Les cultures maraîchères au Bilan des...
Les cultures maraîchères
au
Bilan des activith de 1972-1985 du
CENTRE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L'HORTICULTURE
(3DH
Projet conjoint :
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
Assistance technique : Organisation des Nations Unies
pour 1'Alimentation et l'Agriculture
Financement extérieur :
Administration Générale de la Coopération au Dévelop-
pement. Royaume de Belgique
B.P. 3120 ISRA - COH
B.P.
154 PNUD - FAO
Dakar Sénégal
Août 1986

TABLE DES MATIERES
Liste et nom latin des légumes étudiés à Cambérène
i
Répertoire des abréviations
ii
Avant propos
1
Le Centre pour le Développement de 1'Horticulture
Quelques données climatologiques de base du Sénégal
5
Chapitre 1 : Economie et Commercialsation
9
Objectifs
Introduction
9
1.1. Evolution de la production de légumes dans le temps
11
1.2. La consommation de légumes
13
1.3. La commercialisation
1.4. Aspects économiques de la production des légumes
1':
Chapitre 2 : Prévulgarisation et formation
21
Objectifs
21
Introduction
2.1. Connaissance du milieu traditionnel
z!
2.2. Le transfert des acquis de la recherche
25
2.3. Retour vers le CDH des problèmes rencontrés par la
vulgarisation
29
Chapitre 3 : La protection des végétaux
31
Chapitre 4 : Expérimentation et amélioration
33
Ail
34
Asperge
Aubergine
3:
Aubergine du Bénin
Bisap
44:
Carotte
43
Chou cabus
Chou de Chïne
52
Chou fleur
65
Concombre
70
Cornichon
74
Courgette
Echalotte
;3
Fraisier
Gombo
fi:
Haricot nain
96
Haricot à rames
105
Jaxatu
107
Laitue
116
Manioc
124
Melon
^.
130

Patate douce
163
Piment
177
Pois à écosser
184
Poivron
186
Pomme de terre
192
Tomate
231
Principales publications du CDH
261

i
LISTE ET NOM LATIN DES LEGUMES ETUDIES A CAMBERENE
Ail
Allium sativum
Asperge
Asparagus officinalis
Aubergine
Solanum melongena
Aubergine locale ou du Bënin
Solarium macrocarpon
Baselle
Basella alba
Bisap ou roselle ou oseille de
Guinée
Hibiscus sabdariffa
Carotte
Daucus carota
Chou cabus
Brassica oleracea var capitata
Chou de Chine
Brassica campestris subsp.
pekinensis
Chou fleur
Brassica oleracea var botrytis
Concombre
Cucumis sativus
Cornichon
Cucumis sativus
Courge
Cucurbita mixta
Courgette
Cucurbita pepo
Echalotte
Allium ascalonicum
Fraisier
Fragaria ananassa
Gombo
Hibiscus esculentus = Abelmoschus
esculentus
Haricot nain
Phaseolus vulgaris
Haricot à rames
Phaseolus vulgaris
Jaxatu ou tomate amère
Solarium aethiopicum
Laitue
Lactuca sativa
Manioc
Manihot esculenta
Melon
Cucumis me10
Navet chinois
Raphanus sativus
Oignon
Allium cepa
Pastèque
Citrullus vulgaris
Patate douce
Ipomoea batatas
Piment
Capsicum frutescens, Capsicum
chinense
Pois
Pisum sativum
Poivron
Capsicum annuum
Pomme de terre
Solarium tuberosum
Potiron
Cucurbita maxima
Tomate
Lycopersicum esculentum

ii
REPERTOIRE DES ABREVIATIONS
-
-
-
-
ASEPAS
Association des Exportateurs des Produc%ions
Agricoles du Sénégal
BDPA
Bureau pour le Développement de ya Production Agricole
CAT
Centre d'Appui Technique
CEFOH
Centre de formation Horticole
CETAD
Centre d'Etude Technique et d'Appui au Développement
CIP
Centra International de la Papa
DGPA
Direction Générale de la Production Agricole du MDR
GEPAS
Groupement des Exportateurs de Produits Agricoles du
Sénégal
IITA
International Institute of Tropical Agriculture
IRPA
Inspection Régionale de la Production Agricole
ISRA
Institut %négalais de Recherches Agricoles
ITA
Institut de Technologie Alimentajre
MAC
Mission Agricole Chinoise
MDR
Minist@re du Développement Rural
ONCAD
Office National de Coopération et d'Assistance pour le
Développement
ONG
Organisation Non Gouvernementale
PIDAC
Projet Intégré de Déve'loppement Agricole en Casamance
SAED
Sociét@ dIAménagement et d'exploitation du Delta et de
la Vallée du fleuve Sénégal.
SENPRIM
Senégalaise des Primeurs
SODEVA
Société de Développement et de Vulgarisation Agricole
SOMIVAC
Société de Mise en Valeur de la Casamance
SONAR
Société Nationale pour l'Approvisionnement
Rural
STN
Société des Terres Neuves

.t iCdii
!Si
sahé,o - soudanien
_ _ _ - - - _----
v - - v _ _ _ -
/--
,’
,’
SoudanO-
Sah,+,n
-
guinée

1
AVANT- P R O P O S
Les valeurs nutritive, thérapeutique et socio-économique des
légumes sont bien connues et inséparables dans la vie quotidienne ;
elles expliquent l'importance croissante que ces cultures prennent
dans l'économie agricole des pays développés. Dans les pays en voie
de développement, par contre, leur importance est encore faible,
hormis peut-étre le cas des légumes amylacés : manioc, pomme de
terre, patate douce,... mais qui sont du point de vue nutritionnel
nettement moins intéressants vu leur pauvreté en protéines et en
éléments minéraux.
Il était donc normal que le gouvernement du Sénégal se préoccupe
de développer les cultures maraichères au point que dans son 6ème
Plan de Développement Economique et Social 1981-1985, il considère le
secteur maraîcher comme un des secteurs prioritaires. En effet, ces
cultures permettent :
de diversifier rapidement la production
agricole,
d'améliorer l'ëquilibre nutritionnel de la population,
d'augmenter les revenus des agriculteurs et par là d'améliorer les
conditions de vie du monde rural, de réduire le déficit de la balance
des paiements.
Mais les cultures maraîchères sont une spéculation difficile et
délicate tant dans leur production que dans le cheminement des
produits après la récolte.
Les .difficultés de production sont
notamment
: la diversité des espèces qui entrent en ligne de compte,
la nécessité d'interventions rapides et fréquentes comme pour
l'irrigation, pour lutter contre les maladies et ravageurs, pour les
nombreux passages à la récolte qui s'étale souvent sur plusieurs
semaines ; la croissance rapide et le poids souvent important qui est
produit (jusque 50 t/ha et plus) peuvent entraîner des exportations
massives d'éléments minéraux nécessitant la restitution de ceux-ci à
plus ou moins wève échéance selon la fertilité du sol.
Les difficultés après la récolte ne sont pas moindres. Contrairement
aux
autres
spéculations
végétales à
graines,
céréales ou
légumineuses, les légumes sont délicats, turgescents, fragiles aux
chocs et de ce fait rapidement périssables. Ceci implique : une
manutention prudente 'déjà pendant la récolte et surtout après
celle-ci,
un écoulement rapide du champ vers les centres de
conditionnement, de
commercialisation, de
stockage ou de
transformation.
Conscient à la fois de l'intërët de ces cultures mais aussi des
difficultés enumërëes
ci-dessus,
nécessitant à
la fois
une
organisation dynamique et une grande technicité, le gouvernement du
Sénégal sollicite en 1969 la collaboration du PNUD. En janvier 1972,
le Centre pour le Développement de l'liorticulture est créé ; il
devient fonctionnel dès octobre de la même année.

2
Cet ouvrage présente le bilan des activités de ce Centre depuis
sa création jusqu'à la fin 1985. Il peut paraitre utopique de vouloir
condenser en quelques 300 pages, les résultats de 13 années
d'activités d'une douzaine de chercheurs en moyenne. Aussi ce
fascicule ne peut que rapportrer tres succinctement le travail
réalisé, les principaux resultats obtenus, les expériences vécues,
les connaissances acquisses. Il est le fruit de la collaboration de
tous les chercheurs présents au Centre fin 1985, chacun s'étant attelé
à la synthèse des principales données accumulées concernant une à
quatre cultures, selon leur importance, en puisant dans les rapports
d'activités publiés,
les cahiers et registres des essais, leur
expérience personnelle... pour en extraire l'essence ; c'est dire
aussi combien de données sont restées dans l'ombre, disponibles pour
des recherches approfondies et plus spécifiques,
Certes,tous les problèmes du maraichage au Sénégal ne sont pas
résolus, mais le Centre met à la disposition du gouvernement les
outils
techniques
pour
lui
permettre
d' assurer
d'abord
l'autosuffisance en légumes et d'exporter ensuite ; outils qui sont :
des variétés, des méthodes culturales, s.l., des semences améliorées,
un calendrier pour l'~Ualement de la production...
Loin de croire cependant que la mise au point de ces technologies
appropriées est un aboutissement. Ce n'est qu'un cofmnencement ; la
recherche ne peut pas s'arrêter car dès que la production des légumes
sera en plein essor,
de nouveaux problemes imprévisibles, plus
difficiles surgiront, qui justifieront plus que jamais un CDH fort.
Les personnes qui ont collaboré à l'élaboration de ce dossier,
en acceptant de rédiger l'un ou l'autre chapitre ou paragraphe
concernant des cultures, notamment : Madame A. Ba Diallo, Messieurs
T.G.8. Ba, J. Beniest, E.V. Colly, G. De Lannoy, L. De Maeyer, M. Ly,
A. Seck, 0. Seck, P.A. Seck, A. Thiam, G. Vand!eplas, H. Yanderveken
et R. Verdonck sont vivement remerciées de leur aide.
Meyer J.A.

3
LE CENTRE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’HORTICULTURE (CDH)
1. Structure
Depuis son existence,
la structure interne du CDH a subi
quelques modifications. Actuellement, il est intégré dans 1'ISRA
(Institut Sénégalais de Recherches Agricoles) dont il a adopté les
principales règles de gestion.
Les activités d'expérimentation et
d'amélioration sont réparties par culture ou groupe de culture avec
comme structures horizontales : la production de semences, l'économie
et la commercialisation, la phytopathologie et l'entomologie et enfin
la prévulgarisation et la formation.
Ces services qui travaillent en
étroite collaboration fournissent également appui et aide à toute
demande formulée par l'extérieur,
les services officiels ou le privé.
2. Infrastructure et sites d'action
La station principale du CDH est située à Cambérène, à 15 km de
Oakar. Elle dispose de 40 ha de terres expérimentales et de diverses
constructions avec bureaux, laboratoires (41, chambres Climatisé$s,
chambre
stérile,
chambres
froides 15 totalisant 410 m 1,
bibliothèque,2 salle de réunion, serre hermétique aux insectes et un
hangar (500 m 1.
Dans le Nord du pays, les activités sont menées à la station de
Ndiol (à 25 km de St. Louis, sur le fleuve Sénégal) et dans le Sud, à
Djibelor près de Ziguinchor. D'autres points secondaires d'activités
sont répartis dans six zones climatiques du pays, en fonction des
principales zones de production et de l'intérêt manifesté par les
populations locales pour les cultures légumières. (Figure 11
3. Programme d'activités
Le programme des activités du CDH est élaboré annuellement par
la direction sur la base des enquêtes réalisées par la section de
Prévulgarisation et des problèmes rencontrés, avec les responsables
de la production,
les producteurs officiels ou privés
lors de
réunions au COtl, de visites sur le terrain ou de réunions dans les
zones de production.
Ce programme est soumis aux différentes
autorités compétentes pour approbation.
Pour répondre aux objectifs esquissés dans l'avant-propos, le
CDH a introduit au total plus de 2.800 variétés appartenant à 36
espèces végétales légumières.
Ces variétés sont testées par la
section expérimentation dans différentes zones agro-écologiques et
les meilleures passent en essais comparatifs de rendement. Cette
cPc+inn il
Anil amant
&..lic,5
rla
",.,lCi-1-r
^^--J-
A-
-ZII..d.-

4
L'Amélioration
Génétique
s'est
limitée,
jusqu'à ce
jour,
fondamentalement aux espèces pour lesquelles rien de valable In'a été
trouvé sur place ou n'existait à l'etranger,
ou que
certaines
variétés, par ailleurs tres performantes, montraient une faiblesse au
Sénégal ; ces espèces son': la tomate, l'oignon, le jaxatu, la patate
douce. Une des finalités importantes de cette section était également
de mettre au point des variétés adaptées aux conditions d'hivernage
afin d'améliorer l'étalement de la production. Plusieurs variétés
nouvelles ont vu le jour au C3H.
-La section Production des Semences produit le matériel de
diffusion des obtentions du CRH pour les cultures prioritaires :
pommes de terre pour les cultures hative et tardive, tomates,
oignons, légumes locaux.
Les activités de la section Prévulgarisation et Formation furent
menées dans toutes les régions à intérêt pour le maraîchage ; Cap
Vert, Fleuve, Thiès, Sine Saloum, Casamance, avec les différentes
sociétés
d'encadrement
notamment
par
l'établissement de
jardins-pilotes ou de demonstrations
1 plusieurs fois par an des
cycles de formation ou de recyclage se déroulaient soit à Cambérène,
soit dans ces différentes régions à la demande des intéressés.
La Protection des Vegétaux a inventorié les principaux ennemis
des cultures ; elle a ainsi identifié : une centaine d'insectes
ravageant les cultures maraîchères, environ 60 champignons et une
dizaine de bactéries et virus. Elle a aussi et surtout mis au point
les moyens de lutte contre ces ennemis des cultures : moyens
chimiques,
ou spécialités biologiques ou encore et surtout la
recherche de variétés résistantes et de méthodes culturales limitant
le développement de <ces parasites (date de semis, rotation...). Le
choix des produits ch-miques s'est arrêté à des produits de toxicité
faible à modérée et dans des familles moléculaires possédant des
modes d'action différents et en introduisant la notion d'alternance
dans l'emploi des pesticides pour éviter l'apparition de tolérance
chez les parasites et ravageurs.
La section Economie et Commercialisation s'est préoccupée des
multiples facettes éccnomiques du
développement
des
cultures
maraîchères
par
l'asssistance
professionnels
lors
d'installation de péi*im@tres maraîchers Ef pour la création et le
fonctionnement
d'associations ou
de
groupements à
vocation
coopérative,
la publication d'études économiques
diverses :
l'évolution des marchés nationaux et internationaux, !e relevé des
prix des légumes sur les principaux marcnés à Dakar, la planification
du maraîchage au Sénégal, la réalisation de tests d'exportation, la
description des circuits de commercia'isation et la typologie des
agents économiques...

5
QUELQUES DONNEES CLIMATOLOGIQUES DE BASE DU SENEGAL
Pour comprendre la majorité des problèmes qui se sont posés - et
qui se posent encore - au CDH,
il est essentiel de rapporter
certaines caractéristiques fondamentales du climat qui ont une
incidence sur les fonctions essentielles de certaines cultures et
donc sur leur productivité comme : la mise à fruit de la tomate, la
tubérisation de la pomme 'de terre, la bulbaison de l'oignon... Elles
justifient aussi certaines techniques culturales et permettent de
comprendre le developpement des divers parasitismes.
Le Sénegal se trouve entièrement dans la zone tropicale de
latitude Nord : 12"18-16"36. Son climat se caractérise par deux
saisons : une saison sèche approximativement de novembre à mi-juin et
une saison des pluies de la mi-juin à la mi-octobre ; cette dernière
saison est souvent appelée l'hivernage. La pluviométire moyenne
annuelle s'accroit régulièrement du Nord (200 mm) vers le Sud du pays
(1.500 à 1.600 mm). Sur la base de l'importance de ces précipitations
on distingue 5 zones climatiques qui sont représentées sur la carte
(figure 1). En outre, on distingue un climat côtier plus frais et
humide.
Les données détaillées des dernières années concernant la
température et la pluviométrie de 3 zones les plus importantes pour
les cultures maraîchères sont rapportées dans les tableaux 1 et 2 et
les figures 2 et 3.

6
Tableau 1 : Températures troyennes mensuelles et moyennes mensuelles des
minima et des maxima de 3 sites du Siinégal.
J
F M A M J 3 A S 0 N D
Saint-Louis
**
MoY.,
23,l 24,l 25,0 25,l 24,6 26,5 27,6 28,4 29,0 28,6 26,8 24,l
Min.,
15,9 16,0 17,2 16,2 18,8 22,5 24,3 25,0 25,5 23,3 19,l 16,7
Max.
30,3 33,0 32,6 32,l 30,4 30,5 30,9 31,7 32,5 33,7 34,2 31,6
Dakar*
MoY.,
21,l 20,6 2O,!J 21,6 22,4 25,6 27,O 27,8 27,6 27,5 25,9 23,2
Min.,
17,6 16,5 16,9 18,,3 19,l 22,2 24,0 24,7 24,l 24,0 21,8 20,l
Max.
24,4 24,8 24,9 25,0 25,6 29,0 3031 30,8 31,0 30,8 29,9 27,l
Ziguinchor
MOY ***

.*
24,3 25,6 27,,2 27,8 28,2 28,7 27,l 27,l 27,2 28,0 26,6 24,4
Min.,
16,4 16,0 18,l 19,2 20,7 23,4 23,3 23,l 22,9 22,9 19,7 16,9
Max.
33,8 36,0 36,!3 37,5 35,7 33,8 31,8 30,7 31,5 33,2 33,7 32,7
* moyenne de 1975 à 1980 ; ** moyenne de 1975 ii 1982 ; *** moyenne
de 1975 à 1984.
Figure 2 : Températures moyennes mensuelles, de 3 sites du Sénégal.
Moyenne de 1975' à 1980 pour Dakar et de 1975 à 1984 pour
Ziguinchor.
t"
29 -
28 -
27 -
,/Ziguinchor
-
26 -
d'
//
25 -
/
p----4.
,'
,./'
‘h
24 -
/.
-/'St Louis
23 - *'
t
22 -
/
21 -

7
Tableau 2 : Pluviométrie annuelle,en mm,de 1975 à 1984, de 3 sites du
Sénégal.
1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984
Saint-Louis
389
206
102
223
220
294
336
191
100
109
Dakar
564
387
171
323
341
378
338
309
155
234
Ziguinchor
1431 1184
807 1478 1108
689 1029
944
769 1065
Figure 3 : Pluviométrie mensuelle en mm, de 3 sites du Sénégal.
(moyenne de 1975 à 1984).
320
pluies
L
300
280 t
260 ’
240 -
220 ’
200 ’
180 ’
Ziguinchor i
160,
140'
120 '
Dakar
r-----‘
I
100
I
80 ’
.__--.
:
r-- St Louis
I

le sII
J F
Y A
M J J A
5
0
D

9
CHAPITRE 1 : ECONOMIE ET COMMERCIALISATION
Objectifs : - Orienter les activités de recherches du Centre vers les
spéculations intéressantes d'après les données du marché
national et du marché international.
- Etudier les aspects économiques de la production des
légumes et notamment les prix de revient et l'évolution
des prix sur les marchés.
- Elucider les circuits de commercialisation et définir
les améliorations à apporter.
- Fournir aux praticiens et futurs investisseurs les
informations pour orienter leurs productions.
Introduction
Les premiers jardins maraîchers auraient fait leur apparition
dans la presqu'île du Cap Vert entre 1837-1845.
De tout temps, on a réparti les légumes cultivés au Sénégal en
deux groupes, selon leur origine et leurs exigences écoclimatiques.
Les légumes de régions tempérées, cultivés essentiellement avec
irrigation pendant la saison sèche à température relativement basse
(moyenne maximum : 24"C), soit de novembre à juin. Ce sont prin-
cipalement : la tomate de table et la tomate industrielle, la pomme de
terre, le navet, la carotte, l'oignon, le haricot, la laitue, le
chou...
La production peut atteindre de très bons niveaux et les
problèmes phytosanitaires sont peu à moyennement importants et princi-
palement imputables à des insectes.
Les légumes locaux ou de régions chaudes, cultivés principalement
pendant la saison chaude et humide (moyenne maximum 3O"Cl, soit de fin
juin à octobre, mais aussi pendant la saison sèche avec irrigation. Ce
sont l'épinard local (la baselle), le piment, le gombo, le potiron,
l'oseille de Guinée (le bisapl, la tomate cerise, la tomate amère (le
jaxatul, la patate douce, le manioc... Cette saison est propice aux
infections multiples, principalement fongiques et bactériennes, et
nécessite un matériel végétal rustique.
La température élevée de cette
saison a d'autres effets : elle freine ou inhibe la nouaison, la
L ,L.Z... 1. L L.-'.~L'- I 1-
,
-.
-_

10
Bien que répartie sw- tout le territoire, la culture de légumes
connait néanmoins certaines zones de prédilection suite au climat plus
favorable ou la proximité de qrands centres de consommation ou des
facilités pour l'exportation. C'est ainsi que la région (du Cap Vert et
des Niayes produit plus de 50 % de la totalité des légumes consommés
sur place, suivie, par ordre d'importance décroissante, de celle de
Thiës (20-25 %l, du fleuve Sénégal (13-15 %l, de la Casamance (5-6 %l,
du Sine Saloum, Djourbel, Louga et le Sénégal oriental.
La population active (qui !:ire ses revenus du maraîchage est estimée à
150.000 personnes, non ccmpris les autres intervenants tels que les
marchands intermédiaires, exportateurs... (MDR 1984a).
La production des legumes s'organise gross,o modo sur 3 niveaux
différents :
a) Les petites exploitations familiales, qui assurent pour plus de
90 % l'approvisionnement en légumes frais (du marché local. Ces
exploitations
se localisent surtout dans les Niayes, avec une
taille moyenne de 0,2 ha. Elles utilisent l'eau des nappes de
surface. Leur exploitation s'étend d'octobre à mars car les nappes
s'épuisent et l'eau salée risque de remonter. Ces exploitations
sont encadrées par les sociétés d'interventioin. Leur production est
trës diversifiée et de qualité hétérogène.
b) Les moyennes d'exploitations, qui exploitent entre 0,5 ha à 20 ha.
Ce sont :
- des exploitations individuelles de sénégalais qui investissent
dans le maraîchage et se spécialisent soit dans les légumes
d'exportation, soit dans des légumes d'hivernage.
- des jardins communautaires (de jeunes d'un ou de plusieurs
villages (Waar-wi, Jef-Jel,..., de femmes en Casarnance...). Ces
jardins sont genéralement pourvus de puits ou de forages à
grand débit et emploient souvent de la main d'oeuvre permanente
ou temporaire.
Ces
maraîchers
sont
encadrés
soit
par
les
sociétés
d'intervention,
soit par du personnel spécialise ou des ONG, qui ont
un contact suivi avec le CDH.
c) Les exploitations agro-industrielles.
- les exploitations paysannales des périmètres maraîchers de
Kirëne, Baobab et Sl-Bis.
- les sociétés privées comme la Société Agricole Africaine.
- divers périmètres dans la vallee du fleuve Sénégal : SOCCAS,
SNTI, SAED...

11
Ces exploitations ont leur propre personnel d'encadrement qui
entretient lesmeilleuresrelations avec le CDH.
1.1. Evolution de la production de 16gumes dans le temps
C'est un exercice difficile de vouloir fournir des données sur la
production de légumes et sur l'importance des surfaces consacrées au
maraichage tant les données disponibles sont divergeantes.
Cette
difficulté est inhérente à ce type de cultures : présence fugace sur
le terrain,
pulvérisation en un grand nombre de parcelles dont
beaucoup sont d'accès difficile... mais tient aussi au fait que les
diverses listes publiées ne tiennent pas compte des mêmes légumes.
Ainsi sur les listes du Ministère du Développement Rural ne figurent
pas la tomate, le manioc, la patate douce (document MDR-ISTN, bilan de
la campagne maraîchère 1982/83), d'où les totaux de ces listes
paraîtront sous estimes par rapport à ceux d'autres qui ont une autre
base. Nous donnerons ci-dessous, à titre d'indication, les données
fournies par la direction de l'Agriculture, (statistiques des
productions maraîchères de 1960 à 1984 du Ministère du développement
rural),
avec la contribution des différents légumes au total de
1982-83.
Tableau 3 : Economie et
Commercialisation. Production
totale de
légumes (t) et superficies (ha) consacrées aux maraîchages
de 1972 à 1984 et l'importance de légumes pris en considé-
ration de la campagne 1982-83 (sources : Ministère du
Développement rural (1984a)).

Année
t x 1.000
ha x 1.000
Légumes (1982-83)
t
1972-73
69
Oignon
31.658
1973-74
69
2:
Chou
14.354
1974-75
418
Pomme de terre
8.503
1975-76
1:;
Navet
8.018
1976-77
103
:::
Carotte
6.366
1977-78
102
6;6
Haricot
5.846
1978-79
85
7,o
Piment
2.953
1979-80
85
6,3
Poivron
2.700
1980-81
Melon
1.838
1981-82
;!i
;:5
Ail
168
1982-83
Divers
16.694
1983-84
1~~
;:5
Total
99.080
1984-85
118*

12
Pour le CDH,
d'après les enquêtes réalisées par la section
Vulgarisation et
Formation et
les
quantités de
semences
commercialisées, la surface consacrée au maraichage serait de l'ordre
de 11.000 ha dont près de 7.000 ha dans les Niayes.
L'étude réalisée par le BDPA en 1982 sur ?a bande côtière de
Dakar à St. Louis, soit ewiron 180 km sur 30 km, comprenant donc les
régions du Cap Vert, a.e T?iès (partielle), Louga (partielle) et Fleuve
(limitée au Gandiolais), rapporte pour les, surfaces cultivées
annuellement 11.900 ha pour une production de 137.000 1:. Ces régions
représentent sans aucun doute possible la zone la plus importante de
maraîchage du Sénégal mais les valeurs avancées seraient cependant
nettement surestimées.
La baisse enregistrée en 1978 et 1979 (tableau 3) est liée à la
persistance de la sécheresse et à la disparition de la BUD. PI partir
de 1980, la tendance ;I la hausse de la production se confirme. Cette
croissance, actuellement encore modeste, va certainement s'amplifier
les années à venir suite aux initiatives du gouvernement et du privé
(des groupements de jeunes, les équipes pluridisciplinaires de jeunes
diplômés qui optent pour l'emploi non salarié...) et des énormes
surfaces qui pourront; être valorisées grâce (i la réalisation des
barrages sur le fleuve Sénégal.
Signalons encore dans cette rubrique de la production, les impor-
tations et les exportations pour combler les besoins ou évacuer les
surplus des cultures peu consommées ou excédentaires à certaines
périodes de l'année.
Tableau 4 : Economie et Commercialisation. Importations (et exporta-
tions de légumes, en tonnes, des 5 dernières années.
-
-
-
-
-
.k*
Importations*
Exportations
1!380-81
26.329
5.040
1981-82
23.601
5.732
1982-83
26.818
5.828
1983-84
29.328
5.991
1984-85
5.874
---
-------
* Données du MDR ; ** Données du GEPAS.
Les exportations de la campagne 1984-85 portent sur : haricot :
4.231 t ; melon : 1.067 t ; piment : 456 t ; tomate (de table et
cerise)
: 104, le reste dtant partagé entre le concombre, le gombo,
les carottes, les choux et l'aubergine.

13
Quant aux
importations,
la pomme de terre et
l'oignon
représentent 96 "0, l'oignon à lui seul représentant près de 60 % du
total et la pomme de terre environ 40-45 % ; donc on peut dire que le
Sénégal est pratiquement autosuffisant pour la majorité des légumes.
Il est évidemment encore plus hasardeux d'avancer une valeur
concernant
le chiffre d'affaire que représente au Sénégal la
production de légumes.
Neanmoins,
pour
les
ex-périmètres de
BUD-Sénégal,
on possède des données relativement précises. En 1982-83,
ces périmètres regroupaient 625 familles sur 311 ha. La production
atteignait 3.340 t pour un chiffre d'affaire global de 906 millions
frs CFA. La production se décomposant comme suit : tomate de table :
1.102 t ; chou : 633 t ; melon : 612 t ; haricot bobby : 447 t ;
haricot filet : 230 t ; tomate cerise : 138 t ; pomme de terre : 99 t
et piment : 78 t. Le revenu moyen par famille varie de 208.606 frs à
465.280 frs.
1.2. La consommation de légumes
La consommation globale s'établit à environ 125.000 à 130.000
t/an de légumes, avec la part relative qui revient aux principaux
d'entre eux : oignon : 27 % ; tomate : 19 % ; pomme de terre :16 %;
chou : 12 % ; aubergine : 7 % ; carotte : 5 % ; navet : 4 % ; piment :
2 % ; divers : 9 % selon le MDR (MDR 1984a).
Le CDH (Sow 1981) a effectué une enquête fin 1980 début 1981, à
Pikine - Guediawaye, agglomération de plus de 300.000 habitants, à 15
km de Dakar, sur la consommation alimentaire en général et de légumes
en particulier.
L'enquête a porté sur 46 ménages totalisant 585 personnes ; cet
échantillon est composé de 28 ménages Wolof, 8 Toucouleur, 4 Sérëres
et le reste de 4 autres ethnies.
Comme dans le reste du pays, le régime alimentaire des populations de
cette localité est principalement basé sur 2 céréales : le mil et le
riz, qui trouvent leurs complément d'une part dans les produits de la
pêche et de l'élevage et d'autre part dans les fruits et légumes. Dans
ce régime, une part très faible est réservée aux aliments crus. Le riz
au poisson !le tiebu diennel est de loin le plus consommé. Il est
assaisonné de diverses sauces et légumes qui selon le type (yassa,
mafé, CU, supp-hanga) vont de 4 à 9.
Quant à la fréquence d'utilisation des légumes par semaine, on
situe leur importance comme suit : oignon : 18 ; piment : 1C ; tomate,
manioc, bissap : 8 ; chou blanc : 7 ; aubergine, carotte, citrouille,
navet, poireau, jaxatu : 6 ; gombo 1 5, et les autres 1 ou 2 x.
Ponderalement, les plus importants par ordre décroissant sont : chou
blanc, tomate, oignon, pomme de terre, aubergine... Certains de ces
légumes (surtout tubercules, racines et bulbes) sont offerts toute
l'année. Les autres, en frais, sont surtout saisonniers sauf pour le
piment, le gombo et le bisap qui peuvent se trouver sous forme sechée
L^..&^ II---:-

14
Dans les dépenses globales d'un ménage pour l'alimentation,
toujours d'après cette enquète,
les légumes représentent 18 %, place
importante et par la scmme consentie et par la t+gularité des achats.
Pour terminer ce paragraphe sur la consommation, il
est
intéressant de mettre en parallèle, l'évolution de la production
(tableau 31, des importations (tableau 41, et l'accroissement de la
population globale du Sénegal ainsi que les taux d'accroissement de
celle-ci (tableau 5). (Direction de la Statistique 1983).
Tableau 5 : Economie et Commercialisation. Population totale par
région en 1976 et 1983 ; ainsi que le taux d'accroissement
(source : direction de la Statistique).
Régions
Population 1976
Population
1983
Taux
d'accroissement
Cap Vert
Casamance
975.933
737,256
1.360.000
856.000
2:;
Djourbel
426.306
491.000
Fleuve
521.625
601.000
;:o
Sénégal oriental
Sine Saloum
290.288
1.013.488
354.000
1.236.000
2::
Thiès
Louga
683.175
420.599
833.000
485.000
zy:
Total
5.068.741
6.252.000
2191
-
-
-
La consorrmation moyenne par tête d'habitant pour l'ensemble du
pays peut donc être évaluée à 20-25 kg/an. En réalité, elle est très
inégalement repartie selon que l'on considère la population rurale ou
urbaine et selon les couches de revenus. Elle est très faible chez
certains ruraux au pouvoir d'achat minimum, qui doivent se contenter
de leur pyoduction personnelle qui peut être parfois insignifiante et
de légumes spontanés ; elle peut être importante et voisine des
consommations européennes pour les classes aisées.
1.3. La commercialisation
1.3.1. En amont de la production

15
Le CDH, à la recherche de variétés susceptibles de fournir les
meilleurs résultats s'est adressé à une très
large gamme de
producteurs de semences répartis principalement dans les parties du
monde
présentant les caractéristiques agroécologiques proches de
celles du Sénégal. Mais pour les variétés retenues se pose le problème
de l'approvisionnement régulier en semences, car elles proviennent de
pays parfois éloignés, sans relations commerciales avec le Sénégal.
Par ailleurs, les semenciers établis ici, sont tous plus ou moins
attachés et liés financièrement à des firmes spécialisées françaises
ou pour le moins européennes.
Actuellement, ce problème de la fourniture des semences est en
voie de solution soit directement par le CDH lui-même, soit le plus
souvent par les semences de base que fournit le CDH au Service
Semencier du MDR qui est chargé de les multiplier.
Pour les produits phytosanitaires, les grandes firmes ne sont que
faiblement ou pas du tout représentées au Sénégal. En outre, nombre de
produits ne sont pas disponibles par suite des faibles quantités
utilisées ou commandées. Enfin plusieurs spécialités mises au point en
Europe ont parfois un autre comportement sous le climat ou dans les
sols du Sénégal.
1.3.2. En aval de la production
La commercialisation des légumes obéit à la loi de l'offre et de
la demande. Seule la pomme de terre fait l'objet d'un circuit organisé
et d'un prix fixé officielement.
1.3.2.1. Les circuits de commercialisation
- - - - - - - - - - - - - - - - -
Ils peuvent être répartis en deux catégories : les circuits
modernes et les circuits traditionnels (Seck 1985al :
a) Les circuits modernes comprennent le circuit officiel de la pomme
de terre et celui des produits destinés à l'exportation. On peut
noter aussi les circuits tels que ceux des grandes surfaces :
Filifili,
Hypersahn...
Ces circuits concernent 18 % de la
production nationale.
Le circuit de la pomme de terre. Le prix officiel de la pomme de
terre augmente régulièrement ;en 11 ans on a enregistré une augmen-
tation de 174 %, soit de 50 frs CFA en 1971-1974 à 137 frs en
1984-85 (prix au producteur). Cette politique vis-à-vis de la pomme
de terre a surtout été décidée pour réduire la sortie de devises et
encourager la production locale. Malgré cela, la pomme de terre
fait encore l'objet d'importations importantes, mais elle est
consotm@e davantage par la population non africaine - européenne ou
arabe - que par les sénégalais qui l'utilisent à des circonstances
nurn..+; rr..rl1 A.-
,CîJ.^^ \\
P^A<L^
J.--L_Al.
-
II. .
.

16
- ce prix fixe invariable est un frein ii
l'étalement de la
production;
il faudrait un prix différentiel pour les productions
hâtives et tardives.
- la création d'un marché parallèle : des producteurs sont tentés
de vendre hors de la filière officielle car ont des besoins de
numéraires ou que la "filière" n'achète pas toute la production.
Le circuit des produits exportés n'est pas tellement important et
ne porte que sur 5 a 6.000 t/an (Tableau 4). Les difficultés liées
au conditionnement, â Èa conservation par le froid, au coût du fret
sont certainement parmi les causes de ce stationnement depuis ?a
disparition de BUD-Sénégal.
b) Les circuits traditionnels. Ces circuits ne sont rëgjs par aucune
disposition étatique. On peut identifier 4 types de circuits tradi-
tionnels :
ler circuit
Ziime circuit
--._
3ème circuit
4eme circuit
-
-
Producteurs
Producteurs
Producteurs
Femmes
maraîchères
1
c
t
Bana-bana
Dêtaillants
Femmes de
producteurs
t
Grossistes
t
Détaillants
t
1
Consommateurs
Consommateurs
Consommateurs
Consommateurs
Le premier circuit est le plus répandu et couvre pres de 90 % des
légumes commercialisés. Selon l'enquête de Seck (19851, les grossistes
de ce circuit. peuvent jouer deux fonctions : le grossiste classique
qui achète et vend les produits débarqués par les bana-bana* et Te
grossiste coxeseur qui est un commissionnaire rémunéré suivant le
nombre de sacs qu'il arrive à vendre ; ce dernier type de grossiste
est celui qui absorbe 'la plus grande partie de la production agricole.
Le CDH a fait des, propositions à plusieurs reprises pour assainir
le marché national des légumes, notamment :
- informer les producteurs sur les prix enregistrés au marché de gros
afin d'être en état de négocier plus valablement avec les bana-bana,
- implanter de petits marchés d'expédition dans les principaux
villages des grandes régions de production, qui permettraient aux
maraîchers de comparer la qualité des marchandises et les prix,

17
- créer
des
marchés de
distribution
dans
les
principales
agglomerations du pays et surtout à Dakar en vue de susciter la
concurrence entre différents acheteurs pour que s'établisse un prix
rëmunërateur pour le producteur et supportable pour le consommateur.
Ces propositions n'ont pas encore connu un début de réalisation,
mais le Ministre du Développement Rural a annoncé au "Soleil" du 17
octobre 1984, la création prochaine d'un marché de gros.
En attendant que ces circuits deviennent fonctionnels, il y a
lieu d'informer les producteurs et acheteurs, d'améliorer le
conditionnement et le transport des marchandises avec un matériel
adéquat. Il est recommandé aussi aux producteurs de se construire
des abris-séchoirs pour conserver leur propre récolte surtout
oignon,
pomme de terre, jusqu'à ce que les prix soient plus
favorables.
1.3.2.2. Les mécanismes de formation des cri-x
- - a - - - - - - - - - - - - -
L'évolution des prix de gros pour la spéculation maraîchère
dépend,
comme pour toute spéculation, d'une série de facteurs qui
sont
: l'origine du produits, le prix d'achat au producteur, les
quantités offertes, la qualité du produit, ses calibres... Aussi les
prix retenus aux différents stades de la commercialisation permettent
de dégager l'allure générale du cours du produit.
En ce qui concerne la relation prix producteur - prix au consommateur,
le rapport semble s'établir grosso-modo à 3.
Cette différence
importante s'explique'par le grand nombre de prises de bénéfices
intermédiaires et aussi par les pertes excessives suite aux distances
et au mauvais conditionnement des produits
1.4. Aspects economiques de la production de légumes
Il est difficile d'obtenir du maraîcher indépendant traditionnel
les informations exactes nécessaires à une étude économique précise de
la spéculation. Néanmoins,
le CDH, grâce aux données obtenues des
essais réalises par la Prëvulgarisation et aux études comparatives de
prix de revient pour certains légumes entre le milieu traditionnel et
les périmètres encadrés SENPRIM, peut proposer comme ordre de
grandeur, les prix de revient/ha suivants en frs CFA :
Légume
Secteur traditionnel
Secteur SENPRIM
-
-
Pomme de terre
1.087.050
1.880.176
Haricot
750.075
861.053
Tomate
1.278.417
1.883.536
Chou
1.074.812
1.870.450
Piment
1.045.224
1.088.118

18
Dans ces prix de revient,
la charge la plus loyrde est
représentée par le poste irrigation soit une moyenne de 80 m /jour/ha
à 60-70 frs CFA, prix rendu à disposition de la plante quelque soit le
mode d'irrigation util'isé.
"D'un point de vue strictement économique, le prix des légumes au
Sénégal est très élevé. Ni l'inflation ni le prix des carburants ne
sauraient justifier ces augmentations ; leur effet, surtout en milieu
traditionnel étant resté relativement faible. C'est donc à peu près
uniquement la loi de l'offre et de la demande qui est seule
responsable...
l'offre étant loin de suivre la demande" (Delvaque
1982). Notons cependant que la faiblesse des rendements de beaucoup de
cultures, entraîne un prix de revient unitaire élevé.
Les niveaux des prix de vente des légumes sur différents marchés
de Dakar et leurs fluctuations pendant l'année, pour 1979, 1981 et
1984 sont rapportés au tableau 6.
Tableau 6 : Economie et ICommercialisation. Evolution mensuelle des
prix de détails de quelques légumes sur les marchés à
Dakar pour 1979 et 1981 (moyenne dme 5 marchés) et pour
1984 (moyenne de 7 marchés) en frs CFA,lkg. (d'après Seck
1985)
Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Moy.
Oignon1979
98 98
88
99 102
96
107
159
151
140 145 136
118
1981
165 163 156
128
90
99
109
179
173
170 170 175
148
1984
207 209 210
185 176 147
170
197
243
235 200 195
198
Pormne de terre
1979
97
98 99
101 105 109
119
154
128
126 133 111
115
1981
100 112 125
122 122 123
141
144
140
134 130 134
117
1984
1.93 184 1131
204 197 201
201
234
215
192 154 155
193
Tomate1979
206 170 Y77
219 188 213
359
420
386 464 743 437
331
1981
208 154 Fl!52
166 233 201
226
345
406 449 499 464
292
1984
317 272 229
201
91 200
215
238
360
532 565 279
292
Chou 1979
118
87
'94
105
94 103
216
346
482
383 377 289
224
1981
146 123 105
104 116 146
151
264
420
326 374 336
218
1984
290 131 121
128 142 207
358
470
675
556 491 360
327
Manioc1979
90
96 1138
101 106
92
90
108
105
113 122 143
106
1981
203 194 186
173 176 172
243
228
252
250 216 198
208
.,.-a
ms.* *Ntn I.. r ,Y"" nr, .-t-l.-. .-tnn -0-n 17n .-In-l -77-l .?cn C>cc

19
Sur les produits rapportés, les prix moyens au cours de l'année
varient d'un facteur 1,4 pour l'oignon, la pomme de terre et le
manioc, de 3,7 pour la tomate et de 4,9 pour le chou, les prix maximum
se situant entre août et novembre. L'augmentation moyenne des prix de
1979 à 1984 a été d'environ 46 % pour le chou, de 67-68 % pour
l'oignon et la pomme de terre, et de 150 % pour le manioc, alors que
le prix de la tomate a baissé en 1981 par rapport à 1979 et est resté
stationnaire depuis lors. Ces hausses sont la conséquence de
l'inflation et de la hausse du coût de certains facteurs de
production. Cependant,
celle-ci n'affecte pas le prix de revient du
produit dans les mêmes proportions.
C'est probablement plus dû au fait
que le marché est sous approvisionné et que la demande est toujours
supérieure à l'offre. On ne peut pas négliger non plus, pour certains
produits du moins, le jeu de certains commerçants intermédiaires qui
créent des pénuries artificielles en n'achetant qu'une quantité
réduite au producteur (Delvaque 1982). Enfin moins précis encore, ces
prix "pour certains produits reflètent un désordre quasi total dû à
l'absence de structures appropriées, capables d'améliorer la qualité
des légumes, d'assurer une bonne organisation de la commercialisation,
de planifier les productions et de prévoir les structures d'accueil
pour 'le conditionnement et la vente des produits". (Ministère du
Développement Rural 1984b).

21
CHAPITRE 2 : PREVULGARISATION ET FORMATION
Objectifs : - Connaître le
milieu
rural,
particulièrement le
maraîchage, ses façons de faire et ses besoins.
- Assurer le transfert des résultats de la recherche par
la formation et
le recyclage des formateurs et
vulgarisateurs, grâce â des séminaires, des réunions de
travail, des journées d'information et la mise en place
de jardins pilotes ou de démonstration.
- Mettre
à la disposition de ces
formateurs et
vulgarisateurs la pédagogie de transfert et
les
documents didactiques et pédagogiques préparés à cet
effet.
- Rapporter aux
chercheurs les difficultés ou
les
problèmes techniques rencontrés par la pratique.
Introduction
Un centre de recherches, surtout appliquées, n'est pas une tour
d'ivoire et le souci des responsables du CDH a été, dès le début, la
mise â la disposition du praticien des résultats du Centre. Aussi, la
section Prévulgarisation et Formation a été créée dès décembre 1972.
Sa première tâche a été l'étude de la production de légumes dans
le milieu traditionnel du Cap Vert et ensuite de diffuser les acquis
de la recherche parmi ces paysans par le biais de la formation des
encadreurs et des maraîchers,
la mise en place de parcelles de
démonstration dans le milieu traditionnel et la confection d'une série
de documents didactiques et faciles â comprendre. En outre, tous les
responsables du Centre donnent leur appui technique à toute personne
ou organisme désireux de développer une activité maraichère.
Ces diverses activités ont été étendues et développées progressi-
vement â d'autres régions : Thiès, Sine Saloum, Casamance, Fleuve
Sénégal...

22
2.1. Connaissance du milieu traditionnel-
Etant donné le manque d'informations concernant la situation et
l'importance des maraîchers et du maraichage dans les différentes
régions,
il s'imposait de recueillir les renseignements pour résoudre
au mieux les problèmes existants. Mais vu l'importance du travail et
les disponibilités réduites en personnel, les enquêtes sont conduites
par sondage à environ 10 i0 des exploitants pris au hasard.
Les points abordés lors de l'interview des maraichers au cours des
enquêtes concernent :
- les facteurs humains : l'exploitant, sa famille, la main-d'oeuvre,
- la topographie du jardin : la surface, la répartition des cultures,
- l'eau et l'irrigation : disponibilités, qualité, réalisations,
- le matériel végétal utilisé : achat ou autoproduction,
- la fertilisation organique et (ou) minérale : quantités, modes
d'application,
- la protection des cultures : matériel, produits,
- l'outillage,
- les systèmes de commerctalisation.
2.1.1. Cap Vert
L'enquête qui a duré de mars 1973 à avril 1974 a touché 12
villages ou zones maraîchères et 322 exploitants représentant 65 ha
effectivement cultivés en légumes ;
la surface moyenne par exploitant
étant d'environ 20 ares. _ 'importance relative des surfaces consacrées
aux différents légumes rencontrés au cours de l'enquête est la
suivante : haricot vert : 26 %, pomme de terre : 16 %, tomate : 14 %,
oignon : 12 %, poivron-piinent : 6 %, laitue : 4,5 %, navet : 4 %, chou
ponllné : 3,5 %, et en moindre quantité encore : poireau, carotte,
patate douce. En 19713-79, on rapporte les proportions suivantes :
haricot : 19 %, tomate : 13 %, gombo : 11 %, poivron-piment : 10 %,
laitue : 9 %, melon-pasteque : 8 %, chou-pommé : 5 %, oignon : 5 %,
aubergine : 4;5 %, pomme 'de terre : 4 %, divers... (anonyme 1983).
Le maraichage se pratique surtout dans les niayes dans Ifsquelles les
paysans cultivent de pet'tes parcelles de 500 li 5000 m . Les niayes
sont des dépressions naturelles de 100 à 200 m de diamètre, dont les
fonds sont constitués de sol organique semi-tourbeux à sableux et les
flancs de sable dunaire (sols diors) qui s'appauvrissent à mesure
qu'on s'écarte du fond.
En année normale de pluviosité, ces
dépressions sont inondées, en hivernage et on y pratique des cultures
de décrue. En saison sèche, elles sont cultivées avec irrigation,
l'eau étant prélevée avec l'arrosoir dans Ides céanes (1 à 8 par niaye)
ou trous profonds de 2 à 4 m, en pente douce au moins d'un côté ; les
céanes peuvent absorber jusqu'à 20 % de la surface utile de la niaye.
Ces maraichers (95 %) utilisent abondamment les engrais, surtout des
composés ternaires 10-10-20 et des pesticides.

23
2.1.2. Les régions de Thiës et de Tivaouane
Cette zone
comprend toute la zone côtière Nord jusqu'à St.
Louis : les niayes .et les zones sablonneuses intérieure et du Sud.
' 'enquéte a éte menée avec la collaboration de la SOOEVA. Elle
ccouvrait 25 villages et s'est intéressée principalement aux légumes
tradionnels : manioc, patate douce, jaxatu et gombo, mais y sont
cultivés également l'oignon, la pomme de terre, le chou et le haricot.
L'encadrement des maraîchers de cette région est assuré par la
SOOEVA avec plus ou moins de bonheur. Deux cultures se sont bien
implantées depuis lors : l'oignon et la tomate d'arriëre saison avec
la variété Small Fry à petits fruits ; la culture de la pormne de terre
de primeur n'a pas eu le succës escompté.
2.1.3. La région de Casamance
Une première enquête trës rapide en 1973, a révélé la rareté des
légumes dans cette région qui sont limités pratiquement à l'aubergine
et au poivron.
Une enquête approfondie a eu lieu en 1980-81. Elle a porté sur
193 villages, représentant une surface de culture d'environ 350 ha. La
culture est orientée à 71 % vers la production de légumes locaux :
jaxatu, gombo, patate douce, piment. Ce sont principalement les femmes
qui s'adonnent au maraîchage. Au départ, l'organisation du maraîchage
était du type communautaire,
mais elle a évolué progressivement vers
une individualisation du travail et des recettes tout en maintenant
certaines activités en commun : infrastructure (puits, clôtures...) et
la commercialisation de la récolte. L'approvisionnement en intrants,
bien que souvent communautarisé,
est souvent difficile et désorganise
quelque peu la production.
Suite aux caractéristiques climatiques particulières
de la
région, le CDH a mis en place à Djibelor une série d'essais afin
d'établir un calendrier d'étalement de la production et de remédier
aux difficultés d'écoulement des produits, surtout des légumes de
régions tempérées ; une partie importante de ces productions est
absorbée par l'industrie touristique.
L'encadrement en Casamance est assuré par la SOMIVAC et diverses
ONG. La multiplication des semences est assurée par le CEFOH en colla-
boration avec la SOMIVAC.
2.1.4. La région du Sine Saloum
La surface des cultures maraîchères dans cette région était
d'environ 54 ha en 1974-75 et de plus de 370 ha en 1981-82. Les
légumes principaux en 1973-74 étaient le poivron, le jaxatu, la patate
douce, le gombo et le bisap. En 1982, on y trouve en plus : le chou,
le melon, la tomate, l'oignon, la laitue et le navet.

24
On a effectué en 198'1-82, deux enquètes approfondies dans cette
région. La première a couvert 88 villages et une surface cultivée e?
légumes de 332 ha2 la rsurface moyenne par exploitant étant de 838 m
(de 46 à 4950 m 1.
Les problèmes importants pour une production
garantie sont l'eau (quantité et qualité) et pratiquement tous les
autres intrants,
mais surtout les produits phytosanitaires
suite
probablement à l'éloignement. Plusieurs organismes encadrent les
maraichers par des actions plus au moins coordonnées.
La deuxième enquête s'est limitée à la ceinture verte de Kaoloc$. Elle
a couvert environ 40 ha de cultures maraîchères avec la particularité
que 68 % de cette surface ne sont pas exploités par leurs
propriétaires ; il en résulte un manque évident de motivation. Ainsi
la su?face par une UTA (Unité de Travaiileur Actif) est seulement de
328 m , soit seulement la moitié de la surface d'une UTA propriétaire
au Cap Vert. Les légumes-feuilles occupent 75 % de la sur.face (laitue,
persil,
menthe). La culture principale est la laitue (47 % de la
surface totale) dont les kaolackiens font une grande consommation sous
forme de salade à la vinaigrette ; elle est suivie par ordre
d'importance décroissante Ile la carotte, l'aubergine et le poireau.
En saison sèche 97 % de la surface portent des légumes des régions
tempérées et en saison chaude et humide 65 % ; soit seulement 35 % de
la surface qui sont cultivés avec des légumes traditionnels. Les
notions de variétés améliorées et de pépinières sont peu connues et
l'achat de plantules à repiquer est fréquent ; les engrais minéraux ne
sont utilisés que par la moitié des exploitants. Les récoltes sont
principalement écoulées sur les marchés de Kaolack.
2.1.5. La région du fleuve
Les résultats de l'enquête ne sont pas encore dépouillés.
Conclusions
Ces enquêtes ont permis de mieux situer l'importance de la
production des légumes dans les différentes régions, en déterminant
les espèces cultivées,
les techniques culturales employées et les
rendements obtenus en milieu paysan traditionnel. En outre, elles ont
attiré l'attention su'r les problèmes rencontrés, aussi bien en amont
qu'en aval de la production.
En génêral, les prodsdcteurs ont des difficultés pour étaler la
production légumière,
à cause des travaux propres
aux cultures
vivriêres d'une part,
et à un
approvisionnement
irrégulier et
32r=z-13- -- Z-L.-.._&- ,a-..A,.., -....+
rP..-
C-i+ii>Cin"C
r.nnrl,,i cran+ 12

25
qui donne lieu à une surproduction et une mévente de certains légumes
fragiles.
En outre, les problemes persistants de la sécheresse, les limites
des ressources en eau dans certaines zones et la création de nouvelles
implantations disparates,
sans planification ou coordination au
niveau national, risquent dans un proche avenir de porter préjudice à
la production existante.
2.2. Le transfert des acquis de la recherche
2.2.1. Formation et recyclage des vulgarisateurs
De 1975 à 1977, la formation est essentiellement assurée au
Centre de Cambërène.
Pendant cette période, une cinquantaine de
personne5 sont formées et (ou) recyclées par an.
De 1977 à 1979, l'activité de formation est renforcée par des
démonstrations sur le terrain en dehors du Centre, 183 personnes ont
participé, soit a titre individuel (au Centre), soit par groupes,à ces
cours, stages ou démonstrations.
Les sujets traitës ont surtout porté sur :
- la pépinière et la phytotechnie des cultures prioritaires :
oignon, tomate, chou, pomme de terre,
- la protection de ces cultures contre les maladies et ravageurs,
- la récolte, son conditionnement, sa commercialisation.
A partir de 1980, avec l'affectation d'un expert à la région de
'Thiès et suite aux accords avec la SODEVA (qui met à la disposition du
CDH le Centre de formation du CETAD à Peut) et plus particulièrement
encore avec l'arrivée au COH en 1981 d'un expert en formation, le
programme,
surtout dans la région de Thiès, prend encore une plus
grande importance. La SODEVA a détaché en formation 60 agents touchant
6.810 maraichers dans la zone d'action.
En dehors de cette rëgion et au cours des campagnes de 1981 à
'1985, 78 séances de formation ont été organisées au total en
collaboration
avec les différentes sociétés et organismes de
développement. Ces séances, d'une durée de 1 à 5 jours, ont regroupé
au total 1.491 participants responsables de la formation ou de
l'encadrement des maraîchers des différentes zones ; 246 jours de
formation ont ainsi été dispensés. Cette activité de formation a
permis de toucher 33.390 producteurs, soit pour tout le Sénégal un
total d'environ 40.000 producteurs.

