kZ.XSTERE DE L'ENSEIGNEUNT S-JPERIEUR ET DE LA,...
kZ.XSTERE DE L'ENSEIGNEUNT
S-JPERIEUR ET DE LA, R.EXXERCHE
SECRET~~IdT D'ET!&T A LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
SCIENTIFIQUE
-
EX'TECHNIQUE
+Y-
apport sur la première réunion
des Comités Scientifiques Nationaux du programme CILSS
d'amélioration des mil - sorgho - niébé - maïs
et de réflexion sur les mils sahéliens
tenue à Tarna (Niger) du 01 au 06 février 1382.-
Haye NDOPE, lkrcel GALIBA, Aminata NDOYE
Fatoumata DIOP, Pnpe Assane CAMA&~, Bakary Djiley COLY,-
IHSTITUT SENXGAJAIS DE
RECmCHES AGRICOLES
CEWI'RE NATIZE REC%WXES
AGRO.NOMIQUES DE BAIKBEY.

1. IWl'RODUCTIOR
Du 1 au 6 février 1982 nous avons particCip4 % Tarna (Niger) à la
première réunion des Comités Scientifiques Nationaux du Projet Régional,
CILSS d'llmélioration des mil - sorgho - niébé et maïs et à une réunion de
réflexion sur les mils sahéliens toutes deux organi&es pss lrInstitut du
Sahel.
Il convient de rappeler ici que ce projet régional mil - sorgho -
niébé - maïs a démarré durant la campagne agricole 1981 une première phase
financée par la Communauté Economique Européenne (CEE) et définie lors de la
réunion tenue 'da 26 m 28/&,/1376 3 Dakar comme une phase de "Renforcement
des Structures Nationales". Cette phase devait permettre du point de vue
technique, la diffusion du matériel végétal existant par l'établissement d*un
système d'essais multilocaux régionau pour chacune des cultures.
La réunion de Tarna avait pour but d'apprécier les premiers résultats
obtenus dans ce domaine, de discuter de certains problèmes administratifs liés
5, l'exécution de ce projet au niveau des Comités Nationaux.
La réunion de réflexion devait faire le point des recherches sur le
mil, dans les différents pays, en Agronomie, en Xntomologie, en Sélection du mil
et apprécier l'avenir de cette culture (rg égard au nouveau programme qui a ité
arrFté lors de la réunion tenue à Bambey du 19 au 20 octobre 1981.
II. RESULTATS DES ESSAIS REXIONAUX 1981.
11.1. LE NIXBE
Les essais niébé avaient été implantds en 16 sites r&partis comme
suit 3
2 en Gambie
1 en Haute Volta
7 au Mali
4 au Niger
2 au Sénégal
La Kauri-tanie, le Tchad et le Cap Vert n'avaient participé à la con-
duite des essais niébé.
Le rapport national du Sénégal n'avait pas é-t6 fourni mais les résul-
tats des essais Qtaie.nt envoyés 2 l'Institut du Sahel dans les délais prescrits.
La discussion du rapporfrégional a fait appara3tre une exploitation
insuffisante des résultats fournis par les pays membres car le test de mCm
utilisé par le consultant n'a concerné qu'une partie des données. De plus le
rapport était discordant entre son sommaire et son développement. Aussi la
réunion ,a demandé que le rapport régional soit revu ct que tous les amendements
formulés y soient inclus.
La réunion a enfin reconnu l'intérêt tout particulier des essais
régionaux pour cette culture.
? ? ?
? ? ? ?
?

Le protocole des essais à conduire en 19e2 a été élaboré.. en
partant de celui de 1981 et en tenant compte des remarques formulées par
la réunion.
La programmation prévoit la répartition suivante :
Haute Volts ............ 5 sites
Mali
*..........*ll sites
Mauritanie
............ 3 sites
Sénégal
............ 4 sites
Niger
............ 7 sites
La quantité de semence nécessaire & fournir par va,rieté a été
fixée à 20 kg.
II. 2. LE MIL
-
-
1102 1. LFiS RAPPORTS NATLONQJX
Les résultats obtenus dans le cadre des essais mil se sont présen-
tés comme suit dans les rapports nationaux.
II.2 1-I H!YJJTE VOLT/. o
Par suite de problèmes d'ordre organisatiw,nel et surtout finml;ic?r
les essais réalisés par 1'IBAT ont i!té modifiés pour deux raisons :
- Aucune distinction n*étsit faite entre variétés adaptées aux
zones sèches et varietés adaptées aux zones humides,
- La moitié des variétés etaient déjà testées en Haute Volta.
