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NDC/NDK
REPC'i3LIQUE DU SENEGAL
DIRECTION DE RECHERCHE3
MINISTERE DU DEVELOPPEMXNT RURAL
SUR LES PRODUCTIONS VEGETALES
'INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOL
(1.S.R.A)
PROGRAMME PLURIDM 'LINAIRE SUR LE NIEBE
RAPPORT
NUEL 1987
Décembre 1988
Centre National de Reche
he:; Agronomiques de Bmbey

PERSONNEL
E
RECHERCHES
??? ? ? ? ? ? ?
NDiaga
CISSE . .
? ? ? ? ? ? ? ?
Sélection
GAIKWAD, D. G.
. .
? ? ? ? ? ? ? ?
Phytopathologie
Amadou Bocar
BAL
. .
? ? ? ? ? ? ? ?
Entomologie
Mamadou
GUEYE . .
? ? ? ? ? ? ? ?
Microbiologie
Dogo
SECK . .
? ? ? ? ? ? ? ?
Stockage
Madiagne
DIAGNE . .
? ? ? ? ? ? ? ?
Agrobiologie

Les superficies culti
es en niébé en 1987 au Sénégal
étaient de 71480ha, donnant u
production totale de 28.625 tonnes.
Le rendement à l'hectare étant
insi évalué à 400 kg. Cinquante
pour cent (50 %) environ des
erficies et de la production ont
été réalisés dans la région
o u g a ( 3 5 . 1 1 4 ha e t 11.412 tonnes),
avec des rendements de 325 k
Ces faibles rendeme
nt essentiellement dus a certaines
contraintes d'ordre biotique e
environmental. Le programme pluri-
disciplinaire de recherches su
le niébé a pour objectifs de trouver
des solutions à ces problèmes
t de moderniser la culture du niebé.
Ainsi pendant l'année 1987,
ns progrès technologiques et d'in-
formations ont été obtenus.
CONTRAINTES DE LA CULTURE
-
Le niébé est en major
cultivé au Sénégal dans une zo.ne
à pluviométrie déficitaire. C
ndant les totaux pluviométriques
de l'hivernage 1987 ont été s
rieurs à ceux de l'année précédente
et aux moyennes des années sè
s 1968-85 (Diaqne, 88). Le niébe
a connu des conditions d'al
ion en eau similaire sur l'ensemble
de son domaine de culture à sa
ir une pluviométrie relativement
abondante (353,8 mm à Bambey,
m à Lauga et 582,7 mm à ThilmakhaQ
mais mal répartie dans le t
une durée de période humide S;uffi-
sante pour boucler son cycle.
aux de satisfactions moyens durant
le cycle ont varié entre 61
Bambey 21 et 91 % p o u r 58~57. Le
profil de la saison hiverna
c favorisé les variétés à florai-
son étalée (58-57) puis qu'ayan
traversé la sécheresse du mois
d'Août avec des niveaux de
évaporatives inférieurs à c e u x
des variétés à floraison groupé
(B21). Les premières ont des pointes
de demandes en eau moins élevée
et plus étalées dans le temps
(Diaqne, 88).
Cette zone de culture
u niébé a également un sol
très
pauvre.
Sa teneur en azote (N)
été évaluée à 140 PPM (Guèye, 88).