26
2.2.2. Enseignement scolaire
~-
Le CDH participe activement à l'enseignement dans diverses écoles
ou établissements du pa,ys,
1'Ecole National(e d'l-lorticulture à
Cambérène,
1'Ecole des Agents Techniques de l'Agriculture à
Ziguinchor, 1'Ecole Nationale des Cadres Ruraux à Bambey, les Centres
d'initiation Horticole (Dakar, Thiès, St, Louis), l'Institut National
de Développement Rural (Dakar-Thiès).
2.2.3. Parcelles de démonstration et jardins pilotes
~.
-
Ce programme débute en 1973-74. Des parcelles sont installées
aussi bien au CDH à l'intention des visiteurs,,
pour préparer le
matériel didactique et pour étudier certains aspects particuliers de
la production, du conditionnement et de la commercialisation des
récoltes, que dans le milieu rural.
a) Au cours d'une première phase, de 1973 a 1976, les parcelles en
milieu rural ont pour buts d'intéresser les maraîchers aux
nouvelles variétés recoimnandées par la section Expérimentation du
CDH et de saisir les réactions des producteurs.
Cette opération jardins pilotes
commence par des
réunions
d'information organisées dans les villages pour Prése:nter le CDH,
son programme, ses buts,, et par sélectionner, 'parmi les maraîchers
disposés à participer, ceux qui présentent le plus de garanties eu
égard à leur motivation,
leurs connaissances professionnelles,
l'emplacement du jardin., les moyens d'accès... Les jardins retenus
font l'objet d'une analyse du sol et de l'eau.
La méthode d'intervention dans ces jardins est :
- de placer côte à côte,
d'une part la variété cultivée
traditionnellement, d'autre part celle recommandée par le Centre,
- de distribuer les semences et les engrais gratuitement ; par
contre les travaux culturaux sont exécutés par l'exploitant
suivant les directives données par le personnel de la section,
- de faire assister dans la mesure du possible les exploitants
voisins à chaque nouvelle démonstration,
- de mettre en évidence lors de la récolte la production obtenue à
partir des techniques et variétés recommandées par le Centre par
rapport à celle du maraîcher.
Les résultats de ces observations sont transmis à la Section
Expérimentation.
b1 La deuxième phase jardins pilotes démarre au cours de la campagne
1976-1977 avec la collaboration de l'Inspecteur Régional de
l'Agriculture du Cap Vert et de ses agents techniques affectés dans
--.-L-l-- ..1,, -_..-
u-1 -,..z Arr ..:ri+nr rnn,,liXrnr ,-Ii< narcnnna, rln la

27
encadreurs ne réalisent pas le programme prévu, souvent par manque de
dynamisme
et d'intérêt ou une formation
technique de
base
insuffisante.
Pour la campagne 1978-1979, et à la demande de la
D.G.P.A. (Direction Générale de la Production Agricole1 les activités
sont étendues à la Région de Thiês avec le soutien de 1'I.R.P.A. de
cette région. On y installe 25 jardins pilotes dans 7 villages avec la
collaboration de la SODEVA. Les thèmes de vulgarisation restent
limités aux légumes prioritaires : oignon, tomate, pomme de terre et
chou.
Afin d'illustrer les cours de formation, ces cultures sont
également mises en place dans le jardin du CETAD à Pout.
c) Une troisième phase dans le dêveloppement des jardins pilotes
démarre en 1980-81 par des modifications dans l'organisation,
l'attribution des responsabilités et par une extension des
programmes au niveau de la section.
Ces modifications sont
introduites suite au remplacement de l'expert à Thiês par un expert
associé et l'arrivée de deux nouveaux experts associés, un au Sine
Saloun et un en Casamance et plus tard un sur le Fleuve ; les
programmes de formation sont modifiés avec chaque fois l'appui des
jardins pilotes installés dans les différentes régions.
Un appui technique est également assuré à d'autres organismes,
gouvernementaux ou non, dans les différentes régions (Corps de la
Paix,
Maisons familiales,
CIH, Corps de Volontaires Français,
Caritas, Volontaires Italiens et Japonais...). Dans le Sine Saloun,
on a installé ainsi 89 points de démonstration et en Casamance 17.
Dans les régions du Fleuve et de Louga, une assistance est accordée
aux projets-tests de la STN a Keur Momar Sarr et dans la zone du
Gandiolais.
dl En 1985, le programme de démonstration se limite au CDH, aux écoles
et centres de formation et à quelques projets maraîchers récents
suite à la forte réduction du personnel au CDH, à la mise en doute
de l'impact des jardins pilotes par certains responsables et à la
Nouvelle Politique Agricole du Sénégal (MDR 1984) qui tend à
responsabiliser les paysans et qui a eu comme effet de réduire
voire supprimer l'encadrement par les Sociétés de Développement.
2.2.4. Confection de matériel
didactique au
bénéfice de k
vulgarisation
Il s'agit de publications diverses de synthèse, abondannnent
illustrées, rédigées en un style simple accessible facilement aux vul-
garisateurs et
certains
exploitants,
d'ouvrages
divers, de
diapositives...
Actuellement la Section Prévulgarisation et Formation a achevé :

28
- une série de brochures de vulgarisation illustriles(liste en annexe),
- 5 fiches récapitulatives d'information sur la pommç? de terre,
l'oignon, le chou, la tomate, la production d'oignon à partir de
bulbilles,
- 20 fiches techniques de C:ulture par espèce, regroupant 23 cultures,
- une serie de fiches illustrées avec les principaux parasites des
cultures les plus importantes,
- plusieurs séries de diapositives sur les divers sujets relatés
ci-dessus.
En outre,
la section a rédigé une brochure illustrée sur le
"Maraîchage au Sénégal", un cours sur le maraichage dispensé aux
formateurs et a collaboré à la rédaction d'lJn document sur le
maraîchage publié par le WFD-UNICEF.
2.2.5. Activités de liaison Recherche - Developpement
-
-
-
- -
Le CDH a organisé avec le CIP un cours international sur la pomme
de terre en mars-avril 1984 et un en mars 1985'. Il a participé au
séminaire de formation des responsables de la protection des cultures
sanitaires du Sénégal (et de différents pays environnants.
En outre, il a accueilli en stages de longue durée de nombreux
stagiaires du Sénégal et des pays environnants pour parfaire leur
formation dans une ou plusieurs des disciplines scientifiques
pratiquées au Centre.
Conclusions
Un travail très important a été réalisé par la section
Prévulgarisation et Formation pour assurer la diffusion des résultats
du CDH.
Ce travail a Ipermi aussi
bien aux producteurs toutes
catégories qulaux encadreurs et autres responsables du Sénégal et
d'ailleurs de connaître les multiples possibilités de produire plus de
légumes par de meilleures variétés, la protection des cultures et la
fertilisation et de diversifier et d'étaler cette production,
Mais le succès du développement des cultures maraichères ne
dépend pas que des aspects techniques de production, mais êgalement et
surtout de problèmes d'organisation et de politique générale comme la
commercialisation, l'appro~visionnement en intrants etc...
i-a Nouvelle Politique Agricole définie lors des Conseils
interministériels des 25 mars et 16 avril 1984 constitue certainement
un pas dans cette direction (Ministère du Développement Rural 1984).
Nonobstant ces problëmes qui se situent à un niveau supérieur, il
y a lieu de reconnaïtre que l'action formation-recyclage du CDH,
appuyeepar les nombreux jardins pilotes répartis sur tout le pays a
eu un impact indiscutable même si cela ne se répercute pas au niveau
hc ctafietiniirrc nffirialloc : rrn nmrt Pvalriw cette action oar les


29
2.3. Retour vers le CDH des problèmes rencontrés par la vulgarisation
On n'insiste jamais assez sur l'importance considérable du retour
des informations collectées par les formateurs et prévulgarisateurs
vers le chercheur.
Ces problèmes ont été multiples et on porté pratiquement sur tous
les aspects étudiés au CDH mais ce sont surtout des questions sur le
comportement des variétés dans de nouvelles situations écologiques,
sur
la protection
des
cultures (parasitismes nouveaux), la
fertilisation,
la qualité des eaux d'irrigation...qui
ont
été
rapportées.

31
CHAPITRE 3 : IA PROTECTION DES VEGETAUX
Les
activités de
cette
section
sortent
surtout
sur
l'identification des maladies et des insectes 'nuisibles aux cultures
maraîchères et sur la mise au point de moyens de lutte. Sous ce
dernier aspect, le CDH a surtout mis l'accent sur la lutte intégrée
c'est-à-dire promouvoir lorsque c'est possible la lutte biologique,
ne proposer que des produits peu toxiques pour l'homme, rechercher
des variétés résistantes, choisir les dates de semis ou de plantation
qui réduisent l'incidence des pestes et des parasites.
Le travail d'inventaire, long et patient, a permis d'identifier
au moins une centaine d'insectes nuisibles, environ 60 champignons
phytopathogènes et une dizaine de bactéries et de virus ; ces
résultats ont fait l'objet de plusieurs publications. Les ennemis
importants des principales cultures sont cités ci-après lors de la
présentation des résultats obtenus pour chaque culture, au chapitre
4. Toutefois, il faut citer ici la brochure remarquablement illustrée
en
couleur,
intitulée
"les principaux ennemis des cultures
maraîchères au Sénégal", dont une seconde édition a déjà été publiée.
(Collingwood et al. 1984). De cet important travail d'inventaire, on
peut conclure à l'existence au Sénégal de très nombreux insectes
nuisibles, comme on peut s'y attendre dans les régions sèches, mais
aussi de nombreux champignons parasites malgré le climat sec, la
diversité des espéces cultivées et la surface réduite des parcelles ;
ceux-ci sont cependant beaucoup plus irréguliers dans leurs attaques.
Outre les services rendus aux autres sections du CDH et aux
maraichers en général, la section Protection des Végétaux a étudié la
dynamique des
populations des
insectes
les
plus
nuisibles
(Bourdouxhe, 19831, a collaboré activement avec la section
Amélioration ou a entrepris elle même des programmes de croisement,
notamnent chez la tomate pour introduire dans les meilleures variétés
la résistance aux nématodes et à la race 2 de Fusarium oxysporum.
A ce jour, plusieurs problèmes importants de maladies ou pestes
sont temporairement résolus et l'effort de recherche peut étre
diminué.
C'est ainsi que les moyens de lutte contre Heliothis
~~mini~r~~onosP,l~~e~~aensi~ylo~t~~~a~pp
Cryptophlebia .leucotretac
p _
P
Leveillula taurlca ont éte
explicites. Il reste a po;rsui la 'mise au point des moyens de
lutte contre Gryllotalpa africana, Dacus sp. et la lutte biologique
contre H. armi era.
*-T-p-
Signa ons encore quelques exemples de pertes en % que les
insectes et les maladies peuvent entraîner :
Traitées
Non traitées
H. armigera/tomate, (3 essais)
3-10 %
41-92 %
0
Y.,1 a*+,.1 1 n /..*A..c
1’3 rrr-4-i
n
1 cf
8-l n. “l

32
Les pertes dues à L. taurica chez la tomate peuvent atteindre
facilement 30 '% ; celles-dues a P. cubensis chez le melon jusque 50 %
-
et plus. (FAO 1986).

33
CHAPITRE 4 : EXPERIMENTATION ET AMELIORATION
Ce chapitre présente les résultats obtenus avec les différentes
cultures par les sections Expérimentation et Amélioration
ainsi que
les éléments essentiels de la Protection des Végétaux.
Pour chaque culture, le mëme ordre est à peu près suivi : les
objectifs spécifiques poursuivis, l'importance de la culture, les
variétés introduites par le CDH, les résultats des essais de tri et
comparatifs des variétés ; quelques fois on présentera les activités
spécifiques de l'amélioration,
les résultats des actions de
prévulgarisation et les problèmes phytosanitaires rencontrés ; enfin
on termine par les variétés proposées par le CDH ains? que le
programme pour l'étalement de la production.
Comme les objectifs poursuivis par tout Centre de recherche en
agronomie et pour toutes les cultures,
sont avant tout l'augmentation
des rendements, de la rusticité, de la résistance aux maladies, on ne
précisera au début de chaque culture que les objectifs spécifiques
poursuivis.
Si certaines de ces actions, notamment l'amélioration
peuvent
paraître superflues étant donné la multitude de variétés qui existent
au niveau international, il faut noter qu'à de nombreuses reprises il
a été prouvé que ces variétés étaient rarement adaptées
aux
conditions climatiques sévères de l'Afrique sahëlienne et qu'une
sélection s'imposait. Par ailleurs, dans les légumes des régions
chaudes ou encore appelés de type africain, patate douce, jaxatu,
gombo...
il existe un matériel hétérogène, constitué de nombreux
écotypes, parmi lesquels il faut faire une sélection massale d'abord,
généalogique ensuite, pour engendrer un réel progrès dans le
développement de la production légumiëre du Sénégal.

34
AIL
-
Objectif
Evaluation du comportement du matériel local par rapport à
quelques variétés introduites.
Importance
Cette culture est très limitée et ne dépasserait pas 50 ha au
total. La production n'est pas connue et généralement confondue avec
celle de l'échalotte et même souvent l'oignon. Le prix de l'ail sur
les marchés urbains est très rémunérateur.
Introduction
Gandiolais
Sénégal
Messidrome
France
Population no1
Sénégal
Rose de Lautrec
France
Thermidrome
France
Violet de Cadours,
France
Essais comparatifs
Deux essais comparatifs ont été mis en place respectivement le
23.10.1981 et le 25.11.1982. Les distances de plantatiorl ont été pour
le premier : 10 x 20 cm et pour le second : 5 x 20 cm. La durée du
cycle végétatif a été d'environ 145 jours dans les 2 cas. La variété
Gandiolais s'est révélée la plus intéressante avec respectivement 5,9
t/ha et 8,6 t/ha.
Cette variété n'est que faiblement attaquée par les nématodes.

35
Obiectif
Evaluation du comportement de cette espèce très peu connue au
Sénégal.
Importance
Cette culture n'a qu'un intérêt très limité ; elle pourrait
présenter quelqu'avantage pour les expatriés dans les grandes villes,
surtout aux environs des fètes de fin d'année et le tourisme. Sous les
tropiques, elle n'occuperait le sol que de 6 à 8 ans. Ses rendements
sont trop faibles pour présenter un intérèt quelconque pour
l'exportation ou l'industrie des conserves.
Introduction
Brooks impérial Fl
California n"7-11
California no309
California n"500
California UC-72
Grosse hâtive d'Argenteuil
Hâtive d'Argenteuil
Limbras
Limburgia Fl
Marché de Malines blanche
Mary Washington
UC-66
U C - 7 2
UC-711

Viking no1
Viking 2-K
Viking KB-3
Essai comparatif variétal à Ndiol
Cet essai semé le 16.12.80 et repiqué en novembre 1981 compare 8
variétés, en 3 répétitions ; écartement 40 x 180 cm.

36
Tableau 7 : Asperge.
Prod,dctivité des meilleures variétés d'asperge,
testées à Ndiol, repiquées en novembre 1981. Production de
2 récoltes en kg/10 m .
Variétés
Nov.-déc. 1983
Février 1985
California no500
0,616
0!,778
UC-66
0,489
0,654
Limbras
0,456
0 ) 805
Mary Washington (n"17)
0,433
0,779
Mary Washington (n"'10)
0,410
0,525
Hâtive d'Argenteuil
0,380
0,670
Viking 2-K
0,377
0,640
UC-72
0,260
0,486
Ce rendement d'environ 0,7t/ha/an est faible comparativement aux
rendements obtenus en Europe qui sont de l'ordre de 3 à 6 t/ha.
Cette culture ne rencontre pas de problèmes phytosanitaires à
Ndiol jusque maintemant.

3 7
AUBERGINE
Cbjectifs : Pour le marché urbain et l'exportation : fruits violet
foncé, sans trop de graines, brillants, de forme allongée
ou globuleuse.
Importance de la culture
Les besoins pour 1985 sont estimés à 8.700 t ; on n'a que peu
d'informations concernant la production nationale. Pour 1978-79, on a
cultivé environ 200 ha avec une production de 2.400 t. (Anonyme
19831. Les prix sur les marchés de Dakar sont relativement stables ;
en 1981, ils ont fluctués de 117 frs à 191 frs CFA (moyennes de 5
marchés) et en 1984 de 165 à 239 frs CFA/kg au cours de l'année.
Variétés introduites par le CDH
Baluroi HF1 Inra
1 274 M.N.D.
Barbentane
1 374 M.N.D.
Baren H
1 474 M.N.D.
Black Beauty
Black Nite
Jersey King H
Black Pride
Black Torpedo H
Kindia 1
Black Venus
Kulume Long purple
Bonica H Inra
Kumamoto Long Black
Burpee's Jersey King H
Large Fruited HF1 no29 et no25
Croisette
Long Beauty H
Classic H no465
Long Black H
Long Purple
Early Long purple
Long Purple early
Early Prolific H
Long Violet
Eras H
E 302 Long Bridge H
Madinina
Marfa H
Feng Yuan Matu
Massue d'Orient
Florida Market
Millionnaire H
FR Lurki
Money Maker H
FR Singer
Muktakeshi
Oka no11
Half Long purple
H n"4/03
Pin Ton Long
Prelane A.H.Fl
Indienne
Prelane (B) H

38
Ronde monstrueuse
Ujishin H no1
Ronde de Valence
Royal Knight H
Violette grosse
Violette longue
Singapur
Violette longue hâtive
Slice Rite H no23
Suzunari Half Long
Yasaka Long
Essais de comportement variétal, avec dates de semis étalées sur
1
-
-
-
-
-
-
'annee
1. Première série de 7 essais menés l'année culturale 1973-74. Avec
des semis s'étalant du 19-07-73 au 4-07-74. Ecartement au
repiquage : 50 x (50 t 70)cm,
Dix variétés de (cette série ont été retenues ; les rendements
variant de 30 à 50 t/ha. Ce sont par ordre décroissant : Royal Knight
H, Bonica INRA HFl, Early prolific H, Money maker H, Burpee's Jersey
King H, Prelane HFl(A), Large fruited no25 HFl, Baluroi INRA HFl,
Large fruited no29 HFl, Violette longue.
2. Deuxième série de 3 essais semés respectivement les 7-08-76,
23-06-77 et 21-07-78 pour éprouver la productivité pendant la
saison chaude et humide.
L'écartement au repiquage a été de 50 x (75 t 125) cm. Parmi les
meilleures variétés on retrouve : Early prolific, Large fruited n"29,
Money maker, Muktakeshi, Black torpedo et Bonica INRA HFl, avec
cependant une. grande variabilité dans les rendements entre les
années.
Cette suite d'essais confirme la possibilité de cultiver
l'aubergine toute l'année, mais la production d'octobre a décembre
est particulièrement intéressante car â cette époque l'assortiment en
légumes est réduit.
Problèmes phytosanitaires
Plusieurs essais de protection ont @te entrepris.
Contre les Jassides
1'Acephate et le
Dimethoate se sont avé&
et le (contrôle se
prolonge pendant un mois environ'ce qui est plus important qu'avec
les pyrethrinofdes.
Contre Daraba- laisalis- (dont les chenilles

39
Contre Leveillula taurica, l'efficacité de plusieurs produits a
été démontree : Dichlobutrazol, Fenarimol, Triadimefon, Triforine ;
dans l'ensemble les variétés qui assurent les meilleurs rendements
sont sensibles à ce parasite : Early prolific H, Large fruited H
n"25, Muktakeshi... Un autre parasite assez important est la rouille
à Aecidium habungense ; une protection efficace est obtenue avec
Manèbe et Mancozébe.
Les meilleures variétés y sont également
sensibles.
Prévulgarisation
Plusieurs essais de prévulgarisation ont été réalisés avec les
deux meilleures variétés Early prolific (au CAT de Same) et Large
fruited no25 dans la région de Thiés (milieu rural).
A Same, on a récolté 17,5 t/ha sur un cycle de 91 à 121 jours (semis
en novembre) ; à Thiës, selon les villages, les rendements ont varié
de 40 à 86 t/ha.
Programme pour l'étalement de la production
Pour les semis de septembre à juillet, le CDH propose les 2
variétés Early prolific H et Large fruited H n"25, avec cependant des
rendements qui vont en diminuant : semis de septembre à mars : 30-45
t/ha (cycle de production : 100-190 jours), semis d'avril à juin :
25-40 t/ha (cycle de production 85-170 jours) et de juillet : 15-30
t/ha (cycle de production de 85 à 160 jours). Pour les semis de
septembre à juin, Violette longue, est également intéressante mais
avec des rendements légèrement moindres: 25 à 30 t pour les premiers
semis et seulement 20 à 25 tonnes pour les semis d'avril à juin.
Early prolific H est une variété vigoureuse, à fruits
piriformes, d'environ 250 g, de couleur violet foncé, brillants ;
Large fruited H no25 a les mëmes caractéristiques mais à fruits
globuleux et à rendements généralement un peu plus élevés. Violette
longue est moins bien adaptée à la période chaude et humide et a des
fruits plus petits : moyenne de 150 g.

4 0
AUBERGINE DU BENI!
_-
Importance
Cette espèce n'est encore que peu cultivée au Sénégal où son
introduction est récente (1978-?9) mais est courante daqs plusieurs
pays d'Afrique (Bénin, Côte d'ivoire...!. Elle présente un intérêt
indiscutable pour
la qualité de ses fruits (goüt apprécié,
diamètre... ) et sa rGsist.ance iî certains parasites. Le fruit, qui
peut atteindre un poids de 150 g, est applati, souvent côtelé, de
couleur blanche, verte ou violette.
Introduction et essais comparatifs
- -
Deux populations ont été importées et test& pour leur
productivité en juin 11378. La population à fruits verts a produit 10
t/ha alors que celle à fruits blancs a donné 14,!j .t/ha,
D'après l'accueil réservé ,9 ce nouveau type d'aubergine par le
consommateur de Dakar, la sélection à fruits blancs a été retenue,
dénommée Nen u baa et (deux essais de production 0n.t été poursuivis en
1979-80.
- Semis d'août 1979 : semé à la densité de ;!O.OOO plants/ha, le
rendement a été de ‘i3,8 t/ha, la durée du cycle (de culture 130 j et
le poids moyen des fruits de 152 g.
- Semis de juin 1980 : semé à la densité de 40.000 plants/ha, le
rendement a été de 27,5 t/ha.
Recommandation du CDH
La variété Nen u baa est disponible au CDH ; son goüt est
apprécié,
son rendement intéressant et
elle
marque
une bonne
résistance aux maladies.

41
BISAP
Objectifs : - Connaissance de la culture
- Sélection et obtention de matériel à diffuser.
Importance
Les superficies cultivées annuellement seraient de l'ordre d'une
centaine d'ha.
Cette culture en pleine expansion
est pratiquée
traditionnellement pendant l'hivernage et est constituée dans le
milieu rural d'un matériel très hétérogène : types à calices verts et
à calices rouges.
Les jeunes feuilles sont consomnées comme légume (épinard) et les
calices rouges servent à confectionner une boisson rafraîchissante
légèrement acidulée. Les graines, surtout des variétés vertes, sont
utilisées pour la préparation de sauces.
Cette plante est également appelée oseille de Guinée ou roselle.
Essais de comportement variétal
Uniquement deux types locaux ont été collectés en 1976 dans ‘e
milieu rural et grâce à deux autofécondations successives on a séparé
2 variétés : l'une à calice rouge (var. Koorl l'autre à calice vert.
Dès 1982, des semences ont été produites.
Le développement végétatif des variétés à calice de couleur
rouge est plus important que celui des variétés à calice de couleur
verte ; elles se plantent le plus souvent à 50 x 50 cm, alors que les
premières se plantent à 50 x 100 cm.
Un essai de mode de culture a été effectué en 1979 et 5 pendant
la saison 1980-81, principalement pour se familiariser avec cette
culture et déterminer les paramètres de rendement.
La production de calices en matière sèche, atteint au maximum
une demi-tonne/ha ; la production en graines des variétés rouge
dépasse généralement une tonne alors que les variétés vertes ont un
rendement plus souvent de l'ordre de 400-600 kg/ha.
Selon la saison, la récolte des calices se situe de 60 â 90
jours après le semis ; la récolte des graines de 100 à 180 jours
après le semis. La récolte des calices commence 6 à 8 jours après le
début de la floraison alors que le poids maximum n'est atteint
qu'entre 14 et 20 jours après le début de floraison ; c'est à ce
moment que l'acidité des extraits de calice est la plus élevée.

42
Problèmes phytosanitai'res
- -
Les dégâts de jassides sur feuilles sont implortan-ts de juin â
octobre,
alors que ceux d'0idium abelmoschi sont souvent graves en
octobre-novembre,
en fiïï de culture.
LE; bisap est morennement
sensible aux attaques de &zloïdoqyne spp ; il est'plus résistant que
le Gombo
Recommandations du CDH
Actuellement, des semences des deux variétés sont disponibles.

43
CAROTTE
Objectifs : - Racine conique, de gros calibre (25-40 mm de diamètre)
- Couleur orange et coeur concolore
- Résistance à Alternaria dauci et aux nématodes.
Importance
Ce légume, vu ses qualités nutritionnelles, est placé parmi les
légumes prioritaires pour le marché sénégalais. Les importations sont
de l'ordre de 260 tonnes par an, durant la période chaude et humide.
La production nationale se situe entre le mois de janvier et le mois
de juin. La consommation durant cette période est estimée à 4.600
tonnes et les prix relevés sur les marchés de Dakar, durant la
campagne 1980/81 variaient entre 130 et 175 frs CFA/kg, tandis que le
prix de vente des carottes importées de juillet à décembre fluctuait
de 300 à 390 frs CFA/kg. En 1984, selon les marchés, le prix a varié
pour les six premiers mois de l'année, entre 119 et 326 frs et pour
la période juillet-décembre, de 204 à 633 frs. Au cours de l'année
1984, le prix moyen mensuel des 7 marchés a varié de 153 à 498 frs
CFA, la moyenne annuelle étant de 294 frs CFA.
Essais de comportement variétal avec dates de semis étalées
1. Variétés introduites par le CDH
Amsterdam Minicor
D'Amsterdam de pleine
terre no197333
Bercer
De Flakee no2 TF 3868
Burol HF
De Frise Race Decca
De Chantenay
Chantenay Longidor
De Colmar à coeur Race Flamir
Chantenay Longue no35572 AC
Demi longue nantaiseTF 65-21710 AC
Chantenay Race Bolex
Demi longue Touchon
Chantenay Red Cored
Colmar coeur rouge
Flakee de Colmar 32128
Coral cross
Kinko Chantenay 6 inch Long type
Kinko Chantenay 8 inch type

44
Marc
Parisienne (9 forcer
Muscade d'Alger
Rouge Touchon TF 67 no21594 AC
Nanco H F 1
Royal Cross
Nandor HF1
Nantaise
Sytan
Nantaise améliorée race d'Aubagne
Nantaise améliorée race Tantal
Tabor
Nantaise améliorée race Vilmorin
Tancar HF1
Nantaise demi-longue
Tarenco HF1
améliorée 32066
Tiana HF1
Nantaise Forto
Tip Top
Nantaise Tantal
Touchon
Nantes Forto
Touchon no3863
Nantes Slendero
Toudo HF1
New Kuroda 5 sun
n"7/07
n"7/08
2. -;Sais de la saison cu'lturale 1977-78, àl Camberène
_-----e-v
Dates de semis : 11.2.1978, 21.4.78, 19.5.78 et 19.6.78.
De ces différents e,ssais on a retenu une dizaine de variétés
avec les meilleurs rendements au semis d'avril, variant de 40 à 60
t/ha (n"7/07 et n"7/08 : 62 t, Kinko chantenay : 57 t, New Kuroda :
47 t., Nantaise forto : 41 t).
Le cycle végétatif a (duré 3 mois.
Les
semis de mai et juin n'ont donné qu'un rendement très
faible
; les semis en période chaude et humide, avec les varietes
testées, ne sont pas ,recommandés.
3. -sais de la saison cu'lturale 1980/1981, à Ndiol
- -
-
-
-
-
Les rendements, avec les différentes dates de semis et les
variétés testées sont rapportés dans le tableau 8.

45
Tableau 8 : Carotte.
Rendements en t/ha de différentes variétes
semées à 3 dates différentes, oour le marché de frais et
de conserverie, à Ndiol.
'
Marché frais
Conserverie
-
Dates semis
Date semis
Variétés
18-11-1980
15-01-1981
16-03-1981
16-03-1981
Muscade d'Alger
59,9
19,9
New Kuroda
30,3
39,3
42,8
15,2
Kinko Chantenay
27,3
33,l
35,8
14,2
Nandor H
27,4
29,2
28,7
22.3
Nantaise Tantal
27,4
36,9
28,4
14;6
Touchon
24,9
23,5
27,4
12,7
Colmar coeur rouge
21,4
34,2
27,3
14,4
Tancar H
23,5
26,0
27,2
19,5
Tabor
27,3
37,3
26,2
15,4
De Frise Decca
25,9
15,O
Sytan
25,5
19,l
C.V.
11,6 %
12,8 40
8,7 40
14,9 %
Conclusions
Le cultivar Muscade d'Alger bien que très productif, présente un
aspect commercial défavorable. Le semis du mois de novembre a permis
en 90 jours de culture, des rendements variant entre 25 et 30 t/ha,
de produits de bonne qualité, avec les cultivars New Kuroda, Tabor et
Nantaise Tantal.
Les mêmes variétés se sont montrées performantes
pour le semis de janvier.
Au mois de mars, New Kuroda est encore la meilleure variété
commerciale, suivie de Kinko Chantenay. L'essai, en vue d'identifier
un cultivar pouvant intéresser l'agro-industrie pour la conserverie
et pouvant aussi convenir pour la production de carottes nouvelles en
bottes, mis en place le 16 mars, a montré que le cultivar Nandor-ti
produisait en 84 jours, un rendement/ha de 22 t de carottes de petit
calibre (0 10-20 mm).

46
4. Essais de la saison culturale 1981/82, à Ndiol
-
-
-
-
-.
Tableau 9 : Carotte. Rendements en ti'ha, des meilleuires variétés
-
-
semées à 3 dates différentes, à Ndiol.
Marché de frais
Dates de semis
Variétés
-
-
-
-
-
17-11-1981
1'7-12-1981
20-01-1982
-
-
-
-
-
-
New Kuroda
45,6 b
55,3;
52,6 a
Nantaise Tantal
46,3 ab
59,5
50,O a
Tabor
48,9 a
52,21
47,4 ab
Colmar à coeur rouge
36,3 c
51,l
43,6 b
Conclusions
Les variétés New Kuroda, Nantaise et Tabor sont vigoureuses et
permettent des rendements performants, pour les semis de novembre à
janvier. Le cycle de la culture du mois de janvier était plus long,
154-160 jours et la récolte n'a pu commencer qu"au 125ème jour après
le semis au lieu de 9D jours. Le cultivar New Kuroda s'est avéré le
plus hâtif.
5. Essais de la saison culturale 1981/82, à Camb@r&e
-
-
-
-
-
Tableau 10 : Carotte.
Rendements en t/ha des meilleures variétés
-
-
semées à 3 dates différentes à Camberene.
Dates de semis
Marché frais
Nom du cultivar
-12-11-1981
13-01-1982
31-03-1982
Nandor H
25
60,6 a
63,8
Kinko Chantenay 6"
60,8 a
62,3
Nantaise Vilmorin
46,8 cd
58,4
Tabor
19,7
50,8 bc
58,0
Colmar â coeur rouge
46,9 cd
56,7
Tnttrhnn
71 R
P7.J II
55.8

47
Conclusions
Ces résultats confirment ceux des saisons antérieures.
La variété Nandor H convient pour la production de carottes de petit
calibre, mais a donné également un très bon rendement/ha if 60 t.)
pour la production de carottes de gros calibre (semis janvier-mars).
Les cultivars Kinko Chantenay et New Kuroda sont toujours les
plus précoces. En janvier, ils ont produit respectivement 57 et 47 %
de leur récolte après 75 jours. Pour l'essai du mois de mars, ils ont
donné respectivement à 70 jours, 16 et 26 % et à 90 jours, 76 et 59 %
du total de la récolte. On a constaté sur le semis du mois de mars
que tous les cultivars testés sont sensibles à 1'Alternaria dauci,
cependant Touchon parait être le plus sensible, suivi de Nandor H,
Tabor, Kinko Chantenay 6" et Colmar à coeur rouge. Les cultivars New
Kuroda et Nantaise Vilmorin bien que moins sensibles, ont été
fortement attaqués aussi.
6. Essais de saison chaude 1982/83, à Cambérène
Tableau 11 : Carotte. Rendements en t/ha,global et commercialisable,
pour une culture de saison chaude, semée le 16-8-82.
Variétés
t/ha
t/ha
Cycle
Comm.
jours
Kinko Chantenay 6"
27,3
a
20,2
150
New Kuroda
20,O
b
12,0
150
Nandor H
20,O ab
896
150
Nantaise Vilmorin
17,4
b
14,9
15a
Tabor
12,9 .b
538
150
Conclusions
A cause des conditons climatologiques, les rendements sont
faibles vis-à-vis des rendements obtenus en pleine saison, mais le
pourcentage de carottes de qualité non commercialisable est
important. Des traitements ont du être effectués pour contrôler
Alternaria dauci, les pucerons et Erysiphe heraclei.
A la recolte et surtout en fin de culture, on a observé un
pourcentage élevé de racines attaquées par Meloido ne spp..
La
variêté la moins attaquée a été Nantaise Vilmorln
*n nombre)
suivie de Kinko Chantenay 6", New Kuroda, Tabor et en dernier lie;
Nandor H (74 49 de racines attaquées).

48
Si on ne considère que les aspects de productivité, de précocité
et de sensibilité aux nématodes., on peut dire que les variétés Kinko
Charentais 6",
New Kuroda et Nantaise Vilmorin 'se sont bien
comportées.
7. Essai de production hâtive
-
-
Semis : 15-09-1982, ,i Camberène.
----
---_-_-_--
Variétés
t/ha
t/ha
~Cycle
Comm.
jours
Kinko Chantenay 6"
35,8
35,3
149
Nandor H
34,2
33,7
149
New Kuroda
34,l
32,8
149
Nantaise Tantal
29,3
28,2
749
Nantaise Vilmorin
28,3
27,7
149
Tabor
23,0
22,4
149
Conclusions
Les variétés New Kuroda et Kinko Chantenay 6" se sont avérées
les plus hâtives ;
elles ont donné à 77 ,jours du semis,
respectivement 17
du total récolté et d 100 jours,
respectivement 51 et':6 Y l3 %
*Nandor H est une variété très productive, mais, a été moins
précoce et ses racines étaient moins grosses par rapport à Kinko
Chantenay 6" et New Kuroda ; de plus, c'est une variété iybride et le
prix des semences est plus élevé.

49
Méthode culturale
Tests de densité de semis pour la production hâtive de carottes
pour le marché de frais. Essais semés le 18-10-1982 à Cambérene.
Densités :
20 cm x 2,5 cm = 40 pl/ml* = 2.000.000 pl/ha
20 cm x 3,3 cm = 30 pl/ml = 1.500.000 pl/ha
20 cm x 4,0 cm = 25 pl/ml = 1.250.000 pl/ha
20 cm x 5,0 cm = 20 pl/ml 1.000.000 pl/ha
q
* ml = mètre linéaire
ler essai
----v-w--
: Variété Kinko Chantenay 6"
Nombre pl./
t/ha
t/ha
% de la récolte
mètre
total
Comm.
à 72 jours
à 81 jours
40
44,5
44,0
8,63
18,36
30
43,4
43,2
11,90
33,99
25
41,3
41,0
16,12
42,19
20
39,0
38,9
16,39
57,14
Conclusions
Le cycle a été le même pour tous les objets, soit 130 jours,
avec un début de récolte à 72 jours et le maximum de la récolte à 81
jours.
Comme le tableau l'indique,
la précocité de la récolte
augmente avec l'accroissement de l'écartement.
Le meilleur rendement a été obtenu avec la densité de 40 plants
au m/linéaire (44,5 t/hal et la production diminue avec le nombre de
plants par m/linéaire mais sans différence significative entre les
objets.
Le critère de la récolte avait été fixé sur un calibre de 25 à 40 mm.
L'objet de 20 pl. au mètre linéaire a donné le pourcentage le plus
élevé de carottes de plus de 25 mm, soit 89,8 % en nombre et 96,2 D
en poids, ainsi que le meilleur taux d'occupation.

- - - . , “ - _ - - - _ - -

-

- - -
- “ l - l _ - _ - l - . - ^
50
2ème essai : Variété Nantaise améliorëe
-----m-e__
Nombre pl./
t/ha
t/ha
% de la
mètre
total
Comm.
récolte
à 84 j.
40
46,l
45,ç
'l9,29
2:
39,0 38,0
38,4
22,92
37,7
23,55
20
36,3
35,9
41,55
Conclusions
Le cycle a été de 130 jours pour tous les objets, et la première
récolte a eu lieu à 84 jours iiprèS le semis. Le rendement le plus
élevé a été obtenu avec la plus forte densité et diminue en fonction
du nombre de plants par mètre linéaire qui diminue.
Il a été observê coimme sur l'essai précédent, que la précocité
augmente en utilisant un écartement moins dense.
Conclusions générales concernant les essais écartement
Etant donné qu'il n'y a pas de différence significative entre
les rendements obtenus dans les deux essais de densité de semis, il
est utile, suite aux observations réalisées sur le terrain et vu les
tendances des résultats, de faire remarquer qu'en visant une
production de carottes de calibre 25 à 40 mn la densité de semis de
20 à 30 plants au mètre linéaire est suffisante et qu'elle permet une
économie de semences. Les plants se développent plus rapidement et le
pourcentage de la première récolte est plus élevé.
En outre, un développement rapide est très appréciable dans la
lutte contre les nëmatodes, plus le cycle est long, plus il y aura
des racines attaquées par les nématodes.
Variétés proposées par le COH et programme pour l'ëtalement de la
-
-
production (tableau T2)-
Les principales variiétés proposées sont :
Kinko Chantenay 6"
: du type longue chantenay, à racines
coniques qui convient bien à la production de grosses racines. Cette
variété tolère des températures
élevées, ;i
cycle de 115 j
ICPl.b.4 ow.-nl3b.c \\ i 1 cn i / r.n..+ -n,.C,.l.."r\\

51
New Kuroda : à racines coniques, de couleur orange et le coeur
concolor, à durée de cycle identique à la variété précédente.
Nantaise améliorée : à racines cylindroconiques ; son cycle est
un peu plus long : jusque 130 j pour les semis de février-mars.
Tableau 12 : Carotte. Calendrier pour l'étalement de la production.
Production
Variété
Cycle
Rendt./t
ha
A. Cambérène
Hâtive
Kinko Chantenay 6",
149
28-35
(semis 15 sept.)
New Kuroda, Nandor H,
Nantaise atiliorée
Mi-hâtive
Nandor H, Tabor
77
49-53
(semis 15 nov.)
Touchon
Pleine saison
Kinko Chantenay 6"
118
47-61
(semis 15 janv.)
Nandor H, New Kuroda,
Nantaise améliorée
Tardive
Kinko Chantenay 6",
117
54-73
(semis mars)
Nandor H, New Kuroda,
Nantaise ameliorée
6. Ndiol
Mi-hâtive
Tabor, Nantaise amél.,
161
46-49
(semis 15 nov.)
New Kuroda
Pleine saison
Nantaise améliorée
147
55-59
(semis 15 déc.)
New Kuroda
Tardive
New Kuroda,
105
36-43
(semis 15 mars)
Kinko Chantenay 6"
Note : Le semis très hâtif (15/8) n'est pas intéressant, étant donné
- que la récolte débute en même temps que pour le semis hâtif
(15/9) et le rendement obtenu est inférieur.

52
CHOU CABUS
-
Objectifs : -
-
-
Petites porr,mes fermes de forme sphérique.
- Plant a développement réduit et à cycle court.
*r-tance
Le chou se situe en importance au 3ème rang pour la consommation
locale ; celle-ci est estimée à plus de 20.000 t/an.
Ce légume est couramment utilisé dans leas plats traditfonnels. Les
fluctuations des pri.r sur les marchés li Dakar sont. rapportées au
tableau 6. En 1984, les prix moyens sur les marchés de Dakar ont
fluctués de 121 frs CFA (mars) à 675 frs CFA (septembre).
Essais de comportement variétal
-
-
-
1. Variétés introduite-par le CDH
-
-
Acre d'or Fx
Fabula HF1
Al1 season H
Fama HF1
Atlas H no7
First Autumn H
Autumn King
Globe H
Big cropper HF1
Gloire
Breco H
Gloria
Brumswyck improved Hazera
Golden Acre
Golden Akker Fx
C h i n l i
Golden Cross H
Chogo H
Grandslam H
C.O. cross H
Green cross H
Cole cash
Green Express HF'
Copenhague Market
Couve Penca A (de Povoa)
Hancock (Lot n"36Ol)
Couve Penca B (de Chaves)
Head start H
Couve Tronchudo C.
Hercules H n"31
Ditmarscher
Japan King H
Drumhead H
King Cole H
Early Yoshin Summer Fx
KK Cross H
Express cross H na60
Kopenhager

53
Lange Dijker extra Vruege
Sham Rock
Leo H no80
Sidon HF1
Sinjar HF1
Marche de Copenhage Fx
Spring Light-H no632
Marche de Copenhage no38865
Stonehead-H
Marion Market YR
Succession Yellow leaved Fx
Mascotte H
Summer-H no50
Superette-H/YR
New Early Autumn
N" Zalci Second Early Fx
Titan-H
Tokyo Pride H no21
Pak Rite HF1
Tokyo Pride early-H n"2'1 F
Tropic cross-H
Rapid Bal1 H
Resistant Crown H
Utopia-H
Roem Van Enhuizen
Roi des Précoces
60 days-H
Saf Gard H no18
N" 1216-H
Satellite
N" 1217-H
Saturn H no45
N" 1218-H
Savoyage-H
N" 1219-H
Savoy-King-H
N" 1220-H
2. Essais de production hâtive
Deux essais ont été réalisés à Cambérène, semés respectivement
le 16-9-1974 et le 3-10-1974 ; repiqués après 38 jours, à 50 x 50 cm.
Les résultats sont rapportés au tableau 13.

54
Tableau 13 :
-
-
Chou cabus. Rendements en t/ha, poids moyen et forme des
têtes en catégorie 1, durée du cycle des meilleures
variétés aux différentes dates.
Variétés
Rend.t/ha Pds en g Cycle jours
Forme
----P-P-
Semis du 16 septembre 1974
Big cropper HF1
72 1854
1 36 Sphérique légér.plate
Tokyo pride
early no21
66 1399
1 36 plate
Succession
yellow leaved
72 . 1623
1 36 plate
Semis du 3 octobre 1974
Atlas H no70
78 1982
1
'1 5 plate
New early
autumn
75 1629
104 plate
Firs,t autumn H
;; 1855
104 plate
Green express H
1869
1 00 sphérique allongée
Stone head H
45 1213
104 sphérique
Pak rite H
58 1375
104 sphérique
-
-
-
-
-
-
Les variétés
les plus productives sont celles à grand
développement et à forme plate (les 6 premières variétés). Les
variétés à plus petites pommes (les 3 dernières) donnent egalement un
excellent rendement ; les pommes sont sphériques. Les ponmnes de Green
express H, sont anormalement grosses à cause du grand écartement de
plantation ; normalement ses pommes sont de dimension moyenne et à
texture très ferme.
3. Essai de production tardive
..--
Cet essai a été semé le 3 avril 1975 et repique le 30 du mëme
mois à 50 x 50 cm. Les résultats avec les meilleures variétés sont
rapportés au tableau ‘14.

55
Tableau 14 : Chou cabus. Rendements en t/ha, poids moyen en g et
forme de la pomme, durée du cycle de quelques variétés
en production tardive.
Variétés
Rend.t/ha
Pds en g
Cycle jours
Forme
Summer H 50
49,0
1432
134
plate
New early autumn H
42,0
941
134
plate
Pak rite H
40,o
1171
128
sphérique
Acre d'or
27,0
934
128
sphérique
Marché de Copenhague
21,0
676
119
sphérique
Acre d'or et Marché de Copenhague bien que moins productives
sont plus précoces. Elles ont un développement réduit et en serrant
l'écartement, le rendement à l'ha peut être amélioré.
4. Essais de production en saison chaude et humide
Ces essais comparant une dizaine de variétés ont été semés à
Cambérëne, respectivement le 16 juin 1980, le 7 et le 25 juillet
1980. Les plantules sont repiquées à 50 x 50 cm. Chaque essai
comporte 5 répétitions ; la variété Superette H étant considérée
comme témoin.
Les résultats de ces 3 essais sont présentés au tableau 15.
Tableau 15 : Chou cabus. Rendements en t/ha de diverses variétés
semées en juin ou jufllet, pour une production de saison
chaude et humide.
Variëtës
16-8-80
07-7-80
25-7-80
Sinjar H
30
49
Fabula H
31
Superette H
;Y
Fama H
:;
Japan king
26
KK-cross H
24
49
Resistant crown
24
31
Sidon H
24
KY cross H
30
Green cross H
;3
19

56
Les valeurs rapportées représentent le rendement total ; de cela
cependant une partie se,Jlement est commercialisable, suite à des
dégâts de chenilles et de nécroses marginales et ~:OU) internes. Les
taux de non commercialisable sont très variables au cours de ces 3
essais, mais il reste généralement le plus faible chez Superette H et
Fama H qui semblent les plus robustes. Le poids moyen des pommes de
ces 2 variétés a été de 830 à 1030 g pour un diametre d'environ 130
mm ; les pommes de Fanna sont généralement plus denses que celles des
autres variétés mais elle est plus tardive : cycle moyen de 112 à 138
jours contre 105 à 13~0 jours pour le semis de fin juillet.
En conclusion, il est possible d'assurer un rendement de 12 à 20
t/ha de produit commercial en saison chaude et humide par des semis
s'étalant sur juin-juillet mais à condition de choisir un sol bien
drainé et d'assurer Lne bonne protection phytosanitaire.
Essais de prévulgarisation
m-q
Ils ont débuté en 1976 dans les CAT pour se terminer en 1982-83
chez le paysan.
1. f;;;is au CAT de N!Ji,de (région de Djourbell d'octobre 1978 à
-----.-
1982,en productiondeaison tardive.
- -
-
Les rendements obtenus aux différents essais soot rapportés au
tableau 16.
Tableau 16 : Chou cabus. Rendements des meilleures varîëtés dans les
essais implantés au CAT de Ndianae
avec différentes
dates de semis, exprimés en t/ha.
---
------
Dates de semis
Variétés
24-10-78 1-12-78 15-12-79 25-12-79 14-l-80 29-3-82
Summer H 50
34,7
15,1
10,l
15,4
27,0
Pak rite H
30,4
451,9
27,6
994
17,2
-
King cale
2731
13,5
-
-
-
-
Green express
26,9
16,7
32,1
i2,8
17,4
24,5
Marché Copenh.
-
7,6
19,0
-
-
21,3
Fabula H
. .
28,6
i2,9
12,8
23,4
Superette H
-
-.
-
-
-
16,4

57
Le dernier essai avec semis le 29-3-82 pour la production
tardive a été conduit en 4 répétitions ; le taux de pommes sans
défauts à varié de 83 % (Green express HI à 100 % (Superette HI ;
tandis que le poids moyen des pommes variait de 500 g (Marché de
Copenhague) à 750 g (Summer H 50).
2. Essais au CTA de Potou (zone cotière Nord) pour des productions de
pleine saison et tardive, la saison culturale 1981-82
Ces essais ont été plantés à 40 x 40 cm, sans répétition.
Les résultats sont rapportés au tableau 17.
Tableau 17 : Chou cabus. Rendements en t/ha, 99 de pommes sans
défauts, et poids moyen des pommes de diverses variétés
semées à 2 dates différentes.
Semis 26-l-82
Semis 27-3-82
Variétés
Rend.t/ha
40 sain
Pds moyen
Rend.t/ha
Pds moyen
Fabula
48,l
100
610
21,8
398
Marché Copenh.
33,7
100
750
17,9
481
Green Express H
33,2
10:
860
21,6
500
Summer H 50
31,2
850
18,4
505
Superette H
-
19,2
433
Dans l'essai du 26-l-82,
la variété Marché de Copenhague,
affiche un rendement relativement bas, mais le taux d'occupation
n'était que de 74 %, contre 96 % pour les autres variétés.
3. Essais du CAT de Mboumbaye de productions de pleine saison et
tardive
Le premier essai
est orientatif sans
répétition pour la
production de pleine saison (semis le 27-l-82) et le second est un
essai comparatif de rendement avec 4 répétitions pour une production
tardive. Les résultats sont présentés au tableau 18.

58
Tableau 18 : Chou cabus. Rendements en t/ha, la durée en jours du
-
-
cycle végétatif et le poids moyen des pommes en g de
différentes variétés semées à deux dates d'lfférentes.
-----
--
Semis le 27-1-82
Semis Te 24-3-83
Variétés
Rend.t.,'ha
Cycle
Poids
Rend..t,'ha
Cycle
Poids
Green express H
31,6
100
800
1630
112
314
Fabula H
22,6
112
360
1756
112
352
Summer H 50
21,8
750
20,7
112
374
Marché Copenh.
17,l
1::
720
14,,5
112
318
Superette H
-
21,3
112
388
---
-mm--
Dans l'essai du 27-l-82, le taux d'occupation de Marché de
Copenhague était a nouveau assez faible, 73 %, comparativement aux
autres variétés dont le taux d'occupation variait de 83 à 93 %.
4. Essais entrepris dans la région de Thiès.
- -
a) Le premier essai entrepris dans cette région a été d'ans un CAT. Le
semis de 4 variétés a eu lieu le 9-12-76. Les rendements à l'ha
ont été : Summer H 50 : 18,8 t ; Pak rite H : 16,4 t ; Tokyo pride
H 21 : 10,4 et Stone Red H : 10,3.
b) Essais menés chez des agriculteurs., avec la variétti Summer H 50
durant la campagne 1981-82.
En production hâtive : semis du 16-10-81 au 9-12-81.
Sur 16 paysans 6 ont abandonnés. L'occupation du terrain a été de
100 à 140 jours. Les rendements ont variés de 28 3. 63 t/ha ; la
moyenne pour les 10 jardins étant de 48 t/ha. La culture n'a posé
aucun problème à condition que la lutte contre Hellula undalis est
bien appliquée. Les pommes étaient presque trop grosses ce qui a
posé quelques problèmes de commercialisation.
En production tardive : semis du 25-2-82 au 25-3-82.
Au départ 12 agriculteurs ont participé pour finir avec 6.
Les rendements se sont étalés entre 30 et 85 t/ha (moyenne : 45
t/ha). Le seul problème qui s'est présenté à cette période est
Plutella xylostella.
-.

59
c) Essais menés chez les agriculteurs durant la campagne 1982-83, de
saison, avec la variété Fabula. Sur les 11 agriculteurs qui ont
participé au démarrage de l'opération, 6 ont persévéré. Le
rendement moyen des 6 jardins a été de 48,2 t/ha, avec les
extrêmes de 14,9 à 81,4 t/ha ; le faible rendement de 14,9 t/ha
est du à des négligences dans l'arrosage.
5. Essai de prévulgarisation en Casamance
Cet essai sur petites parcelles a souffert d'une attaque de
Zonocerus variegatus de mars à juin.
Les 4 variétés testées ont donné
les résultats suivants : Green express H : 16 à 65 t/ha ; Summer
H-50: 18-72 t/ha ; Fabula H : 16 à 68 t/ha ; Fama : 30 t/ha.
Méthodes culturales. Essais écartement
ler essai à Cambêrêne, semé le 10-2-1981. Il comportait 4
écartements et 3 variétés, en 4 répétitions.
Il s'est avéré au cours de l'essai que les conditions de sol, pH
et teneur en éléments nutritifs, n'étaient pas idéales pour une bonne
production.
Les écartements testés sont : 40 x 40 cm, 35 x 35 cm, 30 x 30 cm
et 25 x 25 cm et les 3 variétés : Green express H, Summer H 50 et Pak
rite H.
Avec l'augmentation de l'écartement les rendements de Green
express diminuent (de 53 t/ha à 38 t/ha) alors que ceux de Summer H
50 et Pak rite augmentent, respectivement de 31 à 49 T/ha et 22 à 42
T/ha ;
ces 2 dernières variêtes étaient fortement atteintes de
nécroses internes, respectivement 75 % et 45 % de pommes. Le poids
moyen des pommes augmente avec l'écartement : il passe de 369 à 727
pour Green express H, de 303 à 828 g pour Summer H 50 et de 257 à
793 g pour Pak rite H. Le taux de plantes non pommées croit lorsque
l'écartement diminue surtout pour Pak rite H, beaucoup moins pour
Green express H.
2ême essai d'écartement réalisé à Kirêne, semé le 2-4-81 en 3
répétitions, avec la variété Fabula H.
Tableau 19 : Chou cabus. Influence de l'écartement sur le rendement
total (t/ha) et le poids moyen en g des pommes.
Ecartements
Rend.t/ha
Taux d'occ.
Poids moyen
%
40 x 40
42,8
73
939
An
-r
__ -

60
Les deux faibles écartements s'imposent aussi bien par le
rendement global que par le poids moyen des pommes.
Problèmes phytosanitaires
- -
Les 2 principaux ennemis du cnou sont des
lépidoptères :
Plutella x lostella et Hellula undalis. Les dégats varient cependant
me.
une region?-l'autre-n la pêriode. La presqu'île du
Cap Vert, le cordon littoral et la région de Thiès sont généralement
les plus affectés. La dynamique des populations a ëte suivie par
piégeage lumineux ou sexuel des adultes et le dénombrement direct des
chenilles sur des parcelles non traitées.
Les populations de chenilles de Qx)ilostella sont de loin les
-
-
plus importantes de mars à mai avec un maximum, en avril, de 95
chenilles par plante pommee ; de mai à septembre on dénombre encore
une dizaine de chenilles par plante.
H. undalis, par contre, pullule
en O#ctobre et novembre (jusque 60 chenIlles par chou pommé), avec
parfois déjà une attaque sérieuse en juillet-août (une vingtaine de
chenilles par plante).
Suite à divers essais d'étalement du repiquage, il est apparu
que le moment d'effectuer celu'-ci est très imiportant pour réduire
les risques d'attaque par ces 2 ravageurs :
- repiquages de la ml-novembre à fin janvier: attaque minime d'H.
.-
undalis, récolte possible san s application d'insecticide.
- re(,ige de février à avril:dégâts très importants à destruction
totaie par P. x lostella.
-
-
-
dès juillet, - F - - -
es risques d'H. undalis existent et subsistent
.iU!XU’à mi-ou fin
novembre
avec
wssibilité
de destruction
pratiquement totale ; 13 lutte s'imposé,
D'autres ravageurs potentiels existent : Spodoptera littoralis,
Heliothis armigera... Les dégâts peuvent i!treimportarits pendant la
salson chaude et humide.
De multiples essais de protection ont prouve : l'excellente
efficacité des pyrethrinoides (cypermethrine :
31 g m.a./ha,
deltaméthrine : (30-15 g Im.a./ha), fenvalerate : ?5 g m.a./ha) et des
organophosphorés :
acéphate et quinalphos, la bonne efficacité des
produits à base de Bacillus thuringiensis.
Après repiquage, lë!iTpplications débutent dès T'apparition des
chenilles
; elles s'effectuent tous les iD,-14 jours selon l'intensité
de l'attaque. Les stades pépinière,
après repiquage et formation des
pommes sont les moments critiques de la rulture et nécessitent une
surveillance constante et attentive.
L'application par ULV est très valable pour lutter contre ces divers
ravageurs.

61
Variétés recommandées et programme pour l'étalement de la production
Semis de septembre à février : Pak rite H, à pommes sphériques,
d'un poids moyen d'environ 1,s kg ; rendement : 30-50 t/ha.
Semis de septembre à avril : Fabula H, espoirs de rendements de
20 à 45 t, pommes 1,s kg, de forme sphérique applatie ; cycle : 85 à
110 jours. Ecartement au repiquage 40 x 40.
Semis de mai à juillet : production d'hivernage, Fabula H et
Fama H ; rendement potentiel : 10-25 t/ha ; cycle : Fabula H : 85-110
jours, Fama H : 90-120 jours. Les pommes de cette dernière sont
sphériques allongées.
Semis de septembre-octobre (production hâtive) et de mars-avril
(production tardive)
; Green express H (pommes fermes, sphériques,
légèrement applaties) et Summer H 50 (pommes sphériques applaties).
En hâtive ; 25-45 t/ha ; en tardive 30-50 t/ha ; cycle 80-100 (110)
jours. Poids des pommes : 1,5 kg. Ecartement au repiquage : 25 x 25
cm pour Green express et 40 x 40 cm pour Summer H 50.
Semis de mai à juillet Superette, tolérante à la chaleur et à
la nécrose marginale, potentiel de rendement 10-20 t/ha, pomme de 1
kg, sphérique allongée. Cycle : 80-110 jours. Repiquage à 40 x 40 cm.