En définitive, les variétés testées à Saria et & Farakoba ont donné
des rendements inférieurs à leurs potentialités rée.Lles,
La Mali a mis en place dans 8 sites un simple essai de comportement
de 15 varie-tés semées en parcelle unique.
D'une manière g6n&ale, on a noté un mauvais comportement des vasi&tés préco-
ces qui ont subi de sérieuses attaques parasitaires dans les zones très plu-
vieuses et la non adaptation des variétés tardives aux zones sèches.
Le Mali souhaiterait à l'avenir que la répartition géographique des
espèces et varidtés a l'intérieur des groupes soit laissée à l'initiative doe
chercheurs nationaux et que des dispositions soient prises pour que les fonds
nécessaires à la réalisation des essais soient disponible en temps opportum.
II.2 1-3 &WRITANIE t
Les essais implantés à Kaédi et à %%$baby ont donné des résultats
encourageants à Séli.baby où les v-ariétés du Niger e:; le Souna III ont pu db
passer la variété lcmle. La wlture du mil reste aILéatoise Z Kaédi,

-3-9
II.2 1-4 NIGZR :
Les varicjkds dont 1~. plupart ont un cycle trop long pour les zones
concernbpar les essais régionaux ont évolué normalement maigre la faible
pluviométrie.
On souligne des attaques parasitaires qui ont nécessité des
traitements phytosanitaires et d'$mportants deg$ts dtoiseaux.
Pour chaque localite, les performances des meilleures variétes
ont Gté donn&u,On note que lisvariétés à cycle moyen otiété favoris6es.
II.2 1-5 SWGAL t
Sur les t.t*ois sites retenues au dgpart (&ambey, Nioro et Djibélor),
Benbey et Nioro ont donne des résultats mettent en évidence la supériorote
du Souna III et des variités nigériennes. A DjibSlor, l'essai constamment
inondé a finalement été %bandonné.
Il faut noter que Bambey et Nioro sont toux des rares sites où
les essais ont été conduit conformément aux protocoles de llInstitut du Sahel
et où toutes les observations ont ét6 effectuées oorreotement y compris les
maladies.
II.2 l-6 GAXSIE :
Les essais conduits à Sapu et à Yundum n'ont pas donne de résultats
satisfaisants. Aucune récolte n'a 6% effectué a cruse de l'humidité exccssivc
et de l'incidence trop sévère du charbon et de l'ergot.
11.2-2 _IISCUSSIONS DES RAPPORTS NdTIONAL~
L'exploitation statistique des données n'a pas &té e.tf'ectuée pex
les pays excepté le Sénégal. Les observations et cr&tiques faites pertînt sur
des problèmes généraux plut& que sur les rkultats présentes par les ~'1;~‘s.
Les points essentiels discutés sont :
L LL'S moyens financiers nécessaires à la conduite des essais.
Les moyens financiers et materiels doivent parvenir, aux comités scientifiques
au plutard on fin avril.
- La nécessité de modifier les protocoles en séparant les vari6tés
précoces et les variétés tardives et la nécessite dkniformiser les donn&s
à reccueillir en respectant les protocoles.
11.2-3 @PPORT REZIONAL
Le rapport régional mil peut Btre consulté au service de la documen-
tation du CNR1 de B,ambey.
Les conclusions et recomwndations concordent généralement avec
celles des pays et répondent S leurs préoccupations..
Les discussions ont porté sur deux pointe de détail :
? ? ?
?
? ? ? ? ?

- Les coefficients de variations trop élevés des observations sur
les maladies effectuées a Bambey et à Kioro. Ceci n'est pas surprenant ; les
valeurs de coefficient de variation sont souvent très elevées pour les donrCes
d'incid.ence des maladies et de rendement.
Ce qui est important c'est l'influence insignifiante du mildiou,
charbon et ergot en hivernage 1981 à Bpmbey et à Nioro. Leur incidence est
inférieure à 5s pour toutes les variétés.
- La conversion des rendements en kg/ha pour llanalyse des donnees.
Ceci ne pr9sente aucun intérêt par rapport aux donnees de base
qui sont exprimées 'en kg/ps.rcelle ; il suffit que lknité utilisée soit la
merne pour tous les fessais concernés par l'analyse. C'est la raison pour
laquelle les essais non conformesau protocole ri)gional ont eté écartésde l'a-
nalyse régionale.
Comme l'ont souhait6 les comitk nationaux, deux types d'essais
sont pr6vus :
- essai des vari6tés pr5coces ; semis - maturation 30 jours
- essais des vari&tes tardives ; semis - maturation 100 jours
Pour les cycles courts, les 17 vari6tCs proposSes se rhpartissent
de la maniere suivante I
Haute Volte,
?? ? ? ? ? ? ? ? ?
?
