our do transmcttru tout
le inatE?ricl aux paysans en presonce d'un reprssentont du SAFGRAD. Lc
paysan aprés reception du matériel pevra s'engager ù respector le:;
instructions pour 5dranti.r un inini6lgm de rendement qui sera ::!u moins
l’dqal de la variete locale.
Chaque annoc les resultats sont discutas avec les rcpré-
sentants de chaque station ou agencb. A partir (le COS rtisultats la
commission des chercheurs reoriente si besoin en est le programme do
recherche pour lez ::nnOes 5 venir.
L’autre objectif’ du SAFGRAD est d ’ a:jsure.r le transfert
des techniques culturalcs et des cr&ations v~2iQtales des Instituts
internationaux aux services de rechbrches dan:3 chaque pays. L‘ICRISAT,
IITR ut I'IRAT sont les trois Jnsti.buts internationaux 8Vt2C
1. D s c; li c 1 s
les coopGrateurs du SAFGRAD ponsont dos résultclts de rechsrcile.
- Rdle du bureau de coortiination UUA/lJSAID dans 10
cadre du SAFGRAD par 11'1, AKADIRI ZnU@ALIA
Lc rOlc du buroou de coordination toi qu’il a ét6 ddfini
en onze points U la pogc 9 du document on français du projet conjoint
31 SAFGRAI? n'est on fait qu'un aspakt condi$nsB do la lourde tache qui
le dit bureau a B accomplir,
Le bureau doit i%rc avant’tout au scrvico de la region
semi-aride, c’est-h-dire la région Qui couvre la ceinture mediane du
continent africain do la Mauritanic;sur 1.a CAte Atlantique il la
Somalie sur la CBtc de 1'Océ;:ln Indien. Lo buro;iu Aoit on outre :
- encourager et aider les pays participants Lt
contribuer T:U prujet on olaboront leurs proprss infrautcucturas
r; !-,,
pr ogrmlmuc; cies prior;t(Ts ;ic, rec~li~;c~~ &-ce,.
- organiser des conférences scientifiques tenant
compte du contexte du projet SAFGri,ALj ;
mettre sur pied un ;prograrnme de formation SAFGR4D
y compris l'OJT"(on Jo21 Training) et eollicittir aupr&s d e s d o n a t e u r s
dos contributions importantes pour lia formation dos chercheurs ;: i;
tcchnicicns africains ;
w
coor3onner lec; actiivitos dos responsables de la
production agricole accéléreo (ACPfl)' et nntamrncnt l'appui des dona-
teurs et des pays tout on tenant compte du contenu du progrtllmne ;
- assurer une liaison dtroite avec les Instituts
internationaux de roc!-lorchos ;
- distribuer on temps, opportun des semences et plasrnzs
germinatifs aux pCyS pCirtiCip3ntS,
.. Discussion pour formuler; des pro,iets do rechercha
coordonnea en amelioration du mois dians le cadre du SAFGRAD
1
Ici la d.i.t;cussion nous a pris bcaucauy do temps car
c'était lz noeud de la conférence, Abssi il serait fastudieux de
reproduire toutes i.c!s interventions.; Nous allons donc donner les
conclusions âu>:i)Uf2ll.aS
nous sornmos ahrivas :