62
CHOU DE CHINE
Objectif : Pomme sphérique allongée, bien coiffee., dense ; résistance
à la nécrose marginale des feuilles.
Importance
Cette culture est peu répandue et principalement consommée par
les ex-patriés. L'interêt pour la population locale est d'avoir un
légume vert lorsque il n'y a rien d'autre de disponible ;dans ces
conditions, le port e,t la couleur sont de moindre importance.
Essais orientatifs et de comportement varietal
- -
-
-
-
1. -riétés introduites par le CDH
-
-
Chanpug extra early
Pan Kin Kuan
China king no14
Pan Pin Lu
Day SO H
Saladeer H
Day 55 H
Sunkiss H no398
Day 60 H
Tip-Top no12
Earl:y top no16 HF1
Tropical delight H
Tropical pride no13 HF1
Hamamusa
Tropicana H:
Hiratsuka no1
Victor H
Kakuda
No12
King no12
Koshiki
Kyoto n"3
Kakuda
2. Essais orientatifs:
Les trois premiers essais de 1975 (semis de mai, juillet et
août) n'ont pas donné de résultats.

63
3. Essais comparatifs de variétés pour la production de saison chaude
et humide, campagne 19/B-79
Deux essais comparent 9 variétés, à 2 dates de semis : le
14-6-79 et le 12-7-79, écartement de repiquage 50 x 50 cm. Pour le
semis de juin, récolté en août, les 2 meilleures variétés sont :
Tropical pride H (40 t/haI et Saladeer H (30 t/ha). Pour le semis de
juillet récolté en septembre (cycle de 69 à 90 jours), les 2
meilleures variétés sont : Chanpug extra early H (23,5 t/ha) et
Saladeer H (18 t/ha).
4. Essais comparatifs de variétés pour la production de saison chaude
et humide, campagne 1979-80
Ces essais sont réalisés à Cambérëne, semés successivement le 21
mai 1980, le 14 juin 1980 et le 12 juillet 1980 ; comparant en 4
répétitions, une dizaine de variétés, repiquées à 50 x 50 cm.
Tableau 20 : Chou de Chine.
Rendement total t/ha et rendement
commercialisable (t/ha) des différentes variétés, semées
à 3 dates différentes.
Dates de semis
21-5-80
14-6-80
12-7-80
Variétés
Total Commer.
Total Commer.
Total
% sain
Victor H
10,3
0,3
S a l a d e e r H
;:
X
354
8,6
7,l
Days 55 H
20
0:3
Tropical pride
570
12,3
7,9
Days 50 H
;9
196
,
Days 60 H
Sunkiss H
;8
11,l
6:2
Chanpug ex. early
1:':
Tropical delight
i:
3:1
14,2
8,5
Koshiwi H
15
Kakunda
13
Les pertes élevées sont dues à la nécrose marginale et ensuite à
la nécrose interne et la pourriture du pied avant la récolte. Ces
..l.Z-i+r
Ar
m..C**r..
..L.,r;r,~":r**r -^"& ,ec...rb...^, ..^A..----* ^...

_~---_.

“.
. _ . _

__x--Iwm-_L*-*cI---
64
élevées,
mais également l'engorgement temporaire du sol après les
averses.
En conclusion, le Chou de Chine s'adapte moyennement bien aux
condjtions d'hivernage dans le Cap Vert ; une production acceptable
(10 à 15 t/ha) peut être attendue des meilleures varié&, Saladeer
et Chanpug extra early,
semées entre mai et juillet et permet
l'approvisionnement du marché en légumes vertsN lorsque ceux-ci se
font rares.
Varietés recommandées-parle CD# et programme pour l'&talement de la
w-I_
production
Saladeer, pommes de !jOO à Y00 g, proche de la laitue romaine et
Chanpug extra early, pommes de 450 ii 800 g, plus proche du Chou
cabus.Semis de septembre ,3 avril : Saladeer H, cycle 65 (70) à 85
jours et Chanpug extra early,cycle 60 (65) à 80 jours, rendements
potentiels : 20-35 t/ha.
Semis de mai à juillet : les mêmes variétés, mais le cycle sera
plus court et la prOdWtiOn moindre (voir ci-dessus). Veiller à la
qualité du sol.

65
CHOU FLEUR
.Zbjectifs : - Inflorescence blanche, dense à grain fin, couverte par
le feuillage
- Poids moyen de l'inflorescence 450 - 550 g
- Production en saison chaude et humide.
Importance
Culture d'intérét secondaire ;
aucune
donnée statistique
disponible. Principalement consommée par les non sénégalais.
Essais orientatifs et de comportement des variétés
1. Variétés introduites par le CDH
Agrahayani
Ete de Casablanca
Alpha of record (602)
Extra early Nozaki
Avalanche
Extra early six weeks
Everest
Balanza (612)
Benarasi
Farmers early (5031
Blenda race Malines tardif
Farmers early no3 H (5071
Boshu late
Farmers early no2 HF1 (5061
Boshu mid season
Fengshan extra early (5011
Boule de neige (47) no32019 AC
Fengshan late (505)
Fengshan medium (504)
CB 701 summer crown CF 40 HF1
Focus
CB 702 white crown
Forta dos
Fortomax
Daccai
Delso
Gilboa
Delta
Globe (614)
Dox elgon R.S.
Glory of beth alpha
Early march
Hâtif boule de neige
Emeraude A
Hazeras no93 (60 days)
Emeraude B
HF1 no12
Emeraude C
Holdan
Erfurt
Erfurt improved hazera
c c . A...
Islandia

66
Kartika
Snow pak
Kibo giant
Snow peak
Snow queen H
Snow white
Lawyna
Somerfest
Lebanos
Summer white Fl H n"5
Lecerf
Super boule de neige
Lecerf amélioré
Super boule de neige no135
Southern cross
Maghi
Suprimax
Malines hâtif
Mont blanc Fl medium
Thainoung spring earliest
Thainoung summer snow early
Nimba meda
Thainoung 55 days na1
No Zaki early
Thainoung 65 days civil
No Zaki wase
Thainoung 80 days med early
Nurit
Thainoung 100 days late
Tropical 45 days
Olga
Tropical days 55
Omega
Orgeval
Unique snow bal1
Patna early
Viking erfurt
Patna no1
Vroege mechelse (6061
Primeur (613)
Pausaki
Westlandia
White bakon no8 HF1
Raket
White contesa HF1
Roberna
White finish
White goal
Sakigake
White Top-H
Snow bal1 A
Snow bal1 E
Snow bal1 M
Snow bal1 X
Snow bal1 Y
Snow giant
Snow king
2. Tri variétal
Sur les 50 variétés testées d'octobre 1973 â octobre 1974, soit
8 dates de semis,
15 variétés ont été retenues pour un essai
comparatif de rendement.

67
3. Essai comparatif de rendement du
10 octobre
1974,
avec
15
varietes, en 4 repetltions, ecartement au repiquage : 50 x 50
Tableau 21 : Chou fleur. Rendement en t/ha des meilleures variétés
testées à Cambérène, en culture hâtive.
Variétés
Rendement
Sakigake
Farmers early no503
Gilboa
Thaïnoung 55 days no1
Nurit
Glory of beth alpha
4. Tri de variétés en 1976 et 1977
Ces essais (7) ont comparé à différentes dates de plantation une
cinquantaine de variétés desquelles 24 ont été retenues.
5. Essais comparatifs de rendement à Cambérène
Ces essais ont été semés le 20-11-76 et le 23 mars 1978,
repiqués à 50 x 50 cm. Le tableau suivant présente les rendements des
meilleures variétés (tableau 22).

68
Tableau 22 :
-
-
Chou fleur. Rendements en t/ha des meilleures variétés
en essais de production de saison et tardive, en 4
répétitions.
Variétés
Dates de semis
10-11-76
23-3-78
-
m
m
-
-
-
-
- - - - w
Gilboa
Thaïnoung 55 Idays n"1
2:
Islandia
i
Super boule de neige
;o
0
Maghi
19
1
White top
Tropical snow
18
9
Olga
18
0
Somerfest
18
2
Erfurt no13 Rexou
Farmers early no503
;y
5
Daccaï
1 7
Farmers early no50612
16
6
Fengshan late no505
15
Farmers early n“3
15
i
White contessa H
. .
13
Les essais powsuivis
en 1978-79 et 1981-82 ont permi
finalement de décider du meilleur choix des varietés, notamment de
Farmers early H n"507,/3 et de White contessa H.,aussi bien pour les
prOduCtiOnS hâtives (20 t/ha) que pour les productions tardives (13
t/ha) ; White.top est excellent en production hâtive mais convient
moins bien pour la tardive. Aucune varieté ne supporte la saison
chaude et humide.
Méthodes culturales
Trois essais de fertilisation ont été mis en route en 1975 mais
aucun n'a pu être meneé â bonne fin.
Problèmes phytosanitaires
---.

69
Variétés recommandées par le CDH et programme pour l'étalement de la
production
Semis de septembre à février-mars de Farmers early n"3.
Potentiel de 10 à 15 t/ha pour la première période de semis et de 8 à
12 t/ha pour la seconde période. Cycle de 70 (75) - 95 jours. Les
inflorescences sont assez petites (environ 350 g) et de couleur blanc
crème.
Semis d'octobre à janvier et de février à avril de White
contessa H
; hybride tolérant à la chaleur et à inflorescence
blanche; rendement potentiel 12 à 20 t/ha pour les premiers semis et
de 10 à 15 t/ha pour la seconde période. Cycle de 80 - 105 jours.
Semis d'octobre à janvier de White top H, rendement potentiel :
12 à 20 t/ha. Cycle de 90 - 110 jours. Inflorescence blanche ,
d'environ 500 g, bien protégée par les feuilles érigées.

-.
_.--. - - - - - - - -
70
CONCOMBRE
Objectifs : -
-
-
Fruits droits, fermes, de 20 à 25 cm de long et de 5 à
5,5 cm de diamètre, d'un poids de 300 à 400 g et de
couleur vert foncé, épiderme lisse
- Résistance au mildiou et au blanc.
Importance
C'est une espèce d'intérêt secondaire, pour laquelle il ne
semble pas exister de données statistiques.
Essais de comportement variêtal
-
-
1. Variétésdintroduites par le CDH
-
-
-
Admirable
Comanche
Alma FI
Commander H
Ashle,y
Concorde
Cool and crisp
Babylon
Cospot HF1
Bambina FI
Crackerlee
Beith alpha
Cresta FI
Bestseller osena FI
Beta alpha
Damascus H
Bitspot FI
Danish pickling
Bonnie Fl
Dasher H
Breso HF1
Delicatess
Bright ring H
Dream green
Briljant
Bugrostan
Elody
Burpee H
Evita Fl
Burpee's sunnybroc
Burpless H
Fabulus
Butchers H
Fembaby HF1
Byblos H
Femdam HF1
Femfrance HF1
C-461 HF1
Femgreen HF1
Canary Fl
Femspot HF1
Carolina
Femstar FI
Challenger H
Fengshan green 251
Cherokee no7
_
-_
Fenunex Fl
-
".

71
Géant de pleine terre
Ochiaï early green
Gemini Fi
Généreux (LE)
Pallace pride
Get set HF1
Palomar
Giant climbing
Pandex
Granex
Pepinex no69
Green gem
Poinsett
Green slicer
Polaris
Groenlo Fl
Pollex
Groesport
Pretty finger H
Groesto Fl
Quick formerly
Harvest price no259
High mark II
Radar HF1
Homo green no2 H
Rollinson's telegraph
Ideal
Sandra
Improved telegraph
Santo Se Yie
Saticoy H
Japanese green climbing
Shamrock
Jet set HF1
Shin Sho goin HF1
Shin tawei Lu Fl
Kaya early
Shogoin
Kindia
Sin Son no2
Kolos
Sky green C 474
Kyoto three feet
Slice master
Smooth set HF1
Langelands giant
Southern cross H
Lires
soyow
Lucky strike H
Spartanvalor Fl
Sprint 440 Fl
M 10 HF1
Suong Hong H
Mamba HF1
suyo
Maram Fl
Suzunari HF1
Marex
Sweet slice
Marion HF1
Market more
Table green
Market more n'70
Taînoung green
Market more no76
Taipei no2
Marketer
Taipei no4 HF1
Mericos H
Telegraaf
Meridian H
Telex
Mesa HF1
Tetra na62
Met M-H
Tex long
Minisol H
Tezier no68
Multipic H
Titan H
Tokiwa jihai
Nan Chi black spine
Top marker
NCX no5508
Trias Fl
New market no1
Triplemeck H
New market no2
Triumph H
.,:-Lt 1--- -._-_-
.
,
3 . .

72
Uji shinsei HF1
Zema
Zenith
Vert long de Chine
Vert long maraîcher
n"18/06
Victory H
n"54/77
2. Tri variétal 1972-73
- -
La synthèse des résultats de la saisan culturaie 1972-73 est
présentée dans le tableaL1 23..
Tableau 23 : Concombre.
-
-
Résultats des essais de tri Jariétal avec
semis @talés dans le temps de septembre à avril.
Rendement en t/ha de produit commercialisable.
Dates de semis, Sai:son 1972-73
Variétés
25-9 18-10 16-11 23-12 ;!3-1 22-2 23-3 25-4
High mark II
70
21
29
122 95
-
71 45
Cherokee
65
-
-
-
-
_
_
_
Cool's crisp
50
-
-
-
-
-
-
-
Tezier 68
40
38
-
-
-
Challenger
15
21
- -
-
76
:
Gemini
Poinsett
;i
:
150 - 130 -
:
8; 4;
Burpless H
21
140 100
-
- -
New market no2
123 -
-
- -
Fengshan green
120
-
- -
Tex long
108
Admirable
100
- -
Telex
Burpee H
9;
:
:
Saticoy
.-
76
56
Crackerlee
-
- 48
La durée du cyc‘le végétatif varie très fort d'une variété à
l'autre mais également de la date de semis : pour les 8 essais, elle
s'est étalée de 42 à 125 jours. Les rendements faibles des essais du
18-10-72 et 16-11-72 sont principalement explicables par une attaque
précoce de Pseudoperonospora
-
-
cubensis.
Un autre ennemi important sur
fruits est la mouche Dacus vertebrata ; elle peut provoquer des
pertes de rendement quT=eignent facilement 70 % et plus de la
récolte.

73
3. Tri variétal des années ultérieures, principalement axé sur la
production pendant l'hivernage
Le dernier essai le plus représentatif de juin 1978 est rapporté
au Tableau 24.
Tableau 24 : Concombre. Rendements en t/ha et dimensions des fruits
de quelques variétés, en saison chaude et humide.
Variétés
Rend. t/ha
Long. cm.
Diam. cm.
Dasher H
52
21,0
Mamba H
41
22,s
Victory H
20,o
New market n"1 H
;:
25,0
:::
Cet essai a été reconduit en 1979 ; semis le l-6-79, pleine
récolte dès juillet : cycle 40-49-71, avec les meilleurs rendements
pour Mamba H : 41,2 t/ha et pour Victory H 38,8 t/ha.
Un test de comportement est implanté à la même époque à Nianing,à
100 km au Sud de Dakar. Il a confirmé le bon comportement de Victory
H et de Zenith H ; par contre Mamba H n'a pratiquement rien donné.
Parmi les variétés qui répondent le mieux aux objectifs
poursuivis
au point de vue des divers aspects du fruit, on peut
citer : New market H n'l, High mark II H, Mesa H, Radar H, Victory H,
Mamba H, Slice master, Dasher H.
Problèmes phytosanitaires
Les deux ennemis les plus importants du concombre sont
Pseudoperonospora cubensis et Oidium spp. Les meilleures variétés aux
points de vue rendement et mité des fruits sont moyennement
sensibles à 1'Oidium spp et peu sensibles au mildiou.
Programme pour l'étalement de la production
Semis de septembre à mars :
High mark II et New market.
Rendement potentiel : 40-80 t/ha pour les semis avant janvier avec 1
cycle de SO-85 jours et de 30 à 60 t/ha pour les semis de janvier à
mars, avec un cycle de 60-120 jours. Semis : 50 x 200 cm.
Semis d'avril à août:Victory H et Qasher H avec des rendements
_^^_ iL,-- A- nr 2 "A LII
*
. .

74
CORNICHON
Objectifs :
-
-
- Fruits colorés uniformément, avec peu de pustules,
glabres.
- Résistance au mildiou et au blanc.
- Normes de récolte (important pour l'industrie) :
longueur maximale : 58 mm ; diamètre maximum : 19 mm.
Importance
Culture peu impartante pour laquelle on ne dispose d'aucune
donnée statistique.
1. eriétés introduite-r le CDH
-
-
Améliorée de Bourbonne
Hokus
Beth alpha Fl
Kora no118
Beht alpha Hazera
Karavo
Bounty H
Levo
C 24/76 HF1
Capir mix HF1
Marvo Fl
Carolina
Mode1
CaZa,alH;;s pickling
Multo n"428il
Chicago pickling
Numerus (VO6j
C h i p p e r
Conda
Ohio Mr 17
De Toulouse
Paragon
DP 90 H
Parigyno HF1
DP 125 HF1
Picadilly form mix
Pic nik
Early pick
Pionneer
Ellen (CMU Res)
Pionneer pickle
Eriko
Pixie
Explorer
Plento
Explorer form mix
Premier
Faisan
Ranger H
Fin de maux
Rhinish pickling
. .

75
SMR no58
Vert de Massey
Southern cross Fl
Vert petit de Paris
Spartan H
Vorgebirg
Spartan dawn
Sport0 form mix
Witlo H
Superb osena
No1 HF1
Tagor H
No3 HF1
Tezier B HF1
N"23/4
Tezier C HF1
Triple purpose
2. Essais comparatifs
Cambérène : - Semis du 8 mars 1980.
Compare 28 variétés, à
---T'écartement 40 x(50 + 100Icm. Rendement t/ha des meilleures
variétés :
DP 90 H :
12,6 ; Capir mix H : 12,l ; Romy H :
11,5 ; Marvo H : 11,l. Cycle moyen 38-75 jours.
- Semis du 3 février 1981. Compare 12 variétés, en 4
répétitions, écartement : 40 x(50 f 100)cm. Rendements t/ha des
meilleures variétés : Capir mix H : 20,3 ; DP 90 H : 20,l ; DP
125 HF1 : 17,6 ; Eriko H : 17,5 ; Parigyno HF1 : 12,9.
Kirène :
- - -
- Semis le 20 février 1980. Compare 4 variétés, en 4
répétitions, semées à 50 x 150 cm. Rendements t/ha : C24/76 H :
6,5 ; Tagor H : 5,9 ; Capir mix H : 5,9 ; Parigyno HF1 : 5,2.
La variété C24/76 H n‘est pas intéressante vu la présence sur
les fruits d'un duvet piquant, résistant, dense.
Baobab
- - -
: - Semis du 19 février 1980. Compare les 4 mèmes variétés, en
4 répétitions, en irrigation par aspersion.
- Semis du 7 mai 1980. Compare 4 autres variétés en 4
répétitions en irrigation à la raie.
Aucune information n'a pu être tirée de ces essais ; dans le
premier l'irrigation était trop irrégulière et dans le second la
germination a été défectueuse.
Méthode culturale
Lt-e de l'incidence d'une méthode de tuteurage :
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Semis le 8 mars 1980. Variété : Capir mix H. Ecartement : 40 x
(50 t lOO)cm, en 6 répétitions.

--_-,..-..” ..__ __<-----,-,--
76
---.
v-s-
Objets
Rendement t/ha
Culture à plat, non tuteurée
16,8
Culture tuteurée (branches de f-ilao)
14,3
-
-
-
---~--
Le mode de tuteurage utilisé rend la récolte difficile : les
mouvements de la main sont gênés par les ramifications de la branche.
Par ailleurs,la culture tuteur& est plus exposée au vent.
mamme d'étalement de la production
Semis de septembre (5 mai. Capir mix H et DP 90 H. Rendement
potentiel 6-12 t/ha. Durée du cycle conditionnée par les critères
longueur-diamètre maximum,soit 58 mm x 19 mm.

77
COURGETTE
Objectifs : - Port ouvert et pétioles inermes pour faciliter la
récolte.
- Fruit vert brillant, long, cylindrique.
- Résistance au blanc.
Importance
Ce légume n'entre pas couramment dans les
préparations
culinaires africaines. Le marché est, de ce fait, assez fragile. Un
excédent de l'offre provoque aussitôt un effondrement des cours. Les
producteurs qui connaissent ce mécanisme, limitent volontairement
l'exploitation de cette espèce.
Les prix d'achat aux producteurs
variaient pendant la période de production, entre 40 et 90 CFA/kg en
1978 ; les prix les plus élevés sont enregistrés d'octobre à décembre
et de janvier à mars, et les plus bas, en mai, juin, juillet.
Actuellement, ces prix se situent entre 125 et 600 frs CFA.
Les cours pratiqués en Europe, pour les produits des pays
concurrents (Maroc, Espagne, Italie) pendant la période janvier-avril,
laissent espérer une possibilité d'exportation en quantité limitée, à
condition d'utiliser la voie maritime par containers frigorifiques et
que :e taux du frêt ne soit pas exagérément élevé. D'autre part, un
marché potentiel existe vers les pays d'Afrique Equatoriale. Il est
difficile d'en évaluer l'importance, mais pour ce genre de produit,
il pourrait se révéler intéressant, d'autant plus qu'un certain
nombre de liaisons
maritimes existent vers
ces destinations.
Cependant, il est vraisemblable que leur capacité d'absorption soit
suffisante pour justifier, seule, la mise en place d'une culture pour
l'exportation.
1. Variétés introduites par le CDH
Abondance Fl
Caserta
Altesse Fl
Chefini H
Ambassador Fl
Clairette
Aurore H (48-28)
Clarita H
Cozella
Beiruti
Cozini
Blachini H
Black beauty
Dack green Milano
Black Jack H
Dark green (zucchini)
Black night
Diamant Fl
Black zucchini
" .____ - - ..I T .
Diplomat

..--..~-- --.. --- _.,_” ___.-__. -- . -... --.-...-.-...-.--. --. - --.
78
Early prolific straight neck
Tamba
Tarmino H Fl
Fordhook zucchini
Verte des maraîchers
Genie
Verte des zenattas
Green italia bush
Verte hâtive Fl
Greyzimi
Verte maraîchère
Grise maraîchère hâtive
Verte perfection FI
Grise tezier prima Fl
Verte petite d'Alger
Grisette de Provence FI
Verte Premiere Fl H
Hazera 774 kishon
XP 1076 H
Hyzini H
Zarka H
Napolini
Zucchini dark green
Zucchini Elite
Petra HF1
Zucco H
Precose maraichère
Prokor Fl
30-28 Fl
74 H 70 H
Reine des noires Fl
Saint Pat Fl
Sardane
Senator
Seneca zucchini
Servane H
Slendarback Fl
Splendor HF1
Storr's green Fl
Storr's green H
Storr's green race no2 Fl
Sumner blachee Fl
Summer verdue Fl
2. ci variètai 1972-73
Par des semis étalés d'octobre 1972 à avril 1973, on a évalué le
comportement de 53 variE!tés.
Les rendements des meilleures sont
présentés au tableau il!;.

79
Tableau 25 : Courgette.
Rendement t/ha de fruits commercialisables
des meilleures variétés.
de la campagne 1972173, à
Cambérène.
Dates de semis
Variétés
12-10
11-12
18-1 3-3
28-3
26-4
Storr's green
15,4
22,9
25,2
50,6
-
-
Grise Tétier Prime
Reine des Noires
19,4
18,0
31,3
24,2
19,6
12,2
47,l
34,6
17,7
27,5
29
Burpee Zucchini
28,9
21,2
34,4
43,5
-
9:1
Prokor
21,0
36,0
17,7
52,2
22,7
10,9
Diamant
35,0
24,4
19,4
42,4
29,l
6,7
Verte hâtive
33,l
20,7
19,5
39,4
-
-
Dark Green Milano
14,0
21,2
32,3
34,3
14,4
3,9
Elite
31,8
23,8
19,9
46,0
-
-
Dark Green Zucchini
ll,o
18,3
31,3
30,2
17,3
-
Seneca Zucchini
21,7
19,9
26,9
49,2
35,6
Gozella
14,2
16,8
30,8
-
12,5
,Y:3
Précoce maraîchère
-
32,7
33,2
21,4
-
Abondance
21,3
35,5
15,5
12,0
Greyzimi
44,0
12,6
Chefini
42,5
8,l
Black Jack
40,6
6,5
L'influence de la date de semis se marque très fort pour la
dernière d'entre elles parce que la croissance s'est prolongée jusque
fin juillet et même début août dont les conditions climatiques ont
provoqué la coulure d'un grand nombre de fleurs.
3. Tri variétal de la campagne 1973-74
Cet essai a comparé septante variétés, à différentes dates de
semis, à Cambérène. Les résultats sont rapportés au tableau 26.
Biblioth&que
f---J
ISRA
CDH
Cambérh-
1

80
Tableau 26
PV : Courgette. Rendements t/ha de fruits commercialisables
des meilleures variétés, durant la campagne ‘1973-74.
Dates de semis
-----P-P- - - - - -
Variétés
2-15 27-6
29-8
9-9
24-11
24-l
29-3
-
-
-
---m-w.--
Hyzini H
20,;z

-
-
-
-

Verte première FlH
18,.3
-
-
1630
'14,7
17,7
Greyzini
17,6
-
-
-.
"
"
2;,6
Early prolific s.n. -
8.,0
-
-
-
-
-
Senator
Cheflni H

E
1
1
1
-
15,s
XP 1076 H
517
-
-
-
Fordhook Zucchini
-
-
4,9
-
-
Diamant Fl
498
14,5
14,9
2;,7
-
Ambassador Fl
15,o
-
-
-
Zucchini Elite
17,2
31,8
-
Seneca Zucchini
- -
-
-
16,6
25,4
23,3
Black Jack
16,l
Burpee Zucchini
- -
-
-
15,8
20,O
-
Grisette de Provence
-
-
-
-
-
-
19,6
n"30-28 Fl
",
17,2
-
-
-
----__-
L'ensemble des rendements
est assez faible pour toute la
campagne,
suite aux attaques régulières de la mouche des fruits, le
pourcentage de fruits attaqués
pouvant atteindre jusque 53 40 des
fruits récoltés.
4. Gsai de comportement variétal de la campagne 1976-77
"-P
-
-
Un seul essai a @té mis en place à Cambérène, le 15-11-76 dont
les résultats figurent au tableau 27.

81
Tableau 27 : Courgette. Rendements t/ha de fruits commercialisables
-
des meilleures variétés de l'essai mis en nloce à
Cambérène le 15-11-76.
Rdt. t/ha
Variétés
prod.
commerc.
Grisette de Provence
36,9
Clarita H
35,5
Aurore H
35,5
Prokor Fl
34,2
Diamant Fl
32,0
Zucchini Elite
32,0
Chefini H
31,2
Black Jack H
31,2
Splendor
30,5
Greyzini
29,9
Altesse Fl
28,3
Clairette
25,6
Tarmino HF1
23,3
Le cultivar Grisette de Provence a été le plus productif avec
36,9 t/ha, suivi de Clarita, Aurore et Prokor. La variété témoin
Diamant figure en cinquième position avec 32 t/ha. Il faut citer
qu'elle figure parmiles variétés la moins sensible à 1'0ïdium. La
particularité de cet essai est le pourcentage très élevé du produit
commercial,
suite à des attaques des Dacus SP., exceptionnellement
faibles.
En ce qui concerne le développement végétatif de ces
cultivars, on a remarqué que Grisette de Provence, Prokor, Chefini et
Clairette ont été particuliërement vigoureux, suivis de Diamant.
5. Méthodes culturales - Essais écartement
Un essai a été mis en place a Cambérëne, comparant 3 écartements,
avec la variété Diamant Fl.
Ci-dessous les objets comparés et les rendements.
Densité
Ecartement
Rdt. t/ha
2 Pl/Pqt
1,5 m x 0,70 m
33,7 a
2 Pl/Pqt
1,5 m x 1 rn
32,9 a
1 -1 I--r.
7 c - . 1 -
nr 7 L

__-_-__ -_----- -- _- .
_ _ . .._ -..--
82
Les résultats de cet essai confirment que l'écartement utilisé
1 m x 1,5 m, soit une densité de 6.666 poquets/ha de 2 plants, est
correct dans les conditions de culture de la zone des Niayes.
5. -ogramme d'étalement de la production
Semis de septembre à mai : Diamant H et Storr's green H, avec un
rendement possible de 25 iî 40 t/'ha, récolte de 40 à 85 jours après le
semis, des fruits de dimension moyenne : longueur : 15 cm, diamètre 3
cm. Diamant H a les fruits vert clair mouchetes alors que ceux de
Storr's green H sont vert fonce légèrement mouchetés de vert clair.
Le port de Diamant H lest ouvert, facilitant la récotte.

83
ECHALOTE
Clbjectifs : Etude du comportement du matériel local.
Importance
: Aucune donnée disponible.
1. Comportement variétal
La collecte d'un matériel végétal local en différentes régions
du Sénégal et particulièrement dans la région du Fleuve Sénégal, a
permis de constituer durant les années 1977 à 1979 une petite
collection de clones d'échalote. Une sélection massale a permis de
retenir deux clones productifs et de bonne conservation.
Un essai comparatif de rendement, planté le 23-10-1980, à la
densité de 500.000 plants/ha - a donné respectivement pour les clones
1 et 2, 16.450 kg/ha et 19.560 kg/ha, après un cycle de 90 jours. Les
coefficients de multiplication en
nombre de bulbes ont été
respectivement de 7,4 et 8,8.
Un test de conservation des careux durant plus de 10 mois à
l'air libre et planté le 5-2-1981 a permis après 82 jours de culture,
une récolte de 16.670 kg/ha et a atteint un taux de multiplication en
poids de 16.
Durant la saison culturale 1981/82, un test de production avec
le clone 2 est réalisé à une densité de plantation de 1.000.000 pl/ha
(5 x 20 cm). La plantation a eu lieu 22-4-1982 et la récolte début
juillet ; l'irrigation a été arrêtée après 56 jours.
Le rendement a
été de 23 t/ha dont
21,9 t sont
commercialisables.
Le poids moyen d'un bulbe était de 25 g et le nombre moyen de
caïeux par bulbe était de 3,04. Le taux de multiplication en poids
était de 7.
Conclusions
Il existe localement un matériel végétal valable bien adapté qui
mérite d'être exploité davantage.
L'inconvénient majeur observé
durant les cultures, est sa forte sensibilité aux attaques de Thrips
tabaci.
Il faut également signaler qu'après l'arrét de 1 irri-
gation, les bulbes doivent rester au moins deux semaines sur le
terrain pour se ressuyer et sécher.

84
FRAISIER
Objectifs : - Gros fruits fermes, sucrés, avec un arome agréable ;
récolte hâtive ;
- Emission de stolons.
&rtance
Sur le marche de Dakar, la fraise est un produit demandé, qui
reste cher tout au long de la campagne. Pour l'exportation, certains
marchés africains équatoriaux méritent de retenir l'attention, tout
étant fonction du prix de vente. La culture du fraisier semble être
indiquée plus particulièrement dans le cadre de petites e,xploitations
familiales, car il s'agit d'une espèce qui demande Ii etre traitée
avec soin et tout spëcialement à la récolte et qui exige une main
d'oeuvre abondante, rëgulière et très soigneuse.
Le facteur limitant pour l'extension de la culture, malgré le
prix élevé de vente sur le marché, est le fait que les plants doivent
être renouvelés chaque année, par des plantes importées d'Europe par
avion, à des prix élevés.
1. Tri variétal, CondItionnement des plantes et date de plantation
-
-
-
-
-
Le problème, en 1972-73 était de savoir à ;Partir de quel moment
les plantes sont à arracher en Europe, l'intérêt de l'entreposage en
frigo à -2"C, la date de plantation.
a) La comparaison portait sur des plantes expédiées directement après
l'arrachage et plantation dès leur arrivée à Dakar ou passage par
le frigo pendant 2'1 jours. Les dates de plantation ëtaient : 30-9;
7-10 ; 21-10 ; !&ll et
20-11-1972.
L'essai comportait 13
variétés
: Aliso, Domanil, Fresno, Gorella, Juni morgen, Lassen,
Lavo, Merton princes, Pacohontas, Primella, Fled gauntlet, Salinas,
Sans rivale, Sequo,'ia, Shasta, Tioga.
Les 3 meilleures variétés de cet essai sont : Aliso, Tioga et
Pocahontas
: la 2Pme quinzaine d'octobre de plantation est la plus
propice. Le traitement par le froid n'a pas, la plupart du temps,
d'incidence sur la production, ni sur la précocité.
b) Un second essai, comparait une plantation de stolons frais de
l'année et des plants entreposés 7 mois en frigo à -2°C. Il n’est
pas apparu de diffërence dans le rendement des 3 variëtës testées

85
CI Essai comparatif de rendement de la campagne 1974-75
Cet essai a été planté le 19 octobre 1974, avec des plants frais
importés de 4 variétés. Les rendements
en g/plant ont été :
A'liso : 426 ; Tioga : 277 ; Gorella : 267 ; Pocahontas : 132. Bien
que la récolte soit continue de décembre à juin, les quantités
récoltées varient suivant les mois.
La récolte sur Aliso a débuté en décembre pour décroitre de moitié
en janvier. Durant février et mars, la production atteint son
maximum, diminue sensiblement au mois d'avril, reprend au mois de
mai, pour s'éteindre durant juin.
La récolte sur Tioga a débuté plus tard en décembre, pour doubler
en janvier. Février a donné une récolte insignifiante. Le maximum
est atteint au mois de mars. La production se maintient aux 2/3
durant avril et mai.
La récolte du cultivar Pocahontas a débuté tôt en décembre, avec
une proportion intéressante. Au mois de janvier,
la récolte
diminue, reprend légèrement au mois de février pour atteindre le
maximum au mois de mars. La production se maintient ensuite au 1/3
durant avril et mai.
La récolte sur Gorella débute au mois de décembre, reste faible
durant janvier et février, atteint son maximum au mois de mars,
diminue sensiblement en avril, mais reprend au mois de mai.
Le planteur a donc tout intérêt à associer plusieurs variétés
pour maintenir la production à un
niveau relativement stable
durant plusieurs mois.
d) Essais de plantations plus tardive : novembre
Cet essai compare 4 variétés plantées le ler et le 15 novembre
1974. Les rendements en g/plante ont été les suivants :
Variétés
Planté le l-11-74
15-11-74
Aliso
273
247
Tioga
232
160
Gorella
210
160
Primella
132
122
Aliso reste la variété la plus productive mais la plantation
plus tardive diminue le rendement de toutes les variétés.

86
2. Méthodes culturales
-
Comparaison de différents types de paillage, avec 'irripaii-en
_-__-._- - -----m-m--. - -
~oütTe?igGitte
- - - - - - -
Le comportement de 4 varietés a été comparé avec :3 types de
paillage : témoin (A), paillis de coques d'arachides (B), paillis de
graminées sèches (C). Les rendements en g/plant par objet ainsi que
le poids moyen de fruits, tous traitements confondus sont présentés
ci-dessous :
--
Rendement g/plante
Poids moyen
g/fruit
.m-
-
-
Variétés
A B
C
mm
Lassen
446 425
490
10,8
Fresno
434 422
465
11,3
Sequoia
382 320
351
14,8
Shasta
214 236
203
12,l
-
-
-
-m--p
La technique d'irrigation au goutte à goutte combinée avec un
paillis de paille semble bien indiquée pour la culture du fraisier
sur sols sablonneux. Les avantages suivants ont pu ëtre appréciés :
- Contrôle aisé 'des mauvaises herbes
- fruits sains, secs et propres
- la récolte peut s'effectuer en cours d'arrosage
- contrôle du bon fonctionnement du système 'durant la récolte
qui s'effectue tows les deux jours
- consormnatign réduite en eau (mo'yenne journalière de l'ordre de
3 litres/m 1.
Lassen était la varizété la plus productive (25.760 kg/ha sur CI,
suivi de Fresno (22.040 kg/ha sur CI.
Sequoia possède les meilleures qualités organoleptiques et a
produit le plus de fruits de Cat. 1 (43,95 % sur CI.
L'influence d'un paillis de paille était favorable dans la
majorité des cas, alors que le paillis à l'aide de coques d'arachide
exerce une influence négative sur le rendement, la précocité, le poids
moyen des fruits et le pourcentage de fruits de Cat. 1,

87
Conclusions
La meilleure époque de plantation pour les plants d'importation
se situe vers la période du retour du régime des alizés, entre le 15
octobre et le 15 novembre, selon l'année. Une plantation trop tardive
entraîne une perte de précocité et de rendement total.
Aucun avantage n'est apparu en plantant des plants ayant subi un
entreposage au frigo.
La culture doit être conduite en culture annuelle et les plants
utilisés sont des stolons frais de l'année.
Le développement végétatif des plants est assez faible et
autorise une densité de plantation de l'ordre de 83.250 pieds/ha
(0,30 x 0,30 x 0,60 ml.
En fin de culture, à partir du mois de juin, les plantes
dépérissent rapidement, suite à l'élévation de la température du sol
et de l'attaque de certains champignons du sol (Rhizoctonia solani,
Botryodiplodia theobromae).
3. Variétés proposées par le CDH
Date de plantation unique : fin octobre-début novembre.
Les variétés suivantes sont à retenir :
- Aliso, variété productive (de l'ordre de 35 t/ha), produisant
de nombreux fruits de catégorie extra, de forme conique
régulière. Le goût est de moyen à bon. La fermeté et la résis-
tance au transport sont moyennes à faibles. On note une cavité
importante au centre du fruit. La production est précoce dès
décembre, mais la maximum se situe vers février-mars. Elle est
sensible aux champignons du sol.
- Tioga, variété productive (de l'ordre de 35 à 40 t/ha),
produisant des fruits plus petits que Aliso, mais plus
appréciés
sur le plan organoleptique.
La fermeté et la
résistance au transport sont meilleures. C'est une variété
plus tardive.
- Pocahontas, variété moins productive (de l'ordre de 20 t/ha),
mais surtout appréciée pour sa précocité et les très bonnes
qualités organoleptiques.
- Gorella, variété productive (de l'ordre de 30 à 40 t/ha),
donne une production tardive (mai) intéressante. La valeur
organoleptique est moyenne ; la fermeté et la résistance au

transport assez bonnes (pas de cavité dans la chair).

88
GOMBO
Objectifs : - Fruit tendre et sans fibres, avec formation tardive des
graines ; moyennement mucilagineux.
- Etude dmes pratiques culturales.
- Tolérance aux nématodes
Importance
Le gombo occupe une place
importante dans les habitudes
alimentaires des sénégalais ; il intervient dans presque tous les
repas.
Il est cependant difficile de chiffrer cette importance en
l'absence de toutes clonnées sur la production et la consommation de
ce legume. Néanmoins on constate une rupture d'approvisionnement des
marchés à certaines périodes de l'année.
Variétés introduites par le CDH
-
-
Baliga
Emerald
Bambilor
Emerald green velvlet
Endhi-7 Dharl green
Casamance no 36.2
Casamance no 37.2
Francounda n" 59-3 (Casamance)
Casamance no 38.2
Casamance no 39.3
Indes no 12
Casamance no 40.2
Inor no 46-2 (Casamance)
Casamance no 41.1
Casamance no 42.2
Kamoya no 60-l (Ca:samance)
Casamance no 43.3
Kaohsiung no 1/147
Clemson
Kayar
Clemson no 2-l
Keur magueye no 19.3 iR. Thies)
Clemson no 4-2
Keur wade n020-4 (R. Thies)
Clemson no 5-2
Kounqheul no33 (R. Sine Saloum)
Clemson no 6-3
Koungheul n"34-1 (Ii. Sine Saloum)
Clemson no 7-3
Clemson no 21
Marsassoum n"58-
(Casamancel
Clemson spineless
Mayofara n"49-3
Casamance)
Mayofara n"50-2
Casamance)
Dhari green no7
Mbambara n"21-1
R. Thies)
Diatta counda n"55-1 (Casamance)
Mboro no 29.4
Diatta counda n"56-1 l,Casamance)
Mboro n"30.4 (R. Thies)
Dwarf long pod green
Mboro n"31.4 (R. Thies)
Dwarf spineless perkins

89
Nath Seed
Population no68 New Dehli
Ndiande n"14-4
Bambey)
Population no70 New Dehli
Ndiende n"52-2
Casamance)
Population no72 New Dehli
Ndiende n"54-2
Casamance)
Population 76-031
New Dehli na72
Pout n"22-2
NHAC/llO
Pout n"24-3 (R. Thies)
NH/83/110
Pus0
Niaga Peu1
Red
Pengel
Perkins mammoth spineless
Salimata n"2
Population A Gabon
Sedhiou n"44-4 (Casamance)
Population B Gabon
Population C Gabon
Tanaff 11~48-3 ( Casamance
Population D Gabon
Tenefoul n"12-2 (Djourbel
Population no12
Thiemaba n"18-3 (R. Thies
Population no62 de Salimata
Thienaba n"15-3 (R. Thies
Population no63 de Salimata
Thies n"l6.2
(Seri. Oriental)
Thilmakha n"25-2 (R. Thie
Population no64 des Indes'
Thilmakha n"26-1 (R. Thiezj
Population na65 de Richard Tell
Tivouane
Population no67 de New Dehli (Indes Vendhi pusa sravani
White Velvet
Essais de comportement variétal
1. Les recherches sur le gombo ont débuté en 1977 par le tri de 77
introductions. Cet essai a été mis en place en août 1977, et a retenu
18 variétés intéressantes : 11 locales et 7 importées. Pour les
variétés locales, il s'agit en fait le plus souvent de population
relativement hétérogènes. Les résultats de cet essai de tirage sont
rapportés au tableau 29. Il a été semé le 23-8-77, à l'écartement de
60 x 60 cm, à,Cambérène.

90
Tableau 28 : Gombo.
ftendements en t/ha des meilleures variétés,
-
-
semées le 23-8-77, la dernière récolte ayant eu lieu le
21-12-77.
Variétés ou population
R e n d e m e n t s m o y e n
t/ha
-
-
-
-
-
Casamance n"40.2
22,3
Clemson n"4.2.
16,4
Perkins manxnoth spineless
15,l
Emerald
15,l
White velvet
15,0
Emerald green velvi?t
14,5
Clemson spineless
14,4
Tenefoul n"12.2
13,9
Mboro n"29.4
13,7
Marsassoum n'513.4
13.1
Salimata no2
12;3
Diatta counda 11"55..1
12,2
Clemson n"2.1
11,9
Ealiga
11,6
Dwarf long pod green
11.1
Casamance n"41.1
10;s
New Dehli no72
10,l
Red
991
2. U#n nouvel essai a été mis en place fin 1978, seme en paper pot et
repiqué le 3-l-79, à 50 x 80 cm, comparant le comportement de 10
varietés en saison sèrrhe.
Tableau 29 : Gombo. Comparaison des variétés pendant la saison sèche.
Semées Ile 13-12-78 et repiquées le 3-1-79.
Variétés ou populations
-
-
-
Rendements en t/ha
White velvet
17,ç
Emerald green ve1ve.t
14,7
Perkins mammoth spineless
13,7
Casamance n"40.2
12,9
Clemson spineless
934
Emerald
Population D Gabon
i'0
Tenefoul 12.2
511
Pus0
359
_ -

91
3. IJn dernier essai de tri variétal a été semé le 5-2-85 comparant 18
variétés. Les meilleurs résultats sont rapportés dans le tableau 30.
Tableau 30 : Gombo. Comparaison des variétés pendant la saison sèche;
semis en place le 5-2-85
Variétés ou populations
Rendementsen t/ha
Pengel
33,5
NHAC/llO
23,6
Clemson spineless
19,4
Tivouane (SI
14,8
Kayar
14,8
Mboro
13,4
174 001
10,2
Niaga peu1
Bambilor
?3
174 003
6:6
NH/83 110
535
124 399
Mbour
Amélioration génétique du Gombo
De par sa place importante dans l'alimentation et son rôle
nutritionnel non négligeable, une attention spéciale a été accordée à
la recherche d'un génotype amélioré et mieux adapté aux conditions
locales.
Ces efforts ont abouti à la' sélection de Puso pour la culture en
hivernage et en saison séche.
Ce cultivar a été sélectionné
localement dans une variété d'origine américaine Emerald green
velvet; son potentiel de production en hivernage se situe à 13 t/ha.
Les objectifs visés pour le développement de la culture étant
l'étalement de la production d partir de variétés adaptées et
performantes, deux priorités sont à considérer pour l'amélioration de
la culture :
- créer des variétés résistantes ou tolérantes aux nématodes et
à la Fusariose
- créer des variétés performantes pour la culture en saison
fraîche.
Ce travail se poursuit actuellement.

92
Méthodes culturales - essais écartement
-
-
-
1.
Essais du 25-2-82 et du 5-5-82, à Cambérène, comparant 3
écartements, avec les 2 variétésPusot Population 12.
Table'au 31 : Gombo. Essais d'écartement, avec semis à % dates et 2
-
-
variétés. Rendement en t/ha.
--
--m-m-
Dates de semis, rendement t/ha
Variétés
Ecartement
25-2-82 5-5-82
-
-
-
-
-
-
-
PIUSO
50 x 120
11,4
23,4
50 x 90
12,2 24,0
50 x 60
14,7
28,8
Population
12
50 x 120
9,6 27,0
50 x 90
10,8
27,3
50 x 60
ii,8
32,3
La récolte du premier essai s'est étalée entre 64 et 125 jours
après le semis alors que pour le second elle s'est prolongée jusqu'à
160 jours après le semis.
Les rendements du ler essai sont assez faibles probablement par
ce qu'e cette période est trop froide ; alors que ceux du second essai
sont élevés car cette plante aime la chaleur et l'humidité. La
croissance moyenne journalière dles capsules durant cette période est
d'environ 2 cm par jour.
Dans les 2 essais, le rendement à l'ha croît avec l'augmentation
de la densité, mais le rendement par plante diminue.
La comparaison entre les 2 variétés montre que Population 12 est
plus exigente que Puso mais a un'e potentialitk plus élevée. Alors que
pour le ler essai, 1.a fréquence de récolte de 3 foisisemaine est
suffisante, elle ne l'est plus pour le second si on veut que la
majorité des capsules restent dans les fourchettes souhaitées 12 à 16
cm pour Puso et 16 à 20 cm pour Population 12.

93
2. Essais de 1982-83, à Cambérène, comparant 2 écartements, en lignes
jumelees, avec Pus0 et Population 12.
Tableau 32 : Gombo. Essais d'écartement. en lignes jumelées avec semis
à 3 dates et 2 variétés :
Pus0 et Population 12.
Rendement en t/ha.
Dates de semis, rendement t/ha
Variétés
Ecartement
8-9-82
8-12-82
8-3-83
Pus0
60 x (60 + 120) cm
16,4
16,8
21,7
50 x (50 + 120) cm
16,3
18,6
21,6
Population
12
60 x (60 + 120) cm
15,3
15,2
26,5
50 x (50 t 120) cm
16,3
18,4
25,4
Une fois de plus, l'augmentation de la densité de plantation
entraîne un accroissement des rendements, mais non significatif.
Dans l'un et l'autre essai et pour chaque variété, la fréquence de
récolte adoptée (3 récoltes par semaine) s'est avérée insuffisante,
elle n'a permis de récolter qu'entre 60 à 80 % des capsules dans les
fourchettes de dimensions souhaitées : 12-16 cm pour Puso et 16-20 cm
pour Population 12,
Puso est mieux adaptée à la saison fraîche alors que Population 12
produit nettement plus en saison chaude. De toute façon, dans la zone
cotière, à climat subcanarien, la croissance est ralentie de décembre
jusque février-mars et le cycle végétatif peut être prolongé de 20 à
30 jours.
3. Essais d'augmentation de la densité de semis
Les semis ont eu
lieu en lignes jumelées, avec Pus0 et
Population 12, le 8 septembre et le 15 décembre 1983. Les écartements
sont repris dans le tableau 33.

94
Tableau 33 : Gombo. Influeiice de la densité de semis sur le rendement
de Puso et Population 12, semees à 2 dates ; rendement
en tlha.
.-
Dates de semis
Variétés
Ecartements
8-9-83 15-12-83
Pus0
25 x (50 + 120) cm : 47.000 plts/ha
20,o
12,3
30 x (60 + 120) cm : 37.000 plts/ha
16,9
12,o
50 x (50 + 120) cm : 23.500 plts/ha
14.,0
12,8
60 x (60 + 120) cm : 18.5QO plts/ha
11,9
Population 12 25 x (5D + 120) cm : 47.000 plts/ha
:Y
30 x (50 + 120) cm : 23.500 plts/ha
,;;'*
20
50 x (50 + 120) cm : 23.500 plts/ha
$8
6:7
60 x (60 + 120) cm : 18.500 plts/ha
17,l
699
Pour le semis dLI 8 septembre, le rendement augmente avec la
densité de semis et ce chez les 2 variétés, ce qui n'est plus le cas
du semis de décembre. l.es résultats de cet essai confirment également

l'influence très nette de la saison fraîche sur les rendements et la
plus grande sensibilité de Population 12 au froid que Puso.
4. Essais d'écartement avec densité de semis encore accrue, mais en
-
-
-
Egne s i m p l e - -
Cet essai envisage 4 densités de semis, à 3 dates de semis avec
Pus0 et Population 12.
Tableau 34 : Gombo. Influence de la densité de semis sur le rendement
-
-
en t/ha de Puso et Population 12, à 3 dates de semis.
Dates de semis
Variétés
Ecartement
23-3-84
15-6-84
28-9-84
Pus0
50 x 100 cm
21,5
6,.5
10,5
40 x 100 cm
17,8
6,,5
:::
25
20 x 100 cm
23,5
24,6
%
Population
12
50 x 100 cm
18,9
317
E
iln Y 1nn rm
70.5
4.0
714

95
Le semis du mois de mars confirme l'intérêt d'augmenter la
densité de semis mais de façon moins nette que les essais précédents.
Les rendements des 2 autres essais sont anormalement faibles et ne
peuvent pas être pris en considération.
Problèmes phytosanitaires
Parmi les maladies observées.
il faut citer oar ordre
d'importance -décroissante :
Oidium
abelmoschi et
'Cercospora
abelmoschi
; sont de moindre importance : i-usarium oxysporum f. SP.
vasinfectum, Rhizoctonia solani, Cercospora malayensis, Leveillula
taurica.
Contre Cercos ora spp., le manébe et le mancozèbe sont efficaces
ainsi q&omyl. Contre O..abelmoschi : le pyrazophos et la
triforine. Puso s'est montré siqnlficatlvement moins sensible à ces 2
maladies.
Pour ce qui est des nématodes à galles, les 2 variétés diffusées
par le CDH y sont sensibles.
Parmi les insectes, les plus importants sont Lyriomyza trifolii,
Jacobiasca lybica et Bemisia tabaci. La dynamique de la population de
a été suivie plusieurs années ; le maximum se
chaude et humide.
Programme pour l'étalement de la production
3eux variétés sont recommandées : Puso et Population 12.
Puso en semis de décembre â février peut assurer un rendement de 14 â
16 t/ha et Population 12 de 12 à 15 t/ha en 180 jours ; en semis de
mars à novembre, Puso peut produire de 16 à 29 t/ha et Population 12
de 16 à 32 t/ha en 155 jours.

L'avantage de population 12 est que les capsules deviennent
moins rapidement fibreuses, ce qui permet leur récolte entre 16 et 20
cm de long.

Objectifs :
-
-
Ils varient avec le type cultivé et la destination des
gousses.
Type filet : essentiellement destiné à l'exportation.
Gousses de couleur vert foncé, gardant bien la couleur
et la texture lors de la cuisson, sans fils ni graines,
droites, de 16-18 cm de long et 6-9 mm de diamètre,
section cylindrique.
Type mangetout : gousses le plus long possible, droites,
de couleur vert foncé, sans fil et formant des graines
tardivement, gardant bien la couleur et la texture après
cuisson ; diamètre 8-10,5 mm.
Type à écosser en frais : gousses contenant 7 à 8
graines de couleur blanc-beige, récolte au stade
demi-sec.
Importance
La culture du haricot nain a pris un essor particulier avec le
développement de l'exportation vers l'Europe.
En 1980, on a recensé environ 1.100 ha sous haricot.
Les exportations ont évolué comme suit : 1972-73 : 1.300 t ; 1975-76:
2.000 t ; 1979-80 : 3.216' t et 1980-81 : 4.200 1:.
La production est surtout localisée dans la zone des Niayes, entre
Dakar et St. Louis ; elle est promue et soutenue par les exportateurs
(ASEPAS, Association des Exportateurs de Produits Agricoles du
Sénégal) qui importent les semences et les distribuent aux
maraîchers. Pour la campagne 1984-85, 80 t de semences ont ainsi été
commandées par les exportateurs.
Variétés introduites par le CDH
-
-
Adria
Arian
Aiguillon
Ariel
Alcade
Astar
Alcyon
Astro
Amazone
Athena
Amboy
Avalanche
Ambre
Anfa
Belma
Arax
Beurré Findor

97
Beurré de Rocquemont
;;;,t; Villeneuve
Beurré de Rocquencourt
Beurré sans rival
Flair
Blason
Fleuron
Blue duet
Fringant
Bobino
Bonus
Garonel
Booz
Gatorgreen
Borlota lingua di fuolo
Gloire d'Aubagne
Brelan
Gold trop
Gr. Michelet à longue crosse
Calvy
Greencrop
Cascade
Gronel
Centrum
Centurion
Harvester
Chatenel
Harmonel
Chicobel
Heg
Classic
Coblan
Internor
Coco blanc
Internor II
Coco de Carpentras
Iprin
Coco nain blanc précoce
Irago
Coco rubico
Commodore
Janus
Concorde
Contanel
Koba
Contanex
Contarnel
Lit n"551
Contender
Lumanel
Cordon
Cordonco
Mangetout Baraguet du midi H
Corel
Mangetout constant
Crussol
Marion
Cumberland
Masterpiece
Maxidor
Delinel
Metiviol
Doby
Menil
Dorco
Miry
Dromois Tezier
Monel
Dubresco
Morgane
Dufeix
Myrto
Early wax
Nobel
Edogow black seeded
Nebrasca
Edogowa
NCX 8018
Etendard
Necvert
Executive
Niagara
Nirda
Farcibel
Niver
Favornel
Nouvel hermitage
Feijao Anao Fidalgo
Feiiao Anao Foicina

p_p---“-
----

.---
-
~-
98
Oscar
Super métis
Palmares
Takii's first trop
Petite
Tenderetts
Phenix Claudia
Tendergreen
Picker Sen
Tendergreen improved
Picker
Tenor
Pic0
Tezier d'or
Plein le panier
Ïezier sensation
Plutex
Tivolo
Prelubel
Topcrop
Prelude
Top svop
Prenel
Trioomphe de Farcy
Preresco
Trofée
Primeur
Princesse naine double hâtif
Processor

V,azel
Processor sans fil
Vernandon
Provider
Victoire Tetier
Vilnel
R 225-40
Rega'l
Wade
Regalfin
Wadegus no1
Reginel
Wagegus no3
Resistant kinghorn wa,x
Wonder green
Resulta
Rocbrun
N"346-10 A
Rofin
Roi des belges
Rolando
Romano
Randelle
Roya'lnel
Sabo
Sacomel
Salome
S a t o d a r i a
Sensation
Sinjarmar
Ski11 RS
Slender white (28 USA)
Slender white (32 Nl)
Slimbel
Slimgreen
Snap green B 4000-3
Spartam arrow
Speculator
Sperling's Dufrix
Sprite
Strinel
ST BL 57
ctrikn

99
Tri variétaux
Le CDH a effectué 34 tests de comportement variétal dont les
principaux sont :
1) Essais orientatifs 1972-73 et 1973-74
Près d'une centaine de variétés ont été testées durant ces 2
années pour évaluer le développement végétatif,
les
aspects
sanitaires,
la résistance au vent, le rendement et les qualités
commerciales. L'écartement des poquets dans tous ces essais était de
40 cm x 40 cm.
Les rendements les plus élevés ont été obtenus avec les semis
s'échelonnant entre novembre et mars. En mars déjà,
la culture
souffre souvent de l'harmatan, vent chaud et sec d'Est qui entraîne
souvent une nette diminution de la qualité des gousses et pour
certaines variétés, mème la défoliation compromettant le reste de la
récolte.
Les semis d'octobre risquent eux aussi de subir la chaleur
persistante fréquente d'octobre et même novembre provoquant une
diminution de rendement. Pour la production en saison de pluies, un
semis en début juin peut exceptionnellement encore donner un
rendement de 10 tonnes, notamment avec les variêtés Myrto, Menil et
Picker, comme ce fut le cas en 1973 ; les semis plus tardifs ne sont
pas rentables.
La durée du cycle végétatif variait de 57 à 85 jours, la lère
récolte se situant entre 43 et 54 jours après le semis ; la récolte
dure de 11 à 28 jours.
Les conclusions de ces essais peuvent se résumer comme suit :
- pour les variétés mange tout, les meilleurs rendements (de 10 à 16
t/haI ont été obtenus avec les variétés : Harvester, Picker, Astar,
Princesse naine, Tendergreen, Dufeix ; les 2 premières variétés ont
fourni des gousses d'une haute qualité commerciale.
Dans un essai de semis hàtif, en octobre, la variété Prenel a
produit 16,6t/ha.
- pour les variétés du type filet les meilleurs rendements (14-17
t/ha) ont été obtenus avec Myrto, suivie de Royalnel, Monel,
Centurion et Primeur.