SénCgal (ISRA - ICRISAT) 5
Niger
. . . . . . . . . . . . 6
Gambie
. . . . . . . . . . . . 2
Ivlauritanie ..*......*.. 1
Mali
. . . . . ..*...a
2
Pour les cycles longs, 7 variCt6s sont proposées z
Haute Volta . . . . . . . . . . . 6
Xali
..*..*.....
1
Il est :lemand& aux Comit& Scientifiques d'envoyer 3,5 kg de chaque
variétb propos&e à la Direction R&$onale du projet,
Le dispositif exp&riment&l sera 10 suiv,-Ln-t :
- blocs de fiches à 4 r&pétitions
- parcelle él&nentaire o 4 lignes de 5,60 m
densité s 0,80 x 0,80
- démariage â 2 pl\\ants par poquet
- parcelle utile : 2 lignes centrales
Les essais seront conduits selon les recommandations agronomiques
des services de recherches du rays concernk
. . . /. . .

5-
Les protocoles seront finalis& et envoyCls zwx pays par la direc-
tion régionale,
II. 3 LE MAIS
u-
Les essais maïs de l'Institut du Sahel ont port5 sur les meilleurs
v?ri&tbs vulgarisbes au niveau des peys membres. Mais seules les varictés
fournies par la i%uto Volta, le &.li, la Gambie et le S&&a1 ont Mté uti.li,:Bes
à ces essais, au total 9.
Seuls les r%sultats de 5 pays ont CltC prbsent& ce qui intBress?.it
17 localit69.
11.3 - 1 RESULTAT_ :
Pour la Gambie, 10s donn&s ont 6th incomplètes pour certaines
localitos. En consicl6ran-t la dur& semis - flor%iso.n, les variBt& ont sembl6
plus précoces 2 Sapu qu'& Yundum 47 à 5, jours contre 50 & 56 jours. NCB blanc
a été plus pr6coce St Sgpu avec 47 jours. A Yundum, la.. hauteur des plantes
oscille entre 175 cm pour Kogoni B à 227 cm pour !Xaweyomba. A Sapu, la hauteur
des varietés fait environ 2 mètres, Les rendements ;Sont plus <lev& a Sapu quf5
Yundum. A Yundum, 1:; meilleure vari4t6 est IR&T 100 avec 4627 kg/ha stiviz de
p&s par BDS III (4076 kg/ha) et NCB - blnulc (4062 kg/ha),
A Sapu les vari5t& Keka (4496 kg/ha),NCB - blanc (4496 kgha) ut BDS III
(4486 &&a) sont les meilleures.
En Haute Volts, les densitgis ont Cte modifioes. Pour le rendement,
les essais ont 6t6 hautement signilicatifs à Farakoba et significatifs à
Lumbila. A Fartioba, la meilleure vn;rizté est BDS III avec 2333 @/ha suivie
pz NCB blanc 2151 kg/ha et Jeka 2044 kg/ha. A Lu;nh:lls, la meilleure v~ari<té
estSw Flint de Sasia 941 kg/ha.
Au Mali, 10s résul-tsts fournis portent sur des moyennes ce qui fait
qu'il n'y a pas eu d'analyse statistique. Pour le rendonsnt Jame Flint do Saria
a 6t6 la meilleure ;2 Sotuba, Katibougou et Xaasa?ïbola. d Langorola c'est
plutat NCE-Blanc.
Au Niger 10s vari6t5s Kogoni B etJw Flint de Saria ont QtV plus
précoces dans presque toutes les localités. Pour lu rendement, les donnéesI
obtenues â Twna seules peePeEt être exploit& ses risques dlerreurs majeu-
res. Dans cotte localit6, le plus haut rendement a &-té obtenu avec BDS III
(3044 kg/ha) suivie de près par 214 10 (3010 kg/ha) et Jeka (2946 kg/ha).
Au %nSgal, les variét6s Zanguerini, Kogoni B et JawraFlint de
Swia ont 6tC les plus $rbcoces avec moins de 40 jours & la floraison à Sinthiou.
Pour BDS III il a 6-t< la meilleure vari% au niveau de Sinthiou (3959 kg/ha)
S6fa (1716 kg/ha) et Xioro (3618 kg/ha). Elle est suivit? par le ZM 10 aveo
326 kg/ha à Sinthiou, i389 kg/ha à Séfa et 3111 kg/b~, â Nioro,
Le rapport de l'Institut du Sahel sur le maîn est assez complet
selon 1,~: donn8es envoyées par les pays po.rt:icipants. Ltanalysz des résultzts
faites pez l~IX%!X est correcte et permet d'apprdhonder les valeurs des v<ari6-
t& selon le:: différentes écologies.
..* /..”