24
Test d"adaptabilité du malis cn;zone. scmi-aride LSARMAT)
Les objectifs clu SAI-II4hT sont :
- de créer un plasmelgerninatif 6lite qui soit
disponible p:w les scisntifiqucs de'la zona scni-aiidc,
- de donner h chaquescientifiquc les moyens de
voir son matériel teste dans un grand nombre drenvironnemonts "y
- d'identifier ot de~deweloppc:;: des varietés d grande
facult6 d'aduptation possedant un lrhrgo spectre de tolsrance c! la
majorite des maladies, inscctos et &tres stress ;
- d't!valuer le variation genijtiquo dos agents
pathogen;:o et des insectes.
L'etut major du programnek maPs du SAFGXAD devra coordonnsr
toutes
les açtivitos en tncttant on @lace diff6rcnts essais au nivceu
des paye,
Il doit également fournirlun ssrvico rapide d'analyse dn:s
résult3ts ct les ratourncr aux cocp&ratcu*s pour 1.~ préparûtion des
rapports - Quatre types d'essais ont éte rotcnus :
'I/- Un essai régional de tests do fa.mïJles full sibs (xTT)
2/- Un essai rbgional de variétes cxperimentales (REVT)
:;
Il
3/-
uniforme de vari6td.s (RUVT)
4/-
Il
If
de nouveaux plasmes germinatifs (f??.IGT)
1 - Essai reqionol de tests de;fnmillas ('RFTT)
Cet essai est constitué de FÎ.:nilles Pull-sibs d8voloppZos
& partir dl une population 5 haut poqentiel do rondement, Il vise ti
crder par la suite des varietés expGrimentalcs pour une zone donnee
OLJ h large spectre :~'aoaptûtion pûr CLOiSSmSiIt, des
fmill.es intGrSS-
santes,
Chaque RFTT a 140 f3milleti full-sib avec 4 tdmoins soit
un total de 144 entreas. Le disposi{if est un simple lsttico 12 x 12
a 2 répotitions,
Chaque parcelle elémcntairie constituée d'l ligne de 5m
de long S l'ocartement dc cl,75 x G,5G m ce qui fait 11 trous/parcelle.
SOITliS SI 3 graines/poquct, dumariage & 2 plnnts/poquet - F, rïlûturii;é,
recolte de toute la ligne,
Des sachets vides sont enL!oyés en mc!me temps que les
semences. Ces sachets sont dostines'aux témoins locauxI
2 - Essûi réqic-rnal dc variétGs ~expG.rirnent.alc~ (RE?IT)
cet essai vient $1 13 suite dos rusu!.tsts obtenus au
premier essai - 1379 sera la premi&$e année pour la mise en placu
de l'essai RFTT et 'I9GO sera pour la mise en place de l'essai REUT.
Cette essai sera constitud de 21 variétés expérimentales plus
4 témoins locaux soit un total de 25 entrees, Le dispositif d'étude
sera un essai simple latticc 5 x 5 q 4 répdtitions.

25
Chaque parcelle él6mentairc s e r a c o n s t i t u é e d e 4 l i g n e s
de 5m à l ’ é c a r t e m e n t d e 0,75 x 0,5O’m, c e q u i f a i t u n e dcnsit; do
4 4 trous/2arcelle. S e m i s a 4 graincp/poquet, !demariage 2 gr:Iinesj
poquet ce qui donne une densité de $8 pieds/p:.:rcellc - A maturité
s e u l e s l e s 2 l i g n e s c e n t r a l e s seronlr, récoltees.
3 - Essoi r6qiontil uniforme de; variétes
~RU~T>
/
L1- b u t de c e t e s s a i e s t du f o u r n i r AUX s c i e n t i f i q u e s l e s
moyens dl évaluer
Le!urs i,latGriels dafl; un grand nombre d’environnements
a f i n d e p o u v o i r c o m p a r e r l e s moteriels des autres p a y s a v e c :Les
meilleurs de leurs. Cet essai interbsse u n e ou deux varidt6s les
m e i l l e u r e s d ’ u n prcgraclme n a t i o n a l i Chaque essai aura 24 varietes
~1~s u n temoin l o c a l s o i - t 2 5 entree! - Le disiJoaitif d’dtudes s e r a
u n e s s a i s i m p l e lettice 5 s 5 :.I 6 repétitions.
C h a q u e p a r c e l l e 61Qmcntûi~e scrü co;-iCitituBe de 4 lignes
de 5 r n d e l o n g h l’ecartement de cl,75 x CI,50 m, c e q u i f a i t 11 trous/
l i g n e s o i t 4 4 trous/parcelle - Semib 3 4 graines/poquet, demariage
2 plantes/poquct s o i t u n e donsite de BB plants/porcello - A m a t u r i t é
Ics 2 l i g n e s c e n t r a l e s s e r o n t recol;t;ées,
4 - Essai r6qional de nouveaux! p1asme.s osrminotif s LRNGT)
L’cbjectif d e cet e s s a i e&t de testi::r les meilleures intro-
ductions qui seront constaniiient évakuees par le quartier géneral du
SAFGRAD h Ouagadougou ct certains outres programmas notionaux. Tout
materie i d e n t i f i e comma Qtant resibtant a una m a l a d i e o u u n i n s e c t e ,
o u à u n s t r e s s dont-,6 sura t e s t é dan; luette ca,tQgorie d ’ e s s a i s ,
1-o n o m b r e d'entrees et le dispositif statistique dopen-
dront du type de materie à inclure: dans cet cessai..
E n 1 3 7 9 l e s e s s n i s ci-dessous o n t et6 p r o p o s e s :
A - essai regional d e tests d e f e u i l l e s
“““““““1 ““““““““““““C”““““““““~~““”
- i:FTT - 1 : Full-silbs d e TZll3
- i?lTT - 2 : Full-sibs de TZEC
- 8FTT - 3 : Full-sibs de Ti?PO (Prolifique)
- RFTT - 4 i Full-sibs de TZUjR
Les deux premiers RFTT ank des cycles de 90 jours - Le
SBnégal, la Haute-Volta et le Nigor.ta, lo Zgn:in,
le Xali sont intores-
sés par ces essais.
L OS HFTT 3 e t 4 o n t u n cycle d e 1 2 0 jeurs e t o n t interessé
la Cote-d’ivoire, l e B é n i n , l e ijigéfia, la Tanzanie, l e G h a n a ,
B - essai regional u n i f o r m e d e vari&tes
-w-w~wwww”“w”“wwwww”w*wwwwww”“ww”ww
- RUVT - 1 : Wariétc:! pr6coces
- 1'1 U !i
T - 2 : variéte$ ü c y c l e intermediaire
L e Senegûl est seul intéressé par le RUVT 1,