100
2. Essais comparatifs de 1974-75
-
-
-
Un premier essai avec 26 variétés, en 4 répétitions a été semé
le 28-11-74. Les meileures varigtés sont citées ci-dessous, avec les
rendements en t/ha :
Rolanda
15,6
Oscar
14,5
Monel
13,3
Vadenel
Pic0
Un second essai a E!té mis en place le 9 avril 1975, avec 11
variétés mangetout et 4 variétés filet. Les 2 meilleures variétés ont
été Myrto (filet) avec 11,3 t/ha et Plutex (mangetout) avec 15,2
t/ha.
3. &Sais comparatifs de 1975-76
-
-
-
Deux essais ont eté mis en place avec respectivement 11 variétés
semées le 4-10-75 et 12 variétés semées le 25-10-75. il n'y a pas eu
de différence entre les 2 esssais et les variétés les plus
productives avec le meilleur indice de qualite étaient :
Monel
(17,5 t/ha),
Picker (14,5 t/ha),
Reginel (13,l t/hal et Plutex
(12,5 t/ha)
4. Essai comparatif de 1976-77
-
-
Cet essai en 4 répétitions compare 10 variétés filet. Un nouvel
écartement a été adopté 10 clm x (20 + 80) cm qui facilite les
passages lors de la récolte. Plusieurs variétés ont confirme leur
grande valeur comme Monel (22: t/ha), Reginel (19 t/hal ; cette
dernière semble la meilleure au point de vue qualité des gousses :
bien droites, longueurs moyennes de 18 à 20 cm, couleur verte. Deux
autres variétés avaient des rendements plus élevés comme Etendard (30
t/ha) et Plutex (2!J tJha), mais
la qualite des gousses était
nettement inférieure.
5. Essai comparatif de 1977-78
-
-
Cet essai
compare plusieurs
nouvelles
introductions
aux
meilleures connues à ce Jour.
Il est réalisé en 4 répétitions avec 10
variétés mangetout et 9 variétés filet.
Dans le type margetout, Picker confirme sa valeur et la nouvelle
variété Tivoli s'avère intéressante. Dans le type filet aucune
nouvelle variété ne s'impose,
les meilleures restant : Monel,
^
W.^.
. .

101
6. Essais réalisés en 1978-79
IJn premier essai orientatif compare le comportement de 36
nouvelles introductions. Les meilleures variétés, avec une production
de 14 à 18 t/ha, sont : Astar, Doby, Gold trop, Green trop, Heg,
Master piece, Roi des belges, Top trop, Vadenel.
Dans un essai comparatif de 12 variétés, trois ont confirmé leur
valeur : Reginel : 15,2 t/ha, Monel 13,5 t/ha et Royalnel 14,3 t/ha.
7. Essai comparatif de 1979-80
Cet essai, semé en février et récolté en avril, compare les 4
types de haricots nains. Les conclusions sont :
type filet : Belna est le plus productif (25,4 t/ha) suivi de Adria
et Royalnel.
Mangetout vert : Tivoli est le plus productif, 27 t/ha, mais
grossit rapidement. Selon le consommateur, pour le marché en frais,
Picker (18 t/ha) et Delinel (21,8 t/ha) sont les plus appréciés.
Mangetout jaune : Findor s'impose avec 18 t/ha ; les gousses ne
verdissent pas rapidement.
Grenot ou type à écosser en frais : Ariel se détache avec 11,2 t/ha
en gousses fraîches dont 47 % de graines.
8. Essais de 1980
a) Production de pleine saison
-_----- - - - - - -
Cet essai, semé le 14 février 1980 en 3 répétitions, compare
différentes variétés de chacun des types de haricots nains. Les
résultats des types filet et mangetout sont résumés dans le
tableau ci-dessous.
Filet
Mangetout
Mangetout
long
mi-long et court
Variétés
Rend. t/ha
Variétés Rend. t/ha
Variétés
Rend. t/ha
Garonel
21,4
Vatel
21,4
Sato daria
19,9
Belna
18,8
Delinel
21,3
Miry
19,6
Royalnel
18,l
Imago
18,2
Tivoli
19,s
Nirda
17,9
Bobino
13,6
Calvi
18,3
Aiguillon
17,3
Findor
12,9
Amboy
15,4
llA.-l -
-r r
-. .--

102
Garonel et Belna,
3. production élevée, sont pl~,rs hâtives que
Royalnel et la récolte est plus groupée. Belna présente bien une
tendance à développer des graines
mais sa qualitê reste plus
constante au cours de la récolte que celle de Royalnel.
Pour Vatel et Delinel, très productives, la seconde à les
gousses plus droites et de teinte plus claire que la première,
laquelle a aussi une tendance plus marquée à développer les graines.
Pour le haricot mangetout mi-long plusieurs variétés sont plus
productives que Picker le témoin, mais la qualité des gousses est
inférieure (peu droites et (ou) tendance à former des graines).
Picker est très vigoureux, assez tardif et présente une maturité
dispersée ; Calvi a également des gousses de bonne qualité mais à
maturité plus précoce et groupée.
Pour les variétés de haricot à écosser en frais:, deux variétés
s'imposent : Borlotto lingua di fuolo et Ariel.
Chez les variêtés à éczosser en grain sec deux variétés
retiennent l'attention : Nebrasca et Coco nain blanc. La lère hélas a
été sélectivement détruite par
les souris à l'approche de la
maturité; la seconde a donné 2.330 kg/ha de grains secs, soit 70 % du
poids avec gousses.
b) Production hâtive
- - - - - - - - -
Les mêmes variétés que ci-dessus et quelques
nouvelles
introductions ont été évaluées par la production hâtive par un
semis en novembre 1980.
Pour le type fi'let, Garonel (15,3 t/ha) et Belna (13,5 t/ha) se
montrent intéressantes. La qualité des gousses de Garonel se
maintient tout au long de la récolte. Belna est moins régulière
mais l'aspect de ses gousses, vert foncé vel'outê, est très
attrayant.
Pour le mangetout court, 3 variétés se démarquent : Concorde
(13,8 t/ha), Blue duet: (11,7 t/ha) et Alcade (10,5 Uha). Alcade a
des gousses longues (11-12 cm) mais 20 % sont trop courbées ou
déformées et 15 % avec des graines trop développées ; Concorde a
les gousses un peu plus courtes (9-10 cm) mais plus de 75 % sont
sans défauts. Blue duet est plus hâtif et de haute qualité.
Dans le mangetout mi-long,
Calvy (13,g t/ha) se démarque
vis-â-vis de Vadenel (12,5 t/ha) et Picker (12,2 t/ha). Calvy
grossit assez vite mais seulement 73 % des gousses sont sans
défauts contre 87 % chez Picker.
Chez le mangetout jaune (ou beurré), 2 variétés s'imposent I
Rocbrun (15,6 t,'ha) et Findor (12,4 t/ha), différence non
significative. Chez Findor 77 % des gousses sont sans défaut et
seulement 70 % chez Rocbrun ; chez cette dernji+e, la gousse
verdit plus facilement.
L'essai avec les variétés à écosser en grain sec a été réalisé à
Ndiol,
le rendement en grain sec a seulement atteint 1,65 t/ha
pour Michelet, 1,49 t/ha pour Coco blanc et 1,43 t/ha pour Coco
nain blanc.

103
9. Essai de pleine saison en 1981
L'essai mis en place en février 1981 compare 6 variétés filet et
4 mangetout. Pour le ler type les meilleures variétés ont été :
Garonel (19 t/ha), Niver (17,6 t/ha) et Amazone (15,6 t/ha) ; pour le
second : Delinel (15,9 t/ha), Argus (13,4 t/ha) et NCX 8015 (11,5
t/ha).
10. Essai de haricots à écosser en grains frais, de 1982
Cet essai, en 6 répétitions, compare 2 variétés. Ariel donne 6,l
t/ha de gousses commercialisables et 45 % de ce poids en grains
frais; Opal produit 4,6 tfha de gousses avec 48 % de ce poids en
grains.
11. Essai multilocal à Kirène et Baobab
Dans ces sites, on a étudie le comportement des 6 meilleures
variétës du type filet obtenuesà Cambérène. L'essai a été installé en
février 1981, en 4 répétitions.
Les meilleurs rendements ont été obtenus avec Garonel (12,7
t/ha! et Royalnel (12,2 t/ha). A égalité se trouvent ensuite :
Aiguillon, Belna et Adria avec 10 t/ha.
Du point de vue commercial, Garonel et Belna sont à conseiller à
cause des gousses rondes et droites, d'un calibre et d'une longueur
très homogènes à la cueillette ; néanmoins Belna a une tendance à
développer des "tètons".
Garonel présente plusieurs avantages par rapport à Royalnel :
gousses plus droites et plus foncées, calibre et longueur plus
homogènes à la cueillette et plus hâtif.
Fertilisation de la culture du haricot
Deux essais ont ëté effectués, l'un en 1974 l'autre en 1975.
Dans le ler, 14 formules ont été comparées, avec la variété
Picker. Nous présentons ici les résultats de 3 d'entre elles pour
leur intérêt économique :
Témoin
7,6 t/ha
10 tlha poudre d'arachide
8,9 t/ha
NPK 80-120-60
10,4 t/ha
NPK 30- 30-60
10,7 t/ha
Dans le second essai on compare des doses croissantes d'une
fumure minérale NPK dans les proportions 10-10-20 et 20 t/ha de
_____I___ JI ~-~I . I
I

Problemes phytosanitaires
-
Le seul problëme important, encore qu'il ne se présente que dans
certaines conditions est la pourriture du collet (semis par temps
chaud et humide, terrain mal drainé ou salin).
II1 n'y a pas de moyen pratique de lutte si ce n'est d'éviter les
situations prédisposantes et de désinfecter les semences ; toutes les
variétés sont également sensibles.
Variétés recommandées pare CDH et étalement de *production
-
-
-
Selon le type de haricot recherché :
Filet
: Garonel et Belna ; ces variétés se sèment d'octobre à
mars ; les rendements qu'on peut espérer sont pour la première : 4 à
9 t/ha contre 3 à 8 pour la secande.
Les gousses de Belna sont très
appréciées mais cette variété s'est montrée assez
sensible aux
conditions adverses. Graines noires.
Mangetout mi-long : 3 variétés sont proposées :
Picker : semis d'octobre à juin, peut produire de 6 à 12 t,
vigoureuse,
assez résistante aux conditions adverses et
récolte de qualité assez régulière. Graines blanches.
Calvy : semis d'octobre à juin, avec un rendement potentiel
de 7 à 14 t/ha ; récolte groupée mais la qualité de la
gousse est moins réguliëre.
Vadenel
: semis d'octobre à juin, avec un rendement attendu
de 7 à 14 t/ha. Forme la graine assez rapidement, graine
violette.
Mangetout jaune ou beurré : Findor : se sème d'octobre à juin,
capable d'un rendement de 7 à 12 t/ha, de gousses de qualité
régulière, gra,ine noire.
A écosser en grains frais ou secs : Ariel, semis d'octobre à
mars ; graines de couleur blanc crème, à qualité culinaire appréciée,
7 à 8 graines par gousse.
La récolte s'étale en général sur 25 à 30 jours. Une production
continue peut donc être assurée par des semis échelonnes de 20 en 20
jours.

105
HARICOT A RAMES
Objectif : - Gousses vertes,
le plus long possible, formant des
graines tardivement ; de préférence sans fil ni
parchemin.
- Récolte en saison des pluies.
Importance
Cette culture d'importance secondaire n'est cultivée qu'en
saison des pluies par suite de sa meilleure résistance à une
température et une humidité élevées ainsi qu'aux vents et aux
précipitations violentes. Les variétés à rames sont moins affectées
par les cryptogames.
Variétés introduites par le CDH
Alma
Necores
Nematu
Beurré merveille de Venise
Noir de juillet
Beurr6 St. Fiacre
Blanc de juillet
Panache
Feijao de trepar D foicina
Perblamel
Feijao de trepar A triumfo
Perfection blanc
Perfection noir
Kaoshou no1
Princesse à rames
Kentucky
Promo
Kentucky wonder
Selena no232
Mangetout blanc de juillet
Situla no230
Mangetout cosse violette
Stringless blue lake
Mangetout noir de juillet
Mangetout à rames
White round
Mangetout St. Fiacre
Mc Caslam
Morses pole no191

------*e-w.
--..--..”
-.--_-__
106
Essais variétaux
1. Essaisorientatifsde 1973-74
Durant l'hivernage 31 introductions ont été comparées. Les semis \\
ont été échelonnés sur ju'in, juillet et août 1974. Les observations
ont porté sur :
le dév,eloppement végétatif,
la resistance aux
maladies, le rendement et la qualité commerciale de la récolte.
La durée moyenne du cycle de culture varie de 80 a 100 jours.
Les meilleurs rendements ont étii obtenus avec les variétés Blanc de
juillet et Mc Caslan, toutes devx du type mangetout. Mais la forme

plate de Mc Caslam en diminue l'intérêt commerciall.
2. Essai comparatif
-.-------
Cet essai qui compare 18 variétés en 2 répétitions a été semê en
août 1975. Blanc de juillet a confirmé sa valeur avec un rendement de
12 t/ha ; des rendements comparables ont ëté obtenus avec Stringless
blue lake.
Essai de fertilisation
Cet essai, semé en août 76, en 8 répétitions compare 7 formules
d'engrais, soit uniquement minérale, soit minérale et organique, soit
uniquement organique, Globalement,
les rendements ont été très
faibles 2,4 t/ha pour le témoin et le plus élevé, 5,9 t/ha, a été
obtenu avec la poudre d'arachide ; la tourbe des niayes a un effet
dépressif.
Variétés recommandées_parle CDH
-
-
Les 2 variétés : Blanc de juillet et Stringless blue lake. Elles
se sèment de mai à septembre et peuvent produire de 8 à 12 t/ha. La
réco'lte débute en moyenne 70 jours après le semis et se termine vers
le centième jour.

107
JAXATU
Objectifs : - Fruits cotelés,
vert clair à la récolte,
de goüt
relativement amer, ne dépassant pas 50 mm de diamètre.
- Production toute l'année ; résistance aux acariens et
tolérance aux nématodes.
Importance
Le jaxatu, encore appelé tomate amère, est une culture
importante au Sénégal ; la consommation locale est estimée à 8.000
t/an. Sa culture se pratique presque dans toutes les régions du pays.
Variétés introduites ou collectées au Sénégal par le CDH
Sonkorong
IRAT Eambey
Population 24
IRAT Bambey
Population 1
IRAT Burkina Faso
Hybride no1
IRAT Bambey
Population
2
Bignona 1
Population
3
Bignona 2
Population
4
Bignona 3
Population
5
Bignona 4
Population
6
Bignona 5
Population
7
Bignona 6
Population 8
Côte d' Ivoire
Population 9
Ife Nigéria
Essais variétaux et de production
a) Essai d'adaptation et de production en saison sèche
____----------------------
Deux variétés : Sonkorong et Population 24 ont été semées le
12-12-1978 à la densité de 32.000 plants/ha (50 cm x (50 + 75)
cm).
Les rendements et quelques caractéristiques des fruits sont
présentés ci-dessous.

--------_II -,-.”- -1_-1-.,“----~--_,.- ..-“-I .---- -.---” -.-.- “-I_-.-.-.-
108
Variétés
Rendement
Poids moyen
Diamètre moyen
tiha
fruit en g
fruit, cm
Sonkorong
20,4
80
5-6
Population
24
18,4
40-50
3-3,5
Les deux variétés semblent avoir une bonne résistance aux
nématodes
: Sonkorona orésente un meilleur déveloooement
, .
véaétatif et
I
un rendement légèremént supérieur.
b) Essai de rendement en hivernage 1978-79
---------.m-"m---------
Cet essai a été seme en juillet 1979, à la densité de 26.666
p'lants (50 cm x (.50 + 100) cm), de la variété Soxna issue de
Sonkorong.
Le rendement a été de :24,2 t,/ha
cl Essais de production e1i 1979-80
- - - - - -----.---em-
Trois essais avec la variété Soxna, semés à des dates
différentes et un avec une introduction du iYali, étudient
l'étalement de la production.
Les rendemients sont présentés
ci-dessous.
-
-
-
Variétés
Soxna
Pop. du Mali
-
-
-
Dates de semis
3-80 5-80
7-80
12-80
Rendement t/ha
50,2
30,O 24,0
86,8
Cycle de culture, jours
145
125 114
158
P-P
-
-
Com,ae les écartements entre les plants et les durées des cycles
_-.
. .
végétatifs dans ces differents essais ne sont pas identlques, on ne
peut tirer de conclusions valables : toutefois l'a variété du Mali
mérite d'étre étudiée davantage.

109
d) Comparaison de lignées de la population de Soxna
_______-----v--w---
- - - - -
Quatorze lignées de Soxna ont été comparées pour le rendement, à
Cambérène, en septembre 1984. La densité de plantation a été de
25.000 plant3(50 cm x (60 t 100) cm) ; la parcelle élémentaire a
été de 8,4 m et le nombre de répétition : 2. La durée du cycle
vegétatif a fluctué entre 134 et 179 jours à partir du semis.
Le rendement en t/ha et le poids moyen par fruit en g sont
rapportés ci-dessous, moyenne des 2 répétitions.
Numéro lignée
Rendement
Poids fruit
4
69,8
109
6
60,6
139
18
58,4
115
2
47,2
109
46,5
105
;:
43,l
124
17
42,8
123
42,2
110
;2
42,0
129
19
38,7
121
20
38,2
108
13
37,7
118
15
37,6
126
5
36,6
114
Cet essai a été arrêté après 180 j en raison de fortes attaques
d'acariens et de Stemphvlium sp.
Il montre néanmoins la grande
hétérogénéité existant encore à l'intérieur de la variété Soxna et
l'intérêt de la lignée 4 qui sera diffusée sous le nom de Soxna
améliorée.
Méthodes culturales et étalement de la production
Ces études ont porté sur la densité de plantation, et la période
de culture.
a) Essai d'écartements et de dates de plantation en 1982-83
______----------------------
Cet essai a eu lieu à Cambérène, avec la variété Soxna, 4 dates
de mise en place et deux écartements.

110
Date semis
30-6-82
30-09-82
30-12-82
29-3-83
Date repiq.
5-8-82
10-11-82
7-02-83
10-5-83
Cycle jours
'1 55
200
204
121
Densité plt/ha
25.000
8,8
33,4
11,4
19.608
8, 7
31,5
12,6
11 n'y a pas de différence significative entre les 2
écartements, mais les dates de mise en place ont une grande influence
le semis de septembre - récolte en saison fraîche - assure une
production beaucoup plus élevée.
La très forte différence de
rendement du semis de mars par rapport a l'essai de 1979-80 rapporté
ci-dessus en c s'explique notamment par une attaque précoce en 1983
par Scrobipalpa SP., re qJi a réduit le cycle végétatif total à 121
jours.
b) Essai d'écartements et de d:ates de plantation en 1983-84. Cet
essai à également f?u lieu avec la variété Soxna,à Cambérëne et il
compare 4 densités dl-
plantation et 3 dates die semis. Les
rendements en t/ha sont Prése#ntés ci-dessous :
Densité plantation
Dates de semis
plantsiha
15-9-83 l-4-84 15-7-84
--
--
25.000
29,8
7,l
7, 2
31.250
26,8
830
41.567
25,4
2:
714
50.000
24,7
912
6,9
Durée du cycle,jours
266
122
813
La densité de 25..000 plants (50 cm x (60 t 100) cm) est optimale
pour la culture en saison sèche. En saison chaude et humide les
rendements sont fortement diminués et le cycle végetatif réduit suite
aux attaques de divers parasites : acariens et Scrobipalpasp.
- -

111
Problèmes phytosanitaires du jaxatu
Divers parasitismes sévères sont observés sur cette culture et
notamment en hivernage. Les plus importants sont : des acariens,
Scrobipal a sp. (borer des fleurs), Stern h lium sp. (sévère surtout
?lTFil+juin)
+
Leveillula taurica
severe
surtout de janvier â
juillet), les nématodes.
a) Essais de lutte contre Stemphvlium solani
_------v--e--- - - -
Deux essais ont été entrepris en septembre respectivement en
1982 et 1983, comparant une skie de fongicides comme : manèbe,
mancozèbe, captafol, au cours du ler essai et propiconazole,
carbendazine, ipridione et chlorothalonil au cours du 2ème essai.
Au cours du premier essai les 3 produ7t.s ont sensiblement réduits
la sévérité de l'infection de manière équivalente entraînant des
augmentations de rendements intéressantes : témoin : 31,2 t/ha ;
captafol ; 35,5 t/ha, mancozèbe : 37,4 et manèbe 38,5. Pour le
2ème essai l'apparition tardive de la maladie a fait que les
traitements n'ont pas eu d'effet sur les rendements. Aucune
phytotoxicité n'a été observée.
b) Criblage variétal pour la résistance à S. solani avec inoculation
Trnfiaam----------------BB----e----
----m-
Cet essai a comparé diverses introductions de jaxatu, des
sous-espèces de S. aethio icum et d'autres espèces de Solanum,
ections.
soit une trentaine
Les plantules ont été
inoculées par pulvérisation avec une suspension de spores (1.800
conidies/ml), le témoin étant constitué de la variété Soxna. Les
résultats sont présentés ci-après.
cl Criblase variétal e0-J: ré---oa-n~rn~t-o
_-- - - - - -
Le même .lot d'introductions qu'en b a été planté dans une
parcelle infestée de nématodes ainsi qu'en pots avec inoculation
de 135 juvéniles de Eëme stade par pot.
Les résultats de ces 2 essais concernant 17 introductions sont
présentes ci-dessous :
.

--.
..-._
--
” --.,-
_ . . ..-
___
-----L.-.-l*”
112
--
Lot
Prove-
Espèce
% infestat. % infestat.
nance
Stemphyl.
Nématodes
-
-
-
-
Soxna
CDH
S. aethiopicum subsp.
kumba
32
23
TAM 89
Casam.
S. aethiopicum subsp,
kumba
10
TAM 90
Casam.
S. aethiopicum subsp.
kumba
7
54
TAM 88
Casarn.
S. aethiopicum subsp.
kumba
61
43
TAM 83
Ndiande
S. aethiopicum subsp.
kumba
37
33
Bot 2
Japon
S. aethiopicum subsp.
aculeatum
23
Bot 109
R.C.I.
S. anguivi
26
Bot 10al
B. Faso
S. aethiopicum subsp.
gilo
22
Bot lOa2
B. Faso
S. aethiopicum swbsp.
gilo
3
62
Bot lob
B. Faso
S. aethiopicum subsp.
kumba
15
37
Bot 10e
R.C.I.
S. a,ethiopicum subsp.
gilo
22
33
Bot ~OC
B. Faso
S. aethiopicum subsp.
gilo
0
37
Bot 18
Congo
S. aethiopicum subsp.
shum
3:
SM1
Bénin
S. mlacrocarpon
l2”:6
MM 284
Am. Sud
S. sisymbrifolium
56
29
SA
Gabon
S. aethiopicum subsp.
gilo
5
52
Le taux d'infestati'on par les nématodes est uniquement celui
observé en champ ; l'inoculation en pot a entraîné une infestation
plus importante et relativement uniforme entre 55 et 74 %.
On note par ailleurs des potentialités intéressantes de certains
lots utiles à connaître pour l'amélioration éventuelle de la variété
Soxna.
d) Criblage variétal cour ?a résistance aux acariens
- - - - - - - - -.------------e-
Vingt neuf lots de divers Solanum spp., la varieté Soxna et 15
autres variétés locales ont été evalués pour leur comportement
vis-à-vis des acariens, principalement les tetranyques, sous la
pression des populations naturelles de ces ravageurs. Cet essai a
-,*
-
. . .^^_

,bleau 35 : Jaxatu. Caractéristiques biologiques de quelques espèces et sous-espèces de Solanum spp.
proches de Jaxatu.
Lot
Origine
Espèce
Nbr.
Nbr.
Diam.
Poids Fertilité
Couleur
acarjens poijs
fruit moyen pollinique
fruit
cm
mm
cm
fruit
%
9
Bot loi
R.C.I.
anguivi
0,4
11,7
l-1,5
1,o
72
Vert
Bot 109
R.C.I.
anguivi
099
13,4
l-l,5
2,0
89
Vert
Bot 10a
B. Faso
aethiopicum sbsp. gilo
132
13,8
2-5
6,O
Marbré
Bot 10e
R.C.I.
aethiopicum sbsp. gilo
135
11,2
5-7
15,o
85
Clair
Bot ~OC
B. Faso
aethiopicum sbsp. gilo
12,4
4-6
13,o
51
Vert
w
Tarn 88
Casam.
aethiopicum sbsp.kumba
;:;
0
5-7
21,o
Clair
Bot 2
Japon
aethiopicum sbsp.
aculeatum
390
9,4
3-4
12,o
Vert
Bot 14
Maurit.
aethiopicum sbsp.kumba
7,2
0
5-7
15,o
Clair
Bot 18
Congo
aethiopicum sbsp. shum
11,4
0
5-7 l-2
23,0 -
Vert
Soxna
CDH
aethiopicum sbsp.kumba
18,7
Clair
MM284
Am. Sud
sisymbrifolium
0
os9
l-3
Clair
SM1
Bénin
macrocarpon
093
7-9
105*0
Vert
SM2
Bénin
macrocarpon
192
0
7-9
13610
Clair

114
Ces quelques génotypes retenus ont des caractéristiques diverses
très intéressantes pour l'amélioration ultérieure de cette
culture,
notamment leur nIon-attractivitë pour les acariens,
partiellement liëe à 'la pilosité sauf chez S. macrocarpon et S.
sisymbrifolium, 06 cette "résistance"
sembm*e d'une autre
ïïature.
Amélioration génétique
La variété Soxna a @té obtenue par sëlection massale améliorant
productivité et aspect externe du fruit surtout aux points de vue
forme et couleur, mais elle reste sensible à plusieurs parasites et
est peu productive en saison chaude et humide. Dès lors un programme
d'amélioration a démarre par l'étude d'une trentaine de variétés et
de sous-espèces de S. aethiopicum.
-~
a) Hybridations effectuées en 1984
----------.---em-
Suite aux différentes tentatives de croisements intra- et
interspécifiques,
7 hybrides
ont
été
obtenus
dont
les
caractéristiques sont reprises ci-dessous :
Hybride
Pilosité
Couleur
Forme
Fem.
mâle
fruit
fruit
Soxna
Bot 2
pileux
Vert
aplati
Bot 2
Soxna
pileux
Vert
aplati
Bot 10e Soxna
pileux
Chair
épais
Bot 10al Soxna
pileux
Vert (m)
épais
Bot 14
Soxna
glabre
Clair
aplati
Bot 10'~ Soxna
pileux
Vert
aplati
Bot 109 Soxna
pileux
Clair (m)
clair
Tarn 89
Soxna
pileux
Clair
clair
Im) = marbré
Le caractère pilosité semble dominant alors que celui de la
couleur et de la forme des fruits intermédiaire par rapport à leurs
allëles respectifs.

115
b) Evaluation d'hybrides issus de croisements entre Soxna et deux
autres genotypes, pour leur résistance aux acariens, effectuée en
1985. Le semis a eu lieu le 15-8-85 et le repiquage le 24-9-85.
Le rendement et les caractéristiques des fruits ont été :
Variété ou
Rend.
Poids
% calibres
hybride
tfha
g/fruit
- 47 mm, 47-67,+ 67mm
Soxna
17,7
35
13
9
Bot 14
Soxna x x Soxna
Bot 2
17,l
24,8
;;
;;
88
61
0
Les 2 hybrides sont plus précoces que Soxna. Le cycle est arrêté
après 163 jours pour Soxna et Bot 14 x Soxna a cause des attaques
sévères d'acariens : Tetranychus spp. sur feuilles déployées au début
du cyle et Tarsonemidés et(ou)Eriophyidés sur les bourgeons et les
jeunes feuilles en fin de cycle.
A ce moment là l'hybride Soxna x
Bot 2 n'a pas encore atteint sa fin de cycle et assure déjà une
augmentation de 35 % de la production grâce à sa résistance aux
acariens,
sa floribondite (355 fruits par parcelle contre 166 pour
Soxna) et sa vigueur hybride.
Etudes sur la levée de la dormante des semences
En général, les maraîchers produisent leurs propres semences. Le
problème le plus important qui concerne les semences est leur longue
période de dormante (5 mois).
Divers essais ont été réalisés pour lever cette dormante
utilisant soit des traitements chimiques (nitrate de potasse, acide
gilberellique GA31 ou physiques (chocs de froid ou de chaleur).
Le traitement par trempage des graines pendant 20 h dans une
solution de 500 ppm de GA3 assure un taux de germination supérieur à
70 % ; l'effet est durable et irreversible.
Variétés reconandées et étalement de la production
Actuellement le COH recommande la variété Soxna améliorée. Pour
les semis de septembre à mars on peut s'attendre à une production de
25 à 35 t/ha avec une période de récolte qui s'étale entre 95 et 200
jours après le semis. Pour les semis d'avril à août, les rendements
n'atteindront que 8 à 10 t/ha et la récolte s'étalera de 85 à 155
jours après le semis. il se repiquera à 50 cm x 50 cm.
,^
c-..:A.
.l-
es..--
-‘-.
.~
2 --

116
LAITUE
-
-
Objectif : - Pommes denses,
serrées et bien coiffées ;
lentes à
monter.
- Résistance à la nécrose marginale.
- Formation de pommes en saison chaude et humide.
Importance
C'est un légume ,feuille très populaire dans l'ensemble du pays.
Par l'importance des surfaces qu,i lui sont consacrées, il occupe la
6ème place dans les zones du Cap Vert et de Thiès et la première dans

la ceinture verte de Kaolack. Cette culture se pratique uniquement
pendant la saison fraîche et le CDH, dès le début, a orienté ses
recherches vers des variiités susceptibles de produire une laitue
commercialisable en hivernage pendant la saison chaude et humide.
Au total, 20 essais comparatifs de variétes ont êté effectués
ainsi qu'un essai densité, un essai de fumure et 2 essais de
nématicides en pépinière.
Variétés introduites par le CDH
-
-
A 36
Beurre de Bruxelles
Alaska
Bisa
Al1 the year round
Black seeded Simpson
Amanda plus
Blonde de Laeken
America
Blonde lente à monter
Appia
Blonde maraîchëre
Arda
Bon jardinier
Assam
Bon jardinier Hazera
Attraction
Bon jardinier pan
Augusta no66-95
Brazil no48
Aurelia ri"12
Bremex
Aurelia à graine noire
Brillant
Autumn wonder
Burpee bibb.
Batavia beaujolaise
Calmar
Batavia blonde de Paris
Campan
Batavia églantine
Caravan
Batavia flava
Celtuce
Batavia la brillante
Chou de Naples
Batavia ondine
Chou frisé d'ëté d'Anjou
Batavia pierre bénite
Chou scarole grosse bouclée
Ratavia raina rfta=c nl.wCF no1965
Climnr

117
Deci-minor
Klock
Deciso
Knap
Kolos
Early great lakes
Kondor
Eglantine
Kordaat
Empire
Korrekt
European Boston
Kwadraat
EWP
Kwiek
Excellent
Excella
La Chaume
Feuille de chèvre blonde
La Somme
Feuille de crème
Laura no2069
Fidelio
Libra
Forty niner
Frisée de Beauregard
Madrilène
Madrilène no3961
Gaela no30087 AC
Marty
Gallega d'été
May king
Géante maraîchère
Merit
Golden city
Merveille de Voorburg
Golden state
Mesa no659
Grada
Midia
Gran rapids IBR
Minetto
Grandes Logos
Mira
Great lakes
Miracle d'été
Great lakes 54
Miranda
Great lakes 118
Montenar
Great lakes 366
MR 52
Great lakes 401
Munex
Great lakes 659
Great lakes 660
Nadia
Great lakes original
New York no515
Great lakes premier
New York n"551-1MD
Great lakes regulph
Noran
Green mignonette
Northern States
Green wayahead
Greenbay
Ondine
Grosse pancaliëre
Peenlake
Ii 66-59
Plastina
Prado
Iceberg
Precade
Imperial
Premier great lake
Imperial triumph
Prize head
Invicto type 39
Irma
Queen crown
Ithaca
Iveto
Rainy season
Reine des glaces
Kagraner sommer
Reine de mai
Kalibert
Relly
Ve-a...-U-I
-..

Riposa
Valtemp
Romaine blonde maraîchère 3680A
Vanguard
Romaine verte maraîchère 3974
Vanmax
Rumsey lake
Verpia
Verte maraîchère
Sabine
Vitesse race n"2
Sainte Anne
Vilmorin n"26/02
Salad bowl
Vilmorin n"26/04
Sandra
Vilmorin n026/05
Sandrina
Vilmorin n"84
Samo
Saura
Wagramer Sommer
Silva
Wagramer Sommer no34854
Sora
Wayahead
Steran
Willy
Sucrine
Winterlake
Sucrine bella
Summer queen
Zwaresse
Sunny lake
Super 59
No456 MI
Suzan
NO618
No91941
Têtue de Nîmes
Trocadera a graines noires
Tropia
1. Qsais variétaux
a) Essais de tri de saison sèche avec 5 dates de semis, espacées
?YënVirO~ r ïiio'ët s'i?ta'laï%?-du 11-10-1972 au 21-2-73, soit 5
essais avec en moyenne 40 variétés à chaque essai testant au total
8!3 entrées. Le semis a été fait en poquets distants de 30 x 30 cm,
sur sol bien fumé, irrigué par aspersion.
Comme critère de sélection on a retenu : la capacitE de pommaison,
Ta fermeté, le degré de fermeture et le poids des pommes. Les
C#auses de rejets sont principalement : l'absence de formation de
pommes ou des pommes mal coiffées, pas assez fermes, une montaison
rapide et la sensibilité à la nécrose marginale.
Une vingtaine de variétés sont retenues et passeront en essai
comparatif de rendement en 1973 et 1974.
b) Essai de tri de saison chaude et humide. Une centaine de variétês
ZnT -Xè%sGe? %ï i; ësSa:s-aVe? SeTmi? échelonnes, à intervalles
d'un mois, du 26-5 au 10-10-1973, selon les mêmes techniques cultu-
rales que ci-dessus, sauf l'irrigation bien entendu.
Les résultats ont été faibles à nuls pour les raisons suivantes:
pas de pommaison et montaison immédiate, feuilles dures et vert-foncê,
nombreuses pourriturles et dégâts d'insectes. En récoltant â 50-60
. .
.
-
7.
L
. C-3-A LA..? -*

119
c) Nouveaux essais de tris de variétés de saison chaude et humide
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - e - - - e - - - - - -
Ils furent semés les 27-8-1975 et 10-g-1976. Le premier
comportait 34 entrées et le second 27, pratiquement toutes variétés
nouvelles non encore testées.
Aucune variété n'a été retenue.
dl Essai de tri variétal du 21-12-76,~de saison sèche
_---_-----------
- m e - - - -
Le comportement de 26 variétés est étudié.
Trois variétés s'imposent dont une : Bon jardinier s'était déjà
révélée lors des essais antérieurs et deux nouvelles entrées : H 66-59
et Verpia.
e) Essais de tri variétal du 5-6 et du 3-7-1978, de saison chaude et
EticiJee-----------------------------
Au cours de ces essais 13 variétés sont testées, quelques
variétés cette fois peuvent être retenues. La meilleure : Minetto,
petites pommes à feuilles croquantes avec un rendement global de 24
t./ha, suivie de Great lakes 659 et Salad bowl, laitues à couper, avec
8-9 t,/ha ; Madrilène donne une pormne peu serrée et mal coiffée.
2. Essais comparatifs de rendement des variétés de saison sêche
a) Essai du 14-12-73
- m - - w - - - -
Les résultats sont rapportés dans le tableau suivant :
Variétés à feuilles
Rend. tiha
Variétés à feuilles
Rend. t/ha
tendres
croquantes
Bon jardinier
38
Empire
48
Ste Anne
36
Montemar
46
Rexina
5;
Mesa 659
44
Resistentia
Ithaca
43
Blonde de Laeken
31
Northern States
21
b) Cet essai a été répété le 5-4-74 avec en plus Minetto et Sunny lake
iïïais-lës-rÏ%ültats oïït-éFd&ëvants : tendance à monter en qraines
et nécroses marginales foliaires abondantes. Minetto a donné de
petites pommes mais d'un bel aspect et bien fermes.

120
3. Essais comparatifs de rendement en début de saison de pluies.
-
-
-
- - - - - -
Les semis ont eu lieu le 16-5 et le Z-6-80..
Ecartement : 30 x 30 cm. Le rendement total, le rendement en pomme
sans défaut et la durée du cycle sont présentës ci-dessous :
--
--
Semis le 16-5-80
Semis le Z-6-80
---
---
Variétés
Rend. tot, Rend. net Cycle
Rend. tot. Rend. net Cycle
tlha
t/ha jours
t,/ha
t/ha
jours
Minette
20,8
10,l
61-74
21,5
16,2
59-72
Sucri ne
10,l
1,6
61-69
11,5
578
59-70
F. Beauregard
1,5
0,~
61-67
l-7
c3,7
59-70
G. Wayahead
8,2
2,s
61-69
--
----
Le poids moyen ,des pommes de Minetto du ler essai était de 204 g
et du 2ème essai de 376 g.
En conclusion, au Cap Vert, on peut encore obtenir une récolte
de laitue jusqu'en août, ,avec Minetto, (a feuilles croquantes) et avec
Salad bowl (voir essais antérieurs) à feuilles tendres.
Essai fumure à Cambérène le 31-l-74
--w
On a comparé 7 formules de fertilisation avec 2 variétés, semées
à l'ccartement 25 x 30 cm, en 4 répétitions.
Les formules de fertilisation étaient :
1. NPK Ca Mg : 100, 21, 120, 40, 20 formule Invuflec
2. NPK Ca Mg :' 50, 10, 60, 20, 10
3. 10 T/ha poudre d'arachide
(en fumure de fond)
4. 10 T/h$ poudre d'arachide (en couverture)
5. 40 de tourbe des Nlayes
6. 20 l/m l/m2 de tourbe des Niayes
7. Témoin.

121
Ci-dessous les rendements moyens en g par parcelle de 2,5 m2 les
catégories de qualité 1 et II réunies et le nombre de pommes.
Bon jardinier
Mesa no 659
Objets
g/2,5 m2
Nbre pommes
g/2,5 m2
Nbre pommes
:
4698 2780
4:
6365 8510
::
3
3652
7950
4
4368
::
10638
;:
i
1870 810
ii
4702 5623
2
7
880
la
7865
20
L'avantage de la fumure chimique et organique ressort nettement;
la terre des Niayes semble avoir un effet dépressif.
Essais nématicides en pépinières
a) Essai orientatif de 1976-1977 (en @einière)
- e m - - - - - - - - - - - - - - -
- - -
Un essai préliminaire en pépinière (2 répétitions) a été mis en
place pour contrôler la phytotoxicité sur laitue de l'éthoprophos à
différentes doses d'application (2,5, 5 et 10 kg m.a./hal. Le
nématicide granulé, applique un jgur avant le semis, a été épandu à
la main et incorporé au rateau à - 7 cm de profondeur.
Aucune influence, ni sur la germination, ni sur la croissance de la
laitue n'a été constatée avec le produit aux différentes doses
testées. L'observation des racines un mois après le semis a révélé
de nombreuses galles sur les parcelles témoins et très peu de
galles sur les parcelles traitées. Dans ce dernier cas,les galles
se trouvaient en général à l'extrémité des racines et pourraient
être dues à la répartition superficielle du produit dans le sol.
b) Un nouvel essai a été mis en place en eé iniërz, semé le 11-5-1982,
ën-bToFs-aTéZt?FeS CoiKpTets-à?lëuX %péf i?iZns de quatre objets :
témoin, éthoprophos incorporé sept jours avant semis (S-7 jours),
incorporé trois jours avant semis (S-3 jours) et incorporé le jour
du semis (S-O jours). Par parcelle, sept espèces maraîchères ont
éte semées (carotte, jaxatu, gombo, haricot, laitue
melon et
tomate) à raison de deux lignes au hasard par répétition pour
chaque espëce.
I ‘Athnnrnnhnc
a P+C annlin à 1s ,-Inca ~ininnon Aa 1E Ln m a /ha ,-a

122
Tableau des résultats : moyenne du % de levée
-
--
~---
Dbjets
-
-
- - - -
Espèce
Témoin
S-7 j
S-3 j
S-O j
Après n jours
Carotte
45
i!6
ii
:s
6 jours
72
44
10 jours
Jaxatu
18
20
3;
li
10 jours
40
40
15 jours
Gombo
9;
g2
84
95
6 jours
92
88
13 jours
Haricot
ii:
36
44
28
7 jours
68
68
72
13 jours
Laitue
58
48
54
z;
4 jours
78
68
7 jours
-
-
- - -
Pour la laitue, aucun effet significatif sur la germination n'a
été constaté (résultats hétérogènes pour les différentes répétitions
d'un mème traitement) ; par contre, le développement des plantes est
reste plus réduit sur toutes les parcelles traitées par rapport au
témoin.L'emploi de I'ethoprophos n'est pas à conseiller sur carotte et
laitue, étant donné l'effet phytotoxique qu'il peut presenter sur le
taux de germination et/ou :sur la croissance des plantes.
Variétés recommandées parle CDH et calendrier de semis
-.
Plusieurs variétés sont recommandées.
Pour les semis de novembre à avril, avec repiquage environ 20
jours aprës,les variétés suivantes sont proposées :
- Rexina et Verpia toutes deux à feuilles tendres sans
anthocyanes, produisant toutes deux des pommes bien fermes de
poids moyen : 300 g, pour la première contre 400 pour la
seconde.
- Ithaca et Empire, toutes deux à feuilles croquantes, avec des
pommes de poids moyen respectivement de 450 g et 650 g.

123
Pour les semis de mai et juin, on propose les variétés Minetto
et Salad bowl, la première à feuilles croquantes formant des pommes
d'un poids moyen de 350 g, la seconde étant une laitue à couper. Les
rendements de la dernière variété n'atteignent que 5 à 12 t/ha contre
15 à 25 tlha pour la première.

124
MANIOC
Objectifs :
-
-
- Tolérance aux principales pestes : cochenille, mosaïque
- Tolérance à la sécheresse.
- Faible teneur en acide cyanhydrique.
Impostance
La culture du manioc au Sénégal est en régression depuis le
début des années 70. En 1972-73, on cultivait encore 4,O.DOO ha avec
une production de plus de 150.000 t ;
actuellement il n'y a plus que
5-7.000 ha et une production fluctuant entre 5 et 20 t/ha. Cette
régression est attribuée à la sécheresse et aux attaques de la
cochenille. Les deux principales régions de culture du manioc sont
Thiès et la Casamance. La mosaique est surtout sevère au Sud et la
cochenille vers le Nord.
Les variétés cultivées au Sénégal sont de 3 types sur la base de
la couleur de la pelure :
les variétés blanches (Koyo, Cololi,
Ordinaire1 à suber brun clair et phelloderme blanc., les variétés
noires (Tiondal à suber brun foncé et phelloderme blanc et les
varietés rouges (Kombo) à suber brun clair et phelloderme violacé. Ce
sont ces dernières qui sont les plus cultivées. Toutes ces variétés
ont la chaire blanche.
Dans le milieu traditionnel on plante en debut d'hivernage, dès
juin-juillet après les premièrles pluies et la récol,te s'étale de
janvier à juin, soit un cvcle de 7 à 12 mois.
Cette plante a toujours été considérée comme appartenant au
groupe des cultures vivricires ; elle n'a été inscrite au programme du
CDH qu'en 1981 suite à la demande du gouvernement.
Les recherches ont commence par une enquète dans le milieu rural
sur le mode et l'importance de la culture et la constitution d'une
collection à partir de matériel local, enrichi de matériel, -
microboutures.et semences -, de l'IITA* Tous les clones du Sénégal
sont du type doux. Les observations portent sur l'aspect végétatif
général
et l'aspect sanitaire,
la pilosité,
l'architecture, le
système radiculaire et la productivité.

125
Clones de manioc testés au CDH
Nom ou numéro
- - - - - - -
Origine
- - - -
Cololi no1
Thiès
Cololi n"2
Kaolack
Itouk
Casamance
Kombo
Thiès
Kombo no1
Thiës
Kombo no2
Thiës
Ordinaire no1
Kaolack
Ordinaire no2
Kaolack
05
Casamance
06
Sine Saloum
30001
IITA
30040
IITA
30337
ITTA
30555
IITA
30572
IITA
30786
IITA
4(2)125
IITA
42025
IITA
60142
IITA
60444
IITA
63397
IITA
Ordinaire no3
Thiès
Ordinaire no4
Thiès
Ordinaire no5
Thiès
Kombo no3
Thiès
Cololi no3
Thiës
Diola
Sinesaloum
Rouge
Tambacounda
Blanche
Tambacounda
Noire
Tambacounda
Bantara no1
Casamance
Bantara no2
Casamance
Bantara no3
Casamance
Samouya
Casamance
Essararion
Casamance
Toucouleur
Casainance
Tri variétal
-
-
Début 1981, 4 clones ont éte introduits de 1'IITA et lors d'un
test orientatif, le clone no30395 est abandonné et les 3 autres ont
produit par plante : no30555 : 3278 g ; no30786 : 2565 g et le
no30572 : 1610 g de racines fraîches.

126
1. Essais comparatifs
des 3 clones de I'IITA, 1981-1982
-
-
-
- - - .
Ils ont été plantés le 6-11-81 et récoltés le 23-8-82.
Les rendements en racines en Kg/ha ont été : ri"30555 : 22.285 ;
ri"30572 : 17.085 et le n"30786 : 16.442 kg. Leur teneur en matière
sèche fluctue autour 'de 311 %.
Le clone 30555, planté en mars 82, a la densité de 6.666
plants/ha a produit ;!5.381 kg en 8 mois. Le clone 30.786 planté en
mai ii la densité de 5.000 plants/ha a produit 25.605 kg/ha après 11,5
mois ; la fermeté de la chair et l'aptitude à la conservation de ses
racines étaient médiocres.
2. &sai comparatif de rendement des 3 clones de I'IITA 1982-83
-
-
-
-
Plantation le 3-6-83, 4 répétitions.
Cet essai a été fortement atteint par la cochenille et n'a été
récolté que partiellement.
3. -sais comparatifs de lusieurs clones, p lantés a Cambérène, à
- - -
3-l-
quelques jours d'interva e
En 1983, plusieurs clones locaux ont encore été collectés et mis
en observation. Ils oint été mis en essais comparatifs en 1984.
Tableau 36 : Manioc.
-
-
Essais comparatifs de quelques clones, à
Cambérène,
à l'écartement 100 x 100 cm, plantés et
récoltés aux dates indiquées,
en 3 répétitions ;
rendement exprimé en g de racines/plante.
Planté le
7-8-84
9-8-84
11-8-84
ii
Récolté.le
10-7-85
13-8-85
14-8-85
Clones
30786
1232
1054
1322
1203
Kombo no1
!a90
964
647
867
Ordinaire n"1
847
1522
1184
30572
!j95
1269
930
931
Cololi no1
!j90
1286
686
854
Kombo no2
!jO3
1371
858
911
Kombo
345
850
477
557

127
Ces essais confirment la supériorité des 2 clones 30786 et
Ordinaire no1 et le moindre intérët de Kombo ; malheureusement ces 2
meilleurs clones sont sensibles aux nématodes. La variété Ordinaire
est un peu plus tardive que le clone de 1'IITA.
Amélioration
Parallèlement à ces tests comparatifs de clones, on a collecté
des semences :
- soit obtenues à l'intérieur des clones, pour les ri"30555 et
30786
- soit obtenues par croisements libres entre les n"30555, 30752
et 30786.
Les graines de 30786, ont été semées en septembre 1983 ; on a
transplanté le 24-10-83, 60 plantes et retenu 27 têtes de clones.
Les graines de 30555 ont été semées le 17-1-84 ; on a
transplanté 360 plantes ; 21 clones sont retenus avec un rendement de
l'ordre de 1700 g/plante.
Les graines de croisement libre entre les 3 clones ont été
semées en octobre 1982 dont finalement on a conservé 5 clones
transplantés le 17-2-84 ; le rendement a été très faible : inférieur
à 400 g/plante,
En outre, le CDH a obtenu de 1'IITA 2.000 graines de 7 clones
différents (30001, 30474, 30555, 30572, 61242, 63397 et 518 OP (open
pollinatedl. Les plantes issues de ces graines ont été évaluées à
Cambérène et les 134 meilleurs clones sont plantés en milieu rural ;
97 clones chaque fois chez 2 cultivateurs des environs de Thiès et
plantés respectivement (3 boutures par clone), le 30-7-85 et le
2-8-85, et la totalité, soit les 134, sont plantés en Casamance le
7-8-85.
Méthodes culturales
1. Dates de bouturage avec irrigation par aspersion
Les rendements en t/ha des différents clones et durée du cycle
en mois.

128
- Y . -
- _ - - - -
Clones
30.555
30.752
37.786
Kombo 1
Kombo 2
---
.- .--. -__-_---.---.
Novembre 82 22t, 10 m 16t, 10 m 17t, 10 m 26t, 9,5m 44t, 9,5m
Décembre 82 29t, 8 m 25t, 9 m
-
_.
Mars
8325t,8m
-
. .
Mai
83
-
26t,
11,5m
-.
Juin
83 35t, 10,5m 32t, 10,5m 36t, 10,5m
-.
Août
83 34t,
8,5m 45t, 8,5m 37t, 8,5m
-.
2. Choix des boutures,.
L'importance de l'aoûtement du matériel servant de bouture est
confirmée.
3. Modes de plantation des boutures,
essai de novembre 1983
L'essai est effectué avec 2 clones locaux, en sol sablonneux
sous irrigation par aspersion,
avec des boutures de I!i cm. Les objets
mis en comparaison sont : boutures inclinées ii 45" avec 2/3 de la
longueur enterrés et boutures placées horizontalement a 5 cm de
profondeur.
La position horizontale à, 5 cm de profondeur s'est avérée le
meilleur mode de plantation, le poids des racines par plante en g
pour chacune des variétés et selon le mode de plantation, après 9,5
mois de culture a éti! :
Inclinée
Horizontale
--
---.
Kombo n"1
3.875
4.042
Kombo nC'2
4.425
5.5713
4. Modes de plantation des boutures, essai de 1984
Cet essai planté à Cambérène le 25-9-84 et récolté le 2-7-85
comparait 4 modes de plantation des boutures, explicités dans les
résultats, avec un cyone de semis.

129
Objets
Poids moyen racine en g/plant
Horizontales
à -10 cm
345
Inclinées à 45", 2 noeuds hors
sol
278
Verticales,
2 noeuds sous-sol
356
Verticales,
2 noeuds hors-sol
395
Ces rendements,
bien que très faibles,
semblent montrer
l'intérêt de la plantation verticale assez profondément, qui est en
fait la technique pratiquée par l'agriculteur.
Analyses chimiques de quelques clones de manioc récoltés à Cambérène
et analyses par 1'ITA (Tableau 31).
Tableau 37 : Manioc. Composition chimique de quelques clones plantés
en novembre et récoltés en août.
Cl ones
30.572
30.786
Kombo Cololi 1
Kombo 1 Kombo 2 Cololi 2
Matière sèche :
32,5
30,4
32.5
33,5
35.3
33,4
Protéine % MS :
1,46
1,90
2,47
3.38
2,08
3,ll
Sucres totaux % MS:
10,85
8,99
5,38
4.50
4,56
4,62
Amidon % MS :
51,9
(4i.z)
6;,;
62,8
54,l
62.8
Cendres % MS :
2,3
,
3
1.8
194
290
Problèmes phytosanitaires
Incidence de la mosaique sur la croissance et le rendement.
Des plantes représentatives,
saines et attaquées,
ont été
récoltées dans la région de Thiës, sur deux variétés locales Kombo
no1 et Kombo n'2,
provenant d'une plantation de juillet 83 et
récoltée en septembre 1984. La production des plants malades était
moindre de 24 % et 35 % respectivement pour Kombo na2 et Kombo n'l,
soit 3.175 g/plant pour Kombo no2 sain contre 2.410 pour les virosés
et 955 pour Kombo no1 sain contre 620 pour les virosés. Chaque
échantillon comportait 10 plantes.

130
HELON
Objectifs : - Fruits de forme sphérique ou legêrement aplatie, à
écorce lisse légèrement côtelée et de couleur vert pâle;
chaire Noranqe, cavité petite, arôme et goût agréable ;
résistants au transport.
- Résistance au blanc, au mildiou et à la mouche des
fruits.
Importance
Cette culture présente un intérèt tant pour la consommation
locale que pour l'exportation. Le melon compte parmi Fes espèces les
plus importantes pour .l'exportation ; selon
les années, celle-ci
fluctue entre 1.000 et 2.000 tlan. En 1982-83 on a recensé 300 ha avec
une production commercialisable totale évaluée à 3.200 1:.
Variétés introduites par le CDH
-
-
Alpha
Charentais MN1
Ananas d'Amérique
Charentais canton
Ananas Yok Neam
Charentais rafon
Alps-HF1
Charentais tezier 3967
Charity Bal1 H
Balon H
Chilton
Boule d'or
Classic
8ud
Cornet H no15
Burpee H
Cossack H no16
Crenshan
Camp0
Cristel
Canada Gem. H
Cantaloup M 113
Dessert sun
Cantaloup amarelco
Dixie jumbo H
Cantaloup de belle garde
Doublon
Cantaloup canto
Dülce
Cantaloup charentais
Cantaloup diamex
Earl's favourite
Cantaloup épritel
Early dew
Cantaloup ido
Edisto
Cantaloup oval-chaca
Edisto no47
Cantaloup Rafon
Eindor FI
Cantaloup summet H
Cantalum
Fakous
Cantor H
Farmers milky way
Carlo M 115
_.
Fusano HF1

131
Glanum H
Odibis
Gold and silver
Odyl
Gold pak
Odyl bis
Golden crispy
Ogon
Golden sweet
Ogon no9
Green jade
Ohgon H
Gulfcoast
Orlinabel
Gulstream
P-28
Hales best jumbo
Pancha H
Hales best PMR 45
Pearl
Haon Fl
Pearl H
Haogen
Perlita
Haros H
Persian medium
Harper H no219
Pharo
Harvest queen
Prince H
Hermes H
Home garden
Red seeded citron
Honey dew
Red seeded resistant
Honey dew green flesh
Rio gold
Honey dew green meated
Rocket
Hurst no339 HF1
Rocky Ford
Hurst no340 HF1
Romeo
Hybrid Noy yellow
Royal honey
Hybrid Fl Samson
Hybrid Samson
Samson H
Sarrians 232 Fl
Inra 720-63
Saticoy H 205
Savor HF1
Jade
Seminole
Jaune canaria
Semi-tardio Sen Parda
Jaune des Canaries
Sharon no59
Jeanne no57
Sophy no59
Jivaro HF1
Souilam 1
SR 91
Kogane Naski Nakuwa
SR 1463
Summer dream
Large Yuki
Sunrise H
Super market
M no113
Super market 235
M no319
Super market H
Magdelaine
Super sprint
Main rock
Sweet eve Ii
Mainstream
Sweetie
Market gold
Meteor
Takii's honey
Temprano
Napoleon Fl
Tendra1 précoce
NCX 756-H
Tom dew
Neror H
Top mark
Netted Gem
Top score
Npttmi rnrkv Fnrrl
T-- --I

132
Uji no2 HF1
14 H
15 H
VAC 1515
17187
Valery
68-02 H
Valley gold
76-l-H
Vedor
76-2
Vedrantais
77-ll-HF1
223-637
Westland green
Wonderful king
Yacumba
Yanco delight
Yanco treat
,Yellow expert
Yellow jade M 502
1. Essais'variétaux
Plus de 130 variétés ont été testées.
a) Essais de la saison 1972-73
-------m-w.--.--
Cinq dates de semis, les 12-10-72, (33 variétés), 12-12-72 (38
var.) 18-1-73 (33 var.), 17-2-7.3 (33 var.), 3-4-73 (30 var.) 27-4-73
(37 var.), et 66 introductions différentes ont été expérimentées.
L'écartement adopté lors de ces tests était le plus soiuvent 150 x 100
cm, sauf le dernier es,sai d'avril où l'écartement n'était plus que de
150 x 75 cm.
Plusieurs variétés fntéressantes ont été retenues de cette série
d'essais de triage,
notamnent les variétés de types charentais,
Cantor, Home Garden, Seminole, Gulfstream et Vedrantais. Le cycle
végétatif de ces varietés fluctue entre 80 et 120 jours. Les origines
chinoises Golden Sweet melon, Jade, Jeanne n"5'7, sont intéressantes
pour leur rendement et leur résistance à -Pseudo eronos ora cubensis
mais leurs caractéristiques commerciales, lT&XZ*re et la
texture croquante de la chair et le calibre trop petit sont peu
appréciés.