II. 3-2 LE PROGRWi 1982
Le protocole snterieur a 6té modifié, dQsormais les densitds
0,75m x 0,4Cm pour 10s wariét& pr&oces et 0,75m x 0,,50m sont les
variétés h cycle intormédisire seront utilisbes. L3 parcelle él6mentaire
sera constitu& c3.e 4 lignes de 5m.
La !J?ute Volta a propos6 en plus de 2 vaACtes tvst6es en 1981
2 nouvelles wrietés, la Mauritanie n'er#proposé quQne ; le Niger et le
H,ali ont rcronduit les vari&& de i%nnoe derniere, 10 S&légal a proposé
une nouvelle varioté ü. la plrtce de BDS III.
Les essais 1982 int6resseront 34 sites répartis dans les différents puys,
11.4 LE SORGHO
Les essais sorgho ont intéressé six pays, pendant l'hivernage
1980 : la Gambie, la %ute Volts, le JYJali, la M~auritanie, le Niger et le
Séndgal.
Vingt sites differents ont et6 mis en plaoe, comprenant chacun vingt cinq
variétés, dans iLes blocs randomisés.
Zn Gambie, o.ù le materiel vegétal etait plac& en essai de cow
portemont, la CE Ill-6 du S énEgal s'est classée parmi les meilleures avec
1109 kg/ha. En Bute Volfa, surtout à Ksmboins6 le matériel photosensiblo
n*a pas muri donnent ainsi lieu à beaucoup de manquants. Cependant la CE 90 ';
eu un bail rendement de 2304 kg/ha. Au Mali, les vari8t6s locales se sont
très bion comportées dans l'ensemble. Xais à Samé avec la CE 90 et Tierowala
avec la 51-69 AT, le matériel Sénégalais a été le meilleur. En &uritanie,
deux des trois essais ont échoué à c?,use du manque d'eau et le troisième a
donne peu de résultats,, Au Niger, les vari8tes Sénégalaises ??'Bx$&m3nt
encore, avec la CE 90 numéro un à Ko10 avec 1650 kg/ha ct la 51-69 AT
numéro un à i3engou avec 3569 kg/ha. Au Sénégal, le materie local a éta le
meilleur avec surtout la CB 90.
En somme, lthivern<age a ét6 moyen et la conduite des essais assez délicates
par l'absence de s6paration entre vari6tés précoces et t‘ardives. dais
n&nmolaal~int~rÉt tout partibulier que présente un tel type d'essais a
été Sien saisi de tous,, Cette première PnnBc .aur,a permis de mesurer le chemin
qui reste Z faire paur atteindre les objectifo fixes 5 ce programme.
Le rapport de synthèse a été presenté par ltInot$ïtut du Sahel.
B,l~& certain&rreurs qu'il contenait il a ,4tO accept6 sous
réserve qu*il soit revu et corrigé.
11.4-2
LE PROGRUZX POUR 1982
Pour lrhivernage 82, le protocole des essais n &té corrigé.
32 sites ont finalement &-te choisis, soit une augmentation de 12 sites
par rapport à l'année dernière 4 Gambie (2), Haute Vol-ta (3), Sénégal (4),
Naer (6), i:-uli (12), i?+uritanic (3). Lr: matériel vegétal 2 été aépLart
selon le cycle J 9 vzriet6s a cycle court (90 jours), 13 à, cycle long
(120 jours) 3t 6 2 oysl;~ très iong (135 jours). Lo dis:ponitif expérimental
choisi n (1% des blocs r-ndomis& avec 4 rapétitions e-; 4 lignes par p-rcel-
13 Une popul-tien de 62 500 plwts/ha a &té choisie pour un &zrtement do
8iim x 40 cm* Chu;lne
ligne JC: semis mesure 5 mètres de long.
. ..// ..a

-7-
Un minimum 2 éte demwdé pour les cTractères biométriques I la hwteur, le
cycle (5@ t?piaison), le rendement, les malndies et les insectes. Une r?n-
domisation uniLlue sera, employée pour tous les pays, qui d'ailleurs doivent
envoyer 4 kg de sedencm m plus tàt.
11.5 PRGB~~ ~1323 3 L~~CUTIO~\\T Du mzoJzr
-
-
Au niveau région4, le Directeur du projet n'a p%s encore ét6
recru% et 13s pro.grmmes exécutés en 1981 ont été supervises p<ar le Directeur
des recherches de l'lnztitut du Sahel.
La discussion du rapport financier prësente p.?,r l'Institut a montr6
que du budgc-u établi pour llannée 1981 - 1982 et qui prend fin le 31/04/1982
et qui s'éleve à 115 0130 000, seuls 29 088 096 FFtS ont été eng=agB au moment
ùe 13 réunion.
