INSTITUT SENEGALAIS DE REPUBLIQUE DU SENEGAL ...
INSTITUT SENEGALAIS DE
REPUBLIQUE DU SENEGAL
RECHERCHES AGRICOLES
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT
RURAL ET DE L'HYDRAULIQUE
-
-
-
h
l
R A P P O R T
T E C H N I Q U E
DyACT’IVITES
1 9 9 1
J u i n 1 9 9 2
DIRECTION DES RECHERCHES SUR LES PRODUCTIONS VEGETALES
--
---II


SOMMAIRE
Page
INTRODUCTION
PROGRAMME 701 : RECHERCHES SUR I:E MI 1,
PROGRAMME 702 : RECHERCHES SUR 1.E SORGHO
PROGRAMME 703 : RECHERCHES SUR LE M-II!+
PROGRAMME 703 : RECHERCHES SUR, LE RI% PI,UVIAL ET SUBMERGE
PROGRAMME 706 : RECHERCHES SUR LE NTEHE
PROGRAMME 707 : RECHERCHES SUR
I.'ARACHIDE
PROGRAMME 708 : RECHERCHES SUR I,E COTON
PROGRAMME 711 : RECHERCHES EN ARBORJ-CIJLTURE FRUITIERE
PROGRAMME 712 : RECHERCHES St!R LES CIJI;TURES MARAICHERES
PROGRAMME 714 : MTCROBIOLOGTE APPLIQUEE f MIRCEN)
PROGRAMME 715 : SEMENCES PREBASE ET ESPERIMENTATXONS PROGRAMME
MULTILOCALES
RELATIONS E:XTERIEURES
MOYENS MATERIELS ET FINANCIERS
EQIJIPE DE R>ECHERCHES
PUBLICATIONS

INTRODUC'I'LQX
Cc rapport A pour objet de prksen t e r l e s actjvi tés de
r e c h e r c h e s m e n é e s e n 1991 par les différents programmes de la
DTRECTION D E S R E C H E R C H E S SUR LES PRODI!CTTOtiS V E G E T A L E S . I,a
liste dcu; programmes, lellr localisation, lc personnel qui 161s
a
conclt~ i t
c t,
les financements y afff+t,ants sorit
presc~ntc;s t'll
artnexc.
p:j ,'
rapport à
1'annRp 1990, des changcmeni,s ont 07 c
rnreg i F t ré!3
rZlJ
niveau du personnel chercheur-?
not.ammerrt fi
p a r-t. i I‘ tli~ mois de Septembre ou des départs ont
f?iJ
li.Pll
:
deil?;
sélect i C‘>nlleurs et
un
agronome
tous
du
pro? ramme
CU 1 t.\\lI‘i's
Maraî(~h+r.es ;
le phytopathologiste du progr'ammr~ riz pluvial ct
subrnrrg4 .
Cependant,
d'une façon gknérale,
lt's ac:f.ivi tés {le
recher<.hes pr-izvlles se sont dkroulées normalrm~nf qr;ice A
1.1 ri
appel
jmportant de personnel temporaire par lit i 1 isiit.ion ~C>C:
financements des conventions de recherches.

Au
Sénégal, le
mil
constitue
une
des principales
cuJ.tures
c&realières du
pays.
Cependant
les
rendements à
l'hectare de cette culture sont très faibles en milieu paysan
et parmi
tant d'autres causes, on peut citer la dégradation
des
sols,
le
déséquilibre
de
I'kcosystème, l a
faible
i productivité des
varjétés
utilisées
par les paysl-Zliet la non
ou/et mal adoption des résultats de la recherche.
L'objectif principal du programme mil est la création
de maLérie vég&tal ayant une bonne productivité, adapté aux
$ differentes zones de culture, très stable,
valorisant bien les
facteurs
de
production
et
ayant
des
caractéristiques
technologiques et nutritionnelles satisfaisantes.
L'hivernage 1991 a été atypique : retard des pluies,
mois de
Juillet et
Août
très
secs,
pluies
tardives et
abondantes en septembre et octobre.
C'est pourquoi malgré un
déficit généralisé des pluies, les plantes ont pu boucler leur
cycle avec les dernières pluies.
Pendant la campagne 1991, les activités du programme
ont
concerné
essentiellement
les
domaines
suivants
:
Amélioration
variétale
(Sélection),
malherbologie,
phytopathologie,
Phytotecnie.
Des
activités
e!n
technologie
post-récolte,
productjon de semences...) ont Gté effectuées
/
dans le
cadre
d'autres
programmes
mais
t o u j o u r s e n
collaboratiorl avec le programme mil.
1 - ACTIVITES DE RECHERCHE EFFECTUEES EN 1991
1.1 - Malherbologie
L'ob,jectif
principal
de
cette
opération
est
d'identifier la contrainte enherbement en milieu paysan et de
proposer des solutions techniques pour sa maitrise.
Les
actions de recherche menées durant l'hivernage
1991 ont porté sur :

4
- des prospec tions et enquetes de Striga à travers le
pays;
-
des
essais
de
techniques
culturales
pour lutter
c o n t r e &
hermonthica sur le mil souna ;
- des essais désherbage chimique de L hermonthica sur
le mil Souna.
I.l.1 - Prospe.ctions
- -_--
Le
b II t,
de
ces
prospections
était
de
voir
1. a
répartition,
1 'adaptation,
la gamme d'hotes et J'importante
des différentes espèces parasites.
Il ressort des excursions
botaniques faites dans le Bassin Arachidier et dans la r-egion
de Tamba que :
- à l'exception de quelques poches bien isolees, les
infestations par Striga ont été plus ou moins identiques à
celles observées en 1990, donc moindre par rapport à celles de
1989 ;
-
à la
fin du
cycle biologique des céréales, S,
hermonthica était encore en pleine végetation à cause de leur
levée
massive
mais
tardive
dûe
aux
dernières
pluies de
septembre et d'octobre.
T.1.2 - Enquêtes Stria&s
-
Ces enqitêtes Striga sont l.e prolongement techniq~~c de
celles
effectuées
annuellement
depuis
1986
dans
les
communautés rurales de Ngayokhème (Sob) et Kaymor (Thysséf.
Leur but est de cerner la diversité des variables
écologiques et des techniques culturales et de raracsteriser,
avec précision, celles qui sont actives dans la definition des
enherbements à dominante Striga.

5
De:; résultats des enquêtes on peut retenir :
-
des
attaques
massives
mais
tardives de S.
hermonthica sur les cultures cérealières ce qui a entraîné un
faible impact de ce parasite sur la production céréalière ;
- la faiblesse des emergences ou mieux l'absence de S.
hermonthica dans les parcelles parquées au moment de la saison
sèche.
1.1.3 - Techniques culturales- pour lutter contre S.
hermonthica
Le but de ces essais était d'evaluer l'efficacité de
plusieurs
modalités de sarclage
et
d e
mettre en
évidence
l'intérêt de la rotation mil-arachide dans la reduction du
potentiel infectieux du sol.
Deux essais de longue durée ont été implantés sur des
parcelles naturellement infestées par 'S2 hermonthica à Ndimb
Taba (C.R. Kaymor) et à Ténéfoul (C.R. Toky).
Ndimb Ta-
Dans ce
site, le
dispositif
expérimental
est
non
statistique (sans répétition) et le facteur etudié est l'effet
des successions culturales sur l'émergence du Striga.
Il ressort des comptages de Striga émergés une légére
augmentation du nombre de
Striga dans le traitement
(3 ans
d'arachide + 2 ans de mil) confirmant ainsi les résultats des
essais en pots faits en 1.990 et 1991.
Une
comparaison
des
différentes
composantes du
rendement montre un effet positif du traitement 2 du moins en
ce qui concerne la production de matière sèche : t 49 % et la
production de grains : + 26 %.
Ténéfoul
L'essai est un plan en split plot et dont les facteurs
sont : séries de désherbage et les successions culturales.

6
Il ressort des comptages de Striga émergés dans le
traitement I-Dl (4 ans successifs de mil t 2 sarcle-binages)
un nombre de parasite très élevé. Mais, une comparaison des
différentes
composantes du rendement ne montre pas de gain
appréciable par
rapport .G
I-Dz
(4 ans de mil t 3 sarclo-
binages).
1.1.4 - Lutte cll.imique contre S. hermonthica
-=
Le but. de cet essai
était
de
mettre au
point le
désherbage
chimique
(1 I?
32
her‘monthica
en
testant
des
herbicides et des combinaisons de produits qui puissent agir
durant la phase souterraine de germination du parasite.
L'essai a été
implanté dans la communauté rurale de
Kaymor à Ndimb-Taba sur un sol naturellement infeste par Sz
hermonthica.
Le dispositif expérimental, en split plot, comportait:
- un herbicide SPIAI (4 doses) et l'urée (3 doses).
Il ressort des comptages de Striga émergés et des
observations sur les composantes du rendement que :
- dans les conditions de l'hivernage 1991,
1'"effet
retard" de l'urée sur l'émergence de .& hermonthica constaté
au paravant, n'a pas été très perceptible dans l'essai ;
- l'emploi de cet herbicide SPIAl, anti-germinatif, a
sensiblement réduit le nombre des plants de Striga dans les
interlignes,
zones plus touchées par le désherbant. Cependant
une
émergence
plus
importante
bien
que
tardive
dans
Les
poquets ou
1. e u r
voisinage
immédiat a été
remarqitée.
cette
action de l'herbicide localisée dans le temps et dans l'espace
semble être lié à une faible diffusion du produit dans le sol
et à sa faible remanence ;

7
-
bien
qu'il n'y a
pas
d'effets
statistiquement
significatifs dûs à 1' urée, ce produit a eu un effet positif
sur le comportement de
la culture en
général et
sur la
production des grains et sur le poids de 1000 grains en
particulier ;
- une absence d'intéraction entre herbicide et urée ;
1.2 - SélectiOn
_----
L'obJectif de l'opération sélection est de créer des
1 variétés de 65, 75 et
90. j productives et
adqtées
aux
principales
zones de cultures (Nord, Centre-Nord et Centre-
Sud).
Des actions ont été menées en contre saison et en
hivernage, en pluvial (Bambey,
Nioro et Louga) et en irrigué
(Thiago et Fanaye).
T.2.1 - Essais de contre-saison
L'objectif de ces essais est de tester l'adaptation du
matériel nain et de grande taille en contre-saison dans les
conditions de culture irriguée de la région de Saint-Louis.
Vingt entrées de taille naine et 10 variétés de grande
taille ont, ét& testees à Thiago dans un dispositif en blocs,
complétement randomisés avec répétition.
Le 5; r&sultats obtenus ont été les suivants :
* jlille naine :
-
il y a
une
différence
significative
entre les
erJtr&es pour tous les caractères observés ;
- -Voutes les entrées introduites ont été significa-
tivement plus précoces que GAM 8201 (témoin) ;
- l'entrée 23 DAE x 086 a été significativement plus
performante
que
toutes les variétés et a eu un
rendement de 6381 kg/ha (131,5 % du témoin) ;

8
-
une forte production d'épis chez les hybrides, ce
qu i
semble
expliquer
1 e1ar
supériorite
par
rapport
aux variétés.
* Grande taille :
- il n'y a pas de differences statistiquement signifi-
catives entre les rrnriemcnts des varietés ;
- arithmétiquement la \\rar,iÉ:t,e ITMV 8304 a &té la plus
productive
(4524 kq/ha),
suivie de
Souna 3 (4444
kg/hal et de IBMV 8402 !3215 kg/ha).
Par ailleurs,
les tests de dégustation, effectués sur
68 A x mls,
GB8735 et Souna 3, ont montré que toutes les
farines ont et6 bien acceptées.
1.2.2 - Essais de l'hivernage
- A - -
Pendant l'hivernage 1991,
plusieurs
essais
ont
été
menés en conditions pl!iviales et irriguées.
Ces
essais
0 n t,
concerné,
l'évaluation du matériel
local,
de matériel de sélection et les tests de rendements
initial et avancé.
Les résultats obtenus sont les suivants :
* Evaluation du matériel local
. - -
*
12 entrées ont été documentées et retenues pour leur
utilisation futlire.
* Evaluation ..~u__rnatéri-l.(3-~
sélection : Fi, F2, F3, F4
. Plusieurs
ent.rées
composées de Fi
(19), Fz
(60
plantes individuelles FS
(191 plantes) et F4 (26 plantes) ont
été
sélectionnées.
CE?S
sélections
vont
être
a v a n c é e s e n
génération.

9
* Essais de rendement
.
PCMT.2 (provenant des pays de l'Afrique de l'Ouest):
aucune des variétés, n'a été significativement supérieure à
Souna 3
aussi.
b i e n À
Bamhey
qu'à
Nioro.
Cependant,
les
variétes qui
ont
e u
des
rendements les plus élevés ont été
ICMV 91203 (2204 kg/ha) et ICMV-88217 (2325 kg/ha) & Bambey et
à Nioro,
respectivement.
Par
ailleurs,
Souna 3 s'est montrée
plus
sensible au
mildiou
que toutes les autres. Quatre des
meilleures entrées ont été retenues pour une réévaluation.
.
Bendements initia=
: A Bambey et à Nioro,
il y a
une
différence
significative
entre
1~ e s
ent.rées
p o u r l e
rendement. A Nioro,
l'entrée la plus performante a été CSM 34
(2870 kg = 123,5 % de souna) suivie de ISMI 9101 (2492 kg/ha)
et de ISMI 9103 (2457 kg/ha). En outre, toutes les entrées ont
été plus précoces que Souna 3.
A Bambey,
les entrées ISMI 9102 et ISMX 9101 ont été
plus performantes que Souna 3.
A Louga, il n'y a pas de différence significative
entre les
rendements des 8 entrées testées. Cependant, SOSAP
588 s'est classée première (8 % de plus que IBV 8004, meilleur
témoin).
CMS 34,
9101 et ISMI 9102 d'une part et GB 8735, ICTP
8203,
SOSAP
588 et
I C M V S D
87002
d'autre
part
seront
reconduites
à Bambey,
Nioro et Louga
respectivement pendant
l'hivernage 1992.
1 .2.2.2 - Essais en irrigué
L'objectif de ces essais est de comparer les variétés
pour leur rendement dans les conditions de culture de la zone
du Fleuve pendant la saison pluvieuse.
-----

---
-
----
------

10
ces
e s s a i s
sont
menks
à Fanaye et comportent deux
types :
-
rendement
initial
121
entrees d e
taille
naj ne
c" i
hydriques et varietes) ;
.
- rendement avance (trois variétés de grande t.ai 1 le t
trois vari&tés de taille naine 1.
Les r6sultats sont. les suivants :
* Rendement initial
- la meif~leure variété a été GAM 8201 (témoin) ;
-
le meilleur hybride a été PV 443 x 58028 et a
prodtiit 140% du rendement de 68 A x EDS (témoin) ;
- 4 hybrides ont été significativement plus productifs
que la meilleure variété (GAM 8201) ;
-
sur la base des observations agronomiques et des
performances,
PV 443 x 58028, PV 379 x 086, P'i 414 x
086,
68 A x 57 028, PV 414 x 57 028 et P\\I 26.1 N 57
028 ont été retenus.
* Rendement avancé :
- parmi les 3 variétés dz grande taille, IRV X001 a
été significativement
su&rieure à
TTMV 8304 et devilnc:e> méme
GN 8735, qui
avait .;e meilleur rendement pendant. deux illlIlé~S
d'expér i >ientation, ce qui confirme les résultats obtrnlls en
1990.
- parmi les 3 entrées de taille naine, 68 A N EDS a
été
c l.assée
première,
cependant,
son
rendement
est
statistiquement.
équival.ent
aux
autres.
TI serait
souhaitable
de reconduire l'essai pour mieux préciser les résultats.

11
1.3 - uonomie
Dans cette opération 4 types d'essais étaient menés en
1991:
1 - -Les essais itinéraires techni~ques dans les régions
centrales du Bassin Arachidier ;
2 -- Les essais d'expérimentation multilocale dans le
Nord (Louga) ;
3 -
L'essai de
techniqiies
c u l t u r a l e s e n
culture
irriguée dans le Fleuve ;
4 -
Les
essais
associations
mil-niébé en
station
(Bambey, Nioro).
L'ob,jectif de ces essais était
- la détermination de techn iques
culturales
appro-
priées ;
- la mise à la disposition des producteurs de paquets
technologiques adaptés à leur technicité selon les
différentes zones de culture du mil ;
- l'amélioration des systèmes traditionnels de pro-
duction du mil.
1.3.1 - Essai d'itinéraires techniques
Quinze (15) essais, dont 4 en stations et 11 en milieu
paysan étaient menés dans 3 grandes zones écologiques :
- Centre Nord (région de Diourbel-Thiès)
.
zone de Bambey (essai référentiel en station)
.
zone de Ndiémane (4 essais en milieu paysan)
‘ zone de Thilmakha (1 essai référentiel en station).

12
- Centre Irkgion de Fatick)
.
zone de Diofior (3 essais en. milieu paysan).
- Centre Sud I region de Kaolack)
. zonf?
de Thyssé Kaymor (1 essai en station et 3
essais en mil je11 paysan) ;
.
zone de Nior-o (1 essai référentiel en station) ;
.
zone de Ndoff'ane (1 essai en milieu paysan).
TT s'agissait d'etudier les effets d'une réduction de
la dose de Ja fumure recommandée combinée à une utilisation de
te c h n i que s
C:l11 tura1es
a m é l i o r é e s (semis en ligne,
sarclage
précoce,
démari age
pr-fSC0C.e
et
à 3 plants/poquet)
SUT’
l e s
rendements des variétes locales et améliorées.
Les variétés Ptnient la souna 3 pour le Centre et le
Centre Sud,
et I'TBV 8004 pour le Centre-Nord.
L a varieté
locale était celle du paysan.
Les doses de fumure testées étaient les suivantes :
. 150 kg/ha de 10-21-21 en engrais de fond + 100 kg/ha
d'liree en couverture ;
.
75 kg/ha de JO-21-21 en engrais de fond + 50 kg/ha
d 'cirée en couverture ;
. I(I0 kg/ha d'urPe en couverture ;
.
fu mu re paysanne.
De 1 'ana lyse des résultats, il apparait
Dans
le
Cent re
Sud >
les
rendements
de
souna
3
depassaient,
sensiblement les rendements des variétés locales
avec en
sttii: ions et
e 11
milieu paysan respectivement
1432 est.
930 kg/ha soit un gain de 6 % en stations et 12 % en milieu
paysan.
Au
Centre
Nord-Nord,
les
rendements
des
variétés
locales dominaient légérement ceux de 1'IBV 8004.

13
Dans le Centre Sud,
une reduction de la dose de fumure
recommandee
n'influence
pas
significativement les rendements
du mil.
La dose recommandee donnait un rendement de 1783 kg/ha
en stations et 1264 kg/ha en mili~eu paysan.
A Bambey,
l'apport de
100 kg/ha d'urée uniquement
donnait 1708 kg/ha contre 1894 kg/ha pour la dose recommandée.
1.3.2 - Experimentation
--
- multilocale
-
Deux
variétés
améliorees 1'IBV 8004 et 1'IBMV 8402
étaient comparees aux variétés locales dans la région de Louga
en station et milieu paysan.
Les principaux résultats sont :
- EJ station : Une sécheresse survenue au stade flo-
raison a
causé beaucoup de dégâts.
L'IBMV a les meilleurs
rendements avec une moyenne de l'ordre de 500 kg/ha.
- En milieu paysan
: Parmi les cinq essais semés, un
seul a survécu des sécheresses de début de cycle.
,(j& . ..a-
L'IBV 8004 a é-&é le rendement le plus elevé avec 1047
kg/ha contre 777 et 722 kg/ha respectivement pour 1'IBMV 8402
et la variéte locale.
1.3.3 - Essais de techniques culturales en cuJ.ture
irriguee dans le Fleuve
=_---
En contre saison 1991, deux essais ont été implantés à
Thiago sur un sol à structure sableuse :
- un essai de modes de semis ;
- un essai de doses de fumure.
a) Essai de modes de semis
Il s'agissait d'étudier les effets sur les rendements
de 2 variiités de mil
(une variété naine 68 A x MLS, une
variété semi-naine (GAM 8201) de 3 modes de semis :

14
. plat
. billon
.
terrasse.
Les résultats montrent que :
- le rendement moyen des 2 vari& tés i;tai t identique et
ait, de l'ordre de 4020 kg/ha ;
-
i 1
n'y a pas de differences significat.ives dues ~IIS
modes de semis. Cependant,
le semis à plat a donns le meille~lr
rendement,
avec 4336 kg/ha soit 18 % de plus que celui
e n
KIlon et
7 % de plus
que le
semis
c Il
terrasse (double
billon).
b) Essais de doses de fumure
L'essai
avait
p o u r b u t d e determiner tine
dose de
fumure optimale pour la culture irriguée du mil sur les mêmes
2 variétés.
Les doses de fumure testées ont été :
.
150 kg/ha de 10-21-21 en engrais de fond f 100 kg/ha
d'urée en couverture ;
. 225 kg/ha de 1.0-21-21 en engrais de fond + 150 kg/ha
d'urée en couverture ;
. 300 kg/ha de 10-21-21 en engrais de fond + 200 kg/ha
d'urée en couverture.
Des
résultats, il
découle
qu'il
n'y
a
pas de
diffhrences
significatives
entre les doses de fumure sur lc
rendemerlt.
Le meilleur rendement a &t,é obtenu avec
la ~III~
forte dose (3975 kg/ha).

15
c] Essais d'hivernage 1991
Pour
tenir
compte
des
différentes
conditions
pédoclimatiques dans la vallée du Fleuve Sénégal, en hivernage
1991 $ Fanaye, sur sol lourd:
l'essai de modes de semis et
c e l u i d e
doses de
fumure
ont
été
regroupés en un
seul
disposjtif en y ajoutant une etude sur différentes densités de
semis.
Le dispositif a été étudié séparément sur 2 variétés :
- une variété de taille moyenne : GB87-35 ;
- une variété de taille naine : 68 A x MLS.
Le plus grand rendement a éte obtenu avec la plus
fofrte dose bien que la différence de rendement par rapport à
la première dose ne soient pas significative avec la variété
naine.
A cause de probleme de planage du sol, les parcelles
en plat
ont
souffert de la stagnatjon d'eau surtout à la
levée.
La terrasse a donné le meilleur rendement pour les 2
variétés. La
densité de
semis
optimale
pour
GB87-35
est
l'écartement 80 cm x 80 cm. Pour 68 A x MLS les écartements 60
cm x 30 cm et 60 cm x 20 cm donnent les rendements les plus
élevés.
A l'issue de deux campagnes d'expérimentation sur la
culture irriguée dans la Vallée du Fleuve, on peut présenter
les résultats suivants :
.
une fumure de 150 kg/ha de
10-21-21 + 100 kg/ha
d'urée
permet
une
production
satisfaisante
pour
conduite des essais dans
de bonnes
conditions en
attendant de définir,
pour les variétés qui seront
retenues, la fertilisation appropriée ;
.
:Le semis à plat donne de bons résultats s'il y a un
très bon planage
; dans le cas contraire,
il vaut
mieux adopter le semis sur terrasse ;

16
.
pour les variétés naines,
les meilleurs densites de
semis sont de 60 cm x 30 cm ou 60 cm x 20 cm ; pc:.ir
les varigtés de taille moyenne à grande, 80 cm N
80cm est. la densité appropriee.
T.3.4 - Essais associations mil-niébé
Deux variétés À Rambey (souna 3, IBV 8004) et à Nier-o
(souna 3,
THV 8001 1 avec trois écartements de semis el,aierjt.
assor.iees à III~~ vn~~it?té de niébé (Ndiambour).
Les écartements de mil utilisés sont les suivants:
. écartements de semis
de mil 1 m x 0,90 m avec 1.
ligne intercalaire de niébé ;
.
ecartemonts de semis de mil de 1 m 50 x 0,90 m a\\-ec
2 lignes intercalaires de niébé ;
. écartements de semis de mil de 1 m 50 x 0,60 m avec
2 lignes intercalaires de niébé.
Les rtsu1t.at.s obtenus sont :
- Bambeu :
La géométrie de semis de mil de lm50 x 0,60m sur IPV
8004 avec' 2 lignes
intercalaires de niébé donne le plus ele:-e
coefficient
d'equivalence
en
surface
(1,181
avec
des
rendements en mil de 178'7 kg/ha et de niébé de 156 kg/ha.
- Nioro :
La den.sit.6 de semis de 1 m x 0,90 m a ét& la ~1~s
appropriée pour
!C?S 2
variétés
avec
respectivement
1,15 et.
1 ,25 de coefficients d'équivalence en surface pour souna 3 et
TBV 8001. Cette densite de semis a donné 1407 kg/ha de grains
de mil pour’ souna 3 et. 1264 kg/ha pour IBV 8001. Le rendemer-it
en niebé était de l'ordre de 400 kg/ha.

17
Après
deux
ans
d'experimentation
sur la
culture
associée mil-niébé, on peut retenir les résultats suivants :
.
zone Bambey :
- xrariété de mil : IBV 8004 :
- densité de semis du mil : lm50 x 0,60 m avec 2
lignes intercalaires de niébé.
.
Zone de Nioro :
- varieté de mi.l : souna 3 ou IBV 8001 ;
- densité de semis de mil
: 1 m x O,90 m avec une
ligne intercalaire de niébé.
1.4 - Pwtopathologie
Pendant la campagne 1991,
les activités de recherche
en pathologie du mil se résument comme suit :
1") Amélioration du systeme de notation du mildiou.
2" 11 Etude comparative de différents dispositifs de
criblage du mil vis-à-vis du mildiou.
3" :) Etude de la variabilité du mildiou du mil.
4")
C r i b l a g e d u
m a t é r i e l d e
sélection
p o u r l a
résistance au mildiou,
5") Suivi du mi.Ldiou dans les essais en milieu paysan.
T.4.1 - Amelioration du système de notation du mildiou
L'objectif est! d'une part,
de corriger l'échelle de
sévérité actuelle (tournée vers les pertes de
rendement) pour
obtenir
une
flvraie"
é c h e l l e d e
sévérité
(tournée
vers
l'épidémie) et d'autre part, d'établir la relation entre la
proportion de talles infectées (sévérité) et la proportion de
plantes
infectées (incidence) pour voir
s'il
est raisonnable
de travailler en termes d'incidence plus facile & évaluer.

18
La variété Utilis&e est la souna locale. Le dispositif
est en blocs complétement randomises avec 4 répétitions.
Les résultats montrent :
1") Le
coefficient
de corrélation
linéaire
simple
entre
le pourcentage de plan.tes attaquées (incidence) et le
pourcentaqe de talles ai.t.aquées (skvérit,Ç; 1 est, significative-
ment différent de z&ro R un niveau de probabilitk kgal
à 1%.
Ce qui
signifie qu'il y a une
Sorte
Gvidence
que
ces deux
variables soient carrelées de fa-on linG.aire.
1.4-Z - Etude comparative de
~___
di.ff&rents
--~
dispositifs de
criblage pour la
___~ rksistance
_-___-.__
du mil au mildiou
--.z. ---.. -.e.z----
L'objectif est de comparer trois dispositifs expéri-
mentaux pour évaluer leur fiabiljté pour le criblage pour la
résistance du mil au mildiou.
A cet effet, trois dispositifs ont été utilisés :
- dispositif en microparcelles ;
- dispositif dit DITER "amaliori;" ;
- dispositif en bandes adjacentes.
5 variétés sont utilisées : Souna locale, IBMV 8402,
IBV 8004, Souna TII et 7042.
L'examen des résultats montre :
1") Pour une varlét6 donnée, il n'y a pas de diffé-
rence significative entre les incidences dans le dispositif en
microparcelles et
dans
le
dispositif
DTTER
“amél ior&".
Cependant il y a
de dj fférenc-es
hautements
significatives
entre les incidences ( SF111 f pour 7032 qui a kt& très sensible)
dans ces deux dispositifs et dans
le dispositif en bandes
adjacentes.
2') Des variétés comme
souna III et souna locale qui
ont
manifesté
une
forte
sensibilité dans le dispositif en
bandes
adjacentes
ont
extériorisé
une
certaine
résistance
partielle dans les deux autres.

19
3":1 Le niveau de maladie a été plus élevé dans le dis-
positif en bandes adjacentes.
En conclusion, si
les
résultats se confirment,
les
deux dispositifs (microparcelles et DITER "amélioré") semblent
1
,, être intéressants dans la mesure"> ils permettent de révéler :
a)
une
meilleure
representativité de la resistance
effective des cultivars ;
b) une meilleure précision dans les estimations des
niveaux de résistance.
Ce pouvoir de résolution plus élevé permet, notamment
de révéler une certaine résistance chez certains cultivars qui
seraient
"condamnés"
dans un dispositif classique en bandes
adjacentes.
I.4r.3 - Etude de la variabilité du mildiou
-
L'objectif de cet essai est de voir s'il y a une
variabilité
physiologique
dans
l'espèce
Sclerospora
graminicola au Sénégal.
44 entrées provenant de plusieurs pays d'Afrique de
l'Ouest et du Centre sont installées à Bambey et à Nioro
pendant l'hivernage.
Le dispositif est
en blocs
complétement
randomisés
avec deux répétitions. L'analyse a porté sur l'iincidence et la
sévérité de la maladie sur les entrées.
Les résultats sont les suivants :
-
il. y
a des différences
hautement
significatives
entre les incidences et les sévérités de la maladie
pour les variétés et les localités ;
-
i l
existe
une
très
fortement
interaction
entre
variété et localité.

20
Des isolats prélevés dans differentes localites et sur
4 i ff‘e rentes
variétés
vont
être
utilisés
pour
inoculer
une
gamme plus large de variétés pour voir s'il y A des réactions
diff&rentielLes.
T . 4 . 4 -
Criblage du matériel de sélection pour la
~~
résistance au mildi-
L'objectif de cet essai est de déterminer le niveau de
rt;sistance
a\\1
m i l d i o u d u
m a t é r i e l d e
selection
pour
Pvcnt IleI 1 emernt
identifier
des
sources
de
résistance
utilisables dans les schémas de sélection.
h'essai e s t
constitué de 309 entrées composées des
croisements FS, F4
et des variétés améliorées en test de
rendement.
Le dispositif est sans répétition avec une ligne par
t1umé r-0 , A maturité, une notation de sévérité du mildiou a été
faite à l'aide de l'échelle de rotation de 1'TCRISAT 11 à 5).
T)es entrées ont été réparties en
six classes définies comme
suit. :
- variétés indemnes (note de sévérité = 0)
- variétés très résistantes (0,l < S c 5)
- variétés résistantes (5,l < S < 10)
- variétés tolérantes (10,l < S < 25)
- varietés sensibles (25,l < S 50)
- variétés très sensibles (S > 50)
Dans cet essai criblage,
la plupart du matériel s'est
a\\-éré
indemne,
résistant
ou tolérant.
Ce qui denoterait une
bonne presence de gène(s) ou/et de mécanismes de résistance
d a il s
ce
t y p e d e
matériel.
Cependant,
compte
tenu
des
C:onditions très difficiles de criblage qui ont prévalu durant
l'hivernage
( a t t a q u e d e
larves,
c o n d i t i o n s d u
sol
peu
sat.isfaisantes,
pluies
r a r e s e t
tardives
etc.),
cette
tronc lusion doit être nuancée.