133
bl Essais de 1973 portant notamment sur la saison chaude et humide
---__---------------------------
Différentes dates de semis ont été testées : mai (25 var.), juin
(39 var.), juillet (25 var.), août (37 var.), octobre (40 var.) soit
un total de 166 variétés représentant 42 nouvelles introductions par
rapport aux essais de la campagne 1972-73.
L'écartement, la fertilisation et la protection phytosanitaire
étaient identiques à ceux de la campagne précédente.
Le développement végétatif était faible en général pour des raisons de
parasitisme principalement. Les variétés Home garden et Sunrise
avaient la croissance la plus vigoureuse ; les plus productives
étaient Gold and Silver,
Large Yuki et Takii's honey (d'origine
asiatique),
mais une fois de plus la chair peu colorée et le manque
d'arôme des fruits font qu'elles sont très peu appréciées du public.
Home garden
et Gulfstream ont confirmé
leur
performance de
productivité et se sont avérées assez tolérantes à l'oidium.
c) Essais comparatifs de rendement de mars 1976
-.---- --------e----m-_
Les résultats sont reproduits ci-après.
Variétés
Rend. t/ha
Poids g./fruit
Cycle en jours
Cantaloup charentais (exportation1
VAC 1515
31
409
86-142
Cantaloup Ido
30
380
92-141
Cantor H
27
373
86-141
Melon d'hiver à fruits allongés
Tom dew
23
601
92-135
Cantaloup américain
Gulfstream
24
486
86-142
Home garden
18
354
86-142
dl Tri de variétés de 1977 à 1980
- - - - - - - - - - - - - - -
Durant ces années, les introductions de nouvelles variétés ont
été poursuivies et la collection s'est enrichie d'une trentaine de
variétés
dont plusieurs intéressantes ont été mises en essai
comparatif à Cambérène.
el Essai comparatif de rendement des meilleures variétés introduites
entFe-lV7T ët‘-1V8U.-Cët-e?s~iFZî
éte ~eïîié~lë-23-F~82~à Cambérène
avec irriaation nar ncmrcinn
6rartnmPnt r;n y Im-3 A iiml Cm -.- ..-.t

134
Variétés
Rend. t/ha
t/ha commerc.
Cycle jours
P-28
30,4
15,5
84-106
Pancha
30,o
12,9
84-106
Carlo M-115
24,5
87-109
M-113
22,7
:5i
84-109
Diamex
21,8
417
91-109
Vedrantaïs
20,2
599
87-106
Charity bal1 H.
20,o
12,l
84-106
-
-
- - - - -
Les variétés P-28 et Pancha à écorce brodée ont donné des
rendements
significativement
supérieurs.
Les
pertes
dues
principalement à la mouche des fruits, Dacus s ., sont importantes et
varient de 52 à 83 % (du nombre des fruits
91
réco tés ; les variétés du
type Cantaloup brodé (P-2;5, Pancha et Charity bal11 ont des taux de
pertes les plus faibles. Çharity bal1 est très sensjble au Mildiou et
Cantaloup Diamex l'est moyennement, mais cette dernière variété est
très sensible aux nématodes à galles.
P-28 et Pancha ont une peau ferme et la chair est de couleur
orange et à goût et arôme très prononcés, plus particulièrement la
première des deux.
Toujours à Camberëne, avec des semis plus tardifs en mars-avril,
le cyle est plus court et on peut récolter en juin-juillet avec comme
rendements totaux : Vedrantaïs 26 t/ha, Jaune canaria 18 t/ha et
Gulfstream 15 t/ha.
f) Essai comparatif varietal au périmètre de &aobab 17-2-81 pour
- -. .- - - - - - -
T'~p~rfii~iki??neni:~ü"
iïïakh?: ?rre~$rYa~i~.
-
-
-------m--.--w.-- -e-m
Six variétés ont éti! comparées au témoin Vedrantaïs. Ecartement
50 x (50 + 150) cm, 4 répétitions, irrigation à la raie.
Variétés
Rend. t/ha
Poids moyen g/fruit
Total
Commerc.
Gulfstream
26,6
16,9
780
Mainstream
24,7
18,3
690
Diamex
22,6
10,7
590
Vedrantaïs
CDH
21,0
11,5
640
Vedrantaïs Baobab
19,7
10,8
650
NCX 756 H
18,6
12,7
660

135
Gulfstream et Mainstream, du type Cantaloup brodé,donnent les
meilleurs rendements ;
les autres variétés du type Cantaloup
charentais sont moins intéressantes.
Les pertes importantes (entre 27 et 51 % du nombre de fruits
récoltés) sont dues principalement à Dacus vertebratus.
Les sols plus consistants de ce périmètre donnent des melons de
qualité supérieure à ceux obtenus sur sols sableux de la zone
littorale Nord, ces derniers étant faiblement sucrés et aromatisés
2. Méthodes culturales pour le melon
Essais d'irrigation
1 Semis 10 avril 1974
- - - - - - - - - -
En comparant l'irrigation par aspersion à l'irrigation au goutte
goutte (système Chapin) avec le cultivar Orlinabel, semé à
'écartement 150 x 50 cm,
le rendement total n'était pas très
ifferent (29,5 t/ha pour le goutte à goutte et 33,2 t/ha pour
'aspersion) avec respectivement 53 et 51 % de fruits non commerciali-
sables. La cause principale des écarts était la pourriture au contact
du sol pour l'aspersion et les piqûres de mouche (Dacus vertebratus)
en goutte à goutte.
En adoptant une efficience de 15 % pour
l'aspersion,la quantité moyenne d'eau distribuée a été de 5,98 mm/jour
en irrigation au goutte à goutte.
b) Semis janvier 1975
- - - - - - - - -
Cet essai compare 2 doses d'irrigation en goutte à goutte,
empiriquement fixées à 33 % et 50 % de la valeur journalière de
l'évaporation au Bac A, avec 2 variétés du type Cantaloup charentais
(Cantor-H et VAC 1515). Les doses d'irrigation étant donc
respectivement 1,7 mn et 2,5 mmljour en moyenne, n'ont pas influence
le niveau des rendements (20 t/ha). Entre 57 et 65 % des fruits
n'étaient pas commercialisables suite aux attaques de mouche (Dacus
vertebratusj et les pourritures secondaires.
Le pourcentage de plantes flétries était plus élevé avec la dose
d'irrigation la plus élevée ; globalement le melon supporte assez bien
la chaleur sèche.
3. Prévulgarisation
Les meilleures variétés retenues en station au C.D.H., sont
testées dans d'autres sites,pour une confirmation de leur performance,
dans les Centres d'Appui technique (C.A.T.) et leur diffusion dans les
v,ame.r Alr.,C*--i-- 1-J r 1

136
C.A.T. Kaolack
Semis janvier 19:90 : les résultats sont présentés ci-dessous :
Cultivars
Rendement (t/ha)
Vedrantaïs
14,4
Gold pak
12,2
Cantaloup 1110
11,2
C.A.T. Keur Alfa
a. Période de 1979 à 1980
- e - - w - - - - - -
Semis en décembre et pleine récolte en fin avril. Le résultat
obtenu est le suivant :
Cultivars
Rendement (t/ha)
Vedrantaïs
Gold pak
Saticoy-H
Cantaloup I'do
b. Période : 1980 à 1981
----------.-
Du tri variétal pour la production mi-hative, semis début
novembre, il résulte que cette époque est peu propice. Les plantes se
développent peu et les rendements sont faibles (Vedrantaïs 1,6 t/ha et
Gulfstream 1,4 t/ha). Les semis de décembre ne sont pas intéressants
non plus. A partir de janvier,on peut obtenir des rendements de 9 à 15
t exportables.
Les essais préliminaires effectués en 1977 et 1978 avaient déjà
montré le bon potentiel de la variété Vedrantais.

137
Zone d'extension de Keur Alfa
a. Période de janvier 1977 à décembre 1979
w------m- ------w--m
Diffusion de 2 variétés type Cantaloup charentais (Ido et
Vedrantaïs) et un du type Cantaloup brodé (Gulfstream).
b. Période 1979 à 1980
_.---------
Le tableau suivant indique les variétés données aux producteurs
de la zone d'extension et les resultats obtenus, en production de
pleine saison (semis le 15-l-80).
Variétés
Rendement t/ha
Vedrantaïs
13,8
Gold pak
13,l
Cantaloup Ido
12,3
c. Période 1980 à 1981
- - - - - - - - - -
44 maraichers ont bénéficié de 3.200 g de semences pour les
démonstrations de culture en vue de l'étalement des récoltes et la
promotion de nouvelles variétés préconisées par le C.D.H.
C.A.T. Baobab
Quatre cultivars ont été testés pour évaluer la possibilité
d'échelonner les récoltes par l'&alemènt des semis. Les résultats
sont mentionne's dans le tableau suivant, en t/ha
.
Cultivar
Semis 18-2-1980
Semis 20-3-1980
Semis 16-4-1980
Cantaloup Ido
14,52
10,32
14,68
Cantaloup Diamex
11,60
14,oo
17,16
Vedranta'is
6,97
11,82
18,78
Romeo-H
12,87
8,48
12,41

138
Les piqûres de @cusf~e ont causé des dégâts importants : entre
76 et 96 % des fruits aiqués. Une importante attaque de mildiou a été
constatée sur la végétation en début juin et les cultivars ont éte
classes suivant leur sensibilité au mildiou : Ido 7
Romeo-H 7
Vedrantaïs 7 Cantaloup Diamex
Le cultivar Ida convient surtout à la mi-saison (semis du
18-Z-1980) et les cultivars C.Diamex et Vedrantays se comportent très
bien en fin de saison sèche (semis 16-4-19801.
L'étalement de la production peut donc se faire jusqu'à juillet
(par un semis en avril).
Problemes phytosanitaires du melon
-
-
-
Les ennemis les plus importants sont :
. le Mildiou dû à Pseudo eronas ora cubensis : les deux variétés
proposées à la airruS&+ '*
e rantais et Gulfstream,
sont peu
sensibles.
Les pulvérisations éventuelles de metiram-Zn ou de
métalaxyl se sont montrées très efficaces à Camberène.
. l'oidium dü à Er si he cichoracearum : Gulfstream est moins sensible
-39
que Vedrantaïs.
e nombreuxfongicides ont été testés au CDH dont le
bupirimate, le dinocap, l'imazalil, le pyrazophos et ?a triforine se
sont révélés efficaces.
. La mouche des fruits
: Dacus vertebratus entralne des pertes
considérables. La decamethriné, le trichlorphon et le dimethoate ont
donné des résultats satisfaisants
Variétés proposées par le CDH et calendrier d'étalement de la
- - - -
- - - -
production
Pour l'étalement de la production les variétés recommandées
sont: Vedrantaïs et Gulfstream.
Les semis peuvent s'étaler, de septembre à avril, la récolte
s'échelonnant de décembre â juillet. Mais les rendements varieront
selon la date de semis : pour les semis de février ii avril on peut
espérer un rendement de 15 à 25 t/ha, pour ceux d'octobre et de
novembre â janvier respectivement 12 â 20 t/ha et 10 à 20 t/ha. La
récolte débute 8O.à 100 jours et la fin se situe entre 170 et 135
jours après le semis.
Vedrantals est une variété du type cantaloup charentais à fruits
sphériques,
à chair orange foncé, très ferme et sucrée, â cavité
centrale réduite ; poids moyen du fruit : 800 g.
Gulfstream est une variété du type à écorce brodée ; fruits
sphériques â chair orange et â cavité centrale reduite ; poids moyen
du fruit : 1.000 g.

139
0 IGNON
Objectifs : - Bulbe de coloration brun-orange à violet, riche en
-
-
matière sèche, de bonne conservation à la température
ambiante, au goüt piquant.
- Absence de floraison en premier cycle.
- Floraison en
second
cycle
sans
réfrigération
vernalisante pour la production de semences.
- Tolérance aux thrips et résistance à la maladie des
racines roses.
Importance
L'oignon est actuellement un des legumes les plus consommés au
Sénégal ; la consommation est évaluée à plus de 30.000 t/an.
En 1972, la production locale (environ 15.000 t/an) commençait à
partir d'avril avec un maximum de récolte en juin ; la conservation à
l'air prolongeait la consommation d'environ 1 mois. Une seule variété
était connue, la Jaune hâtif de Valence ; cette variété demande une
longueur de jour moyenne et n'a qu'une faible aptitude à la
conservation.
Aussi, pour couvrir les besoins à partir d'août, le
Sénégal importait jusque 10.000 et plus de t/an.
Dès lors, dès 1973-74,
le CDH a importé des variétés des
diverses regions du monde pour les tester dans les conditions du
Sénégal. Ultérieurement, un programme d'amélioration génétique a été
entrepris pour suppliéer aux insuffisances des variétés importées, et
pour améliorer les performances des meilleures de ces variétés tout
en produisant les semences de ces variétés. En effet, les besoins en
semences d'oignon sont estimés à plus de 9 tonnes/an et l'importation
atteint encore au moins 3 t/an.
Variétés d'oignon introduites par le CDH
Amber Express
Blanc premier
Australian brown
Bombay red
Australian brown Fx
Bronze d'Amposta
Aviv
Bud
B 2246 A Lot 69 H 182
Canada granite Hyb.
B 2246 B Lot 69 H 183
Canada maple Hyb.
Barletta
Cebola A de Setubal
!Dn,. "L^e.^-
^. - -

140
Cebola 0 de Saloia
Irat 1 (violet de Galmi)
Chieftain H
Irat 2 (blanc de G,almi)
Cojumatlan (FAO n"42.678)
Irat 3 (Soumarana)
Cream gold
Cristal grano
Jaune des Cevennes
Jaune espagnol
Early cristal 281
Jaune extra hâtif tropical
Early gold Hybrid
Jaune hâtif de Valence
Early grano Fx
Jaune hâtif tropical
Early haemek
Jumbo
Early harvest
Early locker brown
Keep well H
Early locker white
Early lockyer brown
Late sprouting yellow
Early lockyer white
Lucky H
Early premium
Early suprême
Madaoua
Early texas grano
Majestic Fl
Early texas yellow grano 502
Monte alegre (FAO 34.9031
Early top
Mulhouse type auxome (FAO 42.294)
Early yellow texas grano 502 PRR
Eclipse
Nasik red
Eclipse (L303)
New mexico grano yellow
Egyptian
New mexico vellow grano
Elite H
Northern oak
Excel
Excel (Bermuda yellow)
Oignon rouge du Niger
Excel 986
Ori
Express yellow H
Extra early kaizuka
Pompei
Porters
arly 9 lobe
Gandiolais
Primo HF
n”3
Giza 6 (44.219)
Produsud
(texas yellow grano
Golden
Produwin
Golden beauty
Pukekone
long keeper (FAO 42 .649)
Golden creole Fl
Golden creole H
Queen
Golden laker
Quick si ver
Granex H
Granex brown
R 10 H
Gros de Lisbonne
Red bombay
Red commander
Haemek improved
Red creole
Henry's special PRR HF1
Red creole CS
Hybrid america
Red creole CS
Hybrid granex brown
Red creole tropicana M
Hybrid onion super elite
Red delight Fl
Hysol
Red granex
Red star Fl
Imai early yellow
Red toro PRR HF1
Imperial white spanish
Red weathersfield
1%-a+ 1
Di~nreiAn cwant Cnnnich

141
Robust Fl
Violet de galmi
Rouge d'Algérie
Rouge d'Anposta
White alamo Fl
Rouge tropical
White creole
Roxa do traviu (FAO 34.904)
White granex H
Rub
White grano
White lisbon
San joaquim yellow PRR
White mexic
Senshu
White queen
Senshyu yellow
Wijbo
Shin kaizuka
Sokoto
Y. 28
Spanish yellow Watson
Yaakaar
Spano
Yellow bermuda
Spartan banner H
Yellow creole
Sth aust white globe
Yellow dessex HF1
Stockton yellow globe
Yellow granex
Stokes exporter hybrid
Yellow granex HF1
Storage king hybrid
Yellow granex new mexico
Soumarana
Yellow granex PRR
Southport white globe
Yellow granex PRR H
Superex H
Yellow grano
Yellow sweet spanish
Texas early grano
Yellow sweet spanish
Texas early grano 502
Yodale :Perkhan strain)
Texas early grano 502 PRR
Texas grano
Texas grano 502 PRR
no 31/06
Texas yellow grano 502
Toro rojo
Tropic ace H
Tropicana
Tropicana red
Tropicana red Fl
Essais de tri variétal
L'oignon étant une des cultures des plus importantes, il n'est
pas étonnant qu'elle ait retenu
le plus l'attention tant des
expérimentateurs que des sélectionneurs du CDH.
A. Production de bulbes à partir de semis
1. Esai de tri avec étalement des semis, de 1972-73
Le tableau 37 présente en même temps que les différentes dates de
semis expérimentées et pour chaque date, le nombre de variétés
testées et le rendement des meilleures variétés.

142
Tableau 37: Oignon. Rendements en t/ha des meilleurs variétés, selon
-- la date de semis, et nombre de variétés testées à chaque
date.
Dates de semis
18..11-72
22-12-72
31-01-73
2-3-73
25-6-73
Nombre de variétés
47
36
42
42
27
Texas early grano
502 PRR
146
17,6
'-
38
Dessert yellow
San Joaquim yellow PRR
Granex yellow
92
Early cristal 281
White granex
104
Excel
101
Early grano
96
;z
Jaune hâtif de Valence
91
833
Granex brown
21
-
Cristal grano white
19
-
White grano
19
-
Jaune espagnol
-
21,3
New Mexico yellow grano
10,o
Haemek improved
990
Spano
28
L'essai d'avril '1973 (23-04-73)qui n'est pas rapporté a donné
des résultats très erratiques dont on n'a pas pu tenir compte, le
meilleur rendement, soit 14,5 t/ha a eté obtenu avec San Joaquim
yellow.
2. Saison culturale 1973-74
-
-
Un essai comparatif a été! mis en place le 10-12-73 avec 8
variétés en 8 répétitions. Les rendements des 6 meilleures variétés
ont été :
Jaune hâtif de Valence
65,7 tlha
cycle : 162 j
Granex yel'low
61,4
137
Beth alpha
56,3
143
Texas early 502 PRR
grano
55,8
144
Red star F'l
53,6
136
Violet de Galmi
(non amélioré)
33,2
135

143
3. Saison culturale 1974-75
Trois dates de semis ont été expérimentées. Les meilleures
varietës ont été : semis du 30-g-74 (Granex H, Texas early grano 502
PRR et New Mexico yellow Grano.Semis du 30-11-74 : San Joaquim
yellow, Yello bermuda, Grano, White grano et Texas early grano 502
PRR, les rendements étant compris entre 16,6 et 19,'2 t/ha) ; semis du
1-12-74
: Ben Shemen,
Roxa do Traviu, Monte alegre, avec des
rendements chaque fois supérieurs à 73 t/ha.
4. Saison culturale 1975-76
Un essai comparatif de 23 variétés, avec 4 rëpëtitions a été
réalise.
Il a été semé le 25-09-75 et repiqué le 22-11-75, a
Cambërène. Le rendement des meilleures variétés, avec un cycle de 187
jours, a ëtë :
Granex brown
92,2 t/ha
White grano
85,3 t/ha
Early grano
80,3 t/ha
Texas early grano 502
80,2 t/ha
Red commander
79,s t/ha
Jaune hâtif de Valence
59,7 t/ha
5. Saison culturale 1976-77
Quatre dates de semis
ont été expérimentées :
10-12-76,
14-01-77, 14-2-77 et le 11-3-77.
Comme les rendements des deux
premier-es dates ainsi que des deux dernières dates de semis ont été
fort semblables entre eux, les résultats ont chaque fois été groupés.
Le repiquage a eu lieu entre 1,5 et 2 mois après le semis. Le nombre
de variétés par essai a été de 29 à 33, chaque fois en 4 répétitions
(tableau 38).

--
-l-w--
---.~.---__
, . ~
.” --1
_.--_
__.-.

.- __._.
.- _
144
Tableau 38 : Oignon.
Rendements des meilleures variëtës des deux
groupes d'essai (semisde décembre et janvier et semis de
février - mars) avec chaque fois la durée en jour du
cyle végétatif.
Variëtés
Premières dates
Deuxièmes dates
-
-
-_--
Rend. tlha cycle
Rend. t/ha cycle
Yellow granex HF1
52,l
150
Perla rondella
50,2
126
New Mexico yellow grano
39,6
131
2931
747
Granex brown
36,4
140
. .
Texas early grano 502
34,7
140
. .
Ben shemen
27,5
156
la,5
157
Beth alpha
22,8
123
Barletta
29,l
1;2
Pompei
29,0
157
Queen
23,Q
152
Jaune espagnol
19,l
152
Jaune hâtif de Valence
18,4
159
Roxa do traviu
13,2
150
6. Saison culturale 1978-79
-
-
Un seul essai de tri varietal a été entrepris à Cambérëne durant
cette saison.
Il a étlb sene le 16-01-79, repiqué le 14-3-79,
comprenait 12 variétés set a été exécuté en 4 répétitions. Les 5
meilleurs rendements ont été les suivants:, en t/ha :
Ben shemaen
26,0
Roxa do traviu
25,2
Blanc de galmi
21,2
Red créole
20,3
Violet de galmi
20,o

145
7. Essais comparatifs de rendement en 1981
Un ler essai compare 4 varietés en 6 répétitions à Cambérène ;
il a été semé le 23-9-81 et repiqué le 30-11-81. Les rendements
obtenus sont :
Texas early grano 502
82,6 t/ha
Beth alpha
76,7 t/ha
Golden créole
70,8 t/ha
Violet de galmi CDH
62,7 t/ha
La p.p.d.s. à 0,05 = 7,3 t/ha
Un second essai qui a été semé le 12-11-81 et repiqué le
18-01-82, compare 3 variétés, en 4 répétitions. Les rendements
obtenus sont :

Violet de galmi CDH
36,S tlha
Golden créole
27,0 t/ha
Wurus
18,3 t/ha
8. Essais d'adaptation locale de l'oignon
Des essais d'adaptation ont été implantés à St. Louis, Potou,
Same, Mboumbaye, Ndiol, Ndiande et Kirène.
A titre d'exemple, le tableau 39 reproduit les rendements en
t/ha obtenus à Potou et à Mboumbaye.

146
Tableau 39 : Oignon. Rendementsen t/ha obtenus dans 2 sites et à des
dates de semis différentes.
Variétés
Potou
Mboumbaye
10-12-76 26-l-82
4-11-80 25-l-80 27-l-82
---
---_-
Granex Yellow
43,4
San Joaquim yellow
40,o
Yellow Bermuda
38,8
Texas early grano
28,9
Granex brown
26,9
Yakaar
21,9
10,6
Red créole
18,7
793
Wurus
16,2
691
Violet de galmi
637
9, 2
470
Granex yellow H
46,O
-
Golden créole
35,Cl
Roxa de travin
14:2
Egyptian
9,7
Gandiolais
8, 3
De ces différents essais réalisés à Camberëne ou ailleurs au
Sénégal,
il apparaît que du point de vue du rendement au moins, le
comportement des variétés diffère très fort selon la région et la
date de semis.
B. Production de bulbes à partir de bulbilles
-
-
L'intérêt de la production de bulbes à partir de bulbilles est
d'obtenir une, production hâtive dès janvier, mais ces bulbilles
doivent se conserver au moins 3 mois durant la saison chaude et

humide (de juillet à septembre). Le semis est effectué entre le ler
avril et le 15 mai, la croissance est arrêtée généralement a 90 jours
par l'arrêt de l'irrigation dès la mi-juin et la récolte a lieu de
fin juin à fin jui'llet. Ces bulbilles sont stoqués jusqu'au moment de
la plantation c'est-à-dire du mois d'octobre à fin novembre au plus
tard selon les régions, pour approvisionner le marché dès la fin du
mois de décembre.
Tous les essais de production â oartir de bulbilles ont été
exécutés à Cambêrène.

147
1. Essai orientatif comparant 6 variétés
La plantation des bulbilles a eu lieu le 1-12-74. Les meilleurs
rendements obtenus à partir de bulbilles l'ont été avec : Grano,
Jaune hâtif de Valence et Texas early grano 502.
2. Essai comparatif entre 12 variétés
Les bulbilles ont été plantés le 30-10-75, à 20 cm x 12 cm, en 4
répétitions. Les rendements obtenus et la durée de croissance sont:
Variétés
Rend. t/ha
Cycle jours
White grano
63,5
126
New Kexico yellow grano
53,l
153
Red commander H
50,7
133
San Joaquim yellow
48,a
130
Yellow granex HF1
48,4
131
3. Essai orientatif comparant 10 variétés
-
Les bulbilles ont été plantés le 30-10-75. Les rendements en
t/ha obtenus et la durée du cycle de croissance en jours sont :
Variétés
Rend. t/ha
Cycle jours
Robust HF1
9a,5
116
Ben shemen
78,7
155
Jaune espagnol
59,7
88
Haemke improved
58,2
155
Jaune tardif de Valence
50,2
144
4. Essai orientatif comparant 10 variétés et 2 modes de conservation
des bulbllles : en frigo et a l'air libre.
Le diamètre des bulbilles était de 21 à 25 mm et la plantation a
eu lieu le 5-10-79.
Les rendements en t/ha et la durée du cycle de croissance en
jours ont été :

,:
.
.
148
Variétés
Cycle
Frigo
Air libre
Beth alpha
85,Q
62,9
Violet de galm,i
90
78,B
72,7
Golden créole
90
66.8
54.0
Early texas yellow grano
90
69;0
42;5
R-10-H
108
43,6
12,6
Egyptian
108
14,l
20,8
La conservation en frigo assure les meilleurs rendements. Quant
à la conservation à l'air libre, c'est violet de galmi qui se
comporte le mieux.
5. Essai comparatif entre Yaakaar et Violet de galmi.
-
-
Dans les sélections Violet de galmi une vise la production via
les bulbilles et l'autre l'aptitude des bulbes à 1.a conservation.
L'essai a été planté le 6-10-82, en 6 répétitions. Les rendements ont
été :
Violet de galmi sél. conservation
56,J t/ha
Violet de galmi sél. bulbilles
56,2 t/ha
Yaakaar
29,4 t/ha
La longueur du ~cycle végétatif pour les 2 sélections Violet de
galmi a été de 100 jours et pour Yaakaar de 183 jours.. Cette dernière
variété ne convient pas pour une production précoce par bulbilles.
Conservation des bulbes et bulbilles
-
-
-
L'étalement de la production peut étre réalise par un choix
judicieux des variétes et l'échelonnement des semis. Le recours aux
bulbilles pour assurer une production précoce en saison sèche s'est
avéré très judicieux. Mais il reste à pourvoir le marché en bulbe en
fin d'hivernage et en début de saison sèche. Grâce à la sélection de
variétés aptes à
la production tardive et à la conservation,
l'approvisionnement pendant cette période critique peut être assuré.
D'où est apparue la nécessité de l'étude des aptitudes à la
conservation : aptitude variétale, modes de stockage... tant pour les
bulbes pour la consommation que pour les bulbilles.

c
L i!i .&fr%;;,
‘b--h . ..__
1. Evaluation des pertes pendant le stockage des bulbes
-
Le stockage a eu lieu sous abri ventilé, à Cambérëne, de mai
1977 a janvier 1978, comparant 16 variétés, des bulbes de 40-60 mm.
Les résultats ci-dessous donnent pour les meilleures variétés la
durée de conservation en jours après laquelle il y a respectivement
10,25 et 50 % de perte (DC 10, DC 25 et DC 501.
Variétés
DC 10
DC 25
DC 50
Violet de galmi
211
+ 235
-
Monte alegre
141
179
211
Egyptian
133
t194
-
Roxa do traviu
121
135
163
Blanc de galmi
79
155
213
Granex yellow HF1
123
152
Ben shemen
96
167
2. Evaluation des pertes pendant le stockage de bulbes à Ndiol
Sous abri ventilé à Ndiol, on a comparé la conservation de 9
variétés, avec des bulbes de 40-60 mn, du 29-7-80 au 31-12-80.
Jusque fin octobre, soit 3 mois de stockage, 75 % des bulbes de
Violet de galmi étaient bien conservés et après 5 mois, les pertes
étaient encore inférieures à 50 %. Les variétés Gandiolais, Red
créole, Wurus et Golden créole se sont mal conservées.
3. Taux de conservation des bulbes de 11 variétés, sous abri ventilé
Cet essai. à Cambërëne a été réalisé avec des bulbes de 40-60 mm,
Le % de conservation après 6 mois a été
:
96 % pour Monte alegre,
79 % pour Violet de galmi, 75 % pour Roxa do traviu et 69 % pour
Blanc de galmi.
4. Incidence du diamètre des bulbilles sur leur aptitude à la
conservation
Le stockage sous abri ventilé à Ndiol a duré du 23-7-80 au
25-11-80. Les deux variétés étudiges sont Violet de galmi et Golden
créole.
Après 120 jours, les pertes sont de 24 % (calibre 6-10 mm) à 2 %
(calibre 36-40 mm) pour Violet et Galmi et de 40 % (calibre 6-10 mm)
i. ,n Y ,^..liL...^ 31 -JC . ..".\\ ^L.... P^lrlr.. -,',lr

150
5. Comparaison entre 2 modes de stockage des bulbilles,
-
-
- - .
Les bulbilles de 3 calibres (11-15 mm, 16-20 mm et 21-25 mm), de
10 variétés, ont éti! conservés du 27-6-79 au l-10-79, sous abris
ventilé et au frigo.
Globalement,
après '95 jours de conservation, au frigo, on a
obtenu un taux moyen de 98 % de conservation. Sous abri ventilé, on a
noté 100 % de conservation pour Violet de galmi (calibre 21-25 mm) et
seulement 46 % pour Ben shemen (calibre 16-20 mm).
6. :Influence du calibre des bulbilles sur leur conservation au frigo
et sous abri ventin Camberene
-
-
-
Sept calibres ont été préparés de 5 en 5 mm, à partir de 6 mm de
diamètre. La variété utilisée est Violet de galmi.
Après 86 jours de conservation au frigo, il n'y a aucune perte
alors que sous abri ce sont les gros calibres qui se! sont le mieux
comportés : 99 à 100 % de conservation pour les calibres de 21-25 nnm
et au-délà.
7. Influence du calibre des bulbilles sur leur potentiel de
prOdUCtlOn apres canservatlon au trlg0 et sous abri aere
Les bulbilles ont été plantés le 5-10-79 et la récolte a eu lieu
le 4-l-80. Les rendements en t/ha ont été :
Calibre
Mode de conservation
mm
Abri aéré
Frigo
'11-15 6-10
29,5
16,5
22,6
44,5
16-20
41,5
59,0
EZ
60,3
70,o
59,2
74,5 (4,2 % floraison)
31535
80,7
82,3 (18,2 % floraison)
36-40
83,3
79,0 (26,6 % floraison)
---
La conservation au frigo ne présente donc d'lntérèt que pour les
petits calibres ; pour les gros calibres le taux de floraison devient
trop élevé.

151
i3. ;fl:ence de la date de semis sur la capacité de conservation des
lb Iles
Cet essai a été réalisé à Ndiol, avec la variété Violet de
galmi; les bulbilles ont été classés en 7 calibres de 5 mm en 5 mm a
partir de 6 mm ; ils ont subi des durées différentes de conservation
mais ont été tous plantés le 29-11-80.
Date de semis
Durée de conservation
26-03-80
140
9-04-80
136
23-04-80
120
7-05-80
107
21-05-80
93
Les premières dates de semis donnent des bulbilles de meilleure
conservation. Le "1, de pertes diminue rapidement avec l'acrroissement
du calibre pour se stabiliser à partir des calibres 16-20 à 21-25.
Les pertes de poids sont d'etiviron 50 % pour le calibre 6-10 ;
30 % pour le calibre 16-20 et 21-25 et 25 % pour le calibre 36-40.
9. Evaluation des pertes en bulbilles de la variété Red creole au
cours de la conservation sous abri ventile à Ndiol
Les bulbilles ont été calibrés de 5 en 5 mm à partir de 6 mm.
Les taux de pertes en bulbilles, après 105 jours de conservation, ont
été selon les calibres :
6-10 mm
29,6 %
11-15 n
22,5 %
16-20 mm
13,3 %
21-25 n
7,5 %
26-30 mm
4,5 %
31-35 ml
5,l %
36-40 mn
4,0 %

.
.
.
-.
::
.
. ” ,. .
.J
. . ’
.~. .
152
. .
10. Evaluation des pertes en bulbes en cours de conservation, sous
-
-
a b r i v e n t i l e - -
Le % de pertes après 210 jours de conservation, du 3-6-82 au
30-12-82, de 4 variétés, 'a été :
Violet de galmi
sélection C%H
35,2 %
Violet de galmi
importé
46,0 %
Wurus
96,0 %
Golden créole
9%,5 %,
Essais de méthodes culturales
-
-
1. Influence de la date de semis sur la production de bulbilles
Deux essais ont été conduits à Ndiol, respectivement, en 1980 et
en 1981.
Lors du ler essai, en 1980, 5 dates de semis ont été étudiées :
le 26 mars, les 9 et 23 avril, les 7et 21 mai, avec la variété Violet
de galmi. La récolte a eu lieu après 90 jours.
Le 23 avril a encore été une bonne date de semis (11,4 t/ha,
mais les rendements restent acceptables {supérieurs à 7 t/ha) pour
des semis plus tardifs. Toutefois,
afin de pouvoir assurer un séchage
correct des bulbilles sur le terrain en prévision de l'entreposage,
la fin du cycle devrait se situer fin juin ; le semis devrait donc
avoir lieu de préférence durant la lère semaine d'avril au plus tard.
Le Pëme essai en 1981, compare 4 dates de semis, le 23 mars, les
6 et 21 avril et le 4 mai, avec la variété Violet de galmi. Ici 4
durées de cycle ont etë testées :
Dates de semis
Rendements en t/ha pour un Icycle de
60 j
70 j
80 j
90 j
23-3-81
4T
6'8
13,3
15,3
6-4-81
10,7
12,s
21-4-81
3:3
5:8
836
10,8
4-5-81
235
492
690
%,2
Cet essai confirme bien les conclusions du prëcëdent.

153
2. &fluence de la densité de semis sur la production de bulbes
Cet essai a été réalisé à Ndiol, avec Violet de galmi, en semis
direct le 17-11-81. La distance entre les lignes était de 20 cm. Les
résultats après 141 jours ont été :
Densité relative
Rend. t/ha
Nbre. bulbe/m
Kg semences/ha
:
42,4
42,5
10,5
10,7
836
797
3
42,6
11,3
4
44,6
16,8
1X
5
46,6
19,l
14:2
La densité relative de semis a été obtenue par une combinaison
de pignons du semoir,
Bien que le rendement ait tendance à augmenter (différence non
significative) avec
la densité de semis,
les objets de 1 à 3
conviennent le mieux car ils diminuent d'environ 20 % en moyenne les
petits bulbes (inférieurs à 40 mm) et permettent une économie en
semences de 30 à 40 %.
3. Incidence du calibre des bulbilles sur la production de bulbes
a) Deux essais ont été effectués à Ndiol : un en 1980 avec les
YaFiétésYioTef ~e-g?l?-e~-&'lhe~r?re'ole et un en 1981 avec Red
créole.
Dans le ler essai, seti le 6-10-80, en 4 répétitions, 4 calibres
sont comparés : 11-15, 16-20, 21-25, 26-30 aun. Les rendements
augmentent.avec le calibre des bulbilles : de 29,4 t/ha (11-15) à
60,5 t/ha (26-30) chez Violet de galmi ; de 26,8 à 60,3 t/ha chez
Golden créole.
Le second essai, semé le l-10-81, avec Red créole, a confirme
l'inaptitude de cette variété à la production hâtive par
bulbilles; les rendements ont été très faibles,de 11 à 16 t/ha,
sans influence significative du calibre des bulbilles.
b) Essai multilocalL avec Violet de galmi. Quatre calibres : 6-15,
T6:27J,-2T-L"Js‘26-33 T$anYation-du 5 ?ïu 7 octobre 1981, à 10 cm x
20 cm, dans 3 sites.

----I-----m
--l-....l--_--

.
154
Les rendements en t/ha ont été avec ?a durée des cycles :
--..-
-
-
-
-
Calibres
N'diande
Potou
Mboumbaye
6-15
45,8 (123 jl
54,5 (114 jl
26,5 (98 1)
16-20
54,9 (115 j)
53,5 (110 j)
32,7 (90 ;,
21-25
58,3 (113 j)
32,4 ( 95 j)
33,4 (88 il
26-35
48,5 (108 j)
41,1 ( 89 j)
46,7 (85 j,
-I_--
-
-
4. Influence de la date de plantation des bulbilles sur le rendement
-
-
A Cambérène, 10 dates de plantation (du l-09-79 au 30-11-79)
sont étudiées avec Violet de galmi. La fourchette de plantation
assurant les rendements les plus élevés était comprise entre le 20-9
(69,2 t/ha) et le 21-10 (68,4 t/ha).
A Ndiol, 6 dates de islantation (du 5-9-80 au 14-11-80) ont été
comparées sur 2 varietès,
avec des bulbilles de calibre 21-25 mm.
Avec Violet de galmi, le rendement maximum (48 t!ha) est obtenu avec
une plantation vers la mi-octobre alors qu'avec Golden creole, c'est
la plantation début octobre qui a assuré le meilleur rendement (48
t/ha). La durée du cycle de culture pour Golden créole est plus
longue (145 à 161 jours) que pour Violet de galmi (104 à 129 jours).
5'. Essai d'écartement de semis et de la durée d'irrigation sur le
--_-
-
-
-
rendement en bulbes
Trois écartements : 20 x 8 cm, 20 x 10 cm e't 20 x 12 cm et 3
durées d'irrigation :70, 85 et 90 jours, sont testés sur Ta variété
Golden créole H,
en essai semé le 12-11-79, a Cambérènel Les
rendements ont été :
Ecartement
Durée d'irrigation en jours
70 j
85 j
90 j
20 cm x
(3 cm
47,0
50,7
51,3
20 cm x 10 cm
49,0
52,4
5334
20 cm x 12 cm
43,5
40,6
49,6
--
------

155
L'augmentation de la durée de l'irrigation a prolonge le cycle
de culture qui passe de 123 jours à 143 jours. L'écartement optimal
semble se situer vers 20 x 10 cm.
6. E:ssai de fumure
Un essai de fumure sur oignon a été réalisé avec Granex yellow à
Cambérène, en 4 répétitions, avec semis le 11-10-74 et le repiquage
le 11-12-74.
Les objets comparés et les rendements ont été :
Témoin
11,8 t/ha
NPK 80-90-100
14,l t/ha
NPK 55-80-125
15,O t/ha
30 t/ha poudre d'arachide avant plantation
15,2 t/ha
30 t/ha poudre d'arachide en 3 épandages
12,2 t/ha
NPK 95-60-120
13,6 t/ha
NPK 40-45-100 + 10 t/ha poudre d'arachide
15,2 t/ha
Globalement les rendements ont été faibles et les différences
entre les objets ne sont pas significatives.
Amélioration génétique variétale
1. Selection pour l'aptitude à la conservation des bulbes et des
bulbilles
Violet de palmi. Le départ de la sélection a ëté les bulbes mères
Fh%Tisaansünê population issue du Niger. Par pollinisation libre,
la selection a porté sur l'aptitude à la conservation mais également
sur la couleur bien violette, la forme du bulbe plat et épais et
l'absence de floraison hâtive.
Roxa do traviu. Trois cents bulbes ont été choisis dans la populatior
YTe-JéjYaFt-ët une première sélection a été effectuée sur la
conservation en frigo. Les meilleurs bulbes ont été autofécondés.
Après la 3ème autofécondation et sélection des meilleurs, on a eu
recours à une pollinisation libre pour restaurer la vigueur.

156
C'est de cette sélection qu'est issue la varieté Yaakaar à
bulbes rouges.
Monte alegre. Un schema de sélection semblable à celui qui a été
Suivi &ëc-Violet de galini a conduit a l'abtenion de la variété
Wurus.
Ben shemen et Ewptiar.., L'amélioration est en cours.
- - - - - - - - - -
2. Sélection pour l'aptitude à la production de bu'lbilles
-_
Elle n' a été poursuivie que sur Violet de galmi par sélection
massale et pollinisation libre.
3. Sélection pour l'aptitude à la conservation, l'absence de dormante
-
-
et la résistance aimx
Pour étaler la production en recourant à la conservation, le CDH
a développé deux variétés : Yaakaar résistante au tlnrips mais qui
exige une réfrigération vernalisante pour la production de graines en
Pème année et Violet de galmi qui s'avère très sensible au thrips
mais qui n'exige pas ce coup de froid pour fleurir.
On a procédé à des croisements dès 1982 entre ces 2 variétés ;
actuellement ce programme suit son cours.
Problèmes phytosanitalres
Trois problèmes -importants handicapent la culture de l'oignon au
Sénégal : les thrips, la pourriture rose des racines et Stemphylium
botryosum sur hampes florales.
1. Stemphylium botryosum. Un essai fongicide a été réalisé comparant:
carbendazlne,
iprodonë et propiconazole.
Il n'y a pas eu de
différence significative entre les traitements sur l'attaque par le
champignon.
2. Pourriture rose des racines. L'éthiologie de cette affection n'est
pas encore clairement- : Pyrenochaeta terrestris seul ou en
association avec Fusarium ox s orum. Un test de résistance variétale
a été réalisé : Yaakaar et Ye ow granex H sont peu sensibles, Violet
-+
de galmi moyennement et Egyptian et Early texas grano 502 sont très
sensibles.
3. Les thrips. Deux essais de lutte chimique et un criblage de
- . .
.-. . s
L "Le -*r_-* <-

157
Résistance variétale de l'oignon aux thrips.
-__--_-------- - - - - - - -
Cet essai a été semé le 2-3-81 et récolté le 14-7-81. Il compare
9 variétés. Les résultats ci apres donnent le nombre moyen de larves
adultes dénombrées sur 5 plantes :
Ben shemen
53
Early yellow texas grano 502
Beth alpha
10:
Red créole H
121
Yaakaar
124
Gros de Lisbonne
149
Golden créole
165
Wurus
200
Violet de galmi
511
Essais insecticides.
- - - m - - - B - -
Ils ont été semés le 16-1-79 et le 17-2-81, à Cambérène,
utilisant la variété Violet de galmi.
Les produits acephate,
diazinon, quinalphos, dimethoate et bromophos testés dans le Ier
essai et deltamethrine, bromophos et cypermethrine testés dans le
second essai ont tous donné une réduction des populations de plus de
90 %.
Appui à la vulgarisation
Il a porté à la fois sur la production de bulbilles et de
semences par le CDH, pour les remettre à la section prévulgarisation,
qui les réparti pour des actions de2démonstration.
Ainsi en 1982-1983
: 7.000 m ont été ensemencés à Cambérène
pour la production de bulbilles de Violet de galmi en méme temps que
le Centre produisait 475 kg de semence de Violet de galmi et 225 kg
de semences de Yaakaar.
En 1983-84, le CDH a ensemencé 3.700 m2 pour la production de
bulbilles, et a produit 200 kg de semences de Violet de galmi et 50
kg de Yaakaar.
L'influence de la grosseur du bulbe sur la production de semence
a également @té étudiée. Chez Yaakaar, ce sont les plus gros bulbes
65-75 mm qui assurent la meilleure production de semences (450 kg/ha)
alors que chez Violet de galmi ce sont les bu?bes de grosseur
intermédiaire 35-45 mm qui sont les plus productifs (800 kg/ha).

158
Variétés recommandées-parle CDH et programme pour l'etalement de la
- -
production
Beth alpha, à semer d'octobre à décembre, peut assurer un
rendement de 20 à 30 t/ha. C'est un bulbe jaune, sphérique, peu apte
à la conservation.
Golden creole et Early yellow texas grano 502 :; se sèment de
novembre à décembre, assurent un rendement de 20 à 40-45 t/ha, à
bulbes jaune d'or à jaune paille. La première se conserve assez bien
mais est sensible aux thrips à l'inverse de la seconde.
Violet de galmi, sëlection CDH. Bulbilles à planter d'octobre à
novembre,
rendement attendu : 30 à 60 t/ha après 100 j, puis dès
décembre et en janvier, semis avec rendement attendu die 20 à 35 t/ha.
En avril-mai semer pour l'obtention de bulbilles à planter dës
octobre.
Le bulbe est de forme applatie, epais, de couleur
brun-orange à violet, d'excellente conservation. Variété sensible aux
thrips.
Yaakaar, sélection CDH et F!ed creole, se sèment de mi-décembre à
fin janvier avec une productivité de 20 à 25 t/ha en 150 jours.
Donnent un bulbe rouge., riche en matière s&he, d'excellente
conservation. Variëtës tolérantes aux thrips.

159
PASTEQUE
Objectifs : Fruits - petits a moyens, sphériques (0,5 à 1 kg)
- de couleur vert foncé
- a chair rouge
- peu ou pas de graines.
Importance
Cette culture est populaire pendant toute l'année et dans toutes
les régions,
mais elle est surtout hivernale dans le Nord, en
association avec les cultures cérealières,et de saison sèche dans le
Sud du pays après la culture du riz.
Variétés introduites par le CDH
Plus de 45 variétés ont été introduites dont seulement les
suivantes ont été testées :
Beauty Venus W-601 H
Rodeo
Black sugar baby W-604 H
Rubin
Charleston grey
Sugar baby
Chilean black seeded
Sugar bal1 H
Sugar belle H
Dixie lee
Sugar delicate H
Sugar dol1 H
Early stal H
Summer festival H
Sweet baby no107
Fengshan n"l-106
Sweet dixie H
Sweet favorite H
Giza
Sweet meat
Golden dragon W-602 H
Grand baby n"123
Tasty H
Grey belle
Top yield H
Honey cream HF1
W-602 HF1
Honey red HF1
W-603 HF1
Hurst no338 HF1
W-615 HF1
W-616 HF1
Kindia no1
Wide ranger H
Mini moon W-629 F
You sweet thing H
New baby no105
No126 HF1
tds,., Cll"3l k.ab... "01f-lO
.IO 1 nn I lb-,

160
Essais variétaux
a) Essai du 14-Z-75 ;i Cambérène
- - - - - - - - - - - - - -
Cet essai a du être abandonne car la culture était très
hétérogène,
a subi des attaques importantes de D~cus vertebratus
entraînant la pourriture des fruits.
b) Essai du 13-8-76
--*-----
Cet essai a été semé en place, à 0,5 x 3,0 m, et 2 plants par
poquet.
2Les rendements totaux ont été les suivants,exprimés en kg par
15 m
(soit de 20 plantes) :
Charleston grey
105 kg/15 m2
New baby
New sugar baby
5:
Sweet baby
New sweet baby
50
Fengshan no1
47
Chilean black seeded
31
c) Essai du 22-7-77
- - - - - - - -
Dans cet essai on compare 15 variétés en 4 répétitions.
L'écartement au semis est de 0,5 m x 3 m, avec deux plants par
poquet. Les parcelles élémentaires ont 15 m
Les rendements sont exprimés en kg/15 m2, de fruits non attaqués
par D. vertebratus :
W-602 HF1
18 kg/15 m2
W-616 HFl'
15
W-603 HF1
Hurst na338 HF1
Charleston gray
Sugar dol1
no128 HF1
Grand baby no123
no126 HF1
W-615
New sugar baby
Chilean black seeded
Honey red
Sugar baby
Fengshan no1

161
Essais culturaux
a) Essai d'irrigation
- .- - - _ - - -
Cet essai étudie le comportement de 5 variétés sous irrig$tion
au goutte à goutte,
sur des parcelles élémentaires de 30 m , à
l'écartement entre les plants de 0,48 m x 2 m. Le semis a eu lieu le
24-l-75. L'irrigation a apporté 2,5 mm d'eau par jour et a été
poursuivie pendant 148 jours.
Les rendements ont été les suivants, exprimés en t/ha.
Variétés
Rendement
Rendement
Calibre en %
total
commercialisable
-2 kg,2 à 5 kg,+5 kg
New Baby
57,5
55,5
599
64,7
29,4
New baby
sugar
56,7
52,6
65,8
24,4
Fengshan no1
30,9
29,3
2X
72,4
-
Honey red HF1
28,2
25,2
70:o
27,5
2,5
Honey cream
24,3
20,9
82,2
17,8
-
Ce sont les variétés New baby et New sugar baby qui ont été les
plus productives avec environ 65 % des fruits dont le poids s'étale
entre 2 et 5 kg. Honey cream à une chair de couleur jaunàtre peu
appréciée du consommateur.
b) Essais pesticides
- - - - - - - - -
Ces essais ont porté sur la lutte contre la cercosporiose et
contre 0. vertebratus.
Deux essais de lutte contre la cercosporiose, mis en place
respectivement, le 27-7-77 et 9-8-78, avec la variété New sugar baby
comparent le manèbe, le chlorothalonil, un mélange sel de cuivre-
manèbe-zinèbe, le captafol et le benomyl. Un contrôle efficace est
obtenu avec un traitement hebdomadaire au manèbe (240 g de matière
active/hl) ou au captafol (240 g de m.a./hl).
Trois essais
ont été entrepris pour lutter contre 0.
vertebratus, comparant : Décamethrine, Dichlorvos, Pirimiphos-methy‘r;
benthion, Dimethoate, Malathion...
Dans le premier essai la Décamethrine s'est montrée légèrement
supérieure,
alors que dans les essais ultérieurs les différents
produits ont montré une efficacité semblable.

162
Variété recommandée pour l'étalement de !a production
I-
----.
Une seule variété s'est imposée au cours de différents essais :
New sugar baby, qui peut se semer toute l'année avec les rendements
les plus élevés (30 à 55 t/ha) pour les semis de septembre-octobre et
de mars à août ; pour les semis de novembre à fevrier, le rendement
est légèrement inférieur fluctuant entre 20 et CO t/'ha. Le début de
la récolte s'étale entre 75 et 90 jours et la fin entre 125 à 150
jours après le semis, selon la période de l'année.
Le ooids moyen des fruits varie de .3 à 5 kg.

163
PATATE DOUCE
Objectifs : -
-
-
Tubercules de forme conique, a chair blanche.
Fermeté à la cuisson et absence de fibres.
Calibre moyen : diamëtre : 5-6 cm, longueur : 12-15 cm.
Résistance aux nématodes, virus et CJ& spp.
Importance
Les objectifs poursuivis par le CDH doivent être quelque peu
nuan&, car les exigences du consommateur varient selon l'usage
qu'il fait des tubercules.
Lorsque ceux-ci sont consoannés crus, les variétés tendres avec une
teneur élevée en eau et un goût sucré sont recherchées, comme Ndargu;
cette dernière ne tient pas à la cuisson. Mais le plus souvent les
tubercules sont découpés en morceaux, bouillis à l'eau ou dans une
sauce. Pour cette préparation, ce sont les variétés qui restent
fermes durant la cuisson et au goût sucré qui sont recherchées comme
Walo et certaines introductions de 1'IITA. Ces dernières ont
cependant l'inconvénient d'avoir l'épiderme coloré souvent en rouge
violet,
caractéristique moins appréciée, bien que la chair soit
blanche et ferme.
Avec les-pénuries temporaires de pommes de terre, on utilise de plus
en plus la patate douce dans les fritures. Récemment, 1'ITA (Institut
de Technologie Alimentaire),
a mis au point une méthode simple
d"utilisation de la patate pour la fabrication de marmelade ; pour
cet usage, on préconise des variêtgs à tubercules tendres et à chair
coloree.
Enfin., on prévoit la vulgarisation par le service d'élevage de
1"uti"isation des fanes de patates comme aliment pour le bétail ; 2
variétés sont particulièrement indiquées à cette fin : 10815 (Walo)et
10811.La production moyenne de tubercules par an est relativement
stable depuis'une dizaine d'années et fluctue aux alentours de 7.000
tonnes, avec une surface de 1.500 & 2.000 ha.
Au début des années 70, la culture était presque uniquement pratiquée
en Casamance. Depuis quelques années,
elle s'est développée dans les
Niayes, surtout dans la zone de Mboro ; traditionnellement elle est
cultivée pendant la décrue dans les petits jardins.
Actuellement encore le marché est insuffisamment fourni. En
1981, les prix ont varié de 151 a 188 f/kg. Cette culture est bien
adaptée aux conditions climatiques du Sénégal.
Introductions faites par le CDH
Le seul matériel sur lequel le CDH a travaillé était du matériel
Inr.l rnl,rr+^ A-r- 1-- .-:-f--- 3. ..I
*

--.“---
--l-..*ll-

--___

. ~
.
164
Amélioration et tri wriétéal
-
-
1. Les travaux sur lapatate douce.
Ils ont débuté en 1975, par une sélection massale dans une
population locale ; elle ,a permi d'isoler un clone très productif et
à grande capacité d'adaptation : le Ndargu. Dès 1977, ce clone a été
croisé librement avec d'autres génotypes locaux et les graines semées
en avril 1978 et les plantules repiquées en mai. Une plante est
retenue qui a donné le clone 108. Dans sa descendance, on a retenu 15
clones qui ont @té comparés fin 1980 à d'autres clones ;
les
rendements et quelques caractéristiques des meilleurs clones, en
t/ha, sont :
Clones
Rendement
Couleur
Couleur
tubercule
chair
lOBl5
45,8
Rouge
Jaune
10811
30,l
Blanc-rose
Blanc
Koyo
28,2
Blanc-jaune
Blanc
25,5
Orange
Orange
993
Rouge
Jaune
2. Comparaison du matériel local avec les clones de I'IITA en 1981
-
-
-
-
Deux dates de plantation ont été étudiées : juin et octobre.
Tableau 40 : Patate douce. Rendements en tubercules (t/ha) de clones
locaux et de clones de T’IITA, bouturés à 2 dates
différentes.
Dates de bouturage
Clones
24-6-81
28-11-81
2544;
12,2
52,6
1487
Il,4
50,2
lOBl$
10,5
57,3
2532,
10,4
48,8
2498
53,0
Koyo
57,6
lf?R’ll
6A~A

165
Aucun des clones ne semble bien adapté à l'hivernage.
Les tubercules de Koyo sont longs (fragiles), dissymétriques et
dispersés dans le sol ; ce clone @st abandonné.
Le clone lOB15 est appelé Walo.
3. Comparaison du matériel local avec celui de 1'IITA en 1982.
Trois dates de bouturage ont été retenues. Résultats au tableau
41.
Tableau 41 : Patate douce. Rendements en tubercules (t/hal de clones
locaux et de l'IITA, bouturés à différentes dates.
Dates de bouturage
Clones
2-9-82 25-10-82 23-12-82
Ndargu
56,5
23,2
45,0
2532
52,3
48,0
2498
44,8
22,5
10815
38,3
49,l
1487
30,6
19,0
2544
26,3
42,0
10811
17,7
14,8
45
20,4
30,o
Mb3
10,o
20,4
Mbl
24,8
Mb2
5?
19,4
Mb4
512
11,2
Le clone 2532 peut certainement rivaliser avec
Ndargu
particulièrement en saison sèche,
mais est plus
sensib e aux
nématodes
; 2498 a les tubercules trop dispersés autour de la
bouture.
4. Nouvelles hybridations naturelles entre les variétés 1' s plus
interessantes
De ces hybridations réalisées en 1981, on a retenu 360 clones.
Lors
d'une
première
épuration (sanitaire, développement
végétatifs, qualité des tubercules . ..l. on a éliminé plus de 77 % des
plants. Le restant a été bouturé le 15-07-82, analysé pour sa vigueur
u&latatiua Pi- la
miilitd
Ane
tiihnrriilar
/“.A,.~lC~
.aF.ui.-
oc>
:
779

166
étudier le comportement de ce matériel vis-à-vis dles nématodes à
galles.
De l'ensemble de ces observations on a retenu 47 clones pour
poursuivre l'amélioration. Ils ont été plantés le S-11-82 et comparés
aux 6 meilleurs clones cu Centre : 10 d'entre eux ainsi que les
clones Ndargu et 10815 ont donné plus de 1 kg de tubercules par
plante.
5. Sélection d'hivernage
a) Essai de 1983 : 20 des meilleurs clones des essais ci-dessus et 12
clones de référence ont été plantés le 30-6-83 à la densité de
50.000 plants/ha (BO x 25 cm1 et récoltés entre 125 et 137 jours.
Quatre clones de référence : Ndargu, 1487, Lg5 et Walo et 3 des
nouveaux clones : 19, 45 et 67 ont donné un rendement par plant
supérieur à 1 kg.
b) Essai de 1984. Il a repris les 2 meilleurs clones de la campagne
précédente qui sont comparés à 6 clones de réference. Sur la base
du rendement et de la résistance aux nématodes et au Cylas spp.
(très dangereux en hivernage), les 7 clones suivants ont été
retenus avec le rendement en g par plant entre parenthèses :
no1487 (5391, Ndargu (5351, no2 (4331, no27 (4241, no19 (4181,
Walo (3941, ri"2544 (330).
6. Essais comparatifs de Irendement des clones
-
-
a) Tri variétal pour uoduction en saison sèche
Cet essai compare 3 variétés, plantés le 6-10-81, à la densité
de 26.666 plants/ha 1125 x (100 + 200) cm). Les rendements ont été
semblables pour les 3 clones : 10815 : 33,Y t/ha ; Koyo : 33 t/ha et
10811 : 32.5 t/ha.
bl Tri de clones pour l'étalement de la production, en 1982
I-
Cet essai porte sur 6 dates de plantation, compare 6 clones en 6
répétitions, plantés a l'écartement 25 x (100 t 200) cm et récoltés
après 90, 110 et 130 jours. Les rendements sont présentés au tableau
42.