D'importants dégats si r le niébé ont été causés par Amsacta
Moloneyi dans le centre (Missi a). Les captures de l'insecte au piège
ont montré
2 pics à Bambey :
9 juillet (209 adultes) et 29 Août
(1664 adultes) (Bal, 88).
Jusqu'à 2813 thrips pa r 25 fleurs ont été dénombrés à Nioro
alors qu'à Bambey, ce chiffre
st de 238. Les thrips provoquent des
pertes de rendement plus ou mo ns importantes (jusqu'à 100 %) suivant
les zones de culture en provoq ant l'avortement des organes floraux
(Bal, 88).
Des attaques de pucerc IS (Aphis craccivora) ont également
/
été enregistrées. Les dégâts o it été moins importants cette année
que les précédentes puisque le
insectes sont apparus relativement
tard, au stade de remplissage
es gousses.
Les maladies causées p
les virus et le chancre bactérien
ont encore une fois été import
es respectivement sur 58-57 et sur
Bambey 21 et CB5. Cependant "A
stem blight" (Macrophomina phaseo-
lina) a été particulièrement d
ructive cette année dans la zone
de Bambey. Egalement l'incident
de Striga à Kébémer est devenue
plus importante (Gaikwad, 88).
Les bruches (Callosob
us maculatus) constituent un pro-
blème endémique à la zone. Elle
sont présentes
chaque année et
causent des dégâts importants
graines emmagasinées.
PROGRES REALISES
Plusieurs approches on
été suivies pour trouver des solu-
tions aux problèmes de la cul
et du stockage du niébé. Le premier
objectif est d'obtenir des va
s adaptées au déficit hydrique,
et pouvant mieux valoriser les
01s sablonneux et pauvres de la. zone.
Les essais varietaux prélimin
et avancés menés à Bambey, _
Thilmakha, Louga et NDiol en
ont montré que des lignées
hautement productives ont été
D'intérêt particulier est la
lignée IS86-275 qui est plus
a variété 58-57 et est
aussi productive. Les rendement
obtenus étaient de l'ordre de 1!526,5;
1137,5 et 925 kg/ha pour IS 8
ivement à Bambey, Thilmakha
et Louga ; alors que pour 58-57
ils étaient de 1441,9 ; 1137,5 ;
i

712,5 kg/ha.
Les cycles du sem .s à la maturité à 95 % étaient
de 57-; 63,5 ; 64,2 jours pour IS 86-275 et de 61 ; 66,7 ; 67 jours
pour la variété 58-57 respecti rement dans ces trois stations. Une
autre nouvelle lignée hautemen ; productive et adaptée à la zone
est IS 86-283 (Cissé, 88).
Le maintien et l'améli b ration de la fertilité des sols
dans la zone de culture du nié lé étant une exigence majeure, il
est recommandé l'utilisation ds :s variétés à haut potentiel fixateur
d'azote. Des différences très significatives en azote total des
parties aériennes ont été obse vées dans les variétés étudiées.
Certaines d'entre elles (58-15 , NDiambour ; 59-32 ; 58-57) ont
tendance à fixer plus d'azote
ue d'autres (Mougne TN 88-63, IAR 48).
Chez les premières,
ations en allantoine ; forme sous
laquelle est transpo
des nodules aux parties aériennes,
sont plus élevées (Guèye
Deux traite
tuellement recommandés
pour controler les populations
e thrips et limiter les pertes de
rendement qu'ils occasionnent.
itement a lieu à l'ini-
tiation des boutons floraux ou
l'apparition de la première fleur ;
et le second interv
tard. Il a été déterminé
le niveau des popul
es boutons floraux et les
fleurs au dessus duquel,
mique est économiquement
semblent avoir été à
'un traitement sur la
variété 58-
ont été de 8 et 234 à
ns les boutons floraux
et les fleurs.
sont pas en contradiction
Dans cette même optiqu
de lutte chimique, l'efficacité
contre les insectes de nouvelle
molécules et ou formulations déve-
testée. Ainsi 4 nouvel-
populations de pucerons
et de thrips et une amélioratio
du rendement plus importants que les
témoins traités au Décis et no
Ils s'agissent du traite-
Diméthoate (7,5 + 300 g/ha)
et au Cyhalothrine
) et du traitement en
"Electrodyn" au Cyhalothrine +
iméthoate (20 -t 40 g/l) et au
Karaté (20 g/l) (Bal, 88).
/