Ceci a posé le pro51ème de 1 'sng?agement des moyens ootroyds et de 19 fourni-
ture des pièces justifiwtivos qui doivent Qtre faitesp.ar les responsables
de 17, gestion du projet au niveau des pays membres, D-ns certains cas il a
semblé y avoir une méprise dans la mesure où l'Institut du S.shel croit devoir
rtisponsabilisgrles
comités nationaux alors que la gestion finranci&re est
assurCe par des personnes non membres de ces comités.
Le problème de l'information des intéresses a egalement été soule&
au cours de In, disaosi.m,pour une meilleure efficwité dans l'exécution du
projet.
L'Institut du Sahel a aussi insisté sur la necessité de nommer un
Directeur régional tout en indiquant que cette question est en voie de règle-
ment.
Dans ce debat, la délégation du Sénégal ne pouvait avoir quo dos
positions de principes,, n'etant pz en mesure de donner certaines informa-
tions.
Los commandes de véhicules ont &té pnsséasdzns les delais et le
lot destin6 au Sénégal est d8jà arrive.
II.6 CONCLUSIONi3 :
Cette reunion a permis de passer en revue to?ls les problèmes d'or--
dre technique ou ?administratif qui concerne llexécution du projet régional
des mils, sorgho, ni.eb<i et maTs,
En ce qui concerne les problèmes administratifs, il est apparu ne-
cessaire que l'exécution finzw$.ère du projet soit mieux suivi pour éviter de
perdre une bonne pwtie du financement fzute de justifier les dépenses engagees.
La réunion elle même devrait être mieux Prépar&e pour proposer des
documents mieux finis, et presentant une cznalyse régionale correcte des docnees
recueillies. C'est lri C;ondition pour tirer le meilleur profit des résultxts de
*es essais.
. . . J. . .

-8-
III-
AXE DE LA REE?LmION SUR LES MILS SA3ELIE3JS :
La réunion de réflexion sur les mils sahéliens 'qui s'est tenue
les 4 et 5 s'est finalement déroulée comme une réunion de présentation de
résultats puisque n'ayant abouti qu'à des constats de situkion. Aucune
réflexion d'ensemble pouvant aboutir à des propositions devant éclairer la
voie pour une quelconque orientation n'a été menée*
Cependant les exposés présentés ont été concentrés en trois
grandes rubriques ot ont été très intéro3spatu :
III- 1 SELECTION
-
-
111.1-1 LZS RAPPORTS
Les communicstions présentées ont fait lep8;nt des travaux conduits
au Mali, au Sénégal, au Nigéria , au Niger et par L'ICRISAT dans les pays où
il intervient.
Au Mali le programme est axé sur l'amélioration des variétés loca-
les pour les priçipaux facteurs de rendement par l'introduction de matériel
exogène (africain (Sénbgal, Niger, Cameroun, Togo et Centrafrique). Le pro-
gramme en est à ses dgbuts, les seuls résultats disponibles sur l'amélioration
des population sont encore pour le moment très modestea,
Le rapport présenté par le Sénégal concerne uniquement le sous pro-
gramme wchitecture sous ses différents aspects D recherches à court, moyen
et lung terme et fait le point des travaux jusqu'au 31 décembre 1981.
L~ICRTSA2 a exposé les principaux résultats obtenus en hivernage 1981 qui
devront Qtre rapporte*s et discutés au niveau national à la réunion annuelle
tri pastite ISBA - ICRIS.AT - SEXST.
Au Niger, tout le programme tourne autour de l'épuration des po-
pulations locales et d'essais de comportement de ces populations au niveau
des stations.
Il est envisagé de poursuivre le travail d'épurqkion dans les io-
calités d'origine respectives et de procéder à des croisements entre
populations à borin? aptitude à la combinaison pour la cr&Aion de nouveaux
composites et synthètiques.
Le programme est renforcé par les aotivi.t& de
1'ICRISXT p-?x des te-t
P s multiloc,wx de vaxiétés expéri.%entFAes par rapport
5 des témoins locaux, l'amélioration des meilleures variétés, la constitution
des pools de g$nes pour satisfaire les demandes des différentes zones écolo-
giques et la détermination des aptitudes à la combinaison,
Le programme pluridisciplinaire CLU Nigéria, a été exposé d.~ns ses grandes
lignes par le Dr C.C NKYSIKE de l'université adu Bella.
III-'l-2 DISCUSSIONS
Peu. de questions ont été ooulevéss par les pwticipants. Les seules
questions posées concernent l'utilisation des populati,3ns locales au Séns,g21
et les aspects entomologi#es et pathologiques au nivetw de ln, sélection.