167
Tableau 42 : Patate douce. Rendements en t/ha de l'essai étalement du
-- bouturage, récolté aprês 90, 110 et 130 jours.
Dates de plantation
-
Clones et
3-2-82
31-3-82
l-7-82
31-8-82
3-11-82
31-12-8
cyc:les
90 jours
10815
43,2
15,8
22,8
24,0
31,7
Ndargu
39,6
24,6
29,2
28,6
31,2
10811
25,l
19,l
19,7
27,7
2532
23,9
2?3
20,7
25,8
24,l
2544
22,8
1913
25,0
21,6
28,3
1487
22,l
14,2
18,2
23,3
22,8
110 jours
10815
62,7
81,3
24,9
30,4
36,8
47,O
10811
47,4
53,2
14,3
26,5
26,6
42,8
2532
41,5
47,3
21,9
32,0
34,4
42,2
Ndargu
30,5
57,l
29,5
33,l
35,0
40,7
1487
24,2
34,l
18,6
21,4
25,9
31,0
2544
51,6
20,5
29,7
31,3
43,7
130 ,jours
Ndargu
-
43,5
60,7
2532
-
42,3
53,4
10815
41,4
59,2
2544
w
38,4
55,l
10811
-
32,5
52,5
1487
-
27,4
38,8
Conclusion des essais de 1982 menés â Cambérène
Les clones les plus productifs pour une plantation entre mars et
décembre sont Ndargu et 10815.
Ndargu s'est montré le plus productif et le plus précoce en
cycle de 90 jours avec une moyenne de 30 t/ha pour les 5 essais et
l'ensemble de sa production est commercialisable, mais elle a eu 14 %
de ses tubercules prësentant des dégâts de Cylas, de Gryllotolpa ou
de rongeurs ; les autres clones ont montré moins de dégâts.
Ndargu est également le plus productif pour les plantations de
la pet-iode chaude et humide,
mais est moins bon pendant la saison
sèche.L'allongement du cycle augmente systématiquement le rendement
avec cependant de grandes différences d'un clone â l'autre.
.I>-.--
*

168
c) Tri des clones, à deux dates de plantation, en 1983
-
-
La comparaison des 6 clones étudiés en 1982 a été poursuivie en
1983, toujours sur 3 durées de végétation 90, 110 et 130 jours,
plantés en mars et juin.
Ces essais confirment les résultats précédents :
- augmentation du rendement en fonction de l'allongement
du
cycle, augmentation la plus marquée chez: 10815 et la p us
faible chez 148:7,
-. les clones lOBl!j et Ndargu donnent les meilleurs rendements et
sans différence significative entre eux pour les 2 dates.
7. Essais réalisés à Ndiol en 1982 et 1983
a) Les 6 meilleurs clones de Cambérène ont été comparés entre eux à
Ndiol, en 4 répétitions., à 2 durées de cycles : 120 et 140 jours
et 5 dates de plantation.
Tableau 43 : Patate douce. Rendements en tiha des 6 clones, a 5 dates
de plantation,
récoltés après 120 et 140 ;Ours de
croissancae.
Dates de plantation
-w-
- - - - - -
Clones et
25-2-82 5-5-82
24-6-82
23-8-82 22-9-82
cycles
120 jours
lOBi5
24,0
12,7
831
13,J
12,2
2532
18,3
16,2
7,4
12,7
1'1,7
1487
16,O
16,O
733
11,9
12,o
10811
15,9
?0,5
2,7
10,3
574
Koyo
12,7
-
-
2544
12,4
974
14,4
Ndargu
10,2
a,3
20,8
10::
140 jours
10815
16,6
20,3
l5,3
1487
15,6
16,2
14,1
2544
-
15,2
16,6
12,O
2532
14,6
16,8
14,0
Ndargu
11,l
23,5
14,0
10Bll
596
15,2
994

169
5) Trois autres essais ont encore -té plantés à Ndiol fin 1982 et en
1983, à 3 dates de bouturage.
Seul l'essai planté le 16-11-82 a pu être mené à bonne fin avec
des durées de cycles de 150 et 170 jours. Ndargu a largement confirme
sa supériorité, suivi de lOB15 ; i a différence de longueur du cycle
n’a pas eu d'impact important : !2,7 t/ha après 150 jours, contre
15,9 t/ha après 170 jours pour Ndargu et 8,4 t/ha (150 jours) contre
9,7 t!ha (170 jours) pour 10815.
:L'augmentation a été la plus importante (72 %) pour le clone
2532 et nulle pour le 1487 ;
c'ëtaient les 2 clones les moins
productifs.
Les deux autres essais plantés respectivement le 25-l-83 et le
22-3-83 ont été abandonnés quelques semaines après le bouturage par
suite du manque d'eau.

I:n conclusion des essais de Ndiol, on peut constater que,
comparativement à Cambërène,
les rendements sont beaucoup plus
faibles, mais les deux meilleurs clones restent Ndargu et 10815. Le
clone 1487 a un très faible dëvelqppement végétatif et une plantation
très dense pourrait largement améliorer le rendement et l'amener
pratiquement au méme niveau que celui de 10815 et Ndargu ; ce clone a
un trës bon goût, sucré, sans fibre et reste ferme à la cuisson, mais
il est également très apprécié des rongeurs. Le clone 10Bll n'est pas
adapte aux conditions de Ndiol.
IEn résumé de tous les essais d'amélioration et de tri clonal
effectués sur la patate douce on peut conclure :
- Ndargu semble bien adapté à la culture dans la zone des
Niayes ; il est hàtif, assez résistant aux nématodes et, bien
cultivé, il peut assurer un rendement de 30 t/ha dès 90 jours
après la plantation et l'allongement du cycle peut augmenter
les rendements jusqu'à 40-45 %, lorsque récolté à 130 jours.
- 10815 est également assez résistant aux nématodes : il se
comporte mieux à Ndiol que Ndargu.
- Des clones locaux, Mb3 se détache nettement des autres en
raison de ses qualités nutritives et de conservation, mais ses
rendements sont inférieurs à ceux de Ndargu.
Etude de la croissance de Ndargu
Ueux dates de bouturages ont été expérimentées : le 25-6-80 et
19-12.-80 avec récolte respectivement après 50, 70 et 90 jours de
culture, à Cambërène. Les résultats sont présentés au tableau 44.

170
Tab'leau 44 : Patate douce. Etud!e de la croissance du clone Ndargu.
Mesures
Cycle en jours Hivernag\\e Saison sèche
par
Nbre tubercule
plante
50
296
x
90
5::
510
Poids tuberc./plante (g)
50
9:
1096:O
539%:
1720 293
Poids appareil végétatif fg)
:o
1230
136
2344
450
90
1934
1776
Test de prévulgarisation du clone Ndargu en CAT
-
-
En juin 1979, différentes parcelles ont éte installées dans des
CAT, à l'écartement de 30 x 100 cm et récoltées après 120 jours. Les
rendements en t/ha aux différents sites ont été : St. ILouis : 21,8 ;
Ndiande (Djourbel) : 18 ; Same (Sine Saloum) : 16 ; Touba Belle1
(Djourbel)
: 20 ; Potou (iuuga) : 14.
Méthodes culturales
1. E:ssai orientatif de fumure, i9 Cambérène, avec Ndargu-
Cet essai a été mis (en place le 6-9-76.
a) Les essais de fumure réalisés à travers le monde ont permis de
mettre en évidence que :
- la dose d'azo,te ne peut être supérieure à 60 unités, sous
peine de favoriser la croissance végétative au détriment de
celle des tubercules,
- la dose de potasse doit être comprise entre 150 et 200 unités
(3 x la dose d'N),
- la dose d'acide phosphorique doit égaler ou dépasser
légërement celle d'azote.

171
Le présent essai a pour objectif de déterminer une formule
économique susceptible de fournir une production satisfaisante dans
les conditions écoclimatologiques de la région du Cap-Vert.
bl Les différents traitements mis en compétition correspondent à 4
équilibres et 2 doses (simple/doublel. Ils sont comparés à un
témoin (absence d'engrais minéraux).
Equilibre
Unités/ha
N - P - K
Simple dose
Double dose
l-1,3-2,7
60- 80-120
120-160-320
l-1,9-2,0
80-150-160
160-300-320
l-1,7-2,4
63-105-150
126-210-300
l-1,3-3,3
60- 80-200
120-160-400
c) Réalisation
Fumure organique de base : 20 t/ha de poudre d'arachide sur
toutes les parcelles y compris le témoin (avant plantation).
Fumure minérale :
Dose
Quantités totales en kg/ha
Eauilibre
N-P-K
Sulfate
Superphosphate
Sulfate de
d';";î;yue
triple
potasse
- -
(0-46-O)
(O-O-50)
l-1,3-2,7
Simple
186
174
320
Double
372
348
640
l-1,9-2,0
Simple
381
326
320
Double
762
652
640
l-1,7-2,4
Simple
300
228
300
Double
600
456
600
l-1,3-3,3
Simple
286
174
400
rmIIhlP
G79
,no
e-SP.,-.

172
Le fractionnement de la fuoure est réalisé de la façon suivante:
1/4 avant plantation
1/4 30 jours (après la plantation
1/4 50 jours ,aprës la plantation
1/4 80 jours 'après la plantation
dl Résultats
La fumure a eu un 'effet très bénéfique sur le développement
végétatif et sur l'état sanitaire des plantes. Une influence très
nette se marque également sur le rendement en tubercules.
Equilibre
IUnités/ha
Poids moyen
N - P - K
g/plante
l-1,3-2,7
60- 80-160
1730
120-160-320
1507
l-1,9-2
80-150-160
1970
160-300-320
1800
l-1,7-2,4
63-105-150
156il
126-210-300
1997
l-1,3-3;,3
60- 80-200
2015
120-160-400
2200
11 semble necessaire de replacer l'essai dans son contexte
pédologique. Il s'agit dl? sols à texture sableuse, très pauvres en
matières organiques et dans lesquels les pertes importantes par
lessivage affectent presque tous les éléments. Pour cette ,raison, il
n'est dès lors pas étonnant de constater un effet bénéfique de doses
élevées en éléments fertilisants. Toutefois le doublement de la dose
d'engrais n'a pas entrainé d'effets significatifs.

173
Conclusions
-
Cet essai de fumure sur patate douce, qui ne peut ëtre considéré
que comme orientatif démontre l'intërët qu'il y a de répéter
l'expérimentation à plus grande échelle. L'efficacité de la fumure
minérale n'est plus à décrire. Il suffit de constater la chute de
rendement imputable à l'absence d'engrais.
En ce qui concerne les meilleures réponses moyennes de
production à l'application de doses simples, elles correspondent aux
2 équilibres suivants : l-1,9-2,0 et l-1,3-3,3. Elles nécessitent
respectivement une dose totale d'engrais par ha de 1.027 kg et 860
kg. C'est la raison pour laquelle, des deux formules proposées, nous
retiendrons provisoirement celle qui pour une même production finale
nécessite la dose minimale d'engrais : 60 (N) - 80 (P) - 200 (K).
2. Jmélioration de la technique de bouturage
Quatre essais ont été effectués avec le clone Ndargu, a
Cambéréne.
a) Comparaison entre longueurs de boutures apicales ; planté en
février 1978.
Objets : 21 cm (3 noeuds enterrés), 25 cm (4 noeuds enterrés), 29
cm (5 noeuds enterrés), 34 cm (6 noeuds enterrés).
b) Comparaison entre 3 types de matériel de plantation : planté en
avril 1979.
Objets : rejets de tubercules racinés, bouture apicale de tiges,
racinées,
bouture apicale de tiges non racinëes.
c) Comparaison entre 1 et 2 boutures par trou de plantation ; planté
en juillet 1979.
Objets : 33.333 et 66.666 boutures/ha.
d) Comparaison entre boutures prélevées à 3 niveaux sur la tige :
apicale, sub-apicale et basale ; planté en octobre 1979.

174
Résultats de ces 4 essais
-
Les boutures apicales de tiges non racinées sont préférées aux
rejets de tubercules racineies.
Le rendement a éte de 26 t/ha par rapport à 19,9 t/ha pour les
rejets de tubercules racines ;
le rendement obtenu avec les boutures
apicales de tiges racinées a été pratiquement semblable : 25,7 t/ha.
Deux boutures croisées par trou de plantation sont préférées à une
bouture.
3. Essais d'irrigation
a) Comportement de la patate douce sous stress d'eau
Cet essai a été mis en place à Cambéréne,le 22-2-04, avec deux
clones : Ndargu et Walo ;
il comparaît 3 régimes d'irrigation :
5 mm d'eau par 1, 2 ou 3 jours.
Les rendements ont étii (moyenne de 2 clones) en t/ha :
--
----I_
5 mm/jour
5 mm/2 jours
5 mm/3 jours
Tubercules
55,a
52,4
34,6
Fanes
30,2
31,2
24,5
b) Evaluation préliminaire du mlatériel génétique en conditions de
-
-
-
-
s t r e s s hydnque - -
On a comparé 30 Clone:s, sous 2 régimes d'irrigation : 5 mm/jour
et 10 mm/3 jours, par aspersion. Cet essai a été mis en place le
9-T-85, mais le régime différentiel d'irrigation n'a été appliqué
qu'après le 60ème jour, pour ne pas perturber l'initiation des
tubercules.
Les rendements, en g oar plante, moyenne des 30 clones, ont été
les suivants :
Régime d'irrigation :
5 mm/jour
10 nm11/3 jours
Cycle :
110 j 120 j
110 j
120 j
Tubercules g/plant :
3196 4622
2306
2642
Fanes g/plant :
2084 3171
1435
1602

175
Le stress hydrique entraîne une baisse de production aussi bien
de fanes que de tubercules, mais il est apparu une grande différence
de comportement entre clones. Les plus tolérants sont : n"27 ,
Louga5,
2544, Ndargu, Walo, 65 et 2532 ; les productions en
tubercules s'étalent entre 2910 g et 4212 g/plante.
Problemes sanitaires de la patate douce
Parmi
les
ennemis les plus importants au Sénégal, on peut
citer : les virus, Cylas SP., Meloidogyne spp.
1. Evaluation du matériel génétique pour la résistance aux Cylas sp.
Un essai a été mis en place le 28-8-84, pour étudier le
comportement de 20 clones vis-à-vis de Cylas SP., en observant
feuilles, tiges, collets, tubercules.
Les dégâts de cet insecte
sont plutôt localisés au niveau du
collet et des tiges. Certains clones se sont montrés nettement moins
sensibles que d'autres ; ce sont : 29, 65, Mb2, 2544, Mb4 et Walo.
2. Evaluation pour la résistance aux nématodes
a) Un premier essai, mis en place
le 7-4-82, comparait 7 des
meilleurs clones. Ndargu, 10815 et 2498 n'avaient aucune galle ;
1487 quelques unes alors que 10811, 2544 et 2532 se sont montrés
sensibles.
b) Un second essai, mis en place le 11-11-82, comparait 56 clones.
L'intensité de l'attaque a été trop faible et aucune conclusion
n'a pu être tirée.
CI Un troisième essai,mis en place le 23-07-83, comparait 32 clones ;
31 % se sont avérés presque résistants, 34 40 peu attaqués, 15 %
moyennement attaqués et 20 % sensibles.
En conclusion de ces essais on peut dire que la patate douce
fait partie des espèces les moins sensibles aux Meloido ne spp.
locaux. On connaît des clones pratiquement résistants .
-=-G?h 29,
45, 65, Ndargu, Mbl, Mb4, 1487, Walo.

176
3. Evaluation des pertes de rendement dues au complexe viral
-..-
Cet essai a été mis en place à Cambérène, le 26-12-83, avec les
clones Ndargu et Walo ;
il compare des boutures saines à des
virosées.
L'utilisation de boutures virosées entraîne
des
pertes
importantes de rendement : 78 "1, chez Ndargu et 28 % chez Walo ; on
constate également des réductions importantes des feuillages.
Programme pour l'étalement de la production
-
-
Actuellement, le CDH propose 3 de ses sélections : Ndargu, Walo
et le clone 1487. PJantées de novembre à mars, les 2 premières sont
capables de produire de 20 (après 90 jours) à 40 t/ha (après 130
joursI,le no1487 ne produira que de 15 à 25 t/ha. Plantées d'avril à
août, Ndargu produira de 15 (90 jours) à 25 t/ha (20 jours) ; Walo,
de 10 à 20 t/ha et le no1487 de 10 à 15 t/ha.
Ndargu a
des tubercules rose violacé, à chair jaune orange,
19 % de matière sèche ; 'Malo a les tubercules blanc jaune et la chair
blanc laiteux, 36 % de matière sèche ; le clone 1487 a des tubercules
jaune rosâtre, à chair blanche, 36 % de matière sèche.

177
PIMENT
Objectifs :
-
-
Ils varient selon le but poursuivi :
- pour le séchage : fruits petits, 5 cm de long et 1 cm
de diamètre, très piquants, riches en matière sèche,
gardant bien la couleur rouge durant et après le
séchage.

- pour la consommation en frais : fruits globuleux,
parfumés et très piquants, assez juteux ; tolérance à
Leveillula taurica.
Importance
Le piment frais est utilisé comme légume alors que le piment
séché et réduit en poudre sert de condiment dans les sauces.
La consommation locale du piment est importante et s'est élevée
pour 1985,
à environ 3.000 tonnes.
Chaque année, une certaine
quantité de fruits secs est exportée ; celle-ci ne semble cepedant
jamais avoir dépassé 200 t/an.
Cette culture supporte très bien les fortes températures et est
susceptible d'être cultivée à peu près partout au Sénégal et durant
toute l'année
; par ailleurs, sa bonne capacité de conservation
devrait étre exploitée pour le cultiver notamment dans les régions
défavorables aux autres légumes : Sine-Saloum, Sénégal oriental,
Casamance.
Les rendements moyens que l'on peut escompter s'élèvent à 6-7
t/ha. La superficie à envisager pour satisfaire les besoins locaux et
surtout éviter les importations à certains moments de l'année, et
mëme plutôt permettre l'exportation, serait de l'ordre de 450-500 ha
dont la répartition pourrait être approximativement : Sine-Saloum 200
ha, Casamance 100-120 ha, Thiës 50 ha, Sénégal oriental 50 ha, Cao
vert et Fleuve : chacune 30 ha, Louga 20 ha.
Variétës introduites et testées par le CDH
Anche 101
De Cayenne
Anaheim
Demanou
Anaheim Chili (PV 64)
Farmers new corner HF1
Calanque
Floral gem (PV 67)
Cayenne large red thick
Fresno Chile grande
C.D.H. n"2
Fresno Chili
Chili jalapeno
Chili red
Hot long
rrir..-nn un+
u-4. . ..^A......

178
Piment piquant
HP 262 long Horn
Hungarian yellow wax PV 39
Red cherry large
Red cherry large hot (PV 70)
Jalapeno
Red cherry small mot (PV 661
Jalapeno (PV 61)
Red Chili
Jaune de Burkina Fasso
Red Chili (PV 68) 80 days
(différents types)
Salmon
Kani khagne
Santaka (PV 401
Kani xegne (de Safi)
Selection C.D.H. no1
Keystone Resistant Giant
Serrano Chili
Sucette
Large cherry
Surjamukhi lanka
Large red cherry
Long
Vurino-H
Long horn 407
Long red Cayenne
408 pretty red
Long red Cayenne thin (PV 69)
409 slam shili
Midway
Mild California
Monbassa
En outre il faut ajouter à C:ette liste tout une série de types
différents récoltés au Sénégal.
Essais de tri variéta-
a) Essai du 17-8-76.
Cet essai compare 10 variétés, semées à
l'écartement de
50 cm x 50 cm,
sur des parcelles élémentaires
de6m.
Les rendements, en t/ha ont été les suivants :
Population no1 du Sénégal
19,l
Piment piquant
13,l
Hungarian yellow wax
10,3
Long horn no 407 a
8,6
Santaka (selectien CBH)
Santaka (Japon)
28
Jalapeno
4:4
Red Chili
Long red Cayenne thin
Long horn no407 IJ
b) Un nouvel essai a été mis en place le 28-6-77, comparant 8
variétés dont on n'a malheureusement pu assurer la récolte.

179
c) Troisième essai de comportement du 29-6-79.
Cet essai compare 13 variétés en 3 répétitions. Il vise, comme
le précédent, la production en hivernage et au début de la saison
sèche.Parmi les variétés mises en comparaison on distingue 4 types de
fruits :
- type Santaka, petits fruits allongés, étroits, pointus, courts,
à chair mince, diamètre 0,8 à 1 cm et longueur 4 à 6 cm. Ce
sont les variétés :
Santaka,
Serrano Chili, Chili red,
Surjamukhi lanka.
- type Jalapeno,
petits fruits allongés, plus larges, plus
charnus,
diamètre 2,5 cm et longueur 5 à 7 cm. Ce sont les
variétés
: Chili Jalapeno, Fresno Chili grande, CDH n'l,
Anche.
- type Cherry, fruits globuleux, diamètre variable 3 à 4 cm. Ce
sont les variétés : Red Cherry large, CDH n"2.
- type Cayenne, fruits très allongés, pointus, diamètre 1 à 1,5
cm, longueur 8 à 12 cm. C'est la variété : Mild California.
. Type Santaka
Variétés
Rendement
Cycle
% fruits
t/ha
piqués
Surjamukhi lanka
14,9 a
105-159-208
336
Chili red
13,l b
91-112-208
330
Red Chili
Serrano Chili
9,8
7,7 cd
91-119-208
c9
Salmon
7,3 d
91-123-208
117
Serrano Chili (11
5,6 e
91-123-208
830
(1) Selection, multiplication CDH.
Les rendements obtenus avec Surjamukhi lanka et Chili red sont
plus elevés que ceux du témoin Salmon, multiplication CDH de Santaka.
Les fruits de Surjamukhi lanka sont moins piquants que ceux de
Salmon.

--m-u_
----...-----
180
Chili red a des fruits légèrement plus courts que Salmon, mais
également piquants. Surjamukhi lanka et Chili red sont apparues comme
plus sensibles à Xanthomonas vesicatoria que Salmon. Cette dernière
-
-
était la moins atte:inte par des
piqures
de Ceratitis capitata.
Surjamukhi lanka était ~1~s tardive que Salmon. ---
. Type Jalapeno
Variétés
tlha
Cycle
% fruits
Piqués
---
---
Chili Jalapeno
14,5
98-137-208
37,O
CDH no1
13,4
98-157-208
Il,0
Anche 101
11,8
112-130-208
15,2
Fresno Chili grande
9,l
83-130-208
12,7
Le rendement le plus élevé a été obtenu avec Chili Jalapeno,
suivi
de près par CDH n'l, sans qu'il y ait de différences
significatives entre les différents rendements avec un coefficient de
variabilité de 22,8 %
Fresno Chili grande était la plus hative et CDH no1 la plus
tardive. Le pourcentage de fruits piqués par Ceratitis capitata est
nettement plus élevé que sur le type Santaka.mF m est
nettement plus charnu. Pas de distinction nette dans la sensibilité
à Xanthomonas vesicat'oria.
-
-
. Types Cherry
Vari&és
t/ha
Cycle
% fruits
piqués
Red Cherry large
25,0 a
83-112-208
9,4
CDH no2
6,0 b
123-166-208
29,4
-.
Le rendement obtenu avec Red Cherry large est nettement
supérieur à celui du CDH n"2.
Toutefois, il s'agit
de deux variétés très différentes à
plusieurs points de vue. CDH no2 est le type traditionnellement très
cultivé au Sénégal. Elle est très tardive (lëre rëcolte à 123 jours
. \\ . 7 L ~-l:' . A- _ _^ ^^ _^^ Ci-Ci*
l n C>i+ ",,b la

181
Les fruits de Red Cherry large sont juteux mais très peu
piquants. Par contre,ceux de CDH no2 sont très piquants, moins juteux
et se conservent mieux. Le % de fruits atteints par les asticots de
Cerati'is ca itata était le plus élevé du test (29,4 %).
ReT *large
était la moins
atteinte par Xanthomonas
vesicatoria.
une seule variété a été testée : Mild California,
3-lC5-120 et 13,l % de fruits piqués.
Conclusions de cet essai. Plusieurs variétés se sont avérées
intéressantes pour le rendement total. La variété Salmon a été
sélectionnée en raison de son aptitude au séchage, son développement
végétatif réduit et sa bonne productivité.
d) Essai de saison sèche avec étude de l'évolution des rendements au
cours de la récolte
Cet essai avec la variété Safi, a été mis en place par repiquage
le 15-12-81,le semis ayant eu lieu le 5 novembre 1981. La récolte a
débuté le 18 avril et s'est terminée fin septembre, soit un cycle
d'environ 290 jours,
avec une récolte tous les 2-3 jours. Le
rendement maximum est atteint vers le 20 mai soit 198 jours après le
semis ; le rendement total de cet essai a été de près de 25.000 kg.
Essaisue prévulgarisation
Plusieurs essais ont été mis en place dans les CAT.
a) A saint-Louis, mis en place le 29 juin 1979, avec 4 variétés,
pleine récolte en novembre. Les rendements en t/ha ont été les
suivants
* Fresno Chili Grande : 12,0 ; Santaka : 9,8 ; Chili
red : 7,9 : CDH no1 : 6,3.
b) A Ndiande (Djourbel), Tassiner (Fleuve), Keur Alfa (Sine-Saloum),
Potou (Louga).
La variété CDH no1 a donné de 6 à 13 t/ha, Salmon de 6 à 10
t/ha, Red Chili : 8 t/ha.
Sélection et amélioration variétale
a) Suite aux 2 premiers essais comparatifs (17-8-76 et 28-6-77) on a
-----L'-..c n ..-.- -:L=e - Cnii -01 2 ^_..^ 2, .._^ -^-*.7-e;,, ,..-.l.. ^L

182
bl A partir
d'une
population
locale
Kani
Xègne
Cultiv@e
successivement en jarvier et en novembre 1981 et en mars 1983, on
a isolé un type 'Safi" qui se caractérise par des fruits charnus,
parfumés et très piquants, à coloration rouge-vif, en forme de
champignon.
c) Sélection du Jaune du Burkina Fasso
Ce piment introduit en octobre 1981, a retenu immédiatement
l'intérêt des consommateurs.
Il se caractérise par des fruits
jaune d'or, charnus,
parfumés et très piquants, en forme de
lanterne.
Un essai de rendement a été mis en place par repiquage le
6-7-84; il a donné 8,5 t/ha.
Méthodes culturales
1) Essais de fertilisation. Trois essais ont été réalises avec un
meme type de fertimfion, mais sur des variétés et à des époques
différentes.
Quatre formules de fertilisation sont comparées :
Objet A : 10 t/ha de fumier de vache
B : 25 t/ha de fumier de vache
c : 16 t/ha de fumier et 600 kg/ha d'engrais 10-10-20
0 : 16 t/ha de fumier et l.QOO kg/ha d'engrais 10-10-20
et 100 kg/'ha d'urée.
Les dates de semis sont le 22 juin et le 23 septembre 1982 et
les variétés utilisées : Santaka et Safi.
Les résultats ont été les suivants, en t/ha :
Santaka
Safi
Objets
Semis 22-6-82
Semis 23-9-82
c
12,5
21,8
B
12,l
11,l
20,6
15,9
A
839
17,6
Le semis du 23-9-82 mais avec Santaka a donné la même hiérarchie
des rendements que la variété Safi.

183
2) Essais de densité de plantation
a) Deux essais ont été mis en place à Cambérène, sur sol sableux avec
deux variétés : Safi et Salmon, à 3 densités de plantation
différentes pour chacune des variétés
Safi : al : 30.000 pieds/ha : 90 cm x (90 + 140) cm
a2 : 44.120 pieds/ha : 80 cm x (80 + 130) cm
a3 : 71.430 pieds/ha : 70 cm x (70 f 120) cm
Salmon : a1 :
9.661 pieds/ha : 50 cm x (50 + 100) cm
a2 : 11.904 pieds/ha : 40 cm x (40 t 90) cm
a3 : 15.037 piedslha : 30 cm x (30 + 80) cm
Les semis ont eu lieu le 3-l-84 et le repiquage respectivement
le 8-3-84 et le l-3-84. Les deux essais ont été fumes et irrigués
de la même façon.
Les rendements ont été les suivants en t/ha
Densité de plantation
a1
a2
a3
Varietés : Safi
Salmon
Les faibles rendements de Safi s'expliquent par la présence
généralisée d'une virose et d'une autre affectation non déterminée
(nécrose des nervures avec chlorose et chute des feuilles).
b) Un essai identique a été repris fin novembre 1984 pour
confirmation, avec les mêmes variétés auxquelles on a ajouté la
Jaune du Bourkina Faso.
Pour cette dernière on a adopté les
écartements suivants :
a1 : 5.747 pieds/ha : 120 cm x (120 t 170) cm
a2 : 6.734 pieds/ha : 110 cm x (110 t 160) cm
a3 : 8.000 pieds/ha
: 100 cm x (100 + 150) cm
Pour Safi et Salmon, on a adopté les écartements présentés
ci-dessus.

184
Rendements en t/ha et poids moyen d'un fruit en g.
--".
-----.-
Ecartements
a1
a2
a3
Observations
Rendt. Poids ZI Rendt. Poids iii Rendt. Poids ïiY
--..-
-
-
-
Variétés : Safi
29,0
36,2
37,3
3,1
Salmon
13,l
1?9
23,5
?8
30,a
3,3
Jaune B.F.
14,2
10:2
19,6
119
18,O
3,3
-"
Pour chacune des variétés c'est donc chaque fois la densité la
plus élevée qui assure les meilleures rendements. Sauf peut être pour
la Jaune de Bourkina Faso qui
semble moins bien supporter une
densité trop élevée.
Problèmes phytosanitalres
-<
De nombreux parasites et pestes se rencontrent sur le piment.
Parmi les maladies,
la plus importante est le blanc (Leveillula
taurica), suivie de la gale bactérienne (Xanthomonaf campestris pv
vesicatoria).
Contre le blanc, c'est le recours aux varietés
résistantes qui reste! le meilleur moyen de lutte : Safj est la moins
attaquée, Salmon est moyennement attaquée alors que CDH no1 est la
plus sensible. La gale bactérienne,
dont l'agent est transmis par la
semence,
est favorisée par temps chaud et pluvieux ; Salmon, Red
Chili, Santaka sont relativement résistantes.
Le principal ravageur des fruits est la mouche méditerranéenne ,
Ceratitis capitata. On lutte contre la mouche par les pièges à
mouches,
placés à environ 20 cm au-dessus du sommet des plants et
dans lesquels 'on place 2 tampons d'ouate dont l'un est imprégné d'un
attractif spécifique (le trimedlure) et l'autre d'un insecticide à
forte tension de vapeur (tel le dichlorvos). Autre ravageur qui peut
ëtre important pour le piment est Cryptophlebia leucotreta, lequel
peut également etre piëge par des pheromones sexuelles de synthèse.
Variétés recommandées et étalement de "ayocluction
-
-
Les variétés recommandées se cultivent toute l'année. Ce sont,
avec le rendement potentiel entre parenthèses en t/ha :
Safi (15-20 t/ha), pour la consommation en frais, Santaka (5-10 t) et
Red Chili (6-10 t) pour la consommation en frais et aptesau séchage,
Salmon (5-10 t) surtout adapté au séchage. La variété Sucette de
Drn.,n..rr\\
rc-in C/h.', 5 Cr,,itc
a11nnnac R 3
11 1.171 (Lt de 7 cm de

185
POIS A ECOSSER
Objectif : '- Etude du comportement de cette culture au Sénégal ;
- Identification de variétés pour le marché frais "en
cosse" ;
- Identification de variétés pour l'apertisation.
Importance
Culture très peu pratiquée au Sénégal.
Variétés de pois testées au CDH
Carouoy de Maussane
Demi-nain de Beve
Hakuryu long podded
Kalife
Ore B 442-15
Ore B 445-66
Postillon
Roi des carouby
scout
Triton
Verdo
Essai de tri variétaux
a) Essai semé le 14-2-75 comparant 4 variétés, en 3 répétitions,
semées à l'écartement de 40 x 40 cm.
Les rendements en t/ha, la durée du cycle et l'étalement de la
récolte sont rapportés ci-dessous :
Variétés
Rendement
Durée du cycle
Etalement
t/ha
jour
de la récolte
Verdo
97
22-4 au 21-5
Triton
83
27-3 au
7-5

----.- --.~---_--_-l__
.
..___- _-- ._ _._.. lll.-l.--_- . . ..- ..-. -_.
186
b) Essai semé le 16-1 l-81, comparant 2 variétés, à l'écartement de 20
cm x (30 t 70) cm.
Variétés
Rendement
Rendement
Duree de la récolte
gousses t/'ha
graines t/ha
en jours après le semis
Verdo
12,6
61-106
Kalife
236
:31- 85
Verdo est plus vigoureux, plus productif mais plus tardif que
Kalife, mais cette dernière à les graines plus sucrées et plus
petites

; en moyenne les gousses de Verdo contiennent 4,96 graines
alors que celles de Kalife n'en contiennent que 2,29.
Verdo est moins sensible à F. solani agent de la pourriture du
collet, que Kalife
Variété recommandée
C'est la variété Verdo qui est proposée à la diffusion. Elle se
sème de novembre à mars, li l'écartement de 8 x 30 cm et peut assurer
un rendement de 10 à 15 t,,'ha. Le pourcent du poids des graines sur le
poids des gousses est de 35 %.

187
POIVRON
Objectifs : - Gros fruit carré à mi-long : 10-13 cm de long et 8-10
-
-
cm de diamètre, a chair épaisse, avec 3-4 loges, de
couleur (verte ou rouge) brillante.
- Développement foliaire assurant une bonne couverture
des fruits ;
- Résistance à Leveillula taurica.
Importance
L'importance du poivron vient du fait que c'est principalement
un légume d'exportation et de consommation de la classe aisée. En
exportation, il peut atteindre les 3.000 t/an, se plaçant à peu pres
au même niveau que le haricot vert. Toutefois, le fruit est assez

fragile et il faut s'astreindre au respect de certaines règles pour
réussir convenablement l'exportation : fruit de qualité, emballage
spécifique et soigné, bonne organisation des transports.
Le poivron prospère sous des climats véritablement chauds mais
secs ; il convient donc particulièrement comme culture irriguée dans
les régions tropicales arides.
La température maximale pour la
nouaison des fruits ne dépassera cependant pas 32°C.
Variétés introduites par le CDH
Ace Hybrid
Canapé HF1
Alamo H
Carré doux d'Amérique
Allbis
Carré doux d'Esoaqne
Alpilies HF1
Citadel
'
*
Argos HF1
Clio
Cornet SP 201 HF
Bastidon
Belaire
Danube
Bellamy H
Deltana
Bell boy H
Doux carré
Bergina HF1
Bruinsma wonder
Earliest red sweet
bruyo
Early Bountiful HF
Burpee's Fordhook
Early California
Burpee's Tasty Hybrid
Early Calwonder
Early Canada bel1
Calanque
Early Niagara giant
Calextra PVY
A-.- .
Emerald giant

188
Farmers evergreen 404
Pepper new Ace H
Farmers newcomer 406
Perfection or pimiento
Fengshan ruby king 401
Pick apeck HF1
Fengshan y010 wonder improved 402
Piperade
Florida
Poivron resistant
Florida giant
Propa 837
Fushimilong green
Propenza
Gambo
Red cherry sweet
Gildor HF1
Resistant Florida giant
Glory Hybrid H
Ruby king
Gros carré doux
Saïtama early
Harris early giant
Sheperd
Hungarian yellow wax.
Solar king SP 211 H
Hybrid wonder giant Fl
SP 211
Starr
Idabelle
Stokes early Hybrid
Stokes resistant wonder
Jade
Jet set
Takii's Ace H
Tisana
Keystone resistant giant
Titan
Toledo HF1
Lamuyo HF1 INRA
Liberty bel1
üranus SP 140 HF1
Londor H
Luberon HF1
Vinedale
Vinette
Marutane early
Midway
Wonder giant H
Miss belle
World beater or large belle
Miyako H
Morron
Yellow namariya
Yolo wonder
Neptune SP 260 HF1
Yolo wonder A
New star 403
Yolo wonder B
Yolo wonder B set R.S.
P 7118 Fl
Yolo wonder L
Peperone miglioria del rosso d'Asti
Yolo wonder Y
Peperone rosso di Spagna
Yolo wonder improved B
Peperone rosso dolce cornoditoro
Yolo wonder 43
Peperone rosso dolce grosso di
notera
no 32/03
Essais variétaux
Essais de la campagne 1973-74

189
--
Variétés
Dates de repiquage
24-l-74
27-3-74
15-5-74
6-6-74
Early calwonder
33,2
New Star no403
31,5
Miyako H
31,4
12,5
-
Takiis acc. H.
27,0
California wonder
26,7
990
Pepper new acc. H.
26,2
15,8
Yolo wonder L
26,l
19,8
Yolo wonder
Lamuyo HF1
6
26,0
17,5
32,l
19::
-
n"32/03
18,4
Lamuyo HF1 (INRA)
16,3
11,l
Marutane early
15,8
930
Propa no837
15,2
Hungarian yellow wax.
-
24,9
22,0
Wonder Giant HF1
13,l
-
Esterel HF1
10,o
-
Burpee Stord Hook
9,9
-
Bastidon
9,6
-
Al1 Big
11,9
Emerald Giant
11,5
Cuban
10,o
Poivron résistant
936
Essai variëtal de saison sèche 1974-75
Cet essai en 4 répétitions compare 20 variétés. Le repiquage a
eu lieu le 25-11-74, aux écartements de 40 cm x 40 cm. Le tableau
ci-dessous présente le rendement des 2 premières catégories en t/ha.
Variétés
Rendement t/ha
Total
Cat. 1
Cat. II
Yolo wonder A
26,6
19,4
Vo10 wonder B
26,5
19,2
2:
Propa no 837
24,3
20,6
3:7
Esterel HF1
23,9
21,4
2,5
Estaques HF1
22,5
18,3
Yolo wonder L
21,8
15,5
23
Harris Early Giant
21,4
16,4
510
New Star no 403
19,9
13,5
Early calwonder
16,2
12,6
-
-.

--
-_rm..
---.“.,-
_~

_-.,

-
~_.“.
.-..
--
-
190
Essai variétal de saison sèche 1977-78
Le rendement en t/ha des meilleures variétés est le suivant :
Esterel HF1 : 25,7 :) Propenza : 23,3 ; Yolo wonder L : 22,6 ;
California wonder : 22,4 : Yolo wonder 13 : 21,9.
Méthodes culturales
a) Essai de fumure
--e----s
Un essai a été mis en place en 4 répétitions, avec la variété
Yolo wonder L, le 25 novembre 1974 ; les plants ont eté repiqués à
l'écartement de 40 cm x 40 cm. Une fumure de fond de 10 t/ha de
ooudre d'arachide a été appliquée sur toutes les parcelles. Cinq
objets ont été comparés
: : :
témoin NPK 114-29-144
3 : NPK 83-60-120
4 : 30 t/ha de poudre d'arachide en 3 épandages
5 : NPK 175-43-210.
C'est l'objet 4 (qui a assuré le meilleur rendement : 21,9 t/ha.
C'est également la formule la plus économique. Le rendement du
témoin a été de 13,8 t/ha.
b) Essai écartement au repiquage
---------.-- - _--
Cet essai a également éte réalisé avec Yolo wonder L, en 4
répétitions, repiqué le 26-11-74, aux écartements suivants :
1 : 40 cm x 40 CI~
2 : 40 cm x 50 clin
3 : 40 cm x 60 cm.
Les rendements ont été très faibles et difficiles à interpréter.
Ils ont été en t/ha de fruits : objet 1 : 4,9 t/ha ; objet 2 : 3,7
t/ha ; objet 3 : 5,7 ha.
Problèmes phytosanitaires
La principale maladie dont souffre le poivron est le blanc
provoqué par Leveillula taurica. Plusieurs essais de lutte ont été
réalisés. Lesmeilleurs résultats ont éte obtenus avec les fongicides
systémiques dont : triadimefon (12 g m.a./hl), fénarimol (3,5 g
m.a./hl), dichlobutrazol (10 g m.a./hl) et triforine (28,5 m.a./hl).
11
n'avirta n=r AP hnnna r&cictanrn variAtala rnntrp PP naracitp.

191
Parmi les insectes ravageurs du poivron, on doit citer
Cryptophlebia leucotreta contre lequel on peut lutter efficacement
avec la deltamethrine et
dont les chenilles (vers
gris) coupent les jeunes t
piquage ; en cas d'attaque
grave le recours a la deltamethrine est également indiqué.
Variétes recommandées par le CDH @t étalement de la production
Deux variétés sont recommand4es
: Yolo wonder B et Earliest red
sweet ; elles se sèment de septembre à février. La première peut
assurer un rendement de 15 à 30 t/ha, d'un fruit gros, vert, d'un
poids moyen de 110 g, mesurant 10-12 cm x B-10 cm. La seconde a en
général un rendement moindre : 10-20 t/ha ; ses fruits se colorent
rapidement en rouge, pèsent en moyenne 55 g et mesurent 10 cm x 5-6
cm.

192
POMME DE TERRE
Objectifs : - Tubercule de gros calibre, à pelure beige, résistant au
transport, de bonne conservation, qui reste ferme à la
cuisson.
- Etalement de la saison de production.
- Tuberisatian en saison chaude et humide..
- Techniques de multiplication pour la production de
pommes de terre de semence.
- Tolérance à Alternaria solani.
Importance
En 1967, la production locale a été d'environ 1.450 t ; elle a
utilisé 205 t de semences. La production contrôlée en 1984-85, est
d'environ 7.270 t contre 6.500 t en 1983-84 ; elle a utilisé 1.425 t
de semences dont 225 produites localement. Les importations en 1984
ont été de 10.000 t de pommes de terre de consommation et de 1.200 t
de semences. On évalue la production locale de semences de 1985-86 à
environ 600 t pour un besoin de 1.800 t (Diop 1985).
Vu l'importance économique considérable de la pomme de terre, il
allait de soi que le CDH s'en préoccupe pour améliorer la production
aussi bien pour la çonsommation que pour la semence. Mais cette
culture possède des exigences très spécifiques sur le plan de la
température et de la photopériode. Au-délà de 2O"C, la tubérisation
est retardée et au-delà de 29'C elle est pratiquement nulle. Si les
températures élevées interviennent après le début de la tubérisation,
on assiste à des déformations des tubercules en surgeons, diabobos ou
à croissance en chaine.
Dans la zone du littoral, à climat subcanarien, il est possible
de planter du 15 octobre au 15 mars.
L'objectif du CDH pour étaler la
production a été de rechercher des variétés de pleine saison chaude
et humide ainsi que pour la culture très hâtive (Pla#ntation vers la
mi-avril).
Variétés introduites par le CDH
Ackersegen
Aniel
Ajax
Anosta
Aladin
A~~llo
Alcmaria
Arka
Il,-L-
"S.

193
Arran Banner
Kennebec
Kermor
Baraka
Kerpondy
B F 1 5
Keswick
Berolina
Kondor
Bintje
Krolisa
Blancalux
Korrigane
Bright
Lamica
Cardinal
Lizen
Carina
Lola
Chieftain
Lucretia
Claudia
Lutina
Claustar
Lux 44
Cleopatra
Lux 48
Colmo
Lux 49
Compagnon
Lux 56
Concurrent
Lux 57
Constante
Lux 61
Corine
Lux 63
Lux 104
Dani
Delcora
Mansour
Désirée
Mariana
Diamant
Marfona
Donato
Marijke
Dorata
Marlène
Draga
Mirka
Monalisa
Edzina
Morene
Empire
Multa
Escort
Estima
Naatange
Eureka
Nicola
Exodus
Ostara
Famosa
Origo
Forma
Feja
Pan american no1684
Fundji
Pan american ri"2905
Patrones
Gigant
Podrola
Gracia
Podzola
Première
Holde
Radosa
Irma
Regale
Iroise H
Redbad
Red Pontiac
Jaerla
Renova
Joelle
Resy
.llwii t h
Dnm.nn

194
Roseval
Thalassa
Rosine
Tobique
Rosita
Troubadour
Rougeor
Univers
Sable
Sahel
Vekaro
Saida Z 62-7
Vittorini
Sebago
Volkal
Sientje
Vulkano
Sirtema
SME.70-07
Wilja
Spunta
Superior
73 F 81.32
495/2
72-14-61
A. Essais comparatifs des variëtës
Plus de 140 variétés ont ëtë testées par le Centre, la plupart
d'entre elles à la station de Cambéréne, avec plantation de
mi-octobre à mi-avril ; les plus intéressantes ont été envoyées à la
station de Saint-Louis (Ndiol, plus de 30 essais) et aux Centres
d'Appui Techniques de Louga, Thiès et Djourbel pour être testées en
milieu rural.
Le nombre d'essais de tri-variétal mis en place à Cambérène de
1973 à 1985 s'élève à 72 ; les conclusions essentielles sont résumées
ci-après (tableau 45).Seuls les rendements des variétes intéressantes
sont rapportés.
Les variétés anciennement cultivées, Bintje et Kerpondy sont
surtout plantées en décembre et janvier. Les cultures très hâtives et
hâtives n'existaient pas et les cultures tardives et très tardives
étaient peu pratiquées.

195
Tableau 45 : Pomme de terre.
Moyenne des rendements en t/ha des
-
variétés les plus productives parmi celles testées à
Cambérëne de 1974 â 1985.
Prod.hâtive Prod.saison Prod.tardive Prod.trës tard.
Variétés
Nbre
Rend Nbre
Rend Nbre
Rend Nbre
Rend
essais t/ha essais t/ha essais t/ha essais
t/ha
Alcmaria
20,4
Alpha
:
31,l
16,7
5 7
20,5
21,5
8 1
12,9
4 3
20,5
Apollo
17,7
Arka
5
17,8
14,3
:
24,8
19,5
1 1
2;
1517 5
1'
15,2
Baraka
5
21,8
32,5
8
30,o
5
22,0
Bintje
16,l
:
31,l
17,o
16,8
Cardinal
!i
15,4
8
28,l
8
24,0
5
19,J
Claudia
8
15,o
3
30,4
6
20,O
6
30,T
Claustar
3
20,l
5
14,7
Désirée
10
19,6
7
30,5
7
24,0
4
26,8
Diamant
1
18,O
3
34,0
;
32,3
-
Famosa
39,5
-
Gracia
:
19,5
15,5
4
1

28,3-
3
38,2
10,2
4 -
Kerpondy
17,5
Nicola
;
18,6
14,2
3 7
34,0
27,5
: 1
29,3 25,0
-
Ostara
23,0
Premiëre
6
12,3
28,4
17,4
6
19,6
Saida Z 62-i
11,
29,6
19,O
: 6
26,l
28,9
; 6
14,4 18,0 2
14,0
Spunta
18,5
Vittorini
7
11,o
3
32,5
3
22,l
:
24,6
a) Cultures hâtives (plantation octobre-novembre)
Cambérëne. Les variétés Baraka et Désirée sont retenues pour leurs
Yeñdëmënts stables et élevés.
Désirée est bien adaptée â la
production en peleuse (couleur â peine rose) et supporte bien le
transport. Spunta donne de bons rendements lors de la plantation â
partir de fin octobre (tableau 45). D'autres variétés n'ont été
testées qu'une fois et les rendements bien qu'intéressants ne sont
pas fiables.
Essais multilocaux. Baraka donne de bons résultats dans la région de
lIoügZta~dTsisc$ià St. Louis, Première est la plus productive suivie
de Désirée et Baraka. Vittorini produit bien mais un taux élevé de
ses tubercules sont malformés. A Thiës et Djourbel la culture hâtive
est â proscrire (tableau 461.

196
Tableau 46 : Pomme de terre.
Moyennes des rendements en t/ha des
essais multilocaux de 1974-82, en cultures hâtives, de
saison et tardives,
dans 4 sites différents : Thiès
(Th.), Louga (Lo.), Saint-Louis (S1.1 et Djourbel (Dj.1.
Moyennes de 1 à 6 essais (- signifie non testée).
Hâtives
Saison
Tardives
Th. Lo. !jl. Dj.
Th. Lo. Sl. Dj.
Th. Lo. Sl. Dj.
Baraka
11
21 '16
;
36393916 22 33 - -
29
21
29
Désirée
14 19
21
29
Cardinal
Pi
15 '15
13
24
Alpha
8
9 9
1:
39
-5-- 26 27
-
;; 24 16
17
Claustar
- '16
4 4 -43-
-
-
34
Claudia
-1632-
-
-
30
Mirka
- .l3
- 15 41 16
-
-
26
Spunta
- 13
2 7 3 1 4 1 1 9
-
-
-
Bintje
- 'Il
20 20 -15
*
-
-
Première
- 27
--36-
-
-
32
Vittorini
- '18
30
- -20
-
-
-
Rodosa
- .
_
-
-
28
Naatanga
- ,l:
-
_
.-
-
-
16
Draga
-
-
-
-
Patrones
-
-
;;----<_
-
-
-
-
Diamant
-
-
- 33 40 -
-
-
29
Tobique
-
-
--33-
-
-
-
Univers
-
-
--32-
-
-
-
Keswick
-
-
--3D-
-
-
-
Chieftain
-
-
--37-
-
-
-
Agase
-
-
--13-
-
-
-
Herta
-
-
--TO-
-
_
-
Lutina
-
-
--lO-
-
-
-
Aran Banner
-
-
-
-
,-
-
11
17
Nicola
-
-
-
_
-
-
-
35
Gracia
-
-
-
-
-
-
-
37
Cleopatra
-
-
-
-
_
-
-
33
Kerpondy
-
-
-
-
-
-
-
20

197
5) Cultures de saison (plantation de décembre à février)
Cambérène. Baraka et Désirée permettent des rendements moyens élevés,
-l--r.-
suivies ?Te Cardinal et de son mutant Diamant. Mirka et Vittorini ne
sont pas retenues pour les mêmes raisons que ci-dessus (tubercules
déformés) et Claudia s'avère sensible à Rhizoctonia solani sur tiges.
Essais multilocaux. Claustar, Baraka et Cardinal peuvent être
- - -. - - ---
recommandeesa Th?ès et Baraka, Désirée, Spunta et Diamant dans la
région de Louga. A St. Louis, Claustar, Spunta, Diamant et Baraka
assurent des rendements élevés. Spunta est indiqué pour la pleine
saison à Djourbel (tableau 46).
c) Cultures tardives (plantation mars-avril)
Cambérëne. Les effets combinés des températures relativement basses
Pt-d%s-jrijurs plus longs font qu'un large éventail de variétés est
adapté à cette période comme Earaka,
Désirée, Diamant, Gracia,
Famosa, Cardinal,
Clëopatra et Gigant.
Ces 3 dernières ne sont
cependant pas retenues pour la diffusion à cause de la couleur rouge
à rose de la pelure, que le consommateur n'apprécie pas (tableau 45).
Essais multilocaux. A Djourbel, la culture de la pomme de terre est
impoSSibTe-?cëfie époque à cause de la température trop élevée. A
Louga et Thiës, Baraka et Désirée donnent les meilleurs rendements. A
St. Louis, Premiëre, Baraka, Désirée, Nicola et Claustar peuvent être
conseillëes, Les semences de Première sont, pour cette époque de
plantation, produites localement en culture hâtive (tableau 461.
d1 Cultures très tardives
Cambérène. EHamant, Baraka et Désirée sont les meilleures variétés ;
VittXni et Patrones produisent des tubercules à trop faible
capacité de conservation. Alpha, de production légèrement moindre,
peut ëtre conseillée car ses tubercules supportent bien le stockage a
la lumière diffuse.
La variété Claudia est très sensible a
l'alternariose des feuilles. Première peut être produite à partir de
semences obtenues localement en culture hàtive (tableau 45).
Essais multjlocaux. A Djourbel, les conditions climatologiques
- - - - - -
reïïdent la culture impraticable. Désirée et Baraka sont à conseiller
pour les 3 autres régions. A St. Louis, Claustar et Première, donnent
encore des rendements satisfaisants à cette période (tableau 46).
Conclusions et recommandations
Les essais de tri variétal ont montré que la plantation de pomme
rIa tclrra natif .-lGh,,tnr an nrtnhra i nzlr+ir Ar. r,...“rr..nnr l,-.l.,,F.C ad.