26
- 1: k1GT-1
: L e s n o u v e l l e s i n t r o d u c t i o n s s o n t evaluées
p a r 1’6tat mi j o r d u SfiFG?AC ;

- RIVGT-2 : Mouveaux plasmes g e r m i n a t i f s p o u r nlirn-
p o r t e q u e l o b j e c t i f sP6cial toile que In resistanco B u n e m a l a d i e
s p é c i f i q u e o u u n i n s e c t e o u u n strtlss ;
- ;J i!dGT-3
: mbme c h o s e q u e le 2 .
Tout le m o n d e e s t d S a c c o r d q u o le s t a t u t d u c h e r c h e u r
e s t difPBront d’un p a y s h u n a u t r e , ’ que les ùisponibilites d u p o i n t
d e v u e b u d g e t e t e n c a d r e m e n t humain d i f f é r e n t é g a l e m e n t , a u s s i i l
a 6 t h c o n s e i l l e d e b i e n chcisir 1~s’ s i t e s d o s e s s a i s paur que l e
fnatériel t e s t 6 d o s diff5rents cnvirionnements s o r v e 9 q u e l q u e c h o s e .
En ce qui c o n c e r n e l a c o l l e c t i o n d e s d o n n é e s , l e s d é f i -
n i t i o n s c i - d e s s o u s o n t et6 r e t e n u e s : p o u r u n e u n i f o r m i s a t i o n d o s
Qléments :
- F l o r a i s o n : corrcsPond a u n o m b r e d e j o u r s c o m p r i s
e n t r e l a g e r m i n a t i o n e t 5n 75 de P l a n t s a y a n t flouri. g
.. \\.iauteur d
e