Le suivi des maladie
du niébé, avait donc montré que le
chancre bactérien et les vir s étaient fortement présents. Il a
également été constaté que 1 incidence de la Rhizoctoniose et de
Macrophomina était sévère et très répandue ; De même celle du
Striga s'est accrue dans le
spartement de Kébémer.
Les pertes de renden nt dues au chancre bactérien sur
Bambey 21 et CB5 et à 1'Aphi -borne mosaic virus sur 58-57 ont
été estimées à 40 % et 20 %
espectivement. La lignée IS 86-275
est résistante à ces deux ma adies alors que IS 86-283 est encore
hétérogène. Les taux de tran nission de cet virus par les semences
peuvent atteindre 20 % (Gaik ad, 88).
Les maladies de pour itures des graines et des racines ont
été associées à la microflor
suivante ; Macrophomina phaséolina,
Fusarium equiseti, Fusarium
?. I Penicillium SP., Rhizopus SP.,
Erwinia SP., Colletotricum c -sici, Curvularia SP., Aspergillus sp.
Le Granox et le Benomyl se s lt avérés plus efficaces que le Thiram
pour le contrôle de ces mala ies par traitement de semences(Gaikwad,
88).
La technique de stoc age du niébé en fûts métalliques
hermét.iquement fermés assure lne excellente qualité des graines
après 8 mois de conservation 3n milieu paysan. En effet le pourcen-
tage d'attaques est inférieu >à 5 % dans 53,8 % des cas et 17 %
dans 89 % des cas (Seck, 88)
Egalement un nouveau produit, la
Deltaméthrine (K.Othrine PP2
est très efficace pour la protection
du niébé. Ainsi après 7 mois le stockage en sac du niébé traité
au K-othrine PP2, le pourcen' Age de graines attaquées n'est que
de 3,9 % (Seck, 88).
L'évaluation de cert ins paramètres tels que : le nombre
de sorties par 50 graines, 1
pourcentage de survie (Nombre d'adul-
tes/nombre d'oeufs surgraine
x 1001, le pourcentage de graines
attaquées montrent que les 1 gnées IS 86-275, IS 86-283, IT 84 s
2246-4 sont résistantes aux
ruches alors que les variétés 58-57,
Mougne, Bambey 21, Tvx 3236, ZB5 sont très sensibles à cet insecte.

5
CONCLUSIONS
Certains traits agron
iyues ont donc été améliorés avec
les lignées IS 86-275 et IS 86
83. En plus celles-ci ont un poids
de 100 graines relativement él
16,6 et 22,7 g respectivement
alors que celui de 58-57 est d
L'utilisation de tel1
variétés avec les techniques de
traitement de semences, de pro
ction des cultures contre les
insectes et maladies, ainsi dé
loppées devrait nécessairement
améliorer le rendement de la c
ture du niébé. Les méthodes de
stockage mises au point devrai
t également assurer, un meillew
approvisionnement des consomma
des prix raisonnables
toute l'année.
Cependant les rendeme
obtenus avec les variétés 58-57,
Mougne, NDiambour, Bambey 21,
B5 et Tvx 3236 cette année, contrai-
rement aux précédentes dans 1
seau Mini-Kit n'ont pas été signi-
ficativement supérieurs à la
nne nationale, malgré quelques
valeurs élevées (de plus d'l

R E F :RENCES
BAL, A.B.,
Nov. 1988 -
RaPPo t analytique
1987 -(PP. 45)
CISSE, ND., Fev. 1988 - Améli ration du niébé - Projet CRSP. Niébé-
Rawo t annuel 1987 (PP. 30).
DIAGNE, M., 1988
- Princ paux résultats obtenus sur le nitibé
en 19 7 - Programme agrobiologie (PP. '7).
GAIKWAD, D.G., Mars 1988 - Ann a1 Report on cowpea Pathology -
198
(PP.34).
GUEYE, M., NDIAYE M., Fév. 198 . Criblage des variétés de niébé
Pou
la fixation biologique de 1'Azote
(PP 4).
SECK, D., Sept. 1988.
Synthc se des résultats : La Protection
des s ocks de niébé au Sénégal (campagne
1987-s 8).