198
variété Première,
peuvent
être utilisées pour des productions
tardives.
Par ailleurs, d'autres variétés de fin de saison, comme
Alpha, sont indiquées pour la conservation des tubercules en milieu
ambiant et leur commercialisation durant les mois de juillet et août.
Il est dès lors proposé de continuer :
il
de tester les nouvelles introductions aux 3 epoques de la
campagne.
. en culture de pleine saison ou tardive avec des semences
importées
. en culture hative et tar'dive (mais seulement après levée
artificielle de la dormante 1 avec des semences locales de 2éme
multiplication.
ii) de tester une deuxième année les meilleures variétés.
iii) d'évaluer la 3ême atwée en mi lieu rural les variétés retenues.
8. Evaluation de matériel génétique du CIP
Parallèlement aux essais avec les introductions d'Europe, des
clones plus spécialement adaptés à la chaleur furent obtenus du CIP
(Centra International de la Papa).
a) En 1979, 6 clones (5 tubercules chacun) sont testés en saison
chaude 1979, ensuite en saison sèche 1979-80 et ehnfin en saison
chaude 1980 à 3 époques : mai, juin et juillet. Un seul clone,
DTO-33 est retenu et sera dénommé ultérieurement Naatange,
signifiant prospérité.
b) En 1983, 10 nouveaux clones sont introduits et comparés en
multiplication au clone Naatange puis testés en pleine saison
chaude et humide 1984 et comparés à Naatange, Désirée, Cardinal et
Première. Deux clones seulement tubérisent convenablement sans
cependant justifier la culture : Première et I-822. Ce matériel
peut donc. éventuellement servir
comme
géniteur
pour la
tubérisation à des températures élevées.
c) En 1984, de nouveaux c‘lones sont envoyés par le CIP, multipliés et
cultivés en culture de pleine saison (début février et début
mars).
Trois clones 811-2.9, DTO-28 et MS-35-22 présentent un
potentiel élevé de rendement ; le dernier clone présente cependant
l'inconvénient de Ile produire que de petits tubercules.
d) Comparaison des 3 séries de clones du CIP en culture très hâtive
(plantation 18-g-841, en culture de pleine saison (plantation le
15-l-85) et en culture très tardive (plantation le 14-4-85). Les
résultats sont rapportés dans le tableau 47.

199
Tableau47 : Pomme de terre.
Résultats récapitulatifs, en t/ha, des
clones du CIP lors des essais à Cambéréne en 1984-1985, à
3 dates de plantations.
Très hâtif
De saison
Très tardif
Plant. 18-9-84
Plant. 15-1-85
Plant. 14-4-85
Désiree
18,3
23,8
23
DTO-28
12,4
20,4
19
Atlantic
10,o
20
Santo Amor
994
18,7
;9
ABZ-69-1
5
I-1124
9::
N-565-l
15,2
I-853
8:;
10,3
::
I-931
12
BL-2-9
8':
:FI 2
7
CFL-69-1
715
20:4
I-1035
N-503-31
?2
Greta
6:6
26,7
DTO-33 (84)
6,4
"
ASN-69-1
17
Atzimba
?2
Naataange
518
LT2
23
MS-35-22
5:;
6
Loman
P3
5::
3
LT1
Première
xl
32
CEA-69-l
315
9
I-822
3,4
5

200
Conclusions
Après avoir évalué le comportement des clones introduits du CIP,
de 1979 à 1984, on n'a pas amélioré les rendements obtenus avec les
varietés commerciales,
principalement d'origine européenne, aussi
bien en culture très hâtive (Désirée) qu'en culture très tardive
(Première et Désirée).
- Le clone TITO-28 est un matériel valable tout au long de la
saison,
avec 2 caractéristiques positives : végétation très
saine, même dans des conditions marginales et gros tubercules.
La dormante lest
relativement courte et la conservation
moyenne.
Une fraction importante
(10 %) des tubercules
présentent des crevasses en culture très hâtive.
- La variété Greta est très bien adaptée aux cultures de saison
et très tardive, avec un bon développement végétatif, des
tubercules d'assez bonne conservation et une pet-iode de
dormante
relativement
courte.
Cependant,
une
fraction
importante de tubercules de calibre -28 constitue un caractère
négatif.
- Le clone DTO-33 (var. Naatange) est â abandonner, vu les
résultats médiocres dans ces essais et lors d'une série
d'essais de tri variétal.,
- Seuls le clone I-822 et la variété Première tubérisent en
pleine saison chaude et humide, sans toutefois permettre des
rendements justifiant la culture à cette époque de l'année.
De nouveaux clones ont éte introduits en 1985 et multipliés en
pleine saison. Le programme avec le CIP se poursuit.
C. Problèmes phytosanitaires
-
-
Maladies
- - -
Alternaria solani. La maladie débute 5 a 6 semaines après la
plantation et s'agqrave vers la maturité. Elle est importante en
culture tardive (mai) ou très hâtive (mi-septembre). Le captafol et
le manëbe s'avèrent les plus efficaces aux doses de 200 g de
m.a./hl en traitements hebdomadaires. Alpha est peu sensible ;
Diamant, Baraka,
Désirée sont moyennement sensibles alors que
Première et Spunta sont très sensibles.
Rhizoctonia solani.
Provoque des dégâts importants au collet en
culture tardive, surtout après le buttage. Les sclérotes noirs sur
les tubercules rendent le produit moins attrayant et constituent
une source de dissémination.

201
Des essais en 1980, ont montré que le traitement du sol a
l'émergence et avant le buttage avec le captafol, 8 kg de m.a./ha,
diminue significativement le nombre de tiges atteintes. En 1985, le
trempage des tubercules dans l'iprodione, le thiophanate de méthyle
ou le pencycuron n'a pas amélioré le rendement mais le nombre de
tiges infectées a sensiblement diminué et il n'y avait pratiquement
pas de sclérotes sur les tubercules-fils des plants traités.
L'iprodione et le pencycuron se sont montrés phytotoxiques ou
antigerminatifs.
Les variétés les moins attaquées sont Alpha, Désirée et Spunta ;,
les plus sensibles sont : Baraka, Cardinal et Première.
I ViraJs Y de la comme de terre. Cette virose a été observée a
- - _-_-
Plüsieuis- FépTises
sur des cultures
tardives, à
partir de
tubercules locaux produits en culture très hâtive.
Les variétés proposées à la diffusion sont sensibles.
. Nématodes à gallzs.
Ils entrainent des déformations très
Tm~oFtZiFes-des tubercules et l'apparition de galles sur ceux-ci
les rendant non corrunercialisables.
Dans les terrains sablonneux, jusqu'à 20 % de la récolte peuvent
être impropres à la vente. Un essai de comportement variétal
vis-à-vis de Meloidogyne spp. a été installé en sol infesté le
24-01-83.
Variétés
% tubercules
% invendables
sains
Alpha
61
15
Baraka
6
Claustar
ii
Désirée
59
::
Diamant
6:
22
Première
10
Elaraka semble moins sensible que les autres variétés.
Insectes
- - - -
. Gryllotalpa africana (Courtilière). Déprécie parfois de 50 à 80 "1,
de la recolte par les trous de 1 à 2 cm qu'il creuse dans les
tubercules.
De nombreux essais ont démontré l'efficacité du diazinon, 10 kg
de m.a.!ha, de chlorpyriphos-ethyl à 3,5 kg/ha, et du carbofuran.

-
202
. Agrotis ypsilon. Lépidoptère dont la chenille sectionne les tiges
la nuit, au ras du sol.
L'emploi du chorpyriphos - ethyl à la dose de 3 à 5 kg/ha réduit
sensiblement les dégâts ; le fonofos et le diazino'n sont apparus
moins efficaces.
. Phenacoccus maderiensis. Cett:e cochenille se développe sur les
germes pendant le stockage.
Les premiers essais de lutte ont
démontré l'efficacité relative du méthidathion et du méthonyl en
pulvérisation sur les tubercules.
D. Production de tubercules semences
Depuis 1982, le Centre a produit environ 115 tonnes de semences,
distribuées au Service semencier, à des communautés et des
particuliers,
afin de promouvoir la culture hâtive et de faire
connaître les meilleures varié%,
principalement Baraka et Désirée.
Cette distribution se répartit comme suit : 1981 : 17 t ; 1982 : 18
t ; 1983 : 25 t ; 1984 : ;!9 t et: 1985 : 25 t.

1. Production de semences pour une culture hâtive et stockage
Le problème est de produire des tubercules-semences pendant ou
en fin de saison sèche pour les planter le plus tôt possible après la
saison chaude et humide. Cela Implique aussi la mise au point d'un
système économique de stockage de ces tubercules, la recherche de
variétés bien adaptées ii ce stockage ainsi que la définition du
calibre optimal.
1.1. Influence de la date de &l~n~a~i~n-s~r_'~ qualité des semences
-------m.--.-e
---.--em_--
Un essai s'est déroulé durant l'année 1979 à Cambérène. Il
évalue,pour différentes variétés, la valeur des semences produites
tardivement et testées après l'hivernage.

203
Date des plantations productrices de
semences :
5-2-79
24-2-79
15-3-79
Date de la récolte :
22-4-79
3-5-79
20-5-79
Durée totale de stockage des semences
en jours :
171
159
142
Stockage en frigo sur cette durée en
jours
94
94
94
Ière date de plantat ion :
15-10-79
Rendements en t/ha :
Désirée
25,l
26,2
27,5
Cardinal
20,2
25,6
20,4
Alpha
21,5
21,2
21,0
Claudia
18,7
20,3
19,4
2ême date de plantation :
16-10-79
Rendements en t/ha :
Baraka
32,0
23,9
Mirka
31,2
23,2
Première
l7,7
19,3
. .
La date de production des semences n'a pas d'effet significatif
sur leur productivité, quoique la première date semble globalement
préferable, d'autant plus que cette date produit environ 15 % de
semences en plus.
1.2. Un essai du même type a été mis en place à Ndioll $n 1979
--w--w--- - - - - - e - w - - - - - -
- - -
Les dates de mise en place des plantations pour la production de
semences et
de la récolte ainsi que les durées de conservation
sont :
Oates
Durée de conservation
Plantation
Récolte
Totale
En frigo
A
15-12-78
12-3-79
212
107
8
16-1-79
18-4-79
176
107
C
15-2-79
19-5-79
144
107
D
15-3-79
14-6-79
118
107

----
-Il----.,.,---
-_-
._ . ..“._
..-.
---.
204
Les différences de rendements en fonction de l"âge des semences
sont nettement plus importantes que dans.le premier essai.
Rendements en t/ha obtenus de la plantation de ces semences le
17-10-79.
Désirée
Claudia
Alpha
Cardinal
---
-----.-
45,2 a
46,3 a
42,3 a
45,l a
45,8 a
43,0 a
40,l a
413,7 a
37,2
39,5 b b
32,l
31,3 c c
32,7 35,0c c
42,9
3!3,3 a a
Les périodes les plus favorables à Ndiol pour la production de
semences sont :
mi-décembre pour Désirée, Claudia et Alpha ;
mi-janvier pour Désir$!e et Cardinal. L'effet du facteur variétal pour
les tubercules d'un miime ãge n'est pas significatif pour A et B mais
bien pour C et 13.
1.3. Production de semences en 1980, pour la culture hâtive, â
- - -- - - -
- -- -- - - -~ .- - - - - -
caïiïb?$Znë aIdii)r -"
---_--__-_
L'essai de Cambérène a été mis en place le 26 mars 80 avec 8
variétés.
Les rendements en t/ha,
par ordre décroissant sont :
Claudia : 27,8 ; Baraka : 25,4 ; Cardinal : 21,8 ; Diamant : 21,6 ;
Désirée : 20,8 : Radosa : 19,8 ; Nicola : 18,8 ; Alpha : 15,7. Avec
un coefficient de variabilité de 21,8 %, la différence entre ces
rendements n'est pas signjficative.
La fourchette des pourcentages par calibre s'établit comme suit:
--
---
-28 mm
496 ‘%
(Baraka)
â
15,4 %
(Alpha)
28-35 mm
8,4 ‘%
(Désirée)
â
30,3 %
(Alpha)
35-45 mm
36,9 '%
p;;;P'
à
54,3 %
(Nicola)
45-55 mm
8 , J ‘L
â
39,2 %
(Désirée)
t55 mm
0 'b
(Alpha) â
12,2 %
(Radosa)
---
Plus de 90 % de la production dUAlpha â un calibre inférieur à
4 5 m m ;
Baraka a même un pourcentage non négligeable supérieur à
45 mm.

205
L'essai de Nd iol planté le ler avril 1980 a donné les résultats
suivants :
Variétés
t/ha
% - 35 mm
%+55mm
Claudia
41,2
32
44,l
Baraka
39,2
48,2
Désirée
35,4
10:7
31,8
Nicola
34,6
999
11,4
Cardinal
33,2
798
31,0
Diamant
29,5
13,9
26,8
Radosa
28,l
J,J
41,3
Le potentiel de productivité en culture hâtive de ces semences
n'a pas été évalué.
En conclusion, les plantations de février et mars permettent des
rendements élevés en semences pour Baraka et Désirée ; leur stockage
en frigo se fera à partir de la mi-juin. Pour Alpha, les plantations
après la mi-février donnent des semences qui sont physiologiquement
encore trop jeunes pour une plantation précoce. Première, en semence
locale,
ne convient pas à la production hâtive car elle sera
physiologiquement trop âgée pour la plantation hàtive. Mais pour une
plantation de cette variété en octobre, elle peut être importee
prégermée d'Europe, par avion, car sa dormante est quasi nulle.
1.4. Comparaison de semences locales et
d'importation2 pour la
-
-
CuTtürë IXivë,? NdToT ët raïï'ib%ène en lV8‘Z.-Ecartement
30 X6U
cm~--------------.---------~~~~~~~
- -

206
Tableau 48 : Pomme de terre.
Rendements en t/ha de différentes
variétés selon les origines et
le traitement des
semences : 1 : importées ; LA : locales conservées à
l'air libre ; LF : locales conservées au frigo.
--
----.
Datesde plantation selon les lieux
Ndiol 16-9-82
Cambérène 27-9-82
Cambérëne 15-11-82
Première* I (18-g)**
36,E Première*
i (B-91** 26.5
Lola 1 (12-g)** 33.9
Désirée LF (7-7)
33,5
Troubadpur 1 (B-9) 21,7
Mariane 1 (13-9) 32,3
Désirée LA (7-71
32.0 Diamant '[ (B-91 19,7
lroise 1,113-9) 28,1
Claustar LA (11-6)
22,8 Désirée Lt (7-7) 18.2
Première 1 (8-9) 27,7
Gracia LA (12-61
20,9 Cléopatra 1 (B-91 17,8
Baraka LA (7-71 25,9
Naatange LA (15-71
12,8 Désirée LA (7-71
17,7
Désirée LA (7-ï)
23.9
Premiere LA (13-71
9,2 Naatange 'LA (2-81
10,8
Désirée LA (7-71
23.6
Première LA (13-71
8,O PFOS 5 % : 0,24 t/ha
Kremor 1 (13-91 19,8
Nicola LA (7-7)
20,l
Alpha LA (7-7)
13.0
;;;$LA (7-71
19,J
PPDS 5 % : 3 tfha
0
: 3,13 t/ha
* Traitées à la rindite avant l'expédition. ** Date d'expédition ou d'arrachage
La variété Premiere de production locale est à déconseiller pour
la culture hâtive, mais la production à partir de semences importées
est excellente.
Désirée,
de production locale, est excellente
indépendamment du mode de stockage ;
Claustar est moins performante.
1.5. Conservation des semences locales
--------.--.---.--_-
La conservation des semences en frigo, à 8-10°C est suffisamment
connue que pour étre appliquée directement au Sénégal., mais elle est
onéreuse et la disponibilité de frigos est limitée.
Pour les variétiis sélectionnées,
tine conservatialn de mi-juin à
mi-septembre suffit 5 l'obtenion de semences saines, mais elles ont
une germination apicale qui nécessite éventuellement la suppression
du germe apical et une prégermination à température ambiante et
lumière diffuse d'environ 3 semaines.
L'évaluation des semences conservées à la température ambiante
mais en lumière diffuse devait être faite et leur comparaison à
celles conservées en frigo.

207
ler essai de conservation à Cambérëne pendant l'hivernage.
- - - - -
Deux modes de conservation : - en frigo : de 2,5 à 5,5Y
- en germoir, étalées en mono-couche
température moyenne 26,8"C.
Variétés testées : Baraka et Cardinal, semences récoltées le 15
mai 1980.
Après le stockage, au 15 septembre,on a compté :
Baraka
Cardinal
% de pourriture au frigo :
0 %
0,25 %
à l'air :
5 %
2 %
% de tubercules germés au frigo :
25 40
75 %
à l'air :
32 %
76 %
Longueur des germes au frigo :
8mm
12 mm
à l'air :
12 rNTl
15 mm
Nombre de germes au frigo :
4,75
à l'air :
4,50
:::5
2ëme essai. Cet essai teste en champ les tubercules conservés.
- - - - -
Mode de conservation : - au frigo, 2-4°C
- en germoir, température moyenne :
28,5"C
Variétés
: Cardinal et Baraka
Stockage du 20-5-80 au 26-g-80
Plantation le 11-10-80.
Résultats.
Baraka
Cardinal
Frigo
Air
Frigo
Air
-
Non levée
Rendement
t/ha
13 9:
24,4
33 %
20,6
1 %
24,l
2:,2
Il s'avère donc possible d'atteindre pratiquement le mëme niveau
,4a ranrlamnm+ 3.,0*
An.- rnmnna..r rr..,.^u..*^^ : 1 I -2.- -..a -..--
--,7_-

208
avant la levée sont plus élevés après conservatian à l'air ; dans cet
essai, Baraka y est appaiw comme particulièrement sensible,.
3ème essai. Valeur comparative du stockage, au frigo et à l'air
libreTae‘-sèmënces de diverses variétés récoltées fin avril, mises en
frigo le 28-4-81 jusqu'au 10-g-81 et plantées à CambérSne le 2-11-81.
Durant la conservation, il
n'est apparu aucune pourriture
jusqu'à la mi-septembre pour toutes les variétés ati frigo et une
perte de 0 à 3 % pour ce‘lles canservées à l'air, à l'exception de la
variété Univers
avec 31 % de pourriture. Apr& la mise en
prégermination, le taux pour cette vartété a atteint 11 et 49 'Z
respectivement pour la conservation au frigo et à l'air.
Pour tous les objets conservés au frigo, les germes des
tubercules avaient moins de 5 mm et leur nombre par tubercule était
plus élevé que sur les tubercules conservés à l'air.
Rendements en t/ha obtenus par variété et selon les modes de
conservation.
Variét(i
Frigo
A l'air
-
-
-
-
-
Désirée
29,6
32,8
Gracia
24,5
21,9
Alpha
536
22,5
Troubadour
22,5
15,4
Diamant
18,9
22,4
Cleopatra
21,5
14,4
Univers
18,8
21,4
DOniitO
18,6
21,l
Constante
17,2
17,4
Holde
16,6
033
SN 70-O;
14,5
2,3
Jud-ith
297
11,6
Les semences del la variété Désirée conservées a l'air libre,
plantées début novembre et récoltées le 5 février ont donné un très
bon rendement. Exception faite pour l'une ou l'autre variété, il n'y
a pas d'impact du mode de stockage sur la potentialitg des semences.
Le stockage à l'air libre permettra l'approvisionnement du marché
local durant les mois de février et mars, à partir de semences de
production locale.

209
4ème essai comparant le stockage en frigo et à l'air libre, de
semen?es~rincipalement locale et plantées à Ndiol le 16-9-82.
Variétés
Origine et mode de stockage
Rend. t/ha
Première
Importation
36,8
Désirée
Production locale, frigo
33,5
Désirée
Production locale, air libre
32,0
Claustar
Production locale, air libre
22,8
Gracia
Production locale, air libre
20,9
Naatange
Production locale, air libre
12,8
Première
Production locale, air libre
Première
Production locale, air libre
Cet essai confirme l'indifférence de Désirée vis-à-vis du mode
de stockage.
5ème essai. Impact du mode de stockage sur la productivité des
semen?e~Te37ariëtés en fonction du calibre (tableau 491.
Les semences de cultures tardives (mars-juin 1984) ont éte
conservées soit en frigo (en sacs de 25 kg, 90 jours (de début
juillet à début septembre, dégerrnëes le 1.9 et prégermées jusqu'au
18-9-841, soit à l'air libre, (étalées en mono-couche ou gardées en
sac de 25 kg, sous lumière diffuse, jusqu'au 18-g-84).
La conservation en sacs n'entraîne pas plus de pertes que celle
en mono-couche mais est surtout plus
économique
car
augmente
nettement la capacité de stockage, de l'ordre de 2 à 25 fois.

210
Tableau 49 : Pomme de terre.
Influence du mode de stockage sur le
potentiel pr'sductif des semences de 3 variétés, réparties
par calibre.
Rendement t/ha et taux d'occupation.
Plantation le 18-9-84.
--
---
Variété
Calibre et
Désirée
Baraka
Alpha
Conservation
% oct.
Rend.
% oct.
Rend.
% oct.
Rend.
-28 AL
89
14,l
-28 F
;;
14,8
15,3
96
15,Ei
9:
12,3 13,1
28-33 AL
98
16,3
15,6
28-33 F
98
12,6
15,4
9:
;21
33-45 AL
87
16,g
33-45 F
95
17,9
17,8
100
21,2
::
1516
15,8
+45 AL
Fi8
20,2
18,3
145 F
9:
17,6
19,9
83
12,5
17,9
PPDS calibre 5 %
1,71 t/h
2,38 t/h
PPDS de cons. 5 %
N.S.
1,61 t/h
l,Y;/h
La conservation a l'air libre de gros tubercules est à
déconseiller pour les 3 variétés étudiées. Les essais sur le terrain
montrent qu'il n'y a pas de différence significative entre les
semences conservées a l'air libre et au frigo chez Désirée ; pour les
deux autres variétés, il y a un léger avantage en faveur du frigo.
2. Production 'de semences pour une culture tardive;
2.1. Essai de multiplication
a Ndiol, le 3-ll-1980,auec la-varlé-
premièreimPorte" '- - - - - -
- -
-----B-m
Le rendement après 70 jours de croissance a été de 27,7 t avec
la répartition suivante des calibres en poids : -28 mm : 0,55 t ;
28-35 mm : 0,9 t ; 35-45 mn : 3,3 t ; 45-55 min : 9,2 t ; +55 i-mn :
13,8 t.
Le rendement est intéressant, mais malgré l'arrêt du cycle, par
coupe des fanes, le taux du calibre supérieur est élevé.

211
2.2. Essai comparatif de ren~emet$~n-c!lLures tardives à partir de
- -
Se?i:n-s LmeortéeF et Je semences
~r~ZGFlGa~e?iieFit
en
- - - - - - - -
E‘rantatTon hativë Tfiiï ?èpTe&rë à %Ïn&ëm6rel
- - - - - - - -
Cinq essais ont été réalisés dans ce sens. Les semences locales
sont conservées à l'air libre pendant la saison fraiche en attendant
la plantation.
Le tableau récapitulatif 50 donne un aperçu des résultats obtenus. Le
test mis er place le 18 juin n'y figure pas, étant donné que la
meilleure variété, Baraka, n' a produit que 6 t/ha ; cette époque
déjà trës chaude ne convient pas aux variétés disponibles.
Tableau 50 : Pomme de terre.
Rendements en t/ha de cultures trës
tardives à partir de semences importées (11 ou locales (A
obtenues de plantations mises en place le 14-9-84, et B,
de plantations mises en place le 21-10-81, L date non
précisée),
conservées à l'air libre, plantées aux dates
indiquées.
Ndiol
Cambérëne
Cambérëne
Cambérëne
31-3-82
19-4-82
19-5-82
3-6-82
Désirée
1 37
Baraka
1 36
Première L 35
Première L 31
Armen
1 32
Désirée 1 35
Baraka
1 25
Baraka
1 24
Première A 30
Cardinal 1 30
Naatange A 23
Désirée 1 17
Diamant
1 29
Naatange A 18
Cardinal A 22
Alpha
1 15
Claustar 1 29
Alpha
1 18
Désirée I 19
Désirée A 13
Baraka
1 29
Désirée A 17
Baraka
A 18
Naatange A 12
Univers
1 28
Cardinal A 15
Désirée A 16
Baraka A 9
Premiere B 27,
Cardinal B 13
Alpha
1 14
Cardinal A 8
Nicola
1 27
Désirée 8 10
Alpha A 7
Alpha A 6
Cardinal 1 25
Baraka A 6
Vulkano
1 25
Alpha A 5
Alpha
1 24
Baraka B 2
Troubadour-1 22
Alpha B 1
Naatange L 16
Desirée
L 16
Cardinal L 13
Baraka L 9
Alpha L 3

212
Les résultats du tableau montrent que hormis le potentiel
génétique des variétes, c'est l'âge physiologique des semences qui
détermine leur aptitude à la production tardive. La variété Première,
à caurte période de dormante, convient bien en semence locale pour la
production tardive ; les variétés Baraka et Désirée importées ont
pour ce type de production dépassé la maturité physiologique, tandis
qu'en production locale,
ces 2 variétës ainsi que Alpha sont
physiologiquement trop jeunes.
2.3. Influence de la durée du cycle vtgëtatif de ~rc$ucJ-ion et ie
- - - ~-- - -
Zers traitements a$-@& eYï En aécült,tG sur le reiïd~m~nt
- - - -.- -T - - -.a- - -- - -.-
ët-laoteïïtia?té-des-semences
ainsi pOdlJ1 tes. Essai &?feCtU~
- - -,
- - .- - .-.- - -_ - - - -
?i fldTo e~-'%~oï%-l~8'r-82~ .- - -
- - -
----w-e
Tableau 51 : Pomme de terre.
Rendements en tlha de la variété
Première, plantée le 5-11-81, arrêtée plus ou moins
précocement par divers traitements et productivité des
semences issues de ces traitements, plantées le 26-4-82.
Traitements
Rend. Ière
Rend. 2ème
culture
culture
-
-
-
-
Récolte à 61 jours
21,O
28,l
Récolte à 71 jours
24,8
28,0
Arrêt irrig. à 60 j., rëc. à 70 jours
22,Cl
22,6
Arrét irrig. à 60 j., réc. à 70 jours
20,6
33,0
Arrêt irrig. à 70 j., rëc. à 80 jours
25,;'
24,8
Arrêt irrig. à 70 j., défan. réc. à 80 j.
23,Ci
23,9
Arrêt irrig. à 90 j., récolte à 100 jours
30,2
18,6
Cet essai prouve qu'il est possible, avec la variété Première,
d'utiliser au cours d'une même campagne des semences produites en
culture hâtive. Le meilleur rendement moyen sur les deux cultures est
obtenu avec arrti de l'irrigation à 60 jours, defannage manuel
(coupe) le lendemain et récolte à 70 jours.
La variété Première est la seule adaptée à la double culture
sans levée artificielle de la dormante, sa përiode de dormante étant
très courte.
3. Production tardiveide semences pour une culture de pleine saison
Les semences récroltées mi-mai et conservées en frigo de mi-juin
-.
.,
a.
.
.- .
,.' de .-..L ._ ____ .el__.._

213
les semences importées prégermées sont physiologiquement plus jeunes
et plus productives.
Un essai planté le 18-2-85, en 4 répétitions, avec la variété
Désirée,
compare des semences importées à des semences locales
conservées respectivement : 3 mois en frigo - 5 mois à l'air libre et
5 mois en frigo - 3 mois à l'air libre.
Objets
Rendement t/ha
Importées calibre 35-45
18,7 a
Locales 5 m frigo f 3 mois air
15,6 b
Locales 3 m frigo t 5 mois air
8,7 c
PPDS à 5 %
: 3,15 t/ha
4. Levée artificielle de la dormante
Mise à part la variété Première, l'utilisation des semences
locales des autres variétés pour la culture tardive n'est possible
qu'en levant artificiellement leur dormante, le laps de temps entre
la récolte et la plantation étant trop court pour permettre la levée
naturelle de celle-la au cours d'un stockage plus ou moins long, ce
qui sera toujours le cas pour les productions hâtives.
Deux groupes de moyens ont été utilisés pour la levée de la
dormante
: des traitements chimiques et des chocs thermiques.
4.1. Essai-s-en- laboLaLoi-rE $-r$u-lLaLsau charne
- - -
ler essai. Ce premier essai, orientatif, a été entrepris en
traitX TTarindite les semences récoltées en décembre 1982 et en
janvier 1983,.des variétés Alpha, Baraka et Désirée ; il évalue le
taux de germination 15, 20 et 25 jours après le traitement.
Ce taux était, 25 jours après le rendement, respectivement pour
les 3 variétés de 13 %, 81 % et 98 %.
2èEe osai. Traitements pour lever la dormante des semences des
variéYés Barara et Désirée, calibre 33-45 mm, traitées 7 jours après
la récolte (celle-ci ayant eu lieu le 2-l-84, après 65 jours de
culture).
Les objets mis en comparaison étaient :
- Rindite, 0,2 ml/lv
'- Rindite, 0,4 ml/lv, pendant 48 et 72 h
CI PL,---:IL---?
II.l-II -9 -1 II

D'après les résultats évaluant le taux de tubercules germés
après 15 et 30 jours., il apparaît que :
- le Chloroëthanol et les chocs thermiques ne différent pas du
témoin.
- la dose rindite 0,2 ml/1 est trop faible.
_
_ _ _.-.
- la dose 0,4 m1/7;! h est également insuffisante, le taux de
germination n'étant que de l'ordre de 60 % pour les deux
variétés et né? convient donc pas pour des plantations endëans
55 à 60 jours après la récolte.
Les essais en ciamp ont montré que le matériel local de Baraka
traité (0,4 nl/lv rindite) donnait un rendement identique a celui du
matériel importé : 3i!,l t contre 32,8 t/ha ; pour Dësirëe,le matériel
local traité à la rindite a donné 26 t/ha contre 41,2 t pour
l'importë.
3ëme essai.
Traitement des semences de Désirée et Baraka,
calibFe-ZSnXm, effectué 27 jours après la récolte.
Les objets étaient comme ci-dessus mais la dose 0,8 ml de rindite
remplace celle de 0.,2 ; le 2-chloroëthanol à 14 ml sans GA3 est
retenu et les choc thermiques sont abandonnés.
% de tubercules avec au moins un
germe de 2-5 mm
-
Baraka
Désirée
Rindite 0,4 ml/lv 48 h
91
Rindite 0,4 ml/lv 72 h
9;
Rindite 0,8 ml/lv
m1/3v 48 h
72 h
87
96
2-Chloroëthanol 14 ml/1
Témoin
Ces tubercules plantés au champ le 2 mars et compares à des
semences importées ont donné les résultats suivants en t/ha.
Baraka
Désirée
_ly_-~
Importation
45,5
57,5
Rindite 0,8 ml/lv, 72 h
23,0
22,0
-. a., 1 ^
. I.
*^ *
-. *
^^ r

215
Les différences entre les rendements des semences importées et
des semences locales sont grandes et s'expliquent en partie par une
différence de calibre : 35-55 mm pour les importées contre 28-35 mm
pour les locales, et le taux d'occupation : 100 % pour les semences
importées contre 88 % pour Baraka local et 96 % pour Désirée
produites sur place.
4ëme essai. Il porte sur le traitement des semences de Premiëre,
cal. 33=43tiT récoltées début février, après 62 jours de culture et
traitées 6 jours après la récolte avec la rindite, le choroéthanol et
des chocs thermiques.
Taux de tubercules germés 11, 25 et 35 jours après le
traitement.
Après 11 j
25 j
35 j
Rindite 0,7. ml/lv, 48 h
85
Rindite 0,2 ml/lv, 72 h
84
Rindite 0,4 ml/lv, 48 h
Rindite 0,4 ml/lv, 72 h
i:
Rindite 0,8 ml/lv, 48 h
41
Rindite 0,8 ml/lv, 72 h
Chloroéthanol 7 ml/1
ii
96
Chloroéthanol 14 ml/1
63
Chaleur 35°C 3 jours
99
Chaleur 35°C 6 jours
Froid 3°C 7 jours
::
Froid 3°C 14 jours
81
Témoin t" ambiante 20-23°C
72
Les semences des 6 premiers objets ont été plantées en champ 11
jours aprës le traitement et comparés à des semences importées.
La variété Première est à courte dormante naturelle (2 mois &
2,5 mois) et le traitement 48 h à la rindite 0,2 ml/1 suffit à lever
cette dormante. Le choroéthanol induit une germination rapide mais
suivie d'un développement lent des germes.

216
Plantées le 2-3-84, ces semences ont donné les rendements
suivants :
Rend. t/ha
% d'occup.
importée classe A, cal 35-55 mm
40,8
96
Rindite 0,2 ml/lv 72 h, cal .33-45
29,6
Rindite 0,2 ml/lv 48 h, cal .33-45
32,0
1z
Rindite 0,4 ml/lv 72 h, cal .33-45
33,0
83
Rindite 0,4 ml/lv 48 h, cal .33-45
33,3
95
-..-
--
Comme les différences de rendements entre les traitements ne
sont pas significatives, le traitement 0,2 ml/1 pendant 48 h sera
retenu pour des raisons d'économie.
4.2. Relation entre
l'â e
- -.
ph.ysiologique au fio-nt de la levé-e
art1TiFiëTlë aëia’ % 0XGceefla--- ---
valeur
- - - Të
- - ces
seme~cës- - - - - --- - - -. - - - - .- - - -. aqronomlque -.
- -
----
Cet essai a été réalisé sur Désirée, avec des semences récoltées
le 15-12-84, mais à durées de c,ycles végétatifs respectivement de 60,
70 et 85 jours.
Ces semences ont eté traitées à la rindite
respectivement 10 et 20 jours après la récolte (et plantées le
22-2-85.
Les rendements en t/ha et le taux d'occupation étaient :
--
-e-v
Age semences
Rindite 10 jours
Rindite 20 jours
en jours
après récolte
apres recolte
-
-
-
-
-
t/ha
% oct.
t/ha
% oct.
60
18,6
ii:
17,l
35
70
19,2
15,1
38
85
18,3
17
19,l
48
--
--.
---
Comme il n'y a pas d'influente de l'àge physiologique, les
semences de Désirée peuvent être récoltées déjà vers ?a mi-décembre,
après 60 jou,rs"de cuïtures, et traitées a la rindite entre 10 et 20
_ _ _ _ . ^_ .

217
E. Techniques culturales
La longueur du cycle de culture est liée à l'époque de
plantation et est fonction de la variété, de la température et de la
photopériode. En général, au Sénëgal, l'arrachage se situe entre 75
et 100 jours après la plantation ; en plantation hàtive, le cycle est
raccourcit à 75-80 jours. Pour certaines variétés hâtives, Première
par ex., une récolte en "peleuse" peut déjà ëtre effectuée après 65
jours de culture.
1. Modes de plantation
Dans le milieu rural,on plante soit au fond d'un sillon de 10-12
cm, soit sous le niveau du sol avec immédiatement après la plantation
un léger buttage.

Deux essais orientatifs comparant ces 2 techniques ont été
entrepris en station, en 1984 et 1985, avec la variété Baraka. Les
rendements étaient en t/ha :
Année
Plantation en sillon
Plantation en billon
1984
26,0
24,0
1985
19,a
15,4
La plantation en sillon est surtout indiquée dans les sols
sablonneux, car l'humidité se conserve mieux au fond du sillon ; elle
facilite également le buttage.
2. Préparat:on des semences
Les semences conservées à lO"C, sans lumière, ont tendance a
germer d'une façon apicale, ce qui inhibe le développement des germes
secondaires. La
suppression
du germe
apical
suivie
d'une
prégermination permet alors, à la lumière diffuse, une germination
générale avant la plantation.

218
Objet : - Semences dE!germ&s complètement à la sortie du frigo
puis entreposées en germoir pour prégermination durant
12 jours avant la plantation.
- Germes écourtés à 25 mm à la sortie du frigo et
plantation sans prégermination.
- Germes non écourtés à la sortie du ,Frigo et plantation
sans prégermination.
Le rendement moyen obtenu est de 30 t/ha en 95 j:ours, avec une
grande hétérogénéité entre les répétitions et sans diPférence signi-
ficative entre les objets.
2.2. Essais d2 ~régernJt+.ion __ __ ----,,.---,,d~
avec les semences importees
3
- - --
TaïTtZ
--*
- - - -
Première, Cardinal et Baraka, plantées directement à la sortie
de
:'entrepôt ou prégermées,
ont donné les rendement en t/ha
suivants:
---
Première
Cardinal
Baraka
Durée de prégermination el? jours
16
Date de plantation
2 1 - 1 1 - 8 0 8-:081
26?-81
Prégermées
54,6 39,0
46,s
Non prégermées
52,9
40,8
48,2
--"-
-
-
-
-
La prégermination est sans effet significatif sur les rendements.
3. Utilisation de semences sectionnées
Les quatre essais réalisés à Cambérëne avaient pour but de
comparer divers modes de coupe et d'en deduire les avantages et les
inconvënients.
3.1. Essai de couee de 1979/80
---w-e _--,_--
Cet essai, plante le 20-12-79, étudie l'incidence de différents
modes de coupe : coupe suivant le nombre d'yeux, coupe suivant le
.._^_ .

219
suivant le nombre d'yeux ou de germes, 20 x 40 cm pour la coupe en
deux et 313 x 60 cm pour les tubercules entiers. La variété utilisée
est Spunta, calibre 35-50.

Malgré d'assez fortes différences dans le taux d'occupation
entre les objets - de 55 % à 95 % -, il n'y avait pas de différences
significatives entre les rendements (de 31,5 t/ha à 36,5 t/ha), ni
dans le revenu net.
3.2. Essai de couFe de 1980/81
- - - - - - - - - - - -
Cet essai, planté le 19-12-80, repose sur le même principe que
ci-dessus, mais avec Baraka deux calibres. Les modes de coupe sont :
Y, suivant le nombre d'yeux réveilles ; G, suivant le nombre de
germes ; 0, en deux ; E, entiers. Les résultats étaient :
Calibre 45-55
Calibre 35-45
Coupe
Ecartement
Semences
Rend t/ha
Semences
Rend t/ha
cm
requises
requises
kg/ha
kg/ha
20 x 20
4.740
43,2
3.523
45,7
20 x 40
2.123
45,6
1.793
39,7
20 x 20
4.166
42,2
4.547
41,8
20 x 40
42,5
20 x 40
6.i66
44,5
2.503 3.000
39,8
30 x 60
2.643
43,5
1.360
39,l
20 x 40
12.273
53,l
5.792
42,l
30 x 60
5.147
47,4
2.293
44,6
Il n'y a pas de différences significatives entre les poids
récoltés ni entre les revenus, quelque soit le mode de coupe ou
l'écartement. Toutefois, le moindre coût des semences et le meilleur
facteur de multiplication du poids est obtenu avec la coupe en deux,
olantée à 30 x 60 cm et la coupe suivant le nombre d'yeux réveillés
plantée à 20 x 40 cm. Un meilleur taux de multiplication est obtenu
avec le calibre 35-45 qu'avec le 45-55.
3.3. Essais de coupe de la campagne 1981/82
---------------m-w-
a) Un premier essai est planté le 4-3-81, a Camberene, avec des
Cr,mmleAC 4 . ..--- LL-- J- n---t

220
Mode de
Ecart.
Semences
Taux
Rend.
coupe
cm
utilisées t/ha
d'occup.
t/ha
Suivant
20 x 2c
639
47,7
30,3
Nombre
20 x 4ci
393
56,2
29,5
Germes
30 x 60
1,s
64,3
23,7
En deux
20 x 40
493
!j7,7
30,6
En deux
30 x 60
199
60,7
24,3
Entier
20 x 40
891
!91,5
37,8
Entier
30 x 60
394
!32,4
34,3
b) Un deuxième essai est planté le 13-4-82, à Camberëne avec des
semences locales de Première, calibre 45-55
Mode de
Ecart.
Semences
Taux
Rend.
coupe
cm
utilisées tiha
d'occup.
,-
-- t/ha
En deux
20 x 40
630
sa,7
16,6c
En deux
30 x 60
10,2de
En quatre
20 x 20
E
62,5
35,5
13,5cd
En quatre
20 x 40
3:3
23,a
8,8de
En quatre
30 x 611
1E
97,6
38,4
6,1e
Entier
20 x 40
34,5a
Entier
30 x 60
614
100
25,5b
L'analyse
statistique n'a
démontré
laucune
différence
significative entre les rendements des différents objets de l'essai
a) réalisé avec Baraka ; par contre il y a une différence hautement
significative entre les rendements des différents objets de l'essai
b) avec Première.
4. Fumure
La pomme de terre répond en général
très bien à la
fertilisation. Divers essais sur sols sableux diors ont permi de
définir plusieurs formules :

221
a) Fumure à base de poudre d' arachide.
Fumure de fond : 10 t de poudre d'arachide
57 b7
100 kg de superphosphate simple
21
Fumure de couverture :
Après levée : 250 kg de 10-10-20
25 25 50
Avant buttage : idem
25 25 50
Total : 291 128 197
b) Fumure à base de fumier de parc de bovin
Fumure de fond : 10 t de fumier de parc
200
100
450
100 kg de superphosphate simple
21
Fumure de couverture :
Après levée : 250 kg de 10-10-20
25
25
50
Avant buttage : idem
25
25
50
Total : 250
171
550
c) Fumure minérale
Fumure de fond : 300 kg de 10-10-20
30
30
60
100 kg de superphosphate simple
21
Fumure de couverture :
Après levée : 300 kg de 10-10-20
30
30
60
50 kg d'urée
Après buttage : idem
:i
30
60
Total : 136 111 180
De nouveaux essais en 1985 ont permi de préciser une autre
formule :
d) Fumure de fond : 10 t de matière organique bien décomposée
200 kg de 10-10-20
200 kg de supertriple
Couverture aprés la levée : 250 kg de 10-10-20
100 kg d'urée
100 kg de sulfate de potasse
Avant buttage : 250 kg de 10-10-20
100 kg de sulfate de potasse.
Cette formule réduit l'enroulement non viral des feuilles de
plusieurs
variétés sensibles notamment Désirée,
enroulement qui
semble lié à une déficience potassique.
5. Irrigation
11 n'y a pas eu d'essais systématiques d'irrigation mais les
+-,.+- -L -L _^,_.._ L'--- ~.-.- , -

-YI-a--.------
---
. ..-.--_-_-._”
~ . .
. ..-
--
222
--
--_I
Stade de développement de la cutlure
DOS$
Frequence tous
l/m
les n jours
-
-
-
-
*tubercule dans le sol
4
1
.germination : les germes soulèvent
le sol
5
1
.levée : tigelles de 5 cm au-dessus
du niveau du sol
5
1
.jeune plante : la vegétation couvre
25 49 de la surface cultivëe
10
2
.jeune plante : la vegétation couvre
50 % de la surface cultivée
12
2
-plein développement : 75' % de
couverture de la surface cultivëe
15
2
*plein développement : 100 % de
couverture de la surface cultivée
15
2
*maturation : dëbut de flétrisse-
ment du feuillage
3
*maturation : 50 % de tiges flétries
!2
*maturation : 50 % de tiges couchëes
10
3
. maturité-récolte : 2/3 de la vëgé-
tation fânëe
5
3
-
-
-
-
Estimation des besoins en eau par hectare :
- -
cycle 65-70 jours
4.760 m3/ha
(peleuses ou cycle court)
cycle 85-90 jours
6.120 m3/ha
(cycle moyen)
6. Densité de ,plantation
-
6.1. Ecartement de ~lantaJi~n-p$~ _-_____ ________ _
la production de tubercules de
CoïïsGrüiîa~iOn
-
-
- - - - - -
ler essai. En 1978-79 avec Désirée, calibre 35-55, planté le
28-12=7E.- --
Ecartements
testés
: 30 x 60 ; 25 x 60 ; 20 x 60 ; 30 x 50 ;
25 x 50 et 20 x 50 cm.
Les rendements suivants ont été obtenus :

223
Ecartements
Rendement t/ha
60 x 60
38,4
60 x 25
42,7
60 x 30
42,9
50 x 20
41,5
50 x 25
38,6
50 x 30
44,9
Le meilleur rapport poids récolte : poids semences utilisées est
obtenu avec l'écartement 60 x 30 ; rapport = 12,4.
2ème essai. Essai
d'écartement en 1979-80, avec Désirée,
calibFe-3%l?j, planté le 29 f6vrier 1980, en 4 répétitions, à
Cambërëne.
Les ëcartements testés sont 30 x 60 cm (témoin), 30 x 50 , 25 x
60 , 25 x 50 , 20 x 60 et 20 x 50 cm.
Le rendement le plus élevé est obtenu avec 20 x 50 : 37,6 t/ha
en 90 jours ; le témoin 30 x 60 donne 36,? t.
Le meilleur taux de multiplication en poids de 13,2 est obtenu
avec le tëmoin ; le plus mauvais taux, soit 7,l est obtenu avec
l'écartement 20 x 50.
3ëme essai. Essai d'écartement avec Baraka, calibres 35-45 et
45+5ëffiraiïïal,calibres 28-35 et 35-45 aux écartements 30 x 60 cm
[témoin)
; 30 x 50 ; 20 x 60 et 20 x 50 cm, planté à Cambërëne le
22-10-80, en 3 répétitions, semences locales.
L'écartement 20 x 50 a donné le rendement total le plus élevé,
sauf pour Baraka 35-45,
mais sans qu'il y ait de différence
significative .entre les diffërents écartements pour des rendements
moyens de :
Baraka
35-45
42 t/ha
Baraka
45-55
45 t/ha
Cardinal
28-35
41 t/ha
Cardinal
35-45
42 t/ha
Le taux de multiplication varie de 35,7 pour Cardinal 28-35 à
5,7 pour Baraka 45-55. Il n'y a pas de différence significative entre
,-- ._-.. -- - -‘
_

___,_.
--..
--“-U.--P
I.
,-.-*
-
224
En conclusion, bien que le rendement ne soit pas plus élevé,
l'écartement 30 x 60 est préférable pour le taux de multiplication,
l'investissement en semences et la facilité des opérat-ons 'culturales
(buttage, désherbage),
6.2. Ecartement de plantation pour la production de semences
- - - - - - -
_ - - - - - - - - - - _ _ - - - - - - - - -
Cet essai, implanté à Cambéréne, le 7-3-80 étudie l'incidence de
3 écartements 25 x 50 cm, 20 x 50 et 15 x 50 cm, sur la production de
tubercules-semences par Baraka et Cardinal, calibre 35-45 mm.
Les meilleurs rendements en poids total ont éte obtenus avec
l'écartement 25 x 50, avec 42,6 t/ha pour Baraka, et 39,3 t/ha pour
Cardinal.
Les taux de multiplication ont été les suivants :
du poids
du nombre
Baraka
Cardinal
Baraka
Cardinal
25 x 50
10,7
8,8
11,9
15,0
20 x 50
El,6
;:;
738
10,3
15 x 50
6, 5
493
539
Les poids des semences en t/ha ont été significativement
différents :
Baraka
Cardinal
25 x 50
3,95
4,17
20 x 50
4,91
5,02
1 !j x 50I
6,51
637

225
F. Utilisation des semences botaniques
Les tentatives de production de pommes de terre de consommation
a partir de semis de graines ont donné très peu de résultats entoura,-
geants dans les tropiques. Les raisons de cet échec sont multiples.
- Les plantes
issues de tubercules sont en général plus
vigoureuses que des plantes issues de graines et la levëe en
est également plus régulière.
- Le cycle des plantes issues de graines est plus long d'environ
4 semaines.
- La plupart des sols étant naturellement pauvres, ne présentent
pas les conditions nëcessaires au développement rapide des
plantules de pomme de terre issues de petites semences avec
très peu de tissus de réserve.
- Le produit de la récolte est souvent plus hétérogène que la
récolte d'une culture normale puisque chaque plantule diffère
génétiquement.
La production de tubercules-semences à partir des semences
botaniques ou TPS (Truc Patato Seeds) par
contre,
ouvre des
perspectives intéressantes pour le petit agriculteur et permettrait
mème aux agences spécialisées en multiplication de semences de
produire de grandes quantités de semences sans précaution onéreuse
contre
l'accumulation
importante de
maladies,
principalement
d'origine virale, dans le matériel vëgëtal.
Dans le cas du Sénégal, par exemple, il serait aisément possible
de produire 500 tonnes de semences (besoins pour la2campagne hâtive:
après 3 multiplications seulement en partant de 60 m de pépinières -
TPS. La phase pépinière pourrait en outre, facilement être exécutée
dans des conditions "insect-proof" comme mesure supplémentaire contre
toute infection virale initiale.
Aprës la mise au point des techniques culturales, il sera, dans
cette optique,
indispensable pour le CDH de sélectionner la
progéniture qui fournit un produit suffisamment uniforme et de
produire régulièrement des petites quantités de semences botaniques,
environ 15 g p,ar an.
1. Méthodologie de la production de tubercules semences
Le semis se fait en place, en paquets de j-4 graines, disposés à
10 x 10 cm et on maintient environ 100 tiges/m
par démariage.
En 1981, on a comparé 2 dates de semis et deux variétés avec les
rendements suivants :

226
8-12-81
'7-I-82
Rend. t/ha
Cycle j.
Rend. t,iha
Cycle j.
Pan american 1684
11
120
13,2
124
Pan american 2905
8
118
798
117
Plus de 20 % des plantes de cette 2ème variétés avaient un
aspect virosé.
Ces variétés se sont avérées sans Intérêt ni agronomique, ni
organoleptique pour 'le Senégal ; elles ont été abandonnées.
2. EsLai de-productign-de tubercules-semences à partir de semences
5otaniques - -
- - - - - - - ..- - - - -
- .- -.----
-w--w
Au cours de cet essai on a comparé quatre substrats, deux dates
de semis, l'utilité de l'ombrage et ?'influence,variétale.
Rendements en kg et nombre de tuberculeslm‘ selon le substrat et
la date de semis.
Substrats
Semis
u 15-l-85
SemiS du 15-2-85
5!
Rend kg/m
nbre tub@.
Rend/m
nbre tuber.
Fumiers bovin
1/3 + 21'3 sable
3,lZ
510
1,35
460
Fumier de mouton
1/3 t 21'3 sable
3,9Q
560
0,85
288
Poudre d'arachide
1/3 et 2/3 sable
4,74
530
3,99
641
Fumure20rg. standard
2 kg/m fumier bovin
0,17
115
0,05
21
---
--.------
L'ombrage par grillage noir PVC, placé environ 70 cm au-dessus
des planches, réduisant la luminosité d'environ 30 $;! n'a pas donné
de différence avec 111 plein éclairage.
L'essai de materiel génétique, realise sur substrat fumier de
bovin, donne les résultats suivants :

227
Variétés
Rend. kg/m2
Nbre tubercules/m2
Désirée OP
3,29
677
DTO-33 x R-128.6
4,83
463
DTO-33 PL
3,65
633
Conclusion
Le fumier de mouton et la poudre d'arachide constituent
d'excellents substrats pour la production des tubercules a partir de
semences botaniques.
L'ombrage ne présente aucun avantage.
Si l'hybride DTO-33 x R-128.6 semble plus apte à produire des
tubercules à partir de semences botaniques, la différence avec les 2
autres variétés n'est cependant pas significative.
Les tubercules-semences ainsi obtenus sont relativement petits
(poids moyen : t/- 10 g), le nombre de tiges produites par unité de
poids est par contre nettement plus élevé.
En pratique, en maintenant une densité normale de 55.000 plants
a l'ha, il sera nécessaire de planter 2 à 3 petits tub?rcules par
poquet pour obtenir une densité normale de.15-16 tiges/? . Ainsi,en
semant. mi-janvier 0,25 g de femences botaniques sur lm , on pourra
produire fin décembre sur 60m 80-100 kg de pommes de terre de dimen-
sions normales pour la commercialisation.
Cette action
sera poursuivie en
mettant
l'accent
sur
l'évaluation de la progéniture susceptible de fournir les meilleurs
résultats sur le plan homogénéité,
aptitute à la conservation et
rendement.
6. Variétés recomandées et programe pour l'étalement de la
production
Le Sénëgal a certainement les possibilités de développer très
rapidement la production de pomme de terre, par l'allongement de la
période de culture,
aussi bien vers la précocité que vers la
tardivité.
Cependant,
ce développement restera freiné tant que le prix
officiel payé au producteur sera inadapté au prix de revient réél et
au pouvoir d'achat d"un ménage moyen. Actuellement, le prix d'un kg
de pomme de terre au détail représente celui d'un kg de riz préféré
par la ménagère ; les pommes de terre ne sont achetées qu'en petites
quantités ou à l'occasion des fëtes.
Aussi dans le but d'inciter à produire tôt et à conserver en fin
de saison, les prix devraient ëtre différents selon les périodes de
production, étant entendu que le prix de pleine saison serait le plus

228
Enfin, grâce au.x possibilités d'irrigation dans un avenir proche
(barrages sur le fleuve Sénégal et lecanal de Cayor), le Sénégal pourra
aisément produire assez de pomme de terre pour nourrir sa population
pendant une grande partie de 1"année.
Un programme C:omme celui que propose le tableau
52 est
techniquement
réalisable.
Suite
aux diverses
réunions
entre
producteurs,
importateurs de semences,
service
semencier et
Ministères du commerce extérieur et intérieur, le Centre a proposé
pour la campagne 85/86 (tableau 53) un plan précis de production et
d'importation de semences qui n'est qu'un cas d'application du
tableau précédent.
Les caractéristiques des variétés recommandées par le CDH se
résument comme suit :
Désirée : bien adaptée aux différentes saisons, tubercules à
chair jaune, bonne aptitude à la conservation pendant la saison
chaude et humide.
Baraka : bien adaptée à la culture hâtive et tardive à partir
des semences locales ; tubercules de gros calibre, à (chair de couleur
jaune pâle, bonne aptitude à la conservation.
Première
: varieté a courte période de dormante, bien adaptée à
la production de peleuse à 65 jours ainsi qu'à la culture hâtive à
partir de semences importées ; elle permet de réaliser une seconde
culture la même campagne à partir de semences locales ; tubercules à
chair jaune pâle, peu aptes à la conservation.
Diamant et Claustar
: bien adaptées à la pleine saison ;
tubercules à chair jaune pâle, possibilité de conservation pendant 2
mois. Alpha : bien adaptée à la culture tardive ; tubercules à chair
jaune pâle, possibilité de conservation pendant 3 mIois. Peau assez
résistante aux chocs des manipulations.

Tableau 52 : Pomae de terre. Projet de calendrier généra ! de production; pour la culture realisee à
partir de semences locales,
sauf pour les plantations de Janvier et la production de
semences en Octobre.
Quantitës de Epoque
Epoque
Prévision
Période de
Variétés
semences en
de
Superf. de
de
Product.
Epoque
production
tonnes
plant.
ert ha
récolte
producc.
totale
comerclal.
t/ha
Hâtive
Désirée Ml
270 t. IOC.
Octobre
90
Décembre
18
1.620
Déc.-janv.
B a r a k a Ml
Première A

65 t. imp.
Octobre
16
Décembre
18
S 245
Semences
Baraka Ml
lT;c:.sgd.
Octobre
40
Dëcembre
18
s 729
Semences
Mi-hâtive
Dësirëe M l
243 t. 1oc.
Novembre
81
Janvier
20
1.620
Janv.-fév.
Baraka Ml
Pleine saison Desirëe Ml
195 t. IOC.
Décembre
65
Février
25
1.625
FëV.-fMU-S
Baraka Ml
N
ul
Pleine saison Désirée A
195 t. imp.
Janvier
65
Mars
25
1.625
Mars-avril
Baraka
Diamant
A
Mi-tardive
O é s i r ë e E 140 t. imp.
Février
35
Mi-mai
25
s 868
Semences
Baraka E
prod. sem.
Mi-tardive
Première Ml
243 t. lot.
Février
81
avril
20
1.620
Avril-mai
tardive
Earaka
M2
729 t. lot.
Mars
162
Mai-juin
20
4.860
Juin-août
Semences à importer : 65 t. de la variëtë Première en septembre et 335 t. des variétés Baraka. Désirée
et Diamant en novembre-dëcembre.
l41 = semences de première multiplication ; M2 = semences de 2&ne multiplication ; A

= importëe,
classe A ; E = importée. classe E.
Total des besoins en semences = 2.240 t. pour une production pomne de terre de consomnation d'environ
13.000 t.