21
1.4.5 - Suivi
du mil_dioti dans les
essais
en milieu
-
-
-
-
paysan
L ' c1b.j ec t i f
e s 1,
de
SI~ i vre
les
essais d'itinéraires
te(,hnique de 1 'oper'ation Ayro-mil
pour
voir l'influence des
nouvelles
i;echniques
recommandées
par
la recherche
sur la
dynamique des t;pidGmies du mildiou.
I:ps si tes et les variétes testées, sont les memes que
(‘c-'il>; pr'Psent 85,s cial:s
1 'operation agronomie.
l;'a.nalyse multi factorielle a porté sur l'incidence du
mj ldioi1.
Les résul t ats montrent que :
" <
1,i il y
ii des différences significatives entre les
i n c i d e n c e s
pour
les
variables
localités,
tech--
r'i i ques , variétés et de leur interactions.
2" 1 selon les incidences on peut diviser les loca.lités
en 4 groupes :
Groupe 3
: Ndoffane,
Dioffior 1 et Dioffior TTJ
tlere place)
Groupe I 1
: Ndimh-Taba et Dioffior II (2ème place)
Groupe 1 II : Ndimb Birane 13ème place)
Groujw 1 v : Ngalagne (4ème place)
3 o :l
F: n
f 0 n c t. i on
des
traitements,
on peut
réveler
3
groupes:
1 er gro11pf?
: Traitement
1
(lère
place)
Zème grollpe
: Traitements
4 et 2 (2kme place)
3ème 2 1.0 11 pc?
: Traitement
3 (3ème
place).

22
SORGHO
Le
sorgho
e s t.
après
l e
mil la
deuxième
réréale
pluviale
cul ti vée
au
S.Gnégal
AVC?C
Il n e
superficie
t, 0 t, a J. e
e s t i m é e A
130000
bec: 1>ares .
Le s
prinr.ipales
régions
de
production sont, par ordre d ' importance
la Haute Casamance, le
S6nkgal OrientaI,
Iii r-6gion
de Kaol ark e1. 1 A région de ThiGs
tStatist.iques Agrii.01 es 1985 1990 1 . Dans
la vallr;f"
(du Fleuve
Sénégal
le sorgho est
surt.orll
produ i f
t? 11
c.111 I ure de décrlle
dans le "oualo" et, tsn c*lil turc i rriguI;<.s (l'ltivcrnagr dans les
pf;rimGtres aménagés.
La culture f-111 sorgho prbsentc <,5n6ralement. un faible
riiveau
d e
productivit.6
e n
t-n i s 0 n
l-l<>
con1 rai nt-,es
d'ordre
variétale, agronomi-que,
pedn-c 1 imut ique t-t
siir:io-economique.
Le programme tl~‘ rec*1)c'!*(.‘hia
sur IF sorgho comportait en
1991 trois opérations de re~~hç~1.(~h(~ :
- améliorati.on vari 61.~1 I C'
- agronomie
- phytopathologie
Par ailleurs le programme a t$r\\@f'ic~ié d'un appui de
1 'operation malherbologie mil po:lr une &t.llde sur la résistance
variétale à Striga hermonthic:?,.
PLWIOMETRIE DE L'HIYERMG~AG~'~.8l
--- -..-
La pluviom4t.r i.e (de ccl
II i ve rna+~~~
a
t; t. 6
dGficitaire
dans la majeure part-i~p du pays
e t.
part icu?i+rement
mauvaise
dans le Centre-Sud,
le Cent re-N(?rd et le Nord.
L'installation
des
pluies a
été
t.r??s
tard i \\‘P,
entrr
la
premier, e t l a
dernière semaine de .jllil.lel., ~1
11ne 1ong11e p@riode de séche-
resse a et-.6 enregist;rPe
a.11 mois Cl ' aoiit. no t amrorn t
dans la zone
Centre-Nord.
Enslii1.r:~
une
deux i Gme
pér-i ode
t-J e
sécheresse a
touché la culture dans sa phase sensible durant la première
quinzaine d'octobre ;
cette dc>r-ni6re phase d, sncheresse fut
particuli+rement
c r i t i q u e à
Rambey
po11r fe
matéiriel
semi-
tardif.
Les cumuls pluviométrii~ues dans les principaux
sites

2 3
d'intervention du programme ont été les suivants : Bambey (350
m m ) ,
Nioro du Rip (536 mm), Thyssé-Kaymor (567 mm), Vélingara
(714 mm).
AMELIORATION-VARIETALE
L'amélioration variétale a pour objectif général la
sélection de variétés productives et à bonne qualité de grain,
adaptées aux conditions agro-climatiques des principales zones
de production :
- sélection de lignées et hybrides précoces
(cycle
total
= 8&100 jours) pour la zone Centre-Nord
avec
une
pluviométrie comprise entre 400 et 600 mm ;
- sélection de lignées de moyen cycle {cycle = 100-110
jours)
pour
les
zones
Centre-Sud et
Sud-Est
avec
une
pluviométrie variant entre 600 et 900 mm ;
- sélection de lignées et hybrides précoces adaptés à
chacune des deux saisons de culture irriguée,
hivernage et
contre-saison froide,
pour
les périmètres de la vallée du
Fleuve Sénégal,
1 - Création variétale
Pour le sorgho pluvial, deux volets de sélection sont
conduits depuis 1988 : un volet nouveau concernant la race
guinéa, la plus répandue en Afrique de l'Ouest, et un volet
sur la race caudatum qui
est à
la base de La plupart des
variétés améliorées existantes.
Pour la
voie
caudatum
l'objectif
prioritaire
est
l'obtention de
lignées de
100-110
jours
ayant
une
bonne
résistance aux moisissures des grains, une bonne vigueur à la
levée,

une hauteur de plante moyenne, une productivité élevée
et
une
stable et
bonne
qualité de
grain.
L'obtention de
lignGes et
hybrides
précoces
assurant un
bon
n i v e a u d e
productivité en conditions de sécheresse et ayant une bonne
qualité de grain constitue l'objectif second.

24
Pour la race
guinéa l'objectif est la création de
lignées de moyen cycle à paille raccourcie et productivité
améliorée conservant les caractères de rusticité et qualité de
grain des écotypes Jocaux.
Pour ces deux volets trois méthodes de sélection sont
principalement utilisees :
généalogiques,
backcross et récur-
rente sur population composite.
1.1 - Sélectiongénéalogique
Durant cette campagne 1990-91, 59 nouveaux croisements
ont
été
réalisés
POU r
repondre
aux
objectifs de sélection
définis,
en particulier pour l'amélioration de la qualité de
grain et de la résistance aux moisissures des lignées de moyen
cycle.
Du matériel À differents
stades de sélection a été
évalué et sélectionné ii nambey,
Nioro du Rip et Fanaye.
A Bambey,
dans des
conditions de
sécheresse
très
sévére,
quelques
matériels
se
sont
relativement
bien
comportés:
lignées F3
du
croisement CE 358,
lignées F4 du
croisement BF 88-2, lignées Fs du croisement CE 323.
A Nioro,
nous
avons
particulièrement
apprécié la
population Fz du croisement CE 370 (F2-20 x CE 151-262), les
lignées F3
du
croisement CE
357
et
les
lignées
FS
des
croisements CE 320 et CE 322.
A Fanaye le matériel F4
issu du croisement BF 88-2
(SPV 35 x I'RAT 204) est apparu très prometteur.
1.2 - Back-cross
Le quatrième et
dernier back-cross pour l'obtention
d'une lignée CE 145-66 a grain sans couche brune est au stade
F5
et donc en
voie d'être fixé.
Un travail
similaire
est
effectué
sur la lignee CE 180-33 sur laquelle un deuxième
back-cross a été réalise.
Enfin la lignée CE 196-7-2,
qui
possède un excellent degré de résistance à la sécheresse, fait
l'objet d'un travail pour augmenter sa grosseur et dureté de
grain (croisement initial avec la lignée zambienne WSV 387).

25
1.3 - Composite
La
création
des
deux
populations
composites
SPI
(caudatum) et
SP2
Eguinéa)
suit
son
cours I
Après
trois
brassages génétiques, SP1 sera soumise à un premier cycle de
sélection récurrente à partir de l'hivernage 1992. Pours SP2,
le deuxième recroisement effectué en 1991 sera suivi de trois
brassages génétiques pour constituer la population de travail.
La population composite SP3,
issue de la population
TP24 selectionnée pour la résistance à la sécheresse, a initie
son deuxième cycle de sélection.
1.4 - &rmation d'hybrides expérimentaux
Cette année,
environ
soixante dix nouveaux hybrides
ont été produits en contre-saison pour être évalués dans les
régions du Fleuve, Centre-Nord et Centre-Sud.
2 - Ressources génétiques
-~-
Au total 370 numéros appartenant à quatre collections
0 Il t é t. 6. observés,
décrits,
multipliés et reconditionnés pour
assurer leur conservation.
3 - Evaluations variétales
- - -
3.1 - -le Fleuve Sénégal
Durant La contre-saison froide 1990-91 réalisée sur le
périmètre
de Thiago,
d'excellents résultats ont été obtenus
avec de nouvelles formules hybrides lesquelles ont donné des
rendements en grain de 7 à 9 t/ha.
Durant l'hivernage 1991 à Fanaye la lignée CE 151-262
et
l'hybride
612 A x
73-208
confirment
leurs
bonnes
performances
des
deux
précédentes
campagnes et
restent
recommandés
à la vulgarisation.
Sur
trois
années de test,
trois nouveaux hybrides dépassent en rendement 612 A x 73-208,
le meilleur étant CE 310-31 A x CE 151-262 avec un indice de
107 %.

26
3.2 - Zone Centre-Nord
Pour
cette
campagne
fortement
marquée
par la
secheresse,
les rissultats saillants sont les suivants :
-
dans
les
nouveaux
hybrides
précoces
observés à
Rambey,
treize ont eté supérieurs en rendement au temoin 612 A
N 75-l ;
- dans les hybrides en deuxième annee de test. deux
hybrides de 80 .jours,
CE 310-31. A x 75-1 et CF 310-31 A x CE
151-262,
realisent 142 et 133 96 du rendement du témoin hybride
et plus de 200 % du rendement de la lignes temoin CE 145-66 ;
-
dans
l'essai
a v a n c e d e
lignees
precoces,
les
meilleures lignées sont
CE 196-7-2 et CE 315-14-1-l ;
s 11 r
quatre annees de test,
CE 315-14-1-1 est supérieure a CE 145-
66 pour le rendement (106 99) et la qualité de grain. Cette
lignée sera proposée pour les essais multilocaux de 1992 ;
- dans les essais multilocaux en milieu paysan, CE
180-33 montre sur deux années une superiorité par rapport à CE
145-66 pour le rendement (108 %), la précocité, la resistance
à la verse et la grosseur de grain. Cette lignée sera proposée
à la vulgarisation.
3.3 - Zone Centre-Sud
- -
Comme les années passées,
tous les essais prévus en
station ont été
conduits
à Nioro ;
les principaux résu1tat.s
sont les suivants :
- dans l'essai lignées de moyen cycle du Réseau Sorgho
SAFGRAD, la lignée F2-20 est la plus productive avec 3 t/ha ;
- dans une pépinière de résistance aux moisissllres
reçue de 1'ICRISAT Mexico, quelques numéros sont apparus très
prometteurs pour leur productivité et qualité de grain ;
- dans l'essai hybrides du Réseau Sorgho,
quelques
numéros de cycle 100 .jours se sont révélés très intéressants
pour leur adaptation à la zone et leur qualité de grain ;

27
-
dans
les
essais
avancés
CE
145-66
est,
comme
toujours, la plus productive des lignées précoces et, CS 95 et
F2-20,
les plus productives des lignées de 110 jours ;
- dans les essais en milieu paysan, CE 145-66 reste la
meilleure pour le rendement,
surtout lorsque la pluviométrie
est comme durant cet hivernage en deçà de 600 mm.
3.4 - Zones Sud-Esd
Dans
les essais
conduits
en
P a p e m a
Sinthiou et
Vélingara, F220 est
la plus performante et la plus régulière
des lignées testées. Dans les essais conduits en milieu paysan
(4 sites),
F2-20 a r r i v e
encore en
tête pour le rendement
(rendement moyen = 2200 kg/ha) et la qualité de grain et reste
recommandée pour la zone.
3.5 - Zone Casamance
Dans le cadre du projet DERBAC, cinq essais ont été
mis en place en milieu. paysan dans les départements de Bignona
et Ziguinctior,
Dans les deux sites ayant donné des résultats,
les varietés améliorees dépassent nettement la variété locale,
les meilleures étant F3-20, ICSV 1049, Malisor 84-l et BF 80-
7/7-1-1.
AGRONOMIE
Le :3
actions de
recherche de
l'opération Agronomie
Sorgho ont les objectifs suivants :
-
détermination d'une
structure
optimale
de semis
(densité et géométrie) ;
-
détermination
des
doses
o p t i m a l e s d e
fumure
minérale;
- connaissance du comportement des variétés améliorées
sous différents niveaux d'intensification ;
- amélioration de l'installation de la culture.

28
Ainsi pour cette campagne,
quatre types d'essai ont
été
réalisés
dans la
zone
Centre-Sud,
zone
d'action
prioritaire, avec les varietés recommandées CE 145-66 et FZ-
20.
1 - Densité et ggometrie de semis
L, ' 0 b j ec 1. i f
de
ces
essais
Gtait d e
d é t e r m i n e r l a
densite de peuplement et la geomel.rie de semis optimales pour
les variétf3s CE 145-66 et FE20,
Neuf densités de
semis
correspondant à
différents
écartements sur la ligne et entre
les lignes ont été testées
en station et champ paysan.
En
station
(Nioro),
la
varieté
FZ-20
donne
les
rendements maxima,
autour de 2400 kg/ha,
pour les densités de
semis 31200 et 25000 poquets à
l'hectare correspondant à des
densités de peuplement après
démariage de
94000 et
75000
plants à l'hectare.
Ces densités reprksentent des écartements
de 0,80m entre les lignes et respectivement 0,40 et 0,50 m
entre les poquets sur la ligne.
En
milieu
paysan,
Ndoffane
et
Médina
S a b a k h , o n
n'observe pas d'effet significatif des densites de semis sur
les variables densité de plants à la récolte et rendement en
grain.
Cela peut
s'expliy11e-I‘
par
1 IX .5
faibles
quantités de
pluies enregistrées dans ces deux sites (Ndoffane : 340 mm ;
Médina Sabakh : 408 mmf qui se sont traduites par une
forte
mortalité de plants et
ainsi
une
dérive
importante
entre
densites
recherchées
et
densites
obtenues.
Les
rendements
moyens de ces essais sont d'ailleurs assez faibles,
1140 kg/ha
à Médina Sabakh avec FZ-20 et
710 kg/ha a Ndoffane avec CE
145-66.

29
2 - Fertilisation minérale
-
-
Les essais conduits sur ce thème avaient pour objectif
de préciser la réponse de variétés améliorées à différentes
doses d'engrais.
Ainsi trois essais ont été installés à Nioro,
Médina
S a b a k h e t
Ndoffane
avec le
n o m b r e d e
traitements
suivants :
- Nioro : cinq doses avec la variété FZ-20 ;
- Medina Sabakh (milieu paysan)
: quatre doses avec
F2-20 ;
- Ndoffane (milieu paysan)
: quatre doses avec CE 145-
66.
A Nioro, la fumure recommandee de formule brute 90-30-
30 et les fumures
réduites 60-30-30 et 30-15-15 donnent des
rendements
non
significativement
différents,
respectivement
2800,
2900 et 2700 kg/ha ; par contre ces trois fumures sont
significativement supérieures au témoin
sans engrais et à la
fumure légére
21-10-10.
L'analyse
économique
des
résultats
devrait
permettre de préciser
le taux de
rentabilité des
différentes doses et les recommandations à en déduire.
Dans les deux autres sites il n'a pas éte mis en
évidence d'effet des doses d'engrais sur le rendement en
grain.
Cela
est
sans
doute
encore à
relier
aux déficits
pluviomé-triques observés dans ces deux localités.
3 - Préparation du sol et mode de semis
Les objectifs de cet essai
étaient d'étudier l'in-
fluence de la préparation du lit de semences et du mode de
semis sur la densité de peuplement et le rendement pour la
variété F2-20.
Le mode de préparation du sol (grattage croisé à 15cm
de profondeur, grattage simple ou semis direct) n'a pas eu
d'effet ni sur le peuplement après démariage et à la récolte
ni sur le rendement en grain.

30
A l'opposé,
le mode de semis a eu un effet signifi-
catif sur ces mêmes
variables.
Les densités de plantes à la
récolte obtenues avec les deux disques à 16 trous et avec le
semis manuel
ne s 0 n t,
pas significativement
differentes entre
elles et sont supérieures à celles donnees par le disque a 8
trous.
Pour le rendement, en grain,
les disques 16 trous sont.
également supérieurs au disque 8
trous mais n'apportent aucun
gain par rapport ail
semis
rnanue 1 .
L'avantage du disque 16
trous vis-h-vis du semis manuel doit être etudié sous l'angle
de la
réduction
d 11
t ra v a i 1
aux
m o m e n t s d u
semis et
du
démariage.
Avec le disque 16 trous,
les ecartements entre les
poquets sur la ligne
SO n 1
ïeduits
et les poquets sont plus
allongés et moins denses,
ce qui doit diminuer le travail de
démariage.
4 - Itinéraires techniques
~-
L'objet principal
était d'étudier la réponse de deux
variétés
améliorées,
FZ-20 et CE
145-66,
dans
trois
itinéraires
techniques
bien
définis
c o r r e s p o n d a n t à
trois
niveaux d'intensification en
comparaison
avec
une
variété
locale.
Les essais ont été réalisés dans le cadre du PNVA en
milieu paysan dans les
localités de Kahi et Kathiote (Dep.
Kaffrine).
L'itinéraire
technique
intensif
donne
toujours
les
meilleurs rendements et densités de peuplement pour toutes les
variétés. A Kathiote, F2-20 est plus productive que la variété
locale dans l'itinéraire intensif
(2700 kg/ha vs 1760 kg/ha)
mais
est
inférieure
dans
les
i t i n é r a i r e s
semi-intensif et
traditionnel.
Cela surtout à cause d'une densite de plantes à
la récolte moins élevée.
A Kahi,
CE 145-66 et la variéte
locale donnent des rendements très proches dans le système
intensif
mais
cette
dernière
est
plus
productive dans le
système
traditionnel.
Ces
tests
t r a d u i s e n t l a
meilleure
a d a p t a t i o n e t
rusticité
des
variétés
locales
dans
les
conditions
"extensives't:
sans
p r é p a r a t i o n d u
sol,
sans
traitement des semences et sans engrais.

31
PHYTOPATHOLOGIE
Durant cette campagne 1991 les activités de recherche
en Pathologie Sorgho ont été les suivantes :
1 - Criblage de variétés pour la résistance au Charbon
allongé (Tolyposporium ehrenbergii) ;
2 - Etude de la génétique de la résistance aux moisis--
sures des grains par l'analyse d'un diallèle ;
3 -- Cribfage de matériel introduit pour la résistance
aus moisissures ;
4 -
Evaluation de l'impact des moisissures sur le
matériel en cours de sélection.
1 -
Criblage de variétés pour la résistance au Charbon
allongé
L'objectif de cet essai est de déterminer le niveau de
résistance au charbon allongé de certaines variétés élites du
Programme Sorgho pour éventuellement identifier des sources de
résistance utilisables dans les schémas de sélection.
Cet
essai
conduit à
Bambey
comprenait
5 variétés
vulgarisées
0 u
en
voie de vulgarisation plus un témoin de
sensibilité dans un dispositif en blocs de Fisher à deux
répetitions. Au stade gonflement,
les panicules reçoivent une
pulvérisation de spores du pathogène puis sont couvertes par
11 n
Sac
d'autofécondation.
L'évaluation de la résistance a
porté sur deux criètres :
incidence (pourcentage de panicules
infectees par
rapport au
total des panicules
observées) et
pourcentage de perte de rendement.
Les résultats obtenus sont les suivants :
-
il n'y a pas de différence significative entre les
variétés testées pour l'incidence et les pertes de
rendement ;

32
-
i l
est
observé
une
très forte
corrélation
entre
incidence et perte de rendement.
2 - Etude de la génétique de la résistance
-~
~---
aux moisissures
b-s: grains parl'analysx d'un diallèle
L'objectif principal de cette etude est d'améliorer
nos connaissances
sur le déterminisme genetjqllc
et l'haréditi?
de
la
résistance
aux
moisissures
dans
11 r1
b 11 t.
d ' appu i
au
travail de creation varietale.
Le diallèle étudié etait, un diallèlr complet à six
entrées, t r o i s considérees toléraritc>s (F2-20, TS 8 7 6 3 e t S e p o n
82)
et
trois
sensibles
(SSVS,
ssv3
e t..
CE
151-262).
Les
hybrides FI
et leurs parents
ont
6 t, f?!
semés en
hivernage à
Nioro dans
un dispositif en randomisation totale avec cinq
répétitions.
La résistance aux moisissures a été appréciée par
une
n o t a t i o n d e
sévérité
e f f e c t u é e 'a
maturiti?
SUI?
les
panicules (échelle ICRISAT l-5).
L'analyse statistique du diallèle a eté. réalisée selon
la méthode de Griffing (méthode 3,
modèle 1) complétée par la
méthode de Cockerhan et Weir
pour l'estimation des effets
maternels et réciproques.
L'examen des résultats montre ce qI]i suit :
-
il
e x i s t e
entre
les
3 6 génotypes
(30 FI et 6
parents)
d e s
différences
hautement,
significatives
pour l'indice de sévérite analyse ;
- les effets globaux des .4GC et ASC sont, hautement
significatifs ;
- il n'existe pas d'effet. maternel ;
- le rapport des variantes AGC/ASC est élevé !11,5) ce
qu i indique que l'additivité est prépondérante dans
l'hérédité du caractère de r6aistance.

33
Les param"itres AGCi et ASCij ont ainsi été calculés et
seront
utilis<s
pour
caractériser
les
géniteurs et
leurs
hybrides dans un objectif d'aide au programme de sélection.
3 - Criblage de matériel introduit pour la résistance .E&X
moi~sissures
-
-
Cet essai avait comme objectif d'évaluer une pépinière
de resist,ance aux moisissures comprenant
34 entrées en prove-
nance du programme ICRISAT/Amérique Latine dans les conditions
d'infestation naturelle de Nioro, en comparaison à la lignée
témoin F2-20.
Le dispositif expérimental était une collection testée
sans
répétition
avec
une ligne par numéro. A maturité, une
notation de la sévérité des moisissures a été effectuée sur
cinq panicules par entrée à l'aide de l'échelle ICRISAT (1 à
5).
Les entrées ont ainsi été réparties en cinq classes
définies comme suit :
- classe 1 :
entrées très
résistantes (note de sevé-
rité <= 1,5) ;
- classe 2 :
entrées résistantes (note entre 1,6 et
2,5) ;
-
classe 3 :
entrées
moyennement
résistantes
(note
entre 2,6 et 3,5) ;
-
classe 4 :
entrées
sensibles (note entre 3,6 et
4,5);
- classe 5 :
entrées très sensibles (note entre 4,6 et
5,O).
Dans cette pépinière aucune entrée n'a été
classée
comme
très
résistante
mais
deux
entrées
ont
été
classées
résistantes (mais avec un grain rouge)
et huit moyennement
résistantes
; la lignée témoin F2-20 a été classée sensible
(note = 3,7).
Ce matériel devrait donc être intéressant pour
le pro,gramme de sélection.

34
4 - Evaluation de ILimpact des moisissures sur le matériel
---~.
en cours de sélection
L'objectif était d'évalller
le comportement du matériel
en sélection à Nioro vis-à-vis des moisissures des grains afin
d'appuyer le sélectionneur dans son travail.
Des observatjons ont éit,6
réa.I.isees sur du matériel à
différents stades de séYectioll
(Fz a F'4 1 selon la méthode de
notation de sévérité def-inie precedemment.
Parmi les cinq populations Fz observées, celle issue
du croisement CE 372 (F2-20 x 1323) s'est rfivélée la meilleure
avec 80 % de
plantes
jugées
résistantes ou
moyennement
résistantes.
Dans le matériel FA a F+I,
plus de la moitié des
lignées sont
classées
moyennement
r6sistantes
mais
aucune
comme résistante ou tres résistante.
MALHERBOLOGIE
Dans le
cadre
du Réseau
Sorgho
Ouest
e t Centre-
Africain (ROCARS) du SARGRAD, un projet sur la résistance
variétale à Striga hermonthica a été initié en 1990. En 1991,
-
-
un
essai d'évaluation de 12 variétés
issues de la première
phase du projet a été distribué a 5 pays du Réseau dont le
Sénégal.
Cet essai a eté
implanté
sur
une
parcelle paysanne
naturellement infestée par le Stri.ga à Ndimb Taba (CR Kaymor).
Toutes les entrées y compris la variété témoin FZ-20 ont été
parasitées par le Striga.
Toutefois l'émergence des pieds de
Striga a été plus précoce chez certaines entrées. En outre, le
nombre de Striga observé
par m2 a
été nettement plus faible
pour certains numéros : CS 54,
TS 15823,
828.51 x CS 61 et CS
141.
En pot de culture aucun pied ni griffe souterraine de
Striga n'a été observé sur ces 4 lignées.
Enfin, il
faut
souligner
que
malgré le fort degre
d'émergence noté sur certaines entrées, le Striga n'a eu qu'un
impact limité sur le
rendement en grain et ses composantes ;
aucune différence n'a été mise en évidence entre
les variétés

35
pou 1’
les caractères de rendement. CS 95 et FZ-20 sont les
lignées
les plus productives de l'essai avec respectivement
2500 et 2000 kg/ha.
PHYTOTECHNIE SORGHO IRRIGUE @LE~VE)
Les problèmes posés au
niveau
de la conduite de la
culture du sorgho en
"milieu développement" nous ont amené à
mettre en place des essais sur les techniques culturales, pour
1990-1991,
s u r la
fertilisaton et
le mode de semis ;
ces
essais
ont été
recondu i ts
à Fanaye pendant 1 'hivernage
1991-
1992.
1 - MATERIELS ET METHODES
La variété utilisée est la CE 15-262.
Le dispositif
expérimental est un bloc de Fisher complétement randomisé avec
3 répetitions.
Les semis ont eu lieu le 30 juillet 1991 pour les 2
essais.
Les traitements sont :
Fertilisation
-I
:
K est
constant
(70 kg/ha dans tous les
traitements)
TIN=
0 kg/ha
P =
0 (kg/ha)
TzN=
0 kg/ha
P = 35 (kg/ha)
TsN=
0 kg/ha
P = 70 (kg/ha)
T4N= 8 0 kg/ha
P =
0 (kg/ha)
TsN= 8 0 kg/ha
P = 35 (kg/ha)
TsN= 8 0 kg/ha
P = 70 (kg/ha)
T7 N = 160 kg/ha
P =
0 (kg/ha)
TB N = 160 kg/ha
P = 35 (kg/ha)
Tg N = 160 kg/ha
P = 70 (kg/ha)
L'essai est mis en place sur un sol fondé qui présente
a priori de bonnes caractéristiques d'adaptation au sorgho.
--
.----.-

36
Mode de semis
-2 : 5 traitements 5 répétitions
Tl = 0,80 m x 0,30 m (plat)
Tz = 0,60 m x 0,30 m (plat)
T 3
= 0,80 m x 0,30 m (billon)
Td
= 0,80 m x 0,25 m (billon)
T5 = 0,80 rn s 0,15 m (billon)
T6 = 0,60 m x 0,30 m (tcrr-asses)
Engrais :
14-7-7 à raison de 430 kg/ha.
Dans les 2 essais on a apporté de l'urée de couverture
& raison de 110 kg/ha au démaria,gc\\ et. à la moljtaison.
Démariage : un démariage à 3 plants a été fait..
Parcelles de 5 l.igncs de 8,lO m de long de TI à T5,
p o u r
Ts parcelles de 3 terrasses avec
2 lignes jumelles par
terrasse.
Les analyses après
la récolte ont porté sur les 3
lignes centrales des essais.
II - RESULTATS
A. Mode de semis
. germination
Elle est meilleure sur les terrasses (99,40 %). Les
billons viennent en seconde posit.jon et le semis ii plat occupe
la dernière place avec 78,57 et 72,86 % respectivement pour TI
e t T2. La moyenne générale est. de 88,27 %.
. Epiais=
Les différences entre
les traitements sont signifi-
catives et il y a 3 classes qui se chevauchent. La moyenne est
de 48 jours, TF, est le plus précoce et T2 le plus tardif.
D'une manière générale
les billons et terrasses ont
été plus précoces que le semis à plat.