1~ planbe :on mesure la distance
c o m p r i s e e n t r e la b a s e d e l a plante, e t l e noe(Jd de l a derniere
f e u i l l e g
- Hauteur de l’épi : c’est l a d i s t a n c e e n t r e la b a s e
d e l a p l a n t e e t l a bas3 du noeud portant le pedonculc de 1 ‘Qpi le plus
é l e v é ;
- V e r s e rocinaire : nombre d e p l a n t s m o n t r a n t une
v e r s e racinaira dans 12 p a r c e l l e a v a n t In recolte ;
- V e r s e d e la tige : no!nbre d e t i g e s v e r s é e s pt!r:
p a r c e l l e a v a n t l a recolte ;
- ?îaiadies d e s feuil;tas : l e s m a l a d i e s d e s f e u i l l e s
t e l l c s q u e l a r o u i l l e , l e s tachas, currilaria scrorlt notees s é p a r é m e n t ,
L’echellc v a d e 1 à 5
. 1 = plante indemne de m a l a d i e
. 5 = piante foetemcnt attaquue.
Les échelons 2, 3 e t 4 s o n t apprecices 3 p a r t i r d e 1 e t 5,
L ’ e x a m e n d e s f e u i l l e s d e v r a a v o i r lieu 3 5 IC s e m a i n e s apres ltepiaison
femelle
- DégBts d e s i n s o c t o s : l a m@mo echelle q u e precb-.
dcmment s e r a cmployee ;
- N o m b r e d e p l a n t s rE&oltÉ!s :lcs p l a n t e s h rt-rcolter
s e r o n t comptScs 1 & 2 j o u r s a v a n t lai récolte,
- P o i d s d o g r a i n e s : itoutes l e s p l a n t e s s e r o n t
récolteas s u r u n e mQme ligne e t le P o i d s s e r a donne e n k g a v e c d e s
n o m b r e d é c i m a u x s i nécessaire ;

- Humidité : elle serfa exprimée en pourcentage - Si
on mesure l*humidit& il n'est pas ndcessaire Cie faire le poids sec
des grains ;
- Nombre d* epis : il concerne la totalité des
épis r&coltés.
Les techniques culturalcs seront colles prgconisées au
niveau do chaque pays membre,
- Discu,ssion pour fo.rmuler des iproLjcts d6 recherche coor-
d,o.nnde- en protection du marie j- Responsables MM. Rathoro
et Fajeminsin
Un rISbot s'est instaure vu l'expdriencc de certains Parti-
cipants venant de pays 3 6coJ.ogics différentes.
On s'est appesanti sur le fait de dissocier les maladies
de carence et colles causeos par les, parasites ot surtout de ne pas
confondre les deux - Il serait souhaitable aussi d'utiliser des

vûriét6s tant soit peu rfisistontos
piour no Pi>s trop perdre de donnees.
L'etude do 1~ dynamique des populati:ons a OtC-; Ygalemont abordec et
s’av&re nocessaire dano certains cas, par une btudc plus approfondie
de la biologie des insectes. Des etudes vont 13tre menses sur :

- L'emploi de m&thades simples et efficoccs
contre les infestûtions ;
- L'emploi de m6thode;s simples d'évaluation des degats,
- L'cJtude de 1'incide:nce et de la sovgrité des
maladies ;
- L'Btuds d'un systémo de notation.
.. Projet de. recherche sur les léqumineuses & qraines
,
Rcsponsablcs MM : RGGARWAL et! GOLDSWClRTklY
L’sspkce choisie a été 10 FiQbé - Le niéb6 pousse du Sud
des savanes jusqu'ù la zone foresti$ke, ce qui représcntc les isohyètes
50 mm a 3000 mm - A IITA (Ibaden) le'problèmc le plus sdrieux r en-
cantr6 sur le ni6b6 est celui des maiadies. Ru cours des 7 dernibros
annees
IITA a travail16 surtout pour trouvor des sources de r&sis-
tance i Les insecte s sont l'obstacle; num6ro un surtout les thrips.
Le schéma de sdlcction recurrente est utilisé pour l’obtention de
variétés resistantes,
kouveau materie;!
itw
Recombinaison ii I$TA
4
FI IITA
&
F-2 IITA
F9 I*lj ligneo
&
Tests multiloca$x

28
DS a u t r e s études sont 6galomcnt menées sur le niéb6 ;
r :3 ni p an t e )
- furnure
- data de eer;iis
- dznsit6 (entre 50 cet iUC!.UUO piods/ha)
Unc recommandation a ét& qpprouvde qui consiste 51 tenir
chaque ûnnèo des. rdunions.