-------I^^mII*--LI
---C-<.‘l-I-
230
__““_

.

.

_l-“----l-__---...

231
TOMATE
Objectifs : - Tomate de consommation en frais : gros fruits charnus,
fermes, sans collet vert, peu sensibles aux
crevasses ; résistance aux nématodes ; tolérance à
Alternaria solani, Stemphylium solani, Leveillula
taurica.
- Tomate pour l'industrie : gros fruits allongés, très
fermes, à matière sèche élevée,
de bonne
coloration, peu sensibles à la nécrose apicale ;
résistantes aux nématodes,
à Fusarium f. sp.
1 CO ersici pathotypes 1 et 2, Alternaria solani
*um solani.
- Tomate cerise : fruits fermes et charnus, adaptée à la
culture en toutes saisons ;
résistante aux
nématodes,
tolérante a Alternaria solani et
Xanthomonas campestris P.V. vesicatoria.
- Mise à fruit en saison chaude et humide.
Importance
La culture de tomate est de toutes les cultures légumières
pratiquement la plus importante, du moins par la production, qui, en
1980-81 s'élevait à environ 35.000 t. Les 2/3 environ sont consommés
en frais et 1/3 est utilisé sous forme de concentré. La production
locale ne suffit pas à satisfaire les besoins ; le Sénégal importe
encore environ 4-5.000 t de concentré.
Variétés introduites par le CDH
Ace-H
Anahu
Ace 55 VF
Anahm
Adagio
Arasta
Akaba
Arno-H
Ala 135
AT 30
Ala 152
AT 70/11
Ala 155
AT 7Ofl4
Ala 186
AT 70124
Aledo
AT 85
Al1 round
Atkinson '
Al1 round meres
a-..
**-
Avalanche HF1

232
B 77-406
Chico II
Beefeater VHN
Chico 66 ri"3592
Beefmaster (VFN)
Clairvil RV
Belga BE
Clavito
Best of a11
CL8d-0-7-1
Beth dayan 1589 H
CL9-O-O -1
Better boy VFN
CL9d-0-3-6
Big set
CLlld-0-22-O-3
Blazer H
CL 32 d - 0 - 1 '- 19
Bog (AT 69)
CL 123 - 2 - 4
Bonset Fl
CL 143 I 0 - 6 -9
Bonset R.R.
CL 143 - 0 - 10 - 3
Bonus H VFN
Clinton
Bulker
Columbia
Burpee's big boy Hyb.
BWN 21 HF1
Davis VF
Delicro
Delicious
:32 d - 0 - 1 - 4 -0
Delicious tomate
C32 d - 0 - 1 - 13 ,-0
Deshi
Cl22 - 0 - 3 - 4 - Il
Diego
Cl22 - 0 - 4 - 1 - 0
Dombo C2 VF2 HF1
Cl22 - 0 - 5 - 1 -0
Dombito TMCE FE HF1
Cl23 - 4 - 4 - 0
Dora VF
Cl23 - 4 - 11 -0
Dorchester
Cabri (D)
Duke-H
Cal. j. no 38705
California
E 34-174
Caluc
E 289 TMV F2 H
Camarillo
Early bird
Camec H
Early boy HF1
Campa
Early cascade
Campbell
33
Early mech
Campbell
34
Early pak
Campbell
1327
Early pak-7
Campina HF TMVVF N
Early pak-707
Cantate
Early red chief
Cantatos
Eilon F
Cantom 8
El monte
Caracas H
Elsa H no498
Caribe
Engro 70
Carma Fl
ES-58
Carmel10
Eurobrid Cl12
Carregado
Eurocross
Carrete
Eurocross BB
Casaque rouge
Europak (Dl
Castel1
Extra OE
Catala
Ceasar VFN
F 147 H
Cerise
F 150 H
Cerise (AVRDC)
FA 82-R HF1
-

233
Farmers wonder D (353)
Honestead Elite
Farmers wonder n"l (351)
Honestead no24
Fengshan manalee (352)
Hope na1 H
Feria Fl
Hope no2 H
Fiesta TMCZ VFN HF1
Fire bal1
Immolakee
Fire bird
Imperial HF1
Fire fly (D)
Indiana
Floradel
Indian river
Floralov
Intermech
Florida
Inverto
Florida MH-1
Ipa
Florida 1011
Itapak
Floride MHI ri"27250
Fortune 360
Jet star
Fournaise HF1
Jolimac
Fury
Jollybrid Cl07
Fuson no2 Fl
Futurobrid R52
Kewalo
Kindia 1
Gali
King
Gam (R)
King cross
Gevas no73
King cross 70 FI
Giaron
Kirchhoff's beauty
Globeresist Fl
Kosei H no51 (1)
Gloriana
Kretano (1)
Glory no361
Grecopak
Ll
L 33
H 63-4 HF1
L 124
H 63-5 HF1
L 387
H 63-18 HF1
La plata
H 75-21
Larma
H 75-22
Lido VFN TMV HF1
H 75-23
Lignée 1 de Gemboux
H 75-24
Linda Fl
H 249
Linda VF
H 497 VI=N
Lotina
H 02126 K
Louisiana 303.3
H 12093
Lucy TMV
H CQ 7025
Luisiana
H CQ 6911
Happy

M -2- 79
Harbon
M - 3 - 7 9
Harvester no32072 AC
M -8- 79
Hawaï no7996
M - 9 - 7 9
Healani
M - 12 - 79
HF1 74-240
M - 13 - 79
HF1 Long shelf
M - 16 - 79
Hein2 1350
M - 17 - 19
Hein2 1370
,,.A
.II.-
M- 18 - 79

234
Manalucie
Nosuro
Mande1 H no502
Nuova perlita
Marca TMC2 F2
Nuova super roma
Marglobe no1
Marglobe suprême 74
Ohio MR.12
Marion
Olymple-H
Marmande hâtive d'Alg(ar
Ontario 7620
Marmande verte
Ont 7620
Marmande VF (1)
Orphee-H
Mars01
Oxheart
Mars01 Inra
Mascotte H
Pak Mor
Master no2 H
Panase
Master no3 H
Panase F H Fl
Mech 22 x Rossol x Robox x Mech 22
Panase F JO Fl
Mech 22 VF no32060 AC
Panase JO
Mech 55 VF ri"32009 AC
Paola Fl
Meltine
Pau
Merveille
Pearson
Merveille des marchés
Pearson Al
Mighty boy HF1
Pearson Al improved
Minito
Peelelette
Minito Fl
Pel Can
M.M,-Milo Fl
Peto CVF
M.M.-Nova Fl
Pet0 early
M.M.-Super
Peto early Reg TM
M.M. Extrema
Peto gro II D
Moase (moneymaker)
Peto gro Reg TM
Mocross suprême Fl
Peto 13 Reg TM
Mocross surprise
Petomech no38 702 AC
Monalbo (inraE
Petomech II
Moneymaker
Pick master
Moneymaker Sénégal
Piernita
Montfavet H 18
Piersol
Montfavet H-63 18
Piersol linra)
Montfavet 63-5 HF1
Piervil
Montfavet 63-18 Fl
Pikine H
Mos-Moneymaker
Pinkdeal
Moreton
Pink saturn H (11
Motabo
Placer0 Carcaman
Motelle
Placero Chileno
MT 148 (Texas)
Placero Enano
Multybrid C97
Placero Lobulado
Platenee
Naine mor
Potomac
Napoli
Potomac no38 704
Nemato
President-H
New cherry
Primabel
New splender 363
Primadina VF
Niagara VF 315
Primato Fl
NCX 3032 (0)
Primo

235
Ramano HF1 VF
Sofia-H
Ramapo HF1
Sommer Pink no2 F
Rapids
Sonato
Red Cherry large fruited
soups
Red Princess H (1)
Starfire
Red River
Strain B
Red Rock
Sub artic delight
Red Top VR9
Summer time
Rehanot "13"
Sun HF1 VF
Resaplus VNF
Sunlight H
Revermum
Super
Rivalidad
Super California
Roforto
Super Pazac HF1
Super Roma VF
Roforto VFN
Super Sioux
Roma
Supersonic (8831
Roma VF
Suprême HF
Roma VF ri"35 039
Surprise HF
Roma VFN
Sutana
Romitel (ALD) (Dl
Sweet 100 H
Romulus H VFN Fl
Ronald
Tamu chico
Ronald V
Tarasque
Ronallave
Terrifich
Rondo
TF 60 HF1
Ronita
Tiny Tim
Ropreco FR
Tirana Fl
Rosato Fl
Tomate cerise (Dl
Rossol
Tison Fl
Rossol (inra)
Toko 70
Rossol VFN
Top Set RRFl
Rotec (ALC) (D)
Touria Hybrid Fi
Rotella (ALA) (0)
Tropic
Royal chico
Tropic gro
Royal chico VFN
Tropic Red
Roza
T 801 Agathe-H
R u b i c o n d e
T 881 Good Lucky-H
Rubis Fl
T 882 Noble jewel-H (1)
Rustel Fl
T 884 Rainbow (1)
T 885 Top Red
Saint-Pierre
Salamander
UC 105 J
Sam Marzano
UC 134
Sans souci
U.H.N. 5 H
Sanvira
U.H.N. 11 H
Saturn
U.H.N. 52 H
Sdo
U.H.N. 63 H
Selandia
U.H.N. 64 H
Serra wonder améliorée
U.H.N. 65 H
Severiamin
U.H.N. 69 H
Slumac
UI Stapak
c--11 e._.. rn IF.1
,,,A.-^ L^.. u

236
Vabel HF1
VF. Bush
Vaillance VR
VFN Bush 3
vc 9
Victory 362
V.D.B. Moneydor
Vision
V.D.B. Moneysprint
Vlamon
V.D.B. Pikopak
Vulcan Fl
V.D.B. Sterlingcross
V.D.B. Westlandia
Walter
Veeset
Westlandbrid Cl10
Ventura
Venus
Xeewel i Nawet
Zevat
Essais comparatifs de variétés de consommation
1. Essais de 1972-73
La première campagne, plus de 150 variétés ont été testées, sur
5 essais en semis étalés, 10-11-72, 11-12-72, 5-2-73, 8-2-73 et le
14-3-73, à Cambérène.
Les meilleures variétés avec les fourchettes de rendement pour
les semis de février ont (Sté, en t/ha :
--
---.
Adagio HF1
28,9 - 38,6
Arasta
25,3 - 33,7
Early pack Fl
27,3 - 36,4
Gemb1ou.K lignée 1
24,3 - 32,5
no249
37,l - 45,9
Happy Fl VD8
29,4 - 39,2
.Money dot- VDB
31,7 - 42,3
Westland Brid
26,8 - 35,7
Westlandia VDB
22,0 - 29,3
2. Essais de 1973-74
Durant cette campagne, les semis ont eu lieu durant la saison
chaude et humide : 26-6-73, 27-7-73, 21-8-73 et 24-9-73.
Les rendements des meilleures variétés de chacun de ces essais
sont rapportés dans le tableau 54.
On y constate des rendements faibles, très variables d'une fois
à l'autre et que les meilleurs rendements sont obtenusavec le semis
de fin septembre.

237
Tableau 54 : Tomate
de consommation.
Rendements en
t/ha
des
meilleures variétés, à chaque date de semis.
Dates de semis et durée du cycle en jours
Variétés
26-6-73
27-7-73
21-8-73
24-9-73
100 j
173 j
148 j
135 j
no 63-18 H
no 63-4 H
1:
Fire bal1
13
Early bird
Piko Pack VDB
Mocross
Resa plus NVF
Catala NVF
Vulcan Fl
no 249 H
Surprise Fl
VHN 11 H
11,4
VHN 55 H
10,3
VHN 64 H
932
VHN 52 H
795
Heinz 1370
730
Ronita
596
19,8
Hope no1 H
512
Hope no2 H
5,~
n"315 VF
-
3. Essais de 1974-1976
A nouveau une cinquantaine de variétës ont été testées sur des
semis à différentes dates (tableau 55).

238
Tableau 55 : Tomate. Rendements en t/ha des meilleures variétés des
campagnes 1974-75 et 1975-1976, a cinq dates de semis et
durée du cycle végetatif en jours.
Dates de semis et durée du <cycle
-
-
Variétés
28,-11-74 28-4-75
6-6-75 5-8-75
3-8-76
161 j 139 j
125 j 13Oj
-
-
-
-
-
-
Small fry VFN
'56
24
23
UHN 11 H
:: 41
43
.e
12
UHN 69 H
<"
Hope no1 H
32
5:
.m
14
no 315 VF
31
.m
no 63-18 H
(Montfavet)
- 35
."
Rossol
31
:;
!i
Les semis des mois de juin et d'août montrent les potentialités
des hybrides Small fry VHN 11, Hope n'l, no 63-15 et de Rossol
(tomate industrielle) pour une mise à fruit en période d'hivernage ;
Small frv et n"63-18 Montfavet. oour les semis du mois d'août,avaient
déjà attknt plus de 30 % de la récolte totale à la mi-novembre alors
que pour les autres var ié,tés la récolte commença it à peine.
4. Essais de 1978-79
Poursuivant toujours les tris, des nouvelles variétés sont
venues
allonger la liste des cultivars de tomates pour la
consommation en frais, à semer en novembre et à pleine récolte en
avril. On a comparé 13 cultivars à croissance determinée et 25 à
croissance indéterminée. Les rendements des meilleures variétés sont
rapportés ci-après.

239
Cultivar :
Rendement :
Matabo
147 t/ha
Némato
140 t/ha
Ces 2 variétés sont à croissance indéterminée.
UHN-11-H
137 t/ha
Hope.n"l H
127 t/ha
Duke H
106 t/ha
UHN-52-H
91 t/ha
Les 3 premières variétés sont à croissance déterminée, la dernière
à croissance indéterminée.
Duke H est particulièrement bien charnue et garde une très bonne
fermeté plusieurs jours après la récolte, mais elle est sensible aux
nématodes.
Pour la production en saison de pluies 3 semis ont été effectués
entre le 16-6 et le l-8 comparant 39 variétés.
- Semis du 16-6-78, repiquage le 6-7 : meilleur rendement :
Small frv H (19 t/ha) suivie de Placero carcaman et de
Rossol. -
- Semis du 3-7 et repiquage le 26-7 : Small fry H (23 t/hal
suivie par Roforto et 64.18 H.
- Semis du 14-7 et repiquage le 18-8 : meilleur rendement avec
Small fry (5 t/ha) suivie par 64.18 H.
5. Essais de 1979-80
Un test de comportement variétal avec 4 dates de semis, pour la
production en période chaude et humide est mis en place. Il comporte
52 variétés réparties en 5 groupes suivant la forme et la dimension
des fruits.

240
Le tableau ci-après rapporte les rendements en t/ha des
meilleures variétés :
---
-----
Semis:
22-5-79
l-6-79
15-6-79
2-7-79
24-7-79
Cycle jours:
98
123
154 1 79
170
m m - . -
-
-
-
-
Variétés
Type cerise (50 % des fruits -35 mm)
- --------.--------
Small fry H
57
17
31
26
12
IyEe allongé
- - -
Rossol
11
3
23
Royal chico
11
8
9
Zevat
1
8
1
Petits fruits (50 % fruits t35 mm)
----------------.-
Placer0 Carcaman
27
11
26
C.D.H. A 308
7
11
1;
1;
C.D.H. A 309
::
12
16
3
10
C.L. 9d O-3-6
15
9
_.
C.D.H. A 312
14
14
5
9
C.D.H. A 314
22
8
10
C.L. 143 O-6-9
it:
25
-,
Xeewel-I-Navet
;i
6
14
C.L. 143 O-10-3
4:
11
;Y
_,
C.D.H. A 111
20
0
4
C.D.H. A 316
;Fi
1:
_,
Fruits moyens.(50 % fruits t47 mm)
-----m-v-----.----
C.L. 123-2-4
11
11
-
Montfavet H 63-18-H
16
11
17
5
i0
Gros fruits (50 % fruits t57 mm)
-----------_-___
Hope n"l-H
15
5
25
6
4
-
-

241
6. Essais de 1980-81
a) En décembre 1980, 9 variétés à croissance indéterminée et 5 à
croissance déterminée sont comparées aux témoins respectivement
UHN-52-H et Hope n"l-H.
Les rendements ont été les suivants en t/ha :
Croissance indëterminëe :
UHN-52-H
Mascotte H
Orphee H
Olympe H
Tarasque H
Ultra Boy H
Pink Saturn H
Better Boy H
Beefeater H
Croissance déterminée :
Hope no1-H
Larma-H
Caracas H
NCX 3061
NCX 3059
Toutes ces variétés sont à gros fruits, totalisant plus de 50 %
du poids de la récolte en calibre + 57 mm. Beefeater, donne un
fruit très charnu dit "beefsteak", et de très gros calibre : 61 X
en + 87 mm.
Comme ces essais ont été me& avec tuteurs, environ 90 % des
fruits étaient sans défauts.
5) Un autre essai rendement, comparant 10 cultivars a ëté mis en
place à Cambërëne le 19-12-80. Les rendements t/ha ont été :
Napoli
65
Roma VFN (témoin) 65
Slumac
65
FA 82
65
Arno H
65
NCX 3032
Roforto
ii:
Ipa-2
Zevat
:3
Macero
52
Napoli est la plus intéressante mais sensible aux nëmatodes.

242
c) Production en hivernage
Cette même année, plusieurs essais ont eté mis en route.
- Semis du 27 mai 80, comparant 4 cultivars. Les <*endements ont
été (pleine rêcolte la 2ême quinzaine d'aoutl :
Small fry H
40 t/ha
Fruit 'type cerise
Rossol
39 t/ha
Fruit allongé
Xeewel 1 Nawet
38 t/ha
Petit fruit
Hope n"l-H
31 t/ha
Gros fruit
Small fry et Xeewel 1 Nawet sont les plus précoces et ont plus de
90 % de fruits sans défauts :; malheureusement ces 2 variétés sont
très sensibles a l'oïdium.
- Semis du 24 juin comparant 9 cultivars. Rendements t/ha et type
de fruits :
Varietés
Ier cyc'le
2ême cycle
Total
Type de fruits
-
-
-
-
-
-
Xeewel 1 Nawet
24
2
29 Petits fruits
Solo
Cerise
Small fry-H
23
El
Cerise
Hope n"l-H
:i
54
Gros fruits
63-18-H
:A
0
18 Fruits moyens
Cabri-H
16
3
19 Gros fruits
Rossol
13
:3
44 Fruits allongés
Tarasque H
Gros fruits
Caracas H
9
28
;:
Gros fruits
-.-----
Un premier maximum de récolte s'est situé à la 2ême quinzaine de
septembre. En octobre, les récoltes diminuent et la végétation
décline. Mais en novembre elle reprend et donne un second maximum
en décembre. On no.te que les petits fruits donnent leur maximum en
septembre,
alors que les gros fruits donnent encore un excellent
rendement en novembre-décembre. Par ailleurs, les varietés à gros
fruits, Rossol et Hope notamment, avaient beaucoup de déchets en
septembre avec un maximum de 30 % de fruits sans défauts, pour
atteindre 90 % au 2ême cycle ; Xanthomonas vesicatoria était
largement responsalsle avec la nécros~aFicà1t'lëKlïëZlles.

243
7. Essais de 1981-82
a) Tri variétal pour gros fruits pour le marché de frais en saison
seche
Jusqu'a ce jour, on peut assurer une bonne récolte de janvier à
juillet en etalant les semis de septembre à avril avec Hope n"l-H,
UHN-52-H à gros fruits, résistantes aux nématodes, Duke-H, à gros
fruits charnus très fermes (exportations) et Heinz 1370 sensibles
aux nématodes.
Le 17 mars 1981, 3 variétés ont été comparées dont le rendement
et le pourcentage de fruits sans défauts étaient les suivants :
Rendement t/ha
49 bons fruits
Observations
Président H
41
55
couleur rouge foncée
Hope n'l-H
plus tardive
Caracas H
2:
:s
sensible à S. solani
Président H est légèrement plus précoce et plus colorée alors
que le témoin Hope n"l-H a un taux de fruits sains plus élevé ; la
fermeté des fruits est la même.
b) Tri variétal pour la production en frais en hivernage
Depuis 1974 jusqu'à ce jour on a déjà testé 90 variétés pour la
saison chaude et humide ; c'est Small fry H introduite en 77 qui
est toujours la meilleure, suivie de très près par Xeewel 1 Nawet
(obtention.CDH 19791.
Le nouvel essai compare 11 variétés :

244
Dates de semis
6-5-81
21-5-81
15-6-81
Variétés
Rdt.
% fruits Rdt. % fruits Rdt. % fruits
t./ha
sains
t/ha
sains
t/ha
sains
Croissance déterminée
-------__-_
Small fry H
43
88 38
19
55
Cerise (AVRC)
43
81 35
9: 15
58
Xeewel 1 Nawet
39
78 29
84 19
Solo
80
5
6:
Small fry F5
3:
79
ii
9:
3
64
Small fry F7
26
90
5
65
Rossol
22
65 12
70
1
29
Hope n"l-H
4
17
Croissance indéterminée
-------_--as_
F 150-H
29
43
16
25
38
F 147-H
24
61 19
46
-4
Tarasque
'1 5
14
4
30
Les variétés à gros fruits et Rossol n'ont pas donné de
rendements satisfaisants et la prolongation de ?a culture pour un
second cyle de récolte n'est pas intéressant ; ces essais ne sont
pas poursuivis.
Pour les petits fruits, Small fry VFN reste la plus indiquée et
le semis en mai assure un rendement nettement supérieur (50 %) aux
semis de mi-juin. Cerise AVRDC et Xeewel 1 Nawet donnent un
rendement satisfaisant mais elles sont sensibles à X. vesicatoria
-
et aux nématodes.
8. Essais de 1982-83
Les essais de 1982, confirment aussi bien pour la production de
pleine saison que pour l'hivernage, les résultats antérieurs, à
savoir :
. Production de janvier à juillet-août (semis de septembre à avril)
avec Hope n"l-H et UHN-52-H résistantes aux nématodes, Duke H et
Heinz 1370 sensibles aux nématodes ;
. Production de juillet a décembre (semis de mai à juillet) avec
Small fry avec un creux cependant de la mi-octobre à la
mi-novembre ; Xeewel 1 Nawet et Cerise sont sensibles aux

245
Résultats de 2 essais comparatifs, semés en juin 82 :
Dates de semis
7-6-82
28-6-82
Variétés
t/ha % fruits
t/ha 40 fruits
commer.
commer .
Small fry VHN-H
47 96
34 94
Xeewel 1 Nawet
Cerise
45
45
9;
29
ci
Solo
Small fry F8
25 96
25 95
8
9
Z6
Small fry VFN-H est plus sensible à X. vesicatoria que Xeewel 1
Nawet avec 21 % des fruits touchés contre11 %. Xeewel 1 Nawet s'est
montrée assez sensible à la nécrose apicale mais s'est bien comportée
dans le milieu rural.
9. Essai de 1984-85 ; tri variétal pour la production de frais en
hivernage
a) Un premier essai a encore comparé quelques nouvelles introductions
au matériel déjà connu. Il a été semé le 27-6-84 et repiqué le
l-8-84. Les rendements ont été très faibles, compris entre 0,2 et
10,5 t/ha dans l'ordre décroissant suivant : Small fry H, Xeewel I
Nawet, lignée 7.3.1. OP, lignée 314.2, Hope no1-H, L-15 (Ml),
Small fry F8, Solo, Roma VFN, IPA-2 et IPA-1.
Les causes de cet échec sont le vent violent au moment de la
floraison.
b) Introductions
à partir de 1'Asian Vegetable Research
and
Development Center (AVRDC).
Elles comportaient 14 lignées de
tomates à croissance indéterminée et 17 lignées à croissance
déterminée.
Ce matériel a été semé en pépinières pendant
l'hivernage 1984. Malheureusement au moment du repiquage on s'est
rendu compte que les plantules présentaient un début d'attaque de
nématodes et n'ont pas pu être valorisées.

_I_l-w-“A-
---m-.I.IIU--
-,
, _ , _ _ , .
. ..-
_ . . .
~-
.-..--

.-.-
246
Essais comparatifs de variétés de tomate industrielle
-
Etant donné l'intérét. économique de cette cul,ture pour la région
du fleuve, des essais de tri variétaux et de techniques culturales
ont été menés à Ndiol et d Dagana et ce, pour conseiller la SAED le
plus efficacement possible.
En effet, deux usines de transformation de la tomate ont été
implantées dans la région du fleuve : une à Savoigne., dans le bas
delta, capacité 300 t,'jour, une à Dagana, le haut ldelt,a, 400 t/j. Or,
selon la SOCAS et la !jAED, la production stagne (ou régresse même) et
durant la campagne 1977-78 les rendements moyens n'auraient guère
dépassé 10-15 t/ha. Le CDH a été sollicité pour analyser les causes
de
ces
faibles
rendements :
variété,
methode
culturale,
fertilisation, encadrement . . .
1. Résultats de l'analysede la situation au périmètre de Dagana, 600
-
-
ha, en fin de campagne7978-79
L'analyse de toutes les opérations et le suivi d'un groupement
de producteurs ont montré la complexité du probllème. En ordre
d'importance décroissante, on peut classer les différents facteurs
responsables des faibles rendements de la façon suivante :
1) encadrement,
21 soins à la pépiniere,
3) repiquage de remplacement,
4) désherbage,
5) irrigation,
61 fertilisation,
7) traitements phytosanitaires,
8) soins et fréquence de passage à la récolte,
91 coordination des transports
Rien que l'encadrement d'un groupe de cultivateurs a porté le
rendement à 18 t/ha ; sans encadrement, il était de 8 t/ha.
2. Situation aux périmètres de Dagana et Nianga pendant les saisons
1979-80 et 1980-81.
Les prévisions pour la tomate industrielle étaient de 600 ha à
Dagana, 120 à Nianga et 120 à Guédé, avec un rendement de 30 t/ha.
Les superficies effelrtivement cultivées ont été respectivement de
480, 76 et 65 ha avec un rendement moyen de 14 t/ha.
Il se confirme en 1979-80 et 1980-81 que le succës de la tomate
industrielle dépend d'une bonne organisation et planification de
toutes les opérations : repiquage, désherbage, fertilisation, irriga-
tion, protection, en tenant compte de la faible disponibilité de la
. . . .
% a . , * . , . _

247
pépinières et à H. Armigera en plein champ aprës la floraison. Le
suivi de la popülation d'Heliothis n'est pas facilité du fait de
l'irrégularité de sa distribution et que les pièges à phëromones sont
rapidement ensablés. La lutte se fait par petits pulvérisateurs ULV
avec Décis (4 g/l de deltamethrine à raison de 4 l/ha).
3. Essai en 1978-79
Le but est de trouver une ou des variétés pour une production
hâtive et étalée. Cet essai comporte 5 dates de semis :
Semis du 17-07, repiquage : 16-08 ; maximum de récolte en
mi-janvier 1979. Meilleure variété, Slumac 65,3 t/ha (35 % en plus
que le témoin Rossol), suivie de Romulus-H et Zevat.
Semis du 01-08, repiquage : 28-08 ; maximum de récolte : fin
janvier : Slumac 76,2 t/ha (29 % de plus que Rossol) suivie de
Romulus H et Roforto.
Semis du 14-08, repiquage : 11-09 ; maximum de récolte :
mi-janvier. Meilleure variété : Fortune : 89,6 t/ha (18 % de plus que
Rossol), suivie de Zevat et Romulus H.
Semis du 31-08, repiquage : 28-09 ; maximum de récolte :
mi-janvier. Meilleure variété : Roforto 93 t/ha (39 % de plus que
Rossol), suivie de Fortune et Romulus H.
Semis du 18-09, repiquage : 18-10 ; maximum de récolte 01-02-79.
Meilleure variété : Slumac H, 112 t/ha (27 % de plus que Rossol)
suivie de Roma et Zevat.
Les maxima de récolte restent fort groupés sur janvier, jusqu'à
mi-février,
sauf pour Fortune au dernier semis pour laquelle le
maximum se situe fin avril.
4. Tri variétal à Ndiol 1979-80
Le même schéma que l'année précédente a été adopté : il compare
il variétés : Roma VFN, Romulus H, Rossol, Slumac, Roforto, Rossol
ALC, Rossol ALA, Zevat, Fortune, Good Lucky, Royal Chico. Les semis
ont ëté échelonnés du 17 septembre au 31 octobre, soient 4 dates.,
En comparaison avec Rossol, les variétés Slumac, Roma VFN,
Roforto sont plus productives ; Slumac est plus précoce. Ce sont les
semis de septembre à mi-octobre qui assurent les rendements les plus
élevés avec une premiëre série de maxima entre mi-janvier et mi-mars
et une seconde, moins importante, entre mi-avril et mi-mai.
Ce prograrmne de tri variëtal doit se poursuivre pour trouver des
variétés a fruits plus fermes supportant le transport aux usines en
containers de 500 kg.

~~~-.~~---~__- _....- -_- --- .- -..-““-- -..-. --_I-.-.l_“-.-.~E-_-
248
5. Tri variétal 1980-1981
-
Semis au 19 aoi,t 1980, comparant 9 variétés à croissance
déterminée,
pour l'industrie.
Les rendements en t/ha sont les
suivants :
Romulus
54
Slumac
Roma VFN
:o
Rotec (ALC)
Rotella (ALA)
:2
Rossol (témoin)
Romitel (ALD)
40
Roforto
40
Zevat
Le cycle a été très long, jusqu'à 239 jours suite à une
perturbation
physiologique debut
octobre
engendrle
par
une
température très éleviie (** de 40°C1 et l'harmattan qui ont provoqué
une chute des fleurs et des bourgeons terminaux. La reprise a été
lente (retard : environ 30 jours) et la praduction moindre d'environ
40 à 50 % par rapport aux essais précédents ; le classement des
rendements reflète en fait la capacité de reprise des variétés.
Toutes ces variétés sont réputées résistantes ou tolérantes aux
nématodes.
6. Essai variétal de 1981-82
-
-
Dans cet essai,
on a introduit deux obtentions CDH-INRA,
sélectionnées pour leur résistance aux nématodes à galles et à L
Oxysporum f. sp. lycopersicii pathotypes 1 et 2. Il a eté semé le ler
octobre 1981 et replqiiele;-Z8. Les rendements sont exprimés en t/ha :
Roforto
28
R o m a V F N
Slumac
2:
Romitel (ALD)
1 3
Rotec (ALC)
1 i!
Rotella (ALA)
7
On ne peut guère tenir compte de ces résultats, car une fois de
plus, fin novembre,
l'harmattan a soufflé et la température est
passée à plus de 40°C.

249
7. Essai variétal de 1982-83
Cet essai concerne 9 cultivars à fruits allongés et à croissance
déterminée dont 6 ont été testésdans l'essai variétal de 1981-1982.
Il a été semé le 20-g-1982 et repiqué le 25-10-1982. Les rendements
sont exprimés en t/ha.
Roma VFN
105
Slumac
Rossol
95
Romulus H
93
Roforto
92
Romitel (ALD)
8 8
Rotella (ALA)
a 3
Rotec (ALC)
76
La production a été très bonne pour toutes les variétés. Roma
VFN était la plus productive avec 105 t/ha, suivie de Slumac et
Rossol.
Le cycle de la culture a été arrêté à 232 jours par manque d'eau
alors que la culture présentait encore beaucoup de fruits verts issus
de la 3ême floraison, particulièrement chez la variété Roma VFN.
Méthodes culturales pour la tomate
1. Essais d'écartement
Deux essais importants ont été conduits dans ce sens :
a) Essai d'écartement à Cambérëne, pour la production de frais.
Cet essai a été mis en place le 15 décembre 1980 avec la variété
Hope n"l-H, Les objets compares étaient :
1) 40 x (50 + 150)cm, double ligne sans tuteurs
25.000 plants/ha
2) 40 x (50 + 150)cm, double ligne avec tuteurs
(témoin)
25.000 plants/ha
3) 40 x 100 cm, ligne simple avec tuteurs
25.000 plants/ha
4) 40 x (50 x llO)cm, double ligne avec tuteurs
31.250 plants/ha
5) 40 x 80 cm, ligne simple avec tuteurs
31.250 plants/ha
C'est l'objet 3) (40 x 100 cm) qui a donné le meilleur
rendement, 99 t/ha, significativement différent du témoin avec 85
t/ha. Sur les objets tuteurés, 90 % des fruits sont sans défauts
contre 83 % dans les objets non tuteurës.

250
b) Essai d'écartement à Ndiol, pour la tomate industrielle
--m
- -
Un premier essai d'octobre 1981 teste 3 kartements :
40 x (50 + 150)cm
: 2!5.000 plants/ha
40 x (50 + 125)cm : 28.571 plants/ha
40 x (50 t 1lO)cm
: 31.250 plants/ha
Avec 3 variétés : Roforto VFN, Slumac, Roma VFN.
Les résultats ont été identiques avec les 3 variétés : la
densité la plus forte a assure le rendement global le plus élevé,
mais les différences sont faibles.
Les rendements moyens par
densité, variétés confondues, étaient : 25.000 : 50,7 t/ha,
28.571 : 52,0 t/ha,
31.250 : 53,3 t/ha.
Mais comme la culture ne s'est pas bien développéle (harmattan),
la densité - avec compensation éventuelle entre plants - n'a pas
pu jouer tout son t+le.
Le mëme type d'essai a été reconduit en octobre 1982. On note
que le meilleur rendement, toutes variétés confondues, est donné
par la densité de plantation de 28.571 plants/ha (55,2 t/ha)
suivie de 25.000 plants/ha (52,2 t/haI et 31.250 p'lants/ha (47,l
t/ha).
Ce résultat,
en contradiction avec celui
de l'essai
d'octobre 1981,
s'expliquerait
par
les
irrégularités de
l'irrigation en cours 'de culture qui ont dû affecter la forte
densité de plantation.
2. Les essais de fertilisation de la tomate
a) Essai de fractionnement des épandages
A Ndiol, sur sol sableaux dieri sous irrigatlon par aspersion,
novembre 1979. Formule et unités NPK/ha : 190-225-300 ; Variété
R o s s o l .
Objets : 1) 4 épandages : 1 quinze jours après repiquage, puis 3 à
1 mois d'intervalle.
2) 6 épandages : 1 quinze jours après repiquage, puis 5 à
3 semaines d'intervalle.
3) 8 épandages : 1 quinze jours après repiquage, puis 7 à
2 semaines d'intervalle.
Le fractionnement se fait à parts égales entre les différents
épandages.
Rendements : t/ha.
Objets fractionnemest :
:
:
83
-3
c-i-

251
Sur ce type de sol, le fractionnement à 8 épandages s'impose.
Toutefois,
les frais de main-d'oeuvre restent à évaluer. On
devrait aussi étudier l'intérêt d'utiliser des engrais solubles
distribués par le réseau d'aspersion.
b) Comparaison des sels de potasse K$O,., et KCl
A Ndiol, sur sol sableux dieri, sous irrigation par aspersion,
octobre 1980. Formules et unités NPK/ha : 189-225-300 :
Objets et rendements : t/ha
Sulfate de potasse :
48,6
Chlorure de postasse : 47,l
Le type d'engrais potassique n'a pas d'influente, ni sur le
rendement global, ni sur la qualité des fruits ; conductivité et
pH du sol n'ont pas changé.
cl Comparaison de différentes formules d'engrais
Sur tomate industrielle, à Dagana, sur sol limoneux, Variété :
Roma. Irrigation à la raie, octobre 1976.
Formules - Unités NPK/ha
Rendement moyen,
Indice de
comnercialisable t/ha
revenu
151- 92-270
69,2
368
146-138-240
67,5
357
215-138-240
78,2
421
102-140-121
59,6
310
164-184-180
67,5
358
Témoin
23,8
100
Ces formules d'engrais sont celles proposées par différents
organismes : ISRA, SAED, CDH.

--- --..----_-< ._ .1..1__ ~~-,-- I.-I -“-
252
3. Essai sur l'utilisation de phytorégulateurs de nouaison
- -
-.-
Essai réalisé à Cambérëne, le 17 juin 1980, avec la variété Hope
n"l-H, en hivernage.
Quatre objets sont comparés ; les rendements t/ha obtenus sont :
Témoin
28
0,5 % tomatone
27
1 % tomatone
2 % tomatone
2:
La pulvérisation de tomatone sur les bouquets floraux aux
concentrations utilisées n'a pas eu d'effets sur la productivité.
4. Essais d'irrigation de la tomate à Cambérène
-
-
a) Comparaison de l'aspersion et du goutte à goutte : avec la variété
helnz 1370.
- semis en place le Il-Q4-74
- aspersion : frequence : 5 mm/jour durant la levée
10 mm/2 jours, stade jeune plantule
15 mm/3 jours, stade plein Jéveloppement,
nouaison, fructification
- goutte à goutte : 1,l mm le matin et 1,1 mm l'aprës-midi.
L'objet aspersion a nlicessité 11 interventions avec des produits
phytosanitaires contre les insectes et les champignons et le
goutte à goutte 14.
Rendements
t/ha
% commercialisables
--
Aspersion
46,7
58,8
Goutte à goutte
38,O
54,7
A la récolte, le nombre de fruits. éclatés est nettement plus
élevé avec le goutte à goutte, alors que les fruits piqués par les
chenilles étaient plus nombreux avec l'aspersion entraînant la
pourriture de ces fruits.

253
b) Nouvel essai d'irrigation comparant l'aspersion et le goutte à
goutte avec la varleté Romltel.
Cet essai a été semé les 12 et 13-04-1983 et repiqué le 3 et le
6-06-1983.
Quantités totales d'eau utilisées en aspersion : 410,70 mm et en
goutte à goutte : 362,40 mm, pour un déficit total pour la même
période de 475,70 mm, soit donc un coefficient moyen de culture de
0,86 pour l'aspersion et 0,76 pour le goutte à goutte.
L'irrigation s'est étalée sur 93 jours.
Objet
Rendement t/ha
% commercialisables
Aspersion
36,5
93,2
Goutte à goutte
21,l
83,8
Le faible rendement obtenu par le goutte à goutte s'explique en
partie par les nombreuses obstructions des goutteurs observées en
cours de culture. Le matériel goutte à goutte provient de l'ex BUD
Sénégal oû il a été mis en exploitation avant d'être livré au CDH.
Les fruits non commercialisables du goutte à goutte comprennent
essentiellement des fruits nécrosés ou atteints de pourritures.
Prévulgarisation
Les meilleures variétés obtenues sur parcelles expérimentales en
stations sont chaque fois testées à l'extérieur,
soit en milieu
paysan encadré comme dans les périmètres de Kirène, Baobab, Dagana,
Nianga...,
soit dans les Centres d'Appuis Techniques comme :
Mboumbaye (Fleuve),
Potou (région de Louga), Ndiande (région de
Djourbel), Tassiner, Keur Alfa...
A titre d'exemple, nous rapportons les résultats d'essais de 3
CAT et d'un essai en périmètre à Kirène.

254
1. Essai de 3 types de roduction dans 3 CAT en vue de 1'6talement de
_--.w---
la production, en 11&
-
-
Potou
Mboumbaye
Ndiande
t/ha
% fruits
.t/ha
% fruits
t/ha
% fruits
sains
sains
sains
a) Production de saisonpour le marché en frais. Semis les derniers
jours d' octobre, rep+;av ;;vembre78y--
Hope n"l-H
'46,5
Rossol
19
7315
82,2
2
85,1
Small fry
19
94,l
zi?
92,5
15
90,6
b) Production tardive pour le marché en frais. Semis en fin mars,
-
-
I
I
-
repiquage fin avril -'-
Hope-- 51,O
48,2
56,7
Small fry H
20
93,1
F
95,4
1:
94,3
Rossol
17
47,5
4
992
5
50,o
Small fry F7 16
93p6
-
-
c) Production d'hivernage pour le marche en frais. Semi.s entre le 6
t le 18 juin, repic ua e entre le 6 et 19 juillet
Sma?l f H
13
%3it,,56m8
52,8
Small fF$ F8 10
85,9
2812
i
42,3
Solo
9
78,4
9
50,4
11
39,0
Xeewel 1 Nawet 9
59,7
8
15,7
16
26,2
2. Evaluation des cultivars à croissance déterminée et- avec un type
de truits recherchéEt" la consommat@ en frai?
.-
Cet essai a été réalisé dans le périmètre de Kirène avec 5
variétés. Semis le 14-01-1980 et repiquage le 22-02-1980.
Cet essai a subi des attaques sévères d'A. solani et x. vesicatoria
dès le début mai et d'Aculops lycopersici dès la mi-ma?, avec comme
conséquences un
dessèc ement
précoce
des
plants et un
raccourcissement de la durée de la récolte.
Les variétés testées et les rendements ont été les suivants :
Hope n'l-H
54 tlha
$662 VFN
43 t/ha
ACE-H
35 tlha
Duke-H
24 t/ha
Walter
16 t/ha
En conclusion, Hope n"l-H s'avère plus hâtif et plus productif,
a-. - .A..--- ..su:i+Ar

255
Amélioration génétique de la tomate
1. Amélioration de la mise à fruit en culture d'hivernage
En saison chaude et humide, la réduction du taux de mise à fruit
est principalement responsable des faibles rendements constatés chez
l'ensemble des variétés.
En effet, toutes les fonctions conditionnant cette mise à fruit :
production, libération, fixation et germination du pollen et
fécondation des ovaires, ont des exigences écologiques assez précises
et étroites, surtout en ce qui concerne la température.
a) Sélection de lignées de tomates cerises
Elle a été entreprise depuis 1977 à partir de l'hybride Small
fry introduit et la population locale Solo. Dès 1979, une
sélection de la population locale est obtenue (lignée 109) ; (avec
un rendement de 53 t/ha) et une lignée F5 de Small fry, produite
localement, (42 t/ha, identique à celui de l'hybride Small fry des
USA, Small fry HFl).
b) Sélection de lignées à gros fruits
En 1978, 10 lignées possédant à des degrés divers une certaine
tolérance à la chaleur ainsi qu'une résistance à P. Solanacearum,
ont été introduites à partir de 1'AVRDC (Taïwan). -
Suite à un premier test de comportement, une lignée (no313 : CL
143-0-10-3-UG) (pédigré VC 48-l/Tamu Chico III) a été retenue
malgré sa sensibilité aux nématodes. Au cours de l'hivernage 1979,
une lignée 333,
sélectionnée à partir de la 313, semble
particulièrement intéressante. Elle est multipliée pendant la
saison sèche et diffusée en hivernage sous le nom de Xeewel 1
Nawet (lignée n"399). Comparée à Hope n"l-H, Rossol, Small fry HF1
et à certaines tomates-cerises locales, le rendement le meilleur
est obtenu dans le groupe des lignées locales cerasiformes (Solo):
lignée lOg, 53 t/ha, fruits types cerise (19,9 g) suivie de Xeewel
1 Nawet, 49 t/ha, à fruits moyens (25,5 g).

256
2. Sélection d'une variété de tomate adaptée i9 l'hiverna e et
---.-
resistante a
F.
oxysporum f. sp. !ycopersici J
-TJ-ëküx
---..-
Meloidogyne spp.
Le matériel à améliorer est la Xeewel 1 Nawet. Les variétés FN
choisies pour l'introduction des gènes de résistance sont : Bush VFN
(Californie) à gros fruits, Kolea C FN (Hawaï) à fruits moyens, INRA
5-1-8-B FN (France) à fruits petits, IPA 2 VFN (Brésil) (sélection
dans Rossol x Nova), Rossol VFN (France), Roma VFN (Italie).
Afin d'augmenter les chances de succès, deux stratégies de
sélection ont été
retenues en
collaboration
avec la station
d'Amélioration des plantes maraîchères de 1'INRA France :
a) La méthode pédigrée ou aénéalo i ue : la plus classique et la plus
rapide pour 1' intrtjaUCi+
es genes de résistance mais elle
risque de perdre l'adaptation & climat chaud et humide.
bl La méthode single :seed descendance poursuivie par la méthode
-.
pédigrée. tlle crée une population génétiquement tres variable ;
on fixe les caracteres par plusieurs autofécondations puis on
sélectionne en culture d'hivernage.
Résultats
a) En sélection généalogique
En 1982, une varieté fixée adaptée à la saison chaude et humide
a permi de retenir 9 lignées homozygotes de F2 résistantes aux
nématodes.
En 1983, 15 lignées en F4 ont été observées en hivernage ; une
lignée, la 7.3.1. semble répondre correctement à l'ensemble des
critères de choix.
En 1984, 10 lignées en F5 retenues pour leur productivité ont
été observées en hivernage. 4 lignées en F6 se sont avérées
intéressantes après
un contrôle de résistance aux
nématodes
effectué en mars 1985. Ces lignées ont fait l'objet pendant
l'hivernage 1985 d'une part d'une sélection, et d'autre part d'un
test de comportement avec les variétés Xeewel 1 Nawet, et Small
fry H aussi bien au CDH qu'à la station ISRA de Nioro [Région de
Kaolock). Le test (de comportement au CDH donne les rendements
suivants :
Lignée/cultivar
-
-
Rendement (t/ha)
- - -
8.4.1.
47
2.10.1.
38
Xeewel
7.10.1. 1 Nawet
36

257
Les résultats de l'essai de la station de Nioro ne sont pas
encore disponibles.
b) En Single Seed Descendance
Le tri pour la résistance aux nématodes des 122 lignées obtenues
après les autofëcondations, a permis de retenir 25 lignées Fl en
juin 1984. Ces lignées ont été observées en hivernage 1984 et le
contrôle de résistance qui a suivi en mars 1985, a conduit à 9
lignées F2. Ces lignées ont fait l'objet, pendant l'hivernage
1985, d'une part d'une sélection et d'autre part d'un test de
comportement avec les variétés Xeewel 1 Nawet et Small fry H. Le
test de comportement donne les rendements suivants (à Cambérène) :
Lignée/cultivar
Rendement (t/ha)
113
47
13
Xeewel 1 Nawet
25

Small fry H
::
24
50
Les résultats de l'essai de Nioro ne sont pas encore
disponibles.
3. Création d'une variété industrielle VF1,2N pour le Sénégal
Ce travail est le fruit d'une collaboration entre le CDH et
1'INRA.
Le matériel de départ est :
Rossol
: résistant à Verticillium, Fusarium 1 et Meloidogyne
(Mi). Robox : résistant à Verticillium et Fusarium 1 et 2.
Mecheast 22 : à gros fruits fermes et charnus, résistant à
Verticillium et Fusarium 1.
Schéma de croissement :
Mecheast x Rossol
t
Fl x Robox
t
Plantes repérées Mi x Meiheast

258
Le matériel est claque fois testé au CDH et à 1'INRA.
De l'ensemble de ce travail entamé en 1976, il est sorti en 1982
plusieurs nouvelles varié& fixees : Rotella, Rotec, Romitel.
Le dernier essai comparatif à Cambërène, semé le 9212-83, a montré :
- Rossol et
Romitel
ont un
rendement
ëquivalent
mais
significativement supërieur d'environ 15 % à Rotec et Rotella.
- Rotella,
Rotec et Romitel ont un poids mo,yen du fruit
semblable mais supérieur de 30 à 40 % de celui de Rossol.
- Rotella a des fruits plus fermes.
Ces conclusions ont été génëralement confirmées au cours de
divers essais de prëvulgarisation.
4. Sëlection pour la résistance au TYLCV (Tomato Yellow Leaf Curl
-
-
-
Virus)
Le matériel de dë'oart était une variëtë d"Israë1, Bet Oagan 4-1.
Introduite en 1980, elle a été testée l'année même et en 1981, pour
sa résistance au TYLCV au Sénégal,
mais la pression parasitaire était
trop faible. Nëanmoins le Inatériel a été analysé et on en a tiré 23
lignées.
En août 1982, ces lignêes ont été testees sur un sol infeste de
nêmatodes
; toutes se sont montrées sensibles. EIQ septembre de la
même année, elles ont etë resemëes pour les tester contre le TYLCV. A
la mi-décembre, Rossol, le tëmoin, est déjà atteint a 80 % et les
différentes lignêes de 20 à 80 %. En fin de culture toutes étaient
sévèrement atteintes et ce programme n'est plus poursuivi.
Problèmes phytosanitaires de la tomate
Pratiquement toutes les pestes possibles de la tomate ont été
rencontrées,
à des degrés très variables selon les
années,
les
régions, les variétés,
Virus : Tomato Yellow Leaf Curl Virus, transmis par Bemisia
tabaci ; peu important au Nord, sevère au Sud.
BactéTie : Xanthomonas vesicatoria, importante en hivernage.
C h a m p i g n o n s : -
. Peu importants :
- - - - - -
Septoria mlersici, Cercospora fuli inea Fulvia fulvia,
L oxysporum K-$-lycopersici race
-+-'
. Importants à très im ortants :
Kizoctonia- Scil-ani - PtëmPhTlium solani,
Alternaria solani
---'
Leveillula taiZ?a:
-.

259
- Nématodes : Meloidogyne sp.
- Insectes : Heliothis armigera ; efficacement contrôlé avec des
pyrethrinoïdes en ULV. Les essais de lutte biologique avec
Trichogramme sp. et B.
thuringiensis n'ont été que très
partiellement efficaces ; les essais avec Noseme sp.
(protozoaires) n'ont pas encore pu être effectués.
- Acariens : diverses espèces.
- Désordres physiologiques : la nécrose apicale : importante ;
la "face de chat" (fruit malformé), rare ; celle-ci est due à
une baisse importante de la température pendant la floraison.
Production de semences et matériel disponible
Les variétés sélectionnées au CDH ont été multipliées puis
commercialisées en direction des exploitants maraîchers ou bien vers
des sociêtés grainetiéres de la place. Le tableau suivant rapporte
les quantités de semences de tomate produites par le CDH durant ces
deux derniêres années.
Cultivars
1984
1985
Rotella
8,065 kg
5,830 kg
Romitel
3,970 kg
Xeewel 1 Nawet
14,317 kg
Xeewel 1 Nawet améliorée
:
7.3.1.
9,066 kg
2.10.1.
11,837 kg
8.4.1.
9,576 kg
Variétés recommandées par le CDH et programme pour l'étalement de la
production
Hope n'l-H (cultivar à croissance dêterminée) et UHN 52-H
(cultivar à croissance indéterminée) pour la production de gros
fruits ronds en saison sèche : semis entre septembre et avril ;
rêcolte entre novembre et juin. Fruits assez fermes. Rendement de 25
à 40 t/ha.
Small fry VFN (cultivar a croissance déterminée), pour la
production durant toute l'année de tomates cerises. Poids moyen des
fruits
: inférieur à 30 g. Bien adapté à la saison froide et à la
saison chaude. Résistant aux nêmatodes. Semé de septembre à avril on
peut espérer un rendement de 30 à 40 t/ha alors que les semis de mai
a août, seulement 15 à 30 t.

260
Xeewel 1 Nawet (siilection du CDH, à croissance déterminée) pour
la production de fruits moyens pendant toute l'année mais sensible
aux nématodes. Il existe une Xeewel 1 Nawet améliorée résistante aux
nématodes (lignées 8.4.1. et 2.10.1. qui sont des sélections du CDH).
Fruits de grosseur moyenne : environ 42 mm de diamètre. Très bien
adaptée à la saison chaude et humide. Rendement de 15 à 30 t/ha.
Romitel et Rotella (séilections du CDH), variétés de type Rossol
à fruits allongés et ii croissance déterminée pour la production de
tomate industrielle. Semis entre septembre et avril ; récolte entre
novembre et juin. Fruits gros, charnus, sans collet vert, aptes à la
transformation. Rendement de 30 à 50 t/ha.
Slumac (hybride F2) et Roma VFN, à croissance déterminée ;
fruits
allongés,
fermes.,
aptes à
la transformaltion (tomate
industrielle ; résistance aux nématodes).
Poids moyen du fruit :
50 g. Rendement de 30 (3 50 t/ha.

261
PRINCIPALES PUBLICATIONS DU CDH
Baudoin W., 1975.
Considérations sur l'irrigation des cultures
maraîchères au
Sénégal.
Tome 1.
Publication CDH,
no11 ,
ronéotypée.
Baudoin W., 1981.
Liste variétale d'espèces maraîchères pour la
culture au Sénégal. Publication CDH, n"74, ronéotypée.
Baudoin W., 1981a. Calendrier d'étalement potentiel des cultures
maraîchères irriguées
en fonction des climats régionaux au
Sénégal. Publication CDH, n"75, ronéotypée.
Baudoin W., G. Benvenuti, S. Navez, E. Collingwood, L. Bourdouxhe, M.
Defrancq, 1979. Recommandations techniques pour la culture de la
tomate industrielle dans le périmètre de Dagana. Publication CDH,
n"39, ronéotypée.
BDPA., 1982. Développement des cultures maraîchères dans la région
des Niayes, 3 vol., ronéotypés.
Bourdouxhe L.:, 1980. Etude de l'évolution des vols d'Heliothis
armi era au moyen de pièges 6 phéromone sexuelle de synthèse au
3F&K Bull. phytosanitaire, FAO, 28 : 107-109.
Bourdouxhe L., 1981. Utilisation du pulvérisateur à disque rotatif
pour insecticides
sur cultures maraîchères,
technique ULV.
Publication CDH, n"71, ronéotypée.
Bourdouxhe L., 1982. Résultats de deux années de piégeage sexuel de
Cryptophlebia leucotreta Meyr. au Sénégal. Bull. phytosanitaire,
I
:
-
.
Bourdouxhe L.!, 1982a.
La mineuse Nord-américaine des feuilles
(Lyriom
t r i_ f

o
hé za'
l i i , d i p t è r e , Agromyzidae) s u r c u l t u r e s
maraic eres au-. Bull. phytosanitalre, FAO, 30 : 81-82.
Bourdouxhe L., 1983. Comparaison de deux types de pièges pour le
piègeage sexuel de Heliothis armigera. Bull. phytosanitaire, FAO,
31 : 131-136.
Bourdouxhe L., 1983a. Dynamique des populations de quelques ravageurs
importants des cultures maraîchères du Sénégal. Agronomie
tropicale, 38 : 132-148.
Bourdouxhe L. et E.F. Collingwood, 1982. Efficacité de trois
pyrethrinoïdes photostables à l'égard des principaux ordres
d'insectes et des acariens nuisibles aux cultures maraîchères au
Sénégal. Agronomie tropicale, 37 : 379-388.

262
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CDH, n"81, ronéotypée,
BROCHURES ILLUSTREES DE VULGARISATION
-
-
No 1 - avril 1976
La Pépinière
(par S. Navez,
en collaboration avec le
personnel CDH)
No 2- avril 1976
La culture du haricot
(par S. Navez,
en collaboration avec le
personnel CDH)
No 3 - juillet 1977
La récolte, le conditionnement, le transport
et la vente du haricot vert
N"
4 - juillet 1977
Sécurité et efficacité dans l'utilisation des
pesticides pour la production maraîchère au
Sénégal
N”
5 - décembre 1977
Récolte, conditionnement, transport et vente
de la pomme de terre
N"
6 - décembre 1977
L'eau et l'irrigation
N"
7 - juillet 1978
La récolte, le conditionnement, le transport
et la vente du melon

265
No 9 - juillet 1978
La récolte, le conditionnement, le transport
et la vente de la tomate
N" 10 - juin 1979
La pomme de terre - culture en sol sablonneux
N" Il - mars 1980
La pépinière - son aménagement, le semis et
les travaux d'entretien

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