37
Les
fortes
densités
sont
plus
précoces
que
les
faibles.
. Maturité à 50 %
Le nombre de jours est de 80 ; les différences entre
les traitements ne sont pas significatives. T3 et T5 sont plus
pz~Sc~oces d'un jour par rapport à Tl et T4 qui sont plus
tardifs.
. &mbre de talles à la récolte
Les traitements Ti
e-t T3 qui sont semés
à la 'même
densité appartiennent à la même classe. Si on se réfère aux
taux de germination, le semis à plat s'est mieux comporté que
le semis sur bilions.
. Nombre de canicules à la récolte
Les
traitements ne
sont
pas
statistiquement
différents. Il faut donc dire que le gain de plantes dans les
fortes densités ne s'est pas traduit en gain significatif de
panicules récoltables. A la même densité, le plat s'est mieux
comporté que le billon.
. Poids panicules
Les différences ne sont pas significatives. Le semis
sur plateau occupe néanmoins la première place et le semis à
plat donne la plus faible valeur.
. Poids des graines
Les différences ne sont pas significatives, on note un
léger avantage du semis sur terrasses.
--

38
.
Rendements
La moyenne est de 5,42 t/ha ;
elle est meilleure que
celle de l'année derniere (4,69 t/haf. A densité sur la ligne
égale?
le
semis
sur
t,erra.sses
e t
SUI
bilions
donnent
11 n
avant.age par rapport au semis sur plat.
Sur terrasses on a un
rendement moyen de 8,45 t./ha.
. Poids 1000 graiges
Le
poids
moyen
est, de
25,Ol
g
{avec
9,80
%
d'humidité),
Elle
e s t.
pi U S
faible
que
celle
de
l'année
dernière (37,51 g). Si on considère le poids sec de 1000
graines,
le traitement T3
aura produit- plus de matière sèche%
et Tl et T3 donnent les valeurs les plus faibles.
. Hauteur de la planA?;
La hauteur moyenne est de 113,23 cm, les différences
entre les traitements ne
sont pas significatives.
Les fortes
densités donnent les hauteurs de plants les plus faibles.
3. Fertilisation
. Germination
Les pourcentages les plus élevés ont été obtenus avec
T1 , Ts et T7 (95 %) et les plus faibles (93,571 avec Tz, T3 et
T4.
A ce
stade
de
développement
.1 es
d i f f é r e n c e s d e
fertilisations ne sont pas encore sensibles.
.
Epiaison
Les différences entre
les traitements sont signifi-
catives, il y a 2
classes
qu i
se
chevauchent et
les
traitements T 3 d'un cûté et TG et Ts
sont les plus précoces.
Les traitements sans azote ont &pié les derniers.

39
. Maturité
Les différences observées ne sont pas significatives.
La moyenne
est de 81 jours et les traitements azotés sont
légér-ement plus précoces que les autres. Il y a aussi cette
annee une légére précocité par rapport à l'année dernière (3
jours 1.
.
Nombre de panicules
Les différences
entre
les
traitements ne
sont
pas
significatives,
la moyenne est de 181 panicules.
. poids panicules
Les
différences
sont
significatives et il y a 3
classes qui se chevauchent.
TG occupe la première place et T2
la dernière.
D'une manière générale les traitements azotés ont
mieus produit que ceux sans azote.
Longueur de l'épi

Il n'y a pas de différences significatives entre les
traitements.
Les
valeurs
vont de 22,50 cm (Ts) à 18,50 cm
(Tz 1.
on
notera
néanmoins
que
les
valeurs des traitements
azotés sont légérement supérieures à celles sans azote.
. Rendements
Le rendement moyen est de 6,84 t/ha, il est supérieur
à celui de l'année dernier-e.
Le
rendement le plus important est obtenu avec TG
(8,30 t/ha) et les plus faibles avec T2 et T3 (Ci,11 et 5,09
t/ha respectivement).
*
Poids 1000 graines
La moyenne est de 28,22 g pour 11,12 % d'humidité, Ts
occupe la première place avec 31,16 g (il,26 % d'humidité). Le
Tl se classe relativement bien (4ème).
-----
_._...~
-.----

40
III - CONCLUSIONS
L>a. germination,
meilleure
avec l'essai fertilisation
doit Gtre fondamentalement
liée à la qualité du sol et du
terrain de l'essai,
1. e S
analyses de
sols devraient apporter
des facteurs explicatifs.
Pour le mode de
semis,
les
semi s
Sl11‘
t,errasse o u
bilions
0 nt
e u
des
e f fe t s
positi fs
Sllï
la
germination,
l'épiaison,
la production de matiGre sP(,he. Pour I.a maturité,
les effets du mode de semis ont 6t.é moins sensibles cette
année.
A U
niveau
des
semis
en
klAll1 eiws
meme
si
les
différences ne sont pas significatives, Ie semis sur terrasse
semble meilleur que celui sur billons.
Les fortes densjtés
ont et& un avantage,
en général,
même si cet avantage est plus accentuP sur les billons que sur
le plat.
Pour l'essai sur la fertjlisation,
l'équilibre entre
les éléments s'est encore r4vel.é
important cette année.
D'une
manière générale 1'N a eu des effets positifs sur la précocité
et sur les productions.
MAIS
Maïs pluvial
La réalisation du
programme
Maïs Pluvial
1991 est
marquée par une climatologie assez variRe mais favorable d'une
manière générale.
Des pluies
stlffisantes
ont pe r-mi s
des
semis du maïs
dans la deuxième
quinzaine de Juillet,
mais des périodes de
sécheresse
ont
su ivi >
occasionnant
dans
certains
sites de
nombreux
manquants
rendant
difficile
l'interprétation
des
résultats.

41
Les résultats obtenus l'année dernière avaient montré:
1
- Pour la recherche de formules d'engrais N-P-K
économiquement rentables par la culture du maïs pluvial :
-
Une
action
positive
de tous
les
équilibres
par
rapport au
témoin
sans
engrais N-P-K sur le
rendement en
grain.
- Le phosphore {PI etait le plus important facteur qui
limite le
rendement.
L'azote
&tai t
ensuite
l'élément
qui
limite le rendement si le phosphore n'était pas un facteur
limitant. Le potassium serait le facteur le moins limitant de
ce rendement.
- l'interprétation
graphique
avait
montré
que le
rendement maximum était obtenu avec la formule : 150N - 7OPzO5
- 11K20 kg/ha.
- L'analyse économique,
dans les conditions expéri-
mentales de cet essai, avait montré qu'on pourrait recommander
aux paysans l'emploi de la combinaison de !SON, 7OP205 - 180KzO
kg/ha.
2 -' Le rôle prépondérant de la densité de peuplement
dans l'obtention de bon
rendement du maïs a eté
mis en
évidence en 1990.
Dans les conditions de culture (Nioro) de
l'année 1990, les densités optimales de peuplement étaient de
47000 et
56000 plants/ha
respectivement
pour les variétés
synthétique C et J.D.B (Jaune Dent& de Bambey).
En 1991,
les essais de 1990 ont été reconduits et
élargis à
d'autres
sites
d'implantation
pour
obtenir
des
confirmations et des complements
d'information. Les activités
de recherche ont été également élargies. Les actions conduites
ont pour objectifs :
1 - Mettre au point des formules d'engrais minéraux
économiquement rentables pour la culture du maïs pluvial.
--
_._.-
-----w-

42
2 - Etudier la réponse du maïs à l'azote et au fumier
et de voir
dans quelle mesure on peut éliminer ou réduire
l'apport d'azote par l'utilisation du fumier tout en assurant
II~ bon rendement du maïs.
3 - Améliorer l'efficacité des engrais N-P-K vulga-
rises par
des techniques d'épandage en vue d'accroitrc leur
rentabi 1 ith .
1 - Améliorer la fertilité du sol par x-oie biologique.
5 - Proposer des densites
de peuplement optimales qui
tiennent compte de la variété, de la fertilit:é du sol et de la
pluviométrie.
Ce travail a été
réalisé
avec le concours
financier de
I'IJSATD (Projet SAR II),
INSAH (Institut du Sahel), du PNVA
(Programme de
Vulgarisation Agricole) et le
P.A.S ( P r o j e t
Autonome Semencier).
1 - CARACTERISTIQUES GENERALES
_--
DES SITES EXPERIMENTAUX
1.7 - Sols d'implanution des essais
Ce sont des sols ferrugineux tropicaux présentant un
horizon
superficiel
p a u v r e e n
argile
de 4,3 à
12,o %
relativement plus élevé à Paoskoto.
Leur texture est sableuse
(sols
"dior" ou
"dior-dek"). Le pH est acide :
inferieur ou
égal à 5 à Paoskoto et à 6 à Nioro et à Missirah. Le taux de
matière organique (M-0) est également faible :
<l % dans tous
l e s s i t e s .
La teneur en phosphore assimilable
(OLSEN) e s t
généralement faible :
12 à 17 ppm mais assez élevée A Nioro :
105 à 114 ppm et Missirah :
140 ppm pour le sol où l'essai
fertilisation a été implanté. La capacite d'échange est faible
pour l'ensemble des sols : comprise entre 1,52 et 2,39 meq/lOO
g.
La teneur en
potassium échangeable
est
aussi
faible se
situant entre 0,020 et 0,145 meq/lOO g.

43
1.2 - Pluviométrie
La pluviométrie a varié de 408,2 mm à Médina Sabakh à
564,l mm à Keur Samba Guèye (tableau 1).
Tableau 1
.-1 : Pluviométrie totale et nombre de jours de pluies
Site d'implantation
Pluviométrie Ttle Nombre de jours
( m m )
de pluies (jr,)
Nioro (Station)
512,3
41
Paoskoto
1
503,l
31
1
Missirah Walo
) milieu
523,4
34
!
Médina Sabakh
? paysan
408,2
34
1
Keur Samba Guèye)
564,l
34
-
-
Globalement la quantité et la répartition des pluies
o'nt été relativement favorables à la culture du maïs au Sud de
la région du Sine-Saloum excepté Ndoffane où la sécheresse qui
a sévi en début de cycle a entraîné la mort des plants de maïs
(l'essai
implanté
sur ce
site a
été
abandonné).
Les mois
d'août et de septembre ont été relativement bien arrosés sur
l'ensemble des sites permettant ainsi une bonne fécondation et
un
bon
développement de la
graine.
Les
pluies se
sont
poursuivies jusqu'au début du mois d'octobre permettant aux
variétés Synth. C (90 jours) et Earl.y Thaï (75-80 jours) de
"boucler" leurs cycles.
1.3 - Maladies et insectes
Aucune
maladie
ayant
une
incidence
notable
sur le
rendement du maïs n'a été observée.
.
--
-..----

44
En ce
qui
concerne
les
insectes,
deux
principaux
ravageurs
0 n t
été
observés.
Au
semis
des
iules
ont
été
rencontrées
avec des
dégâts se
traduisant parfois
par
des
pertes
du
s t a n d . E n
cours
de
v é g é t a t i o n L a
chenille
d'Héliothis ~3 a fait son apparition au moment de l'épiaison.
Toutefois
c: e s
nu j s i ble s
n'ont
pas
o c c a s i o n n é d e
dégâts
jmportants.
II - PRINCI_!iX RESULTA'IJ3 OBTENUS
2.1 - j&z_h.tsx_- d& densités de
~-
P euplement o p t i m a l e s p o u r 13
cuIture du Maïs Pluvial
Cette étride vise
à déterminer la réponse
de variété
améliorées de maïs aux densités de peuplement variables dans
des conditions pédo-climatiques variées, en vue de trouver la
densité optimale.
L'essai a ét& implanté à la station de Nioro et, à
Paoskoto, Missirah et Keur Samba Guèye, en milieu paysan.
Le
dispositif
expérimental
est de
type
split-plot
(Nioro,
Paoskoto et Missirah walo) et de type blocs de Fisher
(Keur Samba Guèye) à 4 répétitions. Deux variétés Synthétique
C et Early Thaï ont été semées dans des parcelles principales
à sept ('7) densités :
26250, 35000, 42500, 45555, 56667, 58571
et. 68333 pieds/ha (parcelles secondaires). Chaque parcelle
secondaire est, composée de six (6) lignes de 10 m de long. Une
fumure de fond 6-20-10 a été apportée à raison de 200 kg/ha,
suivie d'un apport complémentaire de 200 kgN/ha sous forme
d'uree (46 % NI fractionnés en deux parties égales aux 27e et
41e jour après le semis.
Les resultats de rendement en grains de maïs (tableaux
2 et. 3) ont, fait, ressortir le rôle prépondérant de la densité
de peuplement dans
l'obtention de bons rendements.
A Keur
Samba
Guèye,
la densité
de semis optimale pour
les
deux
variétés Synth.
C et Early Thaï se situerait aux environs de
56 000 pieds/ha correspondant aux écartements de 00 cm entre
lignes et
30 cm entre poquets sur une ligne.
Celle-ci est

45
supérieure
à la densité recommandée de 45 000 pieds/ha (90 cm
x 25
cm).
En conditions de culture en station (Nioro) la
densité optimale pour le rendement-grain correspond également
aux
écartements de
60 cm s
30 cm
avec
d é m a r i a g e à u n
piedjpoquet pour les deux variétés Synth. C et Early Thaï.
En milieu paysan
: Paoskoto et Missirah,
la densité
opt.imaIe a
vari
en fonction de la variété : pour Synth. C
elle a
été de
56667
pieds/ha
(soit
60 cm x 30 cm à 1
pied/poquet),
alors qu'elle A eté de 58571 pieds/ha (soit 75
cm x.
25 cm
a 1 pied/poquet)
pour Early Thaï.
L a densité!
optimale dépend donc de la variété.
La
variété
Synthétique C
a d o n n é
des
rendements
supérieurs à ceux obtenus par Early Thaï aussi bien en station
qu'en milieu paysan.
Tableau 2 :
Effet de la densité de semis sur le remdement-
grain des variétés Synth.
C et Early Thaï à Keur
Samba Guèye -- 1991
Ecartement
T- Rendement-grains kg/ha
Densité
(cm)
Synthétique C
Early Thaï
Dl
80 x 50
1366
c*
1 0 8 4 b
Dz
60 x 50
1631 bc
1 0 4 0 b
D3
80 x 30
1711 bc
1 0 5 4 b
D4
90 x 25
1597 bc
1502 ab
D5
60 x 30
2179 a
1566 a
Dfi
70 x 25
2018 ab
1248 ab
D7
60 x 25
1924 ab
1479 ab
1775
1282
jignif.
THS
HS
l.V.
12,83
16,78
*Les chiffres affectés de la même lettre ne sont pas
significativement différents
au test de classement de Newman
et Keuls.
à = 0 > 05.
--II
---.-
-.---

46
2.2 - Essai de courbes de réponse du maïs pluvial à
-_I_- l'azote
et au fumier
-
-
Cet essai a pour objectif d'étudier la réponse du maïs
à l'azote et au
fumier et de voir dans quelle
mesure on
pourrait
éliminer
0 1.1
reduirc
l'apport
d'azote
Par
l'utilisation du fumier tout en assurant un bon rendement du
maïs.
L'essai a été implanté à Nior‘o (station) ct a Paoskoto
et Missirah Walo (milieu paysan).
Le dispositif experimental
de type blocs avec
subdivision de parcelles
(split-plot) à
quatre (4)
répétitions.
Cinq
(5)
dOSCS
d'nz0t.e
ont
été
utilisés
: 0,50, 100, 1.50,
200 kgN/ha (parcelles principales)
avec subdivision en 5 doses de fumier : 0, 2, 4,
6 et 8 t/ha
(parcelles secondaires).
Chaque parcelle secondaire est composée de (8) lignes
de 10 m de long avec
des écartements de 90 cm x 25 cm et
démariage à un pied par poquet.
La variété
synthétique C (grain blanc,
cycle de 90
jours) a été utilisée.
L'azote
apportée
sous
forme
d'urée (46 %N) a été
fractionné en trois (3) proportions : 20 % au semis, 40 96 au
27e jour et 40 % au 41 jour après le semis. Le phosphore et le
potassium ont été apportés en une seule fois au semis à la
dose de 80 kg PzOs/ha et 80 kg K2O/ha,
respectivement
sous
forme de phosphate supertriple et de chlorure de potassium. Le
f u m i e r a
été
épandu
en
surface
au
semis
puis
enfoui
immédiatement par un grattage superficiel du sol.

4 7
.
Courbes de réponse à l'azote :
L'optimum de rendement en grains de maïs serait obtenu
avec l'apport de 100 kg N/ha à la station de Nioro (3 736
kg/ha) et à Missirah Walo en milieu paysan(2 292 kg/ha). Par
contre à Paoskoto (milieu paysan) cette courbe a été moins
nette avec une tendace stationnaire dans l'intervalle de doses
d'azote étudiées. A Paoskoto, l'azote ne semble pas être le
facteur le plus limitant du rendement, résultat qui corrobore
celui obtenu en 1990 qui stipulait que le phosphore était le
facteur qui limite le plus le rendement du maïs à Paoskoto. En
effe-t, le niveau de rendement du. témoin sans azote ni fumier a
été très élevé
4 389 kgJha comparé à 1 889 kg/ha et 316 kg/ha
respectivement pour les témoins de Nioro et de Missirah.
.
Courbes de réponse au fumier :
Il n'y a pas eu de réponse positive du rendement en
grains de maïs aux doses croissantes de fumier. Toutefois il
serait intéressant de poursuivre cet essai pour étudier les
effets cumulatifs et résiduels du fumier sur la production de
la culture et la fertilité du sol.
Effet de la combinaison doses d'azote x doses de
fumier
Lorsque l'on a fait cette combinaison on obtient les
résultats de rendements indiqués dans les tableaux 4a, 4b et
4c I
A partir de ces tableaux on peut tirer les conclusions
suivantes :
- les écarts de rendement en grains entre l'apport de
fumier (toutes doses confondues) et l'apport de fumier + 50 kg
N/ha sont
plus
importants ,(>l 000 kg/ha) que lorsque l'on
passe à
des doses
supérieures d’azote avec comme
base le
traitement fumier + 50 kg N/ha.
- en
station (Niosro),
le rendement maximum a été
abtenu que si les doses de' fumier avaient été combinées avec
150 kg N/ha :
le rendement le plus élevé a été obtenu par un
apport de 4 t de fumier t 150 kgN/ha.

48
Tableau 4 :
Effet du fumier en présence de doses croissantes
d'azote sur le rendement en grains de maïs (Synth.
Cf *
a) Nioro (station) 11991
---
Doses de
fumier
2 t/ha
4 t/ha
6 t/ha
8 t/ha
Moyenne
loses d'azote
-
-
-
0 kgN/ha
1347
2278
2050
2305
1995
50 kgN/ha
2986
3153
2750
3292
3045
100 kgN/ha
3556
3653
2889
2373
3118
150 kgN/ha
3764
4583
4111
4542
4250
200 kgN/ha
3611
3611
3278
3042
3385
-
-
-
b) raoskoto (milieu paysan) 1991
Doses de
fumier
2 t/ha
4 t/ha
6 t/ha
8 t/ha
Moyenne
Doses d'azote
0 kgN/ha
3639
3861
,4028
3876
3851
50 kgN/ha
4431
4792
4458
4833
4628
100 kgN/ha
4764
5181
5111
4889
4986
150 kgN/ha
4708
F;i81
4250
4792
4733
200 kgN/ha
4222
4667
5097
5278
4816
c) Missirah-Walo
_--.
(milieu
- paysan) 1991
~---
Doses de
1
fumier
2 t/ha
2 t/ha
6 t/ha
8
8 t/ha
I?loyenne
D o s e s d ’ azote
0 kgN/ha
236
542
333
333
370
50 kgN/ha
2250
1319
2611
1944
2031
100 kgN/ha
1556
1653
1444
2097
1937
150 kgN/ha
1477
2208
1861
2153
1910
200 kgN/ha
1861
1653
1569
1514
1649

49
- en milieu paysan, les meilleurs rendements ont et6
obtenus lorsque les doses de fumier avaient été combinées avec:
100 kgN/ha respectivement à Paoskoto et à Missirah.
-
si l'on considère que les quantités disponibles au
niveau de l'exploitation
paysanne
varient
entre 2t et 4t,,
l'agriculteur gagnerait
beaucoup à
combiner
cette
matière
organique disponible avec 50 kgN/ha sous forme d'urée. Ce qui
se traduirait par des
g '
a 7 rl s
subtantiels de rendement : 792
kg/ha et 2014 kg/ha pour les paysans disposant de 2t de fumier
0 u
9 24
kg/ha et
777
kg/ha pour, ceux
disposant de 4t,
respectivement à Pacskoto et~ à Missirah.
2.3 - Recherche de Lormules d'engrais N-P-K économiquement5
rentables pourra C:ulture du maïs pluvial
Cette
étude a
Pour
but de
trouver
des
formules
d'engrais N-P-K économiquement rentables pour le maïs cultive
en
rotation
avec
l'arachide
dans
des
conditions
pédoclimatiyues variées. L'essai a été implanté en station à
Nioro et en milieu paysan à ~Paoskoto et à Missirah.
Le dispositif expér,imental est de type composé rotatif
central ("Central Composite~ Design").
Les trois (3) éléments
N 7 P et K figurent dans qu~inze (15) formules proposées à des
niveaux différents et
vari~ant pour l'azote (N) de 0 à 300
kgN/ha,
pour l'acide phosphorique (Pz 05 ) de 0 140 kg P205 /ha
et pour la potasse fK20 1 de 10 à 220 kg KzO/ha. Le traitement :
150 kgN-70 kg PzO5 - 1.10 kg KzO/ha, centre du dispositif, est
répété
six
(6) fois. Un ~
#témoin
sans
engrais N-P-K et la
formule vulgarisée lORN-32PS54K ont été rajoutés au dispositif
comme bases de comparaison.~ L'azote a été apporté sous forme
cl ' urée (46 %N) et fractionné en 20 96 au semis, 40 96 au 27e
jour et 40 % au 31e jour après semis.
Le phosphore et le
potassium ont
été
apportés en une seule fois au moment du
semis sous formes de phosp$ate supertriple et de chlorure de
potassium,
respectivement.
Chaque
parcelle
est
composée de
huit (8) lignes de 10 m de long aux écartements de 90 cm entre
I!ignes et 25 cm entre paquets sur une ligne avec un démariage
A un (1) pied/poquet.
l

50
La variété Synthétique C {grain blanc, 90 jours) a été
utilis6e.
Les rksul~tats obtenus sur le rendement en grains de
maïs
p e r m e t t e n t d e
tirer
les
principaux
renseignements
suivants:
.
Il
y a eu une action posiI,ive
de tous les équilibres
pal
rapport
au témoin
SEirIS
engrais N-P-K (tableau
5 1.
.
A
Nioro
(station)
e 1,
Faoskoto,
(milieu
paysan)
1 'azote
a
6 t, é
lC?
facteur
l i m i t a n t l e
plus
c a r a c t é r i s t i q u e ;
le
p h o s p h o r e a
été
ensuite
I'éIément qui limite le rendement après l'azote et
le potassium le facteur le moins limitant.
.
A
Missirah-Walo (milieu
paysan)
par
contre, le
potassillm
s'est
avéré
être
l ' é l é m e n t l e
plus
limitant du rendement et l'azote le second facteur
limitant apr&s le potassium.
Les resultats d'analyses de variante des données du
?
rendement montrent,
un
effet
linéaire hautement significatif
mais un
effet quadratique
non significatif.
Les coefficients
de
d é t e r m i n a t i o n RZ =
73
%, 78 % et 70 %
trouvés
respectivement si
Nioro,
Paoskoto et
Missirah-Walo
indiquent
une bonne
explication de la variation des rendements par le
modèle utilisé.

l
5 1.
Tableau> :
Effet des equilibres
NPK sur le rendement en
g.rains de maïs (Sgnth. C) : kg/ha
Doses d'engrais
Rendement en grain: kg/ha
No du
traitement N
Pz 05
Kz 0
NIORO PAOSKOTO MISSIRAH
3
50
30
40
2350
2222
2344
2
250
30
40
2700
3117
2994
3
50
110
40
2806
3206
2817
4
250
110
40
4422
2889
2994
5
50
30
180
2244
1722
2956
6
250
30
180
2778
1922
2811
7
50
110
180
3156
2978
2732
8
250
110
180
3739
2956
4106
9
0
70
110
1628
1361
1861
10
300
70
110
4033
3078
3806
1 1
150
0
110
2533
1628
2606
12
150
140
110
3806
3617
3383
1 3
150
70
0
2744
2944
1600
14
150
70
220
4261
3161
3817
15
150
70
110
3311
2889
3417
16*
108
32
54
2206
1778
2756
T
0
0
0
228
778
856
-
+ = Fumure vulgarisée
: 200 kg/ha de 8-18-27
+ 200 kg/ha d'urée (46 %N)
*
Ces
résultats
aissent
angurer que les formul.es
d'engrais
N-P-K devraient
être
modulées en
fonction
des
conditions pédo-climatiques plus ou moins homogènes.
.
Certains
ont produit des gains de rende-
ment
supérieurs à
par rapport à la formule de
fumure vulgarisée : 108N -
2P - 54K (tableau 5).
--
--__.
---~_

52
Les analyses
économiques
sont en cours.
D'abord un
budget partiel sera établi pour l'ensemble des traitements sur
la base d'estimation de
prix de la récolte,
les intrants
agricoles et le
travail
familjal.
Ensuite
l'analyse
sera
poursuivie par une évaluation de la rentabilité relative de
chaque traitement afin de déterminer ceux qui présentent un
intérêt
économiquement
interessant . Un
taux
marginal
de
rémunération
sera
enfin
calculé
pour
mesurer
le
gain
additionnel esperé si le niveau de fertilisation était adopté.
2.4 - Recherche de possibi:lités..d'amélioration de l'effi-
cacité des engrais
N=E_... sur le maïs pluvial en
milieu paysan
Cette étude a pour objectif d'améliorer l'efficacité
des engrais N-P-K vulgarises par des techniques d'épandage en
vue d'accroître leur rentabilité.
L'essai a éte implanté en milieu paysan à Dierikaw
Guyène,
Médina
Sabakh,
Sinthiou
Mamou
Ndari
(Nioro),
Keur
Abibou Niasse (Taïba Niassène)
et Tanda Mboudaye (Ndoffane)
dans un dispositif en blocs complétement randomisés à quatre
(4)
répétitions.
Chaque
parcelle
est
composée de huit (8)
lignes de 10 m de long aux écartements de 90 cm entre lignes
et 25 cm entre poquets sur une ligne avec démariage à 1
pied/poquet.
Les
traitements
ont
consisté
à l'épandage de
l'engrais 6-20-10 à la volée à la dose de 200 kg/ha, en bandes
localisées non enfouies aux doses de 200, 100 et 50 kg/ha et
en bandes localisées enfouies aux doses de 200, 100 et 50
kg/ha.
De l'urée a été épandue de manière uniforme sur l'en-
semble des traitements à raison de
100 kg/ha au 27e et 41e
jour après le semis.
La variété Synthétique C (grain blanc,
cycle de 90
jours) a été utilisée.

53
Des différences
la vitesse de croissance et de
d.GveI.oppement des plantes
nt été remarquées au profit des
parcelles où l'engrais
avait été localisé en bandes.
iJa localisation en
a amélioré le nombre d'épis
par plant,
qui est passé de
,96 à 1,29 sur le champ du paysan
de
Reur Abibou Niasse,
probable d'une meilleure
utili-sation de l'engrais.
résultats de rendement en épis
%.-le maïs montrent
la localisation de la 6-20-10
en bandes sur
la volGe. A dose égale (200
kg/ha) on obtient des
supérieurs:
nfouies) et
2430
@/ha
(bandes
En plus
on peut économiser la
d'engrais par la localisation en
bandes (ou mieux enfouies)
ar l'apport de 100 kg ou 50 kg/ha
en bandes (ou mieux
procure des rendements en épis
supérieurs à ceux
obtenus avec l'apport de 200 kg/ha à la
volée .
2.5 - Essai de régénéra ion d'un sol dégradé par la voie
biologique
Cette étude a pour objet de régénérer un sol dégrade!
par la méthode biologique c ui consiste à enfouir une légumi-
neuse fniébé) dans un systèa e de culture mixte.
L'essai a été impll nté à la station de Nioro sur sol.
sablo-argileux chimiquement dégradé mais stable vis-à-vis de
l'érosion hydrique.
--I
-
-
----
-...-._

54
Deux séries (pour étudier l'effet direct et l'arrière
effet) ont été mises en place avec une rotation Maïs/Arachide.
Le dispositif expérimental
comporte
cinq (51 traitements et
quatre (4) répétitions (blocs randomisés).
Les
traitements
sont : TO témoin sans travail du sol + semis maïs, Tz = labour
en humide t semis maïs, T.7
= labour en humide t semis du maïs
t
niebe derobé à enfouir après la récolte
du maïs, T4 =
association maïs/niébé avec enfouissement de niébe en cours de
cycle par
un labour.
Le semis du maïs a été effectué aux
écartements 90 cm x 25 cm sauf pour T4
où les écartements ont
é'té de 180 cm x 15 'cm. Le semis du niébé sur T3 a été réalisé
au stade-éiliaison du maïs aux écartements de 90 cm x 50 cm et
pour T4 il a été semé en même temps que le maïs
: une ligne de
maïs pour deux lignes de niébé.
La variété de maïs :
Synthétique C et
la variété
fourragère de niébé : 58-109 ont été utilisées. La fumure de
fond
: 8-18-27 a été apportée avant l.e semis et enfouie par
les travaux du sol (sur TO, il y a eu un épandage en surface).
Deux cent (200) kg d'urée en deux apports égaux : 100 kg au
27e jour et 100 kg d'urée au 41e jour ont été appliqués.
Les
résultats
obtenus
ont
permis de
dégager
les
principales conclusions suivantes :
.
le labour en humide avec semis du maïs seul ou avec
du niebé dérobé enfoui a un effet favorable sur la prolificité
du maïs (Synth. CI, puisque les plants sous les traitements Tz
et T3 ont produit en moyenne plus d'un épi par pied.
.
Le niveau
très faible de rendement de l'essai :
873,5
kg/ha de
grains
est
une
indication du
degré de
dégradation du sol.
.
Le meilleur rendement :
1204,25 kg-grain/ha a été
obtenu par la culture pure du maïs avec un labour en humide.
Cependant ce
traitement T2
n'est
pas
significativement
différent du T3
(maïs t
niébé dérobé enfoui) :1004,25 kg-
grain/ha.

l
55
Par conséquent, le système de culture : maïs + niébé
dérobé (T3) semble être le
raitement qui satisfait le plus le
:,
double objectif de bonne pro uction et de regénération du sol.
*
La culture
maïs/niébé (T4) a entraîné une
chute trop importante du
par rapport au traitement
standard (T4) pour être
incitatif en milieu paysan.
.
Toutefois les
de cette régénération du sol
par l'enfouissement du niéb
sont surtout attendus à moyen ou
long terme.
MAIS IRRIGUE
l
* Amélioration variétale
Divers essais ont
conduits avec le matériel local
et/ou d'introduction dans
cadre des activités des Réseaux
de recherches sur le maïs
A , CIMMYT, SAFGRAD,...) pour une
évaluation de leur comport
et de leur performance. Des
résultats obtenus, on peut
re que les conditions de cultures
m i s e s e n
oeuvre en
n'ont pas permis l3UX
variétés expérimentées
potentialités du fait
de
contraintes
variées :
fortes
variations
thermiques,
perméabilité soit trop
faible
(sols
hollaldé)
élevée
(sol
Jiéri) ,,
conditions réductrices lors
e la submersion.
Pour les variétés, Ion peut noter certaines présentant
un intérêt potentiel avec d s rendements de 4 à 5 tonnes/ha ::
Capinopolis 8645
RE, Udaique (1)
8633, Cuyuta 8625, Across
7728 RE et Sakha
(1) 85 4.
Pour
les hybrides,
avec des
rendements de 6 à 7 tonne , se sont révélés intéressants :
l
8705-6, 8321-21, 8505-13, 86~44-31, 8536-23, 8534-7.
Pour
les
composi es,
un
important
programme
de
croisement avec 9 populatio s a été entrepris pour la création
4
de composites adaptés pour lia moyenne vallée.