Les objectifs des essais structures variétales conduita depuis 1979 ont été
largement exposés à ce propos de même que 1'utilisatio;l directe du matériel
de prospection et les croisements entamés conjointement avec 1'ICRISAT à
partir de cette année.
. . . /. . .

-9-
Le programme étant pluridisciplinaire, le détail des questions
défense de culture relke de l@entomologie et +ie la pathologie.
Les recherches sur les possibilités de vulgariser des lignées n'ont fine
lement pas été très discutées. On laisse le Senegal faire son expérience
dans cette voie.
L'hy.pothèse du rôle des chibras sur la dynamique du complexe
Nasalir) - Rrgbswrr avanoé par le sélectionneur du Mali $3 été contestée par
les entomologistes.
III-2 DEF!ENSE DES CULTURES
111,2--l LES RAPPORTS ;
Dans ce domaine, les communications présentées ont été assez
disparates et proviennent du Mali, de la Haute Volta, du Niger, du Sénegal
de 1'IAR Samaru - Zaria et de 1"ICRISAT.
Ls communication du Mali, concerne une étude particulière menée
sur la résistance vari&kLe du mil à Acigona ignefusalis par le criblage
de 352 variét& locale s de la oollection malienne. Le .faible taux d'attaque
inférieure à 5% enregistré sur une vingtaine de varié% a été noté.
Mais ce travail a été conduit sous infestation naturelle faible ce qui en
limite la portée.
La Haute Volta a présenté une communication 'sur l'apparition de
deux nouveaux insectes ravageurs du mil : Chilo diffusilineus (Lepid Pyralidae)
et Dicraous pennisetiw)m(-ipt. Chloropidar
-
-
11 faut signaler que le premier a déjà éte identifié comme un nui-
sible du riz et ;-:uc l'impact de ces deux ravageurs est encore négligeable par
rapport à ceux déjà identifiés.
Le Niger a présenté un premier rapport sur la désinfection des se-
mences de mil a l'aide de fongicides chimiques et qui n'a pas semblé presenter
un très grand intérêt compte tenu des résultats très moyzns obtenus. Un deu-
xième rapport du Niger a traité de la résistance wariétale à la numieuse de
l'épi de mil, Raghuva albipunctella.
La également les rkultats n'ont pas et6
très concluants du fait que l'essai a été conduit en cxditions d'infestation
naturelle o-t que la coincidence épiaison - ponte n'a pas été assurée.
Le rapport pr&enté par le Sénégal a fait le point sur toutes les
etudes entreprises sur P'Entomologie du mil depuis 1976.
Les principaux résultats obtenus sur la connaissance de ltentomofaune du mil,
la dynamique des populations, l'inventaire des especes ainsi que leur biologie
ont été présentés. L'orientation future du programme nationale a été dégagee en
fonction de ces résultats et des suggestions faites.
L'ICRISAT a fait le point de ses travea en phytopathologie du mil
en Afrique do l'Ouest. Ses recherches ont princfp&eme:nt porté sur le mildiou
(Sclerospora granimicoldle charbon (Tolypospor&&) et l'ergot (Claviceps).
Ces recherches ont principalement été mené en Haute Volta, au Niger et au
Nigéria.
Le programme futur ébauche me% l'accent sur la collecte et l'évaluation du
matériel local.
. . . / . . .

Dans le cadre du rapport de 1'I.A.R. - Semaru, certains aspects
concernant la protection de la% culture ont eté abordé mais dans le cadre
du programme général d~,znélioration du mil,
11.2-2 DISCUSSIONS
-
-
Les discussions onttourné autoux de la résistance varié-tale zaux
insectes, le type de résis-tîsnce développé chez le mil, la dynamique des
populations et les relations hote - mil - parasite P&$uva albipunctella.
Ce type de discussion etait un simple échange d'i.nforma%%s entre les
participants mais n'a p,as abouti 5 un r bsultat concret quant à une quelconque
orientation ou idée d'orientation du programme regional ou des programmes
nationaux.
III.3 AGRONOMIE
111.3-l LES RAPPORTS PRES.XHTES
Sous cette rubrique les thémes suivants ont été Etudiés :
- Le mil dans les associations céreales - nié'& par 1'ICRISAT.
- Interprétation de quelques rendements de cultures à partir
d'observations en site pw Agrymet.
- Le programme agronomique de 1lICRIS:'LT en Afrique de l'Ouest.