A N f'J E X E
PREMIER ATELIER OUfi,/cst~ SUR LE FIATS
AU TITijE DU PT: 37 SAFGRAD
OUAGI?DOUGOU, tiAUlE VOLTA
20 - 23 FEVHIEiR 79
LISTE p%S PARTI\\CIQANT§
+lr. Alphonse HOUNKPEVI
;Genoticien
Station de Recherche Agronomique
de Niaouli
flttogon, Rcp, Pop. du BENIN
i'lf. illoustapha RDOMOIJ
Ing6nicur ngronome
DRP-INA
O.P. 3

!iJ*Dali, Rop. Pop, du BENIN
CAMEROUN
? ? ? ? ?
Jacob Assüm AYUK-TAKEM
~RAF/oNAREST, Bambui
fiox 80

@amenda Cameroun
CAP-VERT
Fiir . C.E,P. SILVA
Xng6nicur Agronome
$.P. 50
Cap-Vert
COTE-D'IVOIRE
Kr. K. ATTIEY
jngenieur de recherches
EjJJ, 635

óouaké Hep. de CBte-d'Ivoiro
GAMBIE
!Yr, A, cox
Agronomist
biinistry o f ’ A g r i c u l t u r e
+d Natural R c s o u r c c s
y.0. Box 739
Bian jul, GclE!31E
G HA M A
qr. M.K. AKPOSOE
Cirops Rosearch Institute (CSIR)
PI. 0. 00x 3785
K!umasi, GHANA
GU 1 FJ E E
PI', fl. oUArJlOUNO
Ihstitut National de Recherchas
A! ronomiquos de Foulaya (Kindia)
B
CJINEE

M A L 1
: Nr. 3. JOHNSON
c/o hmbossade Americaine
El.?., 34
U~mal$o, MALI
TRAORE
? ? ? ? ? ? ? ? ?
IngBrhicur d'Agriculture au Project
SAFGrjHD/Mali
B.P . 134
Oamaeo, MALI
Mr. Ç.O. KEITA
IngB 'ieur d'Agriculture
AMS- s' RCVO
B.P. ?138
SotuQa-Bamako, iL'lAL.1
MAURITANIE
Mr. $1. WADE
Chr:f ;de Service des Cultures séchas
à la iRecherche Agronomique
B.P. 122
Kaedg,
Mauritcnie
N I G E R I A
Dr. Di,K. ADEDZWA
Insti!tut@ for Agricultural Research
P.M.Bj. 1044
Zamar!u-.Zari:! NIGERIA
Dr. Ji.11, FAJEMISIN
Natiohal Cereals Rcsearch Institute
P.M.Bi. 5042
Ibadah, NIGERIA

SIERRA LEONE
Mr . A+ KARGBO
c/o Ssed Multiplication Project
P . M , 0 L Id a k e ni
SIERR,g LEUNE
5 0 U D A N
Prof., A.G. TMAM
P.0. box 30 shambat
Khartbun North, SUDAN
T A N Z A N I E
Mr . Z ,O . NDIJT(UMA
Private Bag
Kilos+, TANZANIE:
Mr . G@. MITAWA
A,f?.Ii Ilonga
PrivaGo Bag
Kilos&, TANZANIE
T C H A D
blr . C *O. GWATHFIEY
Ambasiiade Americaine (AID)
B.P. 413
N'njo~?ena, TCHAD
HAUTE - VOLTA
Mme Rqsc4arie 3ANWIDI
Rcspojsabla de
la Recherche Agronomiq JC
~linistiera du Development Rural
DSA n.jP. 7028
Ouagad/ougou, HAUTE-VOLTA

HAUTE-VOLTA (suite)
: Mr. i\\d. BON0
Dire/cteur IRAT
B.P.' 596

C]uo.r$do~~gou, IHACTE-VOLTA
Fîr . ,I . HEMA
IngQinieur Agronome (Kûmboinse)
B.P.' 1495
Ouagiadougou, HAUTE-VGLTA
Mr. J.A. SAtiADOGO
Ingéinieur Agronome
C.E.h.C.1. Farako-Da
B.P.i 540
Bobo;-Dioulnsso, HAUTE-VOLTA
p1r. #Fi enauld HENR 1
Chef' du Service Experimentation
Amen'agemcnt des ValXBes des Volta AW
l3,P.i 633
Ouugjadougou, HAUTE-VOLTA
OR GAN I SA T IO NS
I.I.T.A.
: Dr. 0. N. OKIGD3
1.1,;T.A. Deputy Director General
p.:1.:3. 5320
Ibadjan, NIGERI/\\