56
* Entomologie
La plupart des essais initiés en 1990 et même en 1989
ont été reconduits en
contre
saison froide et en saison des
pluies sur les stations de Ndiol, Thiago et de Fanaye.
Les essais de suivi de dégâts de foreurs en saison
froide et en saison des pluies ont confirmé l'existence d'une
succession d'appar-i f,ions. S.
calamistis
apparaît toujours en
premier et des dégâits
sont constatés 15 à 20 jours après le
semis.
Une
deusi&me
g&nération a
été
observée
a p r è s l a
floraison ax~ec tout.efo:i s une infestation moins forte.
F1 s
Saccharinw
apparaît durant la floraison ou peu de
temps après
; les degâts sont sévères et tous les organes sont
attaqués.
Les
chenilles
défoliatrices
Spodoptera
exigua
et
Mythimnaloreyi
ont
occasionné
des
dégâts
durant
les
deus
s a i s o n s d e c u l t u r e s .
Concernant les ravageurs secondaires, les Cétoines du
genre Pachnoda
se
sont
manifestés en
début de
saison des
pluies.
En cours de saison,
par suite d'un stockage d'épis de
maïs
sans
climatisation,
des
dégâts
très
importants de
Sitophilus zeamais,
ravageur des stocks de céréales, ont été
constatés.
Les essais comportement variétal du maïs vis-à-vis des
foreurs a été
conduit
sous
p i v o t à
l a SOCAS.
En ce
qui
concerne les attaques sur
tige et
épis, on a
observé des
différences variétales.
* Agronomie-Phgtotechnie
Les travaux ont été réalisés en contre-saison froide à
la station de Thiago et en saison des pluies à Fanaye et
Thiago.
Ils o n t port,& s u r
: des essais densités de semis,
structures de peuplement,
modes de semis,
travail
du sol,
irrigation,
rotation
tomate-maïs,
fertilisation minérale et
combinaison de NPK.

l
57
En essai densité
e semis conduit en contre-saison
90/91) avec un hybride (IR
et une varieté (Early Thaï), la
densité de 62 500 plants/h
a donne le meilleur rendement (5
500 kg/ha).
Ce résultat
celui obtenu antérieurement 21
Fanaye.
La comparaison du semis sur billon et celui à plat a
eté faite sur des parcelles de 300 m2, en contre-saison ; le
semis sur billons donne les 11eilleurs rendements.
Six
niveaux
d'ap orts de
NPK
INOPOKO,
NSOPOKO,
N90P45K50,
N135P45K50,
N9lP70K75 e t
N135P70K75)
ont
étê
réalisés pour définir une f rmule de fumure -pour le programme
d'espbrimentation et pour "rles paysans se trouvant dans le
pkrimètre de Thiago en atte dant les résultats des travaux en
i
cours initiés depuis 1989. La combinaison N135P45K50 a donné
un
rendement de 4
500 kg/ha,
niveau
satisfaisant
pour la
variété utilisée (Early Thaï).
En matière d'estimation des
besoins en eau divers
travaux exploratoires ont é,té conduits :
Irrigation goutte-à-
goutte, par aspersion et avec canon arroseur.
L'irrigation par aspersion pose beaucoup de problème,
notamment, en contre-saison à
cause du vent ;
le goutte-à--
goutte est fiable et facile,à gérer et le canon arroseur donne
de bons résultats et des
de l'ordre de 6000 kg/ha
ont été obtenus avec des
d'eau de 700 mm.

58
RIZ PLUVIAL ET SUBMERGE
1 - OBJECTIFS DU PROGRAMME
Le rôle principal du Programme de Recherche sur le riz
pluvial
et le
riz
submergé
est
d'etudier
les
problemes
relatifs au développement de la riziculture dans la zone Sud
du Pays et
de proposer les voies et. moyens technologiques
nécessaires a
l'amélioration de la
productivité. Il
doit
fournir ainsi les bases techniques pour l'intensification de
la production
rizicole et
contribuer a
la réalisation de
l'objectif d'approcher l'autosuffisance en riz défini dans le
"Plan Céréalier".
Les
objectifs
spécifiques et la
stratégie
adoptée
sont:
- Identifier les principales contraintes et apprêcier
leur importance ;
-
Rechercher
des
solutions
adéquates
à
ces
contraintes;
-
Pour
chacune
des
différentes
situations de
riziculture,
développer
des
technologies
performantes (variétés, techniques de protection et
de fertilisation, pratiques culturales) adaptées à
différents
niveaux
d'intensification
correspondant
aux situations
socio-économiques
observées dans la
région ;
- Evaluer les résultats 'en milieu réel et definir les
conditions et les modalités de leur diffusion.
Pour assurer une plus grande possibilité de généra-
lisation et une meilleure stabilité des résultats, l'accent
est
mis
sur l'approche
multidisciplinaire et
sur
l'action
concertée avec les autres
équipes de recherche du Centre et
des
services
de
développement
opérant
dans la
partie
méridionale du pays.

59
II - @EJXJLTATS ACQUIS
Parmi
les
résulta L
récents
acquis,
certains
sont
directement
applicables
pour la
valorisation
de la
riziculture;
d'autres CI lstituent u n
renforcement
des
connaissances
nécessaires
l'amélioration du niveau et de
l'adaptabilité des techniqu 5.
2.1 - En matière d'amél; ration varietale
Différentes variét' ; adaptées à chacun des types de
riziculture
ont
été
ide tifiées
après
plusieurs
années
d'essais:
- Riz pluvial exonc
: DJ8-341, IRAT-10, IRAT-144 ;
- Riz pluvial en : jne de nappe : DJ 12519, IRA 133,
Tox 728-l ;
- Riziculture aqua. .que à faible submersion : DJ 684-
D, ITA-123, Tos-1
3 ;
- Riziculture aqua ique à submersion moyenne : IR 442
98.3, BR 51-46-5, BW 100, BW 248-1, IR 2071 585-6 ;
- Riziculture aqua ique à submersion profonde
: BKN
6986-38-l et BW 2 5-l ;
- Riziculture aqua ique en zone 1 salée : DJ 684 D,
ROK 5, WR 77, WA
115 pour un niveau acceptable de
salinité (CE C 8
nhos ;
- Riziculture irri uée (avec maitrise de l'eau)
: BG
90-2, ITA 123, BW 148-1, IR 2071-585-6, DJ 11509.
D'autres
lignées
ont en
cours de
sélection
pour
d'autres proportions à fai 3 pour les zones notamment salées
où très peu de matériel vég ta1 a été testé.

60
2.2 - &n défense descultures
* Phstopatholo&
: Toutes les variétés retenues ont
été évaluées
au paravant pour le niveau et la stabilité de
leur résistance
aux principales
maladies
existantes dans la
région, en
particulier la
pyriculariose
qui
e s t l a
plus
importante.
t
Une
connaissance du
rôle
de
ce rt, a in s
facteurs
(azote,
régimes hydriques et
techniques
CI II 1 t u ra 1 e s )
sur la
gravité des épidémies de la pyriculariose,
dl1 flétrissement
des graines et de l'helminthosporiose a éte wcquise.
t Une mise au point de techniques de protection des
semences a eté faite.
* Entomologie :
Identification des principaux insectes
ravageurs ; mise au point de méthodes de lutte raisonnée avec
utilisation
minimale
d ' i n s e c t i c i d e s ;
é v a l u a t i o n d e l a
résistance variétale contre les foreurs des tiges en cours.
*
Malherbologie :
Inventaire
des
a d v e n t i c e s e t
identification des espèces
les plus
importantes ;
mise au
p o i n t d e
t e c h n i q u e s d e
luttes
chimiques
utilisant
des
herbicides de pré-levée ou
de post-levée ;
définition de
techniques de lutte intégrée combinant la lutte chimique, les
techniques culturales et le désherbage mécanique.
* Fertilisation :
Mise au point d'une formule binaire
NP plus
performante et
plus
économique
que la formule NPK
v u l g a r i s é e ;
m i s e e n
évidence de
l'intérêt de
certaines
ressources
naturelles
(phosphogwses,
déchets
a n i m a u x e t
végé t,aux ) *
* Lutte contre la salinité et la toxicité
-
ferreuse :
Les
tests de
résistance
variétale
ont
permis d'identifier
quelques variétés ayant un certain niveau de tolérance à ces
facteurs adverses : DJ 684-D, ROK 5, WAR 77 et WAR 115 pour la
salinité
; DJ 684-D, ITA 212, IR 4422-98-3, IR-22 et IR 2071-
5-6-3 pour la toxicité ferreuse.

61
III - ACTIVITES EN 1991
En
1991,
les a tivités du
programme
ont
été
essentiellement
menées
t 1llS
le
cadre
de
différentes
conventions
particulières
IITA,
CORF)
et de
la recherche
d'accompagnement ISRA-DERB;
.
Les différentes opérations de
recherches ont réalisé et : iivi ensemble les travaux dont les
principaux résultats sont :
Pour la riziculture Cie nappe et d'eau douce faiblement
submergée,
les
rerldements
d e s
variétés
testées
avec
suivi
entomologie,
m2lherbologie
!t phytopathologie sont donnés au
tsbleau 1.
D'un
site à
in
autre on
observe
une
grande
variabilité liée probableme t au niveau de fertilité des sols,
aux nuisibles et aux mode5
de gestions des essais. Dans les
conditions difficiles de
ulampane,
par
rapport au
témoin
local,
les variétés TOX 72 -17 TOX 1010-21. et TOX 1012-12 ont
donné respectivement, des E rplus de rendement de 69, 12 et '7
% pour le riz de nappe. En
:ondition de riziculture faiblement
submergée où DJ 12-519 et 6 4 D ont été choisis comme témoins,
5 nouvelles
variétés
ont >
de manière constante,
donné des
rendements
égaux
011
SU&I
eurs
aux
témoins
vulgarisés.
Il
s'agit de : ROW 728-1, C II 2-28, KAU 1661, ITA 123 et S 499B-
28. Si ces variétés confirl :nt leur performance, le nombre de
variétés
disponibles
Pou
ce
type de
riziculture
sera
significativement accru.
Pour la riziculturl
submergée d'eau douce, les essais
variétaux
conduits
ont mo tré le très bon comportement de
Br.153-28-10-l-3, Br.51-319 9, BW 248-l et BW 348-l avec des
rendements allant de 3 à 4
'ha.
Four les zones salé k s des essais démonstration ont été
conduits en 3 localités, a1:f!c 5 variétés cultivées sous trois
niveaux d'apport d'engrais
ninéraux
: 0,
50 et 100 % de la
fumure préconisée. Les résu tats sont résumés au tableau 2. La
réponse des variétés amélio ses a été très importante, pour la
locale,
aux doses de 100
% on note beaucoup de verse et
d'attaque de pyriculariose.

62
Les chercheurs du programme ont conduit dans le cadre
de la diversification des cultures et de la convention ISRA-
DERBAC,
des
essais
variétaux et
itinéraires
techniques
SUI-
maïs et niebé.
Les résultats sont presentés dans le rapport de
cette convention
intitulé
"Recherches Adaptatives sur le Riz,
le Maïs et le Niébé en Basse Casamance, SENEGAL (S. SALI~,
1991)".
NIEBE
E n A m é l i o r a t i o n v a r i é t a l e ,
du fait de
l'absence du
,% sélectionneur,
pour
raison
d e
formationhl&ue
durée,
les
travaux ont porté essentiellement sur le renouvellement de la
collection
des
niébés
h a t i f s e t
tardifs.
Les
essais
préliminaires
et
avances
ont
été
également
suivis
par le
phytotechnicien.
* Agronomie-Phytotechnie
D a n s 6 v i l l a g e s
des régions de Saint-Louis,
Louga,
Thiès et Diourbel, cinq essais variétaux ont été installés par
village avec les variétés, IS 275, IS 283, 504 et Ndiambour.
Les pluviométries enregistrées dans les sites ont varié de 530
(Thilmakha) à 200 mm (Sakal). Les rendements obtenus ont varié
de 215 à 827 kg/ha. Ces niveaux de rendements ne suivent pas
l e
gradient
pluviométrique
des
si-tes
e x p é r i m e n t a u x . L a
variabilite de certains facteurs,
date de
semis,
pression
phytosanitaire,
entretien des cultures,
e t c . sont probablement
à l'origine de cette grande dispersion des rendements. Dans le
cadre des essais ISRA-PNVA des essais sur grande parcelle (500
m") ont été mis en place en milieu paysan dans les régions de
Lo u g a ,
Thiès et Diourbel,
avec dans chaque région 3 points
d'essai.
Les variétés mises en comparaison sont : IS 275, IS
283, B 89-504 et Bambey 21.
D a n s l a
région de
Louga,
les
vari.étés
les
plus
précoces,
Bambey 21 et B 89-504 ont donné les rendements les
plus élevés avec respectivement 720 et 860 kg/ha. On note par
ailleurs un
bon niveau de rendements
des variétés dans la
région de Thiès.

63
Les essais variétau i conduits en milieu paysan dans la
zone Centre-Nord et Nord, B vec les variétés 58-57, Bambey 21,
1s 275, IS
283 et B 8: -504 et,
dans la
zone
Sud
(en
Casamance), avec les lrarié .és Mougne,
Ndiambour,
IS 275, IS
283 e.t 3 89-504
dans le
cadre
général
de l'expérimental
variétal multilocal, présen' ent une trop forte variabilité (CV
de 25 A 40 %) pour être in ,erprétés.
Ils seront reconduits en
1992.
A Thilmakha et NC at t
Fall,
des
essais
association
varietales
niébé-niébé
mf un 2
variété
intermédiaire
avec
une
_.
prétpoce) installés en milie I paysan ont également présenté une
grande
variabilité
spat iale
rendant
les
comparaisons
variétales peu fiables.
Pour l'association mil-niébé,
huit variétés de niébé
(58-57, Mougne,
1s 275,
E!aye Ngagne,
TVX 3236,
58-111 et
!Gdout) ont été testées avec deux de mil, souna 3 et IBV 8004.
Il semble
se dégager, mal Egré la très grande
variation des
rendements,
que
1'IBV 800 4s o i t
plus
appropriée
pour
une
association dans les candi tions de culture de Bambey. Pour
cette
variété,
les
niébé
à
cycle et
port
intermédiaires
permettraient de réaliser Idles associations plus efficientes.
Ces indications permettront de reprendre, en le réajustant cet
essai en 1992.
* Phytopathologie
Dans le cadre de 1 'appui a la sélection, toutes les
populations issues des croi sements,
à partir de la génération
F2 >
sont criblées pour la rGsistance aux virus et au chancre
bactérien.
Les lignées de séle :tion avancées et des variétés déjà
vulgarisées
sont
égalemer t
évaluées
pour
identifier le
m a t é r i e l
résistant/sensibl E h
à de
nouveaux
i s o l a t s
des
principaux pathogènes. En I3iutre
une étude épidémiologique du
chancre bactérien a été in:i tiée et des essais de contrôle du
"Ashy Stern Blight" et de la chenille poilue mis en place.

64
1
- Screening pour la résistance a=virus et au chancre
bacterien
-~
Des populations de génération Fz , Fz , F4
de divers
croisements ont été semées en contre-saison et en saison des
pluies à raison d'une graine par yoquet. I,a distance entre les
poquets dans la ligne est de . 75 cm et celle entre les lignes
également de .75 cm.
Au
stade
feuilles
unifoliées?
les
plants
ont
été
inoculés par les virus et par
Ie chancre bactérien au stade
premier noeud.
Ce criblage précoce a permis une réduction considéra-
ble de la quantité de matériel À avancer pour les genérations
suivantes.
Les inoculations en contre-saison avec les virus n'ont
pas provoqué un
bon d&veloppement de la maladie. Aussi la
totalité des pieds retenus en contre-saison l'ont été sur la
base de leur résistance au chancre bactérien.
2
- Comportement du matériel de sélection vis-à-vis de
différents isolats de virus
Ce test
consiste en
une
évaluation de
routine du
matériel
de
sélection
pour
identifier
le
matériel
résistantfsensible à
divers
nouveaux
isolats des principaux
virus et des virus de moindre importance.
Cinquante quatre (54) isolats de virus echantillonnés
des zones de Kolda, Tamba, Mbacké, Kébémer,
Louga et Thiès ont
été confrontés à Mougne,
Ndiambour! Bambey 21, IS 86-275, IS
86-283 et 58-57.
Les plants ont été inoculés au stade feuilles
unifoliées et
incubés en
abri
grillagé.
L'incidence
et la
sévérité des symptômes au 7ème et 14ème jour après inoculation
ont été mesurés.

65
Excepté
B-21,
les
variétks
vulgarisées
ont
été
sensibles à la quasi-totalité des 54 prélèvements. Au total 10
prélèvements ont provoqué des symptômes sévéres chez la IS86-
275, 9 chez la 1586-283 et 6 chez toutes les deux.
58-57 est sensible aux différents isolements, tandis
que Mougne et Ndiambour sont infectées respectivement par 67 X
et
47 %
des
isolements .
Aucun
isolat n'a provoqué de
symutôla chez Ba.
Bien que parmi
les 54 isolats il peut exister des
virus qui ont été échantillonnes plusieurs fois (séparément ou
en
combinaison
avec d'autres 1, il
n'en demeure pas moins
révélateurs les risques d'epiphytie qui peuvent provenir de
l'utilisation des variétés actuellement disponibles.
Certains isolements n'ont pas provoqué de symptômes en
serre (suite ;il une
inoculation mécanique) chez les variétés
testées. Probablement,
c'est la mosaique dorée du niébé qui
est responsable de ce fait, cette hypothèse est corroborée par
le jaunissement intense des plants malades, la déformation et
le claquage de leurs feuilles. Ces symptômes observés au champ
sont typiques du "golden mosaique virus“ du niébé.
Ces résultats montrent que l'élaboration de variétés
résistantes aux \\Tirus ne peut se faire de façon empirique, en
ignorant l'identité et les caractéristiques des virus contre
lesquels on selectionne.
11 est nécessaire d'identifier les
virus,
d'inventorier les gènes de virulence présents dans la
population pathogène et en suivre l'évolution.
3 -- Epidémioloaie du chancre bactérien
Les observations faites en 1988 (infestation sévére et
généralisée du chancre bactérien)
en fin de cycle et celles
r'elevées en 1990 en début de cycle ont montré l'intérêt de
rechercher les
facteurs
relatifs
à la courbe annuelle de
conta-mination définissant des périodes probables de forte et
de faible pression d'inoculum.

66
Deux aspects ont été considérés :
le dkveloppement
épidémique à
p a r t i r
de
jeunes
plantules
inoculées
et la
qualité des graines produites par les pieds malades.
L ' cltude a été
realisée au
champ avec
comme
variété
test la B 21, avec des traitements consistant en 1, 2, 3 et 4
% de
plants
contaminés
par
inoculation
au
stade
feuilles
unifoliées.
Les observations ont porté sur l'incidence et la
gravité de la maladie et; le taux de transmission du chancre
bactérien
par
les
graines.
Les
résultats
obtenus
sont
présentés au tableau 1,
Le
chancre
bar:terien a
progressé dans
toutes
les
parcelles mais on n'a pis.5 observé de différence significative
entre les traitements sur l'incidence ou sur le rendement. La
catégorisation
des
différents
niveaux
d'attaques en R
(résistant), MR
(moyennement
résistant), MS
(moyennement
sensible) et S (sensible)
a permis de révéler qu'au niveau
sensible, on a 7 gousses par plante contre 16 pour les MR et
R .
En tenant compte, d'une part, du caractère explosif de
la maladie et de sa vitesse de propagation, d'autre part, il
est
possible
que
les
contaminations
soient
faites
avant
l'apparition de symptômes visibles chez les plants des foyers
primaires. Si cette hypothèse se confirme, le repérage visuel
et la destruction des foyers primaires aussi précoces soient-
ils ne
seraient
pas
u n moyen
efficace de lutte contre le
chancre bactérien.

67
Tableau 1 :
Influence du nombre de foyers primaires sur le
developpement du chancre bactérien du niébé
Nbre de
1Vbre moy. Rendement
foyers pri- Incidence Rendement
Réac-
,Ile gous-
moyen par
maires par
%
kg/ha
tion* : ;ses par
plante en
parcelle de
plante
?z
1000
graines
1
12,29 b
496,97 b
R
16,33 a
17,19 a
2
61,26 a
615,07 ab
M R
16,29 a
16,63 a
3
51,Ol a
610,27 ab
MS
11,88 ab
12,84 ab
4
61,41 a
637,OO a
S
7,29 b
5,47 b
L
Pour chaque colonne,
les nombres suivis d'un chiffre
identique ne sont pas différents significativement au niveau P
= 5 %.
R
= Résistant
MR = Moyennement résistant
MS = Moyennement sensible
S
= Sensible
4 - Lutte chimique contre la chenille poilue du niébé
Les résultats obtenus au Cameroun avec le Marshal 25
ST pour le contrôle des pucerons et des insectes suceurs du
niébé ont été à l'origine de l'étude initiée cette année avec
ce produit pour la lutte contre la chenille poilue, principale
contrainte à la
production du
n i é b é a u
Sénégal, et
les
pucerons.
Les travaux ont été menés en 5 localités,
Sakal,
L'ouga,
Sine Dieng, Thi .makha et Sagata avec la TS86-275 comme
variété test.
Les semences ont été traitées au Marshal 25 ST
aux doses de 0, 1 kg/100 kg de semences, 0.5 kg/100 kg de
semences
et 2 kg/100 kg de semences.
Le nombre de plantes
émergées,
l'importance
des
dégâts
sur
les
p l a n t e s e t l a
population des insectes
(chenille poilue et pucerons} ont été
mesurés.

68
Les attaques de Amsacta ont été cette année variables
d'une zone à une autre,
faibles à Louga et à Sakal, nulles à
Sagata,
Thilmakha et à Sine Dieng ; ceci n'a donc pas permis
d'apprécier l'efficacité du Marshal contre Amsacta.
Les résultats obtenus, notamment à Louga, en ce qui
concerne l'effet du Marshal sur
les pucerons
semblent montrer
que le traitement 2 kg/100 klg de semences est très efficace.
ARACHIDE
Les activités de recherche au sein de ce programme ont
porté sur Les domaines suivants :
- l'amélioration variétale ;
- la physiologie ;
- la phytotechnie ;
- la défense des cultures ;
- la technologie.
Conditions climatisu<-
LouEa :
Avec
une
pluviométrie
globale
de
250 mm et
des
périodes de stress,
l'hivernage peut être considéré comme
mauvais.
Bambey :
La pluie de semis,
23 Juillet, a été suivie d'une
période de stress entrainant des mortalités non négligeables à
la levée. Une deuxième période de stress, en troisième décade
de Septembre a eu des effets néfastes sur la production. Au
total il n'est tombé que 346,8 mm.
:Nioro
La pluie de semis n'est intervenue que le 10 Juillet.
L'hivernage
peut
être
consideré
comme
moyen
bien
que
déficitaire avec un cumul de 512,3 mm

69
Conditions phytosanitaires
Elles ont eté généralement bonnes.
Les attaques de
cercosporiose n'ont pas entrainé de défoliation importante. La
rouille n'est apparue qu'en fin de cycle, donc pas d'incidence
sur les rendements. Les populations de pucerons ont été très
reduites.
Des
attaques de
clump,
à Bambey,
ont
compromis
certaines expérimentations.
A signaler, ponctuellement,
l'observation de foyers de
rouille dans la vallée du Fleuve, et l'apparition de plusieurs
maladies foliaires tant à Bambey qu'à Nioro.
1 - AMELIORATION VARIETALE
Cette
opération a
comme
objectif
l'obtention de
variétés présentant une meilleure
adaptation
aux contraintes
édapho-climatiques et une meilleure valorisation des produits
en fonction de l'utilisation envisagée : huilerie, confiserie,
bouche.
En dehors des stations expérimentales de Louga, Bambey
et Nioro, il a été
conduit des essais à Richard Toll et en
milieu rural.
1.1 - Variétés très précoces
La 55-437, 90 jours, n'est plus adaptée à la région
Nord à la
suite de
1 a
diminution de la
longueur de
l'hivernage.
Aussi faut il
la substituer par
une
nouvelle
v,ariété mieux adaptée à cette situation.
Les résultats prometteurs obtenus par le passé avec GC
8-35 se sont
confirmés
tant,
ii
Louga
qu'en
expérimentation
paysanne sur grandes parcelles. Cette confirmation permettra à
1'ISRA d'en demander l'inscription au catalogue national des
v,ariétés pour la région de Louga.

70
Le programme de transfert des allèles de précocité de
Chico
chez
55-437
e t,
73-30,
par
rétro-croisements,
s'est
poursuivi.
De nouvelles tetes de lignées ont été extraites
pour un suivi en sélec1,ion généalogique.
1.2 - Variétés.adaptees à la sécherem
Pour les zones où la sécheresse se caractérise par des
périodes de stress hydrique en cours de culture,
il faut des
variétés
qui
possèdent
des
caractères
physiologiques
d'adaptation à la sécheresse.
L'extraction de
têtes de
lignée à partir de
1. a
première population améliorée par selection récurrente s'est
poursuivie tout comme
I.a sélection généalogique des lignées
issues des précédentes extractions.
Le
deuxième
cycle de la
sélection
récurrente a
commencé
avec la réalisation des croisements nécessaires à
l'obtention de la nouvelle population améliorée.
1.3 - Variétés de coilfiserie
Les variétés s&négalaises correspondant à ce type de
marché, plus rémunérateur que le marché huilerie, le sont dans
les grades les plus bas donc assurant une plus value moindre.
Aussi est il nécessaire d'obtenir une variété à graines plus
grosses que 55-437.
Fleur 11,
Spanih de
90 jours
d'origine chinoise,
répond à cette contrainte et
présente de plus un rendement
beaucoup plus élevé que
celui de 55-437 en grande parcelle
paysanne quel que soit l'itinéraire technique utilisé.

7 1
Fanes kg/ha
Gousses kg/ha
100 graines
A
55-437
1030
100 390
100
30,8
100
Fleur 11 970
94 550
141
49,7
161
B
55-437
635
100 515
100
36,8
100
Fleur 11 430
68 790
154
61,8
168
A : Essais statistiques, 5 localités, moyenne 1989, 1990
B : Grandes parcelles paysannes, mêmes localites que A,
moyenne des 3 itinéraires techniques, 1991.
La très nette
augmentation du poids de 100 graines
observée en B par rapport à A est du à un triage plus sévére.
Fleur 11 va faire l'objet, de la part de l'ISRA, d'une
demande d'inscription au catalogue variétal des variétés pour
les régions de Thiès et de Diourbel.
1.4 - Variétés hâtives dormantes
Le risque de regermination à la récolte n'est pas
négligeable chez les hâtives en cas de pluie tardive, les
paysans
préfèrent
procéder en
priorité à la
récolte des
ceréales et repoussent la récolte de l'arachide car il existe
u'n goulot d'étranglement à cette période.
Les programmes de transfert de dormante, par sélection
généalogique, de
73-30
sur
55-437 et
Fleur 11 se
sont
poursuivis en maintenant
plusieurs
critères :
productivité,
taille des gousses et dormante minimale de 95 % à un mois.
1.5 - Variétés résistantes à Aspergillus flavus
Aspergillus flavus,
champignon tellurique générateur
d'aflatoxines cancérigènes est omniprésent sur l'ensemble du
territoire
national.
Bien
qu'il
existe
des
méthodes de
réduction du taux de contamination des récoltes celles-ci ne
s,ont pas utilisées par les producteurs car il n'y a pas de
différentiel de prix (prime à la qualité).
Aussi
est-il

72
recherché des variétés qui présentent un certain degré de
résistance à ce
champignon. Si
55-437
présente
l'une
des
meilleures résistances ii la pénetration du champignon il en
est pas de même des autres variétés.
Les lignées stabilisées issues du criblage par test de
contamination
artificielle
sont
dans
l'ensemble
aussi
productives que les témoins.
. 1.6 - -riétés résistantes a la cercosporiose
~---~
Les pertes de rendement, tant en fanes qu'en gousses,
peuvent
atteindre 30 % 'certaines
années.
rl
existe
des
fongicides
qui
assurent
une
bonne
protection
mais
ces
traitements sont difficilement réalisables par les paysans car
demandant des volumes d'eau importants.
Il a été testé 80 lignées en provenance de 1'ICRISAT
et du Texas. Certaines de ces lignées semblent présenter une
meilleure productivité que 28-206. En l'absence de corrélation
entre la note d'infestation et les rendements, tant en fanes
qu'en gousses, il semble que le temps de latente et le degré
de sporulation soient déterminants.
1.7 - Variétés d'huilerie
Dans le groupe des SO jours de nombreuses lignées sont
supérieures à 55-437 mais toutes sont inférieures à Fleur 11.
Même constatation pour les semi-tardives : supériorité
par rapport à 57-422 mais infériorité par rapport à Fleur 11.
Dans le groupe des tardives, supériorité de 28-206 sur
73-33 pour les fanes mais les résultats sont inversés pour les
gousses. A noter le bon comportement du N" 912 (resélection à
l'intérieur de 79-79 < 53-68 x 59-127 >. Cette lignée présente
une amélioration par rapport à 73-33 de 46 % pour les fanes et
9 % pour les gousses. Aussi cette lignée devra-t-elle faire
l'objet d'une expérimentation multilocale en terroirs paysans.