- Effet du stress hydriquc sur 2 phases du cysle, cher, diffkrentes
varietés de mil (P. thyphoïdes) par le Sen&al.
r - p - -
Le programme sur l'association des cultures pr6coniso la culture
dérobée du Niebé, permett?nt aussi au mil d'atteindre un stade avancB, sans
comp6tition interspécifique. Ce qui implique aussi un choix judicieux des
variétés des densit6s et de la drr;te de semis,
Le rapport prkente par llhgrym& sur llinter~&tati.on des rendements
& partir de données in -. si-tu, est Ilrne analyse des facteurs du milieu et leur
impact sur le rendement. L“accent est mis sur la nécessit& dk3e meilleure con-
naissance du milieu pour une meilleure adéquation biologie plante - conditions
bcologiques, en vue de la prévision des récoltes.
Les principau aspects abordés sont : les structures de récolte
(densité, partes czmsées. par les insectes , rrztation, date de semis et
possibilit6 de réussite de ressemis) ; les donn&s pluvLomGtriques (&rr&
gulaxité dans l'espace, duree hivernage, cycle des variGtés cultivees,effica-
cité des pluies en fonction des sols, répartition dans le temps).
- Le rapport ùc llICRISAT préconise le développerneat des systemes
agricoles aGlior6s. Les principaux thèmes de recherches qui soutwdent ce
programme 6 sont ~m.m divers &pcts analogues au progrzmne dJagrobiologie
de l*I.S.R,A.à savoir8
- amélioration de lr: fertilit6 des sols
- utilisation rationncllc do la pluviométrio on r'rlation avec la
concervation dos sols ct dos réservas hydriquos,
- les associations ot assokmonts
- les étudos socio économiques....
? ? ?
? ? ? ? ?

-Il-
La communication présentée par le Sénégal porte sur l'impact
du stress hydrique sur Gifférents stades du cycle. Elle fait le poins das
résultats des kavaux menés dans oe domaine en vue de détcrmker les
sones adéquates à differentes variétés de mil, en fonction des données
climatiques. Ceci implique, une connaissance des phases critiques
et aussi des formes d'adaptation du végétal au stress hydrique en vue
du screening du matériel vé&tal. Les résultats présentés concernent
les rapports entre le stres s et la phénologie d'une p;&> le stress et
le rende!nent de l'autre et portent sur la consommation en eau.
111.3-2 ~Iscussmw
Les débats ont principalement porté sur l'utilisation des nou-
velles techniques en milieu paysan car c'est dans cette voie qu'il faut
trouver les objectifs (2 assigner aux divers programmes.
La diversité des thEme,s abordés n'a pas rendu facile la discussion qui
n'a permis de dégager .aucune orientation prépondérante dans le sens de
la définition ou de la poursuite d'un programme de travail.
III.4 CONCLUSIONS SUR LA l?EUNION DE REFLEXION STJR LE MIL
Si des rapports très intéressants ont été présentés au cours
de cette réunion, tout le parti qu'on aurait pu en tirer dans le cadre
d'une réflexion profonde sur la situation dds programmes nationaux à
partir des résultats sectoriels présentés et sur l'avenir d'un program-
me régional ne l'a pas été.
i3n effet aucune conclusion n'a été ticéfsuite à la présentation
des rapports et à leur discussions parcc que beaucoup de rapportV;étaient
trop limités dans leur objet et ne donnaient qu'une vue tropsectorielle de
la situation nationale:, C;e qui ne remet pas du tout en cause leur valeur
scientifique.
Le rapport ëlaboré a été un répertoire des questions soulevées
lors de In discussion. 11 n'a pas dégagé en lui même des perspectives ce
qui devait Etre l'objet d%..ne réunion de reflexion,
Tout ceci traduit la qualite défectueuse de l'organisation de
la réunion de reflexion, comme du reste celle de la r&zGon des comités
nationaux.
IV.
COI'sCLUSI(iNS FINALES E?T REPLEXIONS.
Dans l'ensemble l'organisation des réunions des Comités nationaux
et de réflexion sur les mils de Tarna a été très mal faite.
Des documents de qualité moyenne ont été fournis par l'Institut
du Sahel et souvent avec berwcoup de retard. 3 de plua les conditions
imposées pour cette réunion n'étaient gcts des meilleurs car en effet, il
n'était pas utile de se retrouver dans un centre s~ah6lien en plein mois
de mars pour pouvoir discuter les résultats des essais d'hivernage et
rgfléchir sur les mils du Sahel.
Les rapports régionaux devraient être disponibles au plus tard
dès l'ouverture de la réunion pour faire un trwai.1 efficace.

-12-
De plus la réunion de réflexion doit être une v6ritabls réunion
de réflexion qui 6labo.re des propositions et non un symposium ou chacun
vient rendre compte de ce qu'il a fait.
C'est intéressant mais ce n'est pas 88585.