Dr. ;P.R. GOLDSWORTHY
Lead;er program I.I.T.A.
P.M,iB
5320
??
Ibadjan,
NIGERIA
Dr. T.L. LAWSON
Agrojclimatologist, I.I.T.A.
P*M.D. 5320
Ibadiûn, NIGERIA
Dr . 'iJ . ASNAIU I
I.I.~.A, Safgrad Team Leader
B.P.; 1783
ljuagjadougou, HAUTE-VOLTA
Dr. C. CXALI
Rura;l Scciologist FARMING SYSTEMS
PROG AM
6
P.M.. . 5320
Ibadbn, NIGEilIA
Dr, V. AGGARWAL
Cowpjea Breedor
B.P.:1495
Ouagbdougou, UPPER VOLTA
Dr. f-lario Çantos RODRIGUEZ
Maizb Agronomist (SAFGi?AD) I.I.T.A.
B.P.; 1495,
fluagpdougou, UPPER VOLTA

1,I.T.A. (suite)
: Dr. F. E. BROCKMAN
Cou~pqa Agronomist, SAFGRAD
OuagzJdougou, I!PP'IR VOLTR
Dr. d.0. QUALSET
Dept; of Agronomy & Range Science
lJniv$rsity of California
Davig,
CALIFORî!1IA 95616 U.S.n,
lJ~cs+.j of SAFGR?,D/I,ï .T.A.
U ,S,A.I.D.
: Nr. 4. 13. MCSWI'iIN,
SAFGfjlAD Project Officcr
c/o {merican Erxhassy
B.P.,35
Ouag$dougou, UPPER VOLTA
M r .
SANDERS,
?? ? ? ? ? ? ?
Agri’ulturc Dev, Officer
Afr/: I- a 3325ns
AID li!ashington,
Washington DC 20523
Mr, p. RACHî:lELER
Agrobonist, Sezd Multiplication
USAI@/î.Jnti.onnl Seed Service
Ouagbdougou, II;IPER VOLTA
Mr. t . 1 , KOliTtI’~~‘EG
C/O /JSAID A~po SAFGRAD
B.P. 35

Ouagpdougou, UPPER WOLTA
1. n. A. Ï-4
: Emir. 'J.L. MARCHAND
SBl&ki~nncur du mi.:lts/IÏiflT IDESSA
B.P.! 655
Boua/kQ,

Cote-d f Ivoire
Mr . :R. DUi.IONT
Liai;son Recherche-Developpment
B.P.; 32
Bobo/-Dioulasso, UPPER WALT/?
Flr. Jean PICHOT
Chef' du Progr3mme, Etude du Milieu
Phy$.que dI1RA.T

Div_ision d'Agronomie de L'IRAT
Centire GERDAT de Montpellier
B.P.; 5035

34OZb M o n t p e l l i e r FRANCE
1. S. R. A.
: I\\lr. :P. A. CAMARA
Centire National de Recherches
Agr<nomiquos Eambcy, SEI\\IEGAL
G .T .Z . (GERî~lAI~!Y >
: Dr. :R, CURGER
Project Phosphate de la Haute-Volta
B.Pf 1764
Oua$)adougou, UPPER VOLTA

C.I.L.S.S.
: Mr. Jbrn@s Grey .Johnson
Direcf;our Deparbment De la
Pocumbntation Et ltInformation,
Ouagaklougou,
HautekVolta
C.E.A.0.
: Mr. Niandou IDE;,
C.E.AjO.
Eurea Communautaire de Develappement
Agric le,
B.P. il
43, OuaQadouQou
Haute+VoLta
SECRETARm
Dr, Paul G. ADDOH
Scientific Secretûry,
OAU/STRC/IAPSC,
B . P . 4170, YaoundQ
CAMEROUN.
Flr, Karim 0. AKADIRI-S$lUMALIA,
Coordinateur Internati/onal O!JA/CSTR,
B.P. '1'783,
Ouagadougou,
UPPER VOLTA.