73
1.8 - Variétés de bouche
Dans la
recherche
d'une
plus
value
maximale
ces
variétés présentent une bonne opportunuité. GH 119-20, variété
américaine répondant
aux normes de ce type de marché, aussi
productive que les variétés d'huilerie, a perdu à la suite de
la péjoration des conditions climatiques une partie de ses
avantages.
Aussi
est-il
recherché
une
variété
adaptée
aux
nouvelles conditions climatiques.
Les lignées issues du programme de sélection nationale
sont au moins aussi productives que la GH 119-20, ont un poids
de 100 graines plus élevé et un rendement au décorticage en
graines semence légèrement amélioré quoique encore faible :
35% contre 27 % pour le témoin GH 119-20.
Il - PHYSIOLOGIE
Le laboratoire a poursuivi
ses travaux portant
sur
l'étude
des
mécanismes
physiologiques
d'adaptation à la
s6cheresse de l'arachide. Les résultats obtenus ont permis de
développer certaines
applications
pour d'autres disciplines
(sélection, agronomie et bioclimatologie).
Ces
travaux
ont
aussi
fourni
l e s
supports
thématiques
qui
ont
permis au
laboratoire d'assurer la formation de jeunes chercheurs,
2.1 - Physiologie de l'adaptation à la sécheresse
Un intérêt particulier a été porté sur l'étude des
relations racines-feuilles en condition de stress hydrique. Un
nouveau dispositif, en rhizotron, a été mis au point afin de
sroumettre
différentes
zones
racinaires à
des
conditions
d'alimentation
hydrique
variées. Ce
système a
permis de
montrer que l'information de stress arrivant au niveau des
feuilles est bien véhiculée par des messages moléculaires en
p'rovenance des racines. Ceci a été confirmé en montrant que
l'intensité du message de stress reçu décroît avec la distance
e,ntre la partie racinaire stressée et la feuille. Dans ces
conditions la feuille peut se dessécher complètement sans être
capable
de
déclencher
les
mécanismes
d'évitement
qu'elle
-
‘--
----
._---

74
possède
naturel-lement.
Ces
resultats
permettent de
mieux
comprendre
l e compor-tement d e
l'arachide, et des
plantes
annuelles en
général.,
lorsqu'elle
se développe
en conditions
pluviales et passe alternativement d'une phase bien hydratee à
une phase sèche puis a une phase de réhydratation.
2.2 - Applications ahxonomiques
Les paramètres de développement et la consommation en
eau de 2 nouvelles variet&s,
Fleur 11 et GC 8-35, ainsi que de
GH 119-20,
55-437 et
73-30 ont
été
s u i v i s à
intervalles
réguliers (7 jours) durant la saison des pluies.
Les résultats
obtenus'
montrent que la mesure d'interception lumineuses du
couvert végétal par ceptométrie peut être utilisée dans les
essais
agronomiques
p o u r u n
suivi
étroit de la
surface
foliaire de la culture (R2 ? 0,9 sur toutes les variétés). Les
résultats
agronomiques
de
cet
essai
confirment la meilleure
adaptation aux conditions climatiques des nouvelles variétés.
2.3 - sécheresse et modélisation
2.3.1 - Modélisation de la sécheresse agronomique
Le modèle ARABHY, Arachide Bilan Hydrique, a permis de
p r o c é d e r à
une
réévaluation
des
t y p e s d e
sécheresses
rencontrées
par
l ' a r a c h i d e a u
Sénegal
à
partir
de la
détermination de la durtse des cycles satisfaits ainsi que la
date et l'intensité des
périodes de sécheresse en cours de
cycle.
Cette etude a éte conduite sur les principles variétés
du Sénégal
présentant
des
différences au
niveau de
leur
longueur de cycle, leur développement végétatif et racinaire.
2.3.2 - Modélisation du développement agronomique
-
Depuis 1984 un essai de semis décalés de l'arachide en
conditions pluviales
sert de référentiel afin d'affiner les
résultats obtenus en conditions
contrôlées.
Ces données ont
servi au
développement
d'un
nouveau
modèle
permettant de
s i m u l e r , à
p a r t i r d e
données
climatiques
s i m p l e s , l e
développement agronomique d'une variété d'arachide précoce.

75
Le!s résultats de la simu lation ont permis de décrire avec une
L I*l +s bonne
précision le
développement de 55-437 et 73-30 en
191 30 *
2.3.3 - Modélisation Séche_resse et productivité
Une étude a été entreprise
afin d'associer les deux
;ils précédemment décrits dans un modèle commun accessible
'i
chercheurs
et
aux
responsables
du
développement
-0nomique.
Le modèle a bté enrichi des résultats d'études
ronomiques
conduites
en 1991 avec d'autres variétés (Fleur
,
G C 8-35,
73-30 et GH 119-20).
Il bénéficie aussi des
su1 tats
agronomiques
obtenus
en
milieu
paysan
par
opération phytotechnie. Ce nouveau modèle possède maintenant
3
interface
interaction afin de faciliter son utilisation.
travail de modelisation a été réalisé par 2 étudiants de
ENSUT et a fait l'objet d'un memoire de fin d'étude.
2.4 - Etudes sur autres légumineuses
La recherche de formes
originales d'adaptation à la
zheresse a conduit à s'intéresser a d'autres légumineuses.
2.4.1 - Poids d'angole
Les travaux sur le poids d'angole se sont poursuivis
AV1 zc la mise en place d'un essai de suivi du développement et
de la consommation en eau de 2 variétés en culture pluviale à
nbey.
Les résultats indiquent que des rendements grains de
5 à 2 tonnes/ha peuvent être obtenus avec cette espece.
2.4.2 - Niébé
-
La réponse à la sécheresse de deux variétés de niébé
d'arachide a été étudiée en conditions
contrôlées.
Les
;ultats indiquent que
le niébé se caractérise par une très
ande capacité d'évitement de la sécheresse par fermeture des
smates et
réduction des
échanges
gazeux.
L'arachide
par
ntre,
moins économe en eau utilisée, se caractérise par une

très
.grande
c a p a c i t é d e tolerançe à la skcheresse q u i l u i
permet de
poursuivre
sa
p h o t o s y n t h è s e à
des
valeurs de
déshydratation importantes de ses tissus foliaires.
‘2.4.3 - Pachyrhiu
Une
nouvelle
espèce,
Pachyrhis~~s
0 11
igname-haricot,
est.
etudiée depuis cette annee en laboratoire. Cette plante,
originaire
d'AmGrique du Sud,
est
1.1 n e
1 égumineuse
pouvant
produire
plus de
10 tonnes de
tubercules a
l'hectare. Le
feuillage peut Gtre utilisé pour 1 'alimeritation du betail et
1 cs graines,
contenant de la roténone,
polir la fabrication de
solutions insecticides.
Les
premiers
travaux
ont
go r t&
sur sa
capacité
d'adaptation à des
sécheresses
de fjn de cycle.
Comme le
niébé,
P a c h y r h i s u s s e
caractérise
essentiellement
par sa
capacité à réduire ses pertes en eau.
III - PHYTOTECHNIE
La faible capacité d'investissement, la difficulté du
recours à l'emprunt,
la disponibilité limitee en main d'oeuvre
à certains
moments
clé de la campagne et surtout les aléas
climatiques
entra2nent I'adoption par les paysans de solutions
techniques extensives dommageables en premier lieu au maintien
de leur outil de production.
Dans ce
contexte,
des
travaux sont
menés
sur : la
fertilisation,
la qualité semencière,
1 'influence de l'état du
matériel agricole et la date de semis.
En raison de l'importance économique de l'arachide de
b 0 1 I c 1-1 e , une etude visant à l'amelioration de
la qualité de La
production est également en cours.

77
3.1 - Fertilisation
3.1.1 - Fertilisation minérale
Suivant les situations les réponses ne sont pas les
nes :
- Passy : pas d'effet de N et K sur la production en
Isses,
mais
l'apport de
20
kg/ha d e
FzO5
améliore
les
ldements d e
25 % par rapport
a11
tkmoin
non fumé (2020
/ha).
- Ndoffane :
en
raison de la sécheresse l'effet de
1 It engrais n'est sensible que sur la production en fanes.
- Sob :
la formule économique de 50 kg/ha de 0-45-O
en1 traîne une augmentation de
la production de gousses de 29 %
eit
la fumure complète se situe à 49 % du témoin non fumé (805
k#,/ha).
- Darou Koudoss :
sur arachide de première année, pas
d'teffet
s u r l a
nouvelle
parcelle,
le
.rendement
m o y e n e n
go' usses est de 2300 kg/ha. Sur mil il existe un effet résiduel
imiportant de la formule economique. arachide.
Il est équivalent
.,
a celui de la demi dose d'engrais directement appliquée sur
mi:1 (+ 100 % par rapport au témoin non fumé 570 kg/ha).
3.1.2 - Association fumure minérale et organique
-~
Sur
mil,
en
Zème
annee?
seul
l'apport de
fumure
mi:nérale est marquant,
+ 55 % par rapport au témoin non fumé
Cl( 355 kg/ha).
3.2 - Qualité semenciè-
Afin de connaître l'évolution des stocks de semences
paysannes, un suivi
exhaustif des lots de 3 villages a été
i~nitié en 1990.
La comparaison de ce matériel avec des lots
issus du dernier niveau de multiplication du service semencier
montre la nécessité de renouveler les semences paysannes.

78
Le vieillissement du parc de matériel agricole pose le
problkme d e l a
qualj té des
travaux
effectues
avec.
Des
comparaisons
ont
été
effect\\iecs
avec du matériel neuf. Les
resultats sont en cours d'exploitation.
L'irrégularité dse 1 'iristzil ration de I'hivernage liée a
l'indisponibilite en semoirs et
en force de traction animale
obligent à la réalisation t.ardi\\:e d'une partie des semis.
A
la
densité
normit I e (
130
000
pieds/hectare,
le
décalage de la date de semis de 15 jours entraîne une chute
extrêmement importante des rendements en gousses : on passe en
effet de 2710 à 1330 kg/ha.
Vne bonne compensation est obtenue
en resserant les lignes de semis en cas de semis tardif.
3.5 - Arachide de bouche
Le matériel
végétal
vulgarisé,
sans
renouvellement
depuis plus de 10 ans, par la socjéte de production d'arachide
de bouche ne correspond plus aus normes de la variété, GH 119-
20.
La faible proportion des calibres commerciaux réduit la
plus
value des paysans vis à vis de
l'huilerie et
ferme
l'accès du Sénégal à ce marche pourtant remunérateur.
Le déficit hydrique enregistr6 à Ndoffane,
le cumul
pluviométrique
n'est
que de
335 mm en
1991, ne permet
1~ a
moindre comparaison.
3.6 - Elaboration au rendement
--.A
Afin de préparer une
interprétation des résultats I>:<I'
la voie de l'élaboration du rendement, des profils de récolte
décrivant .le poids et le nombre de graines ont éte réalisés.

79
- -FENSE DES CULTURES
Les activités ont port& sur 4 axes.
4.1 - Protection à la levée
Devant le risque du retrait du marché du captafol
Vitrant dans la composition du Grnnox
(captafol,
bénomyl,
f,bofuran) il est- recherché des inat.ièrPs artjves fongicides
hceptibles de pouvoir le remplacer.
Deus
assotiiations,
tbirame-bknomyl-carbofuran
pour
I n e
et
chlorothalonil-bénomyl-carbofuran
pour
l'autre, ont
t,cnu des
résultats
supérieurs à
CeUX
d u Granos,
mais de
;on .:ion significative statistiquement.
4.2 - Lutte contre les nématodes
Dans le cadre d'une rotation arachide-mil, il
a été
udié l'arrière effet du DBCP et de l'arachide
(Témilif sur
I I
1. Aucun n'a procuré de gains de rendements.
4.3 - Lutte contre les iules
Les iules attaquent les gousses et créent ains
une
preciation des produ ts et surtout une voie de pAn&tration
1speI~gi.llus
flavus.
Il
importe
donc
de
connaître
1 eur
ologie et trouver un moyen de lutte afin de pouvoir limiter
5 attaques.
4.3.1 - Réseau de piégeage
Le nombre de stations de p iégeage a du être 1 imi é à 4
-alités.
Les résultats sont en cours d'interprétation.
4.3.2 - Populations de iules dans le sol
Dans un champ d'arachide i1. .a été procédé par tamisage
1: bdomadaire,
sur
une
p r o f o n d e u r d e 3 0 à
40
cm, à la
mposition par strate de la population de iules,

8 0
La population présente dans
le sol diffère énormement
d e c e l l e q u e l'on observe en surface par les piégeages en
surfare.
En surface il
est principalement trou\\:@ des adultes
de 1 'espèce
Peridontopuge
conani
alors que dans
le sol la
ma jori te
d e s
i n d i v i d u s
e s t const i taée cte
jellncs
asexiles. O n
t.rouve également une population :i mportante, de 1 'ol‘dre de 100
0 0 0 / 11 Cl 7
cl e
t, I-è s ,j eunes Peridontopyge rubesccns tl ' ~I!V i TOI~ 1 cm,
f3r‘ i Iii’ i paux au1,tellr.s d e s dtSgâts s u r l e s g o u s s e s iJ ’ ni,ii<-h idc +
4.4 -
Iutte contre les
-'---p----.~---
termit,
Tout comme les iules les termit.es oii.;-lsinnnent des
dégâts
sur les gousses et permettent une voie d'infestation
aisée par ‘4.
flavus.
Un traitement au chlorpyriphos-eth-1 a 6t.é effectué en
p~~lvérisation bas-volume sur des parcelles paysannes de grande
taillée au moment de la fructification. Ce t.rait,cment a assuré
une bonne protection contre les attaques de termites sur le
pivot et.a amélioré la productivité de gousses par pied de 13%
mais il n'y a pas de difference d'attaque sur les gousses à la
récolte.
L'effet,
p r o t e c t e u r d u
traitement
E?st
donc
relativement
court.
4.5 - Lutte contre les maladies foli_jres
.---
_.___
Dans les
zones
les plus humides les i:ercosporioses
peuvent
entralner
des
p e r t e s d e
rendement
relativement
importantes.
Les
traitements
conventionnels
JiP
p e u v e n t
etre
realisés par les producteurs car demandant de fortes quantités
d ' PA11 > de l'ordre de 200 l/ha/traitement.
L'essai de Thy-ssé montre
que la pulverisation bas-
v 0 1 u 111 e >
20
l/ha
permet
une
protection
<.omparable à l a
pul\\.erisation traditionnelle.
D'une façon générale les attaques de cercosporiose ont
été faibles, sur l'ensemble du bassin arachidier, étant donné
le bas niveau pluviometrique enregistré cette année. Les gains
de production sont peu elevés, de l'ordre de 6 % pour les
gousses et 20 % pour les fanes.

81
3.6 - Recherche-Développement
En cette première annee de collaboration avec le PNVA ,
a pu être mis en place dans il v illages une opération visant
améliorer
la qualité des semences par des interventions
vtosanitaires.
Les semences ainsi produites seront testées
rs de la prochaine campagne.
V’-- VALLEE DU FLEUVE
~~--
Depuis le démarrage dr ce projet pluridisciplinaire en
rs 1991 il a pu être arqui.s des résultats tant en contre
ison qu'en hi\\.ernage.
Les expérimentations ont été réalisées
r les périmètres de Thiago,
Dapana et la station de Fanaye.
5.1 - Contre saison chaude
5.1.1 - Conduite de l'irrigation
G&z
En gravitaire, des mesures simultanées de température
et,
du potentiel
hvdrique
foliaire ont montré une étroite
rrélation entre l'indice de stress hydrique et le potentiel.
I valeur limite de 0,3 de l'indice de stress a été reconnue
ur l'alerte à l'irrigation.
5.1.2 - Maladies et déprédateurs
Tant
sous
pivomatique
qu'en
g r a v i t a i r e i l a
été
nstaté la prksence d'acariens, de quelques pucerons puis de
rips à
la récolte.
Ces
attaques
n'ont
pas eu assez de
percussion
sur les rendements pour justifier l'emploi de
aitements
phytosanitaires.
Les
rendements
moyens
sont
2vés:
Fanes
Gousses
css
4 000
3 600
GIE
6 000
4 800

8 2
5 . 1 .3 - F a c t e u- r s- a.eronomiques
.
Fumure minérale
Site de semis sur le billon
u 11
effet
site a
été
observe
&>OU T
1 e dé;.~1 rippement
foliaire.
Les rendements moyens observes sont de fi-1 t pour
1~s fanes et 3,8 t pour I.es gousses.
Travail du sol
La réfection des bilions du préc&dent t.omixke entraîne
la création d'une structure aéree discontinue qtzi nuit R la
retnoiltée de l'eau par capillarite, Cet i ce trac-ii;i t
par' des
h65térogénéités à la levee.
5.1.3 - Conclusion
La différence de comportement, ent 1.t les pit>ds i r'rigués
par aspersion, semis à plat, ou par gravit.&, semis sur biilon,
tient certainement à la profondeur d'~'rl1-:~1(:inemeTlt in re Iation
avec f.e front d'humectation.
Bien que non test&e di l-esct,ement ,
Ja d e n s i t . 6 du p i e d s à
l'hectare (de 80 000 à 130 000) espliqu~ sur le mCme type de
sol les différences de rendement go~~sst's allant dc :i,1.t à
5,3t.
Le cycle des variétés est allongé, ainsi IA 55-437, 90
jours en hivernage dans le bassin arachidier,
voit
sa date de
récolte repoussée à plus de 115 jours aprss semis.

83
Les
importantes
hétérogénéités de
terrain,
effets
b ocs et
coefficients de variation élevés,
enlèvent de la
P écision aux dispositifs expérimentaux adoptés.
5.2 - Saison des pluies
5.2.1 - Conduite de l'irrigation
Sur les 30 hectares en GH 119-20 du périmètre il a été
m né une
expérience d'alerte à l'irrigation en suivant les
t mpératures de surface.
5.2.2 - Maladies et déprédateurs
Tant sous pivomatique qu'en grav-itaire les traitements
P ytosanitaires,
nématicide,
fongicide et insecticide, n'ont
P s eu d'effets sur les rendements.
*
Bien que sans effet sur les rendements la rouille est
U e maladie à suivre particulièrement.
Les rendements moyens obtenus sont , en kg/ha :
Fanes
Gousses
css
3 000
1 400
GIE
3 900
2 100
5.2.3 - Facteurs agronomiques
Influence de la teneur du sol en argile
Les tests de comportement implantés, tardivement, sur
la série pédologique de Fanaye sont décevants. Les rendements
en gousses allant de 885 kg/ha sur Fondé Waka à 1875 kg/ha sur
F]ondé.
Les rendements en fanes sont respectivement de 4950 et
7~050 kg/ha.

84
Géométrie de semis
Aucun effet des écartements sur la ligne et entre les
lignes,
de 5 à 25 cm et de 40 à 80 cm sur les rendements. Les
analyses de récolte, en cours, peuvent apporter un complément
d'information.
Dates de semis
Elles semblent jouer un rôle important :
Fanes ,,
Gousses
CSS 24/7
5 500
1 300
GIE 28/8
2 300
800
Variabilité en champs paysans
Dans chacun des 6 groupements d'agriculteurs il a été
disposé des placettes afin d'évaluer l'effet des différentes
techniques
utilisées.
Les
résultats
obtenus
sur
une
seule
campagne
sont
trop
diversifiés
pour
pouvoir
tirer
des
conclusions.
5.2.4 - Tests variétaux arachide de bouche
Aucune des 36 variétés et lignées testées à la CSS ne
s'est montrée plus productive
que le témoin GH 119-20, par
contre sur le GIE les variétés UF 72-406 et dans une moindre
mesure
les variétés UF 72-405 et VS 6 se sont montrées plus
productives que le témoin GH 119-20: environ 3 t contre 1,6 t.
5.2.5 - Conclusii
Par rapport à la première campagne de saison sèche,
les niveaux de production de matière sèche restent globalement
équivalents
avec un
fort
déséquilibre de la
partition
gousses/fanes.
La date de semis est très importante : sur le même
type de sol,
entre les
12 et 28 Juillet les rendements en
gousses sont réduits de moitié.

85
Les rendements obtenus par les paysans différent peu
de ceux. des essais.
COTON
1 h INTRODUCTION
Le programme de recherches pluridisciplinaires sur le
coton
comporte
trois
opérations :
Amélioration
variétale,
Phytotechnie et Entomologie.
Les objectifs généraux fixés au
programme sont :
1 -
Proposer
des
variétés de
coton
(classiques et
glandless) a.méliorées productives, à haut rendement égrenage
et à fibre de bonne qualité.
2 - Définir des itinéraires techniques efficients.
~
3 - Mettre au point des méthodes de lutte efficaces contre
193s divers nuisibles (insectes, mauvaises herbes et maladies).
4 -
Proposer des
moyens d'optimiser
l'utilisation des
intrants.
5 - Fournir au développement des semences d'élite.
6 -- Proposer des variétés de céréales (maïs, mil,
sorgho)
adaptées à la
zone
cotonnière
dans le
cadre de la
diiversification de la production.
Les résultats attendus doivent permettre de répondre
a.ux
préoccupations des différentes parties prenantes de la
fiilièr'e
coton
que
sont
les
agriculteurs, la
société de
diéveloppement e t
les
industriels
(filature
et
agro-
a~limentaire).

86
II - GENERALITES SUR LA CAMPAGNE
2.1 - Pluviométrie dans la zone cotonnière
L'hivernage en
1991 a
été
caracterisé
par
une
installation
tardive
surtout
dans le
nord,
une
mauvaise
répartition des pluies et une fin de campagne relativement
pluvieuse. Les semis ont été dans l'ensemble très tardifs et
1.e s
cultures
ont
souffert de
stress
hydrique
pendant la
campagne.
Mais
les
conditions
pluviométriques
assez
satisfaisantes de
fin de
saison
ont
permis
d'obtenir des
rendements corrects.
2.2 - Parasitisme
Le parasitisme a été particulièrement élevé en 1991.
Les éléments dominants sont Heliothis armigera, Earias spp.,
Sylepta &rogata et Aphis gossypii. Le début de la campagne
(Août) a
été
marqué
par la présence de Aphis, Earias et
Sylepta,
alors
que miothis est
apparu en
fin Août/début
Septembre et a été
à l'origine d'attaques très importantes
tout au
long de la
saison.
D'autres
ravageurs
ont
été
également
présents à
des niveaux plus ou moins importants
selon les régions : m>doptera littoralis, Cosmophila flava,
Bemisia tabaci et Diparopsis watersii.
Il est à noter que la progression observée chez ce
dernier ravageur au cours des années précédentes semble s'être
arrêtée et que même ses populations ont baissé dans des zones
où il
était habituellement
très présent (Haute Casamance),
Cryptophlebia leucotreta était quasiement absent.

87
I- @U3LIORATION VARIETALE
Les actions ont porté sur
l'amélioration variétale,
expérimentation de nouvelles variétés et lignées, le suivi
l'égrenage
industriel
et la production de semences. Le
ogramme de créations est actuellement interrompu.
3.1 - Amélioration variétale
Ce volet comportait 53 lignées F5, 23 lignées F4, 57
gnées F3 , 10 populations Fz et 2 populations Fr.
Le choix des souches dépend en grande partie de la
chno.Logie de la fibre et du fil, dont les résultats ne sont
s encore disponibles.
3.2 - Expérimentation variétale
Le dispositif comportait :
- 20 essais de confirmation des variétés Stam F et
IRMA 772 en milieu paysan ;
- 20 essais de comportement
de la variété glandless
GL7 en milieu paysan ;
- 6 essais variétaux en station dans lesquels sont
étudiés aussi bien des introductions que du matériel
sénégalais;
- et 2 micro-essais en station portant sur 14 lignées
sénégalaises.
AU
terme de
cette
expérimentation,
les
variétés
ivantes sont retenues pour des tests de (re) confirmation en
lieu paysan en 1992 :
*
IRMA 772 :
Par rapport à IRMA 1243,
elle a un
ndement égrenage supérieur d'au moins un point. Sa fibre a
s caractéristiques assez proches de celles de Stam F, avec
plus une tenacité, une finesse et une maturité meilleures.

88
* GL 7 (cotonnier glandless) : sa production médiocre
par endroits
semble être dûe à des difficultés en phase de
levée ;
une
protection
renforcée de la graine et
de la
plantul-e
s'avère
nécessaire
lors de la diffusion de cette
variété.
GL 7 donne un rendement fibre supérieur à celui de
TRMA 1243 d'au moins quatre points.
La fibre est de longueur
moyenne (1'1/16 inch),
mais bien uniforme et tenace.
* G436
__..- -L -. c,l3-7-.x--z-C438, G440, G441 et G444 : ces varietgs
sénégalaises
s 0 il t,
hautement productives et dotées d'un fort
rendement à l'egrenage ;:
leur production de fibre à l'hectare
est supérieure a celle des témoins (IRMA 1243 et Stam Fl de 10
à 20 %.
La zone tout
indiquée pour le développement de ces
cultivars est lc Sine
Saloum où leurs avantages en pïécocite
et en
rusticitk
s e r o n t u n
atout
ilU
fait
de
:a
faible
pluviométrie dans cette region.
La diffusion des variétés Stam F et Stam 42 dans La
zone sera entamée ou continuée.
3.3 - Suivi de1.'égrenage industriel
La campagne d ' égrenage du coton-graine produit. durant
l'hivernage 1991 a démarré le 02/01/92.
Le suivi de l'égrenage
est effectué à la micro usine
de Tamba sur deus types d'échantillons :
- échant,illons prélevés quotidiennement, destinhs À lin
suivi
régulier
de
l'égrenage
des
différentes
u ri i t é s
industrielles de la SODEFITEX ;
-
échantillons
prélevés
lors
de
chaque
essai
de
rendement en
us ine pour
vérification des
resul tats
obtenus,
afin de déceler d'éventuelles anomalies de fonctionnement.

89
A u
15 Mars
1992,
150 échantillons
provenant
des
Fférentes
usines
ont
été
traités.
Les
résultats
obtenus
issent présager une baisse du rendement égrenage industriel
l'ordre de 0,5 à 0,7 %. Rappelons qu'en 1990/91 le 96 F
tenu était de 40,54 %. Les causes principales de cette chute
raient les semis tardifs et la baisse des superficies ayant
néficié d'une fertilisation complète.
3.4 - Production de semences
Ce volet comporte :
-
la
gestion du
noyau
génétique
des
différents
C
ltivars du Programme, à travers une collection autofécondée;
- la multiplication en parcelles isolées des variétés
stinées au Programme coton et à la SODEFITEX.
Ce système
rmet de
garantir la
pureté
variétale
durant
tout le
ocessus de diffusion du matériel.
- AGRONOMIE-PHYTOTECHNIE
Les actions menées ont porté sur l'évaluation de la
leur fertilisante des fumiers, les arrière effets de la
mure organo-minérale,
les rotations culturales, l'étude de
uvelles formules d'engrais et des tests herbicides.
4.1 - Evaluation de la valeur fertilisante de fumiers en
t 'e de rotation sur coton
-
Les productivités des fumiers de bovin et de cheval,
zcun étudié à deux niveaux d'amendements (2 et 4 t/ha) sont
nparées à celles de quatre doses de fumure minérale (la
nure vulgarisée (FV), 75 % de FV, 50 % de FV et 25 % FV) et
selle d'un témoin absolu (aucun apport de fertilisant). La
nure vulgarisée est composée de 200 kg/ha de NPKSB 8-18-27-
1 au semis et 50 kg/ha d'urée (46 % N) au buttage. L'essai a
5 conduit à Kolda, à Sinthiou Malème et à Vélingara.

90
Les
résultats
obtenus
ont
fait
ressor tir un effet
significatif
des
traitements
dans
les
trois
sites.
Par
ailleurs:
- la productivité du fumier de bovin est globalement
supérieure à celle du cheval ;
-
la productivité
de 2
t,'ha de
fumier
(bovin ou
cheval) est supérieure ou Egale à celle de 25 % de
la FV ;
- la productivité de 4 t/ha de
fumier de bovin est
supérieure ou égale à celle de 50 % de la FV ;
- 4 t/ha de fumier (bovin ou cheval) est toujours
moins
efficiente
que 75 % de la
FV ,
D ' o ù l a
nécessité de compléter
le fumier avec de l'engrais
minéral pour avoir une
productivité
équivalente à
celle de la FV.
4.2 - Mesure des arriere effets sur maïs des fumiers de
-~-
bovin et de cheval et d'emais minéral epandus en
tête de rotationsur coton
Ces mesures sont effectuées en 1991 sur un dispositif
mis en place en 1990 dans le cadre de l'étude précédente. Les
résultats montrent un effet significatif des traitements dans
les essais de Sinthiou Malème et de Velingara, mais avec des
structurations différentes : meilleure efficiencc de l'arrière
effet de la fumure
minérale
à Sinthiou Malème et meilleure
efficience de l'arrière
effet du fumier (bovin ou
cheval) à
Vélingara.
Les
données
de
l'essai de
K o l d a n e
sont
pas
interprétables.

9 1
4.3 - Mesure de l'arrière effet sur cotonnier de l'associa-
tion fumier de
bovin/Phosphate de
Matam pour la
quatrième
année
de
deux
cycles
d'une
rotation
biennale maïs-coton
Cinq doses de fumier brut de bovin (0, 2, 4, 6 et 8
la) croisées à deux doses de phosphate naturel de Matam (0
200 kg/ha) avaient été épandues en 1988 en tête de rotation
' du maïs dans un dispositif pluriannuel implanté à Sinthiou
ème et à Vélingara.
La mesure des troisieme arrière effets en 1991 n'a
fai .t ressortir nulle part un effet significatif du fumier sur
14 rendement en coton graine. Ceci confirme les résultats de
1$ mesure des deuxième arrière effets et permet de conclure
sur * la nécessité de renouveler tous les deux ans les apports
fumier.
Quant au
phosphate
de Matam,.. l'apparition d'effet
fnificatif à partir de la troisième année 's'est confirmée à
.ingara.
4.4 - Evaluation de trois formules d'engrais minéraux et de
l'apport complémentaire d'urée sur la production du
cotonnier
Trois formules d'engrais NPKSB (8-18-27-5-1, 14-23-14-
et 19-12-19-5-1) ont été comparées à la dose de 200 kg/ha,
'c o'u sans apport complémentaire de 50 kg/ha d'urée, L'essai
iit
implanté à
Sinthiou
Malème et à
Vélingara.
Les
Idements en coton graine (kg/ha) obtenus sont les suivants :
Sinthiou Malème
Vélingara
19- 12- 19-5-1
1813 a
1664 a
14-23-14-6-1
1660 b
1476 b
8-18-27-5-1
1564 b
1233 c
L'effet de l'urée est significatif dans les deux sites
e(t est de 139 kg/ha de coton à Sinthiou {zone sèche) et de 234
kg/ha à Vélingara (zone humide).