Il faut néanmoins recon.naUre qu'en dehors de ces points qu'il
fallait souligner, la réunion organiséo par l*Institut du Sahel dans le
cadre du Projet RBgional mil, sorgho, niébé a eu plusieurs aspects positifs :
- en permettant des oontacts entre Scientifiques Sahéliens
intéressés par les mQmes pro'blèmes
en créant un esprit de collaboration entre cherohaur des mErnos
disciplino~ travaillent sur les mêmes problèmes dans la zone sahélienne.
- en maintenant 1~intérÉ-t accord6 à ces oultures.
Pour toutes ces raisons, nous remerçions la :Direction de
l'Institut du Sahel pour son action./.-

A-: LISTE $ES
1
p- ARTICIPANTS
GAMBIE :
-COXALBERT
Pgronomist P.O. BOX 739 SAPU Agricultural
S*rtion
- JANNEH SANICUNG
Assistrant Director BANJUL
- SENGHORE TOM
Agronomist P.0 BCX 739 SAPU Agricultural
Station
HAUTE VOLTA o
- DJIGM4 ALBERT
Directeur IVRAZ BP 7192 OUAGA
- DRABO ISSA
Selectionneur niébé BP 1495 Oucagadougou
- GUINKO GUSTAVE
Agronome, Direction des Sces .L?gricoles MDE
- HEMA IDRISSA
Selectionneur maïs BP 1495 Ouaga,
OW@.
- KERE ADOLPHE
Sélectionneur mil IVRAZ - Kemboisé
- ZANGRE ROGER
Sélectionneur sorgho IVR&Z KamboinsC BP Il$
MALI :
- DEMBELLE LASSINE
Chef SRESS/IER BP 281 Bamako.
- DOUMBIA YACOUBL~
Entomologiste SRCVO - SOTUBA
- NIANGADO OUMAR
SélectiopBaeur mil SRCVO - SOTUBA
- SIMEWA xwA,Dou
Agronome SRCVO - Sotdba
- TEMBELY AIBON
Sélectionneur niébé SRCVO - Sotuba.
MAURITANIE :
- Cm FODIE G.
Directeur CNIQDA Ka5di
- DOBOS ANTAL
Agronome CWA Kaédi.
NIGER :
- ABDOTJLAYE ADAM
Staticien INRAN BP 4.29 Niamey
- JIKA NEINO
Sélectionneur mil INRAN/CNRA TAWJA
- MAGA MA.KkDOU 1.
Sélectionneur niébé INRAN BP 429 Niamey
- MOUSSA iDAMOU
Sélectionneur sorgho INRAN/Kolo
- NEINO SOULEY
Directeur Adj, Agriculture MDR Niamey
- OUENDEBA BOTOROU
Sélectionneur mil INRAN/CNR!4 TARNd
* SALIFOU EL. HADJI M.
Agronome Projet CéréaltRr Ni;uney
- GONDA J.,!DA
Agronome INRAN TARNA
- MAIGA DJIAMB~DOU
Entomologiste INRQI Tarna
- GUEVREMONT HELEINE
Entomologiste INRAN Tarna.-

Sêlectionneur maXs ISR~/CNRA/BA%3EY
Directeur Gensral de la Production MDR DdK'LR
Physiologiste mil ISRA/CRft~/BM33EX
Sélectionneur mil ISR.A/CNRA/BAMBEX
Entomologiste ISR'~/CNR*/BAl!!iEY
Sélectionneur sorgho ZSp4/CNRA/BAMBEX
INSTITUT DU SABEL :
- K!uE NALLA 0.
Directeur General BP 1530 BAMAKO
- SIDIBE OUSSEINI
Directeur recherche 13P 1530 BAi%1KO
- TRAORE 13. BILLA
Comptable
13P 1530 BMAKO
- TRAORE XOUSSA G,
Technicien Projet Regional d'knelioration
mil sorgho niéb6 maïs BP 1530 BAMAKO
- DEACON DAVID
CCE - NJX&EX
OBSERVATEURS t
- 1. NIGERIA : '
- CRRISTI9~ NWASIKE
Millet Breeder IAR/Al3U - ZARIA
- 2,
ICRISAT :
- DOWBIA ?I.MADOU
Agrnome Sotuba - idali
- FUSSELL L.K.
Physiologiste
- Centre Sahêlien Niamey
- GUTHEXIE JOHN
Phytopatologiste
- Centre Sahélien Niamey
- GUPTA S.C.
Séleoki.onnour mil BAXEW SENEGAL
- SINGH B.B.
Sélectionneur mil Tarnn Niger
- NWAN~ K.F.
Entomolugiste,
Directeur Centre Sahelien
Niamey
- 3 . SAFGRAD:
- ASNANI VISHNOO
Progranm Leader IITA - SAFGRAD BP 1783
Ouagadougou Haute Voleta,/.-