92
4.5 - -tudes de successions cu1tura.b
Un
dispositif
pluriannuel
(cultures en
bandes
croisées) d'une durée de 4 ans avait éte mis en place à cet
effet en 1988 à Sinthiou Malème, à Vélingara et à Missirah
afin de
déterminer
les
binômes
utilisables
dans la
constitution des successions culturales.
En année 4 /1991 1 tout le dispositif a été cultivé en
maïs derrière le coton. I,es rendements ont été convenables,
confirmant de fait La bonne succession coton-maïs quelle que
soit la place dans la rotation.
L'ensemble des résultats
montrent que l'option d'un
plan de rotation du type CEREALE (maïs ou mil) - ARACHIDE -
COTON - CEREALE (maïs,
mil ou sorgho) semble le mieux indiqué
pour une meilleure productivite du système de cultures.
4.6 .- Réponse ducotonnier à la fumure minérale dans la
zone à pluviometrie faible (Kahone)
Deux doses (100 et 200 kg/ha) de chacune des formules
d'engrais NPKSB 8-18-27-5-l et 14-23-14-6-1 ont éte comparées
à un témoin absolu (sans apport) sur 10 sites dans la région
SODEFITEX de Kahone.
L'effet
traitement
est
significatif
dans
4 des 5
essais
a n a l y s é s . L a
formule
14-23-14-6-1 à
2 0 0
kg/ha a
toujours donné le meillelir rendement. Cette même formule à 100
kg/ha est
statistiquement
équivalente
au 8-18-27-5-1 à 200
kg/ha.
Les
rendements
inférieurs
ont
été
obtenus
avec 100
kg/ha de 8-18-27-5-1.
Ces résultats necessitent
d'être confirmés et appuyés
par une analyse économique.
4.7 - Lutte chimique contre les abventices
Des tests ont été effectués dans le but de cribler des
matières actives herbicides pour le desherbage du cotonnier et
des céréales.

93
4.7.1 - Tests d'efficacité d'herbicides sur coton
Les trois produits suivants FLURONE P (Fluométuron +
-ométhrine 250 + 250 g m.a/l), FLUMERON P.D (Fluométuron +
:ndiméthaline t Diuron 500 t 500 t 125 m.a/l) et FOCUS ULTRA
lycloxydim 100 g m.a/l) ont été comparés au témoin vulgarisé
1TODON MTX (Dypropéthrine t Metolachlore t Paraquat 189 t 126
g m.a/l).
Les résultats confirment après deux ans de test :
- l'efficacite nettement insuffisante du FOCUS ULTRA ;
- l'efficacité
suffisante du FLURONE P jusqu'à 45
jours après traitement aux doses de 4 et 6 litres/ha
quel que soit le type de préparation du sol (labour
bien fait ou grattage superficiel) ;
-
la phytotoxicité
du FLUMERON P.D,
bien
que
ce
produit
soit
globalement
plus
efficace
que le
COTODON MIX.
Le FLURONE P est proposé à la prévu lgarisation pour
4 .ï.Z - Test de sélectivité herbicide coton
Dans ce test le FLUMERON P.D à 2,3 et 4 l/ha a éte
Imparé au COTODON MIX à 4,6 et 8 l/ha.
L'analyse
des
effets
produits et
doses
sur la
iytotoxicité,
la levée,
la taille et le rendement en coton
*aine
montre
que le
FLUMERON P.D
est
globalement
plus
iytotoxique que le COTODON MIX.
4.7.3 - Test d'efficacité d'herbicides sur maïs
Les
deux
produits
suivants
LADDOCK
(Bentazone +
;razine
200 + 200 g m.a/l) et (Atrazine t Acétochlore f
llfosate 500 t 760 t 330 g m.a/l) ont été comparés au témoin
ilgarisé PRIMAGRAM MIX (Atrazine
t Métolachlore
t Paraquat
10 t 200 + 40 g m.a/l).

94
Sur les deux situations de préparation de sol (labour
bien
fait
e 1,
grattage
superficiel),
les
performances
de
l'association
Eentazone
+
Atrazine
sont
globalement
inferieures à
celles
des
deux
autres
associations.
Ces
dernieres semblent proches du point de vue efficacite, avec un
léger
avantage
en
sélectivité
pour le ternaire Atrazine +
Acetochlore t Sulfosate; cette association nécessite cependant
d'être confirmée polir une deuxième campagne en 1992.
V - ENTOMOLOGIE
Les actions ont porté sur l'étude de la biocénose, les
tests
d'insecticides,
l e s
fréquences de
traitements,
lf3.S
programmes
de
protection et
des
études de
régulateurs de
croissance.
5.1 - Evaluation de l'importance du parasitisme
Deux dispositifs ont été mis en place à cet effet &
Sinthiou Malème,
à Vélingara et à Kolda. Il s'agit :
- des parcelles à trois niveaux de protection dont le
but est d'apprecier l'efficacité du programme phytosanitaire
recommandé et d'évaluer :L'incidence
globale du parasitisme ;
-
e t..
des
parcelles
filtres
destinées à
évaluer
l'incidence
propre
aux
différentes
composantes
de
l'entomofaune nuisible sur la production.
Les
rendements en
coton
graine
obtenus
sur
les
parcelles à
3 niveaux
sont
les
suivants (moyennes
des 3
sites):
Non t.rai té
500 kg/ha
Protection standard
1015 kg/ha
Protection poussée
1495 kg/ha

95
Les
pertes
de production
dues
aux
ravageurs
sont
ebtimées à
67 % contre 60 en 1990
(2 sites.
Sinthiou et
Vélingara). Les pertes les plus élevées (78 %) sont obtenues à
Sknth iou Malème et à. Kolda ; a Vélingara elles sont de 48 %.
l
L/a pression parasitaire doit être considérée comme très forte
pbur cette campagne. Si la tendance actuelle se confirme, il y
aura nécessité de procéder à un réajustement des doses de
pj-réthrinoïdes utilisés dans les programmes de protection.
Les
résultats
obtenus
sur
parcelles
filtres
ne
laissent pas apparaître une prédominace des carpophages dans
les pertes de récoltes
comme
c'était le cas jusqu'ici. En
effet pour les 2 sites analysés (Sinthiou et Vélingara), les
pbrcelles
traitées
avec un
pyréthrinoïde
seul et
celles
traitées
avec un
aphicide
seul
ont
donné
des
rendements
équivalents et par ailleurs légérement inférieurs à ceux des
parcelles protégées
avec du Triazophos
seul.
C'est là une
dbnnée nouvelle du parasitisme qui mérite d'être examinée de
l
manière approfondie.
~
5.2 - Confirmation de produits prévulgarisables
Différentes associations de matières actives ont été
e'-périmentées en confirmation à Sinthiou ou à Vélingara.
Les
1
produits
suivants
ont
confirmé
leur
efficacité et
sont
pboposés à la prévulgarisation :
SHERPA t Diméthoate
3Ot300 g m.a/ha(RHONE POULENC)
SHERPA t Triazophos t
30+150+240
(RHONE POULENC)
Diméthoate
Cyperméthrine t Diméthoate
3ot300
(SENCHIM)
Cyperméthrine t Chlorpyrifos 3Ot400
(SENCHIM)
Ethyl
RIPCORD t Diméthoate
3Ot300 g m.a/ha (SHELL CHIMIE)
FASTAC t Diméthoate
lSt300
(SHELL CHIMIE)
BESTOX t Monocrotophos
15t200
(CALLIOPE/SPIA)
KARATE t Diméthoate
15t300
(ICI)
DANITOL t Diméthoate
1oot3oo
(SUMITOM~)
DECIS t Chlorpyrifos Méthyl lot300
(ROUSSEL ucLAF)
TRACKER t Diméthoate
12t300
(ASTERIA/DUPONT)
TRACKER t Triazophos
12t250
(ASTERIA/DUPONT)

96
5.3 - Expérimentation de nouvelles associations
Les associations d.e matières actives testées pour la
première
fois
cette
année
sont
Cyfluthrine t
Diméthoate
18t300, F
701 t
Carbosulfan
18+300/350,
Deltaméthrine t
Thiodicarbe 6-25t200 (IS 024A).
A l'exception de IS 024A,
les autres associations sont
c .
super1 cures au
témoin
Alphacyperméthrine
t Diméthoate 18t300
et
sont
p r o p o s e e s e n
confirmation. Le
Carbosulfan
devra
cependant etre positionne à 350 g pour contrôle des pucerons.
5.4 - Etude de cadences de traitements
La cadence
actuellement
vulgarisée (traitement tous
les 14 jours) a été comparée à une cadence plus élevée (tous
les 10 .jours) soit en maintenant les doses de matières actives
épandues à l'hectare,
soit en les réduisant mais en apportant
sur le total des applications les mêmes quantités de matières
actives à l'hectare.
A la récolte les résultats montrent que la réduction
de l'intervalle entre deux traitements (de 14 à 10 jours) avec
maintien ou diminution des doses de matières actives n'apporte
pas
de
différences
de
rendements
statistiquement
significatives.
En termes arithmétiques
cependant le gain de
production
est substantiel dans le cas d'une augmentation de
cadence avec maintien des doses de m.a à l'hectare.
5.5 - E:tude du binaire Endosulfan t Chlorpyrifos Méthyl
Cette association organochloré t organophosphoré a été
étudiée
comme
alternative
aux
associations
classiques
pyrgthrinoïde t organophosphoré dans le cadre de la prévention
des phénomènes de résistance aux pyréthrinoïdes.
A
la
récolte
les
résultats
indiquent
une
nette
supériorité du temoin Alphacyperméthrine
t Diméthoate (18t300
g/ha)
sur
l'associaton
Chlorpyrifos
M é t h y l +
Endosulfan
(300+350/500/750
g/ha).
L'effet
synergie
attendu
entre
1'Endosulfan et le Chlorpyrifos Méthyl n'a pas été observé.

97
5.6 - Etude d'un biorégulateur sur cotonnier
Les
effets du
PIX
(Mepiquat
chloride)
sur le
veloppement et la production du cotonnier ont été étudiés
ur la deuxième
année
consécutive.
Deux
doses (1 et 1,5
tres à l'hectare) ont été appliquées en 2 fractions (motié
début floraison et moitié 15 jours après).
Les
résultats de
1991 confirment ceux de
1990, à
voir :
- réduction significative de la taille chez les plants
t
aités
- pas d'amélioration significative de la capsulaison
C
du rendement coton graine des parcelles traitées par raport
à
celles non traitées.
Les effets du PIX sur la production n'apparaztrait que
les
conditions
agroclimatiques et
phytosanitaires
sont
t
nnes,
Dans la zone cotonnière il sera difficile d'assurer
e amélioration du rendement par application du PIX, compte
nu du caractère
aléatoire des conditions pluviométriques,
r contre si
l'on cherche uniquement à obtenir un meilleur
couvrement des cotonniers lors des traitements insecticides,
PTX peut s'avérer intéressant
(réduction de la taille des
ants) si c'est économiquement justifié.
5.7 - Etude de régulateurs de croissance d'insectes (IGR)
Deux régulateurs do croissance (1s 038 A et DEENATE F)
ilisés à différentes doses en application foliaire, ont été
mparés 2 un témoin absolu (non traité) à Kolda.
Les coefficients de variation ont été très élevés dans
t essai et peu de différences significatives ont été mises
évidence. Sur les populations de chenilles on note un effet
s IGR qui
reste
toutefois
insuffisant.
A la récolte les
ndements obtenus chez les IGR ne sont pas significativement
fférents de celui du témoin absolu.

98
Par ailleurs on a noté une très forte phytotoxicité du
DEENATE F.
11 nous semble qu'il y a nécessit4 de déterminer une
methodologie
pour
l'utilisation
des
TGR
(période
d'application,
fréquence,
dose,
e t.c . f
pour
d o n n e r 'a
ces
formulations une efficacité au champ &yjli\\.alente
à c e l l e des
insecticides cl-assiques.
5.8 - Etudes en milieu
~
P aysan
Des
essais
portant
sur le
suivi
d Il
parasitisme
cereales,
la protection du
cotonnier
à la
levée et
les
programmes phytosanitaires
ont été
conduits chez les paysans
en collaboration avec la cellule Recherche-De\\,eloppement de la
SODEFITEX. Les données recueillies sont en cours d'analyse.
ARBORICULTURE FRUITIERE
Aussi bien pour la région des Niayes que pour le
Fleuve
les
chercheurs
ont
consacré
l'essentiel de
leurs
activités à
l'élaboration et à
l a presentation d e
leurs
memoires de confirmation qui, pour diverses raisons, n'avaient
pas été faits.
Les activités de recherches en 1991 ont été donc la
poursuite
des
observations,
m e s u r e s e t
applications
des
techniques culturales testées.
Aussi dans la région des Niayes ont 6té poursuivis :
- les études de comportements d'hybrides de cocotiers
avec des mesures des rythmes de croissance, de la période de
floraison et l'identification des principaux ravageurs ;
-
sur goyavier,
l'essai mis en place en 1990 a fait
l'objet de mesures pour une appréciation de leur comportement
et de leur adaptabilité à l'écologie concernée ;
-
la
m u l t i p l i c a t i o n e t l a
d i f f u s i o n d e
plants
fruitiers (plus de 10 000 agrumes,
200 manguiers et cocotiers
et environ 2500 divers fruitiers).

99
Dans la région du Fleuve, les activités ont été menées
a
JE%T-CJ
n d'Essais de Sor et à Ndiol ; les principales sont :
-
entretien du verger de manguier de SOI‘,
la plus
importante collection au Sénégal ;
-
multiplication de
porte-greffes de manguiers et
d'agrumes ;
-
multiplication de divers fruitiers (papayers, coco-
tiers,
citronniers,
carossoliers,
sapotillers,...) ;
- le suivi des essais mis en place en 1989 et 1990 :
Essai
variétal
sur
agrumes ;
essais
dates
de
plantation sur bananier et étude du comportement de
variétés d'ananas.
LTURES MARAICHERES
I'RODUCTION
Le
p r o g r a m m e d e
Recherches
sur
les
"Cultures
raîchères"
s'est appuyé essentiellement sur les disciplines
ivantes au cours de la campagne 1991 :
- Amélioration variétale / Sélection ;
- Agronomie / Phytotechnie ;
- Défense des cultures.
Neuf (9) espèces maraîchères ont été particulièrement
blées d a n s
les
actions de
recherches :
Gombo,
Oignon,
mate,
Piment, Jaxatu, Pomme de terre, Manioc, Patate douce,
ou.
Synthèse des activités de recherche 1991
1 - SELECTION
L'opération sélection est répartie en 3 pôles :
- Sélection des solanacées à fruits (tomate, piment,
jaxatu) ;

100
- Sélection des plantes à Racines et Tubercules (.pomme
de terre, manioc, patate douce) ;
- Sélection du Gombo et de 1'Oignon.
1.1 - Sélection des solanacées à fruits
- - -
Les activités de recherche retenues pour l'année 1991
étaient les suivantes :
&r Tomate
- Recherche de variétés de toma-te à fruits de gros
calibre,
fermes,
double
fin,
adaptées &
l'hivernage,
résistantes au
Meloïdogsne
SPP,
aux
principales
maladies
fongiques et bactériennes à l'acariose bronzée ;
- Sélection de lignées de tomate industrielle pour
l'amélioration de la productivité, la résistance au Fusarium
oxysporum race 1, la fermeté et les qualités d'usinage ;
- Contrôle d'homogénéité des lignees XTNA et autres
pour la résistance au Meloïdogyne race "A" ;
- Criblage pour la résistance au TYLCV.
Amélioration du type Kaani xèghe pour la résistance
aux viroses.
Sur Jaxatu
-
Sélection de
lignées
pour la
résistance
aux
acariens;
-
Diversification
variétale
pour
les
besoins du
marché.
La plupart des activités de recherche qui ont été
menées l'ont été dans le cadre de la poursuite de programmes
en cours.

101
1.1.1 - Sélection sur tomate
Tomate industrielle
Un essai
comparatif
pour la sélection de matériel
adapté à
la transformation
industrielle a été
effectué au
C~.D.H.
Ont été comparées des lignées avancées d'origine INRA-
M NTFAVET (9}, les variétés
traditionnellement utilisées par
P
q-s
industriels (6) et la variété Romitcsl (obtention ISRA-
INRA). Les résultats obtenus permettent de mettre en évidence:
-
Le
bon
niveau
de
rendement
des
variétés
tlraditionnellement utilisées par les industriels ;
- La production de fruits plus gros et de calibres
constants des lignées GORIGA (INRA-MONFAVET) et leur relative
rdsistance au Fusarium oxysporum races 0 et 1 ;
- La production en semences des nouvelles lignées 3
fois inférieure à celles des variétés classiques.
Dans le
but de rendre
plus
fiables
les
premiers
riésultats
observés, un
essai
similaire
est
prévu dans la
r~égion du Fleuve par l'opérati~on phytotechnie.
Cinquante-cinq (55) lignées ont été comparées pour
1~'adaptation à l'hivernage.
Le matériel comparé provenait de
1~'AVRDC -
Taïwan (30 lignées) et de I'INRA-MONFAVET (25
l'ignées) .
Divers
critères de
sélection
ont
été
retenus :
grosseur du
fruit,
fermeté,
productivité,
précocité,
résistance aux maladies. Divers constats ont été faits :
- Malgré la spécificité d'adaptation à l'hivernage du
matériel comparé, les effectifs observés en fin de culture ont
é~té
faibles,
conséquence
d'une
mauvaise
germination et de
fontes de semis ;
- Le calibre moyen des fruits observé dépasse la norme
fixée au départ (54 g contre 47 g). Le calibre des fruits
varie de 47 g à 117 g selon les lignées ;

102
- Aucune difficulté dans la formation des bouquets
floraux n'a été observée. Cependant, le taux de nouaison s'est
avéré faible (1 à 50 %).
Le nombre de fruits par plante s'est
également avéré très variable (1 à 32 fruits par plante) ;
-
En
moyenne,
les
plantes
sélectionnées
ont
une
hauteur de 50 cm pour un encombrement latéral de 60 cm, avec
un feuillage moyennement dense et un port étalé à couché ;
- La comparaison des deus populations observées (AVRDC
et INRA) montre que les lignées de I'AVRDC sont globalement
plus productives que celles de I'TNRA. En revanche les fruits
produits par les lignées de 1'INRA sont de plus gros calibre
et les plantes de meilleure vigueur.
De
ces
observations,
certains
a-xes
peuvent
être
retenus pour la poursuite du programme de selection :
- Etablir un programme d'amélioration ayant pour but
de combiner les caractéristiques de résistance aux maladies et
celles d'adaptation climatique.
Ce programme se conduira sur deux axes :
- Recherche de gènes de résistance ou introduction de
caractères à hérédité simple, puis rétro-croisements ;
- Combinaison des
caracteres désirés (gros calibre,
productivité,
vigueur) par une sélection récurrente.
Epuration des lignées XINA pour la résistance aux
Meloïdogyne spp (MiMi)
Cette
action
s'est
justifiée
par le
fait
qu'une
disjonction a été constatée au niveau de la résistance des
lignées du programme aux Méloïdogsne a~.

103
La resistance aux races A et B Méloïdogsne S_I-P
est
blée à travers le criblage et
l'epuration des lignées. Un
nstat est fait : l'occurrence de plus en plus importante de
race B contre laquelle on ne dispose pas encore de gène de
sistance contrairement à la race A contrôlée par le gène de
sistance Mi.
Les plantes indemnes de galles ont été autofécondées
subiront un second criblage en 1992. Le but est de fixer le
tériel résistant au fur et à mesure de l'opération criblage-
tofécondation.
1.1.2 - Sélection sUr.Piment et sur Jaxatu
Les actions retenues pour la campagne 1991 ont été
fférées en 1992 vues les difficultés d'exécution observées
ssentiellement dues au personnel insuffisant).
1.2 - Sélection sur oignon et gombo
La poursuite du programme de recherche déjà établi a
ésidé 8 la reconduction des mêmes activités de recherche de
année précédente.
Sur oignon
-
Création de
variétés
d'oignon
rouge,
précoces,
oductives,
sans floraison en première année,
à partir du
oisement Yaakaar x Violet de Galmi ;
- Sélection
conservatrice de la variété Violet de
Imi (suppression de la floraison précoce et de la couleur
térogène des bulbes) ;
- Amélioration de la variété Yaakaar pour l'absence de
soin en froid et la précocité.
Sur Gombo
- Recherche de variétés de Gombo productives, adaptées
la période fra?che et de bonnes qualités organoleptiques ;

104
-
Amélioration du
gombo
pour la
résistance
aux
Meloïdogyne- -ep et au msarium oxgsporum.
1.2.1 - Sélection sur Oignon
Evaluation des performances des lignées issues du
croisement Yaakaar x Violet de Galmi (VDG)
Les lignées Fil
obtenues par s&lection par famille à
partir du
croisement
Yaakaar x
Violet de
Galmi
ont
été
évaluées. Leur taux de floraison est en moyenne de 62 % avec
un minimum de 35,7 % et un maximum de 85,5 %. Les valeurs
observées
sont
similaires à
celles
observées en
1989.
En
général, la quantité de semences produites est proportionnelle
au taux de floraison observé.
Les bulbes-mères d'une population PI
(FG ) obtenue en
1989,
toujours à partir
du croisement Yaakaar x Violet de
Galmi, ont été plantés et ont donné la population Pz
(FS). Le
taux de floraison moyen observé est de 78 % et la production
grainière moyenne de 242 g.
Sélection
massale
intra-Yaakaar
p o u r
l'absence de besoin en froid
Quatre-vingt (80)
à 95 % des plantes sélectionnées
dans
cette
population
fleurissent
sans
vernalisation.
Les
objectifs actuels visent la réduction du cycle de culture à 90
jours.
1.2.2 - Sélection sur Gombo
Adaptation ii la saison fraîche
Cent quatre vingt quatorze (194) variétés d'origines
diverses
ont
été
évaluées
pour
l'adaptation à la
saison
fraîche. Onze (Il) accessions ont été retenues sur la base de
leur développement végétatif et seront multipliées en saison
chaude. Ce matériel sera évalué à nouveau en 1992.

105
1.3 - Sélections sur les plantes à racines et tubercules
Les
activités
retenues
pour
l'année
1991
ont
mis
1.~’ accent en général
sur
des
évaluations
multilocales du
mia.tériel végétat f sélectionné en station.
Manioc
- Evaluation multilocale de variétés à hauts rende-
ments ;
- Etudes physiologiques pour l'adaptation à la séche-
resse ;
- Etablissement d'une nouvelle population de sélection
à partir de graines
issues de matériel génétique
performant.
Pomme de terre
- Evaluation préliminaire mult iloca le des clones AVRDC
-1287 - 19 et Atlantic x LT7 (18) ;
- Sélection de nouveaux génotypes adaptés à la chaleur
à partir de semences botaniques ;
- Calage de méthodes
de multiplication rapide : la
multiplication rapide à partir de bourgeons.
Patate douce
- Evaluation multilocale et essais en milieu paysan de
variétés à hauts rendements.
1.3.1 - Sélection sur manioc
Evaluation variétale multilocale
Onze (11) variétés ont été évaluées dans 7 zones
Gcologiques de pluviométrie variable
(400 à
700 mm).
Les
meilleures
variétes
retenues
sur le
plan
développement
végétatif, adaptation aux conditions de culture, productivité
$&Ont : Kombo 2 et Cololi 1 (variétés locales), 30555 et 30572
(variétés élites de 1'IITA).

106
Ces
variétés font
actuellement l'objet d'essais en
parcelles
paysannes dans le
cadre du PNVA et d'un projet
CEE/TITA.
Amélioration et sélection variétale
Douze (12) clones ont et& retenus du programme de
sélection
clonale
entrepris en
1986,
Sllr
la base de leur
rendement et de leur résistance à la mosaïque africaine. Leur
évaluation multilocale reste a faire.
La
recherche
de
cri~tkres
pour
l'adaptation à la
sécheresse a permis de faire plusieurs études physiologiques.
Les
études
sur
la résistance
protoplasmique de 3 variétés .
(Kombo 2, 30572,
30786) ont donné des résultats encourageants.
Une évaluation a été faite du degré de tolérance membranaire
des variétés après un choc thermique ou osmotique,
soumises à
deux
niveaux
d'irrigation. En
conditions
limitantes
d'alimentation hydrique, on retrouve chez les variétés 30786
et Kombo 2 une diminution significative du niveau de tolérance
des membranes à la dessication. Par contre on observe une
augmentation
significative
importante du niveau de tolérance
de la variété 30572. Des investigations plus importantes sont
à
entreprendre
concernant
les
mécanismes de
tolérance et
d'adaptation du manioc à la sécheresse.
L'Etablissement d'un nouveau programme de sélection à
partir d'une base génétique large, pour l'adaptation à la
sécheresse, a
été
repoussé
d'une année
(1992) pour tirer
profit des études physiologiques menées à cet effet.
1.3.2 - Sélection sur pomme de terre
Sélection de matériel génétique adapté à la chaleur
Trois (3) clones sont actuellement sélectionnés pour
l'adaptation à la chaleur
: AVRDC-1287-19,
clone
avancé du
CIP, Atlantic x LT7 (18) et Atlantic x LT7 (20) sélectionnés à
partir de 740 génotypes.
Leur plantation est possible du 15
octobre au 15 avril permettant ainsi un étalement judicieux de
la période de production de la pomme de terre.
Ces clones

107
fieront l'objet d'une évaluation multilocale préliminaire en
1~992 *
Cette
action,
prévue
initialement
pour 1991, a été
I
reportée, faute de matériel végétal suffisant,
Production de plants à partir de semences botaniques
ITPS)
La technique de production de plants à partir de TPS a
Jonné les
meilleurs
résultats en culture de saison où les
c:ionditions
favorables
& la
culture
sont
observées
(~températures fraîche et jours courts).
Le matériel (TPS), initialement prévu comme nouvelle
source de variation génetique,
s'est avéré non performant en
semis tardif (plantation 15 avril). Il est prévu de renouveler
li'experience en culture de saison pendant la campagne 1992.
Multiplication rapide à partir de bourgeson
Les premiers résultats observes avec la technique de
multiplication à partir de bourgeons sont encourageants.
Les
tlests faits sur AVRDC-1287-19 et Atlantic x LT7
(18) montrent
des taux de multiplication de 15 à 25 plantules par tubercule.
C;ependant des difficultés
sont
observées au
niveau de la
protection des plantules contre les champignons du sol.
1.3.3 - Sélection sur Patate douce
Sélection de périodes
favorables à des rendements
'
&levés
Douze
(121
variétés
constituent
actuellement la
collection de variétés
à haut
rendement et à adaptabilite
large.
Ces
variétés
ont des
potentiels de rendement moyen
I$ompris entre 25 et 35 t/ha pour
les périodes favorables de
C!ulture.

108
Quatre (4) nouvelles introductions de I'IITA ont été
évaluées au cours de la campagne 1991 :
1 1 (1021, 3290/46,
9265,
2532 TIS. En génkraf
les rendements observes chez ces
variétés sont comparables ir ceux de la moitié des variétés à
hauts
rendements. La
vari.été 11
(102) à bonnes qualités
organoleptiques et
plus
précoce,
donne
cependant
des
rendements
faibles.
c rl
t rava i 1.
de
phytotechnie
est à
entreprendre à ce niveau.
Cinq (5) des 1.2 variétes à hauts rendements font
l'objet d'essai en parcelles paysannes dans le cadre du PNVA :
Ndargu, walo, 29, 2, 2532.
2 - PHYTOTECHNIE
L'opération phytotechnie maraîchère est localisée au
niveau de deux centres de 1'TSRA : le CDH de Cambérène et le
CRA de Saint-Louis. Les actions qui y sont entreprises sont
complémentaires.
2.1 - Activités conduites à Cambérène
Les
activités
conduites à
Cambérène
ont
porté
essentiellement sur l'amélioration des systèmes de culture et
l'étude
des
interactions
"Plante-milieu-techniques
de
cultures".
2.1.1 - Amélioation des systèmes de culture
Rotations
c u l t u r a l e s e t
gestion
de 1 'amendement
organique et de la fertilisation minérale
Le travail sur les rotations culturales (comprenant
des espèces maraîchères et de l'arachide)
a surtout été axé
sur leur faisabilité en tenant compte des contraintes des
agriculteurs mais aussi des limites rencontrées au C.D.H.

La
gestion de
l'amendement
organique et de la
rtilîsation minérale dans le champ maraTcher a été étudiée à
avers
l'utilisation de
plusieurs
amendements
organiques
mpostées : débris de poissons, débris de crevettes, paille
jachère, feuilles d'Eucalyptus,
déchets végétaux de marché,
ntenu de panses de bovins,
poudre d'arachide,
fumier de
eval.
Cette étude a permis de mettre en évidence un effet
médiat de la matière organique :
augmentation de rendement
15 à 40 %, amélioration de la précocité. L'accroissement de
production,
proportionnellement
aux doses utilisées, n'a
é observé que dans un essai sur quatre. Par contre, il n'a
s été mis en évidence d'arrière-effet net. Il est suggéré de
ursuivre cette étude sur une période plus longue.
Un suivi des caractéristiques physiques et chimiques
sol a été prévu. Des échantillonnages du sol ont été faits
tous
les
niveaux (parcelles élémentaires,
traitements,
ocs).
Des
analyses de
ces
échantillons
doivent
être
alisées.
Etude des itinéraires techniques
Cette étude a été faite sur la culture de la tomate en
ja ison
des
pluies
dans la
zone
des
Niayes et
sur le
,l
10 mportement de l'& et de l'échalote.
Sur la tomate, l'analyse de l'itinéraire technique de
la
production en
saison
des pluies a été faite pour en
préciser les points faibles.
Il ressort de cette analyse des
lifférences de comportement variétal nettes en pépinière et à
ia reprise. De plus, les suivis de production montrent que la
@riode de production la plus
difficile se situait entre
sleptembre
et début novembre.
Des essais
ultérieurs devront
viser à une amélioration de la production pour cette période,

110
Les
essais
SUI
le
comportement de
l'echalote
ont
permis de choisir
la variété
GUINEE 1.
Cette
variété ne
présente
pas de
floraison.
Cependant
son
taux de
multiplication est relativement faible.
Deux cultures peuvent
être mises en place dans l'année : la premiere en janvier pour
une récolte en avril,
la seconde en juillet pour une récolte
en octobre.
La deuxieme période de plantation présente un
avantage
par
rapport &
la culture
d'oignon, à
partir de
graines, difficile à réaliser en saison des pluies.
L'étude du comportement de variétés d'ail a permis de
retenir
deux
variétés
qui
peuvent
être
proposées
aux
agriculteurs :
JAMAIQUE et EGYPTE
5 (équivalente
au BLANC
d'EGYPTE N"
5 de la collection FAO). Une mise au point du
calendrier
cultural
doit
être
cependant
approfondie
pour
pouvoir formuler des recommandations complètes.
2.1.2
- Etudes des interactions "Plante - Milieu -
Techniques de culture"
Ces actions ont été faites sur oignon.
Dans un premier essai,
une comparaison a été faite
entre
les
techniques de
semis
direct en
place et
les
techniques de semis en pépinière avec des semis échelonnés de
juillet à octobre.
Les premiers résultats montrent que les
étapes les plus difficiles pour une culture de saison des
pluies
semblent
être la
pépinière et la
reprise
après
transplantation au champ.
Le deuxième essai commencé en mai 1990, est un essai
"dates de semis (9) x variétés (8) x densités de semis (3)",
les résultats de cet essai sont en cours d'analyse.
2.2 - Activités conduites à Saint-Louis
Les
spéculations
concernées
par
l'opération
phytotechnie à
Saint--Louis
sont la
tomate
destinée à la
transformation
industrielle et
l'oignon pour le marché de
frais dans la zone du Gandiolais.

111
Les activités de recherche retenues pour la campagne
31 sont :
Tomate
- Optimisat ion des moyens de production et notamment
usage des engrais
- Lutte
contre les
champignons pathogènes du genre
Fusarium ;
- Amélioration de la qualité des frui ts et augmen-
tation de la productivité.
Oignon
- Recherche de moyens de lutte contre les champignons
du sol, par le biais des techniques culturales ;
- Recherche d'une diminution des coûts de production,
par une amélioration du peuplement végetal ;
-
Meilleure
connaissance
de
l'incidence
du
Pgrenochaeta
terrestris
sur la
constitution du
rendement.
2.2.1 - Activités de recherche sur la tomate
La
comparaison
de
différentes
formules de
rtilisation a permis de mettre en évidence l'effet retard
s formules de fertilisation carencées en PzO5 ainsi que leur
fet dépressif sur le rendement final. Un léger avantage de
formule de fertilisation préconisée par le CDH par rapport
celle utilisée par les agriculteurs a été également observé
niveau de
la productivité.
Cependant
aucune
différence
gnificative n'a été
observée,
entre les formules, sur la
nsibilité
aux
champignons
Fusarium
oxgsporum
radici
copersicii et Phytophtora infestants,

112
Aucune différence significative de rendement n'a été
observée entre les parcelles ayant recu des épandages d'azote
en
couverture
(méthode
paysanne
traditionnelle) et
celles
ayant recu la totalité de la fumure en fond, en localisation
dans le billon de plantation.
La deuxième
solution
semble
cependant préférable compte tenu des charges en main d'oeuvre
pour l'épandage de couverture.
Des
évaluations
variétales
avec
comme
criteres la
productivité;
la précocité,
la qualité
des
fruits
et la
résistance à la fusariose ont permis de retenir la variété
TEZIER H 12-48 par rapport à la variété témoin ROMA VF. A cet
effet, il a été observé la très grande sensibilité de ROMA VF
à la Fusariose race 1 dont le développement est de plus en
plus préoccupant.
2.2.2 - ActivittS-s de Recherche sur l'oipnon
L'observation des pratiques paysannes au niveau de
l'itinéraire technique suivi pour
la production a mis en
évidence un certain nombre de contraintes :
- La diminution du calibre des bulbes récoltés et par
suite la réduction du rendement (pouvant atteindre 25 %) sont
dues à la presence des champignons du sol.
- La maladie des racines roses montre une distribution
spatiale non attribuable au hasard. La zonation des symptômes
n'est
pas
encore
expliquée.
Elle
s'exprime de
façon moins
prononcée pendant la saison chaude (moins de 25 % des plants
touchés). On peut chercher l'origine de Cette variation dans
les différences de cultivars,
dans l'application des engrais
foliaires de
cultivars,
dans
l'application
des
e n g r a i s
foliaires contenant des oligo-éléments, dans les conditions de
milieu défavorables
au développement du champignon.
Il y a
lieu de
poursuivre
les
investigations
dans ce
sens.
Les
cultivars résistants se sont cependant montrés sensibles avec
un
pourcentage de
plants
montrant
des
symptômes
pouvant
atteindre 100 %.

113
L'incidence de différentes densités de peuplement
le calibre des bulbes, sur le rendement parcellaire et sur
sensibilité
aux
champignons
du sol a été
étudiée. En
5sence
d'un
niveau
d'infestation
élevé du
sol
par le
thogène,
la
densité
optimale
de
plantation
est de 80
ants/m'
(appliquée par les paysans) contre 105 plants/m* à
de, s
niveaux
d'infestation
faibles,
avec
une
augmentation
snificative de la production. La densité de 50 plants/m' a
oduit des rendements inférieurs dans tous les cas. C'est la
nsité preconisée dans les fiches techniques.
3: - DEFENSE DES CULTURES
Les activités de recherche en défense de cultures sont
né parties en 3 pôles :
- Entomologie
- Mycologie - Nématologie
- Virologie.
3.1 - Entomologie
Les
activités de
recherches
en
entomologie
ont
Fr incipalement
porté
sur Liriomiza trifolii
Zeller,
et la
te igne de la pomme de terre.
3.1.1 -
Mineuse
des
feuilles
(Liriomiza
trifolii
Burgess)
Des études biométriques et enzymologiques ont permis
déceler des différences au niveau de divers biotypes de
riomiza trifolii provenant du Bénin, de Côte d'ivoire et du
négal.
Les études portant sur l'influence de la température
,s 11 r la durée du cycle biologique et la longévité des adultes
de la mouche ont montré que l'optimum de développement de la
xp”’ uche se situait autour de 25°C et que les températures en
de: ~SOUS de 15°C et au-dessus de 30°C lui étaient néfastes.

114
Un
suivi
de
l'évolution
spatiotemporelle
des
populations
adultes a
permis de
noter
que
les
vols se
faisaient toute l'année et
que les pics se situaient entre
décembre et mars.
Des essais menés
sur haricot dans le but d'évaluer
l'incidence des dégâts du déprédateur ont montré qu'un taux
d'infestation moyen de 20
larves
par
plante
n'avait
pas
d'effet significatif sur le rendement et ne justifiait pas une
lutte chimique contre la mineuse.
Un
screening
d'insecticides a
permis de
voir
l'efficacit.6 de la CYROMAZINE contre Liriomiza _trifolii.
Enfin l'inventaire des plantes-hôtes de la mineuse a
permis de recenser 6 nouvelles espèces dans les régions de
Dakar,
Thiès et Saint-Louis : Momordica balsamina Linn Vigna
caerulea Bak, Launaea brunesi
-~ (webb) Amin, Ocimum basilicum.
3.1.2 -
Teigne de la pomme de terre (Phthorimaea
operculella Zeller)
La culture de la pomme de terre est confrontée à
l'heure actuelle à la teigne de la pomme de terre (Phthorimaea
operculella Zeller) dont les dégâts ont causé jusqu'à 80 % de
pertes
au niveau des récoltes stockées notamment dans les
zones de Mboro, Gorom, Notto.
Les actions entreprises au CDH ont concerné la mise en
place
d'une
unité
d'élevage, le
screening
d'insecticides
chimiques et végétaux sur pomme de terre stockée et le suivi
de l'évolution spatiotemporelle des populations au moyen de
pièges à phéromones sexuelles à Niaga (milieu paysan).
Des
résultats
prometteurs
sont
obtenus
avec
les
insecticides de synthèse et 1'AZADIRACHTINE.

115
3.1.3 - Autres activités
- Le screening d'insecticides contre les ravageurs du
chou,
ressort
l'efficacité de
protection du
binaire
ACEPHATE/AZA-DIRACHTINE.
- Des essais de démonstration sont conduits en milieu
paysan. L'objectif principal est de vulgariser les molécules
préconisées par le CDH dans la lutte contre les ravageurs du
chou et du jaxatu. L'expérience suit son cours.
3.2 - Mycologie - Nématologie
Les activités de l'opération pathologie
(mycologie,
n,ématologie) au cours de la campagne 1991 se sont focalisées
aiutour de 3 grandes axes :
- Etude et contrôle des nématodes (particulièrement le
genre Meloïdogsne m) ;
- Etudes bibliographiques et expérimentales sur la
maladie des racines roses (Pyrenochaeta terrestris)
de l'oignon (Allium cepa) ;
-
Appui et
prestations
aux
autres
opérations de
recherche et à la profession maraîchère.
3.2.1 - Etude et contrôle des nématodes
Plusieurs essais ont été entrepris, incluant plusieurs
traitements (chimiques,
plantes
pièges,
plantes à
effets
nématicides)
pour le contrôle des nématodes en culture de
tomate,
Les
traitements
Némacur,
Oeillet
d'Inde,
Panicum
maximum et arachide ont permis une diminution significative de
l'infestation
comparativement au
témoin 0.
Cependant le
traitement au
némacur
montre
la
réduction
la
plus
significative de l'indice de galles.

116
L'association
de la
tomate
avec
certaines
espèces
végétales à
pouvoir
nématicide
s'avère
une
technique
prometteuse pour le contrôle des nématodes. Cependant la forte
compétition
existant
entre
1 e s
espèces
associées,
influe
beaucoup
sur la
productivité
des
plantes.
Les
aspects
phytotechniques
sont à prendre en
considération dans cette
méthode de lutte.
D'autres aspects restent A approfondir :
- L'effet des composts de Neem en relation avec leur
mode de fabrication et leur dosage ;
- L'étude du mode d'action du Panicum maximum sur la
production de galles. Considérée comme une espèce non hôte des
nématodes le Panicum maximum
-----Y
utilisé en culture associée, a
provoqué des réductions sensibles au niveau de la production
des galles ;
- L'amélioration de la lutte intégrée et l'intégration
de
techniques
nouvelles
comme la
lutte
biologique.
Des
recherches entreprises en lutte biologique à 1'INRA d'ANTIBES
\\
ont
permis de sélectionner un champignon prédateur de la
famille des hyphomycètes, Arthrobotrys irregularis, détruisant
des
Meloïdogyne. Il
e s t
souhaitable
que le
CDH
puisse
développer une recherche collaborative avec des instituts de
cette envergure dans le domaine de la lutte biologique.
Recherche des sources de résistance aux biotypes
virulents de Meloïdogyne_et screening de lignées de tomate
résistantes à la race A de Meloïdogyne SPP.
Les espèces LNcopersicum peruvianum et l'intercroise-
ment
L.p x L. glandulosum ne montrent pas de
résistance
totale.
Cependant elles montrent
des niveaux de résistance
supérieurs
aux
variétés
"CASAQUE
ROUGE" et
"ANAHV".
L'exploitation de ces sources dans un programme de sélection
est à vérifier.

117
Le screening de lignées de tomate pour la résistance à
race A de Moloïdogyne spp a montré que les lignées les plus
érantes ont été les descendants de GORIGA en provenance de
:NRA AVIGNON, 8-l-l et 24-10.
3.2.2 - Etudes
la maladie
des
racines
roses
(Pyrenochaeta
terrestris) de l'oignon (Allium cepa)
Les études expérimentales sur la maladie des racines
;es de
l'oignon ont
ciblé l'effet de certains
facteurs
>tiques ou abiotiques sur l'expression des maladies : fumure
)anique et minérale, âge des plantules, génotype des plantes
;es. Les résultats sont en cours d'analyse.
L'étude bibliographique est terminée et entrera dans
le cadre d'un rapport analytique.
3.3 - Virologie
Quatre
activités
principales
ont
été
retenues en
tr i 1nologie pour la campagne 1991 :
- Etude de la dynamique des vecteurs de virus ;
- Poursuite de l'inventaire des principales maladies
virales ;
- Evaluation des pertes causées par les virus ;
- Actions d'appui à la sélection.
3.3.1 - Etude de la dynamique des vecteurs de virus
Les
vols de la
mouche
blanche
Bemisia
tabaci,
transmettant
les
geminivirus de
la mosaïque
africaine du
manioc
(ACMV),
de l'enroulement de la tomate (TYLC) et de
l'enroulement du gombo (OLC),
sont particulièrement
suivis.
Les
pics de populations
s'observent
aux
mois de juillet,
d'octobre et de novembre.

118
3.3.2 - Inventaire des principales maladies virales
-
-
Maladies transmises par aleurodes
L'inventaire
1 E?
plus
important
est
fait
sur
les
maladies transmises par
aleurodes.
Ce
travail
e s t,
fait en
collaboration avec 1'ORSTUM.
Les
t e s t s
conduits
sont
de
type
ELISA
"triple
sandwich".
Les
anticorps
utilisés
sont
des
ant i corps
monoclonaux "à
spécifiques",
offerts
par
Le
Scottish
CI-OP
Research
Institute.
Les
anticorps
permettent
de
détecter
I'ACMV,
le TYLC, 1'OLC e-t plusieurs autres virus.
Les
réactions
faibles
enregistrées
ou
souvent
l'absence de réactions semblent être dues à des concentrations
en virus trop faibles pour être détectées. 11 y a donc lieu
d'interpréter
les
résultats
obtenus
avec
beaucoup
de
prkcautions.
Celà a été le cas avec certains plants de tomate
presentant des symptômes du TYLC mais n'ayant pas donne lieu à
des
réactions
sérologiques.
Cependant,
les
echantillons
présentant des symptômes de mosaïque sur manioc ainsi que ceux
présentant un e n r o u l e m e n t d e s f e u i l l e s s u r g o m b o , o n t d o n n e
des réactions positives. Pour le manioc, il devient de plus en
plus certain que la souche de virus identifiée soit la souche
"Afrique de l'ouest" de 1'ACMV. En ce qui concerne le gombo,
c'est la première fois que le virus de l'enroulement (OLC) est
d6celmé!
particulièrement dans la région du fleuve.
L'importance du TYLC parmi
les maladies transmises par
aleurodes au Sénégal,
a justifié l'utilisation d'une solution
tampon développée par le Dr. FARGETTE gt l'ORSTOM, specialement
pour le TYLC. Le test, rendu plus sensible par l'utilisation
de la solution,
a donné des réactions plus nettes.
Ceci a
rendu possible l'identification de 2 souches du TYLC,
l'une
apparentée au groupe Afrique de l'Ouest et l'autre, collectée
à Thiago,
se classant dans le groupe de l'océan indien et du
Moyen-Orient.
C'est la première fois que l'on retrouve dans un
meme pays des souches d'origines tres différentes.

119
Un seul virus a été mis en évidence dans la virose du
piment malgré le fait qu'elle soit provoquée par un complexe
viral.
Il s'agit du Pepper veinal Mottle Virus
(PVMV). Ce
t.ravai.1
a
été
fait en
collaboration
avec le
LPRC de
Montpellier.
Des variétés reçues de 1'AVRDC (30) et de sensibilités
différentes, font actuellement l'objet d'observations en plein
champs au CDH afin de détecter l'éventuelle présence d'autres
virus,
3.3.3 - Evaluation des pertes causées par les virus
Cette action de recherche a porté essentiellement sur
le TYLC.
Les
premières
estimations
faites au
niveau
des
parcelles, implantées dans plusieurs localités (Malika, Nioro,
Cambérène), montrent des pertes de rendement de plus de 50 %.
3.3.4 - Appui à la sélection
L'appui à la sélection est apporté à l'heure actuelle
a.u niveau des criblages variétaux pour la résistance à la
virose du piment et à l'enroulement de la tomate (TYLC).
4 - PREVULGARISATION - FORMATION
Les
actions
menées
au
niveau
de
l'opération
prevulgarisation -
formation
portent
sur
l'assistance au
dkveloppement et la
liaison
entre la
Recherche et
le
Développement maraîcher. A cet effet,
les domaines suivants
sont
investis:
Formation,
Démonstration,
rédaction
de
documents de
vulgarisation,
accueil de
stagiaires
et
visiteurs,
assistance
aux
responsables du
développement
maraîcher.

120
4.1 - Séminaires, Stage, Visites, Parcelles de Démonstra-
tion
.~
Au cours de l'année 1991:
12 séminaires de formation
ont été organisés. Cent deux t102) personnes particulierement
des
ingénieurs,
techniciens,
étudiants et
producteurs,
ont
ainsi bénéficié de ces sessions.
Les
thèmes
les
plus
souvent
abordés
étaient :
initiation au
maraîchage,
perfectionnement au
maraîchage,
phytotechnie légumière,
production des semences, traitements
phytosanitaires,
conception de projets maraîchers.
En outre
vingt-sept (27) stagiaires ont également été accueillis par le
service pour des périodes allant de 1 à 6 mois. Cinquante huit
(58) parcelles de démonstration ont été mises en place et
concernaient 25
espèces
légumières
e t,
l'arachide.
ces
parcelles
ont essentiellement servi
à la formation pratique
des stagiaires et à l'information des visiteurs. A cet effet
près de 200 visiteurs
individuels (producteurs, reponsables
d'ONG,
techniciens de
projets,
déflatés de la
foncti.on
publique,
responsables d'organismes
internationaux)
ont été
reçus dans le service. A cela s'ajoutent les visites groupées
au C.D.H. concernant des écoles et centres de formation, des
groupements de
producteurs,
des
producteurs
et/ou
des
techniciens
encadrés
par
des
organismes
divers,
des
personnalités de haut rang (ministres de la CORAF, experts de
la banque mondiale).
Le service a kgalement eu à se déplacer
dans
le
cadre de
visites
chez
des
agriculteurs, à
leur
demande.
4.2 - Documents de vulgarisation
Outre les documents de vulgarisation,
l'opération a
sous sa
responsabilité
l'édition
de la
liste
variétale
annuelle d'espèces maraîchères pour la culture au Senégal et
les éditoriaux des bulletins de liaison du projet régional FAO
pour le développement des cultures maraîchères en Afrique
(projet GCP/RAF/244/BEL).

121
Au cours de l'année 1991, trois documents destinés à
la vulgarisation ont été édités :
-
Note
orientative
sur
Phtorimaea
opercullela et
Rhizoctonia solani (juillet 199lf ;
- Notions de fertilisation (novembre 1991) ;
- La conservation des produits maraîchers, la contri-
bution de 1'ISRA : l'abri-séchoir à oignon (novembre
1991).
M~XOBIOLOGIE APPLIQUEE (NIRCEN)
1 - INTRODUCTION
Le MIRCEN de l'Afrique de l'Ouest (MAO) fut établi en
1983 à l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) et
domicilié au Centre National de Recherches Agronomiques (CNRA)
de Bambey. En Septembre
1991,
le MAO a
été transféré au
laboratoire de Microbiologie des Sols du centre ISRA-ORSTOM de
Bel-Air à Dakar.
Les objectifs immédiats du MIRCEN sont :
- la constitution d'une collection de souches de mi-
croorganismes pour l'utilisation de leur stock génétique dans
le domaine agricole et forestier en particulier ;
- l'organisation de stages de perfectionnement pour la
maîtrise de la production d'inoculum et de la technique d'ino-
culation ;
- la création et la publication pérodique d'un bulle-
tin d'information ;
- la
régionalisation des
activités en
Afrique de
l'Ouest.

122
2 - COLECTION DE CULTURE
La collection de souches de Rhizobium a été initiée et
renforcée grâce au soutien financier de la FAO (Projet FP/CP
6106-84-02).
L'évaluation de
c e
projet
par le
Professeur
OBATON (TNRA-Montpellier) n'a pas pu être effectué en 1991 à
cause d'un manque de fonds de la FAO.
3 -
PROGRAMME DE RECHERCHE SUR LA FIXATION BIOLOGIQUE DE
L'AZOTE (FBA)
3.1 -
FBA
sur
l'arachide
financée par
l'agrément de
1'UNESCO no 220.652.1
Un essai d'inoculation de l'arachide
(variétés 73-30
et 73-33 sélectionnées au Centre de Recherches Agronomiques de
Bambey) a eté
conduit
au Sénégal?
dans
trois localités :
stations
expérimentales de Bambey et de Nioro,
village de
Mbakhane dans la région centre nord du Sénégal. Deux souches
ont été utilisees dans cet essai : MAO 318 sélectionnée par le
MIRCEN pour l'inoculation de l'arachide et RcH, fournie par
1'ORSTOM de Dakar. La FBA a été estimée par le poids sec des
parties aériennes et des nodules,
puis par l'azote total des
parties aériennes.
Dans les trois localités,
il y a eu des différences
significatives
entre
les
interactions
souches de Rhizobium
(MA~ 318 ou
RcH)-variétés d'arachide
(73-30 ou 73-33). En
considérant
uniquement la
variété
73-33 qui
présente
une
meilleure interaction positive, il apparait :
(i) A Bambey, l'arachide répond mieux à un apport
d'engrais NPK 8-18-27 applique à la dose de 150 kg/ha qu'à une
inoculation avec une souche de Rhizobium (MAO 318 ou RcHJ.
(ii) A Nioro, l'arachide répond mieux à l'inoculation
avec la souche de Rhizobium RcH qu'à un apport d'engrais NPK
8-18-27 appliqué à
la dose de 150 kg/ha. Cette réponse de
l'arachide à l'inoculation avec une souche de Rhizobium est
compatible
avec la
faible
population de
Rhizobium
natifs
présents dans ce sol observé par Ndiaye (1986).

123
(iii) A Mbakhane, l'arachide répond mieux à l'inocula-
tion quand elle est associi-e & la souche de Rhizobium RcH
apportée sous forme liquide.
3.2 - FBA chez le niébé (étude réalisée dans le cadre du
pro.jet
FAO/AIEA/RAF/5/0
en
collaboration
avec
Mme
A.Ne BADIANE)
L'effet du phosphore sur la FBA par le niébé inoculé
avec une souche de Rhizobium (MAO 286 sélectionnée au MIRCEN)
a
été
étudiée en
serre.
La variété 58-57 a été utilisée.
L'inoculum a été
apporté
sous
forme liquide
à différentes
doses (102, lO*
par lO* Rhizobium/graine) et sous forme solide
(tourbe contenant 5,32-106Rhizobium par
gramme).
La FBA est
estimée
par la technique de dilution isotopique utilisant
l'azote marqué 15N et une variété d'arachide non nodulante
comme plante de référence.
Les analyses d'azote ne sont pas
encore effectuées.
3.3 -
FBA chez
Acacia albida et Acacia
sesal (étude
financée par l'AIEA Réf. 302-Dl-SEN-6375)
Une expérience portant sur l'estimation de la FBA par
Acacia albida et Acacia seyal a été conduite en serre au CNRA
de
Bambey.
Cinq
provenances de
chaque
espèce
ont
été
utilisées.
La FBA est estimée par la technique de dilution
isotopique utilisant l'azote marque 15N et Balanites egyptiaca
comme plante de référence.
Les analyses d'azote ne sont pas encore effectuées.

1 2 4
3.4 - Frogramme de recherche sur les cultures en couloirs
L'essai est
conduit dans le cadre du réseau "Alley
Farming/Network on Agroflorestry (AFNETA)" et dans celui de la
collaboration
entre 1.'ISRA et l'üniversitg Cheikh Anta Diop
(UCAD).
La deuxième phase du programme a Gté mise en place.
Les données expérimentales seront, exploitées pour le choix de
l'espèce

p é r e n n e &
utiliser
dans
1 a
troisième
phase,
Néanmoins,
l'observation visuelle de la croissance des arbres
montre que Prosopis chilensis ou
~-
Prosopj~s
,
iuliflor-3 pourrait
être
choisi
pour les cultures en
couloirs dans la zone de
Bambey.
Il s e r a i t
alors
nécessaire d'inoculer ces espèces
pendant leur croissance en p6piniGr.e.
3.5 - Pro.jet UNDP-FAO : contraa.CP/FF 6106-84-02
L'évaluation de ce projet arriva à terme depuis 1988
n'a pas encore été effectuée.
SEMENCES DE PREBASE ET EXPERIMENTATIONS VARIETALES MULTILO-
CALES
SEMENCES PREBASE
Pour les activités de production de semences pour le
développement et les programmes de recherches, les espèces et
variétés suivantes ont été produites :
- Arachide
:
GH
1 1 9 - 2 0 (300
k g ) ,
5 5 - 4 3 7 ,
5 7 - 3 1 3 ,
2 8 -
2 0 6 , 7 3 - 3 3
(60
kg-), 69-101
;
- Niébé
: Bambey 21 (500 kg), Ndiambour (150 kg), TN
8 8 - 6 3 ( 1 0 0 k g ) , 66-35 (75 k g ) , 5 8 - 7 4 (110 k g ) ;
- Mil
L----.- : Souna 3 (450 kg), IBV 8004 (350 kg) ;
- Sorgho
: CE 145-66 160 kg), CE 151-262, FZ-20 et
s s v 5 ;
- R> : IKP, JAYA, IR 1529, IR 442, IR 8, DJ 12 519.

125
Des études sur la qualité des semences d'arachide de
bouche (GH 119-20) portant sur les effets de stress hydriques
et
de nutrition minérale
sur la valeur semencière
et le
.bre des gousses ont été conduites à Bambey.
EXPERIMENTATION VARIETALE MULTILOCALE
Les
programmes d'expérimentations variétales multi-
locales réalisés durant les campagnes précédentes (1988-1990)
ont permis,
l'identification de nouvelles variétés améliorées
farachide, sorgho, etc.) et leur zone de culture.
Ainsi les types de recherches (densités de peuplement,
fumure
minérale,
lit de
semences
et
mode de
semis, et
itineraires techniques)
effectues durant cette campagne 1991
ont eu pour objets principaux :
- la détermination d'une structure optimale de semis
(densité et géométrie de semis) ;
- la détermination de doses optimales de fumure miné-
rale;
- la détermination du comportement des variétés dans
différents niveaux d'intensification ;
- l'amélioration de l'installation de la culture de
sorgho.
1 - RESULTATS
1.1 - Sorgho
1.1.1 - Densité et géométrie de semis
L'objet des essais a été de déterminer le peuplement
optimum et les meilleurs écartements de semis (écartement sur
;a. la ligne et entre les lign es).
4
Ainsi neuf traitements corres-
pondant à différentes densités de semis avec des écartements
différents, (80 x 30, 80 x 40, 80 x 50, 70 s 30, 70 x 40, 70 x
50, 60 x 30, 60 x 40, 60 x 50 cm) ont été testés en station et
en milieu paysan.

126
E n s t a t i o n a
N i oro ,
la variété
étudiée
(F2-20) a
produit, avec
les densi-tés de semis de 31 200 poquets à l'ha
(94 000 plants par ha) et Y5 000 paquets par ha (75 000 plants
par ha),
des rendements superieurs,
de l'ordre de 2355 et 2405
kg de grains par ha (Tableau 1 ).
Les écartements respectifs
sont 0,80 m s 0,40 et. 0,8O m x 0,50.
Les mêmes traitements ont
fourni
les
peupl ements
les
plus
d e n s e s à
1. a
récolte.
Toutefois,
les
differences
d e
densités
n'ont
pas eu
d'influente sur le poids de grains qui en moyenne est de 19
grammes pour 1000 grains.
Les résultats obtenus en milieu paysan sur F2-20 et CE
145-66 (Ndoffane et Medina Sabakh) sont semblables du point de
vue
classement des traitements, à ceux obtenus en station,
pour les densités de peuplement à la récolte, le rendement en
grains et fe poids de 1000 grains.
Les rendements et le poids
de grains obtenus à
Ndoffane avec la varieté CE 145-66 sont
nettement inférieurs à
ceux
obtenus à Médina Sabakh avec la
variété FZ-20.
En effet les rendements en grains ont atteint
la moyenne de 1140 kg par ha avec un poids de 1000 grains de
l'ordre de
17;40
grammes
avec
F2-20 à M é d i n a
S a b a k h . A
Ndoffane, la variété CE 145-66 a produit un rendement moyen de
710 kg de grains par ha avec un poids de 1000 grains de il,26
grammes.
11 faut cependant noter que la pluviométrie a été
plus faible à Ndoffane
(340,s mm) qu'à Médina Sabakh (408,3
mm),
et les semis ont éte effectués aux mêmes dates.
1.1.2 - Fumure minérale
Les essais ont pour objet de déterminer la réponse de
variétés de sorgho à différentes doses de fumure combinées c?
deux écartements.
A cet effet cinq doses de fumure (000, 21-
10-10,
30-15-15, 60-30-30,
90-30-30) ont été testees sur F2-20
en station à Nioro avec les écartements (80 s 30, 60 x 50).
Quatre de ces doses
ont
été
étudiées
en
milieu
paysan, à
Médina Sabakh sur F2-20, et à Ndoffane, sur CE 145-66.

127
T bleau 1
: Resultats des essais "densité de peuplement"
Densite poyuets T Densité plants
démaria- récoltés démaria-
TPoids Gnde- Poids
r é c o l t é s
panicu- nent
1000
g-e
les
grains
grains
--
1
.43 750 c 31455 a
131250 d 68400 b
2575 at 2015 ab
1%,41
2 33 330 g 29510 at 100000 g 73820 ab 3000 a
2355 a
19,61
N 3 27 080 i 23890 at
81250 i 78125 a
2985 a
2405 a
1%,%8
1 4 50 000 t 30120 a
149000 b 68185 b
2505 at 2000 ab
19,lO
0 5 3% 095 E 24935 at 114285 e 52645 c
2200 at 1720 ab
19,oo
R6 30 950 k 23410 at
92855 h 58000 c
2030 b
1550 b
18,25
0 7 58 330 a 25745 at 175000 a 59060 c
1930 b
1465 b
19,84
8 44 445 c 21030 at 133330 c 44180 d
1700 b
1290 b
19,40
9 36 110 f 17855 t 108330 f 41335 d
2170 at 1620 b
18,45
MO~ 40 230
25360
120700
60415
2345
1825
19
(1)
N,K 0,073
2744
0,077
2316
213,l
177,3
NS
(5%
cv. 0
26,5
0
29,6
22,3
23,%
10
(%f
- -
M l 43 750 c 39305 a
131250 c 96 595
1630
965
16,82
E 2 33 335 g 31250abc 100000 e 92 290
1930
1190
16,%9
D 3 27 085 i 25275 c
81250 f 76 040
2060
1265
17,20
1 4 50 000 t 34260abc 150000 b 78 835
1940
1295
18,16
N 5 38 095 e 31615abc 114285 d 82 010
1700
17,oo
A 6 30 950 I-Y 27975 bc
92855 e 85 975
1935
1015
17,76
7 58 335 a 37170 at
17500 a 83 135
1910
1070
17,%2
S 8 44 445 c 36440 at 133330 c 81 085
1920
1195
17,94
A 9 36 110 f 31880abc
96295 e 81 150
1790
1090
17,02
RAK
Moy 40 235
25360
120700
60415
2345
1825
19
N.K 0,070
2114
4012
NS
NS
NS
NS
( 5Y l
& lJ
8,23
21,3
27,8
36
8,72
(Xl
N 1 43 750 d 18750 b
131250
59235 c
1325
870
11,50
D 2 33 330 a 15140 b
100000
36040 f
770
480
10,53
0 3 27 085 i 17015 b
81250
51735cde
985
680
10,98
F 4 50 000 t 23480 b
150000
54495 cd
985
608
11,16
F 5 38 310 rz 20170 b
114285
57605 c
1300
880
12,22
A 6 30 950 k 19050 b
92855
46560 de
1000
655
11,lO
N 7 58 330 .a 35385 a
175000
82470 a
1430
890
11,39
E 8 44 445 c 23740 b
133330
70700 b
1200
775
11,52
9 36 110 f 18255 b
108330
45235 e
1025
575
10,97
-
Moy 40 270
21220
120700
56010
1115
712
11,26
N.K 105,7
2014
NS
237%
NS
NS
NS
23,25
0
32,%
37,72
45
10,46
(1) N.K : Newman Keuls.

A Nioro,
les trois formules globales de fumure (NPII)
qui sont 90-30-30 (formIile vulgarisée
(150 kg/ha de 10-21-21)
plus 150 kg/ha ur&e), 60-30-30 (formule
vulgarisée plus 100
kg/ha urée) et 30-15-15 f1/2
f‘ormllle vulgarisge plus 50 kg/ha
urée) ont eu des effets semblables mais s~lp&rieurs ;1 ceus des
autres traitemenl;s sur le rendement en grains. Les rendements
sor1 t.
respectivement.
2800,
2900 et 2700 kg de grains par ha
( T a b l e a u 21.
Le
type
cl e
fumure n' R
pas
influencé le
remplissage des grains qui ont attc=int un poids moyen de 19,88
grammes
pour
1000 grains.
A v E (1
le tra i Cernent
témoin (sans
filmure minérale) la variété F2--30 a donni; un rendement moyen
de 1765 kg/ha avec un poids dc 1000 grains de 18,95 grammes.
L'avantage
relatif à chaque
type de fumltr~c sera donc mieux
défini sur I.e plan economique.
Dans les sites de M4dinn Sabakh et de Ndoffane les
effets des types de fumure n'ont pas provoqué de différences
significatives sur les rendements et la croissance des grains
des variétés. D'autre part les rendements moyens obtenus avec
F2-20 (870 kg/ha) et le poids de 1000 grains (15,18 g) sont
supérieurs à ceux de la CE 115-66 (respectivement 540 kg/ha et
10,46 g) à Ndoffane.
1.1.3 - Installation de 1.a culture de sorgho
-
-
Les
objectifs
visés
SOIliC
d ' Gtudier
l'influence de
différentes modalités de préparation du lit de semis, semis
direct,
grattage,
passage
crois& ,
labour A
15 cm et labour
profond
>15 cm et
d e differ,ents m o d e s d e
semis:
manuel,
disques 8 et 16 trous sur
l'installation de la culture du
sorgho à Nioro avec la varieté F2-20.

129
bleau 2 : Résultats des essais "fumure minérale"
Poids
Rendement
Poids
panicules
grains
1000 grains
1
2280 c
1765 c
18,95
N
2
3405 a
2695 a
20,17
1
3
3675 a
2920 a
20,52
0
4
3555 a
2845 a
19,85
R
5
2855 b
2260 b
19,92
0
Moy *
3154
2495
19,88
N.K(,5%)
165
147
NS
cv (%)
18,18
20,37
7,84
Medina
1
1060
695
14,56
Sabakh 2
1000
655
14,07
3
1435
1010
15,92
4
1535
1115
16,18
MOY
1260
870
15,18
N.Kt5%)
NS
NS
NS
cv (%)
40,9
39,62
12 980
N
1
1130
705
10,89
D
2
830
530
10,68
0
3
820
495
10,03
F
4
740
430
10,24
F
A
Moy.
880
540
10,46
N
N.K(5%)
NS
NS
NS
E
cv (%)
37
46
10,50
Les résultats de l'essai ont montré que le travail du
sol n'a
pas
influencé
l'installation de
la culture
(les
densités en début de végétation et à la récolte) et les
rendements en grains (1500 kg/ha en moyenne). Par ailleurs le
mode de
semis a
eu des
effets
nets
sur les densités de
peuplements
et
sur les
rendements.
Les peuplements obtenus
avec les traitements (disque de 16 trous, épaisseur 5 mm et de
diamètre de trous de 8 mm ;
et disque de 16 trous épaisseur 6
mm et de diamètre de trous de 8 mm) sont plus denses que ceus
obtenus par le traitement {disque 8 trous épaisseur 5 mm et
diamètre de trous de 9 mm). Le disque de 8 trous a donné des
résultats
i n f é r i e u r s à
ceux
obtenus
avec
les
autres
traitements.
Les écartements de semis obtenus sont 0,80 x 20
(46 000 poquets/ha et 160 000 pieds plants/ha) avec les
disques de 16 trous ;
0,80 m x 0,50 (22 000 poquets/ha et

130
60000 plants/ha) avec le disque de 8 trous et, 0,80 m x 0,30
(36 000 poquets/ha et 122 000 pfants/ha) avec le semis manuel.
Les rendements obtenus avec
le semis manuel et les disques de
1 6 t r o u s sont equivalents
(1700 k g d e g r a i n s
par ha en
moyenne) mais le poids de grains est Iégerement superi-eur avec
le semis manuel (16,50 g; pour 1000 grains contre 15,7 pour les
disques de 16 trous). Il. semble donc* que les densites de semis
doivent
ê t r e
r a i s o n n é e s à
chaque
fois
par
rapport
aux
contraintes liées à l'installation de la culture.
L'avantage .des disque& de
16 trous par rapport au
semis manuel doit donc igtre recherche au nix;eau de la comodité
de la pratique du semis
et de la r-eduction de la charge de
travail relative aux opérations de semis et de demariage. Or
les
résultats
ont
montré
que
IC?S
disques
de 16
trous
permettent d'obtenir des poquets allongés (6,s cm de long) et
moins touffus (plus éclaircis) que les poquets obtenus avec le
semis manuel qui sont denses et de forme circulaire (3,8 cm de
diamètre).
L'on sait par ailleurs que les plantules de sorgho
peuvent
être
très
sensibles
e n
début de
végétation
à la
compétition
au
niveau du poquet pour la nutrition minérale
(SIRAND, 1979).
1.1.4 - Itinéraires techniques
L'objectif
principal
rechrr-thé
est
d'etudier l e
comportement de variétés améliorées de sorgho
(FZ-20 et CE
145-661
dans
trois
différents
n i v e aux
d'intensification
(correspondant à des objectifs de
rendements bien définis) en
comparaison
avec
des
variétes
cultivées
par
les
paysans
(Tableau 3). Les essais ont été realisés en milieu paysan dans
les localités de Kahi et de Kathiote.
Les
résultats
0 Il t
montré
que
l'intensification a
amélioré
l ' i n s t a l l a t i o n d e l a
culture
(augmentation
des
densites d e
peuplement) et
les
rendements
en
grains
des
variétés testées.
Dans les différents sites, les densités de
peuplement à la récolte et les rendements en grains obtenus
a v e c l a v a r i é t é l o c a l e s o n t e n g é n é r a l s u p é r i e u r s à c e u x
obtenus avec les variétés améliorées (F2-20 ou CE 145-66) dans

131
les
sytemes
semi-intensifs
IITKz 1 et
paysans
(ITK3). E n
système intensif à Kathiote, la variété FZ-20 a été supérieure
à la variété du paysan pour les densités de peuplement et les
rendements
e n
grains (2700 kg de grains par ha pour F2-20
contre 1760 kg de grains par ha pour la variété locale). Dans
la localité de Kahi, la variété améliorée CE 145-66 et la
v,ariété locale ont produit des rendements équivalents dans le
systeme intensif.
1.1.5 - Conclusion
Les densités de semis de 31 200 et 25 000 poquets à
l'ha ont été plus
favorables .à. la variété
F2-20 pour le
rendement
en grains et
le maintien d'une bonne' densité de
plants à la récolte, à la station de Nioro.
Les types de fumure 90-30-30, 60-30-30 et 30-15-15 ont
Gté supérieurs pour le rendement en grains avec la variété F2-
20.
Il n'y a pas eu d'effet fumure sur les rendements en
milieu paysan.
Concernant les essais relatifs à l'installation de la
culture les disques de semis de. 16 trous ont été supérieurs au
_-
semis manuel et au disque de 8 trous.
Le travail du sol n'a
pas eu
d'effets
significatifs
sur
la
réussite
de
l'installation de la culture de sorgho.
Par ailleurs les itinéraires techniques intensifs ont
été plus favorables à l'installation de la culture du sorgho
et à la production de grains.
La variété du paysan a été
supérieure
aux variétés améliorées (CE 145-66 et F2-20) dans
les systemes non intensifiés en champs paysans.
1 .2 - Arachide
Deux types d'essais ont été réalisés avec la variété
GC 8-35 dans la localité de Pakhi Kébé en zone Nord. Il s'agit
des essais "densité - fumure minérale" et "itinéraires tech-
niques".

132
Tableau 3 - Traitement de l'essai "itinéraires techniques"
AL- ITK 2
ITK 3
lecherche d'un
iecherche du
iecherche de rende-
Tendement élevé
rendement le
nent le plus élevé
2-t régulier.
11~s élevé
possible en rédu-
>ossible en
sant les coûts de
:éduisant
tous les facteurs
Ob,jectifs
tes coûts
ie production
ie certains
(objectif du
modelisés
Facteurs de
paysan).
production.
Epandage engrais Zpandage-
?as d'engrais -
!50 kg/ha de 8-
L50 kg/ha
Semis direct.
Prépara-
18-27 plus la--
3e 14-7-7
tion du
Jour en humide à ?as de
terrain
La charrue à
travail
3oeufs suivi
lu sol
i'une reprise au
canadien ou à la
lerse.
décanique (dis-
qécanique
Yécanique
Semis
que 16 trous 5mm (disque 16
(disque 16 trous)
scatement entre
trous 5mm)
écartement entre
les lignes 0,80m scartement
les lignes 0,80m.
entre les
lignes 0,80m.
. Semences trai-
Semences
Pas de traitement
tées au GRANOX.
de semences. Pas de
. Démariage et
traitement phytosa-
sarclage 10jours
nitaire. Démariage
après la levée à
à 5 plants par po-
3 plants/pqt
quet au stade
plus protection
habituel du paysan
des poquets au
sarclage et binage
Entretien
furadan.
& l'appréciation du
Epandage 50kg/ha
paysan.
Urée au démaria-
ge plus traite-
Striga.
ment au Thimu135 Récolte à
à la dose de100g maturité
m.a/ha (2,51/ha)
c o m p l è t e .
Sarclobinage à
la demande.
Epandage 100
kg/ha Urée à la
montaison.Récol-
te à la maturitf
complète.

133
1.2.1 - Densité - fumure
L'objectif recherché est la détermination de peuple-
ment
optimum et
d'une
fumure
favorable à
la production
d'arachide. Les traitements 0, 100, 150 et 200 kg/ha de 8-18-
27 ont été croisés aux écartements 40 x 15, 40 x 10, 30 x 15,
30 x 10 et 20 x 15 cm.
Les résultats obtenus n'ont pas permis d'identifier
des
effets
significatifs
de la
fumure
minérale
sur la
production en gousses et la qualité des graines. D'autre part,
les densitks de
semis
n'ont
pas
influencé
d'une
manière
significative la production en gousses et en fanes, mais elles
ont eu des effets significatifs sur la qualité des grains. Le
deficit hydrique particulierement sévère dans la localité de
Pakhi Kébé (141,O mm pour 12 jours de pluies) a dû bloquer les
effets possibles de la fumure minérale et/ou de la structure
du semis (densité, géométrie de semis) sur les productions ou
fanes et en gousses.
Les densités de semis de 165 000 plants
par ha (écartement 0,40 m x 0,15) et 250 000 plants par ha
(ecartements 0,40 m x 10) sont plus favorables à la croissance
des graines- (34,7 g pour 100 graines) à leur maturité, et au
rendement en semences qui a atteint en moyenne 42 pour cent.
1.2.2 - Itinéraires techniques
L'objectif visé par l'essai est d'étudier le compor-
tement des variétés GC 8-35 et 55-437 dans un itinéraire
intensif et un itinéraire non intensif pratiqué par le paysan.
Les traitements sont présentés au tableau 4.
En système
intensif,
le
rendement
produit
par la
variété GC 8-35 (920 kg de gousses par ha) est équivalent au
rendement
obtenu
avec
55-437 (900 kg de gousses par ha).
Cependant en système non intensif la variété GC 8-35 a produit
900 kg de gousses par ha contre 750 kg par ha pour 55-437.
Soit une plus value de 150 kg. Le comportement de GC 8-35 est

134
donc plus stable pour la production en gousses quelque soit le
niveau
d'intensification
appliqué. Le
système
intensifié
procure avec 55-437 une plus value de 150 kg de gousses par ha
par rapport à l'itineraire technique appliqué par le paysan
(tableau 5).
1.2.3 - Conclusion
-
Le type de fumure
et la densité de semis n'ont pas
provoqué d'effets significatifs sur la production en gousses
ou
e 11
fanes de la
variété
GC 8-35
dans
les
conditions
pluviométriques
très
sevères de
la zone. La qualite
des
graines (rendement en semences, poids de 100 graines, maturité
etc.,) est par contre
influencée par la densité de semis. 4
cet effet, les meilleures densités identifiées sont 165 000 et
250 000 plants à l'ha.
Tableau> - Traitement de l'essai "itinaire technique"
ITK 1
ITK 2
Itinéraire technique
Itinéraire technique
Préparation proposé par la
du paysan.
terrain
recherche,
Semences non traitées.
Traitement des
Pas d'engrais.
semences au GRANOX.
Epandage de 150 kg/ha
8-18-27.
Mécanique semoir
Mécanique (au semoir
super éco avec disque
super éco avec disque
Semis
24 trous à 0,40 m
24 trous) à 0,40 m
entre les lignes dès
entre les lignes.
la première pluie
utile 20 mm au moins
suivi d'un radou.
Premier binage
En dehors des semences
10 jours après le
rien n'est recommandé
Entretien
semis : Deuxième
pour cette parcelle.
binage à la demande :
Récolte au 8Oème jour
après le semis.

135
Tableau 5 : Résultats de l'essai "itinéraires techniques"
ITK 1
ITK 2
GC 8-35
55-437
GC 8-35
55-437
Nombre de lignes
24
23
19
24
Surface parcelle
96
92
76
96
Poids gousses
8,850
8?320
6,900
7,270
Rendement/ha
921
904
907
757
Différence
entre GC 8-35
+ 17
+ 150
et 55-437
La variété GC 8-35 est stable pour la production de
gousses par rapport au changement de niveau d'intensification
(rendement de l'ordre de 900 kg par ha). La variété GC 8-35
est supérieure à 55-437 dans le système non intensifié.
Avec
55-437,
le niveau intensif offre une plus val,ue de 150 kg de
gousses par,ha par rapport au système pràtiqué par le paysan.
II - CONCLUSION GENERALE
Les résultats obtenus à l'issue de cette campagne ne
sont pas suffisants pour définir les techniques culturales à
utiliser pour la conduite de la culture des variétés considé-
rées. Les différents types d'essais doivent donc être poursui-
vis afin de vérifier les tendances qui se sont dégagées et de
tenir compte de la variabilité interannuelle.
SERVICE DOCUMENTATION ET D'INFORMATION
Au courant de l'année 1991, les activités du Service
de Documentation et d'Information se sont poursuivies par les
actions suivantes :
- Enregistrement des ouvrages
- Bulletinage des périodiques

136
- Traitement informatique des publications et rapports
de recherches
- Coordination des visites, de l'animation scienti-
fique et des journées "portes ouvertes".
Ces activités ont été exécutées par le seul biblio-
thécaire, qui n'a bénéf'icié que de l'appui d'une archiviste
pendant 3 mois (21 Mai au 21 Août).
Cet appui n'a et4 possible que grâce à la Délégation
du CIRAD au Sénégal qui a bien voulu prendre en charge le
salaire de l'archiviste pendant cette période.
Cette
occasion
est
encore
une
fois
saisie
pour
demander de
pourvoir
les
centres
de
l'Institut
de
documentalistes devant faire face au traitement correcte de
l'informaticien au profit de la communauté scientifique que
sont les chercheurs.
1 - ACQUISITION DE DOCUMENTS
1.1 - Ouvrages
93 ouvrages ont été rec$s et enregistrés dans le
registre entrée-inventaire de la bibliothèque. La plus-part de
ces ouvrages ont été gracieusement offert sous formes d'appui
documentaire par le
BDFA-SCET-AGRI à
Paris
et du
CTA à
Wageningen au Pays-Bas.
1.2 - Périodiques
L'abonnement
aux
périodiques
scientifiques
souscrit
par l'intermédiaire de la librairie LAVOISIER a été honoré à
l'exception de
2 périodiques :
CROP
SCIENCE et
CANADIAN
JOURNAL OF SOIL SCIENCE.
Une liste de périodiques assortie de facture-proforma
a été remise au Projet MSU-ISRA-USAID qui devrait assuré le
financement.

137
II - PUBLICATIONS ET RAPPORTS DE RECHERCHES
Ces documents font l'objet de traitement informatique
d&s leur réception au Service de Documentation. Les références
sont copiées sur disquette et envoyées à la base commune des
données de l'ISRA,
tandis que le document physique est adressé
à la chaine de microfilmage.
III - PRET DES DOCUMENTS
En dehors des consultations sur place,
le prêt des
documents hors de la bibliothèque s'est réparti de la façon
suivante :
424 publications et rapports de recherches
23 thèses et mémoires
187 titres de périodiques
110 ouvrages
IV - LES UTILISATEURS POTENTIELS DU SDI
Hormis
les
chercheurs de
l'ISRA, l e
Service de
Documentation a reçu tout au long de l'année des enseignants
et étudiants de 1'Ecole Nationale Supérieure ex INDR de Thiès,
de
1'Ecole
Nationale des Cadres Ruraux de Bambey et les
étudiants du Département de biologie végétale de l'université
Cheikh Anta Diop de Dakar.
RELATIONS EXTERIEURES
REUNIONS, SEMINAIRES, ATELIERS
Les
chercheurs du
département
ont
participé
aux
différents séminaires, ateliers et réunions :
- Séminaire des agronomes de l'Afrique de l'Est et de
l'Ouest - Ibadan, 7-21 Janvier 1991 (S. DIANGAR, M.
SENE).

138
- Atelier ROCAFREMI,
Bambey 23-25 Janvier 1991 (S.
DIANGAR, D.F. MBAYE et A. FOFANA). Conférence Inter-
Réseaux
SAFGRAD -
Niamey
7-16
Mars
1991 (G.
TROUCHE).
- Atel. i.er
sur la
programmation de la
recherche
agronomique
en milieu paysan - Ouagadougou,
19-22
Février 1991 (S. DIANG.4R, M. SENE).
-. R&union annuel-le de I'UCTR/PV-CILSS et atelier sur
les pertes du mil a Ouagadougou,
18-23 Mars 1991
(D.F. MBAYE, M. WADE).
- Réunion des coordonnateurs nationaux du projet INSAH
mil, maïs,
sorgho et niébe - Banjul,
l-3 Août 1991
(M. SENE).
- Réunion du comité directeur et atelier régional du
ROCAFREMI à Niamey, 11-24 Avril 1991 (D.F. MBAYE).
- Conférence de 1'AABNF - Ibadan, Avril 1991.
- Réunion du groupe de travail technique pour l'éva-
luation et
1. a
planification du
projet
OUA/CSTR
SAFGRAD - Ouagadougou, 29-31 Mai 1991 (S. DIANGAR).
- Atelier
SUI-
les
systèmes durables de production
vivrière, 1 I TA , 10-28 Juin 1991 (M. SENE).
- Atelier pour
l'élaboration d'un document sur les
procédures
d'évaluation
des
risques
en
biotechnologie -
Londres,
17-29
Juin
1991 (M.
GUEYE).
- Conférence internationale sur le mil et le sorgho -
USA, 6-12 Juillet 1991 (D.F. MBAYE).
- Réunion du comité Directeur du Réseau Sorgho SAFGRAD
- Ouagadougou, 11-14 Novembre 1991.

139
FORMATION, ENCADREMENT DE STAGIAIRES
- Stage (MIRCEN) sur les aspects techniques de la FBA,
4 au 22 Mars 1991, SENEGAL.
- Accueil d'une étudiante de 1'ENCR (Mlle C. DASYLVA)
pour une
préparation d'un diplôme de fin d'étude
(MIRCEN).
- Formation fau MIRCEN) pour une thèse de doctorat de
Mr. B. NDAO.
- Août 1991,
formation pour des étudiants de l'ENSA
{INDR) sur le matériel de pulvérisation des produits
phytosanitaires (CNRA).
- Formation de 10 stagiaires malgaches en Août 1991 au
CETAD de
Peut
sur
(Iles
adventices
tropicales
associées à la culture de l'arachide. Identification
et méthode de lutte".
- Formation pour les étudiants de 3ème année de l'ENSA
(INDR) sur :
tiGroupements
adventices et
facteurs
écologiques et culturaux".
ANIMATIONS SCIENTIFIQUES ET PORTES OUVERTES
De Janvier à Juillet 1991, deux exposés par semaine
ont été faits par les différents chercheurs de la direction de
recherche.
Du 25 au 26 Septembre des portes ouvertes ont été
effectuées au
CNRA et des essais en milieu paysan dans le
Centre Nord.

140
VISITES DE PERSONNALITES
.- 18 Mars 1991 : Mlle DETIMMERMAN et Mr. P. MAYAUS,
professeurs à 1'ENSA (INDR).
- 22 Mai 1991 : Mr. MINJARD MATHIEU, SEDES INA Faris,
Mlle Irene SUHRER, économiste, Berlin (RFA).
- 23 Juillet 1991 : Abdourahmane BARRY,
expert en
statistiques agricoles à la FAO.
- 26-28 Aoiit 1991 : James BINGEN, MSU East Lansing
( TJSA ) .
- 26-29 Août 1991
: BONNEUIL Christophe,
chercheur
(France) n
- 2-9 Octobre 1991 : du Professeur LARRY Claffin,
phytopathologiste, Texas (USA).
-
18-27
Novembre
1991 :
Professeur D.
ANDREWS,
sélectionneur, INTSORMIL, NEBRASKA (USA).
PUBLICATIONS
D. ANKEROSE (1991) - Rapport ler semestre CERAAS.
P. CLOUVEL (1991) - Rapport d'activités, 5 pages.
S. DIANGAR (1991) - Rapport d'activités du projet SAFGRAD.
S. DIANGAR (1991 )- Rapport d'activités du service Agronomie-
Mil
S . DIANGAR (1991) - Rapport d'activités 1991.
1. DIONCUE (1991) - Rapport synthétique d'activités 1991 du
programme coton, 10 pages.
A. FOFANA (1991) - Rapport analytique contre-saison 1991. Dot.
ISRA/CNRA.

141
1: . DIONGUE (1 991)
- Rapport
synthétique d'activités 1991 du
programme coton, 10 pages.
A. FOFANA (199 1) -
Rapport analytique contre-saison 1991. Dot.
ISRA/CNRA.
A . FOFANA (1991) - Rapport d'activités 1991. Dot. ISRA/CNRA.
M . GUEYE (19921
-
Effect of
Rhizobium
and Rhizobium/Glomus
inoculation on
nitrogen
fixation in
bambara groudnut.
In MULONGOY K., GUEYE,
M .
and
SPENCER,
D.S.C (eds).
Biological
Nitrogen
fixation
and
Sustainable of
Tropical Agriculture (in Press).
MULONGOY, K., GUEYE, M., (1992) - Biological Nitrogen Fixation
and sustainability of Tropical Agriculture
(in Press).
M. GUEPE (1991) - Rapport de synthèse des activités du MIRCEN.
Dot. ISRA/CNRA, 5 pages.
A. MBAYE, (1991)
- Rapport d'activités du programme cultures
maraîchères, 20 pages.
D.F.
MBAYE (1991) - Rapport de mission sur la Conférence
Internationale sur le mil et le sorgho, 8-
20 Juillet 1991 au KSO. Dot. ISRA/CNRA.
D.F.
MBAYE (1991) - Communication à la réunion annuelle de
1 'UCTR/PV,
Ouagadougou 8-23 Mars 1991.
D.F.
MBAYE (19911
- Rapport synthèse du programme mil. Dot.
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142
J.C.
MORTREUTL
11991) -
Rapport de synth&se du programme
arachide. Dot.
ISRA/CNRA, 15 pages.
A. ND IAYE I 1991)
- Rapport de synthèse du programme diversifi-
cation
des
c u l t u r e s a u
Fleuve.
Dot.
TSRA/CNRA - Saint-Louis, 8 pages.
M.
S E N E (1991)
-Expérimentation Multilocale de variétés de
sorgho et
d'arachide. Dot.
ISRA/CNRA, 20
pages.
G,
TROUCHE (1991) - Programme sorgho - Rapport de synthèse
1991,
10 pages.
M. WADE (1991) - Rapport analytique 1991.
M. WADE (1991)
- Rapport de synthèse 1991,

II A N N E X E

P R O G R A M M E S D E R E C H E R C H E S
E T L O C A L I S A T - O N
1 - CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES AGRONOMIQUES DE BAJfBEy
Programme Mil (701)
A. FOFANA
Sélection
D.F. MBAYE
Phytopathologie
S. DIANGAR
Agronomie
M. WADE
Malherbologie
0. SY
Assistant de recherche
Programme Sorgho (702)
G. TROUCHE
Sélection
M. SENE
Agronomie
D.F. MBAYE
Phytopathologie
A, NDIAYE
Phytotechnie
Programme Niébé (706)
N. CISSE
Sélection
S. THIAW
Agronomie
M. NDIAYE
Phytopathologie
M. GUEYE
Microbiologie
Programme Arachide (707)
J.C. MORTREUIL
Sélection
J.L. KHALFAOUI
Sélection
D. ANNEROSE
Physiologie
M. GUEYE
Microbiologie
Programme MIRCEN (714)
M. GUEYE
Microbiologie

Programme Semence Prébase (715)
M. SENE
Agronomie
F . MASS.ALY
Agronomie
II - CENTRE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L'HORTICULTURE
Programme Arboriculture fruitière (711)
R. PARFONRY
Phytopathologie
M. NGUER
Phytopathologie
Programme Cultures maraîchères (712)
A.A. MBAYE
Virologie
A. BA. DIALLO
Sklection
A. SECK
Sélection
H. DEBON
Phytotechnie
F. FAYE
Phytotechnie
A. MBAYE
Sélection
L. FEREOL
Phytopathologie
K. DIOP
Assistant de recherche
III - SECTEUR CENTRE SUD
Programme Maïs (703)
M. NDIAYE
Agronomie
Programme Arachide (707)
A. BA
Technologue
A. ROUZIERE
Technologue
0, NDOYE
Sélection
H. JOULAIN
Entomologie

IV - CENTRE DE RECHERCHE AGRICOLE DE DJIBELOR
Programme Riz pluvial et submergé
Y, MBODJ
Phytopathologie
S, DIALLO
Malherbologie
S. DJIBA
Entomologie
A. DOBOS
Phytotechnie
T. DIOUF
Physiologiste
V- CENTRE DE RECHERCHE AGRICOLE DE SAINT LOUIS
Programme Maïs irrigué (703)
J.P. NDIAYE
Agronomie
S. VOLPER
Phytotechnie
A. NDIAYE
Sélection
J.P. GAY
Sélection
R. GOEBEL
Entomologie
VI - CENTRE DE RECHERCHE AGRICOLE DE TAMBACOUNDA
Programme Coton (708)
I. DIONGUE
Entomologie
A.M. BEYE
Sélection
M. GUEYE
Agronomie
VII - CHERCHEURS EN FORMATION
E.V. COLY, Nouvelle thèse en France (Programme 712)
I
*
D .
SECK,
Thèse
de doctorat en sciences
agronomiques à
Genbloux, Belgique (programme 709)
. N. CISSE, PhD aux USA, Université de Purdue (programme 706)
D.F. MBAYE, Nouvelle thèse en France (programme 701)
?
. A. NDIAYE, Nouvelle thèse en France (programme 703)

SOURCES ET MONTANTS DES FINANCEMENTS
DES PROGRAMMES DE RECHERCHE EN 1991
-
Programme
Centre de
Source
Durée
Montant
domicilation
(x 1000 CF.
-
Mil
CNRA
USAID
1989-1992
7 480
Mil
CNRA
CEE (*?
1991-1992
1 535
Mil
CNRA
SAFGRAD
1990-
3 710
SORGHO
CNRA
USAID
1989-1992
5 345
SORGHO
CNRA
Art.8 f*)
Indéterminée
4 150
Maïs pluvial
SCS-Nioro
USAID
1989-1992
4 650
Maïs irrigué
CRA-St-Louis
FAC/IGE(*!
1990-1991
44 450
Maïs irrigué
CRA-St-Louis
FAC/BIL (*)
1990-1991
31 850
Maïs irrigué
CRA-St-Louis
IRIV(*)
1989-1993
16 555
Riz
CRA-Djibélor
CEE(*)
1991-1992
3 484
Riz
CRA-Djibélor
DERBAC(*)
1991-1993
17 000
Niébé
CNRA
USAID(*)
1989-1992
2 040
Niébé
CNRA
CRSP-USAID(*)
1991-1995
25 328
Arachide
CNRA
CEE(*)
1990-1993
14 695
Arachide
CNRA
Art. 8
indéterminé
15 950
Arachide
CNRA
CRSP-ARA(*)
1988-1992
5 800
Arachide
SCS-Kaolack
Art. 8(*)
indéterminé
5 228‘
Arachide
SCS-Kaolack
FAC(*)
1990-1992
6 030
Arachide
SCS-Kaolack
CRSP-MYCO (*c)
1988-1992
4 456
Arachide
SCS-Kaolack
CRSP-ARA (*)
1988-1992
3 210
Arachide
SCS-Kaolack
Réseau ARA
1991-1992
14 946
Arachide
SCS-Kaolack
Base centre
1991-1992
27 100
Arachide
SCS-Kaolack
CEE (*)
1990-1992
6 381
Coton
CRA-TAMBA
SODEFITEX(*)
indéterminé
8 000
Coton
CRA-TAMBA
Pesticides(*)
indéterminé
10 625
Arboriculture
CRA-St-Louis
R. Propres
indéterminé
5 030
Fruitière
Cultures
CRA-St-Louis
FAC/BIL(*)
1990-1991
12 255
maraîcheres
t,
CDH
FAC/IGEl*)
1990-1991
45 000
MIRCEN
CNRA
UNESCO(*)
1991
2 000
Semences et expé-
MDR et CCCE(*k) 1988-1994
71 550
rimentation varietale
CERAAS
CEE(*)
1990-1993
42 200
(*) convention